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E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 27 avr. 2025 15:28
par Benjamin T
La main de Nérénie prit la sienne. Un geste simple. Une invitation à sortir de cette grotte mystérieuse.

Mais derrière cette simplicité se cachait une complexité. Bien que, d’apparence, tout restait toujours simple. Benjamin s’affichait dans une splendeur naturelle et royale. Ce qui signifiait qu’il était intégralement nu à l’exception d’une couronne d’Or qui flottait au-dessus de sa tête.

*Je suis donc…Roi ?... *

Dans un état second, Benjamin se laissa emmener ailleurs. D’abord une volée de marches. La sensation fugitive que tout était différent. Plus lumineux. Plus aéré. Deux mots étranges pour un monde qui existait dans les boyaux ténébreux d’une planète.

Ils n’étaient plus dans la forteresse naine. C’était impossible. Tant de changements !... Etait-ce de l’eau en feu ? Le cou se ploya pour lever la tête. Impossible de ne pas plisser les yeux tant le soleil était éblouissant. Ils étaient toujours dans une grotte, oui. Mais une aux proportions incroyable. Un vaste tunnel s’élevant verticalement. Tout là-haut un ciel bleu limpide et un soleil si chaleureux.

Benjamin redescendit la tête pour découvrir des chutes d’eau qui donnaient l’impression de richesses. Car, l’or pavait le fond des infrastructures permettant à l’eau d’être toujours en mouvement. Cette eau, vecteur de vie, qui permettait à une flore verdoyante de s’épanouir partout. Et que dire de ces colonnes disproportionnées qui évoquaient un pays de géant.

« Que dirais-tu d’allers nous laver dans ce bassin ?...ma Reine ? »

Si étrange à dire à voix haute.
Mais d’une pertinence si pure.

Avant de reprendre la marche, Benjamin se retourna. Cette ouverture sombre qui menait à la grotte d’où ils étaient revenus d’un « ailleurs » où il y avait eu un terrible combat. Ses yeux se posèrent contre son poignet. QUE- ?! Il n’y avait plus d’Omnitrix ! Seulement…seulement une boursouflure. Une bosse sous l’épiderme. Comme une pierre donnant une vague coloration verte sur le dessous de son poignet.

*L’Omnitrix serait…là-dessous ? *

Mais la tête de Benjamin s’éparpillait dans différents couloirs mémoriels. Souvenirs récents contre l’Emissaire de l’Obsidienne.

*Où est-il ? Aurait-il été absorbé par l’Omnitrix lorsque…lorsque je suis devenu Légion ? *

Légion avec une majuscule. Comme si c’était un nouvel alien. Tout comme Evisceran. Son ADN était-il dans l’artefact ? Pourrait-il se transformer un jour prochain en l’orc noir ?...

*Et il y avait cette orgie dans cette salle du trône avant…avant. Point. *

Donc son regard descendit sur les rondeurs des fesses de Nérénie. Une belle femme. Une très belle femme ! Ses cheveux couleur d’or qui se fondait si bien dans le paysage. La pureté de ses courbes. Cette impression d’être angélique.

*Sans compter cette lourde poitrine ! Elle doit souffrir du dos. Et c’est de mon devoir de la soulager. *

Une fois tous les deux dans l’eau d’or, Benjamin fit toucher sa poitrine masculine contre son dos féminin. Ses mains vinrent soupeser (sans vulgarité) les deux fruits gorgés, inévitablement, d’hydromel. Le nectar des Dieux. Inévitablement, également, une érection vint faire pression contre les fesses de « sa ? » Reine.

« Je ne comprends rien à ce qui nous arrive. Mais ça faisait si longtemps, toute une vie il me semble, que je ne m’étais pas senti si propre. Je ne parle pas de salissure du corps physique. Bien que ça compte. Il y a aussi un aspect comme au sortir d’une excellente nuit de sommeil. Surtout, c’est cette impression de m’avoir enlevé un poids des épaules. Je me rappelle avoir perdu ma famille. Grand-père. Gwen. Et tant d’autres. Mais aujourd’hui, je peux regarder ce passé en face sans vouloir le fuir ou faire comme si rien ne s’était jamais passé. Est-ce que…est-ce que tout cela a du sens pour toi ? »

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Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 02 mai 2025 16:53
par Le Barbarium
Ils respiraient mieux. Premier fait notable, que la noble déchue perçut sans doute avec une modeste avance sur son compagnon. Elle avait passé beaucoup trop de temps sous terre pour ne pas éprouver cette différence à la manière d'un sursaut.
Cette bouffée d'air, néanmoins, lui semblait différente de la surface qu'elle avait connue.
Ma mémoire me jouerait-elle un tour ?
Non. Ce n'était pas ça. Dehors, la lumière du soleil éclaboussait les murs circulaires. Le duo avait vraisemblablement atterri dans un temple perdu au fond d'un gouffre non abrité. Les yeux roses de l'Emissaire de l'Or s'attachèrent un moment à ce magnifique disque de ciel bleu, tout là-haut. Ils descendirent le long de la paroi pour découvrir des cascades d'eau fraîche. En raison du curieux matériau doré qui composait le système d'écoulement, le liquide ressemblait lui-même à de l'or. Autour de lui, la végétation, en toute harmonie avec les colonnes qui véhiculaient l'élément aqueux, s'épanouissait comme nulle part ailleurs.

- Et ce n'est pas un rêve, souffla l'observatrice, une main pressée sur le cœur.

Le récent couronné qui, contrairement à elle que l'or avait paré d'une robe étincelante, ne portait pas une once de tissu, exprima son envie de partager ses ablutions avec elle. Sa Reine le dévisagea un court instant avant d'opiner d'un hochement de tête. Le moment tombait bien ; en l'occurrence : celui de se retrouver sur un pied d'égalité pour mieux qu'ils se découvrissent l'un l'autre.
L'orc noir, son ancien Maître, lui avait inculqué, en dehors de l'obéissance la plus stricte, à tendre l'oreille à ses propres pulsions. Bien sûr : il lui était arrivé de restreindre ses désirs afin de les faire gonfler en coulisse, mais aussi d'asseoir sa domination sur elle. Ici, Nérénie était prête à donner autant qu'à recevoir auprès de celui que l'Or avait jugé digne de sa compagnie.

Son royal vêtement adroitement plié sur la pierre chaude qui entourait le bassin, l'Emissaire de l'Or, donc, son corps nu à demi immergé dans l'eau pure, goûta à la tendresse d'un amant que tout opposait à son prédécesseur d'Obsidienne. Ses mains, plus petites que celle de l'orc noir mais non moins grandes et musclées par rapport à celles de l'homme moyen, supportaient la délicieuse lourdeur d'une opulente poitrine purement féminine. L'expression de Nérénie se voila d'un plaisir sensuel bien avant que la masculinité étendue de Benjamin se dressasse contre ses renflements postérieurs qui, de fait, n'avaient pas grand chose à envier à ses rondeurs mammaires.
Le Roi, comme pour continuer à s'écarter du sentier entamé par feu le Brise-Monts avant lui, s'ouvrit à elle en détaillant tout aussi bien son ressenti qu'une dramatique partie de son vécu. Il avait perdu ses proches, et peut-être même son monde dans la foulée. Pourtant, il en était également ressorti plus sage et, présentement, plus serein. Comme s'il était parvenu à faire son deuil.
Aujourd'hui, alors qu'il était collé à elle et partageait son bain dans un élan de pur romantisme, son regard semblait porter plus loin que la Mort elle-même.

- Je pense... que vous êtes finalement parvenu à vous élever, dit-elle à la suite d'un maigre instant de réflexion. La présence de cette couronne au-dessus de votre tête atteste la vérité suivante : vous avez su dépasser votre condition humaine.

