L'Archipel des Merveilles, le "Dreamland" technologique ouvre ses portes !

Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Hinata Kaguya »

Avatar du membre
Hinata Kaguya
Messages : 444
Enregistré le : 24 août 2024 16:19
Hinata/Nora

Après ce voyage, elles étaient quand même assez fatiguées mais pas assez pour passer la journée à dormir dans ce sublime hôtel, le Paradisio Hotel sur la grande cité de Novac ! Les fois où la princesse, oups ! Non, maintenant il faut dire la Reine ! Donc, les fois où la nouvelle reine d'Edoras quittait son royaume étaient plutôt rare, elle avait déjà rendu visite à son amie à Lumen mais cette fois, la souveraine est en balade sur Novac. Cela était quand même leur cadeau de mariage à elle et Shunya. Milwën Novac, la plus grande femme de ce royaume leur avait envoyé cette invitation en guise de cadeau, un peu pour se faire pardonner son absence. Hinata ne connaissait pas vraiment cette femme en dehors des papiers qu'elle avait sur elle, concernant leur alliance et leurs différents échanges commerciaux mais sinon, elle avait vu cette femme que sur des photos et nulle part ailleurs.

Hinata était donc venue avec sa femme, naturellement, ainsi que Nora qui devait assurer sa protection mais celle de Shunya aussi à présent. Vu qu'elles ne se quittent plus depuis leur mariage, la tâche ne changeait pas vraiment pour l'Ange pour le moment. Pour ce voyage, Tsukasa était avec elles mais soyons honnête, Hinata avait accepté sa venue car elle se disait que l'ancienne Tékhane aurait bien un ou deux conseils à leur donné pour pimenter leurs nuits ? Sans qu'elle y participe. En plus, elle était venue avec sa cousine, une certaine Ryouka. Mignonne, les cheveux courts, très gentille du peu qu'elle a échangé avec elle. Hinata n'avait emporté personne d'autres avec elle. Elle aurait volontiers emmené Chikako avec elles pour lui offrir ses vacances mais un voyage de noce, c'était intime, enfin, surtout le soir. Qui sait, la future princesse d'Edoras sera peut-être conçu durant ce voyage ? Arrivée à l’hôtel, leur bagage avait été transporté dans leur chambre et elles profitaient de cela pour ensuite se changer. Hinata aurait aimé remercier Milwën mais cette dernière était occupée pour le moment mais rien ne lui en empêchait d'aller sur la plage. Il est vrai qu'elle n'a jamais été à la mer alors elle était assez impatiente d'y aller.

Juste le temps d'enfiler un bikini rouge mais pas trop foncé, entre le rouge et le rose... bordeaux, oui mais en un peu plus clair quand même. Mais elle n'allait pas sortir ainsi, elle enfila un paréo à la taille qui masquait ses jambes au moins jusqu'aux genoux bien qu'une partie de sa cuisse était visible mais pas grave. Nora continuait de veiller sur sa protège mais elle irait aussi profiter de cette occasion pour bronzé un peu. Elle avait opté pour un maillot de bain une pièce, noir qui couvrait assez son corps par-devant, plus léger derrière... Mais ça lui allait bien. Elle avait sous son bras de quoi se détendre sur la plage, des serviettes, de la crème solaire et quelques boissons ou autres. Même si Hinata irait sûrement barboter avec Shunya, elle se reposera tôt ou tard. Il est vrai que la voir aussi heureuse rendait Nora plus détendu. Depuis son mariage, pas une seule nuit elle n'avait eu besoin d'elle, pas une seule fois elle avait semblé triste, même devant la tombe de sa famille, sans exploser de joie, elle semblait prier sans le moindre remords sur la conscience.

Arrivant enfin sur la plage, elle prit la main de sa femme en lui souriant. Cette mer calme sous leurs yeux, ses familles, ses amis, ses gens ici et là qui jouaient et semblaient heureux. Elle prit un coin de la plage où elles auraient de l'espace pour elles, elle était comme une enfant ici.

« Au fait, est-ce que tu ne sais nager ? Si tu ne sait pas, je pourrais t'apprendre ? Ou au pire des cas, on restera là où on a pied, on s'amusera bien quand même ! »
« Hinata, avant de t'amuser, pense à te protéger, crois-moi, des coups de soleil, ça pourrait ruiner bon nombre de vos activités ici. »
dit-elle avec un sourire en coin.

C'est vrai que ce serait dommage d'avoir leur vacances de louper à cause de ça. À voir si Shunya se proposera pour Hinata ou bien si elle souhaite d'abord que ça femme lui badigeone le dos avec ça? Pour ce qui était de Tsukasa et sa fameuse cousine, elles arriveront sûrement après ? Elles ne sont pas perdues de toute façon.

Harmony

Ces petites vacances à la plage seront une grande première pour elle. Avec son frère, elle n'avait jamais été et là, de même, y aller avec sa patronne – elle préférait ce mot à Maîtresse – et d'autres filles du harem sélectionné par Mélinda, ça va lui faire bizarre. Le mot d'ordre était la détente mais Harmony tenait quand même à ce que ce mot soit surtout appliqué pour Mélinda. Elle allait veiller sur elle, être aux petits soins. Grâce à elle, elle pouvait maintenant profiter de la vie sans à avoir à changer sa place avec son frère toutes les vingt quatre heures. Elle ne lui dira jamais assez merci. La jeune femme était toute souriante, dans un petit bikini qu'Ai avait aidé à choisir d'un côté pour la mettre en valeur mais aussi qu'elle s'y sente bien. Selon la jeune humaine, le noir faisait un bon contraste avec sa peau blanche et son air tout gentille. Bon, ce n'était pas très osé comme Harmony avait parfois vu au harem. Mais la futa lui avait bien dit que peu de tissu ne rendait pas ce dernier plus sexy. Elle avait tout un monde autour des sous-vêtements et malgré son très gros penchant pour la luxure, elle était sympathique, drôle et attentionnée... Quand on ne parlait pas sexe.

Harmony tenait un panier en osier avec toutes sortes de choses, que ce soit quelques rafraîchissements, serviette ou autres passe temps, elle avait suivi la vampire pour l'emplacement souhaité avant de commencer à tout mettre en place, si Ai se chargeait de planter un ou deux parasols, la jeune femme faisait comme au harem, une vraie petite domestique venant installer la serviette sur le sable, évitant de ramener des grains dessus, sortant tout ce que Mélinda désirait. Même si son regard était émerveillé par cet océan si bleu et apaisant. Il y avait des familles, des couples, des amis tout autour mais l'ambiance était tellement apaisante. Ces quelques jours allaient lui changer du harem, c'est sûr. Dommage qu'Hardos ne soit pas là mais il avait une mission pour la guilde en ce moment. Puis même s'il était reconnaissant lui aussi envers Mélinda, il n'aimait pas le montrer en public. De même qu'Harmony ne disait jamais Maîtresse à Mélinda quand il y avait trop de monde. En intimité, passe encore mais ici... Elle serait trop gênée pour ça, contrairement à certaines personnes.

« Est-ce que ça vous convient comme emplacement, Mademoiselle ? Vous désirez quelque chose ? »

Au moins ainsi, elle avait l'air d'une domestique avec ce langage alors que pour elle, Maîtresse, ça faisait très esclave même si certains domestiques usent de ce genre de titre envers leurs maîtres. Elle adorait Mélinda, bien que sa timidité soit toujours au rendez-vous face à cette femme si forte, c'était aussi un profond respect qu'elle avait pour elle et quand on savait de quoi cette femme était capable... Elle n'en avait pas peur, non, elle se trouvait de son côté après tout. Elle admirait cette femme. Dans un monde de brutes où les hommes se comportent comme des animaux à taper sur leurs pectoraux en hurlant comme des singes, Mélinda débarquait et sans être aussi macho qu'eux, elle arrivait à se faire respecter. Cette femme avait plus d'un tour dans sa manche et Harmony savait que cette dernière pourrait sûrement se sortir de beaucoup de situation, tant par sa puissance, son argent que ses talents d'oratrice. Mélinda Warren avait tant d'atouts. Harmony l'enviait un peu. Sa confiance, sa grandeur, sa beauté, oui, Mélinda avait très peu de chose qui manquait à sa vie.

Ai

Le soleil, la plage, le beau temps, les vacances quoi. Vraiment ? Des vacances ? Ha non, un enfer oui ! Marchant aux côtés de la vampire et de sa petite escorte, il y avait Ai, cette jeune humaine membre du Futabu et devenue totalement accroc à Mélinda Warren et son petit monde. On pourrait penser qu'un tel décor, ce serait une jeune femme bavante, limite tenue en laisse pour éviter de sauter sur tout ce qui bouge mais nul besoin de ça, elle tenait sous ses bras quelques bagages et parasols en... râlant ?

« Mais euuuuh, pourquoi je suis làààààà ! »

Elle n'arrêtait pas de gémir ce genre de phrase depuis le moment même où elles étaient à Novac, ou plus précisément au moment où elle avait enfilé son maillot de bain scolaire. La pro des dessous et des fantasmes en tous genres, rabaissé a porté ça ? Tut tut tut, il ne faut pas sous-estimer ça, c'est une arme de destruction massive ! L'uniforme scolaire est une arme très dangereuse, que ce soit la piscine, la tenue de sport, la tenue d'été ou d'hiver, l'école avait ce don d'apporter son lot d'arme extrêmement dangereuses ! Certes, bien des filles autour d'elles ont des tenues parfaites sur leur corps mais vu son gabarit, ça, c'était parfait ! Mais revenons-en à ses plaintes, pourquoi se plaindre alors ? Car pour éviter la gaule constante et ainsi choquer des gens – enfin, avec des enfants autour, elle voulait surtout éviter qu'ils voient ce genre de choses – elle avait sa méthode à elle qui était de scotcher son pénis à sa peau en le relevant. De plus, malgré ses plaintes, elle avait insisté pour venir, très contradictoire donc la petite futa. Elle aidait Harmony et les autres, se libérant ainsi l'esprit de tout ce qui l'entourait mais une fois tout en place, si sa camarade semblait avoir aucun problème à servir Mélinda sur cette plage, Ai avait la tête ailleurs, observant déjà tous ses corps... Humaines, terranide, c'était trop sexy !

« Rhaaaaa mais quel cauchemar ! »

C'est sûr qu'avec ses habitudes au harem de se servir sur tout ce qui bouge – tant que ça ne bosse pas – voir tous ses petits lots qui passent sous ses yeux sans pouvoir faire quoi que ce soit, c'est horrible ! Si ça continue, va falloir l'attacher pour éviter tout débordement. Elle restait calme, observant la mer, évitant de voir ses formes si délicieuses onduler sous ses yeux, elle devait tenir, ne pas craquer... Mais c'est trop dur !!! Elle fit face à Mélinda, posant ses mains sur ses épaules pour la regarder en face, une vraie demande.

« Maîtresse, renvoyez-moi dans la chambre ! Je préfère ne pas bronzer plutôt que supporter ce supplice ! Mais en même temps le bronzage c'est si sexy... Suffit de voir Aya... Puis y a tant de belles filles ici... Arrgh ! »

Le supplice de l'hésitation constante. Puis elle posa les yeux sur la poitrine de sa maîtresse, sa tenue ravissante et la voilà perdue dans sa bulle de luxure où mille et une cochonneries lui traversaient l'esprit avec cette simple poitrine et ensemble sous les yeux. Le supplice était de taille, elle voulait être dans la chambre, entouré de ses délicieuses culottes et dessous bien propre – pour le moment – où elle ne pourrait faire de mal à personne mais en même temps... comment pourrait-elle passer à côté de tout ça... Elle voudrait partir mais elle reviendrait bien vite ici. Diantre, avec les relations de Mélinda, pourquoi ne pas avoir pris une plage naturiste ? Nudiste ? Ou le sexe est autorisé, là oui, elle aurait adoré mais là... c'était autant une bénédiction qu'une torture !

Karistal

C'était bientôt l’ouverture de « La Chatte Mijakienne », le nouveau harem de Mélinda Warren, tenue par les sœurs Karistal mais avant de bosser pour elle, elles avaient bien le droit à de petites vacances avant de prendre le rôle de patronne très au sérieux. Il est rare qu'elles quittent Mijak, elles allaient parfois à Lumen pour suivre leur père dans ses affaires mais là, c'était leurs premières vacances en solitaire, sans parents, sans leur Nounours qui était leurs garde du corps, elles étaient seules à Novac. Seules ? Ha non, il y avait leur dernière arrivée, leur petite chouchoute de neko, Luna ! Cette jolie neko était à elles et elle était vraiment bien traitée, une vraie petite princesse entre leurs pattes ! Une fois leurs affaires déposé dans leur suite dans ce sublime hôtel, elles ont pris la direction de la plage en prenant simplement un large tee-shirt sur le dos pour les couvrir le temps d'arrivée à la plage, leur maillot de bain déjà prêt.

À peine leur place trouvé, Yuko retira son tee-shirt pour laisser place à son sexy maillot de bain qu'elle trouvait assez simple mais plaisant. Elle n'allait pas s'afficher dans une tenue très dénudée alors qu'il y avait des familles qui venaient dans le coin. Si ce serait privée, juste pour elles, d'accord mais un peu de pudeur. Ses formes étaient bien mise en valeur avec ce mignon maillot de bain, simple avec un peu de dentelle sur la poitrine, élégant qui plus est ! Parfait alors ! Pour ce qui était de Yuka, c'était plus mignon de son côté mais ça restait assez proche de sa personnalité. Derrière ses airs de petites durs, elle avait un côté très féminin dans ce maillot de bain rose. Les Karistal ne manquaient pas de charme ici aussi. Leur petit panier comportait toutes sortes de choses pour s'amuser sur la plage et passer un bon moment. C'était aussi un cadeau pour Luna, elle n'avait jamais dû voir la mer, pauvre petite neko. Posant leur tee-shirt sur leur serviette près du panier, elles se collèrent à Luna comme bien souvent, elles en étaient très proche mais elles l'adoraient leur petite neko d'amour !

« Est-ce que tout ça te plaît ma Luna chérie ? »
« On ira s'amuser ensemble dans l'eau si tu veux après, hein ? On s'occupera bien de toi, ne t'en fais pas. »

Les Karistal, faire souffrir une neko... et puis quoi encore! Mais bien vite, le caractère très doux et protecteur des sœurs Karistal laissait place à des idées plus « différentes » en présence des nekos, à la fois protecteur mais pas seulement.

« Il ne faudra pas oublier de mettre de la crème solaire sur ta douce petite peau... ce serait dommage que ma petite Luna ai si bobo à cause du soleil. »
« Oui. Et tu en feras autant pour nous ma petite boule de poile adorée ? »


Pas trop de geste déplacé ici, devant les gens mais câliné leur neko... ça, aucune loi ne leur interdira ça, plutôt crever que devoir ne pas câliner les plus belles créatures au monde ! Il y avait aussi de quoi grignoté dans leur panier, des petites bouées gonflables aussi pour Luna, au cas où ça pourrait la rassurer.

Tessou

Est-ce que tout cela était réel ? Depuis sa rencontre avec Kara elle avait l'impression qu'elle, non pas qu'elle devenait folle mais... om se situait la barrière entre l’imagination et le réel du coup ? Admettre l'existence de super humain, soit, elle avait été sauvé par Kara, elle ne pouvait pas nier ça puis après tout, même si Kara est une extraterrestre, il y doit bien y avoir des héros avec des accidents génétiques, chimiques ou autres, de manière assez « naturelle »... Mais les Vampire, loup-garou et autres monstres issus des folklores japonais ou non, c'était vraiment super bizarre ! Et là, ça y était encore ! Cette ville paraissait trop futuriste ! Et vous savez c'est quoi le plus dingue ? D'y avoir emmener Kyoko avec elle sur cette ville, Novac ? C'est vrai que sur Terre ou ici, Kara semblait rester la femme la plus forte en toutes circonstances alors elle se sentait quand même en sécurité avec elle, mais c'est vraiment parce que Kara est là qu'elle a autorisé cette folie de prendre Kyoko avec elle. La mer, cela lui fera du bien ?

Après cette halte dans ce grand hôtel, elles avaient déposé leur bagage dans leur chambre, elle avait préparé Kyoko avec un mignon petit maillot de bain, des petites bouées de côté au cas où elle voudrait barboter avec elles évidemment, de la crème solaire pour elle aussi en priorité puis de même avec quelques petites choses pour sa fille. Tessou avait aussi un maillot de bain une pièce, soft mais après tout son but était de passer un moment agréable avec sa fille et Kara, pas de jouer les pin-up de plage. De plus, elle avait une longue chemise blanche par-dessus où elle avait détaché quelques boutons et retroussé les manches. Pour ses lunettes, elle avait fait l'effort d'en prendre avec des verres teintés sans pour autant être des lunettes de soleil. Tessou gardait Kyoko dans les bras, laissant Kara préparer leur petit coin, elle s'amusait à observer la réaction de sa fille. Elle qui aimait prendre son bain, elle va s'amuser ici. Même si elle ne compte pas allez loin dans l'eau, là où l'eau arrivera à des genoux au maximum pour que Kyoko barbote mais Tessou la tiendra quand même !

Pas question de lâcher sa fille ici, même Kara ne réussirait pas à la faire lâcher prise malgré sa super force. La jeune femme posait sa fille sur la serviette, plaçant une goutte de crème solaire sur sa main pour l'étaler sur les bras, les cuisses et le visage de sa fille. Un coup de soleil était douloureux pour elle alors elle n'ose pas imaginer pour un bébé !

« Je pense que je m'inquiète juste pour rien mais l'eau n'est pas polluée ? Elle a l'air si propre mais après vu tous ses grands bâtiments et... choses étranges, je me demande si l'eau est aussi propre quelle en à l'air ? »

Après elles iront sûrement se baigner un peu mais pour le moment, sa fille avant tout !

Kiriko

Wallundrill était derrière elle à présent, fini les épreuves, les connards et tout ce qui se plaçait entre elle et Sha, Kiriko avait tiré un trait sur ses épreuves avec sa victoire et surtout avec son arme. Fin, fin, et re-fin ! Après avoir passé douze épreuves éprouvantes physiquement et moralement, la sorcière s'était vu offrir en cadeau supplémentaire ce petit séjour ici à Novac. Non pas que cet endroit soit une destination de rêve aux yeux de la sorcière, c'était une sorte de Uatis/Caelestis mélangée ? Mais au moins, ça lui changera un peu d'air déjà. Et puis ce n'était pas n'importe où, un bel hôtel et une plage qui allait la détendre. Pas de combat, pas de soucis sur leur route, juste la détente... Bon sang, rien que l'idée la détendait. Mais par soucis de surprise comme de sécurité, Kiriko s'était enfermé dans la chambre pour se changer car le faire en présence de Sha signifie sûrement se faire l'amour et ne jamais quitter cette chambre. Depuis son petit séjour dans le temple de la luxure, Kiriko avait appris à diversifier sa garde-robe, même si cela restait exceptionnel, elle n'allait quand même pas se trimballer avec sa tenue Celkhane sur cette plage ? Elle va crever de chaud !

Elle sortie donc de sa petite valise ce petite bikini noir qu'elle enfila sans problème en s'observant un instant. Elle aurait pu faire plus sexy encore mais elle s'était dit qu'elle ne serait pas seule avec Sha sur cette plage. Il risque d'y avoir des enfants, des hommes et pas question de trop aguicher ces gens-là. Déjà les gosses, elle avait un minimum de pudeur pour ne pas se balader avec une simple feuille entre les jambes pour cacher sa nudité et les hommes... y sont pas intérêt à trop la reluquer, elle ou Sha sinon, ça va chauffer ! Mais pour l'instant, elle était prête, parfaite ! Une serviette sur le bras et la voilà déjà en direction de la plage. Qu'elle ait le droit de défiler en bikini dans l’hôtel ou non, ce n'est pas son affaire. Elle n'est pas en culotte ? Elle n'est pas nue ? Alors où était le problème, d'autant que l’hôtel avait la plage à quelques pas ? Le comportement de la sorcière, ils ont dû voir ça des dizaines de fois par jour ?

Une fois sur la plage, la Celkhane n'avait pas trop de mal à garder les yeux ouverts sur cette plage. Des petites lunettes aux verres teintés en bleu sur le nez, elles étaient petites, fines et rondes, ça lui allait parfaitement bien ! Ses quelques mèches habituelles sur le visage et une petite natte dans le dos, Kiriko était toujours la même... à quelques détails près. Malgré la foule, elle avait réussi durant ses épreuves à user un tant soit peu ses pouvoirs et même si elle était encore loin d'être doué avec, elle arrivait à les utiliser assez pour se connecter à sa Déesse. Sans même lever les yeux dans sa direction, elle savait que dans cette direction, elle allait la trouver. Défilant sur la plage, elle avait observé pas mal de gens cessant leur activité pour les observer. Les jeunes filles, les petites familles en couple avec leur enfant, des terranides faisant bronzette, Sha n'était donc pas à la seule à baver sur ses formes ? Amusant comme toujours mais seule sa langue lui fait envie. Arrivant à ses côtés, elle déposa la serviette au sol en chevauchant Sha, masquant le soleil sur sa peau pour lui sourire.

« Pourquoi bronzer ? Je t'aime comme ça après tout. De plus... est-ce que tu peux vraiment bronzer ? Ce serait le comble pour une déesse aussi sombre que toi ? »

Néanmoins, pouvait-elle attraper des coups de soleil quand elle se dandine dans ses jolies formes humaines ? En voilà une bonne question ! Kiriko se pencha sur elle pour l'embrasser doucement, sans pour autant se dégager de là, elle était très bien sur sa Déesse et puis, Sha verra mieux son bikini si elle est proche, non ?

Neferia

Même quand l'heure est à l’entraînement, il est toujours bon de prendre une journée ou deux pour souffler un bon coup avant de repartir sur de bonnes bases et se montrer encore plus performant. C'est pour cela que Neferia et Crystal avaient lâché les contrées froides et neigeuses où la jeune dragonne tentait de manipuler le Thu'um pour plutôt venir lézarder ici, au soleil. Eh bien quoi ? Dragon, c'est juste ce qu'il y a de mieux pour un lézard ! N’appelons pas un chat un chien ! Puis Neferia préférait se comparer à un lézard qu'à un humain ! Enfin bref ! La jeune dragonne avait choisi cette destination par hasard, elle avait vu les diverses choses que cette cité proposait dans un bouquin alors elle voulait nourrir ses yeux avec de vraies images, pas seulement des mots. Puis le choix de cet hôtel et de cette plage avait été financer par un trésor trouvé lors de leur entraînement. Un coup de chance ! Puis bon, il faut dire que même si c'est une élève sérieuse, elle n'a rien contre lâcher un peu d'argent pour qu'on se plie en quatre pour venir lui masser ses jambes et la détendre entièrement. Le reste de l'argent restera dans un coin pour donner une base à son empire. Elle avait été généreuse pour payer la même chose pour Crystal, ça reste quand même grâce à elle et son entraînement que le trésor est sien. Tigra était gardé par des gens vénérant Crystal, son tigre était bien dressé et si personne ne lui fait de mal, il n'y aura aucun mort chez eux. Neferia avait opté pour un maillot de bain qu'elle jugeait correct.

Crystal avait bien quelques relations pour garantir de temps à autre ce genre de service à Néféria mais elle ne voulait pas obtenir ça par le biais d'une autre personne mais plutôt ses propres moyens. Un dragon avait sa fierté. Même si pour l'heure, c'était son argent et non son nom qui avait offert tout cela, elle se disait que les choses viendront à leur rythme. Neferia aura tôt pou tard ce genre de service gratuit par respect pour Sa Grandeur ou par sa beauté de ses jambes. Allongée sur une chaise longue près de la plage, elle était détendue sur le ventre, faisant bronzette à laisser le soleil pénétrer sa peau et la relaxer... Elle n'a rien contre le froid mais de temps en temps, le soleil... c'est si bon. Sa longue queue traînait près d'elle, pendant en dehors de sa chaise, traînait dans le sable, ses ailes correctement pliées dans son dos et même ses longs cheveux étaient sur le côté, ne gênant pas ce petit bronzage qu'elle s'offrait. Près d'elle, une table avec un petit cocktail, la preuve que les vacances étaient là, le confort aussi... et dieu sait que Neferia avait cette sensation de manque ! Elle n'avait pas ça étant jeune mais simplement car la plage n'était pas la porte d'à côté sinon, ça aurait été le cas.

« Voilà le genre de pause qui me convient par-fait-ment ! Hum, ses vacances sont aussi à ton goût j'espère Crystal ? »

Neferia, pour sûr, elle adorait être ici mais sa préceptrice et amie ? Oui, elle avait gagné un nouveau stade dans leurs relations après tout.

Harley

Sur une autre partie de la plage, c'est une belle brochette de jeunes femmes qui venait d'arrivée mais si on pouvait se retourner sur elles, ce n'était pas seulement à cause de leurs délicieuses formes mais aussi à cause d'une... tâche, sur ce tableau. Prenez des jolies filles majeurs et vaccinées, enfiler leur de jolis maillots de bain, bikini ou autres, donner leur en plus de délicieuses formes puis ajouter à cela... une grosse bouée canard à la taille... Oui, comme pour les gosses. Mais qui plus est, il avait vécu ce fameux canard en plastique vu les morceaux de scotchs traînant ici et là. Le pauvre était aux portes de la mort. Ha, et ajoutez-y à cela le fameux masque et tuba avec les palmes aux pieds. N'était-elle pas jolie notre Harley nationale ? Pourtant, on pourrait croire qu'elle avait fait un effort, elle avait choisi de ne pas emporté ses armes, pas la moindre, pas de maquillage ou très peu pour des occasions spéciales, de jolies tenues de vacances et... ça.

Bon, il faut dire que Pam' et compagnie n'étaient pas d'accord pour le harpon afin d'aller pêcher les gros poissons. Pas de bombe non plus. Bah il n'y avait pas de plongeoirs donc difficiles de faire une bombe dans l'eau alors elle aurait pu user d'un autre type de bombe. Bref, on lui avait retiré beaucoup de jouets pour venir ici mais pas ça ! C'est vrai qu'elle cassait un peu l'image car sans tout cet attirail, elle avait un joli bikini fidèle à ses goûts vestimentaires, rouge et noir comme toujours. Son ventre à l'air, son grand sourire de sortie, c'est presque dommage d'en arrivée là... Mais les fois où elle vient sur Terra son si rare après tout, elle était comme une petite folle. D'ailleurs, c'était bien elle la plus en forme du groupe, n'hésitant pas à tenter de courir avec ses nageoires aux pieds.

« Bon allez on se dépêche ?! On commence par quoi ? La course ? L'apnée ? Du biche volley ? Y a des biches au moins ici ? »

Il y aura sûrement des « bitchs » mais ne soyons pas déjà vulgaire dans ce jour bien joyeux qui donnait un air de vacance à tout ça.

Aoki

En dehors de cette gentille mais un peu folle d'Harleen, il y avait une autre personne normale dedans comme dehors, Aoki. Pour elle aussi, les fois sur Terra étaient si rares, c'était seulement sa seconde sortie sur ce monde mais quand on propose d'aller sur une plage loin de la Terre et donc, des possibles connaissances, c'est toujours plaisant. Depuis leur rencontre par cette étrange soirée avec Félicia et Pamela, les deux duos – car pouvait-on dire qu'Harley et Ivy étaient un couple ? – faisaient souvent des soirées ou journées ensemble et pas simplement pour des galipettes, non, des choses plus banales ! Même si Harleen apportait toujours sa touche d'originalité, Aoki avait bien plus la tête sur les épaules. Lunette de soleil sur le nez, son corps moulé dans un sexy bikini – la concurrence est rude sur la plage alors il faut bien sortir les meilleures armes pour faire en sorte que le regard de Félicia soit toujours sur elle – et l'envie de passer un bon moment, elles étaient prêtes !

Il y avait vraiment de tout sur cette plage, des couples, des familles, des gens qui bouquinent, des gens qui observent simplement la mer, d'autres qui ont prix le forfait grand luxe avec cocktail et compagnie. Néanmoins Aoki était toujours un peu étonné à la vue des terranides. Non pas qu'elle en avait peur, loin de là mais ça fait bizarre d'en croiser après tout. Il est vrai qu'en entendant les mots « vacances » sur une « belle plage », la jeune Japonaise s'attendait à un endroit plus solitaire ou au moins seulement à deux mais voilà que le duo à vite pris du volume. Bon, en soi ce n'est pas dérangeant, elle se faisait aussi de nouvelles amies mais pour la solitude à deux, ça attendra un peu plus tard, les amourettes sur la plage, ça attendra au moins le coucher de soleil présumait-elle !

« Mine de rien, ce sera la première fois que je mets les pieds à la plage. »

Elle savait nager, elle avait déjà été à la piscine et même à la rivière lors d'une de ces rares sorties familiale mais la plage, entre copines ? Non, voilà qui était pour elle une toute première fois. Ayant déposé avec Félicia quelques jours au SHIELD, elle espérait être enfin tranquille quelques jours pour souffler car entre son vrai travail et les missions des agents très spéciaux et très secrets, elle avait vite les chevilles en compote ! Il lui faut trouver son rythme pour s'y habituer car quand le SHIELD ne l'envoie pas en « petite » - pour le moment – mission au lycée Mishima, elle doit aller travailler ses attitudes de combat tant avec Félicia que d'autres personnalités comme Natasha. Glissant discrètement vers Félicia, elle venait glisser discrètement deux mots sur deux personnalités qu'elle ne connaissait pas encore, qui les avait surtout rejoint sans qu'elle sache vraiment qui s'était ? Il faut dire que l'invitation vient d'Harley et Aoki n'était absolument pas au courant que leur viré à deux passés à quatre puis à six...

« Tu peux m'en dire rapidement plus sur elles ? »

Magie

Elles ? Il y avait déjà Magie de son vrai nom Illyanah Raspoutine, une X-Men qui a connu bien des aventures avant de finir en enfer et en revenir, passant de la gentille petite fille sans histoire à cette jeune femme qui a parfois l'air sadique. Il y a pourtant une petite différence à d'habitude, elle travaille de force pour le SHIELD. Une X-Men chez le SHIELD ? Ce ne serait pas la première fois, Wolverine y est en tant qu'Avengers, Malicia aussi et d'autres figures bien connu. Mais Magie était là car elle ne faisait pas partie de cette époque où du moins de cette dimension. Il n'y a pas beaucoup de façons de vérifier cela mais une chose est sûre, à son arrivée au Japon, il y avait déjà une Magie et elle se trouvait aux côtés de Cyclope, Magneto et ses nouveaux X-men. Tandis qu'elle, elle se souvenait de cette même équipe mais il semblerait que soit elle vient d'une futur alternatif, soit d'un autre monde. Car tant lui semblait si similaire à défaut de cette réunion de héros comme de super vilain dans cette ville au Japon où elle était arrivée et où le SHIELD l'avait cueilli, tant pour la faire retourner dans son monde ou époque que pour aider à coincer Cyclope qui était vu comme un terroriste après les événements du Phénix. Elle aussi était perçue comme une terroriste.

Sa venue ici était un « cadeau » pour lui laisser un peu de liberté même si elle savait que ce n'était pas totalement le cas. Sinon pourquoi impliqué Power Girl avec elle ? Certes, les quatre autres n'étaient pas prévus mais une de plus ou de moins, elle est quand même fatiguée. Dans une tenue aussi sexy que provocante qui montre quand même son caractère et ses goûts, Magie se retenait de pester mais cette fois, elle avait quand même son grain de sel pour le bien commun.

« Évite de te faire trop repérer quand même. Quand on parle de vacance, on s’amuse mais on se repose aussi. Moi, je suis plus partante pour cette seconde option alors un peu de silence ne serait pas de refus. »

Oui, la jeune femme avait son caractère après tout. Elle n'était pas aussi méchante mais il valait mieux l'avoir dans sa liste d'amis que d'ennemis. Mais que les autres se rassurent, elle était bien souvent comme ça avec les gens. Il n'y avait qu'avec son frère qu'elle se montrait très gentille, ainsi que Kitty Pride, une vieille amie de longue date à qui elle s'était attaché en enfer et à son retour sur terre – les deux Kitty étant de deux univers différents. Observant la plage, tout ce monde, elle donnerait cher pour un coin de plage isolé loin de la foule mais vu le monde ici, ce serait sûrement trop demander ? Pourtant les autres en leur compagnie ne lui étaitent pas inconnus pour la plupart. La Chatte Noire de New York, Poison Ivy et Harley Quiin de Gotham qui semblaient se racheter une conduite ici ? Quant à la Japonaise... une héroïne de ce monde où simple agente du SHIELD ? Elle s'en fichait un peu pour le moment.

Magie soupira en passant sa main dans ses cheveux pour éviter que la brise ne vienne la décoiffer un peu trop avant de se tourner vers ses « amies de vacances ».

« Cependant je pense qu'on devrait se trouver un coin et faire deux groupes, celles qui veulent souffler pour le moment et celles qui veulent faire mumuse dans l'eau. »

Harley ferait sûrement partie de l'équipe barbotage déjà quant à Magie, elle semblait plus pour l'équipe parasol et serviette. Reste à savoir ce qu'en pensent les autres ?

Power Girl

Quelle mission avait-elle eue ? Karen ne s'attendait pas à devoir mélanger pseudo-vacance et boulot mais un travail au soleil, c'était toujours mieux que devoir agir dans une guerre civile où les balles et les grenades pleuvaient de partout. Puis cette mission n'était pas vraiment dangereuse surveiller Magie ? Ça semblait simple même si elle semblait aussi se méfier, la X-men avait de bonnes raisons de rester fidèle aux règles car en contrepartie, elle pourrait rencontrer le professeur Strange qui pourrait bien l'aider d'une façon ou d'une autre à regagner sa dimension. La magie, c'était bien son rayon à lui. Kara – qui était le vrai nom de Karren, son identité humaine – se disait parfois que si cette fille était aussi dangereuse pour devoir la surveiller aussi prêt et sans indiscrétion, pourquoi ce n'est pas l'ARGUS qui s'en occupe ? Elle pourrait avoir sa place au sein du Suicide Squad vu comment le SHIELD la voir comme néfaste ? Elle ne donnait pas cette impression à Kara mais après tout, elle était bien placée pour savoir que les apparences sont parfois trompeuses.

Kara comptait bien savourer cette mission comme la sous mission qu'elle avait avec cette surveillance, des vacances à la plage ! C'était déjà une chance d'avoir de la compagnie autre que Magie qui pour le moment semblait aussi heureuse qu'une petite fille chez un croque-mort, au moins, une des quatre autres pourrait la divertir un peu pour qu'elle arrête de bouder, ça pourrait rendre cette mission que moins stressante. Cette dernière semblait proposé deux groupes, un au calme et un autre pour jouer. Personnellement, pour le moment, Kara était plus tentée par le repos, non pas pour surveiller constamment Magie mais vraiment pour se détendre aussi, être loin de son travail dans son identité humaine, soufflé un peu et quand leurs petits jeux auront tenté Kara, elle ira les rejoindre pour jouer elle aussi, en mesurant sa force, évidemment.

« J'espère bien commencer par souffler un peu et commencer à bronzer avant de me jeter à l'eau. Si vous voulez y allez sans nous, pas de soucis, on surveillera vos affaires. »

Cette plage semblait tranquille, pas de voleur mais on ne sait jamais. Il vaut mieux qu'une personne garde un œil sur leurs affaires après tout. Et puis que ce soit pour se reposer ou pour jouer, elle comptait bien faire en sorte que son bikini serve à quelque chose. Pratique et sexy, que demander de plus ?

Rouge & Twillight

La chauve-souris ne se trouvait pas ici pour de simples vacances. Oui, elle en profitait un peu après tout, il faudrait être fou pour ne pas vouloir aimer le soleil si doux sur sa peau, la plage et ce décor de rêve. Allongé sur un transat avec un bikini jaune qu'elle avait voulu essayé, en voilà une belle occasion. Même si son but était aussi tout autre, rien ne l'empêchait d'en profiter un peu, de se faire passer comme n'importe qui ici. Elle avait même réglé sa note à l’hôtel, ce n'est donc pas comme si elle était suspecte, elle devait se fondre dans la masse. Après tout, bien qu'elle aime l'argent, c'est mieux de payer pour ça plutôt que de payer pour ce qu'elle avait prévu de faire... Mais une chose à la fois, pour le moment, elle se reposait, du moins, elle essayait. Car une autre terranide s'était mise à la coller depuis son arrivée, comme si cette dernière savait ce qu'elle avait en tête et qu'elle ferait son maximum pour lui faire capoter ses projets. Rouge était débarqué ici avec plein de projets mais allez savoir si c'était volontaire ou non, voilà qu'une connaissance d'une ancienne connaissance la croise. Évidemment, sa petite aventure chez les poneys en rute avait été partagé oralement avec cette dernière qui tentait de trouver tout les arguments possibles pour avoir sa part du gâteau car elle était absente lors de... petit moment.

Alors que Rouge bronzait paisiblement avec un petit cocktail non loin d'elle, cette fameuse Twillight ne perdait pas une seconde pour tenter d'arrivée à ses fins, proposant toujours plus de chose. Il faut dire que contrairement à ses petites copines, elle avait été subtiles, soft et plus elle refusait, plus elle grimpait en proposition, venant adopter des tenues de plus en plus sexy. Certes, Rouge n'avait pas envie de faire avec elle un remake de ce qu'elle avait vécu mais si ça continue, elle n'aura pas une seule seconde pour tenter de passer à l'action. Certes, face à tout ce monde, elle se limitait un peu mais Rouge était sûr que seules, elle serait déjà nue en train de faire des choses de plus en plus salace et envoûtante. Elle s'y connaissait après tout, si elle disait vrai, cette Twillight était une prêtresse de Lust, la Déesse de la luxure. Même si elle restait soft sur la plage, en dehors... ce n'était pas ça. Là, elle paraissait normal dans son bikini. Si elle est vraiment douée, elle pourra la charmer en un clin d’œil mais mieux vaut pas que ça arrive. Pur hasard ou drôle de coïncidence, sa chambre était juste à côté de la sienne alors elle venait frapper à la porte toutes les cinq secondes pour n'importe quoi.

« Et m'enduire le corps d'huile ne te tentent pas un peu ? »
« Je te signale que comme moi tu es une furry, ton corps est partiellement protégé et en plus, même si ça ne se voit pas, on a quand même du poil sur le corps alors l'huile, tu oublies. »
« Mais ça reste tentant n'est-ce pas ? Dis-moi oui sinon je risque de le prendre mal et me rabattre sur une montagne de crème glacée. Alors, suis-je attirante ? »


Twillight se dandinait sur sa chaise longue, tentant de charmé Rouge qui, derrière ses lunettes de soleil, soupirait une fois de plus en se disant que ses vacances ne seront pas si paisibles...

Tsukasa

Soupirant de plaisir, Tsukasa se retira du corps encore bien chaud et transpirant de son amie Ryouka. Faire l'amour avec elle, c'était vraiment le pied ! Elle lui ressemblait tant sur ce point-là que c'était comme se faire l'amour à soi-même... mais dans un autre corps. Et autant dire que le jeu en valait la chandelle ! Ryouka avait l'honneur d'être avec la nouvelle Reine d'Edoras et sa femme sous un faux prétexte en se faisant passet pour la cousine de Tsukasa. Hinata se doutait-elle du petit jeu dans son dos ? Que ce soit le cas ou non, elle ne semblait pas vraiment y faire attention en tout cas et Tsukasa se faisait un plaisir de montrer tout son amour pour sa « cousine » dans l'intimité des murs. Il est vrai qu'en public, elles se tiennent à carreau mais dès qu'un endroit est un tant soit peu fermé et qu'elles sont seules... c'est souvent une excuse pour jouir à deux. Combien de fois elles ont fait l'amour depuis l'arrivée de Ryouka pour ses petites vacances ? Tsukasa avait arrêté de compter, la seule chose qu'elle savait, c'était que ce n'était pas assez !

« Oh bordel... Va falloir quitter cette chambre un jour... si on veut aller se baigner un peu... »

Il est vrai que se changer pour mettre de quoi se baigner fut une nouvelle excuse pour une pause après ce voyage mais, ouah ! Tsukasa n'aurait pas imaginé devoir déjà abîmer le lit en si peu de temps ! Elles n'avaient même pas fait attention à la décoration de la chambre et au reste qu'une fois la porte fermée, elles étaient l'une contre l'autre. Tsukasa se pencha sur elle, embrassant rapidement ses lèvres avant de se relever... mais la tentation était forte, elles étaient comme deux aimants toujours à se coller l'une contre l'autre.

« Bon, un peu de sérieux Ryou-chan... Cette fois, il faut vraiment que tu m'aides à me décider. Laquelle des deux tu me conseilles ? Sachant que, attention, là on prend en compte le fait qu'on sera sur une plage où y a tout un tas de personne et qu'il faut un minimum de tenue... je te demande pas simplement dans quelle tenue tu veux que je t'excite. »

Oui, un détail qui mine de rien faisait toute la différence. Tsukasa montrait les deux maillots de bain proposé – noir et vert en les plaçant à tour de rôle sur son corps en se dandinant légèrement sur place. Bah quoi, ça restait quand même drôle de jouer un peu avec elle. Surtout qu'elles se sont pas encore sortie de la chambre ! Qui sait si Ryouka avait prévu comme Tsukasa plusieurs tenues pour aller à l'eau ou bien une seule et unique pièce, ce qui dans un sens était bien plus pratique. Elles auront tout le temps de bien s'amuser mais pour le moment... place au verdict.
Image

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Kaguya Shunya »

Avatar du membre
Kaguya Shunya
Messages : 289
Enregistré le : 23 août 2024 01:00
Fiche
Demande de RP
Image
Paradisio Hotel


SHIZUKA SHUNYA
Image
Le Paradisio Hotel était l’une des scènes favorites des romans d’Alexia Novae, l’héroïne littéraire de Shizuka Shunya. C’était un hôtel richissime, très connu à Uatis, et qui abritait des Sénatrices ou de puissantes femmes d’affaires. Shizuka n’arrivait pas à croire qu’elle se trouvait dans l’une des suites présidentielles, l’un des salons VIP de l’hôtel. Situé dans les derniers étages, leur chambre était une grande pièce avec une grosse terrasse donnant sur tout l’Archipel. Novac était un vaste réseau d’îles et d’îlots, un ensemble très touristique, avec quantité d’activités nautiques. Entre les yachts et les croisières paradisiaques, il y avait des explorations océaniques, des zoos sous-marins… Shizuka était impressionnée de tout ce planning, ainsi que de tout ce que le Paradisio pouvait offrir.

