The Multiversity

Après avoir provoqué Yuko, Pleione eut droit à une claque bien sonore sur le cul avant se retrouver allongée sur le lit, avec sa chérie allongée sur elle. Cette dernière ne semblait pas très contente des libertés que sa soumise avait prises, et elle se mit à chercher un moyen de la punir. La fesser n’était plus suffisant, et elle ne pouvait pas lui pisser dessus maintenant car ses parents pourraient les appeler à tout moment.

« Mmmrrraaawww... je crois qu’une fessée avec une planche... m’apprendrait la discipline. »

Mais l’humaine-neko décida de laisser un peu son cul de côté pour s’intéresser plutôt à ses seins, qu’elle jugeait avoir négligés depuis un moment. Elle voulait les aider à grandir, eux qui semblaient n’attendre qu’une occasion pour pousser.

« Oouuhh... je préférerais qu’ils grandissent... avec un chaton dans mon ventre. »

Pleione ne perdait jamais le nord. Yuko commença à embrasser doucement sa poitrine, suçant l’un de ses tétons, tandis qu’elle glissait autour de l’autre avec ses doigts. Elle y allait doucement pour l’instant, et la neko ronronnait de plaisir.

« Gggrrrooouuu... ooouuuiii... »

La neko se sentait toute chose, comme si son corps s’enveloppait peu à peu d’une douce étreinte au contact de sa maîtresse, mais peu à peu, cette dernière commença à montrer ce qu’elle aimait vraiment : le plaisir par la douleur. Elle se mit à pincer ses tétons, à les mordre du bout des dents, à tirer dessus tout en continuant à tenir son amante en respect. La Lilianstar adorait être sa chose, se sentir dominée par elle, subir ses assauts. Ses petits bouts de seins étaient stimulés à la perfection, elle se tortillait sur place en miaulant, désireuse de toujours plus de caresses.

Est-ce que ça peut vraiment marcher ? Est-ce que caresser mes seins peut vraiment les rendre plus gros ? Est-ce que Yuko est en train de me faire gagner du bonnet ?

Pleione s’imaginait mal avoir une poitrine aussi fournie que celle de sa sœur, mais si elle pouvait juste grandir un peu histoire d’atteindre le bonnet C... Elle ne complexait plus sur ses seins depuis longtemps grâce à Yuko, mais avoir un peu plus de décolleté ne serait qu’un avantage.

De son côté, Antares jouait avec Yuka en lui donnant ce qu’elle voulait, mais sans oublier de lui prendre son droit de choisir. C’était comme ça que ça marchait : la soumise obéissait, et la maîtresse la récompensait. Après avoir enfilé l’un des strings les plus indécents de son armoire, elle vint coller ses fesses contre le visage de sa chérie et se mit à les remuer, lui offrant un délicieux massage du visage avec ses deux belles bosses. Elle sentait le souffle de l’humaine-neko sur sa peau, sa langue sur le tissu fin de son string, parfois même sa peau selon sa position, ainsi que ses ronrons étouffés.

« Ouais... tu aimes hein ? Peut-être que maman pourrait t’apprendre le twerk ? »

La neko se fit prendre la main par sa fiancée qui la tirait vers elle, comme pour être sûre qu’elle ne s’éloignerait pas d’elle. Elle se mit à sourire.

« Ne t’en fais pas ma petite princesse... ta maman chérie ne va nulle part. Que ce soir maintenant, cette nuit, ou les prochains jours, on ne va plus se quitter toi et moi. »

Le séjour des Karistal avait pour but de montrer aux parents Lilianstar que leur relation était sérieuse, alors il était dans leur intérêt de rester proches l’une de l’autre aussi longtemps que possible. Bien sûr, elles devraient se tenir en présence d’autres personnes, mais une fois seules...

Comme elle l’avait dit, Antares poussa le jeu plus loin en pliant un peu les genoux, appuyant sa main libre sur sa cuisse, et elle se mit à gigoter du cul. Ce twerk était un peu maladroit, il faut dire qu’elle n’avait pas vraiment l’habitude d’en faire, mais cela offrait un beau spectacle à Yuka, qui se retrouvait avec deux belles bosses gigotant en plein sur son visage.

« Mmmyyyuuu... tu vois ma puce... c’est ça un twerk. Un jour, quand tu auras un bon petit cul... aaahhh... comme celui de maman... je t’apprendrai à le faire. »

La neko se dit qu’elle aimerait bien voir sa chérie twerker pour elle au moins une fois. Là le jeu ne s’y prêtait pas, mais elle pourrait très bien le faire plus tard. Elle offrit à sa soumise sa danse sexy pendant presque cinq minutes, remuant énergiquement son cul en appuyant sur le visage de sa chérie, jusqu’à ce qu’elle se sente fatiguée. Mine de rien, ce n’était pas une position facile à tenir.

« Aaahhh... et maintenant ma Yuka-chu... nnnyyyaaa... maman a un dernier jeu pour toi. Va t’allonger. »

Une fois la Karsital installée sur le lit, la Lilianstar franchit un nouveau palier dans leur petit jeu en venant cette fois s’asseoir sur son visage. Elle prenait vraiment goût au jeu de la domination, et elle comptait bien s’amuser avec sa future femme aussi longtemps qu’elle le pouvait. Mais sans agir dangereusement pour autant.

« Surtout, si jamais tu manques d’air, préviens moi d’accord ? »

La neko se mit à remuer son bassin d’avant en arrière, frottant ses fesses rebondies contre le visage de sa soumise, l’écrasant sous le poids de ce cul délicieux. Une telle domination la faisait mouiller avec bonheur, et elle attrapa l’un de ses seins, le massant et tirant sur son téton tout en se pinçant la lèvre inférieure.

« Aaahhh... mmmyyyuuu... savoure ma belle... savoure le cul parfait de ta mère. Et quand j’aurai fini... oouuhh... tu chanteras les louanges... de mes superbes fesses. »

Antares se sentait vraiment dominatrice. Elle ne se contentait pas de prendre son pied en frottant les zones érogènes de son bassin sur le visage de Yuka, elle le faisait aussi mentalement en affirmant son autorité sur elle.

« Mmmrrraaawww... et ce soir... ta maman mettra tes petites fesses à l’abri... dans une belle couche bien épaisse. Tu ne les sortiras... que pour être changée... ou pour que je te donne une fessée si tu es un vilain chaton... hhhmmm ! »

Yuko avait beau adorer les petites fesses de son adorable neko, elle avait un peu trop délaisser sa poitrine dernièrement. Pourtant, dieu sait qu'elle aime aussi ses petits seins. La Karistal n'avait rien contre les seins bien lourd ou au contraire, très plat, mais sa douce avait une légère poitrine. Elle lui avait fait comprendre qu'elle l'aimait comme telle, pas besoin d’artifice pour paraître similaire à sa sœur ou vouloir absolument que ça se développe. Au cours d'une soirée, oui, il y a des potions pour ça, mais Yuko ne courrait pas derrière. Elle allait même lui donner une autre raison qui ferait passer sa menue poitrine pour un avantage. Pour le moment, elle profitait, sa langue glissait contre sa peau, son téton, ses doigts tournaient autour du second avant que la douleur ne vienne doucement accompagner tout cela. Ses doigts pinçaient le petit bout de chair, ses dents en faisait tout autant sans franchir la limite entre douleur de plaisir et douleur physique. Yuko savait très bien ce qu'elle faisait sur ça, c'était son domaine, il lui fallait juste un peu de temps pour connaître les limites de sa partenaire car chaque personne avait sa propre limite mais avec Pleionne, elle la connaissait très bien sa limite. Elle pouvait s'amuser à la frôler, mais jamais elle ne dépasserait cette limite, car elle ne voulait pas heurter son petit chat, mais la laisser baigner dans le plaisir.

« Kuhuhu, que tu ronronnes fort, ma Pleione ! Tu aimes quand je te fais mal, n'est-ce pas ? Tu aimes ça car tu m'appartiens. »

Elle était sienne, pas encore aux yeux de la loi, mais la neko lui appartenait, il suffirait que Yuko soit sérieuse et exige que Pleione se mette à genoux et lèche ses pieds qu'elle le ferait et avec plaisir ! Le plaisir d'être soumise par Yuko, le plaisir que sa maîtresse daigne s'occuper d'elle et accepte la neko, ne serait-ce comme objet de sa vie quotidienne ! Mais Pleione était bien plus que cela, elle sera sa femme, son égale, mais en même temps, sa chose. Après avoir laissé une marque de dents sur sa poitrine, la pinçant juste assez pour marquer sa peau qui redeviendra normale dans une poignée de secondes, Yuko se redressa, se retrouvant nez à nez avec sa petite chatte d'amour qui profitait de cette douce souffrance.

« Tu sais pourquoi je préfère tes jolis petits seins aux seins moelleux de ta sœur ? Car le jour où tu porteras notre chaton, je verrais ta poitrine grandir et ça se verrait, et j'aurais trèèèèèèèès envie de te faire l'amour encore et encore et encore ! Alors que le jour où ta sœur aura un bébé dans son petit ventre, bah, ça se verra pas tant que ça vu que sa poitrine est déjà bien fournie. Mais toi... mrrrrraaaw, oui toi... Je suis impatiente de savoir tes soutiens-gorge trop petits et me serrer conte tes seins... Kuhuhu, je te réserve taaaaant de chose, mon adorable petite chatte... »

Oh oui, Pleione avait beau aimer Yuko, elle n'avait découvert qu'un très petit pourcentage de tout l'amour qu'elle allait lui offrir dans sa vie. Leurs nuits d'amour et de découverte, le mariage, leur voyage de noces à Papua si cela ne change pas, leur vie de jeunes mamans, avec – sûrement – beaucoup de bébé chats pour égayé leur vie, leurs folles soirées au harem avec tout un tas de nekos, l'épanouissement de leurs enfants, qui sait de qui ils/elles tomberont amoureux/euses ? Des princesses, des gens importants, des artistes, de simples personnes normaux qui sauront rendre leur vie meilleure ? La vie allait leur fournir tant de surprises, mais il serait dommage de chercher à savoir ce qui les attendait, il faudra patienter et avec tous leurs projets, elles n'auront guère le temps de s'ennuyer !

« Tu as de la chance que je n'ai pas envie de te lâcher sinon... j'aurais fait un tour dans ma valise pour y chercher mes petites pinces... elles sont rélie à une petite ficelle et une fois nos tétons reliés, ça pince très fort quand on s'écarte et mrrrraaaaw ! J'aurais crié avec toi, ma douce chatte ! »

Mais bon actuellement mieux vaut éviter de faire trop de bruit afin d'éviter de détruire ce qu'elles avaient eu du mal à bâtir avec le père Lilianstar. Même si se faire surprendre en pleine séance d'amour serait une bonne preuve de tout l'amour qu'elles se portaient mutuellement.

« Allez, je vais te donner un avant-goût de ce que tu vas subir pendant un bon moment après ton accouchement... devoir nourrir un gentil bébé et une femme assoiffée ! »

Sans y mettre les dents, Yuko allait téter sa petite chatte, mais avec vigueur et envie, comme si elle se disait qu'en aspirant fort, le lait allait jaillir comme par magie ! Qui sait, il faut croire en ses rêves !
Parlant de rêve, Yuka en vivait un tout éveiller en sentant le délicieux cul de sa promise lui masser le visage. Elle le remuait pendait qu'elle se laissait faire, sentant chacque mouvement dans ses deux fesses si tendre. Sa poitrine était un délicieux oreiller, mais il ne fallait pas sous-estimer ce cul pour autant ! Côté proximité, ce n'était pas top pour dormir, mais pour Yuka, elle y ferait volontiers la sieste dedans. Prisonnière de ses belles fesses, Antares évoquait le fait de lui apprendre le « twerk », un terme inconnu, mais elle pourrait bien lui proposer de lui apprendre le monocycle sur un fil au milieu du vide, elle était si détendue qu'elle accepterait n'importe quoi. Yuka lui tenait la main, peut-être un peu inconsciemment, mais elle aimait malgré tout sentir sa main, qui l'unissait à elle, tout en évitant aussi qu'elle ne s'éloigne trop d'elle, trop rapidement du moins.

« Mmmmmh aaaaaouummmmhhhh... »

Dieu qu'elle était bien, elle était si détendue et si paisible ici... Elle savourait cela, elle chérissait chaque mouvement aussi léger soit-il. À sa grande surprise, Antares se mettait à faire du twerk, ce qui impliquait donc de bien remuer son cul. Une chose qui plaît évidemment à Yuka même si le voir serait peut-être aussi une chose agréable. Moins que de sentir son cul sur son visage, mais pour le plaisir des yeux ou l'excitée, ça semblait être une bonne chose. Yuka gémissait comme elle pouvait, prisonnière de ce paradis qui lui remuait le visage, l'émotion la gagnait, son petit cœur se lançait dans un solo de batterie. Mais après quelques minutes au paradis, Antares cessait cette petite danse pour lui demander de s'allonger sur le lit. Le visage rouge, encore pas remise de tant d'émotion, Yuka lui obéissait, titubant légèrement, mais le plaisir était clairement au rendez-vous. Elle prit place sur le lit, des étoiles encore dans les yeux quand elle vit la lune se rapprocher de plus en plus. Ce n'était pas une hallucination, Antares approchait son divin cul de plus en plus près.

