"Asuka ! Viens vite ! J'ai vraiment besoin de toi !
Qu'est-ce qui se passe, Hishami !?
Viens dans mon restaurant ! J'ai vraiment besoin de protection ! J'ai un moyen de faire tomber les Guramu dans une clé USB !
Ah bon ?! Je viens vite !
Dépêche-toi ! Les Guramu et la Sombra Corporation savent où me trouver !"
Je raccroche avant de courir pour aller dans la limousine, où le chauffeur attend patiemment, et est en train de regarder la télé sur son tableau de bord. J'entre dans cette limousine en criant au chauffeur :
"Le restaurant Minachi ! Grouille-toi !
D'a... d'accord !"
Du coup, sans réfléchir, il démarre la limousine et roule le plus vite possible en direction du restaurant. Il sait d'ailleurs que si je dis ça, il es obligé de n'en avoir rien à foutre des limitations de vitesse, ni de la police qui arrive, car c'est absolument urgent. En attendant, je prends le téléphone et je commence direct à appeler ma meuf. Je suis pressée, mais je suis obligée d'en parler à Lili, car je ne veux pas qu'elle s'inquiète.
"Allô, ma chère et t...
Lili, j'ai emprunté ta limousine, parce que c'est urgent !
Je me disais aussi que c'est étrange que ma limousine soit partie aussi rapidement sans me prévenir.
Putain, j'ai pas le temps pour ça ! Hishami m'a contacté, et il a un moyen de faire tomber les Guramu ! Eux et la Sombra Corp. le recherchent pour ça, il a un besoin urgent de protection !
Oh ! Je vois, j'espère que tu ne vas pas tarder, dans ce cas.
J'espère aussi ! Je suis presque arrivée au resto !"
Sans crier gare, je raccroche, car j'ai pas le temps. Je finis par voir le restaurant, mais ce restau est criblé de balles, ce qui veut dire qu'on a attaqué ce restau. Alors, inquiète, je décide de rappeler Hishami. J'espère vraiment qu'il va bien. Après plusieurs longues secondes, il finit par décrocher. Ouf !
"Allô Asuka ?!
Ouf ! Que les dieux soient loués, tu es encore vivant ! Tu es où ?!
A la ruelle à droite du restaurant à partir de la sortie ! Vite ! Ils sont là pour m'abattre !
Je viens vers toi !"
Je sors vite de la limousine, et je cours dans cette ruelle, mais alors que je finis par voir Hishami, j'entends un coup de feu et je vois Hishami se faire abattre alors qu'il ne m'a pas vu !
"Hishami !!!"
C'est trop tard pour le protéger ! Prise de colère, je cours vers le type qui l'a abattu, celui qui a un pistolet, qui s'est d'ailleurs retourné pour tenter de me buter. Il tente de tirer sur moi, mais je me suis décalée un peu sur le côté pour éviter la balle et je le donne un très violent coup de poing, le mettant KO en un coup. Celui-là, il ne va surtout pas s'en tirer comme ça ! Mais c'est là que je commence à voir un drone suivre la personne qui a été près de Hishami au moment où il s'est fait abattre. Alors, parce que je me doute de quelque chose, je commence rapidement à fouiller ses affaire pour voir un écran, histoire de pouvoir voir s'il a un écran pour voir la fille qui a peut-être la clé USB pour que le drone la poursuive.
Ouf ! J'ai de la chance ! Je me mets à regarder l'écran et je vois une jeune femme en manteau à capuche qui fuit, sûrement les Guramu et la Sombra. Je parviens à voir à quoi elle ressemble. D'un coup, je commence à sentir un canon sur la tempe.
"Si tu veux rester en vie, tu dois venir avec nous."
Alors qu'il ne s'y attend pas, je lui prends le poignet et je le désarme avant de mettre mon bras devant la gorge pour le serrer, puis je colle à mon tour le pistolet sur la tempe. Ils pointent leur arme sur moi, mais ils n'osent pas tirer parce que je me sers de ce type comme bouclier humain. Alors, parce qu'ils ont pointé leur arme sur moi, je pointe celui que j'ai pris eux un des types devant moi. En fait, je me suis jamais servie d'une arme, mais je m'en fous, je fais ça dans le simple but de menacer.
"Vous avez intérêt à dégager le passage ou vous allez saigner !
On ne te laissera pas témoigner !
Vous savez pas à qui vous avez affaire ! Allez ! Tentez de me buter et un peu de votre sang sera sur ce sol !"
