The Multiversity

[Hifumi Umegiri]

Le cul de Hifumi était bien plus étroit que ce à quoi Milwen s’attendait mais ce n’était pas pour lui déplaire, elle y faisait coulisser sa queue d’avant en arrière en multipliant les fessées sur les jolies fesses rebondies de sa nouvelle fille.

« Hhhmmm… oui maman… baise mon cul de salope. »

Hifumi n’avait jamais été une très grande fan de sexe anal, elle préférait de loin le sexe vaginal mais ne disait pas non à une sodomie de temps en temps pour avoir une expérience plus intense mêlant douleur et plaisir. Du coup son fondement était forcément plus étroit quand on venait le visiter mais pour certains, comme Milwen en ce moment, c’était un plaisir plus qu’une contrainte.

Intensément baisée par sa maman, l’idol continuait néanmoins d’écouter la présentation d’Eve sur le projet Sexe-Symbiote et sur les tests menés afin que Catherine puisse continuer à améliorer ses capacités d’adaptation. Aujourd’hui elle était apparemment capable de se synchroniser avec des objets.

Ca veut dire qu’elle pourrait faire ’’vivre’’ un objet en se synchronisant avec ? Ca ouvrirait des possibilités incroyables…

Mais pour l’instant elle préférait penser à la baronne qui lui prenait le cul, lui arrachant soupirs et couinements de plaisir mais aussi de douleur. Sentir cette verge puissante et épaisse qui lui élargissait le fondement, c’était agréable mais aussi douloureux et ensemble les deux donnaient une sensation incroyable. Son amante la rassura une fois de plus en lui disant qu’elle n’avait pas à avoir honte de ses fantasmes, aussi pervers et délirants pouvaient-ils sembler, car après tout elle était au pays des merveilles technologiques et son architecte avait des fantasmes qui pourraient même faire rougir Poison, la célèbre actrice uatéene de films pour adultes.

Elle dit ça mais… si elle savait tout ce qu’elle m’inspire…

Hifumi avait commencé à fantasmer sur Milwen après avoir découvert cette fameuse vidéo ’’volée’’ avec Catherine, et comme elle était en pleine adolescence et que ses hormones crevaient le plafond elle s’était mise à s’imaginer avec Milwen dans des tas de situations différentes. Certaines étaient plutôt sages, parfois il n’était même pas question de sexe mais juste de baisers et de câlins, d’autres étaient plus pervers mais restaient assez classiques, et enfin il y avait celles qui allaient dans des fétichismes très spécifiques et parfois extrêmes comme la zoophilie, des fétichismes dont la jeune femme savait qu’ils resteraient de l’ordre du fantasme parce qu’ils étaient impossibles à réaliser ou parce qu’elle aurait trop honte de les avouer.

Milwen commença à accélérer le rythme de ses pénétrations, multipliant les claques sur le cul de Hifumi en lui disant d’être plus vulgaire pour l’exciter et l’encourager à lui défoncer le cul. Face à elle Eve avait écarté les jambes et se masturbait avec deux doigts, elle était si proche que la jeune femme n’aurait eu qu’à se pencher en avant pour lui lécher la chatte mais pour l’instant elle préféra se concentrer sur ce que sa maman lui avait demandé.

« Aaahhh… oui maman… je suis ta pute… je tends mon cul pour que tu le baises. Sentir ta grosse bite dans mon fondement… qui m’élargit… ggaahh… c’est tellement bon. Baise-moi maman… baise-moi comme une chienne ! »

L’idol espérait que ce serait au goût de son amante. Pour sa part elle ne s’imaginait pas être plus heureuse, même si la sodomie n’était définitivement pas ce qu’elle préférait mais la baronne y mettait tellement de passion que c’était impossible de ne pas prendre son pied. Elle sentait son corps être balancée d’avant en arrière au rythme des coups de reins, ses seins qui gigotaient sur sa poitrine, les fessées qui pleuvaient sur ses fesses… le sexe était intense et elle en profitait à fond, la bouche grande ouverte.