Elle baissa ses yeux roses sur une de ses mains, avant d'y mêler les doigts d'une des siennes.

- Vos morts ne vous pèsent plus. Votre âme s'est épurée. Un rayonnant futur s'ouvre à vous autant qu'à moi. Nos destins sont liés par l'Or. Ils ont été marqués par le sacrifice de celui qui a été à la fois mon Maître et mon géôlier durant ces dernières années, où j'ai malheureusement été privée de lumière...

Cela l'empêchait-elle de sourire ? Non. Mais toujours de façon raisonnable. Avec parcimonie et noblesse.
Ce même visage qu'elle tourna doucement vers lui.

- Je n'ai pas tout à fait perdu les miens, avoua-t-elle. Ma famille vit sans doute encore, quelque part à la surface du globe. Depuis le temps, ils s'imaginent certainement m'avoir perdue. Moi, l'héritière. Et je ne leur en veux pas pour cela. Parce que je ne suis plus celle que j'étais avant. Celle qui leur a été enlevée à cette époque.

Point de nostalgie dans son regard. Juste une fine lueur d'espoir. Le parfait reflet d'une seconde chance fraîchement acquis. Un renouveau dont elle était heureuse de bénéficier, en compagnie d'un être aussi élevé que sa personne.

- L'ancienne Nérénie, cette pauvre petite fille si vulnérable aux yeux de tous, a disparu pour laisser place à une autre, qui ne dépend plus que de son seul et unique Roi.

Ce disant, la beauté "angélique" s'arrangea, en remuant astucieusement les hanches, pour que la virilité de son élu vienne darder contre ses lèvres intimes.

- Dorénavant, ma famille, c'est entièrement vous. Et il vous appartient, à vous seul, mon Roi béni, de l'agrandir ou non.

Sans aucun doute, elle l'invitait à la prendre. A occuper son sanctuaire et, plus encore, à le fertiliser comme aucun autre que lui n'aurait pu se le permettre.

Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 12 mai 2025 20:38
par Benjamin T
Cette femme état magnétique. Pas seulement parce que tout son être semblait lumineux. Pas seulement grâce à cette couleur rosée dans ces yeux. C’était aussi dans ses mots. Cette façon de le nommer Roi. Ca semblait si arrogant…et en même temps, il y avait un naturel percutant. Une normalité à apprécier, caresser et faire sienne. Alors que Benjamin allait poliment lui demander si elle voulait parler de sa famille, d’une sœur peut-être ? Nérénie, (sa Reine !), lui révéla tout un pan de son être. Elle était d’accord pour partager un moment intime. Elle l’invitait physiquement entre ses cuisses ! (mouillées, cela allait de soi dans une eau si pure) Mais elle l’invitait à tellement davantage !...que cela coupa la verve de l’ancien mercenaire.

« Je ne crois pas que je veuille d’une descendance. »

Soudainement, mais sans sauvagerie, il la hissa en glissant ses mains sous ses fesses. Ainsi, elle n’avait plus qu’à entrecroiser ses jambes autour de ses hanches.

« Pas pour le moment, en tout cas. »

Cette femme, elle avait de telles lèvres à embrasser ! Et que dire de ces seins ? De cette zone si parfaite entre ses omoplates ? En fait, tout son corps méritait la moindre de ses attentions. Peut-être fut-ce devant le choix impossible d’une première zone à baiser qu’il n’y eut aucun contact.

« Aujourd’hui, tu es pour moi seul. Un jour futur, peut-être, il me faudra devenir le second choix. Mais je ne veux pas la mère. Je veux la femme, l’épouse, ma…Reine ? Oui, ma Reine. »

Ses lèvres rencontrèrent les siennes. Il ne voulut pas qu’elle s’exprime. Pas tout de suite. Et jamais il ne la ferait taire. Il n’était jamais évident de flirter entre le romantisme et la grossiereté.

« Ta famille. Ce monde d’Or. Tous ces mystères qui doivent nous attendre au-delà de ces chutes d’eau et ces colonnes. Tous attendront que ton corps,… ce temple sacré,… mon temple personnel… »

Et à chaque points de suspension, les lèvres baisèrent et descendirent. Les lèvres. La peau fine du cou. La peau surélevée par la bosse de l’os de l’omoplate. A la naissance de ces royales collines : cette opulente poitrine si pleine de promesses.

« …soit honoré. »

L’eau était un précieux allié. Benjamin avait les bras musclés, oui, mais se défaire d’un bras pour venir glisser son membre entre ses lèvres intimes…il remercia l’élément aqueux silencieusement. Sa voix étant déjà occupée à complimenter sa Reine.

« Si je suis le Roi qui commande à tous en public, tu seras toujours celle au contrôle. Et notamment dans ce cas précis, tu as toute autorité de me dire d’arrêter. Bien que je préfèrerais que tu me dises ce que tu préfères et me guide vers ton premier orgasme. La femme est la figure puissante qui règne en coulisse. Je ne suis pas assez idiot et pas assez imbu de ma personne pour refuser cette réalité. »

Il était en elle. Et il se sentit bien dans cette femme. Il eut un sourire en coin quand il pensa qu’il avait trouvé un foyer. C’était ridicule et il ne voulut pas briser leur moment. Mais, même ridicule, cela renforçait cette impression qu’il était enfin là où il aurait toujours dû être. Il lui avait fallu une longue vie pour enfin arriver à destination.

Lentement d’abord, son regard plongé dans celui de la Reine, il commença des mouvements d’aller et vient en elle. Il observait chacune de ces mimiques. A la recherche de ce qui lui plaisait le plus. Au travail d’entrelacer sa vie avec la sienne et d’entremêler toujours plus de fils pour créer une relation solide et puissante. Cette femme, cette Reine, Nérénie : elle était sienne. Et il était à elle. C’était une vérité-cliché.

« Je ne compte pas mener un marathon contre le temps. Je ne compte pas infliger à ce corps qui doit être souple des positions athlétiques. J’entends avoir un rapport court, simple et puissant. Est-ce que cela te convient, ma Reine ? »

Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 13 mai 2025 13:43
par Le Barbarium
La décision de son Roi lui appartenait pleinement. Nérénie ne souhaitait pas le contredire, et moins encore le presser de se reconstruire une famille avec elle. Le Brise-Monts n'était plus. L'Or l'avait emporté et trouvé son fier représentant. Ils avaient donc le temps de vivre, de profiter, avant d'envisager un avenir en plus grand comité.
Tandis qu'il la soulevait entre ses bras puissants, l'Émissaire de l'Or devenue Reine se retourna pour que ses jambes fuselées puissent s'accrocher à sa taille d'apollon. L'eau pure, en plus d'être agréable, leur facilitait les choses.
Nérénie sourit doucement alors qu'il lui exprimait ses vœux.
Ils s'embrassèrent. Des baisers lents, que le grand romantique émiettait sur ses lèvres et sur sa peau au gré de ses quelques prises de parole. Elle n'avait pas besoin de parler. Pas encore. D'autant plus qu'elle était plutôt curieuse de l'écouter s'épancher sur leur commune situation. Les lèvres de son solide amant avaient trouvé sa poitrine rebondie. Celle-ci lui faisait de l'œil, probablement autant qu'à son monstrueux prédécesseur. Nérénie ne pouvait pas lui en vouloir pour cette faiblesse qui, pour le coup, faisait sa propre force. Les hommes fonctionnaient ainsi. Sa défunte mère, elle aussi gâtée par la nature, avait sans doute connu le même genre d'attentions de la part de la gent masculine...
La dextre de la Reine caressait déjà la chevelure brune et rebelle de son Roi. La senestre, quant à elle, n'eut pas à lui faciliter l'insertion de son épieu. Benjamin avait certes les mains prises mais sa raideur, dans l'eau, assurait quasiment tout le travail.
En le sentant se glisser en elle, Nérénie évacua un mince gémissement à la face de son humble seigneur.

