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Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 31 juil. 2025 18:08
par Ashka Velaryon
Alors que Ashka gémit avec sa petite voix toute fluette, non pas par plaisir, mais en réponse aux nombreux coups de paluches qu'il prend dans la tête à répétition, ses deux "amis" on étés clairs avec lui avant de se mettre le violer. Il devait se montrer bien gentil avec eux. Agir comme la dernière des filles de joie à leurs égards, sous peine de reprendre encore davantage de violence dans la figure. Mais ce n'était pas ce qui inquiétait le plus Ashka, alors qu'il s'était mis au travail pour faire plaisir à ses bourreaux aussi pervers que sadiques. Le jeune dragon à la peau grise écailleuse, avait surtout peur que l'on fasse du mal à toi Kamiye, son ami plus qu'affectif. Qu'ils détruisent l'hybride renard à la peau de bébé. Petit protégé du jeune héros en devenir et que tu deviendras peut-être un jour, à force de traverser des épreuves bien plus souvent turbulentes et mouvementées, que tu ne peux encore imaginer à ce jour.
Lorsque les deux orcs ont terminé de se mettre à l'aise, ils ont forcé le dragon à leur faire chacun une fellation commune. Le dragonnet alors nu comme un vers. Avec la carrure à la fois élégante, mais teintée d'une forme de douceur étincelante. De relents athlétiques, qui laissent dessiner une fine couche de muscles sur ce corps naturellement souple et agile. Ashka a été forcé d'obtempérer et de se mettre à genoux. Tandis que sa longue chevelure dorée, parfois presque étincelante sous un soleil levant, reste maintenue par la lourde poigne vigoureuse appartenant à l'une des peaux vertes qui le brutalisent, le jeune dragon s'est doucement mis au travail. Avec une hampe d'orc dans chacune dans ses douce petites paluches grisonnantes, Ashka a commencé par approcher sa bouche autour de l'une d'elle. Infecte. Rebutante pour son museau draconien sensible et délicat, le dragon a alors enserré celle-ci directement le creux de sa bouche. Pinçant les yeux pour tenter de supporter l'odeur franchement peu appétissante. Utilisant les vas et vient traditionnels qu'il connait parfaitement, au vu des nombreuses expériences qu'il possède dans ce domaine, le dragonnet a tenté de faire la chose du mieux qu'il pouvait, sous les regards amusés de ses tortionnaires à la carrure imposante.
Pendant que le frère de l'orc se faisait branler la queue avec la main gracile de Ashka, c'est sous des ordres injurieux et toujours plus menaçants, que le chevalier errant dans l'humiliation a dut entreprendre d'accélérer ses mouvements de tête. Incapable de prendre cet énorme manche en entier tout à l'intérieur de son gosier, Ashka a dut faire une gorge profonde à l'orc, avec les moyens du bord. Tandis qu'un bruit particulièrement obscène et reconnaissable en émanait directement de celle-ci, les orcs se mirent à jubiler à travers leurs moult insultes répétées et qui concernait principalement le travail détaillé des filles de joie. En déploiement sur les deux côtés du furry, Ashka a fini par être contraint de devoir alterner ses "langoureux et généreux baisers" distribués sur les manches lourds et à l'odeur peu appétissante, de part et d'autre.
Tandis que leurs rires, gras et saturés d'insultes se firent entendre à travers la petite étable, l'orc qui s'occupait de son précieux ami. Celui que Ashka considérait comme son nouvel amoureux, était lui aussi en train de se faire violer sans la moindre compassion. Le chef des orcs qui avait d'abord eu une demi-molle, a vite trouvé le passage à travers le canal fessier intime de Kamiye. Comme un jouet avec lequel il s'amusait pour tenter de le broyer, ses coups de reins étaient bruts. Répétitifs. Directs. Crus et sans aucun ménagements. Ils étaient tout, sauf tendres. Face à cet assaut brutal où tu te retrouves à encaisser son énorme bite dans tes entrailles encore si jeunes, tu peux légitimement être en droit de pleurer ou de crier de douleur. Mais sache que plus tu laisseras le désespoir et la douleur t’envahir. Que plus tu la laisseras s'exprimer depuis ta voix qui fera inévitablement écho à travers les tympans de l'orc qui te prend le derrière avec violence, plus il jubilera de ton sort de pauvre esclave enchainé dans ta tête.
Mais malgré leur cruauté certaine, une froideur cruelle incomparable émanait la bande des peaux vertes. Ressenti certainement dut, après de nombreuses années de vagabondage. Des années à errer sur les routes à travers des chapitres de vie barbares et cruelles, bien trop souvent écrites à l'encre de sang. Des pages aux écrits graveleux et contenant un nombre beaucoup trop conséquent d'histoires jouissives à sens unique. Des cris éperdus au plus fin fond de l'oubli. Des larmes de souffrances perpétrées à travers les yeux des victimes, avant que ne s'abattent le glaive du trépas. Des châtiments moraux et corporels de toutes sortes, infligés avec une cruauté gratuite et sans précédent . Mais aussi des supplices infligés à répétition, notamment à travers leurs impitoyables gourdins reproducteurs. Ceux qui marquent actuellement les chaires chaudes et sensibles du jeune Ashka et de toi Kamiye, l'esclave enchaîné et en quête de réponses nouvelles, depuis que tu t'es libéré de tes jougs qui te retenaient prisonnier, il y a encore si peu de temps.
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 04 août 2025 08:31
par Kamiye Goupile
Kamiye a CRIÉ une fois. Quand le chef orc a forcé le passage pour le pénétrer. Puis il s’est mordu fort les lèvres. Parce que ses anciens réflexes sont revenus. Il a fauté. Les puissants ont droit sur les faibles. Il doit encaisser. Personne ne viendra le secourir. Quand ses yeux cherchent puis trouvent son Maître Dragon : il comprend qu’il a raison. Son Maître Dragon n’est pas en train de se ruer sur lui pour le sauver. Il n’essaie pas de se battre. Il branle et suce les orcs. Ca ne semble pas vraiment être un problème pour lui… Alors, anéanti, Kamiye plante ses dents sous sa lèvre inférieure jusqu’au sang pour se taire.
Les larmes coulent à flots. Et il sent autre chose couler de ses fesses… Ce n’est pas le chef orc qui a éjaculé dans son cul. Pas encore en tout cas. Et il force son esprit à se replier sur soi-même. A ne pas comprendre. A subir en attendant que ça s’arrête.
Quand soudain l’autre orc qui s’emmerde commence à le baffer. Ca le fait rire ! Parce que Kamiye a affiché une expression surprise mêlée de réveil. L’orc a adoré. C’était comme retrouver la victime et non plus la carcasse de viande qu’on décroche du boucher pour sentir une sensation de chairs autour de sa bite. C’est beaucoup mieux un vivant. Mieux vaut faire souffrir l’autre que s’emmerder. Le privilège des puissants. Et des brutes. Et donc Kamiye se prend baffe sur baffe. Ses joues sont rouges. Cuisantes. Elles doivent gonfler.
Orc « marron » : « J’ai tellement envie de lui péter toutes les dents. Une par une. Et fourrer ma queue dans sa gueule édentée : rhaa ah ah ! »
Chef orc : « Ferme ta putain de gueule, toi ! Il est tellement serré que, putain, je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme. »
Celui qui assaille Kamiye le pénètre avec violence. Et il y va de grosses mandales sur ses fesses, comme si c’était de sa faute qu’il soit étroit. Ses fesses sont aussi rouges que ses joues. Ses fesses sont aussi striées d’estafilades sanglantes quand le chef orc le griffe quand il se sent venir, qu’il s’arrête avant de le bourrer à nouveau.
Et soudainement, c’est chaud à l’intérieur de lui. Le chef orc pousse un râle de soupir. Et l’autre orc cesse de le frapper. Il avait arrêté de le faire avec sa main. Il le faisait avec son sexe. Il l’avait même mis plusieurs fois dans la bouche de Kamiye. Ce dernier était tellement « ailleurs », tellement épuisé, tellement brimé que l’orc s’y était engouffré sans risque de morsure. Il s’était même plus à glisser dans cette cavité buccale lubrifié par le sang du « petit renard ».
Et le cauchemar recommence. Sitôt la première bite d’orc sortie de osn cul, une seconde y retourne. L’orc de moindre importance se fiche bien que ce soit plein de sperme de son chef et autres substances. Il est tellement excité qu’il rentre à fond. Tant que Kamiye ne tient plus sur ses mains et ses genoux. Sa face vient cogner le sol. L’orc en est momentanément déséquilibré et rentre au plus profond de sa longueur, son bassin cognant contre les fesses de Kamiye. Sa main empoigne la queue de renard et à son tour, il encule l’hybride qui se trouve dans un état second, à souhaiter mourir…
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 05 août 2025 18:53
par Ashka Velaryon
A force de "câliner" aussi bien les manches vigoureux des deux orcs qui prennent un malin plaisir à sentir la bouche et les mains d'Ashka, l'un d'eux fini par s'élever au septième ciel, le temps de quelques instants. A ce moment précis, le dragonnet s'est vu et surtout senti tirer sa chevelure encore plus férocement. Tandis que l'orc se vide en lui sans se préoccuper nullement de sa douleur, il utilise son autre main qu'il pose à l'arrière de la tête d'Ashka, histoire de bien l'enfiler par bouche comme il se devait. Durant ces instants où il croit presque mourir, tellement il manque d'air, Ashka fait tout son possible pour avaler la puissante déferlante blanche qui se propage sans interruption, au plus profond de sa gorge. Ses mains étaient posées sur les cuisses puissantes et musclées de l'orc, qui lui bourrait la bouche sans discontinuité. Ce dernier cala ses hanches bien en arrière, tout en redressant au maximum la tête du dragon avec l'aide ses poignes fermes viriles sur sa tête. Ashka se vit recevoir des à-coups d'une rare violence, durant toute la durée de l'éjaculation buccale qu'il recevait de force en lui.
Lorsqu'il eut fini de copuler avec sa "bouche à bites" comme son violeur le lui désigna si bien, il envoya une puissante gifle à Ashka qui le fit tomber au sol. Mais cette action ne réfréna en rien les ardeurs de son ami qui attendait lui aussi son tour pour se finir en lui. Alors que Ashka affichait une expression vide. Qu'il s'étouffait encore à moitié, à cause du foutre qu'il avait reçu bien au fond de sa gorge, il se fit ramasser et plaquer sans ménagement contre le mur de pierre. Le dragon ressentit une douleur dans le dos, tant la violence du choc était percutante pour lui. Tandis qu'il était à moitié assis, l'orc qui n'avait pas encore pris son pied, lui prit la bouche comme lorsqu'on prend un trou entre les jambes.
Totalement immobilisé. La tête parfaitement bloquée par les poignes puissantes, Ashka eut droit à sentir des vas et vient pas moins violents, le tout sous les encouragements du frère de sang de l'orc qui a momentanément passé son tour. Les insultes pleuvent et s'enchainent. Ashka ne faisait que recevoir et entendre à ses oreilles de jeune dragon, humiliations sur humiliations. Il se faisait prendre comme la dernière des prostituées. Aucun égard. Aucune considération. Pas la moindre once de pitié lui fut accordé. Il subissait une violence physique et sexuelle gratuite et qui ne servait qu'au plaisir à la fois brutal et honteux au service de ses bourreaux. Malgré la situation et son attitude, Ashka semblait psychologiquement mieux encaisser son viol que son ami Kamiye. Contrairement à lui, il ne pleurait pas. Il semblait mieux disposé à accepter son sort. La seule chose qui le réfrénait réellement, était son inquiétude permanente envers lui. Même s'il était compliqué pour Ashka de voir clairement ce que son ami renard subissait, ses oreilles ne le trompaient pas. Kamiye était en souffrance. Ce qu'on lui imposait par la violence, était pour lui un fardeau sans précédent. Mais Ashka n'était pas en position de force que pour pouvoir l'aider. Peut-être qu’inconsciemment, lui montrer qu'il accepte son sort était un moyen de l'inciter à plus facilement tolérer ce qu'il subissait. Même les situations plus désespérées comme celles-ci...
