The Multiversity

Elles attendaient toutes les deux, Mélinda dans un superbe sailor fuku, et Hitomi Non, dans un élégant tailleur à rayures avec des collants très agréables. Officiellement, Hitomi était la mère de Mélinda, mais, en réalité, Hitomi était une esclave dévouée depuis de nombreuses années. Elle était encore une adolescente quand Mélinda l’avait capturé, puis elle lui avait fait copieusement l’amour. Elle avait aidé Hitomi à avoir un travail, et, depuis lors, même adulte et mariée, Hitomi restait soumise à sa Maîtresse. Alors, quand Mélinda lui avait demandé d’inscrire son bébé à cette école maternelle, Hitomi avait accepté.

La cible de Mélinda était une femme n particulier, une belle institutrice blonde qui cachait bien son jeu, Mitsuki Bakugo. Mélinda avait entendu de drôles de rumeurs sur Bakugo-san, sur le fait qu’elle couchait avec des hommes, y compris avec des parents d’élèves, tout en semblant avoir un curieux fantasme sur les adolescents. La vampire avait multiplié les recherches, et s’était notamment intéressée à l’historique Internet de l’ordinateur de Bakugo-san. Elle avait utilisé ses contacts en informatique pour cela, et l’aide d’Akira pour s’infiltrer chez elle. Elle avait ainsi pu consulter son historique, et voir que Bakugo-san aimait beaucoup les doujins centrés sur les MILF, les histoires où des femmes mariées et adultes couchaient avec de jeunes lycéens.

Pour Mélinda, tous ces éléments l’avaient amené à venir ici. Un rendez-vous avait bientôt lieu pour discuter de l’admission, mais Mélinda souhaitait aussi en profiter pour séduire la femme. Car, à vrai dire, Mélinda aimait aussi les belles MILF, ces dames âgées mais toujours très bien portées, très belles, très seyantes.

« Vous êtes sûre que ça va marcher, Maîtresse ? Nous sommes tout de même dans une école…
-  Je ne me fais aucune inquiétude, tu me connais, à force. »

Elle ne faisait pas ça par devoir quelconque, ou par obligation, mais… Par amusement ! Par goût du défi personnel. C’était aussi simple que ça, et Mélinda avait toujours aimé les défis !

Mitsuki avait beau chercher à renfermer ses envies, elles venaient se réveiller de plus en plus, ce qui était au début un tintement de clochette devenait comme une alarme en elle. Au fil de ses soirées, elle se mettait à chercher des vidéo, réel, en 3D ou en anime de jeunes hommes ou jeunes femmes venant coucher avec une femme similaire à elle. Une maman, une professeur, une policière, peu importe, pourvu que son âge se rapprochait du sien. Elle avait même essayé de coucher parfois avec un ou deux parents d'élèves, souvent seul, elle ne voulait pas faire de vague dans le couple. Tout ça dans l'unique but de voir une photo de famille traîné ici ou là pour espérer fantasme sur un jeune homme encore inexpérimenté qui viendrait lui faire l'amour. Ha oui, Mitsuki en rêvait de plus en plus... Il n'y avait que lorsqu'elle était avec ses petits qu'elle n'y pensait pas, laissant juste son côté maman s'occuper d'eux sans l'ombre d'une pointe de luxure. Les petits étaient si innocents, si gentils, doux, émerveillés, attendrissants...

Après cette journée de travail, le sien n'était pas encore fini, elle avait rendez-vous avec une femme voulant y mettre sa fille d'ici un an ou deux. Il fallait s'y prendre tôt, trouver une place, c'était compliqué alors s'y prendre au dernier moment, c'était impossible d'avoir une place. Elle examina le dossier, une certaine Kate Douglas. Douglas ? Un nom anglais ou américain ? Cette petite était métisse ou venait bien d'ailleurs ? Ce serait adorable de l'avoir ici, Mitsuki imaginait déjà cette petite au milieu des autres, ça changerait un peu... Elle était déjà emballée de croisé cette petite princesse ! Elle pariait quand même sur une nationalité anglaise. Kate, comme la princesse. Ils étaient très patriote mine de rien, elle se souvenait de la foule qu'il y avait à la télé lors du mariage du prince William, tout l'Angleterre était heureux ! Alors cette petite princesse avait hérité du nom de leur, peut-être, prochaine reine ?

En tout cas, rien ne semblait anormal dans ce dossier. Pas d'allergie, pas de maladie ou autre, sur le papier, c'était une petite fille comme les autres. Mitsuki allait donc rejoindre la maman dans le bureau, un peu étonné de voir une seconde demoiselle, mais ça devait être la sœur de Kate ? Elle ne semblait pas d'ici, contrairement à la maman... Sûrement un re-mariage alors ? Peu importe, elle la saluait en se penchant doucement en avant comme à son habitude.

« Madame Non ? Je suis Madame Bakugo, c'est avec moi que nous devront voir ensemble si votre petite Elizabeth pourra venir nous rejoindre. »

La voix douce, le sourire sincère, Mitsuki n'étaient pas du genre à faire semblant. Elle posa plus longuement son regard sur la demoiselle maintenant qu'elle les avaient en face. C'était une jolie demoiselle... elle lui donnait... disons, dix-sept ans ? Un joli visage de poupée, une peau de porcelaine... Elle se demandait si elle avait une jolie fente bien rasée ou broussailleuse ? Cela ne la dérangerait pas... Ce qu'elle cherchait chez les jeunes filles, c'était d'être arrosée de leur fontaine de jouvence, s'enduire le corps de leur délicieux nectar... Mais elle s'égarait, elle lui souriait avant de reprendre.

« Je vois ici que votre fille à quelques mois, c'est bien, vous vous y prenez assez tôt. Sachez que même si nous acceptons votre fille ici, il vous sera demandé un nouveau rendez-vous quelques mois puis quelques semaines avant sa première rentrée, que nous sachions si elle dort bien, si elle a développé, j'espère que non, des allergies ou autres afin de garantir au mieux sa sécurité et celle des autres enfants. »

La base, au final afin que tout soit en ordre.

« Nous n'imposons pas un uniforme aux enfants, ils doivent juste avoir leur badge avec leur nom, accrocher à leurs vêtements. Nous avons des tas d'activités ici, que ce soit avec ses petits camarades ou bien quand ils auront des travaux plus solitaire à faire, comme de la peinture ou des collages. Bien entendue, nous veillons à ce qu'il n'y ai aucun accident, soyez rassurés. »

Mitsuki était très professionnelle, elle aimait son travail et cela se voyait. À la voir ainsi, on pourrait croire que c'est la maman idéal et pourtant, c'est la seule chose qui manquait à sa vie, un vrai bébé... à elle. Déposant les quelques brochures devant elle, elle joignait ses mains ensembles, les posant sur le bureau, posant son regard sur la maman qui lui faisait face.

« Mais j'aimerais que vous me parliez de votre petite Kate-chan. Comment se porte-t-elle, que fait-elle, comment remplit-elle vos journées de bonheur ? »

La question n'était peut-être pas si protocolaire à cet entretien, mais Mitsuki voulait le savoir, entendre les mots de cette maman, ses mots à elle pour se faire une idée de cette petite princesse.

Cette femme était très belle, une femme dans la force de l’âge. Mélinda les aimait autant que les adolescentes ou les jeunes adultes. Les femmes mûres avaient l’avantage de l’expérience, et un corps toujours ferme. C’était en tout cas le cas pour Mitsuki. Celle-ci ignorait à quel point Mélinda avait monté un dossier sur elle. Grâce à Bran, son grand-frère, elle avait placé des caméras cachées chez elle, et elle avait pu la voir dormir avec un pyjama très léger, mettant en valeur ses magnifiques formes. Ses seins ne tombaient pas, et Mitsuki vivait seule, en se masturbant souvent, et en pensant sans doute aux jeunes éphèbes à qui elle voulait l’amour. Restant silencieuse, Mélinda lui sourit doucement quand le regard de la professeure croisa le sien., Mitsuki revint rapidement au rendez-vous, masquant sans doute ses véritables pensées en discernant le visage angélique de Mélinda. C’était un doux visage, un visage de porcelaine angélique, le genre de visage qu’on aimait regarder pendant des heures, comme pour y chercher la moindre imperfection.

Après quelques discussions d’usage, Mitsuko demanda des éléments plus personnels sur Kate-chan. L’utilisation d’un suffixe si familier fit sourire Mélinda, et Hitomi répondit rapidement :

« Kate-chan est une enfant très dynamique, pleine d’énergie… Elle est le rayon de soleil de mon existence, Bakugo-sensei.
-  Et elle pleure et s’énerve quand elle a faim, c’est une information importante à savoir. »

Hitomi gloussa doucement.

