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Enslaved to the Core [Leona]

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Kurono traînait dans les couloirs vides du lycée, les mains enfoncées dans les poches de son uniforme miteux. Le bruit des étudiants s'éloignant était un soulagement, mais cela ne changeait pas la réalité de sa situation : il était à nouveau fauché, avec une montagne de dettes sur le dos, et ses parents n'arrivaient même plus à lui payer ses frais de scolarité. Leurs finances étaient catastrophiques depuis que son père avait contracté des prêts pour des investissements risqués qui avaient échoué. La maison était sous hypothèque, et tout ce qu'il leur restait était un horizon incertain. Kurono, quant à lui, se sentait pris au piège. Il avait l'impression de n'avoir aucune issue. Il avait essayé d’aider ses parents, mais le montant des dettes était faramineux. Et son boulot de Gantzer (enfin, si on pouvait appeler ça un boulot) n’arrangeait en rien les choses.

En effet, a chaque nuit, il arrivait que Kurono soit invoqué par Gantz pour traquer une nouvelle cible, ce train de vie faisait qu’il avait du mal a dormir. Résultat, il était souvent en retard en classe, et quand il était ponctuel, il passait sa journée a dormir en plein cours. Les enseignants commençaient a se demander ce qui n’allait pas, mais Kurono avait choisit de garder ses problèmes personnels pour lui, comme il l’avait toujours fait. A un moment donné, il avait pensé a demander a Reika de lui prêter de l’argent, mais trop embarrassé par la chose, il n’avait pas osé.

Kurono franchit la porte d’une salle de classe isolé, qui avait l’habitude d’etre vide, et ou Kurono venait souvent pour se reposer. A peine ouvrit-il les portes qu’il remarqua une présence.

*Léona ?!*

Assise sur la table, jambes croisées, se tenait Léona, la présidente du club sociale, ses cheveux blonds impeccablement coiffés, sa tenue élégante, comme toujours. Ses yeux brillaient d'une lueur supérieure, presque amusée. Sa famille avait en effet le bras long au japon, et on disait meme que c’était les Morimoto qui avaient construit Yoake. Et pour ne rien arranger, le proviseur du lycée lui-meme était un membre de la famille, le chef qui plus est. Autant dire que les Morimoto avaient une influence considérable, que ce soit au lycée ou dans la ville. certains disaient que leur influence s’étendait meme a l’internationnal. Bizarrement, Leona était la, comme si elle l’attendait.

*Qu’est ce qu’elle fait ici ?*


Kurono s'arrêta net, son cœur manquant un battement en la fixant. Il l'avait toujours détestée, cette garce. Depuis le collège, elle avait fait de sa vie un enfer. Il se souvint des moqueries qu'elle lui avait lancées à cause de son uniforme usé, de sa situation financière désastreuse, de sa famille brisée. Léona faisait partie de cette élite aristocratique et bourgeoise qu'il n'aurait jamais pu toucher, et elle n’avait jamais cessé de le lui rappeler. Il n'avait été qu'un amuse-gueule pour ses plaisanteries cruelles et ses remarques acérées.

Mais la question est : qu’est ce qu’elle faisait ici ?
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Leona Morimoto
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Demande de RP
Kei Kurono… Leona avait pris soin d’examiner la fiche de son camarade, une fiche mise à disposition par sa grande-sœur et mère, Reina. Comme toujours, Leona avait soigneusement étudié ce dossier, qui était somme toute plutôt classique. Les parents de Kurono s’étaient considérablement endettés, ce qui, dans les sociétés sud-asiatiques, étaient un mal courant. Squid Games l’avait démontré. Les ménages japonais avaient ainsi un taux d’endettement supérieur au taux d’endettement des ménages français, et, contrairement à la France, le Japon ne proposait pas de mécanisme de surendettement. Si on avait des dettes qu’on ne pouvait plus rembourser, on s’exposait à des poursuites très lourdes, allant jusqu’à la vente aux enchères de votre maison.

En l’occurrence, le prêt immobilier des Kei comprenait des échéances très élevées, et, avec la hausse de l’inflation, les parents de Kurono ne pouvaient plus payer. Ils avaient reçu des mises en demeure de la banque, et le pire était à craindre. Ils avaient été voir un avocat qui leur avait décrit la suite de la procédure, soit la résiliation du contrat, le prononcé de la déchéance du terme, puis une poursuite en justice. Ensuite, la banque disposant d’une hypothèque conventionnelle, elle pourrait déclencher la procédure de vente aux enchères de la maison, sachant que, dans ce genre de cas, les maisons étaient vendues à un prix nettement inférieur au marché. En clair, la famille Kei risquait d’être totalement ruinée. Leur seul recours était la femme qui se tenait assise sur la table.

