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Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 21 mai 2025 09:00
par Reine Alice Korvander
En ce début d’après-midi, Alice avait décidé de s’éclipser du Palais royal. La matinée avait été consacrée à une longue réunion avec ses conseillers pour discuter des finances publiques de la Couronne, et des réformes fiscales à envisager. Ce n’était clairement pas une réunion passionnante, même si une souveraine devait s’y plonger. Alice avait donc décidé de se détendre après cette réunion. Pour cela, elle avait plusieurs options, consistant, soit à faire de l’équitation, soit à rejoindre le Sanctuaire des Dragons. Situé dans les hauteurs de Sylvandell, le Sanctuaire était une zone très spéciale. Elle était interdite d’accès, car les humains normaux pouvaient se faire attaquer par les dragons dorés. Mais, comme Alice était une Korvander, elle n’avait aucune difficulté à s’y rendre. Elle aimait se prélasser dans le lac du Sanctuaire. Au centre du lac, on trouvait une sorte de structure centrale, un ancien temple elfique dédié au Patriarche, la divinité draconique que Sylvandell vénérait. Alice portait d’ailleurs toujours sur elle un pendentif sacré qui la protégeait, la Croix de Sylvandell.

Elle embarqua donc sur un dragon depuis le grand balcon de sa chambre, et ce dernier s’éleva ensuite dans les airs. Elle survola ainsi son royaume. Sylvandell n’était pas très grand, et le royaume se concentrait au sein d’une grande vallée. Tout autour, il y avait un vaste massif montagneux, qui s’étirait à perte de vue. Sylvandell disposait ici et là de villages, de quelques forteresses montagneuses. La chaîne de montagnes abritait aussi des clans autonomes, qui étaient indirectement rattachés à Sylvandell, et surtout le Territoire des Dragons, une grande partie du massif qui était le domaine des dragons dorés. Ils obéissaient au Patriarche, le Dieu-Dragon, et offraient leur force de frappe à Sylvandell en exécution d’un pacte ancestral réalisé avec l’ancêtre de la famille royale, et fondateur du royaume, Erwan Korvander.

*Ah, nous y sommes !*

Fanduin, son dragon, se posa sur le sol en soulevant des mottes de poussière. Alice descendit ensuite, et caressa le museau du dragon pour le remercier. Fanduin souffla lentement, puis décolla dans les airs. Il n’y avait aucun risque qu’on agresse la Reine ici, mais il surveillait malgré tout. Depuis la guerre contre les Olympiens, les monstres avaient tendance à proliférer, et on pouvait parfois les voir s’aventurer même dans le Territoire des Dragons. Avisant l’eau proche, Alice se déshabilla totalement. Intégralement nue, elle plongea ensuite dedans. Jadis, elle avait peur des grandes étendues d’eau, elle qui était habituée à la montagne. Mais, depuis sa rencontre avec une sirène, Alice avait surmonté sa phobie. Elle s’immergeait donc dans l’eau, et en remontait, flottant sur la surface du lac, savourant cette eau saine, qui était chargée de magie.

Occupée à se détendre, elle n’avait pas entendu un visiteur se rapprocher…

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 21 mai 2025 18:33
par Ashka Velaryon
- (Ashka) Tu vois Jordy, je te l'avais bien dit. Personne n'a voulu me croire quand je disais que la liberté, c'était bien mieux que rester là-bas à faire tout ce qu'on te dit sans jamais pouvoir exprimer tes idées. Je serais resté, j'aurais continué à suivre tout ce que mes parents auraient voulus et puis surtout, j'aurais été marié à cette fille. Bon d'accord, elle était vraiment jolie, mais quand même... Tu te rends compte ce que ça voudrait dire? Tu donnes ton âme, tous tes câlins et tout ton amour envers une seule et unique personne? Ha ça non. Il était hors de question qu'on me prive de tout ça.

C'est en repensant encore une fois à tout ce qui m'a fait décider de partir avec Jordy, que je regarde le haut de sa tête, avant de l'embrasser tendrement.

- Enfin toi et moi au moins, on s'est toujours bien compris. Il y a juste des fois où je regrette que tu ne saches pas parler pour que tu puisses me dire ce que tu penses de tout ça.

- (Jordy le destrier blanc) *Ne pas savoir parler ta langue ne m'empêche pas d'être à peu près presque toujours d'accord avec toi, sauf quand tu veux me tirer la crinière pour m'embrasser comme ta peluche du soir.*

Jordy, c'est mon grand cheval blanc. Mon ami, fidèle destrier. C'est le dernier cheval que j'ai reçus et comme avec tous les précédents que je n'ai jamais oublié, lui et moi on a eu un coup de foudre. Depuis ce jour je ne compte plus le nombre de fois où il m'a transporté sur son dos. Tout comme il m'a fait découvrir des endroits toujours plus incroyables.

- Ouais. Il y a pas de doute mon Jordy, je suis bien content d'être parti. Mais je me demande quand même s'ils se sont partis à ma recherche. Dans tous les cas, crois-moi qu'ils ne nous retrouveront jamais. Et il...

Pendant que nous discutions Jordy et moi, je m'arrête lorsque je remarque juste devant nous droit à l'horizon, quelque chose d'étrange. En plissant mes grands yeux draconien, je crois comme voir une sorte de sanctuaire qui se tient au milieu d'un très grand lac.

- Qu'est-ce t'en dis Jordy? On y va?

- *Il y a surtout de l'eau là bas, c'est ça qui m'intéresse.*

Comme j'étais vraiment intrigué par cet étrange édifice, j'ai accéléré avec Jordy pour aller voir ce mystérieux endroit d'un peu plus près. La zone étant relativement régulière et dégagée, il ne me fallut pas longtemps pour arriver là-bas. Une fois sur place, je trouvais l'endroit assez étrange, bien qu'à la fois reposant. Mais comme j'étais dans un lieu encore plutôt familier, j'arrivais à ressentir assez fortement de puissantes magies draconiennes dans les environs. Lorsque je descends du dos de Jordy qui va pour boire tranquillement, quelque chose ou plutôt quelqu'un est alors sorti de l'eau non loin de moi pendant que j'ai commencé à observé les environs. Lorsque je vois la créature qui semble être une dragonne au vu de ce qu'elle semble dégager, je la regarde un instant surpris, avant de me sentir intrigué par ce magnifique spectacle.

- Jordy regarde là-bas. Tu étais au courant que des sirènes nageaient par ici?

Une belle femme que je prendrais bien volontiers dans mes petits bras tout entiers pour aller l'embrasser de la tête aux pieds, se met ensuite à nager tranquillement. Comme j'avais bien envie de l'espionner pour savoir ce qu'elle faisait par ici, je laisse Jordy terminer de boire pour partir me cacher derrière un petit buisson qui se trouvait juste à proximité. Et alors que je suis en train de regarder la ravissante fille qui semble être apparemment toute nue, je ne remarque pas que quelque chose d'énorme se rapproche de derrière-moi.

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 26 mai 2025 01:52
par Reine Alice Korvander
Se prélasser dans l’eau agréable du lac était très agréable pour Alice, qui en oubliait tout le reste. Elle soupirait lentement, consciente que personne ne pouvait venir la surprendre… Ou le croyant, tout du moins. Elle n’entendit pas Ashka arriver avec son cheval Jordy. Elle avait alors les oreilles dans l’eau, et fit ensuite quelques brasses. Elle s’amusait aussi à plonger dans l’eau, et à s’immerger dedans. Sous la surface, il y avait des spectacles très jolis. L’eau miroitait en hauteur, et le Sanctuaire baignait de magie. Le soir venu, les furolucioles s’échappaient de la surface, mais, le jour, elles étaient là, dans les profondeurs du lac. Alice remontait ensuite, et c’est à ce moment-là qu’elle vit Jordy.

Elle remonta à la surface, et sursauta en voyant le cheval.

« Mais qu… »

Fanduin rugit alors.

Quand un dragon hurlait, vous l’entendez toujours, a fortiori quand il hurlait comme ça. Un cri guttural, un rugissement profond et terrifiant qui résonna tout autour. Le cheval bondit sur place, mais Fanduin ne s’attaqua pas à lui. Il plongea vers le buisson où se trouvait Ashka, et souffla furieusement, incendiant le buisson.

Médusée, Alice vit une personne en armure dorée jaillir hors du buisson, et Fanduin rugit à nouveau, en se relevant dans le sairs, puis se posa lourdement sur le sol, entre Alice et l’inconnu.

« FANDUIN ! Calme-toi !! »

Ne tenant pas compte de sa nudité, Alice s’était relevée, mais elle savait que Fanduin était sur la défensive. Il avait ressenti la surprise d’Alice en voyant le cheval, et avait interprété cela comme une menace.

« Fanduin, non, arrête ! »

Le dragon ne l’écouta pas, et cracha encore son terrible feu doré, un feu qui faisait fondre les armures. Voyant sa proie lui échapper, Fanduin bondit en avant, et chercha à mordre, tout en remuant sa queue caudale. Un défi de choix pour le brave Ashka, dont le seul espoir de survie était sans aucun doute de se rapprocher d’Alice…

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 26 mai 2025 19:21
par Ashka Velaryon
- *Attention Ashka, un cousin géant à toi qui arrive par derrière!*

C'est pendant que je regardais la jolie fille plonger et nager dans le grand lac, que je l'ai vu y ressortir la tête de l'eau tout près de Jordy qui s'est soudainement mis à hennir. Mais en vérité, ce n'était pas elle qui lui avait fait peur, mais autre chose de bien plus grand et d'apparence très reconnaissable pour moi. Volant dans le ciel, un gigantesque dragon d'or. Par manque de réflexes, je me suis pris l'immense gerbe de flammes de ce vilain dragon qui a carbonisé le buisson en même temps. Heureusement protégé par mon armure, j'ai immédiatement roulé sur sol, non sans ressentir de violentes brûlures commencer à attaquer ma peau à peine épaisse.

- Houah! Mais ça brûle!