« Tu as tout à fait raison… Mélinda-chan. »

La main de la « mère » de Mélinda caressa les doux cheveux soyeux de sa fille, un geste affectueux, mais Mélinda pouvait aussi sentir le sang d’Hitomi battre joyeusement dans ses veines. La petite coquine en profitait, bien évidemment ! Comment ne pas le lui reprocher ?

« Même si Kate-chan boit des biberons, elle adore encore me téter… Mais, une fois qu’elle a mangé, elle est adorable ! Radieuse, même ! »

Mélinda cherchait à savoir comment aborder les choses avec Mitsuki. Elle continuait à la regarder, tout en se disant qu’il allait peut-être falloir attendre un peu, qu’elle se dévoile elle-même… Ou qu’elle la force ? À ce stade, Mélinda hésitait encore entre les deux options. Avec une lycéenne, elle pouvait faire du forcing, car elle attaquait à une période où ses proies étaient dans l’incertitude, en proie à leurs hormones, mais, avec une femme âgée… Mélinda décida d’exploiter ses nouveaux pouvoirs vampiriques, qu’elle acquérait en compagnie de Vanillia.

Elle se fixa sur les battements cardiaques de Mitsuki, et commença à jouer avec. Le sang était un liquide vital pour les humains, que les vampires pouvaient manipuler. Elle voulait déclencher le désir sexuel chez la professeure, et joua donc, tandis qu’Hitomi l’interrogeait sur l’école. Elle modifia le rythme sanguin de Mitsuki afin de stimuler ses zones érogènes, et sourit doucement quand le regard de Matsuki se porta à nouveau vers elle, et releva lentement ses lèvres, les entrouvrant avant de les refermer.

« Alors… Comment fonctionne les programmes ici ? Quel sort réservez-vous à ma petite Kate ? » demanda alors Hitomi, comme si elle avait conscience que sa Maîtresse s’amusait, et cherchait à l’aider à sa manière.

Mitsuki observait doucement la jeune maman en lui posant des questions sur cette petite Kate ? Elle avait l'air si mignonne, bien qu'elle n'avait vu encore aucune photo, mais de toute façon, tous les bébés sont beaux. Le sourire léger, Mitsuki se plaisait à l'entendre parler de cette petite, à la voir si heureuse, elle sera si adorable quand elle posera ses yeux sur elle. Même si ce qu'elle lui disait n'était au final que des banalités, un bébé qui pleure quand ça a a faim, c'était commun à tous les bébés et pourtant Mitsuki écoutait ça avec autant d'intérêt que si elle lui donnait la formule de vie éternelle. Mitsuki était presque aussi radieuse que cette maman quand elle lui racontait tout cela.

« Oh, mais j'en suis sûre. »

Oui, elle imaginait très bien cette jolie petite princesse coller à son biberon ou au sein de sa maman, terminant cela avec un visage assoupi une fois son petit rôt de fait, avant de s'endormir doucement dans ses bras avant de regagner son petit lit pleins de peluche plus adorable les unes que les autres. Mitsuki avait soudainement une certaine bouffé de chaleur, sentant un frisson parcourir son corps, pendant que discrètement, elle posait de nouveau son regard sur cette jeune demoiselle, se demandant quel genre de dessous elle pouvait avoir ? Elle l'imaginait bien sur ses cuisses, pendant qu'elle passerait sa main sous sa jupe... Était-elle de celles qui s'épile pour avoir une zone toute douce ou bien elle commençait tout juste à être une jeune femme et n'avait que quelques poils dans cette zone ? Peu importe, Mitsuki était sûr que ce serait une douce zone si délicieuse... Oh oui, la voir au-dessus d'elle, l'arroser avec sa petite fontaine de jouvence...

Mais Mitsuki, repris ses esprits alors que la mère de famille lui posa une question sur sa fille. Mitsuki se raclait la gorge en revenant à ses moutons.

« Tout dépend que quand vous voudriez nous confier votre petite Kate, Madame Non. Pour les plus jeunes, les classes sont ouvert à leur première année, nous veillons scrupuleusement sur eux et nous avons donc au minimum deux professeure dans ce genre de classe. Nous veillons à leur éveil, les occuper autant seul qu'en partageant avec leurs petits camarades pour déjà se faire quelques petits amis. Après, plus ils sont grands, plus nous pouvons développé leur curiosité, leurs sens, le partage, mais aussi l'autonomie dans un sens. Car travailler en groupe est important, mais il faut aussi savoir jouer et travailler seul parfois. Nous avons des activités liée aux couleurs, aux odeurs de fruit, au goût aussi, mais avant ça, nous devons savoir si votre petite Kate-chan est allergique à quelque chose avant... »

Mitsuki continua, développant les diverses choses que la petite Kate pourrait bien vivre ici, tout dépendant de l'âge à lequel cette maman allait déposer sa fille. Elle restait très professionnelle, bien qu'elle bafouillait une ou deux fois, la chaleur semblait bien grimper en elle, en ignorant pourquoi cela lui arrivait ? Généralement, elle était plutôt calme, surtout quand elle parlait d'enfant, mais depuis quelques minutes, elle avait un peu chaud et ses pensées... elles se perdaient aussi un peu ailleurs... Dieu merci, rien de grave n'était arrivée pour le moment, si ce n'est une très légère sensation humide entre les jambes... mais rien de grave.

Mitsuki était vraiment belle, et Mélinda s’imaginait déjà lui faire l’amour, sentir ses bras puissants s’enrouler autour de son corps, et sa tête venir téter son sein pour y avaler du bon lait. La femme était en pleine force de l’âge, elle était encore bien ferme, et Mélinda sourit discrètement en sentant le sang de Mitsuki s’emballer. Tout était donc vrai, et elle venait d’avoir la confirmation de ce qu’elle supputait. L’entretien n’avait plus vraiment de raisons d’avoir, et Mélinda allait maintenant réfléchir à la suite… Comment amener Mitsuki à dévoiler son jeu. Là, sur ce bureau, lors de cet entretien, c’était trop court, et elle devait y aller prudemment. Elle ne cherchait pas à séduire une adolescente, mais une femme mûre, qui connaissait bien son corps et ses désirs. Elle devait donc y aller un peu plus prudemment.

L’entretien se termina avec les questions règlementaires d’usage, des formulaires à remplir, de la paperasserie à faire. Mélinda laissa Hitomi et Mitsuki discuter encore un peu, avant que l’entretien ne finisse par se terminer.

« Et bien, Bakugo-sensei, je suis sûre que vous ferez du très bon travail avec Kate-chan…
-  J’ai hâte de vous revoir, Bakugo-sensei. »

Mitsuki les salua, et les raccompagna à la sortie.

*Ce n’est que partie remise, ma chérie… Maintenant que je sais que tu es une proie, je compte bien m’occuper de toi !*

Et, bientôt, elle pourra l’appeler « Maman »…
Plusieurs jours après…

Pour corrompre une personne, il y avait classiquement deux voies : soit la séduire, soit la menacer. Mélinda pratiquait les deux méthodes sans difficulté, mais, avec Mitsuki, elle opta pour la séduction, en jouant sur une carte qui marchait bien à moyen ou long terme, la frustration. Mitsuki avait des désirs sexuels inachevés, et Mélinda expérimenta sur elle ses pouvoirs magiques. Comme elle savait où Mitsuki vivait, elle alla la voir chaque soir, et récupéra un peu de son sang, qu’elle utilisa pour concevoir un élixir spécial, qui empêcherait Mitsuki de jouir sauf quand Mélinda le voudrait, en créant une sorte de connexion psychique entre elle, fonctionnant grâce au sang. Vanillia l’aida pour cela, et Mélinda s’appliqua consciencieusement. Elle commençait à peine à découvrir les incroyables propriétés de la magie rouge.

La vampire s’amusa donc, le seul problème étant qu’il fallait régulièrement renouveler l’élixir pour maintenir le lien. La frustration rendrait Mitsuki moins prudente, et Mélinda voulait la pousser lentement à la faute. De fait, c’est elle qui allait à chaque fois chercher Kate à la fin des cours, et Kate était toujours ravie de voir Mélinda. Ensuite, Mélinda en profitait pour relâcher son sortilège, permettant à Mitsuki de se masturber dans la salle de cours ou dans les toilettes. Il fallut bien plusieurs jours pour se calibrer, mais, finalement, Mélinda parvint à trouver un bon rythme. Elle allait le soir dans la chambre de Mitsuki, elle lui faisait boire son élixir, et, ensuite, elle la revoyait en fin de journée, et, après avoir croisé son regard, toute la frustration de Mitsuki ressortait, l’amenant invariablement à devoir aller se soulager. C’était un plan d’une facilité redoutable.