- Votre bonté et votre perspicacité... vous honorent, fit-elle en s'efforçant de conserver le fil de la discussion alors que ses joues avaient commencé à rosir. Et dans ce cas là, puisque vous entendez vous tenir sur un pied d'égalité avec moi,... peut-être serait-il préférable que je me mette à vous tutoyer ?

Une question qui n'en était pas toute à fait une.
Le couple s'observa en silence. Puis l'eau se mit à ondoyer autour d'eux. Des mouvements doux, légers, plaisants initiés par le Roi et entretenus pas la Reine en personne. Un plaisir civilisé, à l'inverse de la sauvagerie relative au Barbarium, qui faisait la satisfaction des deux partis. Nérénie partageait le sentiment de son élu. Cette impression d'avoir finalement dévié vers le bon chemin après avoir traversé moult épreuves tragiques et traumatiques. La ravissante blonde n'était pas gênée à l'idée que le beau brun l'explore autant de son intimité que de son regard viril. Ils s'appartenaient l'un l'autre, tout simplement. Une liaison qui se voulait pure, saine, performante et non moins optimisable.
Le sourire qu'arborait cette noble beauté n'était que très peu déformé par leurs fins ébats.

- Jusqu'à présent, il m'est difficile de m'imaginer plus conciliante avec toi, ô mon bon Roi~

Nérénie avait beau être habituée à des danses intimes plus mouvementées et violentes, elle restait avant tout une image de grâce et d'élégance. Attitude qu'elle comptait bien préserver en compagnie de cet homme valeureux qui l'avait, pour ainsi dire, arrachée à ses ténèbres profondes.
Benjamin se frottait donc à une nouvelle Reine dont le corps exquis n'avait rien à envier à celui d'une prostituée de luxe. Ses mouvements maîtrisés et non exagérés retranscrivaient parfaitement son expérience dans le milieu. Sa résistance sexuelle, élevée de la main d'un certain orque, avait atteint un sacré haut niveau !
Aucun honte n'émanait de la blonde pulpeuse. Il n'y en avait pas non plus du côté de Benjamin, dont les hanches puissantes roulaient avec une vigueur tout à fait compréhensible.

- Tu m'as déclaré... ne pas vouloir de descendance aussi tôt, n'est-ce pas ?

Pourtant, il allait bien falloir que le Roi se décharge quelque part.
Comptait-il se retirer avant que le plaisir atteigne son point culminant ?
Sa semence se diluerait dans les eaux. Il ne devrait donc pas y avoir de problème.
Bien que...

- Hmmn... Je ne serais pas écœurée si tu me demandais de recueillir ton essence...

Elle eut un léger temps d'arrêt avant de préciser :

- Autrement. Avec une... hhh... autre partie de mon anatomie.

La Reine ne détourna les yeux de lui qu'une demi-seconde.
Elle n'était pas habituée au gâchis. Son ancien Maître lui avait appris à ne rien perdre, après tout.

Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 15 mai 2025 16:05
par Benjamin T
Benjamin avait manqué perdre le contrôle et éjaculer par surprise. Derrière ses belles paroles trahissant une origine instruite, derrière ce corps "lavé" par l'Or, derrière tout ça se cachait des pulsions proprement féminines et assumées. Ce fut sûrement ce contraste entre une apparente noblesse (qui pouvait rapidement dérivée sur une idée de chasteté) et des envies propre à une caste de prostituées (de luxe ! Benjamin gardait toujours une haute image et estime de sa Reine) qui manqua le faire jouir.

En résultat, il lui sourit puis reprit son rythme d'aller et retour en elle. Elle lui plaisait encore plus qu'avant ! Et quel délice de savoir qu'il l'avait ravi à cette brute violente noire. Elle était sienne. Et elle le voulait en retour. Il ne pouvait pas rêver meilleur scénario.

"J'ai l'impression que ma Reine n'a pas eu une vie des plus reposantes. Et que, à force de vivre avec cette grande brute défaite, elle en a gardé des habitudes. Je pense que je ne serai pas loin à évoquer un syndrome de Stockholm."

Mais ce n'était sûrement pas le meilleur moment pour évoquer un trouble médical provenant de la Terre. Non que le phénomène était exclusif à son monde de naissance. Seulement, il était aberrant d'imaginer que l'appellation de Stockholm avait été retenu pour cet autre monde souterrain.

"Mais je réalise que ça va plus loin. Cette envie que je jouisse dans ton corps, cette envie n'a pas de cible précise. J'imagine que c'est un jeu ? Peut-être même que tu testes déjà ton Roi ?"

Et ? Et ça lui plaisait beaucoup ! Si une verge avait eu la capacité de pousser une évolution (ce que cela aurait été ridicule de voir sa toison blondir et s'élever comme sujette à un phénomène d'électricité statique), elle l'aurait donc eu à ce moment.
Confiant dans sa force musculaire, Benjamin sortit de l'eau en portant sa Reine dans ses bras la ceinturant. S'il n'y avait plus mouvement de pénétration, il se trouvait toujours en elle. Et... était-ce lui ? L'eau qui segouttait de leur deux corps, elle paraissait si légère. Et silencieuse. Et lumineuse. Peu importait ! Benjamin coucha sa Reine pour que son dos repose sur la pierre réchauffée par au moins un soleil tout là -haut. Car il pouvait y en avoir deux ou même trois, qu'en savait-il ? Il la fit donc reposer sur le sol avec force précautions.

"Je ne me sens pas de pousser les doubles portes majestueuses de l'arrière. Tu es une Reine. Tu te dois d'avoir une certaine image, oui ? Non, il n'est pas question que ce premier moment unique pour nous deux se termine par le fait que tu te retrouves à quatre pattes comme une chienne."

Le langage était plus cru. A dessein, malgré le fait que Benjamin évoquait un certain standing à tenir. Mais c'était justement de jouer de leur nouvelle position qui permettait de pimenter leur relation.

"Je ne veux pas quitter tes magnifiques yeux. Je veux voir ton plaisir transformer ton visage. Je..."

Ses yeux roses ! Ce joli minois ! Ces mots doux dans un corps qui semblait avoir été façonné pour donner du plaisir et accueillir la vie entre ses hanches...avec ses seins déjà si pleins...

"Je ne vais pas tarder à jouir. Acceptes-tu que tes lèvres deviennent calice de la manifestation physique de mon amour pour toi ?"

Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 17 mai 2025 11:37
par Le Barbarium
Le "syndrome de Stockholm", comme le lui avait décrit son Roi, corroborait avec toutes ces leçons que lui avait inculquées son ancien maître. Nérénie ne le contredit pas. Pas plus qu'elle ne valida ses propos osés. Son partenaire était dans le vrai. Elle n'en fut pas spécialement vexée. Disons peut-être... un brin gênée par cette analyse qui la rendait un tantinet trop transparente à son goût aux yeux de son récent Roi.

- Je ne me vois pas... hhh... tellement comme une joueuse, soupira la Reine alors que son vigoureux partenaire la déplaçait hors de l'eau. Je fais simplement passer vos... tes besoins avant les miens, mon Roi. Il ne m'est jamais venu à l'idée de...

Glissant un peu à cause de leurs corps humides, elle se réajusta en roulant légèrement les hanches. Ces modestes gesticulations lui arrachèrent un doux gémissement.

- ...Te tester alors que l'Or a permis ce miracle.

Sans les enseignements de son capitaine, Nérénie n'aurait probablement jamais pu lui sortir ces mots aussi rapidement. Sûrement pas alors qu'ils bougeaient, et qu'il la couchait délicatement sur la pierre chaude. Ce contact fit du bien à la Reine d'Or qui, encore une fois, ne put s'empêcher d'éprouver ce frisson de plaisir.
Benjamin, derechef, faisait grand honneur à sa royale fonction. Sa partenaire se voulait aussi digne qu'il la considérait. Il n'était donc pas question pour elle de se faire sodomiser lors de ce premier accouplement.