Elle portait son impeccable uniforme, et, dessous, ses cuissardes rouges et ses longs gants rouges opéra en latex. L’heure des cours était terminée, et Leona savait que Kurono se rendait souvent ici pour décompresser.

Un sourire malicieux orna ses lèvres quand elle le vit. Surpris, ce dernier n’osa même plus parler. Leona avait une présence certaine, un charisme incroyable, elle comprenait donc qu’on soit statufié en la voyant.

« Kei Kurono… Je suis venue te faire une offre que tu ne pourras pas refuser. »

Fière de sa référence au Parrain, Leona attrapa un dossier à côté d’elle.

« Assieds-toi. »

Il s’assit donc sur la chaise, juste devant Leona, pouvant sentir la pointe de sa botte glisser et frotter contre son torse quand Leona faisait remuer sa jambe.

« Comme tu le sais, je suis la Présidente du Club social, et je souhaite que tu rejoignes mon club. Je sais que tes parents sont surendettés, et qu’ils s’apprêtent à devoir vendre leur maison pour rembourser une dette qu’ils n’arriveront jamais à rembourser. »

Leona avait tout dans son dossier : la copie du prêt, les courriers… Y compris le dossier scolaire, pourtant confidentiel, de Kurono.

« Vois-tu, le prêt de tes parents contient plusieurs sûretés, plusieurs garanties… Il y a l’hypothèque conventionnelle, mais aussi un cautionnement. Ce cautionnement est assuré par un organisme dont les Morimoto sont propriétaires. »

Leona se racla la gorge.

« Nous sommes disposés à racheter votre dette. Nous pourrions ensuite demander à ce que vous payiez, mais tu as devant toi l’occasion unique de pouvoir sauver ta famille, ton honneur, et de pouvoir offrir à tes parents une seconde chance. Tout va dépendre de toi, Kurono-chan. C’est une forte responsabilité. »

Leona décroisa les jambes, et changea ensuite de jambes, les croisant à nouveau.

« Qu’en dis-tu ? Es-tu prêt à faire ce qu’il faut pour sauver ta famille ? »
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Kurono resta silencieux, immobile, comme s’il venait de prendre un direct en plein ventre. Le bruit des néons bourdonnant au plafond couvrait à peine le vacarme dans sa tête. Il avait toujours su que Léona Morimoto était dangereuse. Belle, cruelle, et surtout... influente. Elle avait grandi dans le luxe, sur un trône doré qu’elle n’avait jamais quitté. Lui, il avait rampé dans la boue. Et aujourd’hui, elle venait lui tendre la main. Une main gantée de latex rouge.

Un marché.

Un piège.

Le contact de sa botte de latex contre son torse était l’équivalent de recevoir une décharge electrique intermitente tout les cinq secondes. Léona était belle, charmante, et incroyablement séductrice.

Ses yeux se posèrent sur le dossier qu’elle venait de manipuler, épais, lourd, détaillé. Il n’avait pas besoin de le lire. Elle venait de le réciter comme un rapport de guerre. Les montants du prêt. Les échéances impayées. L’hypothèque. La caution. Le risque de ruine. Même les lettres de la banque, il les reconnaissait sans les voir, tant elles l’avaient hanté ces derniers mois.

Lui qui avait passé ses nuits à risquer sa peau pour des missions absurdes avec Gantz, se retrouvait aujourd’hui à trembler devant une lycéenne riche qui avait plus de pouvoir que n’importe quel alien qu’il avait affronté.
Quelle ironie du destin.

Il aurait dû se lever et se casser, Claquer la porte. Mais quelque chose dans la voix de Léona, dans la précision chirurgicale de ses informations, l’empêchait de bouger. Elle ne jouait pas. Pas cette fois.
Il s’humecta les lèvres, le regard voilé.

« Tu… tu ferais vraiment ça ? Racheter leur dette ? »


Il croisa les bras, tentant de garder un semblant de calme, mais l’idée que sa famille puisse tout perdre, que ses parents soient jetés à la rue… ça lui tordait l’estomac.
Il inspira lentement. Profondément.

« Tu as parlé de rejoindre ton club social… et si je refuse ? »

Kurono essayait de jouer le rebelle, mais au fond, il savait qu’il n’avait aucun autre choix !

