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Re: Un séjour estival dans des contrées mutliverselles ! [PV Kamiye Goupile]

Posté : 02 déc. 2025 16:33
par Gine
Ils étaient couverts de sable. Gine avait eu un moment d'absence, comme une perte de connaissance très brève, avant de se découvrir allongée sur Kamiye. Le frêle renard fut d'ailleurs le premier à parler... ou plutôt à hurler tel un sourd ! Même en ayant les oreilles qui sifflaient, la Saïyajin sursauta et grimaça en l'entendant gueuler sa crainte de la savoir brûlée à il ne savait quel degré.

- Je... ça va ! Mais baisse d'un ton, s'il te plaît. J'ai l'impression que... *kof kof*...des cloches résonnent entre mes oreilles.

Curieusement, son maillot de bain n'avait pas souffert. Le vêtement, probablement magique, ne témoignait d'aucun dégât. Avait-il protégé l'ensemble de son corps ou simplement la surface ? La femme à queue de singe dut forcer sur ses bras pour se redresser. Il était peut-être encore un petit peu trop tôt pour ça - ses membres tremblaient nerveusement.

- ...Q-que s'est-il passé ?

- C'était une explosion, lui répondit une voix douce comme un ciel d'été. Et pas des moindres, si je puis dire !

Gine tourna la tête et vit une blonde à queue de cheval, engoncée dans une combinaison hi-tech, s'approcher.

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L'alien à la peau verte l'accompagnait. Comme par miracle, les deux paraissaient indemnes.

- Mais... qui êtes-vous ?

La jeune femme gloussa gentiment avant de se pencher sur son cas. La Saïyajin rougit en sentant ses mains costumées lui palper le cuir.

- Je vous présente Ernest, une autre personnalité de l'Unité A-Syn-Crown, intervint Arxa. C'est donc mon Gargan, mais en beaucoup plus attentionné avec les autres !

- Hein ? Mais je ne comprends... paaas ?!

- Permettez que je vous ausculte.

Prise au dépourvue, Gine n'eut guère l'occasion de lui résister. Ernest la fit rouler sur le flanc, dans le sable, et poursuivit son analyse au toucher. Un toucher somme toute très agréable et apaisant... un brin déconcertant, d'ailleurs !

- Ah ! ...Oooh ?

Elle n'avait pas mal mais... c'était étrange !
Les poings sur les hanches, Arxa souriait de fierté.

- Soyez sans crainte : elle sait très bien ce qu'elle fait ; elle est mon médecin de campagne.

- Je recense de microlésions internes le long de votre échine, sans doute dues à l'onde de choc. Je me vois dans l'obligation de vous passer un peu de ce gel régénérateur.

La blonde sortit une sorte de pistolet à colle, qu'elle appliqua sur les doigts de sa main libre. Ernest s'interrompit alors, couvant le couple d'un regard interrogateur.

- Vous préféreriez peut-être que je vous laisse vous en charger ? s'enquit-elle à l'intention de Kamiye. Ma patiente est aussi votre femme, après tout.

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Hors de portée d'oreille du capharnaüm, la Wyvérienne se promenait tranquillement aux côtés de son cher et tendre. Elle avait cédé à ses désirs, renonçant au port d'un maillot de bain à motif floraux pour une jolie robe d'un blanc diaphane. Un simple coup de vent, et le tissu léger se décollait de sa peau de perle ! Korë ne portait rien en dessous, ce qui ne paraissait point la déranger. Elle affichait même un petit sourire - aussi beau que l'était le temps lui-même sur cette plage ensoleillée.
Son compagnon l'enlaça par derrière, s'agrippant à sa taille de guêpe non sans louer la grande beauté des lieux.

- Il y fait si bon d'y respirer.

Elle observa l'horizon un précieux instant. Ce paysage lui rappelait son île natale - un environnement tropical qui lui était pour le moins familier. Cela la tranquillisait plus que ça ne l'excitait. Elle inspira un délicieux bol d'air avant de tourner la tête vers son amant. Lui aussi était joliment vêtu ; torse nu, il portait un pagne égyptien qui lui couvrait la moitié des cuisses, ainsi que quelques bijoux en or autour du cou, des bras et des chevilles. Conçus à travers leur magie conjuguée, ils ne chauffaient pas plus que de raison en réfléchissant les rayons d'un soleil généreux.

- Je me demande bien ce que tu as en tête...

Un de leurs jeux étranges, hein ?
Rien que d'y penser, les sensibles extrémités de la petite poitrine de celle que l'on prenait à tort pour une elfe commençaient doucement à pointer sous le fin textile. La proximité de son bien-aimé facilitant grandement les choses.