« Ooohhh… je suis une pute… une sale traînée répugnante… qui adore se faire baiser comme une truie… par sa maman… ooouuuiii ! »

Quand l’orgasme arriva il fut assez détonant. Hifumi sentit tout son corps se crisper sous l’intensité du plaisir qui déferlait en elle tandis que sa mouille giclait entre ses cuisses, arrosant le bassin de Milwen. Après un tel orgasme la jeune femme eut besoin d’une petite minute pour se remettre les idées en place, pendant laquelle elle parla à la baronne de l’un de ses fantasmes la concernant.

« Aaahhh… ça me rappelle… l’un de mes fantasmes… avec toi. J’étais… aahh… une escorte de luxe… et tu me louais pour une de tes soirées. Tu étais vraiment charmante en public… mais à la fin de la soirée, quand tu m’as ramenée dans ta chambre… tu changeais de comportement. Pour toi je n’étais plus qu’une pute… oohh… une traînée tout juste bonne à être à genoux pour te sucer la bite… hhhmmm… ou à quatre pattes pour se faire baiser. »

Ce fantasme-là était déjà coquin mais il était bien innocent par rapport aux plus vicieux qu’elle gardait en elle.

« Bon… maintenant je vais m’occuper un peu de ma petite sœur. »

Tout en restant à quatre pattes Hifumi se rapprocha d’Eve. Elle la regarda un moment, lui sourit, puis approcha sa tête de son entrejambe pour lécher sa vulve humide. Leur maman était libre de continuer à la prendre en levrette en même temps si elle voulait.

[Milwën Novac]

S’il y avait une règle que Milwën souhaitait instaurer, c’était l’honnêteté. La petite Hifumi était bien naïve si elle croyait qu’elle était intraçable sur Internet. Même avec un VPN, on pouvait toujours tout savoir. Milwën connaissait donc déjà une bonne partie des fantasmes de Hifumi. Ces fantasmes inavouables, même à Maman Milwën ! Prostitution, esclavage, zoophilie… Milwën sodomisait Hifumi en souriant doucement. Elle n’avait pas encore fini ses présentations sur les capacités sexuelles que Catherine offrait. Hifumi risquait d’être agréablement surprise ! Mais, pour l’heure, la Baronne continuait à la besogner furieusement ! Les coups de reins s’enchaînaient, et, le moins qu’on puisse dire, c’est que la Baronne prenait les choses très au sérieux ! Elle prenait Hifumi avec force, continuant à la sodomiser, souriant en voyant avec quelle facilité Hifumi acceptait de s’humilier, de se dégrader. Chacun de ses mots confirmait sa grande lubricité, cette nymphomanie qu’il tardait à Milwën d’exploiter à outrance.

« Oooh, c’est bien, ma Hifumi, c’est bien, hmmm… »

En se pinçant les lèvres, la Baronne se mit à jouir avec force. Sa verge inonda de foutre le cul de Hifumi, et la jeune femme s’étala sur le lit. Hifumi reprit lentement ses esprits, et commença à se confier, avouant avoir un fantasme lié à la prostitution. Milwën sourit malicieusement, tandis que Hifumi se rapprochait de Ève. Chaudement excitée, la fille de Milwën se mordilla les lèvres.

« Oui, Onee-san, viens, j’ai tellement envie de tes lèvres… De toi, hihi… »

Milwën enfonça de son côté sa verge dans la chatte de Hifumi, et sentit tout le corps de cette dernière frémir d’excitation.

« Haaa… Alors, ma petite fille a envie de se prostituer, hein ? Ma Hifumi d’amour serait donc une grosse perverse… Tu sais, j’organise de nombreuses réceptions nocturnes, et il y a des escort girls qui viennent satisfaire mes invitées… C’est ça que tu aimerais ? Tomber sur des Uatéennes perverses qui te baiseraient sans ménagement ? Que ton corps soit exhibé sous les regards libidineux et concupiscents ? Offerte à une orgie de femmes en chaleur, te faire baiser par leurs esclaves masculins ? »

Comme pour la motiver à sortir de son mutisme, Milwën leva sa main, et fessa la croupe de Hifumi, donnant de solides claques sur son cul. Elle voulait que Hifumi se lâche, qu’elle la fasse rêver avec tous ses fantasmes !