Lorsque je me relève, épée et bouclier à la main, je canalise aussi vite que je peux la magie de l'eau pour arrêter les désagréables effets de brûlures. Heureusement que mon armure et mon bouclier m'avaient déjà bien protégés de l'attaque du grand dragon, car sinon je ressemblerais déjà à un petit dragon tout roussi. Mais pas le temps de commenter, ni même d'essayer de discuter avec lui ou la jolie fille qu'il semblait vouloir protéger, vu comment il a soudainement atterrit entre elle et moi, affichant son air le plus menaçant.

- Dis-donc... Tu agresses souvent comme ça les étrangers et surtout tes petits frères? Je ne suis pas a manger, tu sais?

J'aurais volontiers essayé de plaisanter, mais l'énorme dragon d'or vraiment pas commode, se remet encore à cracher une énorme gerbe de flammes et que j'intercepte immédiatement. Mais même en parant parfaitement, sa puissance était si grande qu'elle parvenait encore à traverser mon armure. C'est en faisant une nouvelle fois appel à la magie de l'eau qui court à travers moi pour régénérer au plus vite, que je me mets à courir, essayant de trouver une autre issue. Le dragon qui n'a pas trainé, est immédiatement parti à ma poursuite sans aucune sommation, essayant maintenant de me mordre. Je profite de l'élan et d'un effet de surprise pour m'envoler, esquivant de justesse la terrible mâchoire de ce grand frère un peu trop collant et qui n'en avait surtout rien à faire qu'on était de la même famille. A ce moment-là, je lui envoie un coup d'épée qui ne semble guère lui faire de l'effet. En réponse, claque sa grande queue sur moi, ce qui me propulse méchamment au sol, non loin de son amie toute nue que j'ai à peine le temps de pouvoir admirer.

- Bon sang! Mais qu'est-ce que tu es têtu alors...

Lorsqu'il se retourne et que je réfléchis de nouveau à la prochaine manœuvre pour ne pas me faire avaler tout cru ou juste définitivement carbonisé sur place, il semble hésiter... La raison? Le fait que je sois proche de son amie. Mais cela ne l'empêche pas de trouver un autre moyen pour encore m'attaquer, essayant cette fois-ci de me mordre directement de face.

- Rappelez votre ami ou éloignez-vous mademoiselle. Je sens qu'il n'a vraiment pas l'air d'être amical aujourd'hui...

Le voyant plonger vers moi, je fais apparaitre un immense mur de pierre juste devant. Pendant qu'il broie celui-ci avec une facilité presque déconcertante, j'en profite pour lui envoyer un coup d'épée en plein dans le museau, tout en me déplaçant en même temps sur le côté. Cela semble le faire réagir et reculer...

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 02 juin 2025 01:34
par Reine Alice Korvander
Le petit dragon se battait bien. Fanduin restait cependant un dragon doré d’élite, proche de Leviathan, le Prince des Dragons d’Or de Sylvandell. Il n’entendait pas raison, et Alice put voir que Ashka maîtrisait bien la magie. Elle généra un mur de pierre contre lequel Fanduin se fracassa, et en profita pour le blesser au museau. Le dragon rugit encore, et attrapa l’épée en coinçant la lame entre ses dents. Il souleva alors Ashka, et le projeta au sol, le délestant de son épée. Le courageux dragonnet roula au sol, et se retrouva face à Fanduin. Le dragon ouvrit la gueule, sa gorge rougeoya, signe qu’il se préparait à projeter un souffle mortel…

…Quand Alice s’interposa entre Ashka et Fanduin, bras écartés. La Croix de Sylvandell luisait furieusement, et Alice, fronçant les sourcils, ordonna à Ashka de se calmer :

« FANDUIN, ARRÊTE ÇA MAINTENANT ! »

Le feu mourut dans la gorge de Fanduin, qui grogna encore. Ses dents pointaient sous ses lèvres retroussées, signe de son état colérique, et de son envie d’attaquer encore cet intrus.

« Fanduin, je t’ordonne d’arrêter ! »

Fanduin grogna encore, et hurla furieusement. Un rugissement impressionnant qui fit virevolter les cheveux d’Alice. Celle-ci tint toutefois bon. Un véritable roc ! Un spectacle d’autant plus impressionnant qu’elle était toute petite face au dragon, et qu’il n’aurait pu faire qu’une bouchée d’elle. Fanduin se rapprocha d’ailleurs de la tête blonde, et gronda lentement… Puis finit par lui tourner le dos, et s’envola, retournant à sa ronde. Alice soupira lentement, puis se retourna vers Ashka, qui était toujours au sol. Elle sourit alors, le soleil en contreplongée faisant briller ses cheveux blonds. Elle se pencha vers lui, et lui tendit sa main.

« Vous allez bien ? Désolée pour Fanduin, mais ce n’est pas pour rien si nous interdisons le Territoire des Dragons, ils sont plutôt territoriaux. Il vous a pris pour une menace à mon encontre. »

Elle aida le jeune dragon à se relever, et lui sourit à nouveau.

« Rien de cassé ? Il n’y a pas été de main morte ! Au fait, je m’appelle Alice, et je… »

Alice sembla alors réaliser qu’elle était nue. Ses yeux s’écarquillèrent subitement, et elle se mit à rougir, puis bondit vers une serviette.

« Je… Haaaa.. Dé-Désolée, je ne pensais pas que quelqu’un viendrait ici… Mais qu’est-ce qui vous a pris de venir ici ? J’espère que vous ne cherchiez pas à m’espionner, tout de même ! » s’exclama-t-elle, confuse de s’être présentée nue à un inconnu.

Évidemment, dans l’urgence de la situation, elle n’avait pas pensé à se rhabiller !

*Ohlàlà, mais pourquoi je suis gênée comme ça, moi ? Je n’ai rien fait de mal !*

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 02 juin 2025 18:03
par Ashka Velaryon
Le dragon qui semblait être encore plus en colère qu'avant, rugit avant d'attraper mon épée qui reste coincée entre ses dents. Pendant qu'il me soulève du sol comme une plume, je m'accroche à mon épée parce que je ne voulais vraiment pas la perdre. C'est d'ailleurs à cause de ça qu'il finit par me projeter au loin comme un boulet de canon, me faisant perdre ma précieuse lame au passage.

- Aie! Mais tu es vraiment pire qu'un pot de colle, ma parole!

Quand je roule au sol, je le vois préparer une autre gerbe de feu encore plus puissante, vu comment il semble se concentrer. C'est là que la fille intervient pour se mettre dangereusement entre lui et moi. Les bras vers le ciel, je pouvais voir ses magnifiques courbures et surtout ses jolies petites fesses bien fermes juste devant mes yeux. Whoa... Et heureusement, le dragon qui semble l'écouter finit par s'en aller après avoir soufflé sur elle un grand coup, avec son énorme gros museau. C'est là que la fille toute nue se retourne vers moi, me faisant voir son magnifique son corps tout en entier. Quand elle me demande si j'allais bien tout en m'aidant à me relever, je la rassure en même temps.

- *Tousse...* *Tousse ...* Ça ira merci. Je suis vivant, c'est le principal.

Je tousse et je m'époussette, quand elle se présente sous le joli nom de Alice. Elle me regarde ensuite toute gênée, avant de se diriger vers sa serviette, me disant qu'elle ne s'attendait pas du tout à voir quelqu'un comme moi par ici. Elle va même jusqu'à penser que j'étais venu pour l'espionner en cachette. Bon... c'était peut-être pas vraiment faux non plus. Évidemment, j’allais peut-être pas lui dire la vérité pour ne pas lui faire peur, même si j'en avais très envie.

- Comment ça? Moi vous espionner? Jamais j'aurai fais ça. Ha non... c'est... c'est juste que je suis surtout venu là pour que mon ami Jordy il vienne boire. Et puis c'est là que vous êtes sortie de nul part comme une sirène qui sort des eaux, jusqu'à ce que votre ami pas vraiment très gentil, soit venu pour m'embêter.

- *Il est vraiment dangereux votre ami, il a failli me rôtir avec Ashka.*

- Mince... Mais elle est passé où?...

Pendant que je ramasse mon bouclier, je cherche mon épée que le vilain dragon avait envoyé au loin avec moi et que je ressentais être tout près d'ici.

- J'allais oublié de me présenter. Moi c'est Ashka. Ashka Velaryon. Accessoirement, je ne fais pas que combattre les grands frères qui veulent m'attaquer, mais je suis surtout en... voyage. Tu as parlé de la terre des dragons, c'est justement de là d'où je viens. J'ai décidé de partir avec Jordy pour faire un petit tour du monde, on va dire. Mais la rencontre avec ton ami a été une belle réussite pour démarrer ma grande aventure. Heureusement que tu es intervenue... Ha! Elle elle là!

Quand je retrouve enfin mon épée cachée derrière un autre petit buisson que le grand dragon d'or n'avait pas brûlé, je me rapproche de Alice tout en la rangeant dans le fourreau, avec mon bouclier que je place dans le dos. Regardant vers le ciel en direction de Fanduin, le nom auquel j'ai cru entendre, je continue de discuter avec Alice, oubliant presque qu'elle était nue derrière sa serviette.

- Et toi, qu'est-ce que tu fais par ici toute seule avec ton ami?

C'est en attendant que la belle Alice me réponde avec ses magnifiques yeux bleus qui m'observaient, que je réalisais qu'elle avait l'air d'être gênée par quelque chose.

- Ho pardon. J'étais tellement encore dans l'action, que j'ai oublié que tu voulais peut-être t'habiller. En tout cas, tu es vraiment très jolie. Tout comme cet endroit.

Je lui souris avec mes belles dents pointues, avant de la laisser remettre tranquillement ses vêtements. Le dos tourné à elle, je continue la suite de mon récit.

- Même si j'ai de la famille là-bas, j'ai plus trop envie d'y rester. C'est compliqué d'expliquer mais, c'est comme si j'avais l'impression que mon cœur m'appelait ailleurs. Et puis surtout, c'est aussi que j'en ai juste eu marre que mes parents veuillent toujours décider pour moi...