« Mmmmmrrrrrr ! Mmmmrrr !!! »

Bien entendue, si ça n'irait pas, elle le lui ferait savoir, mais actuellement, le bonheur débordait d'elle ! Ce qui pourrait rendre cela meilleur, c'est qu'une autre personne s'occupe aussi d'elle, entre ses cuisses, peu importe le trou ! Ou même, avoir une sorte de gode bloqué dans la bouche et y voir Antares se faire pénétrer, aux premières loges ! Son cul ou sa petite chatte, elle verrait ce cul immense s'aplatir sur son visage, encore et encore jusqu'à l'orgasme ! Yuka en mourrait d'extase face à un tel show ! Les mains lui caressant les cuisses, elle savourait ce poids sur son visage, elle manquait légèrement d'air, mais elle arrivait à en récupérer ici et là quand Antares remuait donc ça allait. Yuka ne lui demandera pas d'aller plus loin, son amour de la scopophilie s'arrêtait à l'urine, après, c'était vraiment dégouttant ! Mais là, là, c'était parfait pour elle. Bien que ses cuisses se frottait entre elles, elle mouillait, rêvant que sa sœur, pourquoi pas avec Pleione, vienne profiter de la situation, chacune lui léchant un petit trou ou y enfonçant quelque chose, bloquer sous le cul de son aimé. Oh, elle paierait cher pour une telle chose ! Mais pour le moment, elle était morte et vivait de précieux moment au paradis... Elle ne pouvait pas parler, bien trop occuper à absorber la chair, glisser sa langue sur sa peau, ou derrière sa ficelle, mais si elle pourrait, elle lui dirait combien elle l'aimait. Antares pourra lui demander la lune soir, elle arrivera à la décrocher, pour elle.

Pleione avait beau adorer que Yuko s’occupe de ses fesses, elle aimait aussi la voir jouer avec sa poitrine. Rêver que ses seins grossiraient juste en se faisant masser semblait naïf, mais elle ne se lasserait jamais de voir sa chérie essayer. Elle aimait aussi la sentir pincer et mordiller ses pointes roses, s’amusant de voir la neko ronronner de plaisir en ayant mal, lui rappelant qu’elle est sa chose et qu’elle prend plaisir à jouer avec elle.

« Mmmrrraaawww... merci maîtresse. »

Pleione était ravie. L’entrevue avec ses parents l’avait tendue, mais maintenant, elle se laissait complètement aller entre les mains de Yuko. Cette dernière lui expliqua qu’elle préférait ses petits seins aux orbes moelleux d’Antares parce qu’elle avait hâte de voir sa poitrine grandir le jour où elle porterait leur bébé. Elle était impatiente de la voir exploser ses soutiens-gorges et de pouvoir enfouir sa tête entre ses seins. Et la neko était aussi excitée à cette idée.

« Oh oui... mmmyyyuuu... et tu m’en offriras des nouveaux pas vrai ? Ou tu préfères que je reste seins nus en permanence... histoire que tu puisses mieux observer ma croissance ? »

Après tout, elle avait déjà promis de ne plus porter de culotte pour qu’elle puisse la fesser plus facilement, pourquoi ne pas se passer aussi du soutif ? Elle économiserait une fortune en lingerie. L’humaine-neko, après lui avoir un peu mordu le sein, lui parla d’un des jouets qu’elle avait dans sa valise : des petites pinces à relier entre leurs tétons pour qu’elles se fassent mal ensemble.

« Gggrrrooouuu... j’aimerais bien voir ça... mais pas tout de suite. »

Elles devaient se faire discrètes pour le moment. Yuko préféra lui donner un avant-gout de ce qu’elle ressentirait après l’accouchement en donnant le sein à son bébé et à sa femme.

« Nnnyyyaaa... régale-toi mon amour. »

Pleione bomba légèrement le torse pour mieux offrir ses seins à Yuko, qui se fit un plaisir de venir poser sa bouche dessus. La neko sentit son téton se faire aspirer avec énergie, se disant que s’il y avait la moindre goutte de lait dans sa poitrine, elle allait bientôt jaillir. Et pendant que sa chérie s’occupait d’elle, son esprit vagabondait.

La neko se mit à rêver de l’avenir. Bientôt, elle allait épouser Yuko, devenir officiellement Pleione Karistal, et juste après ça ce serait la nuit de noces. Toutes les deux dans leur belle lingerie, elles s’enverraient en l’air comme des animaux en chaleur, avec Yuko membrée évidemment, avec pour objectif de concevoir un bébé. Ensuite, une fois enceinte, ce serait neuf mois de patience où sa chérie la traiterait comme une princesse, jusqu’à ce qu’elle mette au monde leur premier enfant. Une fois parents, il y allait forcément y avoir des changements dans leur vie. Moins de temps libre, des nuits blanches, plein de nouvelles choses à découvrir... mais cela ne les empêcherait pas de faire un autre enfant. Et cette fois, ce serait Pleione qui remplirait sa femme. Si elle travaillait dur, elle pourrait se lancer dans la confection de vêtements et ouvrir son affaire, ou sinon elle pourrait juste travailler à la gestion du harem avec sa femme. En tout cas, la vie lui semblait prometteuse, aussi bien sur le plan personnel que professionnel. Et même quand ça n’irait pas, elle aurait toujours sa bien-aimée pour la consoler et la laisser renifler ses petites culottes.

Après quelques minutes à se faire aspirer les tétons par Yuko, Pleione décida de titiller un peu sa fiancée afin de ne pas rester trop sage.

« Mmmyyyuuu... j’espère que quand j’aurais accouché... tu ne seras pas... aaahhh... aussi gourmande. Le lait est d’abord... pour notre chaton. »

De son côté, Antares soumettait Yuka en utilisant habilement ses fesses, les écrasant sur le visage de sa chérie. De cette façon, elle la soumettait à la fois physiquement et mentalement, en limitant son arrivée d’air. Bien sûr elle n’allait pas l’étouffer, mais elle voulait qu’elle se sente un peu oppressée quand même.

« Nnnyyyaaa... fais-moi sentir ta langue... ma belle princesse. »

La neko faisait de plus en plus de progrès en tant que maîtresse. Peut-être était-ce parce qu’elle savait qu’elle allait bientôt pouvoir assouvir son plus grand fantasme, ou parce qu’au fond d’elle elle avait toujours eu cette envie enfouie de devenir une maîtresse, mais en tout cas elle savait ce qu’elle faisait. Elle sentait les mains de sa soumise caresser ses cuisses, et elle la voyait frotter ses cuisses l’une contre l’autre en tremblant sur place.

Elle doit être bien mouillée...

Antares posa ses mains sur celles de Yuka, accompagnant ses caresses sur sa peau tandis qu’elle écrasait son visage sous ses belles fesses. Mine de rien, se frotter ainsi sur elle lui donnait aussi du plaisir, et elle mouillait de plus en plus, ronronnant doucement de cette sensation si particulière. Elle se sentait puissante, et plus elle était excitée, plus elle bougeait rapidement et appuyait sur le visage de son amante. Bien sûr elle était prête à s’arrêter en cas de signe de détresse de la part de la Karistal, mais cette dernière ne lui donna que des signes de plaisir jusqu’à ce qu’elle finisse par jouir.

« Aaahhh... oui... oouuii... NNNYYYAAA ! »

Antares sentit l’orgasme la traverser, sa mouille giclant dans son string, puis une fois le choc passé, elle retira son cul du visage de Yuka et alla s’allonger sur le lit. Sa chérie vint la rejoindre et elle la prit dans ses bras, la serrant contre elle comme une grosse peluche.

« Mmmrrraaawww... j’espère que ça t’a plu chérie. »

Ronronnant doucement, la neko voulait maintenant un peu de douceur après ce moment de domination.

« Ggrroouu... et maintenant tu vas être une gentille fille... et tu vas venir téter maman. »

Bien sûr la jeune fille n’avait pas de lait à offrir à sa soumise, mais le simple fait de la voir couchée sur elle, la bouche accrochée à sa poitrine, suffirait à lui faire plaisir. Quant à l’humaine-neko, elle était libre de faire ou de demander ce qu’elle voulait pour se faire plaisir tant qu’elle satisfaisait les demandes de sa maman chérie

Yuko variait les plaisirs, reprenant avec plaisir les soins sur sa poitrine. Pour elle, peu importe la taille des fesses ou de la poitrine – ou la taille tout court – si elle aimait vraiment, alors ça importait peu. Certes, si on joue sur les mots, si elle était exactement dans ses préférences, c'était mieux, mais pour la Karistal, au mieux, c'était du bonus. Puis Pleione était une neko, donc disons que le critère principal était réglé. Après, le reste n'était que des détails. La jeune femme continuait de rester contre elle à lui lécher ses jolis tétons, les aspirants doucement, légèrement en mordillant parfois, mais Yuko préférait rester assez douce pour cette fois et juste prendre soin de son petit chat tout doux, la récompenser comme il se doit, et même, chercher à la calmer un peu. C'était agréable de prendre soin de cette petite chatte en chaleur, mais tôt ou tard, il faudrait revenir vers leurs parents et mieux vaut que sa petite amie soit calmée d'ici là. Ça arrivera sûrement vite, ou pas, mais mieux vaut pas prendre de risque dans ce genre de cas. Yuko aurait volontiers pris soin de bien calmer ses ardeurs, jusqu'à la dernière goutte chez elles, mais ici, c'était plus risqué alors elle devait faire avec les moyens du bord. Un peu de patience, dans quelque temps, elle fera ce que bon lui semble avec sa promise... il fallait juste attendre un peu... comme pour pouvoir enfin rentrer par sa porte arrière.

« Ma petite chatte... rien qu'à moi... »

Yuko restait sa petite amie, sa fiancée, mais aussi sa maîtresse, elle pouvait aisément jongler entre ses trois rôles pour ça. Sa bouche se faisait douce, aspirant juste avec l'espoir que le lait finisse par en jaillir tôt ou tard, mais hélas, ça sera une chose impossible à avoir dés maintenant. Même si par le plus grand des hasard et des miracles, Yuko aurait réussie à planter sa petite graine, ce ne serait pas tout de suite que le lait se trouverait dans ses petits bouts de seins. Hélas. Après les pensées vaganbonde de sa chérie sur leur avenir, elle décidait de la titiller un peu, ce qui fit glousser Yuko, cessant un instant de la téter.

« Ne t'inquiète pas, je penserais à notre chaton, mais de toute façon, tu as deux seins... je saurais poser ma marque sur mon côté... »

Une marque ? De dent ? Tatouage ? Piercing ? Rien de tout cela heureusement, elle ne comptait pas aller aussi loin. Mais bébé ou Pleione aura une position favorite pour donner le sein et quand leur chaton sera occupé à téter le sein, Yuko en fera de même à côté. Une activité à trois qui rapprochera grandement la petite famille neko. Elle l'aidait un peu, sa main venait entre ses cuisses pour la caresser et doucement la mener vers l'orgasme afin d'apaiser ce feu en elle qui ne cessait de brûler de nouveau de ses cendres. Après leur tête-à-tête avec les parents, il était normal d'évacuer la pression mais il fallait savoir retourner au présent, elles n'étaient pas encore seules pour la nuit, il va falloir retourner les voir tôt ou tard. Ce ne fut qu'au moment où elle put lire sur le visage de sa neko que l'orgasme approchait qu'elle se détachait de son sein pour plaquer ses lèvres pour les siennes, étouffant son plaisir avec un nouveau baiser où elle fut aux premières loges pour ressentir tout ce plaisir qui traversait sa neko d'amour.

« Mmmmmh... »

Son corps sentait ses vibrations étaient partager, elle sentait chaque petite secousse, chaque petit mouvement de son aimée. C'était si bon... Yuko se délestait de son gode afin de mieux pouvoir se blottir contre Pleione en inversant leurs positions pour commencer. Sa neko sur elle, elle aurait pu en rester là et se reposer, mais elle aussi devait jouir un petit peu... une dernière fois avant la prochaine.

« Soit une gentille chatte et viens me téter à ton tour... tes couinements m'ont tant excitée. Mes seins sont tout à toi. »

Un prémices à leur soirée. Yuko lui sera sienne, c'est ce qui était prévue après tout. Si elle voulait rester sobre ou y aller à pleines dents, elle avait son autorisation, du moment que Yuko arrive à l'orgasme, c'est tout ce qui comptait pour elle.
Yuka était toujours dans son petit paradis, écraser par le paradis lui-même, ce cul délicieux lui faisait parfois un peu manquer d'air, mais rien de bien grave tant le plaisir surplombait tout cela. Sentir son poids sur son visage, toute cette chaleur, tout ce plaisir, le seul défaut était que personne ne s'occupait de sa petite chatte à elle, ou de son petit cul. Bref, de son corps. Antares caressait ses mains avec les siennes, mais c'est tout. Peu importe au final, il y avait tant de plaisir chez Yuka, elle adorait tout ce qu'elle vivait, écrasé par sa petite amie, sa langue passant sur son petit trou anal, sur son string, quand elle y arrivait, sa langue tentait de forcer le passage, elle adorait user de sa petite langue râpeuse pour un tas de choses ! Quand bien même dans le pire des cas, Yuka perdait connaissance, elle n'en serait que plus heureuse ! Quelle douce perte de conscience qu'écraser par ce cul divin !

« Mmmmmmhhhhh. »

Elle s'y plaisait tant, mais elle était parvenue à faire jouir sa future femme qui avait su apprécier sa langue et son visage écrasé sous son divin postérieur. Antares revint la prendre dans ses bras, dans un délicieux câlin qui la permettait de doucement comprendre que son rêve était finie. Oh, elle était quand même bien dans ses bras, mais sous son cul... ce fut merveilleux. Elle ronronnait doucement, blottie contre elle, elle savourait le corps entier de sa neko contre elle avant qu'elle ne lui propose au final de la téter un peu. Encore une chose qui ne se refusait pas ! Leurs sœurs l'avaient inspiré ? Elle levait son nez vers elle, ronronnant toujours légèrement, frottant sa joue sur son sein gauche.