Au fil des vas et vient. Pendant que le corps nu de Ashka bougea en rythme face aux coup de gourdins répétitifs et brutaux qu'il se prenait dans sa bouche draconique, le second orc fini lui aussi par atteindre son objectif. Tout comme avec le précédent, Ashka se fit bloquer la tête avec force, tandis que la peau verte se mit à crier et à hurler de plaisir à presque lui en fracasser le crâne. Le gentil et doux furry devenu l'équivalent d'une poupée de chiffon sale. Réceptacle à foutre vivant sur pattes. Celui qui attrape de plein fouet dans sa gorge la semence voluptueuse de l'orc, fit encore une fois tout son possible pour recevoir celle-ci sans s'étouffer. S'il n'était pas habitué un minium à faire ce genre de pratiques, nul doute qu'il aurait déjà passé l'arme à gauche. C'est ainsi que malgré sa fragilité apparente, que Ashka tient encore une fois le choc. Il est "debout" face à ses agresseurs.
Quand le gros manche poisseux et à l'odeur écœurante quitte sa cavité buccale toute engluée, le petit dragon tousse plusieurs fois. Une partie du foutre de l'orc qui ressortait de sa bouche, coule sur son torse et sur la paille posée à même le sol. Tandis qu'on se moque de lui. Que des rires particulièrement cruels et vengeurs arrivent jusqu'à ses oreilles, il commence ensuite à se faire frapper sans ménagements. Ashka reçoit des coups sur le visage et dans le ventre. Pour contrer cette violence, le jeune chevalier dragon matérialise alors un sort de terre. Une multitude de petites pierres, pas plus épaisses que des graviers, se mirent à tourner tout autour de lui en importante quantité. Cette action qui surprend ses agresseurs, a eu le dont d'intéresser momentanément le chef qui s'est alors rapproché de lui.
Pendant que tu te fais sauvagement briser encore le derrière par l'orc marron, il ne se gêne pas pour encore user de la violence sur toi. Il te frappe les fesses déjà rougies précédemment par les coups que tu as reçus. Mais il te donne aussi des claques dans la tête. Ses vas et vient disgracieux, avec son énorme pieux qui épouse parfaitement tes chairs anales dilatées et remplies par la semence du chef orc, te font suivre le rythme des coups de bassins qu'il t'impose. Sans jamais se soucier à un seul instant de tes états d'âmes, vient alors le moment où il s'apprête à jouir. Mais pas n'importe comment. Pour que la chose soit encore plus amusante et gratifiante pour lui, il t'ordonne de gémir et de lui faire savoir jusqu'à quel point tu es une pauvre prostituée qui aime ça. Libre à toi de faire ce qu'il te dit et ainsi de te sentir sali et humilié jusqu’au bout. Ou bien d'essayer de défendre le peu de dignité qu'il te reste encore avec Ashka, mais au prix d'une douloureuse souffrance physique supplémentaire qui te sera certainement infligée.
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 09 août 2025 15:39
par Kamiye Goupile
Il veut que ça s’arrête. Les scénarios cauchemars se succèdent aux scénarios cauchemars dans sa tête. Le pire étant que l’imaginaire et la réalité coïncident de nombreuses fois… Preuve en est de la sauvagerie des orcs qui ne respectent rien. Et surtout pas Kamiye. Il sanglote. Il parvient difficilement à rester à quatre pattes. Ses bras sont faibles et sa tête vient alors percuter le sol. Il se relève mais se prendre une gifle foudroyante sur le derrière du crâne qui lui fait alors voir trente-six chandelles…
Dans le brouillard qu’est sa tête, des mots deviennent volonté. On lui demande de gémir. On lui demande de s’insulter de traînée qui aime se faire défoncer. Est-ce que l’orc marron l’a dit ? Kamiye serait incapable de le dire. Ou peut-être qu’il le sent à cette bite qui palpite dans son cul ? Aux mouvements encore plus sauvages et désordonnés qui lui ravagent l’intérieur… Mais il comprend que l’orc va bientôt le souiller. Comme son chef l’a déjà fait avant.
Ce qui étrangement devient synonyme de libération. Alors…
« J-je… Han ? C’est… bon. J-je, j’aime ça. Han ! »
Kamiye n’est pas un acteur. Et il n’aime pas ce qu’il subit. Alors l’orc marron, forcément, s’énerve.
Orc marron : « Ferme ta gueule si c’est pour dire de la merde ! »
Sa grosse poigne s’écrase sur le derrière de la tête de Kamiye et lui fait à nouveau percuter le sol. Ses doigts agrippent ses beaux cheveux pour mieux lui faire percuter le sol à nouveau.
Orc marron : « On va te cracher dans le cul jusqu’à ce que tu deviennes une petite nympho, c’est compris ! Putain ! Je vais t’encorder sur mon torse. Ma queue dans ton cul. Et on marchera comme ça partout et- !... »
L’idée de saucissonner Kamiye et de s’en servir comme d’un chaud fourreau pour son sexe le fait jouir abondamment dans son cul. Pas à un moment Kamiye n’aura compris qu’Ashka était capable de se protéger grâce à la magie et à la terre. Il en aurait conçu de la haine. Peut-être même un plan de vengeance eut égard aux ravages et aux traumatismes présents.
Orc marron : « Ce cul n’empêche ! Rhaa ah ah ! »
Une gifle sonore frappe son cul qui déborde.
Orc marron : « Merde ! Ca a éclaboussé ! Rhaa ah ah ! »
Est-ce que son Maître le sauvera ? Ou vont-ils tous les deux finir cadavre entourés de mouches les orifices saturés de spermes d’orcs ? Kamiye invoquerait presque les Dieux pour qu’ils agissent en ce sens. Au moins, ça signifierait la fin…
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 19 août 2025 18:08
par Ashka Velaryon
Une seule manifestation de micro-résistance venant de la part d'Ashka, aura suffit à faire s'énerver les orcs. En particulier le grand manitou des peaux vertes. Ce dernier voyant l'étrange tas de poussière qui se mit subitement à virevolter en continu tout autour du jeune dragon, eut pour effet de profondément l'agacer. Sans être adepte de la magie, sans doute avait-il bien assez reconnu le genre de sorts magiques qu'utilisaient tous les impétueux qui avaient eu le malheur de croiser sa route, issu d'un temps aujourd'hui révolu. Le regard du chef des orcs se durcit davantage, au moment où il tenta de plaquer Ashka contre le mur, avec sa grosse main rugueuse qui pourrait éclater un simple crâne humain. Même si Ashka suivit le mouvement, un écart, résistance visible manifeste qui substituait, démontrait alors l'incapacité de l'orc à pouvoir l'immobiliser comme il l'entendrait. Un coup de poing, suivi d'un violent coup de pied qui s’arrêta net contre la structure de terre poussiéreuse d'Ashka, confirma ce qu'il pensait. Le dragon semblait comme être momentanément devenu invincible, derrière son dogme terrestre. En réponse à cette "agression", la peau verte commandant en chef de sa troupe de gai lurons à l'humour plus que douteux et à la vulgarité bien ancrée, dégaina un puissant poignard. Au moment où celui-ci se dirigea vers la tête du jeune dragon d'or, la structure terreuse arrêta le mouvement. Si Ashka n'avait pas encore réagi, c'était uniquement parce qu'il maitrisait suffisamment ses pouvoirs protecteurs. Malheureusement pour lui et sans son équipement, il disposait de peu de moyens offensifs véritablement utiles en ces instants... Ce que les orcs comprirent rapidement, après avoir encore essayé de l'attaquer de manière frontal. A moins que ce soit dû au fait qu'il ne voulait pas blesser son ami, qui était déjà en bien mauvaise posture.
Tandis que le dragonnet essayait de se remettre de la très désagréable et humiliante double pénétration buccale qu'il avait reçu jusqu'au plus profond de sa gorge, il tenta de réagir en manœuvrant, sitôt qu'il aperçut une ouverture. Grâce à ses nombreux entrainement et à ses expériences en combat, il trouva le moyen de se rapprocher de son ami, tout en gardant une distance de sécurité suffisante avec la bande des orcs sanguinaires. Dans un réflexe protecteur, Ashka manipula la structure du plafond pour la faire s'écrouler juste devant eux. Bien que ça n'allait pas suffire pour bloquer ou pour neutraliser les orcs qui éructaient, cette action salvatrice lui permit de prendre momentanément l'avantage par simple effet de surprise.
- Vite Kikichou! Il faut qu'on s'en aille!
Pour pas que les horribles orcs nous suivent, j'ai cassé ensuite tout le mur qui était derrière-nous. Ça a fait un très gros bruit et surtout un gros trou pour qu'on puisse passer facilement. Pendant que les tout pas beaux derrière-nous, ils ont commencés à nous crier dessus, j'ai repris la main de Kamiyou pour qu'on s'enfuit encore. Mais le problème, c'est qu'il avait beaucoup de mal à courir, à cause de ce que les deux vilains orcs avaient fait à son derrière.
- Attendez un peu qu'on vous rattrape, bande de sales petites tapettes!
- Salopes! Revenez ici! On en a pas encore fini avec vous, espèce de sales chiennes à bites!
Quand on passait encore tout nus dans l'allée. Avec cette fois sans plus rien sur nous, parce que mon sac il était resté dans l'écurie, c'est quand on s'est retrouvé en plein milieu d'un autre carrefour, que des gardes ils nous ont repérés. Et alors qu'on était en train de se faire rattraper par les vilains méchants orcs tout pas beaux, c'est juste quand ils passent derrière-nous, qu'ils arrêtent de nous suivre.
- (Gardes de la ville) : Là-bas! Il y a les peaux vertes!
- Putain de merde! Voila les trous de balles en boîte à conserve...
- Okay on se tire... Et vous les deux morveux. On se reverra. C'est pas encore terminé...
Sans chercher à comprendre, on a couru jusqu'à se retrouver à l'une des entrées de la ville, pendant qu'il y avait tout plein de gens qui nous regardaient. Par chance, quand on est sortis, il y avait pas de gardes à l'entrée. C'est sans doute parce qu'ils ont dut venir ici pour chasser les orcs qui voulaient encore nous suivre et nous faire du mal. On a alors continué de courir main dans la main sans se retourner, jusqu'à ce qu'on soit enfin tranquilles, avec juste nous deux et nos zizis à l'air.
- C'est bon Kamichou... Je crois qu'ils sont partis...
Je dis à mon ami tout doux des forêt de ne pas bouger, pendant que je vérifie qu'on est plus du tout suivis. Quand je reviens et que je lui dis que c'est bon, je regarde Kamiyou en me sentant pas bien, à cause de tout ce qu'il s'était passé avant. Je me souvenais qu'il était déjà pas content de moi, quand on était sortis de la fontaine pour se laver et être tout beaux et tout propres. Qu'il m'avait ensuite grondé, quand on s'était caché dans l'écurie. Et puis surtout, il y avait eu les orcs qui sont arrivés et qui nous ont fait du mal. Surtout à mon ami tout doux...