Tout en observant le magnifique paysage avec ses plaines étendues et ses montagnes perdues au loin, avec le dos toujours tourné à la drôle de princesse, j'en profite pour lui demander où est-ce que je pouvais éventuellement me rendre pour passer la prochaine nuit.

- Je ne suis jamais sorti de chez moi avant. Donc il arrive que je me sente vite perdu. Tu ne connaitrais pas un endroit tranquille où je pourrais me reposer et me ravitailler? Sans me faire attaquer par d'autres grands frères comme le tiens, bien sûr.

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 10 juin 2025 01:24
par Reine Alice Korvander
Ashka retrouva Jordy, tandis qu’Alice, enroulée dans sa serviette, se réfugia derrière un buisson, et commença à se changer. Pendant ce temps, le dragonnet lui expliqua venir d’un territoire qui s’appelait la Terre des Dragons, et qu’il semblait totalement ignorer où il se trouvait.

*Oui, alors, avec un nom pareil, ça ne va pas être évident de savoir d’où il vient, celui-là… Je n’arrive pas à croire qu’il m’ait vu nue ! Mais bon, je ne pouvais pas non plus le laisser être brûlé vivant.*

Alice avait voyagé léger. En montagne, les températures étaient souvent, soit très basses, soit très hautes. Et, comme il faisait bon en ce moment, elle avait une tenue légère, une robe florale avec de légers collants blancs fins et semi-transparents. Elle les enfila donc, puis sortit finalement de son buisson.

« C’est bon, tu peux te retourner. »

Elle l’avait laissé parler, et croisa ensuite son regard.

« Tu n’as pas l’air de connaître beaucoup le monde extérieur, toi, hein, je me trompe ? La Terre des Dragons… Tu sais, il y a plus d’un endroit sur Terra où on trouve des dragons. »

Alice croisa les bras. Elle était tentée de lui dire qu’elle était la Reine de Sylvandell, mais Alice avait toujours un petit côté espiègle. Elle décida donc de laisser cela de côté, en estimant que ce serait sans doute bien plus amusant pour elle.

« Ici, nous sommes à Sylvandell, et je m’appelle Alice. Comme je te l’ai dit, c’est un endroit interdit aux curieux, car les dragons sont plutôt agressifs. Mais moi, comme j’ai grandi ici, les dragons me protègent, et ne me font aucun mal. »

Techniquement, elle ne mentait pas. Elle omettait juste de dire que, si les dragons ne lui faisaient rien, c’est parce qu’elle était la descendante d’Erwan Korvander, le Premier Roi de Sylvandell. L’instinct d’Ashka l’avait sans doute poussé à venir ici… Ou alors, il s’agissait de l’une de ces coïncidences extraordinaires dont la nature avait le secret. Dans tous les cas, Alice se rapprocha de Jordy. Le cheval blanc avait eu la peur de sa vie, mais il n’avait pas abandonné sa cavalière, signe que le cheval lui était fidèle.

« Je peux te trouver un endroit où dormir, oui… »

En un sens, c’était un peu de sa faute si Fanduin avait été si hargneux. En temps normal, elle doutait qu’un dragon doré en ait attaqué un autre, mais, comme il s’était approché d’elle. Elle se sentait donc un peu responsable. Et puis, c’était un paladin-dragon, elle se devait donc doublement de lui accorder hospitalité. Enfin, elle ne pouvait nier qu’il était mignon. Un paladin-dragon androgyne, elle n’avait encore jamais vu ça ! Naturellement, la jeune femme était donc curieuse d’en savoir davantage sur lui.

« Comme Fanduin est parti, est-ce que tu ne vois pas d’inconvénient à ce que nous chevauchions ensemble ? Si Jordy accepte mon séant, bien sûr… »

Elle lui indiquerait le chemin à prendre, un sentier à flanc de montagne qui menait vers la Griffe, un petit fortin qui était la frontière officielle entre Sylvandell et le Territoire. Depuis la Griffe, on apercevait en contrebas l’ancien Château royal, une tour solitaire juchée au sommet d’une montagne. Sur la droite, c’était un paysage à couper le souffle, le massif montagneux qui s’étalait à perte de vue avec tout en bas une série de plaines rocailleuses et de cours d’eau. Enfin, sur la gauche, le nouveau Château royal apparaissait, bien plus grand que l’ancien, s’étalant sur le haut-plateau de Sylvandell, avec d’énormes remparts formant un large quadrilatère. Le pont qui menait à l’ancien Château royal reliait ainsi les deux structures, mais le sentier allait les mener sur le haut-plateau. Il y avait des maisons, des manoirs, toute une ville qui prospérait autour du château. En s’y dirigeant, Ashka pourrait également commencer à se poser des questions sur sa passagère, car tous les Sylvandins qu’ils croiseraient s’inclineraient devant elle, en l’affublant de plusieurs qualificatifs : « Majesté ! » ; « Le Joyau de Sylvandell ! » ; « Dame Alice »…

Réaliserait-il qu’il chevauchait avec la Reine de Sylvandell ? Une Reine qui, par ailleurs, n’hésitait pas à se presser un peu contre lui, ses seins s’enfonçant dans le dos du jeune paladin…

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 10 juin 2025 19:00
par Ashka Velaryon
Quand la ravissante Alice me dit que c'était bon et que je pouvais me retourner, je suis vraiment ébahi tout plein en la voyant habillée dans une aussi belle robe. Déjà que j'adorais ce genre de robes et qu'elle avait en plus de superbes collants ajoutés à ça, ça ne me faisait vraiment pas rien du tout. Devinant que Jordy et moi on ne connaissait vraiment rien du monde "extérieur", c'est là qu'elle me fait un petit cours d'histoire et surtout de géographie, quand elle me dit que nous sommes dans une région appelée Sylvandell et que par ici, c'était interdit aux petits curieux comme moi. Je rigole bien. Elle avoue après, que même si les dragons étaient assez agressifs par ici, qu'ils la protégeaient. J'en concluais que c'était sans doute parce qu'elle était elle-même un dragon ou qu'elle était liée avec eux par quelque chose de spécial. Quand la jolie Alice se rapproche de Jordy pour le caresser, elle me regarde avec son doux visage tellement sublime, tout en m'indiquant qu'elle savait où est-ce que je pourrais passer la prochaine nuit. J''accepte tout de suite de partir avec elle avec mon Jordy, quand elle me demande de chevaucher avec elle sur son dos. C'est que je n'allais sûrement pas refuser tellement elle avait l'air d'être douce et belle tout plein à craquer.

- D'accord. Mais dis-toi que même si Jordy il ne sait pas voler comme les dragons, que c'est un cheval super rapide.

- *Bien qu'on ne m'ait pas invité à demander mon avis, vu comment elle est gaulée la jeune femelle, je ne vais pas dire non.*

Une fois monté sur son dos, je tends ma grosse main gantée à la fille avec ses magnifiques cheveux blonds et habillée dans sa superbe robe, presque aussi légère que le vent. Quand elle monte derrière-moi, nous faisons directement route vers la cité de Sylvandell. Passant d'abord par un sentier escarpé, nous grimpons jusqu'à bien apercevoir une tour située tout au loin et qui était apparemment l'ancien château royal, d'après ce que racontait Alice. Avec un paysage vraiment trop incroyable à voir, avec ses montagnes, ses plaines et ses cours d'eaux au loin, nous finissons par arriver sur la partie haute du plateau. La cité qui apparaissait tout au loin, elle avait vraiment l'air d'être incroyable, bien qu'elle ressemblait vraiment pas mal à celles qu'on avait de chez nous.

- C'est beau. En fait, ça ressemble à chez moi. Mais comme c'est à la frontière, c'est normal.

Pendant que les sabots de Jordy claquent sur le sol terreux, nous finissons de nous rapprocher de la belle grande ville et entrons facilement à l'intérieur, après avoir passé le porche. Au début, j'avais vraiment cru n'avoir pas bien entendu avec mes oreilles draconiennes, quand on l'a appelé "Reine". C'est vrai qu'elle ressemblait à une reine ou même une vraie princesse comme on en voit dans les contes de fées tellement elle était belle. Mais très vite, j'avais compris que ce n'était non seulement pas une princesse, mais tout simplement la reine de cet endroit. La même que celle qui habitait dans le grand château qui se trouvait un peu plus loin dans les hauteurs.

- Mais... Mais tu es vraiment une princesse? Enfin la reine d'ici? J'y crois pas... C'est dingue.

C'est en étant vraiment tout surpris, que Alice me confirme ce que j'avais fini par vite comprendre, en voyant tous les gens l'appeler comme ça. Enfin pour être exact, ils l'appelaient plutôt "majesté", "reine" ou encore "dame Alice". Mais moi je préférais plutôt "princesse", car c'était plus mignon. Et pendant que "sa majesté Alice", la princesse vraiment toute belle, me dirige vers le château lui-même, j'aimais beaucoup essayer de deviner ses gros seins qui étaient plaqués contre moi, malgré que je pouvais pas vraiment sentir grand chose, à cause de mon armure. C'est vrai que moi qui était un garçon et pas une fille, que ça me manquait parfois de ne pas avoir une jolie paire de lolos pour aller avec mes robes... Et c'était difficile de discuter avec elle sur la route, à cause de tout le monde qui la saluait dès qu'on passait. Il a fallut attendre que nous arrivions jusque dans la cour du château, pour que je l'aide à descendre de Jordy et que nous soyons tranquilles pour discuter. Enfin peut-être.

- Et voila. La reine toute belle de Sylvandell est arrivée à destination.

Pendant que ce qui semble être des gardes royaux qui se rapprochent d'elle, je n'avais maintenant plus grand chose à faire, à part attendre qu'elle me guide. Mais j'étais vraiment bien tout curieux d'en savoir plus sur elle et surtout pourquoi c'était la reine.

- T'as vu ça Jordy? On sort à peine de chez nous, qu'on croise déjà la reine d'une cité. Tu trouves pas ça un peu dingue toi?