« Mmmmrrrawww... si tu me fais jouir avec ta queue, alors... »

Yuka était actuellement très fébrile, le moindre effleurement pourrait lui procurer tant de plaisir ! Elle s'était retenue de se caresser elle-même alors là, autant dire que l'envie de jouir pourrait bien la rendre sauvage si Antares ne l'avait pas anesthésié avec son divin petit cul ! La tête entre ses seins, elle commençait à la téter en douceur, sans se presser, elle était si détendue que sans l'envie de jouir qui lui faisait trembler le bassin, elle aurait déjà succombé aux bras de Morphée. Elle ronronnait doucement, son corps plus fin contre celui d'Antares, devait ressentir cela, à plus faible dose pendait qu'elle savourait avec ses deux types de lèvres. Chaque passage, aussi subtil, soit-il de sa queue sur son entrejambe laissait échapper un ronronnement plus fort tout comme au niveau de son sein, elle s'agitait et tétait plus fort quand ça arrivait. Elle était très fébrile et ça se sentait ! Mais dans un sens, c'est aussi ce qui la rendait encore meilleure !

« Mmmmrrrrrrr... »

Accrochée à son sein, observant sa chérie depuis sa poitrine, elle était aux anges. Une bouche sur son sein, sa patoune pressait son second sein, non pas que le téton, cette grosse masse de chair tendre qui se pétrissait sous sa main. Yuka était un gros chaton bien heureux actuellement.

Pleione se régalait à se faire téter par Yuko. Sa chérie savait que, une fois qu’elles auraient des bébés, elle devrait leur laisser la plupart du lait, mais elle comptait bien s’en garder toujours une part, quitte à devoir marquer l’un des deux seins de sa fiancée. La neko ronronna de plaisir tandis que sa main caressait la tête de sa chérie, et quand elle sentit cette dernière passer une main entre ses cuisses pour la caresser, elle se mit à miauler.

« Aaahhh... ooouuuiii... Yuko... nnnyyyaaa... »

Comment résister à une femme pareille ? Pleione s’offrait totalement à Yuko, et quand elle sentit que la jouissance approchait, elle accueillit sa bouche avec plaisir. Son plaisir fut étouffé par leur baiser, mais il n’en fut pas moins incroyable. L’orgasme traversa son corps, et elle éclaboussa les doigts de sa fiancée avec bonheur tandis que son corps tremblait et remuait sur place, ses miaulements de plaisir réduits à de simples soupirs par la bouche de son amante contre la sienne. Une fois le plaisir passé, elle se retrouva sur le corps de la Karistal, délaissée de son gode, qui lui demanda de venir la téter à son tour.

« Mmmrrraaawww... avec grand plaisir. »

Pleione commença par embrasser la poitrine de Yuko, la couvrant de baisers et d’un peu de salive, puis elle vint lécher son téton droit pour être sûre qu’il était bien érigé et prêt à être dégusté. Une fois coincé entre ses lèvres, elle se mit à l’aspirer avec force, car même si elle savait qu’il n’y avait pas de lait à boire, elle voulait faire comme si. Sa maîtresse méritait le meilleur traitement. Et puisqu’elle ne lui avait pas donné d’instructions précises sur la façon dont elle devait la téter, elle s’amusa aussi à faire rouler le bout de sa langue sur son téton et à le mordiller.

Régale-toi ma chérie... il faudra tenir jusqu’à ce soir.

En effet, elles allaient bientôt devoir redescendre pour le dîner, et leurs parents allaient sûrement les retenir ensuite pour plus de discussions et d’échanges de courtoisie. Elles ne retrouveraient leur chambre qu’après plusieurs heures, donc autant faire le plein de plaisir d’ici là. Comme sa chérie tout à l’heure, la neko passa une main entre les cuisses de sa belle pour attiser un peu plus son excitation. Mais contrairement à elle, elle ne fit pas taire ses gémissements avec sa bouche. Elle s’en régala autant qu’elle le faisait avec son téton dans sa bouche.

« Hhhmmm... »

Pleione ne lâcha pas Yuko jusqu’à ce qu’elle sente sa mouille éclabousser ses doigts. Elle décolla sa bouche de sa poitrine et remonta jusqu’à son visage pour l’embrasser, les deux mains sur ses joues. Elle se sentait si bien, allongée sur elle, perdues dans l’étreinte d’un doux baiser d’amoureuses, leurs corps nus se réchauffant l’un l’autre. Elle aurait pu rester comme ça pendant des heures, mais elle savait que ce n’était pas possible.

« Mmmhhh... quand tu auras du lait... tu devras le partager avec moi. »

La neko n’allait pas être la seule à porter leurs enfants après tout.

De son côté, Antares s’amusait avec Yuka en la laissant lui téter le sein tandis que sa queue caudale, habilement manipulée, venait lui caresser l’entrejambe. Elle avait l’avantage d’avoir une queue plus touffue et épaisse que celle de sa sœur, ce qui lui permettait de frotter la vulve de son amante avec plus d’intensité. C’était comme avoir une grosse main velue entre ses cuisses. Et à chaque passage, elle sentait sa chérie aspirer son téton plus fort tout en pressant son autre sein avec sa main.

« Oui... mmmrrraaawww... ça c’est un bon chaton. »

Yuka était toute fébrile contre elle, et Antares s’étonna qu’elle n’ait pas joui en un éclair. Apparemment, écraser son visage sous ses fesses avait été une belle expérience pour elle ce serait sans doute à répéter. Hélas, elles allaient bientôt devoir interrompre leurs petits jeux car l’heure du dîner approchait et elles allaient devoir rejoindre les parents Lilianstar. La soirée n’allait surement pas être de tout repos, mais elles n’allaient pas se laisser abattre pour autant. La neko, tout comme sa sœur, sa fiancée et sa belle-sœur, n’auraient de cesse de montrer qu’elles étaient prêtes à s’engager et à bâtir une vie de couple, ainsi qu’une vie de famille.

Quand Yuka finit par jouir, Antares sentit sa bouche et ses dents se serrer fort autour de son téton, qu’elle ne lâcha pas avant que la jouissance ne l’ait complètement traversée. Après ça, la neko se retrouva avec une grosse boule de joie ronronnant entre ses bras, qu’elle se fit un plaisir de serrer contre elle.

« Mon merveilleux chaton... aaahhh... je te dis pas ce que tu vas prendre ce soir. »

Tandis que les deux couples se perdaient dans de tendres câlins, quelqu’un vint frapper à la porte. C’était l’une des maids du manoir.

« Mesdames ? Le dîner va bientôt être servi. Vos parents vous attendent au salon pour l’apéritif. »

« Merci. On descend rapidement. »

Heureusement qu’elle n’avait pas demandé à entrer. Néanmoins, cette annonce marquait la fin de la session de jeu des filles. Elles allaient devoir s’habiller et descendre pour le repas. Mais ce n’était que partie remise.

« Mmmrrraaawww... tu m’aides à m’habiller chérie ? Tu sais ce qui convient... pour mon petit cul de vilaine fille. »
« Après dîner... mmmyyyuuu... il sera l’heure de mettre ta couche, chaton. Profite de tes derniers instants en culotte. »

Les jumelles prenaient du très bon temps avec leurs nekos, Yuko laissait sa petite chatte la téter là où pour Yuka, c'était le contraire. La demoiselle caressait les cheveux de sa petite chérie, la laissait lui rendre la pareille en se faisant plaisir à téter sa poitrine. Hélas, elle n'avait pas pensé à prendre de quoi rendre cela plus réaliste donc elle devrait s'imaginer le lait de Yuko et non le déguster. Mais bon, ce n'était que partie remise, tôt ou tard, Yuko dégustera le délicieux lait contenu dans sa menue poitrine ou bien Pleione viendra en faire de même avec sa maîtresse. Rien n'était encore fixé à dire vrai. Naturellement, quand sa petite amie lui aura fait l'honneur de lui donner un bébé, qui grandira doucement dans son ventre, elle aussi pourra venir goûter son vrai maternel et se régaler auprès de leurs bébés. Une activité qui rapprochera les parents de leur bébé, tous ensemble. Yuka était dans un cocon de bonheur, étouffé par les fesses de sa bien-aimée puis collée à sa poitrine, il n'y avait pas meilleur combo pour que la petite chatte s'endorme comme un bébé ! Mais ce n'était pas le moment, car on les appelait pour enfin revenir auprès des parents Lilianstar, ce qui voulait dire, se tenir à carreau. Pleione cessait donc de la téter pour savoir ce qu'elle devait porter sur son insolent petit cul ?

« Mmmh, je dirais bien que rien ne devrait couvrir ton petit cul pas sage, mais ça t'exciterais trop et je te veux comme ça, juste en intimité ! Donc tu vas choisir une belle culotte pour une neko sage et je t'aiderais à la mettre. Mais avant ça, mon amour, tu vas aider ta maîtresse à s'habiller et je veux que tu choisisses aussi une de tes petites culottes pour moi. »

Yuko aussi avait bien le droit de s'amuser et d'en profiter, surtout que là, elle avait tous les outils sous la main pour profiter des sous-vêtements de sa chérie. Ça manquerais à coup sûr de latex et de cuir, mais ce n'était pas une obligation pour Yuko. Juste lors de ses petites soirées où elle avait un besoin de punir bon nombre de vilaine petite chatte ! Mais non, pour les prochaines soirées, elle n'avait besoin que de s'occuper d'une petite chatte en particulier. Toujours avec elle, sa main caressait doucement son dos, observant sa chérie avec une pointe de domination, de joie, mais aussi d'amour.

« Allez chaton, on va d'abord voir ça ensemble, d'accord ? Mais tu devras choisir et choisi bien. Il faut que ça puisse me plaire, après tout. Il faut que tout soit parfait, nous allons dîner avec tes parents, c'est un peu notre futur ensemble que nous jouons. »

Non pas que les parents iraient voir quelle culotte elles pouvaient bien porter, mais il fallait trouver un compromis entre la joie de ce petit jeu et quelque chose qui ne viendra pas titiller l'esprit de sa petite chatte en plein repas. Yuko se satisfera de porter la culotte de son amour, elle saura garder la tête froide pour le repas. Ce n'est pas comme chez Mélinda où une esclave s'amusait à rester sous la table pour s'occuper des divers invitées.
L'annonce venait juste d'être fait que Yuka retirait à contrecœur sa tête de la poitrine de sa neko qui lui annonçait bientôt voir son fantasme prendre vie. Depuis qu'elle lui avait annoncé sa surprise, son esprit avait dû rester bloqué dessus. Quoi de plus normal.

« Mmmmmh, mais je suis toute fatiguée maintenant... Tu veux bien m'aider, Maman que j'aime de tout mon cœur ? »

La tête penchée sur le côté, Yuka savait comment manipuler le petit cœur tout doux de sa neko chérie. Elle se fichait de savoir si elle allait reprendre sa culotte ou une autre choisie par les soins de sa chérie, de toute façon, c'était un dîner et après, Antares l'avait si bien dit, ce sera une couche pour Yuka ! Donc là, mise à part s'enflammer pour la lui mettre, il ne va pas y avoir beaucoup d'excitation pour la suite. Il faudra reprendre sa noble allure et conserver dignement avec leurs futurs beaux-parents. Le compromis était choisi, elles vont devoir faire preuve de tout ce qui était en leur possession pour leur faire comprendre que leurs filles étaient la plus belle chose arrivée dans leur vie et qu'elles devront finir par les épousée. Bien sûr, elles n'iront pas jusqu'à les prendre sur la table, en plein dîner, mais ils devaient comprendre que malgré leur amour des nekos et leur liberté sexuel – qu'ils ne sont pas obligés de savoir – ce sont elles qui ont su faire leurs griffes sur leur petit cœur et donc, elles qui sont destinée à partager leur vie, plus que les autres nekos qu'elles sont déjà côtoyer.

Selon Yuko, Pleione était mieux sans petite culotte, mais elle ne voulait l’avoir comme ça que lorsqu’elles étaient seules ensemble. Du coup, elle lui demanda d’aller choisir deux de ses culottes, une pour elle et une pour l’humaine-neko.

« Oouuhh... avec plaisir maîtresse. »

La neko alla fébrilement jusqu’à son tiroir à petites culottes, avec la Karsital la suivant de près. Evidemment, ce dernier débordait de toutes sortes de dessous plus ou moins sexy, et même si elle se voyait bien partir sur un string, elle savait que sa chérie allait la réprimander. Elle lui avait demandé des culottes de fille sage, alors elle devait s’en tenir à ça.

« Et voilà maîtresse. Il y a quelque chose qui vous tente là-dedans ? »

Elles s’amusèrent à parcourir ensemble le contenu du tiroir de la jeune fille, non sans y prendre un certain plaisir. Chaque culotte sortie était prétexte à un coup de langue ou une reniflette rapide, de quoi bien faire mouiller la neko. Au final, elles choisirent deux petites culottes à froufrous, l’une beige avec des motifs végétaux noirs, l’autre verte avec des pois roses.

« Simple mais élégant, sans pour autant être trop osé. Je vous laisse choisir celle que vous préférez, je mettrai l’autre. »

Après que Yuko ait choisi son sous-vêtement, Pleione se fit un plaisir de le lui enfiler. Une fois le derrière de sa chérie couvert, elle lui donna un baiser et une petite tape.