- Pardon Kamiye je... Je l'ai pas fait exprès. Je voulais vraiment qu'on se lave dans la fontaine. Je voulais vraiment te payer une belle robe, pour que tu sois content. Pour plus que tu continues à mettre cette horrible culotte toute sale sur toi. Et puis après, il y a eu les orcs... Pardon... Snif... *Commence à sangloter*
Je me sentais tellement pas bien pour mon amoureux des forêt et de la fontaine, que je l'ai pris dans mes bras. J'étais tellement si mal, surtout de ce qui lui était arrivé, que j'ai commencé alors à le serrer tout très fort contre moi. J'avais vraiment fait beaucoup de bêtises aujourd'hui. A cause de moi, Camille a eu vraiment très mal. Et pas que dans le corps, mais aussi dans sa tête...
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 24 août 2025 18:53
par Kamiye Goupile
Il est bringuebalé comme s’il ne valait rien. Le surnom lui a hérissé le poil (« Kikichou »…). La course lui rappelle à chaque mouvement que les deux orcs ont sévi dans ses fesses. Alors que son Maître Dragon, lui, court comme si ce n’était rien. Il est tellement idiot qu’il est bien capable d’avoir aimé ça, se dit alors Kamiye. Mais ses pensées sont tirées du noir marasme qui bout dans sa tête. Des gardes crient et ça le fait paniquer ! Surtout quand il entend le terme de « peaux vertes ». Son cœur s’affole. Des flashs de douleur l’assaillent. Une promesse de se revoir tombe…
Et puis tout s’arrête. Il n’a plus de souffle. Il n’est plus menotté main dans la main à son Maître Dragon. Des étoiles tombent dans sa vision tellement il est sur le point de s’effondrer par terre. Il souffle si fort et si vite qu’il n’entend plus rien. Même les mots d’Ashka passent difficilement le brouillard. Et puis il s’en va. Kamiye ne comprend pas mais espère qu’il ne reviendra pas…
Il revient. Et lui a repris un peu de force. Assez pour le voir sans que ce soit flou. Assez pour l’écouter et comprendre ce qu’il dit. Ce doit être sérieux, comprend-il. Car il l’appelle par son prénom. Pas un petit surnom tout mignon. Le Dragon s’excuse. Parle comme un enfant. Maudit les gens et le monde comme s’il n’était responsable de rien. Et plus il parle, plus quelque chose gronde dans la poitrine de l’hybride. Une connexion se fait avec ce qu’il avait commencé à lui dire avant l’épisode des orcs. Il s’en fiche de la robe. Il s’en fiche de la culotte. Mais il est alors partagé à cause des sanglots du Maître Dragon.
Le déclic ! Le Dragon l’enserre dans ses bras. Kamiye est trop faible pour y résister. Mais c’est insoutenable. Ca le met en colère. Il VEUT agir. Il ne trouve rien de mieux que de tomber et d’emporter son Maître irresponsable dans la chute. Il rebondit sur lui car Ashka tombe sur le dos. Ce qui lui permet de se libérer. Mais il lâche un « AIE ! » de douleur. Il s’est pris des coups. Physiques et sexuelles. Tout son corps se réveille à chaque mouvement. Et chaque mouvement nourrit sa colère.
Kamiye se relève et toise le Maître de toute sa modeste hauteur. Un index accusateur pointé vers la face sanglotante et qui ne comprend surement rien à ce qui lui arrive.
« Vous êtes irresponsable ! C’est ce que je disais avant. Vous vivez dans un monde d’enfant et vous ne réfléchissez pas ! J’étais bien mieux à mourir à petit feu dans la forêt ! Au moins, je n’avais que faim et soif tout seul. Maintenant, j’ai tout ça et des douleurs partout. J’ai mal au visage ! J’ai mal aux fesses ! J’ai mal dans ma tête et mon cœur ! J’AI MAL PARTOUT ! ET C’EST DE VOTRE FAUTE ! »
Mais il ne trouve pas la force d’asséner ses petits poings sur le poitrail du Dragon. Il ne trouve pas non plus la force de s’enfuir. De toute manière, il est prisonnier. Il l’a toujours été. Et le sera toujours. S’il part maintenant, il mourra. Il est nu. Il est perdu. Il est un esclave en fuite. Il n’a rien. Et il ne sait rien faire tout seul. Sa seule chance réside dans cette personne de pouvoir avec l’esprit d’un enfant. Kamiye le sait. Et il bout de comprendre que ce Maître ne changera pas. Comme les autres. Qu’il faudra le servir. Et qu’il faudra être davantage qu’un esclave pour que lui-même puisse survivre.
Alors il reste debout. En colère. Ne sachant quoi faire d’autre.
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 26 août 2025 18:45
par Ashka Velaryon
Pauvre Kiki-tout-chou. Je voulais lui offrir une super après-midi en amoureux à se faire des courses et des câlins. Je voulais vraiment l'aider. Lui prouver que je l'aimais, parce que c'est la vérité. Et puis parce que Kamikou, c'était aussi mon ami. Alors oui, je me sens vraiment pas bien. Je déteste quand on fait du mal à ceux que j'aime. Et puis je déteste qu'on fasse juste du mal à des gentils qui le méritent pas...
Et alors que je tiens Kamiye tout très fort contre moi. Que je lui dis que je suis vraiment désolé pour ce qu'il s'est passé. Que je voulais vraiment pas du tout, tout ce qui est arrivé, enfin tout ce qui est de vilain, je tombe alors par terre avec lui. Kichou tombe sur moi en criant. Quand j'allais lui demander si il ne s'était pas fait mal, mon gentil ami des forêts avec son zizi se relève. Je me sens alors bizarre, quand je le vois me regarder comme un... méchant? Non c'était pas ça... Et alors Kami-tout-chou me pointe avec son doigt et puis il... me gronde... Kamiye me dit alors que je suis irresponsable. Que je réfléchis pas. Que je vis dans un monde d'enfant...
Je cligne des yeux pendant que je le regarde.
Mais ce qu'il dit surtout après, ça me fend tout mon petit cœur de dragon. Mon ami des forêts, me dit qu'il aurait été mieux à mourir à petit feu dans sa forêt... enfin la forêt... Qu'il n'avait alors que juste faim et soif, quand il était encore tout seul avant qu'on se rencontre. Et qu'à cause de moi, il a maintenant mal de partout. Dans sa tête. Dans son cœur. Dans ses fesses à cause des vilains orcs. Il avait mal tout plein de partout en lui. Et puis mon cœur se brise en mille morceaux remplis de larmes de dragons, quand il me dit que tout était ma faute...
Moi qui était déjà pas bien à cause de ce que Kamiye avait subit de la part des horribles vilains orcs tout pas beaux, je me sens encore plus mal de l'entendre me dire tout ça. Je regarde alors le sol tout triste. En plus, il y avait même pas de fleurs à cueillir pour que je lui en donne... Je me sentais vraiment pas bien... J'avais l'impression d'être tout seul. J'avais l'impression qu'un amoureux me rejetait. Qu'il voulait plus de moi... Mais Kamiye avait raison. J'ai pas fais attention. J'ai fais des horribles bêtises et c'est pour ça qu'il souffre maintenant dans tout son corps de renard tout triste et tout en colère de moi...
Mais même en ayant très mal à l'intérieur, je savais pas quoi lui dire. Enfin c'est pas que j'avais rien à dire. En vrai, j'avais tout plein de choses à lui exprimer de ce que je ressentais tout au fond de moi. Mais c'est que je savais pas comment faire pour le lui dire...
Alors je me relève. J'avais écouté toute sa souffrance de Kamiye. Dans sa tête. Dans son cœur. Même dans ses fesses. Tout était maintenant à l'intérieur dans moi. Je ressentais tout. j'étais alors tellement triste de voir toute la souffrance de mon ami-amoureux et renard des belles forêts plus toutes joyeuses...
A cet instant, je repense à mamie. Je pense toujours à elle quand je suis triste. Je me souvenais que ma mamie, elle m'a toujours dit que j'avais jamais vraiment besoin des mots, pour que les autres ils arrivent à ressentir ce que je ressente. Qu'elle avait jamais vu non plus, un enfant dragon aussi câlin que moi... Alors je parle de mamie à Kamiye...
- Quand j'étais encore un petit dragon, ma mamie elle disait que j'étais pas vraiment comme tous les autres dragons. Que j'étais un dragon qui avait en vérité, deux cœurs. Un ici * montre sa poitrine * et un ici * montre sa tête *. Et que tout ce que je faisais, que je le pensais toujours comme ça. Avec deux cœurs qui battent très forts en moi. Et que quand j'aimais, j'aimais toujours deux fois plus fort que tout le monde. Même quand j’étais pas bien aussi...
Je baisse la tête, pendant que je ressens mes larmes de dragon qui coulent sur moi.
- Mais parce que mes cœurs ils ont pris trop de place en moi, elle a dit que ça pouvait parfois me faire-faire des bêtises. Tout le monde ils réfléchient. Moi je fais tout avec ce que je ressens en moi...
Je regarde ensuite encore Kamiye. C'était toujours très dur pour moi d'expliquer tout ce que je ressentais, même si tout étai bien là. Mais mes deux cœurs, ils étaient pas faits pour parler comme on parle aux autres...
- Elle a dit que je serai jamais le dragon le plus intelligent du monde. Que j'étais peut-être en vrai, même le plus idiot de tous les dragons. Mais que c'était ça, ce qui faisait ce que j'étais. Quand elle est parti au paradis des dragons il y a longtemps, j'ai pas tout de suite compris tous ses mots à elle. Elle avait juste répondu une fois que quand j'irai vraiment pas bien, comme aujourd’hui, que c'est là que je saurai vraiment pourquoi...
Je renifle Et puis j'essuie mes larmes de dragon aux deux cœurs qui pleurent, avant de continuer de parler à Kamiye.
- Je suis idiot, parce que j'ai deux cœurs. Parce que j'ai un cœur dans la tête à la place de ce que tout le monde a ici, pour savoir parler. Et que mon cœur dans la tête, il sait pas parler. Il est comme celui qu'on a dans la poitrine... Puis je suis idiot aussi, parce que je comprends vraiment tout de ce que tu dis, mais que ça bat trop fort en moi, dans ma poitrine et dans ma tête, que pour te dire tout ça avec des mots. Tous les deux, ils savent que ressentir. J'ai très mal de tout comprendre de toi et c'est pour ça que ça bat si fort à l'intérieur de moi. Tout pleure dans mon corps. Voila pourquoi je serai jamais un dragon intelligent.
* Pleure plus intensément *
- Mais est-ce que ça fait de moi, un dragon méchant? Est-ce que ça fait de moi, un dragon qui ressent rien du tout? Qui comprend vraiment rien du tout de toi? Est-ce que ça fait de moi, un dragon qui n'aime pas? Juste parce que je suis pas un dragon intelligent, qui sait pas dire tout ce qui a dans mes deux cœurs pour toi aujourd’hui? * Sanglote à chaudes larmes *
Et alors que j'arrive à plus rien contenir du tout, je frotte mes yeux tous mouillés avec les deux mains. Je pleurais maintenant avec toutes mes larmes de dragon à moi. Je savais que j'avais fait du mal à un ami que j'aimais très fort. Que j'avais fait du mal à un ami qui me faisait confiance, parce que c'était le renard le plus doux et le plus gentil du monde. Mais plus que tout, ce sont mes cœurs qui parlent en silence tout à l'intérieur de moi...