Le grand hôtel était une véritable ville, avec, en son centre, des grottes au sein d’une montagne. On y trouvait des boutiques, des arènes de jeux, des piscines luxueuses, des salles d’arcades, des salles de sport… C’était incroyable, et à la démesure de toute la technologie novaquienne, une véritable technologie uatéenne de pointe. Shizuka était perdue à chaque fois qu’elle s’y rendait. Rien à voir avec Edoras, qui avait un style beaucoup plus classique, et beaucoup plus traditionnel. La guérisseuse se tenait avec sa chérie, et s’observait devant un miroir holographique, permettant de la voir sous toutes les coutures.

Elle portait un bikini violet, et rougissait devant sa tenue. Elle était belle, oui, mais elle la trouvait aussi un peu indécente… Néanmoins, elle était contente du choix de couleur, qui se mariait assez bien avec ses cheveux, et avec son corps. Il fallait bien avouer que, pour Shizuka, c’était un grand bouleversement. Elle était mariée. Mariée ! Quand elle l’avait annoncé à ses parents… Ohlàlà ! Sur le coup, elle avait bien cru que son père allait faire une crise cardiaque quand il avait vu la Princesse débarquer dans son salon. Leur cérémonie de mariage avait attiré énormément d’Edorassiens, ainsi que des faire-parts de félicitations venant de bien des endroits. Elena Ivory, la Reine de Lumen, avait fait le déplacement en personne. Shizuka, elle, avait cru défaillir. Elle avait porté une magnifique robe de mariée, choisie par sa mère, avec sa grande sœur, et, quand elle avait entendu tous les gens l’applaudir, la félicite,r vu les enfants jeter des fleurs et des roses… Ohlàlà ! Shizuka n’en avait pas dormi pendant plusieurs jours, et, pour le coup, elle avait bien rattrapé son retard sexuel !

Sa main caressa rêveusement son ventre. Elle avait une surprise pour Hinata… Une surprise qu’elle ne lui avait pas encore dit, attendant le moment propice pour le faire… Et ce voyage de noces au Paradisio semblait être la bonne occasion de le faire.

Shizuka attrapa la main d’Hinata, et sortit avec elle. Elle portait quelques vêtements pour recouvrir son corps, mais dont elle se débarrassa rapidement en arrivant sur l’une des plages du Paradisio. Il y avait énormément de monde, beaucoup de familles, majoritairement des femmes. Des enfants jouaient à faire des châteaux de sables, mais Shizuka vit aussi des hommes, qui n’avaient pas l’air malheureux. Il n’y avait pas que des Uatéennes ici, mais aussi des Lumeniens, voire des Mijakiens, ou encore des individus venant d’autres pays. La guérisseuse savait que les Vaporéens, par exemple, pouvaient parfois s’y rendre. Novac était une destination touristique mondiale.

La question de sa bien-aimée la fit sourire, et Shizuka, espiègle, répondit de manière taquine :

« Nous n’avons qu’à aller dans l’eau, et je te montrerais, ma belle… »

Évidemment qu’elle savait nager ! Ses parents l’avaient inscrit à la piscine municipale quand elle avait environ six ans, et elle avait appris à nager ainsi… Elle aimait bien barboter dans l’eau, nageant comme un marsouin. Et la perspective de le faire avec sa chérie… Aaaahh ! Nora suggéra alors de se mettre de la crème solaire, et Shizuka acquiesça, avant d’embrasser sa bien-aimée.

« Ça, je peux te la mettre sur ton corps, mon cœur… Le parcourir avec mes mains des pieds à la tête… En ne négligeant aucune partie… »

Devenait-elle un peu plus délurée ? Hey ! Elles étaient avec Tsukasa et Ryouka… Comment ne pas sombrer dans la perversion avec ces deux-là ?!

MÉLINDA WARREN
Image
On aurait pu croire qu’une vampire aurait fui à toute allure la lumière du jour. De fait, il existait bien des familles vampiriques ne supportant pas la lumière du jour. Mélinda le savait, et, avec sa peau toute pâle, elle semblait en faire partie… Mais c’était, en réalité, un teint de peau naturel, hérité de sa famille. En réalité, la vampire ne craignait pas du tout le soleil, et, même, l’appréciait. Sa peau pouvait tout naturellement bronzer, et c’était bien ce qui allait lui arriver en ce moment.

Portant un séduisant trikini noir et des lunettes de soleil, Mélinda se rapprocha d’un coin de la plage. Il y avait déjà Ai, qui bandait sous son maillot de bain, Harmony, qui, en servante docile, préparait sa serviette, et d’autres esclaves… Mélinda reconnaissait notamment Ayumi, une esclave de longue durée, qu’Ai connaissait de réputation. Ayumi Nasegawa était en effet la « Sirène de Mishima », une nageuse qui était en train de suivre des compétitions sportives au Japon, et qui, en réalité, était l’esclave de Mélinda. Une esclave obéissante et très perverse. Elle était moins excitée qu’Ai, mais Mélinda sentait son désir perler. La vampire souriait lentement, et s’installa sur la grande serviette, en retirant ses lunettes de soleil. Harmony avait retiré le moindre grain de sable, et se tenait face à elle, dans une séduisante tenue noire.

« Tout est presque bon, ma belle… »

Certes, elle ne craignait pas la lumière du soleil, mais, avec sa peau pâle, les coups de soleil arrivaient vite… Or, à Novac, le soleil tapait fort, surtout cette semaine très estivale. Mélinda avait récemment décidé de célébrer l’ouverture de son nouvel harem, dirigé par les Jumelles Karistal, et avait donc cassé sa tirelire pour organiser un voyage de groupe vers le Paradisio Hotel. Elle avait amené avec elle une quinzaine d’esclaves, et avait réservé une grande suite. Toutes n’étaient pas sorties, bien sûr, et, comme on pouvait s’y attendre, cette grande suite était devenue un baisodrome ambulant. C’était tout naturellement que Mélinda avait invité Ai Aihara, ainsi que sa désormais nouvelle secrétaire, Harmony. Après avoir réussi à soigner Harmony, au terme d’une opération magique longue et difficile, cette dernière s’était mise à son service, et compensait par son énergie et ses tâches polyvalentes son absence d’investissement sexuel dans le harem.

Mélinda avait aussi ramené dans son sillage la Princesse de Sylvandell, mais elle ignorait où elle se trouvait… Pour l’heure, elle laissa l’une de ses esclaves, Tallulah, qui était seins nus, sortir une crème solaire.

« Désirez-vous que je vous en mette, Maîtresse ? »

Mélinda réfléchit un peu. Tout était pour elle un jeu sexuel, et elle avait noté qu’Ai était en manque, ce que cette dernière ne tarda pas à confirmer. Ai demanda en effet à retourner dans la chambre, ce qui fit sourire Mélinda. Elle avait un plan pour ça…

« Sors un autre tube, Tallulah… Harmony se chargera de me protéger les jambes, et Ai le reste de mon corps… »

Tallulah acquiesça, et, tandis qu’elle offrait les tubes, Mélinda lui glissa quelques mots. Un léger sourire perla sur les lèvres de Tallulah, qui hocha la tête. Mélinda laissa ensuite Ai s’approcher d’elle, et, alors que ses mains commençaient à caresser ses épaules, Tallulah se glissa dans son dos, et sa main vint masturber son sexe à travers la combinaison.

« Là, ma belle Ai… Tu ne remonteras pas si rapidement dans la chambre… Mais, rassure-toi, j’ai pensé à ton appétit sexuel, ma chérie… Voilà pourquoi Ayumi va te glisser un petit objet dans les fesses… Et te fera jouir. Elle aime bien masturber de belles queues comme la tienne. »

Ai étant penchée vers Mélinda, les gens ne pouvaient pas trop voir ce qui se passait, et ce d’autant plus que Tallulah avait bougé un parasol pour les couvrir. Elle masturbait donc tendrement la femme, et Ayumi, de son côté, récupéra dans leurs affaires un plug anal, puis se dirigea vers Ai, afin de le glisser… Dans son petit fondement.

Oui, ses vacances commençaient très bien !

LUNA EARTHWELL
Image
Pour Luna, la boucle était bouclée. Partie d’Edoras, elle avait rejoint les profondeurs d’Mijak après un voyage sur une bonne partie de Terra. Le voyage avait duré des mois, et elle avait bien cru n’en voir jamais le bout, jusqu’à se retrouver dans l’élégant et somptueux manoir des Jumelles Karistal, ses nouvelles Maîtresses. Dès la première minute, Luna avait été follement heureuse de les avoir, convaincue de tomber sur les meilleurs Maîtresses qui puissent être. Elles étaient belles, mais, surtout, elles sentaient terriblement bons. Leur manoir était un paradis pour nekos, et Luna avait très rapidement su s’adapter à ce qui se passait ici. Elle était rapidement devenue la petite chouchoute des Maîtresses Karistal, dormant avec elles, mangeant beaucoup de sucreries et de chocolats (ce qui nécessitait beaucoup de sport pour brûler ses calories), et, contrairement à ce qu’elle aurait pu craindre, les autres nekos étaient également très gentils. Comme elle, les autres esclaves des Maîtresses voyaient les Maîtresses comme une magnifique bénédiction, un moyen leur permettant de vivre sereinement et en toute tranquillité. Elles avaient de quoi dormir, un pâturage sur lequel s’oxygéner, et, surtout, ne manquaient vraiment pas d’amour et d’affection. Luna recevait quotidiennement énormément de câlins, et, si la question de l’ouverture d’un harem lui passait bien au-dessus de la tête, elle était bien contente d’être avec ses Maîtresses ici.

Ainsi, après son long voyage, elle était revenue au point de départ, sans même s’en rendre compte, car Novac n’était, fondamentalement, pas très éloignée d’Edoras. Les deux États se trouvaient dans la même zone géographique, et, en voyant cette étendue d’eau, Luna avait eu un peu peur… Elle n’en avait rien montré à ses Maîtresses, bien sûr, mais elle n’avait effectivement jamais vu d’eau… Ou, du moins, rien de plus que des lacs. Il y avait un lac dans la forêt entourant le manoir de ses Maîtresses, et elle y avait déjà trempé une patte… Avant de rapidement la replier, tant l’eau était froide ! Maintenant, Luna se tenait entre ses deux Maîtresses, après avoir mangé du chocolat, et elle était, tout simplement, la neko la plus heureuse du monde… La plus heureuse, oui ! Ses Maîtresses étaient magnifiquement belles, délicieusement magnifiques, et elles avaient aidé Luna à enfiler une tenue.

Luna portait ainsi un court bikini rose pastel, et elle se trouvait très bien dedans. En sentant ses Maîtresses à gauche et à droite d’elle, la couvant comme un gros bébé, Luna ronronnait furieusement.

« Nyuuuu… !! »

Si ça lui plaisait ?! Huhu, quelle question !

« Luna est la plus heureuse de toutes les nekos de la planète ! s’exclama-t-elle, enthousiaste. Luna est heureuse d’être avec ses Maîtresses !! »

Son ton enthousiaste ne faisait aucun doute. Pour elles, elle était même prête à affronter sa peur de l’eau ! Signe de sa servitude, elle portait un discret petit collier autour du cou, dont elle avait tenu à ne pas se séparer. Sans lui, elle se sentait nue, comme si c’était une partie d’elle-même qui était au loin. Le collier comprenait une petite marque, om il était écrit : « KARISTAL ». C’était le signe béni que Luna avait une propriétaire… Ou, plutôt, deux propriétaires… DEUX ! Quelle neko chanceuse !

Les Maîtresses proposaient à Luna de la protéger du soleil, et elle acquiesça, son regard filant de gauche à droite, entre les deux jumelles, si similaires, si belles, si magnifiques, si parfaites.

« Luna est prête à vous mettre de la crème solaire partout, partout, partout !! »

Elle ronronnait encore un peu, et, pour elle, elle ne voyait aucun problème à leur faire l’amour en public… Ses Maîtresses étaient tellement belles ! Tellement magnifiques, tellement superbes ! Comment ne pas les adorer instantanément ? Comment ne pas les envier immédiatement ?

Néanmoins… Par souci d’honnêteté, elle rajouta, en baissant un peu les yeux, et en semblant se ratatiner sur place :

« Par contre… Luna a… Elle a peur de… Elle a peur de l’eau… »

Tout en le disant, elle devenait cramoisie, et se tapotait les doigts. Elle avait très peur de décevoir ses Maîtresses, mais leur mentir serait un crime encore plus grave ! Ce n’est pas qu’elle ne voulait pas essayer, non… Mais elle avait peur !

« Mais… Luna veut bien se… Se baigner avec ses Maîtresses… Luna ferait tout pour elles, absolument tout !! »

Oh oui, tout, tout, tout !! Pour Luna, il n’y aurait aucune limite possible sur ce qu’il était possible de faire ! Aucune !

SUPERGIRL
Image
Le monde allait-il pouvoir se passer de Supergirl quelques jours ? Après avoir éteint un incendie ravageant une grande forêt en Afrique, et avoir empêché un avion de s’écraser en le soulevant, c’était à espérer, car Kara prenait des congés ! Supergirl avait réussi à obtenir un voyage à Novac, avec un séjour au Paradisio Hotel. L’hôtel de luxe de Novac était une immense structure, et, si Kara ne se trouvait pas dans le bâtiment le plus riche, elle était au moins dans un endroit assez agréable. Elle avait choisi de venir avec Tessoiu et Kyoko, ce qui n’avait pas été sans mal. Outre son travail, Tessou était inquiète à l’idée d’aller ailleurs, et Kara avait dû s’y prendre à plusieurs reprises pour lui expliquer que la Terre était reliée à un autre monde, à une autre dimension, et que Yoake était le point d’ancrage de Portails dimensionnels menant à Terra. Si Tessou n’avait pas vu Kara voler et résister aux balles, elle l’aurait très certainement prise pour une folle furieuse en train de lui raconter n’importe quoi. Tessou avait cependant fini par abdiquer, en estimant que des vacances feraient à Kyoko le plus grand bien.

C’est ainsi qu’elles se retrouvaient ici, loin de Yoake, dans un endroit agréable et chaleureux. Kara avait trouvé un maillot de bain bleu 2 pièces qu’elle venait de s’enfiler. Le maillot de bains moulait plutôt bien ses seins… C’était embêtant. Elle l’avait acheté à une boutique du Paradisio, et la vendeuse, non sans en profiter pour lui palper le corps, lui avait assuré que cette tenue lui irait à ravir. Kara la trouvait néanmoins un peu indécente, ce qui faisait qu’elle rougissait un peu.

Elle venait de préparer Kyoko et leurs affaires, puis observait la mer, et toutes les femmes alentour. Il y avait quantité de jeunes enfants, occupés à jouer ensemble, ou à faire des châteaux de sable avec leurs seaux et leurs pelles.

*Dieu, que ça me manquait…*

Chez elle, dans sa dimension d’origine, son cousin avait interdit les plages, en estimant que ces endroits encourageaient la débauche et les viols. Kara n’avait jamais été à la plage depuis… Et bien, depuis des années, en fait ! À Yoake, elle n’arrêtait pas, voyageant d’un bout à l’autre du monde, et elle était donc bien contente de prendre un peu de vacances… Même s’il avait fallu que le SHIELD la pousse, dans la mesure où Supergirl était toujours sur la brèche pour protéger le monde des injustices. De fait, elle se sentait aussi coupable que Tessou, mais le simple fait de voir le visage ravi de Kyoko lui faisait plaisir, et ôtait tous ses doutes. Tessou avait beaucoup souffert dernièrement, car, maintenant, Kara savait ce qu’elle avait vécu avec la Duchesse. L’évocation des traumatismes de la policière avait donné envie à Kara de la protéger davantage, et elle venait la voir presque tous les soirs, mangeant ainsi continuellement avec Tessou et Kyoko, tout en protégeant le quartier. Il y a encore quelques jours, elle avait ainsi été chez un voisin, pour arrêter un homme qui battait sa femme quand il buvait trop. Elle avait été porter la femme aux urgences, en lui conseillant de porter plainte, tout en menaçant l’homme. Pour cela, il lui avait suffi de le prendre par le cou, et de s’envoler au Burj Khalifa. Là, elle l’avait balancé dans le vide, et l’avait ensuite rattrapé, puis lui avait dit que, s’il recommençait à la battre, elle l’enverrait sur un glacier au Pôle Nord.

Un message bien plus efficace que cinquante visites policières.

Maintenant, elle espérait pouvoir se reposer, et être juste Kara Zor-El, et non Supergirl. Elle voyait Tessou tenir Kyoko dans ses bras. Kara n’avait évidemment pas besoin de crème solaire. Le soleil jaune était ce qui donnait aux Kryptoniens leurs mutations exceptionnelles, et elle n’avait donc pas à s’en protéger.

Tessou lui demanda alors si elle ne pensait pas que l’eau était pollué.

« Tu es bien une Japonaise, toi, Tessou… »

Kara sourit gentiment, et se rapprocha d’elle, venant caresser les cheveux de Kyoko. La fille de Tessou se faisait de plus en plus à la présence de Kara, à tel point que, quand elle n’était pas là, il lui arrivait de pleurer ou de faire une crise en la réclamant. Kara trouvait ça… Extrêmement touchant. Ses mains caressèrent donc les joues de Tessou, et elle l’embrassa sur le front.

« Cette eau est extrêmement saine… C’est une eau purifiée et traitée par les Novaquiennes. Et puis, regarde Kyoko. Tout ce qu’elle a envie, c’est de s’y plonger, pas vrai ? »

Kyoko ne devait pas non plus avoir l’occasion d’aller dans l’eau. Or, la mer était relativement calme, avec des flaques menant ensuite à l’eau, résultant de creusement de sable. Elles faisaient ainsi office de petits bains pour les enfants, et, en réalité, Kara pouvait voir que beaucoup de femmes y faisaient tremper leur progéniture.

« On y va ? » proposa-t-elle.

SHA
Image
Voir Sha ici pouvait être surprenant… Elle n’était guère adepte du tourisme, et encore moins de Uatis. Cette civilisation, qui voyait la magie comme une donnée scientifique exploitable, enlevait à la magie tout son caractère mystique, et, pour ainsi dire, sacré. Elles étaient dangereuses, mais elles l’étaient moins que les fanatiques malades de l’Ordre Immaculé, qui voyaient Sha comme une monstruosité abominable à supprimer, et qui lui rappelaient continuellement l’Inquisition de l’Église catholique, dont les méthodes redoutables l’avaient une fois détruit. Plutôt que Lumen, elle avait donc décidé d’offrir à Kiriko son cadeau au Paradisio Hotel, un hôtel de luxe novaquien. Ce choix n’était pas totalement anodin. Kiriko était à la base une Celkhane, soit une femme venant de la région uatéenne. L’amener ici était donc une manière de renouer avec ses origines. Certes, Sha aurait pu organiser un voyage vers Caelestis, mais l’Archipel volant était assez mal vu et plus éloigné… Et, de fait, elle ne voulait pas non plus que Kiriko se rappelle trop de son passé. Il n’y avait aucun risque que la Celkhane se rebelle contre elle, mais Sha préférait prendre ses précautions.

Ce séjour ici était avant tout un cadeau pour Kiriko, une récompense suite aux Douze Épreuves de Wallündrill. La Celkhane s’était surpassée là-bas, et, même si Sha avait une autre mission, très importante, à lui confier, elle voulait que la Celkhane se repose. C’était d’autant plus important que son ventre hébergeait maintenant la vie. Kiriko était enceinte, un beau petit bébé en gestation dans son ventre, une belle fille qui, d’ici neuf mois, viendrait pousser. Il fallait lui laisser le temps d’encaisser le choc avant de l’emmener dans un autre bout du monde. Sha connaissait suffisamment sa sorcière pour savoir sa fierté, pour savoir qu’elle ne se risquait à rien, et elle savait aussi que la fierté de Kiriko, très forte, l’empêchait de montrer ses faiblesses. Ce faisant, Sha savait que cette grossesse l’inquiétait. L’Ombre estimait que la femme avait besoin d’un petit temps d’adaptation pour se faire à cette vie qui germait en elle. Dans ces conditions, il n’y avait rien de mieux qu’une petite semaine de repos. Sha elle-même en profitait, car, suite à Wallündrill, elle avait maintenant beaucoup de choses en tête : la grossesse de Kiriko, son alliance avec le culte de Lust…

Elles étaient venues toutes les deux au Paradisio Hotel, avec une troisième personne : Luxuria. La redoutable Homoncule avait été l’adversaire de Kiriko à Wallündrill, avant de finir par la rejoindre. Sha avait réalisé que Luxuria avait un lien de famille distant avec Kiriko. Le corps qui avait été utilisé par les scientifiques pour créer Luxuria était celui de l’une des deux filles de l’ancienne réincarnation de Kiriko, Misha. Elle s’appelait alors Nausicaa. Tout ce que Kiriko voulait, maintenant, c’était des informations sur Jasmine, l’autre fille de Misha… Et ça, Sha en avait, mais elle ne voulait pas les dévoiler maintenant.

Pour l’heure, il fallait avant tout que Kiriko, sa belle et forte sorcière, se repose.

Voilà donc pourquoi elle se tenait sur la plage, dans un séduisant bikini noir, son corps magnifique attirant bien des regards. Sha, quant à elle, la suivait, dans sa forme humaine. Elles étaient assises toutes les deux, près de la mer. La Déesse portait un maillot de bain noir au dos coupé. Une tenue qu’elle avait acheté ici, dans les boutiques de l’Hôtel. Elle avait choisi de dissimuler sa véritable nature, consciente qu’être une Déesse ne permettait pas beaucoup d’intimité. De fait, elle s’amusait du caractère cocasse de la situation : elle, une Déesse, à la plage… En compagnie de tout un tas de bouseux et de péquenauds. Là, elle voyait des enfants faire avec leur père un château de sable. Là, d’autres jouaient au beach volley.

Quant à Luxuria elle ne tarda pas à les rejoindre, s’installant sur la gauche de Kiriko, Sha sur la droite. Son maillot de bain se forma instantanément quand sa robe noire, faite en Slime, se replia, formant ainsi un bikini noir. Elle conserva les gants, et se tourna vers Kiriko, venant caresser son ventre avec une main, puis alla l’embrasser.

« Tu es si belle, Maman… J’ai dû compter au moins quinze personnes qui t’ont maté.. Et seulement les cinq dernières minutes ! »

La beauté était-elle héréditaire ? Misha avait aussi été une femme d’une grande beauté, pour le peu que Sha se souvenait… Kiriko, elle, en avait profité pour poser une question sur le bronzage de Sha, ce qui fit sourire cette dernière. Sha se tourna vers elle, et l’embrassa à son tour, guère gênée de le faire à proximité d’enfants. Un baiser, ce n’était pas grand-chose, après tout.

« Je suis une Déesse, mais ce corps est un corps humain, comme le tien. Il bronze, et il saigne. Alors, ai-je fondamentalement besoin de bronzer ? Non… Mais toi, tu as besoin de te reposer, Kiriko. Tu es toujours sur tous les fronts, mais je sais que les Épreuves de Wallündrill t’ont épuisé. Tu mérites bien de te relaxer un peu, de te détendre… Et c’est tout ce que je te souhaite. »

Elle l’embrassa à nouveau, avant de lui sourire gentiment. Oui, Kiriko devait se reposer, c’était aussi simple que ça.

Toutefois, Sha se pencha vers son oreille, et susurra dans cette dernière :

« Mais, bien sûr, rien ne nous empêche de faire des folies quand nous serons dans l’eau… »

Sha trouvait aussi Kiriko très excitante… Et elle avait le sentiment que, peu importe ce que Kiriko mettait, elle était toujours très excitante. Même dans une bure ou une burqa, elle donnerait envie qu’on la baise, c’était dire !

CRYSTAL
Image
Le maillot de bain de Crystal était composé de son armure dragonique. C’était, de fait, sa tenue normale, Crystal se refusant à porter des vêtements synthétiques ou artificiels. Elle avait choisi de céder à une demande de Neferia. Les deux femmes se trouvaient en effet bien loin des montagnes où Crystal entraînait Neferia à maîtriser le Thu’um, ainsi que, de manière plus générale, ses capacités dragoniques. Neferia avait lu une brochure du Paradisio Hotel, et Crystal avait vu dans ce voyage un bon moyen de voir si Neferia était capable d’utiliser ses ailes ou non. L’argent n’était franchement pas une chose difficile à trouver pour une femme comme Crystal. Il lui suffisait d’aller voir un seigneur médiéval extorquant ses paysans, de manger quelques-uns de ses gardes, ou encore de faire cela avec les esclavagistes. C’était d’ailleurs ce qu’elle avait fait en compagnie de Neferia. Crystal avait attaqué un château-fort, et avait obtenu, pour son départ, quelques milliers de pièces d’or. Elle an avait utilisé une partie pour acheter un séjour au Paradisio Hotel, et, dans la foulée, elles avaient déposé Tigra auprès d’un temple de personnes vénérant les dragons. Elle leur avait dit de veiller sur cette petite créature, ou Crystal les tuerait. Les moines avaient acquiescé, et, pour leur peine, Crystal leur avait offert une partie de son trésor.

Ensuite, les deux femmes avaient traversé une bonne partie de l’hémisphère, se reposant de temps en temps. Neferia avait encore du mal à voler à très grande vitesse, ou à voler haut dans l’atmosphère. L’oxygène était moins présent, et c’était un élément dont il fallait tenir compte. Elle tombait fréquemment, ou se fatiguait vite, nécessitant ainsi des séances de repos, où Crystal la maternait de plus en plus. C’était curieux à dire, et encore plus à constater pour Crystal, mais elle s’attachait de plus en plus à cette petite créature. Neferia était une femme arrogante, extrêmement orgueilleuse et présomptueuse, mais… Et bien, Crystal s’y attachait. Neferia avait aussi soif d’apprendre, et, même malgré tout son orgueil, elle était humble en ce qu’elle se savait très inférieure face à Crystal. Elle était soucieuse de bien faire, et ne supportait pas l’injustice, surtout quand on s’en prenait à des animaux ou à des enfants en bas-âge. Sans s’en rendre compte, Neferia avait amené Crystal à réfléchir sur elle-même, à se poser des questions sur sa nature profonde. Les deux dragonnes avaient maintenant pris l’habitude de dormir ensemble, et, pour une fois, les rêves de Crystal n’étaient pas focalisées que sur Xygga et sur le Magicien. Elle pensait aussi à Neferia. N’était-ce pas cela, en fin de compte, l’apprentissage ? L’élève apprenait du maître, mais le maître aussi apprenait de l’élève…

Crystal se trouvait donc sur l’une des plages du Paradisio Hotel. Imaginer deux dragonnes marcher dans les couloirs de l’hôtel était surprenant, mais les couloirs étaient larges. De fait, il y avait très peu de gens surpris, car Terra, de base, était une pépinière d’espèces variables. Les humains y étaient majoritaires, mais on trouvait aussi des elfes, des Terranides poilus, des nains… Tout ce petit monde venait aussi au Paradisio Hotel, preuve du succès de cet hôtel de luxe. Si Crystal préférait la belle étoile, elle savait que Neferia aimait bien le luxe, et le sentiment de richesse. Se trouver ici, dans cet endroit, était donc pour elle une aubaine, et c’était pour ça que Crystal avait choisi de louer l’une des suites de luxe, aux derniers étages du Paradisio. Crystal, elle, aurait très bien pu dormir dans la forêt.

Elles se tenaient dans un coin un peu moins rempli de la plage, le long de transats et de cabanes de plage. Il y avait des vendeurs ambulants distribuant des glaces, des bonbons, des beignets, quelques pêcheurs en herbe… Parfois, les enfants regardaient les ailes de Crystal et de Neferia avec curiosité. Pour Crystal, il n’y avait aucun risque, ce qu’elle se répéta au moins vingt bonne fois… Aucun risque de tomber sur un humain armé d’une fourche qui voudrait la planter. Elle se retourna finalement vers Neferia, qui bronzait sur un transat, exposant son dos au soleil.

Face à la question de Neferia, Crystal esquissa un léger sourire. Elle s’assit sur le sable, et sa main vint caresser le dos de la femme, glissant volontiers sur ses fesses.

« Oui, Neferia… Je dois avouer que le charme tropical m’avait manqué… »

En tant que dragonne de Glace préférentiellement, elle préférait les monts escarpés et les plaines de givre, mais, pour être entièrement honnête, elle n’avait rien contre les beautés des îles tropicales. Jadis, elle s’était elle-même réfugiée sur des îles de ce genre. Elle fouillait les fonds marins à la recherche d’artefacts magiques, ou de trésors, et chassait les pirates tentant de venir prendre possession de ses îles.

La main de Crystal pinça alors l’une des fesses de Neferia, comme pour la réveiller.

« Mais ne pense pas que nous ne ferons que de la détente ici… L’assiduité est la clef de la victoire, et nous ferons encore un peu d’entraînement… Mais pas tout de suite. »

Elle déposa ensuite un bref baiser sur les fesses de Neferia, puis continua ensuite à lui caresser tendrement le dos, affectueusement.

POISON IVY
Image
Dans son séduisant corset vert végétal, Pamela faisait déjà tourner la tête des hommes, ce qui lui rappelait une savoureuse anecdote datant de l’époque où elle était incarcérée à l’asile d’Arkham. Avant que la sécurité ne l’isole dans une prison haute sécurité, où ses phéromones n’impactaient sur personne, elle avait, une fois, fait un concours avec Harley… Celle qui embrasserait le plus de gardes. Ivy n’avait eu besoin que d’une fois. Elle avait embrassé un garde en usant de ses phéromones, et ces dernières étaient restées sur ses lèvres, attirant tous les autres gardes. L’ensemble s’était terminé en une savoureuse orgie.

Quel était le rapport avec la situation actuelle ? À chaque fois qu’Ivy marchait sur la plage, quantité de regards se tournaient vers elle. Les femmes n’étaient pas insensibles à ses phéromones, mais il fallait bien reconnaître qu’ils étaient toujours plus efficaces sur les hommes. Un père de famille en train de faire un château de sables avec deux de ses enfants releva ainsi la tête sur le passage de Pamela. Tenant dans sa main celle d’Harley, elle tourna à nouveau la tête vers elle, et soupira. Harley venait de demander ce qu’elles allaient faire, et, sans attendre sa réponse, Pamela lui ôta son tuba.

« Retire-moi donc tout ça, Harley… Sauf ta bouée. »

Elle lui ôta son tuba, et se pencha vers elle pour l’embrasser, son corps se serrant au sien. L’une de ses mains caressa la tête de canard sur sa bouée. Quand le SHIELD avait décidé d’organiser un séjour de voyage vers le Paradisio Hotel, Pamela s’y était inscrite. Le séminaire était normalement réservé aux agents du SHIELD, mais, avec un peu de phéromones, on obtenait toujours ce qu’on voulait. Le SHIELD n’y avait, de plus, opposé aucune objection, car c’était pour eux un bon moyen de surveiller Poison Ivy, et Harley Quinn. Le SHIELD n’ignorait pas qui était Harley, et Pamela savait que les hauts-gradés de l’organisation s’étaient réunis pour discuter de son cas. Fallait-il l’incarcérer, ou lui laisser une seconde chance ? Le gouvernement et le SHIELD n’étaient jamais contre la réhabilitation des prisonniers. Que ce soit le programme Suicide Squad ou les Thunderbolts, les super-vilains étaient souvent utilisés par l’armée pour accomplir des missions risquées, celles dont personne ne voulait. Harley devait ainsi rejoindre le Suicide Squad que le SHIELD était en train de mettre en place à Yoake, et c’était en argumentant autour de cela que Pamela avait réussi à la réhabiliter aux yeux du SHIELD. Une réhabilitation discrète, mais le SHIELD lui avait offert une fausse identité, et de quoi pouvoir travailler, sans que son passé criminel ne ressorte. Une sorte d’ultime chance, motivée par le fait que revenir à Arkham et à Gotham n’aurait que pour effet d’amener Harleen Quinzel à redevenir Harley Quinn. Le Joker était introuvable, et il était également à craindre que, tôt ou tard, il ne cherche à récupérer sa poupée. Mieux valait donc que le SHIELD ait Harley sous le nez, car le Joker, même s’il n’avait aucun super-pouvoir, était l’une des cibles prioritaires de l’organisation.

Quoiqu’il en soit, Harley et Pamela se reposaient donc à Novac, et, si Ivy avait cherché à y aller, ce n’était pas tant pour la plage que pour voir ce que ces femmes avaient fait de la Nature ici. Avant d’être une île paradisiaque sur lequel on avait dressé le Paradisio Hotel, cette île avait été un endroit assez rocailleux et sec. Or, une magnifique forêt avait poussé, et Pamela savait que les Novaquiennes avaient terraformé cette région. Sa visite ici avait donc, non seulement des objectifs touristiques, mais aussi éducationnelles.

Elle retira donc à Harley son tuba, et en profita pour l’embrasser tendrement. C’était bien elle, sa petite Harley, et, tout, en l’embrassant, elle caressait ses cheveux. Il n’y avait qu’Harley pour s’habiller ainsi…

« Avant d’aller nous baigner, nous allons voir cette forêt… »

Près de la plage, il y avait l’entrée d’une jungle. S’écartant du reste du groupe, tenant toujours Harley par la main, le couple car c’était clairement l’image qu’elles donnaiient) s’approchèrent de la jungle. Il y avait de multiples palmiers, des insectes, des arbres, des buissons… Tout ce qui faisait une forêt, mais Pamela sentait quelque chose d’autre. Comme si la forêt était trop belle pour être vraie… Pamela relâcha les doigts d’Harley, puis explora les arbustes, et trouva finalement, après avoir écarté une feuille, une sorte de tube cylindré sortant du sol.

« Hum… »

Si seulement cette technologie pouvait aussi s’utiliser sur Terre… Sur ce point, les Novaquiennes avaient vraiment une belle longueur d’avance. Leur technologie avait modifié la flore et la faune. Elles avaient dû ramener des insectes ici, dans un environnement propice, et avaient ensuite laissé la Nature faire son œuvre. Cette forêt n’avait rien d’artificielle, même Pamela s’y trompait… Et, pourtant, le lien qu’elle partageait avec la Nature était très fort. Très fort… Pamela sourit donc, heureuse, et se redressa, caressant l’un des arbres.

Elle se retourna finalement vers Harley, un sourire sur le coin des lèvres.

« Ma chérie, je sens que nous allons beaucoup nous plaire ici… »

Et Pamela en profiterait sûrement pour essayer d’obtenir des informations sur le fonctionnement de cette technologie. La terraformation était, sur Terre, quelque chose d’encore très théorique. Ici, les Novaquiennes avaient commencé à l’utiliser, et elle voyait tout à fait cette technologie être utilisée sur Terre, comme à Gotham City, afin de lutter efficacement contre la pollution.

Poison Ivy, heureuse, se rapprocha à nouveau d’Harley, et l’embrassa encore, venant la plaquer contre un arbre, enfonçant volontiers sa langue dans sa bouche.

FÉLICIA HARDY
Image
Dans un monokini noir élégant, Félicia avait bien du mal à ne pas regarder les fesses d’Aoki. Il fallait dire que sa belle avait fait fort, optant pour un bikini rouge vif très court, qui moulait à la perfection ses formes de belle Japonaise. Sa Aoki était somptueuse, et, pour le coup, la féline Chatte Noire avait bien envie de la conserver pour elle. Elles suivaient Harley et Pamela, dans un autre monde. La relation de ce quatuor était assez curieuse, surtout pour Aoki. Félicia savait que, à Gotham, Harley et Ivy avaient formé, avec Catwoman, un trio, les Sirènes de Gotham City, et elle avait cru comprendre qu’Ivy voulait reformer, à Yoake, ce trio… Cependant, Selina Kyle n’était pas à Yoake (ou, si elle y était, Félicia ignorait où), et, de plus, Pamela n’avait qu’une confiance modérée envers elle. Selina avait rejoint les Sirènes de Gotham City en tant qu’agent de Batman, afin de surveiller Poison Ivy et Harley Quinn… Une telle vision des choses était tronquée, dans la mesure où Pamela et Harley avaient, à l’époque, accepté Catwoman, afin qu’elle dise qui se cachait sous le masque… Mais, quoi qu’il en soit, le fait est que les deux femmes préféraient Félicia comme troisième partenaire, et Félicia, elle, y voyait un bon moyen de surveiller ces deux femmes… Et aussi de s’amuser. Elle savait également qu’Harley appréciait Aoki. Fréquemment, les deux femmes étaient surprises dans des positions très indécentes… Et, souvent, Félicia ne les retirait pas tout de suite, ou venait les rejoindre.

Autant dire qu’Harley était une véritable tornade dans la vie de la Chatte Noire. Quand Félicia avait appris que le SHIELD comptait organiser une semaine de vacances au Paradisio Hotel, Félicia avait réussi à se faire inscrire. Elle avait argué du fait qu’elle avait également souffert dans la lutte que le SHIELD avait mené contre l’HYDRA. Laura l’avait envoyé à l’hôpital, et elle avait également argué du fait que des vacances feraient du bien à Laura Kinney, et que Félicia était sa responsable. De fait, Laura était aussi un autre souci majeur pour la belle Félicia. Elle vivait maintenant chez elle, mais Laura… Et bien, c’était Laura. Elle était belle, mais aussi totalement asociale.

En bref, Félicia avait beaucoup de soucis qui lui traversaient la tête, et tous ces éléments faisaient qu’elle n’était pas contre l’idée de passer un peu de vacances, afin de se ressourcer. Elle ne mentait pas quand elle disait qu’affronter l’HYDRA avait été épuisant… Et elle savait que la guerre contre l’organisation secrète n’était pas terminée. Mieux valait donc en profiter avant qu’elle ne devienne définitivement folle.

Aoki, elle, était un peu perturbée par tant de changement. Sa petite vie tranquille de manager pour jeunes artistes avait totalement explosé, et elle était donc larguée. Harley, Poison Ivy, Laura, l’HYDRA, le SHIELD… Elle avait les épaules plus solides que ce que Félicia avait cru, car elle n’avait pas fui en courant à brides abattues… Au lieu de ça, elle s’accrochait, et leur relation ne s’en trouvait que plus renforcée… Même si le lit conjugal était partagé par beaucoup de monde. Aoki observait tout ce monde autour d’elle, et finit par poser une question à Félicia.

Cette dernière lui sourit, et l’embrassa tendrement, en caressant ses cheveux.

« Ne t’inquiète pas, je te protègerai contre quiconque voudra te faire du mal… »

Entre-temps, Harley et Poison Ivy avaient filé près de l’une des forêts qui bordaient la plage, et Félicia, tenant la main d’Aoki, se rapprocha d’un coin tranquille, laissant Laura en compagnie de Magie. Ainsi, Félicia et Aoki pouvaient goûter à un moment de tranquillité, et Félicia alla déplier une serviette sur le sable. C’était une serviette noire avec des motifs de chat, et elle s’assit, face à l’eau, en profitant pour retirer ses lunettes de soleil.

Ne disait-on pas que les chats craignaient l’eau ? Ce n’était pas qu’une légende, mais, sur ce point, la Chatte Noire allait faire une exception. Elle avait pris une grande serviette, et invita ainsi Aoki à s’installer dessus, leurs deux corps venant ainsi se blottir l’un à côté de l’autre, l’une des mains de Félicia se posant sur le bas du dos de sa bien-aimée, près de ses fesses.

« Pour être honnête, je ne sais pas grand-chose sur Magie… Mais ce n’est pas important. La seule chose qui importe, c’est nous… Et ton initiation à la mer. »

Qu’Aoki n’ait jamais été à la plage était surprenant. Le Japon était pourtant une île… Félicia elle-même s’était souvent rendue aux plages de Coney Island quand elle était encore une adolescente. Elle passait son après-midi à la plage, puis se rendait ensuite à Astroland, faisant un tour sur le Cyclone, rentrant tard le soir. Coney Island, pour ça, était un endroit fantastique, qu’elle n’avait retrouvé nulle part ailleurs… Rien que pour ça, d’ailleurs, elle avait envie de retourner à New York avec Aoki. Mais, pour l’heure, elles étaient à Novac, et Félicia caressait la jour d’Aoki, tendrement, avec une affection extrême. C’était Aoki, sa petite Aoki, une belle poupée et adorable… Une femme qui avait été mise à l’épreuve dernièrement.

« Tu veux aller te baigner maintenant, ou bronzer ? Je ne te cache pas que nous risquons la déshydratation, si on ne saute pas se réfugier vite dans l’eau… Et, même si les chats n’aiment pas l’eau, pour toi, je suis prête à faire une exception à cette règle… »

Elle l’embrassa sur le front, et rajouta ensuite, espiègle et coquine :

« Et puis… Rien ne vaut le corps trempé d’une belle femme pour attirer les regards des mecs… »

…Ou le sien. Félicia se disait qu’Aoki faisait inconsciemment une sorte de crise de jalousie. Face à Harley Quinn, face à Poison Ivy, face à Magie, face à Miss Marvel, face à toutes ces belles femmes, Aoki n’avait pas grand-chose pour elle… Aucun super-pouvoir, et le sentiment oppressant et écrasant d’être au milieu de multiples personnes en étant la seule à être normale, et donc inintéressante. Félicia était évidemment contre ce point de vue, mais elle pouvait comprendre qu’Aoki puisse le ressentir ainsi, et ceic avait pour effet qu’Aoki cherchait à se rapprocher d’elle.