« Et voilà. Votre divin fessier est magnifiquement emballé dans ma culotte. Mmmyyyuuu... j’espère que vous la mouillerez beaucoup. »

Après ça, la neko eut le plaisir de se faire habiller par sa maîtresse, qui joua aussi un peu avec son cul avant de le couvrir. Pleione savoura ce moment car elle savait qu’il était maintenant temps de redevenir la gentille fille sage que ses parents voulaient voir. Elle devait oublier la chaleur qui bouillonnait dans son entrejambe ainsi que son envie irrésistible du corps de Yuko pour montrer à ses parents que leur histoire était sincère, qu’il n’était pas juste question de sexe.

De son côté, Antares dut aussi aider Yuka à s’habiller. Rien d’aussi excitant que pour Pleione ou Antares, elle prit juste les affaires de sa princesse et l’habilla comme une maman chat le ferait avec son petit.

« Et voilà. Une gentille petite fille toute belle et bien apprêtée. »

Puis la neko s’habilla, avec un peu d’aide de sa fiancée, jusqu’à être prête à son tour. Elle caressa la tête de sa bien-aimée, et un petit peu son derrière.

« Allez ma chérie... il est temps d’être belle et bien élevée. »

Les deux couples quittèrent la chambre pour se rendre au salon du manoir. Les parents d’Antares et Pleione les attendaient, et ils étaient étonnamment souriants. Après la discussion plutôt houleuse de tout à l’heure, les nekos s’attendaient à voir des mines assez fermées, mais ils semblaient plutôt contents de les voir tenir la main de leurs fiancées.

« Venez les filles, asseyez-vous. On va bientôt passer à table, mais d’abord, venez prendre un apéritif avec nous. »

Il y avait des chips, des pistaches, des cacahuètes, des jus de fruits, et du vin pour les parents ainsi qu’Antares. Les autres n’avaient pas encore l’âge.

« Alors... vous n’êtes plus fâchés ? »

« Ma chérie, nous n’avons jamais été fâchés contre vous. C’est vrai que cette annonce de mariage nous a surpris, mais votre père et moi ne souhaitons que votre bonheur. N’est-ce pas chéri ? »

« Bien sûr. Et je suis désolé si j’ai pu vous donner une mauvaise image. Je pense que le séjour des Karistal parmi nous sera bénéfique pour nous tous. »

Tout le monde commença à se servir en nourriture et en boisson, puis les discussions s’engagèrent.

« Alors, Yuka et Yuko, si vous nous parliez un peu de votre rencontre avec nos filles. Comment en êtes-vous venues à vouloir les épouser ? »

Yuko comme Yuka s'étaient préparé auprès de leurs chéries, un agréable petit moment avant de laisser ça de côté, elles pourront de nouveau pleinement en profiter qu'une fois seule auprès de leur fiancée. Yuko avait sélectionné la culotte où qui avait un peu de noir dessus. Une de ses couleurs favorites. Noir, rouge, ça lui allait comme un gant ! Surtout quand il s'agissait de latex ou de cuir. Les deux couples prêtes, elles pouvaient rejoindre les parents Lilianstar où ses derniers les attendaient avec un apéritif. Cela n'était que pour les adultes, donc eux et Antares. De toute façon, les Karistal n'étaient pas très alcool. Elles pouvaient boire un verre lors d'un grand événement, mais sans ça, ce n'était pas une chose qui les passionnait vraiment. L'alcool, ça n'avait pas très bon goût après tout... Se posant aux côtés de leur chérie, parents et filles échangeaient quelques mots, se servant de quoi grignoter et de quoi boire, sans alcool. La mère des nekos venait à se demander comment elles ont pu vouloir en venir à cette idée de mariage ? Cela remonte donc au début de leur rencontre, concernant ce quiproquo que leur père avait acheter un de leurs domestiques. Yuko fut la première à prendre la parole à ce sujet.

« Je ne vous apprends rien, mais lors de votre passage chez nous, Pleione avait une mauvaise image de nous. Je ne lui en veux pas, une fille Mijakienne, fille d'un esclavagiste, elle m'aurait presque feulé dessus en sortant ses petites griffes ! Mais c'est ce qui m'a plus chez elle. D'ordinaire, les nekos que nous rencontrons sont écraser par nos titres, nos réputations, elles sont si dociles. Cela ne me dérange pas vraiment, c'est plus simple à câliner. Mais justement, Pleione n'était pas comme ça. Je vais être franche, notre père nous a appris à dresser un esclave, mais jamais nous n'avons fait de mal à des nekos, même pour leur apprendre des choses, nous sommes toujours passé par la douceur et jamais un acte violent. Du coup, j'ai dû prouver à cette neko sauvage qu'elle ne devait pas avoir peur de moi, que la seule chose que je voulais, c'était la câliner. Et petit à petit, j'ai sû dompter son côté sauvage et j'apprécie à présent l'avoir contre moi, sentir son petit corps ronronnant avec moi. »

Yuko avait dicté leur rencontre en version très soft. Évidemment, elle n'allait pas lui dire que Pleione a voulu savoir ce que ça faisait d'être fessée, puis prise par Yuko et ainsi de suite. Elle leur avouait ce qui s'était passé, dans les grosses lignes, sans risquer de les inquiéter.

« Même si votre venue chez nous fut courte, c'est au travers de la plume et du papier que j'ai pu continuer de faire voyager mes sentiments, fantasmant nos prochaines retrouvailles et je ne fus pas déçu lors de son retour chez nous. Et c'est là que j'ai su, que Pleione devait devenir ma femme. »

Pour être franche, le premier pas d'Antares dans ce domaine à forcer Yuko à aller plus vite, mais elle avait tout prévue. Le coup du collier était une pratique Mijakienne, auparavant, quand un maître ou maîtresse aimait son esclave pour vouloir lui octroyer plus de droit et protection, il pouvait l'épouser. Cela n'était pas aussi gratifiant qu'un vrai mariage, mais l'esclave était mieux traité. Du coup, il fallait remplacer les bagues par un collier et une laisse. Quelque part, Pleione était déjà marié à Yuko, mais comme esclave. Reste à faire ça légalement, pour qu'elle devienne sa véritable femme. Observant sa neko avec douceur, elle tenait sa main en l'observant dans les yeux. Sans les parents, elle l'aurait déjà blotti contre elle en ronronnant.

« Ma foi, ma version ne diffère pas beaucoup de celle de ma sœur. À la différence qu'Antares était très douce à notre rencontre, je l'ai été tout autant. Mais là où nos sœurs savaient déjà à leur séparation qu'elles s'aimaient, ce fut un peu plus lent pour nous. Bien sûr, notre romance continuait dans nos lettres et à dire vrai, c'est votre fille qui m'a fait la surprise de demander ma main il y a quelques jours... Nos parents ont eu une réaction similaire, mais moins... virulente. Notre père aurait sûrement préférer de grands noms de notre cité, mais il a toujours voulu notre bonheur et il savait que quoi qu'il advienne, nous finirons par épouser des nekos. De plus, je pense qu'il préfère nous voir amoureuses de vos filles que de savoir des hommes nous tourner autour. »

Setzer a toujours vu d'un mauvais œil les jeunes voyous qui tournaient autour de ses filles ! C'était naturel et dans l'ordre des choses, mais de savoir ses princesses aux côtés de filles, ça le rassure un peu. La pilule passait mieux de la sorte. Comme pour leurs sœurs, les deux nekos blondes se regardaient et Yuka ronronnait doucement en observant la belle jeune femme qui était secrètement sa maîtresse.

« Le mariage était donc prévue depuis longtemps. Évidemment, nous n'avions pas de date mais nous savions que tôt ou tard, nous nous marions à vos filles. »
« Oui, ensemble, nous avons même prévue un double mariage. Pas uniquement s'unir ensemble, mais dans nos deux traditions. Un mariage mijakien afin d'officialiser notre union, et un mariage luméen afin que Yuka et Antares en fasse autant. »

Double cérémonie, peut-être pas sur deux jours, mais les deux auront lieu dans la même semaine, très certainement ! Elle ignorait comment cela se passerait ici, mais à Mijak, ça va faire grand bruit ! Mélinda sera sûrement là avec sa femme et certaines de leurs esclaves. Celles du harem seront elles aussi présente, tout comme Luna, évidemment. Et les Karistal savaient que la princesse de Mijak en personne ne raterait ça pour rien au monde ! Amy était en quelque sorte la véritable princesse et donc, prétendante à son père. Non pas que ses frères et sœurs étaient en retrait, mais elle, elle est née de son union avec sa femme, pas une maîtresse. Amy adorait les hybrides, même si elle les préfèrent plus en poils, elle va adorer les Lilianstar, ça, c'est sûr. Peut-être même que l'Empereur et l'Impératrice feront l'honneur de venir ? Mine de rien, le père d'Amy était similaire à leur père, très proche de ses enfants, mais ce dernier avait un tas d'obligation... Yuko lui présentera leur amie tôt ou tard, les Karistal étaient une de leurs rares amies, très grande amie même !

« Et outre notre amour, quelque part, nos unions sont un petit pas vers une paix entre nos deux nations. Je ne peux pas dire être pour ou contre ce conflit, je n'y connais pas grand-chose, mais moi, je veux juste vivre heureuse avec mon aimée. »

Les sœurs Lilianstar eurent plaisir à écouter leurs fiancées raconter le jour de leur rencontre. Yuko parla de la façon dont elle avait été séduite par la façon dont Pleione refusait de se laisser approcher, des efforts qu’elle avait dû faire pour mériter la confiance de sa fiancée, et de la façon dont leurs retrouvailles six mois plus tard avaient fini par la convaincre que cette neko était l’amour de sa vie.

« C’est vrai Pleione ? Tu t’es laissée amadouer ? »

« Oui maman. Je savais que notre visite chez les Karistal avait pour but de récupérer un de nos employés, et je savais que je devais faire bonne figure, mais dès que Yuko a essayé d’être amicale avec moi, je l’ai repoussée. Je la détestais d’être la fille d’un sale esclavagiste qui vend nos semblables comme du bétail. Mais ensuite, j’ai réalisé qu’elle n’était pas gentille avec moi pour m’amadouer ou tenter de m’abuser. Elle l’était parce qu’elle voulait vraiment bien s’entendre avec moi et Antares. C’est quand j’ai réalisé ça que j’ai commencé à m’intéresser à elle. Et plus j’apprenais à la connaître, plus je réalisais que c’était une personne gentille, aimante, drôle, et que je voulais rester auprès d’elle. La revoir après ces six mois de séparation... c’était comme si je revivais. C’est là que j’ai décidé que je ne voulais plus jamais être séparée d’elle, et que j’allais l’épouser. »

Difficile de ne pas être convaincu par un tel discours. De son côté, Yuka présenta le portrait d’une Antares très timide et très douce, d’un amour qui grandissait peu à peu au fil des lettres, pour qu’au final ce soit la neko qui fasse sa demande. Leurs parents avaient été surpris, mais selon elle, leur père était plus tranquille à l’idée de savoir ses filles avec d’autres filles.

« C’est toi qui a fait la demande Antares ? »

« En effet. Comme pour Pleione, j’étais méfiante au début, alors j’ai essayé de ne m’en tenir qu’aux politesses d’usage. Mais plus je passais de temps avec Yuka, plus je réalisais qu’elle aimait vraiment les nekos. Et cet amour faisait d’elle une personne bien plus honorable que certains hybrides malgré le fait qu’elle soit la fille d’un esclavagiste. C’est une personne douce, aimable, pleine de bonté dans son cœur, et plus je parlais avec elle, plus je tombais amoureuse sans m’en rendre compte. Quand je suis partie la retrouver, je songeais déjà à l’épouser mais je n’en étais pas encore sûre. Et comme Pleione, quand je l’ai revue après notre séparation... j’ai su. J’ai su que je ne pourrais plus vivre sans elle. Alors pourquoi attendre plus longtemps ? Il fallait que je la demande en mariage. »

Si les nekos avaient jamais été sures de quelque chose dans leur vie, c’était bien de leur envie d’épouser les Karistal. Ces dernières expliquèrent ensuite qu’elles prévoyaient un double mariage, s’unissant selon les traditions des deux nations afin que leurs mariages soient reconnus par l’un comme par l’autre. Cela pourrait même avoir des effets au niveau politique, même si ce n’était pas le but premier.

« Eh bien, on dirait que vous avez déjà bien réfléchi à la question. »

« Evidemment papa. Nous n’allions pas nous lancer dans une entreprise aussi sérieuse qu’un mariage sans être parfaitement sûres de nos sentiments d’abord. Je le répète encore une fois : ce n’est pas une amourette d’adolescente, c’est une vraie histoire d’amour forte et profonde que je compte bien faire durer jusqu’à ma mort. »

« Je ne dis pas le contraire Pleione, mais j’aimerais autant m’en faire une idée par moi-même. »

Ce qui embêtait vraiment Edward dans toute cette histoire, ce n’était pas que ses filles veulent se marier, c’était le fait qu’elles lui aient caché autant de choses. Leur orientation sexuelle, leur relation amoureuse... N’avait-il pas pourtant tout fait pour que la sphère familiale soit un lieu libéré de toute peur d’être jugé, où on pouvait parler de tout et se confier sans crainte ? D’une certaine façon, il voyait cette annonce comme un échec de son rôle de père, et il voulait voir de ses propres yeux si ces demoiselles étaient assez bien pour ses filles. Jasmine, de son côté, était juste heureuse pour ses filles et voulait les soutenir. Contrairement à son mari, elle admettait parfaitement l’idée que ses enfants devenaient des adultes et qu’il était temps pour elles de déployer leurs ailes, ce qui n’était pas facile vu que leur avenir professionnel et marital semblait limité à Lumen. Mais l’arrivée des Karistal pourrait bien être un moyen de briser cet enfermement. En plus, elle savait reconnaître l’amour dans le regard d’une femme puisqu’elle avait elle-même eu ce regard quand elle était jeune.

