Korra Stryker, la Main de l'Impératrice !
Posté : 01 nov. 2024 11:48
Identité : Korra Stryker
Âge : 25 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine
Physique
Si elle se trouvait sur Terre, on aurait volontiers pu qualifier Korra de « beauté aryenne ». Avec ses cheveux blonds courts, ses yeux bleus, son corps élancé et musclé, sa peau claire, et son air fier, Korra a tout de l’Impériale, du visage doux du Diable. Son corps musclé témoigne des innombrables heures d’entraînement qu’elle a pu passer au cours de son existence, afin d’être digne de sa famille, et surtout de l’Empire. Elle entretient ainsi tout son corps en vertu des critères de perfection propres à l’Empire, et refuse ainsi d’avoir le moindre défaut sur sa peau. Korra est donc une très belle femme, une sportive qui adore être dans son armure de Stormtrooper. Le fait est que, malgré son apparence, elle a la mentalité d’un garçon manqué, ce qui fait qu’elle n’a jamais vraiment cherché à développer sa garde-robe par des tenues sensuelles, sa garde-robe se limitant ainsi à des treillis, ou à des uniformes.
Et puis, qui irait dire que sa tenue de Stromtrooper ou d’officier impérial ne lui siéent pas ?
Caractère
En tant que représentante d’une famille d’aristocrates de Coruscant, Korra n’est une femme guère empathique. Fière et arrogante, elle a été baignée dans la mentalité de l’Empire. Elle voit donc les non-humains comme des races inférieures, les méprise cordialement. Raciste, Korra est également une femme brutale et cruelle, une bad girl qui n’hésite pas à torturer les suspects, et à faire preuve de cette brutalité policière si propre aux Stormtroopers. Véritable fasciste, elle ne jure que par la suprématie de l’Empire, voyant l’Empire comme un monolithique institutionnel, seul moyen de garantir l’ordre et la stabilité dans la Galaxie. Cultivée (elle vient tout de même d’un milieu aristocrate), Korra ne croit pas dans les vertus de la démocratie, car, pour elle, ce système porte en lui-même les germes de sa propre destruction. En effet, pour elle, le but de l’État est d’être fort, afin de protéger ses ressortissants contre les menaces, pas de se perdre dans des discussions interminables en prétendant vouloir écouter la voix du peuple. Il faut une vision claire et forte, et le peuple, étant par nature multiple, est incapable d’avoir cette vision claire. Voilà pourquoi, depuis l’aube des temps, les êtres humains ont toujours confié à des dirigeants le soin de diriger en leurs noms. Elle ne comprend pas l’intérêt d’un système consistant à élire les dirigeants, car il est pour elle, de base, condamné à l’échec. Elle préfère un système où ce sont les plus forts qui dirigent, car seul un tel système permet d’éviter le populisme, et donc de garantir la méritocratie.
Son racisme repose également sur une forme de vision méritocratique des choses. Les humains sont l’espèce qui est la plus importante dans la Galaxie, présente dans tous les systèmes, et qui est la mieux capable de s’adapter aux autres mondes, et d’évoluer. Il est donc logique qu’elle évolue, et que les autres races disparaissent. Pour elle, c’est un simple processus naturel, qu’on pourrait qualifier de darwinien.
Korra est un garçon manqué, qui a toujours eu envie de servir dans l’armée. Elle aurait pu devenir un officier, mais, pour l’heure, elle préfère servir en tant que « simple » Stormtrooper, le temps d’acquérir suffisamment d’expérience. Ayant côtoyé les planètes de la Bordure Extérieure, Korra est bien placée pour savoir de quoi les espèces non-humaines sont capables, et la vision des ghettos infâmes de cette planète ravagée par la corruption et la criminalité l’a définitivement convaincu de la nécessité d’un État fort, et du danger qu’il y avait à offrir aux gens des libertés publiques, à leur offrir des moyens de contredire l’autorité de l’Empire.
Histoire
Le BG de Korra est inspire de l’ancien univers étendu de Star Wars, l’univers « Legends ».
I – LES STRYKER SOUS L’ANCIENNE RÉPUBLIQUE
1°) Historique des Stryker – Les réformes de Ruusan
La famille Stryker est une très ancienne famille de la Galaxie, une famille qui, sous l’Ancienne République, faisait partie d’une frange radicale militant pour que la République Galactique se dote d’une armée conventionnelle forte, et ne se repose pas sur les seuls Jedi. Les Stryker avaient connu l’époque trouble des Guerres Sith, il y a de cela mille ans, et estimaient que les Jedi étaient nuisibles pour l’avenir de la Galaxie, dans la mesure où ils ne répondaient pas à l’autorité de la République, et étaient responsables de la création des Sith. Les Stryker préféraient une armée forte, à même de défendre les intérêts de la République contre les ennemis potentiels.
Les Stryker s’opposèrent farouchement au Chancelier Tarsus Valorum, qui, mille ans avant la Bataille de Yavin 4, proposa une série de réformes pour restructurer en profondeur, non seulement la République, mais aussi les Jedi. La République sortait alors d’une très longue période difficile, historiquement appelée « l’Âge Sombre de la République », et qui avait vu la République affronter l’Empire sith pendant un millénaire. Cette guerre avait profondément sclérosé la République, ravagé des mondes entiers, et la République, bien qu’ayant remporté la guerre, était sur le point d’être détruite. Les Jedi étaient alors davantage des soldats que des guerriers protecteurs et neutres. Mais, surtout, cette guerre était à l’origine le fruit d’un Jedi, Phanius, qui sombra du Côté Obscur, et devint Dark Ruin.
Tarsus Valorum, le Chancelier Suprême de l’époque, récupéra les rênes d’une République moribonde. De nombreux systèmes étaient ruinés, au bord de l’anarchie, l’HoloNet galactique ne fonctionnait plus sur des pans entiers de la Galaxie, notamment dans les planètes de la Bordure, qui étaient tombés entre les mains de criminels et de seigneurs de guerre. Et, surtout, une vague de mécontentement remontait dans toute la Galaxie, tant à l’égard des Jedi, que des Républicains.
Jorras Stryker, qui était proche du pouvoir, militait pour isoler les Jedi, pour arrêter de jouer avec la Force, et pour former une armée républicaine puissante et unifiée, qui répondrait aux ordres du Sénat. Pour lui, les Jedi étaient des reliques du passé, de prétendus protecteurs qui avaient ravagé la Galaxie à plusieurs reprises. Il voulait mobiliser toutes les ressources disponibles pour réinstaurer la loi républicaine dans les mondes de la Bordure, et souhaitait lutter contre les dérives de la guerre, qui avaient conduit la République à recruter hâtivement de nombreux soldats sans les former, ce qui avait donné lieu à bon nombre d’exactions.
La situation était d’autant plus favorable à la vision de Stryker que Valorum était un Chancier non-Jedi, une situation qui n’était pas arrivée depuis des siècles. La vision de Jorras Stryker ne fut toutefois pas suivie par Valorum, car la République n’avait pas les moyens de développer sa propre armée, et disposait surtout d’une armée jedi, l’Armée de la Lumière, qui était mal vue.
C’est dans ces circonstances que les réformes de Ruusan réformèrent en profondeur la République sur de nombreux points. Sur le plan militaire et sur le plan des Jedi, les réformes entraînèrent la dissolution de l’Armée de la Lumière, et mirent fin de facto à l’indépendance des Jedi en ordonnant que ceux-ci soient désormais formés à Coruscant, et soient placés sous l’autorité du Département Judiciaire du Sénat, et peuvent ainsi répondre de leurs actes devant le Sénat. Valorum conserva cependant une bonne autonomie à l’Ordre Jedi.
Concernant la voie militaire, Valorum estima que la Galaxie, après mille ans de guerre, méritait désormais de connaître la paix. La voie de Stryker, celle consistant à remplacer l’armée jedi par une armée régulière, fut écartée, au grand désespoir de celui-ci. La voie de Valorum s’avéra payante. La Galaxie se reconstruisit, la République se développa, et un nouvel âge d’or commença. Les Jedi se reconstruisirent également, renonçant à la guerre pour redevenir les guerriers sages et pacifistes qu’ils auraient toujours dû rester.
L’âge d’or instauré par les Réformes de Ruusan dura mille ans.
2°) Historique des Stryker – Les failles de l’Âge d’Or de la République
Environ trente ans avant la Bataille de Yavin, la Galaxie avait évolué. Les Sith n’étaient plus une menace, et ressemblaient davantage à des contes de fées. Les Jedi étaient eux-mêmes dépassés, et les ennemis étaient désormais différents. La reconstruction de la Galaxie prit plusieurs siècles, et vit l’émergence de grands organismes financiers qui aidèrent les planètes ravagées à se reconstruire, non sans de lourdes concessions de leur part, comme des dettes astronomiques à rembourser. La Fédération du Commerce fut décisive dans les planètes de la Bordure, car, en parvenant à rétablir des voies commerciales stables, parvint à ramener dans le giron de la République bon nombre de systèmes qui avaient perdu confiance en la République. Le Clan Bancaire Intergalactique tira également son épingle du jeu en développant un système bancaire intergalactique consistant à intégrer dans son système des planètes ravagées. Les planètes les plus riches fournissaient une aide financière importante sous la forme de lourds prêts.