Et ce n’était nullement pour déranger la Chatte Noire.

LAURA KINNEY
Image
Laura portait aujourd’hui une tenue civile moins austère que sa combinaison de combat, sous laquelle elle portait un maillot de bain offert par Félicia, un bikini marron extrêmement sexy, et dans lequel Laura avait des sentiments ambivalents. Le sexe était pour elle quelque chose qui lui était totalement inconnu, comme la plage. Voir tant de monde ici avait surtout tendance à l’inquiéter. Comment protéger son groupe avec tant de personnes étrangères ? Combien de tueurs potentiels se dissimulaient sur cette plage ? Impossible de tout compter ! Pour Laura, c’était un véritable sac de nœuds.

X-23 faisait partie des sujets sensibles de l’Index du SHIELD. L’Index, c’était le nom donné à un répertoire spécial, recensant toutes les personnes dotées de facultés paranormales. Les Avengers, les X-Men, la X-Factor, la Ligue des Justiciers, les Thunderbolts, les super-vilains… Tous avaient leur place dans l’Index, mais on trouvait aussi quantité de civils. Beaucoup avaient des problèmes psychologiques ou d’insertion sociale, et étaient suivis par un agent de probation du SHIELD, ou par des psychologues. Laura figurait aussi dans l’Index, et faisait partie des gens bénéficiant d’une étroite surveillance. Elle ne leur en voulait pas. De fait, elle aurait trouvé idiot et complètement inconscient de ne pas la surveiller, au vu de son lourd passif. Elle avait donc rejoint ce programme de vacances, en compagnie de personnes qu’elle ne connaissait pas. Charles Xavier avait voulu y inscrire plusieurs de ses X-Men, notamment Laura, qu’il continuait à surveiller régulièrement.

Il fallait dire que les choses avaient évolué de manière dramatique chez les X-Men, ce que Laura avait réalisé en se renseignant sur eux. Elle s’était en effet demandée si elle n’allait pas les rejoindre, mais elle avait appris que ce groupe était disloqué, et aux abois. Xavier s’en était retiré depuis des années, et, pendant de nombreuses années, l’Institut Xavier avait été dirigé par Scott Summers et par Emma Frost. Les choses avaient évolué suite au M-Day, un jour maudit où d’innombrables mutants avaient perdu, du jour au lendemain, toutes leurs facultés. Les X-Men avaient à peine eu le temps de s’en remettre qu’ils avaient été attaqués par des fanatiques extrémistes. Ces derniers avaient détruit un bus rapatriant chez eux des X-Men ayant perdu leurs pouvoirs. Plus d’une trentaine de personnes avaient été tuées le même jour, un sordide attentat qui avait ensuite lancé les X-Men dans un conflit épuisant et douloureux contre un ennemi redoutable, Bastion. Cet homme était une machine, une Sentinelle venue du futur, qui avait évolué, et avait constitué autour d’elle un réseau composé d’ennemis des mutants, comme le Révérend Stryker. Bastion avait affronté les X-Men, et avait été vaincu. Cependant, les X-Men, tout comme les mutants, étaient aux abois. Suite au M-Day, plus aucun nouveau-né mutant n’était né… Jusqu’à ce qu’une mutante naisse. Cristallisant les espoirs des mutants, elle avait été traquée par les fanatiques et par Bastion, ainsi que par tous les mutants encore en activité. Finalement, ce bébé, Hope, avait été éduquée par Cable, qui avait fui dans le temps pour la protéger, notamment de Bishop, un ancien X-Men venu du futur, qui était convaincu que la mort de Hope était la seule chose qui permettrait de sauver les mutants d’un futur apocalyptique.

Le combat pour Hope avait amené les X-Men à affronter Bishop et Bastion à de multiples reprises, jusqu’à ce que Hope, le Messie, ne parvienne à déclencher ses pouvoirs. Elle avait annihilé Bastion, et, suite à cela, le gène-X avait commencé de nouveau à émerger sur le monde, offrant aux X-Men une nouvelle lueur d’espoir. Le SHIELD avait consigné tout cela dans ses rapports, même si ces derniers étaient éparses, car ces évènements dataient de l’époque où Norman Osborn s’était emparé du SHIELD, et avait constitué le HAMMER, qu’il avait utilisé pour chasser les X-Men, les faisant passer pour des terroristes notoires aux yeux de l’opinion publique. Osborn avait ainsi créé de faux rapports indiquant qu’Utopia, le refuge des X-Men à San Fransisco après la destruction de l’Insitut Xavier, était une place-forte militaire visant à envahir San Fransisco.

L’histoire compliquée des X-Men avait connu une scission entre Wolverine et Cyclope. Cyclope, touché par les évènements de ces dernières années, avait décidé de devenir beaucoup plus dur à l’égard des humains, voyant les mutants, non pas comme des élèves, mais comme des soldats. Logan, de son côté, avait cessé de faire le jeu de Cyclope, notamment en dirigeant X-Force (une unité d’assaut constituée par Cyclope à l’époque du conflit contre Bastion), et avait voulu rester fidèle à la ligne de Xavier. Tout avait évolué quand le Phénix était revenu sur Terre, amenant les Avengers et les X-Men à se battre autour de l’importance du Phénix Noir, les premiers la voyant comme une menace, les seconds comme le seul moyen de sauver leur race de l’extinction. En définitive, les X-Men étaient actuellement divisés entre ceux qui s’étaient réfugiés dans l’ancienne école de Charles, renommée « Jean Grey School For Higher Learning », et ceux qui suivaient Cyclope, qui avaient fondé une autre école, « The New Xavier School Secret Campus ». Autant dire que tout cela était très compliqué, et Laura avait donc préféré rester à Yoake.

Après ses déboires avec le SHIELD, elle était maintenant inscrite au lycée Mishima, essayant de mener une vie normale, sous la surveillance de Félicia Hardy. La Chatte Noire était apparue comme le meilleur choix pour essayer d’offrir à Laura une vie normale, tout en continuant à la surveiller. Laura Kinney était dangereuse, elle avait tué des centaines d’hommes et de femmes… Il fallait donc la surveiller, mais, d’un autre côté, le SHIELD savait que l’enfermer ne servirait à rien. Laura n’était pas responsable pour les meurtres qu’elle avait commis. Plutôt que de l’enfermer, il avait été jugé plus utile d’essayer de lui offrir la chance d’avoir une nouvelle vie. C’était ce à quoi Laura s’appliquait en ce moment.

X-23 suivait donc le groupe, jusqu’à ce que Magie, une belle femme qui n’avait presque rien sur le corps, ne se mette à demander ce qu’elles allaient faire.

La réponse ne tarda pas à venir quand Poison Ivy et Harley Quinn filèrent vers la forêt. Félicia, quant à elle, se retourna vers Laura, et lui indiqua de rester avec Magie, avant qu’elle-même ne file avec Aoki. Power Girl fila avec Miss Marvel, et Laura et Magie se retrouvèrent donc seules, face-à-face.

En clignant des yeux, Laura ne tarda pas à lui parler :

« Je te préviens, j’ignore ce qu’il faut faire dans une plage… Et je préfère que nous trouvions un endroit isolé. Ici, il y a trop de gens qui pourraient nous attaquer sans que je ne les repère. »

Elle rajouta alors, regardant autour d’elle :

« Et puis, je pense que le mieux est de faire le tour du périmètre, afin de s’assurer qu’il n’y a aucune menace quelconque ici… »

Les vacances… Laura avait bien du mal avec ce concept !

MISS MARVEL
Image
Carol était charge de superviser tout ce troupeau de femmes. Que ce soit Pamela Isley ou Félicia Hardy, aucune des deux n’avait vraiment la tête sur les épaules. Et puis, il y avait aussi Harley Quinn, Magie, ou encore Laura Kinney… Un ensemble de bombes à retardements. Fort heureusement, Nathan était resté à Yoake, ce qui évitait le problème de devoir gérer, en prime, un symbiote extraterrestre. Pour l’accompagner, Carol était avec Power Girl, une autre femme très puissante, dont le nom civil était Karen Starr. De ce que Carol avait cru comprendre, elle était une Kryptonienne venant d’une autre planète… Une autre Kara, mais en plus mâture qu’elle. Très curieusement, les agents du SHIELD imaginaient bien Miss Marvel et Power Girl ensemble. Elles étaient les poids lourds du SHIELD, deux guerrières très puissantes. Power Girl avait aussi pour tâche de surveiller tout ce beau monde.

Toutefois, Carol ne comptait pas faire que la chaperonne. Elle avait rarement l’occasion de prendre des vacances, et, maintenant qu’elle commençait à se sevrer au niveau de sa consommation d’alcool, comme les autres, elle espérait bien à un peu de repos. Miss Marvel avait affronté l’HYDRA sur bien des fronts, que ce soit à Yoake, ou encore en Europe de l’Est… Elle avait affronté les alliés récents de l’HYDRA, comme la Latvérie, et s’était même retrouvée sur Terra, où elle avait retrouvé Ayane, un autre élément à problèmes du SHIELD, ainsi que Wonder Woman. Plus généralement, elle savait que l’HYDRA était engagée dans un vaste projet, quelque chose d’énorme, qui impliquait à la fois la Terre et Terra, et leurs récents combats contre eux n’étaient que les prémices de quelque chose de beaucoup plus gros. Si Rachel était restée sur Terre afin de continuer à exploiter toutes leurs pistes pour mettre fin aux agissements de l’HYDRA, Carol, elle, avait choisi de se détendre un coup. De fait, c’était elle qui avait suggéré un séminaire au Paradisio Hotel, dans le but de resserrer les liens de l’équipe, et aussi de se rapprocher des Terrans, notamment des Novaquiennes et des super-héros localisés sur Terra. Il ne faisait aucun doute, aux yeux de Carol, que, pour vaincre l’HYDRA et ses alliés, il faudrait un assaut simultané, non seulement sur les forces ennemies localisées sur Terre, mais aussi sur celles se situant à Terra.

Cet air frais et chaud ne la changeait pas beaucoup du Japon, mais Carol l’appréciait. Son maillot de bain se composait de son costume, car il convenait en beaucoup de situations. Ce faisant, elle avançait dans cette tenue, et, comme sur Terre, beaucoup de gens léchaient sur son postérieur. Carol ne s’en sentait guère gênée, car elle savait pertinemment que cette tenue était très moulante. Elle restait en compagnie de Karen, qui portait également une tenue particulièrement indécente.

*Nous sommes en vacances, après tout… Autant en profiter !*

Elle se voyait bien boire des cocktails auprès de certaines parties de l’île. Elle avait vu des bars aquatiques le long des piscines, et avait eu le temps de fouiller un peu le Paradisio Hotel, ou encore de consulter leur site Internet. C’était Carol qui était venue composter leurs billets dans la réception magnifique et luxuriante de l’hôtel de luxe, et elle avait vu leur suite, un grand ensemble avec plusieurs chambres et un salon commun… Rien qu’à imaginer dans la même pièce la Chatte Noire, Magie, X-23, Harley Quinn, Poison Ivy, elle-même, et Power Girl… Elles auraient de la chance, si tout n’était pas détruit !

Supergirl, au moins, avait été plus intelligente, car elle s’était isolée avec Tessou. Magie demanda alors ce qu’elles allaient faire, et, rapidement, des groupes se constituèrent.

« Nous allons vous faire confiance… Karen et moi devons nous assurer que l’endroit est sûr, et que vous ne risquez rien. »

C’était ce qu’on appelle une belle excuse, et qui permettait surtout à Karen et Carol de rester ensemble. Carol se retourna ainsi vers Power Girl. La femme avait récemment rejoint le Programme Initiative du SHIELD, qui consistait à attribuer, par État, une équipe active de super-héros. Power Girl en faisait tout naturellement partie, tout comme Carol, qui avait progressivement pris des galons à l’intérieur.

Tout en étant seule avec elle, elle posa une main sur ses hanches, et se rapprocha de son oreille, venant murmurer quelques mots dans le creux de son oreille :

« Et puis, j’ai repéré un bar aquatique de l’autre côté de l’île… Je pense qu’on peut faire confiance aux filles pendant une petite heure… Elles sont en vacances, après tout. »

Autrement dit, il ne fallait pas les oppresser en restant continuellement sur leur dos. Carol voulait leur lâcher un peu la grappe, car elle estimait que c’était, pour elles, le meilleur moyen de prendre confiance en elles, et en leur capacité d’insertion sociale.

Et puis, d’un point de vue plus personnel… Karen était foutrement sexy dans son bikini !

MIRANDA FORGE
Image
Comme à chaque fois qu’elle se rendait à Novac, généralement pour des voyages d’affaires, Miranda faisait une halte au Paradisio Hotel. Généralement, elle hésitait entre le Paradisio Hotel ou le Novac Tower, deux super-structures novaquiennes qui étaient très prisées par le tourisme. Le Novac Tower avait aussi son charme, et, cette fois, Miranda avait opté pour l’hôtel de luxe. Elle se trouvait sur un transat, avec un cocktail qu’elle sirotait, dans un maillot de bains aussi court que sexy. Elle portait ainsi un string mettant bien en valeur ses fesses, l’ensemble n’ayant que pour but de satisfaire partiellement à ses pulsions exhibitionnistes. Ici, elle se maîtrisait, car il y avait des enfants, et elle ne voulait tout de même pas risquer l’attentat à la pudeur.

Miranda avait offert à Hannah, sa domestique, une journée de détente au sein du Paradisio, et en profitait pour parler du bon vieux temps avec une amie d’enfance, Kaleena. Kaleena était une femme importante pour Miranda, car c’était avec elle que Miranda avait perdu sa virginité. Elles s’étaient perdues de vue pendant des années, avant que Miranda n’entende à nouveau parler de Kaleena. Elle lui avait proposé un poste au sein de la GWC, et Kaleena l’avait accepté. Si Miranda avait opté pour le Paradisio Hotel, c’était aussi parce qu’elle savait qu’elle y retrouverait cette belle femme à la peau bronzée, et que ce serait l’occasion de discuter avec elle.

Portant un classique maillot de bain bleu, Kaleena était allongée à côté d’elle.

« Je n’aurais jamais pu imaginer que tu deviendrais une femme aussi puissante, Miranda… Enfin, j’ai toujours su que tu étais très intelligente, bien sûr, mais, de là à t’imaginer à la tête de la GeoWeapon Corp…
- C’est ainsi que l’héritage fonctionne, chez les Forge… Nous dirigeons la firme, non par droit, mais parce que nous la méritons avant tout. J’ai gagné cet héritage.
- Et je ne prétendrais jamais le contraire… Grâce à toi, j’ai un salaire mirobolant, et j’ai pu m’acheter plusieurs esclaves… Ainsi que des traitements esthétiques de premier choix. »

Miranda prenait soin de ses amies, et elle sourit à Kaleena. Pour elle, ce n’était qu’une broutille. Sa firme dégageait chaque année une rentabilité exceptionnelle, avec un chiffre d’affaires qui écrabouillait le PIB de plusieurs petits États terrans. GeoWeapon Corp. était une immense firme, colossale, employant des milliers et des milliers de personnes… Qui irait se soucier de la belle Kaleena, et du fait qu’elle n’avait nullement les compétences requises ? Elle avait été nommée à un poste où elle n’avait rien d’autre à aire que lire les rapports de ses collaborateurs, signer, et baiser le reste de la journée. Miranda se demandait même si elle n’allait pas la faire monter en grade, et en faire l’une de ses concubines. Qu’est-ce qui l’en empêcherait ? Le conseil d’administration ne l’embêterait pas là-dessus…

Kaleena était, comme elle, une perverse, et, tandis que les deux femmes se reposaient sur leurs transats, après avoir baisé comme des hyènes pendant la nuit, elle regardait toutes les personnes défilant sous son nez, cherchant des proies à amener chez elles pour les baiser ce soir. C’est ainsi que son regard finit par se poser sur un couple de deux Terranides occupées entre elles. Une Terranide chauve-souris et une Terranide cheval, avec une corne de licorne fluorescente sur la tête.

« Tu en penses quoi, de ces deux-là ? »

Miranda sourit, en tournant la tête vers elles.

« Tu ne t’arrêtes jamais, toi… »

Jamais, en effet. Kaleena sourit, puis se releva alors. Elle avait trouvé ses proies. Sur ce point, la belle femme était comme un radar aux sens aiguisés, ne s’arrêtant devant rien. Miranda avait pu observer cela, et c’était d’autant plus amusant qu’elle-même s’amusait à faire ça avec Hannah, ou avec d’autres femmes, comme sa fille, Kara. Quand elles voyaient en ville une belle femme, Miranda demandait au chauffeur d’arrêter la voiture, et elles embarquaient ladite femme, lui faisant joyeusement l’amour. Miranda ne se refusait à rien. Pourquoi l’aurait-elle fait ? Elle était Miranda Forge, la PDG de la mégocorporation GeoWeapon Corp. ! Elle discutait avec des Sénatrices, couchait avec des Générales haut-gradées de l’armée uatéenne… Elle n’avait rien à craindre, et son égo était sans limites !

Elle observa donc les deux cibles, et trouva effectivement ces deux Terranides très mignonnes.

« Je vais que ce poney me butine le cul pendant que je prendrais le cul de sa copine… »

Kaleena se faisait déjà un film dans sa tête, et Miranda acquiesça, avec un léger sourire sur le coin des lèvres.

« Et bien… Tu n’as qu’à y aller… » l’encouragea-t-elle, avec un sourire mutin sur le coin des lèvres.

La femme acquiesça de la tête, puis marcha vers les deux femmes, en roulant volontiers des hanches. Kaleena n’avait aucune gêne, et elle se rapprocha donc d’elles, avant de leur parler :

« Hey ! Salut, les filles ! Je m’appelle Kaleena… Vous avez quelque chose de prévu ce soir ou pas ? »

Inutile de perdre du temps avec les familiarités d’usage, c’était ainsi que Kaleena draguait…
RYOUKA
Image
Son sexe tressauta à nouveau, et un épais filament de sperme s’échappa de sa virilité en érection, venant se perdre dans les tréfonds du corps de la belle Tsukasa. En soupirant longuement, Ryouka resta couchée au milieu du grand lit, dans une chambre qui puait un mélange incroyable de sexe et de sueur. C’était à croire qu’elles étaient toutes les deux restées enfermées dans cette pièce pendant des jours, alors que, en réalité, elles n’y étaient que depuis quelques heures… Ryouka était convaincue que la Reine Hinata savait que Ryouka n’était pas la cousine de Tsukasa, mais elle n’avait rien dit… Sans aucun doute parce qu’elle connaissait Tsukasa, et qu’elle savait de quoi cette dernière était capable. Et puis, Ryouka restait une femme de bonne compagnie, non ? Elle avait offert à la femme de la Reine, la petite Shunya, une créature toute douce que Ryouka s’imaginait déjà recouverte de tout son sperme, quelques éditions spéciales d’Alexia Novae, et elle estimait que cette offrande lui avait permis de rejoindre leur suite… De la suite, Ryouka n’avait vu que la chambre qu’elle partageait avec Tsukasa, chambre qui, fort heureusement, était insonorisé. Et c’était bien, oui, vu les hurlements que les deux femmes poussaient.

En temps normal, Ryouka, alias « Brainstorm », officiait au sein du groupe T.H.T. (Terra Hero Team), un groupe de mercenaires indépendantes ayant leur repaire dans un bunker désaffecté des Badlands. Ryouka était la spécialiste informatique de l’équipe, récoltant des informations, piratant des sites Internet, ou faisant office d’agent de soutien. Elle était aussi une spécialiste en arts martiaux, même si elle avait rarement l’occasion de s’entraîner ailleurs que dans les simulations informatiques. En tout état de cause, Ryouka était aussi une grande geek, et, surtout, une incorrigible perverse. Elle avait rencontré Tsukasa sur un jeu érotique en ligne, où l’idée était de coucher avec le plus grand nombre de personnes. Le jeu se voulait très réaliste, par le biais de multiples capteurs, et de lunettes virtuelles. C’est ainsi que Ryouka avait rencontré Tsukasa, et, peu à peu, les deux femmes avaient sympathisé, en se promettant qu’elles se rencontreraient… Or, elles avaient enfin des congés simultanés, et Tsukasa lui avait proposé de venir au Paradisio Hotel. La belle Héroïne avait réussi à s’enfuir pour une petite semaine. De toute manière, l’activité des Héroïnes était relativement stable en ce moment. Il n’y avait pas grand-chose à faire, et la moitié de l’équipe n’était pas là. Nika était retournée à Uatis city, Tifa s’amusait sur Terre, Angel et Lorenza étaient parties chasser les raiders, et Elena était partie dans la Bibliothèque de Lumen, afin de se renseigner et de s’instruire… Rozalia, elle, était chez Les Amazones, et Isabelle Desforges était entre les Cieux et le bunker.

Ryouka avait donc pu aller voir Tsukasa. Elles avaient fait l’amour dès qu’elles s’étaient dit « Bonjour », dans les toilettes du Paradisio… Puis dans l’ascenseur… Puis contre la porte d’entrée. C’était plus fort qu’elle, Ryouka avait une sorte d’envie perpétuelle de baiser dès qu’elle voyait Tsukasa, dès qu’elle reniflait son parfum, ou dès qu’elle songeait à tout ce qu’elles avaient fait ensemble sur Internet… Des choses qui défiaient clairement la morale ! Oh oui, elles étaient de grosses cochonnes entre elles… Ça, même Ryouka l’admettait. Le repos n’était qu’une période de pause entre deux séances de sexe, et la belle Héroïne était épuisée.

« Haaa… Tu es si bonne, Tsukasa… »

La belle Edorassienne était à la hauteur des attentes de Ryouka : une femme forte, endurante, persévérante, qui avait toutes les qualités du monde pour plaire. Cependant, comme Tsukasa l’avait relevé, en forniquant sans arrêt, elles passaient à côté du Paradisio Hotel. Or, vu le prix des chambres ici, il était dommage de rester enfermée continuellement… Surtout pour Ryouka, qui passait l’essentiel de son temps dans une pièce sans fenêtres, entourée d’ordinateurs, d’écrans d’ordinateurs, et de machines qui bourdonnaient autour d’elle. Il fallait donc se motiver à sortir… Pour pouvoir faire l’amour dehors.

Tsukasa lui offrit le choix entre deux tenues possibles. Ryouka était allongée dans le lit, au milieu des draps défaits, toute nue. Elle avait fait l’amour une bonne dizaine de fois avec sa combinaison, avant de progressivement la retirer, tant cette dernière lui collait. Allongée donc dans le lit, elle observa la tenue, puis finit par se redresser.

La belle Héroïne s’extirpa ainsi du lit, et se rapprocha de Tsukasa. Ses mains caressèrent ses hanches, elle se blottit contre son corps, et l’embrassa tendrement.

« Le choix ne se pose pas, ma belle… C’est la noire… Avec tes cordes, je pourrais t’agripper pour t’empêcher de partir… »

Ryouka lui sourit à nouveau et se dépêcha de s’écarter. Entant que Futanari, elle avait rangé son sexe masculin, mais elle le sentait encore pointer en elle, menaçant de sortir à n’importe quel moment.

« Je crois qu’il est temps que je te montre la mienne, Tsukasa-chérie… »

Il était en effet temps, et elle alla ouvrir un placard. Il y avait quantité de tenues BDSM à l’intérieur, abritant aussi bien les affaires de Tsukasa que les siennes. Elle trouva rapidement sa tenue, et se retourna vers Tsukasa, en se mordillant les lèvres. Cette tenue faisait partie de celle qu’elle achetait régulièrement au bunker, les faisant arriver à un village à côté, où elle se rendait régulièrement pour récupérer ses colis.

C’était un maillot de bain doré et très sexy, avec un petit string cachant la moitié de ses fesses, et qui se composait également de multiples cordes. Il fallait croire que les cordes étaient un fantasme de Ryouka… Après tout, n’était-elle pas venue ici avec un jeu de cordes ? Elles n’avaient pas encore eu l’occasion d’expérimenter le bondage, mais Ryouka comptait bien en faire une démonstration… Elle s’était entraînée auprès de maîtres du bondage. Ryouka savait que les Edorassiens avaient des experts en kinbaku (ou shibari), un véritable art, à Edoras, qui consistait à jouer avec les cordes. C’était un art sensuel consistant à attacher les corps de telle manière qu’il y avait des poses artistiques et exotiques sur ces derniers. Ryouka avait appris cela avec le temps, et elle avait très envie de l’utiliser avec Tsukasa…

…Mais, pour l’heure, il était temps d’aller prendre un bain ensemble, et de faire l’amour au milieu des vagues ! Rien qu’à s’imaginer dans sa tenue, et d’imaginer Tsukasa dans la sienne, Ryouka en avait des frissons partout…

Ahlàlà, que ces vacances allaient passer vite !

SAMARA
Image
« Il est temps d’aller se baigner...
- Comme vous voulez, Maîtresse... »

Kazuha, l’esclave de Samara, était toujours prête à satisfaire cette dernière, sans le moindre problème. Quand Samara avait acheté un billet pour une suite présidentielle au Paradisio Deluxe, Kazuha avait été enchantée à l’idée de la suivre. C’était un hôtel de luxe, et elle s’était renseignée sur cet hôtel en consultant une brochure touristique... Quel endroit fantastique ! Kazuha n’avait jamais été à Uatis, et elle n’avait jamais osé avouer à sa Maîtresse qu’elle adorerait s’y rendre. Samara, elle, s’y rendait assez peu. Elle avait entendu parler des Uatéennes et des expériences scientifiques auxquelles elles se livraient sur les espèces non-humaines... Mais, d’un autre côté, Uatis proposait aussi tout un marché à exploiter, et c’était dans cette optique que Samara avait envisagé, progressivement, de s’y rendre.

Elle voulait étendre son influence, et elle savait qu’Mijak était un État puissant, et qui effrayait les Uatéennes, tout en pouvant aussi leur offrir un certain nombre de possibilités. L’inconvénient des technologies uatéennes était qu’elles avaient besoin de matière première pour fonctionner, de combustibles et d’énergie pour alimenter leurs centrales et leurs usines. Samara le savait, et elle savait aussi que les Mijakiens disposaient de riches gisements naturels. Autrement dit, Samara escomptait pouvoir, sur le long terme, négocier la vente de matières premières pour les Uatéennes. Ces dernières manquaient de plus en plus de ressources et de gisements, et Samara était sûre que le Sénat devait rechercher de nouveaux gisements. Il y en avait à Lumen, mais la cité-État était tellement corrompue qu’elle ne représentait pas un grand intérêt. Autrement dit, les Uatéennes ne tarderaient pas à s’intéresser à Mijak, et Samara préférait anticiper, en passant par Novac. L’Archipel était un État pro-tekhan avancé, et, si Samara arrivait à avoir de bonnes relations avec cet État, elle arriverait à en avoir avec Uatis, et, de plus, elle renforcerait sa position à l’égard des Impériaux.

Pour cette raison, Samara s’était rendue au Paradisio, afin de se renseigner sur Novac, et peut-être même voir la Baronne. Elle se tenait devant une grande baie vitrée, observant l’horizon. La mer s’étendait à perte de vue, avec une succession d’îlots et de bateaux filant le long d’une mer bleue azur. C’était une atmosphère paradisiaque, et même Samara, qui était une démone, était capable de l’apprécier. Elle se retourna vers Kazuha, et vit que cette dernière continuait à caresser les cuisses de Sya, assise sur l’un des canapés du living room.

Sya était maintenant la « fille » de Samara, mais elle ne vivait pas avec elle... Cependant, pour l’occasion, Samara avait envoyé un message à Caelestis, où Sya résidait, afin de lui demander de venir. Si Sya voulait être sa fille, il fallait bien qu’elle vienne de temps en temps, afin d’honorer leurs relations. Fort heureusement, l’Ange de la Luxure avait fini par venir, et Kazuha était en train de lui souhaiter la bienvenue en la doigtant. Sya était assise sur ses genoux, et Kazuha, d’une main, caressait son front, et, de l’autre, elle enfonçait ses doigts dans son intimité, remuant deux doigts dans sa moule, faisant ensuite boire à Sya sa mouille. Kazuha comptait sortir avec sa tenue d’esclave, et Sya portait une tenue blanche très légère, qui convenait tout à fait. Autrement dit, il ne restait plus que Samara, mais cette dernière se voyait bien y aller tout simplement avec son corset en cuir.

Elle se rapprocha donc des deux femmes, descendant les marches menant à leur salon, et s’assit sur le fauteuil, à côté de Sya et de Kazuha. Sa main vint alors caresser l’une des joues de Sya, et elle se pencha vers elle, venant doucement l’embrasser.

« Je suis très heureuse de te revoir, Sya... »

Elles s’étaient beaucoup amusées ensemble il y a quelques semaines, au manoir de Mélinda. Pour Samara, c’était un excellent souvenir, la preuve que les Anges et les Démons étaient capables de s’entendre et de vivre ensemble. Samara avait maintenant envie de profiter davantage de Sya, et en profita donc pour continuer à l’embrasser, enfonçant sa langue dans sa bouche, en souriant gentiment et malicieusement.

« Tu as envie de sortir à la mer, Sya ? Ou de jouer avec Maman ? »

Samara était une mère gentille, lui laissant volontiers le choix de choisir ce qu’elle voulait...

ALICE KORVANDER
Image
Alice s’observait devant l’un des miroirs de la vaste suite de Mélinda. Son maillot de bain blanc une pièce était très élégant, elle ne disait pas le contraire. Elle caressa les cordes faisant office de décolleté, en se disant que, décidément, Mélinda adorait les décolletés plongeants. C’était elle qui lui avait offert cette tenue, ainsi que la perspective de se rendre au Paradisio Hotel, en faisant partie de sa suite. Alice avait hésité. En tant que pure montagnarde, l’eau était un élément qui l’effrayait un peu. Elle savait nager, oui, mais ce n’était pas pour autant qu’elle abordait sereinement le fait de se retrouver à barboter dans l’eau avec les poissons. Néanmoins, elle ne voulait pas attrister Mélinda, et, de plus, Novac était un pays très intéressant. Alice avait, sur ce point, un raisonnement relativement similaire à celui d’Mijak. Récemment, des archéologues avaient révélé la présence de gisements souterrains dans les montagnes de Sylvandell. Ces gisements intéressaient notamment les Vaporéens, car on pensait y trouver des puits de Solsticium. Cependant, il y avait aussi du gaz naturel, et des minerais que les Uatéennes utiliseraient volontiers pour exploiter leurs usines. La visite d’Alice avait donc aussi un caractère officiel, car elle devait rencontrer d’ici quelques jours la Baronne de Novac. Milwën avait réservé la suite royale du Paradisio Hotel, et Alice avait reçu une invitation à venir chez elle, éventuellement en compagnie d’amies ou de connaissances, afin de l’aider à se détendre, et de pouvoir envisager de futures relations commerciales.

L’occasion était trop belle pour la laisser passer. Tôt ou tard, Alice supplanterait à son père à la gestion du royaume, et elle avait sa propre conception de la façon dont elle dirigerait Sylvandell. Elle préférait faciliter le soft power que le hard power, soit encourager la diplomatie et les négociations commerciales, plutôt que la guerre et les pillages. C’était particulièrement osé à Sylvandell, qui avait une longue tradition belliciste, mais Alice s’inspirait des nouveaux courants idéologiques traversant les écoles de pensée militaires mijakiennes. Face au blocage persistant dans le conflit opposant Lumen à Mijak, beaucoup de théoriciens et de philosophes envisageaient de développer le concept de « soft power » à Mijak. Alice avait lu avec grande attention toutes ces théories. La soft power reposait sur l’utilisation de tactiques non militaires pour assurer l’hégémonie et la suprématie d’une civilisation : la culture, l’art, le commerce, l’économie, le savoir-faire diplomatique... Autant de notions rentrant dans ce grand ensemble très méconnu des Mijakiens, et qu’on appelait la « soft power ». C’était là la spécialité de Lumen, qui bénéficiait d’un riche rayonnement culturel, et d’une emprise économique sur le monde. La Princesse, elle, voyait dans ces théories un écho sur Terre, en ce qui avait concerné l’affrontement entre l’URSS et les États-Unis. D’un côté, un bloc soutenant l’usage de la force armée pour résoudre les problèmes ; de l’autre, un bloc soutenant des méthodes alternatives et plus souples. Finalement, c’était bien le second bloc qui avait survécu. Ce scénario était tout à fait envisageable sur Terra aussi, car, même si Lumen connaissait une crise économique, Alice était suffisamment proche du pouvoir politique pour être au courant de l’état catastrophique des finances impériales.

Pour toutes ces raisons, la Princesse se trouvait donc au Paradisio Hotel, et, tout contre elle, collée à son dos, Ayumi l’observait et la complimentait.

« Vous êtes somptueuse, Princesse... »

Ayumi ne se privait pas de caresser ses épaules, ses mains glissant le long de son corps, pour aller jusqu’à presser ses seins. Ayumi était une esclave assez entreprenante de Mélinda, une hermaphrodite qui n’avait pas hésité à faire l’amour à Alice à plusieurs reprises.

« Tu... Tu trouves ?
- Hum-hum... Maîtresse a toujours été très douée pour ce qui concerne des vêtements, et de leur adéquation avec leurs porteuses. Elle savait dès le début que cette tenue vous irait à ravir, et elle ne s’est pas trompée... »

Alice rougit un peu plus. Ayumi et elle avaient déjà fait l’amour à plusieurs reprises. Mélinda savait qu’Alice avait besoin d’un peu de temps pour s’encourager à aller dans l’eau, et elle lui avait donc laissé le temps d’y réfléchir, partant avec un groupe, constitué notamment d’Ai et d’Harmony. La Princesse, elle, prenait son courage à deux mains, et Ayumi était restée pour l’accompagner... Et pour sentir les belles lèvres d’Alice sucer sa verge quand Ayumi avait ses pulsions.

« En effet... Je me sens... Spéciale là-dedans...
- Mais attirante, c’est l’essentiel... »

Alice acquiesça, et Ayumi tourna sa tête, venant tendrement l’embrasser. Leurs lèvres se décollèrent rapidement, et Alice soupira, reprenant son souffle, se mordillant les lèvres. Il allait falloir qu’elle y aille, il allait falloir qu’elle affronte l’eau.

*Allez, Alice, sois forte, tu peux le faire !*

Oh, bien sûr qu’elle pouvait le faire ! Elle avait foi en elle !

« On y va, Majesté ? »

La manière dont Ayumi prononçait ce mot, « Majesté », avait un soupçon d’ironie... Comme si elle rigolait des hésitations et des doutes d’Alice. Ce n’était pas très gentil, mais la Princesse ne pouvait guère le lui reprocher, vu ses hésitations actuelles. Elle hocha la tête, de haut en bas, confirmant. Oui... Oui, elle était prête à rejoindre Mélinda. Elle était la Princesse des Dragons dorés...

Ce n’était pas un petit peu d’eau qui allait l’effrayer, tout de même !

JESSICA DREW

Carol avait beau être une mère très stricte, il fallait aussi reconnaître que, grâce à son métier, elle avait parfois droit à des séminaires très intéressants... Comme un séjour au Paradisio Hotel. De ce que Jessica savait, Maman Carol travaillait au sein d’une grosse compagnie, et cette dernière organisait un séminaire à Novac, en vue de conduire des tractations commerciales avec Novac. Carol étant cadre et partiellement responsable du dossier, elle faisait partie de ce séminaire, et la société dans laquelle elle travaillait avait autorisé les cadres à inviter leur famille, le tout aux frais de la princesse. Autant dire que Maman Kelly et Jess’ avaient sauté sur l’occasion pour s’y rendre. Jessica y voyait une excellente façon de se reposer, tout comme Kelly... Même si les objectifs de Kelly étaient plus poussés. Kelly espérait en effet profiter de ce moment pour pouvoir se réconcilier avec sa fille, qui s’était écartée de ses mères depuis plusieurs mois. Elle passait trop de temps dehors, et Kelly savait que Jessica lui cachait quelque chose. Elle redoutait le pire, comme toute mère inquiète de sa progéniture : la drogue ? La prostitution ? Quand est-ce que Jessica, sa petite Jessica, reviendrait à la maison, avec des menottes autour des poignets ? Oui, Kelly s’inquiétait beaucoup, mais c’était normal, car c’était son rôle. Et Carol aussi s’inquiétait, mais Carol avait toujours eu plus de mal à communiquer avec Jessica que Kelly.

Quant à Jessica... Et bien, elle ne pouvait pas dire à ses mères qu’elle était maintenant dotée de super-pouvoirs et qu’elle voyageait la nuit dans les cieux de Uatis city, afin de défendre la veuve et l’orphelin dans une combinaison jauge et rouge qu’elle avait acheté sur Internet. Elle en portait d’ailleurs un exemplaire dans ses valises, juste au cas où... Elle savait que Maman Kelly se doutait de quelque chose, et elle se triturait la tête pour trouver quoi pouvoir lui dire, afin que son radar se retire d’elle.

*Tout le problème étant que je n’ai jamais réussi à lui mentir...*

Comme si sa mère avait une sorte de sixième sens, dès que Jessica envisageait de lui raconter une histoire, Maman Kelly le découvrait instantanément. Autrement dit, Jessica allait vraiment devoir se forcer. Elle savait qu’elle était fréquemment absente depuis ces quelques derniers mois, mais ce n’était pas parce qu’elle avait rejoint un gang, mais parce qu’elle sortait la nuit en Spider-Woman. Cependant, comment le dire à Kelly ? Elle savait que Carol avait en horreur cette nouvelle mode de justicières costumées, trouvant ces personnes inconscientes et futiles, des individus voulant juste faire leur intéressant, mais qui ne servaient à rien, si ce n’est à déranger le travail de la police. Tôt ou tard, Jessica savait qu’elle aurait une conversation avec elles, que les trois femmes s’affronteraient, et qu’elle devrait leur tenir la tête... Mais ce jour n’était pas encore arrivé.

Pour l’heure, leur bateau les avait largués sur le port du Paradisio Hotel, et elles venaient de rejoindre leur chambre, une chambre louée par l’entreprise de Carol. Ce n’était pas une suite présidentielle, juste une chambre standard... Mais, au Paradisio, le terme « standard » avait une signification bien particulière.

La chambre était magnifique, avec une place centrale, et deux chambres. Jessica écarquilla les yeux. Elle vivait dans une belle maison d’un quartier résidentiel de Uatis city, bâti le long d’un lac, mais ça... C’était vraiment une toute autre ampleur, une toute autre perspective ! Médusée, Jessica s’avança lentement, sans rien dire.

« Et ben... Nous sommes logées comme des Reines ! s’exclama Kelly.
- Voilà qui change de nos vacances à Lumen, hein ? lâcha Carol, en embrassant Kelly.
- Ouais, acquiesça lentement Jessica. J’avoue que c’est... La classe. »

Rompant son baiser, Kelly caressa les longs cheveux bruns de Jessica, et apposa sa tête contre la sienne.

« Tu vas voir, Jess’, on sera super bien ici ! »

Super bien... C’était tout ce que Jessica souhaitait, et elle se pinça les lèvres. Elle se disait aussi que, dans un tel endroit, elle n’aurait aucune échappatoire face à ses mères. Mais, au moins, comme il n’y avait normalement aucune raison que Spider-Woman sorte, elle allait pouvoir faire la fille-modèle, et ainsi montrer à ses mères que, non, leur petite Jess’ ne se droguait pas. C’était sa stratégie, car, même si Jessica était grande, elle tenait encore un peu à ses mamans... Du moins, surtout à Kelly. Avec Carol, les choses avaient toujours été plus compliquées.

Elle déposa ses affaires dans sa chambre, s’assit sur le lit, puis, étant maintenant sûre d’être seule, elle ouvrit son sac, et vit, au milieu de ses affaires, sa combinaison. Jessica soupira lentement.

*Pourquoi me suis-je sentie obligée de l’amener ?*

Jessica, à la maison, l’avait emprunté comme elle prenait des vêtements classiques, et, maintenant qu’elle était enfin arrivée à destination, après un voyage en avion jusqu’à Novac City, puis en bateau jusqu’au Paradisio Hotel, elle se tâtait. Qu’est-ce qui lui avait pris ? Qu’est-ce qui avait bien pu lui traverser la tête pour qu’elle se décide à conserver sa combinaison ? Elle se pinça les lèvres, en observant cette tenue. C’était sa combinaison... Et, avec le temps, elle avait fini par ressentir quelque chose de fort avec cette tenue. C’était la sienne... Tout simplement.

Elle finit par la sortir, et la dissimula dans le placard, en espérant que Kelly n’irait pas fouiller... Même si c’était peu probable. Sa mère était tellement gentille... Elle tenait au respect de la vie privée et des affaires de sa fille, car elle lui faisait confiance. Et Jessica avait envie de se montrer digne de cette confiance. Il était donc temps pour elle de délaisser sa combinaison, et, à défaut, elle observa son maillot de bain. Jessica se déshabilla, et l’enfila, puis s’observa dans le miroir. Que ce soit de face ou de dos, ce maillot de bain noir 1 pièce était très réussi, moulant ses formes à la perfection.

« Jeeeesss’... ??! l’appela alors Kelly.
- Oui, Maman ? »

Elle sortit de sa chambre, débarquant dans le salon en maillot de bain, et ses deux mères l’observèrent, avant de sourire, en se regardant mutuellement.

« J’étais sûre que cette tenue t’irait comme un gant, la complimenta Kelly, en faisant rougir Jessica.
- Nous comptions aller à la piscine, mais, vu ta tenue, je pense que tu dois vouloir chasser des filles...
- MAMAN ! » s’exclama Jessica, extrêmement gênée.