Un beau jour, Mélinda décida d’en finir. Elle venait de récupérer Kate, et la confia à Hitomi, qui l’accompagnait, puis retourna vers l’école maternelle. Face à un vigile un peu trop curieux, elle prétexta avoir oublié de récupérer les affaires de sa sœur. Mélinda retourna ensuite vers la salle de Mitsuki. Elle ne portait pas son sailor fuku, mais sa longue robe dorée, qui glissait doucement sur le sol. Le vigile avait été assez troublé, d’ailleurs, et il avait fallu qu’Hitomi intervienne, laissant l’homme loucher sur ses seins. Sans doute allait-elle-même lui offrir une gâterie, Hitomi pouvait se montrer très perverse quand elle le voulait !

Mélinda, de son côté, rejoignit la salle, où elle savait que Mitsuki était toujours là, et attendit patiemment, jusqu’à s’assurer que la professeure soit bien en train de se soulager… Et ouvrit alors la porte.

« J’espère que je ne dérange pas, Bakugo-sensei ? »

Depuis qu'elle avait vu la petite Douglas, Mitsuki était ravie d'avoir cette petite métisse à bichonner à son tour. Elle aimait penser que ses petits-enfants étaient les siens, jusqu'à ce qu'ils quittent sa classe. Évidemment, elle n'a jamais rien fait de bizarre, juste leur donner de l'amour quand elle devait les bercer ou s'en occuper. Et s'occuper de cette nouvelle petite tête était un réel plaisir même si elle avait du mal à se satisfaire en ce moment... Au début, elle ne s'en inquiétait pas, c'est comme l'inspiration pour un artiste, il y a parfois des moments où ce qui fonctionne d'habitude n'a pas de goût alors bon, il faut savoir regarder ailleurs ou attendre que ça reviens... Mais plus les jours passaient et plus ça se compliquait, son corps semblait réclamer du plaisir à un moment pas très opportun, comme lorsqu'on venait chercher les enfants, l'envie était si grande que parfois, elle devait se satisfaire dans sa propre classe... Bien sûr, une fois la classe vide, elle fermait la porte à clé pour se soulager et bon sang que c'était bon !

Était-ce le fait de voir certains des grands-frère ou grande-soeurs passer la voir pour récupérer leurs petits frères ou sœur qui la rendait si chaude ? Elle ne saurait pas dire, mais un jour, le désir était si grand, qu'une fois seule, elle en oubliait de fermer la porte à clé et commença à se toucher, fermant les yeux, se caressant les seins et l'entrejambe, voyant très bien la grande sœur de Kate dans ses rêves. Oh oui, sa petite bouille de poupée rougit par le plaisir, elle s'imaginait bien entre ses jambes à lécher sa douce petite chatte encore si jeune et si douce. Son nectar devait être délicieux... Elle la voyait au bord de l'orgasme, la doigtant avec intensité pour que sa petite fontaine l'arrose... Oh oui, elle voyait tout ça si clairement qu'elle paierait cher pour que ça arrive ! Mais ce serait illégal avec une mineure. Enfin, ça restait un fantasme, elle ne faisait de mal à personne.

Mitsuki était dans son monde quand la grande sœur de Kate déboula dans sa classe, habillée cette fois d'une robe dorée ?! Elle était en train de rêver ? En tout cas, surprise, elle cessa immédiatement en rougissant et en s'affolant de voir quelqu'un ici, dans sa classe alors qu'elle... enfin, voilà...

« Qu-que-quoi ?! Tu tu, que fais-tu ici ?! Tu es déjà venue récupérer ta petite sœur, non ?! »

L'avait-elle vue faire ? Deviner ? Elle espérait que non, qu'elle quitte sa classe et la laisse tranquille... Si ça se trouve, elle le sait et va la faire chanter, ce ne serait pas étonnant, mais elle ne pouvait pas perdre son travail surtout pour une telle raison. S'occuper de ses enfants, c'était sa vie, sans ça, elle risquerait de déprimer... Sous le bureau, elle essuya sa main humide contre sa jupe alors qu'elle se redressa, se rapprochant de la demoiselle, voulant la conduire vers la sortie car... elle ne savait pas ce qu'elle faisait là, mais, sortie de son activité solitaire, elle avait un peu peur de la suite.

« Qu'es... Tu-tu viens faire quoi ici ? Vous avez oublié quelque chose appartenant à Kate-chan ? »

Mitsuki était paniqué, hors de ses gongs, elle ne savait pas comment réagir, ni, ce qui allait se passer...

Mélinda sourit doucement en voyant Mitsuki tenter de reprendre ses esprits… Et, pour seule réponse à ses interrogations, elle ferma la porte derrière elle, et la verrouilla à l’aide de la clef qui se trouvait sur la serrure, puis la récupérer dans la paume de sa main. Elle s’écarta alors de la porte, mains croisées dans son dos, et sourit doucement quand Mitsuki essaya de l’ouvrir.

« Non, je ne viens pas chercher quelque chose concernant Kate-chan… C’est toi seule qui m’intéresse, Mitsuki-san. »

Elle l’appela par son prénom, et en utilisant un suffixe assez générique, « -san », celui qu’on utilisait pour désigner de proches amis. Mélinda sourit doucement, avec son beau visage de porcelaine, et brandit alors la clef sous son nez.

« Je sais tout de vos petits secrets, Mitsuki-san. Je sais que vous ressentez… Des pensées impures envers les individus de mon âge… Enfin, de mon apparence. C’est pour ça que j’ai convaincu Hitomi d’inscrire Kate à votre école, afin d’avoir une chance de me rapprocher de toi, et de te faire une offre que tu ne pourras pas refuser. »

La vampire avait toujours rêvé de dire ça, et elle savait que sa phrase avait surpris Mitsuki. Elle allait bientôt subir un véritable ascenseur émotionnel, car Mélinda n’avait pas encore fini. La belle vampire venait de s’asseoir sur le bureau de Mitsuki, et croisa sensuellement ses jambes. Sa robe s’ouvrit, révélant sa peau d’albâtre, magnifique et douce. Ses jambes interminables, parfaites, qu’on avait furieusement envie de lécher, d’embrasser, de caresser comme les saintes reliques d’une divinité sacrée.

Prenant tranquillement ses ailes, Mélinda poursuivit :

« Kate n’est pas ma sœur, à vrai dire. Je m’appelle Mélinda Warren, et… En fait, Hitomi est mon esclave, et Kate est bien sa fille, destinée à me servir quand elle aura l’âge de consentir. Et toi, ma belle, Mitsuki, je souhaite t’embaucher ! N’est-ce pas formidable ? »

Mélinda sourit à nouveau, malicieusement.

« Oh, et je suis une vampire, également… Mais, rassure-toi, je ne tue pas les humains, je préfère leur faire l’amour, et tu m’as l’air tout à fait prête pour ça ! »

Avec quelqu’un comme Tomoko, Mléinda avait opté pour une approche beaucoup moins directe, mais, avec une femme âgée comme Mitsuki, il fallait affiner ses techniques. Elle savait que les questions allaient affluer, mais la vampire était prête à l’encaisser. Ce soir, Mitsuki dormirait chez elle, c’était tout ce que Mélinda voulait, et c’était ce qu’elle obtiendrait ! Ne disant rien de plus, elle souriait doucement, une lueur amusée dans les yeux, en attendant de voir comment la professeure allait réagir…

Pour Mitsuki, voir la grande sœur de Kate débarquer à l'improviste, l'ayant surprise dans un moment intime, c'était honteux ! Mais elle ne pouvait pas faire grand-chose si ce n'est essayer de régler cela à l'amiable. Pourquoi était-elle là d'abord ? La voyant jouer avec la poignet, elle allait en faire de même avant de voir la porte verrouiller... Merde... Qu'est-ce qu'elle tentait de faire ? Non seulement, elle venait pour elle, mais elle se permettait d'être familière ! Bon, ce n'est pas le plus choquant dans l'immédiat cela dit. Mais elle la voyait si sereine, ça sentait l'entourloupe, une grosse somme d'argent, quelque chose du genre... Agitant la clé, elle parlait de ses « pensées impures » envers les jeunes... là, ça sentait pas bon car à moins de pirater son ordinateur ou lire ses fantasmes, impossible de savoir ! Plus ça avançait, plus Mitsuki avait un peu peur de la suite.