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Demande de RP
Leona était aussi belle que riche. Elle savait le pouvoir qu’elle avait, et, là où certaines personnes se montraient humbles devant un tel pouvoir, Leona faisait tout l’inverse. Elle abusait, et elle en abusait encore. Cela l’excitait, tout simplement. Avoir le contrôle sur les autres, avoir une armée d’esclaves, sentir l’excitation de les dominer, la jouissance de contrôler leurs vies. Elle se disait que cela venait du fait qu’elle avait du sang divin dans les veines. Face à elle, Kei essayait de maintenir contenance, mais elle sentait son trouble, ce conflit, cette lutte entre raison et désir, sa volonté de chercher une alternative. Leona s’en amusait. Quand il lui demanda ce qu’il se passerait s’il refusait de la rejoindre, elle sourit plus franchement.

« Tu sais, les Occidentaux font croire à une fable, celle sur quoi nous serions tous égaux, et que nous aurions tous droit aux mêmes chances dans la vie. C’est faux. Depuis l’aube des temps, il y a ceux qui commandent, et ceux qui obéissent. Chaque poste a ses avantages et ses inconvénients. Toi, Kei, tu auras beau faire tout ce que tu veux, tu appartiens à ceux qui suivent. Je ne dis pas ça pour t’humilier, mais pour que tu comprennes où est ta place. Cela signifie que, quand une opportunité s’offre à toi, il faut la saisir. »

Ceux qui commandent, et ceux qui obéissent… Leona poursuivit.

« Tous les rapports humains fonctionnent comme ça… Celui qui commande, celui qui obéit. Parfois, les rôles s’inversent, mais, dans notre cas actuel, c’est moi qui commande. Si tu refuses ma proposition, il se passera ce qui doit se passer. La société que ma famille administre rachètera la créance de la banque, puis exercera des poursuites à l’encontre de la tienne pour réclamer le paiement de ce qu’elle a payé. Tes parents n’ayant pas les moyens de payer, ils se feront assigner en justice. Un juge civil les condamnera d’ici quelques mois, ou quelques années s’ils dépensent leurs ultimes économies à engraisser un avocat qui leur fera gagner du temps. Puis, une fois qu’ils seront condamnés, ma société pourra ensuite vendre aux enchères leur maison, à un prix ridicule par rapport à sa valeur réelle. Tes parents finiront ruinés, déshonorés, et toi, Kei-chan, tu passeras ta vie à maudire ce jour où, face à toi, la richissime Leona Morimoto t’a proposé de les sauver en échange du fait de me servir. »

La dette, c’était le cauchemar et le poison lent de beaucoup de pays sud-asiatiques. Si le Japon était le champion du monde en étant le pays le plus endetté du globe, les autres États avaient du mal à s’en sortir. Ce n’était pas un hasard si des séries comme Squid Games voyaient le jour, elles traduisaient ce phénomène d’essoufflement de l’hyper-capitalisme, avec des ménages asphyxiés par des charges courantes qui les empêchaient de rembourser leurs emprunts.

« Nous serions dans un État communiste comme les Français, tes parents disposeraient d’une procédure de surendettement qui leur permettrait de s’en sortir, mais nous sommes dans un pays civilisé, nous… Ce type de sauvetage n’existe pas au Japon. Sache toutefois que je ne suis pas cruelle, tu as le temps de réfléchir à ma proposition. Rejoindre le Club social, c’est être prêt à me servir. Mais sache que je n’aime pas qu’on me dise non. Donc, si tu refuses ma proposition, ou que tu souhaites du temps pour y réfléchir, quand tu reviendras accepter, il faudra que tu m’amènes un présent… Ta copine, par exemple. »
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Kurono était resté figé. Les mots de Leona, précis, tranchants comme des lames de verre, résonnaient encore dans son esprit. Elle ne haussait jamais le ton. Elle n'en avait pas besoin. Sa voix était douce, presque tendre… ce qui rendait ses menaces d'autant plus terrifiantes.

Elle parlait de ruine, de poursuites judiciaires, de maisons vendues pour une bouchée de pain. Elle parlait de ses parents comme de simples chiffres sur un compte bancaire. Et elle le faisait avec ce sourire… ce sourire insupportable, sublime, impérieux.

Kurono avait envie de la détester.
Mais il n’y arrivait pas.
Elle était… envoûtante. Inhumaine. Débordante de pouvoir, de cruauté raffinée. Il se sentait pris dans une toile invisible, prisonnier d’un piège tissé avec une précision chirurgicale.

