The Multiversity

En lançant sa question, Alicia ne s’attendait pas à ce que Kon lui donne une vraie réponse, que ce soit parce qu’elle ne voulait pas encore partager tous ses secrets avec elle, ou juste parce que son innocence était si grande qu’elle ne savait même pas ce que pouvait être un vilain secret pour une adolescente. Et effectivement, la princesse ne comprenait pas ce que la neko entendait par là.

Évidemment. La chose la plus coquine qu’il doit y avoir dans cette chambre, c’est le contenu de son tiroir à sous-vêtements.

Peut-être pourrait-elle aller y jeter un coup d’œil plus tard ? Kon lui retourna ensuite sa question, pour savoir si son amoureuse avait des secrets cachés dans sa chambre. Et contrairement à elle, Alicia savait très bien quoi répondre.

« Ça va peut-être te paraître étrange, mais je n’ai pas tant de petits secrets que ça. Si tu fouillais dans ma chambre, tu trouverais sans doute des sous-vêtements un peu coquins, ou un magazine avec des femmes nues, mais ça s’arrête là. »

Comme elle l’avait déjà expliqué, Alicia n’avait jamais eu un aussi grand intérêt pour le sexe que les autres ados de son âge. Elle voyait le sexe d’un regard très détaché, totalement à l’opposé de ses mamans au même âge. Et pourtant, plusieurs femmes travaillant au harem avaient essayé d’éveiller sa curiosité, en lui montrant des magazines cochons ou en lui parlant de sextoys, mais sans succès. La neko n’était pas aussi innocente que son amoureuse, mais tout ce qu’elle savait du sexe se limitait à la théorie.

Après réflexion, Kon choisit le deuxième pyjama. Alicia se dépêcha de le prendre et de retirer le kimono pour se changer. Evidemment, la princesse détourna le regard, trop chaste pour oser la regarder se dévêtir, alors la neko se dépêcha d’enfiler son pyjama pour qu’elle puisse à nouveau la regarder.

« Alors, comment tu me trouves ? »

Le pyjama rose cachait juste ce qu’il fallait du corps d’Alicia pour être décent, il restait juste à espérer que la nuit ne serait pas trop fraîche. La princesse lui dit qu’elle était très belle avec ce pyjama, ce qui fit sourire la neko.

« Oh, merci Kon. Ça me fait plaisir que tu aimes. »

Elle lui donna un baiser sur la joue et sortit de la chambre avec elle. Elle aurait pu rester et lui faire un peu de charme maintenant qu’elle était en petite tenue, mais elle ne voulait pas la brusquer.

Alicia et Kon se rendirent au salon, où les plus jeunes enfants Kaguya jouaient en attendant que leurs mamans les mettent au lit, tandis que les princesses les plus âgées les surveillaient en buvant du thé.

« On va se joindre à eux ? »

Rien ne valait un petit moment de détente avec une tasse de thé avant d’aller se coucher pour passer une bonne nuit bien reposante.

Alicia avait à présent une amoureuse qui était l'innocence même. Bien que la façon de faire des bébés ne lui était pas inconnu, le genre de jeu qu'elles pourraient faire ensemble, de façon plus intime et coquin ne pouvait traverser l'esprit de la jeune princesse. Et pourtant, il y avait entre les murs de cette chambre quelque chose qui pourrait bien émoustiller la neko, mais pour la princesse, eh bien cette tenue n'était pas faite pour cela. La famille royale disposait déjà, avant la naissance d'Hinata, de la division zéro, une unité spéciale directement aux ordres de la royauté. Si Hinata décidait d'aller faire assassiner telle personne ou espionné quelqu'un, nul besoin que le conseil restreint soit au courant ou d'accord, elle ordonnait, les shinobis à son service s'exécutait sans remettre en question l'ordre. Mais voilà, elle avait mis en place une nouvelle section prenant racine au sein de cette division, faisant ainsi grossir leur rang. Chaque princesse et chaque prince avaient sa propre garde personnelle, un ou une shinobi qui irait mettre sa vie en jeu pour protéger l'enfant qu'il devait protéger. Il y avait bien des lois au sein de cette unité secrète, mais les princes et princesse les voyaient peu, agissant dans l'ombre, nul doute que cette personne ai observer Alicia et Kon se dorloter sous cet arbre, et même dans les bains, mais masqués leur présence était l'essence même d'un shinobi.

Quoi qu'il en soit, un jour Kon à fait appel à Shigure pour lui demander un service. Elle avait remarqué ce détail chez bon nombre de shinobi sans en comprendre la raison, le fait de porter en guise de tenue, une sorte de filet recouvrant en partie leur corps. Était-ce confortable ? Utile ? Quoi qu'il en soit, elle lui a demandé de lui procurer une tenue similaire à la sienne – du moins pour ce « vêtement » - afin d'essayer ça par elle-même. N'étant pas une arme ou une chose pouvant attenter à sa vie, Shigure ne pouvait qu'obéir bien qu'elle du avertir son capitaine qui autorisa cela. Du coup, Kon avait en secret dans sa garde-robe, une tenue recouvrant presque tout son corps, de ses pieds jusqu'à sa poitrine, une tenue similaire à un filet à forme humaine. Qui sait, cela pourrait émoustiller la neko qui ignorait l'existence d'une arme si dangereuse à leur soirée dans la chambre de la princesse... En tout cas, la question lui était renvoyée, mais la neko ne soulignait dans sa chambre que la présence de sous-vêtements un peu coquin et là encore, de quoi étonné son amoureuse, des magazines avec des filles nues ? Que c'était étrange... Edoras en avait aussi, même des choses typique ici, des mangas érotique, voir pornographique mais la prude princesse en ignorait son existence et pourtant, le palais en possédait quelques-uns dans certaines chambres de princesses...

Après avoir complimenté la neko et se trouver quelque peu chambouler par sa tenue, elle rougit à nouveau à son baiser sur sa joue avant de quitter la chambre avec elle pour rejoindre une partie des plus jeune. Hinata et Shunya n'avaient pas lambiné sur le fait d'agrandir la famille, les Kaguya ont faillit s'éteindre avec le drame de la Lune rouge, maintenant, ils n'ont jamais été aussi nombreux. Dans le vaste salon, bien quelques photos et quelques tableaux ornait les murs, un des rares appareils similaires à Uatis était installé. Une grande télé diffusant des dessins animés adaptées aux petits, pas de violence, un humour simple, de quoi attirer leur regard et les rendre tout calme. Assise par terre ou posté sur l'un des nombreux canapés, il y régnait presque un silence religieux face à la télévision alors qu'une pareille bande de gamin, ça avait de quoi animé le palais en pleine journée. Bien sûr, il n'y avait pas que les petits, d'autres frères et sœurs de Kon se trouvait là, plus pour surveiller les plus jeunes le temps que les autres se lavent à leur tour. Mirai était dans un coin en train de se coiffer et certain/es ne tarderont pas à se lever pour aller se faire propre. Les deux amoureuses prenaient place sur un des canapés, côte à côte, postée près de certaines des plus petites sœurs.

Mais ce silence ne tardait pas à se rompre, l'une des petites sœurs de Kon, Miyu, de trois ans sa cadette observaient le jeune couple avec un léger sourire en coin. Elle était d'ailleurs très amie avec Chloé et Ilya, rencontré plus tôt dans la journée. Silencieuse, elle ne tardait pas à glousser quand Kon fini par poser son regard sur elle, sentant bien son regard posé sur elles.

« Mph ! Vous n'êtes pas très discrète toutes les deux ! »
« De quoi tu parles ? »
« Joue les innocentes... de votre amour, de quoi d'autres ? »
« Q-quoi ? Qu'est-ce, qu'est-ce... »
« Inutile de faire semblant, je sais reconnaître ce genre de choses. »
« Ne dis pas n'importe quoi ! Surtout devant les petits ! »
« Ne te voile pas la face. J'ai des choses dans ma chambre qui te ferait devenir plus rouge que maintenant si tu tombais dessus ! Je pourrais t'en prêter un si tu veux ? »
« Miyu, laisse Kon tranquille. »
« Mais je ne l'embête pas, je lui... »
« Miyu... Viens me voir... »

Mirai parlait calmement, mais son calme pouvait apparemment intimider comme elle le montrait si bien. Miyu n'était pas méchante, juste un peu trop curieuse. Les deux sœurs échangèrent quelques mots à voix basse avant que Miyu ne quitte le salon, non pas en étant furieuse, juste qu'elle devait prendre son bain elle aussi. Mirai se levait pour se rapprocher d'elles, ses mains se tendirent, attrapant celles de Kon, glissant jusqu'à son visage qu'elle caressait en souriant.

« Ne t'en fais pas, je lui ai fait promettre de ne pas le dire aux autres et d'arrêter de vous embêter. »
« Merci, nee-san... »
« Mais je suis contente pour vous deux, vous allez bien ensemble. »
« Nee-san... »
« C'est vrai, pourtant. Mais tu sais, je pense que nos parents le savent déjà. »
« Comment ? »
« Hihi... ce n'est pas sorcier à deviner... Enfin, ne t'en fais pas, je suis sûre qu'elles sont heureuse pour toi. Ainsi que toi, Alicia-chan. »

Sa main allait se poser sur la joue de la neko avant que Shunya n'arrive à son tour au salon, s'assurant que tout se passe bien ici.

« De quoi parlez-vous toutes les trois ? »
« De rien, maman. Alicia était juste un peu étonné de voir notre grande famille. »
« Ha, ça. Il est vrai qu'avec Hinata, notre amour ne cesse de s'agrandir au fil des années. Tu as beaucoup de frères et sœurs, Alicia-chan ? »

La mère de Kon pris place sur un autre canapé, prenant un de ses enfants pour le poser sur ses cuisses en regardant le jeune couple. Bien entendu, elle savait, Nora avait plus ou moins vendue la mèche et les voir assoupies sous cet arbre cette après-midi était très mignon. Mais elle ne dirait rien, c'était à sa fille de l'annoncer quand elle se sentira prête.

Arrivées au salon, Alicia et Kon allèrent se mêler aux autres enfants de la famille Kaguya qui regardaient la télé avant d’aller prendre leur bain ou aller dormir. Elle alla s’asseoir avec son amoureuse dans un des canapés, près de certaines de ses petites sœurs. Elles restèrent assises ensemble en silence pendant un bon moment avant que l’une des sœurs cadettes de la princesse ne vienne les voir. Miyu, de 3 ans la cadette de Kon, leur rentra dedans de plein fouet en leur disant qu’elle était au courant de ce que les amoureuses essayaient de cacher.

« Quoi ? Mais qu’est-ce que... »

Alicia ne sut pas trop comment réagir face à elle. Elle savait que Kon voulait garder le secret pour l’instant, donc pas question de faire une scène devant tout le monde. En plus, Miyu laissait sous-entendre qu’elle avait dans sa chambre des choses qui pourraient les faire rougir bien plus que maintenant. Cette princesse était plus jeune que son amoureuse mais semblait déjà bien plus au fait des subtilités de l’amour physique. Heureusement, Mirai finit par intervenir et calma Miyu, qui quitta ensuite le salon pour aller prendre son bain.

« Pfew... merci Mirai-san. »

La grande sœur de Kon posa sa main sur la joue de la neko. A l’entendre, les parents de la princesse étaient déjà au courant de leur relation, ce qui voulait dire qu’elles n’avaient pas été aussi discrètes qu’elles le croyaient. La reine Shunya arriva ensuite au salon, s’immisçant dans la conversation, mais Mirai changea vite de sujet en lui répondant que la Karistal était juste surprise de voir la grande famille Kaguya. Effectivement, la neko trouvait cela incroyable qu’un seul couple ait pu mettre au monde autant d’enfants, même un couple avec deux femmes.