Cette Mélinda disait qu'Hitomi, sa « mère » lui appartenait, idem pour Kate et que plus grande, elle lui appartiendra, tout comme elle bientôt, car elle voulait l'embaucher. Assise sur son bureau, à exhiber ses jambes, Mitsuki ne savait pas trop quoi en penser, ça se bousculait dans sa tête, mais pour le moment, son histoire n'était pas logique ! Ça sentait le piège, d'une façon ou d'une autre... En plus, elle ajoutait qu'elle une vampire, qui ne tuait pas, mais faisait l'amour... On était où ? Dans un roman ou jeune adolescente comme cette série de bouquins qui a bien fonctionné il y a quelques années ? Mitsuki souriait, de façon crispé, comme son rire qu'elle lâchait. C'était le stress, elle riait jaune. Elle se passait une main dans les cheveux en observant cette Warren...

« Mais qu'est-ce que tu me veux ?! Je sais pas de quoi tu parles, tu n'as rien à faire ici !!! »

Le ton n'était pas des plus accueillant, mais là, elle savait que sa vie se jouait sur un coup de dés. Si elle balançait ce qu'elle avait vue, elle risquait de perdre son emploi, perdre ses enfants... Ce serait le coup de masse pour mettre fin à sa triste vie sans goût. Vu la situation, on pouvait comprendre que Mitsuki était à fleur de peau, ne comprenant pas trop ce qui se passait, le stress l'empêchait de comprendre que derrière la venue de Mélinda, une porte vers un petit paradis s'ouvrait. Des larmes commençaient à perler au coin de ses yeux, sentant sa tête en dessous d'une guillotine, elle risquait de tout perdre et elle n'aimait pas ça.

« Ne dit rien... je veux pas les perdre... »

Pour cette femme à qui son rêve était inaccessible, perde son emploi ici, c'était perdre la seule chose qui rendait sa vie moins détestable... Dans un sens, que Mélinda le sache, s'en doute ou l'ignore, elle était bien placée pour savoir combien la nature pouvait être cruelle. Pour elle encore, c'était une histoire de vampire, mais pour Mitsuki, elle n'était qu'une femme normale à qui la vie lui crachait au visage. Mitsuki sanglotait à l'idée de ce qui pourrait bien arrivée d'affreux à partir de maintenant, sans se douter que plutôt que voir sa venue tout noir, elle devait la voire toute blanche.

Évidemment, Mitsuki ne voulait pas y croire. Mélinda n’était pas spécialement surprise, et sourit doucement. Elle se déplaça doucement, et la vit paniquer, manquant même sangloter. La vampire posa alors ses mains sur ses poignets, et les secoua doucement, la ramenant à la réalité.

« Du calme, Mitsuki-chan. En fait, il y a deux options possibles… Soit je te dénonce, et tu perdras effectivement ton travail… »

Une perspective qui amena la ménagère à écarquiller les yeux, mais Mélinda, en souriant, rajouta rapidement son autre proposition :

« …Soit tu acceptes ma proposition, et, non seulement tu conserveras ton boulot, mais tu pourras enfin avoir l’occasion d’exaucer tous tes vœux… Comme coucher avec moi, ainsi qu’avec de magnifiques éphèbes des deux sexes qui seront très heureux de profiter d’une belle femme dans la force de l’âge comme toi. »

Bien sûr, la vampire avait conscience que tout cela ressemblait à un canular, elle connaissait suffisamment les humains pour ça. Ils étaient très prudents, une méfiance qui virait parfois à la paranoïa, surtout face à tout ce qui sortait de leur quotidien… Comme une adolescente vampirique. Mélinda savait ainsi que Mitsuki ne l’avait pas cru quand elle avait indiqué être une vampire, et elle sourit encore, tout en faisant pointer ses canines. Impossible de les louper, car elle les désigna du doigt !

« Tu crois que c’est un accessoire ? Touche-les, et tu verras qu’elles sont très coupantes… »

La vampire enchaîna ensuite :

« Tu vis à Yoake depuis si longtemps que tu as bien dû le remarquer, non ? Les choses incroyables qui se passent dans cette ville… Les rumeurs, les superstitions… Tu ne t’imaginais quand même pas que tout était faux, hum ? Je suis une vampire ! Malgré ma jeune apparence, j’ai plusieurs siècles d’existence… Et j’ai jeté mon dévolu sur toi, car tu me plais beaucoup. Donc, tu vois, tu n’as rien à craindre ! »

Un nouveau sourire innocent se dessina sur les lèvres de la vampire. La belle femme âgée ne devait toujours pas en croire ses oreilles, mais c’était toujours la vampire qui avait la clef, et qui réfléchissait sur la suite. Si les choses s’envenimaient, elle allait sans doute devoir mordre Mitsuki dans le creux du cou, et opter pour un bon vieux kidnapping à l’ancienne. Au moins, quand elle séquestrait des humains, ils l’écoutaient bien plus facilement ! Autrement, il fallait toujours qu’ils chipotent…

Ah, ces humains !

C'était la panique, Mitsuki ne savait pas du tout comment réagir ! Ce que cette Mélinda lui racontait sortait bien trop de l'ordinaire pour la croire. Qu'avait-elle réellement en tête ? Juste une mauvaise blague ? La jeter dans un piège pour ensuite tenter de la faire chanter de bien des façons ? Dans ce moment de stress, Mitsuki avait bien des idées et aucune ne la rassurait. Même si cette jeune demoiselle cherchait à la rassurer, elle voulait bien écouter, mais elle avait du mal à avaler cette histoire de vampire, pour elle, ça semblait gros. Elle voulait bien croire aux esprits, mais des vampires, ça, c'était bon pour le cinéma, pas la vraie vie. Mélinda énonçait les deux choix possible, effectivement celui qui lui déplaisait, car c'était la fin de sa carrière, du peu de bonheur que la vie lui offrait, soit elle gardait son boulot en plus de coucher avec elle ou de jeunes gens... Ça ne sentait pas bon ça... Il y avait un piège quelque part, mais où ? Plus elle racontait son histoire, plus elle s'attendait à découvrir une caméra cachée quelque part...

Même si elle venait dévoiler ses crocs, elle ne les touchait pas, de nos jours, il serait simple de demander à un dentiste un tel résultat, avec de vraies-fausses dents. Mais bon, cette histoire de vampire, ça restait le cadet de ses soucis, la véritable chose qui l'inquiétait, c'était le piège caché derrière ça, où était-il ? Que pourrait-il bien arriver ? Mélinda venait à parler des rumeurs à Yoake, personnellement, Mitsuki n'a jamais rien vécu d'extraordinaire, sa vie était bien assez mouvementé comme ça pour y rajouter diverses choses angoissantes ! Alors oui, elle a déjà vu certains titres de journaux, des « on dit » mais jamais elle n'avait vu quelque chose d'étrange ou même vécu. Mitsuki était un peu plus calme, bien que dans son regard, dans sa pose et la gestuelle de ses mains, on y lisait un peu la panique malgré tout. C'était normal, elle risquait gros avec toute cette drôle d'histoire.

« Mais... Qu'est-ce que je dois faire alors ? »

Pas un oui, pas un non, même si sa question se rapprochait du positif. Elle ignorait ce que la vie lui réservait à présent avec Mélinda sur son chemin, mais, elle n'allait pas se jeter dans ses bras comme ça, elle voulait en savoir plus, tout en restant méfiante et distante. Mélinda était sur la bonne voie, mais vu son expérience, elle saura mener Mitsuki vers la voie qu'elle lui a tracé, pour le moment, elle devait la suivre, au sens propre comme au figurer, pour voir ce qui pourrait l'attendre et surtout, comprendre qu'il n'y a pas de piège. Mais ça, ce sera plus compliqué à éliminer, elle risquait sa carrière, sa vie, sur cette histoire...

Elle sentait le doute dans les yeux de Mitsuki-chan. La professeur semblait toutefois avoir compris que Mélinda ne plaisantait pas, mais, prudente, lui demanda quoi faire ensuite. La vampire sourit alors, et bondit du bureau, posant ses pieds sur le sol. Le mieux était sans aucun doute de lui faire une démonstration. Elle se rapprocha d’elle, et lui présenta la clef de la serrure… Ainsi qu’une autre clef, qu’elle tint dans ses doigts.

« C’est très simple… On va faire comme dans Matrix, Mitsuki-chan… Pilule rouge, pilule bleue, tu vois le genre ? Soit tu ouvres la porte de tes désirs, soit tu restes dans ta petite vie morne, et tu ne me reverras plus jamais. »

La vampire déverrouilla la porte de la salle. Elle avait fait son petit numéro, mais, avant ça, elle avait encore d’autres choses à présenter à Mitsuki. Outre cette seconde mystérieuse clef, elle lui tendit une clef USB, qu’elle posa sur le bureau.