« Et vous avez déjà des idées pour le mariage ? Vous voudriez quelque chose de grandiose, avec beaucoup d’invités, des décorations sensationnelles et une immense pièce montée ? Ou quelque chose de plus simple, juste avec la famille, sans fioritures, avec juste le nécessaire ? »

Pleione n’eut pas besoin de réfléchir plus de deux secondes pour donner une réponse à sa mère.

« Je n’ai besoin que de deux choses pour que mon mariage soit parfait : ma famille au grand complet... »

Elle prit la main de sa fiancée et tourna son regard vers elle.

« ...et toi. »

Antares, émue par la réponse de sa sœur, proposa quelque chose d’un peu plus développé.

« Je ne sais pas encore exactement, mais je voudrais que ce soit une immense fête. Ce sera le plus beau jour de ma vie et je veux le célébrer jusqu’à l’épuisement. »

Mais peut-être que les Karistal avaient une vision différente de ce grand jour.

En présence des parents Lilianstar, Yuko comme Yuka se tenait à carreau, pas de faux pas, de geste déplacé ou même un regard évocateur. Les jumelles devaient être irréprochables face aux deux adultes. Yuko avait décrit de façon très soft leur rencontre, faisant de cette petite chatte sauvage, une petite chatte ronronnante de plaisir ! Même les parents furent surpris que cela ait été si vite ! Mais oui, Yuko savait y faire avec les nekos. Pleione en était la preuve, elle réussira aussi à dresser Mir'ydia, mais c'était plus long et compliqué, elle avait été dressée pour le combat et ne parlait pas la langue, mais elle y arrivera ! Qui sait, cette belle et grande neko pourrait devenir leur garde du corps ? Ou même veiller sur leurs futurs chatons ? C'est sûr que pour ce qui était de combattre, elle était très douée, sur ça, les jumelles l'avait bien vue ! Mais une chose à la fois, le dressage d'abord et le mariage avec Pleione aussi. Pour Antares, leur seul étonnement fut que ce soit elle qui avait fait la demande, sinon, ils semblaient peu surpris de leur ainée. Et pour parler mariage, ce fut leur mère qui posa des questions sur leur vision de la chose. Deux cérémonies, selon deux coutumes, certes, mais encore ? Les deux nekos répondaient que seule leur famille comptait, concernant Pleione et pour sa grande sœur, elle voyait cela de façon plus festif !

« Me concernant, je rejoins un peu leur vision des choses. Évidemment qu'il faut que nos familles soient présent, mais même sans devoir faire la demande pour que tout Mijak célèbre notre union, il y aura à coup sûr de grands noms à notre mariage. Mélinda viendra sûrement, elle est notre patronne après tout. »

Leur harem n'était que le second harem de Mélinda que les Karistal gérait, bien qu'elles aient la mainmise sur les filles qui y travaillent dedans, le plus gros des revenues revenait à la vampire ! Et petit à petit, Mélinda se faisait une place de plus en plus haute à Mijak, elle gravissait les échelons, doucement, mais sûrement !

« Il y a donc un risque que sa femme y soit aussi et sûrement certaines de ses esclaves les plus proches, si ce n'est tout le monde, mais là, ça ferait trop, je pense ? »

Tout comme elle, leurs plus proches employées pourront venir, et même si pour le harem, ce serait un jour de fête et de congé sûrement, tout le monde ne pourra pas venir en même temps, hélas...

« Sans oublier Alice Korvander, on se connaît depuis qu'on est petite, c'est un peu notre grande sœur. Et à coup sûr, Amy, la princesse de Mijak, sera de la partie. C'est une de nos grandes amies. J'ignore si ses parents et frères et sœurs viendront, mais elle, pour sûr qu'elle ne manquera pas notre mariage. »

Même sans l'Empereur et l'Impératrice, avoir la vraie princesse à leur mariage, tout le monde ne pouvait pas s'en vanter ! Donc en supposant que ce beau monde vienne, oui, une grande salle suffirait, mais tout dépend du reste des invités côtés Lilianstar et voir si Mélinda n'aurait pas la main lourde côté invité ? Alice viendra peut-être avec son fiancée, mais c'est sûr que la princesse devait venir, elles leur présenteront leur future femme par la même occasion. Ce n'est pas pour rien que Yuko souhaite nommer sa première fille Alicia, en hommage à sa grande sœur... Petites, elles étaient inséparables ! Trois petites blondes qui jouaient gaiement ensemble.

« Petit comité ou non, je souhaite juste y rajouter des musiciens. Je veux pouvoir danser avec Antares, très longtemps. »

Non pas qu'elle voudrait se coller à la piste de danse, mais pour sûr, Yuka voudrait danser sur de douces musiques en compagnie de la neko, et vivre sur son petit nuage avec elle. Rien ne l'empêchera aussi de réserver une danse à son père, peut-être sa mère et Yuko, mais oui, Antares aura la priorité et si Yuka doit quitter le nid, son père voudra lui aussi profiter une dernière fois de sa petite fille avant longtemps.

« De votre côté, doit-on s'attendre à beaucoup de personnes venant de votre famille ? »

Difficiles à dire, sur ce point-là, les filles n'avaient pas parlé de cousins ou cousines, de leur côté à elles, elles étaient filles uniques. Il paraîtrait qu'elles ont de la famille lointaine, mais n'ayant pas de nouvelles... Les lois Karistal étaient quelque peu... barbare après tout, en dehors du premier née. Donc côté Karistal, qu'elles, et du côté de leur mère, non, ses grands-parents qui viendront peut-être ? Elles les voient si peu. En tout cas, Yuko sentait monter en elle une certaine envie... l'envie de se blottir contre la mère de sa chérie. Pourquoi ? Une belle neko mature et attirante, oh oui, elle aimerait bien être son petit chaton. Yuka pensait sûrement la même chose, mais Yuko avait senti cette idée germé dans son esprit. Même si physiquement, elle était plus proche d'Antares que Pleione, Yuko n'avait rien contre cette idée... Toute façon, du moment que c'était une neko. Elle gardera ses pensées pour ce soir, en parlé avec sa chérie, voir si cela la rendrait furieuse pendant qu'elle serait la maîtresse ou pourquoi pas, intéressée par cette idée ? Les deux couples pratiquaient l'inceste alors même si avec les parents, ça n'avait jamais été fait, eh bien une envie est une envie. Sans le savoir, Yuki avait déjà dit certaines choses à ses futures belles-filles, bien que ce soit plus pour plaisanter, mais il est vrai que la mère des Karistal était encore très belle.

A ce stade, Antares et Pleione n’avaient que quelques idées floues pour leur mariage, elles allaient avoir les prochains mois pour les concrétiser sérieusement après en avoir discuté avec leurs bien-aimées. Les Karistal avaient aussi des débuts d’idées : Yuko savait que Mélinda, la patronne du harem qu’elles géraient, serait présente au mariage, ainsi que sa femme et peut-être quelques-unes de leurs esclaves les plus proches. Elle comptait aussi y voir Alice Korvander, la princesse de Sylvandell, une amie qui lui était très chère, et Amy, la princesse de Mijak. Peut-être même que ses parents viendraient.

« Eh bien... ça fait beaucoup d’invités de marque. »

Bien qu’il désirait avant tout le bonheur de ses filles, Edward avait toujours voulu les marier à des personnes qui auraient pu apporter quelque chose de bénéfique à l’entreprise familiale. Et là, le mariage de ses filles avec les Karistal allaient attirer tout un tas de grands noms mijakiens avec qui il pourrait tenter d’établir des relations d’affaires cordiales. Car bien que Lumen et Mijak soient en conflit, il y avait toujours de la place pour l’argent.

Pour Yuka, l’essentiel était aussi d’avoir sa famille à son mariage, mais elle voulait aussi des musiciens pour pouvoir danser longuement avec Antares une fois leurs vœux prononcés. Elle demanda aussi combien de personnes de la famille Lilianstar pourraient potentiellement venir.

« Ouh-là ! Il risque d’y avoir du monde. La famille Lilianstar est une grande et belle famille. Et même de mon côté, je pense que certaines personnes voudront venir. »

« J’espère que grand-mère Meredith pourra venir. »

« Je doute que quoi que ce soit au monde puisse l’empêcher de venir, ma chérie. »

Meredith Bruscard, la mère de Jasmine, était une de ces personnes âgées qui avait su rester jeune dans sa tête. Là où ses parents pouvaient se montrer assez stricts, Pleione trouvait toujours dans sa grand-mère un vent de fraicheur et de liberté. Cette dernière l’encourageait même à faire le plus de bêtises possible pendant qu’elle était encore jeune, parce qu’elle ne pourrait plus les faire une fois adultes. Antares, pour sa part, se sentait beaucoup plus proche de son grand-père paternel, Coltrane Lilianstar, un homme de sciences qui avait su aiguiser la curiosité de la jeune fille quand elle était enfant.

« Nous avons quelques oncles, tantes et cousins que j’inviterais avec plaisir, par contre pour la famille un peu plus éloignée... je ne sais pas trop. »

« Il faudra sûrement prévoir aussi un peu du gratin de Lumen. Je doute que la reine se déplace en personne, mais peut-être un de ses conseillers. »

En somme, le mariage promettait d’attirer du beau monde. Une maid entra dans le salon.

« Excusez-moi de vous interrompre, mais le dîner est prêt à être servi. »

« Ah parfait. Venez, nous allons pouvoir passer à table. »

Edxard ouvrit la marche, suivi de sa femme, et les deux jeunes couples fermèrent la marche, chacune tenant l’élue de son cœur par la main, épaule contre épaule. Elles ne se lâchèrent qu’une fois installées à table, l’une à côté de l’autre évidemment, tandis que les parents se trouvaient chacun à un bout de la table.

« Au menu de ce soir, nous vous proposons une salade de riz avec du thon, de la tomate, du maïs et du concombre en entrée, suivi d’une fricassée de saumon en plat principal, et en dessert, au choix, salade de fruits ou fondant au chocolat. »

« J’espère que le menu vous va les filles. Sinon on peut toujours demander aux cuisiniers de préparer autre chose. »

Les Karistal n'avaient peut-être pas énormément d'invités en tête, mais de grands noms en tous cas, puis il y a le fait que, pour Mélinda, il y ait toujours le risque d'y avoir plus d'une personne en plus du couple. Mais bon, elle n'allait pas non plus invitée trop monde en plus. Quant aux De Lyhnn, la famille de l'Empereur donc, pour sûr Amy sera présente, mais les Karistal ne pensaient pas que ses frères et sœurs seront de la partie. Elles n'avaient rien contre eux, mais c'était surtout Amy leur amie. Quant à ses parents, ils n'avaient jamais été très proches des Karistal, mais l'Empereur était assez protecteur avec ses enfants donc, laissera-t-il Amy y assister avec juste un ou deux gardes du corps ou ira-t-il chaperonner sa fille lui-même ? Le grand mystère. Côté belle-famille, il y aura sûrement du monde, Pleione semblait tenir à ce que l'une de ses grand-mères soit là. Elle ignorait qui était cette dame, mais elle la connaîtra tôt ou tard. En tout cas, les Karistal seront ravies de voir tant de nouveaux visage neko à un si grand événement ! Peu importe le caractère de la famille Lilianstar, des nekos, c'était toujours bien, elles manquaient de neko autour d'elles. Peu importe si les Karistal ne connaissent pas toute la famille Lilianstar d'un coup, elles pourront bien les rencontrer tôt ou tard, quant aux grands invitées, elles n'en couraient pas après. Elles avaient la chance d'avoir de grands nom en guise de connaissance, ne serait-ce qu'Amy, susceptible d'être la future Impératrice de Mijak, mais dieu sait qu'elle déteste qu'on la noie sous les titres et un faux-repect qui ne sert qu'à espérer s'attirer des faveurs de son père. Mais qui sait avec le temps ? Donc que la reine de Lumen soit là ou non, idem pour un conseiller ou non, peu importe, du moment que leurs nekos d'amour étaient là, ainsi que leurs proches.

On venait les interrompre pour avertir que le dîner allait être servie, l'occasion donc de changer de pièces et une fois à table, près de leurs fiancées, on annonçait le menu. Un menu très poisson, ce qui amusa intérieurement les filles. Ça faisait clicher de se dire que les nekos raffolaient du poisson, mais les clichés ont une part de vérité. On disait les kitsunes assez portée sur la chose, le clichée est bien née de quelque part, non ?

« Inutile d'en changer, c'est parfait. »
« De plus, il serait impoli de faire les difficiles. »

Chez elles, les serviteurs n'annonçaient pas les plats, il fallait vraiment que ce soit un grand dîner pour que ça arrive sinon, les deux nekos l'avaient bien vue, les domestiques amenaient le plat, les servaient à l'occasion, mais ça s'arrêtait là. Elles ne pourront rien faire ici, au mieux, se caresser avec leurs queues caudales, pas plus.