Venant de Carol, elle ne s’attendait pas du tout à ça... Ce n’était clairement pas le genre de la maison ! Kelly rajouta alors :

« Je voulais aller à la plage, mais Carol espère trouver des amies du boulot à la piscine... Alors, tu fais comme tu veux, Jess’... De toute manière, je compte bien profiter de la plage, maintenant que nous sommes là. »

Jessica hocha la tête, et leur répondit rapidement :

« O-Oui... On a qu’à commencer par la piscine... »

Comme elle l’avait dit, elle voulait leur montrer qu’elle était toujours une bonne petite fille... Même si les vacances avaient l’air de donner à Maman Carol de drôles de pensées, ce qui, pour être honnête, effrayait légèrement Jessica.

Qu’est-ce que ses mères lui avaient encore prévu ?

ELENA IVORY
Image
« Tu... Tu es sûre que ça m’ira ?
- Ce n’est pas mon genre de me tromper sur ton corps et sur ta taille, ma petite Reine... »

Elena hocha la tête, et continua à s’observer devant le miroir. Adamante lui avait offert un trikini noir, et Elena se regardait avec devant un grand miroir. Elle avait l’impression que cette tenue était un peu indécente, et, venant d’Adamante, Elena avait tendance à se méfier d’elle. Sa magicienne était sa plus grande amie, mais elle était aussi bien plus coquine que ce qu’Elena pensait. La Mélisaine se rapprocha d’elle, et caressa ses hanches, frottant sa peau nue, remontant lentement ses mains pour caresser son maillot, près de ses seins.

« Tu t’égares, Adamante...
- Hum... Vraiment ? »

Rigolant doucement, Adamante l’embrassa dans le creux du cou, et sentit Elena faiblement se débattre, juste pour la forme. Elle ne cherchait pas vraiment à s’échapper de son étreinte. Adamante agissait depuis des semaines pour encourager la vie sexuelle d’Elena, et c’était même elle qui lui avait ôté sa féminité. La magicienne retourna ainsi le visage d’Elena, et elles s’embrassèrent doucement. La belle Reine sentait contre son dos les seins d’Adamante, et soupira faiblement. De base, venir au Paradisio Hotel n’avait nullement été son idée. Elle n’y avait été que parce que c’était nécessaire. La Baronne de Novac s’y trouvait, et les Lumeniens devaient la voir pour un rendez-vous annuel, afin d’étudier les mesures prises par les forces novaquiennes sur le territoire lumenien pour lutter contre les tentatives d’infection formiennes.

Le Conseil avait donc eu droit à une invitation de Novac au sein du Paradisio Hotel. Il était naturellement préférable que la Reine s’y rende, car les relations internationales étaient très importantes pour un État. C’était l’expression de leur souveraineté nationale, et la Reine, en tant que dépositaire de la Couronne de Lumen, se devait d’y aller... Et donc d’affronter sa phobie de l’eau. Fort heureusement, le voyage sur mer s’était extrêmement bien passé, réconciliant un peu Elena avec la mer. Maintenant, le duo se trouvait donc dans l’une des chambres du vaste Paradisio. Elena avait entendu parler de cet hôtel de luxe, et il était à la hauteur de ce qu’on en disait. Les riches aristocrates et bourgeois lumeniens s’y rendaient fréquemment pour leurs vacances.

Adamante, elle, portait sa classique tenue violette, avec un léger châle blanc.

« En tout cas, ça te va bien...
- Oui... Oui, je trouve aussi...
- Les Novaquiennes te connaissent moins que chez nous, Elena. Je pense que nous pourrons aller nous baigner sans problème. »

Ou sans trop de problèmes, en tout cas... Et puis, Adamante était là pour assurer la sécurité de la Reine. Elle vit Elena se pincer les lèvres, guère rassurée à l’idée de sortir se mélanger aux gens, et, surtout, surtout, se retrouver dans l’eau. La mer novaquienne n’était pas très houleuse, avec un climat très tropical, une eau transparente et azur. Inversement, Lumen était au bord de l’océan, et affrontait souvent de fortes vagues de vent. Pour Adamante, les plages du Paradisio étaient donc l’endroit parfait pour une initiation à la mer.

« Oui, mais...
- Et puis, de cette manière, je pourrais enfin t’apprendre à nager... Que diraient les gens, s’ils apprenaient que la Reine de Lumen en personne ne sait pas nager, hein ?! »

Elena rougit un peu. C’était le point faible, la corde à tirer pour mettre fin à la mauvaise volonté d’Elena. La Reine estimait qu’il était impératif pour elle de savoir nager, car, qu’elle le veuille ou non, elle allait se retrouver de plus en plus sur des bateaux, vu l’importance capitale que la Marine avait au sein de l’armée lumenienne.

« Tu... Tu as raison, Adamante... »

Alors, il était temps d’y aller !

MILWËN NOVAC
Image
L’eau heurtait les chevilles de Milwën, qui voyait l’horizon au loin. Le soleil se dressait bien haut dans le firmament, et, près d’elle, Ève courait le long de l’eau. Milwën n’était pas vraiment une femme au visage méconnu, et, fréquemment, des baigneurs la saluaient. Ceci expliquait pourquoi elle s’était rendue sur une partie assez isolée du Paradisio Hotel. En fait, la Baronne se trouvait sur une petite île privée à proximité du Paradisio, où, mis à part les courageux traversant la mer à la nage, elle ne risquait pas d’être importunée. Ainsi, elle pouvait passer du temps avec Ève, qu’elle considérait comme étant sa fille, et ce même si elle n’avait pas de père ou d’autre mère. Ève, ou Projet EX-001, avait été conçue dans le cadre d’une expérience scientifique délicate, consistant à mélanger du sperme récupéré sur un donneur et de la cyprine pour former un fœtus in vitro, avant de le transférer dans son corps. L’embryon du fœtus avait fini en elle, et, neuf mois après, Ève était née. La grossesse s’était déroulée à la perfection, malgré les inquiétudes initiales des chercheurs, car le sperme utilisé pour féconder Ève était celui de Milwën. Sur le long terme, Milwën espérait, à partir du succès d’Ève, véritablement réussir à éradiquer les différences sexuelles au sein de Uatis, afin d’aboutir à un sexe unique et autoreproducteur, comme certaines espèces animales. Quand ceci serait accompli, l’Humanité aurait enfin franchi une grande étape de son évolution, et la Baronne était fière d’en faire partie.

Novac était en grande partie son œuvre. L’Archipel avait certes été acquis par MERCATEL, mais c’était le savoir-faire de Milwën qui avait permis de le faire fructifier, de développer les nanomachines, attirant ainsi quantité de migrants et d’investisseurs voyant dans Novac ce qu’elle était : un nouvel eldorado économique et scientifique. Novac menait quantité de projets scientifiques expérimentaux. Les nanomachines en étaient le centre dur, mais, tout autour des Gen, il y avait quantité d’autres projets... Comme Ève, ou encore comme la terraformation de la planète. Des forêts artificielles avaient poussé à partir des nanomachines et de l’implantation de multiples espèces insectoïdes. Les Novaquiennes avaient joué à la Déesse, et elles avaient été récompensées de leur effort, en parvenant à créer un écosystème parfait et tempéré, similaire à ce que la Nature faisait. Ce faisant, les désordres biologiques engendrés par les infestations formiennes pouvaient désormais être soignées. Les forêts contaminés par le Creep formien pouvaient être purgées de tout ce virus, et ce n’était qu’un début. Novac, parti de rien, était maintenant le fleuron de MERCATEL, et, grâce à Novac, la firme pouvait désormais rivaliser avec d’autres mégacorporations, comme GeoWeapon Corp., ou encore BIOGENIX.

Milwën songeait à tout cela, tandis qu’Ève barbotait au milieu des vagues, se prenant des rafales qui la renversait sur le sol, la faisant dériver le long du sable. Elle gloussait joyeusement, le cœur léger, faisant rêveusement sourire sa mère. Qui y avait-il de plus beau que le sourire de son enfant ? Que les rires de ce dernier ? Ève était suffisamment grande pour avoir des relations sexuelles maintenant, mais Milwën avait du mal à le voir. Pour elle, Ève était encore ce petit bout de chou qu’elle avait tenu entre ses bras, ce petit bébé replet au corps chaud.

« L’eau est bonne, Maman !
- Ne t’éloigne pas trop, il y a des baïnes ! »

Ces trous dans le sol étaient parfois traîtres, et, même si le climat était clément, il y avait tout de même du courant. Tout ce qu’Ève voulait, c’était être dans de grandes vagues, et, par endroits, il y avait de jolis rouleaux. Le Paradisio Hotel avait aussi droit à des surfeurs, après tout, car, par endroits, les appareils sismiques tekhans provoquaient des vibrations sismiques légères, mais qui permettaient d’avoir de belles vagues. Novac était la preuve que Technologie et Nature pouvaient coopérer harmonieusement. Au-delà de ça, c’était aussi la preuve que l’Homme, au sens racial du terme, n’était pas l’ennemi de la Nature, mais bien son meilleur enfant, capable d’améliorer et de perfectionner sa mère. Les tribus primitives l’avaient compris, en régulant les troupeaux par la chasse, et, maintenant, les Novaquiennes appliquaient ce principe ancestral à plus grande échelle. Milwën savait d’ores et déjà que, grâce à son génie, elle figurerait dans les livres d’Histoire. C’était une femme orgueilleuse et arrogante, mais elle aurait pu l’être bien plus.

Et elle savait que les jours prochains allaient être tendus. Entre la délégation lumenienne et Miranda Forge, elle allait avoir de quoi s’occuper... Le Paradisio Hotel accueillait régulièrement du beau monde, mais, cette semaine, elle avait le sentiment qu’il y avait vraiment du haut gratin qui était arrivé. Si les résidents ne s’en rendaient pas compte, la sécurité avait été sensiblement renforcée. Milwën ne tolérerait pas le moindre impair. Son Archipel était paradisiaque, mais avait aussi son lot de détracteurs et d’activistes politiques, des militants n’hésitant pas à protester dans les rues de Novac City.

*Je ne peux pas me permettre un impair...*

Avec les Lumeniens, elle avait une tâche importante, qui était celle de renouveler les mesures décidées dans le cadre du pacte de protection contre les Formiens. C’était donc extrêmement important, autant d’un point de vue économique qu’au regard de la sécurité de la Nation. Et, concernant GeoWeapon Corp., il était question de programmes scientifiques communs. La firme de Miranda avait développé ses propres nanomachines, mais les chercheurs de la mégacorporation uatéenne était moins talentueuses que les Novaquiennes. Il y avait des intérêts mutuels, et Milwën sentait que les négociations allaient durer des jours, et risquaient d’être tendues. Miranda et Milwën étaient deux femmes d’affaires ambitieuses et fières, ce qui faisait que les négociations allaient être explosives.

En conséquence de quoi, Milwën se détendait un peu en compagnie de sa fille... Mais, même là, elle ne cessait de penser aux affaires.

*Sors-toi toute cette histoire de la tête, bon sang !*

Ève était une véritable surdouée. Les estimations de son QI tournaient autour de 200, et elle était tout à fait désignée pour succéder à Milwën un jour. Même malgré son jeune âge, elle appréhendait des notions scientifiques extrêmement complexes, et manifestait un grand intérêt pour les nanomachines, ou la terraformation. Des sujets tellement complexes que les questions de l’algèbre ou de la géométrie avaient été évacuées très rapidement. Dans sa tête, les nanomachines amélioraient ses capacités cérébrales et mémorielles. Sa fille était à l’aube d’une nouvelle espèce, Milwën en était convaincue, des individus dont le corps serait instinctivement baigné dans les nanomachines. Si cela effrayait les conservateurs et les traditionnalistes, Milwën, elle, y voyait l’évolution de la race humaine.

Et elle commençait avec sa belle Ève, qui, toute intelligente qu’elle soit, adorait se recevoir des vagues d’eau. Milwën l’entendait rire aux éclats en agitant des bras, et un gros rouleau emporta sa fille comme une fusée. Elle roula en boule, filant à toute allure, puis atterrit contre les jambes de Milwën, renversant sa mère. La Baronne tomba dans l’eau, et rigola avec sa fille, heureuse et insouciante.

Les miracles de la Science s’exprimaient à travers leurs yeux rieurs et heureux.

SARAH PEZZINI
Image
Les vacances étaient un concept inconnu pour Sarah Pezzini. Croire que la femme arpentait les coursives du Paradisio Hotel en étant en vacances, c’était mal la connaître. Portant d’élégantes lunettes de soleil, et, surtout, une infernale robe rouge en latex avec gants et collants, elle était une bombe sexuelle sur pattes. Ce rouge vif, aussi vif que la tenue du Petit Chaperon Rouge, attirait sur elle tous les regards. C’était l’objectif recherché, qu’on pense qu’elle était une groupie en manque de sexe et de drogue., et non pas une policière menant à Novac une enquête. Elle avançait ainsi, loin de la plage, dans le cœur du Paradisio, au sein de la montagne. Il y avait, là, des étages circulaires avec quantité de boutiques et de galeries commerciales. C’était un ensemble incroyable, avec des écrans plats un peu partout, des drones, des hologrammes, et quantité de gens.

« ...Température océanique clémente aujourd’hui...
- ...Le Yacht Caravazzano dispose encore de places pour sa croisière qui l’amènera le long des ruines de la cité antique d’Yllin...
- ...La boutique LeatherSweetS organise des promotions exceptionnelles sur une grande partie de son catalogue... »

Il y avait des annonces publicitaires partout, des ondes électroniques dans tous les sens, de quoi vous donner des migraines carabinées. Pezzini avançait tranquillement, en suivant sa piste. Elle avait bien conscience d’être en-dehors de sa juridiction, mais elle s’en moquait. Pez’ n’avait jamais été connue pour respecter la loi, si la loi servait d’écran pour protéger les criminels. En l’espèce, elle remontait la piste d’une organisation criminelle versée dans le trafic de techno-stupéfiants.

Les techno-drogues étaient un nouveau terme pour désigner l’usage de nouveaux stupéfiants visant à utiliser des stupéfiants classiques avec des instruments technologiques. L’inconvénient des techno-drogues était qu’elles provoquaient souvent des overdoses, ou des rejets virulents de l’organisme, entraînant souvent le décès. L’enquête de Pezzini et des autres policières leur avait permis d’apprendre que ces techno-drogues abritaient des résidus de Gen désaffectés... Or, les Gen venaient de Novac. Le trafic prenait donc sa source sur l’Archipel, et la police novaquienne avait assuré les services de police qu’elle ferait l’essentiel pour couper la source d’approvisionnement. Cependant, Sarah savait que la police novaquienne était une police privée, répondant à MERCATEL, et elle n’avait aucune confiance envers les mégacorporations. Impossible à arrêter, elle avait donc décidé de s’y rendre en personne.

Sarah se trouvait donc ici, avançant le long des coursives, en suivant sa piste. Son enquête sur Uatis lui avait permis de découvrir qu’une franchise de magasins, Grocery’N’Corp, servait de couverture pour le trafic de techno-drogues. Or, Grocery’N’Corp avait une filiale au Paradisio Hotel. Pez’ comptait donc mener son enquête, en se faisant passer pour une cliente, et en y allant au culot... Elle avait très souvent pu remarquer combien les gens étaient plus enclins à vous faire confiance et à se montrer sympathiques quand on leur mettait sous le nez une paire de seins enroulées dans du latex. C’était vrai sur Terre, et ça l’était encore plus à Uatis. Or, sur ce point, Pez’ n’avait aucune hésitation à utiliser son corps. Sur Terre, elle avait déjà utilisé cette robe pour infiltrer une planque de drogués à New York, ce qui avait entraîné la désapprobation de ses collègues, et avait failli conduire à une mise à pied disciplinaire. Ici, sur Uatis, quand sa supérieure la voyait dans sa robe rouge, elle avait envie de lui faire l’amour. Une autre culture...

*Reste concentrée, Pez’, les choses sont sérieuses !*

Elle n’arrivait pas à effacer de sa tête les visages cadavériques de ces toxicos ravagés par la drogue. Une sorte de salive épaisse et gluante coulait de leurs bouches exsangues, comme le sang qu’émettait l’androïde Ash, dans Alien, quand il se mettait à saigner. Des corps en strangulation, qui avaient eu des bouffées hallucinogènes pendant des heures. Des adolescentes tuées, droguées en soirée jusqu’à faire des overdoses, avant d’être sauvagement violées, et laissées pour morte dans des caniveaux... Sarah se devait de faire quelque chose, et tant pis si ça emmerdait une connasse de juge.

La policière était résolue à mettre fin à ce trafic...

...Et elle n’était clairement pas là pour bronzer ou pour se reposer.

RAYNE
Image
Le croassement d’une mouette la réveilla, ainsi que le bruissement de l’eau sur son corps.

« Hunn... »

Dans un gémissement, Rayne tenta d’ouvrir les yeux, et un soleil aveuglant manqua lui dessécher la cornée, l’amenant à fermer les yeux à nouveau... Et, tandis que ses sens revenaient, la douleur commença aussi à exploser dans tout son corps. Ses cheveux roux flottaient dans l’eau, sa combinaison était partiellement déchirée par endroit, notamment à hauteur de son pantalon... Et, surtout, une douleur énorme explosait dans son abdomen, là où la balle avait réussi à l’atteindre. Ses souvenirs étaient épars et fragmentés. Où était-elle ? Que fabriquait-elle ici ? Une croûte de sang séché ornait son visage, et elle sentait plusieurs de ses os en miettes. Elle n’allait pas pouvoir retrouver rapidement la pleine efficacité de son corps et l’ensemble de ses performances...

Des hurlements... Des lumières éblouissantes dansant dans la nuit, des bruits de pas... Un bateau. Oui, voilà... Elle se trouvait sur un bateau, dans une cabine... Mais que faisait-elle dans un bateau ? La Dhampir gémit en sentant une pointe de douleur la traverser, et réussit à utiliser sa main gauche, venant tâter sa plaie. Son corps avait des facultés régénératrices beaucoup plus développées que chez les humains normaux, mais la balle ne l’avait pas loupé... Ainsi que le reste. Terra... Voilà ce dont elle était sûre. Elle n’était pas sur Terre, mais à Terra. Elle traquait Kagan, son père, l’homme qui avait tué sa mère, incendié son village, et l’avait laissé dans la nature, en espérant que sa fille retournerait à lui. Un calcul risqué qui s’était finalement retourné contre lui. Rayne avait empêché son père de dominer le monde en contrecarrant ses plans mégalomaniaques. Il avait eu pour projet d’empoisonner le monde entier avec un nuage sanguin, qui aurait eu pour fonction de recouvrir le ciel, masquant la lumière du soleil, renforçant les pouvoirs des vampires. Il avait envahi une ville, mais son dispositif avait été détruit, sa famille mise en pièces, et lui s’était enfui.

Elle l’avait poursuivi jusqu’ici... Dans un yacht. Elle s’était infiltrée, avait tué plusieurs gardes, jusqu’à rejoindre une cabine.. .Elle avait vu des esclaves, des corps exsangues, sacrifiés pour un rituel sacrificiel particulièrement sordide. La Dhampir s’était rapprochée de lui, mais était tombée dans un piège. On lui avait tiré dessus... Plusieurs balles l’avaient effleuré, elle avait sorti ses lames, et... Ses lames ! Où étaient-elles ?! C’est en y pensant que Rayne réussit enfin à ouvrir les yeux, et à s’acclimater à la lueur pesante du Soleil. Des oiseaux croassaient lentement, il y avait des palmiers devant elle, ainsi que des récifs.

Son corps avait flotté dans l’eau, soufflée par les courants marins, avant de s’échouer contre cette île isolée. Elle avait atterri sur la plage, après être tombée par-dessus bord.

*Tu parles d’une déveine...*

La belle rouquine avait joué, et elle avait perdu. Elle s’était blessée au front, ce qui expliquait assurément son amnésie passagère. Le yacht, lui, était parti, avec sa mystérieuse cargaison, qu’elle pistait depuis Lumen. Un beau soleil trônait dans le ciel, indiquant que la journée était bien avancée. Couverte de poussière et de traînées de sang, Rayne réussit lentement à se retourner. Elle se coucha ainsi sur le ventre, et, entre plusieurs soupirs, elle vit, au loin, de l’autre côté de la mer, des tours métalliques s’élevant dans le ciel, ainsi que plusieurs petits bateaux de plaisance filant le long d’une mer turquoise.

Le Paradisio Hotel se dressait loin, face à elle...
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Hinata Kaguya »

Avatar du membre
Hinata Kaguya
Messages : 444
Enregistré le : 24 août 2024 16:19
Hinata/Nora

Enfin des vacances en amoureuses ! Bon, elles n'étaient pas vraiment seules. Il y avait Nora pour leur sécurité – et plus seulement Hinata – ainsi que Tsukasa et sa cousine ainsi qu'une ou deux servantes pour aider la reine et sa femme mais ce n'était pas très grave. D'ailleurs elles devaient elles aussi profiter de la plage quelque part ? Hinata leur avait laissé leur journée de libre, devant simplement revenir à l'heure du dîner, au cas où. Étant avec sa femme, elle passait les mains autour de son corps, n'étant plus gêné de montrer son amour en public. Il devait y avoir pire qu'elles sur cette plage après tout. Et puis un câlin ou un baiser, ce n'est rien, juste une preuve d'amour. Mais face à la suggestion de Nora, sa petite femme semblait d'humeur joueuse.

« Oh mais dis donc toi... Tsukasa ne t'aurais rien donné à boire par hasard ? Ou bien c'est l'air iodé qui te rend d'humeur plus... coquine ? »

Hinata vint à glousser en caressant son nez avec le sien. Il lui tardait de vouloir la voir nager comme une sirène dans l'eau. Mais une chose à la fois. Hinata prit la crème en invitant sa femme – ce que c'était plaisant de le dire et le pensé !!!! – à s’asseoir sur la serviette, lui passant ses cheveux sur ses épaules pour découvrir son joli tatouage dans le dos. Elle l'avait toujours trouvé beau ce tatouage magique. Une touche de charme en plus chez sa femme... Chez Shunya Kaguya ! Mettant de la crème sur sa main, elle vint doucement à l'étaler sur les épaules de sa femme en gardant ce grand sourire ravi, il serait dommage qu'elle attrape un coup de soleil, c'est un coup à gâcher des vacances ça. Elle en profita pour rapprocher sa bouche de son oreille pour y glisser un petit mot.

« Cependant, je trouverais ça très romantique de faire l'amour sur une plage, seules, sous un coucher de soleil... »

Oui mais c'est une chose impossible, il n'y a pas de plage privée ici pour commencer et de deux, à moins que Nora place de longs sorts pour les protéger, elle ne les laissera pas seules sur une plage inconnue. Mais bon, inutile de toujours tourné autour du sexe, elles peuvent y penser le soir, là, elles ont l'occasion de se baigner et penser à autres choses, s'amuser et profiter de leur voyage de noces. Ce n'est pas comme si Edoras avait une plage toute proche. Terminant de lui protéger le dos, elle se plaqua devant elle, replaçant ses mains sur ses épaules en descendant le long de ses bras puis elle plaçait une de ses mains sur son ventre, sans se douter une seule seconde se la surprise dedans. Elle avait bien compris que Shunya voulait d’abord finir ses études avant de fonder une famille, un choix qu'elle respectait qu'elle n'ait jamais tenté de contredire. Parfois, elle a bien parlé d'un possible futur avec leur petite famille, jamais sans vouloir lui faire changer d'avis. Elle aura sa surprise plus tard mais pour le moment, elle faisant des petits ronds sur son ventre en venant l'embrasser calmement, sa main remontant pour lui protéger la poitrine, du moins ce qui n'était pas protégé par le bikini... D'ailleurs, une fois fini... avec les marques de bronzage... ce sera encore plus sexy.

Alors que ses deux mains se posaient sur ses cuisses une fois le baiser rompu, elle gardait toujours sa femme à l’œil en lui souriant.

« Je commence à regretter que cette plage ne soit pas privée, ha ha ! »

Oui, dommage. Une fois ses jambes bien huilées, elle retirait le paréo à sa taille en le laissa sur le côté en lui tendant la bouteille de crème solaire en souriant.

« Allez ma chérie, moi aussi je veux sentir tes mains sur mon corps. Oui, tes belles mains protectrices... »

Il ne faudrait pas en profiter, n'oublions pas qu'il y a des enfants dans le coin... Allez après ça, elle verra de quoi est capable sa jolie petite sirène Edorasienne.

Harmony & Ai

Il y avait des choses naturelles à faire ici. Harmony se plaisait bien dans ce travail de secrétaire/domestique. Elle était plus secrétaire que domestique mais elle avait pris l'habitude de ranger certaines choses derrière Mélinda quand cette dernière vivait des journées bourrée de rendez-vous, ranger son bureau ou apporter les affaires traînant ici et là aux autres domestiques pour qu'ils puissent être lavés. Elle n'était pas aussi gentille et pure que ça. Évidemment, elle ne participait pas activement aux activés du harem comme d'autres esclaves ici mais il lui arrivait parfois d’accepter certaines requêtes de la part des autres filles quand elle n'était pas occupée ailleurs. Quand Mélinda lui demandait certaines choses – sexuelle – elle avait du mal à dire non et à moins de voir trop de monde autour de sa Maîtresse, elle avait tendance à dire oui, même si cela pouvait lui parâtre un peu étrange mais bon, après tout ce que cette femme avait fait pour elle et son frère, elle se sentait éternellement redevable alors, elle pouvait bien tenter de nouvelles choses.

C'est pour ça que sa demande de lui huiler les jambes ne la dérangeait pas plus que ça. C'était une plage, il faisait chaud, c'est normal de se protéger puis que risque-t-elle avec ses jambes ? Ce n'est pas comme si Mélinda avait demandé une autre partie ? Harmony passait ses mains sur les douces jambes de Mélinda, loin de se douter du jeu pervers qui se préparait avec les autres. Car après tout, Ai craquait à voir autant de jolies formes bien moulées dans différentes tenues très sexy, elle voulait quitter cet endroit au plus vite mais elle ne voulait pas non plus. Après tout, c'était un paradis ici ! Il était juste dommage qu'elle ne pouvait pas sortir sa queue au plein air et de laissé libre cours à son activité favorite, la masturbation. La jeune futa n'avait pas idée de ce que Mélinda préparait. Pour elle, lui passer la crème sur son corps était là aussi autant une punition qu'une bénédiction. Elle prit le tube pour en mettre sur ses mains pour les passer sur ses épaules en observant le visage de la vampire. C'était toujours mieux que loucher sur sa poitrine.

Mais le petit sourire de Mélinda et la main qui approchait au niveau de son entrejambe venaient de la bloquer comme quand elle imagine des choses pas très catholique. Cette main délicieuse s'amusait à faire grossier sa petite bosse, elle qui avait pris soin de scotcher sa queue relevée pour éviter que l'érection ne soit visible, ce n'était pas une façon pour calmer ses ardeurs. Surtout vu les propos qu'elle tenait. Talluah la masturbait doucement, Ayumi comptait bien enfoncer un gentil jouet dans son petit derrière, mais c'est très tentant. Oubliant les précautions – les gens sur la plage, tout ça – Ai laissait plutôt sa perversité parler, surtout son imagination sans limite devant Mélinda alors qu'elle gémissait doucement.

« Mmhhhhuuaaaaaaaa Maîtreeeeeeeese ! Vous... voulez la crème sol-aire d'Ai-chan mhhhh ? C'est ça heiiiiiiiiinnnnn mmmhhhhaaaaaaaaannnnn ! »

Oh oui, elle imaginait bien sa semence couler à travers son maillot de bain, coulant sur Mélinda et ses petites mains devant protéger tout son délicieux corps partout, dans les moindres détails. Peut-être qu'elle va lui demander de la mettre sur sa peau et en se frottant contre elle ? Oh, ce serait si sensuel ! Qui sait, connaissait Ai et sa générosité en semence, elle va peut-être en offrir aussi pour les autres ? Elle levait la tête, tentant de regarder la délicieuse Talluah avec un léger sourire.

« Mmmmhhh je …. pourrais couvrir ta belle poitrine... aussi ? Je suis Très génééééééééééééYYYEEEEEE ?!! »

Généreuse était le bon mot mais sentir ce plug s'enfoncer en elle était bon mais aussi toujours très surprenant et voilà le résultat mais une fois que ce fut fini, elle reprit son souffle avec un léger sourire en tentant d'obser chacune des délicieuses créatures qui l'entouraient.

« Généreuse. Et toi Ha-Hamrony-chan ? Même pas un-un peu ? Une petite goutte sur mmmh hum ! Ta bouille innocente ? »
« Non merci, Ai. »


La jeune futa avait beau tenter tous les types de demandes, des plus softs aux plus directes, elle refusait toujours ce genre de chose. Elle le prenait pas mal mais elle savait que malgré son caractère, elle a déjà dit oui à certaines personnes autres que Mélinda et rien que pour ça, elle aussi voulait rejoindre ce cercle fermé, tout simplement. Une fille aussi douce et discrète qu'elle, ça collait parfaitement avec des tas de fantasmes de la futa alors forcément, elle tente. Mais pour l'heure, même si Harmony rougissait un peu – mais moins qu'au début – à cette demande, elle commençait à huiler la seconde jambe en prêtant à peine à ce qui se tramait au-dessus de sa Maîtresse. Même ici, elle ne pouvait pas s'empêcher de laisser ses envies parler ou faire plaisir à ses esclaves... Elle savait qu'elle en voyait bon nombre comme ses propres filles mais quand même, oser faire ça en public... c'était gênant mais Harmony s'attendait à ce genre de choses en venant ici.

Karistal

Les Karistal étaient si heureuses ici, leur voyage s'était bien passé et en compagnie de Luna, c'était toujours un plaisir de vivre n'importe quoi. Il est vrai que Luna était rapidement devenue leur chouchoute mais sa beauté, sa gentillesse et sa douceur avait su la faire grimper dans le classement. Elles aimaient toujours leurs autres nekos mais Luna... Eh bien c'était Luna, tout simplement. Les Karistal étaient seules avec leur neko adoré. Seules ? Pas si seule que ça car sur la plage, il y avait les remplaçantes de leur gros Nounours. Certes, cette grande brute de garde du corps était un doudou pour les filles car elles le connaissaient depuis toutes petites mais sur une telle plage, il aurait de quoi effrayer plus d'une personne, tant par son regard que par sa carrure et sans sa tunique... il devait en avoir des cicatrices ? Mais passons, les héritières Karistal n'étaient pas sans défense, d'une part, elles savaient un peu se défendre mais quelque part, non loin d'elles, il y avait leurs deux gardes du corps plus personnelle encore et plus passe partout ? Leur deux usagis, Noire et Blanche ? Mais où étaient-elles ? Bonne question...

Peu importe ! Luna était entre les deux Karistal qui attendaient de pouvoir caresser leur neko de long en large pour la protéger du soleil comme pour avoir ses petites pattes sur leur corps pour les protéger elle aussi. Sa joie de vivre était un éternel cadeau si délicieux à voir même si elle venait aussi avouer qu'elle avait peur de se baigner. Si ce n'est pas adorable, surtout qu'elle était prête à le faire pour ses maîtresses. Yuko comme Yuka venait câliner la neko avec amour en frottant leur joue contre la sienne.

« Oh Luna tu es trop craquante !!! »
« Comment est-ce qu'on arrive à te punir ? Ça reste un mystère ! »


Luna était bien traitée mais parfois elle avait le droit à certaines punitions comme n'importent qui au manoir des Karistal. Évidemment c'était des punitions que Luna aimait aussi. Qui n'aimait pas les fessées de Yuko ? Se faire baiser comme une chienne encore et encore, parfois avec ses maîtresses ou parfois en étant entouré de neko en chaleur qui était prêtes à tout pour avoir un petit morceau de peau à lécher ou à utiliser pour jouir. Elles avaient de biens curieuses façons de punir... mais Luna aussi y avait le droit. Luna aussi aimait ça.

« Mais ne t'inquiète pas, si tu n'aimes pas ça, on restera sur la plage avec toi. Après tout on peut faire plein de choses ici. »
« Oui, on peut bronzer en se reposant, caressant notre petit Luna d'amour, on peut lui faire tout un tas de bisous pour se détendre aussi. »


Les filles avaient appris à Luna à se tenir en public quand même. Quand elles sont seules et dans leur chambre ou un endroit fermés, elles peuvent faire plein de choses amusantes mais quand y a plein de gens, dehors, comme ça, pas de bêtise. Des bisous oui, des caresses aussi pas pas partout... ou alors discrètement. Mais avant toute chose... il fallait quand même se protéger. Les jumelles avaient chacune un tube de crème solaire saveur vanille et fraise, un délicieux mélange qui leur donneront envie de croquer la belle Luna à pleines dents.

« Tu te charges de quel côté Yuko ? »
« Hum ? J'aimerais bien protéger ses petites fesses à croquer mais je vais la protéger devant, je veux voir sa délicieuse bouille d'amour. »

Les mains de Yuko se posèrent sur ses épaules alors qu'elle venait doucement partager un petit baiser avant de faire glisser ses mains le long de ses bras, remontant doucement en caresser sa poitrine qui n'était pas protéger par son bikini si mignon. Ayant un petit sourire coquin, elle passait ses mains froides sur son adorable petit ventre avant de glisser le long de ses jambes, jusqu'à ses mignons petits pieds. Yuko en profitait pour à présent faire le chemin inverse pour remonter jusqu'à ses épaules pour lui embrasser son petit nez avant de lui protéger aussi le visage du bout des doigts.

« Relève toi ma belle, le temps que Yuka en mette partout sur ta belle peau. Une fois séché, tu feras de même avec nous deux. »

Yuko mit ses mains sur ses épaules pour passer le long de son corps, savourant chaque forme qu'elle pouvait toucher. Même si ses mains ne pouvaient pas passer ses petites femmes, elle glissa malencontreusement à genoux et sa tête tombait sur sa partie si moelleuse, près de sa jolie queue poilue. Une fois Luna bien protéger, les jumelles baisèrent encore les joues de Luna en lui tendant les deux tubes de crèmes solaires.

« Allez ma Luna, occupes-toi de tes princesses. »

Oui, elles aimaient jouer à ça avec Luna. À son arrivée, elles ont usé de leur pouvoir pour se changé en neko, se faisant passer pour deux princesses nekos et Luna était leur servante ? Prétendante ? Un peu les deux. Elles s'amusaient bien toutes les trois.

Tessou

Combien de fois Tessou avait rêvé de se balader sur une plage ? Que ce soit étant jeune avec sa famille ? En couple avec Ryota pour donner un aspect romantique ? S'imaginant ça dans quelques années avec Kyoko quand elle sera plus grande pour profiter de ce moment ? Eh bien la voilà bel et bien arrivée ici, sur une très belle plage ! L'endroit était calme, l'ambiance autour d'elles était plutôt agréable, elle s'attendait à voir quelques hommes débarqués en voulant tenter de les draguer mais pour le moment, rien ni personne ne semblait vouloir abîmer ce moment précieux entre elles. La jeune maman continuait de veiller sur sa fille, cherchant déjà à la protéger du soleil avant de faire sa remarque sur l'eau ? Bien sûr, d'ici l'eau a l'air très belle, très propre mais après avoir vu ses hauts buildings et cette ville digne d'un film de science-fiction, elle avait le droit de se poser des questions. Car si c'est pour voir un poisson à trois yeux débarqué sous peu, ce n'est pas la peine !

Mais dans un sens, Kara savait la rassurer, tant par ses mots que par ses gestes, elle savait lui retirer le moindre doute concernant ceci ou cela. Sa simple présence la rassurait déjà en soi. Mais elle hocha la tête confirmant la demande de Kara. Kyoko adorait déjà jouer dans son bain alors ici, c'était un peu un bain gigantesque pour elle ! Même si ses jouets n'étaient pas les mêmes que dans la baignoire, elle en avait quelques-uns. Prenant sa fille dans ses bras, elles se rapprochèrent de la mer, cherchant une de ces petites crevasses fait naturellement par la mer. Dans le pire des cas, Tessou comme Kara pouvait creuser un peu plus propre pour lui faire un mini-bassin. Tessou se pencha pour prendre un peu d'eau dans sa main et la glisser sur la nuque de sa fille. On lui avait toujours dit de faire ça, même quand elle allait à la piscine. Elle en fit donc de même pour elle avant d'observer les vagues, elle ne voulait pas que sa fille en ait une grosse à peine arrivée.

« Kara, tu peux te mettre avec Kyoko ? Dans son dos pour éviter qu'elle ne tombe en arrière. Je vais me placer devant pour éviter que l'eau n'arrive trop brusquement pour elle. »

Tessou avait laissé sa chemise sur la plage, laissant donc son maillot de bain camoufler son corps pour elle, elle se mit donc à genoux face à sa fille mais en lui laissant quand même de l'espace pour jouer. Elle lui proposait tour à tour des petits jouets, un petit râteau et une petite pelle même si elle ne savait pas tellement les utiliser, un petit bateau et un petit canard. Elle s'amusait à faire des petites bosses avec le sable pour lui montrer cette chose inconnue pour Kyoko qui gazouillait et disait quelques mots de bébé en s'amusant comme une petite folle ! Pour Tessou, ce n'était qu'une mère, sa fille et une de leurs amies – car Kara était aussi une amie pour Kyoko – mais pour les gens dans le coin pour qui, un couple du même sexe n'est pas rare, surtout chez les femmes, ça ressemblait à une petite famille heureuse comme bien d'autres sur cette plage.

« Tu as déjà été sur une plage, Kara ? Que ce soit ici ou ailleurs ? »

Elle n'osait pas trop parler de son monde d'origine, elle savait que cela s'était mal terminé alors elle évitait d'en parler. Même dans sa question, ailleurs pouvait très bien être la Terre ou une autre plage sur ce monde, pas forcément Krypton. Tessou respectait la vie privée de son amie, elle ne lui posait jamais de question sur son monde justement pour éviter que les vieux souvenirs ne reviennent. Tessou continuait de veiller sur sa fille mais elle observait aussi Kara de temps en temps pour pouvoir bavarder normalement.

Kiriko

Une belle plage, sa Déesse à ses côtés, sa fille d'un autre côté, que demain de plus ? La sorcière était venue retrouver sa belle Sha sous sa forme humaine, tentant autant de la séduire que de prendre de ses nouvelles. Luxuria était le plus souvent avec elle plutôt que Sha, en soi cela ne la dérangeait pas, elle était libre de faire ce qu'elle voulait mais cela empiétait un peu sur leur intimité. Cela dit, quand Arya sera là, il en sera de même, on peut donc dire que cela lui faisait déjà un exercice pour la suite. Face à la remarque de sa fille, elle haussa ses épaules en regardant à nouveau Sha.

« Peu importe de leur regard... Moi, y a juste celui de Sha qui compte. »

Kiriko gardait encore et toujours ce petit air parfois fanatique mais ce n'était pas du fanatisme, simplement de l'amour. Que toutes les femmes de cette plage n'aient d'yeux que pour Kiriko, qu'est-ce que ça lui fait ? Elle les fait baver, et alors ? Elle s'en fout royalement. En revanche, un seul regard de sa Déesse et c'est tout de suite bien mieux. Elle caressa la main de Luxuria sur son ventre, bien entendu elle n'oubliait pas sa fille non plus, elle aussi comptait pour elle. Elle avait beau ne pas être sa véritable mère, elle se disait souvent que c'était surtout Misha qui parlait à travers sa bouche. Elle n'avait pas oublié avec Rose Red que Misha était toujours en elle, une infime partie est là, à jamais. Peut-être à cause du lien qu'elles partagent depuis des siècles avec Sha ? Cela ne la dérange pas, ça ne change rien à son amour pour la déesse sombre après tout.

« Je prendrais du repos alors, mais avec toi. »

Face à l'inquiétude de Sha, elle s'allongea sur elle après le baiser, venant passer ses bras autour de sa nuque, posant sa tête près de la sienne, son nez dans ses cheveux noirs si beaux et doux. Elle pouvait sentir son odeur près d'elle, que demander de plus pour espérer se reposer. Même si ses petits mots lui mettaient l'eau à la bouche, faut bien dire ce qui est.

« Il faudrait savoir alors... Te connaissant, ce ne sera pas de tout repos, lieux publics ou non. »

Elle commençait à baiser son cou doucement avant de s'abstenir sinon ça allait vite partir, elle connaissait bien sa Déesse. Elle se redressa légèrement pour tourner la tête vers sa fille en lui souriant.

« Viens mettre un peu d'huile sur les épaules de Maman, ma chérie. Ce serait dommage que ma peau soit abîmée par le soleil, non ? Et ne t'inquiète pas, nous n'oublions pas notre petite fille, on jouera avec toi avant ce soir. Mais toi aussi il faut songer à te détendre un peu... sans sexe pour le moment. »

Oui car même si les deux mots – détente et sexe – se mélangeaient bien, il était difficile aussi pour elle de bien séparer les deux choses. Venant d'une prêtresse de Lust aussi, c'était une chose normale après tout. Même si leur petite Arya à encore un peu moins de neuf mois à attendre et grandir avant de rencontrer ses mamans, Il ne se passait pas une seule journée sans que Kiriko imagine leur petite fille sous tous les angles, tant au physique que sa personnalité. Une petite fille aussi douée que Sha en magie ? Autant combattante que Kiriko ? Plus coquete que physique ? Voulait-elle simplement suivre une des deux voies, que ce soit l'épée ou la magie ou bien elle aurait envie de viser autre chose ? Que de question dans la tête de la sorcière qui ne pouvait pas demander à être plus heureuse qu'en portant l'enfant de la femme qu'elle aime.

« Comment sera notre petite Arya à ton avis ? »

Elle n'avait pas précisé sur quel critère mais elle attendait justement de savoir comment Sha la voyait avant qu'elle ne donne aussi ses pensées. Après tout, elle ne savait pas comment Jasmine et Nausicaa avaient grandi, elle avait vu quelques souvenirs de Sha venant rendre visite à Misha et leur enfant mais niveau éducation, bonne question...