Elle cita ensuite un pays européen, la France, qu’elle assimila a un état communiste, en disant que s’il avait été en France, la famille de Kurono aurait pu bénéficier d’une aide étatique. Kurono fronça les sourcils. La France était un pays que Kurono aimait particulièrement. Il y’avait notamment cet état providentiel qui permettait de combattre la précarité et d’assurer une certaine forme d’égalité dans la société.

La France, un pays communiste ? J’imagine que c’est de cette manière que les gens comme elle voient les pays socio-démocrates…


Et quand elle prononça cette dernière phrase…

« …quand tu reviendras accepter, il faudra que tu m’amènes un présent. Ta copine, par exemple. »

…le cœur de Kurono faillit s’arrêter.

Tae.
Elle n’avait rien à voir avec tout ça. Elle était douce. Gentille. Toujours souriante, toujours là pour lui. Elle croyait en lui. Elle l’aimait.
Et maintenant, elle était une monnaie d’échange.
Kurono sentit son estomac se nouer. Il aurait voulu se lever, lui crier de ne jamais prononcer son nom, lui dire qu’elle n’avait aucun droit de parler d’elle ainsi. Mais il ne bougea pas. Il ne parla pas. Il ne fit que baisser les yeux, lentement. Comme un chien à qui l’on venait de montrer la laisse.
Il murmura, la gorge nouée :

« …S’il te plaît… ne touche pas à elle. »

C’était tout ce qu’il pouvait dire. Une supplique. Pathétique.
Il inspira. Une fois. Deux fois.

Puis, relevant les yeux vers Leona, il s’inclina légèrement. Pas assez pour qu’on parle d’une révérence formelle… mais juste assez pour montrer que quelque chose avait cédé.

« Je-J ’accepte… »

Elle avait gagné. Il le savait. Et elle le savait aussi.

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Leona Morimoto
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Demande de RP
Finalement, comme à chaque fois, c’était en jouant sur l’esprit chevaleresque des hommes que Leona obtenait tout ce qu’elle voulait. Les hommes et l’amour… Ils étaient si bêtes ! L’humanité était fascinante, capable de se mettre elle-même derrière des barreaux en tombant sans cesse amoureuse. La réalité n’était pas de savoir « si » Leona s’en prendrait à Tae, mais « quand ». Cela ne faisait aucun doute, c’était son droit légitime. Et puis, c’était le rôle de gens comme Tae ou Kurono. Ils n’étaient pas là pour être libres, mais pour obéir. Les êtres humains n’avaient dans leur grande majorité que pour fonction de servir. Ils servaient leurs parents, leur État, leur employeur, leurs familles… Continuellement, ils répétaient ce cycle, et leur seul choix se résumait à choisir la meilleure personne qui soit apte à les commander. En l’occurrence, ce choix était Leona. Laissez un peu de liberté aux hommes, et ils feraient des désastres. La démocratie en était un bon exemple. On élisait des gens comme Donald Trump, et on venait encore faire des leçons de démocratie ! Fallait-il vraiment en être surpris ? Donnez à des imbéciles le pouvoir de décider, et ils feront sûrement des choses imbéciles !

Leona revint à elle-même, et son sourire s’élargit quand Kurono indiqua qu’il acceptait. Leona hocha la tête, en remuant la jambe.

« Voilà une attitude raisonnable, Kurono-chan. Mais ne va pas croire que je vais me contenter de mots. »

Une lueur pernicieuse brûlait dans les yeux de Leona. La situation l’amusait beaucoup, ce sentiment naturel de domination et de prédation. Elle ne comptait néanmoins pas en finir si vite, et remuait son pied. Elle retira sa chaussure, révélant son collant.

« Connais-tu ‘‘Le Guépard’’, Kurono-chan ? Sans doute que non. C’est un livre européen. Il a été écrit dans un contexte particulier, à l’époque de la révolution de Garibaldi, quand l’aristocratie classique italienne a été remplacée par la bourgeoisie. L’auteur de ce livre se montrait assez critique, et a tenu plusieurs formules célèbres, dont l’une est la suivante : ‘‘Nous fûmes les Guépards, les Lions ; ceux qui nous remplaceront seront les chacals et des hyènes’’. Tu vois, moi, je suis une lionne, je prends soin de ceux que je protège… Mais rien n’est gratuit. Dans le temps, on jurait fidélité aux seigneurs comme moi en baisant leur main et en prêtant serment. »

Leona sourit encore, et remua son pied.