« Vous savez, je ne voudrais pas paraître impolie ou déplacer, mais depuis que nous sommes toutes petites, nous aimons les nekos. Pas juste les nekos, les félins pour voir plus largement. Donc vous pouvez nous croire quand nous disions aimer vos filles. Jamais ils nous viendraient à l’esprit de leur faire le moindre mal, physiquement ou moralement. Ce ne sont pas que des mots, c'est une promesse faite dans le marbre. La seule chose que je veux, c'est voir à jamais Pleione heureuse. »

Il en allait de soit pour Yuka envers Antares, mais bon, sans lui montrer ce qu'elle avait en tête pour prouver son amour avec la neko, elle devait se contenter de mot, uniquement de mots. Elle posa sa main sur celle de la neko, elle sera bientôt sa femme, enfin, pas pour tout de suite, mais elles marchaient sur cette route actuellement.

« Comment s'était dérouler votre mariage d'ailleurs ? Nous n'avons pas vraiment pensé à le demander à vos filles, de plus, je suis sûr que de votre bouche, cela sera plus authentique. »

C'étaient eux après tout qui furent au premier rang de leur propre mariage. Alors, quelle anecdote croustillante, romantique ou adorable auront-elles le droit d'entendre ?

Une fois l’entrée servie, le dîner commença réellement, ainsi que les conversations. Les parents Lilianstar écoutèrent Yuko leur parler de l’amour que sa sœur et elle vouent aux nekos depuis leur enfance, pour leur assurer encore une fois que jamais elles ne feraient de mal à une neko, et que leur amour pour leurs filles étaient plus que sincères. Jasmine était déjà convaincue que les Karistal étaient pleines de bonnes intentions, mais pour Edward, ces paroles manquaient encore d’actes pour les illustrer. Il était donc impatient de voir ce que les prochains jours allaient révéler. Pleione sourit en l’écoutant parler et serra sa main dans la sienne. Yuka, elle, préféra partit sur un tout autre sujet : le mariage des parents Lilianstar.

« Oh, le mariage... le plus beau jour de notre vie de couple, sans aucun doute. »

« Moi j’aurais plutôt dit la naissance de nos filles. »

Jasmine se retint bien de rappeler à son mari que c’était elle qui avait fait tout le travail pendant ces 18 mois et que le bonheur de tenir ses enfants dans ses bras ne lui avait pas fait oublier pour autant les moments difficiles de la grossesse, ainsi que les douleurs terribles de l’accouchement.

« Je n’ai jamais été aussi heureuse que ce jour-là. J’étais là, dans ma belle robe blanche, aux côtés de mon futur mari, comme une princesse sur le point d’épouser son prince charmant. Je voulais que la journée se termine au plus vite pour être enfin mariée, et en même temps, je voulais qu’elle dure le plus longtemps possible pour la savourer au maximum. Vous verrez, c’est vraiment étrange comme sensation, mais tellement plaisant. »

« C’a été une fête grandiose. Entre ta famille et la mienne, on était au moins une centaine, sans parler de tout le personnel mobilisé. On s’est d’abord mariés devant les officiels de Lumen, puis à l’église, et pour finir, le rituel pour faire entrer Jasmine dans la famille Lilianstar. Après ça, on est retournés au manoir pour faire la fête. Il y avait un grand buffet, des photographes, des distractions en tout genre, de la musique. Et évidemment, on nous a fait jouer à tout un tas de jeux idiots. »

« Oh, tu te souviens du jeu que ma sœur avait lancé ? »

« Oh... le jeu de Cendrillon. Quelle horreur. »

« Le principe, c’est que les femmes de l’assistance retirent chacune une chaussure, et ensuite, les hommes doivent en choisir une et danser avec sa propriétaire. »

« Je me suis retrouvée à danser avec ta mère. Elle m’a tanné pendant des semaines pour que je prenne des cours de danse pour éviter de t’écraser les pieds quand on ouvrirait le bal, et au final, c’est elle qui me les a écrasés. »

Tout le monde se mit à pouffer en écoutant l’anecdote d’Edward. La scène avait sûrement dû être hilarante pour les convives. Pleione espérait qu’elle aurait elle aussi ce genre d’anecdotes amusantes à raconter à ses enfants après son mariage avec Yuko.

« Oh tu peux rire. Tu t’en es pas mieux sortie que moi quand tu as dansé avec mon cousin. Il faut dire que tu avais eu la main légère sur le champagne... »

« Mais dis donc. »

Les parents se taquinaient gentiment en se remémorant les merveilleux souvenirs du jour de leur union. Eux aussi espéraient que leurs filles vivraient de merveilleux mariages et qu’elles se feraient de tout aussi merveilleux souvenirs.

« Oui, le mariage a été une merveilleuse journée. La préparation par contre... un vrai cauchemar. »

« Y’avait tellement de choses à faire, on avait toujours l’impression de manquer de temps, et en plus on devait s’en occuper en parallèle des autres tâches de notre quotidien. Edward allait bientôt devenir l’assistant de son père pour apprendre à gérer l’affaire familiale, et moi j’enchaînais les défiles.
Oh, je ne vous l’avais pas dit. J’ai été mannequin dans mes jeunes années. Je n’ai jamais fait une brillante carrière, je faisais de petits défilés pour des créateurs qui voulaient se lancer, et j’ai dû arrêter quand je suis tombée enceinte. »

« Mais t’as quand même fait un grand défilé non ? »

« Oui c’est vrai, j’ai fait un défilé pour une grande marque de collants. Une de leurs créatrices m’avait vue dans un petit défilé, et elle m’a dit que j’étais la personne parfaite pour porter sa nouvelle création. J’ai fait deux passages sur le podium avec trois autres mannequins, en juste-au-corps et collants, et ç’a été l’apothéose de ma carrière, peut-être même de ma vie à ce moment-là. Mais quelques semaines plus tard, je rencontrais ton père, et j’ai vite laissé cette vie derrière moi. »

Jasmine avait encore plusieurs photos de ses défilés, qui lui rappelaient de bons souvenirs, mais cette époque était bel et bien révolue pour elle et elle n’avait aucun regret.

« Et vous les filles, vous savez ce que vous voudriez faire une fois adultes ? »

De ce qu’elle avait pu comprendre, Yuko comptait continuer à gérer le harem avec Pleione, mais quels étaient les projets de Yuka ? Est-ce qu’elle allait diriger l’affaire des Lilianstar avec Antares, ou bien avait-elle envie d’autre chose ?

Pendant le dîner, les jumelles apprenaient à faire plus ample connaissance avec leurs futurs beaux-parents, si Jasmine semblait déjà accepter l'idée de les voir comme leur famille, leur père était plus difficile à convaincre. Mais qu'importe, elles y arriveront. Puis si le bougre avait besoin de preuve, elles pouvaient toujours embrasser leur chérie langoureusement, mais ce n'était pas ça le souci. Les Karistal venaient à se demander comment fut leur mariage à eux ? Apparemment, c'était madame qui voyait cela comme le plus beau jour de sa vie, non pas la naissance de ses enfants. Logique, pour monsieur, ce fut facile, mais pour elle, mettre des enfants au monde était aussi beau que douloureux parait-il. C'était bien une des rares choses que l'on ne cachait pas en parlant d'enfants. Comment mentir et dire que ça fait pas mal ? Impossible. Mais pour en revenir au mariage, le couple annonçait quelques anecdotes ici et là, le jeu de la Cendrillon, un jeu apparemment amusant, mais qui pourrait manquer de choix avec elles à leur mariage. Mais c'était un détail à régler plus tard, rien n'était encore gravé dans le marbre. Jasmine avait été modèle auparavant, les jumelles comprenaient d'où leur amoureuse tenait leur beauté même si c'était Antares la plus proche physiquement de sa mère. Yuko se disait que même enceinte, elle aurait encore plus été mise en beauté, mais elle comprenait qu'un tel métier serait éprouvant, surtout enceinte ! Mais après avoir tant raconté de choses dessus, Jasmine venait à se demander ce qu'elles avaient prévue dans l'avenir, concernant leur finance en tout cas. Yuko ne s'en cachait pas, puis gérer un harem de Mélinda, c'était une valeur sûre, presque un honneur tant la vampire grimpait de plus en plus les échelons à Mijak !

« Je continuerais de gérer le harem de madame Warren pour ma part. Toutes les filles là-bas compte sur moi pour continuer de prendre soin d'elles, croyez le ou non, d'esclave, elles n'en ont que le titre ! »

Surtout les nekos, auprès des Karistal, elles étaient si choyer qu'elles ne pouvaient qu'être heureuses !

« Évidemment, le harem principal de madame Warren fonctionne mieux, mais ce second harem marche tout aussi bien et cela n'est pas prêt de flancher comme ça. Je préfère cela à vendre des esclaves, même si notre père avait commencé à nous apprendre ça pour prendre la relève. Il trouvera bien une solution. »

Les Karistal s'étaient fait leur fortune dans la vente d'esclave, bien que le premier Karistal riche n'avait pas gagné sa popularité ainsi. Mais ce sont des choses qui arrivent à Mijak. Qui sait, Yuko pourra peut-être jongler sur les deux choses à la fois ou bien, ce sera un de leurs enfants qui prendra la relève de leur grand-père ? Dans le pire des cas, il pourrait toujours fermer la vente ou revendre cela ? Qui sait comment seront les choses d'ici vingt ans ? Yuko ayant terminé, ce fut Yuka qui prit la relève, plus hésitante sur la question.

« Pour moi, je ne sais pas vraiment. Si Antares a besoin d'aide, je l'aiderai du mieux que je peux, mais je pensais surtout, quand ça arrivera, juste élever nos chatons en devenant une parfaites épouse pour Antares... Je voudrais qu'une fois son travail terminé, elle puisse rentrer se reposer auprès de nous pendant que je m'occupe de tout pour qu'elle n'ai pas à lever le petit doigt. »

L'image d'épouse parfaite donc ! Oui, il était tôt pour envisager les chatons, mais Yuka préférait laisser entendre que ça arrivera un jour, même si elle avait envie que ce soit vite ! Mais si sa neko aurait besoin d'aide, elle sera là pour l'épauler. Mais Yuka rebondissait sur un autre sujet.

« Mais une fois mariée, avant de nous lancer dans la vie active et construire tout cela, nous pensons à faire un petit voyage de noce. Rien n'est fixé, mais nous pensions à Edoras ? C'est un endroit reposant et agréable, de plus, c'est là-bas que ma mère a grandi alors, ce serait une façon d'en apprendre plus sur ses racines. »

Un voyage paisible et agréable, à se balader en amoureuse dans de beaux kimonos, à se prélasser dans un onsen, ça semblait bien agréable ! Pour Yuko, rien à voir avec les racines maternelle ou même paternelle.

« Pour nous, nous voyons plus Papua. Une contrée chaude mais chaude et envoûtante, riche en histoire. Quitte à imaginer un avenir plus productif, on pourrait visiter le harem royal avec de la chance ? Je tenterais de voir si notre père peut nous obtenir ça, sinon, on profitera juste du soleil et de ce nouvel air ensemble. »

Dit-elle en observant Pleione, sa queue caudale caressant la sienne. Yuko avait aussi très envie de son voir son corps prendre des couleurs et brunir un peu. Surtout de voir ses marques de bronzage à dire vrai. Un corps plus ou moins cuivré et des traces toute blanche sur ses zones sensibles, ça l'inciterais à s'occuper particulièrement de cette zone. Oui, elle avait un faible pour ce genre de marque qui ne faisait pas mal cette fois, à condition de bien protéger sa peau, évidemment.

« Excusez-moi, serait-il possible d'en savoir plus sur cette histoire de rituel ? Vos filles nous en ont rapidement parlées, sans plus. Je suis très curieuse concernant cela ? »

Les Karistal y passeront, mais cela concernait surtout Yuka, c'est elle qui prendra le nom des Lilianstar, là où Pleione prendra celui des Karistal. Pas de rituel pour la plus jeune des deux sœurs.

Pour Yuko, les choses étaient claires : elle allait continuer de gérer le harem de Mélinda, avec ou sans Pleione. Pour sa part, la neko se demandait encore si elle allait assister sa femme dans son travail ou se lancer dans une autre voie. De son côté, Yuka hésitait encore, mais elle semblait plutôt partir sur l’idée de devenir une parfaite épouse pour Antares, prenant soin de la maison et de leurs chatons pendant qu’elle travaillerait.

« Vous envisagez déjà d’avoir des enfants ? »

« Bien sûr. C’est l’étape qui vient naturellement après. Je n’ai pas l’intention de passer ma vie avec une femme sans avoir d’enfants avec elle. »

Pour Pleione comme pour Antares, c’était un raisonnement des plus naturels. Le milieu dans lequel elles avaient grandi et l’éducation qui leur avait été donnée les avait naturellement préparées à devenir mères, et elle ne s’imaginaient pas épouser une femme sans avoir d’enfants avec elle ensuite. Ce qui surprenait surtout Edward, c’était le fait qu’elles y pensaient alors qu’elles n’étaient même pas encore mariées.

Yuko voulait partir à Papua pour le voyage de noces, profiter des plages et du soleil, tandis que Yuka voyait plutôt un voyage à Edoras, savourer la beauté du paysage, les kimonos élégants et les onsens relaxants.

« Oh le voyage de noces. On avait fait le nôtre à Novac. Les merveilles technologiques de cette ville m’ont émerveillée. »

« Ils ont des décennies d’avance sur nous, que ce soit au niveau du confort de vie, de l’apport en énergie, des sources d’eau et de nourriture... Quand on est revenus à Lumen après notre voyage, j’ai eu l’impression d’avoir fait un voyage dans le passé. »

Et même s’ils se garderaient bien de le dire, le jeune couple marié avait aussi trouvé plein de nouveaux moyens de stimuler leur intimité. Dans ce domaine aussi, Novac était en avance.