« Ça, c’est un film pour toi. Tu peux le regarder chez toi. Ensuite… Cette autre clef ouvre toutes les portes du lycée Jinmu. C’est un passe-partout. Si tu veux prendre la pilule rouge et me suivre, tu entreras ce soir au lycée. Enfile de préférence une tenue sexy, mais on aura de quoi t’habiller. Tu entreras par une porte de service, et tu rejoindras le bâtiment D, la salle 104… Où je serai, en compagnie d’autres personnes, et où tu pourras nous faire un cours d’éducation sexuelle intense… »

Elle en parlait sans détour, et sourit à nouveau, faisant miroiter un joli rêve à Mitsuki-chan. C’était précisément ce qu’elle trouverait sur cette clef USB. Elle comprenait un fichier vidéo, un film réalisé par les esclaves de Mélinda montrant un cours d’éducation sexuelle très particulier où la professeur encourageait les adolescents à se faire l’amour ensemble. Le film dégénérait ainsi en une magnifique orgie, un spectacle qui serait sans doute irrésistible pour Mitsuki. Mais ça, Mélinda allait lui laisser l’occasion de regarder ce film elle-même, et de fantasmer là-dedans, avant de les rejoindre… Ou pas.

Mais la vampire savait déjà ce que Mitsuki allait décider. Soit la pilule bleue, qui la conduirait à jeter la clef USB, et à mener une vie normale. Soit la pilule rouge, qui l’emporterait dès ce soir dans des délices infinis, dans la réalisation de ses plus tendres fantasmes. La vampire lui sourit une ultime fois avant d’ouvrir la porte, et la salua de la main.

« À bientôt, Mitsuki-chaaaan… »

Et elle sortit ensuite, en ayant hâte de la retrouver ce soir !

Mitsuki était toujours dans le doute, cette Mélinda disait peut-être vraie, mais peut-être était un coup fourré pour la mettre dans un drôle de piège ? Se rapprochant, elle lui confia deux clés, la première était évidemment celle qui déverrouillait cette salle, afin de ne plus être prisonnière, la seconde en revanche, c'était un mystère. La clé de chez elle peut-être ? Mélinda fit une allusion à Matrix, mais bien qu'elle ait compris la référence, elle n'avait jamais rien pigé à ce film par contre. Bon, elle l'a vue qu'une fois, il y a très longtemps, mais ce n'était pas simple. Soit elle découvrait moult plaisir, soit elle ne la revoyait plus jamais et elle reste ainsi dans sa vie. Dit comme ça, ce n'est pas tentant, mais c'est le plus sûr. Qui croirait d'office à genre d'histoire, tout droit sortie d'un roman pour ado ? Mélinda allait ouvrir la porte, avant de revenir vers elle, lui confiant une clé USB. Il y avait quoi ? Les preuves de ses espionnages ? Il y avait apparemment un film dessus... Le film Matrix pour qu'elle comprenne mieux ses dires ? Difficiles à dire...

La vraie clé était un passe-partout pour le lycée de la ville où elle pourrait la rejoindre, elle et d'autres personnes pour un cours d'éducation sexuelle ? Ça ressemblait à un scénario de film pour adulte ça... Mitsuki observa la clé, toujours méfiante. Mélinda quitta la pièce, la saluant, la laissant seule avec ses doutes. C'est sûr que se faire plaisir en solitaire, ça lui avait couper l'envie... Reste à savoir ce que contenait cette clé usb et qu'est-ce que c'était que ce rôle de rendez-vous au lycée Jinmu ? Mitsuki restait toujours méfiante et elle avait raison, qui serait assez fou pour la croire de suite sur parole et lui sauter dans les bras ? Mitsuki termina ses affaires ici, quitta l'école en restant méfiante, se retournant souvent, prenant sa voiture pour rentrer. Même chez elle, elle partie en quête de trouver des micros ou des petites caméra caché, mais rien... Elle inséra donc la clé usb, espérant que ce n'était pas un virus ou autre qui piraterait ses comptes ? La clé ne comportait qu'un film qu'elle lançait. Évidemment, c'était un film porno, comme l'avait dit Mélinda.

Une femme encourageait des jeunes, filles comme garçons à s'envoyer en l'air et sincèrement, ça ne laissait pas Mitsuki indifférente. Elle ne le regardait pas entier, que des petites passages en faisant des avances rapides, jusqu'à ce que cela se termine en une grande orgie. Cela l'avait drôlement chauffé, mais allait-elle aller au lycée Jinmu pour autant ? Elle hésitait grandement, pesant le pour et le contre... Si ce qu'elle racontait était vrai, ce serait dommage de s'en priver... Dans le doute, elle prit un taser qu'elle mis dans son sac, juste au cas où. Pour sa tenue par contre, elle préférait passer plus inaperçu que sexy donc, elle prit une tenue assez ordinaire même si cela mettait ses formes en valeurs. L'heure défilait, se rendant compte que Mélinda n'avait pas donné d'horaire, juste « ce soir »... 20h ? 22H ? Difficile à trancher pour y avoir la bonne réponse... Elle attendit quand même qu'il soit vingt-deux heures trente avants de sortir de sa voiture, passe-partout en main. Par chance, demain, c'était samedi, pas de petit à garder. Elle passait derrière l'école pour user du passe-partout et se faisait son chemin en cherchant la bonne salle, s'éclairant avec son portable. Cela ressemblait de plus en plus à un coup tordue... Son taser allait servir ou pas du coup ?

Mitsuki finit par arrivée à la bonne salle, la lumière était allumée mais elle hésitait à franchir le cap. Qui sait ce qu'elle allait trouver derrière ? Comme sur la vidéo, de jeunes gens qui l'attendaient ? Des types très costaud là pour lui faire passer un sale quart d'heure ? Elle hésitait beaucoup, mais elle finit par frapper à la porte, avant de l'ouvrir pour voir vraiment ce qui l'attendait...

Mélinda n’avait pas donné d’heure précise, car la séance allait tout simplement durer toute la soirée. C’était une séance du club d’occultisme, un club dont Mélinda avait pris le contrôle, et qu’elle utilisait comme couverture officielle pour réaliser des orgies, avec la silencieuse bénédiction de plusieurs membres de l’administration. La salle louée était une agréable salle de détente avec plusieurs bibliothèques. Ce n’était pas une salle de cours ordinaire, mais un endroit plus confortable. Il y avait plusieurs canapés que la vampire avait ramené, car cette salle faisait partie de l’aile réservée aux clubs extrascolaires.

Quand Mitsuki toqua à la porte, la soirée avait déjà bien commencé. Mélinda avait enfilé une tenue spéciale, avec un corset moulant en latex, des collants à carreaux, des talons, et des gants moulants noirs en latex. Elle claqua ses gants tandis que, devant elle, la soirée avait bien commencé. Des adolescents nus pénétraient des adolescentes, copulant joyeusement, sous le regard excité d’une professeure qui était l’une des esclaves de Mélinda, Ember. La superbe rouquine surveillait l’activité de ce beau petit club, et Mélinda, elle, participait à la fête. Un homme léchait ses cuisses quand on tapa, et elle se releva.

La vampire ouvrit la porte, et sourit en voyant Mitsuki.

« Mitsuki-chan, je suis heureuse de voir que tu as accepté mon invitation… »

Elle l’invita à rentrer, et referma la porte derrière elle. Avec ses vêtements normaux, Mitsuki jurait dans le décor, qui allait des corps nus à des corps portant des tenues en cuir ou en latex. Des femmes pénétraient des hommes, ou inversement. Avec Mélinda, l’égalité des sexes régnait de manière absolue. Elle tenait une laisse dans sa main, reliée à un jeune homme soumis, les yeux dissimulés par un bandeau, et portant un harnais en cuir.

« Je te présente mon petit chien de la soirée… Il est très heureux dans ce rôle. »

Le jeune homme profita de ce moment d’accalmie pour lécher les talons de Mélinda. Pour Mitsuki, cela devait être assez effrayant ! Mais elle avait en tout cas désormais la conviction que la vampire ne lui avait pas menti. Mélinda lui sourit donc à nouveau.

« Tu peux juste te contenter d’observer, Mitsuki-chan, ou participer. On a des tenues pour toi dans le placard à côté de l’entrée, mais je comprendrais tout à fait que, pour ce soir, tu veuilles juste observer, te persuader que tout cela est bien réel. »

Mélinda se déplaça doucement, et alla s’asseoir sur une femme qui était assise en levrette. Elle soupira doucement, et la main de Mélinda caressa ses cheveux légèrement en sueur. Elle avait après tout une culotte noire en latex avec deux vibromasseurs remuant dans sa chatte et dans son fondement. C’était, mine de rien, un exercice assez éprouvant !