La principale victoire de la Fédération du Commerce fut d’avoir un monopole sur l’utilisation des routes commerciales des systèmes de la Bordure. Ce monopole se justifia par le fait de devoir sécuriser les routes, de lutter contre le piratage, et de permettre de développer un système commercial unifié.
Le Clan Bancaire Intergalactique disposait principalement des fonds de la Banque du Noyau, un puissant organisme bancaire situé à Coruscant, qui avait aidé la République en lui octroyant de nombreux prêts publics. Quelques années avant la chute de la République, le Trésor de la République, organisme chargé de gérer les fonds économiques de la République, était si endetté auprès de la Banque du Noyau qu’on disait que tout l’argent de la République était entre les mains de la Banque du Noyau.
De manière générale, suite aux Réformes de Ruusan, les artisans prirent l’habitude de se liguer ensemble, de former des guildes avec des systèmes d’assurances permettant de les protéger en cas d’attaques de bandits. La Guilde du Commerce prospéra ainsi sur les systèmes miniers, ou, plus généralement, sur tous les systèmes dangereux, passés entre les mains de criminels et de seigneurs de guerre.
Au cours des siècles, il apparut que les Jedi ne pouvaient pas, à eux seuls, défendre la Galaxie. La République croulait sous les doléances de nombreux systèmes souhaitant qu’on les défende des attaques de pillards, des attaques de monstres dans les systèmes miniers. Et, après avoir connu le Côté Obscur, l’Ordre Jedi était trop sclérosé pour opter pour des formations de Jedi rapides. Les Jedi étaient efficaces, mais très lents à voir le jour, et agissaient surtout dans les mondes du Noyau, plus propices à la formation des Padawan. Encore une fois, le Sénat vit poindre les cauchemars d’antan, avec le sentiment d’abandon de la Bordure.
Les Stryker proposèrent à nouveau leur idée d’une armée républicaine, seule à même, selon eux, de protéger les mondes éloignés. Mais le Sénat rejeta cette proposition, essentiellement pour des raisons budgétaires. La République avait beau prospérer, elle dépensait énormément d’argent pour reconstruire la Galaxie. La Fédération du Commerce plaça alors savamment ses pions, tira son épingle du jeu, en proposant d’assurer une mission de service public en se chargeant de défendre les voies commerciales et les systèmes dangereux de la Bordure. Pour cela, la Fédération disposait de droïdes. Le choix était tout bénéfique, car l’utilisation de droïdes empêchait les pertes de vies humaines, répondant ainsi aux critiques de certains Sénateurs craignant de voir la Galaxie s’embraser à nouveau.
Loras Stryker s’opposa à cette idée. Favorable au développement d’une armée, il souhaitait aussi éviter que des organisations indépendantes, ne répondant pas à l’autorité du Sénat, puissent disposer de milices. Le risque était trop dangereux. Des débats houleux s’ensuivirent au Sénat, et il fut finalement choisi de confier à la Fédération du Commerce un siège au Sénat. Les défenseurs des droïdes de la Fédération arguèrent que ce choix permettrait au Sénat de pouvoir garder la mainmise sur les droïdes de la Fédération, tandis que les opposants au projet estimèrent que cela reviendrait à donner un blanc-seing à la Fédération du Commerce, et à mettre la République en otage de forces privées.
Le Sénat vota finalement pour le recours aux milices privées suite à un grave incident dans la Bordure, où un vaisseau de tourisme de croisière fut assiégé par des pirates, et complètement détruit. De nombreux morts furent à déplorer, et de profondes émeutes sociales éclatèrent dans Coruscant, car le vaisseau émanait de Coruscant. Pour étouffer la crise, le Sénat vota donc pour le recours à des milices privées.
La Fédération du Commerce put ainsi déployer ses droïdes, et instaura la paix dans les mondes de la Bordure. Sans le savoir, le Sénat avait lui-même construit la corde sur laquelle la République irait ensuite se pendre. Car personne ne pouvait se douter que, en coulisse, les Sith avaient survécu. Choisissant d’agir dans l’ombre, ils étaient les dignes héritiers de Darth Bane, et, les ns après les autres, agirent en coulisses pour unifier ensemble les grandes corporations commerciales. Ils manipulèrent les évènements pour amener le Sénat à voter en faveur des milices privées, et n’hésitèrent pas à provoquer la mort de Loras Stryker.
3°) Historique des Stryker – L’avènement de l’Empire Galactique
Trente ans avant la Bataille de Yavin, Cyrath Stryker faisait partie d’une frange de Sénateurs émettant de nombreux rapports critiques à l’égard des corporations commerciales.
Le rapport Stryker dénonçait une vaste collusion à l’échelle galactique entre ces organisations, et la nécessité imminente d’une profonde réforme. La République avait retrouvé ses couleurs en développant une politique économique libérale, mais cette politique était en train de leur échapper, de se pervertir par la naissance de grandes firmes exerçant des monopoles et disposant d’une influence concurrençant celle du Sénat.
Le rapport fit grand bruit, car il était une critique incisive des réformes de Ruusan, réformes qui, sur le long terme, nécessitaient de nouvelles réformes. Finis Valorum avait entendu ces critiques. Chancelier Suprême populaire, il savait qu’un grand choc économique et fiscal devait avoir lieu. Finis Valorum n’était pas en soi opposé à l’idée de doter la République d’une armée galactique, car l’Ordre Jedi était de plus en plus dépassé. Mais, pour cela, il fallait financer cette armée, et commencer par réduire l’importance des corporations.
C’est en ce sens que Finis Valorum soutint la proposition 31-814D, prévoyant la taxation des routes commerciales, sans possibilité d’imputer cette taxe sur les systèmes protégés. L’objectif à long terme était de réunir des fonds pour permettre le financement d’une vaste armée. La Fédération du Commerce s’insurgea contre cela, et, en représailles, entreprit de lever un blocus sur la planète de Naboo. Pour désamorcer le conflit, Valorum envoya deux Jedi, Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi.
Cyrath Stryker, de son côté, s’était rapproché du sénateur de Naboo, Palpatine. Ce jeune sénateur faisait partie d’un groupe de sénateurs soutenant Valorum, mais critiquant ses faiblesses. Finis Valorum était un politicien implanté depuis des années, et représentant, aux yeux des Stryker, le caractère ploutocratique de l’actuelle République. Cyrath souhaitait se débarrasser de Valorum, mais il savait qu’il n’avait pas les moyens de le renverser à l’aide d’une motion de censure. Palpatine trouva finalement la solution, et ce fut la Reine Amidala qui instaura un vote de défiance. La motion de censure fut adoptée, Cyrath et d’autres sénateurs la soutenant. Palpatine promettait des actions plus rapides et plus fermes à l’encontre de la Fédération du Commerce.
Le conflit sur Naboo symbolisa l’accroissement des tensions entre la République et les corporations. Elle révéla également que les Sith existaient toujours. Cyrath Stryker, grand-père de Korra Stryker, commença à s’interroger sur Palpatine, qui apparut comme étant de plus en plus autoritaire, et écoutant moins l’avis des Sénateurs.
La Fédération de la Commerce connut un sévère camouflet après la crise de Naboo, et fut condamnée à une amende historique, qu’elle refusa de payer. Les tensions ne manquèrent pas de s’accroître, mais il était déjà trop tard. Dans l’ombre, le comte Dooku, un ancien Jedi devenu le nouveau disciple de Darth Sidious, avait réuni les différentes corporations pour leur indiquer qu’il était temps de mettre fin à la République moribonde. Sur Geonosis, la Confédération des Systèmes Indépendants vit le jour.
Finalement, le rêve des Stryker s’instaura quand une armée républicaine fut enfin créée. La Guerre des Clones, l’affrontement sanglant entre les droïdes séparatistes et les clones républicains, fut pour les Stryker l’ultime confirmation dont ils avaient besoin. Pour eux, cette guerre aurait été évitée si, plutôt que d’accorder une confiance aveugle à des corporations capitalistes et libérales, les pouvoirs publics avaient préféré fonder leur propre armée dès le début.
II – LA MAISON IMPÉRIALE DES STRYKER
1°) L’avènement du Moff Korvus Stryker
Cyrath Stryker mourut lors de la Guerre des Clones.
Son fils aîné, Korvus Stryker, devint le nouveau Patriarche du clan. Très radical, Korvus était convaincu que le Sénat était, à l’image des Jedi, une institution ringarde, inutile, et dangereuse, qui avait laissé le pouvoir lui échapper à force d’atermoiements politiques et de conversations stériles. Jeune soldat fougueux, Korvus vit donc d’un très bon œil l’avènement de l’Empire Galactique, et fit partie des nombreux sénateurs qui votèrent en faveur de la dissolution de la République au profit d’un Empire destiné à réinstaurer l’ordre.