- Nous sommes seuls, reconnut-elle. C'est grisant.

Ils n'avaient même pas pris la peine d'emporter une serviette. Au pire, le couple pourrait compter sur ce soigneux nouage qui masquait la virilité de l'empoisonneur. Peut-être qu'en le dépliant...
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Re: Un séjour estival dans des contrées mutliverselles ! [PV Kamiye Goupile]

Posté : 07 déc. 2025 12:00
par Kamiye Goupile
Il ne comprenait rien à rien. Mais son esprit lui répétait que le pire était passé. La pétro-pieuvre semblait être définitivement de l’histoire ancienne. Mais…la perspective que la solution soit à rimer avec explosion et même extinction ? Ca, ça ne lui plaisait pas beaucoup. Il savait que le monde était violent. Pour autant, il n’arrivait pas à s’y faire.

Et voilà qu’il observait une étrange femme (elle lui paraissait grande ! Parce qu’il était encore allongé dans le sable ?) qui avait bousculé sa femme pour lui faire des sortes d’attouchement. Mais il n’y avait aucune volonté sexuelle, cela, il le ressentait et le voyait. Alors, il ne comprit pas la teneur de la question. Et il réalisa aussi que ses mains étaient toujours engoncées dans ces sortes de « gants ».

« C’est que je ne suis pas un médecin, moi. Je suis plutôt un sorcier des eaux. »

*C’est ridicule ! Pourquoi j’ai dit ça ? *

« Je veux dire, je suis un ancien esclave. Je n’y connais rien dans les gestes et les techniques pour, euh, faire ce que vous alliez faire. »

*Ancien esclave ? Je veux m’attirer leur empathie maintenant ?... *

« Ce que je veux dire,… » commença-t-il en levant ses mains gantées « …c’est que je n’y connais rien et on m’a forcé à mettre ces artefacts de guerre. Alors, je préférerais que vous finissiez ce que vous avez commencé. Soignez-la, s’il vous plaît. Elle m’est très précieuse. Merci. Merci beaucoup. »

Puis il passa un temps à observer celle qui portait le nom d’un homme. Ce n’était pas le plus étonnant pour Kamiye. C’était davantage cette combinaison verte à la limite entre le moulant qui révélait les formes et la fonction d’armure protectrice. Car en Kamiye, il y avait cette fibre à devenir un artisan. En fait, il se trouvait qu’une de ses incarnations, dans le manoir Warren, avait eu la possibilité de se mettre sur ce chemin d’apprentissage.

Et donc ses yeux passèrent alors à cette femme à la peau verte qui semblait ne plus savoir quoi faire de ses dix doigts maintenant qu’il n’y avait plus de combat. Parce que lui et parce qu’elles étaient dans une forme d’attente, ce fut peut-être pour ça que Kamiye lui parla. Sans réfléchir. Et donc potentiellement en commettant une gaffe. Ou la création d’un quiproquo.

« Vous savez, madame, je trouve que votre maillot de bain est très minimaliste. La couleur est parfaite. Mais je trouve que ça manque de forme. Ça en révèle trop et, euh… » baragouina-t-il en rougissant à grande vitesse et en ressentant une nervosité chargeant telle une cavalerie sur un champ de bataille à triple galop !

***

Après un temps de sérénité et d’observation de cette plage fantastique, les mains de Camille se posèrent sur les flancs de Korë puis il tendit ses bras pour l’éloigner de lui.

« Cette robe… Je vois toutes tes courbes graciles et, en même temps, elles sont habillées. Ce jeu de voir et de mystère, ça réveille en moi une sorte de voyeur poétique. J’aime beaucoup ça. »

Attrapant une main, il la fit se retourner. Tandis que l’autre vint se poser sur l’or chaud qu’elle avait tressé à son cou de sa magie.

« Bah ? C’est quoi cette bouille tristoune ? »

(HRP : Désolé, j’étais obligé. Ca traverser le quatrième mur mais l’IA semble avoir eu envie de briser des cœurs. On dirait que Korë sort d’une épreuve. Qu’elle a ou qu’elle va pleurer. Ce genre de choses. Bref ! ^^)

« Quoique… ces petits seins à peine insidieusement voilés semblent joueurs. Ils se tendent vers moi. » acheva-t-il d’un petit rire discret.

Ce fut plus fort que lui, il la fit revenir à lui pour lui confier un nouveau baiser.

« J’ai quelque chose en tête, oui. Mais peut-être qu’on pourrait commencer par marcher ? Je ne sais pas. Pour profiter d’un moment simple mais ô combien important ? Peut-être aussi pour trouver un lieu encore plus parfait que celui-là ? »