D'un coup, j'ai le pressentiment qu'ils vont tenter de me buter malgré tout, alors avant même qu'ils appuient sur la détente, je saute sur les épaules de mon bouclier avant de faire un grand saut, et les types mettent chacun une balle sur celui qui a été menacé, le tuant sur le coup. Le saut va tellement haut et loin que je m'en sort de cet encerclement, et je cours pour ma vie tout en évitant les balles qu'ils auront tiré, tirant sur les cons sans savoir viser. Mais en tout cas, il y a bien des balles qui touchent mes poursuivants. Mais bon, les chargeurs sont limitées, et je me retrouve à court de balles. Merde ! Il fallait bien que ça arrive ! Alors je jette le pistolet par terre tout en continuant de courir, en franchissant des obstacles qu'ils auront du mal à franchir comme je le fais. Eh ouais, je suis beaucoup plus agile que vous !
Je finis par me cacher sur un toit, reprennant mon souffle. Au moins, je sais que je les ai semés. Il leur faudra passer par les escaliers pour avoir une minuscule chance de me voir, mais j'ai sauté de toit en toit, donc ils ne peuvent pas savoir sur quel toit je suis. Après un moment, je finis par appeler Lili.
"Allô, ma chère et tendre ?
Lili... Hishami est mort ! On a pu l'abattre !
Oh non ! Dis-moi, Asuka, ils n'ont point la clé.
Apparemment non ! Je crois qu'une autre meuf l'a ! Je peux te faire un portait robot ! De toute façon, c'est notre meilleure chance de mettre fin aux agissement des Guramu !
Très bien, je te fais confiance, chérie. Reviens chez moi. Je pense que tu as besoin... de te détendre.
Oh oui ! Allez, je te rejoins !"
Au vu de son ton, je sais ce qui m'attend. Je soupire déjà de plaisir rien qu'en y pensant. Mais bon, encore faut-il que je retrouve la limousine de Lili. Mais bon, mon téléphone est assez chargé pour que je ne me perde pas. Je saute du toit où je suis avant d'atterrir au sol sans problème, et je reviens voir le chaffeur de la limousine... qui se cache, effrayé par tout ça.
"Mademoiselle Kazama... j'ai la peur de ma vie !
Je me doute ! Allez, on retourne au manoir !
D'accord, Mademoiselle Kazama."
Je monte et le chauffeur se détend comme il peut, et cette fois en respectant bien le code de la route. De toute façon, je pense que niveau amende, les Rochefort savent très bien gérer tant ils sont riches. Je finis par arriver au manoir Rochefort, où ma meuf m'attend dans sa chambre, sa robe bien ouverte pour que je puisse bien profiter de son corps, et je ne l'ai pas fait à moitié. On s'est bien profitées l'une de l'autre jusqu'à ce qu'on soit fatiguées.
J'ai parlé de cette fille à ma meuf quand on s'est réveillées, le lendemain, et je lui ai décrit d'à quoi elle ressemble. Du coup, une fois qu'un s'est levées et habillées, on a fait des recherches sur elle. Apparemment, elle s'appelle Amélie, une Française, donc de quoi réjouir Lili, qui est Monégasque, et c'est une meuf qui vit dans une situation vraiment merdique. J'espère qu'elle a toujours cette clé USB. De toute façon, moi et Amélie, on est toutes les deux recherchées par ces connards.
Du coup, on commence à partir à sa recherche. Comme on est pas trop pressées, je peux utiliser mon vélo, et j'y vais avec Lili. Elle s'accroche bien à moi, posant ses pieds sur le cadre pour éviter de gêner quoi que ce soit. Je pédale plutôt vite, allant dans les différentes ruelles. La clé USB est très importante, et on est prête à la chercher pendant deux heures. Pour accéder à une meilleure vue, j'ai pas hésité à passer par des toits, sautant encore une fois de toit en toit à vélo. Après quelques heures de recherches, je finis par voir cette meuf.
"La voilà !
Amélie !"
Avec mon vélo, je saute du toit et lorsqu'on atterrit, le vélo ralentit d'un crissement. Lili descend du vélo la première avant de faire une révérance à Amélie, même en sachant qu'elle est loin d'être une bourgeoise. Je descend à mon tour de mon vélo et je m'avance vers Lili et Amélie.
"Salutations, Amélie. Je suis sincèrement ravie de voir une Française ici."
Elle ne peut pas s'empêcher de parler français, et comme c'est carrément une phrase, je panne rien. Je soupire un peu d'exaspération.
"Je me présente, je m'appelle Emilie de Rochefort, mais appelle-moi Lili, et je suis Monégasque dans une autre dimension. Et voici ma bien-aimée, Asuka Kazama.
Salut ! Bon, on va droit au but ! Et parle japonais, que je te comprenne, Princesse !
Oh ! Excuse-moi, je suis tellement heureuse d'avoir devant moi une personne capable de parler ma langue."
Le "Princesse" est en français, avec un très fort accent kansai-ben. C'est là qu'on commence à lui expliquer ce qui se passe, afin qu'elle comprenne, autant la situation que l'épée de Damoclès qui plane sur elle. Heureusement, on est là pour la protéger, mais après, on a besoin de la clé USB, et donc de la garder à tout prix. Lili n'est pas une cible pour les Yakuza, mais moi et Amélie, oui.