L’Empereur Palpatine avait instillé l’idée que les Jedi avaient tenté de recréer la lointaine Armée de la Lumière, de redevenir les chefs guerriers qu’ils avaient été, et de nommer comme Chancelier Suprême Mace Windu, qui n’aurait été que le pantin de Yoda. Tout cela faisait sens avec le fait que les clones avaient été fabriqués par un Jedi, Syfo-Dias. Palpatine exhiba de nombreuses preuves témoignant de l’existence d’un ordre secret dans les codes des clones, un « Ordre 66 » prévoyant l’élimination des Sénateurs. Les Jedi furent également accusés d’être à l’origine de cette guerre, d’avoir tenté de recréer les Sith. Difficile de savoir si Korvus Stryker avait cru dès le début à cette propagande massive qui fut développée dans tout l’Empire, mais il adhéra à l’idée d’un pouvoir militaire fort.
Proche de Palpatine, Korvus Stryker découvrit Darth Vador, et participa à la purge des Jedi. Pour le remercier, Palpatine nomma Korvus Moff, un titre faisant de lui l’un des chefs militaires les plus en vogue. La mission de Korvus Stryker l’amena à Nar Shaddaa, où il instaura une base militaire, et instaura l’ordre.
Plus grande lune de Nal Hutta, domaine des Hutts, présente dans la Bordure Médiane, surnommée « petite Coruscant », Nar Shaddaa est une sorte de capitale locale d’un secteur où l’autorité galactique centrale (que ce soit l’Ancienne République ou l’Empire Galactisque) a toujours eu du mal à s’installer. Korvus Stryker développa un commandement redoutable, violent, et délibérément raciste. Il méprisait ouvertement les non-humains, et enseigna à sa fille, Korra, tout ce qu’elle avait besoin de savoir.
Korra devint très rapidement une brillante Stormtroomper, et voyagea entre Nar Shaddaa et Coruscant. Le Moff Korvus Stryker souhaitait quitter Nar Shaddaa, mais ses demandes de mutation étaient systématiquement refusées par le Grand Moff Tarkin, qui n’avait jamais aimé Korvus Stryker, et appréciait peu ses résultats peu concluants sur Nar Shaddaa.
2°) La Guerre Civile Galactique
L’âge d’or impérial ne dura que quelques années. La Guerre des Clones laissa place à une résistance farouche, que l’Empire créa et entretint involontairement lui-même en pratiquant une redoutable purge Jedi. Toute la propagande impériale de l’HoloNet ne fit que développer une méfiance de plus en plus grande, et certains sénateurs, comme Bail Organa, agissaient secrètement. Ironiquement, les sénateurs qui avaient jadis lutté contre les Séparatistes s’aidèrent des mêmes restes d’organisations séparatistes pour combattre l’Empire.
L’Empire, de son côté, avait profité de son armée pour s’emparer de tous les actifs des anciennes organisations. Cependant, contrairement à ce que les systèmes auraient pu croire, la liberté ne vint pas, mais l’oppression ne cessa de s’accroître. Les banques impériales maintinrent les précédents prêts du CBI, mais en étant encore plus injustes, puisque la justice impériale n’était pas autonome, et rendait systématiquement des décisions rudes en faveur des banques impériales. De nombreux impayés donnèrent lieu à des expropriations et à des peines d’emprisonnement dans les camps de travail impériaux.
L’Empire disposait d’une armée redoutable grâce à des taxes extrêmement lourdes et à une politique judiciaire particulièrement cruelle et sévère.
Dans ce contexte, la Rébellion vit le jour à partir d’un groupe sénatorial conçu pendant la Guerre des Clones, la Délégation des 2 000, un regroupement de sénateurs qui cherchaient alors à réduire l’influence de Palpatine. Les deux sénateurs à l’origine de la Délégation des 2 000, Bail Organa et Mon Mothma, fondèrent l’Alliance pour la Restauration de la République, aussi appelée « Alliance Rebelle ».
L’Alliance commença à émerger en surfant sr la vague de protestations contre les taxes fiscales très élevées de l’Empire. Sur Ghorman, une planète dépendant de l’Empire, une importante vague de protestations s’éleva contre la politique fiscale excessive de l’Empire. Cette situation devint très problématique car les pacifistes de Ghorman se heurtèrent rapidement à une brigade impériale locale. Les manifestations furent sévèrement réprimées, et donnèrent lieu à la diffusion de nombreuses images et vidéos qui circulèrent sur l’HoloNet, derrière les canaux médiatiques corrompus. La situation enfla sur les réseaux sociaux, tant et si bien que Ghorman devint rapidement un problème majeur.
L’impitoyable Wilhuff Tarkin fut envoyé sur Ghorman pour résoudre la crise, et le fit à sa manière… En réprimant les manifestations par la violence et la destruction. Des centaines de manifestants pacifistes furent massacrés, et la brutalité de l’Empire amena une vague de contestations qui traversa toute la Galaxie. Le Massacre de Ghorman fut le révélateur qui amena bon nombre de citoyens impériaux à remettre en cause les bienfaits de l’Empire. Plusieurs officiers comme Jan Dodonna choisirent même de déserter et de rejoindre la Rébellion.
Korvus Stryker resta fidèle à l’Empire, mais il fallut attendre la mort de Tarkin pour qu’il soit appelé à revenir aux Mondes du Noyau. L’Empire avait espéré instaurer définitivement son autorité sur la Galaxie avec l’Étoile Noire, qui fut détruite à Yavin 4. La destruction de l’Étoile Noire provoqua un gouffre financier particulièrement abyssal pour l’Empire, qui avait énormément investi dans cette station spatiale. La perte d’argent conduisit l’Empire à devenir encore plus brutal et plus violent face à de nombreux fournisseurs ne pouvant plus travailler à perte. Beaucoup de compagnies minières furent tout simplement nationalisées, et les ouvriers asservis, réduits en esclavage pour travailler pour l’Empire.
La chute de Tarkin permet à Korvus de devenir un Moff. Korvus Stryker plaçait tous ses espoirs dans l’Empereur, dont la terrible volonté et les pouvoirs magiques parvenaient encore à maintenir unifiée l’armée impériale. Palpatine rassura ses troupes sur les désagréments provoqués par les Rebelles, et les officiers impériaux les plus hésitants furent exécutés par Vador, avant que celui-ci ne mène une croisade sanglante contre les forces rebelles.
La Guerre Civile Galactique connut un tournant décisif quand l’Empereur mourut à Endor. Avec la destruction de la deuxième Étoile Noire, l’Empire se fractura de toute part.
3°) La déchéance de l’Empire
Avec la mort de Palpatine, la destruction de la deuxième Étoile Noire, et une partie de la flotte impériale principale, l’Empire fit également face à des vagues massives de contestations dans de nombreux systèmes, y compris jusqu’à Coruscant.
Korvus Stryker ramena sa fille. Korra était une Stormtrooper en pleine carrière, qui avait participé à la Bataille d’Endor, et qui avait survécu, son vaisseau ayant fui après l’explosion de l’Étoile Noire. Elle retourna à Coruscant pour voir que le chaos régnait partout. Korvus savait, comme beaucoup d’Impériaux, que l’Empire allait perdre Coruscant. L’Empire n’avait plus les moyens de payer les salaires de ses soldats, leur équipement, et, chaque jour qui passe, les émeutes et les manifestations gagnèrent en force. Les Rebelles allaient prendre la capitale, mais Korvus avait un plan, un plan qui fut développé par la redoutable administratrice impériale de Coruscant, Ysanne Isard, surnommée « Cœur-De-Glace ».
Le plan d’Isard était d’offrir Coruscant aux Rebelle après y avoir répandu un virus mortel, le kyrtos. Un mutagène terrible qui amènerait la colère de Coruscant à se retourner contre les Rebelles. Korra participa à l’élaboration du plan, qui consista à répandre les souches virales du krytos dans les quartiers animés et populaires de la ville-monde.
Le plan fut malheureusement un échec, le krytos se développant moins vite que prévu, ce qui permit d’éviter une pandémie qui aurait décimé la capitale.
L’Alliance Rebelle devint la Nouvelle-République, et Korvus Stryker connut une humiliante disgrâce, les autres Impériaux l’accusant d’avoir fait partie des « traîtres » ayant vendu Coruscant aux Rebelles.
Suite à cela, et malgré la tentative d’unification du Grand Amiral Thrawn, l’Empire Galactique continua à péricliter.
Quelques années après la Bataille d’Endor, les Impériaux vivaient de manière anarchique dans les Mondes du Noyau, se battant régulièrement entre eux, sans relâche. Une véritable guerre des clans. L’Empire semblait alors définitivement condamné à mourir lentement, et à s’effriter progressivement.
III – KORRA STRYKER, LA MAIN DE L’IMPÉRATRICE DARTH ARANEL
1°) Natasi Daala
L’Empire moribond connut un second soufflé inattendu émanant d’une femme très particulière, l’Amirale Natasi Daala. Aussi belle que redoutable, Daala avait été une soldate très douée, ainsi que l’amante de Tarkin. Grâce à ses talents, et à Tarkin, celui-ci la guida à un endroit top-secret, situé dans un système stellaire particulier à côté de Kessel : la Gueule. Sous ce vocable, on désignait un amas de trous noirs difficile à explorer sans des cartes précises, ou sans l’usage de la Force.