- *Ce qui serait surtout dingue, ce serait que j'ai comme voisine une jument royale aussi belle que ta nouvelle chérie, pour que je puisse discuter avec elle pendant que je broute un foin haut de gamme.*

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 16 juin 2025 01:39
par Reine Alice Korvander
Il avait fini par comprendre ! En même temps, il était difficile de ne pas comprendre, vu que tout le monde s’inclinait devant elle. Alice gloussa doucement quand Ashka lui demanda si elle était la Princesse d’ici.

« Hum-hum… Enfin, je suis devenue Reine récemment, suite à mon mariage et à mes enfants. Mais je suis aussi une Princesse… »

Reine de Sylvandell, mais Alice était aussi une Princesse de Luxure après avoir appris qu’elle était la fille de la Déesse Aphrodite. Elle acceptait donc les deux qualificatifs. Se pressant contre Ashka, elle l’embrassa alors sur la joue.

« Alors, cela fait de toi mon preux chevalier, non ? »

Ashka allait vite pouvoir constater qu’on s’attachait plutôt facilement à Alice, car elle était une femme attachante. Elle s’aventura donc avec Ashka vers le château, tout en saluant de la main les habitants. La présence d’Alice déclenchait toujours un petit attroupement. Il était en tout cas notable de voir qu’elle n’avait pas peur de son propre peuple. Elle n’hésitait pas à souffler des baisers avec ses mains. Autant dire que ses gardes devenaient fou quand elle était avec son public, car elle prenait des risques. Sa popularité était en tout cas bien réelle, on louait sa beauté, sa douceur d’esprit, et cette gentillesse qui semblait suinter de tous les pores de son âme.

Le duo rejoignit les énormes remparts du château. Le corps de garde s’ouvrit, et ils rejoignirent les écuries. Les gardes observaient la scène, surpris. La Reine était partie à dos de dragon, et revenait à dos de cheval. Elle descendit du cheval en approchant des écuries. Plusieurs palefreniers se rapprochèrent, et Ashka, flatteur, signala à la « reine toute belle de Sylvandell » qu’elle était arrivée. Elle sourit doucement.

« Eh bien, on peut dire que tu sais comment parler aux dames, toi… »

Ashka s’adressa un peu à Jordy, qui allait pouvoir être rassuré, car il y avait des juments dans les grandes écuries royales, de belles juments à la crinière blanche.

« Je serai curieuse d’en savoir plus sur toi, Ashka, sur l’endroit d’où tu viens… Accepterais-tu de dîner avec moi ce soir ? »

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 17 juin 2025 17:00
par Ashka Velaryon
La princesse-reine était mariée et avait des enfants. Mais en plus d'être une maman tellement belle et magnifique à croquer tout plein en gueule draconique d'amour, elle m'embrasse sur la joue. Alors je gémis, tellement j'étais tout content.

- Mrrrrrr oui. En plus d'être le chevalier des reines et des princesses, je suis aussi le chevalier de toutes les belles et douces mamans du monde entier.

- *Sortez les violoncelles pour rajouter du galon à ces égarements de romances, prêtées à la maxime d'un conte de princesse à l'eau de rose.*

Et quand nous sommes arrivés, j'ai pu voir toute une troupe de gens qui semblait vouloir presque aller sur elle pour l'embrasser. Exactement comme moi j'avais envie de le faire, si j'étais pas sur le dos de Jordy. Quand Alice me sourit en me disant que je savais parler aux dames, je la regarde avec déjà plein d'amour. Nous-nous dirigeons ensuite vers les grandes écuries royales pour y laisser mon Jordy s'y reposer et discuter tranquillement avec des copains et des copines à lui. Quand on passe devant, il y avait vraiment de beaux chevaux et de très belles grandes juments. Jordy allait vraiment être content de rester un peu ici. Et quand il passe dans un box libre, je lui fais des grands signes avant de partir avec la princesse, direction le grand et beau château.

- A plus tard Jordy. Amuse-toi bien avec tous tes nouveaux amis.

- *Autant que toi avec ta princesse, mon petit dragon préféré. Et sois gentil de ne pas revenir trop vite, je sens que je vais me plaire par ici.*

Pendant que nous marchons, Alice m'avoue être aussi curieuse sur moi, que moi je l'étais sur elle. Et plus incroyable encore, elle m'invitait même à dîner ce soir avec elle.

- Ah oui d'accord. Je veux bien dîner avec toi ce soir. En plus je commence déjà à avoir vraiment très faim. Je pourrais presque avaler ton ami le dragon congénère ou un Jordy tout entier. Hihihi.

C'est tout joyeux que j'accepte son offre tellement gentille. Et vu que nous approchions doucement de la fin de l'après-midi, il y aurait certainement pas mal de choses à faire par ici avant.

- Comme le dîner ce n'est que ce soir, du coup ça nous laisse du temps pour discuter et faire tout plein de choses ensemble en attendant.

Je fais alors un bisou sur la joue de la belle reine-princesse que je regarde avec tout plein de tendresse, avant de lui prendre sa douce main. En route pour la visite du château avec elle, je sautille joyeusement. Sur le chemin je commence à lui parler de moi, comme elle voulait savoir des choses.

- Ça a l'air d'être vraiment très très beau par ici. Mais comme je te disais, ça ressemble aussi à chez moi, chez les dragons tout près d'ici. En fait, je viens d'une grande cité située en plein cœur des terres des dragons. C'est un endroit où il y a beaucoup de dragons d'or comme le tiens. Il y en a d'autres aussi, mais ce sont surtout les dorés qu'on trouve là-bas. Donc on peut dire je suis bien de la famille.

Quand nous arrivons vers l'intérieur et que des gardes saluent la gentille princesse avec ses beaux cheveux aussi longs que les miens, je continue de lui raconter la suite mon fabuleux récit.

- Mais en fait, je suis devenu officiellement un paladin depuis que j'ai fini d'apprendre tout ce qu'on m'a enseigné. J'ai même récemment passé la toute dernière épreuve pour devenir chevalier de toutes les mamans extraordinaires comme toi.

C'est en rigolant, que je montre à Alice ma belle grosse armure faite toute en or, avec le bouclier, la curieuse épée avec une lame en jade et surtout, le diadème qui était visible et qui entourait ma tête.

- Il parait que ce qu'on reçoit est toujours unique. Que tous ceux qui réussissent à passer l'épreuve qui est la leur, ne peuvent jamais avoir la même chose que les autres. Tiens, d'ailleurs regarde...

Avec la simple pensée, sans rien faire d'autre, je fais disparaitre tout l'équipement qu'il y avait sur moi. En un éclair, tout disparait, sauf le diadème qui est toujours là, mais qui devient invisible sur mon front. Je me retrouve habillé dans ma belle et grande robe rouge, la dernière que j'ai mise avant d'invoquer mon armure.

- Tadaaaaaa!!! Alors, tu as vu ça? C'est pas rigolo?

Quand je lui explique les détails, je dis à la belle Alice pourquoi je suis parti de chez moi. Je lui parle de mes parents qui ont toujours voulu presque tout choisir pour moi, jusqu'à même me marier sans que moi je sois d'accord. Et donc comme je ne voulais pas, et bien je suis parti. En très peu de temps, j'ai quitté ma maison pour venir explorer tout ce magnifique endroit et vivre des aventures extraordinaires avec Jordy, mon fidèle et tout beau destrier qui m'accompagne toujours partout. Puis c'est après être entré à l'intérieur du château, que je regarde tout émerveillé le décor avec les gros tapis qui sont sur le sol et sur les murs, avant de demander à ma princesse de cœur comment elle est devenue reine de tout cet endroit.

- Et toi? C'est quoi ton incroyable histoire pour être devenue la belle princesse qui fait rêver à travers tous les contes que j'ai déjà entendu ou lu quand j'étais chez moi?

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 23 juin 2025 01:43
par Reine Alice Korvander
Alice marcha vers le donjon tandis qu’Ashka l’accompagnait. C’était une véritable pile électrique, rappelant à Alice la jeune fille surexcitée qu’elle avait pu être jadis. Cela l’amusait, la faisant doucement sourire. Ashka était visiblement jovial à l’idée d’être en compagnie de la souveraine de Sylvandell. On pouvait le comprendre, Alice était elle aussi heureuse d’être là ! Il lui expliqua qu’il était destiné à être un fier chevalier, et que son pays natal ressemblait somme toute à Sylvandell, avec une ville perdue dans les Montagnes. Alice était tout de même un peu troublée de ne pas savoir à quoi il faisait référence. D’un autre côté, Terra était vaste, et Alice ne pouvait pas se targuer de connaître la totalité des régions et des provinces de Terra. Il accompagnait ses explications de multiples flatteries à l’encontre d’Alice, qui lui souriait brièvement, tout en rougissant un peu.

*Il est vrai qu’il m’a vu nue… Visiblement, ça l’a marqué !*

Gentil, mais pas si innocent que ça, le dragonnet ! Il avait en tout cas hérité de sa belle armure dorée en réussissant les différentes épreuves nécessaires à l’obtention du titre de chevalier. Alice hocha la tête, en observant l’armure. Elle aimait bien l’or. Caprice princier ? Peut-être, mais le fait est que Sylvandell disposait aussi d’artefacts en or.

« Oui, ton armure est très jolie, Ashka… »

Alice n’était pas dupe, et Ashka n’était pas non plus très discret. Comme il venait juste de sortir de son antre, cela expliquait sans doute sa jovialité, ou le fait qu’il se montre si proche d’une Reine. Après, il l’avait vu nue… Forcément, cela créait des liens ! Alice le vit ensuite se changer, et se demanda même s’il n’était pas nu sous son armure. Dans un éclair, son armure se volatilisa, et elle rougit en pensant le voir nu… Mais il portait à la place une robe rouge.

« Oh… »

La jeune femme resta silencieuse en l’observant, puis sourit à nouveau.