- Il ne nous reste donc qu'une seule option, parvint-elle à souffler alors qu'il remuait en elle par petites poussées.

Oui, la température avait sensiblement grimpé entre eux deux. L'Or se frottait à l'Or et cette friction les enrichissait de manière équivalente. Un acte aussi plaisant que nécessaire entre ces élus par la Sainte Voix de Midas.
Benjamin put contempler l'expression de joie et de sensualité pures que retranscrivait le visage de la noble ressuscitée.
Finalement, il lui demanda la permission de se libérer entre ses lèvres les plus hautes.
Sans toutefois virer dans l'obscénité totalement affichée, Nérénie déplaça les mains de son Roi sur son opulente poitrine.

- Retiens toi encore un peu, lui suggéra sa Reine alors qu'il sentait ses seins remuer sous ses doigts. Nous n'aurons sans doute pas l'occasion... hmmmn~.... d'en profiter encore avant un... aaah... un bon moment.

Leur aventure ne faisait que commencer. Il était impossible de dire à quel moment elle s'achèverait, ou même de quelle manière. Ce moment d'accalmie ne devait donc pas être gâché ni précipité.
La Reine, en se cambrant et en remuant consciencieusement le bassin, se faisait fort de satisfaire la virilité de son Roi qu'elle mettait - sans vraiment le vouloir - à l'épreuve comme il l'avait supposé.
Elle posa ses mains douces et chaudes sur les siennes.

- Tes mains sont puissantes, ô mon Roi.

Ces paluches n'étaient pas celles d'un fainéant de noble. Plus qu'à un roturier sorti de nulle part, elles appartenaient à un vrai guerrier. A un individu capable de muter en quelque chose d'encore plus impressionnant. Un polymorphe qui s'était familiarisé avec une montre dotée d'une impressionnante mémoire cellulaire.
En définitive, Nérénie n'avait encore rien vu des infinis pouvoirs de son Roi.
Ses yeux roses semblaient se repaître de lui plus que des mystères que son enveloppe apparemment humaine renfermait.

- Quand tu estimeras en avoir eu assez...

Ses jambes fuselées ne lui ceinturaient plus la taille.
En venant souligner d'un index lascif la ligne inférieure de ses lèvres, la Reine récupéra un peu de son souffle et termina :

- Elles assimileront tout ce que tu auras à leur offrir~

Face à ce portrait qu'elle lui présentait, l'homme caché sous la flottante couronne ne pouvait que céder à ses pulsions.

Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 22 mai 2025 13:57
par Benjamin T
Cette Reine était la femme d’une vie. Ses courbes. Ses compliments à son égard. Son ouverture d’esprit (et physique). Tout charmait Benjamin. Dans ses yeux roses, il conjuguait au présent. Que lui importait maintenant la bataille entre des nains pervers et un orc noir destructeur ? Que lui importait l’artefact royal lévitait au-dessus de sa tête ? Et ce qu’il y avait encore au-dessus, d’environnement, cela aussi n’existait plus. Il n’y avait que cette femme. Ces yeux roses. Son excitation indéniable mais… « noble ». Benjamin n’était pas en capacité de réfléchir pourquoi ce terme et non un autre. Mais il lui paraissait adéquat et c’était le plus important.

« Je pourrais demeurer entre tes cuisses une éternité, ma Reine. Elles ont la chaleur d’un foyer. Malheureusement, je ne suis pas divin, et je ne pourrais pas continuer encore très longtemps. »

C’était le moment.

Avant de se déverser dans sa bouche, Benjamin voulait goûter ses lèvres qui lui avait été présenté d’un doigt terriblement séducteur. Il pourrait bien mener une guerre contre l’Enfer pour cette paire de lèvres.

« Permets-moi de m’introduire dans tes autres lèvres. Je ne voudrais pas te souiller à cause d’un manque de contrôle. »

C’était le moment, oui. Mais pas celui auquel le couple royal pensa. Au-dessus de leur tête, le Soleil quelque part derrière l’angle mort, sembla étirer ses ailes. La luminosité grimpa à toute vitesse. C’en était aveuglant. La main en pare-soleil ne suffit pas. Les yeux devaient chasser le voile blanc. C’est alors qu’une voix leur parvint :

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??? : « S’il vous plaît, il n’est pas possible de gâcher cette semence d’Or. Veuillez déverser entre les mains de ma collègue. »

Etait-elle divine ? Elementaire de lumière ? Cette femme au port altier, vêtu d’une toge immaculée impossible. Ce ne pouvait être du tissu. Cela ressemblait à de la lumière entrelacée. Elle semblait brûler. C’était étrange. Et c’était surtout magnifique.

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« Oh, excuse-moi. »

Benjamin réalisa que son pénis était toujours allongé confortablement dans la bouche de sa Reine d’Or. Il était toujours dur. Palpitant d’un désir sur le point d’entrer en éruption. Et il devait éjaculer entre les mains de cet être qu’il ne parvenait pas à définir. Cette peau semblable à une armure lui évoquait également une froideur scientifique. Il ne voulait pas éjaculer dans le bol formé de ses deux mains en forme de coupole qui devait être d’un froid clinique. Mais il y avait indéniablement une grandeur chez ce deuxième être. Cette paire d’ailes. Cette expression bouddhique. Cette auréole derrière son crâne.

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Comme tout Roi, il devint le centre d’attention.

Sa poitrine haletait, perdu entre la magnificence de ses invités et un plaisir qui toquait de plus en plus fort à la porte. Cette femme habillée de lumière dorée. Cette autre donnant l’impression d’une statue d’or noir. Et enfin sa Reine. Il avait l’impression de la délaisser. Et dès que son regard tomba dans ses prunelles rose amour, il fut à nouveau pris dans ses filets.

Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 03 juin 2025 17:46
par Le Barbarium
Le bon Benjamin y allait de sa propre poésie avec elle. Nérénie appréciait cet échange. Plus que ce que sa part d'ombre avait pu jouir de sa relation avec Eviscéran. Ce sentiment de félicité, la Reine d'Or l'acceptait en son âme et conscience.

- Ne change jamais, lui souffla-t-elle au visage alors qu'il était tenté de l'embrasser. Même un roi couronné par l'Or se doit d'être aussi modeste que tu l'es en ce moment même.