« Je suis sûr qu'elle sera très doué en magie... je la vois bien me rattraper là-dessus avant même qu'elle ne devienne une jeune femme. Pour le combat, je ne sais pas... Elle pourrait très bien parvenir à mélanger l'art de l'épée et de la magie comme elle pourrait ne plus avoir envie de toucher à une épée à cause de moi ? »

Kiriko sera très tendre avec sa fille, comme n'importe quelle mère mais manier une épée, ça ne demande pas de la douceur alors elle devra être stricte et l’entraîner de toutes ses forces. Sans pour autant sauter toutes les étapes mais elles ont encore bien du temps avant de songer à l’entraînement de leur fille. Après tout, elle pouvait suivre la voie de la Luxure même si pour Kiriko, c'est une chose impensable que de confier sa fille avant une bonne quinzaine d'années. Ce sera son petit bébé, quoiqu'il arrive et si elle peut la tenir éloignée du sexe un certain nombre d'années... elle le fera sûrement. Quoi, ce n'est pas parce qu'elle a fait de ces choses avec Sha que sa fille doit prendre exemple sur ses parents, très tôt. Qu'elle reste innocente le plus longtemps possible, ça lui ira très bien.

Neferia

Il n'y a pas à dire... tout ça lui avait manqué ! Quand elle était avec ses parents, ils étaient loin de vivre sur une plage privée ici, c'était même le contraire avec la neige et les montagnes mais ce sentiment de luxe avec cette suite, ses petits services, ça, c'était bon. Allongée sur le ventre, elle laissait le soleil venir passer sur son corps, sa queue tombait sur le sable, immobile, comme ses ailes repliées dans son dos. Elle fermait les yeux, savourant cette ambiance. C'est simple, elle pourrait dormir ici si l'envie lui prenait mais elle n'oubliait pas son amie Crystal pour autant, venant un peu bavarder avec cette dragonne solitaire. Elle se demandait même si son amie avait connu ce genre de petit plaisir ? Assise près d'elle, elle passait sa main dans son dos, descendant assez rapidement plus bas mais au moins, elle appréciait ses vacances. Bien. On ne dira pas après qu'elle est égoïste car les vacances étaient pour elles. L’entraînement, c'est bien mais se reposer, c'est important aussi.

Mais la petite pincette réveilla la princesse endormie qui fronça légèrement les sourcils avant de sourire et de soupirer. Elle embrassa rapidement Crystal quand elle vint l'embrasser avant de remuer doucement pour bien se reposer.

« Évitons de parler de ça... c'est le genre de choses qui font s'écouler les minutes et les heures plus rapidement. Pour le moment, je ne veux qu'une seule chose... La détente ! »

Voilà une chose qu'elle ne faisait pas à son entraînement. Certes, elle pouvait se reposer le soir en dormant avec Crystal et Tigra, parfois en jouant simplement avec son tigre ou même quand elle pouvait profiter d'une source chaude mais là... Ne rien avoir à faire et simplement se reposer... C'est qu'elle pourrait y prendre goût. Mais pourquoi pas elle aussi ? Ça a du bon de se reposer parfois.

« Crystal, allonges-toi sur ton transat, je vais nous faire venir des gens pour nous masser un peu. Faut bien que ses gens là nous servent bien. Puis c'est compris dans le prix du billet non ? Inutile de croire qu'ils vont être payés à rien faire. »

Neferia activa le bracelet posé sur une petite table et demanda deux masseuses mais pas des humaines, des terranides. Ils sont beaucoup moins répugnants que ses humains. Ses maudits porcs sur pattes !

« Avec toutes ses années en solitaire, pas une seule fois tu n'as eu envie de ce genre de chose ? Avoir au moins quelques serviteurs à tes côtés pour te masser après un entraînement, une dure journée ou simplement te préparer le matin pour éviter de perdre du temps ? »

Inutile de préciser que Neferia avait déjà goûté à ça et qu'elle trouvait cela délicieux. Elle calait un peu mieux sa tête entre ses bras en étirant son sourire.

« Je suis sûre que tu adorais ça pourtant ? »

La jeune dragonne savait bien que Crystal pensait surtout à la vengeance mais elle avait bien le droit de mettre ça en pause de temps à autre pour se concentrer sur autre chose et se reposer un peu. Quand on fait une pause, ça rend les choses plus simple, ne serait-ce que pour réfléchir sur la question.

Harley

Une chance ? Oui et non. Harley avait beau être une ravissante jeune femme, actuellement, c'était plutôt le cerveau d'une gamine qui la contrôlait. Elle voulait partir se baigner et faire sa folle – sans se servir d'armes ou explosifs bien sûr – car ce n'est pas tous les jours qu'elle pouvait profiter d'une plage. À Gotham, on ne peut pas dire que ce soit simple de trouver une plage. Quand bien même il y en aurait une... elle serait susurrement polluer. Elle qui rêvait d'aller courir dans l'eau, elle se fit plutôt tirer par Pamela qui voulait aller se baigner dans une mer végétale non loin de la plage. Mais, mais, mais, mais, mais ! Et l'eau ! Les vagues ! Tout ça ?! Elle suivait donc Pamela en se disant que ce n'était que partie remise, le temps pour elle de sniffer quelques fleurs, en complimenter une ou deux et elle sera sûrement de bonne humeur. Du moins si rien n'était maltraité dans le coin ?

Harley avait posé ses yeux ici et là, mouais, Pam' était dans son élément mais pour elle, ce n'était que de la verdure quoi. Elle serait un lapin, soit mais là... Bah c'est des plantes. Elle avait sorti un petit pistolet à eau de son bikini et s'amusait à arroser ce petit tube qui sortait du sol. Ça intriguait Pam' ? Alors autant voir ce que ça donnait en l'arrosant mais rien de bien spécial.

« Ha ouais, c'est suuuuuuuuuu... per ! »

Mais Harley avait à peine le temps de se retourner vers elle qu'elle venait de se faire plaquer contre un arbre en étant embrassé par une Pam' qui semblait avoir sniffé une drôle de plante pour se sentir de suite bien animé. L'effet bio qui lui fait ça ? Chaque fois qu'elle voit une nouvelle forêt, non ?

« Hey hey ! Je savais pas qu'une simple forêt te mettait dans cet état-là ? C'est juste ici ou bien c'est de voir un de ses buissons qui t'a rappelé mon retour en fanfare ? »

Oui, quand elle avait sa petite touffe bien taillée en un ravissant petit cœur. Certes le cadeau avait été de base pour son biquet mais puisqu'il n'avait pas ouvert son cadeau, elle l'avait offert à son amie. Et même si son cœur n'avait pas duré bien longtemps, il avait eu son petit effet quand même. Harley venait l'embrasser doucement avant de lui prendre les mains pour la faire quitter doucement la forêt.

« Allez ma rose, faut qu'on aille barboter, je connais un canard qui n'attend que ça ! Puis si on revient pas rapidement, elles vont croire qu'on a fait des galipettes dans le coin... et que c'était du genre rapide... Suis pas un lapin moi. »

Hraley se dégageait de l'arbre pour doucement l'attirer en dehors de cette forêt sans pour autant la tirer de là rapidement, après tout... on ne sait jamais ce que Pamela avait en tête. Se détendre un peu dans la verdure ou bien rejoindre les autres sur la plage ?

« Faut bien se jeter à l'eau tu sais... Les plantes ont besoin d'eau pour vivre et... Et y a du sel dans cette mer aussi ? Sinon ça craint, tu joli bustier va se friper et se déchirer et... bah tu risques de te retrouver nue... Et cooooooomme ce serait dommage ! J'imagine bien le truc, ça arrive d'un coup et tu es obligé de te coller à moi pour éviter que tout le monde ne te voit toute nue comme un petit ver... Non pas un ver, c'est pas mignon... Comme une petite nymphe nue qui vit au milieu d'une rose ? Ça sonne mieux mais ça sonne romantique à l'eau de rose... »

Harley levait les yeux au ciel en tordant son index en l'appuyant sur son menton, sûrement qu'elle cherchait un bon jeu de mots ? Ou une meilleure phrase d'accroche ? Mais comme elle ne trouvait rien de mieux, elle haussa des épaules.

« Bon ! On va se marrer ou on se broute le minou en forêt en guise de pique-nique ? »

Voilà qui avait le mérite d'être cash avec Harley ! Mais inutile de penser à une blague, Harley était connu pour blaguer, oui, mais elle disait autant la vérité avec ce genre de blague. Si elle propose d'aller braquer une banque avec un pistolet à eau... c'est qu'elle en serait vraiment capable aussi !

Aoki

Que la plage était belle, sur ce point6là, personne ne pourra la contredire. Il est vrai qu'au début, elle pensait à des vacances en amoureuse, rien qu'elles, un peu de repos pour souffler après tout ce qui était arrivée dans sa vie ses derniers temps. Mais bien vite, elle avait appris qu'Harley et Poison Ivy seraient de la partie... Soit, c'était des amies de Félicia après tout et bien que déranger, Harley était parfois sympa. Ce n'était pas non plus une super femme, forte et agile mais un peu comme Natasha quoi, pas de super pouvoir à l'horizon. Puis en cours de route, voilà Magie, Laura, Miss Marvel et Power Girl... ça en faisait du monde pour des vacances ! L'occasion peut-être de se faire de nouvelles amies et forger de nouveaux souvenirs mais pour le tête à tête romantique avec un cocktail sur une plage avec le coucher de soleil en fond... c'est raté. Mais tant pis, cela ne l'empêchera pas de s'amuser après tout.

Bien vite, le duo de Gotham partait s'isoler un peu près de la petite forêt non loin, Magie semblait avoir son caractère mais semblait vouloir rester au calme quant aux deux autres blondes, elles vont veiller sur elles ? Aoki n'en savait trop rien, elle se laissait tirer par la main par Félicia qui l'amenait sur une serviette avec des chats noirs.... évidemment. Elle se posa à côté d'elle en soufflant un bon coup. Ces petites vacances seront reposantes, ça oui. Ne serait-ce qu'avec les mains baladeuses de sa petite amie, ça lui laissait une idée de ce qui pourrait se passer par la suite. Vu la proposition de Félicia, Aoki souriait en venant caresser quelques mèches chez la belle chatte.

« Tu crois que j'ai choisi ce bikini pour ça ? J'ai plutôt choisi ça pour que tu évites de regarder ailleurs, ma belle chatte. »

Elles formaient un couple assez libre, pas question de coucher qu'entre elles, pour Aoki, tant que Félicia l'aimait, ça lui allait aussi mais quitte à tenter de nouvelles choses, autant faire ça a plusieurs comme parfois avec le duo de Gotham, ce n'était pas dérangeant en soi. Aoki se redressa un peu vers elle le temps de l'embrasser un peu, l'occasion de profiter de ses délicieuses lèvres avant qu'elles ne deviennent salées par l'eau de mer. Elle fit durée ce baiser et peu importe qui regarde, elle se fiche un peu que les gens se rincent l’œil ou ne trouve pas ça normal. Deux femmes adultes qui s'aiment, c'est normal et ça ne s'explique pas. Une fois terminé, elle gardait ce petit sourire en coin en penchant légèrement son visage.

« Et si mon corps trempé ne suffit pas pour ça, je pourrais toujours faire en sorte que ton regard reste sur moi... Qui sait, une partie de mon bikini qui glisse ou bien, une invitation pas très catholique dans l'eau... Qui sait ? »

La Japonaise se levait et commençait à se diriger vers la plage en roulant des hanches. Elle était prête à attirer sa belle dans l'eau. L'occasion de profiter de la première fois de la plage, c'est aussi l'occasion d'y graver un très bon souvenir... Le regard vers elle par-dessus son épaule, elle allait faire trempette dans l'eau en plongeant dès que l'eau lui semblait assez profonde. Cette sensation était agréable, cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas été à la piscine alors c'est pour dire combien ce premier plongeon était bon ! Passant ses mains dans ses cheveux pour éviter d'avoir des cheveux dans les yeux, elle tendait son index vers Félicia pour l'inviter en ramenant son index vers elle. Combien de temps la belle chatte va-t-elle la faire languir ? Pas longtemps à son avis, toutes les cartes étaient dans sa main. Elle pour commencer, l'eau qui trempe son corps, un bikini bien rouge et sexy et quelques sous-entendus juste avant, si là, elle ne vient pas, c'est vraiment qu'elle devrait se baigner nue pour la faire venir. Mais vu qu'il y avait pas mal de gens ici et pas mal d'enfants surtout, c'est bien le genre de choses qu'il ne faut pas faire.

Magie

On ne peut pas dire que Magie soit une grande fan de ce genre d'endroit où il y a beaucoup de monde et d'agitation. Une plage, oui pourquoi pas mais là, c'est un peu trop pour elle. Si elle pouvait avoir le choix, elle irait volontiers dans un endroit plus calme. Enfin bon, si cela était une sorte d'obligation, elle le fera. Ce n'est pas qu'elle s’ennuie ici mais elle aimerait bien retourner sur son monde ou bien sa dimension ? Mais bon, sa seule mission était de se reposer ce ne serait donc pas trop compliqué même si le caractère un peu trop survolté de cette Harley n'était pas fait pour lui plaire. Mais dieu merci, elle semblait aller s'isoler dans un coin avec la rouquine. Pour faire quoi ? Ça, ça ne la regarde pas, tant qu'elle était au calme, elle n'avait rien contre. Au final, celle censée la surveiller venait à s'éclipser avec la Miss Marvel de ce monde, la laissant seule avec Laura. Elle n'avait rien de bien différent d'avec celle qu'elle a déjà côtoyée à l'école ? Une minie-Wolverine moins vulgaire et grossière, le genre qui aime rester seule et qui se concentre plus sur sa mission que le reste...

Plus ça allait, plus elle pensait avoir atterri dans une dimension parallèle, ce n'est pas la première fois que ses pouvoirs lui jouent des tours, surtout depuis l'épisode du Phénix avec son frère, Emma, Scott et Namor... Quitte à devoir rester ici, elle préférait autant se concentrer pour bronzé et tenter de se reposer. Avec ses missions du SHIELD, un peu de repos n'était jamais de trop et souffler un bon coup, c'est préférable avant que son sadisme ne parle pour elle pour dire qu'elle en a ras-le-bol de leur boulot. Sauf que comme Laura était plutôt similaire à celle qu'elle connaissait, la paix ne serait pas tout de suite. Elle glissa un regard vers les deux blondes qui s’enfuyaient et elle se disait qu'on lui avait au final laissé celle qui aurait du mal à la laissé en paix. Harley en première position et Laura en second ? Bon, autant calmer ses craintes, qui sait, elle va peut-être la convaincre ?

« Bon, laisses-moi te dire quelques petites choses ma cocotte. Déjà, que quelqu'un t'attaque, ça fait quoi ? Je te rappelle que tu as un facteur guérisseur. De deux, les plages, ce n'est pas sur une plage où il va y avoir une attaque. Je me suis renseigné et ce coin semble bien surveiller donc pas de panique. Et dans le pire des cas, on sait se défendre et en cas de fuite, je peux nous téléporter ailleurs. »

Magie s’étirait un peu en espérant bien que Laura va lâcher son idée de jouer les sentinelles de plages avant de continuer.

« Ici la seule chose à craindre, c'est le soleil et le bruit à la limite mais regarde bien autour de toi... C'est que des couples, des familles, des copains, c'est pas comme si ses gens cachaient une bombe dans leur cornet de glace. Je veux bien que tu sois prudente mais quand même... Entre toi, moi, Félicia, la rouquine et sa copine et les deux autres blondes, le premier qui tente quoi que ce soit risque d'être enterré six mètres sous le sable avant de comprendre que c'était une mauvaise idée de vouloir jouer les bad boy de plage. »

Magie continuait de garder un œil sur elle avant de tapoter sa main sur la serviette de plage, elle était bien assez grande pour deux personnes après tout. Elle tentait d'avoir un léger sourire sur les lèvres pour ne pas paraître aussi froide que d'habitude. C'est pas que Magie était une mauvaise personne mais elle en avait bavé dans la vie pour être une fille qui a toujours le sourire aux lèvres. Si elle n'aurait pas vécu tant de choses aux Enfers, elle serait peut-être plus sociable ?

« Allez, rapproches-toi et tu fait comme moi. Tu t'allonges et tu ne penses à rien, tu penses à la limite à la chaleur sur ton corps à cause du soleil, c'est tout. Repense à tout ce que je t'ai dit, on risque rien ici alors repose-toi, point... final. »

La X-Men gardait un œil sur elle, voulant voir si elle va lui obéir et au moins essayer de se reposer comme elle l'a demandé ou non ? Un peu de repos n'a jamais tué personne en tout cas.

Power Girl

Karen avait une mission ici, veiller sur Magie. Ce n'était pas la mission la plus dangereuse, la jeune femme cherchait juste un moyen de rentrer chez elle, comme bien des gens. Mais vu les grosses similitudes entre cette Magie et celle de leur... monde – disons cela ainsi – le SHIELD espérait garder un œil sur elle un peu plus longtemps. Même si la jeune femme avait été repérer auprès de Scott Summer, Emma Frost et compagnie, ils préféraient jouer la carte de la prudence. Et même si le petit groupe de super femme se séparait bien vite, elle vit Poison Ivy et Harley Quinn voir si elles ont la main verte, la Chatte Noire et l'agent du SHIELD s'éloignaient un peu mais en restant quand même non loin, Magie et Laura semblaient être le duo calme, voulant simplement ne pas être dérangé. Mais bien vite, Carol venait à vouloir leur laisser un peu d’intimité, les laissés seule, comme des grandes. Non pas que Magie soit une ado mais elles pouvaient leur faire confiance, sûrement ? Et puis Felicia n'était pas très loin, ça devrait aller.

Suivant donc Carol, Karen commençait à observer la plage, ces groupes de gens ici et là qui profitaient aussi de leurs vacances sans se douter qu'en réalité, Carol avait une idée un peu plus précise et moins professionnelle en tête, ce qui amusait Karen. Sa main posée sur sa hanche et ses petits murmures en disait long. Mais avec son ouïe, elle aurait pu aisément entendre ses murmures. Elle entendait déjà les plaintes de Laura qui n'était pas rassuré de voir autant de monde autour d'elle. Même si c'est vrai qu'ici, se concentrer sur une seule personne, ce n'était pas simple à gérer.

« Tu as bien raison. Je n'ai rien contre de garder un œil sur elle pendant ses quelques jours mais elle est loin d'être celle à quoi je m'attendais en voyant le rapport. »

Il faut dire que la X-Men jouait aussi pour l'appât du gain, si elle pouvait rencontrer le Docteur Strange, ce ne serait pas plus mal. D'une part il en connaît un rayon sur la magie et pourrait donc l'aider à stabiliser ses pouvoirs et de deux, il devait bien connaître un sort qui pourrait l'aider à retourner chez elle. Pour Karen, ici, ce n'était qu'une mission mais surtout des vacances. Elle se rapprocha d'elle en faisant de même, posant une main sur la hanche de Carol en lui souriant plus que nécessaire.

« Et cesse donc de me dévorer comme ça du regard, il y a beaucoup trop de gens pour faire ce dont à quoi tu penses... »

Non, Karen ne savait pas lire dans les esprits mais elle avait déjà vu ce genre de sourire et de regard dans les bars quand elle va se détendre un coup après une journée de boulot – quand elle n'était pas occupée à mettre une raclée à un ennemi – ou même ailleurs. Elle était présidente de sa boîte mais ça ne l'empêchait pas de sortir s'amuser entre copines. Cependant, elles n'auraient aucun mal à s'envoyer en l'air... littéralement parlant. Mais vu le monde ici, il faudrait sûrement voler très haut et s'éloigner de la plage pour en profiter dans le ciel. Carol avait déjà essayé ça dans les nuages ? Karen, pas du tout mais il est vrai qu'en y pensant, l'idée avait de quoi l'amuser.

« Mais... Sans vouloir casser l'ambiance, est-ce que... tu as le droit ? »

Karen savait qu'elle marchait sur des œufs en se lançant sur ce sujet mais elle préférait connaître leur limite, savoir qu'elle n'était pas en faut ou autres.

« Je me mêle peut-être de ce qui me regarde pas mais... j'ai entendu dire que tu avais eu quelques soucis avec la boisson ? Tu es majeure, tu fait ce que tu veux, hein ! Mais au pire... il existe bien des cocktails sans alcool... de plus, je peux quand même te garantir que tu passeras une bonne journée en ma compagnie... ou un bon moment si jamais tu as prévu quelque chose pour ta journée ? »

Karen ne voulait pas donner d'ordre à Carol, ce n'était pas sa mission mais si jamais Carol à un souci avec la boisson et que ça tourne au vinaigre, autant se ternir prête à la dessoûler rapidement sinon ça va mal aller ! Mais comme elle venait de lui dire, elle connaît une façon amusante de s'amuser sans alcool. Comme on dit, la fête est plus folle sans alcool et ça, Kara pourra le lui prouver... On ne peut pas dire que Carol la laisse indifférente en plus.

Rouge & Twillight

Voilà ce que devait subir la voleuse depuis quelque temps, un poney qui rêve que de se la faire et qui tente de parvenir à ses fins par n'importe quel moyen. Malheureusement pour elle, la chauve-souris n'est pas du genre à dire oui à ce genre de choses. Non seulement, elle a déjà donné en ce qui concerne les poneys mais en plus, elle avait un plan à exécuter au milieu de ses vacances alors pas question d'avoir une gêne entre les jambes ! Parlant de ça, elle savait que comme les autres, elle ne risquait pas de tirer son coup et hop, elle s'arrête là, non, elle va lui donner le petit doigt, Twillight va lui prendre le corps entier ! Puis si c'est pour avoir mal partout, ce n'est pas la peine ! La voleuse continuait de tenter de la repousser gentiment, elle avait beau être soi-disant une prêtresse de la luxure, elle continuait de quémander comme si c'était un bébé qui réclame sa tétine.

Derrière ses lunettes de soleil, Rouge voyait bien que cette femme approchait avec un sourire un peu trop transparent à son goût. Qui était-ce ? Encore une copine du poney qui, elle aussi veut sa part du gâteau ? Certes elle avait du charme mais elle pourrait se montrer un peu plus subtil quand même.

« Eh bien personnellement je pense continuer de tenter de parvenir à mes fins avec cette charmante créature mais vu le supplice qu'elle me fait vivre depuis hier, je pense que je risque de devoir trouver quelqu'un avec qui jouer. Qui aurait cru que tenir une journée sans sexe était aussi dur ? »

Une journée sans sexe, pour une prêtresse de la luxure, voilà qui est plutôt rare ! Si le poney ne cachait pas son manque et son envie vue sa corne qui ne cessait de briller, Rouge restait plus calme face à ce genre de situation. Elle avait remarqué que cette Twillight avait sa corne qui brillait ainsi que lorsqu'elle était excitée donc c'était souvent le cas. En théorie, Rouge dirait non mais dernière ses lunettes, elle avait bien vu d'où cette jeune femme était venue et la jeune femme à ses côtés avait un visage qu'elle connaissait. Miranda Forge, aussi talentueuse que bourrée de pognon. C'était peut-être un moyen de se faire un peu d'argent ? Voire même de parvenir à ses fins de façon plus légal à Novac, bien que la façon dont l'argent ai atterri entre ses mains le soit moins.

« Je pourrais bien répondre présente à ton invitation. » lâchait-elle avait un sourire en coin alors que cette réaction surprit la seconde terranide qui répliqua aussitôt.
« Hey ! Je te colle depuis presque une journée pour tenter d'obtenir un petit quelque chose et une inconnue se pointe et tu dis oui ?! »
« J'ai dit je ''pourrais'' dire oui ma chère. Et ce, à une seule condition. Ta copine là-bas est plutôt sexy... Un petit plan à quatre, moi ça me conviendrait bien... Ha si elle dit non, ce sera ton problème ma jolie. Oui si nous sommes nous quatre, non si c'est d'autres personnes. »


Oui car même si la Forge dit non, elle ne veut pas se faire piéger par ses propres mots si jamais cette beauté ramène une autre de ses copines. Sauf peut-être si c'est sa vraie cible, Milwen Novac... Mais ne rêvons pas, elle préférait autre chose à faire. Si elle arrive à lui soutirer un peu d'argent pour son projet, ce serait parfait ! Mais une chose à la fois. Rouge gardait le sourire alors que sa copine avançait déjà une main en venant lui caresser le ventre et la chauve-souris se laissait faire en gardant quand même un œil sur elle.

« Hum donc gourmande et exigeante... Mademoiselle a des goûts de luxe ! Mais j'aime ça. Kaleena, je vais la rejoindre sur ce terrain-là, ça fait une journée que je tente tout pour obtenir ne serait-ce que le minimum et là, j'ai une chance d'être comprise dans le lot... Alors fait tout ton possible pour que ta charmante amie vienne batifoller avec nous. Oh et dis-moi si elle est du genre à dire non... je pourrais bien mettre mon grain de sel pour faire pencher la balance... »

Vu comment sa corne luisait, elle était prête à user de magie rose pour parvenir à ses fins. Ce qui ne serait pas étonnant venant d'une prêtresse de Lust après tout. Deux belles humaines, deux belles terranides, voilà un tableau appétissant qui semblait se dessiner !

Tsukasa

La belle edorasienne avait rarement fait autant l'amour en si peu de temps. Pas depuis qu'elle était au service d'Hinata en tout cas en ayant obtenu la nationalité d'Edoras. Et être en présence de sa meilleure amie du net, aussi perverse qu'elle, c'était évident que tous les deux mots, elles allaient baiser d'une façon ou d'une autre. Tsukasa ne savait même plus ce qui les avait amené à se faire une fois de plus l'amour dans des draps plus qu'user en venant prendre Ryouka. Oui, c'était elle la futa mais la belle blonde était du genre à penser à des choses nouvelles aussi. Pourquoi, forcément, ce serait à elle de baiser Tsukasa sous prétexte qu'elle a une queue ? Non, elle était resté allongée pendant que c'était elle qui s’empalait dessus ! Bref, le corps en sueur, elles puaient le sexe alors qu'elle posait une question importante, quel maillot de bain utilisé ? Sans hésitation, le noir, d'accord. La belle blonde venait poser sa main en bas du dos de son amie, bien tenter d'aller pincer ce petit cul.

« Oh mais pourquoi je tenterais de fuir ? Ha oui je sais... pour tenter une nouvelle fiole sur toi ou sur moi peut-être ? »

Tsukasa était accro au sexe mais elle n'était pas du genre à modifier son corps avec une opération. Tout chez elle était naturel pour commencer. Et quand elle devient une futa ou qu'elle se shoot aux aphrodisiaques, ce n'est que par le biais de pilules ou de fiole ou même de pommade. Edoras a bien des choses à proposer concernant le sexe, même s'il n'arrive pas à la cheville de Tékhos dans certains domaines. Elle observait donc le maillot de bain de sa copine, le trouvant parfait, quand il sera sur son corps, il sera même encore mieux ! Mais pour le moment, elle se rapprocha en déhanchant son corps, se dirigeant vers la salle de bain mais quand même, en venant passer son index sur le menton de sa copine.

« Il va falloir nous laver chérie. J'aime avoir ta sueur et tous ses fluides sexuels sur mon corps mais en public, un peu de tenue. Nous sommes les invitées de la reine d'Edoras et de sa femme alors n'allons pas leur faire honte. Oh et une dernière chose. Tu me feras le plaisir de sortir ta queue avant de rentrer dans le bain, elle aussi doit bien être lavée avant d'aller rejoindre les autres. »

Tsukasa comptait bien le lui astiquer pour qu'il soit aussi propre que brillant, tout comme elle compte bien laver le corps de son amie des pieds à la tête. Avec du savon, évidemment mais sans gants. Avec ses mains ? Même pas en rêve !

« Le temps que l'eau coule, je vais me préparer pour te laver... je te garanties que tu ne vas plus vouloir te laver sans moi ma petite coquine... »

Elle fit un petit clin d'oeil avant d'aller sous une des douches pour se rincer le corps, elles en ferront avant en quittant le bain mais avant ça, il était temps de se préparer ! Il y avait de tout dans cette salle de bain mais il faut dire que la jeune reine avait pris une grande suite avec plusieurs grandes chambres, comme pour la leur alors elles avaient tout le nécessaire. Une fois trempée, Tsukasa n’exagérait pas sur le gel douche qui coulait sur sa poitrine, de ses mains, elle frottait bien de sorte à ce que ce soit prêt, le gel douche produisait quelques petites bulles blanches alors que la belle édorassienne avait un très large sourire en observant son amie.

« Alors ma chérie... par quoi veux-tu commencer ? Veux-tu que je lave le visage ? Les pieds ou tes petites mains peut-être ? Ou bien préférais-tu autre chose ? »

Mais quoi donc ? Quelle bonne question ! Tsukasa se rapprochait en douceur en soulevant sa poitrine, prête à laver sa copine des pieds à la tête mais il faut bien commencer quelque part. Même si Tsukasa inondait Ryouka de petits noms affectifs, on ne peut pas parler amour, pas vraiment. Elle adorait baiser avec elle, rares étaient les femmes qui étaient aussi perverses qu'elles, qui disaient oui à tout ce qui sortait de sa bouche, des choses les plus hards aux plus originales. Il est vrai que si certaines auraient hésiter à répondre, Ryouka avait parfois des étoiles dans les yeux quand elle formulait sa phrase.

Sya

L'ange de la luxure avait rejoint sa mère dans cet hôtel à sa simple demande. Il est vrai que depuis leur rencontre, elle adorait sa nouvelle maman. Après avoir servi Mélinda, après avoir été adopter chez Samara quelque chose le temps de faire plus ample connaissance, elle avait parlé à Saikai de sa nouvelle maman. L'idée d'une démone qui adopte un ange pouvait être aussi étrange que mignon mais la neko n'était pas enthousiaste à rencontre sa « belle-maman » en sachant que Sya et Samara partageaient surtout une relation incestueuse plutôt qu'un vrai lien maternel. Mais Sya ne lui en voulait pas, Saikai avait son avis sur la question et elle respectait el choix de sa petite copine. Iinari serait sûrement plus enthousiaste à rencontre sa belle-mère mais elle n'avait pas eu l'occasion de la voir. Avec le temps qui avait passé, Sya était enceinte et elle avait même fini par accoucher de trois magnifiques bébés ! Un venant d'Iinari, l'autre de Saikai et la dernière venant de Lust elle-même. Elles étaient ravissantes, sa petite Shinobu, Emika et Lusya. Trois bébés, trois couleurs de cheveux différents, bleu, noir/brun et rose. Elle était si heureuse avec sa petite famille désormais.

Mais en cette journée, Saikai pouvait se reposer un peu, les bébés n'étaient pas chez elles et c'était leur tante Métatron qui s'en occupait, cette dernière avait insisté pour pouvoir jouer les tantes avec ses nièces. Même si Sya se doutait bien que les autres anges devaient aussi en profiter pour s'émerveiller. De toute façon, au moindre souci, elle saura qu'elle doit intervenir et maman ou pas, elle irait rejoindre ses filles. Mais pour le moment, pas le moindre doute en vue, la paix était là. Sya était confortablement assise sur les cuisses de son amie Kazuha, cette dernière venant doucement la doigter en la caressant aussi. Quel aimait être avec sa mère et son amie avant. Elle suçait sa propre mouille sur le bout des doigts alors que sa mère venait la rejoindre en souriant, l'embrassant doucement.

« Sya est heureuse d'être avec sa Maman-chérie. »

Elle reprenait volontiers un nouveau baiser en gémissant doucement avec de passer ses bras autour de sa nuque en gardant son visage proche du sien, laissant quand même Kazuha jouer avec elle.

« Sya aimerait aller à la mer-huuum, Maman. Mais Sya a peur d'attraper des coups de soleil... Maman peut-elle mettre de sa crème solaire sur son corps ? »

La tenue habituelle de Sya brillait avant de prendre l'apparence d'un tout petit bikini très osée mais très sexy sur son corps, son collier d'esclave était encore et toujours autour de son cou. Son corps tout pale, sa poitrine adorable, ses petites lèvres humides que Kazuha aimait caresser. Comment se dire que c'était une jeune maman de trois adorables bébés ? Sya levait ses mains pour venir caresser le visage de Kazuha, y a pas de raison pour que sa mère en profite toute seule. Bien entendu, quand elle avait parler de sa crème solaire, elle pensait à une chose naturelle qui sortait de l'un de ses organes. Après, que ce soit sa cyprine ou son sperme, elle s'en fiche, elle veut simplement profiter de sa semence sur son corps.

« Ensuite on pourra aller à la plage. Sya massera Maman pour qu'elle se détente, elle ira jouer avec elle dans l'eau si elle veut s'amuser, bref, Sya sera très heureuse d'aller avec Maman, où qu'elle veut ! »

Qui sait, elle va peut-être se faire de nouvelles amies ? Que ce soit de parfaites inconnues ou tisser des liens avec des connaissances de Samara ? Elle n'a rien contre après tout, elle aime aussi les amies de sa maman.

Blanche & Noire

C'était plutôt rare que les deux usagis quittent le manoir Karistal mais étant donné l'endroit, le garde du corps des héritières, celui qu'elles surnomment affectueusement Nounours – ne pouvait pas vraiment venir. C'était une armoire à glace couverte de cicatrices sur tout le corps, qui se balade avec des tas d'armes sur lui. Il fallait quelqu'un de plus discret dans ce beau monde et naturellement, Blanche et Noire étaient sélectionnés ! Les deux usagis étaient toujours partantes pour faire la fête mais aussi avoir leur rôle premier, protéger Yuka et Yuko. Les deux lapines étaient des gardes du corps secondaire mais elles gardaient bien souvent le corps de leur maîtresse très très près ! Mais bon, elles obéissent avant tout à leur maîtresse et comme ses dernières étaient aux anges avec leur nekos, elles, elles avaient carte blanche !

L'occasion de se balader, de bronzer et s'amuser... Non. En réalité, elles avaient une autre quête en tête. Elles savaient pratiquement tout de ce qui se passaient dans la vie privée des jumelles, en plus d'être garde du corps, elles avaient bien le droit d'être amie. Mais un beau jour, elles étaient tombé sur de drôle de photos, des photos de la princesse Alice Korvander avec sa femme ainsi que sa belle-sœur. Mais le plus étonnant était qu'elles étaient neko ! Pourtant, les deux sœurs savaient que la princesse était normalement humaine ? Enfin bon, elle avait sûrement utilisé un produit ou un autre pour en devenir une, même le temps d'une soirée. Si ça se trouve, c'était simplement un super déguisement? Enfin bon, là, on se perd en détail inutile. La chose qu'elle recherchait, c'était bien la princesse mais pour la questionner. Sur quel sujet ? Eh bien les jumelles parlaient toujours d'Alice comme de leur grande sœur... or, jamais elles n'ont osé leur demander le pourquoi du comment qu'Alice vivait dans une autre famille ?

Un jeu peut-être ? Les deux lapines étaient proches de leurs maîtresses mais elles n'osaient pas vraiment aborder le sujet de peur que ce soit un sujet a éviter. Alors si elles ont la chance de venir ici, elles vont la chercher cette Alice et lui poser la question ! Comment savoir si elle était là ? Eh bien justement, elles vont chercher à savoir si elle se trouve ici. Les deux sœurs savaient que leur nouvelle amie – aux Karistal – se trouvait ici, elles en avaient rapidement parlé même si elles voulaient avant tout passer un agréable moment avec Luna. Blanche et Noire se disaient que Mélinda Warren devait savoir des choses sur elles, les trois Karistal ? Leur cible première reste Alice mais si aucune blonde lui ressemblant ne se trouve ici, il faudra se rabattre sur la patronne de harem. Même si bon, ici aussi, méfiance, ça restait la patronne de leur maîtresse alors attention aux faux pas. Cachées près d'un rocher au bord d'une forêt, elles observaient tout ce qui se passait sous leurs yeux. Elles n'avaient pas l'air tellement bizarre, on aurait dit juste deux grande enfants qui s'amusaient à un jeu. Même si bon, si elles étaient cachées, c'était bien pour une raison...

« Rhaaa c'est pas possible, y a trop de blonde dans le coin pour trouver la princesse ! Rhooo et puis arrête de jouer avec ça, ça rend sourd !!! »
« B-Blanche c-c'est toi q-qui... »
« Ha oui zut, désolé, c'est l'habitude. »


Blanche retira la main du sexe de sa sœur qui tentait déjà de reprendre des couleurs, toutes les deux tentaient de trouver cette Alice mais après tout, se dire qu'elle sera ici sous prétexte que les Karistal y sont, c'est très peu probable... Et pourtant ! La chance était là ! C'était bien elle ! Comme sur les photos !

« Noire Noire Noire Noire Noire Noire regarde !!! Elle est là !!! »
« Où ça ? »
« Avec celle qui a le super sexy bikini... »
« … où ça ? »
« Rhooo suis-moi ! »


Les deux Usagis quittèrent leur cachette pour courir sur la plage pour venir à la rencontre d'Alice Korvander. La princesse venait sûrement à peine d'arrivée sur la plage mais voilà que les deux lapines arrivent à la rejoindre rapidement en lui bloquant la route en freinant la course. Toutes les deux dans un bikini identique à la seule différence que Noire avait celui plus sombre que celui de Blanche où les couleurs étaient blanche... logique de jumelles!

« Princesse Alice Korvander ? Est-ce qu'on peut parler en privé ? Faut surtout pas que nos Maîtresses nous voient bavarder avec vous !!! »

Blanche était aussi rapide que sur ses gardes vu ses regards mais elle n'était pas dangereuse, pas tant qu'elle en a pas l'ordre en tout cas. Alice ne devait sûrement pas connaître les deux gardes du corps des Karistal mais ce sera aussi une occasion de faire connaissance une fois le doute dissipé.

Konata

Que faisait-elle ici ? Il est pourtant peu probable de la trouver ici, seule en plus ? L'otaku de service dans un superbe hôtel, c'était intrigant ! Mais le fait est là que lors d'une de ces visites à Lumen, entre deux quêtes, elle avait participé à une tombola et vous savez, y a des gens qui ont une de ses chances pas possible à ses jeux de hasard. Et là, Konata faisait partie du lot. D'ordinaire quand elle participe à ce genre de concours, c'est souvent avec pour thème les jeux vidéo ou les mangas en quête d'une édition collector, ce genre de choses. Mais là, elle s'est dit pourquoi pas. Elle n'avait pas vraiment lu le règlement du concours et ce qui était a gagné. C'est vrai que sur Terra, ce n'était pas un truc en rapport avec les mangas ou jeux vidéo qu'elle allait gagner mais elle s'attendait au moins à gagner un super équipement ultra collector édition limité numéroté super rares ! Quitte à jouer à un concours, autant tenter de gagner le gros lot.

Mais il se trouvait que le premier prix était ce séjour tout frais payé de trois jours sur Novac. Elle s'était dit qu'elle allait en profiter pour se détendre un peu après toutes ses petites quêtes avec son nouveau familier, le Chocobo qui se prenait pour un Mog ! Ouaip, elle avait « gagné » ce familier lors d'un drôle de concert sur Terre en affrontant de drôles d'adversaires. Depuis, chaque fois qu'elle vise Terra, il est là. Heureusement, il restait assez obéissant et elle avait réussi à le faire passer pour une simple peluche. Elle avait d'abord tenté d'aller à la plage mais la chaleur était trop étouffante alors elle s'était rabattu sur la piscine de l’hôtel, y faisait moins chaud ici. Allongée sur une chaise longue, elle avait un cocktail à côté d'elle sur la table ainsi que son Chocobo qui jouait parfaitement son rôle de peluche. Elle faisait une chose qu'elle savait très bien faire ici, flemmarder ! Sans la chaleur, ça serait sûrement mieux mais bon, elle n'a pas le choix. Elle avait même emporté son maillot de bain scolaire pour l'occasion mais il n'était pas vraiment trempé pour autant.

Elle observait les aller et venues des gens, des gosses souvent amusé par la peluche près d'elle. Pourtant il n'était pas très gros son Chocobo, elle pouvait le tenir à deux mains qu'elle était sûre de le camoufler entièrement. Mais ce genre de petites choses attirait l’œil en général. Elle vit même passer un couple de femmes qui bavardaient simplement avec leur grande fille. En soi, rien de spécial mais son regard suivait le couple de femmes. Cette famille au féminin. Elle n'avait rien contre, elle était plutôt tolérante en amour, c'est juste qu'elle n'avait jamais connu sa mère. Elle était morte à sa naissance. Comme son père le lui disait souvent, elle était au ciel. Est-ce qu'elle jalousait cette fille d'avoir ses deux parents ? Ses deux mamans en plus ? Elle ne savait pas vraiment, elle était intriguée, c'est sûr... Elle sait ce que c'était d'avoir l'amour d'un père, un peu trop immature qui jouait à des jeux gores devant sa petite fille, qui la berçait avec toutes sortes d'animé et truc d'otaku mais l'amour d'une mère... C'était bien une question difficile à répondre. Son regard était attaché à ses deux femmes, sans vraiment que ce soit mal pour autant, elle ne s'en rendait pas compte elle-même, c'est tout.

Suki

Au début, elle trouvait que c'était une mauvaise idée... Une famille Celkhane en vacances à Novac. Sérieusement, pourquoi elle devrait aller passer un bon moment sur ce coin de Terra ? Ce ne sont que des cons qui tolèrent l'esclavage sous un prétexte bidon encore ! Quelque chose du genre 'ça a toujours été comme ça' ou bien 'c'est dans la nature humaine' ? Foutaise ! Mais bon, il est vrai que dans un sens, ça pourrait calmer un peu les tensions entre leur pays. Caelestis ne voulait pas voir la guerre arriver. Leur cause était noble, leurs méthodes n'étaient pas les plus pacifistes mais quand les discussions vous font tourner autour du pot, y a pas vraiment le choix que d'agir. Mais là, pas question d'avoir la guerre en plus. Suki était en vacances ici, au Paradisio hotel avec sa petite famille en espérant passer un agréable moment sans le moindre soucis. Après tout, même Novac devrait se plier en quatre pour elles. Une petite famille heureuse en vacance, si le moindre « accident » arriverait, cela pourrait vraiment déclencher la guerre. Surtout quand les parent se trouvent être deux gradées de l'armée Celkhane, ce serait encore pire !