« J’ai un petit frère et quatre petites sœurs, dont l’une est jumelle avec le petit frère. La plus grande a 14 ans, les jumeaux ont 8 ans, l'avant-dernière a 5 ans, et la plus petite vient de fêter ses 3 ans. Et je crois que mes mamans pensent déjà à avoir un autre bébé. »

Que ce soit Pleione et Yuko ou Antares et Yuka, les deux couples Lilianstar – Karistal étaient des grandes reproductrices. Le premier couple avait déjà six enfants, et le deuxième attendait son sixième. Alicia ne s’était jamais vraiment plaint d’avoir autant de cadets, même s’il n’était pas toujours facile pour elle d’avoir l’attention de ses mamans quand elles étaient occupées avec les plus jeunes. Elle se demanda même comment les reines Kaguya faisaient pour réussir à s’organiser au quotidien avec autant d’enfants. Autant les plus grands savaient se débrouiller, autant les plus petits avaient sûrement besoin de beaucoup d’attention.

« Tu n’as pas dû t’ennuyer au quotidien, pas vrai Kon ? »

Pour la princesse, cela devait sûrement faire partie du quotidien, mais pour Alicia, cela semblait incroyable de grandir avec tant de frères et sœurs autour d’elle. Du coup, elle se mit à se poser des questions, et elle osa même en poser une à la reine Shunya.

« Euh... je sais que ça ne me regarde peut-être pas mais... pourquoi vous avez voulu autant d’enfants ? »

Maintenant qu’elle se savait amoureuse, elle pouvait comprendre l’envie de créer quelque chose d’aussi beau qu’un bébé avec celle qu’on aime, mais elle avait encore du mal à comprendre ce qui pouvait motiver un couple à faire autant d’enfants. Si la reine acceptait de lui répondre, cela pourrait bien lui apporter d’autres réponses sur le grand secret de l’amour.

Pour Mirai, ça ne faisait aucun doute que quelqu'un à du vendre la mèche ou bien qu'elles les ont surpris pendant leur petite sieste. Elles ne faisaient dormir, il n'y avait rien d'incriminant mais il était facile de deviner bien des scénario derrière ça. Après tout, elles ont interroger bien des gens dans le palais pour en savoir plus sur l'amour, inutile d'avoir de grands diplômes pour se douter qu'à cet âge, on se pose des questions. En tout cas, Shunya ne tardait pas à arrivée dans le salon, se demandant bien de quoi elles pouvaient parler, mais la troisième princesse avait réussi à noyer le poisson, sous-entendant que la neko trouvait la famille Kaguya très grande. Faut bien dire ce qui est après tout, avoir autant d'enfants, c'était rare ! Surtout avec des parents féminins uniquement. Partant sur ce sujet, la mère de Kon questionna Alicia sur sa famille, savoir si elles sont nombreuses ou non ? Bien que ce n'était pas autant qu'ici, les Karistal semblaient avoir une jolie petite famille.

« Je vois que tes parents s'aiment beaucoup. C'est une bonne chose d'avoir beaucoup d'enfants. »

Shunya ne jetait pas la pierre aux couples avec peu d'enfant, tout le monde n'avait pas la chance d'avoir autant d'enfant qu'ils le souhaiteraient, mais avoir des enfants et leur offrir l'amour qu'il mérite, c'est une bonne chose. Shunya ne connaissait pas vraiment les parents d'Alicia, elle en avait déjà entendu parler étant donné que l'une d'elles gérait un harem connu jusqu'à Edoras pour choyer les nekos, mais peut-être avait-elle déjà croisé le couple une fois ou deux il y a fort longtemps, mais le contact n'avait dû être que visuel ou de simple politesse. La neko se doutait que Kon n'a jamais dû vraiment s'ennuyer avec autant d'enfants à surveiller.

« C'est une habitude, maintenant, je n'y fais même plus attention. Mais c'est vrai que parfois, c'est pas simple. »

Forcément, quand elle devait étudier ou se reposer et que les plus petits faisaient du boucan, ce n'était pas simple. Mais bon, quel enfant en bas âge à toujours été sage et silencieux ? C'est l'ordre naturel des choses alors ce n'est pas comme si elle critiquait ses parents d'être de vraies poules pondeuses. La question d'Alicia fut un tantinet privée, mais elle ne pouvait pas savoir, en d'autres circonstances, sa question était simple et ne faisait de mal à personne. Shunya levait les yeux pour voir si sa femme était là ? Ce n'était pas le genre de sujet qu'elle aimait aborder après tout. La mère de Kon se rapprochait un peu afin de parler plus doucement étant donné que les petits n'étaient pas loin.

« Quand Hinata avait environ votre âge, elle a perdu sa famille... elle a vu ses parents et sa petite sœur mourir à cause de son frère, et cela ne s'était pas juste passé au sein du palais, le soir-même, en ville, des centaines d'hommes ont brandis les armes pour tenter de renverser le pouvoir... Nora a sauvé Hinata, les autres anges ont aidé à sauver les habitants, mais depuis, Hinata a toujours voulu avoir à nouveau sa famille, une très grande à qui offrir tout son amour... Et cela ne me gêne pas, moi aussi, je voulais beaucoup d'enfants à chérir. C'est pour ça que Kon a tant de frère et sœurs, mais je pense que le rythme va freiner... nous ne sommes plus toutes jeunes, ça pourrait devenir dangereux de plus, Hinata à tenue à ce que Kagami soit une kitsune et jouer avec la magie n'est pas sans risque dans ce genre de situation. Mais au moins, elle est heureuse d'avoir tant d'enfants. Après tout, ce sera à vous plus tard de nous donner des petits enfants. »
« Maman, je suis trop jeune. »
« Oui ma chérie, mais après tout, il y a du mariage dans l'air. Tu es encore jeune pour que je souhaite que tu aies des enfants... mais tu as assez grande pour avoir une petite-amie. Ou un petit-amis, c'est selon ce que tu préfères. »

Shunya se doutait de certaines choses avec Nora qui avait vendue la mèche et elle aussi elle a vue ses deux-là endormis sous l'arbre cette après-midi alors au moins comme ça, elle lui donnait indirectement l'autorisation d'avoir une amoureuse sans le dire clairement. Hinata n'avait pas mis sa vie en danger, mais Shunya avait déjà signalé leur âge, elles approchaient de la quarantaine, donner la vie devenait de plus en plus dangereux pour elles comme pour leur bébé. Et via la magie rose, la semence de Shunya avait rendu Kagami kitsune, même si la mère et la petite sont en pleine santé, cela compliquait une prochaine grossesse, c'est pour ça que pour une dernière fois, Hinata tenait à ce que sa fille soit une kitsune.

« Pour ce soir, vous êtes assez grande pour veiller tard, mais ne faites pas de bruits pour ne pas réveiller les petits. Je passerais après leur coucher pour venir te voir, ma chérie. »
« Oui, maman. »

Kon avait beau se rapprocher du statut de la jeune femme, elle n’échapperait pas au rituel du baiser, tout comme Kokoro. Shunya restait encore un peu, mais juste pour garder un œil sur les petits, peut-être va-t-elle vite repartir ou non ? En tout cas, en présence de sa mère qui regardait ailleurs, Kon eut une envie... une envie de prendre la main de son amoureuse. Certes, leur main serait camouflée entre elles et Kon ne voulait pas ébruiter cela, mais... c'était une soudaine envie qui la traversait.

Alicia avait posé la question sans s’attendre à ce que Shunya lui répondre vraiment. Après tout, le sujet était plutôt intime. Mais elle accepta quand même de lui expliquer, après avoir bien vérifié qu’Hinata n’était pas dans les parages. Elle raconta à la neko que, quand la reine avait leur âge, toute sa famille avait été tuée lors d’une rébellion menée par son frère. Une rébellion qui n’avait pas seulement ébranlé le palais royal, mais toute la ville d’Edoras. Heureusement, Nora et les autres anges avaient pu y mettre un terme. Depuis, Hinata rêvait d’avoir à nouveau une grande famille à laquelle elle pourrait offrir tout son amour, ce qui expliquait cette myriade d’enfants.

« Ouah... je... je ne pensais pas que... »

La neko était gênée, elle ne savait plus où se mettre. Certes elle voulait savoir, mais maintenant qu’elle avait entendu l’histoire, elle avait l’impression qu’elle n’aurait pas dû demander. Cet événement avait dû être terrible pour la reine Hinata, la jeune fille s’en sentait triste pour elle.

« Je suis désolée, je... je n’aurais pas dû demander. »

Mais Shunya ne lui en voulait pas d’avoir demandé. Après tout, si elle avait accepté de lui répondre, c’était qu’elle était prête à en parler. Elle enchaîna ensuite en lui expliquant que leur dernière fille, la petite Kagami, serait probablement leur dernière. Elles arrivaient sur leurs 40 ans, et la dernière grossesse d’Hinata avait impliqué de la magie rose, leurs corps étaient de moins en moins capables de supporter une grossesse. Ce serait à la prochaine génération de Kaguya, y compris Kon, de leur donner des petits-enfants. Bien sûr, il était encore tôt pour Kon et Alicia, mais la reine lui assura qu’elle était désormais assez grande pour avoir une petite amie. La façon dont elle formula sa phrase fit d’ailleurs tiquer la neko.

Attends... est-ce qu’elle essaie de nous faire passer un message ?

Mais elle ne s’attarda pas trop là-dessus. La reine leur dit qu’elles étaient assez grandes pour veiller tard, mais qu’elles devraient faire attention à ne pas réveiller les plus jeunes en allant se coucher, et qu’elle viendrait voir sa fille pour l’embrasser avant de dormir. La neko trouva amusant que, comme chez elle, les mamans continuent de venir souhaiter bonne nuit à leurs enfants en leur faisant un bisou, et ce malgré le fait que Kon avait déjà 15 ans. Chez elle aussi, Pleione et Yuko venaient l’embrasser le soir avant qu’elle s’endorme, et ce presque tous les soirs depuis sa venue au monde. Leur fille avait beau grandir, elle était toujours leur adorable petit chaton.

Tandis que les plus jeunes vidaient peu à peu le salon pour aller prendre leur bain puis se coucher, Alicia restait avec Kon, à regarder la télé, à boire du thé et à manger des petits gâteaux. Et tout à coup, elle eut l’agréable surprise de sentir sa main prendre la sienne.

Oh ! Un soudain élan de courage ?

Certes, leurs mains étaient cachées entre elles et les autres personnes du salon ne prêtaient pas vraiment attention à elles, mais pour Alicia, cela voulait dire beaucoup. Son amoureuse était en train de prendre confiance en elle. Et elle lui répondit tout aussi discrètement en utilisant sa queue caudale, qu’elle approcha dans son dos pour caresser doucement son bassin. Elle restait loin de toute zone sensible, prenait garde de ne pas être vue, et la princesse ne devait pas sentir grand-chose par-dessus son pyjama, mais cela restait un geste mignon entre les deux amoureuses.

Une fois le salon vidé de la présence des enfants, Shunya s’en alla aussi, laissant Alicia et Kon seules avec Mirai.