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 02 sept. 2025 20:04
par Kamiye Goupile
Kamiye ne peut pas rester en colère contre son Maître Dragon. Il est trop idiot et trop gentil pour. Alors quoi ? Sa colère s’en va comme par magie ? Non. Malheureusement, non… Mais il sait qu’il ne pourra plus être en colère contre Maître Ashka. Contre qui alors ? Contre quoi ? Il ne s’est jamais vu comme quelqu’un de violent. Ce n’est pas sa première agression. Il en a reçu des punitions lors de ses différents esclavages. Et beaucoup étaient gratuites. Mais aujourd’hui, quelque chose est différent. Peut-être parce que c’est quand même une « première » agression : la première du dehors. La première d’un homme « libre ». (bien qu’il se voit quand même comme le serviteur de son nouveau Maître en train de pleurer toutes les larmes de son corps…).
*Chasser. Il va falloir qu’on mange. Peut-être que je pourrais libérer l’animal et la colère en moi à ce moment-là ? Il faudra que j’essaie. Il faudra que… j’apprenne aussi. Je sens que ce sera source de confusion. Et donc que ça nourrira encore plus ma colère au début. Pff… *
« Je n’ai pas tout compris. Je n’ai pas reçu d’éducation quand j’étais esclave. Et je ne connais pas comment sont faits les dragons à leur intérieur. Moi, j’ai toujours pensé que tout le monde avait qu’un seul cœur. Enfin, peut-être un peu deux quand même. Un qui fait couler le sang. Et l’autre qui fait que les gens se mettent tout nus et font des enfants. Et-… »
Mais Kamiye ne peut pas enchaîner davantage. Déjà parce qu’il a fait un gros effort pour contrôler sa voix et ne pas continuer à gronder le Dragon. Mais aussi parce qu’il ne sait plus trop quoi dire d’autre. En fait, si, il a d’autres choses à dire. Il le pointe même du doigt accusateur au début.
« Mamie ou pas mamie, nous sommes tous les deux tout nus. Pas de vêtements. Pas de sac. Pas de nourriture. Rien de rien. Et je suis presque que votre mamie ne vous a pas appris à être aussi irresponsable. Surtout si vous avez discuté tous les deux du fait que vous n’êtes pas le plus intelligent. Je refuse de croise que vous êtes idiot et que vous ayez réussi à voyager partout et être toujours aussi vivant et innocent. Je veux dire, c’est soit de la chance insolente, soit que vous avez quand même des talents. Et moi j’ai besoin de ces talents. Tout comme j’aurai bien besoin de votre armure que- QUE VOUS AVEZ PERDUS AUSSI ! GRR ! AAAaaahh ! Pardon ! Désolé. Désolé… »
Mais c’est trop bête. S’il avait réussi à voler l’armure doré, il aurait été protégé. Il ne sait pas se battre. Mais surement que l’armure l’aurait aidé. Peut-être même que l’armure est intelligente ? Kamiye a déjà entendu des histoires comme quoi des artefacts ont une forme d’intelligence et peuvent parler. C’est ça qui a permis à son Maître Dragon de survivre aussi longtemps ?
Alors il rue sur lui et lui prend la main. Oui, il sait qu’il est un esclave. Mais son Maître n’est pas un Maître comme les autres. Donc Kamiye a le déclic. Il n’a pas à être un esclave comme il a toujours été. Il doit servir d’une autre manière. Plus autoritaire. C’est bizarre, mais ça lui parait tout à fait normal. S’il veut exceller dans son nouvel esclavage, c’est ainsi qu’il doit faire. Et il a toujours fait des efforts pour que ses Maîtres et Maîtresses n’aient pas grand-chose à lui reprocher.
Donc Kamiye tire son Maître Dragon dans une direction. Et il doit bien avouer qu’il ne sait pas trop où aller.
« Il faut sécher vos larmes et utilisez votre tête maintenant. Où est votre armure d’or ? Il faut qu’on la retrouve. Avec ça, vous pourrez vous défendre. Et donc me défendre. On s’occupera ensuite de trouver un endroit où dormir. Et après ça, on trouvera de l’eau et des fruits. Il faut qu’on soit un peu intelligent. Et qu’on fasse les choses dans l’ordre. »
*Et puis, quand on aura l’armure, je ferais en sorte de parler avec elle. Si elle parle vraiment. Parce que moi aussi j’aurai besoin d’aide pour aider mon Maître Dragon. *
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 04 sept. 2025 17:35
par Ashka Velaryon
Je pleure tellement, que je comprends pas bien tout ce que me dit mon ami-chéri des forêts fâchées, qui ne voulait plus être mon ami-chéri des belles forêts. J'avais le cœur maintenant tout brisé en morceaux. S'il y avait quelque chose qui me rendait très triste et qui me faisait vraiment très mal tout à l'intérieur de moi, c'est quand on me dit qu'on ne m'aime plus...
Sans que je regarde Kamiye qui avait raison, parce qu'on était tout nus ici et sans plus rien du tout sur nous, mes oreilles bougent quand il me parle de ma mamie. De celle qui m'aime, même si elle n'est plus là aujourd'hui pour me le dire. D'ailleurs elle le serait encore, elle m'aurait pris dans ses bras. Elle m'aurait câliné avec tout plein de sa tendresse de super mamie. Et j'aurai plaqué ma petite tête de dragon tout amoureux d'elle, bien tout contre elle. Mais tout ça, c'était fini. Et c'était aussi pour ça, que j'étais parfois pas bien. Parce que je savais qu'elle reviendrait plus jamais...
Kamiye continue ensuite en pensant que ma gentille mamie, elle ne m'avait jamais appris à être irresponsable. Et même sans que je sois un dragon intelligent... D'ailleurs il refuse de croire que j'étais vraiment tout bête, tout ça parce que j'étais là devant lui, aujourd'hui. Que j'étais arrivé jusqu'ici tout seul et loin de chez moi. Mais en vrai, Jordy était avec moi. Donc je n'ai pas tout fait tout seul non plus.
Et ensuite, Kamiye des forêts vraiment toutes en colère m'a alors fait peur tout plein, quand il s'est mis à me crier dessus, parce qu'il avait besoin de talents et d'une armure comme la mienne. Que tout ça, il n'avait pas sur lui. Qu'il ne savait pas du tout s'en servir non plus, contrairement à moi. Mais Kamiye qui est vraiment gentil, s'excuse après m'avoir reproché que j'avais vraiment tout perdu. C'est vrai que toutes mes affaires, elles étaient vraiment loin de nous et maintenant perdues toutes partout. Dans la forêt sans fleurs à offrir à Kamiye. Dans la ville avec les orcs qui ont fait du mal aux fesses, à la tête et au cœur de Kamiye...
Je suis surpris quand il vient alors vers moi et qu'il m'attrape par la main. Quand je relève la tête remplie de tout plein de mes larmes qui sont tombées dans l'herbe, Kiki... Kamiye me dit que je devais les sécher. Qu'il fallait qu'on se mette en chemin, pour qu'on essaie de retrouver nos affaires. Surtout mon armure qui nous protège Kamiye et moi, face à tous les méchants. Et qu'après on s'occupera du reste, pour savoir où est-ce qu'on allait dormir, boire de l'eau et manger des fruits. * Essaie d'arrêter de pleurer *
- D'accord... * Snif... * * Snif... *
Je frotte mon museau et mes grands yeux pour faire tout sécher. Si je savais pas si on pouvait encore récupérer mon sac de toute-à-l'heure, je savais déjà que je pourrais retrouver mon diadème. Que ça nous aiderait ensuite, pour retourner en ville et voir ce qu'on pourrait faire après. Surtout qu'il y avait Jordy à aller chercher aussi.
Je regarde autour de moi pour détecter mon diadème magique qui est resté par terre, là où Kamiye a bien voulu de moi comme ami et amoureux pour la toute première fois. Mais avant de partir le chercher, je voulais d'abord savoir si Kamiye m'aimait encore... Alors je serre sa main qui était restée dans la mienne. Mais en vrai, j'avais peur...
- Dis Kamiye? Est-ce que tu es toujours fâché contre moi?...
Je serre plusieurs fois sa main que je regarde, avant de relever la tête pour voir les beaux yeux de Kikichou des forêts toutes silencieuses...
- Et même si je fais des bêtises sans le faire exprès. Que ne je suis pas le dragon le plus intelligent... Tu m'aimes toujours? Tu veux... Tu veux toujours être mon ami et mon amoureux?... Tu veux bien?...
Voila. Avant de partir, je voulais savoir si Kamiye il m'aimait encore. Pour moi, c'était même plus important que nos affaires...
- Je... je comprends pour nos affaires. Mais moi... je préfère un monde sans nos affaires, qu'un monde sans câlins...
Je frotte ensuite mes yeux encore tout humides, en attendant que Kamiye me dise s'il voulait toujours bien de moi. Même en étant comme j'étais à faire des bêtises. Et en ayant deux cœurs en moi...
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 07 sept. 2025 14:58
par Kamiye Goupile
Son Maître Dragon serre plus fort sa main et lui pose une question idiote. S’il est toujours fâché ? Kamiye allait répondre que oui. Mais il n’en a pas le temps. La personne au bout de la main est fragile. Des deux, c’est le renard le plus fort à ce moment. Etrange point de vue…
Mais ce qui sort de la bouche du Dragon lui met comme un coup derrière sa tête. Son Maître se rabaisse. Et il fait une petite obsession sur le fait que son esclave de renard doit toujours être son ami et son amant. Ca dépasse Kamiye. Il voudrait lui faire comprendre que non et non. Personne n’est ami juste comme ça. Il n’y a que les enfants qui en sont capables.
« Un monde sans câlins ?... »
Jamais il n’a vu un être plus naïf, idéaliste et rêveur que son Maître Dragon. Il est tellement pur et innocent (d’une certaine façon…) que Kamiye n’arrive plus à le gronder. Mais on lui a appris à ne jamais mentir. S’il le fait, s’il dit la vérité franche et directe, dans quel état son Maître Dragon tombera ? Il ne peut pas traîner une carcasse larmoyante. Alors quoi ?
« On va dire que je peux rester tout nu plus longtemps. Mais il faudrait vraiment retrouver l’armure d’or. »
Après tout, ne pas avoir de vêtement dans un lieu public, c’est un peu comme une punition. Ce n’est pas la première et ce ne sera pas la dernière. Mais c’est le genre qui peut seulement faire mal à la fierté. Et Kamiye n’en a pas trop. Continuer à faire ses tâches peu importe le regard des gens : ça, il en a l’habitude. Mais il ne veut pas de punition qui blesse son corps. Et encore moins de rencontres avec des orcs excités et violents… Rien qu’en y repensant, son visage s’assombrit.
