« Tu es une chienne, tu n'as rien à ordonner ! »
Le gag ball, elle devait s'attendre à le recevoir... Mais pas ce soir. Non, ce soir, elle allait parler, et chacun de ces mots serait un autre motif à Fönn pour la punir. Lissandre gloussait régulièrement, surexcitée, visiblement par l'effet de ce collier, et avança à quatre pattes.
« Moins vite, petite chienne ! »
De toute manière, quand Lissandre allait trop vite, Fönn tirait sur la laisse, étranglant la jeune femme en l'immobilisant, et la rejoignit ensuite, faisant doucement claquer ses talons sur le sol. Elle fessait encore Lissandre, et s'amusait à caresser sa queue caudale. Lissandre allait ainsi pouvoir constater que celle-ci était très sensible, surtout quand la gynécologue s'amusa à tirer dessus. Lissandre couina en conséquence, faisant sourire Fönn, qui sentait bien que cette jeune Française allait, à l'image de son peuple, être difficile à soumettre !
Lissandre prenait un plaisir vicieux à contester ses ordres, et se dirigea vers un escalier. Le duo descendit en contrebas, et les lumières s’allumèrent sur leur passage. Lissandre avait une très belle maison, et la jeune Française ouvrit alors une porte. Fönn écarquilla les yeux en voyant de gros ballons en plastique en jaillir, et la renverser sur place. De multiples ballons à bulle tombèrent, et elle en lâcha la laisse, tandis que Lissandre disparaissait à l'intérieur. Le temps pour Fönn d'écarter quelques ballons, et elle entendit la voix joueuse de Lissandre.
*Oh, ça, tu vas me le payer !* songea Fönn.
La Norvégienne se rapprocha, et repoussa un ballon, puis s'avança. Comment pouvait-on avoir autant de ballons ? Que pouvait-elle bien faire avec tous ces ballons ? Elle en écarta encore d'autres, progressant à travers la pièce.
« Oh, Lissandre, toi, tu vas me le payer ! Ce n'est pas bien ! Tu es une très mauvaise chienne ! »
Espérait-elle vraiment que la culpabilité la ferait redescendre ? Ah, sale peste ! Fönn continua à progresser, jusqu'à constater que Lissandre s'était couchée sur un matelas au bout de la pièce. Quand Fönn se rapprocha, un ballon la toucha en plein visage, et la déstabilisa. Elle marcha sur la laisse de Lissandre, et tomba droit sur elle.
« Ûrf ! » grogna-t-elle.
Le temps de reprendre ses esprits, et son regard fit face à celui de Lissandre, tandis que les ballons tournoyaient autour des deux femmes. Sentant que Lissandre allait encore parler, Fönn posa un doigt sur ses lèvres... Puis l'enfonça dans sa bouche. Son autre main se déplaça alors, et pinça le sein de Lissandre, tirant sur le téton.
« Tu es vraiment incorrigible, toi... Tu tiens à ce que je t'épuise avant même que nous n'invoquions Alastar ? »
Quelle incorrigible jeune femme ! Fönn commençait à prendre conscience qu'elle n'était vraiment pas au bout de ses peines avec Lissandre...