A ses yeux, cela représentait une force indéniable. La preuve d'une certaine intelligence. Une lumière qui n'esquinte point la rétine. Un feu complice et attirant...
Ils lièrent leurs lèvres chaudes sur un baiser à la fois doux et passionné.
Puis Nérénie s'eut baissé entre les cuisses de son compagnon excité. Se retrouvant ainsi avec, en bouche, sa virilité tendue.
La suite, la Reine savait faire. Mais elle n'eut pas le temps de conclure comme escompté.
Ce fut là leur dernier petit plaisir avant qu'une autorité céleste ne les surprenne.
Les yeux de Benjamin s'étaient inutilement levés vers cette voix aérienne, sans toutefois pouvoir en supporter l'étincelant brasier.
Sa partenaire, quant à elle, ne voyait pas plus loin que le bassin de son roi.
Pas possible de gâcher cette semence d'Or ? Je n'avais pas envisagé la chose d'une aussi grossière manière.
La voix mystérieuse leur avait imposé de déposer le tout entre "les mains de sa collègue".
Nérénie la vit alors du coin de l'œil : cette forme féminine éthérée, drapée d'un blanc si pur qu'il en était aveuglant.
Si elle n'avait pas déjà eu la bouche ouverte, la Reine d'or aurait laissé pendre sa mâchoire inférieure.
Mais le vit de son glorieux amant pulsait toujours entre ses lèvres. Benjamin devait se retenir, et cela lui était difficile alors que la magnifique blonde le regardait, lui, et non pas cette statue d'or à laquelle appartenaient ces mains en coupe dans lesquelles il avait ordre de se laisser aller...
Ce n'est pas aussi simple. Cela ne le puit.
Le bon compromis, la Reine d'Or l'avait saisi.
Reculant légèrement la tête, elle porta cinq de ses doigts à la base du manche lubrifié.
A cet instant, son regard rosé n'était pas que luxure : il exprimait autant le devoir que la confiance. Le premier la liait à cette femme de lumière flamboyante tandis que l'autre la maintenait soudée à son roi paralysé.
Pour venir à bout de cette fellation, Nérénie eut donc recourt à l'une de ses mains. Benjamin ne put que céder à son entêtant désir ; sa semence se répandit sur la langue de sa promise, gonflant modérément ses joues rosies.
La grande statue d'or aux reliefs ombragés ne renonça pas à la position de ses mains. Elles demeuraient collées l'une à l'autre, et le resteraient encore le temps que Nérénie se remette sur ses jambes pour la retrouver. Cette dernière n'était pas en reste ; sa foi était intacte. Son ancien Maître lui avait aussi appris à ne pas avaler tout de suite. Une expérience obscène qui, ironiquement, leur était particulièrement utile dans ce cas de figure...
Sans crainte aucune, la Reine pencha son visage au dessus du singulier récipient d'or pour y décharger calmement le contenu de ses lèvres. Lorsque ce fut fait, elle s'autorisa d'abord un regard avec Benjamin avant de déplacer ses prunelles roses sur le visage de la divine envoyée.

- Vous avez ordonné ; vous voilà exaucée.

En guise de supplément, elle leur avait légué un peu de sa noble salive.
Soit un bouillon naturel du Roi et de la Reine.
A quoi cela allait-il bien pouvoir leur servir ?
Nérénie ne s'était même pas posé la question.
L'Or avait fait d'elle son humble servante : elle lui était dévouée de corps et d'âme.

Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 06 juin 2025 11:28
par Benjamin T
Le doute ceintura Benjamin… Pourquoi cela le dérangeait-il que sa Reine d’Or soit si obéissante à ses incarnations de lumière et de feu ? Lui aussi était lié à l’Or, preuve en était de cette couronne au-dessus de sa tête. Alors pourquoi n’avait-il pas la même intensité et profondeur de foi que sa Reine si extraordinaire ?

/…parce qu’il n’y a pas que l’Or en toi…/

Quelle était cette voix ? Benjamin s’était tournée et retournée à sa recherche. Mais au moment de l’action, sa réflexion lui apportait déjà la réponse quant à son comportement erroné : la voix provenait de sa tête. Et ce n’était pas le fruit de ses deux messagers d’Or. C’était au sein de lui. Inconsciemment, il leva son poignet gauche à hauteur de ses yeux. Mais l’Omnitrix n’était plus. Seul se trouvait une sorte de bosse à cet emplacement.

??? : « Nous vous remercions pour votre offrande d’Or et d’intimité chaleureuse. Nous allons vous expliquer pourquoi la semence devait être déversée dans la coupole de nos mains. »

Quelle étrange façon de s’exprimer. Celle en robe de lumière parlait à la première personne du pluriel. Et pourtant, le ressenti était celui qu’il n’englobait pas l’autre à la peau d’armure.

??? : « Aucun des enfants du Roi d’Or ne sera abandonné. Tous naîtront sous une forme ou une autre. Ce premier sera sous la forme d’un Cupidon d’Or. »

Dans les mains en coupole, une lumière éblouissante gagne en proportion et en luminosité. D’une voix toujours calme, l’explication se poursuivit.

??? : « Un Cupidon d’Or n’est pas un réel être vivant et davantage un golem sans personnalité. Il sera entièrement soumis au Roi d’Or. Sa mission sera de contrebalancer l’échec de sa vie en usant de son arc dans l’objectif qu’une femme s’accouple avec notre Roi d’Or. Car s’il y a Cupidon, il y a eu échec d’accouplement. Notre Roi d’Or doit à tout prix s’accoupler avec une femme pour que la descendance soit toujours maintenue à travers le temps. »

Il y eut alors une explosion silencieuse entre les mains en coupole. Lorsque le Roi et la Reine d’Or papillonèrent suffisament des yeux pour chasser les illusions d’optique enchassées sur leurs rétines, ils découvrirent l’échec du fruit de leur amour. Un petit bébé potelé aussi blanc que vierge et immaculé. Des entrelacs d’or très ciselés et très détaillés habillaient son petit corps pourvu d’une paire d’ailes et d’une jupe qui semblait elle aussi de plume. L’enfant était magnifique. Et ce n’était pas parce que c’était le leur. Il y avait une beauté propre aux statues grecques. Mais ces grands yeux étaient si vides… Celle en robe de lumière n’avait pas menti : c’était bien davantage un golem sans personnalité qu’un petit être humain en évolution permanente. Nulle doute que la faute était au patrimoine manquant de la mère.

(bien que la formule pouvait être déjà « souillée » dû au fait que le sperme avait été mélangé à sa salive ? D’où cette mignonne rougeur aux joues de « l’enfant » ?... »

??? : « L’Or prospéra toujours. »

Ce Cupidon causa un souvenir au couple royal d’Or. Les deux gardes dans la salle des nains, là où il y avait eu la découverte de la couronne flottante au-dessus d’un squelette. Ces deux gardes étaient-ils en réalité la version adulte d’un Cupidon ?

Benjamin s’en alla prendre tendrement le bout des deux mains de sa Reine pour l’aider à se relever et faire face aux messagers de l’Or. Il la regarda droit dans les yeux. Elle méritait toute son attention. Les deux autres d’Or attendraient. Ils étaient moindres face à l’importance de sa Reine d’Or.

« S’il est besoin de te l’ordonner, alors je te donne l’ordre de ne pas t’en vouloir. Ma Reine d’Or… »

Il lui baisa chacune de ses deux mains avant de replonger dans ses magnifiques yeux roses. A aucun moment il n’y avait eu une œillade déplacée vers son opulente poitrine par exemple. Le savoir-vivre était présent. Les manières n’étaient pas ceux rustre d’un défunt orc noir.

« Parle-moi. Dis-moi s’il y a des pensées qui te pèsent sur le cœur ou dans ta tête. J’ai besoin que tu communiques. Nous ne pourrons tenir à travers les années et les épreuves que de cette unique façon. »

S’il y avait volonté de clarifier le pseudo-échec, Benjamin s’inquiétait également de cette foi aveugle. Ce qui, dans le même temps, lui permettait de se questionner sur son manque de foi personnel. Il ne dédaignait pas l’Or. L’Or était une richesse dans sa vie qui lui avait permis de l’améliorer. Il avait l’esprit libre. Il avait une femme magnifique. Mais… il y avait justement un « mais » et cela était déjà une ombre peinte au tableau.

Une ombre dans un environnement de lumière ?...

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Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 19 juin 2025 17:25
par Le Barbarium
Nérénie buvait les paroles de cette entité aussi céleste que solaire. Elle avait détaché son regard de Benjamin, qui lui semblait dispersé. La Reine d'Or ne chercherait pas à le réprimander. Son attention appartenait à la divine apparition. La divinité au-dessus de la royauté. Une hiérarchie qui donnait priorité à la "déité" sur le couronné. La dévotion avant les bons sentiments. On l'avait éduquée ainsi, à l'époque...

- Un Cupidon d'Or, répéta l'ex-noble aux yeux brillants de fanatisme.