« Pour être un bon ami, il faut être là pour lui. Il faut pouvoir le protéger, d’accord ? Donc on a besoin de l’armure d’or. Sinon, je ne serai qu’une petite chose roulée en boule par terre. Baignant dans ses larmes et dans son sang. D’accord ? »
*J’ai l’impression de parler à un enfant. De le manipuler. Mais je crois que c’est la bonne chose à faire. Pour nous deux. *
« Pour l’autre, c’est non ! Pardon. J’ai haussé la voix. Seulement… seulement j’ai mal. Je vais mal dormir. Je vais avoir des cauchemars. Je ne veux plus qu’on me touche ! Pardon, j’ai encore élevé la voix. Mais il faut prendre les choses du bon côté. Après tout, je vous tiens la main à vous. Donc, hum, donc il faudra se satisfaire de ce genre de choses pour le moment. Et pas trop davantage. D’accord ? »
*C’est le plus gentil des Maîtres que j’ai eu. Mais il faut que je prenne soin de lui. Pour qu’il puisse prendre soin de moi. Avec lui, je pourrais recommencer ma vie. Non, la commencer. Je n’ai jamais vécu. J’ai toujours survécu en étant l’ombre de ceux qui vivaient dans la lumière. Il faut que je saisisse ma chance. C’est aujourd’hui ou jamais. Mais il faut que je mette des limites. Il faut que je prenne un peu de pouvoir. Mais pas trop. Ca reste mon Maître Dragon. *
« Bon, on va chercher cette armure d’or maintenant ? »
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 08 sept. 2025 17:20
par Ashka Velaryon
Pour moi, avoir tout plein d'amis c'est important. Sans amis, pas de belles aventures. Sans amis, pas de belles histoires à se raconter. Sans amis, personne avec qui parler. Sans amis, personne avec qui s'aimer et se prendre par la main... Alors quand j'ai demandé à mon Kamichou des forêts qui ne doivent plus pleurer, s'il voulait toujours bien être mon ami, il m'a surtout dit que pour être un véritable bon ami, qu'il fallait être là pour lui. Qu'il fallait être capable de le protéger. D'ailleurs Kamiye insiste beaucoup sur le fait qu'on devait aller récupérer l'armure d'or. J'étais d'accord aussi, mais je comprenais pas quelque chose...
Et puis après, Kichou se remet encore un peu en colère contre moi. J'ai l'impression de devenir comme tout dur à l'intérieur, quand il me dit non pour être encore mon amoureux. Je sentais que Kamiye était toujours fâché contre moi... Mais j'arrivais aussi à comprendre, que c'était à cause de ce qu'il s'était passé toute-à-l'heure. Moi j'arrivais à le supporter. Mais pour lui, c'était peut-être beaucoup plus dur. Surtout qu'on lui a quand même fait vraiment mal aux fesses... C'est d'ailleurs pour ça que Kamiye a eu du mal à courir, quand on s'est enfuis. Mais c'est aussi pour tout ça, qu'il aura du mal à dormir et qu'il fera d'affreux cauchemars d'orcs tout pas beaux, qui font du mal aux gentils renards tout doux comme lui. Et donc, il ne voulait plus qu'on le touche...
Oui... J'ai vraiment encore peur, quand je l'entends me dire tout ça. Mais heureusement, Kamiye me dit qu'il me tienait toujours par la main et donc que c'était une bonne chose, pour qu'on continue d'être amis. Mais que dans tous les cas, il faudrait s'en satisfaire pour le moment. Je cligne alors des yeux, tout en mettant un de mes doigts griffus draconique sur le menton, quand mon "juste ami mais plus chéri", me demande si on allait chercher mon armure qui nous protégerait contre les bandits et les vilains qui nous veulent du mal.
- Oui... Je... je vais chercher le diadème qu'on a oublié dans la forêt, juste après qu'on s'est câlinés toute-à-l'heure, à notre première rencontre.
Je me concentre encore. Quand je devine où il était, je marche alors devant pour que Kamiyou me suive, mais tout en gardant bien ma main avec la sienne. Je voulais le protéger. Je voulais montrer qu'il était vraiment important pour moi. Que je trichais pas. Que je mentais pas. Alors pendant qu'on fait ce chemin ensemble, toujours tout nus dans la belle forêt, je lui pose les questions que je voulais savoir.
- Dis kami...chou? Je sais que l'armure d'or est importante pour nous protéger. Mais... Tu crois qu'elle protègera aussi nos cœurs?
Je regarde mon gentil ami renard, qui était toujours un peu fâché contre moi. Parce que oui. Je savais que c'était important d'avoir mon armure et tous mes pouvoirs, pour continuer nos belles aventures ensemble. Mais est-ce que c'était vraiment important, pour s'aimer? Comme je lui ai dis, moi je préfère un monde où tout le monde est tout nus, plutôt qu'un monde sans câlins...
Alors avant qu'il me réponde, je le rassure. Je voulais qu'il sache qu'il comptait vraiment très fort pour moi. Et que notre amitié, elle était vraiment très importante pour moi. Même si j'espérais qu'il allait encore m'aimer, après qu'il ne soit plus du tout fâché contre moi...
- Je sais que tu es encore trop fâché que pour me faire des câlins, mais je te jure que je t'ai jamais menti, Kiki-tout-chou. Moi, mes deux cœurs, on est tous les trois très heureux d'avoir fait ta rencontre toute-à-l'heure. Et quand on s'est donné de l'amour dans cette belle forêt, ça m'a fait beaucoup de bien. Pas juste que dans le corps.Mais vraiment de partout. Et même jusque dans mon âme de dragon sensible, comme le dit ma mamie.
Alors qu'on continuait de marcher ensemble main dans la main, je continue de lui parler en même temps.
- Et je sais aussi qu'un bon ami, il doit pouvoir protéger les autres. Et c'est pour ça, que je suis vraiment bien content d'être devenu paladin. Parce que je veux protéger tout le monde. Mais... dès fois c'est pas toujours facile... Peut-être qu'un jour, je deviendrais le plus puissant paladin du monde? Et à ce moment-là, tu crois qu'on m'aimera encore plus fort?
Voila. J'ai voulu rassurer mon gentil ami renard. C'est que à la base, je voulais vraiment lui offrir cette robe. Qu'il se sente bien et heureux, de porter autre chose que cette culotte sale et qu'il n'a plus sur lui. Alors quand il arrive des vilaines choses. Comme ce qu'il s'est passé avec les horribles orcs, pour moi aussi c'était pas facile. Parce que c'est pas du tout ce que je voulais pour nous. Qu'on soit tous nus ou pas. Avec ou sans nos affaires...
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 12 sept. 2025 12:38
par Kamiye Goupile
Alors qu’il se demandait où il était le mieux, entre la ville et la forêt, sans pouvoir choisir, son Maître Dragon lui pose une nouvelle question étrange. Est-ce que l’armure d’or peut protéger les cœurs ? Au singulier, il aurait dit oui. Pour celui qui la porte. Mais au pluriel ? La réponse est non. Et ce n’est pas le genre de réponse qu’il peut lui donner. Alors il ne dit rien et écoute la suite.
C’est difficile de suivre l’esprit d’Ashka. Non, en fait, c’est plutôt facile parce qu’il raisonne comme un enfant. Mais il y a quelque chose de bizarre à entendre ce genre de phrases dans la gueule d’un adulte. Devenir le plus puissant paladin du monde pour que les gens l’aiment ? Ça revenait à exceller dans l’art de tuer pour qu’on puisse l’aimer ? SI ce n’était pas lui qui avait dit ça, ça aurait été la démonstration d’un tyran.
« Peut-être. Et c’est quoi qui permet à un paladin de devenir le plus puissant ? Parce que je ne crois pas que quelqu’un tout seul puisse le faire. Un paladin, c’est une sorte de guerrier en armure avec une épée ? Alors… »
Dans l’esprit de Kamiye, il n’était pas question de penser câlins. Pour le moment, en tout cas. Après le viol de ses fesses par les orcs et l’incompétence de son nouveau Maître, il devait trouver des moyens de devenir plus fort et plus intelligent. Donc il réfléchissait en ce sens. Ce n’était pas un stratège, oh que non, mais il était obligé de réfléchir. Et de réfléchir pour deux.
« Ça veut dire quelqu’un qui attaque à distance ? Avec un arc ? Ou de la magie ? Mais moi, je ne sais pas faire ça. Et peut-être que je pourrais apprendre à tirer avec un arc. Peut-être aussi que je pourrais préparer des sortes de potions ou de pièges. Je ne sais pas. Je n’avais jamais pensé à tout ça avant. Mais je suis obligé maintenant. »
Il était tout sérieux. Tout plongé dans une vraie réflexion. Ce qui n’était pas du tout le but recherché par Ashka. Kamiye en avait vaguement conscience. Mais il s’en fichait un peu. Oui, il allait arrondir les angles pour que ça se passe bien. Mais il fallait faire des choix. Il fallait penser au bien-être de son Maître Dragon tout en garantissant que ses fesses seraient désormais maison close. Non, porte close. La différence était essentielle ! L’effroi de cette situation en pensée lui fit perdre, justement, le fil de ses pensées. Il releva la tête vers son Maître Dragon qui ne lui lâchait pas la main. Un contact rassurant. De ça, Kamiye n’allait pas questionner.
« Moi je n’y connais rien en protection des corps et des cœurs. Je n’y connais pas grand-chose non plus en attaque et en amour. Mais je veux apprendre. Je vais apprendre. Et il faudra du temps. Et tout plein d’étapes. Comme récupérer l’armure. Récupérer des vêtements. Récupérer un arc. Passer du temps à s’entraîner. A manger. A se reposer. A faire tout pleins de choses. Et ça va aller. Parce qu’on n’est pas tout seul. On est tous les deux. Donc on a le droit d’être un peu faible quand l’autre peut être fort pour l’autre. C’est un travail d’équipe. ON EST une équipe. »
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 12 sept. 2025 17:43
par Ashka Velaryon
Quand je demande à mon ami Kamikou qui était maintenant un peu moins triste, si les armures pouvaient vraiment nous protéger nos cœurs, il n'a pas répondu. Peut-être qu'il ne connaissait pas la réponse? Et c'est dommage, parce que j'aurai bien voulu savoir... Mais c'est pas grave parce que après tout, la seule qui connait vraiment tout sur tout, c'est mamie.
Et j'ai justement mes cœurs qui se serrent, quand je repense encore une fois à elle. Même si j'ai fini par accepter qu'elle n'était plus là, c'était toujours dur pour moi de savoir qu'elle était morte. Pauvre mamie...
Alors que nous-nous tenons toujours bien par la main, Kamiye a cette fois répondu quand je lui ai demandé si plus je devenais un paladin fort, si plus les gens m'aimeraient. Il me faisait alors comprendre qu'on ne pouvait pas devenir vraiment fort en étant juste tout seul. Et ça, je suis bien d'accord. Et c'est aussi pour ça que je veux toujours avoir tout plein d'amis avec moi qui m'aiment et qui m'accompagnent partout. Où que j'aille. Et puis c'était déjà un peu comme ça avant que je parte de chez moi.
Mais bien que Kikou ne semble pas savoir ce qu'est exactement un paladin en détail, mes oreilles frétillent et ma main se serre encore dans la sienne, quand il me dit qu'il pourrait préparer plein de pièges et surtout, des potions magiques pour m'aider. J'imaginais alors comment Kikichou serait tellement trop mignon et trop marrant, avec un gros sac sur le dos pour transporter tout ça. Oui, il serait vraiment chouette.