« On t’a déjà dit que tu étais très androgyne, Ashka ? »

Elle lui fit un sourire plus franc, et alla s’asseoir dans un salon sur un canapé, à côté d’Ashka. Il lui parla ensuite de son passé, de ses parents qui avaient cherché à cadenasser sa vie, et de la frustration qui en avait suivi. Alice avait connu ça avec son propre père, Tywill. Elle le laissa donc parler. Un serveur apporta à Alice son chocolat chaud, et demanda à Ashka s’il souhaitait du thé, ou un chocolat chaud. Alice avait droit à des petits biscuits avec, ce dont elle ne se priva pas, croquant dedans en els imbibant de chocolat. Elle sourit ensuite quand Ashka lui parla en lui demandant d’où elle venait.

« Tu as encore un effort pour séduire correctement les femmes, Ashka, tu en fais peut-être un peu trop… Mais je te pardonne, car tu es très mignon. »

La douce Princesse lui fit un sourire complice, avant de lui répondre :

« Pour le reste, je suis devenue Reine parce que mon père est le Roi, et je te marque à ce point parce que ma mère est la Déesse Aphrodite. Je suppose donc qu’il est logique que la Déesse de la Beauté ait accouché d’une jeune fille qui soit belle… Même si c’est assez prétentieux de le reconnaître. »

Alice dit cela en se tapotant les lèvres, puis sourit encore à Ashka.

« Je dois aussi à Mélinda Warren, ma meilleure amie, une vampire, de m’avoir éduqué, et de m’avoir aidé à prendre confiance en moi. Je ne suis pas sûre que, sans elle, je me serais précipitée nue vers toi pour te protéger comme ça de Fanduin… J’aurai peut-être enfilé une serviette. Tu t’es quand même bien rincé l’œil ! Le pire, c’est que je suis sûre que tu n’as même pas eu honte de me voir nue ! »

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 02 juil. 2025 18:12
par Ashka Velaryon
Je rigole quand la jolie princesse Alice me dit que je suis androgyne. J'avais longtemps eu du mal à comprendre ce que ça voulait dire, avant de savoir que c'était lié au fait qu'on savait pas trop quand quelqu'un était un garçon ou une fille. Mais en fait, je ne faisais pas exprès d'être comme ça. C'est juste que j'aimais ressembler à une fille.

- Hihi. Tu sais que tu es rigolote, quand tu me dis ça? En vérité, c'est une amie qui m'a fait essayer l'une de ses robes, il y a de ça très très longtemps. J'ai toujours beaucoup aimé comment les filles étaient habillées. Donc j'ai choisis de devenir comme elles. Mais je le fais pas exprès. C'est juste que j'aime vraiment beaucoup être comme ça. Certains se sont des fois moqués de moi avec ça, mais moi je m'en fiche. J'adore comment sont habillées les filles, surtout avec les robes. Alors je ne changerais jamais ça pour rien au monde.

C'est après lui avoir dit ça, que nous sommes arrivés dans un grand et très beau salon. C'est là que je lui ai ensuite parlé un peu de moi et de pourquoi j'avais envie de partir à l'aventure pour explorer le monde entier. Un serviteur est alors entré et est venu apporter un délicieux chocolat chaud à Alice, tout en me demandant ce que je voulais. Je lui ai répondu vouloir exactement la même chose que elle, parce que j'aimais vraiment les chocolats aussi. Et quand il est repartit, Alice me dit curieusement que j'avais des efforts à faire pour séduire les jolies dames comme elle, malgré le fait qu'elle me trouvait mignon. Je ne comprenais pas trop bien ce qu'elle voulait exactement dire par là, parce que j'étais toujours comme ça. Puis elle me sourit quand je lui demande comment est-elle devenue la reine de cet endroit vraiment très beau. Et si le début de ses explications étaient logiques sur le fait qu'elle soit devenue reine parce que son père était un roi, je suis vraiment très très surpris quand elle me dit que sa mère était une déesse. Une vraie de vraie. Et en plus, la déesse de la beauté.

- *Haaaan!* Whoa! Alors en plus d'être une reine, tu as une maman déesse? Remarque, je ne sais pas qui est Aphrodite. Chez nous, on étudie pas vraiment les dieux des humains. Mais ça reste quand même incroyable.

Je me demandais surtout comment elle faisait pour gérer tout ça en vrai. Être la fille d'une déesse, ça devait demander une tonne de tout plein de travail à devoir faire. Et puis surtout, elle devait être méga puissante. Genre je suis sûr qu'elle sait faire des big bangs stellaires, rien qu'en claquant des doigts. C'est ce que j'allais lui demander, quand elle me parle de sa meilleure amie qui était une vampire qui l'avait éduquée et qui lui avait donné toute la confiance en elle, qu'elle porte aujourd'hui. Jusque là, tout son récit était vraiment plus que chouette. Puis c'est là qu'elle me reparle de Fanduin, son ami dragon qui n'a pas été très gentil avec moi et que j'ai surtout vaillamment combattu tout à l'heure, au péril de ma vie et de celle de mon pauvre Jordy. Alice me disait surtout que sans sa confiance, qu'elle aurait d'abord enfilé une serviette avant d'intervenir, pour pas que je la vois être toute nue. Elle me demandait aussi, si je m'étais bien rincé l’œil sur elle en voyant son corps de rêve et si je n'avais pas eu honte. Je la regarde encore un peu surpris, avant de lui répondre. En tout cas, je trouvais cette reine, fille de déesse vraiment marrante, en plus d'être évidemment très belle.

- Ha non. Pas du tout. Enfin je veux dire que je n'ai pas eu honte de te voir toute nue tout à l'heure. J'ai trouvé ça marrant de te voir courir vers moi et ton ami, avec tes jolis gros seins. Puis de toutes façons, j'aime bien voir les autres nus. Pour te dire la vérité, si je trouve que les vêtements c'est très beau, la nudité c'est ce qui a vraiment de plus beau au monde, pour tout le monde. Mais comme les gens ne veulent pas qu'on se ballade nus tout le temps et partout, c'est sans doute pour ça qu'on doit porter des vêtements à côté. Puis quand il fait aussi très très froid, ce ne serait peut-être pas vraiment génial de se promener sans. Sauf si tu es une méga mage du feu.

Pendant que je réponds à la princesse que j'avais de plus en plus envie de câliner tout plein, son serviteur revient pour m'apporter mon chocolat tout chaud. Quand je le prends pour le porter à mon museau, j'avais d'abord un peu de mal à boire dedans.

- Houla. Les tasses ici, elles sont vraiment toutes petites. Ce n'est pas comme chez nous, où elles sont beaucoup plus grandes et heureusement.

C'est en essayant de faire attention pour ne pas tout faire renverser par terre, que je finis par passer la toute petite tasse dans ma grande bouche, pour y boire le délicieux chocolat bien chaud. Même si je connaissais le chocolat, j'en avais rarement bu dans ma vie. Mais en vrai, je trouvais ça toujours aussi bon.

- Mmmmh! Miam! Ton chocolat, il est vraiment succulent.

Sans m'en rendre compte, avoir bu ce dernier m'avait fait une petite moustache en chocolat rigolote sur le bout de la gueule. Et quand je repose ensuite la tasse, je regarde Alice avec ses gros seins tellement beaux.

- En vrai, j'ai surtout eu envie de te câliner, dès que je t'ai vu toute nue. Mais comme ton ami est arrivé et bien on a rien pu faire. Mais après, j'aime donner de l'amour à tous ceux qui m'aiment.

Je me rapproche de la jolie princesse et je lui fais un bisou sur la bouche, pour lui montrer comment je l'aimais bien.

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 07 juil. 2025 01:16
par Reine Alice Korvander
Alice sourit doucement devant l’emballement de Ashka quand elle lui révéla être la fille d’une Déesse. Effectivement, c’était incroyable. Alice l’avait ignoré pendant longtemps, jusqu’à ce que, le jour de son mariage, Aphrodite ne se manifeste à elle et à Melendil, et ne bénisse leur mariage. Elle n’était pas le « Joyau de Sylvandell » pour rien. Tout le monde louait sa beauté redoutable. Quoi de plus naturel, quand on était la fille de la Déesse de la Beauté ? Ashka parlait en tout cas assez naturellement du fait de l’avoir vu nue. Cela ne l’avait pas choqué, mais il évoqua tout de même ses « jolis gros seins ». Alice rougit doucement. Ashka était mignon, et avec un franc-parler qui traduisait son manque d’expérience avec les êtres humains. Alice s’en amusait toutefois plus qu’autre chose. Ashka finit par la rejoindre, et l’embrassa même sur les lèvres ! Surprise, Alice écarquilla des yeux, et le regarda silencieusement pendant quelques instants.

« Hum… Tu as conscience qu’embrasser une fille sans son consentement, ce n’est pas très… Courtois ? »

Il avait en plus encore du chocolat sur les lèvres ! Alice s’essuya avec une serviette, avant de la lui tendre.

« Commence par te nettoyer les lèvres, Ashka, elles sont pleines de chocolat ! »

Alice se redressa ensuite. Elle se retourna vers Ashka, sans trop savoir sur quel pied danser. Il l’avait tout de même embrassé sans prévenir ! Elle était plus ou moins sûre que cela pouvait constituer une infraction pénale. D’un autre côté, là d’où il venait, les choses étaient peut-être différentes. Sur Volony, Alice savait que les relations sexuelles étaient plus libres, ce qu’elle attribuait au fait que les Voloniens étaient tous des Furrys. Ashka ne venait pas de Volony, mais c’était lui aussi un Furry. Alice allait sans doute devoir lui apprendre comment se porter socialement s’il ne voulait pas avoir des problèmes par la suite.