Enfin, une fois les soucis mis de côté, Suki espérait que ses vacances en seront de vrai. C'était leur première sortie hors de l'archipel avec leurs enfants après tout alors elle ne voulait pas leur laisser un mauvais souvenir. Leur arrivée à l’hôtel c'était bien passé, de même en découvrant leurs chambre. Ce n'était pas la suite royale mais c'était bien quand même. Le temps de déballer certaines valises, de préparer un peu leur chambres, elles préparaient leur fille avec leur maillot de bain avant d'en faire de même avec elles, alternant leur tour pour se changer afin de garder un œil sur leurs deux petites filles. Suki avait opté pour un mignon maillot de bain une pièce. Holy et Kity étaient toujours aussi adorables, depuis qu'elles vivaient ensemble comme une famille normale, la vie de Suki était tellement plus belle. Rinako était la petite amie parfaite, belle, intelligente, une bonne mère aussi qui adorait ses enfants. Holy était beaucoup plus ouverte qu'au début, toujours aussi rieuse bien qu'elle avait son petit côté timide qui ressortait en public. Kity était plus libéré, elle n'avait pas vraiment de timidité, s'entendait parfaitement avec sa sœur, elle s’intégrait bien aussi. Même si on peut voir que Holy et Suki sont presque aussi fusionnelles qu'une vraie mère et sa fille, elle aime ses deux filles autant l'une que l'autre. Et ce n'est pas parce que Kity est une kitsune qu'elle la dénigre, absolument pas. Elle veillait sur ses deux filles. Elle songeait parfois à agrandir la famille avec un vrai bébé rien issus de leur deux ADN mais franchement, elles avaient beaucoup à faire avec leurs deux filles déjà et il était encore tôt pour voir ça. Autant attendre quelques années avant de remettre ça sur le tapis.

Protégeant Holy du soleil, Rinako avait pris le soin de prendre un petit spray pour Kity pour la affranchir quand elle avait trop chaud. C'est qu'avec sa fourrure, ce n'était pas évident pour elle, même si au moins, elle ne risquait pas les coups de soleil. Quittant leur chambre avec deux véritables petites bombes surexcitées sur pattes, la famille Celkhane gardait le sourire en approchant de la plage. Les petites n’arrêtaient pas de s'arrêter pour tout commenter ce qu'elles pointaient du doigt, n'en croyant pas leurs yeux. Suki, elle était herseuse, gardant un panier avec le nécessaire dans une main et la main de sa petite amie dans l'autre. Mais avant de se baigner, il fallait déjà trouver une place. Se faufilant au milieu des familles, Suki restait rassurée de voir un coin avec beaucoup plus de femmes – famille ou non – que d'homme, ça va éviter quelques conflits déjà. Mais en continuant de courir partout autour d'elles, les filles venaient d'avoir un léger accident. En effet, Holy venait de se cogner contre quelqu'un, ce qui fit presser le pas.

« Holy ?! »
« Pardonnez-nous, elle ne vous avait pas vu ! »


Suki accéléra pour venir aider sa fille à se relever, elle n'avait pas mal mais semblait être gênée de s'être cogné dans les jambes de quelqu'un. Kity observait simplement ses deux femmes avec ses grands yeux pleines de questions. Suki se baissa en retirant le sable sur sa peau avant de relever la tête vers ce petit couple.

« Pardon, elles sont impatiente de venir se baigner ici. Depuis le temps qu'on leur a promis des vacances... Elle ne vous a pas fait mal au moins ? »

Suki observa la jeune femme dont la tête ne lui était pas inconnue... Elle ne l'a jamais rencontré pourtant mais quand on bosse dans l'armée, on se doit de connaître au moins le visage des personnalités importantes... C'était la reine de Lumen ?! Elena Ivory ! Et la rouquine devait être en quelque sorte son garde du corps ?

« Pardonnez-nous majesté, nous ne savions pas que vous étiez ici, on va aller ailleurs alors... Holy chérie, tu t'es excusé ? »
« Pardon... »
ce fut dit tout bas mais c'était dit.
« Ouah... t'es une reine alors ? Mais ta pas de couronne ? »

Kity et son traditionnel tact. Cela dit, toute l’innocence du monde était bien en elles, pas de grands gestes et de grands mots envers ses personnalités importantes, juste ce qui leur passait par la tête. Suki n'était pas angoissée, elle voulait juste éviter les ennuis. C'est vrai que Lumen fait aussi partie de leur adversaire mais pour elle, son véritable et premier ennemi était Mijak... Autant éviter l'incident diplomatique alors. Même si sans le savoir, non loin de là se trouvait la Baronne avec sa fille, à croire que beaucoup de gens ici sont venue en famille.
Image

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Kaguya Shunya »

Avatar du membre
Kaguya Shunya
Messages : 289
Enregistré le : 23 août 2024 01:00
Fiche
Demande de RP
SHIZUKA SHUNYA
Image
Shizuka regardait de plus en plus les enfants autour d’elle... Que ce soit à Edoras, ou même à Novac. Le rêve, impossible il y a encore quelques mois, de fonder une famille, était maintenant palpable, proche et réaliste. C’était comme un rêve sans fin, un rêve qui ne se terminerait pas au réveil, mais se prolongerait, encore et encore. Le plus magnifique et le plus doux des rêves, celui d’une vie heureuse et épanouie, où elle aurait enfin l’amour. Maintenant, Shizuka comprenait... Elle comprenait tous ses poètes qui dissertaient sur l’amour, la décrivant comme la plus grande force qui soit, comme une force surnaturelle et omnipotente qui englobait et avalait tout, dépassant la Mort et toutes les barrières. Oui, l’amour était comme un courant terrible, ravageant tout, pulvérisant tout, incapable d’être endigué par quoi que ce soit... C’est ce qui rendait l’amour aussi dangereux que bon, comme une sorte de drogue mortelle, de nécessaire poison. Vivre sans amour était d’une tristesse infinie, et Shizuka était incapable de se dire que sa romance passionnée avec Hinata pourrait s’échauder avec les années... Encore faudrait-il, pour ça, qu’elle arrive à trouver des défauts à Hinata. Pour le moment, chaque jour qui passe n’était pour elle que le constat croissant des qualités innombrables d’Hinata. Elle ferait une très bonne Kaguya, Shizuka en était convaincue... Et elle y veillerait.

En attendant, elle sentait, sur son corps, les douces mains d’Hinata, appliquant du produit. Quand lui dire la grosse surprise ? Quand lui révéler que leurs multiples jeux n’avaient pas été sans conséquence ? Une femme sentait quand elle était enceinte. Instinctivement... Et Shizuka l’avait senti il y a quelques jours. Son organisme ne réagissait plus de la même façon, et le test de grossesse avait été positif. Elle n’avait pas osé en parler à Hinata, car le fait d’être enceinte l’avait perturbé, et elle avait préféré annoncer la nouvelle à sa mère... C’était bien la première fois qu’elle l’avait vu verser des larmes. Elle lui avait dit que c’était merveilleux, en la couvrant de baisers, et avait conseillé à Shizuka d’attendre ce moment pour le dire... Mais de ne pas trop traîner non plus. Qui mieux qu’une père pour connaître sa fille ? Quand Shizuka remettait quelque chose au lendemain, ce « quelque chose » avait rapidement tendance à disparaître totalement ! Mais ça... Ça, c’était trop important ! C’est juste que... Shizuka ne savait pas comment l’annoncer, ou, plutôt, elle ne trouvait pas le bon moment pour le faire.

*Ou presque...*

Hinata la retourna alors, et caressa son ventre, ce qui fit rougir Shizuka. Sa femme était si belle... Elle se mordilla les lèvres en la voyant ainsi, continuant à la frotter, à répandre sur son corps de la crème solaire, avant de lui demander à lui retourner la pareille. L’Edorassienne se mit à sourire tendrement, et embrassa Hinata brièvement sur les lèvres. Pas de quoi choquer les marmots, pour elle... Ses mains « protectrices »... C’était un bien grand mot pour désigner les mains toutes douces de la belle Shizuka, mais elle comprenait où la Princesse voulait en venir.

« Alors... Couche-toi, ma chérie... »

Shizuka la poussa un peu, se dressant au-dessus d’elle, et lui sourit, avant de lui voler un nouveau baiser, en s’allongeant un peu sur son corps, leurs ventres venant à se frotter entre eux. Un tendre et délicieux baiser, avant qu’elle ne se redresse, et ne la couche sur le ventre. Shizuka savait comment appliquer une lotion sur un corps, elle l’avait appris à l’académie, dans le cadre des baumes médicinaux, et des massages médicaux... Elle savait jouer de ses mains, et continua ainsi à masser le dos et les hanches d’Hinata, frottant son corps, dans tous les sens, y allant lentement, tendrement, assise à califourchon sur elle. Elle se mordillait régulièrement les lèvres, en contemplant ce corps magnifique... Magnifique, c’était bien le mot à employer. Hinata était tout simplement belle. D’une beauté dont on faisait les Rois et les Reines. Shizuka était totalement fan de ce corps, ce corps qu’elle avait embrassé et caressé des pieds à la tête, pendant des heures et des heures... Ce corps qui avait permis à son champ de se fertiliser, qui lui avait offert l’engrais nécessaire.

Comment le lui annoncer ? La question revenait comme un leitmotiv, et, plus elle revenait, et plus Shizuka avait une réponse possible. Elle s’appuyait sur les épaules d’Hinata, les frottant en caressant avec ses pouces sa nuque, un endroit particulièrement sensible du corps humain, où tout le système nerveux se concentrait pour rejoindre le cerveau. Elle appuyait dessus, sentant les os contre ses pouces, creusant des cercles sur la peau de son amante.

« Dis-moi, mon amour... Est-ce que... Est-ce que tu aimerais dîner au restaurant ce soir ? »

MÉLINDA WARREN
Image
La belle Mélinda était en train de s’amuser. Entre Harmony et Ai, il y avait tout un fossé. D’un côté, une timide jeune femme mal à l’aise avec le sexe, qui ne se laissait aller que parce qu’elle se sentait redevable envers Mélinda... De l’autre, une jeune Futanari surexcitée qui avait l’appétit sexuel d’un petit village à elle seule. Ce n’était pas la première fois qu’Ai tentait de faire l’amour à Harmony, mais, hélas pour elle, jamais sans succès. Harmony était très timide, et Mélinda soupçonnait qu’elle n’était pas spécialement attirée par les Futanaris... Un choix qu’elle ne contestait pas sur le principe, tous les goûts se trouvant dans la Nature. Les mains d’Harmony caressaient tendrement et chaudement les longues jambes de Mélinda, tandis qu’Ayumi enfonçait sous le maillot de bains de la femme un plug anal, un sourire moqueur sur les lèvres. Elle donna ensuite une petite tape sur les fesses d’Ai, puis remit en place son maillot de bains.

Mélinda avait effectivement remué des pieds et des mains pour sauver la petite Harmony, pour réussir à la séparer de son frère. L’opération avait été un franc succès, mais, en contrepartie, Harmony et Hardos avaient juré de servir la vampire. Elle n’allait pas passer sur la servitude de deux personnes supplémentaires. Harmony était maintenant son assistante personnelle, comme une espèce se secrétaire, tenant ses notes, ses vêtements, ou la massant quand elle en avait besoin. Tallulah, elle, continuait à masturber la femme, sa main remuant doucement le long de sa combinaison. Elle pouvait sentir le scotch qu’Ai avait utilisé afin de ne pas déformer son maillot, afin qu’on ne voit pas ce sexe. Ai soupirait et couinait, tout en restant à côté de Mélinda.

La vampire, amusée, déplaça l’une de ses mains, et la posa sur ses fesses, venant les masser, sentant le plug entre ses doigts, qui remuait lentement. Mélinda appuya son index sur le bout du plug, sentant cet orifice qui remuait dans le cul d’Ai. Elles étaient en vacances, après tout, alors Mélinda pouvait se faire plaisir... Ce qu’elle faisait tout à fait en cet instant.

La proposition d’Ai l’avait fait sourire, et elle pencha légèrement la tête vers elle.

« Dis-moi, Ai... Comment comptes-tu, au juste, me décorer de ton nectar, si ta combinaison recouvre ta queue, hum ? »

Tout en posant cette question, son autre main caressait quelques mèches de cheveux d’Harmony. Sa tête était plus éloignée, ce qui faisait qu’il était logiquement plus difficile de s’y attarder... Mais Mélinda n’avait pas envie de délaisser ses deux poupées. Leur montrer à quel point elle tenait à elles, c’était tout ce qui la tentait en ce moment, tout ce qui la motivait. Elles étaient venues ici pour se détendre : Harmony pour découvrir les joies qu’il y avait à être la seule à bord des commandes de son organisme, Ai pour s’habituer à sa toute nouvelle vie, celle d’être une joyeuse esclave volontaire travaillant au service de Mélinda, et grâce à laquelle elle était en train d’exaucer tous ses fantasmes les plus fous et les plus inimaginables.

« Là, Harmony, c’est très bien... N’oublie pas mes petits pieds, aussi, tu sais combien ils aiment qu’on les caresse et qu’on les suçote... »

LUNA EARTHWELL
Image
La belle Luna était comblée. Ce qu’elle vivait chaque jour était comme une utopie perpétuelle, un paradis parfait. Ses Maîtresses étaient parfaites ! Oh, bien sûr, Luna n’avait rien à redire sur l’ensemble de ses Maîtresses, qui étaient toutes différentes, et toutes magnifiques. Mais elles... Nyaaa ! Luna était folle d’elles dès qu’elle les avait vues, et qu’elle avait senti leur bonne et magnifique odeur. Une odeur de neko, une odeur de femmes aimant les chats, en plus d’être belles et très perverses. Leurs câlins étaient magnifiques, et leurs « punitions » n’avaient de punitions que le nom. Non, Luna aimait tout simplement tout d’elles, absolument tout ! Tout, avec elles, n’était qu’une succession perpétuelle et sans fin de plaisirs magnifiques et jouissifs. Et voilà qu’elles étaient à la plage, près de l’eau, près de l’étendue bleue... Luna avait peur de l’eau, comme tout chaton qui se respecte, mais, avec ses Maîtresses, elle était prête à faire tout et n’importe quoi.

Couchée entre les deux femmes, elle les entendit dire qu’elles allaient la nettoyer, ou, plutôt, la recouvrir d’une drôle de crème. Luna cligna des yeux à plusieurs reprises, et laissa Maîtresse Yuko l’embrasser, ronronnant de plaisir.

« Hmmm... Rrrrrr... »

Entourées par ses Maîtresses, Luna se fit caresser partout, sauf dans les endroits sensibles, ce qui eut pour effet de l’exciter et de la frustrer. Elle n’était guère discrète, et franchement pas pudique, ce qui faisait que, debout, elle ronronnait furieusement, et on pouvait voir, à travers son soutien-gorge rose pastel, ses tétons pointer, indiquant que ses seins avaient gonflé sous l’effet de l’excitation, sous l’effet du plaisir latent. Oui, Luna était en transe, toute chaude, toute tremblante, et elle vibrait sur place, ronronnant longuement, en poussant des petits miaulements. Ses poings se serraient, et sa queue caudale était redressée, illustrant tout le plaisir intime qu’elle recevait en ce moment. Elle n’était pas vraiment discrète, car elle n’avait jamais appris à l’être. Au contraire, Maîtresse Alaunriina lui avait appris à ne jamais masquer son plaisir, et à faire l’amour aussi bien qu’ne public qu’en privé. Par conséquent, il n’y avait, chez Luna, aucune réelle distinction entre la sphère privée et la sphère publique. Seul dominait le plaisir et le sexe.

Les deux Maîtresses avaient terminé d’appliquer leur pommade, et terminèrent chacune par un baiser, avant de se mettre face à elle, en lui disant que c’était à son tour de les masser.

« Lu... Luna doit masser... Les corps de ses Maîtresses ? »

Elle l’avait prononcé avec une voix chargée de désir, et fléchit les genoux, venant s’attaquer à Maîtresse Yuko dans un premier temps. Elle avait bien compris ce qu’elle devait faire, et appliqua de la pommade dans la paume de sa main, puis alla nettoyer les épaules de la femme, et ses bras, appliquant sa pommade. Quand Maîtresse Yuko relevait le bras, elle appliquait la pommade, jusqu’à aller au bout de ses doigts, en profitant pour blottir son corps contre celui de sa Maîtresse.

Luna nettoyait son corps, et alla lécher le cou de Maîtresse Yuko, tout en appliquant la pommade sur ses côtes. Elle continuait à ronronner et à vibrer, et frottait son bassin contre le sien, glissant dessus. Qu’elle était heureuse ! Oh ! Mais qu’elle était heureuse ! Luna débordait de joie, et elle était en train de mouiller, sa cyprine débordant de sa culotte pour tomber sur le maillot de Maîtresse Yuko. Parfois, Luna faisait preuve d’un enthousiasme excessif, et c’était le cas en ce moment. Elle inhalait l’odeur magnifique de Maîtresse Yuko, et continuait à se frotter contre elle, sentant Maîtresse Yuka dans son dos.

*N’oublie pas que tu dois aussi t’occuper de ton autre Maîtresse, égoïste neko !*

Cette heureuse voix rappela Luna à ses ordres de mission, et elle se retourna vers Maîtresse Yuka, venant près d’elle. Elle entreprit alors d’appliquer sa pommade sur son corps, appliquant ses mains sur ses aisselles, tout en soupirant, et en laissant des traces de mouille sur la serviette. Luna était de plus en plus excitée, et ses joues toutes rouges indiquaient clairement qu’elle était en rut. Et, si elle mouillait, ce n’était pas sans raison non plus.

« Les peaux de Maîtresses sont si douces, si bonnes... Luna adore les toucher, les caresser, les embrasser... »

Joignant le geste à la parole, elle léchait les doigts de Maîtresse Yuka, sa queue caudale remuant de gauche à droite sous l’effet du plaisir qu’elle ressentait, un plaisir qui était en train d’exploser en elle.

SUPERGIRL
Image
Il faisait vraiment très beau ici... Kara n’était pas à Novac depuis bien longtemps, mais elle sentait bien qu’elle allait adorer cet endroit. Humant l’air ambiant, elle laissa Tessou préparer sa fille. La policière couvait énormément Kyoko, et, si Kara en était amusée, elle se disait que, quand Kyoko grandirait, les choses risqueraient d’être tendues avec sa mère quand Kyoko voudrait sortir, et que sa mère refuserait... Vu les dangers de la ville, Kara ne pourrait que la comprendre, mais elle savait aussi que les enfants avaient besoin d’indépendance. La policière n’y était, fort heureusement, pas encore, et Kara conserva naturellement pour elle ses réflexions. En l’état actuel des choses, Tessou et Kyoko formaient un superbe coupable, une mère-courage éduquant avec tout l’amour dont elle était capable une petite fille adorable. Kara était sincèrement flattée et fière d’avoir pu les aider. C’était bien la preuve qu’elle était bien utile, et qu’elle était capable de répandre le Bien autour d’elle. C’était une bonne chose, après ses années d’oisiveté, à vivre sous la coupe réglée de son cousin.

Supergirl humait l’air pur, le fait de voir les gens en maillots de bains... Chez elle, dans sa dimension d’origine, les plages avaient été interdites, car le fait de porter si peu de vêtements était vu comme une incitation sexuelle. Ici, personne n’était gêné, et Kara trouvait ça... Rafraîchissant. Elle souriait donc, tout en suivant Kyoko, qui marchait vers la petite pataugeoire devant la mer. C’était une pataugeoire créée par les courants océaniques, qui avaient relevé le sable pour former une petite dune ayant retenu l’eau. L’eau était réchauffée par le soleil, et d’autres enfants se tenaient là, généralement de petits bébés qui barbotaient pour la première fois. Supergirl pouvait voir que la grande majorité des couples se composaient uniquement de femmes.

*Uatis...*

Kara avait entendu parler de cette situation compliquée dans l’État uatéen. Les Uatéenes suivaient une philosophie intéressante en théorie, mais dont les applications pratiques étaient terribles. Elles visaient la consécration d’un sexe unique afin de gommer les différences sexuelles, ce qui, concrètement, revenait à pratiquer de l’eugénisme et une certaine forme de racisme.

Kyoko commençait à avancer dans l’eau, s’amusant à faire des *SPLASH !* en rigolant. Kara la surveillait en souriant également, puis releva la tête quand Tessou lui demanda si elle avait déjà été se baigner. Kara ne répondit pas tout de suite, son regard se perdant au loin. La Kryptonienne avait parlé à Tessou de ses origines, du fait qu’elle venait d’une autre planète, mais aussi d’une dimension parallèle à celle-ci.

« Sur Krypton, il y avait des plages... Argo City avait une grande plage où je me rendais fréquemment. »

Argo City était l’une des plus grandes villes de Krypton, la ville où Kara avait grandi, une cité aussi grande et aussi importante que Kandor ou Kryptonopolis, la capitale.

« C’était très sympa... Autant qu’ici... Mais, pour être honnête, ça fait longtemps que je n’ai pas été me baigner, alors je dois te dire que... »

Kara ne put pas achever ce qu’elle avait à dire, car, en bondissant dans l’eau, Kyoko venait d’éclabousser Kara.

« Hey, toi ! Petite vilaine ! »

Kyoko se mit à glousser, et Kara la souleva, la tenant à bout de bras, et s’amusa à l’abaisser et à la relever rapidement, la mettant la tête en bas, faisant rire Kyoko, qui se trémoussait dans tous les sens en gloussant comme une folle.

« Hummm... Toi, je t’adore... »

Kara frotta son nez contre celui de Kyoko, puis déposa un baiser sur son front, et la relâcha dans l’eau.

SHA
Image
Les révélations de Wallündrill sur le passé de Sha avaient conduit cette dernière à demander à Luxuria d’être si proche d’elles. On aurait pu croire que l’Homoncule était collante parce qu’elle était enfin proche de sa « mère », si tant est que ce qualificatif puisse s’appliquer pour désigner Kiriko, mais il n’y avait pas que ça. Sha et Luxuria faisaient des expériences ensemble, afin de remonter dans la mémoire profonde de Luxuria, d’utiliser ses pensées inconscientes pour essayer d’obtenir les souvenirs de la femme ayant servi de modèle à la création de Luxuria : Nausicaa, la fille de Sha et de Misha, l’ancienne réincarnation de Kiriko. C’était assez complexe à comprendre, et même Sha se demandait parfois si elle ne s’était pas perdue en cours de route. L’idée, fondamentalement, était d’obtenir des souvenirs de son passé, afin de comprendre davantage qui l’avait scellé, pourquoi, et comment. Trois questions fondamentales qui continuaient à la hanter, même si elle avait choisi de ne plus embêter Kiriko avec cette histoire. C’était son passé, et, avec sa grossesse, et leur mariage, Kiriko avait d’autres soucis en tête. Même si elles étaient venues ici se reposer, chaque soir, Sha continuait à mener ses exercices avec Luxuria...

Kiriko se coucha contre elle, et Sha l’enlaça tendrement, avant de laisser Luxuria venir masser les épaules de Kiriko, appliquant un peu de lotion sur elle, afin de la protéger du soleil et des rayions ultraviolets. Novac était un endroit où le soleil tapait fort, et, comme elles n’avaient pas encore été dans l’eau, Kiriko était la plus à risque... Sha était une Déesse, et Luxuria une Homoncule. Peu de chances qu’elles attrapent une insolation... Mais Sha se voyait mal repousser sa femme, maintenant qu’elle était si bien nichée contre elle, à embrasser son cou. Elle lui caressait les cheveux, tendrement, en ne songeant à rien d’autre qu’à ce moment, qu’au corps de Kiriko se frottant contre le sien. Une délicieuse séance de détente, un moment de repos agréable et bienvenue après toutes ces épreuves à Wallündrill. Autant Sha que Kiriko avaient besoin de se ressourcer, et c’était bien dans cette optique que Sha avait fini par accepter ce séjour au Paradisio Hotel.

La Celkhane finit par lui parler d’Arya... Sha sourit lentement, en grattant le dos de la femme.

« Elle sera... Forte... Et adorable. Ce sera notre enfant, Kiriko, elle ne pourra qu’être adorable. »

Le résultat de Sha et de Kiriko... Quand on voyait Luxuria, il fallait s’attendre à avoir une fille qui ne sera pas à cheval sur les principes de l’Ordre Immaculé. Une femme qui aurait indéniablement de grands pouvoirs magiques, et une place privilégiée. Kiriko était en effet en train de donner naissance à une demie-Déesse, une créature très puissante, leur enfant. Cette idée faisait remuer les entrailles de Sha. Aurait-elle cru ça possible ? Quand elle était sortie de son bannissement, elle avait été emplie de rage et de haine, en sentant l’état de son culte, en voyant à quel point les hommes avaient brisé les sorcières, broyé tout ce qu’elle s’était efforcée de construire... Et puis, peu à peu, lentement, Sha avait réussi à reconstruire son culte, et à découvrir en elle d’autres sensations que sa frustration et sa colère. Et c’était en partie grâce à Kiriko qu’elle devait une telle évolution, un tel changement dans sa mentalité.

Kiriko avait la même impression qu’elle sur ses pouvoirs magiques... Restait la question épineuse du maniement de l’épée, qui fit sourire Sha.

« Tu es tellement belle quand tu t’entraînes, Kiriko... Je suis sûre qu’Arya aura envie d’apprendre ça, elle aussi... De fait, je pense qu’elle toruvera ça bien plus amusant que les exercices de méditation magique... Mais, si elle a ton caractère, ma chérie, nous avons évidemment bien du souci à nous faire... »

Une douce plaisanterie, mais, comme Arya allait sortir du ventre de Kiriko, il était probable qu’elle allait surtout tenir d’elle-même.

« N’aie pas peur, Kiriko... Tout ce qu’un enfant veut, c’est de l’amour... Et de l’amour, nous aurons à lui en donner, toi et moi. Arya ne pourra être qu’heureuse avec nous. »

Sur ce point, Sha ne voulait se faire aucun doute... Et elle n’avait aucun à s’en faire.

CRYSTAL
Image
Se détendre... Faire une pause. Des concepts très curieux pour Crystal, qui n’entraient pas dans sa culture personnelle. Elle était une dragonne, et les dragons ne se reposaient pas. Toujours, ils veillaient. Toujours, ils guettaient. Toujours, ils étaient prêts à se battre. Elle devait être comme eux si elle voulait triompher du Magicien. C’était ce qu’elle avait en tête, et, alors qu’elle y pensait, Neferia l’embrassa, et lui dit qu’il n’y aurait pas autant d’entraînement que ça (c’est en tout cas de cette façon que Crystal l’interpréta), et qu’il était temps de se reposer. Obéissant silencieusement, et plus troublée qu’elle ne voulait le faire paraître, la dragonne entreprit de se poser sur un transat, ses grandes ailes de dragonne débordant pour tomber dans le sable.

Ce qui la perturbait, c’était ça... Sentir le soleil sur son corps, sentir Neferia installée à côté d’elle, en train de dire qu’il faudrait des serviteurs, et en train de lui demander si Crystal n’avait jamais fait ce genre de choses au cours de sa longue existence. Crystal ne répondit pas sur le coup... Des souvenirs refaisaient surface en elle, des souvenirs qui n’avaient pas été oubliés, mais plutôt enterrés sous une montagne d’autres. Crystal, une dragonne... Oui, partiellement. Son père était Xygga, un Grand Dragon, mais sa mère, elle, avait été une humaine normale. Or, Crystal voyait sa part humaine comme une aberration, comme un boulet qui la ralentissait dans sa quête contre le Magicien... Mais cette aversion pour la dimension humaine de son corps n’était pas nouvelle, elle avait été lentement construite au cours des siècles. Oui, lentement... Il n’en avait pas toujours été ainsi. La solitude était quelque chose que Crystal avait acquise depuis quelques siècles, car elle était convaincue que c’était la façon la plus simple qu’elle avait de pouvoir se battre contre ses adversaires... Contre le Magicien.

Son mutisme amena Neferia à essayer de nouveau, avec une voix qui se fit un peu plus hésitante. ?Ne la regardant pas, Crystal fixait l’horizon, et finit par soupirer.

« Il y... Il y a eu plusieurs fois, Neferia. Il y a eu un petit domaine reculé, une fois, où je me suis installée. Leur seigneur était moribond, vieux, sur le point de mourir, et il partait sans descendance, cette dernière ayant été tuée, à l’exception d’un nourrisson incapable de régner. Le peuple avait peur, et se faisait attaquer par des voisins. Je suis venue. J’ai massacré les envahisseurs, et je suis devenue le seigneur de ce domaine... »

C’était une anecdote qu’elle n’avait pas l’habitude de conter. Crystal s’humecta les lèvres.

« J’ai constitué mon harem d’hommes et de femmes parmi les habitants du village. Soit ils étaient appelés pour coucher avec moi, soit je le faisais. C’était une époque où je commençais à comprendre les besoins de la partie humaine de mon corps... Ma féminité. »

Elle avait couché avec bon nombre d’hommes, généralement avec toujours elle sur eux, remuant sur leurs queues. Elle se rappelait du plaisir intense qu’elle ressentait, mais aussi des brigands venant régulièrement.

« L’Ordre Immaculé a fini par apprendre qu’une dragonne dirigeait une terre d’humains, et ont mené croisade contre moi. Ma réputation avait fini par s’étendre dans toute la région, car, à chaque fois que des bandits ou des rivaux attaquaient, j’attaquais avec ma forme de dragonne... Autant te dire que je faisais un sacré carnage. Pour l’Ordre, j’étais une créature monstrueuse qui avait pris en otage toute une population depuis des années, et l’Ordre était soutenu en ce sens par le jeune héritier, qui, entre-temps, avait bien grandi, et considérait avoir été évincé d’une succession lui revenant de droit. Pendant un temps, je me suis battu... Et, quand l’Ordre a vu que les villageois me préféraient à leur baron de pacotilles, ils en ont déduit que toute la populace avait été corrompue par de la magie noire. Un énorme bûcher a été organisé, et la ville a été rasée. »

Crystal soupira lentement. La folie des hommes... Neferia aussi en avait été victime. Difficile, après cela, de ne pas comprendre son hostilité à l’égard des autres, des humains. Crystal aussi l’avait ressenti, mais elle avait appris à l’intérioriser, et à refouler sa partie humaine... Une facette de sa personnalité qui, à sa grande surprise, était progressivement en train de refaire surface. La plus belle preuve de ce phénomène était sa présence ici, face à cette femme.

« Mais ça reste une bonne expérience... Les hommes peuvent être cruels, monstrueux, horribles, et sadiques... Mais ils savent aussi se montrer respectueux, attentionnés, tendres... »

Tout était dans la nuance. D’un extrême à l’autre. Voilà comment étaient les humains.

Voilà pourquoi ils étaient si dangereux.

POISON IVY
Image
Il ne fallait pas attendre d’Harley Quinn qu’elle comprenne l’importance de cette technologie. Elle était la quintessence ultime, la symbiose de ce que Pamela recherchait dans ses rêves plus fous : l’harmonie parfaite entre l’Homme et la Nature. D’aucuns auraient pu y voir le contrôle absolu de l’Homme sur la Nature, mais Poison Ivy voyait surtout dans cette technologie un moyen de conserver la Nature, de la protéger, de l’améliorer, tout en la perfectionnant. N’était-ce pas ce qu’elle avait toujours fait ? Ce qu’elle voyait ici n’était qu’une amélioration de ce qu’elle avait toujours voulu faire. Aboutir à la fusion parfaite... Alors, oui, Pamela était heureuse par ce qu’elle voyait, ce qui, concrètement, se traduisait par une hausse de ses spores, et donc par une plus forte excitation sexuelle. Immunisée à ses spores, Harley ne le sentit pas, et se contenta de lui sourire, avant de lui dire qu’il était temps d’aller baigner.

*Hum...*

Harley la ramenait vers la plage, mais Ivy posa une main sur son poignet, la retenant.

« Pas par là, mon beau clown... Viens. »

Ivy se mit à marcher, s’avançant le long des arbres, jusqu’à rejoindre un autre versant de la côte, où on pouvait entendre quelques rires. Elles s’approchèrent, longeant les arbres, jusqu’à voir plusieurs cascades, des lianes, et des adolescents qui s’amusaienty à bondir dans l’eau, cette dernière se trouvant une dizaine de mètres en contrebas. Pour éviter les récifs et être sûrs de bien s’enfoncer dans l’eau, il fallait s’accrocher aux lianes vertes en démarrant, se laisser porter, et la relâcher. Un plongeon impressionnant, qu’une adolescente s’empressa de faire. Pamela la vit prendre son élan, et elle s’agrippa à la lance, puis bondit en avant. Ses pieds décollèrent du sol, et elle hurla, et relâcha la liane, avant de s’envoler dans le décor en remuant des bras, avant de s’exploser dans l’eau en contrebas.

Poison Ivy se tint au rebord, avec un sourire sur le coin des lèvres, et se retourna vers Harley.

« Alors, ma belle ? Je suis sûre que tu peux nous faire de sacrées figures en nous faisant un beau plongeon. »

C’était risqué, mais Ivy savait qu’Harley aimait le risque, et qu’elle vivait pour ça.

« Tu ne vas pas te dégonfler devant de jeunes adolescentes, hein ? »

La provoquer, c’était souvent très efficace avec Harley.

FÉLICIA HARDY
Image
La belle Félicia esquissa un sourire devant la remarque d’Aoki, pleine de perversion... Entre elles, les choses étaient claires. La Chatte Noire ignorait si leur romance tiendrait dans le temps, car, pour être honnête, elle n’était faite que de pure perversion. Elle était une succession continuelle de sexe sauvage et torride, continuel, et pas souvent en étant juste deux. Félicia couchait ainsi avec Ivy, et Aoki fréquemment avec Harley, quand les quatre ne faisaient pas l’amour ensemble. Pour autant, il était clair que, dans ce quatuor, deux couples s’étaient fréquemment formés, et venaient d’ailleurs de se distinguer en se séparant. Harley et Ivy étaient parties dans la forêt, et Félicia s’était isolée du reste de la bande avec sa belle Aoki, dont le bikini rouge flamboyant était un appel au sexe sauvage. Sa belle Japonaise blonde justifia ce choix par la volonté d’avoir Félicia fixant ses yeux sur elle, et rien que sur elle, mais la Chatte Noire n’était pas totalement aveugle.

Des femmes louchèrent sur Aoki quand, en roulant des hanches, elle s’écarta de Félicia pour rejoindre l’eau chaude. Félicia loucha volontiers sur ses fesses, en esquissant un léger sourire. La femme avait beau avoir des enfants, elle restait encore très jeune... Peut-être une conséquence de ses attributs félins ? Félicia s’humecta les lèvres en la voyant rejoindre l’eau, cette dernière léchant ses belles jambes fuselées. Son corps était parfait, tout simplement, et d’autres femmes ne pouvaient s’empêcher de l’observer, louchant sur son corps, sur ses fesses... Félicia sourit en voyant l’eau. Oui, elle était la Chatte Noire... Mais l’eau l’effrayait-elle tant que ça ? À New York, elle se rendait souvent à des plages après les cours, ou le Samedi. C’était un agréable moment de repos et de détente, où elle allait souvent avec des amies... Et Félicia n’avait pas encore eu l’occasion de se baigner à Yoake, tant sa vie était bouleversée.

Et puis, si elle laissait trop Aoki libre, d’autres personnes pouvaient la voler... Aoki l’aimait, mais elle savait aussi que, et même si Félicia ne lui imposait pas de coucher exclusivement avec elle, la Chatte Noire avait un petit côté possessif sur Aoki. Souvent, la Japonaise s’en amusait, flirtant avec d’autres personnes sous le nez de Félicia, juste pour l’énerver, et pour pouvoir se faire ensuite punir dans leur chambre de plaisir. La belle Nippone était loin d’être une femme douce et uniquement romantique, elle était aussi perverse et malicieuse, et n’hésitait pas à le lui prouver à chaque occasion.

« Hum... Tu l’auras voulu, ma petite », murmura Félicia entre ses dents.

La belle femme aux hanches généreuses et à la longue chevelure argentée se redressa, et rejoignit la femme dans l’eau, puis l’enlaça rapidement, et, tout en posant ses mains sur ses fesses, alla lui voler un tendre et langoureux baiser. Sa langue s’enfonça dans sa bouche, et elle mordilla la lèvre inférieure d’Aoki. Les personnes alentour pouvaient juste voir les poignets de Félicia disparaître dans l’eau, car cette dernière leur arrivait à hauteur du nombril. Elle pinça les fesses de la femme, sans trop se soucier des mineurs, qui étaient occupés sur le bord, ou dans des parties plus animées de la plage, là où il y avait des vibrateurs sismiques novaquiens qui pouvaient, à l’aide de délicates secousses, provoquer de belles vagues.

Félicia embrassait donc à pleine bouche Aoki, et leur baiser dura de longues secondes, de longues et délicieuses secondes.

« Voilà qui est mieux... »

La femme restait contre elle, leurs jambes se frottant l’une à l’autre. Elle remonta l’une de ses mains pour la poser sur la nuque d’Aoki, et l’embrassa à nouveau.

« Tu sais... Si on nage bien, on peut rejoindre des petites plages isolées le long de la côte... Et j’ai très envie d’être seule avec toi, ma chérie. »

Elle ronronnait contre elle, venant désormais embrasser sa nuque.

Félicia n’était pas la {féline Chatte Noire pour rien.

LAURA KINNEY
Image
Que ferait-elle si on l’attaquait ? Simple... Laura sortirait ses griffes, et tuerait quiconque tenterait de l’abattre... Ou, du moins, les blesserait-elle suffisamment pour être tranquille. Magie lui avait dit qu’il n’y av ait aucun problème, qu’elles étaient là pour se détendre, et que, de toute manière, si quelqu’un était assez suicidaire pour attaquer, avec le nombre de super-personnes se trouvant dans le coin, ce serait purement suicidaire.

*Elle marque un point...*

Cependant, il fallait plus que quelques mots pour sortir Laura de l’état d’esprit dans lequel elle se trouvait depuis sa plus tendre enfance, et même avant, avant qu’elle ne devienne le 23ème clone de Wolverine. Elle suivit donc Magie, restant toujours un peu sur la défensive. Magie finit par s’allonger sur une serviette, assez grande, et tapota cette dernière, en lui disant de s’allonger ici, et de se débrouiller pour ne penser à rien. C’était facile à dire... Moins à faire. Laura se mordilla les lèvres, en l’écoutant. Ne penser à rien... Elle regarda néanmoins encore une fois autour d’elle. La jeune femme savait que l’HYDRA était prête à tout pour récupérer, et pour pouvoir continuer à la cloner, dans le but de créer le soldat parfait. Rien ne les arrêterait, et ils étaient partout... Une foule remplie de civils était pour eux l’endroit idéal pour se cacher, pour dissimuler un assassin ou un terroriste. Laura renifla l’air, mais ne sentit aucune odeur de poudre. Des enfants jouaient avec leur père à faire un château de sable, d’autres nanas étaient en train de bronzer, ou de manger des sandwichs... Rien d’anormal, mais Laura était bien placée pour savoir que c’était justement après le calme plein que la tempête arrivait.

Laura hocha donc la tête, puis fléchit les genoux, et s’assit sur le rebord, se couchant sur le flanc, face à Magie.

« Hum... Ne penser à rien... Mais... Comment faire ? »

Entendant des bruits de pas, Laura se retourna subitement, pour juste voir deux individus en train de passer, discutant entre eux, chacun de leurs pas faisant voleter des pelletées de sable. Une fausse alerte... Elle soupira, et se retourna à nouveau vers Magie.

« Comment est-ce que je suis censée faire. ? Je ne peux pas m’empêcher de penser à ce qui se passe, à sécuriser la zone... Et, quand je vois autant de gens... Oui, ils sont tous innocents, mais... Il en suffit d’un. Et, crois-moi, je sais de quoi je parle. Quand l’HYDRA m’envoyait tuer des personnes, j’utilisais un déguisement d’innocence. Qui se méfierait d’une petite fille, hein ? Jusqu’à ce qu’elle sorte ses griffes, et massacre plus d’une centaine de personnes dans le gymnase d’un petit lycée de campagne pour tuer un candidat aux élections présidentielles des États-Unis ? »

Laura parlait en connaissance de cause... Malheureusement.

MISS MARVEL
Image
Carol s’amusait à flirter. Après tout, quel était l’intérêt d’avoir des superpouvoirs et des tenues sexy si on n’en profitait pas pour s’amuser un peu ? Pour se défouler un peu ? Miss Marvel s’amusa de la réaction de Karen. Les deux chaperonnes de ce petit groupe de cinglés allaient avoir fort affaire avec tant de femmes sous leurs ordres. Et il ne fallait guère compter sur Miss Marvel pour responsabiliser ces jeunes enfants. Comme Karen le souleva rapidement, Carol avait un passé d’alcoolique, ce qui faisait qu’elle s’inquiétait un peu. Ses inquiétudes amenèrent sur les délicates lèvres de la justicière un sourire amusé.

« Je vois que tu as consulté les fichiers du SHIELD à mon égard, Karen... »

Miss Marvel avait été alcoolique, oui... Quoi de plus normal ? Elle avait été une pilote d’avion extrêmement prometteuse quand un énigmatique accident l’avait crashé. Même maintenant, elle ignorait encore comment elle avait survécu, et ses nuits étaient fréquemment hantées par des cauchemars sinistres, comme des réminiscences de son sombre passé, de cet accident traumatisant et qu’elle avait oublié... Mais pas dans ses songes. Quand on passait de l’Air Force à caissière dans une épicerie de quartier, sous les ordres d’un Asiatique xénophobe et pervers, poursuivi en justice par plusieurs de ses ex-employées pour harcèlement sexuel. Une véritable descente aux enfers, avec un appartement merdique, un misérable studio dans un immeuble désuet, en état d’insalubrité prononcée, du fait de l’inaction des propriétaires à le rénover, ces derniers étant des Yakuzas.