« Et, comme tu peux le voir, ça l’est ! Normalement, je prends plus de temps pour séduire mes nouveaux pensionnaires, mais, avec une femme plus âgée comme toi, j’ai décidé d’y aller de manière plus directe. Tous ces jeunes éphèbes sont prêts à te faire l’amour, tu sais… C’est ce dont tu as toujours rêvé, non ? »

La vampire connaissait le scepticisme des humains. Quand on leur offrait ce qu’ils voulaient sur un plateau d’argent, il y avait souvent un phénomène de rejet bien naturel, comme s’ils n’arrivaient pas à se faire à l’idée que leur rêve soit exaucée, et soupçonnaient toujours un piège… Piège qui, en l’occurrence, n’existait évidemment pas !

Mitsuki avait décidé de franchir le pas, de voir ce qu'avait à lui offrir cette Mélinda, sans pour autant être sûre que cela ne soit pas un piège déguisé afin de la faire chanter pour une quelconque raison ou une autre ? Il était naturel de se méfier, après tout, elle risquait pour ainsi dire sa vie. Malheureuse en amour à cause de dame nature, son seul réconfort était de caresser son rêve en s'occupant des enfants des autres. Elle n'était en rien leur mère, mais l'espace d'un instant, il n'y avait plus cette barrière, elle s'occupait d'eux, comme le ferait une maman. Et si elle perdait ce travail... Mitsuki aurait sûrement des idées bien noires en tête... Frappant à la porte, Mélinda venait lui ouvrir dans une tenue qui fit écarquiller les yeux de la femme ! Surtout qu'elle n'était pas la seule, dans son dos, bien des jeunes en faisaient de même, sans parler de celui attachée qui était à ses pieds !

Mitsuki n'avait rien contre ce genre de pratique, chacun son fantasme, mais elle n'avait jamais essayé, ne se sentant pas attiré par ce domaine. Et pourtant, dieu sait qu'elle en a fait des choses pour tenter d'égayer sa vie quand ça n'allait pas. Elle avait essayé bien des tenues différentes, infirmière, pom-pom girl, policière, ect... Mais pas ça, pas le SM. Mitsuki n'était pas la seule adulte, Mélinda était censé être bien plus âgée qu'elle, mais vue son apparence, elle avait du mal à s'en convaincre, la voyant juste comme une jeune fille. Elle lui présentait sa petite soirée, tous et toutes étaient prêt à lui faire l'amour, mais pour le moment, elle ne préférait pas s'en rapprocher. Mélinda l'avait proposé, elle allait l'accepter.

« Je heum... je vais juste regarder d'abord, d'accord ? »

Se déplaçant sans un bruit comme une petite souris, elle se posa sur un fauteuil libre, observant tout cela d'un regard étrange. Comme si elle s'était trompé d'endroit, certes, sa tenue jurait comparer au reste, mais elle ne voulait pas vraiment se changer. Elle observait discrètement, son regard se posant tour à tour sur les diverses scènes, des jeunes gens copulant ensemble. À leur âge, Mitsuki était loin de faire ça, très loin même ! C'est à peine si elle s'intéressait aux plaisirs solitaires et eux, ils ont sauté cette étape depuis bien longtemps ! Les jeunes sont vraiment en avance de nos jours. Preuve que ce n'est pas comme à son époque, certains garçons se faisaient prendre par des filles, quand elle avait leur âge, aucun garçon n'aurait accepter ou avouer ça. Preuve que les temps changent. En tout cas, tout cela ne la laissait pas de marbre bien qu'elle ne disait ou ne faisait rien de spécial, juste, elle observait. Mais son entrejambe la chauffait doucement, elle sentait une légère humidité parcourir sa petite culotte.

Son esprit lui dictait encore certaines choses, visualisant des scènes possibles avec un ou plusieurs de ses jeunes, mais pour le moment, elle se refusait de plonger tête baissé dans un piège. Parfois, son regard allait ailleurs, cherchant une potentielle caméra pour prouver qu'on lui veut du mal, mais elle ne voyait rien de tout cela. En tout cas, Mitsuki ne sombrait pas encore à la tentation, mais malgré les mots de Mélinda, peu de chance qu'elle passe juste la soirée à regarder sans rien faire, tôt ou tard, elle aura la visite d'une de ses jeunes personnes pour tenter de la faire basculer de son côté, à ne point en douter.

Mitsuki devait se faire à cette nouvelle réalité. Mélinda pouvait deviner sa surprise. Elle venait de découvrir instantanément toute une facette d’un lycée qu’elle ignorait. Oui, Mélinda n’était pas une simple adolescente, et elle venait de le démontrer. La jeune professeure s’assit sur une chaise dans un angle, observant le groupe. Le club d’occultisme de Mélinda était une couverture dissimulant les activités sexuelles qu’elle pratiquait dans le lycée séduisant et corrompant les lycéens pour en faire ensuite ses esclaves. Ils étaient plus faciles à séduire que les adultes, a fortiori dans une société aussi cloisonnée et étouffante que le Japon. Plein d’incertitude, de doutes, de remise en question sur eux-mêmes, ils tombaient entre ses doigts, et le faisaient avec grand plaisir. Ember observait la scène avec appétit. Elle travaillait au sein du lycée, mais était à l’origine une esclave, qui avait rejoint le lycée sur demande de Mélinda. Depuis lors, Ember était une valeur sûre, qui aidait Mélinda à couvrir ses activités.

Surprise, Mitsuki regardait tout autour d’elle, mais n’avait pas manifesté de franche opposition. Mélinda en était sûre ! Non, la jeune femme était surtout surprise par une telle débauche de sexe, mais la vampire savait que, en son for intérieur, tout ça devait l’exciter. À ce stade, elle devait surtout se demander si elle pouvait participer à tout ça. Fort heureusement, Mélinda avait tout prévu. Elle était en train de sodomiser un jeune esclave, tournant le dos à Mitsuki, quand un jeune homme finit par se rapprocher d’elle.

Tristan était un autre esclave de Mélinda, originaire de Mijak, qu’elle avait fait inscrire au lycée. Ce jeune homme androgyne était très docile, car il était lui-même le fils d’une esclave de Mélinda. Il avait grandi en servitude, dans un environnement où tout lui était donné, et n’avait eu aucune envie de s’émanciper. Il était donc resté l’esclave de Mélinda, et se rapprocha de Mitsuki. Confuse, la professeure observait la scène sans trop savoir quoi dire. Tristan nota toutefois que ses seins semblaient sur le point de déborder de son chandail blanc.

Avançant à quatre pattes, il se posta à hauteur de ses jambes.

« Vous allez bien, Madame ? Même Ember-sama participe… Nous allons faire l’amour encore une bonne partie de la nuit, vous êtes sûre que vous ne souhaitez pas participer ? »

Un lycéen était en effet en train de pénétrer Ember, et semblait sincèrement ravi de pouvoir le voir. De son côté, Mitsuki semblait encore hésiter, ce que Tristan, à vrai dire, pouvait comprendre. Les Terriens étaient très timides, mais lui devait bien admettre qu’il était impatient de voir la jeune femme se lâcher. Il se rapprocha donc encore, jusqu’à fourrer sa tête entre ses jambes, visant manifestement à lécher sa jupe noire.

« Pourtant, je suis sûr que c’est humide là-dessous… Alors, pourquoi vous retenir ? »

Mitsuki avait encore du mal à croire qu'elle était ici, dans ce genre d'endroit. Elle n'était pas sotte, elle savait bien que les clubs échangismes existaient, des clubs plus privée où il se passait ce genre de choses, mais voir ça ici, dans un lycée, avec surtout des jeunes ! Quand on disait les jeunes plus en avance sur leur temps, ce n'était pas une image ! Peu à peu, l'idée d'un piège disparaissait, mais elle n'était pas plus motivée pour autant. L'idée de se mêler à ces beaux jeunes hommes et belles demoiselles était tentante, ça restait son fantasme le plus récent, mais de là à baisser ses barrières et se dire simplement profitons en, ce n'était pas encore le cas. Mitsuki ne fit pas attention à Mélinda qui s'amusait dans son coin, elle ne la voyait pas sodomiser une autre personne, quand bien même dans cette position, elle ne pouvait pas savoir si elle avait un jouet ou un vrai pénis. Ça c'était encore une surprise qu'elle ignorait. Quand un jeune homme l'approcha, les traits fins, presque féminin, elle ne savait déjà pas comment le/la nommer ? Il était habillé avec des dessous de femmes donc... elle ? Ou alors malgré cela, il tenait à sa masculinité ? Mitsuki avait beau ne pas avoir de soucis avec ce genre de choses, elle n'avait pas les bases pour s'adresser à cette personne sans risquer de dire une bêtise.

