Cela faisait désormais un an que Mélinda et Vanillia s’étaient rencontrées. Une longue année qui avait pourtant défilé avec une célérité exceptionnelle. Ensemble, elles s’étaient mariées, elles avaient fondé un clan, et elles avaient récupéré le château familial de Vanillia. Devenu « Château-Warren », il était désormais le nouveau siège du clan Warren. C’était là que Vanillia passait l’essentiel de son temps, à faire ses recherches magiques et alchimiques. Elles avaient conçu une pièce spéciale, cylindrique, abritant des miroirs. Le Château-Warren avait historiquement été installé sur un croisement de lignes magiques, de ley lines. Pour voyager entre les dimensions, ces ley lines étaient indispensables. La « Salle aux Miroirs » permettait à Mélinda de rejoindre rapidement les principales structures de son clan, en passant d’un miroir à l’autre : le harem à la capitale, son manoir sur Terre… Vanillia avait aussi appris que sa femme n’était pas influente que sur Terra. Le Multivers était un concept connu à Terra, mais d’un point de vue religieux, ou théorique. Vanillia avait appris que le Multivers existait vraiment, et que le clan Warren existait déjà sur Terre et sur Terra. Mais, de la Terre, Vanillia n’avait pas encore vu grand-chose. Elle restait surtout au manoir quand elle s’y rendait, et la technologie terrienne avait de quoi dérouter. La première fois que Vanillia avait vu une télévision, elle avait par défense explosé celle-ci en lançant un sortilège dessus.
Petit à petit, Mélinda la formait à ce choc culturel. Vanillia avait commencé à découvrir de bonnes choses venant de la Terre, notamment les arts. La musique était bien plus développée sur Terre que sur Terra, par exemple. Mélinda avait toutefois envie, pour leur anniversaire de rencontre, de s’aventurer à autre chose. Étendant son influence, la vampire avait acquis la propriété d’un club nocturne de Yoake, un odoriko… Soit un club de strip-tease. Vanillia n’avait pas eu d’autre choix que de se plier aux désirs de Mélinda, car cet anniversaire était « sa » journée. Mélinda lui avait donc donné rendez-vous, et Vanillia n’avait eu qu’à se glisser dans une voiture pour que l’un de leurs esclaves la conduise vers le club. Mélinda n’était pas au manoir, et Vanillia avait opté, ce soir, pour une élégante robe gothique avec des résilles.
La voiture s’arrêta devant le club, et Vanillia entra sans difficulté. Elle était après tout la femme de la Maîtresse, car l’intégralité du personnel du club était composée d’esclaves de Mélinda. Le nom du club s’affichait à l’entrée, et ne mentait pas sur le contenu proposé : « Fetish Club ». La législation japonaise étant assez stricte sur les nudités, le club surfait avec les frontières de la légalité en imposant à ses employées des tenues moulantes, en latex, mais aussi en cuir. Vanillia fut accueillie par une femme très belle, qui s’inclina doucement devant elle. Répondant au doux nom de Natasha, elle était l’une des esclaves de Mélinda, mais aussi celle chargée d’accompagner Vanillia…
« Nous vous avons réservé un fauteuil, Maîtresse Vanillia… »
À l’intérieur du club, il y avait une ambiance tamisée avec des néons. Des fauteuils rembourrés étaient installés. Mélinda n’était toujours pas là, et Vanillia avait une place juste devant une piste de danse vide. Une barre métallique s’y trouvait. Ce ne fut que quand Vanillia fut installée, et qu’elle commençait à s’acclimater, que deux lumières s’allumèrent, éclairant la barre métallique. Les musiques d’ambiance se turent brièvement, et des fumigènes montèrent sur l’estrade. Vanillia pouvait sentir la présence de sa femme, à proximité… Et, à travers les volutes de fumée, une silhouette émergeait progressivement. Dos tourné à la scène, elle posait sa main sur la barre de danse, ses longs cheveux bouclés descendant au milieu de son dos, dévoilant une longue robe noire avec des cuissardes. Les lumières clignotèrent à plusieurs reprises, tandis que des basses remontaient dans la pièce, faisant frissonner les cœurs…
…Et, soudain, l’une des jambes de Mélinda s’enroula autour de la barre, et elle pivota sur place, s’aidant de son autre jambe pour se relever brusquement.
