Dans tous les cas, le résultat était là. Et il ne faisait pas le déplaisir de cette jolie brune à l'expression un peu idiote.
- Taquin ? Tu continues à l'être~
Il était au moins aussi excité qu'elle ! D'ailleurs, Kamiye en profita pour libérer son bassin de son étroite gangue de... quoi, déjà ? de tissu ? Gine elle-même ignorait le nom de cette curieuse matière élastique, propre à l'équipement de tout Saïyajin qui se respecte. De ne pas savoir, elle n'en avait cure ; ce qui l'intéressait pointait plutôt entre les cuisses de son tendre amant qui, le long de son buste, avait déposé baiser sur baiser. Un enchaînement proprement émoustillant qui s'était soldé par un baiser gourmand.
Gine ne répondit pas à sa remarque. Elle n'en eut d'ailleurs pas le temps, son Kamiyou l'embrassant derechef avant d'inonder son visage et son cou d'un nouvelle flopée de baisers à l'exquise chaleur.
Son amant dut néanmoins s'arrêter pour lui faire part, quant à la suite logique de cette affaire, de ses doutes digne d'un futur papa.
- Tu es très bien ainsi, répliqua-t-elle sans ambages.
Alors qu'il s'était assis en face d'elle, sa verge si proche de son trépignant objectif, Gine lui glissa un confiant petit sourire.
- Et je pense que même si tu le voulais, tu ne pourrais pas lui faire du mal là où il est~
La Saïyajin replia doucement ses jambes sur lui, l'invitant de ce fait à se coucher sur elle. Comme il n'était pas en mesure de lui résister, elle ne songea pas tout de suite à faire de même avec ses bras. C'était peut-être préférable, tout compte fait ? Ses doigts se crispèrent sur son matelas d'herbe. Gine grogna un peu avant de libérer un profond soupir d'aise. Cette subite montée de chaleur, ressentie dans le gouffre aux naïades, lui avait manqué.
Les yeux mi-clos, elle ourla un mince sourire.
- N'aie pas peur de me brusquer, lui confia-t-elle. Je t'assure que... hhh.. que ça ira~
Pour eux trois.
Comme pour le rassurer, elle fut la première à remuer les hanches.