« Je veux que tu prêtes serment, Kurono-chan… Jure de rejoindre le Club social, et d’obéir à tout ce que la Présidente que je suis t’ordonnera de faire. »

Elle était curieuse de voir s’il allait spontanément obtempérer. Elle commençait déjà à le tester, pour voir quelle était sa personnalité…
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Re: Enslaved to the Core [Leona]

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Elle parlait comme une impératrice née, avec cette morgue glacée, cette érudition calculée qui lui permettait de mêler menace et raffinement, cruauté et culture. Même son souffle semblait peser plus lourd que le sien.

Il aurait dû avoir honte. Et peut-être que, quelque part, il l’avait. Mais plus fort encore que la honte, il y avait cette peur sourde, primitive : celle de perdre sa famille. Celle de voir Tae souillée par la volonté d’une autre. Il n’était plus question de dignité.
Seulement d’intérêt.

Ses yeux se posèrent lentement sur le pied de Leona. Ce collant tendu, la jambe parfaitement tenue, attendant son baiser symbolique. Il avait l’impression d’etre dans une salle de trône, faisant face a une impératrice qui détenait le pouvoir de vie et de mort sur sa personne.
Et elle voulait son serment.

Kurono déglutit, et ses jambes le portèrent jusqu’à elle. Lentement. Comme s’il marchait vers l’échafaud.
Il s’agenouilla. Sa nuque se courba instinctivement. Il ne la regardait plus.

Ses lèvres s’approchèrent du pied qu’elle lui tendait.
Et dans un souffle à peine audible, il murmura :

« Moi, Kurono Kei… je prête serment. »


Sa voix tremblait. Pas de désir. Pas encore. Mais de cette terreur mêlée de résignation qui précède la chute.

« Je jure de servir la Présidente Leona Morimoto… de rejoindre le Club social, et d’obéir à ses ordres. Sans condition. »

Ses lèvres embrassèrent ensuite le tissu du collant. Il ferma les yeux quand ses lèvres frôlèrent le tissu transparent. La soie sentait le parfum de luxe et le pouvoir absolu. Humiliation complète. Le geste était hautement symbolique.

Il ne restait plus rien du garçon fier. Il ne restait que l’écho d’un jeune homme qui, pour ceux qu’il aimait, venait de vendre son âme.

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Leona Morimoto
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Demande de RP
Bien sûr qu’il avait le choix, ils avaient toujours le choix ! Mais, au final, la raison l’emportait sur toute autre considération. Ce que Leona proposait était bien trop élevé pour être rejeté. Elle siégeait comme une impératrice, car c’était ce qu’elle était. Sa famille avait façonné cette ville, et, dans cette tradition, les Morimoto veillaient sur les leurs. Kei embrassa donc son pied, réitérant ce rituel ancestral. Leona s’en mordilla les lèvres, et se tut le temps que l’homme s’exécute. Elle voyait bien dans ses yeux qu’il n’était pas ravi par la situation, et faisait contre mauvaise fortune bon cœur. Leona gloussa doucement.

« C’est très bien, Kei-chan. Je sais que tu as l’impression d’avoir pactisé avec le Diable, mais il n’y a pas de petites clauses dans notre contrat. Tu es encore jeune, tu ne sais pas comment marche le monde dehors. Je t’ai fait une rare faveur, tu sais. »

Ce n’était probablement pas la façon dont lui percevrait la situation actuelle, mais Leona, elle, était sincère. Habituellement, pour résoudre ce type de problème, une famille choisissait de contracter un autre prêt pour rembourser le précédent en bénéficiant de mensualités allégées. Simple en théorie, mais plus compliqué à faire en pratique. Le nouveau prêt ne parvenait pas forcément à rembourser le précédent, et on souscrivait ensuite un troisième prêt pour rembourser le second, et ainsi de suite. Une spirale infernale de l’endettement. Leona n’avait rien à voir dans ce système, et, contrairement aux contrats bien ficelés des banques qui s’étalaient sur des dizaines de pages avec un jargon juridique incompréhensible, elle, elle offrait un choix simple.

Leona descendit alors de son bureau, se retrouvant face à Kei. Elle posa alors sa main sur son torse.

« Je sais qu’il y a des élèves qui te harcèlent, Kei-chan. Désormais, cela ne sera plus toléré. Tout le monde saura que tu m’appartiens, et que s’en prendre à toi, c’est s’en prendre à moi. Tu vois, tu ne fais pas un si mauvais marché dans l’affaire… »

Leona gloussa encore, et remonta sa main pour caresser la joue de Kei.