« Qu’est-ce qu’on fait Kon ? Tu veux qu’on aille dans ta chambre maintenant, ou on attend un peu ? »

« Ce n'est pas grave, tu sais. Tu n'es pas d'ici donc tu ne peux pas savoir. »

Cette tragédie, tout Edoras était au courant puisque la ville aussi avait vécu cette rébellion, mais c'était du passé. Donc même si cela était mentionné dans les livres d'histoires, car il ne faut pas oublier le bon comme le mauvais que l'histoire du pays à vécu. Mais voilà, ni Kon, ni Shunya ne lui en voulait pour cette question. Ayant sa main dans la sienne, elle sentait la queue de son amoureuse passer doucement sur elle, mais avec son pyjama, elle sentait moins le contact que si ce serait directement sur sa peau. C'était peut-être un avant-goût de leur soirée ? Mais alors que le salon était pratiquement vide, la neko demanda à la princesse si elles devaient aller dans la chambre ou ailleurs. Peut-être pas tout de suite, elle avait soudainement eut une idée. Sa question qui avait amener sa mère à répondre en parlant de l'histoire de sa famille lui avait donné une petite idée.

« Pas tout de suite. Je vais d'abord aller te montrer quelque chose. Suis-moi. »

Amenant la neko ailleurs dans le palais, elles montaient tout de même à l'étage sans pour autant se diriger vers les chambres, plutôt à son opposée. Kon tira une porte coulissante sur le côté, la faisant entrée dans un bureau où était posé bon nombre de papier important, de livres, bref, c'était le bureau de sa mère, là où elle travaillait pour mener le pays sur la bonne voie. Allumant la lumière, elle s'avançait sans crainte vers l'une des étagères pour y chercher un livre. Techniquement, le bureau n'était clairement pas un endroit pour jouer, mais Kon n'était pas ici pour faire des bêtises avec Alicia, sa mère ne lui en voudrait pas si elle n'abîmait rien. Quand elle trouva le livre, elle le tirait pour aller s'asseoir sur le canapé en invitant Alicia à se poser à nouveau à côté d'elle. Ce livre était spécial, ce n'était pas un album de famille, bien qu'elle aurait pu montrer ça à son amoureuse, mais si sa mère l'aurait surprise, elle serait restée avec elle pour commenter chacune des photos, sans oublier les détails gênant qui aurait pu la concerner. Là, ce n'était pas vraiment un album photos même si avait un lien avec ça. Alicia ne pouvait pas lire la devanture, ni même la langue d'Edoras, elle était spéciale au pays, peu de personne en dehors savait la lire. C'était ce qu'on appelle des kanjis et des hiraganas, c'était un peu répandue à Uatis vu leur proximité, mais que ce soit Mijak ou Lumen par exemple, ce n'était pas courant là-bas. Mais ayant un peu de sang du pays dans ses veines, elle avait peut-être déjà vu ça ailleurs chez ses grand-parents ? Bref, elle n'était pas là pour lui faire des leçons de lecture.

« Je voulais te montrer ce livre, il est spécial, car il indique dedans tout ce que les souveraines ont fait pour le pays depuis ses premiers jours. Il y répertorie le nom des souveraines, leur âge, le nom et nombre d'enfant, bref, tout ce qui pourrait figurer dans un livre d'histoire. »

Sauf que là, ça concernait uniquement sa famille et restait au palais, ne sortant pas de cet endroit. L'ouvrant à l'envers comparé au sens de lecture des autres pays, le livre était présenter ainsi. La page de droite montrait en photo, souvent de mariage, le couple régent d'Edoras et à gauche était inscrit tout ce que la reine de cette époque avait fait, tout ce qu'il fallait savoir.

« Elle, c'est Elisa Kaguya et sa femme Allessandra. C'est elles qui ont poser les premières briques d'Edoras et ont tout fait pour bâtir ce pays. »

Alicia allait avoir un rapide court d'histoire, car Kon n'était pas là pour tout indiquer, elle voulait juste lui montrer une ou deux choses spéciales, mais elle y viendrait. Elle expliqua comment la reine, à l'époque simple citoyenne à Uatis à tout mis en place pour faire construire Edoras, y faire venir des gens, ect... Pour qu'Edoras devienne peu à peu ce qu'elle était aujourd'hui. Le livre ne montrait pas de photos des enfants, cela était rangé dans un classeur spécial, ils étaient juste mentionné dans la partie écrite du livre. Kon passait les pages, racontant rapidement le nom des reines et parfois leur maris, car Edoras à surtout eut des reines mariée à des femmes, Fumina & Miyaki, Saki & Hayate, premier homme marier à une Kaguya dans la famille royale. Mais le premier point qui l'intéressait était ici, Madoka et Ilyn.

« Là, tu vois ? Ilyn, une elfe était marié à l'une de mes ancêtres. Ça veut dire que j'ai un tout petit peu de sang d'elfe dans les veines. Ça aurait été chouette, j'aurais eu des oreilles pointues et j'aurais été plus fine aussi... »

Non pas que Kon était enrobé ou se faisait du souci pour son poids, mais forcément, quand on parle d'elfe, c'était toujours pour leurs oreilles, des cheveux blonds ou très clair en général et leur taille de guêpe. L'histoire de ce couple était cependant assez triste, car Madoka était née avec une maladie incurable, sa mère avait tout fait pour la sauver, Ilyn se proposant d'aider pour les soins. Cela ne pouvait pas la sauver, mais juste retarder sa mort. Grâce à Ilyn, elle a vécu jusqu'à l'âge adulte, ayant pu se marier avec sa sauveuse et avoir un bébé avec elle, mais malheureusement cet effort avait été de trop pour elle et cela lui avait pris sa vie pour que son bébé puisse naître... Vint ensuite la descendance, Aya et Momji, puis Saya & Himiko, une photo de mariage fait en pleine nuit et non en plein jour comme les précédentes. Saya s'étant marié avec une shinobi. Étant la garde secrète de la famille, on ne pouvait pas montrer son visage comme ça au monde, c'était la seule photo disponible d'elles à cette époque, maintenant, elle était montré sans mal, mais pas à l'époque. Himiko était après à l'époque la cheffe de l'équipe. Puis vint Raku et Elmyra, second vrai arrêt dans cet album.

« Ce sont Raku et Elmyra, elle a épousée une princesse de Papua en simple visite ici avec sa famille, la princesse était tombé sous le charme de l'autre princesse. Le surnom de la reine était, la Reine Rose car on disait qu'elle ne se privait pas de montrer à tout le monde combien elle aimait sa femme. »

Du moins, c'est la version soft apprise dans les écoles. La réalité était que le couple avait de nombreuses amantes et à ce qui paraît, de nombreux enfant qu'elles ont eut avec leurs amantes. La rumeur dit même qu'elles ont au moins un enfant dans chaque contrée, Lumen, Mijak, Uatis, Vector et ainsi de suite... Le couple était très proche du culte de Lust et sans le savoir, au sein du palais se trouvait un harem connu uniquement du couple royal et de quelques de leurs amantes.

« J'ai toujours voulu apprendre les danses de Papua, Maman m'a dit que quand je serais plus grande, je pourrais aller voir Tata Rhian pour qu'elle puisse m'apprendre. Ha, Rhian Thoris est ma tata, oui. Enfin, pas directement, c'est plutôt une lointaine cousine de Maman, mais elle et Elena, la reine de Lumen sont très proche de Maman alors c'est un peu comme nos tatas. Yuki, le tigre de Kokoro, c'est tata Rhian qui l'a offert à ma grande sœur quand elle était plus petite. »

Un beau tigre de Papua, réputé pour être assez gros comme en est la preuve Yuki. Il avait un beau pelage blanc et il était très doux et comme le veut aussi leur caractère, très protecteur envers Kokoro. Non pas que Kon ai déjà vu Yuki montrer les dents, mais ça pourrait en dissuader plus d'un de l'embêter quand elle était avec son tigre. Vint ensuite Aiko & Megumi, deux reines mariées à des hommes, puis enfin, Aoki Kaguya & Rito.

« Eux, ce sont mes grand-parents. J'aurais bien voulu les connaître mine de rien... tout comme connaître Kagami, la petite sœur de Maman mais... voilà... Enfin, on ne peut pas changer le passé, puis les parents de Maman Shunya nous donnent beaucoup d'amour. Mon grand-père est presque toujours en train de pleurer quand on vient lui faire un câlin ! »

Dit-elle en gloussant. Oui, Mamoru était assez sensible, mais c'est aussi ce côté nounours qui a aider Hinata à vaincre peu à peu sa peur des hommes à l'époque. Puis enfin, sur la dernière page, il y avait Hinata et Shunya avec presque vingt ans de moins. Même si elles sont encore bien conservées, il y avait sur ses photos quelques rides en moins. Après, ce n'était qu'une multitude de pages blanches même si bientôt, la photo de Kokoro et Arya viendrait se mettre sur la page suivante.

« Voilà, tu as pu voir rapidement à quoi ressemblent toutes celles qui ont précédé mes mamans ! Et toi, y a des détails que je devrais connaître sur ta famille ? »

Mine de rien, sans le voir, Kon avait dévoilé bien des choses sur elle, le fait qu'elle aurait aimé ressembler à une elfe, qu'elle voulait apprendre les danses de Papua, réputé pour être sensuelle, ce n'est pas pour rien qu'Hinata préférait attendre encore un peu pour la confier à Rhian afin d'apprendre les danses. Kon voyait ça avec des yeux d'enfants encore, sans se douter de ce qu'elle pourrait dégager en effectuant ce genre de danse, mais quand elle sera plus au courant de ce genre de choses, elle donnera sûrement son aval pour qu'elle aille passer quelques semaines à Papua si elle en avait envie. Qui sait, elle pourrait peut-être y aller avec Alicia ? Apprendre ensemble les danses ou lui montrer jour après jour ses progrès ? Kon dans une jolie tenue de danseuse de Papua, la neko pourrait vite succomber à son charme.

Note Voici une page pour plus de détails sur l'histoire de la famille d'Hinata et surtout, des images voir à quoi elles ressemblent ^^
https://themultiversity.xooit.eu/t735-Presentation.htm

Quand Kon lui proposa de lui montrer quelque chose avant d’aller dans leur chambre, Alicia la suivit sans se poser de questions. Elles montèrent à l’étage puis se dirigèrent dans la direction à l’opposé des chambres, dans un bureau où se trouvait bon nombre de papiers et de livres. Cet endroit devait sûrement être un lieu pour travailler, du coup la neko se demanda ce que son amoureuse pouvait vouloir lui montrer ici. Elle attrapa un livre et invita la neko à venir s’asseoir à côté d’elle sur le canapé. Ce livre était un album de photos représentant toutes les reines de la lignée des Kaguya le jour de leur mariage. Comme tout était écrit en kanji, la Karistal ne comprenait pas, mais son amoureuse était là pour lui expliquer. En plus des photos, le livre donnait des informations sur les souveraines, leurs actions marquantes en tant que regante, les noms de leurs enfants... Par exemple, la première page parlait d’Elisa Kaguya et de sa femme Allessandra, les fondatrices d’Edoras.

« Ouah... elles étaient vraiment belles. »

En fait, toutes les reines Kaguya et leurs épouses étaient de belles femmes. Alicia écouta Kon lui parler de chaque reine, s’attardant plus sur certaines que sur d’autres. Son premier long arrêt fut sur Ilyn, l’elfe mariée à Madoka Kaguya, pour expliquer qu’elle aurait voulu avoir ses oreilles pointues et sa taille fine.

« Ç’aurait été amusant de te voir avec des oreilles d’elfe. Par contre, j’espère que tu ne t’inquiètes pas pour ton poids ? »

Certes, Kon n’avait pas la taille de guêpe des femmes elfes, mais elle était loin d’être enrobée. Certains auraient même pu dire qu’elle manquait un peu de rondeurs aux endroits stratégiques.