Mais avant de pouvoir y arriver, Kamiye avait besoin de plus d'équipement. Que s'il ne connaissait rien en attaque et en protection des cœurs et de l'amour pour tous, qu'il voulait apprendre. Ainsi, Super-Kichou, défendeur des cœurs et de l'amour qui apprendra, allait avoir besoin d'une armure. De vêtements d'aventuriers chasseur de monstres et de trésors. D'un arc et des flèches, pour devenir vraiment très dangereux. Et ainsi en devenant fort, il saura montrer qu'on peut se protéger l'un et l'autre.
Quand je l'entends me dire toutes ces belles choses, j'en ai mes petits cœurs qui se serrent encore. Je m'arrête et je me retourne en lui faisant un grand sourire, comme les dragons de chez nous savent si bien faire avec leurs belles grandes dents toutes pointues. Puis je me rapproche de lui, jusqu'à coller nos zikouis l'un contre l'autre.
- Et bien ça, c'est vraiment chouette. Et je suis d'accord avec tout ce que tu dis, Kakichou. C'est vrai qu'on est une équipe. Tu as bien raison de vouloir apprendre à devenir fort. Et comme ça, tu deviendras un véritable aventurier qui saura tirer sur les vilains orcs, avec un arc et des flèches. Mais aussi avec tout un tas de pièges et de potions sur toi. Exactement comme un vrai grand héros, que tu es déjà dans ton cœur à toi.
Je fais un petit pouyou à Kamiye sur la bouche, avant de reprendre.
- Ne t'en fais pas. Je vais aller chercher mon diadème. Et puis après, j'irai récupérer une bourse secrète et des vêtements que j'ai laissé dans l'une des sacoches de voyage de Jordy. Il ne me reste plus beaucoup d'argent, mais ce sera largement assez pour te payer tout un vrai équipement rien qu'à toi. Et dès le lendemain, on ira voir en ville si on peut faire des missions, pour que tu apprennes à devenir fort et dangereux pour les monstres et tous les méchants. Et pour qu'on se fasse de l'argent aussi.
Je saute sur place, tellement j'étais content d'imaginer faire plein d'aventures avec Kamiye. Oui ça allait être dangereux. Mais on commencerait par des missions faciles. Et comme ça, on fera plein de belles rencontres en même temps. Peut-être des nouveaux amis aussi? Ho vraiment, j'avais trop hâte. Kikichou serait vraiment un super partenaires d'aventures et de câlins. Surtout quand il sera plus du tout fâché contre moi.
- Allez. En route alors. Demain on commence notre première grande aventure ensemble. Et je t'achèterai tout l'équipement que tu as besoin. Parce que tu es mon ami. Et parce que je t'aime très fort. * Air à la fois enjoué et joyeux, accompagné par un regard lumineux rempli de sincérité, d'amour et d'espoir *
J'accélère alors sans lâcher la main de Kichou, le futur grand héros sauveur des villes et chasseurs d'orcs. Jusqu'à ce qu'on finisse enfin par arriver là où était posé le diadème, que j'avais oublié de récupérer toute-à-l'heure.
- Tu te rends compte, que c'est ici qu'on s'est rencontrés pour la toute première fois, Kichou? Qu'on s'est câlinés très forts? Et que je t'ai aussi pris dans mes bras, après que tu ai dis que tu avais voulu me voler, juste parce que tu avais faim?
Même si mon diadème était invisible, j'arrivais à ressentir où il était. C'était assez bizarre à expliquer, mais j'arrivais à voir comme une tâche de couleur qui bougeait, quand je fermais les yeux, en plus d'arriver à ressentir. Puis quand je le ramasse enfin, je le remets sur ma tête. Et sans perdre de temps, j'invoque tout mon équipement de futur puissant paladin sauveur du monde tout entier. A ce moment-là, tout réapparait sur moi. Mon armure d'or. Mon épée. Mon bouclier. La seule différence, c'est que je n'étais plus tout nu. J'étais donc comme au tout début, où on s'était rencontré.
- Tadaaaaaa.
Grâce à la pensée, me revoilà avec tout sur moi. J'étais maintenant prêt à continuer nos aventures. Tout ça, avec un adorable ami... Et peut-être toujours amoureux de moi, quand il sera lui aussi tout équipé de la tête aux pieds.
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 13 sept. 2025 19:50
par Kamiye Goupile
Si ça avait été quelqu’un d’autre que son Maître Dragon, s’il n’y avait pas eu ce sourire si innocent, Kamiye aurait sursauté. Puis il aurait poussé de ses deux mains sur le torse pour s’éloigner de cet être qui collait son zizi contre le sien. Alors qu’il venait de vivre un cauchemar…
*Ce qu’il me dit n’a aucun sens. Il dit oui à tout. C’est impossible que je m’équipe de tout et que je devienne compétent dans toutes les disciplines. Sans compter que tout ça doit coûter beaucoup d’argent. Un armement type arc. Plus un équipement type piège. Plus un attirail type potion. Non, décidément, soit il est idiot soit il est très riche. Mais je sens que je vais devoir faire un choix tout seul. Mais je ne dois pas lui dire le fond de ma pensée. Lui sourire. L’encourager. J’ai presque l’impression qu’il tire sa force de sa naïveté. *
Son Maître Dragon continue à parler comme s’il ne leur était rien arrivé de grave. Pire, il parle de partir à l’aventure comme si c’était un jeu. Presque comme s’il était possible de se mesurer à une adversité classée selon des rangs. Mais Kamiye n’est pas serein. Pas du tout. Et ce n’est pas un petit bisou sur sa bouche qui le réconforte. Ca n’a rien de « magique » les bisous. Mais il ne dit rien. Parce qu’il doit être fort pour deux. Réfléchir pour deux. Alors il réfléchit. Quel équipement ? Un arc, d’accord. Mais il a entendu dire qu’il fallait avoir beaucoup de force. Ses bras sont petits et pas musclés… Alors, si son Maître Dragon a assez d’argent, il lui faudra surement une arbalète.
Et les revoilà à leur point de départ. Si Ashka est heureux de ressasser ses souvenirs, Kamiye a l’impression d’avoir tourné en rond. Ils n’ont pas avancé. Ils sont même revenus au point de départ avec une situation encore pire que la première…
Sa bouche se décroche…
Son Maître Dragon est de nouveau impressionnant. Puissant. Digne de confiance. Auréolé d’or. Ca brille. Ca doit coûter cher. Kamiye est impressionné. Subjugué. Il voudrait tomber à genoux. Mais il se retient d’une telle ferveur. Ce pourrait être mal interprété. Il doit cesser d’être l’esclave comme il a toujours été. Essayer d’être à un rang plus égal. Mais il n’empêche qu’il reste bouche bée devant une telle beauté et une telle force.
Ses doigts se tendent pour venir glisser sur l’armure d’or. C’est froid. Mais ce n’est pas la sensation le plus importante. Les doigts glissent sur l’armure pour apprendre à la connaître. Une partie de lui voudrait toujours la voler. Une autre partie de lui touche l’armure comme Ashka aimerait que son « amoureux » touche sa peau.
« C’est magnifique. Waow !... Tellement beau. »
Puis il lui faudra plus tard choisir une robe quand son Maître Dragon reviendra avec ses vêtements. Il avait des robes en réserve ! Un petit peu agacé, Kamiye ne dira rien et en choisira une verte avec des motifs de fleurs. Peut-être parce que la rencontre en forêt a une signification qu’il veut afficher. Parce que le vert, c’est aussi la nature, et la liberté et aussi son côté animal et renard. Il ne réalise qu’après l’avoir enfilé que certaines parties sont transparentes. On ne voit pas ses tétons et son sexe, mais presque. Il est un peu embarrassé. Un peu excité aussi par la texture de la robe. Mais le traumatisme des orcs est toujours trop fort…
Et enfin, son équipement d’aventurier. Il lui fallait un pantalon. Des sous-vêtements. Il était hors de question de se balader le zizi à l’air alors qu’il devait faire preuve de concentration. Des bottes pour marcher et courir. Une veste verte pour cacher l’arbalète et tout l’équipement qu’il pourrait transporter. Il se demandait quand même s’il aurait assez de force et d’endurance pour tenir la cadence… Il était faible. Il était sous-alimenté. Il n’avait pas l’habitude de ce genre d’exercice physique. Mais il apprendrait. Il se renforcerait. Surtout si son Maître Dragon lui donnait régulièrement à manger et lui permettait (enfin) de faire des nuits de repos complète et sans stress.

Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 14 sept. 2025 15:49
par Ashka Velaryon
Kichou est très impressionné quand il voit mon armure. C'est vrai qu'il ne l'avait pas vraiment vue avant, comme je dormais et qu'il m'avait volé le diadème quand on s'est rencontré. Pendant qu'il regarde mon équipement de futur très grand paladin dragon, il caresse mon armure, comme si je pouvais ressentir ça aussi sur ma peau. C'était plutôt bizarre, mais l’importance c'était surtout que ça lui fasse plaisir.
- Ne t'en fais pas Kamichou. Toi aussi tu seras très beau, quand on t'achètera tout ton bel équipement d'aventurier qui tire des flèches, des pièges et des potions. Bon il sera pas en or et en jade comme le mien hein? Mais je te promets qu'on t'achètera le meilleur équipement de toute la ville entière. Comme ça, même les épée et les haches des orcs, elles ne pourront plus rien te faire du tout. Enfin pas grand chose, au moins.
Je me raidis et je me mets tout droit comme font tous les soldats et les guerriers de chez moi, quand ils disent qu'ils sont prêts. Ensuite, je dis à Kamiye de rester là. Que je revenais avec mes toutes dernières affaires et la bourse en réserve, que j'avais caché dans le double de l'une des sacoches de voyage que transportait Jordy.
- (Jument voisine de Jordy) Vraiment? Et bien je vois qu'on ne s'ennuie vraiment pas, avec un maitre comme le tien. Crois-moi que j'aimerai vraiment que le mien lui ressemble un peu plus.
- (Jordy) Oui j'en ai conscience. Malgré qu'il puisse paraître souvent agaçant, je crois que je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi... Stupide, gentil et adorable à la fois. C'est un vrai cœur sur pattes.
Il ne me fallut pas longtemps pour arriver à l'écurie où était Jordy. J'ai d'abord câliné Jordy qui semblait bien se plaire ici.
- Mon Jordy. Que je suis tellement content de te revoir. <3
- Quoi déjà? Mais tu es parti il y à peine plus de deux heures?
La jument rigole en voyant la scène autant amusante qu'attendrissante.
Je récupère tout ce qu'il y avait d'utile dans la dracoche, avant de repartir avec tout ça dans mes mimines toutes gantées. Puis je reviens vers Jordy, pour lui faire encore un tout dernier câlin avant.
- Pardon Jordy. J'allais oublier de te recâliner encore, avant de partir.
- Oui c'est bon Ashka. Tu es adorable, mais je suis en pleine discussion philosophique là.
- Quel petit être surprenant. Crois-moi que je t'envie beaucoup, mon ami.
Après avoir repouyouté comme il fallait mon Jordynou, je suis reparti de là d'où je suis arrivé. Sur le chemin, des gens me regardent bizarrement. Mais je faisais pas gaffe. De toutes façons, j'avais l'habitude depuis que j'étais parti de chez moi. Les gens ont l'air d'être pas mal différents ici.