« N-non merci, ça-ça ira... »

La politesse à la Japonaise, forcément, de plus, elle voyait mal une personne normale de suite sauter sur ce genre d'occasion. Il faut un « temps d'adaptation » pour se dire où est-ce qu'on a bien pu mettre les pieds ? C'est vrai quoi, toute cette débauche, sous les yeux d'un tuteur et d'une « jeune maîtresse », ça semblait un peu sortir tout droit des délires d'un adolescent à l'imagination débordante ! Et pourtant, c'était bien vrai... n'est-ce pas ? Mitsuki restait dans cet état à demi-consciente de voir ce qui se passait sous ses yeux, mais aussi le nier. Ça ne pouvait pas avoir lieu comme ça, si facilement ? Certes, son travail était dans une école pour les tout petits alors forcément, il ne pouvait pas y avoir ce genre de choses, mais quand même, ce lycée, elle le connaissait de nom vu qu'elle habitait à Yoake depuis des années, mais de là à s'imaginer qui pouvait se passer ce genre de choses ? Que deux élèves se découvrent et fasse l'amour, c'était un lycée, ça pouvait bien arrivée, mais là... ça dépasse l'entendement. Mais cette jeune personne se pencha sur elle, venant presser sa tête sur sa jupe entre ses cuisses en cherchant plus ou moins à voir ce qui se passait en dessous !

« Ma-mais stop ! »

Bien que légèrement paniqué, l'ambiance ou la confiance semblait peu à peu la lâcher, car même en posant ses mains sur sa tête, cela ressemblait plus à une caresse qu'à un effet pour le repousser. Elle ne pouvait pas nier que toute cette ambiance, ses voix, ça avait finie par la faire mouiller et pas qu'un peu ! Mitsuki portait une culotte assez simple et blanche, mais elle était prête à parier que sa culotte avait gagner le concours de culotte mouillée ! Mitsuki posait son regard dans les yeux du jeune homme, avalant sa salive en abaissant ses mains, caressant ses joues doucement.

« Il ne faut pas se précipiter et... et y aller... doucement, non ? »

Bien que son fantasme de jouer à la maman de ses jeunes la tentait bien, il était encore un peu tôt pour ça, préférant y aller doucement afin de ne pas se laisser déborder. Bien qu'elle semblait doucement accepter l'invitation de Mélinda et se laisser bercer par la soirée, il était encore un peu tôt pour la voir totalement libérer et déchaîné. Personne ne devenait complément ivre à la première petite gorgée de bière alors pourquoi il en serait de même pour le sexe ?

« Vas y, mais sagement... mon beau... ma belle ? Pardonne-moi, je ne suis pas habituée à cela... »

Un joli jeune homme habillé avec des dessous féminin... une chance sur deux donc.

La première bouchée était toujours la plus difficile. Mais, dès qu’on avait goûté au fruit défendu, on ne pouvait plus s’empêcher d’y revenir, tout simplement. Mitsuki n’allait pas pouvoir lutter, et, si elle pensait pouvoir tenir, elle se berçait d’illusions !  Mais tout cela, Mélinda l’avait évidemment anticipé, et elle ne laissait Mitsuki attendre que pour lui donner l’illusion qu’elle avait encore le choix. Tristan se rendait auprès d’elle sur invitation de Mléinda. Le jeune homme était très androgyne, très efféminé, ce qu’il avait toujours eu du mal à vivre. Mélinda l’avait retrouvé alors qu’il se droguait, et qu’il était en phase pré-dépressive. La redoutable vampire lui avait fait goûter à un monde où il n’aurait pas à craindre ses différences, ni à vouloir prétendre être celui qu’il ne pouvait pas être. Mélinda savait faire ça avec les gens, elle était redoutablement douée dans son domaine. Aussi belle qu’intelligente, aussi pernicieuse qu’irrésistible, elle faisait progressivement basculer tous ses partenaires, multipliant ainsi les esclaves et les soumis. Face à elle, difficile de jouer, et ça, Mitsuki allait vite le réaliser.

Certes, elle essaya de repousser Tristan, mais le jeune homme insista, venant rapprocher sa tête de sa culotte. Il renifla celle-ci, et sentit la femme l’écarter, sans réelle grande conviction.

« Vous ne devriez pas résister, Madame… Maîtresse dit que ce n’est pas sain de retenir de telles pulsions en vous. Il faut au contraire les laisser pleinement s’exprimer, sinon vous en serez prisonnière ! »

Or, Tristan voyait bien qu’elle était excitée par tout ça, emballée par le spectacle qu’elle voyait. En tant que jeune homme dévoué, il voulait tout simplement aider cette belle femme. Peut-être que sa Maîtresse prévoyait ensuite d’en faire une Maman ? Elle en avait en tout cas la carrure, et il fallait bien admettre que cette idée était assez excitante ! Se pinçant doucement les lèvres, Tristan la sentait peu à peu faiblir, s’effondrant lentement sous ses coups de langue.

Un gloussement léger s’échappa de ses lèvres, et il se redressa alors.

« C’est votre première soirée, hein ? Vous seriez parfaite pour être une Maman, vous savez… Nous obéissons toujours aux Mamans ! »

Mitsuki allait sans doute devoir en savoir un peu plus sur le fonctionnement de l’organisation interne de Mélinda. De son côté, Ember était joyeusement en train de se faire prendre contre le rebord du bureau par un homme. Le jeune adolescent s’enfonçait en elle, et elle avait posé sa main sur sa nuque, répondant avec plaisir à ses baisers appuyés et soutenus. C’était un spectacle tout simplement magnifique, et Tristan continua à remonter, approchant ses lèvres de celles de Mitsuki.

« Laissez-moi être votre guide, et acceptez d’être ma Maman ce soir… Cela vous plairait ? »

Si Maîtresse Mélinda avait conduit cette femme ici, c’est qu’elle devait être très perverse ! Sinon, elle ne serait tout simplement pas là, c’était aussi simple que ça ! Face à cette logique imparable, Tristan était bien décidé à l’embrasser, et continuait à se pencher vers elle, curieux de voir comment celle-ci allait réagir à tout ça…

Mitsuki n'avait pas l'impression d'être à sa place, au milieu de tous ses jeunes gens qui faisaient joyeusement l'amour, elle faisait tâche. Bien qu'il y avait une adulte ici – enfin, deux avec Mélinda, mais son apparence laissaient penser le contraire – elle était sûrement la plus âgée, physiquement parlant. Elle avait beau être encore très belle et très désirable, Mitsuki avait l'âge d'être la mère du plus âgée des jeunes gens ici présents, mais pour l'instant, elle avait un autre souci sur les épaules, avec ce jeune homme aux traits si fin qui jouait avec elle, du moins, qui essayait. Elle ne savait pas vraiment comment lui parler, au masculin ou au féminin ? Il y avait plus urgent sur le feu, mais elle ne voulait pas blesser cette personne, donc ça la mettait pas en bonne position. Surtout que son partenaire tentait de plus en plus de prendre un peu plus de terrain, revenant même à la charge, la tête entre ses jambes. Autant dire que les premiers coups de langue sur sa culotte furent aussi efficaces que des coups de taser ! C'était même un vrai miracle que Mitsuki n'ai pas couiner une seule fois alors que pourtant, elle adorait tout ce qui se passait. Il restait que peu de barrière encore debout, ce qui expliquait malgré tout qu'elle restait encore inactive à cette soirée.

Cependant, que le bougre ait trouvé son point faible ou que Mélinda ait vendue la mèche, il prononçait le mot qui allait tout faire basculer ce soir. Être une maman...

« Une... maman ? »

Certes, chez Mitsuki, c'était au sens propre du terme, detenir entre ses bras la chair de sa chair, un bébé qui lui ressemblerait et dont elle donnerait sa vie pour le protéger mais c'était une chose que la cruelle Dame Nature avait décider de l'en priver. Elle qui n'aspirait pas à la célébrité, à une vie de luxe et paradisiaque, elle voulait juste avoir un enfant, mais son corps disait non et quand elle s'était décidé à laissé sa chance à un enfant qui, dans un cas similaire, ne pouvait pas avoir de parent, on lui a fait comprendre que son mari était une sous-merde qui s'était lassé de cette femme qui ne pouvait donner vie à un bébé et couchait avec d'autres femmes. Une succession d'échecs dont elle avait beaucoup souffert. Dans cette soirée, une maman n'était pas la même chose que ce à quoi, Mitsuki pensait, mais cela était suffisait pour le tatouer dans son esprit. Perdue dans ses pensées, dans les mots prononcés par son jeune partenaire, elle se laissait embrasser, retournant à la réalité alors que sa langue caressait la sienne. Le jeune homme venait l'embrasser, elle embrassait un jeune homme dont elle pourrait être la mère. En elle, jaillissait un torrent de plaisir qui la faisait se sentir si bien, une première pour ce soir. Quand le baiser se termina, son regard plongeait dans le sien, sa voix était toujours un tantinet pas à l'aise, mais cela l'était déjà moins.