Le second long arrêt fut sur le couple Raku et Elmyra. Cette reine, qui avait épousé une princesse de Papua en visite, était surnommée La Reine Rose. Selon la princesse, ce surnom lui venait de sa tendance à montrer à tout le monde combien elle aimait sa femme. Mais au vu de l’innocence de son amoureuse et de son propre savoir sur le sexe, Alicia soupçonnait plutôt que ce couple était du genre à s’envoyer fréquemment en l’air. Cependant, toute son attention fut redirigée sur la princesse quand elle lui expliqua qu’elle avait envie d’apprendre les danses de Papua avec sa tante, Rhian Thoris.

« Quoi ? Tu veux apprendre la danse du ventre ? »

La neko ne prêta pas attention aux explications de son amoureuse sur les liens familiaux éloignés entre les Kaguya et les Thoris, elle était encore fixée sur ce qu’elle lui avait dit à propos de la danse.

Pleione et Yuko avaient passé leur lune de miel à Papua, et elles en avaient rapporté plusieurs tenues de danseuse du ventre, qu’Alicia avait pu voir portées lors de prestations de danse. Aujourd’hui encore, elle se souvenait de l’élégance, de la grâce et du charme que les danseuses avaient en se donnant en spectacle. Si son amoureuse était capable de reproduire le même effet, alors la neko savait qu’elle finirait complètement envoutée par son charme.

« Kon... le jour où ta maman te laissera aller à Papua... je viendrai avec toi. Je veux absolument te voir danser de mes propres yeux. »

La jeune fille ne comprenait pas encore à quel point la danse du ventre pouvait être attirante si elle était pratiquée correctement, mais la neko se ferait un plaisir de lui expliquer.

L’album de photos se terminait sur les photos d’Aoki et Rito, les parents d’Hinata, ainsi que cette dernière et Shunya. Kon évoqua ses regrets de ne jamais avoir connu le reste de la famille de sa mère, mais elle semblait malgré tout très heureuse avec les grands-parents qui lui restaient. Elle referma le livre et le rangea avant d’interroger Alicia sur sa famille.

« Oh, tu sais, ma famille à moi n’a rien d’aussi exceptionnel. Les Karistal et les Lilianstar ont bâti des commerces qu’ils se passent de génération en génération. En tant que fille aînée de la dernière génération des Karistal, je suis pressentie pour prendre la relève une fois que mes mamans prendront leur retraite, mais je ne sais pas encore si c’est ce que je veux faire.
Que ce soit d’un côté ou de l’autre, j’ai encore mes grands-parents. Côté Karistal, ils s’appellent Setzer et Yuki. Mon grand-père est totalement gaga de ses petits-enfants, surtout quand on est encore bébé ou très jeune. Il veut toujours nous faire des câlins, des bisous, nous couvrir de cadeaux. Ma grand-mère est plus raisonnée mais... »

La neko regarda un peu partout autour d’elle avant de continuer, et elle demanda à la princesse d’approcher pour pouvoir parler à voix basse.

« J’ai entendu des histoires comme quoi elle aurait des pouvoirs. Certains disent que c’est une sorcière, d’autres disent que c’est une ESPer. En tout cas, elle a un don pour deviner les choses cachées.
Un jour, j’ai aidé une de mes petites sœurs à lui faire une farce en cachant sa brosse à cheveux. Personne ne nous avait vu, et pourtant, elle a tout de suite su où venir chercher pour la retrouver. Et pire encore, elle savait que c’était moi et ma sœur qui avions fait le coup. Pourtant, personne ne lui avait rien dit.
Même maintenant, j’ai peur qu’elle puisse m’entendre. »

Alicia était une personne rationnelle, mais elle était convaincue que sa grand-mère avait un pouvoir caché. Peu importe que ce soit de la magie ou des pouvoirs psychiques, elle était bien trop forte pour deviner les choses pour que ce soit naturel. Si elle avait été ici, elle aurait été la première à comprendre que la neko et la princesse étaient en couple.

« Du côté Lilianstar, mes grands-parents s’appellent Edward et Jasmine. Mon grand-père est quelqu’un de très gentil, moins fou de ses petits-enfants que mon autre grand-père mais quand même très attaché à nous. Mes mamans m’ont raconté que, quand mes cousines étaient bébés, il était toujours volontaire pour faire la baby-sitter. Ma grand-mère est aussi très gentille, et elle est toujours pleine de bons conseils. »

Que ce soit les remèdes fait-maison, les problèmes liées à la puberté, ou les rivalités fraternelles, Jasmine avait toujours une solution dans la manche pour aider ses enfants ou ses petits-enfants.

« Tu as peut-être croisé mes cousines, Marion et Maelys, à l’anniversaire d’Elisabeth. Ces deux-là, elles sont plus chat que femme si tu veux mon avis. Elles se frottent aux gens qu’elles aiment en ronronnant, elles miaulent au milieu de leurs phrases, et quand elles étaient petites, elles se comportaient vraiment comme des chatons. Ne vas pas croire que je ne les aime pas, mais elles sont un peu trop... câlines. A chaque fois qu’on se voit, elles veulent me faire des câlins. Ça ne me dérangeait pas quand j’étais plus petite, mais maintenant, je me commence à en avoir un peu assez. En plus, elles sont bien plus portées sur le sexe que moi, et elles en parlent souvent. Alors forcément, je me sens un peu mal à l’aise. »

Contrairement à Alicia, Marion et Maelys n’avaient pas attendu longtemps avant de s’adonner aux plaisirs de la chair. Elles étaient des amantes régulières d’Elisabeth, et elles ne rataient jamais une occasion de coucher avec une jolie fille.

« Il y a aussi mes tantes, Antares et Yuka. Mes mamans sont restées très proches de leurs sœurs, alors elle se voient assez souvent. Ce sont des femmes très gentilles, et elles ont beaucoup de choses en commun avec mes mamans. »

La famille d’Alicia n’était pas aussi digne d’intérêt que la famille royale Kaguya, mais il aurait été exagéré de dire qu’elle n’avait rien de spécial, ne serait-ce que les soi-disant pouvoirs de Yuki.

« Voilà, je crois que je t’ai à peu près tout dit. »

La neko regarda son amoureuse dans les yeux, et fut soudain prise d’une envie. Elle prit sa main dans la sienne et ses joues commencèrent à rougir.

« Kon... tu veux bien qu’on s’embrasse ? »

Kon ne s'en faisait pas vraiment pour son poids, elle ne se trouvait pas ronde ou autre, mais comme beaucoup de gens, elle voyait les plus petits défauts de son corps que personne d'autre voyait. De même que dans sa tête, une elfe était forcément plus mince que dans son esprit. Quand elle parlait de Papua et de son envie d'apprendre à danser comme le font les femmes là-bas, ça semblait beaucoup surprendre Alicia, mais Kon ne s'y attardait pas dessus. Après tout, oui, elle voulait apprendre la danse du ventre, et ? C'était beau comme danse et elle voudrait vraiment réussir une telle chose. Au moins, elle était ravie d'entendre que si sa mère acceptait, elle voudrait être de la partie. Ça pourrait être amusant des vacances en amoureuses, loin des parents ! Certes, Rhian la surveillera, elle ou une autre personne, mais ça ne sera pas pareil que si l'une de leurs mères.

Venant à parler de la famille d'Alicia, elle en apprenait un peu plus sur la famille de la neko, qu'elle pourrait reprendre l'affaire de ses parents même si elle n'était pas sûre que ce soit vraiment ce qu'elle voulait. Que son grand-père était complètement fou de ses petits-enfants et que sa grand-mère avait quelque chose d'étrange, dans le sens pouvoir ou don. Celui de savoir des choses alors que personne n'a rien dit. C'était étrange, mais elle s'attendait à pire. Peut-être avait-elle l'ouïe très fine ou une chance énorme ? Si elle venait à la rencontrer comme amie d'Alicia, est-ce qu'elle saurait qu'elle amoureuse d'elle ? Tout dépendra de la situation, mais si elle la rencontre avant qu'elles n'en parlent... ça pourrait faire des vagues, non ? Du côté de sa maman Pleione, c'était une famille plus classique, pas de pouvoir caché ici. Alicia évoquait aussi ses cousines, Kon les avaient aperçut lors de cet anniversaire, effectivement, elles faisaient très neko, l'image qu'on s'en fait en général, mais elle ne les avaient pas approcher donc savoir comment elles étaient, ect, elle n'en avait aucune idée.

« Étant donné qu'une de tes mamans à une sœur jumelle, je suppose que ce n'est pas si bizarre qu'elles aient beaucoup de point commun. Kokoro et Byakuya sont nées en même temps, ils étaient tous les deux dans le ventre de ma maman Shunya, mais comme on dit, ce sont des faux jumeaux. Et puis ils n'ont pas grand-chose en commun à vrai dire. À part peut-être leur calme ? Et encore, Bya-kun est plus solitaire et compense son agacement avec son entraînement parfois. »

Non pas que son frère était colérique, mais tout le monde avait ses propres soucis. Alors que le silence revenait dans la pièce, la neko venait à faire une demande, celle de s'embrasser. Sa main posée sur la sienne, la princesse rougissait, fidèle à elle-même. Elle eut un regard vers la porte, mais là-bas aussi, c'était le grand silence, personne à l'horizon. Ou alors cette personne se cachait vraiment bien !

« Ma foi... D'accord. »

Elle rapprocha doucement son visage, fermant les yeux en approchant ses lèvres des siennes. Ça resterait encore chaste, elle comptait l'embrasser, oui, mais sans la langue. Cela se ferait sûrement plus tard dans la soirée, quand elles seront assurée que ses parents soient passé et qu'elles ne seront plus déranger. Ses lèvres scellées sur les siennes, elle sentait que malgré la douceur de cet instant, il manquait quelque chose. Mais un vrai baiser, faut que ce soit plus romantique. Pas juste assise dans le bureau de sa mère. Reculant ses lèvres, elle se léchait les lèvres avant de glousser en plaçant sa main devant la bouche, toujours en ayant les joues roses.

« Tes lèvres ont encore le goût des biscuits ! »

Ce qui ne rendait pas la chose désagréable, il faut dire. Maintenant leur petit détour terminé, elles pouvaient aller dans sa chambre et justement, en quittant le bureau, Hinata arrivait, quelques mètres plus loin. Surement attirée par la lumière de la pièce.

« Qu'est-ce que vous faisiez dans mon bureau ? »
« Je montrais à Alicia à quoi ressemblaient les anciennes reines. »
« Ah ? D'accord, ma chérie. Attends, Kon. »

Hinata se pencha sur elle, baisant ses lèvres – sans la langue évidemment, c'était juste un bisou de maman – et Kon le lui rendit et sa mère se pencha vers Alicia ensuite, visant son front pour l'embrasser.

« Comme ça, tu as eut ton petit bisou du soir. Ne faites pas de bêtises, les filles sinon, je viens vous tirer les oreilles. Passer une bonne nuit, toutes les deux. »

Dit-elle en plaisantant bien que oui, il ne faudrait pas réveiller les petits. Du coup, Hinata était venue faire sa bise, il ne manquait plus que Shunya, mais Hinata étant libre, son autre mère devait être occupée avec les petits justement ? Passant devant les nombreuses portes du coin chambre du palais, certaines dégageait une lumière sous la porte, d'autre nom, la chambre de Kokoro par exemple avait de la lumière. Mais elle ignorait ce qui se passait avec Arya par contre. Si elles bavardaient ou faisaient des choses plus adultes, elle n'allait pas espionner. Mais justement, passant devant une des chambres, Shunya en sortait doucement fermant délicatement la porte.