« Ce soir, nous allons célébrer ton intronisation au Club social. Mon chauffeur viendra te chercher à 21h00. Tu peux raconter ce que tu veux à tes parents, leur dire que les Morimoto ont racheté leur dette, que tu passes ta nuit chez Kato, je m’en fiche… Tu peux aussi inviter ta copine, si tu veux. »

Il était plus vraisemblable qu’il ne dirait rien.

« Juste un petit teasing pour ce soir… »

Elle était là, face à lui, belle, envoûtante. Ses lourds seins caressaient le torse de Kei, son parfum enivrant devait déjà lui donner des envies cochonnes… Leona l’embrassa alors. Elle pouvait imaginer la surprise de Kei. Le baiser dura quelques secondes avant que Leona ne le rompe. Elle posa ensuite brièvement sa main sur l’entrejambes de Kei, et sourit cette fois plus généreusement, révélant ses magnifiques dents blanches. Elle se lova alors contre Kei, et conserva sa main sur son pantalon, tout en murmurant contre son oreille.

« Tu as le droit de te branler sur ta Maîtresse, Kei-chan. J’aime être un objet de désir ou de fantasme, et je te garantis que, si ta copine est là ce soir, elle aura aussi envie de me faire l’amour. »

Sa langue glissa sur l’oreille du jeune homme, comme une dernière tentation, puis elle s’éloigna en gloussant, et sortit ensuite.

« À ce soir ! »
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Re: Enslaved to the Core [Leona]

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Durant toute cette mascarade, Kurono était resté immobile. Muet. Pas une protestation n'avait franchi ses lèvres tandis qu'il se tenait là, debout comme une statue de marbre fissurée, le regard flottant quelque part entre le sol dallé et les jambes élégantes de Leona. Il avait prononcé le serment. S'était agenouillé. Avait baisé ce pied qui le piétinait déjà. Tout ce qu'elle exigeait, il l'avait accompli.
Parce qu'il n'avait pas le luxe du refus.

Et pourtant, au plus profond de son être, quelque chose venait de se briser avec un craquement silencieux.
Il ne savait pas nommer cette sensation – honte, rage, ou cette acceptation malsaine qui s'insinuait en lui comme un poison lent. Peut-être tout cela à la fois. Mais par-dessus tout, il y avait elle. Tae. Elle ne méritait pas d'être broyée par cette machine impitoyable. Si Leona posait ne serait-ce qu'un doigt sur elle...
Non. Je ne permettrai jamais cela.

Alors il redressa la tête, ancra son regard dans celui de Leona. Il voulait qu'elle comprenne que malgré cette soumission de façade, son âme demeurait intacte. Il n'était ni un pion ni un jouet. Il possédait un cœur, et ce cœur battait pour quelqu'un d'autre qu'elle.
Mais il garda le silence, et se contenta d'un hochement de tête.

« Très bien... Je serai là ce soir. »

Puis, sans attendre de réponse, il pivota sur ses talons, poings serrés à s'en blanchir les jointures, et quitta la pièce d'un pas qui se voulait ferme.
******************


20h47.
Kurono était prêt.
Cheveux disciplinés avec soin, chemise impeccablement repassée, parfum subtil mais présent. Il patientait, le cœur comprimé dans un étau invisible qui se resserrait à chaque battement.

Dans quelques minutes, la voiture noire franchirait le seuil de sa modeste demeure pour l'emporter vers Leona. Vers cette nouvelle existence qu'il n'avait pas choisie.
Un regard furtif à son téléphone. Aucun message de Tae.
Il tendait la main vers sa veste quand la lumière vacilla brutalement.
Un éclair d'un noir d'encre.
Le néant.
*N-Non, pas maintenant !*

Son corps fut aspiré ailleurs, projeté dans cet espace qui défiant toute logique.
La pièce blanche. Nue. D'une perfection inhumaine qui glaçait le sang.
Gantz.

Ils étaient tous là, Reika, Kato et compagnie.
« Kurono, ça va ? », demanda Kato
« Oui… oui, ça va »

Au centre, immuable, la sphère noire.
"Vos vies vous appartiennent à peine. Voici votre nouvelle cible."
Kurono serra les mâchoires à s'en faire mal.
Bon sang, Gantz doit vraiment nous invoquer maintenant ?!

Mais le choix n'existait pas dans le monde de Gantz.