[Hifumi Umegiri]

Hifumi était définitivement lancée : pendant que Milwen la besognait avec sa verge de futa, elle léchait la vulve d’Eve et se régalait de ses couinements de joie. Elle avait avoué son fantasme d’être l’escorte-girl de la baronne, élégante et bien éduquée en public mais complètement dépravée dans le privé, et c’était loin d’être le seul qu’elle avait à son égard. Elle n’aurait pas de mal à en dire plus, vu que sa maman semblait aimer l’entendre tenir des propos cochons, mais il y avait quand même certaines choses qu’elle n’oserait pas dire, quand bien même on lui avait assuré qu’elle n’avait aucune honte à avoir de ses désirs. D’ailleurs la baronne en rajouta en rebondissant sur son fantasme de l’escorte-girl tandis qu’elle enfonça sa queue dans sa chatte, lui demandant si elle aimerait que son corps soit exposé à la vue d’uatéennes perverses lors de l’une de ses réceptions nocturnes et qu’elle soit offerte à ces femmes en chaleur et à leurs esclaves masculins. Elle interrompit son cunni sur sa sœur pour répondre.

« Aaahhh… non… je ne veux pas… me prostituer… pour les autres. Juste… hhhmmm… pour toi. »

Quand Hifumi s’imagina participer à l’une de ces soirées avec Milwen, elle se vit plutôt rester au bras de la baronne, faire des beaux sourires aux invités et peut-être les charmer mais son attention resterait concentrée sur la baronne et elle garderait son énergie pour elle. Bien sûr si Milwen l’invitait à une orgie durant cette soirée elle la suivrait mais elle ne voudrait pas être séparée d’elle pour aller s’ébattre avec d’autres. Sa maman était au centre de tous ses fantasmes, elle ne pouvait pas s’imaginer prendre du plaisir sans elle si elles étaient ensemble. En plus Hifumi avait besoin d’intimité pour vraiment prendre son pied, elle n’aurait pas pu trouver suffisamment de plaisir dans une orgie à la vue de tous ou en se donnant en spectacle. Elle n’avait pas ce problème en faisant l’amour devant une caméra ou en étant avec deux ou trois personnes, comme maintenant, mais dès qu’elle sentait des regards se poser sur elle autre que ceux de ses amantes alors ça la mettait mal à l’aise.

« Je serais avec toi… pendant toute la soirée… et tout le monde serait jaloux… oouuhh… parce que tu as une femme superbe à ton bras… qui t’obéit au doigt et à l’œil. »

Hifumi prenait son pied à se faire joyeusement sauter par Milwen, sa queue allant et venant dans sa chatte trempée et ses mains multipliant les fessées, et à lécher la chatte d’Eve même si elle commençait de plus en plus à la brouter tant l’excitation la gagnait. Elle agitait son derrière pour accompagner les mouvements de sa maman et remuait frénétiquement sa langue le long de la fente de sa sœur, allant parfois chercher son clitoris pour appuyer précisément dessus avec le bout de sa langue pour lui provoquer des sursauts d’extase.

« Aaahhh… j’ai aussi imaginé… que ce soit l’inverse : que je sois la puissante politicienne… et toi l’escort à mon bras. Tout le monde aurait été jaloux… ils m’auraient payé pour que je te prête… ooohhh… mais j’aurais refusé… parce que tu es à moi… rien qu’à moi. »

La perversion de la jeune femme était complexe ; elle rêvait de soumission mais aussi de domination, de romance comme de sexe bestial, mais au centre de tous ces fantasmes il y avait la même personne : sa nouvelle maman, la baronne Milwen.

[Milwën Novac]

Peu à peu, Milwën parvenait à dessiner les contours de Hifumi. Une perversion forte nichée dans un écrin d’amour. Elle ne voulait pas coucher avec n’importe qui, ni se prostituer, elle voulait être auprès de sa mère, que les gens l’observent, qu’on la jalouse, qu’on la désire. C’était sans doute un point sur lequel elles allaient devoir travailler, car Milwën, elle, s’imaginait au contraire très bien besogner régulièrement Hifumi, mais aussi la partager avec d’autres. La Baronne rencontrait après tout beaucoup de convives, et Novac faisait partie de Uatis. Le sexe y était donc aussi fréquent ici qu’ailleurs. Hifumi allait même jusqu’à lui parler d’un fantasme où les rôles s’inverseraient. Un fantasme où elle serait la politicienne, et Milwën l’escort girl. Elle termina en disant que Milwën était à elle, rien qu’à elle. Cette assurance donna lieu à l’administration d’une nouvelle fessée, plus puissante que les autres. Un claquement mat qui résonna dans la pièce.

