C'était bien la première fois de sa vie que Kiriko pouvait voir Sha habillée de la sorte. Même dans ses rêves et ses fantasmes, elle avait toujours vu Sha nue, ou au mieux, avec son manteau. Mais avec de la lingerie ? Ça semblait si impossible que son cerveau ne pouvait imaginer une telle chose et pourtant, elle était belle et bien en petite tenue, pressée contre elle. Faire l'amour à Sha, un tel plaisir. Si on y ajoute ce genre de détail, ça devenait un véritable luxe. Mais Kiriko n'était pas la plus impartiale pour juger, car chaque nouvel orgasme avec Sha est meilleur que le précédent. Si là elle prend un pied pas possible, la prochaine fois pourrait être quelque chose d’extrêmement simple, sans petit bonus pour l’émoustiller que ça sera tout aussi bien. Dans un sens, avec Sha, elle n'était pas difficile. Mais il faut dire que Kiriko partageait aussi les goûts de ses anciennes « elle ». Donc, en admettant que l'une des anciennes femmes de Sha adorait sucer Sha en gorge profonde, presque en y manquant d'air, Kiriko pourrait bien adorer cela quitte à frôler l'évanouissement. C'était un atout dans un sens, elle aimait pour ainsi dire tout, du moment que c'était sa déesse.
« Hummmm, ma Sha... Un petit rien, hum... te rend encore plus parfaite... »
Son sourire était sincère, Kiriko était si amoureuse de Sha que le moindre détail venant la changer la rendant encore plus belle à ses yeux. Une coupe différente, une nouvelle tenue, une paire de lunettes, un tatouage, un piercing, un simple collier, une simple bague... la voilà plus belle à ses yeux. Si à priori, son amour envers Sha était presque du fanatisme pure et simple, c'était juste l'amour sous sa forme la plus forte. Elle aimait tout chez sa déesse, chez sa femme, qu'elle soit douce ou violente, heureuse ou colérique, Kiriko ne pouvait changer son regard. Bon, évidemment, il ne faudrait pas partir dans les extrêmes, si Sha fait vraiment quelque chose qui pourrait la choquer, l'amour dans son regard ne sera pas si pure et si réel. Gardant un rythme doux, faisant durer le plaisir qui les unissait, Kiriko gémissait doucement en l'embrassant, ne pouvant détacher les mains de son corps. Parcourant ses formes qu'elle connaissait par cœur, mais qui, par le simple fait d'avoir en plus un fin tissu dessus, changeait totalement ce corps parfait.
« Han... nous avons le temps... je pense que... hum, la prochaine bonne occasion... han, ce sera... notre nuit de noce... »
Là, elle pourrait lui offrir autre chose qui la laisserait sans voix. Cela dit, le simple fait d'avoir Sha en tenue de marier pourrait suffire, une nuit d'amour dans ce genre de robe, Kiriko ne pourrait que garder en son mémoire plus beau souvenir. Cependant, elle n'avait rien contre Mélinda, en soit, elle ne la connaissait que de vue et avait à peine échanger avec elle que forme de politesse. Kiriko restait une Celkhane après tout et ne voyait pas la vampire d'un bon œil. Avec son passif, elle savait qu'elle était bien plus douce et gentille que bon nombre d'ordures que Kiriko à pus voir ou réduire au silence, homme comme femme. Mais voilà, pour elle, un esclave doit rester libre, sans que personne ne craigne de se voir avec un collier et une chaîne autour du cou en sortant simplement dans la rue, car une riche personne souhaite acquérir cette personne comme un banal objet derrière une vitrine.
« Quant à moi... je ferais travailler... mon imagination... »
Avec sans doute un peu d'aide extérieure. De la part de ses consœurs, de son passé enfouie, pourquoi pas de Rem ? Elle était sa servante, mais Kiriko ne s'était jamais demandé si elle avait de l'expérience ou même une connaissance en la matière ? Elle avait peut-être une mine d'or sous la main ? Kiriko enroulait ses jambes autour de Sha, évitant que la déesse ne la quitte comme ça, et puis un peu pour que ses jambes ressentent aussi cette matière glisser sur elle. Hum, oui... Kiriko pourrait bien se trouver une nouvelle passion avec tout ça... Voir Sha dans ce genre de tenue.... Quelle personne ne rêve pas de voir son aimée dans de si jolies petites choses ? Chacun ses goûts, mais si jusque-là la simplicité lui suffisait, il faut croire que lui tendre le fruit interdit suffise à lui donner bien des envies.
« Tu aimerais... me voir dans ce genre de huuum, petite chose ? »
Question bête, mais là aussi, Kiriko a peu de fois changer les choses. D'ordinaire, c'est la nudité ou sa tenue, il n'y a qu'avec ce tournoi où elle a eut quelques différences. La robe de marier, entre autres.