**********************


La mission fut un brasier de violence.
Kurono émergea de ce cauchemar en titubant, son corps souillé de crasse et de sueur, son âme un peu plus écorchée qu'avant.
Il réapparut dans sa chambre.

21h19.

En retard.
Son cœur s'emballa, cognant contre ses côtes comme un animal en cage.
Il se rua vers la salle de bain, s'aspergea le visage d'eau glacée, enfila une chemise propre avec des gestes fébriles, effaçant tant bien que mal les stigmates du combat.

À 21h27 précises, les phares de la voiture noire transpercèrent l'obscurité de son entrée.
Le chauffeur descendit, consultant sa montre avec une surprise contenue. Il ne dit rien cependant – les Morimoto n'appréciaient guère les excuses.
Kurono s'approcha, haletant comme un homme qui aurait traversé une tempête invisible. La portière s'ouvrit dans un souffle feutré.
Il s'y engouffra, sans dire un mot.
***************************

La voiture s'immobilisa devant les grilles imposantes du domaine Morimoto.
Une propriété tentaculaire noyée dans les ténèbres, où seules quelques lanternes au design épuré diffusaient une lumière dorée et tamisée, presque mystique. Une proprieté qui respirait la puissance. L'intimidation. Cette beauté écrasante qui était l'apanage de l'élite.
Le chauffeur descendit sans bruit et ouvrit la portière avec une déférence silencieuse.

Kurono émergea dans l'air nocturne.
Il avait l'apparence d'un jeune homme de bonne famille, soigné et présentable. Et pourtant... quelque chose en lui détonait. Son regard était trop aigu. Trop hanté. Comme celui d'un soldat rescapé d'un champ de bataille que nul autre ne pouvait voir.

Un majordome vêtu d'un costume d'un blanc immaculé glissa vers lui, inclina la tête avec une précision millimétrique, et lui adressa un geste discret mais impérieux.

« La Présidente vous attend dans le pavillon est. »

Kurono fut escorté par le majordome, et franchit enfin le seuil du pavillon.

Et là, elle était.

Leona.

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Demande de RP
La Sainte-Arcadie. Un bâtiment massif, qui était selon les Morimoto une ancienne place centrale de Yoake, avant que la ville ne soit presque totalement détruite lors de la Seconde Guerre Mondiale. Située dans les collines entourant la ville, l’Arcadie était le siège des Morimoto, une villa colossale constituée de très grands halls. Un endroit à la démesure des Morimoto, et qui abritait également des dépendances secondaires, tout un domaine forestier avec une écurie, et de profonds souterrains abritant le laboratoire des Morimoto, et quantité d’autres choses. L’Arcadie était donc un endroit puissant, celui où on venait en ayant pleinement conscience que les deux propriétaires des lieux vous dominaient de toute leur stature. Officiellement, le dirigeant suprême des Morimoto était Kurihara Morimoto, le Proviseur du lycée Jinmu, mais ceux qui étaient dans le secret des Dieux savaient que Leona et Kurihara obéissaient à Reina, la véritable Matriarche du clan.

Quand Kurono arriva, il était en retard. Autant dire qu’il commençait bien ! Leona l’avait vu partir de la classe en retenant sa colère, frustré d’avoir été à ce point humilié. Il fallait passer par là. Il était nécessaire de remettre les hommes à leur place. Il suffi sait de regarder n’importe quel journal télévisé pour voir que le monde n’allait pas bien, et qu’on pouvait sans aucun doute imputer cela au fait que les hommes dominaient le monde. C’était là la plus grande fraude de l’Histoire, une injustice dont l’humanité payait sans cesse les conséquences. La femme donnait la vie, la femme était belle, la femme avait le pouvoir de domination naturelle. D’ailleurs, les premières sociétés historiques reposaient sur un matriarcat, et elles tournaient plutôt bien. Tout avait commencé à partir en vrilles à partir du jour où l’homme avait décidé de s’imposer sur la femme, où le patriarcat s’était imposé, avec les ravages qu’on lui connaissait. Et le patriarcat était si bien ancré dans les mœurs que les Américains avaient même réélu Donald Trump, symbole jusqu’à l’outrance des ravages de la toxicité masculine.

Kei finit par arriver. Il rejoignit un grand hall où il se retrouva aux pieds d’un grand escalier d’intérieur. Un hall avec une mezzanine à l’étage qui faisait le tour du hall, et, sous la mezzanine, des alcôves dissimulées dans l’ombre. Au milieu du hall, on avait installé un grand lit rond.

