L'Ange aux Vertus [Valilouvée]
Posté : 12 déc. 2024 01:33

YENNESÄ
L’ANGE DE LA VERTU
1°) Sur les Sept Vertus
La théologie scolastique religieuse sur Terra nous enseigne qu’il existe sept péchés capitaux et sept vertus capitales. On les dit « capitaux » car ils sont centraux, et c’est à partir de ces péchés, ou de ces vertus, que découlent tous les autres.
Ces notions sont au cœur de « La Fondation », le texte sacré central au sein de l’Ordre Divin (pour de plus amples informations, vous pouvez consulter ce complément de script).
En ce qui concerne les Sept Vertus, elles se subdivisent en deux groupes :
- Vertus théologales. Les trois Vertus théologales sont les notions qui dictent l’humanité toute entière, et qui décrivent leur rapport à Dieu.
- La Foi : croyance dans les vérités révélées, croyance en l’existence d’une entité supérieure, croyance en ce que l’être humain se compose d’une partie matérielle et immatérielle.
Passages marquants de cette notion dans le livre « La Fondation » :- « La foi est la vertu théologale par laquelle nous croyons en Dieu et à tout ce qu’Il nous a dit et révélé, et que la Sainte Église nous propose à croire, parce qu’Il est la vérité même. Par la foi l’homme s’en remet tout entier librement à Dieu ».
- « C’est pourquoi le croyant cherche à connaître et à faire la volonté de Dieu ».
- « Le juste vivra de la foi ».
- « La foi vivante agit par la charité. Ainsi, la foi peut être définie non pas comme une information théorique sur Dieu, mais comme une relation que la personne accepte d'établir avec Dieu. »
- L’espérance : croyance en la bonté intrinsèque de l’Homme, en ce que le bon l’emportera toujours face au mauvais, et que l’avenir ne pourra qu’être meilleur que le passé.
Passages marquants de cette notion dans le livre « La Fondation » :- « L’espérance est la vertu théologale par laquelle nous désirons comme notre bonheur le Royaume des cieux et la Vie éternelle, en mettant notre confiance dans les promesses du Sauveur et en prenant appui, non sur nos forces, mais sur le secours de la grâce du Saint-Esprit »
- « Gardons indéfectible la confession de l’espérance, car celui qui a promis est fidèle ».
- « Cet Esprit, il l’a répandu sur nous à profusion, par l’Aîné notre Sauveur, afin que, justifiés par la grâce du Christ, nous obtenions en espérance l’héritage de la vie éternelle ».
- La charité : dérivé du nom amour, la charité s’entend au sens religieux comme la volonté de répandre le bien autour de soi, d’aimer son prochain, et implique un sens profond de la justice et de la confiance en autrui.
Passages marquants de cette notion dans le livre « La Fondation » :- « La charité est la vertu théologale par laquelle nous aimons Dieu par-dessus toute chose pour Lui-même, et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu ».
- « L'être humain aime, par la découverte d'être aimé en premier par Dieu ».
- La Foi : croyance dans les vérités révélées, croyance en l’existence d’une entité supérieure, croyance en ce que l’être humain se compose d’une partie matérielle et immatérielle.
- Vertus cardinales. Les Vertus cardinales sont au nombre de quatre, et il est dit dans « La Fondation » que ces quatre vertus, imaginées et conceptualisées par l’Aîné, fondèrent le premier texte de loi qu’Arthur le Jeune rédigea. Elles constituent le socle de toute éducation religieuse au sein de Terra,
- Prudence : vertu du libre-arbitre, la prudence conduit l’être humain à soupeser chaque action. Par ce qu’elle induit une réflexion, la prudence est la base du raisonnement scientifique. D’aucuns objecteraient que la Prudence se heurte à la Croyance, mais les adeptes affirment que cette vertu ne doit pas être interprétée comme une forme de scepticisme, mais comme une manière de s’ouvrir l’esprit, de conceptualiser et d’étudier le vivant,
- Force : on pourrait aussi parler « d’héroïsme ». La force est ce qui pousse l’être humain à résister aux faiblesses, et à combattre l’injustice et les hommes mauvais. Elle doit être entendue dans un sens physique, mais avant tout moral, comme la force d’esprit, et est la vertu jumelle de la Prudence
- Tempérance : la Tempérance nous enseigne à lutter contre nos plus vils instincts, et à réprimer la nature violente qui sommeille en chacun de nous.
- Justice : la justice est sans doute la vertu la plus complexe, elle impose un code moral, le fait de respecter des règles universelles.
Citations sur les quatre Vertus cardinales :
Saint-Ambroise :
« Quel devoir des vertus fondamentales fit défaut à ces hommes ? De ces vertus, ils mirent au premier rang la prudence qui s'applique à la découverte du vrai et inspire le désir d'une science plus complète ; au second rang, la justice qui accorde son dû à chacun, ne réclame pas le bien d'autrui, néglige son utilité propre, afin de sauvegarder l'équité entre tous ; en troisième lieu, la force qui se distingue dans les activités de la guerre et dans la paix, par la grandeur et l'élévation de l'âme, et qui se signale par la vigueur physique ; au quatrième rang, la tempérance qui observe la mesure et l'ordre en tout ce que nous estimons devoir faire ou dire ».