« Oui... je veux être ta maman... »

Depuis quelque temps, c'était un fantasme qui revenait souvent, dans ses nuits, dans ses fantasmes. Lassé de coucher avec des gens ayant plus ou moins son âge, elle s'imaginait avec de jeunes gens comme ici, se faisait baiser par de beaux jeunes hommes qui la rempliraient en l’appelant Maman, ou bien s'occupant de demoiselles toutes douce et gentille, se faisant arrosé de leur cyprine, elles aussi l'appellerait Maman. Elle serait une maman, mais aussi une amante. Cela ne lui déplaisait pas mais il y avait la légalité qui rentrait en jeu, laissant cela rester que pur fantasme. Et ce soir, elle brisait cette légalité. Sa main caressa son visage, ses doigts glissait dans ses cheveux courts.

« Occupe-toi de ta maman... ma chérie. »

Était-ce correct ? Ma chérie ? Mon chéri ? En tout cas, elle disait cela gentiment, ce genre de chose n'était pas le genre de chose auquel Mitsuki était habituée donc, elle va devoir aussi apprendre des choses. En tout cas, Mitsuki rentrait dans le jeu, à présent, Tristan pouvait jouer plus librement, mais encore doucement avec elle. Peut-être deviendrait-elle la maman de d'autres personnes ce soir ? Mais une personne à la fois.

Mélinda sourit doucement en sentant que Tristan avait vu juste. Mélinda l’avait subodoré en enquêtant sur Mitsuki. Comme d’habitude, elle laissait le moins de place possible au hasard, et avait donc mené ses petites recherches. Pour elle, le désir maternel était quelque chose d’inné à chaque femme, car lié à la nature profonde. Une femme pouvait bien sûr renier de telles pulsions, mais Mélinda estimait que ce désir était toujours là, profondément ancré. Quand Tristan demanda à Mitsuki d’être sa « Maman », la belle quadragénaire sembla troublée. Tristan sourit ensuite, son membre en érection frottant les cuisses de Mitsuki. Oui, on pouvait l’appeler « chérie », vu sa nature androgyne, et il embrassa encore sa « Maman », lui offrant un délicieux baiser.

« Je peux être ton petit garçon ou ta petite-fille, Maman, comme Maman le veut… »

Tristan l’embrassa encore. Tristan avait une véritable mère, mais cela ne l’empêchait nullement de jouer avec les autres, il avait été bien formé en ce sens. Le jeune homme en sous-vêtements se tortillait sur place, et se déplaça, venant embrasser Mitsuki dans le creux du cou. Il lécha sa peau, tout doucement, venant frotter son visage contre sa peau. Elle était si belle !

« Il y a beaucoup d’enfants orphelins que Maîtresse recueille… Beaucoup d’enfants qui n’ont pas de Maman. Alors, nous cherchons des Mamans, comme toi… Même si Maîtresse peut aussi t’aider à avoir tes propres enfants. »

En disant cela, le jeune homme caressa le ventre de Mitsuki, là où la vie devait naître. Le jeune homme descendit ensuite ses doigts, et vint la caresser intimement, tout en mordillant le creux de son cou. Il agissait comme un garçon indiscipliné, afin d’inciter sa Maman à le punir ! Car une Maman pouvait punir les mauvais garçons, non ? Le jeune homme sentit en tout cas cette zone s’humidifier, et gloussa doucement, léchant la joue de Tristan. Il agissait avec une tendresse mêlée de lenteur, dans l’unique objectif de faire doucement craquer la jeune femme.

« Maman est si humide… Est-ce qu’elle veut que je lui fasse du bien ? Elle doit en donner l’ordre… »

Le choix d’envoyer Tristan sur Mitsuki était aussi stratégique de la part de Mélinda. C’était un jeune homme à qui il était très facile de s’attacher, avec sa voix doucereuse, son corps agréable, et cette générosité dont il faisait preuve à l’encontre de la belle Mitsuki, qui avait visiblement de plus en plus de mal à se retenir, à contenir ses fantasmes, qui étaient sur le point de sortir, comme le trop-plein d’un barrage débordant pour rejaillir partout !

Mitsuki était un peu perdue ici, mais petit à petit, elle succombait à tout cela en se laissant bercer par les choses, c'était ce que Mélinda voulait et doucement, elle lui obéissait inconsciemment. Face à ce beau jeune homme ou jeune femme, elle ne savait pas trop ce qu'elle devait dire pour ne pas blesser cette personne ? En tout cas, elle laissait Tristan se frotter à elle doucement, approchant de plus en plus du point de non-retour. Jusqu'ici, coucher avec un jeune, limite mineur était un fantasme qui grossissait en elle depuis quelque temps, mais il y avait une différence entre le fantasme et la réalité. Ce n'est pas grave de s'imaginer braquer une banque, ça l'était de passer à l'acte et cet exemple est valide pour tout un tas d'autres choses. Mitsuki acceptait finalement ce qui allait se passer tandis que Tristan avait trouvé son point faible, répétant à tout vas « Maman », ce qui semblait agir presque comme une drogue pour elle. C'était son désir le plus fort et pourtant, c'était l'impossible pour elle. Elle ne voulait pas de la richesse, de la célébrité ou autres, juste donner la vie, mais Mère Nature était une femme sadique.

« Tu seras ma petite chérie. »

Même si elle ne pourra pas l'arroser de sa petite fontaine, mais bon, ce n'était qu'un détail, il y avait d'autres petites ici qui pourront lui faire ce plaisir. S'il était habillé ainsi, ce n'était pas par bizutage alors, allons dans son sens. Doucement, il venait la caresser, de plus en plus, lui susurrant des choses, des choses où Mitsuki se voyait maman de ses jeunes enfants. Entre enfant et adulte, elle pourrait laisser parler ses fantasmes. Mais Mitsuki n'était pas qu'une perverse, elle était aussi une douce femme à qui elle pouvait donner de l'amour à de jeunes enfants, en tout bien, tout honneur. Elle verrait comment avancera, mais jouer les nounous ne sera jamais une corvée pour elle. De même qu'elle ne comprenait pas la dernière phrase de Tristan comme il l'entendait. Pour elle, il sous-entendait qu'être maman ici, n'était qu'un rôle, plus ou moins sexuel, mais ça lui convenait. Il pouvait bien y avoir des clubs de sexe dans ce lycée, sous la tutelle d'une vampire, elle voulait bien y croire. Mais aller au-delà de la nature, non, ça elle ne voulait pas y croire. À son âge, elle ne voulait plus de faux espoir, elle ne sera pas une maman, une Vraie maman, alors elle le sera d'une autre façon. La magie, ce n'était qu'au cinéma, dans les bouquins, partout, sauf dans la vraie vie.

Tristan la caressait plus bas, la faisant doucement mouiller, s'approchant toujours un peu plus de la zone rouge, mais actuellement, il était trop tard pour elle de faire demi-tour. À son tour, ce fut ses mains à elle qui allait caresser les joues du jeune homme, l'observant dans les yeux.

« Oui... Viens rendre Maman heureuse. »

Ce n'était plus une hésitation, Mitsuki laissait ses cuisses s'écarter, dévoilant une culotte bordeaux qui était très foncé vu l'humidité qui s'en échappait. Mais peu importe. Pour le moment, elle n'avait pas besoin de se mettre à nu, elle voulait juste qu'on jouisse en elle ou qu'on la fasse jouir, cela n'empêchait pas d'associer les deux. Toujours en ayant les mains sur la tête de Tristan, elle le plaquait doucement contre elle, son visage à mi-chemin entre son visage et sa poitrine, elle n'attendait plus que lui. Qu'il rende son fantasme réalité, couchée avec un jeune homme. Enfin, cela ne le validera qu'à moitié, Mitsuki voulait autant coucher avec un garçon qu'avec une fille. Qu'elle sente la virilité et la vigueur de ce jeune homme en elle, qu'elle sente la petite fontaine d'une fille lui couler dessus, elle voulait autant l'un que l'autre. Mais une chose à la fois, Mitsuki ne faisait que commencer son entrée au sein du « petit » groupe de Mélinda Warren.

« Monte à Maman, tout ton amour pour elle, d'accord ? »

Mitsuki venait délicatement l'embrasser, il méritait cela puis mine de rien, cela la détendait un peu aussi de son côté alors pourquoi pas en profiter ?