« J'allais justement te voir ma chérie. »
« On a croisé Maman déjà. »
« D'accord, pas de bruit, ce soir, hein ? »

Shunya se pencha vers elle, mimant Hinata en baisant les lèvres de sa grande fille en lui offrant une caresser sur la joue, et pour la neko, elle visait sa joue, caressant plutôt sa tête.

« Faites de beaux rêves, les filles. »
« Toi aussi, Maman. »

Continuant sa tournée, les conditions étaient remplies, une fois la porte de sa chambre passée, elles pourraient songer à faire un pas de plus dans leur relation... Reste à voir si ce sera un petit pas ou un grand pas ?

Alicia avait apprécié de découvrir le passé de la famille Kaguya, mais maintenant, elle voulait surtout penser au présent. Elle était seule avec Kon, elle voulait en profiter pour l’embrasser. La princesse eut un regard vers la porte, puis elle accepta. Elle approcha doucement son visage, ferma les yeux, et posa ses lèvres sur les siennes. Leur baiser restait encore chaste, mais la neko savait apprécier malgré tout. Les lèvres de la princesse étaient douces, et même un peu sucrées, sans doute à cause des biscuits qu’elles avaient mangé. Quand leurs lèvres se séparèrent, la princesse lui en fit d’ailleurs la remarque, les joues encore roses.

« Les tiennes aussi Kon. »

Alicia ne pouvait pas voir ses propres joues, mais elle était prête à parier qu’elle rougissait aussi.

« Bon... et si on y allait ? »

Les amoureuses quittèrent le bureau d’Hinata, et tombèrent justement sur la reine alors qu’elles se dirigeaient vers la chambre. Cette dernière leur donna un baiser de bonne nuit à chacune, sur les lèvres pour Kon et sur le front pour Alicia. Elle leur rappela de ne pas faire de bêtises, et la neko ne put retenir un petit rire en entendant la rien dire qu’elle viendrait leur tirer les oreilles. Difficile de croire qu’elle voyait sa fille et son amie comme de futures adultes.

« Bonne nuit majesté. »

Sur le chemin vers la chambre, Alicia et Kon croisèrent également Shunya, qui leur donna à son tour un baiser de bonne nuit, sur les lèvres pour Kon et sur la joue pour Alicia. Elle leur rappela à son tour de ne pas faire de bruit et elle leur souhaita de faire de beaux rêves.

« Bonne nuit majesté. »

Dès que la neko passa la porte de la chambre avec son amoureuse, son cœur se mit à s’emballer dans sa poitrine. Elle savait que cette soirée pourrait marquer un tournant dans leur relation. Pas seulement leur première fois ensemble, mais leur première fois tout court. C’était comme dans un film romantique : perdre sa virginité avec sa première petite amie, partager leur intimité , et découvrir ensemble le plaisir que peut leur procurer leur corps au-delà de tout ce qu’on leur a appris en cours d’éducation sexuelle. La neko était impatiente, mais aussi un peu nerveuse. Et puis il y avait les cadeaux d’Arya...

Allez, courage.

Alicia alla s’asseoir sur le lit avec Kon et lui prit la main. Ses yeux brillaient d’espoir, et un peu d’envie aussi.

« Alors Kon... qu’est-ce qu’on fait ce soir ? Est-ce que tu es prête à... hum... faire l’amour avec moi ? Ou est-ce qu’on attend un peu ? On peut juste dormir l’une contre l’autre si tu veux. »

La neko serait un peu déçue bien sûr, mais elle ne voulait pas forcer son amoureuse à faire quoi que ce soit. Surtout pour sa première fois.

Maintenant que ses parents étaient venue lui faire la bise pour leur souhaiter bonne nuit, sauf cas d'urgence, personne ne viendra les déranger. Seules dans sa chambre, elles étaient toutes les deux faces à une chose inconnue qui leur trottait dans la tête, une chose qui pouvait intriguer, effrayer, bref... l'amour mais aussi le sexe. Comment ça allait se passer ? Elles allaient aimer ? Elles allaient continuer leur relation ou y mettre fin ? Aucune idée, mais Alicia venaient rejoindre Kon sur son lit, posant la grande question de la soirée. Allaient-elles faire leur première fois ? Faire l'amour ? Kon restait un instant silencieuse, elle ne pouvait pas répondre oui directement, mais elle pouvait malgré tout la rassurer.

« Oui... j'ignore si... si on ira jusqu'au bout ou... ou si je vais aimer... mais je veux essayer ça... avec toi... et savoir si j'aime ça, le faire avec... avec toi. »

Kon était une inculte dans le domaine, peu intéresser par tout cela, mais elle n'était pas asexuée – pas à sa connaissance du moins – mais elle en savait si peu qu'elle ne semblait guère prêter attention à ça. Donc même si la fin de cette soirée est incertaine, Alicia pouvait être sûre qu'au moins, la mèche sera allumée.

« Je... on commence simplement, je pense ? Un... baiser, comme tout à l'heure ? »

Étape par étape. Un baiser juste avec les lèvres, ça, elle maîtrisait sans soucis, ça devrait bien se passer. La princesse approchait son visage du sien, fermait les yeux en visant sa bouche et collait ses lèvres sur les siennes. Restant coller contre ses lèvres quelques secondes avant de recommencer, plusieurs fois. Son baiser avait toujours le même petit goût sucrée. Et les siennes ? Ça avait changer avec les baisers de ses parents ? Est-ce qu'Alicia avait indirectement embrassé ses parents du coup ? Elle chassait cette idée, elle était bien assez tendue comme ça. Terminant cette première étape, elle ouvrait à nouveau les yeux, toujours en rougissant, comme sa neko. Il était temps de se donner un vrai baiser d'adulte.

« Je mmmh... on, on met la langue maintenant ? »

L'opération recommençait comme avant, jusqu'à sentir ses lèvres sur les siennes, mais à présent, leurs lèvres remuaient de façon à faire ouvrir la bouche de l'autre. Ce fut avec beaucoup d'hésitation que Kon osait la passer dans l'autre bouche si bien que c'était Alicia qui allait à sa rencontre. Sentir sa langue sur la sienne lui donna un petit sursaut, mais elle ne coupait pas au baiser. Sa langue se mêlait à la sienne, elle s'y collait, se frottait contre elle et Kon réussi à en faire de même, à avancer pour passer dans cette autre bouche. C'était donc ça un vrai baiser ? Jouer avec leurs langues, goûter la salive de l'autre ? Elle ne pouvait pas nier que c'était plutôt bon, mais étant sa première fois, elle était encore un peu dans le stade ou malgré tout, c'était un peu bizarre... Elle continuait de l'embrasser, quand leurs lèvres se séparaient un peu, elle reprenait son souffle, lâchant de léger gémissements par la même occasion. Sa main se collait à celle d'Alicia, sur le lit et ne s'en détachait qu'une fois le baiser fini. Ce premier baiser terminé, elle reprenait son souffle, les joues en feux en levant sa main à sa poitrine. Son petit cœur s’emballait un peu beaucoup !

« Je... hm, ouah, je... je sais pas quoi dire, je... mon cœur bat si fort ! Est-ce que... c'est pareil p-pour toi, Alicia-chan ? »

L'embrasser, et même passer cette soirée avec elle lui avait fait oublier son pyjama. Ses formes moulées dans ses vêtements, son petit haut, son shorty, il est vrai qu'elle fut toute émoustillée la première fois devant son amoureuse dans cette tenue, elle venait de retrouver cette sensation. Pour le moment, Kon aimait ce qui se passait. Les bisous, ok, les baisers, ok. Il restait beaucoup de choses sur leur liste, mais elles vont devoir y aller doucement même si pour le moment, c'était un bon début.

« Tu, hum.... tu veux qu'on recommence ou... ou on change un peu ? »

Il restait tant à faire. Se caresser, embrasser les parties du corps, se frotter l'une contre l'autre et bien plus encore... Kon était une novice ! La seule vraie chose sexuelle qu'elle connaissait – outre comment on fait des bébés – c'étaient les baisers édorassien. Elle pouvait proposer ou voir ça un peu plus tard, elle ne voulait pas non plus se montrer égoïste et il y avait tant à apprendre, tout ne se fera pas en une soirée. Ne faut-il pas battre le fer quand il est chaud bouillant ?

Kon ne donna pas un oui catégorique, mais elle ne répondit pas non pour autant. Elle était prête à essayer pour voir si elle aimait ça et si elle voulait aller jusqu’au bout. Pour Alicia, c’était déjà un grand pas en avant.

« D’accord. Dans ce cas... je te laisse décider... par quoi tu veux commencer. »

La princesse voulait ouvrir la soirée avec un baiser. La neko la regarda approcher sa bouche de la sienne et alla coller ses lèvres contre les siennes. Ce baiser avait encore le goût des gâteaux qu’elles avaient mangé au salon, ce qui le rendait plus savoureux qu’un baiser normal. Après ce premier contact, Kon voulut passer au cran au-dessus : le baiser avec la langue.

« Déjà ? Bon... d’accord. Allons-y. »

Alicia ne se sentait pas encore très nerveuse, mais elle avait les joues bien rouges. Elle mit à nouveau sa bouche contre celle de Kon, mais cette fois, elle essaya d’entrouvrir les lèvres pour pouvoir laisser passer sa langue. Les amoureuses tâtonnèrent un peu avant de trouver comment faire, et une fois en place, elles hésitèrent un moment avant de se lancer.

Quand sa langue toucha celle de la princesse, la neko eut un sursaut. Elle avait déjà entendu parler de ce genre de baiser, mais c’était la première fois qu’elle le faisait en vrai. Leurs langues se collaient, se frottaient, bougeaient ensemble. C’était une sensation étrange, mais pas désagréable. Peu à peu, elle osa aller plus loin dans la bouche de son amante, et cette dernière en fit de même avec elle. Instinctivement, elle posa une de ses mains à l’arrière du crâne de son amoureuse, comme pour la soutenir.

Alicia et Kon tinrent leur baiser pendant presque une minute avant de se séparer. La neko reprenait doucement son souffle, lâchant quelques gémissements de temps en temps, et elle sentait son cœur battre furieusement dans sa poitrine, comme la princesse apparemment.

« Aahh... oui... moi aussi... je le sens battre... très fort. »

Cette soirée prenait un très bon départ. Il leur restait encore plein de choses à découvrir, mais ce simple baiser avec la langue les avait déjà bien secouées. Son amoureuse lui demanda si elle voulait recommencer, ou bien essayer autre chose.

« Euh... je veux bien recommencer mais... on peut changer de position d’abord ? »

Depuis le début, elles étaient assises sur le rebord du lit, et ce n’était pas des plus confortables. Alicia invita Kon à s’allonger avec elle sur le lit. Les amoureuses se faisaient face, allongées sur le côté, se tenant par la main.

« Voilà. Maintenant... allons-y. »

La neko colla sa bouche contre celle de la princesse, puis glissa sa langue dans sa bouche pour aller caresser la sienne. Ce second baiser fut bien plus agréable que le premier, la jeune fille était plus en confiance et elle savourait plus le goût sucré des lèvres de son amoureuse. Et plus les secondes passaient, plus elle sentait sa chaleur intérieure grandir. Elle pensait qu’elle saurait se contenter de ce que la princesse lui donnait, mais si elle continuait à chauffer de la sorte, peut-être qu’elle aurait besoin de plus qu’un simple baiser.

Alicia resta collée à Kon pendant presque une minute avant de se détacher de sa bouche. Elle reprit tranquillement son souffle tout en lâchant quelques petits miaulements. Elle sentait bien qu’elle était excitée, mais comme c’était la première fois qu’elle éprouvait cette sensation, elle ne savait pas trop quoi faire.