« Oooh… A-Alors, voilà quoi rêve Hifumi-chan, hm ? Dominer sa Ma-Maman… ?! »

Cela donna lieu à une deuxième fessée, qui arracha à Hifumi un cri supplémentaire. Milwën posa sa main sur les cheveux de Hifumi, et tira dessus. Elle releva ainsi sa fille, la redressant. Hifumi se retrouva assise sur ses genoux, la verge de la Baronne plantée en elle, nichée profondément dans son con. Milwën attrapa les seins de Hifumi, les malaxant fermement, tout en lui mordillant le creux du cou. Elle lécha aussi sa peau.

« Ma fille… E-Est bien rebelle… Haaaa… »

Eva se rapprocha du duo, et vint suçoter les gros seins de Hifumi, généreusement offerts.

« Hi-Hifumi-chan doit savoir que Maman… Laisse une journée par mois carte blanche à ses filles. Le jour de ma naissance, hihi… »

Une carte blanche… Eva avait beau se montrer très douce, Hifumi avait déjà pu constater qu’elle était très perverse.

« Il y a deux mois, j’ai donné Maman en pâture à un beau chien… Il l’a baisé pendant des heures. Et, le mois dernier, ça a été avec une bande de mâles, ils ont baisé Maman toute la journée, hihi… »

Eva s’en amusait, faisant preuve d’un étonnant mélange entre une perversité à toute épreuve et une innocence angélique. Pendant qu’elle évoquait ses souvenirs, Hifumi pouvait sentir la verge de Milwën durcir dans sa chatte.

« C’est ça que tu aimerais, ma chérie ? A-Avoir ta propre journée… Pour m’imposer tes fantasmes les plus osés, hum ?! »

[Hifumi Umegiri]

Hifumi ne se voyait pas comme particulièrement perverse, du moins selon les standards de la société uatéenne dans laquelle elle avait grandi. En plus Milwen était sa principale source de fantasmes depuis son adolescence, ça n’avait rien d’étonnant qu’elle ait envie de faire autant de choses avec elle. Pourtant la baronne semblait la voir comme une perverse, elle lui mit des grosses fessées en lui disant qu’elle était une rebelle puis elle la redressa pour la faire asseoir sur ses genoux, sa verge toujours profondément plantée en elle. La jeune femme couinait de joie tandis que sa maman la baisait tout en lui pelotant les seins et que sa petite sœur s’occupait également de ses seins en lui léchant les tétons.

« Aaahhh… ooouuuiii… »

Eve expliqua à Hifumi qu’une fois par mois Milwen autorisait ses filles à faire ce qu’elles voulaient avec elle. Par exemple elle avait déjà offert sa maman à un beau chien qui l’avait baisée dans des heures ou à un groupe d’hommes qui s’étaient fait plaisir avec elle pendant toute une journée.

Le chien passe encore, mais les hommes… Aucun homme ne devrait avoir le droit de toucher la baronne.

Hifumi ne comprenait pas comment Eve avait pu avoir l’idée de laisser sa mère avec des hommes, ni comment la baronne avait pu accepter de coucher avec eux. Dans son éducation uatéenne, les hommes étaient juste bons à servir de donneur de sperme et aucun plaisir ne pouvait venir du sexe avec eux. C’était bien la première fois qu’elle trouvait ce qui aurait pu être un point négatif à la baronne, idole de son adolescence et sujet de nombre de ses fantasmes : elle couchait volontairement avec des hommes.

Cependant, au-delà de ça, l’idée d’avoir une journée entière où elle pourrait réaliser ses fantasmes avec Milwen était des plus séduisantes, et ça semblait aussi plaire à sa maman.

« Oouuhh… ooouuuiii… j’aimerais beaucoup ça. J’aurais tellement de choses… à te proposer. »

Du plus simple au plus élaboré, du plus sage au plus pervers, du plus banal au plus inavouable… Hifumi avait toute une adolescence de fantasmes en tête qu’elle pourrait faire avec Milwen, surtout si elle lui laissait carte blanche. Mais ça c’était pour plus tard, pour l’instant elle se faisait juste plaisir avec sa maman et sa sœur qui s’occupaient amoureusement de ses seins tout en lui baisant la chatte.