Elle réfléchit donc pendant quelques instants, puis enchaîna finalement :

« Je ne sais pas comment les interactions sociales fonctionnent dans ton pays, Ashka, mais nous avons nos propres conventions, nous, les humains. Je t’accorde qu’elles peuvent être difficiles à comprendre, mais ce sont aussi ces conventions qui nous permettent de tenir. On ne porte pas des vêtements que pour se protéger du froid, mais aussi parce qu’on fonctionne comme ça. Il y a des endroits naturistes, mais ce n’est pas notre norme. Les vêtements permettent aussi de conserver une certaine pudeur. Et, quand une femme te plaît, il ne faut pas lui sauter dessus en l’embrassant. Non pas que tes lèvres m’aient déplu, même si ça aurait été mieux sans chocolat, mais, avant de faire ça, il y a toute une phase de… De séduction. Il faut que tu donnes envie à une femme de t’embrasser, voire aller au-delà. Tu ne peux pas juste… Sauter sur une femme et l’embrasser parce qu’elle te plaît. Tu comprends ? Après, les choses sont peut-être différentes dans ton royaume… Ce qui fait que je peux t’accorder le bénéfice du doute, Ashka, mais évite de le refaire… Comme ça, en tout cas. »

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 10 juil. 2025 16:09
par Ashka Velaryon
Après avoir embrassé la belle Alice, elle me regarde un peu surprise avant de me dire que embrasser une fille sans son consentement, que ce n'était vraiment pas très courtois. Puis elle s'essuie avec l'une de ses jolie serviettes en tissu blanc de grande princesse, avant de me la donner pour que je fasse pareil. C'est là que je me rappelle, que j'avais encore la moustache en chocolat dessus. Alors je lui souris et je m'essuie avec la serviette qu'elle m'a gentiment passé. Je me disais que c'était sûrement à cause de ça, qu'elle n'avait trop aimé que je l'embrasse. Après ça, elle se redresse. Pendant que j'attends ce qu'elle a à dire en lui souriant, elle me parle des interactions sociales de chez elle. Qu'elles seraient sans doutes différentes de chez moi. Ainsi que tout le reste autour. C'est encore en la trouvant marrante, que je l'écoute continuer de parler. Elle me disait ensuite qu'il ne fallait pas que je l'embrasse comme ça, car je ne pouvais pas "sauter sur les femmes"...

- Mais... mais je le fais toujours avec les filles et les garçons que j'aime et qui m'aiment. Quand je les embrasse, ils aiment ça. C'est surtout une façon de leur montrer, qu'ils sont toutes et tous, mes amis et mes chéris en même temps. Après, chez moi aussi c'est donc comme chez toi. Mais moi, je suis comme ça aussi parce que... parce que je suis comme ça. Quand j'aime quelqu'un, même un petit petit peu, bin il faut qu'il le sache. C'est important. Puis même Jordy, je lui fais tous les jours tout plein de câlins, tellement je l'adore. Mais... c'est vrai que les princesses, elles sont vraiment comme dans les livres que j'ai lu. Elles aiment qu'on soit des princes tout élégants avec elles. C'est quand même dommage que je n'ai jamais trouvé un livre, qui parle d'un chevalier voyageur qui traverse le monde à coup de bisous sur la bouche, tout en pourfendant les grands vilains méchants. Ce serait vraiment marrant non?

Même si je comprenais Alice, je pouvais pas m'empêcher de toujours me sentir un peu triste ou mal, quand quelqu'un ne voulait pas que je l'embrasse. Alors puisque la jolie princesse ne le voulait pas, je ne le ferais donc plus. Mais je trouvais ça vraiment super dommage...

- D'accord. Je ne t'embrasse plus sur la bouche sans te le demander, c'est promis. Seulement, ça ne change rien au fait que je t'aime vraiment bien et que ce n'est pas ma faute si tu es arrivée vers moi toute nue, alors que chez toi, tu as dit que le naturisme n'était pas dans les normes... Mmmh... *Croc*... *Croc*... Miam... <3 Miam... <3 C'est bon...

Pendant que je lui parle et que je la regarde, je me penche en même temps pour prendre un joli biscuit qui était sur un plateau d'argent, juste devant nous. Il était vraiment bon, car il avait un gout de cannelle et de vanille en même temps. Miam <3 Et après avoir fini de le manger, je m'essuie de nouveau les lèvres, avant de me rapprocher de la princesse et de lui faire cette fois, un pouyou sur la joue et de rigoler ensuite.

- Hihihi... Tu as dis que je devais demander pour t'embrasser sur la bouche, mais tu as pas dis sur la joue. En tout cas, ton chocolat et tes biscuits, ils sont vraiment bons. Il faut toujours se faire attaquer par ton grand dragon, pour que tu invites les gens à prendre un goûter chez toi? Parce que si c'est comme chez moi, tout le monde ne peut pas venir dans les châteaux pour voir les rois et les reines. Et pourtant, ils disent toujours qu'ils aiment tout le monde, en les appelant leur "peuple". Tu ne trouves pas que c'est quand même un peu bizarre? En vérité je connais les étiquettes sociales, mais j'ai jamais compris pourquoi il y en avait. Je n'aime vraiment pas ça du tout et puis surtout, tout le monde a le droit d'être tout pareil partout et tout le temps, du moment qu'il sont gentils.

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 21 juil. 2025 08:00
par Reine Alice Korvander
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Ashka avait le sens de la répartie ! Le dragonnet ne se laissa pas désemparer par le rappel de la règle de bienséance exposée par Alice. Il récupéra l’un des biscuits sucrés sur la table, et rappela à la douce Reine que c’était après tout elle qui était apparue nue devant lui. Sans se laisser déstabiliser, Alice croisa les bras, et sourit même doucement.

« Oh, j’aurais aussi pu continuer ma baignade pendant que Fenduin te calcinait, tu sais, mais je pense que tu aurais été beaucoup moins mignon ensuite. »

Il lui expliqua doctement être un agresseur sexuel qui avait toujours embrassé les femmes sans leur demander leur consentement.

*Lui, s’il se retrouve en cellule, son avocat va le haïr, c’est typiquement le genre de choses qu’il ne faut pas dire !*

Elle se rassit doucement en croisant les jambes, Ashka lui ayant fait un bisou sur la joue. Elle ignorait encore sur quel pied danser avec lui. Certes, il était mignon, et faisait l’ingénu, mais… Difficile de croire qu’il n’ait pas eu de pensées innocentes en la voyant nue, ou en l’embrassant sur les lèvres. Alice ne pouvait pas non plus prendre de risques. Elle était loin d’être une Reine chaste, très loin de là, mais elle tenait à protéger son image. Ashka développa d’ailleurs sur ce sujet, évoquant les souverains qu’il connaissait, et qui refusaient de se mélanger au peuple.

« Cela n’a jamais été ma vision des choses. Le Palais reste ouvert aux Sylvandins. Je pense que le problème vient quand il y a beaucoup de monde. Quand je sors en ville, il y a toujours un attroupement autour de moi. Ce n’est pas déplaisant, mais, parfois, j’aime la simplicité de me promener sans que personne ne me reconnaisse. »

C’était une souveraine simple, bien loin de porter en elle l’arrogance des monarques. Cela venait peut-être du fait que, au fond, Alice était une grande soumise.

« Ensuite, les conventions sociales existent justement pour éviter qu’on saute sur tout le monde. Ce sont des règles de savoir-vivre. Certains en abusent parfois avec un protocole excessif, mais, au fond, elles ont pour fonction de nous rappeler qu’on doit savoir se contrôler, se tempérer. C’est important, on profite mieux des choses quand on sait se maîtriser, tu ne crois pas ? »

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 21 juil. 2025 21:38
par Ashka Velaryon
J'ai continué d'écouter l'adorable reine-princesse Alice, tout en reprenant quelques jolis gâteaux vraiment très bons sur le plateau. J'ai vraiment bien secoué la tête de gauche à droite, quand elle m'a dit que j'aurai été moins mignon, si son dragon m'aurait calciné tout cru. Ça c'est sûr! Je me serai pas laissé faire évidemment, mais son ami avait quand même l'air d'être vraiment redoutable et surtout très dangereux. C'est certain qu'il ferait peur dans les livres, si ça aurait été le grand méchant d'une histoire de chez moi. Alors que j'ai la bouche pleine, la toute jolie et gentille Alice me dit que le vrai problème, c'est qu'elle est tellement célèbre chez elle, que tout le monde a envie de la voir. Et que c'était pour ça, qu'elle aimait bien être parfois seule.

- Oui tu as raison et moi, je n'aimerai vraiment pas ça non plus. Mais c'est sans doute le lot des gentilles princesses comme toi. On aime ceux qui sont gentils et on déteste ceux qui sont méchants.

Alice me reparle des "conventions sociales". Bien que je lui ai dis que je comprenais le fond de tout ça, ce que je comprenais moins par contre, c'était pourquoi elle disait que c'était si important de se contrôler et se maîtriser. Surtout si ce n'est justement pour rien faire de mal... Je réponds à la douce et drôle de princesse, pendant que je finis de manger le délicieux petit gâteau.

- Je comprends très bien, si c'est pour faire des vilaines choses. Et je suis d'accord de ne pas continuer d'embrasser tous ceux qui me disent, qu'ils ne veulent pas. Mais quand c'est pour faire gentiment des câlins aux autres. Pour leur dire qu'on les aime. Qu'on a aussi envie de vouloir être tout nus et où on veut. Surtout dans des endroits comme là où tu étais, bin moi je ne vois pas où c'est gênant. Je sais qu'on ne peut pas, par exemple se baigner tout nu dans les fontaines dans les grandes places des villes, mais moi j'aime bien le faire parfois. Je l'ai déjà fait avec des amis. Et c'est même déjà arrivé que des gardes avaient voulu nous poursuivre. Mais pourtant on embête personne. Et puis on a tous quand même bien rigolé à la fin.

Je reprends encore un de ses gâteaux vraiment tout trop bon, tout en lui souriant. Je regardais Alice comme si c'était une douce lumière sur terre.

- En tout cas, ton ami le dragon il est vraiment impressionnant. Il t'accompagne toujours vraiment partout?

Je m’essuie la bouche, avec la jolie serviette en tissu que Alice m'a prêté, avant de lui dire que j'avais fini de manger.