« Tu as fait attendre mon chauffeur, Kei-chan. On peut dire que tu commences bien. »

Un grand lustre en cristal éblouissait un peu Kei, qui fit qu’il dut attendre que Leona descende pour voir sa tenue. Il entendit les claquements de talon sur les marches auparavant, puis la vit ensuite… Dans une tenue d’une beauté ravageante. Leona tenait dans sa main une cravache, et descendit donc. Elle fronça alors les sourcils, et se rapprocha de lui. Kei avait beau s’être nettoyé, impossible de dissimuler les traces de bleus ou d’ecchymoses. Leona attrapa alors son menton, et lui fit tourner la tête.

« Quoi ? Qui t’a battu, Kei ? Qui a osé te blesser ?! »

Leona fronça les sourcils, en faisant tourner la tête de Kei dans les deux sens.

« Moi seule ai le droit de te frapper, Kei-chan ! Tu m’appartiens ! Et je ne tolère pas qu’on abîme mes jouets ! Tu t’es battu dans un bar ? »

Elle le renifla alors.

« Tu ne sens pas l’alcool… Alors quoi ? On te harcèle ? Je veux des noms… Maintenant ! »
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: Enslaved to the Core [Leona]

Message par Nowe »

Nowe
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Et elle descendit, dans toute sa splendeur de dominatrice. Le souffle de Kurono se coupa. La jeune héritière portait une tenue en latex rouge qui épousait parfaitement ses formes, révélant chaque courbe de son corps avec une précision troublante. Le matériau brillant reflétait la lumière du lustre, créant un jeu d'ombres et de reflets qui accentuait encore davantage sa présence dominatrice. Kurono sentit ses joues s'empourprer malgré lui, n’ayant jamais vu un pareil déguisement. Il était clair que Cette tenue n'était pas un hasard - c'était un message, une démonstration de pouvoir et de contrôle.

Tentant de cacher sa gêne, Kurono sentit son cœur s'emballer sous le regard inquisiteur de Leona. Ses doigts fins mais fermes sur son menton l'empêchaient de détourner le regard, et il pouvait sentir la colère qui émanait d'elle comme une aura brûlante. Il devait mentir, c'était une question de survie
Je ne dois en aucun cas révéler l’existence de Gantz…

« Je... » Il déglutit difficilement, cherchant ses mots tout en soutenant le regard perçant de la jeune héritière. Puis Une idée lui traversa l'esprit.
Et si… ?

« En fait... » Il baissa légèrement les yeux, cette fois avec une vraie honte. « Ce n'étaient pas des inconnus. C'étaient Yamamoto et sa bande. Ils m'ont coincé après les cours, comme d'habitude. »

Il releva le regard vers elle, y mettant une pointe de vulnérabilité calculée.

« Yamamoto Daiki, Sato Hiroshi et Tanaka Kenji. Ils... ils s'en prennent à moi depuis des mois. Aujourd'hui, ça a été plus violent que d'habitude. Ils m'ont dit que j'étais un moins-que-rien, que personne ne voudrait jamais de moi... »
Sa voix se brisa légèrement. « Je ne voulais pas vous déranger avec ça, Leona-sama. C'est pour ça que j'ai pris le temps de me nettoyer avant de venir. Je ne voulais pas vous faire honte en arrivant dans cet état. »

Kurono pria intérieurement pour que son histoire tienne la route face à l'oeil de Lynx de Leona. Il ne pouvait décemment pas expliquer qu'il avait été téléporté dans une salle mystérieuse pour combattre des créatures extraterrestres avec un équipement futuriste. Personne ne croirait une histoire pareille, et surtout, les règles de Gantz étaient claires : le secret absolu était de mise.

« Je vous présente mes excuses pour mon retard, Leona-sama. Et je tiens d’ailleurs à vous informer que mes parents sont hautement reconnaissants de votre geste. » ajouta-t-il en s'inclinant légèrement, autant que sa prise sur son menton le permettait.

Kei n’avait pas parlé du geste des Morimoto, c’était donc un mensonge, un mensonge nécessaire pour détourner l’attention de Leona de ses blessures.
Son regard balaya rapidement le hall somptueux qui l'entourait, cherchant désespérément un moyen de changer de sujet.

« Cette demeure est... impressionnante, » dit-il en essayant de paraître admiratif plutôt qu'intimidé. « Et ce lit au centre du hall... c'est pour la cérémonie d'intronisation ? »
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