« Aahh... Kon... est-ce que toi aussi... tu commences à... nyuuu... avoir chaud ? »

Portée par ce soudain élan d’excitation, la neko osa demander quelque chose de plus intime pour la suite de la soirée.

« Si tu es d’accord... j’aimerais enlever... mon haut de pyjama. »

Elle ne portait pas de soutien-gorge, alors elle savait qu’elle se retrouverait seins nus devant son amoureuse si elle le faisait. Mais elle en avait envie. Et même si elle n’osait pas lui demander de faire de même, elle espérait que l’envie la prendrait en la voyant faire.

Il était temps de passer à la suite, de faire un pas dans leur relation. Cette relation n'avait peut-être même pas une journée sur le plan de former un couple, mais Kon avait tant d'hésitation sur le fait qu'elle ne semblait pas si attiré que ça par le sexe, qu'elle avait peur d'ennuyer la neko avec ses soucis, mais la princesse va vite se rendre compte qu'elle naviguait juste dans un monde inconnu qui lui tendait juste ses bras. Partageant avec la neko un baiser, un vrai baiser qui impliquait de mettre la langue, la princesse fermait les yeux en agissant ainsi, savourant le contacte de ses lèvres sur les siennes, de sa langue qui se pressait sur la sienne, de son odeur si proche, de son nez qui se heurtait parfois au sien. Kon agissait lentement, mais elle agissait. C'était délicieux et elle adorait ça... c'était encore timide et elle ne le dirait pas tout haut mais elle adorait embrasser Alicia.

Lui laissant le choix pour la suite, Alicia voulait bien recommencer, mais en changeant de position. Elle s'allongeait donc sur le lit, sur le côté, elle lui faisait face et le baiser recommença. Il était pareil et pourtant si différent. Plus assurée, de leurs parts, les deux jeunes amoureuses profitaient de cette découverte en faisant leur premier pas dans un monde plus adultes, mais elles progressaient ensemble, main dans la main. Ce n'est qu'avec ce second baiser qu'elle remarquait que sa langue était un peu râpeuse, ce n'était pas désagréable en soi, mais ça surprenait un petit peu mine de rien. Doucement et sans trop s'en rendre compte, Kon gémissait face à ce bonheur qui la rendait toute chose, légèrement, son corps semblait plus chaud et son cœur était toujours aussi emballée, mais ce n'était que de l'amour qui battait pour elle. Étais-ce la preuve que c'était un vrai amour et qu'elle passera sa vie avec la neko ? Il était sûrement trop tôt pour penser à ça, d'abord, elles devaient continuer leur soirée et se découvrir mutuellement. La fin de ce second vrai baiser arriva et Alicia lui demanda, après avoir signalé qu'elle aussi avait chaud, si elle pouvait retirer son haut ? Mais Kon posa sa main sur sa poitrine. Pas vraiment son sein, plus haut, pour l'en empêcher.

« Non ! Je... hmm... J'aime beaucoup te... te voir dedans et... et... j'aime la façon dont.. dont... ça laisse a... apparaître tes formes dessus... c'est tout... »

Finit-elle par souffler en terminant sa phrase. Kon l'ignorait surement, mais son fétiche se rapprochait sûrement des choses moulantes. Habituée à porter des kimonos qui cachait leurs formes, dés qu'une fille comme Alicia portait une chose près du corps, ça avait de quoi l'émoustiller. La jeune princesse était même assez audacieuse dans sa proposition.

« Mais si tu veux... tu... tu peux me retirer ma chemise... »

C'était honteux de dire ça, elle détournait même le regard. Ce n'était pas le geste qu la gênait, mais se montrer en partie nue devant elle... Oui, elles ont pris un bain ensemble mais c'est différent, c'est un bain, une douche, c'est normal, là, elles étaient dans un lit, c'était... bizarre... De son côté, Kon avait un pyjama classique où le haut était similaire à une chemise, boutonné devant, des manches courtes, Alicia pouvait la lui retirer, elle l'en autorisait. Concernant la neko, elle n'allait pas la laisser mourir de chaud, mais elle voulait la voir encore un peu dans son beau pyjama qui moulait ses formes naissantes. La princesse se redressa sur son lit, amenant ses mains pour déboutonner le premier bouton avant de lever les yeux vers la neko.

« Alicia-chan... enseigne-moi tout ce que tu sais... sur le sexe... s'il te plaît... »

Elle était son élève, son cobaye, tant qu'elle ne disait pas stop, elle voulait apprendre avec elle, avec son amoureuse. Elle lui faisait confiance, elle savait que son amie ne lui ferait pas de mal.

« Je suis... toute à toi... rien qu'à toi... »

Est-ce que ça pouvait se dire dans ce genre de moment ? Elle trouvait que ça sonnait bien en tout cas...

Alicia s’attendait à ce que Kon ne soit pas encore prête à se dévoiler, ou à voir son amoureuse à moitié nue, mais elle la surprit quand même en lui expliquant qu’elle aimait beaucoup la façon dont son pyjama laissait apparaître ses formes.

« Ah bon ? »

La neko garda cette information dans un coin de sa tête. Peut-être que c’était une piste pour un fétiche de la princesse ? Était-elle du genre à aimer les tenues moulantes ? En tout cas, elle voulait que son amoureuse garde son pyjama, mais elle était prête à retirer sa chemise.

« Vraiment ? Tu... tu es sûre que tu es prête ? »

Kon était clairement embarrassée, ça se voyait sur son visage, mais elle fut la première à bouger, se redressant sur le lit et ôtant le premier bouton de sa chemise. Alicia tremblait légèrement en la regardant et en l’écoutant. La princesse voulait qu’elle lui enseigne tout ce qu’elle savait sur le sexe, elle s’offrait complètement à elle.

« Nnnyyyuuu... »

La neko ne trouva rien à dire, elle se contenta de miauler doucement. Elle n’osait pas parler, de peur de casser l’ambiance. Sa tête se vidait peu à peu, elle avait l’impression que sa gorge se serrait et d’avoir un nœud dans la poitrine. Son corps bougeait presque tout seul, et elle dirigea ses mains vers la chemise de son amoureuse, ôtant doucement les boutons un par un.

« Si jamais... tu sens que ça ne va pas... tu me le dis, d’accord ? »

Une fois le dernier bouton enlevé, Alicia retira la chemise de Kon et posa les yeux sur sa poitrine. Sa première réaction fut la surprise. Elle ne s’en était pas rendu compte jusqu’ici, mais les seins de la princesse étaient drôlement bien formés. Sans être aussi gros que ceux d’Arya, ils avaient déjà une belle forme ronde. Elle aurait presque pu être jalouse si elle n’était pas aussi captivée.

« Kon, tu... tu as vraiment des... des seins splendides. »

La neko posa délicatement ses mains sur ces orbes de chair moelleux et les caressa. Ce n’était pas grand-chose, et pourtant la princesse gémissait déjà.

« Ça va ? »

Heureusement, c’était des gémissements de plaisir. Il était donc temps pour Alicia de donner sa première leçon.

« Chez la femme... les seins sont une zone... qui peut être très érogène. Le niveau de sensibilité... dépend des individus mais... mmrraaww... en général... quand on appuie ici... »

La neko entoura le téton droit de son amante avec son pouce et son index et le pinça doucement, ce qui provoqua aussitôt une réaction.

« ... le plaisir vient. Nnyyuu... tu le sens ? »

C'était une chose qu'elle n'aurait pas pensé faire, agir la première mais elle voulait continuer de voir la neko dans son pyjama. Elle était bien consciente si ça continue, elle allait devoir le retirer, mais elle voulait la voir encore un peu dedans, voir ses deux petites bosses pointées sur son haut de pyjama, voir les formes de son amoureuse bien moulée. Kon était donc prête d'elle-même se dévêtir, au moins retirer sa chemise pour qu'Alicia garde encore un peu son haut. Se mettant doucement à nue, elle lui demanda de lui enseigner tout ce qu'elle savait. Qu'elle ai appris ça normalement ou en compagnie de certaines femmes dans le harem de ses parents, elle voulait qu'elle lui apprenne tout ce qu'elle ignorait. Même si Kon semblait assez muette, elle répondait par l'affirmative à ses questions en remuant doucement sa tête. Même face à son compliment sur sa poitrine, elle ne savait pas quoi répondre, détournant juste le regard. Elle rougissait déjà donc un peu plus, ça ne sautait pas forcément aux yeux.

La neko posa sa main dessus, tâtant doucement sa poitrine en lui parlant de cette zone apparemment érogène chez les femmes et elle ne tardait pas à lui montrer avec un exemple qu'elle pensait ne pas être du genre à aimer, car elle venait pincer son téton entre ses doigts, lui faisant lâcher un petit couinement de sa part.

« Kya ! »

Ce n'était pas de la douleur, pas vraiment, elle s'attendait à des caresses, pas à être pincé et pourtant, ce serait mentir de dire qu'elle a détester ça. Kon levait sa main sur son sein, le touchant avant de lever les yeux vers Alicia, affrontant son regard en parlant d'une voix plus faible mais très clair dans sa demande.

« Recommence... s'il te plaît. »

Retirant sa main, elle la posait à nouveau sur sa cuisse en laissant la neko recommencer l'opération et son téton fut à nouveau pincer. Pas de petit couinement de surprise, mais elle soupira doucement en posant les yeux sur ces deux doigts qui pinçaient, ses gémissements étaient faible, mais ils étaient là. Son souffle était un peu plus fort quand elle relevait la tête pour observer Alicia, son regard était épanouie et sa bouche entrouverte, la pointe sa langue était posé sur sa lèvre inférieure, elle envoyait une demande muette à son amoureuse, celle de l'embrasser, mais aussi de continuer de lui pincer le téton. Sans le savoir, Alicia ouvrait la boite de Pandore, elle découvrait des secrets que même son amoureuse ignorait. Autant sa passion pour les vêtements moulants, ce n'était pas trop secret, elle aimait voir les gens habillées autrement qu'en kimono, dans des vêtements pas trop ample si cachant les formes, mais ça, Kon était la première étonnée à aimer cela. Est-ce que dans le futur, ce sera la neko qui tiendra la princesse en laisse et se fera appeler Maîtresse ? Il était trop tôt pour le dire, mais c'était une possibilité...

« Mmmmmmmh, A-Alicia-chan... »

La neko savourait le baiser de son amoureuse tout comme cette petite douleur près de son cœur, ses lèvres étaient si douce et délicieuse. Elle venait même à se demander si ses lèvres seraient aussi bonnes sur un autre endroit de son corps. Comme sa poitrine justement ? Kon était si envoûtée qu'elle ne remarquait pas que cette chaleur entre ses jambes entraînait une légère fuite de plaisir pour le moment invisible, mais qui finira par bien s'absorber sur son pyjama pour en former une tâche humide. Mais ne brûlons pas les étapes, pour le moment, Alicia s'occupait du haut de son corps. Kon était studieuse, et ne portait pas ses mains sur le corps de son amoureuse pour le moment, elle ne voulait pas la gêner.

Quand Alicia pinça le téton de Kon entre ses doigts, cette dernière lâcha un couinement si mignon qu’elle ne put s’empêcher de sourire. Apparemment, elle avait trouvé un bon endroit à titiller. La princesse leva les yeux vers elle et lui demanda, d’une voix faible mais claire, de recommencer.