« Aaahhh… encore… plus fort ! Baise-moi maman… baise-moooiii ! »

L’idol libéra sa voix, se laissant porter par les courants du plaisir entre les mains de ses merveilleuses amantes. Leurs doigts, leur langue, cette trique épaisse qui la labourait… comment ne pas être aux anges ? Elle sentait aussi les seins de la baronne presser contre son dos, un petit plus très agréable. Mais finalement ce fut bien la baise insatiable de sa maman entre ses cuisses qui la mena à l’orgasme.

« Oui… ça vient… oui… ooouuuiii ! »

Dans un ultime cri d’extase la jeune femme sentit tout son corps exploser sous la puissance du plaisir, un plaisir dont elle savoura chaque délicieuse seconde avant de se laisser mollement tomber dans les bras de son amante. Une fois le choc de l’orgasme passé elle tourna la tête vers la baronne et lui tendit sa bouche pour qu’elles s’embrassent, un baiser plein de tendresse mais aussi d’excitation parce qu’il était clair qu’elles étaient loin d’en avoir terminé. Et tandis qu’elle fit la même chose avec sa sœur, une pensée lui traversa l’esprit et devint vite trop invasive pour qu’elle puisse l’ignorer. Pour s’en débarrasser elle se tourna de nouveau vers Milwen après avoir terminé son baiser avec Eve.

« Maman… pourquoi tu as accepté de faire l’amour avec des hommes ? Les hommes sont inférieurs… et tu es la femme la plus importante de Novac. »

[Milwën Novac]

Milwën s’abandonna dans le corps de sa Hifumi. Oh, que c’était bon ! La Baronne s’était fait plaisir, bercée par ses fantasmes, et par tout ce qu’elle allait pouvoir faire avec Hifumi. Une chose avait néanmoins surpris Hifumi : l’idée que Milwën couche avec des hommes. La Baronne en sourit doucement, puis se lova contre Hifumi. Elle la coucha sur le lit, et caressa son ventre, tout en l’embrassant.

« Les hommes nous sont inférieurs, oui… Jadis, vois-tu, les sociétés étaient matriarcales, et elles ont basculé dans le patriarcat, avec tout ce que cela implique. Ne te méprends pas, Hifumi, je n’ai nulle envie de me soumettre à un mâle. »

L’incompréhension continuait à se lire dans les yeux de Hifumi. Comment concilier cela avec le fait que Milwën puisse faire l’amour avec des hommes ?

« Pour autant, je ne les déteste pas par principe. Après tout, puisqu’ils sont nos inférieurs, nous avons un devoir envers eux, celui de les éduquer, ou de les rééduquer. Je ne souhaite pas forcément leur annihilation, Hifumi. Peut-être que cela vient de mon expérience personnelle. Tu connais mon histoire, tu sais que j’ai été gravement atteinte par un cancer qui m’a fortement diminué. Les nanomachines m’ont soigné. »

La tragique histoire de Milwën était un peu comme le mythe fondateur de Novac. Hifumi ne pouvait donc que la connaître. La Baronne poursuivit ensuite ses explications, tandis que Ève s’était rassise sur son fauteuil, et souriait doucement en les observant.

« Les hommes… Ils ne sont pas si inutiles que ça, tu sais. Je pense que nous avons incorporé en nous ces milliers d’années où les hommes dominaient les femmes. Vois-tu, je ressens toujours un certain plaisir à dominer les hommes. Et, parfois, j’aime bien aussi l’inverse. Il y a plusieurs choses à faire avec les hommes. J’aime ceux qui sont efféminés, j’aime les dominer, les sodomiser, les habiller en femmes… Nous avons même développé des produits spéciaux pour ça. L’un de mes laboratoires produit une sorte de costume, un costume synthétique conçu à partir de peaux humaines et de nanomachines. Quand on l’enfile, on prend la forme du costume. On appelle ça une skinsuit.
- Si tu portes une skinsuit à l’effigie de ma mère, tu auras son apparence, et même sa voix. Certains hommes paient chers ces tenues afin d’être des femmes.
- Et il y a enfin les hommes musclés, baraqués, bien virils… Se faire baiser par eux, c’est comme se faire baiser par une F-Girl, tu sais. Donc, oui, j’ai aussi des hommes comme ça à disposition. Il y a une sorte de plaisir préhistorique à se faire prendre comme ça. Nous sommes le sexe parfait et fort, mais il y a chez ces mâles-là une exquise bestialité, quelque chose que je ne m’explique pas, mais qui est très plaisant. »