Carol avait sombré, elle n’avait pas honte de le reconnaître... Tout comme elle savait que, maintenant, les choses allaient mieux. Elle suivait un traitement auprès d’une association locale d’aide contre l’ébriété publique, et voyait régulièrement le psychologue du SHIELD pour discuter de ses problèmes. Chaque super-agent, de fait, suivait une formation thérapeutique auprès de psychologues, dont l’impact premier était de vérifier la manière dont les personnes dotées de capacités surnaturelles usaient de leurs pouvoirs, apprenaient à les maîtriser, et à les utiliser dans la vie de tous les jours. Carol suivait donc cette formation, dans le cadre de laquelle elle apprenait aussi à lutter contre l’alcool, et, surtout, à essayer de comprendre davantage le fonctionnement de ses pouvoirs et leur origine. Comment avait-elle survécu au crash de son avion ? Comment expliquer le trou noir entre le jour duc rash et celui où elle s’était réveillée dans l’hôpital militaire, quelques jours après ? Comment expliquer ses nuits troubles ? Les cauchemars qu’elle faisait, et dont elle n’avait que des souvenirs troubles, étaient de plus en plus fréquents suite à la thérapie qu’elle suivait... Mais elle ne se souvenait encore pas de grand-chose. Ce que Carol avait compris, c’était que, inconsciemment, elle ne voulait pas se rappeler de ce qu’elle avait vécu, et que c’était pour ça que ses rêves lui échappaient. La thérapie visait donc à l’aider à accepter ce qu’elle avait vécu, et le traumatisme qu’elle avait subi lors de son crash.

*Si je buvais, c’était pour oublier mes rêves... Parce que, en étant ivre, je ne pense plus à rien...*

La super-héroïne sourit donc face à Karen.

« Je peux boire quelques verres sans inquiétude, Karen... Mais ne te méprends pas. Nous ne sommes pas qu’en vacances ici, et, même si j’ai grande confiance envers nos camarades, nous ne sommes jamais à l’abri d’une mauvaise surprise. »

Après tout, quand on avait sous ses ordres une ancienne écoterroriste, une paranoïaque avec des griffes en adamantium, une ancienne psychopathe, une kleptomane notoire, il fallait s’attendre à ce qu’il y ait des étincelles. Le SHIELD, toutefois, avait préféré envoyer Carol, plutôt que Rachel... C’était un signe clair, le signe que leurs agents spéciaux devaient se reposer, se détendre, ce qui valait autant pour Power Girl que pour Miss Marvel. Combattre l’HYDRA avait été éprouvant, épuisant, et éreintant. En conséquence, Carol était heureuse de pouvoir profiter d’un moment de détente. Oh, certes, il y avait bien des arrière-pensées dans ce qu’elle disait, mais ce n’était que des propositions.

« Bref... Je vais voler un peu, explorer les environs... On ne risque rien, mais... Et bien, on n’est jamais trop prudentes, pas vrai, hein ? Je te laisse faire ce que tu veux. »

Elle ne le disait pas, mais son ton était un peu plus sec, et son visage fermé. Carol réagissait, pour le coup, comme une humaine. Une humaine vexée qu’on puisse la prendre pour une alcoolique, même si c’était vrai. Il était, en soi, toujours vexant de se voir rappeler ses propres défauts et ses échecs. Elle s’envola donc, afin de survoler l’île, et tout l’Archipel.

MIRANDA FORGE
Image
Miranda avait l’habitude d’avoir des proches qui avaient le feu aux fesses, et Kaleena était de cette trempe-là. Quand on avait le privilège de la puissance et de la fortune, la drague et la séduction étaient d’un autre âge. Kaleena savait ce que Miranda était devenue, et elle en profitait volontiers. Qui, en effet, n’aurait pas envie de coucher avec Miranda Forge ? Avec la puissante Miranda Forge ? Celle dont on disait que les Sénatrices lui mangeaient dans la main, celle dont on disait qu’elle pouvait se forger un pont d’or si elle le voulait, voire acheter le Palais d’Ivoire. Kaleena en profitait donc, et ces deux Terranides lui plaisaient... Et puis, elle était belle. Elle l’avait toujours été, et l’argent de Miranda avait permis de la rendre encore plus belle. Kaleena n’hésitait donc pas à draguer, et avait toujours manifesté un certain intérêt pour les Terranides. Et, de fait, ce n’était pas tous les jours qu’on tombait sur une Terranide-licorne et une Terranide-chauve-souris.

Ces deux femmes parlèrent entre elles, et la Terranide-chauve-souris acquiesça... Sous la réserve que Miranda y participe, ce qui sembla exaspérer son amie, qui s’offusqua de la rapidité avec laquelle la femme avait accepté. Kaleena sourit, et cligna des yeux à Miranda, qui les observait de loin. Un plan à quatre... Pour Miranda, ce serait pour ainsi dire une chose normale ! Kaleena s’humecta les lèvres en esquissant un léger sourire.

« Du genre à dire ‘‘Non’’... »

Kaleena esquissa un nouveau sourire coquin. Néanmoins, elle n’était pas idiote. Si la première Terranide acceptait, c’était uniquement parce qu’elle savait qui était Miranda Forge... Contrairement à l’autre Terranide. Elle leur fit un clin d’œil, et leur dit d’attendre, puis retourna voir Miranda, roulant naturellement des hanches à chaque fois qu’elle marchait.

« La chasse a été bonne ?
- Plutôt... Mais elles ont envie de toi aussi... »

Miranda sourit, révélant toutes ses belles dents blanches.

« Oh, vraiment ? Comme c’est... Surprenant. »

Kaleena se pencha vers elle, et posa une main sur son épaule, venant tendrement l’embrasser. Un geste dont elle voulait qu’il n’échappe nullement aux deux Terranides. Kaleena l’embrassa pendant quelques secondes, puis récupéra une petite carte, et retourna vers les deux Terranides, en la leur tendant.

« Vous pouvez venir ce soir à vingt heures, mes petites chéries... Avec ce carton, les agents de sécurité vous laisseront passer. »

Ce carton portait le nom d’une suite centrale : l’Imperial Room. C’était l’une des plus luxueuses suites du Paradisio Hotel, une suite qui confirmait la richesse très élevée de Miranda Forge et de Kaleena. Elle leur tendit donc la carte, et leur esquissa un sourire.

« Ou alors... On peut aller à une piscine, ou à une plage privée... Si tu n’es pas capable de retenir tes hormones... » dit-elle, en lui faisant un clin d’œil joueur.

Oui, elle allait bien s’amuser avec ces deux-là. Sa main alla même caresser un peu la corne de la Terranide-licorne, dont elle ignorait encore son nom... Ce qui était un peu frustrant. Des Terranides indépendantes et belles, ce n’était pas courant tous les jours. Oh, Kaleena ne voulait pas les asservir. La jeune femme n’était pas venue ici pour travailler, mais bien pour se détendre, pour prendre du bon temps avec une amie d’enfance, une amie d’enfance qui lui avait offert la capacité de rebondir au sein de GeoWeapon Corp... Et, outre Miranda, il y avait aussi les autochtones locaux. Kaleena avait ainsi son regard sur plusieurs des hôtesses du Paradisio Hotel, ou encore sur certaines touristes. Elle savait que Miranda aimait bien capturer des femmes qu’elle pouvait croiser en limousine dans sa rue, afin de leur faire l’amour sauvagement. C’était quelque chose que Kaleena avait toujours rêvé de faire.

En un sens, elle allait commencer avec ces deux femmes.

RYOUKA
Image
Ryouka s’était attendue à une séance de sexe intensive avec elle. Tsukasa était aussi perverse qu’elle, ce dont elle avait largement eu l’occasion de se rendre compte. Elles faisaient l’amour comme des folles furieuses, et Tsukasa leur proposa une douche avant d’aller dehors. Ryouka ne put qu’acquiescer, car il est vrai que les deux femmes n’étaient pas très propres, avec cette odeur de sexe et de sueur persistant sur leurs corps... Ainsi que les fluides sexuels qui, ici et là, éclairaient leur peau. Ryouka suivit donc Tsukasa dans la salle de bains, et, quand elle lui demanda de faire sortir sa queue, Ryouka n’eut qu’à se concentrer un peu pour que son pénis pointe. Avoir une queue entre les jambes, c’était pour elle l’expression d’un lointain fantasme qui était en train de se réaliser maintenant. Crispant ses poings, elle sentit sa verge se redresser, sous l’effet d’une érection lancinante, qui la surprit par sa ténacité. Alors même qu’elle avait balancé suffisamment de foutre pour ensemencer tout un village, elle ressentait encore le désir pulser en elle, remuant dans son corps... Un désir qui ne demandait qu’à s’exprimer, encore et encore, à se réveiller, et à se laisser parler.

Tsukasa fila dans une douche, joueuse et sensuelle, Ryouka louchant volontiers sur son cul, sur ses hanches, sur son magnifique corps. Elle était franchement belle. Une magnifique blonde, aux lèvres pulpeuses, aux formes enchanteresses... Comment ne pas l’adorer ? Ryouka déglutit lentement, et sa queue se redressa encore un peu, alors que la femme se penchait vers elle, lui demandant à quelle sauce elle voulait être mangée... Ryouka se mordilla les lèvres, en voyant ce gel douche qui dégoulinait le long de son corps, et elle se blottit contre elle. L’eau de la douche ruisselait sur leur tête, filant pour les unir, et elle l’embrassa, sa queue tendue venant caresser ses cuisses.

« Vu comment tu me chauffes, Tsukasa, je crois qu’il n’y a qu’une seule chose que je veux... »

Une seule chose, en effet... S’approchant de la femme, elle posa ses mains le long de ses hanches, et vint palper ses fesses, en l’embrassant tendrement et langoureusement. Depuis qu’elle avait vu Tsukasa, Ryouka n’était plus qu’un atome de sexe, ne vivant que pour le sexe et pour ses profondes pulsions. Entre elles, tout n’était que sexe et luxure, du sexe sauvage et débridé, avec des pulsions qu’elle n’avait jamais ressenties auparavant. Tsukasa déclenchait en elle des choses incroyables, des phénomènes physiques renversants. Sa langue s’enfonçait dans sa bouche, et elle avança en effet, plaquant le corps de la femme contre le mur.

« Hmmmm... !! »

Oui, Ryouka adorait ça... Elle adorait le goût de la bouche de Tsukasa, la sensation de son corps serrée contre le sien, blottie contre elle. L’embrassant longuement, Ryouka tira sur sa lèvre inférieure, en arquant sur ses lèvres un tendre et joueur sourire. Elle relâcha sa lèvre, et frotta son corps contre le sien, le gel douche glissant des seins de Tsukasa pour aller sur son corps. Elle souleva un peu les hanches de la femme en écartant ses mains de ses fesses pour appuyer sur ses jambes. Elle les releva ainsi, tout en les caressant, et s’empressa de la pénétrer, sa queue venant s’enfoncer d’un coup sec dans son vagin.

« Ohhhhhhhhhhhh... !!! »

Ryouka soupira longuement, en sentant une vague de plaisir exploser en elle, et elle commença à la pénétrer contre le mur de la cabine de la douche, tout simplement. Ce n’était même plus parce qu’elle avait envie de coucher, non... C’était comme une sorte de routine naturelle entre elles. Elles se faisaient l’amour comme certains pouvaient s’embrasser sur la joue pour se saluer. Sa grosse queue avait presque atteint sa virilité naturelle dès que Tsukasa lui avait demandé de la sortie.

« Hm-hmmm... Je... Haaa... C’est comme ça que... Que je veux... Haaaann... Que je veux nettoyer ma belle queue avec toi... Ma belle et grosse queue... ! »

C’était aussi simple que ça, en réalité, et elle continuait à prendre la femme, remuant en elle d’avant en arrière, sa verge coulissant dans son corps. Ah ! Que c’était bon ! Son membre s’enfonçait lourdement en elle, d’avant en arrière, tapant profondément dans son sexe.

« Oh ouuiii, haaan !! C’est... C’est ça qui est bon, haaaannnn... ! »

Ça, et rien de plus. En définitive, Ryouka en revenait toujours à ça.

Le sexe.

SAMARA
Image
Avoir une fille, c’était une expérience nouvelle pour Samara. Qui aurait cru qu’elle allait avoir une progéniture en allant chez Mélinda ? Sya était une femme adorable, une Ange superbe. Elle était d’une grande beauté, ainsi qu’une puissante magicienne. Autant d’arguments qui avaient encouragé Samara à accepter à sa demande... En plus de son statut d’Ange et de son appartenance au culte de Lust. Quand Samara organisait des soirées, elle essayait de se débrouiller pour faire venir Sya, l’invitant à des soirées où il n’y avait que des femmes, Sya ayant une aversion pour le sexe masculin. Chacune de ces soirées était une réussite, où chacune des invitées pouvaient librement profiter de la jeune femme. Sya, sa fille, devenait alors une poupée sexuelle, ce qui ne la dérangeait nullement, les Mijakiennes que Samara invitait étant souvent très belles.

Maintenant, elles se trouvaient à un hôtel de luxe novaquien, appréciant le bon air maritime, la chaleur réconfortante qui régnait dehors, tempérée par la climatisation. Ayant de l’argent, Samara avait loué une grande suite. Ce n’était pas l’une des plus grandes chambres du Paradisio Hotel, loin s’en faut, mais le prix du loyer était très élevé ici. Sya demanda alors à être recouverte d’huile, tout en restant entre Kazuha et Samara. Kazuha, sa majordome, s’était rapprochée de Sya. Elles avaient longuement fait l’amour ensemble, sans que cela ne dérange Samara. Au contraire, elles pouvaient ainsi faire l’amour à trois, elle et ses deux petites créatures dociles.

Sya s’était dotée d’un bikini microscopique, et presque transparent. Une tenue particulièrement belle, qui amena Kazuha, également très peu vêtue, à se mordiller les lèvres, et à dévorer du regard Sya. Avec son soutien-gorge noir et sa culotte du même acabit, Kazuha avait ses habits quotidiens, en n’importe quelle circonstance, et c’était bien ainsi qu’elle allait sortir dehors, à la plage. Samara n’avait aucune honte à exhiber ainsi sa majordome. Même au sein de la capitale impériale, réputée pour son intransigeance et son autorité, Kazuha bénéficiait d’une autorisation spéciale pour marcher dehors dans cette tenue. Pratique, non ? Se balader les fesses à l’air libre ne dérangeait nullement Kazuha, qui y trouvait là un plaisir pervers et profond.

« Sya est une gentille fille, la complimenta Samara en lui caressant les cheveux. Et Maman sera très heureuse de jouer avec elle toute la journée... »

Elle se tourna alors vers Kazuha.

« Enduis ma fille de crème solaire, Kazuha...
- Tout de suite, Maîtresse. »

Avoir l’occasion de caresser et de palper le corps de Sya était une occasion trop belle pour la laisser passer. Elle se mordilla donc les lèvres, et fit signe à Sya, puis marcha vers elle. L’Archimage, elle, s’écarta du divan, et laissa Kazuha coucher Sya sur le canapé. Kazuha et ses doigts de fée glissèrent sur la peau parfaitement douce de la belle Sya, glissant très rapidement jusqu’à ses fesses, qu’elle se mit à peloter en souriant, avant d’appliquer de la lotion sur son dos, et de la masser. Elle s’appliquait consciencieusement, démontrant un très net talent, ses mains filant le long du corps de poupée de la jeune Sya, frottant encore et encore, la caressant sur tout son corps, s’attardant sur son dos et ses bras.

« Tu sais, Sya, j’ai reçu une formation de masseuse... On m’a appris à faire jouir une personne simplement en caressant ses zones érogènes, et en les massant suffisamment bien que la personne se libérait totalement. »

Elle ne disait pas ça de manière totalement anodine, car c’était quelque chose qu’elle était précisément en train d’appliquer sur le corps de la jeune Ange. Ses mains glissaient en effet le long de ses hanches, grattaient ensuite son dos, et glissaient ensuite sur ses fesses. Ses lèvres n’intervenaient à aucun moment, et elle ne caressait même pas les seins de Sya, se contentant de son dos et de ses hanches, glissant juste un peu sur ses fesses. Kazuha avait été formée par l’une des guildes d’esclavage les plus en vogue d’Mijak. Les esclaves qui en sortaient n’étaient pas destinés à travailler dans des fermes ou dans des forges, mais à servir auprès des personnes les plus puissantes de l’Empire : les riches propriétaires terriens, les puissants conseillers politiques... Les personnes comme Samara. Et, quand Kazuha avait la chance de caresser un corps aussi beau et aussi doux que celui de Sya, elle ne comptait pas la laisser passer. La belle esclave blonde avait beau être très effacée, elle n’en était pas moins imprégnée d’une forte personnalité, se caractérisant surtout par une profonde perversion.

Kazuha, en effet, était une grande perverse, ce qu’elle avait déjà été avant de croiser Samara. Son séjour avec elle n’avait fait que la pousser davantage sur les voies de la perversion, et c’était un chemin dans lequel elle s’enfonçait avec délice. Elle continuait donc à la caresser et à la gratter, avec le bout de ses ongles, prenant le temps qu’il faudrait... Du moins, jusqu’à ce que sa Maîtresse vienne lui dire d’arrêter. Pour l’heure, Kazuha se faisait plaisir.

« Kazuha a envie de sentir la petite Sya jouir dans son minuscule bikini, et elle continuera à lui faire l’amour toute la journée... »

Ça, c’était une quasi-certitude !
ALICE KORVANDER
Image
« Est-ce que vous aimez quand je vous défonce le cul, Majesté ? »

En venant de poser cette question dans l’un des couloirs menant hors du Paradisio Hotel, Alice rougit jusqu’aux oreilles. Plusieurs femmes se retournèrent devant la voix forte d’Ayumi, et Alice posa un doigt sur ses lèvres, lui intimant de se taire :

« Shhhhttt... !! »

Ayumi n’avait donc AUCUN respect? Était-elle sans-gêne à ce point ?! Arquant sur ses lèvres un sourire narquois, l’intéressée haussa les épaules, et regarda les femmes alentour. Elles étaient près d’un bel escalier blanc permettant de rejoindre une plage, le long de la grande forêt s’étalant sur une partie de l’île.

« Oh, allons ! En venant jusqu’ici, j’ai vu au moins dix personnes qui n’arrêtaient pas de te mater le cul ! Tiens, elle, par exemple, fit-elle en pointant son doigt vers une jeune femme à la peau très bronzée, je suis sûre qu’elle adorerait te rouler une pelle ! Pas vrai ? »

La femme sourit poliment en se repliant en arrière, et Alice s’avança rapidement, encore plus gênée. Dire qu’elle avait parfois tendance à trouver Mélinda trop explicite... Mais, par rapport à elle, Ayumi était une véritable bombe sur place ! Ohlàlà, que de gênes, que de gênes ! Affreusement gênée, Alice avança vers l’escalier, s’appuyant sur la rambarde, Ayumi restant dans son dos à l’observer, louchant volontiers sur ses formes. Elles descendirent les marches, et Alice se retourna vers elle en posant ses pieds sur le sable, la fusillant du regard.

« La prochaine fois que tu me refais un coup pareil, Ayumi...
- Tu me gifleras les fesses ? Si tu veux, je te donne un martinet... »

La Princesse grommela en serrant les poings. Ayumi sourit plus franchement, amusée de voir la petite tête blonde s’énerver. Elle était encore plus mignonne. Pour toute réponse, Ayumi posa une main sur le menton d’Alice, le tenant entre deux doigts, et alla l’embrasser, fourrant sa langue dans sa bouche, tout en posant son autre main sur l’une de ses fesses. La Princesse écarquilla les yeux et se débattit... Ce qui amena Ayumi à serrer ses doigts. Cette femme avait une telle poigne... ! Alice posa ses mains sur les hanches de la femme, sentant, outre la douceur et la rondeur de ses courbes, ses muscles, la solidité de ses abdominaux et de sa cage thoracique. Sa langue s’enfonçait dans sa bouche, et Ayumi resta ainsi quelques secondes. Le plus humiliant, pour Alice, était les commentaires amusés de personnes passant près d’elles... Et les mains venant claquer sur ses fesses. Alice mordilla les lèvres d’Ayumi, un peu trop fort, et cette dernière s’écarta alors en souriant.

« Hum... Petite garce...
- Je... Je ne suis pas ta poupée, Ayumi ! »

Pour toute réponse, Ayumi se fendit d’un léger sourire sur les lèvres.

« Vraiment ? Pourtant, serait-ce du désir que je ressens dans votre ton, Princesse ? »

Elle lui balança cette question en frottant son nez contre le sien, ce qui fit à nouveau rougir la petite tête blonde.

« Je... N-Non... Pas du tout... !! »

Alice se défit de l’emprise d’Ayumi, et marcha rapidement, en reprenant ses émotions. Cette femme était connue au sein du harem pour être une femme directe et expéditive, avec un goût immodéré pour les petites timides et les grandes nerveuses. Elle était une grande violeuse, prenant les femmes contre les murs, s’enfonçant lourdement en elles pour les faire jouir longuement, et les entendre couiner. Mélinda avait vraiment de sacrées psychopathes avec elle ! Ceci étant dit, Ayumi l’avait déjà torturé, en la ligotant à des cordes, et en lui enfonçant son sexe dans son cul, la prenant comme une chienne en l’insultant copieusement... Encore des choses couvertes par le secret professionnel, et qui auraient fait entrer son père, le Roi Tywill Korvander, dans une rage noire, s’il l’avait su.

La Princesse marcha donc à la lisière de la forêt, sans savoir que, à chaque pas qu’elle faisait, Ayumi observait son déhanché, et résistait à l’envie de faire sortir sa verge pour lui prendre les fesses entre deux arbres... Ou peut-être même le ferait-elle ici, tiens, en invitant une Uatéene futanari à venir lui baiser sa belle bouche ? Ayumi était une grosse perverse, et ne cherchait nullement à le cacher. Elle ne pensait presque qu’au sexe, et n’avait fait du sport que dans le but d’être encore plus endurante au lit. Elle marchait donc, quand Alice fut interrompue par deux personnes, qui la sortirent de ses pensées.

« Ha ! » sursauta-t-elle.

Deux Terranides en bikini venaient de débarquer à côté d’elle, l’appelant par son titre. Alice se recroquevilla sur place, avant de comprendre que ces deux femmes n’étaient pas dangereuses. Néanmoins, comme elle avait eu peur, la femme posa une main sur son cœur en reprenant son souffle, puis les observa à tour de rôle :

« Euh... Vos Maîtresses ? Me parle en privé... ? Mais... Mais qui êtes-vous ?! »

Ayumi s’était rapprochée, en louchant sur le corps appétissant des deux Terranides, avant de les reconnaître.

« Ah ! Mais... Vous travaillez pour les Karistal, non ? »

La Princesse regarda Ayumi en fronçant les sourcils, surprise. Les Karistal ? Que venaient-elles faire ici ? Et pourquoi ces deux Terranides voulaient lui parler sans les deux jumelles ? Alice était très amie avec elles, et elle n’avait rien à leur cacher. Quand elle avait appris qu’elles avaient conclu un accord avec Mélinda, elle leur avait envoyé une lettre pour chaudement les féliciter. Deux belles petites perverses adoratrices du monde félin, ça ne se voyait pas tous les jours non plus. Alice se rappelait très bien de leur séjour à Sylvandell, et de leur séance d’amour à quatre avec Sakura.

Elle les regarda à nouveau, en fronçant les sourcils, puis se tourna vers Ayumi.

« Ayumi... Laisse-nous, je dois leur parler.
- Hein ?
- Cette fois, je ne plaisante pas, Ayumi. Laisse-moi leur parler.
- Hey ! Mais...
- AYUMI ! »

Alice avait haussé le ton, et l’intéressée la regarda un peu, en fronçant les sourcils, avant de se retourner, et de s’écarter un peu en grommelant. Alice la regarda partir, puis se retourna vers les deux femmes.

« Bien... Que vouliez-vous me dire nécessitant que je n’en parle à mes amies ? Je vous préviens, je n’ai pas pour habitude de masquer des informations à des amies que j’apprécie beaucoup. »

Elle préférait jouer cartes sur table. Elle ignorait qui était ces deux femmes, et, vu leur entrée en matière, on ne pouvait pas dire qu’elle lui inspirait une grande et fondamentale confiance.

JESSICA DREW

« Tu as consulté la brochure ? demanda Kelly à Carol.
- Bien sûr ! Pourquoi ? »

Ses deux mères se parlaient à voix basse, Kelly jetant parfois des œillades à Jessica. L’adolescente n’aimait pas ça. Quand Kelly parlait à voix basse de cette manière, c’était souvent mauvais... Et ça l’était encore plus quand Carol, habituellement si stricte, se permettait des plaisanteries grivoises sur sa tenue. C’était Maman Kelly qui la lui avait offerte avant d’aller à Novac, en lui disant qu’il était temps de refaire sa garde-robe, surtout au niveau de ses tenues de bain. Jessica avait eu peur qu’elle tombe sur son costume, mais, fort heureusement, tout s’était bien passé... Même si Jessica avait été suffisamment idiote pour le prendre dans sa valise... Comme si elle allait en avoir besoin ici, genre !! Le Paradisio Hotel était un endroit extrêmement surveillé, et, même maintenant, Jess’ ne cessait de se dire qu’elle avait été idiote en le glissant dans sa valise, sous ses vêtements et ses serviettes.

*Une planque de génies, clairement ! Là, Jess’, tu t’es surpassée !*

Elle ne répondit pas à cette voix railleuse, et reprit sa marche, en se dirigeant vers la grande piscine du Paradisio. L’hôtel était une véritable ville en immeuble. Heureusement qu’il y avait de multiples panneaux permettant de se guider. Et, tout en marchant, Jessica repensait encore à son costume. Pourquoi l’avoir emporté dans ses bagages ? Qu’est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête de prendre tant de risques ? C’était... C’était comme si ce costume était une partie d’elle-même, en fait... Elle se sentait tellement bien dedans, tellement heureuse, tellement assurée de son emprise sur les choses. Être Spider-Woman, ça la rendait plus libre... Rien à voir avec la femme qu’elle était sans le costume et le masque.

Les femmes continuaient à marcher, descendant un élégant escalier, rejoignant la piscine. Elle était grande, avec plusieurs bassins, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. C’était un grand ensemble, avec des toboggans aquatiques, des jacuzzis, des bassins olympiques, des plongeoirs, des bassins avec des vagues artificielles, des petits bassins... Jessica marchait, en sentant parfois quelques regards posés sur elle... Jusqu’à voir une curieuse jeune fille avec un curieux poulet doré.

*Hein ?*

Interloquée, elle observa cette créature.

« Hey ! Elle est pas mal, ta peluche... »

Elle remarqua ensuite que la « peluche » était bien vivante, et Jessica rougit en se redressant.

« Oh ! Désolée... C’est juste que... Euh... Et bien, je n’avais encore jamais vu de si près une créature comme ça. »

Elle l’observa encore un peu en clignant des yeux, et regarda à nouveau la femme :

« C’est... C’est un Chocobo ? »

Uatis abritait plusieurs fermes hébergeant des Chocobos, mais Jessica n’avait encore jamais eu l’occasion d’en voir une de près... Ni de grimper sur un Chocobo, en fait. Ou, pour être exact, quand elle l’avait fait, elle était trop jeune pour s’en être rappelée, si ce n’est à travers quelques photographies de l’époque où on la voyait bondir sur un Chocobo Junior. Quis ait ? Peut-être que son attirance pour les Chocobos venait de cette époque ?

« Il... Euh... Il s’appelle comment ? »

ELENA IVORY
Image
Contemplant l’eau, Elena se disait que, si de simples enfants arrivaient à se baigner, elle, elle en serait capable... Des enfants étaient en effet dans l’eau, nageant dedans, bondissant, ou se disputant en cherchant à se couler. La jeune Reine, elle, avançait lentement, ses pieds foulant le sable, sous le regard amusé d’Adamante. Affronter une plage de Novac, quelle épreuve terrible ! Adamante plaisantait, certes, mais elle savait très bien quelles étaient les traumatismes qu’Elena avait traversé durant son existence. Lutter contre sa peur de l’eau était essentielle, et, si Adamante plaisantait, c’était pour essayer de calmer Elena, de la décoincer un peu, de désacraliser sa phobie... Elena se rapprochait de l’eau, de plus en plus... Quand une torpille la heurta.

Surprise, elle regarda à côté, et vit une petite tête blonde qui avait atterri sur le sable. La Mélisaine fronça les sourcils, en aiguisant ses instincts magiques... Juste au cas où. D’autres femmes se rapprochèrent, ainsi qu’une petite Terranide, et Adamante s’avança un peu, tandis qu’Elena se penchait vers la jeune fille. Elle allait se mettre à parler, mais les autres femmes s’excusèrent à la place de la jeune enfant... Avant de la reconnaître. Une jolie blonde l’appela « Majesté », et s’excusa platement.

*Comment m’a-t-elle reconnu ? C’est une Lumenienne ?*

Si Elena avait naturellement entendu parler de Caelestis, elle ne savait pas qui en étaient tous les ressortissants. Suki et Rinako lui étaient donc inconnues... Mais Adamante, elle, fronça les sourcils. Elle sentait des pouvoirs magiques émaner de ces personnes, des pouvoirs magiques curieux, et, entre ses doigts, la magie vibrait et s’illuminait. Elle s’apprêtait à se défendre en cas d’attaque des deux femmes... Mais elle ne ressentait aucune hostilité envers ces femmes.

La petite Terranide se mit alors à parler, et Elena sourit, puis se pencha alors vers elles. Sa main vint caresser les cheveux de la blonde, ainsi que la tête de la Terranide.

« Je suis ici en incognito, mes mignonnes. C’est un secret, il ne faut rien dire, d’accord ? »

Elle leur fit un clin d’œil, et posa ensuite un doigt sur ses lèvres, ses yeux les fixant tour à tour.

« Chhhuutt... »

Elena se redressa ensuite, et regarda la mystérieuse jeune femme qui lui avait parlé. Elle ignorait qui était ce couple, et s’humecta les lèvres, toujours aussi surprise d’avoir été reconnue si rapidement.

« Ne vous excusez pas, votre fille a le droit de gambader à l’air libre. »

La Reine, cependant, se demandait comment ces deux femmes avaient bien fait pour avoir une Terranide... C’était une fille adoptive, ou alors une amie... Mais pas leur fille biologique. Est-ce qu’elles venaient donc de Lumen ? Difficile à dire... Elena regarda Adamante, qui se rapprocha un peu.

« Nous sommes venues ici nous reposer pendant quelques jours... Et Elena ne tient pas à attirer la foule, pour des raisons que vous comprendrez très facilement. »

La femme acquiesça, et leur sourit, essayant de prendre un air décontracté :

« Pour tout vous dire... J’essaie d’apprendre à nager. »

C’était particulièrement burlesque, quand on y réfléchissait... La Reine de l’un des plus puissants États du monde, qui venait en douce à la plage pour y nager... On aurait pu croire que, avec ses responsabilités, Elena n’aurait pas pu s’accorder une seule journée de vacances... Et on n’aurait pas eu tort. La jeune Reine avait planifié ces vacances depuis des mois, et avait réussi à dégager son agenda en avançant des rendez-vous ou en en décalant certains. Ce n’était pas raisonnable, mais Adamante avait insisté. Après tout ce que les femmes avaient vécu, il était temps de se reposer, de se détendre, et de penser à autre chose que la prophétie des Treize Immortels, l’Arc-En-Ciel de Maerlyn, ou la Machine de Mandus.

« Et vous ? Vous êtes des Luméennes, je suppose ? »

Adamante, elle, n’en aurait pas été aussi sûre... Mais, pour l’heure, elle gardait son jugement pour elle-même.
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Hinata Kaguya »

Avatar du membre
Hinata Kaguya
Messages : 444
Enregistré le : 24 août 2024 16:19
Hinata & Nora

Pour la princesse, son voyage de noces était parfait ! Il n'y avait pas que Shizuka dans ce voyage mais c'était son lot de princesses, Nora qui était toujours à ses côtés. Au palais, elle lui laisse des instants en intimités avec sa femme puisque ce palais est plus sécurisé que n'importe quel endroit pour elle mais ici, pas question de la laissé seule. Sauf pour la chambre, elle laisse un minimum d'intimité au couple royal même si l'ange aimait les aider un peu parfois pour s'amuser. Il y avait aussi Tsukasa et sa « cousine » Ryouka. Elles étaient bien gentilles et restaient dans leur coin, rien de dérangeant. Hinata avait proposé à Tsukasa de venir simplement car un voyage de noces, ce n'était pas ce qui se faisait tout les jours alors elle espérait quelques conseils de sa part pour ses envies. Il y avait aussi quelques gardes mais simplement pour s'occuper des bagages et tout le reste. Mais elles aussi avaient le droit à leurs vacances.

Nora était au courant du secret de Shunya. Comment ? Eh bien depuis leurs fiançailles, Hinata l'avait chargé de protéger Shunya autant qu'elle-même alors même si elle n'est pas toujours aux côtés de la nouvelle reine, elle a au moins assez de protection pour que l'ange sache si jamais elle a un mal intérieur comme extérieur. Et ses petits soucis de santé ses derniers jours ne lui avaient pas échappé même si elle avait tenu sa langue. Elle ne l'avait dit à personne, pas même à l'épouse de la reine pour partager ce secret. C'était à elle de l'annoncer à Hinata, pour le moment, l'ange observe simplement en se demandant quand se fera partager ce petit secret ? De son côté, la jeune reine n'avait nul doute de ce secret puisqu'elle se disait que Shunya voulait finir ses études avant de songer à agrandir la lignée des Kaguya. Mais il faut croire que c'est aussi la surprise des couples.

Demandant donc à sa belle de la protéger de ses belles mains pour que le soleil ne soit pas si agressif, elle laissait sa femme jouer avec son corps, l'embrasser quand bon lui semble pour mieux la couvrir d'huile solaire. Avec ce nouveau petit baiser, elle s'allongea sur le dos, savourant les lèvres de sa chérie. Elle qui d'ordinaire était si pudique, l'amour lui donnait des ailes pour aller au-delà de quelques limites en public. Mais nulle crainte, ici, elle paraissait presque comme une fille normale, tout le monde ne connaissait pas son visage après tout, c'était plus pratique qu'à Edoras, il faut le reconnaître. Mais écoutant sa femme, elle se coucha sur le ventre en se laissant masser par cette dernière. Elle était douée, c'est vrai. Croisant ses bras pour poser sa tête dedans, elle laissait les mains douées de Shunya la masser et la protéger à la fois. Elle aurait pu facilement trouver le sommeil en étant si détendu mais il y avait une question qui attendait une réponse. Elle ouvrait un œil pour pouvoir observer sa petite femme en gardant le sourire.

« Eh bien pourquoi pas ? Ce ne serait que la continuité d'une bonne journée après tout. Tu souhaites dîner dans l’hôtel ou bien tu voyais un restaurant en particulier ? »

C'était son idée, peut-être que sa femme avait prévu une petite surprise pour vouloir dîner dans un restaurant ? Mais il lui faudra donc une belle robe pour ce soir ? Mais de quel genre ? Un kimono pour porter les traditions d'Edoras ou quelque chose plus dans les goûts de Novac pour montrer quand même un certain clin d’œil à cette ville et à la Baronne qui leur avait offert ce petit voyage de noces après tout. Reste à savoir si elles vont la croiser aujourd'hui ? Si c'est le cas, peut-être quelque chose à la mode novacienne sinon, elle reste dans les coutumes de son pays. Même si un dîner dans un restaurant, ça veut dire avoir Nora à leurs côtés. Mais l'Ange gardienne savait leur laissé un peu d'intimité, elle ira sûrement à une table non loin en gardant un œil sur ses protégées sans pour autant les déranger.

« Est-ce que je dois te donner un nouveau cadeau pour cette sortie en plus ? Je doute que ma femme ait besoin d'un nouveau bijou ou d'une nouvelle robe, elle ne peut pas être plus belle qu'elle ne l'ai déjà après tout. »

Un petit compliment ne fait jamais de mal. Passant son regard vers Nora, elle continua de sourire en préférant être sûr plutôt que d'avoir une mauvaise surprise.

« Nora, si nous allons dîner, tu ne seras pas à notre table au moins ? »
« Mais non, je vous laisserais votre petit coin en amoureuse, je ne ferais que vous garder à l'oeil et vérifier si tout est clean dans les alentours avec ma magie. Vous pourrez parler de tout et de rien à deux. »


Voilà qui la rassurait au moins.


Harmony & Ai


Il est vrai que la vampire avait sous la main deux filles que tout semblait différencier. Harmony était timide et loin d'être à l'aise avec le sexe comme son « amie » Ai qui elle, sautait sur tout ce qui bouge. Ce n'est que pas que la semi-ange n'aimait pas Ai, Harmony ne jugeait pas les gens si rapidement. C'est juste qu'Ai était trop directe. Même un aveugle arriverait à voir à travers son petit jeu. Harmony a déjà couché dans le harem avec d'autres personnes que Mélinda mais pourquoi ? Car ces personnes se sont rapproché d'elle naturellement, voulant simplement sympathiser et devenir amie sans avoir d'arrière pensée ou bien pas aussi claire que la jeune futa. Pourtant Harmony n'est pas très méfiante avec les femmes même si sa méfiance à gagner un grade depuis qu'elle travaille avec Mélinda mais Ai n'était pas assez subtile pour le moment. SI elle ferait des efforts pour simplement tenter de devenir son amie, elle aurait plus de chances que tenter sa méthode ce subtils sous-entendu.

La futa se trémoussait au-dessus du corps de Mélinda, Talluah continuait à doucement la branler, Mélinda venait elle aussi jouer avec ce qui se trouvait dans son petit trou arrière, ça ne faisait que pousser la futa au bord du gouffre. Même si Mélinda posait une question intéressante, ce n'était pas sans compter sur l'imagination débordante de sa future esclave qui avait toujours réponse à tout pour ce qui est du sexe.

« Huuuuum je me... frotterais à v-vous... comme si j'étais un g-g-gant de toilette ! Huuuummmmaaaaaaa !!! »

Elle résistait encore un peu mine de rien mais il ne lui faudrait pas longtemps pour lâcher la sauce comme qui dirait l'autre. Alors que la vampire passait une douce main dans les cheveux d'Harmony en lui soumettant une idée, elle acquiesça en observant d'abord que personne n'ait les yeux sur elle, surtout des personnes hors du harem avant de masser les jolis pieds de sa mademoiselle. Elles les laissaient délicatement avant de se pencher doucement sur elle suçotant timidement son petit orteil. Elle préférait celui-là aux autres, il était plus petit et plus mignon selon elle. La demoiselle y allait toujours doucement, comme à ses habitudes en massant son pied droit, sa bouche étant occupée sur un de ces orteils quand la petite futanari avait de plus en plus de mal à se retenir mais elle faisait quand même certains efforts pour ne pas finir ça trop vite. Mais elle avait beau se retenir, la jouissance venait de défoncer la porte pour la laisser jouir ! Même si un peu de mouille s'était échappé de ses lèvres intimes, elle était connue pour son pénis plus petit que la moyenne mais sa quantité de foutre était au-dessus du lot ! Même si le morceau de scotch avait tenu, une longue traînée humide s'afficha sur son maillot de bain, laissant bientôt un peu de blanc passer à travers le bleu de son maillot de main. Son visage était radieux de bonheur, alors qu'elle observait Mélinda en reprenant son souffle. Et vu son petit sourire en coin, elle attendait sûrement le signal pour venir étaler sa crème solaire sur le corps de Mélinda.

Alors qu'Harmony changea à peine de pied, Ai, elle se rapprocha de Mélinda en conservant son grand sourire, reprenant doucement du poil de la bête.

« Merci Maîtresse... Souhaitez-vous qu'Ai-chan étale sa crème sur votre corps ? À moins que vous n'ailliez une petite faim ? »

Elle était toujours la même, fidèle au poste en repoussant plus loin ses goûts, prête à tout partager avec les autres pourvu que ça plaise. Qui sait ce qu'étaient réellement les envies de Mélinda actuellement ? Elle avait une futa qui avait joui, prête à étaler sa semence pour protéger des UV du soleil, une domestique qui prenait grand soin de ses petits pieds et deux autres esclaves qui avaient pris leurs pieds à jouer avec Ai. Oui, pauvre Harmony qui sortait du lot... enfin, c'est peut-être aussi ce qui fait son charme. C'est rare de ne pas avoir une perverse dans un harem.

Karistal

Luna était une neko adorable. Les Karistal ne comptaient même plus leur neko, elles étaient si nombreuses et si belles. Évidemment elles les connaissaient toutes par leur petit nom mais Luna était vraiment leur chouchoute. Ce petit côté mignon et innocent mélangé à sa soif de sexe, c'était la parfaite neko. Inondant son petit corps de crème solaire car il ne faudrait pas que la neko attrape de vilain coup de soleil, les Karistal se faisaient une joie de protéger le corps de leur petite chérie. Et évidemment, la belle Luna devait leur renvoyer la pareille sinon si elle vient se frotter contre ses maîtresses alors qu'elles ont attrapé des coups de soleil, elles risquent d'avoir mal. Luna venait donc commencer par couvrir le corps de Yuko, le protégeant avec ses adorables petites pattes mais bien vite la neko se frotta contre elle, lui léchant le cou en ronronnant de plaisir. Comment la virer de son corps ? C'était si mignon et attendrissant. Même si Yuka en voulait autant, elle n'osait pas la retirer.