« Myuuu... d’accord. »

La neko pinça à nouveau sa pointe de chair tendue, et elle se régala en écoutant les soupirs qui s’échappaient de sa bouche. Elle avait vraiment l’air d’aimer ça. Alicia ne pensait pas faire une bonne touche dès son premier essai, mais elle était plus que ravie de voir que sa chérie aimait sentir ses tétons coincés entre ses doigts. Elle aimait tellement ça qu’elle ouvrit la bouche et posa sa langue sur sa lèvre inférieure, une demande discrète de sa part pour avoir un baiser.

« Mmrraaww... Kon... »

La Karistal n’hésita pas une seconde, elle colla sa bouche contre celle de la princesse, et leurs langues commencèrent à danser ensemble. Ses doigts continuaient de jouer avec son téton en même temps qu’elle profitait de sa bouche, et elle était tellement heureuse d’être dans cette situation que sa queue et ses oreilles de neko s’agitaient frénétiquement, le poil dressé. Oui, elle était folle de joie.

Quand le baiser se rompit, Alicia laissa échapper un soupir suivi d’un miaulement de plaisir. Sa bouche avait envie de plus de plaisir, mais pas par un baiser. Elle descendit son visage jusqu’au niveau de sa poitrine rebondie, et lécha un de ses tétons avec sa langue. Évidemment, la princesse poussa encore un couinement délicieux, et elle eut envie de recommencer.

« Ça te plaît Kon ? Parce que moi... nyuuu... j’ai très envie... de recommencer. »

La neko était dirigée par ses envies, et par la chaleur délicieuse qui remuait dans son bas-ventre. Tout son corps frémissait d’envie tandis qu’elle louchait sur les seins bien ronds de son amante, et sur ses tétons tendus d’excitation. Elle en prit doucement un entre ses lèvres et se mit à l’aspirer.

« Hhhmmm... gggrrrooouuu... »

Alicia n’aurait jamais cru qu’elle prendrait du plaisir en ayant un téton dans la bouche, mais elle était ravie. Son plaisir commençait même à couler entre ses jambes. Et pendant qu’elle tétait son sein droit, sa main massait son sein gauche. Bien sûr, Kon était libre de l’arrêter si elle n’aimait pas ça, mais le petit doigt de la neko lui disait qu’elle allait sûrement aimer ça.

Leur soirée commençait, Alicia allait lui apprendre sûrement out un tas de choses que Kon ignorait concernant le sexe, elle en était aussi excitée que nerveuse. Elle n'aurait jamais cru que se faire pincer doucement à cet endroit pouvait lui donner autant de frisson. Mais tant mieux du coup ! La neko venait l'embrasser par la suite en continuant de doucement la pincer, ce qui faisait frémir et doucement gémir la princesse qui se sentait si bien. Elle n'aurait d'ailleurs pas penser qu'entamer une relation sexuel pouvait lui être plaisant. Elle qui voyait cela presque d'un mauvais œil, la voilà convaincu du contraire même s'il était trop tôt pour crier victoire trop vite. Mais ce baiser, oui, il restait tellement délicieux et si nouveau. Elle risquait de vite prendre goût à cela même si le baiser, ça restait le sexe de façon le plus soft possible. Parce que même des caresses pouvaient vite glisser ailleurs...

« Huuuuum... »

Mais après ce délicieux baiser qui prit fin, Alicia ne s'arrêtait pas là, sa tête descendait près de son cœur ou plutôt sa poitrine et sa langue glissa dessus, arrachant un nouveau couinement de la princesse. Une sensation douce et un peu étrange. Le fait que sa langue soit râpeuse rendait la chose douce et un tantinet... pas douloureux mais pas loin. C'était étrange... Mais une nouvelle fois, pas désagréable. Face à sa question, elle remua d'abord la tête pour lui répondre en silence avant d'y mettre plus de mots.

« Je te fais confiance, pe-petit chat... Si ça te fait envie, lèche-moi de nou-nouveau... »

Se tenant sur ses bras en se penchant doucement en arrière, Kon écartait doucement ses jambes en se cambrant, Alicia n'avait plus qu'à se pencher sur elle pour recommencer à lui lécher le téton, venant même l'aspirer cette fois, lui faisant à nouveau couiner avant de laisser un gémissement plus lent mais continue tourner autour d'elles. Kon se laissait faire, faisant confiance à son petit chat pour lui en apprendre plus sur ce monde inconnue, offrant son corps pour recevoir la connaissance à la place. Cependant Kon ne restait pas totalement inactif, profitant de leur position, elle pencha sa tête et venait mordiller avec ses lèvres l'une des oreilles de la neko, pendant qu'elle se faisait téter, elle... elle mâchouillait son oreille, sans lui faire mal. Kon sentait une délicieuse chaleur entre ses jambes, loin de se douter qu'elle mouillait pour la première fois. En étant consciente. Cela a dû arrivée certaines nuits mais elle n'avait jamais remarqué et là... elle ne l'avait pas remarqué mais la légère tâche humide entre ses jambes en était la preuve.

« Huuummmmm-aaaaaaan.... A-Alichya-chan... » bafouillât-t-elle, trop submerger par l'émotion. « Je... je voudrais le faire moi aussi... M-mais... ne te déshabille pas... tu le feras après, d'accord ? Mais... continue encore un peu, avant... s'il te plaît. E-et... mord-moi gentiment aussi... »

Mordiller sa poitrine ? Son téton, elle n'avait pas préciser mais elle se demandait quelle serait la sensation ? En tout cas, elle se voyait bien allongée sur la neko, léchant ses petits bouts de seins pointant par-dessus son petit haut, et après, il y aura la marque de ses coups de langue, rendant la chose encore plus moulante... oh oui, elle s'imaginait bien la suite... Du moins si son petit chat acceptait... Peut-être l'idée de dominer Kon était très tentante pour se prêter au jeu ?

La bouche collée sur le téton droit de Kon et sa main pelotant son sein gauche, Alicia se faisait plaisir avec le corps de son amante. Le mieux, c’était qu’elle faisait tout ça d’instinct, son cerveau était comme anesthésié par le plaisir qui gagnait peu à peu son corps.

Ça fait toujours cet effet ? Je me sens... tellement bien.

La neko se sentait déjà au summum de la joie, mais son amante avait elle aussi de la ressource. Elle sentit l’une de ses oreilles se faire mordiller, ce qui la fit miauler.

« Nnnyyyaaa ! »

Apparemment, elle avait bien compris que cette zone était sensible chez les nekos. Ce plaisir encouragea Alicia à se donner encore plus à fond, et elle se dépêcha de remettre ses lèvres autour de la pointe rose de son amoureuse pour l’aspirer. Juste après, Kon lui avoua qu’elle avait envie de se faire mordiller le téton. Et mieux encore, qu’elle voulait aussi prendre une de ses pointes roses en bouche, mais sans qu’elle retire son haut de pyjama.

« Mmrraaww... comme tu voudras... ma princesse. »

Ce n’était pas vraiment un surnom d’amoureux vu que Kon était effectivement une princesse, mais Alicia trouvait cela plaisant de l’appeler comme ça. Suivant ses consignes, elle coinça son téton droit entre ses dents et appuya doucement dessus, en faisant attention de ne pas lui faire mal, et elle pinça son téton gauche entre ses doigts avant de le pincer. Elle n’aurait pas cru que la princesse, encore débutante, prendrait autant de plaisir à avoir un peu mal, mais il semblait qu’elle était plus mature qu’elle ne le laissait croire. Et elle avait vite compris comment faire plaisir à une neko. La Karistal frémissait à chaque fois qu’elle sentait son amoureuse mâchouiller cette zone si sensible.

« Nnnyyyuuu... oouuii... Kon... pince-moi encore... les oreilles... aaahhh... j’adore ça. »

Sous son pyjama, Alicia pouvait sentir que ses tétons commençaient à durcir et pointaient de plus en plus fort contre le doux tissu de son pyjama, et que son excitation commençait à couler entre ses cuisses. Que des choses qu’elle avait appris en cours d’éducation sexuelle, mais les ressentir maintenant... c’était vraiment quelque chose de délicieux.

Dans la chambre de Kon, le petit couple était sage, loin de faire des bêtises, elles apprenaient à mieux se connaître, elles et leur corps. Kon semblait trouver ça tellement bon de se faire pincer et mordiller les mamelons. Elle ignorait cependant si cela serait si délicieux sur une autre partie de son corps, mais pour le moment, côté poitrine, elle était très réceptive à ce que la neko pouvait lui proposer. Jamais elle n'aurait pensé que cette petite douleur soit si agréable à subir, mais la preuve était pourtant bien là, elle aimait ce que la neko lui faisait et cela se résumait à pincer ses tétons, entre ses doigts, entre ses dents. Etait-ce une pratique normal chez des amoureuses ou elles étaient à part ? Non, ça devait être assez normal... Alicia en savait des choses après tout.

« Mmmmmmmh, aaaaaah... Alicia-chan.... Haaaa... mon... mon petit chat... »

Ce surnom était tout récent pour elle, elle le lui avait donné quand elle se reposait dans ses bras, elle n'aurait pas pensé l'utiliser dans ce genre de situation, mais ça semblait assez logique ? Un surnom, c'est mignon, ça rapproche, non ? Même celui de la neko pour elle n'était pas si simple, Ma princesse... Elle lui appartenait. Ce n'était pas rien. Kon continuait de machouiller son oreille entre ses lèvres, de même qu'elle continuait de gémir face à son traitement, mouillant légèrement de plus en plus. Mais Kon voulait un peu inverser les choses...

« Alicia... Je... veux te le faire... »

Elle la laissait s'écarter doucement, profitant avant d'une impulsion soudaine en venant l'embrasser, sa bouche était pleine de salive à force de gémir, elle partageait donc cela avec elle, rompant ce baiser, un léger petit filet les reliait encore avant de rompre naturellement. La princesse laissait la neko s'installer sur son lit, confortablement, avant de doucement se pencher sur son corps, ses mains caressaient doucement ses formes, ne touchant que son haut de pyjama, pas encore sa peau. Elle voyait ses deux légères pointes à travers le tissu et elle avait une folle envie de sauter dessus, mais elle ravala sa salive avant de lever le regard vers elle.

« Si... si je te fais mal ou autre, tu... tu n'hésite pas. »

Doucement, ses lèvres se rapprochaient donc de cette légèrement zone et sa bouche se posa sur la petite bosse sur la gauche sur la poitrine de son amoureuse, le côté droit de Kon donc. Ce fut d'abord juste ses lèvres qui pressait doucement la zone, comme avec son oreille, rien qui faisait mal. Ce n'était même pas un pincement. Mais Kon en profita pour laisser sa langue partir à la rencontre de cette bosse, passant dessus, tapotant la bosse, imbibant cette zone de sa salive, même si sa langue touchait surtout le tissu et pas directement la peau de son amoureuse, Kon appréciait ce contact. Au-dessus de son corps, elle avait les jambes écartées pour ne pas s'appuyer sur elle, son bassin remuait doucement sous le plaisir. Elle retira sa bouche, se redressant un peu, voyant son amoureuse allongée dans son lit, une petite tache humide sur son pyjama mais elle était si belle...

« Alicia-chan... tu es tellement jolie... »

La princesse venait l'embrasser, un rapide baiser avec elle avant d'attaquer son second téton en se demandant si elle aura toujours cette même passion pour lécher ce genre d'endroit ? Le goût, la sensation était meilleurs sans vêtements ? Surement, mais elle la trouvait tellement belle comme ça, il faudra pourtant bien passer le cap de ses vêtements tôt ou tard. La séance de léchouille dura plus ou moins le même temps alors qu'elle s'arrêtait pour s'allonger contre elle, partageant un baiser plus passionné et plus langoureux avec elle.