Un golem miniature. Un échec volant, sans personnalité aucune, devenu une sorte de bourreau des cœurs. Un archer destiné à faciliter les conquêtes féminines de son paternel.
La Reine d'Or tiqua... à peine ? Elle n'était pas facile à cerner.
Elle avait gardé le silence, rembobinant dans sa tête la froide déclaration de la présentatrice solaire.
Un échec d'accouplement... une femme pour que la descendance soit toujours maintenue à travers le temps ?
Nérénie se sentait indigne. Pas à la hauteur de celui que l'or avait choisi pour elle. On commençait tout doucement à la reléguer au second plan et...
Non, c'est faux !
Elle ne secoua pas la tête. Seules ses lèvres se serrèrent. Même pas ses poings. Uniquement ses lèvres, et très brièvement.
Reste fière. L'Obsidienne n'est plus. Ton Roi vient tout juste d'apparaître. Rien n'est encore joué.
Et puis un Roi avait le droit d'avoir plusieurs concubines, non ? Pas seulement pour la procréation...
La détermination se lisait dans son regard rosé.
Puis la glorieuse oratrice mentionna l'immortalité de l'Or. A cet instant, un flash traversa l'esprit de son obligée et celui de son partenaire. Un souvenir s'éveilla en eux. Celui de ces deux statues vivantes. L'évolution d'un Cupidon d'Or ? Très certainement.
Nérénie ne fut pas choquée. Son Roi méritait bien ça, non ?
Elle le regarda d'en bas, lui d'en haut avant qu'il l'aide à se redresser.
Il ne lui en voulait pas pour cet "échec d'accouplement".

- Merci.

Elle baissa humblement la tête à la manière d'une courtisane. Nérénie savait où était sa place. Et cette place, justement, valait toujours mieux que celle qu'elle avait occupée aux côtés du Brise-Monts. Car dans le regard de son amant, la Reine d'Or percevait de l'amour plus que de l'envie. Son double baisemain la fit presque rougir. Presque, parce que la noble rehaussée conservait son masque. Un masque qui, pourtant, menaçait de se craqueler sous le coup de l'émotion. Parce que si Nérénie avait remarqué quelque chose de puissant et d'authentique dans les yeux de Benjamin, lui, le bon Roi, avait remarqué son besoin de s'attacher à quelque chose de grand et de sécuritaire. Il voulait qu'elle s'ouvre à lui, qu'elle rompe cette sombre digue qui bloquait sa compréhension.
La Reine d'Or le prit dans ses bras et sourit. Un sourire doux et honnête, mais qu'il ne pouvait pas voir du fait de cette étroite proximité.

- Je n'ai plus de famille, déclara-t-elle en songeant aux autre filles du Barbarium qu'elle avait laissées derrière elle. Ni sur Terra, ni en Outreterre. En nous présentant l'un à l'autre, l'Or m'a libérée et recueillie. Désormais, je lui suis entièrement dépendante. Je lui appartiens tout autant qu'à toi.

Etait-ce de l'adoration ou du désespoir ?
Pour fuir le mal à peau d'obsidienne, Nérénie avait choisi d'écouter la Voix. Voix qui, depuis, n'avait plus résonné dans sa tête.
Elle s'écarta de son Roi. Pas suffisamment pour lui lâcher les mains, auxquelles elle se cramponnait comme une naufragée - le visage effaré en moins. Son masque de souveraine ayant refait surface au moment opportun.

- Je t'aime. Mes sentiments pour toi sont véritables mais...

Elle regarda la femme de feu éthéré.

- Je dois partager cet amour qui t'es destiné avec ma dévotion pour l'Or.

Sans l'Or, elle perdrait sa nouvelle raison d'être. Sans son Roi ? Même tableau : elle ne serait plus utile ni à l'un ni à l'autre.
Alors son attention retourna vers lui.

- Je ne peux pas te demander de pardonner ma faiblesse parce que je ne considère pas que ma foi en est une. En revanche, je peux te promettre que jamais je ne me détournerai de toi.

Et par extension, de la volonté de l'Or.

- Ainsi même si cela met ma positon de Reine en danger, je suis prête à attendre tout le temps qu'il faudra avant que tu acceptes que je porte ton héritage. Peu m'importe le nombre de Cupidon d'Or qui verront le jour. Peu m'importe le nombre de flèches qui toucheront le cœur de tes futures concubines. Je me battrai jusqu'au bout pour rester Reine et tienne.

Et toujours ses mains ne tremblaient pas. Ses yeux, ses doigts ou même sa voix. Nérénie endurait et restait forte, inflexible. Elle ne pouvait pas rompre tant que l'Or lui accordait sa bénédiction à travers sa relation avec Benjamin. Là n'était pas question de servitude ou d'une simple amourette. Ce lien ultime se voulait à la fois puissant, unique et véritable !

Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 09 juil. 2025 02:10
par Benjamin T
Nérénie, sa Reine d’Or, était complètement pendue aux lèvres des deux entités sans nom. Un « problème » d’éducation. D’abord par sa famille avant son kidnapping et ensuite par son dressage avec feu l’orc noir.

Mais ce « problème » ne semblait pas toucher Benjamin, le Roi d’Or. Moins, en tout cas. Pourquoi ? Parce que depuis ses dix ans, il avait vécu comme un héros ? Découvert que le monde ne se résumait pas à une planète et un peuple ? Qu’il avait perdu famille, amour et amis ? Mais surtout, probablement, parce qu’il était lié à l’Omnitrix qui avait implanté le Chaos dans son ADN. Maladie qui s’était d’abord présenté avec ce symptôme d’un trou noir sur l’épaule. Maladie qui, invisible pour le moment, continuait de le ronger… (de le tenir hors de portée d’un complet contrôle tyrannique de l’Or)

Et enfin Nérénie se dévoila. Elle accepta de s’ouvrir à Benjamin. C’était très certainement une épreuve pour elle, au vu de son passé. Et Benjamin ne pouvait comprendre. Pas encore. Pas alors qu’ils se connaissaient sans se connaître. Les événements dans l’Outreterre avaient été très dynamiques. Puis leur baignade ici, sur les terres de l’Or, avaient vite été interrompu. Est-ce qu’on leur refusait de s’arrêter ? De prendre le temps de la réflexion ? Y avait-il une « Force Supérieure » à l’œuvre ? Peut-être. Mais Benjamin s’en ficha sur le coup.

Son cœur tressauta avec cette terrible introduction qui résonna en lui « je n’ai plus de famille ». Il ne comprit pas tout le langage non-verbal. Mais il sut qu’il ne devait pas lâcher sa main. Pourquoi ? Il ne savait pas vraiment. Qui avait peur de perdre l’autre ? Si Nérénie conserva son masque, Benjamin se rattacha à sa fierté toute masculine. Elle avait foi en l’Or. Elle l’aimait des plus sentiments qu’on pouvait donner à un homme. Elle était certaine de tant de choses. Et plus elle parlait, plus elle créait le doute chez le Roi d’Or. Lui n’avait pas cette foi. Lui n’était même pas certain que l’amour était une vraie chose. Mais il était hors de question qu’elle lui échappe !

Et il la trouva magnifique. Il la vit soudainement comme une statue fière et forte alors qu’elle venait de clore ses jolies lèvres. Elle était une figure. Elle était une force. Une inspiration. Le Roi d’Or comprit ô combien elle était taillée pour ce rôle. Mais lui voyait au-delà. Il essayait de comprendre par-delà le rôle. Et il savait qu’elle était encore loin derrière une sorte de brouillard. Mais il se vit comme un aventurier en armure portant, non pas une épée à la main, mais une lanterne au bout d’une perche. Bien plus efficace. Et il avança vers elle (en visualisation). Et il lui parla-…

??? : « L’Or-… »

IL PARLA ! Pas l’entité. Il la coupa. Sa couronne lévitante s’éleva au-dessus de sa tête et brilla d’une luminosité d’autorité.

