Des crocs, des mots et une destinée. [PV Alucard]
Posté : 18 mai 2025 19:54
La nuit avait étendu son manteau étoilé, une nuit très claire, sans nuage. Le bruit des sabots et des roues de la calèche venant à perturber le calme de mort qui entourait la crypte. Le véhicule se mit à réduire son allure, stoppant au chemin qui menait au sanctuaire où reposait la créature.
Une femme se mit à sortir de la calèche, portant une tenue qui aurait offusqué plus d’une noble, mais la demoiselle ne semblait pas se soucier d’avoir une robe ouvrant sur ses cuisses et ne cachant aucun secret vis-à-vis de ses hanches, elle était pleinement confiante que cet endroit ne se prêterait pas à des combats de haut niveau. Une capuche, munie d’une petite cape, cachait partiellement son sublime minois, ainsi que ses yeux vert pomme. On pouvait tout de même constater la longueur de sa chevelure blonde, glissant sur une poitrine forte agréable du regard.
Elle se tourne doucement vers le cocher. Insidieusement, elle usa de sa magie.
- Reviens au lever … du jour. Tu ne te souviendras pas… où… tu m’as laissé.
Le corps du cocher semblait se détendre, comme étant dans un état de transe.
- Oui madame.
La calèche se mit à partir doucement et s’éloigner loin du champ de vision de cette femme.
Elle se nommait Béa, seconde fille de la famille Waver, ses parents peinaient à trouver un bon parti pour un mariage avantageux, Le problème était son élocution, ne pouvant faire une phrase sans devoir faire une ou plusieurs pauses. Bien évidement, elle fut emmenée dans un temple pour se faire retirer un possible maléfice, mais il n’en était rien. Béa avait toujours eu ce souci et avait rapidement limité ses prises de paroles dans les soirées mondaines, supportant les rumeurs d’une beauté froide, d’une fille déficiente.
Sa magie était atypique. Puissante, mais ne pouvant être domptée que par les mots, usant volontairement du côté sauvage de sa magie pour rendre justice elle-même. Si bien qu’elle eut la réputation d’être une sorcière fourbe dont il ne faut pas s’attirer la colère.
Mais que faisait cette noble dans un coin aussi lugubre et reculé ? Elle suivait une piste qu’une voyante avait énoncée quand elle se baladait dans la ville. Une piste qui pouvait la mener vers l’immortalité.
Ho, elle n’avait aucune idée de dominer le monde ou encore d’assouvir un quelconque savoir insatiable, non, rien d’aussi grandiose, elle souhaitait rester jeune éternellement pour admirer sa famille sombrer, en guise de châtiment pour l’avoir traité différemment de sa grande sœur et de ses frères.
S’approchant de l’entrée de la crypte, elle vue la pierre qui scellait l’entrée, la paume de sa main se levait en direction de cet obstacle.
- Porte … ouvre-toi.
La pierre se mit à gigoter mais ne bougea pas.
- Tourne pour me laisser … passer.
Le résultat fut le même. Béa soupira et fixant la pierre, cette dernière se fractura en débris qui roula au sol. La noble n’était pas d’humeur à passer plus de cinq minutes pour trouver le bon sort, ayant choisi de laisser la force magique brute détruire l’obstacle.
- Débris … poussez-vous de mon … chemin.
Les morceaux de pierres se mirent en rangée, laissant la noble avoir enfin pleinement accès à la crypte.
- Luciole… suis-moi.
Une toute petite boule de lumière jaillit, virevoltant tel un insecte autour de Béa, permettant à cette dernière s’engouffrer dans cet endroit bien sombre, le bruit de ses talons claquant et se répercutant dans un écho lointain.
Une femme se mit à sortir de la calèche, portant une tenue qui aurait offusqué plus d’une noble, mais la demoiselle ne semblait pas se soucier d’avoir une robe ouvrant sur ses cuisses et ne cachant aucun secret vis-à-vis de ses hanches, elle était pleinement confiante que cet endroit ne se prêterait pas à des combats de haut niveau. Une capuche, munie d’une petite cape, cachait partiellement son sublime minois, ainsi que ses yeux vert pomme. On pouvait tout de même constater la longueur de sa chevelure blonde, glissant sur une poitrine forte agréable du regard.
Elle se tourne doucement vers le cocher. Insidieusement, elle usa de sa magie.
- Reviens au lever … du jour. Tu ne te souviendras pas… où… tu m’as laissé.
Le corps du cocher semblait se détendre, comme étant dans un état de transe.
- Oui madame.
La calèche se mit à partir doucement et s’éloigner loin du champ de vision de cette femme.
Elle se nommait Béa, seconde fille de la famille Waver, ses parents peinaient à trouver un bon parti pour un mariage avantageux, Le problème était son élocution, ne pouvant faire une phrase sans devoir faire une ou plusieurs pauses. Bien évidement, elle fut emmenée dans un temple pour se faire retirer un possible maléfice, mais il n’en était rien. Béa avait toujours eu ce souci et avait rapidement limité ses prises de paroles dans les soirées mondaines, supportant les rumeurs d’une beauté froide, d’une fille déficiente.
Sa magie était atypique. Puissante, mais ne pouvant être domptée que par les mots, usant volontairement du côté sauvage de sa magie pour rendre justice elle-même. Si bien qu’elle eut la réputation d’être une sorcière fourbe dont il ne faut pas s’attirer la colère.
Mais que faisait cette noble dans un coin aussi lugubre et reculé ? Elle suivait une piste qu’une voyante avait énoncée quand elle se baladait dans la ville. Une piste qui pouvait la mener vers l’immortalité.
Ho, elle n’avait aucune idée de dominer le monde ou encore d’assouvir un quelconque savoir insatiable, non, rien d’aussi grandiose, elle souhaitait rester jeune éternellement pour admirer sa famille sombrer, en guise de châtiment pour l’avoir traité différemment de sa grande sœur et de ses frères.
S’approchant de l’entrée de la crypte, elle vue la pierre qui scellait l’entrée, la paume de sa main se levait en direction de cet obstacle.
- Porte … ouvre-toi.
La pierre se mit à gigoter mais ne bougea pas.
- Tourne pour me laisser … passer.
Le résultat fut le même. Béa soupira et fixant la pierre, cette dernière se fractura en débris qui roula au sol. La noble n’était pas d’humeur à passer plus de cinq minutes pour trouver le bon sort, ayant choisi de laisser la force magique brute détruire l’obstacle.
- Débris … poussez-vous de mon … chemin.
Les morceaux de pierres se mirent en rangée, laissant la noble avoir enfin pleinement accès à la crypte.
- Luciole… suis-moi.
Une toute petite boule de lumière jaillit, virevoltant tel un insecte autour de Béa, permettant à cette dernière s’engouffrer dans cet endroit bien sombre, le bruit de ses talons claquant et se répercutant dans un écho lointain.