Tarkin confia à Daala le commandement d’une flottille de quatre destroyers ainsi que d’un complexe de recherches ultrasecret, le Complexe de la Gueule. L’objectif de ce complexe était de concevoir de nouvelles technologies pour l’Empire, des armes de destruction massive supérieures à l’Étoile Noire. Précautionneux, Tarkin savait que l’Étoile Noire n’était pas une arme viable. Elle servait surtout pour impressionner, mais le coût d’entretien d’un tel engin était inimaginable. L’arme ne pouvait servir sur le long terme, et avait pour but, après quelques années de service, de servir de capitale militaire, afin d’éloigner l’Empereur de Coruscant.
En compagnie de quelques prodiges, Daala s’évertua à mener cette mission à bien. Elle était une femme pragmatique, intransigeante, faisant régner la discipline d’une main de fer. Le Complexe travailla sur plusieurs technologies, notamment en étudiant les trous noirs environnants, et en réfléchissant à un moyen de se déplacer à travers la matière et le temps, par le principe de courbure de l’Univers. C’est dans le Complexe de la Gueule que des sondes impériales furent lancées comme essai à travers des trous de ver. Certains scientifiques du Complexe élaborèrent même l’idée d’un Multivers, de réalités parallèles, et soutinrent que la particularité de la Gueule n’était pas anodine, et que le lieu pourrait être une passerelle permettant d’accéder à d’autres dimensions.
Régulièrement, Daala recevait des transmissions du reste de la Galaxie, mais celles-ci s’interrompirent à la mort de Tarkin. Pendant plusieurs années, le Complexe fonctionna tout seul, jusqu’à ce que, par mégarde, Han Solo, en fuyant les contrebandiers des mines d’épice de Kessel, ne débarque par erreur devant le Complexe.
Quand Daala apprit que Tarkin était mort, ainsi que l’Empereur, elle décida de sortir avec sa flottille pour affronter la Nouvelle-République. Ne disposant toutefois que d’une force de frappe limitée, elle se livra surtout à des attaques sporadiques, des raids visant à endommager des structures civiles, dans une logique de guérilla qui lui coûta finalement trois de ses quatre destroyers. Perdant ensuite le Complexe de la Gueule, Daala réussit néanmoins à s’enfuir avec les recherches du Complexe vers les Mondes du Noyau, afin de retrouver les restes de l’Empire.
2°) Le sommet de Tsoss
Daala constata rapidement, en arrivant dans le cœur impérial, que les Impériaux étaient désunis. Elle trouva quelques alliés, et notamment Korvus Stryker ainsi que Gilad Pellaeon. Pellaeon était un très vieil officier impérial, globalement et communément respecté, qui reconnut en Daala un potentiel espoir pour l’Empire. Cependant, Pellaeon savait aussi qu’il fallait plus qu’un simple militaire. Tarkin avait toujours cru dans les bienfaits de l’armée, mais lui-même savait que seul l’Empereur avait pu, grâce à la Force, maintenir l’unité de l’Empire. Pour Pellaeon et Korvus, les choses étaient simples : pour restaurer la paix dans la Galaxie, il fallait un nouvel Empereur.
La lignée des Sith avait toutefois définitivement été brisée avec la double mort de Darth Vador et de Darth Sidious. Pellaeon évoqua alors une mission qu’ils avaient jadis effectué dans le plus grand secret pour le compte de l’Empereur. Il expliqua à Daala et à Korvus que, jadis, Darth Vador avait affronté Luke Skywalker sur la Cité des Nuages de Bespin, et lui avait tranché la main. Cette main était tombée dans les conduits de la Cité des Nuages, mais l’Empereur avait réussi à la retrouver. Il avait ensuite confié aux Kaminoéens le soin d’étudier cette main et l’ADN qu’elle abritait afin de développer un clone de Vador.
Pellaeon avait mené à bien cette mission, et les Kaminoéens avaient réussi, à partir de la main de Skywalker, à synthétiser son ADN. Daala apprit ainsi que Palpatine avait conçu secrètement un héritier, à partir de l’ADN de Skywalker. Son objectif était initialement de concevoir un nouvel Apprenti afin de remplacer Darth Vador pour le cas où celui-ci serait tué. Pellaeon ignorait les autres ADN ayant permis de concevoir l’enfant, mais celle-ci avait vu le jour.
Korvus, qui était vieillissant, chargea sa fille de retrouver la future Impératrice, tandis que Daala, Korvus, et Pellaeon, organisèrent la suite.
Korvus Stryker avait beau être mis au rebut, il connaissait encore tous les autres Impériaux, et participa à l’organisation d’un sommet à Tsoss afin de réunir les forces impériales et de discuter avec l’Amirale Daala des technologiques expérimentales qu’elle ramenait du Complexe de la Gueule.
En réalité, le sommet de Tsoss était un piège. Daala voulait restaurer la grandeur de l’Empire, mais estimait que tous les officiers machistes et ploutocrates devant elle incarnaient tout ce qu’elle n’aimait pas chez l’Empire. Le sommet de Tsoss se transforma en un massacre. Daala libéra un puissant gaz mortel dans la pièce, et, dans le reste de la base spatiale, les soldats de Korvus et de Daala abattirent de nombreux autres officiers.
Daala mit ainsi fin à ce système quasi-féodal où les anciens officiers étaient devenus des seigneurs de guerre, similaires à tous les criminels de la Bordure que la famille Stryker avait affronté à Nar Shaddaa. Daala réussit ainsi à restaurer un nouvel Empire, car les anciens territoires des seigneurs impériaux acceptèrent plus ou moins facilement sa prise de contrôle. Daala modernisa les règles impériales en autorisant les non-humains et les femmes à accéder à des postes à haute responsabilité. Pellaeon devint l’un de ses plus proches conseillers, mais Daala savait aussi qu’elle n’était pas une Impératrice.
3°) Le voyage de Korra à Dathomir
Dathomir était une planète dont Korra avait déjà entendu parler à Nar Shaddaa. Une planète redoutable, aride, où le Côté Obscur de la Force était historiquement puissant. Dathomir appartenait aux Sœurs de la Nuit, des sorcières mystiques et ancestrale maîtrisant la Force. Korra savait qu’un campement impérial avait jadis été fondé sur Dathomir, en vue d’enquêter sur une organisation criminelle, l’Aube Écarlate.
Dans les ruines du campement, Korra, en compagnie de Stormtroopers, découvrit la capsule qui avait amené l’Héritière. Elle était brisée. Korra ne maîtrisait pas la Force, mais accéda aux services d’enregistrement du campement. Elle apprit ainsi que l’Héritière était sortie de la cuve d’incubation dans laquelle elle avait grandi et appris les notions basiques élémentaires. Manipulant la Force, l’Héritière avait tué les Impériaux, et avait ensuite rejoint les Sœurs de la Nuit.
Les investigations de l’équipe de Korra furent assez courtes, car l’équipe fut attaquée dès la première nuit. Tous les hommes de Korra furent tués sauf elle. Parce qu’elle était l’officier en charge ? La seule femme ? Ou pour une raison qui lui échappait ? Toujours est-il que des Zabrak la conduisirent jusqu’au trône de leur Maîtresse, une puissante sorcière. Face à elle, Korra reconnut l’Héritière, une femme à la beauté pâle et aux yeux rouges. Elle lui parla de la Galaxie, de son rôle… L’Héritière la tortura en l’électrifiant, mais l’écouta.
Korra resta plusieurs semaines sur Dathomir. Prisonnière de la sorcière Aranel, elle sentit cette dernière s’enfoncer dans ses pensées, lisant dans son esprit, dans son souvenir, violant chaque espace de son intimité. Mais, là où Korra aurait pu haïr cette femme, elle acquit la conviction, devant sa puissance, qu’elle était enfin la personne que Korra recherchait, celle qui arriverait à reconstruire l’Empire, à fédérer la Galaxie. Elle tomba amoureuse d’Aranel, et totalement fanatisée par sa puissance.
Grâce à Korra, Aranel choisit de quitter Dathomir, et d’embrasser sa destinée.
4°) Korra, la Main de Darth Aranel
Daala reconnut en elle l’Impératrice légitime de l’Empire, et Aranel utilisa les technologies de pointe de Daala, notamment les recherches sur les trous de ver, pour pouvoir se diriger vers d’autres univers.
Quant à Korra, celle-ci devint la garde du corps de Darth Aranel, puis sa Main quand elle prouva sa fidélité à l’Impératrice en tuant son propre père.
Sous le règne de Darth Aranel, une aube nouvelle se levait pour l’Empire…
Autres
Korra est une guerrière accomplie et expérimentée.
Sous la tutelle de Darth Aranel, elle apprend à user au mieux de ses pouvoirs latents liés à la Force.
Chroniques Impériales
1°) Le Piège de Nar Shaddaa [Kira Mizuko]
2°) À la recherche d'alliés [Darth Aranel]
Âge : 25 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine
Physique
Si elle se trouvait sur Terre, on aurait volontiers pu qualifier Korra de « beauté aryenne ». Avec ses cheveux blonds courts, ses yeux bleus, son corps élancé et musclé, sa peau claire, et son air fier, Korra a tout de l’Impériale, du visage doux du Diable. Son corps musclé témoigne des innombrables heures d’entraînement qu’elle a pu passer au cours de son existence, afin d’être digne de sa famille, et surtout de l’Empire. Elle entretient ainsi tout son corps en vertu des critères de perfection propres à l’Empire, et refuse ainsi d’avoir le moindre défaut sur sa peau. Korra est donc une très belle femme, une sportive qui adore être dans son armure de Stormtrooper. Le fait est que, malgré son apparence, elle a la mentalité d’un garçon manqué, ce qui fait qu’elle n’a jamais vraiment cherché à développer sa garde-robe par des tenues sensuelles, sa garde-robe se limitant ainsi à des treillis, ou à des uniformes.