« Ma Reine. Nérénie. »

Il lui prit les deux mains et se plaça face à ses beaux yeux. Il voulait qu’elle ne voit que lui. Il voulait remplir son champ de vision. Il voulait que leurs regards se croisent et ne se lâchent pas. Il existait une expérience, dérangeante pour certains, malaisantes, qui consistaient à se regarder l’un l’autre dans les yeux sans rien dire. Une expérience (HRP : réelle !) puissante.

« Tu es à moi. Et je suis à toi. Je te protégerais de toutes les façons possibles. Je ne crois pas qu’aujourd’hui soit le jour où tu débutes ton voyage pour porter la vie. La notre combinée. Mais en attendant ce jour, je vais fabriquer de mes mains et de tout ce que je possède, une garde qui te protégera quand je ne le pourrais pas. »

Ce fut alors doux, romantique et intense. Sa main glissa derrière sa tête à elle et il la rapprocha de ses lèvres. C’était un baiser de passion. Et puis il parla à nouveau alors qu’il s’approchait juste ce qu’il fallait pour que l’extrémité de son pénis bandant glisse et caresse sur la peau de sa Reine d’Or.

« Les Cupidons d’Or te protégeront. Au pluriel, tu m’entends ? »

Oh que oui ! Il y allait en avoir un second très rapidement. C’était autant une question d’alchimie des corps, de fierté masculine, le tout saupoudré d’un trait de rébellion face à cette Force qui avait envoyé ses deux entités.

« Et ses Cupidons d’Or tireront leurs flèches. Si l’Or les attirera à moi pour me donner une descendance, ces flèches symbole de guerre se transformeront en boucliers inflexibles et oreilles attentives pour ma Reine. Tu m’entends ? Tu me comprends ? Le monde pourra voir un harem de Roi. J’y verrais protection et femmes de confiance pour le Trésor parmi les Trésors. Mon Or à moi. Mon Joyau. Et je deviendrai le Dragon d’Or de tous ceux qui tenteront de me la ravir. Je suis même prête à t’enfermer dans le plus haut Donjon de tous. Prêt à le fabriquer de mes mains calleuses. Ces mains qui glissent actuellement sur ton ventre, ma Reine. Nérénie. »

!!! SPECIAL !!! 12/13
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« Benjamin Tennyson. Un être exceptionnel derrière des manières séductrices et portées sur les plaisanteries. Si l’homme a son importance, c’est avant tout l’artefact à son poignet qui le dote d’une aura sans commune mesure.

L’Omnitrix. Une « montre » renfermant l’ADN de centaines de races d’aliens. Si toutes les races n’ont pas une accointance avec la magie, certaines oui. Toutes sont différentes. Et pour quelqu’un qui les collectionne ? Mais je ne suis pas clair. Reprenons.

Benjamin Tennyson est un guerrier surclassant d’une certaine façon le meilleur des magiciens. Un magicien contrôle une couleur. Certes, il existe des exceptions. Il y en a toujours. Marischka Auschwiz en est une. Elle a une maison sur le Vert, le Gris et maintenant le Rouge. Du moins dans une de ses versions. Benjamin Tennyson les a toutes les trois et toutes les autres couleurs. Si on imagine une métaphore avec un peintre ayant à son doigt une palette qui représente la couleur de son Art : le porteur de l’Omnitrix a accès à tout le magasin contenant toutes les couleurs.

Si Lissandre Verrières est le Cœur de cette partie de l’Histoire qui nous intéresse, qu’en est-il de Benjamin Tennyson ? Est-il le guerrier à positionner en première ligne ? Doit-il plutôt se trouver dissimuler à l’abri des regards ? Enfermé dans un coffre-fort dans l’objectif d’être assez mut pour avoir envie de transmettre la « bibliothèque » se trouvant à la fois dans son poignet, dans sa tête et dans son cœur ? Si son rôle est encore incertain, le fait qu’il est été couronné et pas moins que par l’Or ? Symbole de recherche des alchimistes. Qu’on comparaient parfois à des magiciens. Cette caste spéciale qui cherchait à transformer le plomb en or. Dont le travail du Grand Œuvre, qui cherchait à fabriquer la célèbre pierre philosophale. Le travail se faisait via quatre étapes. L’œuvre au NOIR. Puis au BLANC. Le JAUNE et enfin le ROUGE.

L’Or. Le célèbre mais dramatique Midas. Les liens peuvent se multiplier et même toucher notre Maggot et sa maladie d’or.

Pourtant, derrière ce haut portrait plein d’espoir : Benjamin Tennyson est malade. Un mal insidieux qui voit un seul organisme attaqué de toutes parts par de multiples mutations de son ADN par toute une bibliothèque d’autres ADN aliens. »
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Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 16 juil. 2025 18:43
par Le Barbarium
Nérénie fixait toujours son Roi. Benjamin Tennyson, qui occupait cette place privilégiée dans son champ de vision. Benjamin Tennyson, qui avait refermé ses mains sur les siennes avec une certaine possessivité. Benjamin Tennyson, pour qui la voix valait bien celle de l'Or les ayant brillamment unis. Aussi ne fut-elle pas outrée par le fait que le souverain ait coupé la parole à la représentante de la lumière.
Ses désirs étaient également les leurs.
Elle les acceptait volontiers.
Je suis sienne et il est mien.
Cette réciprocité fit battre son cœur plus que de raison. Une sensation agréable et chaleureuse, bien différente de la peur qui l'avait envahie maintes et maintes fois face au Brise-Monts, avant qu'il ne la prenne comme une bête odieuse - parfois à la vue de tous, dans des endroits totalement dépourvus de charme. Ce changement relevait du miracle. Malgré la chaleur qu'elle ressentait intérieurement, il était des plus rafraichissant.
Comme pour conclure ce pacte prometteur, ils s'embrassèrent. Nérenie se laissa emporter par ce baiser, y répondant non pas avec sa langue mais avec son cœur qu'elle savait sur la voie de la guérison. Grâce à cet élu, que l'Or avait acheminé dans ses bras nus.
Nous sommes faits l'un pour l'autre. C'est une divine certitude.
Son corps s'accordait au sien. Il était excité par sa délicieuse proximité ; elle l'était tout autant.

- Des Cupidons au pluriel, affirma-t-elle avec un franc petit sourire.

Il avait pris sa décision. Aussi lui expliqua-t-elle sa stratégie. La vision de leur futur. Il souhaitait tout autant la chérir que la protéger. Car même si elle ne serait pas la seule de ses femmes, elle serait sa Reine. Le membre le plus éminent de son harem. Celle sur qui les Cupidons veilleraient fidèlement, jusqu'à la fin de leurs jours.
Celle qu'il... était prêt à enfermer ?
L'espace d'un instant, Nérenie parut perturbée - voire décontenancée.
Dans sa mémoire, le souvenir du Rampant des Terres Noirs - sa prison mobile - était encore trop frais. Et celle de son bracelet-traceur, à son poignet, y brûlait encore, qu'elle ne put s'empêcher de masser avec un désagréable soupçon de nervosité.

- Désolée, dit-elle en baissant momentanément les yeux. J'imagine bien que tu t'exprimes par images sous le coup de la passion mais... la simple idée d'être enfermée m'est difficilement supportable.

Il lui avait demandé d'être honnête. Elle ne voyait plus aucun inconvénient à lui exposer ses faiblesses.
Après lui avoir accordé un sourire mesuré, la Reine d'Or lui prit la main et la hissa sur l'un de ses seins proéminents.

- J'ai grand besoin de mobilité. De cette liberté de mouvement que toi seul pourra m'offrir, en continuant d'explorer les mondes. En restant fidèle à tes principes.