Yuka changea de sujet pour s’intéresser au rituel dont avait parlé Edward un peu plus tôt et dont les sœurs Lilianstar avaient déjà parlé auparavant.

« Désolé, mais je n’ai pas le droit de vous en parler. Il s’agit d’un rituel secret de notre famille que ne peuvent voir que ceux qui sont déjà mariés. Tout ce que je peux vous dire, c’est que ce sera très solennel. »

« En tout cas ne vous inquiétez pas, on ne vous demandera rien de difficile. »

« Mais si on ne sait pas ce qui nous attend, comment on est censé l’inclure dans les préparatifs du mariage ? »

« C’est moi qui m’occuperai de cette partie. Ne t’en fais pas, nous aurons tout le temps d’en parler pendant les préparatifs. Inutile de brûler les étapes. »

Les filles allaient devoir attendre le grand jour pour découvrir ce qui les attendait. Antares ne s’en faisait pas trop, mais Pleione n’aimait pas être maintenue dans l’ignorance, surtout pour ce qui devait être le plus beau jour de sa vie.

Alors que le repas en était déjà au plat de résistance, les parents ne tarissaient pas d’anecdotes sur leurs filles et de questions pour leurs futurs belles-filles. En discutant avec elles, Jasmine était de plus en plus convaincue que ces demoiselles étaient de bonnes personnes et qu’elles pourraient faire de bonnes épouses pour ses enfants. Edward, lui, ne savait pas encore sur quel pied danser. Ses filles étaient encore jeunes, elles connaissaient peu de choses sur le monde. Était-il en train d’assister à la naissance d’une belle histoire d’amour, ou bien à un coup de foudre qui allait exploser en mille morceaux à la première difficulté ? Seul le temps le dirait.

« Dites-moi mesdemoiselles... je ne connais pas très bien vos parents, nous avons eu peu d’échanges lors de notre rencontre, mais que pensent-ils de votre engagement ? Ça ne les inquiète pas de vous voir vous engager pour la vie avec des demoiselles que vous connaissez depuis si peu de temps ? »

Pour les jumelles, la question ne se posait même pas, il était évident qu'elles auraient des chatons. Elles ne pouvaient pas dire quand ni combien, mais elles essaieront autant de fois qu'il le faudrait pour que leur famille s'agrandisse et vivre de longues années de joies, tous ensemble. Concernant le voyage de noces, elles n'avaient pas grand-chose à rajouter, elles avaient d'ailleurs été à Novac il y a quelques semaines, elles y avaient emmené Luna pour qu'elle découvre la mer, elles l'avaient dorloté avec passion et elles avaient même participer à une petite orgie en compagnie de Mélinda, sa femme et quelques esclaves. Tout le monde y avait pris son pied ! Seul point négatif, elles ne pouvaient pas savoir ce que serait une cérémonie sacré dont les Lilianstar avaient évoqué, elles ne sauront ça que le jour J. Elles aimaient bien garder les surprises, mais elles ne savaient pas sur quel pied danser car... était-ce une cérémonie en rapport avec la première fois ? Si c'est le cas, ça risquait de mal se passer. Non pas que ce soit vraiment de leur faute en plus, mais même si les deux nekos auraient été vierge, en leur compagnie, disons que c'est un miracle que leur anus soit encore vierge ! Un peu de patience alors, elles verront bien ce que cela allait donner le jour de leur mariage. Une cérémonie lié à la famille ou une sorte de tradition neko ? Elles espéraient que ce serait ça, autant elles voulaient bien épouser les valeurs et les traditions de la famille, autant elles adoraient bien plus encore tout ce qui touchaient aux chats !

Ce fut plus tard dans le repas que leur futur beau-père venait à se questionner vis-à-vis de leurs parents ? Que pensaient-ils de tout cela ? De cette histoire de mariage avec des filles qu'elles ne connaissaient pas depuis si longtemps ? S'il espérait trouver un peu d'aide du côté des Karistal, Edward avait fait un faux pas.

« Concernant notre mère, elle n'a rien dit, elle savait que notre amour était profond pour vos filles. Rien d'une amourette de passage, c'était juste l'amour, avec un grand A. »

Oui, avec ses filles, Yuki savait que tous les deux jours, elles étaient amoureuses d'une neko si fabuleuse et fantastique. Elle entendait ça depuis qu'elles étaient toutes petites, chaque nouvelle neko était plus belle, amusante et douce que la précédente donc, ça n'avait rien de surprenant de leur part. Mais voilà, en grandissant, elles faisaient bien plus que jouer et quelques câlins. Mais elle se gardait bien de le montrer et quand elles annonçaient cela concernant Pleione et Antares, elle voyait bien dans le regard de ses filles qu'elles étaient amoureuse.

« Pour notre père, c'est un peu différent. Il n'était pas contre, loin de là, mais il est du genre à nous voir comme des petites filles. Grandir en restant à la maison aux crochets de nos parents, il ne dirait pas non. Mais bon, je sais qu'il est heureux pour nous et heureux que nous aimons vos filles. Protecteur comme il est, il ne l'a jamais dis à voix haute mais il préférait nous voir nous rapprocher des filles que des garçons. »
« C'est pour ça que si peu de garçons nous ont approché aussi. »

Les jumelles n'avaient rien contre les hommes, mais leur penchant était plus vers le beau sexe. Setzer n'était pas méchant, mais il avait le regard mauvais à voir des jeunes hommes se rapprocher de ses filles, que ce soit pour lorgner sur leur fortune ou simplement attiré par elles. Oui, elles étaient belles, mais c'était ses filles ! Yuko comme Yuka usaient de leur queue caudale pour s'enrouler autour de celle de leur aimée. À défaut de se tenir la main, au moins, elles se tenaient amoureusement, d'une autre façon.

« Notre père comme notre mère, nous ont toujours dis qu'ils accepteraient n'importe qui, du moment qu'on aimait vraiment cette personne. Vu notre amour des nekos, évidemment, ils savaient que notre choix allait se porter sur ça. Du peu de temps passé au manoir, Mère semblait beaucoup apprécier vos filles, vous savez ? Non pas que pour Père, cela était différent, mais il était chargé de beaucoup de travail alors, il ne les a vue que peu de temps. »

Setzer était heureux pour ses filles, juste un peu triste de les voir grandir si vite. Pour Yuki, la mère des jumelles, étaient plus directe et étrange. Elle avait charmé ses deux belles-filles avec ses formes, ses sous-entendus et son savoir. Oui, elle n'était pas dupe comme son mari, elle savait ce que ses filles faisaient avec les autres nekos ou entre elles, mais et alors ? Elles s'amusaient, elles ne faisaient pas de mal à personne. Puis Yuki avait charmé les filles, elle ne tentait rien, elle aimait juste jouer de son sex-appeal.

« Vous savez, monsieur Lilianstar, nous allons peut-être un peu vite à votre goût, et je peux comprendre votre appréhension à tant de précipitation. Mais nous ignorons tous de quoi est fait demain. Il serait dommage de se priver alors qu'on pourrait passer à côté de tant de choses ! Dorénavant, je veux vivre chaque nouveauté, chaque petit moment de joie en compagnie de votre fille. Certes, nous tiendrons parole et attendrons le jour J pour qu'elle devienne ma femme et que je puisse vivre avec, mais croyez-moi, sans mes obligations envers madame Warren et son harem, ainsi que les préparatifs, je serais prête à vivre recluse dans une tour, sans aucune forme de distraction pour tenir parole et vivre la moindre petite chose agréable, en compagnie de Pleione. »

C'était surtout une image, mais oui, Yuko voulait que chaque moment de joie soit aux côtés de sa douce neko. Du fou rire incontrôlé, au petit câlin du matin en passant par l'orgie si chaude entouré de tant de chatte en chaleur. Yuka était naturellement d'accord avec sa sœur sur ce point.

« Je serais curieuse d'apprendre à mieux vous connaître une fois que je ferais partie de la famille. Ainsi que de mieux vous connaître en tant que grand-parents de nos enfants. »

Yuka disait cela de façon amusée, mais aussi sincère. Edward semblait septique pour le moment, mais quand le grand jour viendra et qu'il sera grand-père, Yuka était sûre qu'il aurait un autre visage à montrer.

Si Antares et Pleione devaient encore faire accepter l’idée du mariage à leurs parents, Yuka et Yuko n’avaient eu aucun problème de ce côté. Leur mère avait su voir l’amour profond que ses filles éprouvaient pour leurs fiancées, et leur père, en plus de se réjouir de voir ses filles avec d’autres filles plutôt qu’avec des garçons, se réjouissait de voir ses enfants heureux.

« Votre mère a l’air d’une personne très éclairée. »

« Je comprends votre père. Moi aussi j’étais nerveux à l’idée de devoir abandonner mes princesses au profit d’autres hommes. »

Comme quoi, les deux familles avaient peut-être plus en commun qu’elles ne le pensaient. Les nekos frémirent doucement en sentant les queues caudales de leurs petites amies s’enrouler sur les leurs. Un petit geste d’amour discret mais agréable. Les Karistal expliquèrent que leurs parents avaient toujours dit qu’ils accepteraient ceux ou celles qu’elles choisiraient comme partenaire tant qu’elles étaient heureuses. Et évidemment, avec leur amour pour les nekos, il était logique qu’elles offrent leur cœur à des nekos. Leurs parente semblaient apprécier leurs fiancées, et Yuko ne voulait pas risquer de passer à côté des belles choses de la vie en remettant à demain ce qu’elle pourrait faire aujourd’hui. Elle était prête à tout pour pouvoir épouser Pleione et vivre avec elle, ce qui ne manqua pas de faire rougir l’intéressée. Quant à Yuka, elle était curieuse d’apprendre à connaître ses futurs beaux-parents en tant que membre de la famille Lilianstar, mais aussi en tant que futurs grands-parents.

Grand-père... j’avais presque 30 ans quand Antares est née, et je vais être grand-père avant mes 50 ans ?

Cette pensée le fit réfléchir. Etait-il vraiment inquiet à propos de l’engagement de ses filles parce qu’il pensait qu’elles allaient trop vite en besogne, ou bien l’utilisait-il comme excuse parce qu’il avait du mal à accepter l’idée que ses filles grandissent si vite ? Il les revoyait encore dormir dans leur berceau, enfiler leurs premières robes, courir vers lui en riant... tout cela semblait si proche. Mais en les regardant maintenant, il voyait des jeunes filles sur le point d’entrer dans l’âge adulte et de construire leur vie de femme. Et le mariage en faisait partie. Il aurait beau faire, il ne pourrait pas les empêcher de grandir.

Arrivées au dessert, Antares et Pleione trépignaient déjà d’impatience de pouvoir quitter la table pour passer encore du temps avec leurs fiancées. Non pas que la compagnie de leurs parents les dérangeait, mais elles voulaient pouvoir être câlines et coquines avec leurs bien-aimées, ce qu’elles ne pouvaient pas faire tant qu’elles n’étaient pas seules. L’aînée pensait faire une visite du quartier à Yuka, et peut-être aussi lui parler un peu plus en détail de l’histoire des Lilianstar, voir lui faire faire une visite de leur siège. La cadette, elle, ne pensait qu’à aller faire les magasins avec Yuko, pour qu’elle lui choisisse de beaux vêtements, et surtout de la lingerie sexy.

« Vous avez des projets pour cet après-midi ? »

« Je pensais faire une visite du quartier à Yuka, peut-être aussi lui parler un peu plus en détail de l’histoire des Lilianstar, voir lui faire faire une visite du siège. Si c’est possible bien sûr. »

« Très bonne idée ma chérie. Si vos fiancées doivent faire partie de la famille, il faut qu’elles en apprennent plus. Je peux demander à un employé de vous servir de guide.
Pleione, tu devrais y aller toi aussi. »

« Désolé papa, mais Yuko et moi, on va faire les magasins. L’apprentissage attendra demain. »

« Tâche de ne pas faire trop d’achats ma chérie, tes placards ne pourront pas en contenir beaucoup plus. »

Pleione eut un léger sourire.

Ne t'en fais pas maman. Un joli petit string ça ne prend pas beaucoup de place.

Etant le seul homme de la maison, Edward se sentait vite perdu quand ses filles commençaient à parler habillement, surtout parce qu’il n’en voyait pas l’intérêt. Pour lui c’était du gâchis que Yuko ne fasse pas la visite du siège de l’entreprise en même temps que sa sœur, mais il ne voulait pas se battre avec sa fille. Comme elle l’avait dit, cela pourrait attendre le lendemain. Jasmine, elle, était curieuse de voir quel genre d’achats allait faire sa fille. Quand elle avait commencé à fréquenter Edward, elle s’était mise à s’habiller avec des robes plus révélatrices et plus près du corps pour attirer le regard du jeune homme. Et quand ils avaient commencé à être intimes, elle s’était mise à acheter de la lingerie plus sexy. Elle comptait donc bien jeter un œil à ce qu’elles allaient acheter, histoire de voir où elles en étaient de leur relation.