Et puis, qui irait dire que sa tenue de Stromtrooper ou d’officier impérial ne lui siéent pas ?
Caractère
En tant que représentante d’une famille d’aristocrates de Coruscant, Korra n’est une femme guère empathique. Fière et arrogante, elle a été baignée dans la mentalité de l’Empire. Elle voit donc les non-humains comme des races inférieures, les méprise cordialement. Raciste, Korra est également une femme brutale et cruelle, une bad girl qui n’hésite pas à torturer les suspects, et à faire preuve de cette brutalité policière si propre aux Stormtroopers. Véritable fasciste, elle ne jure que par la suprématie de l’Empire, voyant l’Empire comme un monolithique institutionnel, seul moyen de garantir l’ordre et la stabilité dans la Galaxie. Cultivée (elle vient tout de même d’un milieu aristocrate), Korra ne croit pas dans les vertus de la démocratie, car, pour elle, ce système porte en lui-même les germes de sa propre destruction. En effet, pour elle, le but de l’État est d’être fort, afin de protéger ses ressortissants contre les menaces, pas de se perdre dans des discussions interminables en prétendant vouloir écouter la voix du peuple. Il faut une vision claire et forte, et le peuple, étant par nature multiple, est incapable d’avoir cette vision claire. Voilà pourquoi, depuis l’aube des temps, les êtres humains ont toujours confié à des dirigeants le soin de diriger en leurs noms. Elle ne comprend pas l’intérêt d’un système consistant à élire les dirigeants, car il est pour elle, de base, condamné à l’échec. Elle préfère un système où ce sont les plus forts qui dirigent, car seul un tel système permet d’éviter le populisme, et donc de garantir la méritocratie.
Son racisme repose également sur une forme de vision méritocratique des choses. Les humains sont l’espèce qui est la plus importante dans la Galaxie, présente dans tous les systèmes, et qui est la mieux capable de s’adapter aux autres mondes, et d’évoluer. Il est donc logique qu’elle évolue, et que les autres races disparaissent. Pour elle, c’est un simple processus naturel, qu’on pourrait qualifier de darwinien.
Korra est un garçon manqué, qui a toujours eu envie de servir dans l’armée. Elle aurait pu devenir un officier, mais, pour l’heure, elle préfère servir en tant que « simple » Stormtrooper, le temps d’acquérir suffisamment d’expérience. Ayant côtoyé les planètes de la Bordure Extérieure, Korra est bien placée pour savoir de quoi les espèces non-humaines sont capables, et la vision des ghettos infâmes de cette planète ravagée par la corruption et la criminalité l’a définitivement convaincu de la nécessité d’un État fort, et du danger qu’il y avait à offrir aux gens des libertés publiques, à leur offrir des moyens de contredire l’autorité de l’Empire.
Histoire
Le BG de Korra est inspire de l’ancien univers étendu de Star Wars, l’univers « Legends ».
I – LES STRYKER SOUS L’ANCIENNE RÉPUBLIQUE
1°) Historique des Stryker – Les réformes de Ruusan
La famille Stryker est une très ancienne famille de la Galaxie, une famille qui, sous l’Ancienne République, faisait partie d’une frange radicale militant pour que la République Galactique se dote d’une armée conventionnelle forte, et ne se repose pas sur les seuls Jedi. Les Stryker avaient connu l’époque trouble des Guerres Sith, il y a de cela mille ans, et estimaient que les Jedi étaient nuisibles pour l’avenir de la Galaxie, dans la mesure où ils ne répondaient pas à l’autorité de la République, et étaient responsables de la création des Sith. Les Stryker préféraient une armée forte, à même de défendre les intérêts de la République contre les ennemis potentiels.
Les Stryker s’opposèrent farouchement au Chancelier Tarsus Valorum, qui, mille ans avant la Bataille de Yavin 4, proposa une série de réformes pour restructurer en profondeur, non seulement la République, mais aussi les Jedi. La République sortait alors d’une très longue période difficile, historiquement appelée « l’Âge Sombre de la République », et qui avait vu la République affronter l’Empire sith pendant un millénaire. Cette guerre avait profondément sclérosé la République, ravagé des mondes entiers, et la République, bien qu’ayant remporté la guerre, était sur le point d’être détruite. Les Jedi étaient alors davantage des soldats que des guerriers protecteurs et neutres. Mais, surtout, cette guerre était à l’origine le fruit d’un Jedi, Phanius, qui sombra du Côté Obscur, et devint Dark Ruin.
Tarsus Valorum, le Chancelier Suprême de l’époque, récupéra les rênes d’une République moribonde. De nombreux systèmes étaient ruinés, au bord de l’anarchie, l’HoloNet galactique ne fonctionnait plus sur des pans entiers de la Galaxie, notamment dans les planètes de la Bordure, qui étaient tombés entre les mains de criminels et de seigneurs de guerre. Et, surtout, une vague de mécontentement remontait dans toute la Galaxie, tant à l’égard des Jedi, que des Républicains.
Jorras Stryker, qui était proche du pouvoir, militait pour isoler les Jedi, pour arrêter de jouer avec la Force, et pour former une armée républicaine puissante et unifiée, qui répondrait aux ordres du Sénat. Pour lui, les Jedi étaient des reliques du passé, de prétendus protecteurs qui avaient ravagé la Galaxie à plusieurs reprises. Il voulait mobiliser toutes les ressources disponibles pour réinstaurer la loi républicaine dans les mondes de la Bordure, et souhaitait lutter contre les dérives de la guerre, qui avaient conduit la République à recruter hâtivement de nombreux soldats sans les former, ce qui avait donné lieu à bon nombre d’exactions.
La situation était d’autant plus favorable à la vision de Stryker que Valorum était un Chancier non-Jedi, une situation qui n’était pas arrivée depuis des siècles. La vision de Jorras Stryker ne fut toutefois pas suivie par Valorum, car la République n’avait pas les moyens de développer sa propre armée, et disposait surtout d’une armée jedi, l’Armée de la Lumière, qui était mal vue.
C’est dans ces circonstances que les réformes de Ruusan réformèrent en profondeur la République sur de nombreux points. Sur le plan militaire et sur le plan des Jedi, les réformes entraînèrent la dissolution de l’Armée de la Lumière, et mirent fin de facto à l’indépendance des Jedi en ordonnant que ceux-ci soient désormais formés à Coruscant, et soient placés sous l’autorité du Département Judiciaire du Sénat, et peuvent ainsi répondre de leurs actes devant le Sénat. Valorum conserva cependant une bonne autonomie à l’Ordre Jedi.
Concernant la voie militaire, Valorum estima que la Galaxie, après mille ans de guerre, méritait désormais de connaître la paix. La voie de Stryker, celle consistant à remplacer l’armée jedi par une armée régulière, fut écartée, au grand désespoir de celui-ci. La voie de Valorum s’avéra payante. La Galaxie se reconstruisit, la République se développa, et un nouvel âge d’or commença. Les Jedi se reconstruisirent également, renonçant à la guerre pour redevenir les guerriers sages et pacifistes qu’ils auraient toujours dû rester.
L’âge d’or instauré par les Réformes de Ruusan dura mille ans.
2°) Historique des Stryker – Les failles de l’Âge d’Or de la République
Environ trente ans avant la Bataille de Yavin, la Galaxie avait évolué. Les Sith n’étaient plus une menace, et ressemblaient davantage à des contes de fées. Les Jedi étaient eux-mêmes dépassés, et les ennemis étaient désormais différents. La reconstruction de la Galaxie prit plusieurs siècles, et vit l’émergence de grands organismes financiers qui aidèrent les planètes ravagées à se reconstruire, non sans de lourdes concessions de leur part, comme des dettes astronomiques à rembourser. La Fédération du Commerce fut décisive dans les planètes de la Bordure, car, en parvenant à rétablir des voies commerciales stables, parvint à ramener dans le giron de la République bon nombre de systèmes qui avaient perdu confiance en la République. Le Clan Bancaire Intergalactique tira également son épingle du jeu en développant un système bancaire intergalactique consistant à intégrer dans son système des planètes ravagées. Les planètes les plus riches fournissaient une aide financière importante sous la forme de lourds prêts.
La principale victoire de la Fédération du Commerce fut d’avoir un monopole sur l’utilisation des routes commerciales des systèmes de la Bordure. Ce monopole se justifia par le fait de devoir sécuriser les routes, de lutter contre le piratage, et de permettre de développer un système commercial unifié.
Le Clan Bancaire Intergalactique disposait principalement des fonds de la Banque du Noyau, un puissant organisme bancaire situé à Coruscant, qui avait aidé la République en lui octroyant de nombreux prêts publics. Quelques années avant la chute de la République, le Trésor de la République, organisme chargé de gérer les fonds économiques de la République, était si endetté auprès de la Banque du Noyau qu’on disait que tout l’argent de la République était entre les mains de la Banque du Noyau.