- Bon bin, j'ai fini de goûter. En tout cas, c'était vraiment délicieux. Merci beaucoup princesse. Ou je devrais dire, "reine Alice toute gentille".

Je me lève ensuite du joli canapé, tout époussetant les miettes de ma robe pour les enlever. Je regarde encore un instant autour de moi pour voir le joli décor de l'endroit, avant de lui demander ce qu'elle aimerait qu'on fasse maintenant tous les deux ensemble.

- Merci. Ton chocolat chaud et tes petits gâteaux tous mignons étaient vraiment très bons. Et maintenant Aliciou, tu veux qu'on fasse quoi? Tu as des choses de toi, que tu veux peut-être me montrer ici? D'ailleurs, c'est où exactement que je m'installe pour dormir?

Pendant que je parle à Alice, je pose les mains sur les hanches, tout la regardant avec un air vraiment très amusé. Je l'aimais vraiment bien. Elle était marrante. Même si je ne comprenais pas tout bien de ce qu'elle me disait.

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 28 juil. 2025 00:54
par Reine Alice Korvander
Est-ce qu’Alice avait fait une avancée ? Elle n’en était pas sûre. Ashka lui confirma que, s’il savait qu’il ne fallait pas se baigner nu dans une fontaine publique, il lui arrivait quand même de le faire, et d’être en suite poursuivi par la maréchaussée, ce qui semblait l’amuser plus qu’autre chose.

*Ohlàlà…*

Les dragons étaient nus, comme les animaux, ils ne ressentaient pas le besoin de porter des vêtements. Ce besoin était donc atténué chez les Furrys, qui conservaient en eux une part d’animalité plus forte que chez les humains. Cela expliquait sans aucun doute pourquoi Ashka se montrait si tactile. Alice se demandait encore une fois quoi faire. Ashka n’était pas méchant en soi, mais plutôt… Ingénu. Du moins, dans une certaine mesure. En l’embrassant sur les lèvres, ou en commentant la taille de sa poitrine, il avait aussi démontré qu’il n’était pas aussi naïf qu’un enfant qui était nu juste parce que ça l’amusait, ou parce qu’il avait chaud, et qu’il n’avait aucun désir sexuel. Ce désir, Ashka l’avait, et Alice n’avait pas envie qu’il commette des bêtises, comme l’embrasser en plein banquet ! Mais, d’un autre côté, elle ne pouvait pas non plus l’ignorer, ni nier qu’elle avait toujours un faible pour les hommes androgynes, a fortiori quand ils étaient des dragons.

*Et puis, il a sûrement des choses à raconter sur son royaume natal… Et, comme Père est occupé à Mijak, je devrais en profiter…*

Dans sa tête, le choix était tout trouvé.

« Eh bien, une Reine ne passe pas son temps qu’à se baigner, tu sais, j’ai beaucoup de choses à faire, oui… Des lettres à lire, des ordres à donner, ce genre de choses. Ce n’est pas très passionnant, mais cela fait partie de mon quotidien. Même quand je me dégage des créneaux pour me détendre, le travail n’est jamais très loin. »

Alice se déplaça ensuite, et ne tarda pas à faire venir l’une de ses servantes : Mineko Azumi. Originaire de la Terre, elle était officiellement l’esclave d’Alice, offerte par Mélinda, mais elle était surtout son amie, et son amante.

« Mineko va te conduire à ta chambre, elle sera à côté de la mienne. Je t’invite ce soir à ma table, tu pourras te présenter aux Sylvandins comme ça, je suis sûre qu’ils auront beaucoup de questions à te poser. Ce sera l’occasion pour toi de briller, et de leur montrer que tu es adorable… Mais ne viens pas nu ! Et pas de bisous en public sans consentement des dames ! » insista Alice.

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 28 juil. 2025 20:18
par Ashka Velaryon
- Des lettres? Est-ce que tu reçois aussi des lettres d'amour? Parce qu'elles doivent être vraiment jolies à lire.

Mes yeux se sont directement ouverts tout grands, quand la belle et gentille Alice m'a dit ce qu'elle faisait comme activité et surtout avec des lettres qu'elle recevait et qu'elle lisait. Mais à part ça, le travail d'une reine avait vraiment l'air d'être très dur.

Et puis c'est là que Alice s'en va et qu'elle fait venir l'une de ses servantes. Une adorable fille toute mimi, du nom de Mineko. Elle avait l'air marrante avec ses grosses lunettes. Peut-être que c'était une super magicienne qui passait son temps à lire des livres de magie?

J'écoute alors les explications de Alichoute, comme quoi j'allais dormir juste à côté de sa chambre à elle. Et puis qu'elle m'invitait à sa grande table à manger du soir. Qu'il y aurait là-bas, tout plein de Sylvandins qui me poseraient beaucoup de questions. J'ai alors rigolé, quand elle m'a dit que ce serait une occasion pour moi de briller et surtout pour montrer que je suis tout adorable. Et plus encore, quand je ne devais pas venir nu. Ni embrasser les convives et surtout les filles.

- *Rires amusés et presque enfantins* D'accord reine Alice. Je serai tout gentil. Je ne viendrai ni tout nu et je ne ferai aucun bisou à personne. Bon pour les bisous, je vais essayer. Mais je ne peux pas promettre, parce que je fais pas toujours attention non plus. Mais je promets au moins que je vais essayer pour toi, parce que je t'aime vraiment bien. Même si ce sera pas trop moi du coup...

Je suis alors la gentille Mineko qui me fait passer dans plusieurs grands et beaux couloirs où il y avait parfois des statues et des tableaux qui représentaient des rois, des reines, des princes et des princesses. Ils étaient tous adultes, comme enfants. Et en marchant, je vois aussi tout plein de décorations comme des plantes, des meubles, des tapis. Même si j'étais déjà entré dans des beaux endroits depuis chez moi, jamais on m'avait fait venir dans un château. Enfin juste la cour du château de ma cité, le jour où j'ai reçu mon titre de paladin.

Quand on arrive dans la chambre, je vois un super grand lit tout beau et tout moelleux. Tout autour, il y avait encore du mobilier vraiment très beau. A ce moment-là, pendant que j'essaie de discuter et de rire un peu avec la servante qui ne parlait vraiment pas beaucoup, elle me montre la grande armoire où se trouvait à l'intérieur tout un tas de beaux vêtements, que même moi je n'ai jamais porté de toute ma vie pour la plupart. Quand la gentille servante avec ses grosses lunettes rigolotes s'en va, elle m'indique l'heure de la réception, avant de refermer la porte et de me laisser tout seul ici.

A l'intérieur de la chambre, je saute alors sur le lit en riant. Et quand j'atterris dessus, je rebondis. Je reste alors allongé un peu dessus, avant de me relever et d'aller ouvrir tout en grand la fenêtre. La vue de dehors était vraiment incroyable. On voyait une grande partie de la ville, mais surtout des plaines et des grandes montagnes tout au loin. C'était vraiment très joli. Ça l'était tellement, que je me suis laissé aller à regarder le trop beau paysage, en posant mes coudes sur le rebord et ma tête sur les mains. Je pensais alors à tout ce qui avait à découvrir, dans ce monde tellement immense et incroyable. Toutes les gentilles personnes comme Alice. Tous les méchants qu'il faudrait aussi combattre. Mais aussi avec Jordy, mon cheval tout à moi et rien qu'à moi et qui m'accompagne partout, dans toute cette exploration incroyable. Non, je ne regrettais vraiment pas d'être parti de chez moi. Même si mes amis ils me manquent, je sais que j'ai bien fait. Même ma mamie, elle aurait sûrement été contente que je parte pour vivre des grandes aventures...

Après ça je suis parti visiter un peu le château, bien que des gardes m'aient parfois empêché d'aller voir certains endroits. J'ai aussi pu vite discuter avec quelques servants et servantes des lieux, bien qu'ils n'avaient pas beaucoup de temps à cause de la réception du soir. Et le temps que je fasse le tour. Que je regarde. Que parle ou que je rigole parfois même tout seul, j'ai fini par retourner dans ma chambre pour dormir et rêver comme un gros bébé dragon.

Quand je me suis réveillé, le soleil avait disparu et il faisait presque complètement nuit. De là d'où j'étais, j'entendais des gens qui parlaient et qui riaient. Je me suis alors levé et je suis allé vers l'armoire que la servante Mimineko m'avait montré. Quand je l'ai ouvert, j'ai alors vu parmi les sublimes robes, une incroyable robe verte à boutons d'or. Et quand je l'ai mise, je l'ai trouvé vraiment magnifique tout plein. Surtout les manches brodées et qui m'arrivaient à la moitié des bras. Je me suis ensuite amusé à danser et à tourner avec, pour voir comment j'étais tout beau dans cette robe. Et après avoir fini de bien me préparer jusqu’au bout, je suis allé ouvrir la porte de la chambre et je suis descendu jusqu'à la salle où se déroulait la grande réception.

A l'intérieur, beaucoup d'invités discutaient déjà. Et pendant que je regardais ce qu'ils servaient déjà de bon à grignoter avant de passer à table, je sens qu'il y a vraiment pas mal d'invités de la reine Alice qui me regardent. Sans doute que c'était parce qu'il n'y avait pas beaucoup de dragons comme moi ici. Mais quand je regardais tous ces humains. Ou parfois quelques créatures, avec des oreilles et des queues animales qui passaient ou qui discutaient, je les trouvais vraiment magnifiques. J'allais pour me servir, quand j'entends quelqu'un qui m'appelle plus loin.

- (Homme Invité et proche de la reine Alice) : Aaaah. Que voilà donc une charmante douce créature, qui vient nous tenir en agréable compagnie pour ce soir. Reine Alice, pouvez-vous nous présenter votre ami ici présent, avant que le reste des invités n'arrive et que nous passions à table pour manger? Je ne crois pas avoir déjà rencontré un être aussi charmant et magnifique, depuis que j'assiste à vos grandes réceptions.

