Pour Mélona, Halloween était sans doute le plus beau jour de l’année. Ses mères adoptives, Fönn et Lissandre Verrières, lui avaient confirmé qu’elle n’avait pas besoin de se déguiser, sa tenue classique étant déjà suffisamment incongrue pour passer sans problème lors d’Halloween. De fait, c’était pour ainsi dire le seul jour de l’année où les gens ne la regardaient pas en écarquillant des yeux, en se demandant s’ils devaient appeler la police ou profiter des largesses de Mélona. Portant un petit panier, Mélona faisait le tour des maisons. La Slime de magie rose n’aimait que deux choses : le sexe, et les bonbons. Ces deux liquides lui permettaient de se nourrir, alors elle s’empiffrait régulièrement de bonbons, avec une consommation quasi-industrielle. Là où ses Mamans mangeaient à table un steak ou des frites, Mélona, elle, se voyait offrir un bol entier de bonbons !
Alors, forcément, pour Halloween, Mélona était radieuse. Elle se déplaçait donc de maison en maison, sollicitant des bonbons. Parfois, elle tombait sur un adolescent qui rougissait en voyant sa tenue, alors elle en profitait pour le sucer sur le palier de la porte. Quoi de mieux que des bonbons saucés au sperme ? Impudique, Mélona n’avait pas vraiment de retenue. Il lui était fort heureusement interdit de s’en prendre aux enfants, ce qui faisait que, quand elle se retrouvait avec des enfants à faire la queue, elle attendait… Et, quand ceux-ci traînaient trop, elle générait des tentacules pour titiller leurs jambes et les faire fuir, ceux-ci pensant se faire attaquer !
Mélona avait commencé sa tournée en début d’après-midi, et la poursuivait. Au Japon, Halloween n’était pas une fête traditionnelle, mais purement marketing. On voyait ainsi des guirlandes de citrouilles le long des rues. Des prêtresses miko côtoyaient des Freddy Krueger et des Michaël Myers. Les gens en profitaient aussi pour sortir des tenues sans réel lien avec l’horreur ; le Japon n’était pas la capitale mondiale du cosplay pour rien !
La petite Slime se rapprocha donc finalement d’une sympathique maison. La soirée se rapprochait, et elle ne savait pas trop si elle devait continuer sa tournée, ou rejoindre sa famille. La ville organisait le soir un festival de l’horreur, avec des chars, de la musique… La famille de Mélona y serait.
*Bon, sois raisonnable, c’est la dernière maison, et tu files !* se dit-elle, en omettant de se rappeler qu’elle se le disait depuis plusieurs maisons, déjà.
Elle toqua donc à la porte, et lança sa célèbre formule, qui la faisait beaucoup rire :
« Bonbons ou Suceries ? »
Alors, forcément, pour Halloween, Mélona était radieuse. Elle se déplaçait donc de maison en maison, sollicitant des bonbons. Parfois, elle tombait sur un adolescent qui rougissait en voyant sa tenue, alors elle en profitait pour le sucer sur le palier de la porte. Quoi de mieux que des bonbons saucés au sperme ? Impudique, Mélona n’avait pas vraiment de retenue. Il lui était fort heureusement interdit de s’en prendre aux enfants, ce qui faisait que, quand elle se retrouvait avec des enfants à faire la queue, elle attendait… Et, quand ceux-ci traînaient trop, elle générait des tentacules pour titiller leurs jambes et les faire fuir, ceux-ci pensant se faire attaquer !
Mélona avait commencé sa tournée en début d’après-midi, et la poursuivait. Au Japon, Halloween n’était pas une fête traditionnelle, mais purement marketing. On voyait ainsi des guirlandes de citrouilles le long des rues. Des prêtresses miko côtoyaient des Freddy Krueger et des Michaël Myers. Les gens en profitaient aussi pour sortir des tenues sans réel lien avec l’horreur ; le Japon n’était pas la capitale mondiale du cosplay pour rien !
La petite Slime se rapprocha donc finalement d’une sympathique maison. La soirée se rapprochait, et elle ne savait pas trop si elle devait continuer sa tournée, ou rejoindre sa famille. La ville organisait le soir un festival de l’horreur, avec des chars, de la musique… La famille de Mélona y serait.
*Bon, sois raisonnable, c’est la dernière maison, et tu files !* se dit-elle, en omettant de se rappeler qu’elle se le disait depuis plusieurs maisons, déjà.
Elle toqua donc à la porte, et lança sa célèbre formule, qui la faisait beaucoup rire :
« Bonbons ou Suceries ? »