De manière générale, suite aux Réformes de Ruusan, les artisans prirent l’habitude de se liguer ensemble, de former des guildes avec des systèmes d’assurances permettant de les protéger en cas d’attaques de bandits. La Guilde du Commerce prospéra ainsi sur les systèmes miniers, ou, plus généralement, sur tous les systèmes dangereux, passés entre les mains de criminels et de seigneurs de guerre.
Au cours des siècles, il apparut que les Jedi ne pouvaient pas, à eux seuls, défendre la Galaxie. La République croulait sous les doléances de nombreux systèmes souhaitant qu’on les défende des attaques de pillards, des attaques de monstres dans les systèmes miniers. Et, après avoir connu le Côté Obscur, l’Ordre Jedi était trop sclérosé pour opter pour des formations de Jedi rapides. Les Jedi étaient efficaces, mais très lents à voir le jour, et agissaient surtout dans les mondes du Noyau, plus propices à la formation des Padawan. Encore une fois, le Sénat vit poindre les cauchemars d’antan, avec le sentiment d’abandon de la Bordure.
Les Stryker proposèrent à nouveau leur idée d’une armée républicaine, seule à même, selon eux, de protéger les mondes éloignés. Mais le Sénat rejeta cette proposition, essentiellement pour des raisons budgétaires. La République avait beau prospérer, elle dépensait énormément d’argent pour reconstruire la Galaxie. La Fédération du Commerce plaça alors savamment ses pions, tira son épingle du jeu, en proposant d’assurer une mission de service public en se chargeant de défendre les voies commerciales et les systèmes dangereux de la Bordure. Pour cela, la Fédération disposait de droïdes. Le choix était tout bénéfique, car l’utilisation de droïdes empêchait les pertes de vies humaines, répondant ainsi aux critiques de certains Sénateurs craignant de voir la Galaxie s’embraser à nouveau.
Loras Stryker s’opposa à cette idée. Favorable au développement d’une armée, il souhaitait aussi éviter que des organisations indépendantes, ne répondant pas à l’autorité du Sénat, puissent disposer de milices. Le risque était trop dangereux. Des débats houleux s’ensuivirent au Sénat, et il fut finalement choisi de confier à la Fédération du Commerce un siège au Sénat. Les défenseurs des droïdes de la Fédération arguèrent que ce choix permettrait au Sénat de pouvoir garder la mainmise sur les droïdes de la Fédération, tandis que les opposants au projet estimèrent que cela reviendrait à donner un blanc-seing à la Fédération du Commerce, et à mettre la République en otage de forces privées.
Le Sénat vota finalement pour le recours aux milices privées suite à un grave incident dans la Bordure, où un vaisseau de tourisme de croisière fut assiégé par des pirates, et complètement détruit. De nombreux morts furent à déplorer, et de profondes émeutes sociales éclatèrent dans Coruscant, car le vaisseau émanait de Coruscant. Pour étouffer la crise, le Sénat vota donc pour le recours à des milices privées.
La Fédération du Commerce put ainsi déployer ses droïdes, et instaura la paix dans les mondes de la Bordure. Sans le savoir, le Sénat avait lui-même construit la corde sur laquelle la République irait ensuite se pendre. Car personne ne pouvait se douter que, en coulisse, les Sith avaient survécu. Choisissant d’agir dans l’ombre, ils étaient les dignes héritiers de Darth Bane, et, les ns après les autres, agirent en coulisses pour unifier ensemble les grandes corporations commerciales. Ils manipulèrent les évènements pour amener le Sénat à voter en faveur des milices privées, et n’hésitèrent pas à provoquer la mort de Loras Stryker.
3°) Historique des Stryker – L’avènement de l’Empire Galactique
Trente ans avant la Bataille de Yavin, Cyrath Stryker faisait partie d’une frange de Sénateurs émettant de nombreux rapports critiques à l’égard des corporations commerciales.
- Le Clan Bancaire Intergalactique était en train d’asphyxier de nombreux systèmes par des prêts confiés à des taux d’intérêts usuraires. Les planètes étaient dans l’incapacité de les rembourser, et devaient alors faire des concessions de souveraineté, en confiant aux firmes de la Guilde du Commerce des concessions minières,
- La Guilde du Commerce devenait de plus en plus une entreprise tentaculaire. L’ancienne organisation de protection des artisans fonctionnait selon une structure très pyramidale, et rejoindre la Guilde nécessitait de payer des cotisations de plus en plus lourdes. Le pouvoir de la Guilde du Commerce était assis par plusieurs réformes fiscales du Sénat prévoyant que les artisans et les commerçants non-adhérents de la Guilde étaient redevables d’impôts supplémentaires, l’objectif initial de la Guilde du Commerce étant de prohiber les pratiques commerciales illicites et agressives. Parallèlement, les consommateurs de la Guilde étaient de plus en plus lésés, broyés face à un système très puissant et peu fiable,
- Enfin, la Fédération du Commerce, qui gouvernait la majeure partie des confédérations, faisait également preuve d’une politique de plus en plus hostile. Pour mener à bien sa mission de protection des voies commerciales, elle faisait payer aux systèmes dépendant de son autorité des factures de plus en plus élevées.
Le rapport Stryker dénonçait une vaste collusion à l’échelle galactique entre ces organisations, et la nécessité imminente d’une profonde réforme. La République avait retrouvé ses couleurs en développant une politique économique libérale, mais cette politique était en train de leur échapper, de se pervertir par la naissance de grandes firmes exerçant des monopoles et disposant d’une influence concurrençant celle du Sénat.
Le rapport fit grand bruit, car il était une critique incisive des réformes de Ruusan, réformes qui, sur le long terme, nécessitaient de nouvelles réformes. Finis Valorum avait entendu ces critiques. Chancelier Suprême populaire, il savait qu’un grand choc économique et fiscal devait avoir lieu. Finis Valorum n’était pas en soi opposé à l’idée de doter la République d’une armée galactique, car l’Ordre Jedi était de plus en plus dépassé. Mais, pour cela, il fallait financer cette armée, et commencer par réduire l’importance des corporations.
C’est en ce sens que Finis Valorum soutint la proposition 31-814D, prévoyant la taxation des routes commerciales, sans possibilité d’imputer cette taxe sur les systèmes protégés. L’objectif à long terme était de réunir des fonds pour permettre le financement d’une vaste armée. La Fédération du Commerce s’insurgea contre cela, et, en représailles, entreprit de lever un blocus sur la planète de Naboo. Pour désamorcer le conflit, Valorum envoya deux Jedi, Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi.
Cyrath Stryker, de son côté, s’était rapproché du sénateur de Naboo, Palpatine. Ce jeune sénateur faisait partie d’un groupe de sénateurs soutenant Valorum, mais critiquant ses faiblesses. Finis Valorum était un politicien implanté depuis des années, et représentant, aux yeux des Stryker, le caractère ploutocratique de l’actuelle République. Cyrath souhaitait se débarrasser de Valorum, mais il savait qu’il n’avait pas les moyens de le renverser à l’aide d’une motion de censure. Palpatine trouva finalement la solution, et ce fut la Reine Amidala qui instaura un vote de défiance. La motion de censure fut adoptée, Cyrath et d’autres sénateurs la soutenant. Palpatine promettait des actions plus rapides et plus fermes à l’encontre de la Fédération du Commerce.
Le conflit sur Naboo symbolisa l’accroissement des tensions entre la République et les corporations. Elle révéla également que les Sith existaient toujours. Cyrath Stryker, grand-père de Korra Stryker, commença à s’interroger sur Palpatine, qui apparut comme étant de plus en plus autoritaire, et écoutant moins l’avis des Sénateurs.
La Fédération de la Commerce connut un sévère camouflet après la crise de Naboo, et fut condamnée à une amende historique, qu’elle refusa de payer. Les tensions ne manquèrent pas de s’accroître, mais il était déjà trop tard. Dans l’ombre, le comte Dooku, un ancien Jedi devenu le nouveau disciple de Darth Sidious, avait réuni les différentes corporations pour leur indiquer qu’il était temps de mettre fin à la République moribonde. Sur Geonosis, la Confédération des Systèmes Indépendants vit le jour.
Finalement, le rêve des Stryker s’instaura quand une armée républicaine fut enfin créée. La Guerre des Clones, l’affrontement sanglant entre les droïdes séparatistes et les clones républicains, fut pour les Stryker l’ultime confirmation dont ils avaient besoin. Pour eux, cette guerre aurait été évitée si, plutôt que d’accorder une confiance aveugle à des corporations capitalistes et libérales, les pouvoirs publics avaient préféré fonder leur propre armée dès le début.
II – LA MAISON IMPÉRIALE DES STRYKER
1°) L’avènement du Moff Korvus Stryker
Cyrath Stryker mourut lors de la Guerre des Clones.
Son fils aîné, Korvus Stryker, devint le nouveau Patriarche du clan. Très radical, Korvus était convaincu que le Sénat était, à l’image des Jedi, une institution ringarde, inutile, et dangereuse, qui avait laissé le pouvoir lui échapper à force d’atermoiements politiques et de conversations stériles. Jeune soldat fougueux, Korvus vit donc d’un très bon œil l’avènement de l’Empire Galactique, et fit partie des nombreux sénateurs qui votèrent en faveur de la dissolution de la République au profit d’un Empire destiné à réinstaurer l’ordre.