Et lorsque je retrouve ensuite Kamiye qui m'avait attendu toujours tout nu, je lui montre les deux robes que j'avais en réserve. Il les regarde, avant de choisir la jolie robe verte à fleurs. Pendant qu'il commence à la mettre, je me remets tout nu grâce à la pensée. Quand mon équipement de super paladin dragon disparait, j'enfile la robe bleue. Et quand Kamiye a fini de revêtir la sienne, je le regarde exactement comme lui il m'avait regardé, quand j'avais remis mon armure. Il était vraiment trop beau. <3
- Elle est vraiment toute belle sur toi Kamikou. Ça te change beaucoup de ce que tu portais au tout début. Bon après si je te préfère tout nu, je sais bien que c'est pas possible de se balader partout sans vêtements.
Je refais un pouyou à mon ami renard qui portait une robe que j'aimais vraiment beaucoup, avant de lui dire que je la lui offrais.
- Tu voulais une robe Kikichou? Et bien je te l'offre. Je ta donne, parce que je t'aime et parce que tu es mon ami tout doux.
Ashka fait un sourire mignon et tout enjoué
Je reprends ensuite la main de mon ami avec sa nouvelle robe, avant de nous diriger vers la ville, comme toute-à-l'heure. Une fois qu'on se retrouve sur la grande place où on s'était bien amusé dans la fontaine, à se faire des câlins et à se laver en même temps, je demande à Kamiye ce qu'il voulait qu'on fasse maintenant.
- On arrive bientôt à l'heure du soir. Mais les boutiques, elles sont encore ouvertes. Du coup, tu veux qu'on aille voir à la boutique d'équipements de la ville et qu'on t'achète tout maintenant? Ou bien qu'on aille à une auberge pour s'installer et réserver notre chambre en amoureux et dîner après? Ou même aller faire un tour en ville et voir les annonces pour les aventures, si tu préfères?
J'attendais ce que mon bel ami renard des forêts, avec sa jolie robe d'été verte transparente à belles fleurs, me dise ce qu'il voulait qu'on fasse de tout beau maintenant. En tout cas, une belle soirée s'annonçait déjà en compagnie de mon ami câlin aux grandes oreilles et à la queue toute poilue et toute douce.
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 16 sept. 2025 09:58
par Kamiye Goupile
Kamiye se sentait revivre. Pourtant, ce n’était qu’une robe. Mais à ce moment, il n’arrivait pas à penser négatif. Il était uniquement concentré sur cette robe qui flottait, caressait contre sa peau nue. Il fit un tour sur lui-même et ne put s’empêcher de laisser s’échapper un petit rire. C’était beau comment ça ondulait. Là, tout était retombé. Puis il posa sa main contre sa hanche et réalisa que certaines portions de la robe était transparente. Un peu inquiet, mais aussi un peu coquin, il réalisa que la robe dissimulait entièrement son sexe.
*Et aussi mes seins. Enfin, si j’avais été une fille et que j’en avais. Qu’est-ce que j’aimerais en avoir. Je veux dire, le décolleté de cette robe est si plongeant. J’ai déjà vu des grandes dames qui avaient beaucoup de seins avec ce genre de robe. Elles étaient magnifiques. Méchantes, mais magnifiques. *
« Vraiment ! Elle est pour moi cette robe ? Elle est magnifique. Je peux vraiment ? Waouh ! J’en prendrais grand soin ! Promis juré. »
Il était si enjoué qu’il décida de donner une récompense à son Maître Dragon. C’était juste un petit bisou déposé sur ses lèvres. En aucun cas Kamiye voulait que ça aille plus loin. Dans un coin au fond de sa tête, il y avait toujours les orcs et leurs regards de prédateurs…avec un rictus…se frottant les mains, et aussi leur sexe… Mais son Maître Dragon avait mérité une récompense. Il s’en voulut de le comparer à un chien de compagnie. Qu’on récompense quand il se comporte bien. Mais peut-être que ce devait être ainsi. Chacun faisant des choses pour l’autre, peu importait du moment que la joie entre dans leur vie.
Et puis il se retrouvèrent de nouveau en ville. Sans la main pleine de confiance de son Maître Dragon dans la sienne, Kamiye aurait surement fait demi-tour. La façon dont certains hommes le regardaient le mettaient mal à l’aise. Ils n’étaient pas méchants. Mais ils le regardaient avec intérêt. Même les femmes. Par contre, elles, il y avait de la méchanceté ou quelque chose de similaire. A un moment, Kamiye crut comprendre en subtilisant un bout de conversation. On pensait qu’il était une fille. Ses traits féminins. Sa fine taille. Ses beaux cheveux. Et bien sur la robe. Il en fut tout chose !
*Les hommes s’imaginent que je suis une belle femme à séduire. Et les filles m’en veulent parce que je suis…non, c’est idiot, elles ne peuvent pas penser ça. Si ? Elles croient que je suis joli et que je leur fait de la concurrence ? *
Mais Kamiye devait se concentrer et arrêter de minauder sans le réaliser. Son Maître Dragon lui parlait et lui demandait de faire un choix. S’il avait ouvert la bouche sans réfléchir, sans hésiter, il aurait choisi d’aller manger un délicieux repas. Il avait été esclave toute sa vie, il avait maintenant le droit de profiter de sa nouvelle vie. Sauf qu’il était en ville. Et que la mention de l’équipement et des aventures fit revenir cette sensation, dans sa tête, que les orcs le regardaient de loin… Il en eut un frisson. Et son regard s’assombrit.
« La boutique d’équipements. S’il vous plaît. Je…je ne veux pas attendre. Je, je ne veux plus me retrouver sans défense. Pour, et bien, euh… Enfin, vous comprenez. Je n’ai pas besoin de réexpliquer. »
Dans ses yeux, l’effroi revint. Le regard était suppliant.
« S’il vous plaît, ne me forcez pas à le dire. Je ne veux pas revivre ça… »
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 22 sept. 2025 18:19
par Ashka Velaryon
J'étais bien content de voir comment cette robe, elle faisait plaisir à Kiki-super-tout-chou qui riait et qui dansait presque avec. En plus, elle lui allait vraiment trop bien. Par contre, j'ai pas été préparé à ce qu'il me fasse un bisou sur la bouche, quand je lui ai dit que je la lui donnais. J'aurai alors voulu qu'on continue à se faire des pouyous tout pleins et tout mignons, mais je voulais pas que Kamiye il se fâche encore contre moi, si jamais il l'était encore. Et quand on s'est dirigé encore une fois vers la ville, toujours main dans la main comme des supers copains tout amoureux, Kichi avait l'air d'être comme tout gêné. Je l'ai d'abord regardé un peu surpris, quand il me disait ce qu'il pensait sur le fait d'avoir maintenant sa robe à lui et à porter devant tout le monde.
- Bin pour moi, c'est toujours normal. Ça fait depuis très très longtemps, que je porte les vêtements que mettent les filles. Mais le plus important, c'est que tu te plaises dans ce que tu aimes porter. Et tant pis s'il y en a qui aiment pas ça, ou qui sont tout jaloux de toi. En tout cas, moi je te trouve vraiment trop mignon tout plein avec.
Regard très attendri.
C'est après lui avoir dit ça, que j'ai demandé à mon bel ami renard maintenant tout beau dans sa nouvelle robe toute à lui, où est-ce qu'il voulait qu'on aille. Kichou m'a alors répondu, qu'il voulait d'abord voir la boutique d'équipements. Parce que pour lui, c'était important de vite savoir se défendre. Et j'ai d'ailleurs bien vite compris, qu'il ne voulait vraiment pas encore revivre les vilaines choses d'avant. Ni même toutes celles qu'il a vécues, avant qu'on se rencontre.
- D'accord Kiki-tout-chou. On va tout de suite trouver la meilleure boutique d'aventurier de toute la ville.
Grand sourire radieux.
Sans lui lâcher la main, on se renseigne auprès des gens, jusqu'à ce qu'on nous donne un endroit où trouver la boutique parfaite pour Kikichou. Celle qui lui permettra de se défendre et de trancher tous les méchants, sans plus jamais risquer avoir mal aux fesses. Une fois l'a trouvée et qu'on entre à l'intérieur sans attendre, on est directement accueillis par un nain tout rigolo, avec une grosse barbe toute noire, dans un costume noir et rouge.
- (Vendeur de la boutique de l'Avantuerie) Mesdemoiselles, bienvenues à l'Avantuerie. La seule boutique au monde, ou même vos pires ennemis vous fuient, rien qu'en voyant votre équipement de luxe. Que puis-je faire pour vous aider?
- Bonjour gentil monsieur tout rondoudou. C'est pas pour moi, mais c'est pour mon ami. On cherche un équipement, pour ceux qui tirent des flèches de très loin. Et aussi ceux qui posent des pièges tout partout et qui ont toujours sur eux, plein de supers potions.
L'homme rigolo nous regarde, avant de sortir de son comptoir et de commencer à voir tout ce qu'il avait dans son magasin pour Kamiye.
- Je vois, je vois. Votre amie ici présente, souhaite un équipement complet de rôdeur? C'est bien ça?
- Oui!
Le dragon tout naïf enchaine conquis, avec un Sourire béat.
- Un équipement à la fois léger et digne d'un tireur d'élite. De celui qui court vite. Qui reste discret en toutes circonstances. Qui se cache parmi les ombres à la perfection. Et surtout qui ne rate jamais ses cibles, au point d'être surnommé "celui qui tue toujours en un seul coup". C'est bien cela?
- Oui! Oui! Oui!
Approuve vivement.
- Et pour finir, un équipement tactique, composé de redoutables pièges qui feront taire tous les monstres et autres imprudents, qui oseraient franchir avec imprudence la ligne rouge de votre ami? Sans oublier des potions en tout genre, histoire d'être encore plus efficace au combat?
- Ouiiiiiii!
Ashka saute de joie.
Alors que je suis vraiment tout excité, le nain rondoudou tout rigolo nous demande de le suivre. Il nous emmène alors vers tout ce qui équipera mon adorable ami renard, pour toutes nos futures belles aventures.
- Alors que diriez-vous de cet ensemble?
Monsieur petit rondoudou nous montre alors chacune des pièces de ce qu'il nous présentait. Elles avaient l'air d'être vraiment toutes belles. Du coup, il ne restait plus qu'à Kiki-chouchou de décider lesquelles il allait choisir. En tout cas, j'avais vraiment trop hâte de le voir avec son équipement de grand tireur d'élite, qui tire des flèches et qui tue toujours les monstres et les grands vilains en un seul coup.
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 24 sept. 2025 19:21
par Kamiye Goupile
Le doigt avait commencé à se lever tout comme la bouche à s’ouvrir pour parler et interrompre le vendeur nain. Ils n’étaient pas des « mesdemoiselles » mais de jeunes hommes. Pourtant Kamiye se retint. Il réalisa que, pour la première fois de son existence, avoir un physique marchant sur la ligne entre les deux genres pouvait devenir une force. (Tout comme il avait conscience que ce pourrait être une faiblesse et se faire agresser…)
Le vendeur était assurément d’un tempérament social ! Il parlait. Parlait. Et parlait encore et toujours ! Trop, selon Kamiye. Définitivement trop en regardant son Maître Dragon s’extasier comme si cette boutique était l’équivalent d’un important coffre à trésors. Oui, la perspective de se faire équiper et de pouvoir se défendre intéressait fortement l’ancien esclave. Mais il devait lutter contre la bonhommie de son Maître Dragon. Etre sérieux. Voir trop. Il fallait faire la balance avec ce grand naïf et rêveur.
« Il est trop noir. »
Le ton avait été sec. Le vendeur avait courbé ses épais sourcils brouissailleux. Kamiye réalisa que l’intonation de sa voix pouvait le trahir. Parler durement révélerait bien plus facilement l’homme qu’il était, et donc la supercherie.