Milwën était curieuse de savoir ce qui exciterait le plus Hifumi dans ce qu’elle avait dit, dans ces différents modèles d’hommes avec qui Milwën jouait. Les soumis ? Les virils ? Ou ceux qu’on habillait en femmes ? Peut-être aurait-elle elle aussi envie d’essayer l’un de ces fameuses skinsuit ? Les possibilités semblaient infinies avec Milwën !

[Hifumi Umegiri]

Hifumi était un pur produit de l’éducation uatéenne, dans laquelle les hommes étaient présentés comme le sexe faible, des êtres barbares et immatures guidés par leurs instincts primaires et qui pourraient mener le monde à sa perte s’ils étaient aux commandes. Elle se laissa allonger sur le lit par Milwen et cette dernière lui expliqua que même si les hommes étaient inférieurs elle ne les détestait pas pour autant. Jamais elle ne se soumettrait à l’un d’eux mais elle ne souhaitait pas non plus leur annihilation, elle pensait même que les femmes avaient pour devoir d’éduquer les hommes afin de les rendre meilleur. Une vision que l’idol ne partageait pas.

« Je n’ai jamais eu besoin d’un homme dans ma vie, et honnêtement je n’en veux pas. Je ne vois pas à quoi ils pourraient servir. »

La position de la baronne sur les hommes venait de son histoire personnelle, une histoire que l’idol connaissait par cœur puisque c’était pratiquement le mythe fondateur de Novac. Milwen ressentait du plaisir dans différentes activités impliquant des hommes, que ce soit en les soumettant ou en les laissant être plus virils avec elle. Elle parla même d’une skinsuit, un costume synthétique qui permettait à la personne qui l’enfilait de prendre l’apparence et la voix de l’individu représenté par le costume. Certains hommes payaient très cher pour avoir le plaisir de devenir des femmes ne serait-ce que pour quelques heures grâce à cette technologie. Tout un panel de fantasmes qui, pour la plupart, laissèrent la jeune femme de marbre même si l’idée de porter une skinsuit à l’effigie de la baronne lui paraissait très plaisante. Un autre fantasme commença même à germer dans son esprit.

Si une autre femme enfile une skinsuit de la baronne… alors je pourrais faire un plan à trois avec deux Milwen. Et s’il y a encore une autre femme… et encore une autre… et encore une autre… aaahhh…

Avec cette technologie elle pourrait être au centre d’une orgie avec uniquement des Milwen Novac… ce serait le pied intégral.

Le point de vue de Milwen amena quand même Hifumi à réfléchir. Les hommes étaient peut-être inférieurs mais ils étaient quand même existants, les rejeter ne les ferait pas disparaître pour autant. Et puis ils avaient quand même quelques utilités, par exemple l’idol avait des fans masculins qui achetaient ses albums et ses produits dérivés, donc ils contribuaient au maintien de sa carrière. Jamais elle ne les laisserait être trop proche d’elle mais peut-être qu’elle pourrait leur donner une chance de montrer leurs qualités. Sa nouvelle maman serait d’une aide précieuse pour cela.

Mais assez parlé des hommes, Hifumi changea le sujet de la conversation en rebondissant sur quelque chose que Milwen avait dit plus tôt.

« Dis maman, c’est comment de coucher avec une F-Girl ? J’ai déjà écouté des gens en parler, parfois j’ai entendu des histoires complètement dingues… Est-ce que ça change vraiment des futas classiques ? »

l’idol avait entendu des bruits de couloir comme quoi son agence était en négociation avec la Fut’Corp pour une collaboration mais pour l’instant ça restait au stade de rumeur. Peut-être que la baronne pourrait lui partager quelques anecdotes sur ces mystérieuses F-Girls, ces femmes dont on racontait qu’elles pouvaient passer une nuit entière à faire l’amour sans se fatiguer et que leurs sexes étaient plus gros que des sexes d’animaux.