L’Empereur Palpatine avait instillé l’idée que les Jedi avaient tenté de recréer la lointaine Armée de la Lumière, de redevenir les chefs guerriers qu’ils avaient été, et de nommer comme Chancelier Suprême Mace Windu, qui n’aurait été que le pantin de Yoda. Tout cela faisait sens avec le fait que les clones avaient été fabriqués par un Jedi, Syfo-Dias. Palpatine exhiba de nombreuses preuves témoignant de l’existence d’un ordre secret dans les codes des clones, un « Ordre 66 » prévoyant l’élimination des Sénateurs. Les Jedi furent également accusés d’être à l’origine de cette guerre, d’avoir tenté de recréer les Sith. Difficile de savoir si Korvus Stryker avait cru dès le début à cette propagande massive qui fut développée dans tout l’Empire, mais il adhéra à l’idée d’un pouvoir militaire fort.
Proche de Palpatine, Korvus Stryker découvrit Darth Vador, et participa à la purge des Jedi. Pour le remercier, Palpatine nomma Korvus Moff, un titre faisant de lui l’un des chefs militaires les plus en vogue. La mission de Korvus Stryker l’amena à Nar Shaddaa, où il instaura une base militaire, et instaura l’ordre.
Plus grande lune de Nal Hutta, domaine des Hutts, présente dans la Bordure Médiane, surnommée « petite Coruscant », Nar Shaddaa est une sorte de capitale locale d’un secteur où l’autorité galactique centrale (que ce soit l’Ancienne République ou l’Empire Galactisque) a toujours eu du mal à s’installer. Korvus Stryker développa un commandement redoutable, violent, et délibérément raciste. Il méprisait ouvertement les non-humains, et enseigna à sa fille, Korra, tout ce qu’elle avait besoin de savoir.
Korra devint très rapidement une brillante Stormtroomper, et voyagea entre Nar Shaddaa et Coruscant. Le Moff Korvus Stryker souhaitait quitter Nar Shaddaa, mais ses demandes de mutation étaient systématiquement refusées par le Grand Moff Tarkin, qui n’avait jamais aimé Korvus Stryker, et appréciait peu ses résultats peu concluants sur Nar Shaddaa.
2°) La Guerre Civile Galactique
L’âge d’or impérial ne dura que quelques années. La Guerre des Clones laissa place à une résistance farouche, que l’Empire créa et entretint involontairement lui-même en pratiquant une redoutable purge Jedi. Toute la propagande impériale de l’HoloNet ne fit que développer une méfiance de plus en plus grande, et certains sénateurs, comme Bail Organa, agissaient secrètement. Ironiquement, les sénateurs qui avaient jadis lutté contre les Séparatistes s’aidèrent des mêmes restes d’organisations séparatistes pour combattre l’Empire.
L’Empire, de son côté, avait profité de son armée pour s’emparer de tous les actifs des anciennes organisations. Cependant, contrairement à ce que les systèmes auraient pu croire, la liberté ne vint pas, mais l’oppression ne cessa de s’accroître. Les banques impériales maintinrent les précédents prêts du CBI, mais en étant encore plus injustes, puisque la justice impériale n’était pas autonome, et rendait systématiquement des décisions rudes en faveur des banques impériales. De nombreux impayés donnèrent lieu à des expropriations et à des peines d’emprisonnement dans les camps de travail impériaux.
L’Empire disposait d’une armée redoutable grâce à des taxes extrêmement lourdes et à une politique judiciaire particulièrement cruelle et sévère.
Dans ce contexte, la Rébellion vit le jour à partir d’un groupe sénatorial conçu pendant la Guerre des Clones, la Délégation des 2 000, un regroupement de sénateurs qui cherchaient alors à réduire l’influence de Palpatine. Les deux sénateurs à l’origine de la Délégation des 2 000, Bail Organa et Mon Mothma, fondèrent l’Alliance pour la Restauration de la République, aussi appelée « Alliance Rebelle ».
L’Alliance commença à émerger en surfant sr la vague de protestations contre les taxes fiscales très élevées de l’Empire. Sur Ghorman, une planète dépendant de l’Empire, une importante vague de protestations s’éleva contre la politique fiscale excessive de l’Empire. Cette situation devint très problématique car les pacifistes de Ghorman se heurtèrent rapidement à une brigade impériale locale. Les manifestations furent sévèrement réprimées, et donnèrent lieu à la diffusion de nombreuses images et vidéos qui circulèrent sur l’HoloNet, derrière les canaux médiatiques corrompus. La situation enfla sur les réseaux sociaux, tant et si bien que Ghorman devint rapidement un problème majeur.
L’impitoyable Wilhuff Tarkin fut envoyé sur Ghorman pour résoudre la crise, et le fit à sa manière… En réprimant les manifestations par la violence et la destruction. Des centaines de manifestants pacifistes furent massacrés, et la brutalité de l’Empire amena une vague de contestations qui traversa toute la Galaxie. Le Massacre de Ghorman fut le révélateur qui amena bon nombre de citoyens impériaux à remettre en cause les bienfaits de l’Empire. Plusieurs officiers comme Jan Dodonna choisirent même de déserter et de rejoindre la Rébellion.
Korvus Stryker resta fidèle à l’Empire, mais il fallut attendre la mort de Tarkin pour qu’il soit appelé à revenir aux Mondes du Noyau. L’Empire avait espéré instaurer définitivement son autorité sur la Galaxie avec l’Étoile Noire, qui fut détruite à Yavin 4. La destruction de l’Étoile Noire provoqua un gouffre financier particulièrement abyssal pour l’Empire, qui avait énormément investi dans cette station spatiale. La perte d’argent conduisit l’Empire à devenir encore plus brutal et plus violent face à de nombreux fournisseurs ne pouvant plus travailler à perte. Beaucoup de compagnies minières furent tout simplement nationalisées, et les ouvriers asservis, réduits en esclavage pour travailler pour l’Empire.
La chute de Tarkin permet à Korvus de devenir un Moff. Korvus Stryker plaçait tous ses espoirs dans l’Empereur, dont la terrible volonté et les pouvoirs magiques parvenaient encore à maintenir unifiée l’armée impériale. Palpatine rassura ses troupes sur les désagréments provoqués par les Rebelles, et les officiers impériaux les plus hésitants furent exécutés par Vador, avant que celui-ci ne mène une croisade sanglante contre les forces rebelles.
La Guerre Civile Galactique connut un tournant décisif quand l’Empereur mourut à Endor. Avec la destruction de la deuxième Étoile Noire, l’Empire se fractura de toute part.
3°) La déchéance de l’Empire
Avec la mort de Palpatine, la destruction de la deuxième Étoile Noire, et une partie de la flotte impériale principale, l’Empire fit également face à des vagues massives de contestations dans de nombreux systèmes, y compris jusqu’à Coruscant.
Korvus Stryker ramena sa fille. Korra était une Stormtrooper en pleine carrière, qui avait participé à la Bataille d’Endor, et qui avait survécu, son vaisseau ayant fui après l’explosion de l’Étoile Noire. Elle retourna à Coruscant pour voir que le chaos régnait partout. Korvus savait, comme beaucoup d’Impériaux, que l’Empire allait perdre Coruscant. L’Empire n’avait plus les moyens de payer les salaires de ses soldats, leur équipement, et, chaque jour qui passe, les émeutes et les manifestations gagnèrent en force. Les Rebelles allaient prendre la capitale, mais Korvus avait un plan, un plan qui fut développé par la redoutable administratrice impériale de Coruscant, Ysanne Isard, surnommée « Cœur-De-Glace ».
Le plan d’Isard était d’offrir Coruscant aux Rebelle après y avoir répandu un virus mortel, le kyrtos. Un mutagène terrible qui amènerait la colère de Coruscant à se retourner contre les Rebelles. Korra participa à l’élaboration du plan, qui consista à répandre les souches virales du krytos dans les quartiers animés et populaires de la ville-monde.
Le plan fut malheureusement un échec, le krytos se développant moins vite que prévu, ce qui permit d’éviter une pandémie qui aurait décimé la capitale.
L’Alliance Rebelle devint la Nouvelle-République, et Korvus Stryker connut une humiliante disgrâce, les autres Impériaux l’accusant d’avoir fait partie des « traîtres » ayant vendu Coruscant aux Rebelles.
Suite à cela, et malgré la tentative d’unification du Grand Amiral Thrawn, l’Empire Galactique continua à péricliter.
Quelques années après la Bataille d’Endor, les Impériaux vivaient de manière anarchique dans les Mondes du Noyau, se battant régulièrement entre eux, sans relâche. Une véritable guerre des clans. L’Empire semblait alors définitivement condamné à mourir lentement, et à s’effriter progressivement.