« Je veux dire, je ne cherche pas à faire peur aux autres. Je veux seulement me défendre. Vous comprenez, mon bon monsieur ? »
Vendeur :
« Mais bien sur ! Ah ah ah ! Alors comme ça vous voulez quelque chose de plus, comment je pourrais qualifier ça ? De plus féminin ? Désolé, ce n’est pas très bien de parler comme ça. Mais en vous voyant avec votre belle robe verte, je me dis que j’ai peut-être quelque chose qui pourrait vous plaire. Une armure couleur arbre et des vêtements pareil à un tissu de feuilles. »
Kamiye sourit en croisant les mains devant son visage. Un peu plus et il se serait laissé aller à un petit bond de satisfaction. Le vendeur était décidément très bon à vendre. Il devait faire attention. Surtout que, s’il finissait vraiment équiper de tout ce qui avait été dit : ça coûterait surement une petite fortune qui les mettrait très rapidement dans l’embarras !
« Ah oui, j’aime beaucoup ça ! Je pourrais l’essayer ? »
Oups ! Retirer sa robe et apparaitre comme un homme ? Kamiye regarda à nouveau l’armure. Ouf, c’était un modèle qui ne le mettrait pas dans l’embarras en révélant son sexe. Quant à la poitrine, certaines femmes en avaient quasiment pas. Pas de problème à ce niveau-là.
Vendeur :
« Bien entendu ! Je ne compte pas vous escroquer en vous vendant tout un ensemble dans lequel vous flotteriez ou vous sentiriez étranglée à en mourir d’asphyxie. Par ici, mesdemoiselles, les cabines d’essayage sont de ce côté. »
Kamiye se rapprocha du vendeur sur le chemin et lui souffla quelques mots à l’oreille. Une surprise pour son Maître Dragon.
« Est-ce qu’il serait possible d’avoir un ensemble de maquillage et de le cacher dans autre chose ? Disons que, euh, je voudrais faire une surprise à, à, euh, mon amie, vous comprenez ? »
Le vendeur nain afficha un grand sourire de complicité et leva le pouce en accord. Puis il tira le rideau de la cabine et laissa Kamiye entrer. Il demanda juste un instant d’attente et revint avec toute la panoplie du rôdeur.
Vendeur :
« Et puis, si vous avez un soucis pour enfiler quelque chose, n’hésitez surtout pas à m’appeler ! Enfin, en tout bien tout honneur, mesdemoiselles. Je ne cherche aucunement à profiter d’un instant où vous apparaitrez dans votre plus belle tenue, à savoir celle qui permet au vent de caresser votre peau et au soleil de vous donner de belles couleurs. Mais je parle et vous empêche de vous dévêtir. Je serais dans la salle principale si vous avez besoin de moi. »
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 30 sept. 2025 18:18
par Ashka Velaryon
Quand monsieur tout rondoudou nous présente l'incroyable tenue, qui permettra à Kamiye de terrasser tous les vilains d'un seul coup de flèche, il lève le doigt, avant de répondre qu'il trouvait que cet équipement était trop noir pour lui. Je mets alors un doigt en dessous de ma grande bouche draconique toute à moi, pendant que j'attends qu'il se décide. Là, Kamichou qui est tellement trop chou et tout gentil, même avec les tout méchants, précise qu'il ne veut veut pas une tenue qui fasse peur, mais plutôt une qui lui permette de se défendre. Monsieur rondoudou rigole, avant de repartir et de revenir avec une "armure couleur arbre et des tissus en feuilles", comme il disait.
J'allais demander au gentil vendeur, si cette tenue elle l'empêcherait de terrasser tous les vilains d'un seul coup quand même, quand Kamiye avait l'air d'être vraiment bien tout content, en la voyant. Quand il demande s'il peut l'essayer, monsieur le nain tout rigolo et toujours tout rondoudou, l'emmène dans une cabine d'essayage. Kamichou semble comme dire quelque chose au vendeur que je n'entends pas d'ici, avant d'entrer et de tirer le grand rideau derrière lui. Monsieur rondoudou précise à Kami-tout-chou qu'il sera toujours là, en cas de problèmes. Je le regarde en essayant de comprendre ce qu'il lui raconte après, quand il lui parle qu'il ne cherchera pas à en profiter, pour le voir dans sa plus belle tenue... Il parlait du vent qui caresse sa peau, ainsi que du soleil qui lui donnait des belles couleurs...
Quand "con" et "gentil", riment souvent bien ensemble.
Pendant que mon adorable ami de la boutique de l'Avantuerie, se change dans la cabine d'essayage, je continue de regarder tout ce que le vendeur avait de tout beau à vendre. Et en vérité, quoi que je regarde avec mes grand yeux, tout avait vraiment l'air d'être incroyable. Que ce soit ses armes. Ses armures. Ses potions. Tous ses drôles d'objets qui pendaient, ou qui étaient posés un peu tout partout. Tout avait vraiment l'air d'être magnifique et très puissant ici. D'ailleurs, c'est justement ce que je lui demande.
- Monsieur rondoudou? On nous a dit avant de venir vous voir, que vous étiez le meilleur vendeur de toute la ville. C'est parce que vous possédez des équipements légendaires qui sont comme chez moi, que tous les aventuriers qui viennent vous voir, ils deviennent tout puissants après?
- De quoi parlez-vous exactement, jeune fille?
Le vendeur le regarde avec un air étonné.
Le vendeur n'a évidemment pas comprit le raisonnement du dragon, encore une fois presque toujours en décalage. Mais il ne se laisse pas surprendre davantage et il feinte alors un argument totalement vendeur, en retour au questionnement du petit dragon.
- Haaaaaa oui. Je suis bête. Et bien tous ces articles que vous voyez ici, proviennent des meilleurs forgerons qui puissent exister dans tout le royaume. Il y en a même certains, qui m'ont emmenés des clients qui étaient débutants comme vous, avant de devenir les aventuriers les plus accomplis que je connaisse. Croyez-moi, miss dragonne. Venir à l'Avantuerie, c'est s'assurer d'enter dans les livres d'histoires pour les siècles et peut-être même, les millénaires à venir.
Il fait un clin d’œil complice, sans se laisser démonter par le dragon.
- Ah bon? Donc vous vendez aussi des diadèmes magiques supers puissants et tout uniques, comme le mien? Ceux qui vous donnent des équipements en or et en jade, rien qu'avec la pensée?
Le vendeur affiche encore un air étonné. Il risque très probablement d'avoir des sueurs froides, si Ashka lui montre son équipement bien particulier.
- Et bien... Notre boutique préfère favoriser ce qui est d'abord puissant, avant de se soucier des apparences... Se racle la gorge. Admettons que je vende un tel équipement, vous pensez bien que presque personne ne pourrait me l'acheter... Et puis à quoi ça vous servirait de porter ça, si la qualité n'est pas au rendez-vous?
- Ha mais moi, j'en possède justement un. On m'a même dit que ce que j'avais, c'était quelque chose de tout unique et qui était rien que pour moi.
Sourire radieux venant d'un jeune dragon, qui ne manque pas crocs dans sa gueule.
- Et bien tant mieux pour vous, jeune fille...
Monsieur tout rondoudou, affiche un air de plus en plus contrarié. Il fait alors quelques pas vers toi, dans le but d'éclipser la conversation gênante, tandis que Ashka ne remarque pas qu'il commence à ennuyer notre cher vendeur tout rondoudou.
- Mademoiselle? Est-ce que vous-vous en sortez, avec votre habillage? Surtout n'hésitez pas à me demander quoique ce soit, si nécessaire. Je serai plus que ravi de vous aider.
Re: Punition câline [Kamiye Goupile]
Posté : 01 oct. 2025 15:25
par Kamiye Goupile
Heureusement que Kamiye n’avait pas entendu la conversation entre son Maître Dragon et le vendeur nain. Il aurait perdu des « points » tout comme s’il s’était incrusté dans la cabine d’essayage. Bien que, et ce fut une sensation qui vint aussi vite qu’elle repartit, le Renard en subit une petite déception…
Mais la joie était au rendez-vous. Pièce d’équipement après pièce d’équipement, Kamiye se voyait changer. Il avait seulement perdu du temps au début. Quand il s’était retrouvé tout nu face au grand miroir dans la cabine d’essayage. Il s’était alors vu avec des bleus et les traces des sévices infligés par les méchants orcs… Mais maintenant ! Il exultait ! Davantage il se rapprochait de la finalité et davantage il prenait confiance en lui. Comme si le fait d’être armuré lui conférait une nouvelle force et un caractère plus « dur ».
Il finit par sortir et ne put s’empêcher de sourire devant son Maître Dragon. Puis de faire un tour sur lui-même. Une pirouette très légère et qui pouvait indiquer qu’en d’autres occasions, et si on lui apprenait, le Renard pourrait être un bon danseur. Et il finit son tour et sourit encore à son Maître Dragon.
« Je me sens un autre homme ! Ah ah ! »
Le vendeur qui n’était pas loin fronça ses sourcils broussailleux. Avait-il bien entendu ? Décidément, ses deux clients tardifs étaient bien « originaux ». Une façon polie et commerciale pour ne pas dire des méchancetés. Mais il balaya les quelques mots d’un revers de main et s’approcha de Kamiye en écartant grand les bras, lui aussi avec un grand sourire.
Vendeur : « Magnifique ! Ce thème naturel vous va à merveille. Et une fois que vous serez équipé, je prierais pour les malandrins qui croiseront votre route à, euh, toutes les deux. »
Car il avait un doute maintenant. Le ton de la voix du benêt et celle de l’essayiste était… non, il devait cesser d’y songer. Il n’allait tout de même pas leur demander de confirmer leur sexe. Et encore moins de lui faire voir ! Une réputation était très vite détruite. Et il était hors de question de fermer après tant d’années d’efforts pour un voyeurisme mal placé. Alors il enchaîna :
Vendeur : « J’ai préparé tout un assortiment d’armes, potions et parchemins d’enchantement. J’ai supposé que mademoiselle n’était pas magicienne. Ou tout du moins qu’elle avait commencé son apprentissage et que des parchemins prêt-à-l’emploi seraient parfait pour débuter. Et survivre, bien entendu : ah ah ah ! Excusez-moi. Il vaut mieux rire au sujet de la mort plutôt que celle-ci alourdisse l’atmosphère. Et donc ! Voulez-vous passer à l’arrière-boutique et vous essayer à tirer à l’arc ? Jeter un petit explosif ? Lancer une boule de feu mineur ? »
« Arbalète. »
Vendeur : « Pardon ? »
« Pas à l’arc, à l’arbalète. Je ne pense pas avoir assez de force dans les bras. Et je crois que ce serait plus facile pour moi de commencer à l’arbalète pour viser. Enfin, euh, si c’est possible, bien sur. »
Vendeur : « Mais bien sur que c’est possible ! Comme le veut l’adage, le client est roi. Enfin, avec vous deux, les clientes sont reines ! Par ici mesdemoiselles si vous le voulez bien. »
Kamiye finit par se tourner vers son Maître Dragon.
« Nous y allons ensemble ? Je ne serai pas contre quelques conseils. Vous avez déjà survécu à plusieurs aventures, alors… Oui, je me dis que votre avis serait important pour moi. Et puis, peut-être que vous pourriez me montrer quelques techniques maintenant que vous avez retrouvé votre armure d’or ? »