Portant encore son sailor fuku, Alice descendit du bus en rejoignant la rue où vivait Syria Alexanders. Celle-ci était une camarade de classe, et elle était absente. Alice n’en connaissait pas les raisons, et il fallait donc lui apporter les devoirs à faire, car elle les réalisait par correspondance, avant de pouvoir retourner au lycée. Alice ne connaissait pas Syria plus que ça, et, à travers elle, elle s’intéressait surtout à sa professeure, Tessia Alexanders. Celle-ci enseignait au sein du lycée Jinmu depuis plusieurs années, et Alice, elle-même élève depuis plusieurs années (un peu trop d’années pour que ce soit normal, à vrai dire), l’avait comme professeur pour cette nouvelle année. Dès le premier cours, elle avait perçu quelque chose d’étonnant chez cette femme, mais elle n’avait pas encore pu clairement le comprendre. C’était la même impression que quand elle rencontrait Shani Stevens, une secrétaire du lycée, et qui était l’une des filles du Dieu Eros. Alice n’était pas qu’une simple élève blonde à la beauté stupéfiante, elle était aussi la fille de la Déesse Aphrodite, une Déesse olympienne, mais aussi infernale, où on la vénérait sous le nom de Lust. Et, étant une divinité liée au sexe, elle avait donc une affinité sensible avec les succubes et les incubes. Alice ne l’avait pas encore réalisé, car Tessia dissimulait sa nature, mais c’était bien sa nature démoniaque qu’elle avait perçu, et qui faisait qu’elle était une élève très impliquée. Toujours au premier rang, et à lever la main à chaque fois que Alexanders-sensei posait des questions. Alice aurait pu en parler à sa mère, ou même à Mélinda Warren, sa meilleure amie et celle qui l’hébergeait au Japon, mais elle voulait résoudre ce mystère par elle-même. Pour Alice, c’était l’occasion d’approfondir l’étendue de ses pouvoirs magiques.
Aucun professeur ne se méfiait d’Alice, il semblait donc logique de lui confier le soin de partager à Syria les cours et les exercices à faire. Alice avait également une belle plume, elle recopiait donc ses cours au lycée, puis se rendait ensuite chez Syria. Elle avait rejoint un quartier périurbain qu’elle ne connaissait pas trop. Le manoir de Mélinda n’était pas trop éloigné, Alice pensait donc y retourner à pied. Ici, on avait l’impression d’être dans ces films américains avec ces quartiers de banlieue constitués de maisons à perte de vue s’étalant le long de rues interminables bordées d’arbres. Cela n’avait rien de surprenant en soi. Quand Yoake avait été totalement détruite lors de la guerre, sa reconstruction avait été assurée par des architectes américains et japonais, et ils s’étaient appuyés sur les modèles de ville américaine, soit des banlieues assez riches s’articulant autour du centre-ville, avec de longues rues centrales qui allaient de l’extérieur de la ville au centre-ville.
*Bon, alors, en piste…*
Portant son sac à dos de lycéenne, Alice se déplaçait donc le long du trottoir. Elle utilisa son téléphone portable, et sourit en voyant que Mélinda lui avait écrit, pour lui demander si tout allait bien.
*Ma chère Mélinda, toujours si inquiète pour moi… Enfin, nous sommes au Japon, pas à Paris, je n’ai rien à craindre…*
Elle lui signala que tout allait bien par un seul smiley, le « ok_hand ». Elle rejoignit ensuite la maison, et s’arrêta devant. Elle regarda sur la boîte aux lettres, et vit le nom qu’elle s’attendait à trouver : « ALEXANDERS – CASTELLANOS ». Alice se pinça brièvement les lèvres, en se demandant si Alexanders-sensei était rentrée, ou son mari, si elle n jugeait aux deux noms. Alice n’avait pas traîné, et elle ne voyait aucune voiture. Elle avança le long de l’allée menant à cette belle maison cossue, et appuya sur la sonnette. Un petit écran se tenait sur le devant. Alice parla donc à travers l’interphone, apercevant un voyant vert s’allumer :
« Syria-kun ? Je suis Alice, on m’a demandé de t’apporter les cours de la journée ! »
Aucun professeur ne se méfiait d’Alice, il semblait donc logique de lui confier le soin de partager à Syria les cours et les exercices à faire. Alice avait également une belle plume, elle recopiait donc ses cours au lycée, puis se rendait ensuite chez Syria. Elle avait rejoint un quartier périurbain qu’elle ne connaissait pas trop. Le manoir de Mélinda n’était pas trop éloigné, Alice pensait donc y retourner à pied. Ici, on avait l’impression d’être dans ces films américains avec ces quartiers de banlieue constitués de maisons à perte de vue s’étalant le long de rues interminables bordées d’arbres. Cela n’avait rien de surprenant en soi. Quand Yoake avait été totalement détruite lors de la guerre, sa reconstruction avait été assurée par des architectes américains et japonais, et ils s’étaient appuyés sur les modèles de ville américaine, soit des banlieues assez riches s’articulant autour du centre-ville, avec de longues rues centrales qui allaient de l’extérieur de la ville au centre-ville.
*Bon, alors, en piste…*
Portant son sac à dos de lycéenne, Alice se déplaçait donc le long du trottoir. Elle utilisa son téléphone portable, et sourit en voyant que Mélinda lui avait écrit, pour lui demander si tout allait bien.
*Ma chère Mélinda, toujours si inquiète pour moi… Enfin, nous sommes au Japon, pas à Paris, je n’ai rien à craindre…*
Elle lui signala que tout allait bien par un seul smiley, le « ok_hand ». Elle rejoignit ensuite la maison, et s’arrêta devant. Elle regarda sur la boîte aux lettres, et vit le nom qu’elle s’attendait à trouver : « ALEXANDERS – CASTELLANOS ». Alice se pinça brièvement les lèvres, en se demandant si Alexanders-sensei était rentrée, ou son mari, si elle n jugeait aux deux noms. Alice n’avait pas traîné, et elle ne voyait aucune voiture. Elle avança le long de l’allée menant à cette belle maison cossue, et appuya sur la sonnette. Un petit écran se tenait sur le devant. Alice parla donc à travers l’interphone, apercevant un voyant vert s’allumer :
« Syria-kun ? Je suis Alice, on m’a demandé de t’apporter les cours de la journée ! »