III – KORRA STRYKER, LA MAIN DE L’IMPÉRATRICE DARTH ARANEL
1°) Natasi Daala
L’Empire moribond connut un second soufflé inattendu émanant d’une femme très particulière, l’Amirale Natasi Daala. Aussi belle que redoutable, Daala avait été une soldate très douée, ainsi que l’amante de Tarkin. Grâce à ses talents, et à Tarkin, celui-ci la guida à un endroit top-secret, situé dans un système stellaire particulier à côté de Kessel : la Gueule. Sous ce vocable, on désignait un amas de trous noirs difficile à explorer sans des cartes précises, ou sans l’usage de la Force.
Tarkin confia à Daala le commandement d’une flottille de quatre destroyers ainsi que d’un complexe de recherches ultrasecret, le Complexe de la Gueule. L’objectif de ce complexe était de concevoir de nouvelles technologies pour l’Empire, des armes de destruction massive supérieures à l’Étoile Noire. Précautionneux, Tarkin savait que l’Étoile Noire n’était pas une arme viable. Elle servait surtout pour impressionner, mais le coût d’entretien d’un tel engin était inimaginable. L’arme ne pouvait servir sur le long terme, et avait pour but, après quelques années de service, de servir de capitale militaire, afin d’éloigner l’Empereur de Coruscant.
En compagnie de quelques prodiges, Daala s’évertua à mener cette mission à bien. Elle était une femme pragmatique, intransigeante, faisant régner la discipline d’une main de fer. Le Complexe travailla sur plusieurs technologies, notamment en étudiant les trous noirs environnants, et en réfléchissant à un moyen de se déplacer à travers la matière et le temps, par le principe de courbure de l’Univers. C’est dans le Complexe de la Gueule que des sondes impériales furent lancées comme essai à travers des trous de ver. Certains scientifiques du Complexe élaborèrent même l’idée d’un Multivers, de réalités parallèles, et soutinrent que la particularité de la Gueule n’était pas anodine, et que le lieu pourrait être une passerelle permettant d’accéder à d’autres dimensions.
Régulièrement, Daala recevait des transmissions du reste de la Galaxie, mais celles-ci s’interrompirent à la mort de Tarkin. Pendant plusieurs années, le Complexe fonctionna tout seul, jusqu’à ce que, par mégarde, Han Solo, en fuyant les contrebandiers des mines d’épice de Kessel, ne débarque par erreur devant le Complexe.
Quand Daala apprit que Tarkin était mort, ainsi que l’Empereur, elle décida de sortir avec sa flottille pour affronter la Nouvelle-République. Ne disposant toutefois que d’une force de frappe limitée, elle se livra surtout à des attaques sporadiques, des raids visant à endommager des structures civiles, dans une logique de guérilla qui lui coûta finalement trois de ses quatre destroyers. Perdant ensuite le Complexe de la Gueule, Daala réussit néanmoins à s’enfuir avec les recherches du Complexe vers les Mondes du Noyau, afin de retrouver les restes de l’Empire.
2°) Le sommet de Tsoss
Daala constata rapidement, en arrivant dans le cœur impérial, que les Impériaux étaient désunis. Elle trouva quelques alliés, et notamment Korvus Stryker ainsi que Gilad Pellaeon. Pellaeon était un très vieil officier impérial, globalement et communément respecté, qui reconnut en Daala un potentiel espoir pour l’Empire. Cependant, Pellaeon savait aussi qu’il fallait plus qu’un simple militaire. Tarkin avait toujours cru dans les bienfaits de l’armée, mais lui-même savait que seul l’Empereur avait pu, grâce à la Force, maintenir l’unité de l’Empire. Pour Pellaeon et Korvus, les choses étaient simples : pour restaurer la paix dans la Galaxie, il fallait un nouvel Empereur.
La lignée des Sith avait toutefois définitivement été brisée avec la double mort de Darth Vador et de Darth Sidious. Pellaeon évoqua alors une mission qu’ils avaient jadis effectué dans le plus grand secret pour le compte de l’Empereur. Il expliqua à Daala et à Korvus que, jadis, Darth Vador avait affronté Luke Skywalker sur la Cité des Nuages de Bespin, et lui avait tranché la main. Cette main était tombée dans les conduits de la Cité des Nuages, mais l’Empereur avait réussi à la retrouver. Il avait ensuite confié aux Kaminoéens le soin d’étudier cette main et l’ADN qu’elle abritait afin de développer un clone de Vador.
Pellaeon avait mené à bien cette mission, et les Kaminoéens avaient réussi, à partir de la main de Skywalker, à synthétiser son ADN. Daala apprit ainsi que Palpatine avait conçu secrètement un héritier, à partir de l’ADN de Skywalker. Son objectif était initialement de concevoir un nouvel Apprenti afin de remplacer Darth Vador pour le cas où celui-ci serait tué. Pellaeon ignorait les autres ADN ayant permis de concevoir l’enfant, mais celle-ci avait vu le jour.
Korvus, qui était vieillissant, chargea sa fille de retrouver la future Impératrice, tandis que Daala, Korvus, et Pellaeon, organisèrent la suite.
Korvus Stryker avait beau être mis au rebut, il connaissait encore tous les autres Impériaux, et participa à l’organisation d’un sommet à Tsoss afin de réunir les forces impériales et de discuter avec l’Amirale Daala des technologiques expérimentales qu’elle ramenait du Complexe de la Gueule.
En réalité, le sommet de Tsoss était un piège. Daala voulait restaurer la grandeur de l’Empire, mais estimait que tous les officiers machistes et ploutocrates devant elle incarnaient tout ce qu’elle n’aimait pas chez l’Empire. Le sommet de Tsoss se transforma en un massacre. Daala libéra un puissant gaz mortel dans la pièce, et, dans le reste de la base spatiale, les soldats de Korvus et de Daala abattirent de nombreux autres officiers.
Daala mit ainsi fin à ce système quasi-féodal où les anciens officiers étaient devenus des seigneurs de guerre, similaires à tous les criminels de la Bordure que la famille Stryker avait affronté à Nar Shaddaa. Daala réussit ainsi à restaurer un nouvel Empire, car les anciens territoires des seigneurs impériaux acceptèrent plus ou moins facilement sa prise de contrôle. Daala modernisa les règles impériales en autorisant les non-humains et les femmes à accéder à des postes à haute responsabilité. Pellaeon devint l’un de ses plus proches conseillers, mais Daala savait aussi qu’elle n’était pas une Impératrice.
3°) Le voyage de Korra à Dathomir
Dathomir était une planète dont Korra avait déjà entendu parler à Nar Shaddaa. Une planète redoutable, aride, où le Côté Obscur de la Force était historiquement puissant. Dathomir appartenait aux Sœurs de la Nuit, des sorcières mystiques et ancestrale maîtrisant la Force. Korra savait qu’un campement impérial avait jadis été fondé sur Dathomir, en vue d’enquêter sur une organisation criminelle, l’Aube Écarlate.
Dans les ruines du campement, Korra, en compagnie de Stormtroopers, découvrit la capsule qui avait amené l’Héritière. Elle était brisée. Korra ne maîtrisait pas la Force, mais accéda aux services d’enregistrement du campement. Elle apprit ainsi que l’Héritière était sortie de la cuve d’incubation dans laquelle elle avait grandi et appris les notions basiques élémentaires. Manipulant la Force, l’Héritière avait tué les Impériaux, et avait ensuite rejoint les Sœurs de la Nuit.
Les investigations de l’équipe de Korra furent assez courtes, car l’équipe fut attaquée dès la première nuit. Tous les hommes de Korra furent tués sauf elle. Parce qu’elle était l’officier en charge ? La seule femme ? Ou pour une raison qui lui échappait ? Toujours est-il que des Zabrak la conduisirent jusqu’au trône de leur Maîtresse, une puissante sorcière. Face à elle, Korra reconnut l’Héritière, une femme à la beauté pâle et aux yeux rouges. Elle lui parla de la Galaxie, de son rôle… L’Héritière la tortura en l’électrifiant, mais l’écouta.
Korra resta plusieurs semaines sur Dathomir. Prisonnière de la sorcière Aranel, elle sentit cette dernière s’enfoncer dans ses pensées, lisant dans son esprit, dans son souvenir, violant chaque espace de son intimité. Mais, là où Korra aurait pu haïr cette femme, elle acquit la conviction, devant sa puissance, qu’elle était enfin la personne que Korra recherchait, celle qui arriverait à reconstruire l’Empire, à fédérer la Galaxie. Elle tomba amoureuse d’Aranel, et totalement fanatisée par sa puissance.
Grâce à Korra, Aranel choisit de quitter Dathomir, et d’embrasser sa destinée.
4°) Korra, la Main de Darth Aranel
Daala reconnut en elle l’Impératrice légitime de l’Empire, et Aranel utilisa les technologies de pointe de Daala, notamment les recherches sur les trous de ver, pour pouvoir se diriger vers d’autres univers.
Quant à Korra, celle-ci devint la garde du corps de Darth Aranel, puis sa Main quand elle prouva sa fidélité à l’Impératrice en tuant son propre père.
Sous le règne de Darth Aranel, une aube nouvelle se levait pour l’Empire…
Autres
Korra est une guerrière accomplie et expérimentée.
Sous la tutelle de Darth Aranel, elle apprend à user au mieux de ses pouvoirs latents liés à la Force.
Chroniques Impériales
1°) Le Piège de Nar Shaddaa [Kira Mizuko]
2°) À la recherche d'alliés [Darth Aranel]