Un homme avec une moustache et une voix à la fois douce et drôle, m'appelle avec un verre à la main. A côté de lui, il y avait Alice, une autre fille et un gros nain à l'allure rigolote. Je suis alors arrivé vers eux en souriant. Surtout quand j'ai reconnu Aliciou. Et quand je suis arrivé devant elle, je l'ai vraiment trouvé encore plus belle que tout à l'heure.

- Coucou Lilichoute. Merci de m'avoir invité. J'aime vraiment beaucoup ton château et tous tes gentils servants.

- Lilichoute? J'ignorais que notre reine était parsemée de petits noms gratifiants exquis et qui relève encore un peu plus sa grandeur. Comme celui d'un parfum des îles aux senteurs insolentes, qui élève la prestance d'une conquête qui jamais ne chavire à travers un cœur amoureux.

- (Femme invitée et proche de la reine Alice) : Allons, allons. Ne mettez pas dans l'embarras notre amie Alice. Ni même cette charmante dragonne, que bien des regards un peu trop avisés enlèveraient bien volontiers de cette pièce, pour aller mourir quelque part dans un silence gémissant que fera taire l'ange de l'aurore écarlate.

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 04 août 2025 02:03
par Reine Alice Korvander
Après cet entretien avec Ashka, Alice passa le reste de la journée à travailler, ce qui impliquait de lire… Et il y avait peu de poèmes d’amour là-dedans. Elle devait valider des nominations, lire des rapports, préparer des réunions, et réfléchir sur les décisions à prendre. Alice s’accorda néanmoins une pause pour s’amuser avec Aerin et Erwan, ses deux jeunes enfants. Elle leur offrit la tétée, avant que Mineko ne revienne, et ne se charge de les border. Mineko avait été offerte à Alice par Mélinda pour être son esclave personnel, et elle s’occupait donc généralement des tâches ménagères, et surtout de veiller sur Aerin et sur Erwan. Mais Mineko était aussi l’amie d’Alice, et son amante. Quand Alice se rendait sur Terre, Mineko y était son amie. Elle s’efforça donc de finir la paperasse avant de se détendre avec ses enfants, puis ses servantes vinrent l’habiller. Il y avait une réception ce soir, alors il fallait avoir une tenue impeccable.

Vers la fin de son règne, son père, Tywill, avait pris la décision de rouvrir les mines de Sylvandell. Celles-ci avaient été fermées en raison de leur dangerosité, mais elles abritaient des gisements de matière première qui permettaient de renflouer les caisses du royaume, et donc de rembourser les emprunts sylvandins pour construire le nouveau Château royal. Alice avait approuvé cette décision, car Sylvandell avait longuement combattu dans les mines pour les sécuriser. Ce soir, il y aurait beaucoup d’investisseurs et de bourgeois, venus voir s’ils pouvaient investir dans les mines.

« C’est une réception importante, j’espère obtenir des levées de fonds…
- Après ce qui est arrivé avec les Olympiens, Maîtresse, les gens vont se ruer sur les minerais sylvandins. Et puis, avec vous pour les vendre, ça ne peut que bien se passer ! »

Alice sourit à sa servante, puis descendit ensuite. Elle avait eu le temps de se reposer, et rejoignit le grand salon de réception. Comme toujours, le « Joyau de Sylvandell » illumina la réception par sa beauté. Alice vit de grands représentants, tant de guildes que de banques. La banque Vivaldi, une banque naine richissime, et l’un des principaux créanciers de Sylvandell, avait dépêché un élégant nain, qui fit un baise-mains à la Reine, la complimenta pour sa beauté.

« Les deniers de votre banque ont été bien investis, Sieur Golan.
- Oh, tout l’or des coffres de la banque Vivaldi ne saurait rendre honneur à votre beauté, Majesté ! »

Ashka arriva également… Et se fit remarquer en appelant Alice « Lilichoute ». Alice se crispa sur place, et se racla la gorge, avant de reprendre.

« Hem… Je vous présente le paladin Ashka Velaryon. Il… Il n’est pas très au fait du protocole diplomatique, Sieur Velaryon vient de loin. Peut-être pourriez-vous parler à nos convives de votre pays natal, mon ami ? »

Re: Le Paladin et la Reine [Ashka Velaryon]

Posté : 05 août 2025 17:22
par Ashka Velaryon
Quand Alichoute me demande de parler de mon pays aux trois personnes qui l'accompagnent, elles me regardent toutes d'une façon marrante. Le grand moustachu très mince il buvait dans son verre, pendant que son amie elle me regardait presque amoureusement en se passant un doigt sur sa jolie bouche. Si Aliciou elle m'aurait pas dit avant de pas embrasser les gens, je l'aurai déjà fait. Ah ça, c'est sûr... Quant au petit nain rigolo avec sa grosse barbe rousse, il essuie son monocle avant de le remettre sur son oeil. J'avais envie de leur poser tout plein de questions, mais je devais d'abord répondre à ce que Alice elle m'avait demandé de dire.

- Bin je viens de la Terre des Dragons. C'est chouette là-bas car ça ressemble beaucoup à ici, sauf qu'il y a presque que des dragons. La plupart ils ont des apparences humaines ou un peu animal, comme certains ici. Mais il y en a aussi des comme moi et qui sont un peu plus rares que les autres. Après je sais pas si c'est bien ou pas, parce que tous ceux qui me ressemblent, ils ne peuvent pas se transformer en vrai dragon.

Durant la conversation, Ashka parle aux invités de divers détails concernant son pays natal. Il y mentionne sa cité, dirigée par un roi et une reine et majoritairement habitée par des dragons d'or. La famille royale est entourée par diverses prestigieuses familles aux titres de noblesse et toutes appelées "maisons". Bien que celle de Ashka ne fasse pas parti des plus hautement représentées, elle se situe en bonne voie pour s'élever et se rapprocher doucement des plus influentes. C'est plus ou moins suite à ce contexte, que Ashka parlera du souhait des siens à le voir devenir Paladin. Un titre très prestigieux dans ses terres. Le petit dragon y parlera de son éducation plutôt assez stricte d'un côté, mais suffisamment souple de par la liberté dont il disposait au quotidien. Le dragonnet n'oubliera pas d'y mentionner son grand ami Jordy, son cheval qui l'accompagne partout durant ses explorations et qui l'aura conduit à y rencontrer Alice par accident, suite à un combat contre son compagnon Fanduin. Ashka précisera qu'il avait délibérément choisi de quitter ses terres, car il s'est senti trahi par ses parents qui se servaient de lui dans le but de vouloir dorer continuellement leur titre. Avec le fait qu'ils avaient eu en projet de le marier avec une fille appartenant à une autre maison et qui plus est, sans le lui avoir demandé au préalable. Le fait qu'il mentionne ce mariage, fera sans doute relever certains sur l'identité de genre de Ashka. A ce sujet, le dragon à la longue chevelure doré n'aura aucune gêne à parler ses plus petits secrets quant au fait qu'il a toujours désiré et parfaitement su assumer le fait de vouloir vivre sous une apparence féminine.

Tout au cours de la discussion avec les uns et les autres, Ashka mentionnera une personne particulièrement importante et chère à son cœur, en celle qu'il nomme affectueusement "mamie, sa grand-mère. Une femme particulièrement sage et douce et qui semblait bien peu ressembler à ses parents, nettement plus distants avec lui. Sa mamie partait régulièrement en voyage, car elle était investi à sa manière à faire prospérer le royaume des dragons. A chaque fois qu'elle revenait, elle ne manquait jamais d'apporter des petits cadeau à celle qu'elle nommait son petit fils préféré. Ashka affichera des expression nettement plus bouleversées, quant il y mentionnera sa mort, suite à une bataille avec d'autres dragons pour d'obscures raisons et dont Ashka ignore les détails. Sa soif de liberté et de découverte du monde, est en partie liée à elle. Ashka se sent guider, à chaque fois qu'il pense de près ou de loin à sa grand-mère disparu lorsqu'il n'était encore qu'un enfant.

Viens ensuite le questionnement lié à son attitude volontairement légère, voir débridée et presque déconnecté du monde auquel il s'entoure. Ashka n'apportera jamais des réponses claires et directes à ce sujet, estimant que ce sont les autres qui semblent souvent avoir du mal à le comprendre, hormis ses amis et ses très nombreux amoureux en tout genre. Ashka est un hyper-affectif. Il a besoin ce besoin constant de se sentir aimer et d'aimer autrui. Il tombe très facilement amoureux des autres, même sous des prétextes parfois anodins pour certains. Un comportement qu'il possède depuis qu'il est tout jeune et qui semble s'être amplifié, au fil des années. Pour les fins psychologues, Ashka est certainement aussi atteint du syndrome de Peter Pan, cet enfant qui n'a jamais réussi à vraiment grandir dans sa tête. Celui où il voit le monde beau et gentil et que seulement des méchants y viennent parfois perturber l'osmose dans lequel il vit. Un grand naïf et sentimental jusqu'au degrés le plus élevé. Les préjugés et les arrières pensées ne font pas parti de son vocabulaire. Dès qu'il ressent quelque chose, il l'exprime sans aucun détour apparent.


- (Homme mince et moustachu) : Voila de quoi prendre mon journal personnel, pour y écrire quelques annotations folle à coup d'encre de dragon doré à propos de votre histoire. Dame Alice, votre invité m’impressionne.

- (Femme élégante à l'allure un brin provocatrice et joueuse) : Si pur. Si jeune. L'expression même d'une promesse d'un grand avenir éclatant. De celui à faire chavirer le cœur de bien des femmes en recherche d'un idéal à peindre sur la toile du vertige émotionnel amoureux.

- (Nain à la barbe rousse) : Quel dommage que vous ayez quitter les vôtres. Je gage que dans d'autres circonstances, que j'aurai certainement pu faire quelques affaires intéressantes avec les représentants de votre famille.

Le groupe semble avoir été satisfait par le récit de Ashka. Il ne restera plus qu'à la princesse à veiller à ce qu'il n'embrasse pas importunément un ou une convive par la suite.