Saint-Augustin :
« Si la vertu est le chemin du bonheur, que peut être la vertu sinon amour souverain pour Dieu ? Quand donc on dit qu'elle est quadruple, je crois qu'on l'entend des divers états de cet amour. (…) La tempérance, c'est l'amour se donnant tout entier à l'objet aimé ; la force, c'est l'amour supportant tous les maux à cause de l'objet aimé; la justice, l'amour soumis au seul objet aimé, et par suite régnant sur tout le reste avec droiture ; enfin, la prudence, c'est l'amour faisant un choix judicieux de ce qui peut lui être utile à l'exclusion de ce qui peut lui être nuisible ».
2°) Sur l’Ange de la Vertu
Ainsi que l’aura compris le lecteur à la lecture de ce long prolégomènes, Yennesä est l’Ange de la Vertu… Ou, plutôt, l’Ange des vertus. Depuis toujours, son rôle a toujours été de défendre les Sept Vertus.
Ce rôle, elle le tient depuis qu’elle a participé à la Première Grande Guerre du Multivers, celle qui opposa les Anges, les Dieux, et les autres espèces, aux terribles Grands Anciens. Yennesä participa aux affrontements sous l’égide de Lucifer, et elle se tint là, à Terra, quand le grand Cthulhu émergea des flots en canalisant l’énergie de ses congénères, extirpant hors des flots son hideuse cité, R’lyeth.
Yennesä fut donc là, et, comme tous les autres, elle fut écrasée par la puissance infinie du Grand Ancien. Grâce à l’Aîné, Cthulhu fut finalement vaincu, et enfermé à jamais dans sa cité, qui fut elle-même condamnée à errer au-delà du temps et de l’espace.
Dans une Terra en ruines, ravagée par une guerre contre un ennemi qui corrompait tout, Yennesä fit partie des Anges chargés de reconstruire Terra, et d’enseigner aux humains les valeurs angéliques. Elle participa ainsi à la fondation des Trois Vertus théologales, et valida les quatre Vertus cardinales. Elle participa à la fondation de l’Eld.
Vint ensuite la Seconde Grande Guerre du Multivers, le « Grand Conflit » qui opposa les Anges à la révolte des Démons, une révolte menée par le vil Nahash, le Serpent. Yennesä s’illustra dans cette lutte avec d’autres Anges, comme Yehaël, l’une de ses disciples, ou Lucifer.
C’est lors de ce conflit que Yennesä affronta la redoutable Lilith, décrite dans les Écritures comme étant la première créature humaine du Créateur, la Tentatrice suprême, celle qui apporta Nahash au sein du Jardin d’Éden… Ou peut-être fut-elle la première des guerrières à être corrompue par Nahash. Son rôle restait ambigüe, elle n’était pas une Princesse Infernale, mais elle agissait dans l’ombre. Elle et Yennesä croisèrent le fer à plusieurs reprises, et Yennesä comprit vite que la puissance de Lilith résidait avant tout dans ses talents magiques incroyables. Lilith était capable d’utiliser la plus terrible des magies, la magie eldrichtienne, ce qui lui permit d’échapper aux ailes de Yennesä.
Le Grand Conflit se termina avec le raid avorté de Lucifer contre Satan, puis l’attaque des Anges Déchus ayant attaqué le Pandémonium au Paradis. Yennesä refusa de faire partie de ce raid, et parvint à convaincre son ancienne disciple, Yehaël, de le faire. Encore aujourd’hui, Yennesä est convaincue que Lilith a dû jouer un rôle dans la déchéance de Lucifer.
En menant son enquête pour retrouver Lilith, en attaquant les sectes qui la vénéraient, Yennesä réalisa que Lilith cherchait à devenir l’Impératrice du Pandémonium, la Reine de l’Enfer, et avait conçu à cet effet une école sinistre, l’Aers Goetia, visant à concevoir des démons améliorés, capables de rivaliser avec les Sept Princes, en fusionnant pour cela leurs gènes avec les gènes d’autres espèces, comme les Anges, ou les Horreurs Eldrichtiennes. Le plan de Lilith devait commencer par le meurtre de Lucifer, ce qui provoquerait une nouvelle grande guerre infernale dont elle espérait s’en sortir gagnante. Ses plans furent neutralisés grâce à Yennesä, qui se rendit au sein du Palais Infernal, et empêcha le démon de Lilith de tuer Lucifer. Lucifer fut lui-même surpris d’avoir failli être tué par un démon méconnu. Yennesä conserva pour elle l’existence de l’Aers Goetia, car cela aurait dû amener l’Ange à confesser à ses supérieurs, le Conseil des Archanges, qu’elle avait violé le Pacte en se rendant en Enfer. Lucifer accepta de taire cette information. Yennesä lui fournit l’emplacement de cette école, et Lucifer déferla sur la Goetia, détruisant l’école et ses monstres, mais sans pouvoir retrouver la trace de Lilith.
Yehaël fut la seule à avoir appris ce que Yennesä avait fait, et elle traqua les survivants de l’Aers Goetia. Sa croisade lui permit de neutraliser plusieurs de ses survivants, mais un seul lui échappa, le démon Valac. Yennesä espère également pouvoir le retrouver, et pouvoir retrouver par ce biais Lilith.
3°) Pouvoirs
Yennesä est une puissante Ange, qui sert au sein de la Milice. Ange expérimentée, elle a une obsession, qui est de traquer Valac pour retrouver Lilith, ce qui l’amène parfois à se heurter à d’autres démons. Assez intransigeante, elle se voue à sa tâche avec un zèle admirable, ce qui en fait un membre apprécié de la communauté angélique.
4°) RPs
~À venir…~