Même si la rencontre entre les Karistal et les parents Lilianstar ne s'était pas passé sous le meilleur angle avec leur annonce du mariage, cela a su peu à peu changer pour devenir de plus en plus léger comme ambiance et pour le repas, il se dégageait une bonne ambiance. Les jumelles n'avaient pas de mal à partager leurs visions d'avenir, de vivre avec leurs filles, de fonder une famille, pour elles, ce n'était pas gênant, c'est juste des projets qui prendront forme tôt ou tard. Elles ne pouvaient pas jouer avec la nature et décider quand elles auront des bébés, mais si elles le pouvaient, pour sûr que les Karistal auraient sûrement déjà tout fait pour que la vie soit en train de grandir entre elles. Yuko continuait de garder sa queue enroulée autour de celles de sa chérie, elle n'allait pas la câliner et l'embrasser devant ses parents, mais elle tenait à lui rester très proche, quitte à le faire sans que les parents ne le sache déjà. La discussion partait sur des projets moins éloignés et donc, des projets ici, chez les Lilianstar. Antares évoquait la visite de l'entreprise familiale, cela pouvait intéresser Yuka, elle fera bientôt partie de cette famille alors cette idée lui plaisait forcément. Concernant Yuko et Pleione, ce serait plus une petite sortie shopping. À cette idée d'avoir de nouvelles robes, Yuko comprit bien où voulait en venir sa dulcinée. La prise autour de la queue de la neko se fit plus forte. La petite coquine...

« Ne vous en faites pas, je veillerais à ce qu'elle n'achète pas grand-chose. Après tout, tes armoires sont remplies de tout un tas de joli robe dans lesquels je ne t'ai pas encore vue dedans, kuhuhu ! »

C'était vrai. Yuko se donnait une bonne image, elle n'empêchera pas sa chérie de dépenser son argent, mais voilà, elle la laissera sûrement prendre une robe ou deux, en plus de certaines choses plus coquine, mais elle voulait que les parents de sa chérie se disent qu'elle était une fille bien. Elle n'aura pas le temps de voir sa chérie dans chacune de ses tenues et petites tenue pendant leur séjour, mais elle comptait bien que cela se fasse tôt ou tard. Avec toute la vie devant elles, ce sera forcément possible.

« Madame Lilianstar, vos filles nous ont dit que vous aviez conservé certaines de leurs affaires, quand elles étaient plus jeunes ? J'espère que nous pourrions y jeter un œil tôt ou tard ? »

Les Karistal en avaient fait de même lorsque leurs petites amies étaient venues chez elles, elles avaient vu leurs robes, pyjama, quelques photos aussi, autant dire que leur dose de « mignonerie » avait grimper très très haute !

« Oh oui, je suis très curieuse de voir dans quels genres de mignonnes petites robes, ma Pleione gambadait partout ! »

Leur chérie version enfant, voir bébé, pour sûr que ça, ça pourrait être un programme encore plus amusant que visiter le siège ou acheter de jolies petites culottes.

Yuko rassura Jasmine sur le fait qu’elle ne laisserait pas Pleione acheter trop de nouvelles choses, mais à la façon dont elle resserrait la prise autour de sa queue, la neko vit bien que sa chérie avait compris où elle voulait en venir. Leur premier achat de lingerie ensemble... elle fantasmait déjà en s’imaginant tout ce qui allait se passer. Et même s’il ne se passait rien, elles auraient toutes les deux de belles choses à se mettre pour leur première soirée au manoir.

« Ravie de l’entendre Yuko. Au moins toi, elle semble t’écouter. »

Yuka manifesta son intérêt pour les vieilles affaires des sœurs conservées par leurs parents.

« En effet, nous avons gardé quelques vêtements et quelques jouets de l’époque. Des robes, des chaussettes, des bodys, des culottes, des poupées, des peluches... Vous allez peut-être penser que je suis trop sentimentale, mais j’espérais qu’un jour, ces affaires iraient à mes petites-filles. Ça me semblait une meilleure option que de tout jeter. »

« Oh maman... c’est trop mignon. Promis, quand j’aurai une petite fille, j’utiliserai nos vieilles affaires. »

« Moi aussi. Je suis sûre qu’elles seront trop mignonnes dedans. »

« Eh eh... merci les filles. Oh, il y a aussi nos albums photos. On a des tas et des tas de photos de nos petites princesses, depuis leur naissance jusqu’à aujourd’hui. Je suis sûre que vous trouverez votre bonheur dans tout ça.
D’ailleurs, vous savez ce qu’on va faire ? Pendant que vous ferez vos sorties, moi, je vais rassembler quelques-unes des affaires qu’on a gardé. Je vais vous faire une belle sélection de la vie de nos filles, de la naissance à l’âge adulte. J’espère que ça vous plaira. »

Pas de doute que les jumelles allaient se régaler avec un tel programme. Mais en attendant, elles pouvaient se régaler avec le dessert.

Une fois le repas terminé et la vaisselle débarrassée, les filles sortirent de table et allèrent directement dans leur chambre. Pleione vint tout de suite embrasser Yuko, et Antares fit un gros câlin à Yuka, la laissant choisir si elle voulait l’embrasser ou non.

« Hhhmmm... ma chérie... ta queue dans la mienne comme ça... ce n’est grand-chose par rapport à tout ce qu’on a déjà fait... mmrraaww... c’était agréable. »

« J’ai tellement envie de te câliner... alors qu’on est restées à table à peine une heure. »

Mais pas question de se lancer dans une nouvelle partie de jambes en l’air maintenant. Elles se préparèrent et enfilèrent leurs chaussures de ville pour pouvoir sortir aussi vite que possible. C’était surtout la cadette Lilianstar la plus excitée à l’idée de cette sortie.

« Bon, je te propose qu’on ne perde pas de temps. On commence tout de suite par aller se trouver de jolies petites culottes. Je connais une boutique où on devrait trouver notre bonheur. Ensuite, si tu veux, on verra pour se trouver une ou deux robes. Mais tant qu’on se trouve de la belle lingerie, je me moque du reste. Tout ce qui m’importe, c’est de trouver de quoi habiller ta charmante poitrine et ton joli petit cul. »

« C’est moi qui ait proposé l’idée, mais je n’ai pas pensé à te demander ton avis. Si tu trouves le programme ennuyeux, on peut très bien faire autre chose. Il y a des tas de distractions à Lumen. »

En tout cas une chose était claire, elles sortaient. Evidemment, leurs parents allaient les faire escorter par quelques gardes du corps, en plus de Blanche et Noire qui protégeaient les jumelles, mais rien ne les empêcherait de faire ce qu’elles avaient prévues. Une fois dehors, les deux couples firent un bout de chemin ensemble avant de se séparer.

« A plus tard. Et Pleione, tu n’oublies pas ce que maman a dit : pas trop d’achats. »

« Oui je sais. Et toi, tâche de ne pas assommer ta fiancée d’ennui quand tu lui feras visiter le siège. »

Pleione, Yuko, Blanche et les gardes du corps des Lilianstar traversèrent plusieurs rues et avenues de la ville avant d’atteindre leur destination : La Rose d’Eté, une charmante petite boutique de lingerie avec des mannequins portant des ensembles colorés et agrémentés de dentelle dans la devanture.

« Avant il y avait un marchand de bonbons ici. Mais le propriétaire devenait trop vieux, alors il a revendu sa boutique et pris sa retraite. La nouvelle propriétaire a transformé l’endroit en boutique de lingerie, et elle a ouvert il y a quelques semaines. Je n’y suis jamais entré parce que j’avais envie que ma première visite dans cette boutique soit avec toi. J’espère que tu apprécies l’attention. »

De leur côté, Antares, Yuka, Noire et les gardes du corps des Lilianstar venaient d’arriver à l’entrée du siège principal de l’empire financier des Lilianstar, le lieu où toutes les décisions étaient prises et où l’argent était centralisé avant de partir dans les différentes agences un peu partout dans Lumen. Le siège avait été bâti sur le site où se tenait autrefois la petite agence de prêts sur gages de Jacob Lilianstar, le premier membre de cette lignée à s’être lancé dans les affaires.

« Tu vas voir, c’est incroyable. On dirait une fourmilière géante avec tous ces gens qui s’agitent. Et d’après ce que Père m’a dit, on va pouvoir faire la visite avec un chef de service. »

Un sacré programme s’annonçait pour les deux couples, avec son lot de surprises et de découvertes.

Les filles avaient réussi à se mettre les parents dans la poche, enfin, surtout la mère des nekos qui semblait déjà se plaire à les voir comme faisant partie de la famille. Quelque part, Jasmine partageait des points commun avec Yuki, mais bon, c'était sûrement des points commun de maman, à conserver ce genre de choses précieusement. Yuko imaginait bien leur future petite Alicia porter cela, même si elle ignorait encore ce qu'était « cela ». Porter les vêtements de ses mamans, c'était idéal pour redonner une seconde vie à ses vieux vêtements et faire d'elle la digne fille de ses parents ! Nul doute qu'elle sera encore plus mignonne que leur maman à ce même âge. Il en allait de soit pour Yuka et Antares, même si de leur côté, elles avaient que peu parlé du prénom de leurs enfants, du moins, elles n'étaient pas encore aussi fixé que pouvait l'être Yuko qui voulait absolument que sa première fille porte un nom qui rappellerait celui de leur grande sœur, Alice Korvander. Jasmine eut une idée brillante qui ne manquera d'accaparer toute l'attention des filles une fois que cette petite séance sera prête ! Les Lilianstar pourraient prétendre vouloir une nuit de sexe intense, pas question de passer à côté de photo et souvenir de bébé neko !

Après tout cela, elles regagnaient la chambre, où Pleione vint embrasser la Karistal qui en fit autant, la serrant contre elle en savourant ce délicieux baiser qui s'était fait attendre avec le repas ! Même Yuka, elle avait droit à un câlin, mais elle en voulait plus et allait trouver les lèvres de sa fiancée, se mettant sur la pointe des pieds pour tenter d'atteindre ses douces lèvres.

« Si tu savais, je me suis retenue tant de fois de rapprocher ta chaise pour te serrer contre moi, mrrrrrraw... »
« Mmmmmh, ça fait du bien de te sentir contre moi... Si on aurait été seule, j'aurais aimé mangé, assise sur tes cuisses. »

Lover contre elle et savourer chaque bouchée que lui tendait sa neko chérie. Se remplir l'estomac en étant couverte de câlin, oui, ça faisait très princesse choyée, mais pour le coup, ça ne l'aurait pas beaucoup déranger d'être aussi bien traitée. Câlinant sa neko, Yuko pourrait bien vite déraper pour partir sur autre chose, mais elle devait respecter le programme puis elle pourra profiter de son corps tôt ou tard. Un peu de patience rendra la chose que bien meilleur.

« Oh oui... je sens que je vais adorer piocher tout un tas de petite culotte et te les glisser sur tes petites fesses d'amour. »
« Ne t'en fais pas, chérie. Je ferais bientôt partie de ta famille, c'est aussi important que je sache tout ce que vous faites à côté. »

Yuka n'était pas dérangé par cela. Ce serait sûrement moins excitant que faire les boutiques de lingerie, mais comme elle l'avait dit, c'était important de connaître ce qui faisait sa future famille alors après cette petite sortie, elle sera un peu plus Lilanstar qu'à son arrivée ! C'était tout aussi chouette ! Yuko gardait sa chérie contre elle, ronronnant avec elle, mais en se retenant, car ce n'était pas tout de suite qu'elles auront l'occasion de s'amuser. Mais oui, si cette ou ces boutiques avaient de charmantes petites choses, pas sûr que Yuko tienne parole et que Pleione revienne avec peu de choses... Au pire, elle les achèteraient une prochaine fois ? Si les lapines étaient arrivées avec une épais manteau de fausse fourrure, elles avaient profité de l'absence de leur maîtresse pour se couvrir aussi le corps sous leur gros manteau. Une tenue simple, mais chaude qui évite en cas de coup de vent, de découvrir leur sublime corps presque nu.

Marchant dans les rues de Lumen, Pleione lui décrivait un peu l'endroit, s'attardant sur leur future cible, une petite boutique qui avait ouvert il y a peu, mais où elle tenait à y aller d'abord avec elle ! Une très belle attention, en effet ! Yuko la tenait déjà par le bras et en profitait donc pour lui baiser la joue, resserrant un peu son étreinte.

« Bien sûr que je suis touchée, mon amour. Espérons que tes efforts seront récompensés. »

Ensemble, elles allèrent donc dedans, Blanche et le garde du corps se partageaient la surveillance, l'un dehors, l'une dedans. Yuka salua poliment l'employée avant de poser ses yeux un peu partout sur tout ses mannequins si bien habillée. Limitée ses choix n'allaient pas être une chose simple, elle voyait sa neko parfaitement bien habillée dans la plupart de ses petites choses !

« Par quoi est-ce qu'on commence ? Par te trouver de jolies petites choses ou par moi ? »

L'un comme l'autre promettait d'être un sacré programme ! Enfin, surtout la séance d'essayage à dire vrai ! Du côté du second couple, au moins, pas de risque de vraiment déraper. Le petit groupe approchait du point de départ, là où l'histoire des Lilianstar à commencer à s'écrire pour devenir ce que c'était aujourd'hui ! C'est sûr que ce genre d'ambiance n'avait rien à voir avec ce que Yuka avait visiter dans sa jeunesse, d’immense entrepôt ou était stocker les esclaves, selon les genres, les espèces, les particularités, là, c'était un tout autre univers !

« Et un jour, ce sera toi la patronne de toute ça... C'est incroyable ! Enfin, je me ferais une joie, de mon côté, de venir te masser les épaules après une dure journée de travail. »

Dit-elle en posant sa tête sur son bras, déjà agrippé à ce dernier. Yuka aurait sûrement les compétences pour aider sa femme à gérer ce genre de choses, mais si Antares n'avait pas besoin d'aide pour ça, elle aimerait tout autant, si ce n'est plus, jouer la petite femme parfaite qui s'occupe si bien de leurs chatons et de sa femme aussi.

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