Il était trop dur pour qu'elle l'abandonnasse à son supplice. Aussi descendit-elle sa main plus bas, calmement, refermant ses doigts autour de son sceptre chaud qui ne brûlait que d'une seule envie. Nérénie remua le poignet, guidant dans le même temps l'une des mains de son amant aux alentours de ses cuisses humides. Celle sur laquelle il s'attarda, la Reine d'Or la souleva afin qu'il puisse s'insérer plus facilement en elle.

- Fêtons notre union. Encore, et en chœur, soupira-t-elle.

L'Or lui-même n'était pas contre cette idée. Car aussitôt la femme de lumière s'était mis à chanter religieusement. Le Cupidon aussi, l'ayant suivi ; poupée de nacre qui, manifestement, n'était pas totalement dépourvue de vie.
Nérénie se sentait beaucoup trop à l'aise pour ne pas remuer comme seule une femme passionnée le ferait.

Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 22 juil. 2025 10:59
par Benjamin T
Tout son corps s’était crispé. Lui s’extasiait tout seul de se comparer à un Dragon d’Or. Il avait aimé l’image. De ne pas être le chevalier à l’armure étincelante mais prendre la place de celui qui était censé être l’ennemi. C’était le petit garçon en lui qui renouait avec une partie de son héritage. Pas nécessairement quelque chose de sain. Et puis sa Reine avait parlé. Un simple mot : « désolé » et Benjamin avait senti sa caverne aux trésors, celle de son Dragon d’Or, trembler sur ses fondations. De petits cailloux lui rebondissant sur ses écailles onéreuses.

*Je l’ai blessé… *

Etant liés tous deux, il se blessait également. L’amour était une épée de Damoclès.

Mais c’était une Reine forte. Elle ne comptait pas se laisser gentiment enfermer. Elle ne comptait pas se taire et espérer qu’il sache. Elle s’exprimait. Quitter à faire des ravages. Mais le genre où il fallait détruire pour reconstruire. Elle crevait la terre brûlée pour y planter des graines, promesses d’avenirs.

« Tu es exceptionnelle. Hgn ! »

La main douce de sa Reine était aussi très joueuse. Voilà qu’elle commençait à le masturber. Elle devait probablement être aussi « féministes ». Dans le sens où leur relation devait être équitable. La main du Roi toucha alors le seul trésor qui comptait vraiment. Plus que l’or sec, il valait mieux un con humide.

« Si mouillée… »

Il lui sourit. Leur équation était d’une simplicité effarante.

Mais il lui fallut parler. Car bientôt, ce serait à nouveau leurs corps qui s’exprimeraient.

« Tu me vois donc Roi voyageur. Et maintenant que tu me l’as dit, c’est vrai que je ne me vois pas passer le reste de mon existence le cul sur un trône. Tout comme je ne serai pas un de ses êtres au pouvoir qui devra utiliser de grandes formules. Donc oui, mon cul sur un trône. »

Il lui sourit. Depuis quand la vie ne lui avait pas paru si facile à affronter ? Non. Pauvre choix de mot. Ce n’était pas une bataille. Au contraire. Main dans la main avec la vie. Une coopération naturelle et… lumineuse ? Ca devenait probablement trop mielleux comme discours.

« Et toi tu seras ma Reine voyageuse. Je ne sais pas où nous irons. Peut-être que nous devrons propager les vertus de l’Or, quelles qu’elles soient. Et je nous trouverais un lieu. Un lieu où je te saurais en sécurité. Un lieu en mouvement. Tout du moins, un lieu qui nous permettra de voyager facilement. La première image qui me vient, c’est celui d’un vaisseau spatial. Parce que j’en ai beaucoup connu dans mon ancienne vie de mercenaires. Mais je ne veux pas de ça. Je… bizarrement, j’ai plutôt en tête une taverne de style médiévale. Je ne sais pas pourquoi et, Hgn ! Oui, je dois probablement trop parler. »

Son instinct ? L’Or ? Comment Benjamin avait pu penser à la Taverne ? Il ne connaissait pas ce lieu. Pas encore. Mais il y passerait. Et ce pourrait devenir « la tour dans laquelle enfermée (temporairement) sa Reine ». Mais pour le moment, il lui fallait moins agiter sa langue et plus ses doigts.

« Magnifique. Tu es vraiment belle. Et forte. Et toute à moi. »

Il l’embrassa. Il bandait si dur alors qu’il lui avait fait l’amour il y a si peu. La suite était inévitable. Il la prendrait avec douceur et intensité. Peu lui importait que les deux entités (trois, maintenant !) regardent. Mais il ne remplirait pas sa matrice fertile. Le moment n’était pas encore venu. Alors tous deux, et avec l’assistance des deux émissaires de l’Or, il donnerait naissance à un deuxième Cupidon. Le plan était simple. Il n’y avait plus qu’à y prendre du plaisir.

Re: E(l)rick et Waljyrie Mana [avec Nérénie du Barbarium]

Posté : 10 août 2025 20:39
par Le Barbarium
Tout en profitant de ses doigts masculins entre ses cuisses, Nérénie lui offrait toute son attention. L'Or était muet, à leurs côtés. Ses représentants les observaient comme s'il étaient simplement en train de les étudier, et non de les épier sans gêne aucune.
Cela ne perturbait en rien le couple bavard.
Un vaisseau spatial ?
Il en était venu à cela après lui avoir parlé d'un "lieu en mouvement", à une passerelle sécurisée entre les mondes. La Reine d'Or dut rapidement se sortir de la tête les images de la Charteresse ; ce véhicule gigantesque et maudit dans lequel son ancien maître l'avait conservé prisonnière bien trop longtemps à son goût ! Elle préféra rester muette, se refusant de blâmer son Roi pour cette effroyable piqûre de rappel que lui n'avait connu qu'un seul et pauvre instant avant de découvrir l'austérité du temple nain.

- Je la sens bien, cette taverne, lui confia-t-elle à l'oreille, une main accrochée derrière sa tête. J'ignore pourquoi cette image t'as traversé l'esprit mais moi, j'y vois là comme un signe.

Le fait qu'elle le masturbait ne l'aidait pas à se concentrer. Quant à elle ? Eh bien, Nérénie supportait bien le rythme ; on l'avait formée pour résister aux caprices et à la charge d'un orc violent, monté comme un taureau, après tout ! Même si ces épreuves l'avait rebutée à l'époque, l'esclave affranchie comptait bien se servir de son expérience pour entretenir la magie au sein de son nouveau couple.
A ses mots doux, elle comprit que cela fonctionnait à merveille.

- Alors prends moi. Fais moi tienne autant que tu le désires, et aussi longtemps que tu le voudras.

Leur baiser fut absolument exquis ! Plus intense encore que les autres. Son Roi la fit se cambrer, et même relâcher sa lance raide d'excitation.
Nérénie papillonna des yeux, comme si elle avait dû lutter pour reprendre ses esprits. Pour revenir sur terre, alors qu'elle était montée un petit peu trop haut dans le ciel durant cet échange passionnée.
Il va falloir que je fasse attention à ne pas me brûler les ailes, songea-t-elle dans un éclair de lucidité.
Son cœur s'était emballé - plus fort que d'habitude. Elle crut même qu'à ce rythme, il risquait de rompre cette harmonie entre leurs deux organes battants. Mais il n'en était rien ; les cognements sourds de l'un fournissaient autant d'énergie à l'autre.
Y avait-il aussi de la magie là-dedans ?
Nérenie effleura à peine la question avant d'attirer son Roi jusqu'à un rebord de pierre lisse.

- Je vous autorise, mon bon et précieux Roi, à me couvrir le corps de vos éternels bienfaits~

Sans le quitter de ses grands yeux rose, elle s'allongea dos à ce support. Ses jambes de séductrice étaient à demi écartées pour que lui, l'homme de sa vie, ce presque dieu élu par l'Or, vienne les ouvrir afin d'y occuper la place qu'il avait gagnée.