« Petit chat... je... tu peux retirer le haut... Par contre, je... c'est normal que j'ai si chaud ? … Enfin... surtout plus bas ? »

C'était normal ou elle couvait quelque chose ?

Suspendue au téton de Kon, Alicia se régalait à sucer et mordiller ce petit bout de chair rose tout en se faisant mâchonner une oreille. La princesse était peut-être une débutante dans le sexe, mais elle avait du talent et un joli corps, une combinaison plus que redoutable. Après quelques minutes à se faire plaisir, la neko fut surprise d’entendre la princesse proposer d’elle-même de prendre le relais pour lui faire la même chose, mais elle n’allait pas lui dire non.

« Mmmyyyuuu... fais toi plaisir... ma princesse. »

Les deux amantes partagèrent un baiser, leurs bouches étaient pleines de salive, et un mince filet se rompit quand elles se décollèrent. Après ça, la Karistal se coucha dans le lit et regarda avec plaisir son amoureuse se pencher sur son corps, et elle frémit en sentant ses mains caresser le haut de son corps.

« Mmmrrraaawww... »

Ces mains étaient les premières mains qui la touchaient avec l’intention claire de lui donner du plaisir. Et face à un tel plaisir, tout son enseignement théorique volait en éclats. Mais les caresses n’étaient que le prélude. Après avoir rappelé à Alicia qu’elle pouvait l’interrompre à tout moment, Kon osa poser ses lèvres sur son haut de pyjama, entourant l’une de ses pointes dressées.

« Kkyyaahh ! »

Heureusement, ce couinement était un couinement de plaisir, pas de douleur. Alicia avait été surprise par la sensation aussi soudaine qu’intense qui avait parcouru son corps, mais elle encouragea Kon à continuer. La princesse commença par appuyer ses lèvres contre son téton, puis elle se mit à le lécher par-dessus le tissu. Et malgré la barrière du pyjama toujours en place, la neko était déjà toute chose.

« Aaahhh... gggrrrooouuu... ooouuuiii... »

Comment cela pouvait-il être aussi bon ? Et si elle grimpait déjà aux rideaux pour une simple léchouille sur son pyjama, qu’est-ce qui se passerait une fois qu’elle le retirerait ? Ou si son amoureuse venait la lécher dans des zones plus sensibles ? Elle se pensait plus savante que la princesse sur le sexe, mais aucune leçon ne l’avait préparé à ça. Elle prenait son pied, et son entrejambe mouillait de plus en plus à chaque passage de la langue de son amante sur sa pointe rose dressée.

« Ooohhh... Kon... c’est si bon... hhhmmm ! »

Au bout d’un moment, Kon arrêta de la lécher et se redressa pour mettre son visage face au sien. Les deux amoureuses s’embrassèrent encore, puis Alicia eut le plaisir de se faire lécher l’autre téton. Elle se tortillait en place, parcourue de multiples frissons de plaisir délicieux, gémissant et miaulant à chaque fois qu’elle recevait un coup de langue sur sa pointe rose.

« Nnnyyyaaa... ooouuuhhh... continue... ma princesse... hhhmmm ! »

Quand les léchouilles sur ses tétons s’arrêtèrent, Alicia eut le plaisir d’entendre Kon lui dire qu’elle pouvait enlever son haut de pyjama, et elle lui demanda s’il était normal qu’elle ait si chaud, surtout dans le bas de son corps. La neko se mit à sourire.

« Oui... c’est normal. C’est la preuve... que tu es excitée. Ton vagin se lubrifie... et ton corps chauffe... en vue de l’accouplement. »

La Karistal glissa deux de ses doigts dans son bas de pyjama pour récolter un peu de mouille qu’elle montra à son amoureuse.

« Si tu va toucher ton entrejambe... tu verras que... ggrroouu... tu es dans le même état que moi. Plus tard... si tu te sens prête... nnnyyyuuu... on pourra se lécher... ici aussi. »

Le cunnilingus était un grand classique du plaisir pour les femmes

La neko était plus que prête à continuer, mais elle hésita un peu avant de retirer son haut. Elle avait beau être toute excitée, ce n’était pas rien de se mettre topless devant quelqu’un, même si c’était son amoureuse. En plus, après avoir vu ses jolis seins bien ronds, elle se sentait un peu gênée avec ses deux petits bouts encore en croissance. Mais heureusement, la princesse était gentille et elle savait comment appuyer sur les boutons de son amoureuse pour la mettre en confiance.

« Bon... allons-y. »

Alicia retira son haut de pyjama, dévoilant sa poitrine nue pour la première fois. Personne au harem ne pouvait se vanter d’avoir eu un tel honneur, et les membres de sa famille ne l’avait vu qu’en prenant un bain avec elle. Là, elle se montrait topless devant son amoureuse dans un but clairement sexuel, et elle frémissait d’avance en s’imaginant ce que la princesse allait vouloir faire avec son corps à moitié nu.

« Kon... j’aimerais savoir. Ggrroouu... qu’est-ce que tu penses... de mes seins ? »

Alicia faisait un bonnet B, ses seins n’étaient pas encore bien imposants mais ils prenaient peu à peu des formes à mesure que sa puberté avançait. Cependant, ils n’étaient pas encore comparables à ceux de Kon, et la neko était curieuse de savoir si la princesse était contente avec des petits bourgeons en floraison ou si elle avait hâte que les fruits aient fini de pousser.

Au moins, Kon était assurée de ne pas faire fausse route. La jeune femme léchait sa poitrine à travers son pyjama et les couinements, gémissements et autres ronronnements ne tardaient pas à se faire entendre. Sur le coup, Kon oubliait même que n'importe qui pourrait franchir la porte de la chambre, mais étant donné que les petits étaient en train de se coucher et que les plus grands allaient plus ou moins en faire de même, peu de gens risquaient de passer devant la porte de sa chambre. La princesse se contentait de suivre son instinct et faire ce qui lui semblait de mieux à faire en procurait à sa belle neko tout l'amour qu'elle pouvait recevoir de sa part. Elle y prenait plaisir à lécher et sucer cette petite bosse qui pointait à travers le tissu, mais vint un moment où même sa passion de voir les corps bien moulé dans des vêtements était derrière elle. Se rapprochant d'elle, Kon lui demanda de retirer le haut, elle était prête pour ça. Cela les mettra par ailleurs dans la même position, toutes les deux sans haut. Là, c'était le même souci que juste avant... Voir la neko nue dans la salle de bain, ça ne lui posait aucun souci et là, de la savoir bientôt les seins à l'air, elle avait l'impression de franchir un nouveau cap.

Elle en profita par ailleurs pour signaler ce qu'elle ressentait, du côté de son corps et pour son amoureuse, c'était normal, son vagin se lubrifiait ? Un drôle de mot, mais elle pensait savoir ce que ça voulait dire. Cela dit, l'entendre dire le mot « accouplement », cela la fit rougir. C'est plus ou moins ce qui se passait même si aucune des deux demain ne risquait de devoir annoncer être enceinte. Elles n'étaient pas équipées pour ça et quand bien même toutes les deux avaient des couples de maman, jamais Kon ne s'était demander si ses parents avaient quelque chose entre les jambes ou si c'était purement dû à la magie ? Elle pensait à la seconde quand même, son cerveau n'avait pas tout enregistrer, mais le peu qu'elle se souvenait d'avoir vu ses parents nus pendant son enfance, elle n'avait pas souvenir d'avoir vu une chose pendre entre leurs jambes. Voyant la neko mettre sa main entre ses jambes, elle lui montrait ses doigts où un léger fluide semblait mouiller le bout de ses doigts. Elle observa de suite son entrejambe où elle vit une petite tâche. Elle n'avait pas fait attention jusqu'ici... mais c'est honteux ! Elle paraissait pour quoi ?

Ce souci de bien paraître passa vite à la trappe quand Alicia venait mentionner que si elle se sentait prête, elles pouvaient se lécher ici. Inutile de dire à quel point la princesse fut surprise d'une telle pratique.

« Quoi ?! Mais... mais euh... ça se fait ? »

Bien qu'elle savait comment étaient fait les bébés, les cours d'éducations sexuels avaient rapidement évoqué la façon dont deux femmes se faisaient l'amour sans rentrer dans les détails, mais de là à imaginer que cet endroit se léchait ? Autant les seins, ça ne la choquait pas, les bébés le faisait, et même en étant chaste, elle savait que les adultes pouvaient aussi le faire, mais on pouvait lécher son entrejambe ? Mais, c'était... sale, non ? C'est par là qu'elles font pipi. Même si elle savait que ce n'était pas vraiment le même trou, c'est la même zone. Il y a une différence entre caresser une fesse et le petit trou qu'on utilise quand on va aux toilettes quoi. Eh oui, quand la princesse avait dit ne rien connaître, elle n'avait pas menti, c'était un bloc d'argile que la neko pouvait façonner à son envie. Mais une fois le haut retirer, elle en avalait sa salive en la voyant ainsi, cependant surprise par la question de son amoureuse qui la sortait de ses pensées.

« Ta poitrine ? »

Dit-elle un peu incrédule en l'observant. Eh bien quoi ? Elle avait quelque chose de spécial ? Kon n'était pas sans savoir que certaines filles complexaient dessus, ce sont des êtres humains après tout, mais elle prêtait peu attention à cela. Une poitrine, bah c'est peu de choses. Que ce soit des petits seins ou des trucs énorme, elle ne jugeait pas dessus. Elle n'avait pas à se plaindre, de son côté, malgré un âge un peu plus jeune qu'Alicia, elle était bien lotie, mais elle observa la faible poitrine de la neko avant de lever son regard vers elle en souriant.

« Eh bien quoi, elle est très bien ! »

Kon n'avait pas spécialement de préférence, petite ou grosse, ça ne rentrait pas dans ce qu'elle préférait chez une femme. Même si son attirance, pour bien voir les formes pourrait laisser croire qu'elle préférait voir Alicia avec une plus grosse poitrine pour que ce soit plus moulé, non, l'idée ne lui était pas venue à l’esprit à vrai dire. Puis elle n'avait pas fini sa croissance, non ? Ça pouvait encore grandir un peu, non ? Kon se rapprochait doucement en venant poser son front contre le sien pour la regarder, les yeux dans les yeux.

« Je t'aime comme tu es, Alicia-chan. Que tu reste ainsi ou que cela grossisse, honnêtement, je m'en fiche. Tu resteras mon petit chat malgré tout, hihihi ! »

Et dans le pire des cas, la magie devait pouvoir l'aider ? Ou des remèdes plus naturels. En se renseignant sur le sujet, elles pourraient trouver des choses à faire pour l'aider. Kon en profita pour doucement l'enlacer. C'était bizarre du fait de leur nudité partiel, mais un câlin, c'était souvent un remède pour bien des choses. Après avoir profité de cela, elle s'écartait doucement, laissant la neko reprendre place avant de se placer au-dessus d'elle. La princesse déposait d'abord sa main sur sa poitrine, cherchant l'endroit où elle sentait son cœur battre avant d'y déposer quelques baisers à cet endroit précis.

« Je commence... »

Annonça-t-elle avant de placer ses lèvres autour de sa poitrine et la pincer avec ses lèvres, laissant sa langue agir directement sur sa peau. C'était différent, le goût comme la sensation était mieux qu'avant et pourtant, elle préférait voir sa neko habillée... un drôle de mélange, visuellement, son goût pour les formes moulées lui disait qu'elle préférait la neko ainsi mais pour pratique les coups de langue, elle préférait directement à même la peau. Kon allait redécouvrir cette activité qu'elle venait tout juste de découvrir pourtant.

The Multiversity

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour

Re: Le premier amour