Mélinda se releva ensuite, et, tandis qu’elle se relevait, à l’aide d’une roulade, sa main se saisit de sa culotte, qu’elle dégrafa. Elle finit agenouillée sur le rebord de la scène, très proche de sa femme, et lui sourit alors, croisant son regard, puis se releva. Elle tenait sa culotte à la main, et souleva sa main, la faisant tournoyer en l’air.
Petit à petit, Mélinda la formait à ce choc culturel. Vanillia avait commencé à découvrir de bonnes choses venant de la Terre, notamment les arts. La musique était bien plus développée sur Terre que sur Terra, par exemple. Mélinda avait toutefois envie, pour leur anniversaire de rencontre, de s’aventurer à autre chose. Étendant son influence, la vampire avait acquis la propriété d’un club nocturne de Yoake, un odoriko… Soit un club de strip-tease. Vanillia n’avait pas eu d’autre choix que de se plier aux désirs de Mélinda, car cet anniversaire était « sa » journée. Mélinda lui avait donc donné rendez-vous, et Vanillia n’avait eu qu’à se glisser dans une voiture pour que l’un de leurs esclaves la conduise vers le club. Mélinda n’était pas au manoir, et Vanillia avait opté, ce soir, pour une élégante robe gothique avec des résilles.
La voiture s’arrêta devant le club, et Vanillia entra sans difficulté. Elle était après tout la femme de la Maîtresse, car l’intégralité du personnel du club était composée d’esclaves de Mélinda. Le nom du club s’affichait à l’entrée, et ne mentait pas sur le contenu proposé : « Fetish Club ». La législation japonaise étant assez stricte sur les nudités, le club surfait avec les frontières de la légalité en imposant à ses employées des tenues moulantes, en latex, mais aussi en cuir. Vanillia fut accueillie par une femme très belle, qui s’inclina doucement devant elle. Répondant au doux nom de Natasha, elle était l’une des esclaves de Mélinda, mais aussi celle chargée d’accompagner Vanillia…
« Nous vous avons réservé un fauteuil, Maîtresse Vanillia… »
À l’intérieur du club, il y avait une ambiance tamisée avec des néons. Des fauteuils rembourrés étaient installés. Mélinda n’était toujours pas là, et Vanillia avait une place juste devant une piste de danse vide. Une barre métallique s’y trouvait. Ce ne fut que quand Vanillia fut installée, et qu’elle commençait à s’acclimater, que deux lumières s’allumèrent, éclairant la barre métallique. Les musiques d’ambiance se turent brièvement, et des fumigènes montèrent sur l’estrade. Vanillia pouvait sentir la présence de sa femme, à proximité… Et, à travers les volutes de fumée, une silhouette émergeait progressivement. Dos tourné à la scène, elle posait sa main sur la barre de danse, ses longs cheveux bouclés descendant au milieu de son dos, dévoilant une longue robe noire avec des cuissardes. Les lumières clignotèrent à plusieurs reprises, tandis que des basses remontaient dans la pièce, faisant frissonner les cœurs…
…Et, soudain, l’une des jambes de Mélinda s’enroula autour de la barre, et elle pivota sur place, s’aidant de son autre jambe pour se relever brusquement.
Mélinda tournoya sur place, et la barre métallique se retrouva coincée entre ses deux jambes. Elle tenait la barre de l’une de ses mains gantées, glissant dessus, et fila vers le bas, lentement, dévoilant ainsi une légère culotte noire qui frotta contre la barre, tandis que Mélinda se laissait glisser sur la barre, sa tête se rapprochant sur le sol… Dans la pièce, « Closer » résonnait d’une voix sensuelle, tandis que Vanillia était aux premières loges pour voir ça.You let me violate you
You let me desecrate you
You let me penetrate you
You let me complicate you
Mélinda se releva ensuite, et, tandis qu’elle se relevait, à l’aide d’une roulade, sa main se saisit de sa culotte, qu’elle dégrafa. Elle finit agenouillée sur le rebord de la scène, très proche de sa femme, et lui sourit alors, croisant son regard, puis se releva. Elle tenait sa culotte à la main, et souleva sa main, la faisant tournoyer en l’air.
I wanna fuck you like an animal
I wanna feel you from the inside
I wanna fuck you like an animal