Mais heureusement, elle le fit d'elle-même en allant rejoindre Yuka pour en faire en protégeant son corps mais en le dégustant tout autant. Pauvre petite neko en rute, ses maîtresses ne pouvaient pas la prendre comme ça sur la plage, devant des centaines de personnes. Ça ne se fait pas. Y a quand même beaucoup d'enfants et rien que pour ça, elles vont éviter de laisser parler leur pulsion. Yuka caressa le dos de sa neko chérie en lui baisant le front, parlant avec sa douce voix mielleuse, Yuko étant aussi toute proche de la pauvre Luna qui donnerait n'importe quoi pour calmer ses ardeurs. Mais ses maîtresses sont toujours là pour combler toutes ses envies.

« Alors ma neko chérie ? Luna veut faire plein plein de choses avec ses maîtresses ? Mais regarde autour de toi ma chérie, il y a bien trop de gens pour ça mon petit cœur poilu. »
« Mais ne t'inquiète pas, tes maîtresses sont quand même là pour te soulager. Tiens regarde là-bas. »
Yuko désigna un coin de la plage qui semblait montrer un petit renfoncement rocheux, une parfaite cachette pour jouer à cache-cache ou bien... « On va aller jouer là-bas mais pas longtemps ? D'accord ma Luna d'amour ? »

Là-bas, elles pourront faire des petites folies avant de tenter de faire venir Luna dans l'eau avec elles ou dans le pire des cas bronzer à trois, cela ne les dérangerait pas. Tant qu'elles sont avec leur neko, ça leur conviendrait. Enfin bon, pour le moment, les jumelles se relevaient en gardant leur petite chatte par la main. D'une part pour se la partager et de deux pour éviter qu'elle n'ait les doigts un peu trop baladeur. Les trois demoiselles pouvaient passer tranquillement pour aller cacher dans le petit coin. Cela manquait de confort mais au moins ici, elles auront la place de faire ce qu'elles désirent. Relâchant la main de la neko, les Karistal se collaient contre elles, baladant leur main sur ce corps si tendre qu'elles avaient déjà tant parcouru... mais elles ne s'en lassaient pas. Elles restaient raisonnables en ne caressant que ce qui était découvert. Ce fut Yuko comme bien souvent qui allait droit au but en caressant son entrejambe avec ce petit sourire pervers.

« Ouuuuuh ma pauv' petite Luna d'amour... elle a envie de faire l'amour à ses maîtresses adorées hein ? Mais Luna sait ce qu'elle doit faire pour ça, n'est-ce pas ? Luna doit le de-man-der... »

Entendre sa petite voix réclamer ce genre de choses était tout de suite bien mieux, surtout quand sa voix était tiraillée par le plaisir. Une Yuko qui caresse son entrejambe, une Yuka qui caresse ses hanches en se collant contre elle... Si cette neko n'est pas ravie, elles se demandent ce qu'elles oublient ? Les Karistal étaient toujours gentilles avec leur neko d'amour, elles pouvaient se servir de leur corps sans leur permission, elles trouvaient même ça amusant et mignon mais à condition bien sur que personne ne regarde... Sinon elle serait trop gourmande cette brave petite bête. Avant d'entendre sa douce petite voix quémander, Yuka venait voler un petit baiser avec Luna, léchant cette délicieuse petite langue coquine avant que Yuko ne vienne voler cette petite langue pour l'avoir rien qu'à elle pour l'embrasser et comme bien souvent, Luna était finalement partagée entre ses maîtresses, toutes les deux venant lécher la langue de Luna en même temps. Un petit baiser à trois qui se faisaient avec autant de plaisirs que d'envie. Mais passons, il faut que Luna demande ce qu'elle voulait recevoir de ses maîtresses.

Tessou

Ce moment était des plus agréables, loin de Siekusu, de ses problèmes habituels. Tessou oubliait les dossiers, le crime, les soucis du quotidien et elle profitait de cet air nouveau, une nouvelle bouffée d'oxygène pour elle et de nouvelles choses pour Kyoko. C'est sûr que la jeune maman était prête à passer une journée ennuyante pour elle si Kyoko savait s'amuser comme une petite folle. Bien sur ici, elle aussi s'amusait, elle ne s'ennuyait pas une seule chose mais elle pensait avant toute chose à sa fille. Il y avait bien des couples ici, même si à première vue, la majorité était composée de deux femmes, que ce soit des humaines ou... autre chose ? Mais peu importe, la jeune femme était assise dans le sable à surveiller sa petite fille chérie en bavardant avec Kara. Même si elle savait qu'elle risquait de marcher sur des œufs en abordant ce sujet, elle voulait en apprendre un peu plus sur son amie. Qui sait, sur son monde il y avait peut-être pas de plage et être ici était une chose nouvelle pour elle ? Une chose qu'elle adore ?

En vérité, Kara avait déjà connu la plage sur son monde même si depuis, ça faisait un moment qu'elle n'avait pas été sur une plage, peu importe le monde donc. Mais Kyoko venait l’interrompre en jouant comme une petite folle, Kara la faisant tourner sur elle-même entre ses mains. Elle savait ce qu'elle faisait mais ses instincts de maman la mettaient légèrement paniquée face à ce petit jeu. Cela dit, l'image de voir Kara faire un petit bisou esquimau à Kyoko, c'était si mignon.

« Vous êtes trop mignonne toutes les deux... »

Oui, rapidement Kyoko avait adopté Kara et inversement. Si bien que la super héroïne ne venait pas seulement rendre visite à Tessou mais aussi à sa petite fille. On pourrait croire que toutes les trois formes une famille maintenant, Kara venant jouer le rôle de ce père disparu mais ça, personne ne pourrait remplacer Ryota, pas même Kara. Kyoko était encore loin de se poser ce genre de question de rechercher la vérité qu'elle ne connaît pas. Mais en attendant, elle préférait que sa petite fille s'amuse de bien des façons avant de penser à ce genre de choses. Un petit instant de silence s'était installé après la phrase de Tessou, pas vraiment un blanc, la jeune femme était juste perdue dans ses pensées, à l'avenir qui se rapprochaient, de l'enfance de Kyoko qui pourrait continuer plus ou moins longtemps encore. Qui sait quel genre de fille elle sera? Gentille ? Rebelle ? Curieuse ? Renfermé ? Intelligente ? Pas très futé ? Et pour briser ce petit silence, Kyoko gazouilla comme bien souvent mais à l'approche de son premier anniversaire, il y avait une question que Tessou se posait en ce moment. Premiers pas ou premiers mots ? Certains enfants disent leurs premier mots avant leur premiers pas et inversement. Et dans ses gazouillements, parfois on peut croire entendre un mot.

Ce que Tessou avait cru entendre, le mot magique, Maman. Bien sur ce n'était que son imagination. Elle était perdue dans ses pensées et bien des gens autour d'elles bavardaient de tout de rien mais cela avait suffi à lui faire sortir de ses pensées pour se pencher sur elle avec un grand sourire.

« Tu as dit quoi Kyoko ? Tu as dit Maman ? Non ? »

Hélas non, pas encore mais Tessou avait un grand sourire en l'observant alors qu'elle continuait de parler dans sa petite langue de bébé faites de syllabes et de gazouillement dans un désordre pas possible. Dans les bras de Kara, elle continuait d'observer un peu sa mère en jouant comme toujours avec les cheveux blonds de la jeune femme, ne sachant pas vraiment ce qu'elle devait faire... Si ce n'est rejoindre l'eau, elle adorait jouer dans son bain alors dans cette baignoire géante, elle ne voulait plus s'en passer. Tessou remonta son regard vers Kara, elle aussi l'avait entendu, non ?

« J'ai rêvé ou non ? »

Pour le moment oui mais viendra un jour peut-être proche où elle prononcera ses fameux mots magique. Quelle maman n'a jamais attendu ce jour si important, bien que tous les instants partagés avec sa fille sont des moments importants, il y a bien quelques instants qui le sont plus que tout. Partager ce genre de moment avec Kara, c'était aussi important que tout, ensemble à elles trois, ça donnait un semblant de famille après tout...

Kiriko

Dire que dans neuf mois, leur vie changera par la venue d'un petit être issu de la divine semence de Sha, un bébé qui sera à moitié Déesse et à moitié Kiriko. Le résultat sera fort en émotion, c'est sûr ! Même si au début de sa vie, un bébé reste un bébé, peu importe qui en sont les parents, quand la petite grandira et développera son caractère, là, ce sera une autre histoire. Déjà il faudra deviner quel sera son caractère, de qui elle va tenir. Puis après, il reste le fait que grandir dans le temple de Sha ne fera pas d'elle une sainte. Même si ses parents feront sûrement de leur mieux pour éviter que ses yeux innocents ne voient ce que peut être le sexe, il ne faut pas oublier les autres habitants du temple. Les autres sorcières, les prêtresses. Voir les prières, les entraînements, leur petite Arya sera en condition pour devenir quelqu'un d'unique et d'incroyable ! Entourée par tant de magie, elle sera forcément une grande sorcière... une demi-déesse sorcière ? Même si la Celkhane se laissait bercer par ses paroles, elle venait de mettre le doigt sur quelque chose qu'elle ignorait ? Elle ne s'était jamais vraiment posé la question à vrai dire. Elle redressa un peu sa tête pour observer sa femme, laissant Luxuria savourer la peau de sa mère sous ses mains.

« Je me demande... Arya sera une demi-déesse mais... Est-ce que tôt ou tard elle aura un rôle de Déesse? »

Sha était la divinité des sorcières et des malédictions, oui mais pour avoir une nouvelle déesse, un nouveau rôle, est-ce que Arya fera l'affaire ? Ou bien qui dit nouvelle divinité dit aussi devoir donner naissance à un bébé entre deux divinités ? Kiriko pensait que non sinon Nausicaa et Jasmine auraient eu elles aussi un rôle de divinité ? Cela pourrait avoir un rapport avec plus ou moins les sorcières ou la magie... Déesse de la magie noire ou la magie blanche par exemple ? D'ailleurs comment naissait une divinité ? Avec des parents divins ? Par une chose que l'on n'explique pas ? Sha est-elle née un jour comme ça, comme elle est aujourd'hui ou bien était-elle une mini-Sha toute mignonne et toute gentille ou bien une petite peste qui la destinait à devenir la Déesse des malédictions ? Oh ce que ça doit être chou d'imaginer une mini-Sha avec ses petites couettes, ses petites joues et sa petite taille ! Elle doit être si choupinoupinette ! Oh la vilaine curiosité était plus fort que tout !

« Est-ce que tu as été enfant un jour ? J'ai pas vraiment envie de savoir comment naît une divinité mais est-ce qu'un jour toi aussi tu as grandi dans un ventre avant de venir au monde en hurlant, faisant plus tard tes premiers pas, ce genre de choses? »

Sha a-t-elle déjà eu le droit à ce genre de question de la part d'une simple humaine ? C'était osée de demander ça mais il est vrai qu'elle ne savait pas vraiment grand-chose à ce sujet. De son côté, évidemment que Kiriko est née comme tout le monde, enfin, avec deux mères en ayant eu le droit à une façon de procréer comme à Tékhos avant de venir s'installer sur Caelestis. Chez elle, il y avait des photos d'une petite Kiriko toute innocente... D'ailleurs quand Arya sera née, elle demandera sûrement à Sha d'aller voir ses parents. Que ses mères savent que leur fille va bien, qu'elle n'a rien trahit à propos de Caelestis, elle reste toujours une Celkhane après tout mais au service de Sha. Puis en plus, elles auront bien le droit de voir leur petite fille. Bien sûr, ce genre de choses se fera le soir, arrivant directement dans son ancienne maison familiale et non en arrivant comme n'importe qui dans un vaisseau, ect.

« Et puis... est-ce que tu peux tomber enceinte ou bien c'est forcément toi qui dois planter ta grosse graine dans mon corps ? »

Non, ça, ce n'était qu'une simple curiosité qui donnait sûrement des idées à Luxuria qui devait avoir fini de couvrir le corps de Kiriko maintenant mais qui en profitait sûrement encore un peu. Elle avait bien le droit, leur fille n'avait pas tous les droits mais Kiriko savait partager son corps avec les gens importants dans sa vie déjà. C'est toujours ça.

Neferia

Il est évident que les deux dragonnes ont eu des vies bien différentes. Crystal a vécu bien des choses, rarement faciles qui ont fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui, c'est-à-dire assez solitaire et peu bavarde. Alors que Neferia avait commencé sa vie dans la joie et la bonne humeur. Ses parents régnaient sur un petit coin d'un pays quelconque. Les humains étaient protégé de toute menace extérieure mais leur vie devait être exclusivement donné à ses parents. Des esclaves ? Pas vraiment, ils vivaient leur vie, une partie de leur nourriture leur revenait, de même pour les autres différents types de métier. Bien entendu il y avait des morts ici et là mais il faut bien donner un exemple de temps en temps pour ne pas adoucir leur image. Mais quand ses parents sont mort d'une maladie, il n'a pas fallu attendre longtemps avant de voir ses abrutis brandir leur fourche et leur torche pour vouloir tuer Neferia et souiller la dépouille de ses parents. Une chance que même jeune, la princesse ai réussit à fuir et à offrir à ses parents une vraie sépulture sans que leur corps ne soit abîmé. Mais ici, à se dorer la pilule au soleil, elle était heureuse...

L’entraînement c'est bien beau et bien gentil mais soufflé de temps en temps, ça, c'est le pied ! Elle préférait de loin ce genre de choses plutôt que parfaire son Thu'um. Mais à défaut d'avoir assez d'argent pour vivre comme une cliente aisée ici, elle va bien devoir devenir plus forte si elle veut un jour obtenir son royaume. Et avant ça, avant de reprendre l’entraînement, Neferia se la coulait douce avec Crystal, espérant aussi que sa préceptrice était elle aussi en train de passer un agréable moment. Mais aux vues de ce qu'elle lui racontait sur son passé, de son aide apportée à ce village et... son harem... voilà qui ne lui ressemblait pas ? Eh bien la dragonne lui livrait une petite part de son histoire, de sa vie. Une leçon a tiré de tout cela ? Elle la connaissait déjà. Les humains sont bons à plier le genou face à elles et il ne faut pas hésiter de temps à leur montrer ce qui arrive en cas de refus. Ça ne leur fait pas de mal !

« Face à plus fort que soi, il est normal qu'ils doivent nous montrer tout leur respect. Hélas, ses imbéciles pensent que le nombre suffit à pouvoir se mesurer à nous... et c'est en groupe qu'ils sont les plus stupides. »

Dans un sens, c'est pour cela que la princesse dragonne avait du mal à ôter la vie d'enfant et de femmes. Eux au moins savaient qu'ils faut montrer un grand respect envers Neferia pour avoir la vie sauve. Alors que les hommes la sous-estiment toujours à cause de son apparence encore enfantine. Elle ne s'en cache pas mais dans quelques années, elle paraîtra avoir un corps plus ou moins similaire à Crystal et là, ça rigolera moins.

« Dans un sens, c'est pour cela que j'ai une préférence pour les terranides. Eux au moins savent reconnaître qui est le plus puissant et on a donc moins de problèmes avec. »

Que ce soit leur instinct animal qui leur crie méfiance ou bien leur simple bon sens, peu de terranides ont osé se rebeller contre elle et ses parents et donc, il y a eu moins de morts de leur côté, tout simplement. Vu le prix de leur chambre, Neferia avait un petit passe pour appeler le service adéquat. Elle l'avait activé quand elle avait proposé le massage et c'est aussi pour cela que deux nekos habillés aux couleurs du Paradisio hotel se rapprochaient des deux dragonnes en gardant le sourire.

« Veuillez nous rendre cete journée encore plus agréable. Un bon massage fera amplement l'affaire et insister bien avec mon amie. Elle ne sait pas tellement se détendre... »

Une simple petite remarque un rien moqueuse pour la forcer à se détendre et laisser les nekos fairent leur travaille. Déjà Neferia se couchait sur le ventre, posant sa tête entre ses bras et laissait sa petite neko la détendre en douceur. Une chatte qui connaissait bien son boulot en tout cas ? En un rien de temps, la dragonne se sentait déjà plus détendue, elle veillait à ne pas s'endormir mais c'était une mission bien difficile évidemment. Mais elle prenait garde quand même. Ce n'est pas ici qu'une révolte allait prendre naissance mais plutôt que la drgaonne voulait se détendre sans pour autant dormir. D'un œil, elle observait Crystal en souriant.

« Alors... ose dire que cela n'est pas... hum... délicieux... »

Quelles braves petites chattes, elles savaient ce qu'elles avaient à faire et... c'était si bon...

Harley

Pour Harley, il n'y avait pas trente-six solutions, ou bien Pamela succombait à ses charmes ou alors elles trouveront sûrement mieux ? C'est rare que ses deux-là proposent quelque chose de moins passionnant. Donc soit elles vont se baigner soit elles s'amusent d'une façon plus adulte mais finalement la belle rouquine préférait l'attirer ailleurs en s'enfonçant dans la forêt. Elle devrait pourtant savoir que les plantes, c'est marrant deux secondes pour Harley, à moins qu'elle lui montre une plante qui s'amuse à croquer les orteils d'un petit malfrat ou même d'un représentant de l'ordre, elle voit mal ce qui pourrait être plus drôle ici que la mer ? Mais en s'enfonçant à travers les arbres, elle finissait pas entendre enfin quelques rires... des jeunes ? Quoi, Pamela avait quel genre d'idée en tête ? Elle n'en savait rien mais en voyant ses jeunes s'amuser, elle avait une folle envie de les imiter ! Ce doit être fun !

Pamela était assise sur le bord à la tenter comme le diable avec la plus alléchante des offres. Bon certes le diable à virer au bio apparemment et il est foutrement sexy mais là n'était pas le problème de tout cela... Qu'est-ce que Pam' avait en tête ? Elle mit ses deux index en croix en observant la rouquine, reculant légèrement.

« Vade retro satanas ! Qui se cache derrière ce visage, hein ? Sache que je peux très bien faire ce petit plongeon de rien du tout ! Tu me connais mal on dirait. Allez, matte-moi ça ! »

Harley se recula un peu pour prendre son élan avant de courir et sauter dans le vide pour rejoindre sans peur l'eau, une dizaine de mètres plus bas, en profitant de saut pour réussir un petit salto mais pas le temps d'en faire un second que le plouf montrait bien qu'elle avait réussi son coup en attirant le regard des autres. Oui, elle avait sauté sans la liane mais après tout, est-ce la seule chose risquée qu'elle ait déjà faite dans sa vie ? Non, elle avait fait déjà bien pire pour encore moins de chose importante. Elle jouait facilement à la roulette russe si on le lui proposait après tout. Alors ce n'est pas quelques rochers en bas qui font faire trembler ses genoux. Elle remonta à la surface en plaquant ses cheveux en arrière en levant les yeux vers là-haut.

« Hey maintenant c'est ton tour de ramener tes fesses ici ! Pas question je sois la seule à me mouiller ! »

Cela dit, maintenant qu'elle était à l'eau... elles sont dans une forêt... mais qu'avait donc prévu la belle plante ? Juste le plaisir de pousser Harley dans l'eau sans se salir les mains ou bien... elle aurait une idée derrière la tête ? Quel genre d'idée aussi ? Avec Pamela, c'était un coup à jouer avec Double Face, pile, un truc qui rassure assez, face... houlala ! Maintenant qu'Harley avait atterri dans l'eau, elle se demandait quel côté de la pièce fétiche de Pam' était tombé ? Le bon côté ou non ?

Aoki

Elle jouait avec elle, c'était dans ses habitudes, surtout quand elles étaient entourées par de belles personnes, Aoki devait redoubler d'imagination et de tentation pour être sûr que le regard de la belle reste sur son corps. Après, ses yeux ont le droit de se poser où bon lui semble, cela ne la dérange pas. Quand elles sont seules, Aoki se fait autant romantique que perverse, cela dépend du jour, de son humeur, de tout. Mais quand elles sortent... Aoki fait tout pour que sa belle l'ait à l’œil. Leur relation était à la fois sérieuse et amusante à ses yeux. C'est vrai que parfois, ça donnait l'impression que tout était purement sexuelle entre elles mais dorénavant, Aoki ne se voyait pas être dans la vie d'une autre. Harley ? Ça ne comptait pas, elle, oui, c'était purement sexuel, une sexfriend comme on dit et dans un sens, c'était aussi car Félicia aimait un peu trop jouer avec Ivy sinon, ce serait sans plus. Non pas qu'Harley est moche mais elle ne faisait pas le poids face à la chatte noire.

Elle faisait tout pour l'attirer à elle et ça fonctionnait en plus. Son superbe corps venait prendre l'eau pour mieux refléter la beauté de ce corps de déesse qui venait la rejoindre, se collant pour elle en partageant un délicieux baiser, ses mains venant ponctuer l'envie de la chatte qui ne se privait pas bien qu'elles soient sur une plage. Bah, personne ne voit ce qui se passe sous l'eau après tout et c'est tant mieux car ça ne déplaisait pas à Aoki non plus. Félicia donnait cette impression de savoir mélanger autorité et douceur à la fois, c'était un mélange qui ne laissait pas la Japonaise indifférente non plus.

« Oula, seules sur une plage isolé des autres ? Mais voilà que la journée devient de mieux en mieux. Je pense que je devrais pouvoir nager sans problème jusqu'à la plage. »

Avec son entraînement au SHIELD depuis les quelques semaines où elle y était, elle devrait être capable de ça ? Elle se débrouillait à la nage avant alors maintenant, ce devrait être plus simple du coup. Avec un petit sourire, elle se décolla de la chatte pour commencer à nager, vite rattrapé par la chatte, qui lui montrait le chemin. Ce ne fut pas simple vu la distance mais Aoki avait réussi à tenir le coup. Une fois arrivée sur la plage isolée, elle tomba à genoux pour continuer son chemin à quatre pattes avant de s'éloigner des vagues et tomber sur le dos, se reposant comme elle pouvait.

« Fiooouu... c'était plus compliqué... que je le pensais... »[/b][/color]

Pour Félicia, cela n'avait pas dû être bien compliqué vu son entraînement plus poussé et ses aptitudes hors du commun. Elle reprenait des forces comme elle pouvait et venait trouver la chatte en croisant son regard, gardant un certain sourire en la regardant. Oui, elle attendait son matou pour avoir un bon gros câlin qui lui redonnerait des forces ou même autre chose mais elle ne venait pas quémander non plus. Elles vont avoir le temps de faire toutes les folies ici après tout. Sa main lever venait à peine frotter sa peau alors qu'elle gloussait doucement.

« J'espère qu'on est les seules à avoir eu cette idée... C'est bien gentil d'avoir de la compagnie mais j'aime avoir mon matou rien que pour moi parfois... »

Aoki devait sûrement avoir l'air désirante, allongé ainsi sur le sable, encore mouillé par sa traversée, des petites traces de sable sur le corps ici et là, près d'une Félicia qui était aussi dans un bel habillage, ça laissait entrevoir de belles choses à venir cette histoire. L'occasion d'être seules était aussi l'occasion d'oublier ce côté aguichante et joueuse d'Aoki pour revenir un peu plus amoureuse et intime avec Félicia. Sans parler sexe, elles en avaient vécu des choses à deux, des situations banales aux situations dangereuses. Dangereuse comme ce qui l'a fait entrer en contact avec le SHIELD, l'Ombre. Des moments plus intimes comme la perte de Kanzaki. Oui, peut-on penser que leur histoire est juste sexuelle ? Certainement pas. Même si on est loin du Roméo et Juliette des temps modernes, c'était une belle histoire mine de rien. Avec des hauts et des bas dans leur vies respectives, comme pour tout le monde.


Magie


Rester avec Laura ne sera pas aussi simple que prévu. Pourquoi elle n'avait pas pu rester avec Power Girl ? Elle jouait la nounou mais au moins, elle l'aurait laissé tranquille en ce moment, chose qui semblait compliquée pour X-23. Elle ne lui en voulait pas, elle savait comment elle était, comment elle réagissait mais bon, un petit moment de détente, ça doit rester de la détente. Laura devrait passer ce problème comme Magie a fini par pousser les siens. Laura a vécu et été entraîné comme une arme, une tueuse sans pitié mais Magie n'a pas vu la vie en rose. Elle a quand même fini par vivre en enfer durant plusieurs années, séparer de ses amis, en s'en faisant de nouveaux certes mais qu'elle a quand même fini par quitter et pas forcément dans les meilleures conditions. Quand on sait qu'elle abritait une partie des limbes noirs en elle, la belle magie peut parfois avoir l'air d'une cruelle démone et elle espérait que cela n'arriverait pas ici. Depuis qu'elle avait absorbé une partie du Phénix, ses pouvoirs ne répondaient pas toujours présent, d’où sa présence ici par la même occasion.

Magie soupira en regardant Laura quelques secondes, en restant silencieuse avant de songer à une idée qui saurait peut-être plus pratique pour elle ?

« Plutôt que de voir tout le monde comme une menace, prend ton problème à l'envers... Imagines-toi en seule menace pour eux. Soit le loup dans la bergerie, personne ne te fera le moindre mal car tout le monde a peur de toi. Est-ce que penser de cette façon pourrait t'aider à être plus à l'aise, à te détendre ? Si ça peut t'aider, imagines-toi dans ton lit ou un endroit où le monde ne t’effraie pas ? »

Car bon, cela se voyait mais Magie n'était pas la meilleure des compagnies pour rassurer Laura. Il faut dire qu'en dehors de rares personnes, Magie avait un caractère qu'il était difficile d'apprécier à sa juste valeur. Elle n'en faisait qu'à sa tête, sans pour autant être toujours désagréable, elle avait un caractère particulier.

« Il va bien falloir faire un effort Laura. Tu ne vas pas rester constamment crispé, sur tes gardes et ne comptes pas sur moi pour te prendre dans mes bras et te rassuré comme un petit chiot apeuré. Non seulement c'est pas mon truc et de deux, tu es bien trop âgée pour ça. »

La délicatesse et Magie, ça faisait deux. Toutes les deux s'étaient bien trouvé, elles n'étaient pas les deux filles les plus sympathiques sur cette plage, elles pouvaient être dangereuse si on leur cherche des noises, bref, il faut espérer que personne ne viendra déranger les deux beautés.

« Retire de ta tête tout ce que tu as appris sur le meurtre et compagnie, oublie pas un truc... Tu risques rien, je peux facilement me défendre ou téléporter qui je veux ailleurs. Sans compter sur les deux blondes tout en muscles et l'autre frappé et sa femme bio, le premier qui nous cherche des noises a plutôt intérêt à avoir une bande d'Avengers dans son dos car notre petite équipe peut facilement botter le cul de qui que ce soit. »

Elle n'avait pas vraiment compté Félicia et sa copine, car une était une simple agente du SHIELD et l’autre était en gros une sorte de Black Widow en moins forte, non ? Elle ne connaissait pas beaucoup la Chatte Noire mais bon, rien que les six citées, ça suffirait à faire trembler n'importe qui d'assez fou pour vouloir faire régner sa loi sur cette plage.

« Sans virer tout ce monde, qu'est-ce qu'il te faudrait de plus pour que tu puisses te reposer ? Les imiter et aller faire bronzette ailleurs ? »

Si c'est le cas, elle pourrait sûrement réaliser son rêve, il lui suffirait de visualiser une des îles au loin pour s'y téléporter. En espérant qu'il n'y ai pas d'anti-mutant sur cette plage ? Même si c'est le cas, elle leur dira sa façon de penser sans problème ! Sur Terre, sans les mutants, combien de fois la terre aurait été rasé ? Pas mal de fois. C'est facile de critiquer quand la Terre est sans danger mais quand un envahisseur pointe le bout de son nez, tout le monde appelle les mutants et autres super héros. Les gens changent si souvent de chemise quand il s'agit de choses qu'ils ne comprennent pas...

Power Girl

Kara faisait comme elle pouvait. Elle était habituée à la Terre, à ce monde aussi bien que la planète bleue soit plus habituée à sa présence que ce monde. Elle savait les humains plus faible physiquement qu'elle, là où une voiture risquait d'avoir bobo si elle fonçait sur Kara, un humain normal aurait de graves soucis. Mais humain ou non, tout le monde avait un passif et si l'idée d'évoquer le souci de Carol ne fut pas le plus judicieux des choix, pour elle, c'était important. Si Carol lui disait que c'était fini ou qu'elle pouvait se contrôler, soit, elle va la croire. Elle est là pour jouer les chaperons avec les autres, pas avec elle. Si elle avait posé cette question indiscrète, c'était pour équilibrer la balance. Si jamais Carol à un petit coup dans le nez et souhaite se battre avec un type qui a eu la mauvaise idée de faire une remarque déplacer, ce n'est pas la première venue qui qui va réussir à stopper Carol si elle s’énerve. Inversement avec Kara qui pourrait aussi bien tout détruire si elle a trop abusé sur la bouteille. Prévenir et contrer, voilà en quoi cette question indiscrète avait été posé.

Carol semblait bien avoir pris la question, avouant qu'elle pouvait boire mais qu'elle gardait la tête froide en cas de pépin vu l'équipe qu'elles doivent surveiller mais la jeune femme vint bien vite à s'isoler en prétextant devoir surveiller l'île, un simple contrôle. Novac devait déjà le faire. Si un problème a lieu, un fou dans le coin, quel meilleur endroit qu'un lieu de vacances ? Cela ferait des dégâts mais surtout, cela irait vite s'ébruiter dans le monde entier. Kara soupira en voyant la jeune femme s'éloigner. Elle avait merdé, elle le savait. Elle tentait de faire des efforts mais la délicatesse n'était pas son point fort il semblerait. Pourtant, elle avait appris à contrôler sa force pour ne pas broyer des mains lorsqu'elle serre la main des autres mais contrôler ses mots où leur sens, étrangement, c'était plus compliqué. Que faire donc ? Lui courir après pour s'excuser ? La laisser se calmer seule ? Ce n'était pas simple comme question et après quelques instants à marcher sur la plage en se questionnant, elle aussi prit son envol pour tenter de retrouver Carol. Les super femmes volantes ne doivent pas courir les nuages quand même ? Elle pressait un peu le pas pour la retrouver et une fois que ce fut chose faite, elle l’appela avant de s'arrêter au milieu des nuages. Les poings posés sur ses hanches, elle prenait la pause avant de tousser pour vérifier sa voix. Clair ? Ok !

« Bon, déjà je voulais m'excuser pour la question, savoir si tu tiens le coup ou non, c'est pas vraiment ce que je cherchais à faire. Disons que j'avais dans l'idée qu'il faudrait éviter qu'on ait toutes les deux un petit coup dans le nez car en cas de désaccord... je doute qu'il y ait ici quelqu'un d'assez compétent pour mettre fin à notre dispute. »

Elle dit cela avec amusement pour rendre cela moins oppressant comme situation puis elle avant de continuer.

« En gros, je voulais savoir qui devait rester le plus sobre possible pour surveiller l'autre en cas de... gros pépin ! Enfin, je suis d'accord pour dire que j'étais en tort de poser cette question comme ça alors si je suis là, c'est aussi pour ça. Frappe moi. »

L'invitation sonnait étrange depuis sa bouche. Tout ça pour se faire frapper ? Ce n'est pas un peu... bizarre ? Cela dit, Kara parlait en connaissance de cause, Carol était peut-être puissante mais on parlait de Kara là. Une Kryptonienne qui pouvait aisément résister à presque tout sur Terre avec un point faible bien précis, selon ses sources ne se trouve pas sur Terra. Mais on ne sait jamais. Au pire des cas, Carol va lui faire un peu mal mais elle était prête à en assumer les conséquences. Elle avait gaffé, elle se rattrape à sa façon, point final.

« Allez, fais-moi le plaisir de libérer ta colère dans un coup de poing en frappant là ou tu veux, je te laisse le choix mais d'un seul coup ! Attention à ne pas en abuser du coup. »

Il ne faut pas abuser des bonnes choses ! Puis se mettre à jour comme ça, elle espérait que cela suffirait à régler ce malentendu entre elles afin d'éviter de gâcher leurs vacances pour si peu quand même...

Rouge & Twillight

C'était d'accord pour Rouge à condition que Miranda soit de la partie. Pour une voleuse comme elle, elle se devait de connaître le nom et visage des plus grosses fortunes de ce monde. Évidemment que la belle jeune femme faisait partie du haut du podium, avec son compte en banque qui ne cessait de grandir au fil des mois, comment Rouge pourrait passer à travers une telle offre ? Son plan était en soi simple. Comme une bonne voleuse, elle tente de lui soutirer une belle petite somme et dans le pire des cas, elle tente de venir soutirer de quoi payer ce qu'elle était venu chercher ici. Qu'elle ne quitte pas la belle sans emporter un petit souvenir au moins. Pour Rouge, c'était une chose qu'elle avait parfaitement rendue possible dans sa tête, pour l'autre qui la collait depuis son arrivée... eh bien ce n'était pas encore très net. Elle qui faisait des pieds et des mains pour tenter de parvenir à ses fins, sans succès. Et là, une autre femme se ramenait et c'était oui ? Bizarre bizarre...

Kaleena était partie rejoindre son amie pour faire parte de son retour, l'occasion pour tenter de calmer la licorne à ses côtés qui pourrait tout faire capoter si elle met les pieds dans le plat.

« Ne crois pas que tu es moche ma chère, au contraire. Mais si je suis en vacances ici, c'est pour une raison précise et ''elle'', c'est peut-être une alternative à ce que je cherche. Alors ne viens pas tout gâcher et tu pourrais être la première à arriver à tes fins parmi ce petit groupe que nous formons... »
« Petite cachottière va... mais d'accord, si je peux parvenir à mes fins, je serais sage comme une image. »


Twillight espérait bien faire des folies avec cette Rouge, ses sœurs lui avaient dit que du bien d'elle durant son absence et elle s'en mordait les doigts de ne pas avoir pu profiter elle aussi de ce magnifique corps. Twillight était un peu à part car sous ses airs se cachait une prêtresse de la luxure, arpentant toutes les possibilités pour accroître son plaisir et un plan à quatre, c'était déjà un bon début. Deux terranides, deux humaines en apparence, un joli duo de couple. Elle laissait de côté ses idées coquines alors que Kaleena revenait vers elles en leur tendant les tickets magiques pour les rejoindre ce soir. Rouge y vit la richesse sur ce ticket, aucun doute possible sur cette femme. Pour l'autre, c'était un accès vers une libération d'une journée d'abstinence. Riez si vous voulez mais quand on sert la luxure elle-même, une journée sans le moindre plaisir est une épreuve compliquée en soi. Et le fait de se faire toucher sa corne n'aidait en rien. Car elle ne semblait pas brillée d'une lueur rose pour rien, tout était question de magie !

« Oh quelle gentille intention que voilà Kaleena ! Mais c'est un peu à contrecœur que je dis non. Je préfère me réserver pour vous trois, pouvoir vous aider au mieux à combler vos attentes. Oh et pour info, prévoyez du lubrifiant, du popper ou autres petites drogues pour... euh... élargir les angles. Ne te fie pas à mon entrejambe, je cache Très bien mon petit jeu. En fait, moi c'est Twillight mais je suis sûr que tu me trouveras d'autres surnoms quand nous serons toutes ensemble... »

Ça va promettre dans cette suite, c'est le cas de le dire. La licorne tournait un peu son regard vers Rouge, se demandant si elle aussi va se présenter à Kaleena mais elle n'insistait pas tellement là-dessus non plus. La chauve-souris avait plutôt d'autres idées en tête où elle ne pensait pas avoir un non si facilement. Le regard toujours caché par ses lunettes de soleil, elle gardait quand même un œil autant sur Miranda que Kallena.

« Dites-moi, il serait possible de passer un peu de temps avec vous deux ? Je suppose que c'est aussi le cas pour vous mais quitte à passer aux choses sérieuses ce soir, je préfère en connaître un minimum sur mes partenaires. »

Une rencontre plus tôt que prévu donc. Kaleena ne risquait pas de refuser, ni Twillight mais Miranda ? Rouge pensait que non mais on ne sait jamais. Elle avait bien une idée derrière la tête, elle n'agissait pas comme ça au hasard, ce n'est pas tellement son genre. Même si improvisé est parfois nécessaire, ce n'était pas vraiment le cas pour l'instant.

« Après tout, ce serait plus sympa une journée entre Byta, Twillight, Kaleena et... votre amie. »

Byta ? Pourquoi pas Rouge ? Car elle n'avait pas envie de dire son nom qui était quand même assez connu à Tékhos, surtout. Quand bien même elles percent à jour son secret, elle sait comment rebondir. Elle n'est pas idiote après tout.

Tsukasa

Ce n'était plus être fusionnelle, Tsukasa et Ryouka ne formaient qu'une seule personne, une seule entité vivante uniquement pour le sexe, et rien d'autre. Évidemment comme tout le monde, elles avaient besoin de dormir, mangé, vivre leur vie mais sans ses oblations, elles seraient nues, l’une contre l'autre à longueur de journée ! Parlant d'obligation, toute les deux devait rejoindre le couple royal pour profiter un peu du soleil et de la plage. Ce n'était pas une mauvaise idée après tout car si c'était pour rester enfermé et baiser du matin au soir, inutile de venir jusqu'à Novac, elles auraient mieux fait de rester au palais. Mais la belle blonde avait plus d'un tour dans son sac et même dans les obligations, elle voulait s'amuser un peu, servant déjà de gant de toilette pour Ryouka, venant se servir de son corps à frotter sur elle pour la nettoyer. Minutieusement ! Il ne faudrait pas que sa « cousine » soit sale avant de pointer le nez dehors.

Ryouka prenait cela au sérieux, venant bien vite enfoncer son bâton de chair une fois de plus en elle pour lui garantir la meilleure des sensations. Elle ne s'en lassait pas de sa nouvelle copine de jeu, qui s'en lasserait à vrai dire ? Cette bouille innocente et pourtant si coquine, ce corps si délicieux, sans être planche à pain ou encore trop gâté, elle était parfaite en tous les points ! Tsukasa était prise au piège contre le mur de la douche alors que son amie s'en donnait à cœur joie de faire l'amour une nouvelle fois à Tsukasa. C'est ça le sexe, c'est ça la passion ! Depuis leur rencontre IRL, elles étaient toujours en train de faire l'amour, à deux, ayant déjà exploré bien des choses ensemble, là où deux personnes normales se seraient peut-être lassée, elles, pas du tout ! Tout était placé sous le signe de la nouveauté ! C'était toujours différent à chaque fois et même ici. Dans le feu de l'action, elle plaçait ses mains sur les épaules de Ryouka en la repoussant doucement, elle ne voulait plus sentir ce sexe en elle. Mais pourquoi ? Vu son sourire, la réponse ne tardait pas à arriver...

« Minute papillon... ta bite est toute sale et il ne faut pas oublier de me nettoyer moi aussi sinon, à quoi sert cette douche ? »

L'édorasienne venait à verser un peu de gel douche sur sa main avant de saisir le membre de son amie, en faisant de doux va et viens là-dessus. Ce n'était pas bien une telle situation ? Hein ? Tsukasa restait quand même collé contre elle observant ses petits changements sur son visage. C'était mignon mais elle faisait ça surtout pour venir l'embrasser doucement le temps qu'elle nettoie bien sa queue et une fois bien nettoyer, elle retourna contre le mur où elle écartait ses lèvres vaginale en regardant Ryouka dans les yeux.

« Allez, viens donc me nettoyer et n'hésite pas à aller bien au fond... je crois que tu en as mis partout la dernière fois. »

Et la prochaine fois aussi... mais bon, à ce tarif-là, elles n'avaient pas fini de se nettoyer de cette façon. Une fois qu'elle était en train de bien la nettoyer, Tsukasa venait la serrer contre elle, passant ses mains dans son dos pour mieux la nettoyer et pour mieux se frotter aussi contre elle... Tsukasa n'avait pas dit son dernier mot en gémissant contre le corps de sa copine. Quelle surprise elle avait prévue ? Oh, pas grand-chose...

« Oh ouiiii continue bien.... Ryouka, plus FORT !!!! Faut être... bien propre... partout... »

Du bout de son index mousseux, elle passait son doigt autour de son petit trou puis bien vite, ce fut à l'intérieur de son petit trou secret qu'elle passait son index pour mieux la savonner. Qui sait quand elles vont finir par quitter cet endroit... c'était bien parti pour durée cette histoire, comme toujours avec elles. Mais non, là, un peu d'air frais ne leur fera pas de mal ! Et qui sait, elles trouveront une façon de s'amuser à la plage, que ce soit soft... ou pas du tout. Allez savoir ce qu'elles iront encore inventer une fois dehors ?

Sya

Que ce soit ici ou dehors, l'ange était toujours bien en compagnie de sa mère mais vu qu'elles sont ici, autant en profiter un peu, ce serait dommage de rester ici alors que dehors, il y a bien des endroits où se détendre. Allongé sur le corps de Kazuha, l'ange observait sa délicieuse maman démoniaque qui lui rendait bien ce beau regard plein d'amour et d'arrière pensé. Sya avait mis la barre haute en étant déjà dans un bikini des plus petits sur le corps de la servante de Samara, se faisant caresser avec douceur. C'était même étrange que Samara prenne ça au pied de la lettre quand Sya parlait de couvrir son corps de crème solaire, elle pensait évidemment à une autre substance... devrait-elle se faire plus directe et vulgaire la prochaine fois ? On parle d'une démone après tout, même si elle savait se montrer douce avec sa fille, elle était surtout vicieuse et aimait entendre Sya dire certaines choses... mais pas grave, au moins, elle sera vraiment protégée du soleil, c'est déjà ça.

L'ange se redressa pour laisser Kazuha bouger avant de s'allonger sur le ventre en posant sa tête sur les cuisses de sa mère. Elle savait autant être à la hauteur de sa réputation en était aussi perverse que mignonne et parfois, elle était aussi douce et gentille que son aspect. Elle n'avait pas menti quand elle lui avait fait sa proposition, elle avait vraiment besoin d'une mère dans sa vie en tant que Sya. Mais étant Sya, elle se fichait d'avoir des rapports incestueux avec elle, au contraire, dans son esprit, ça ne faisait que la rapprocher de sa mère démoniaque. Sa tête posé sur la cuisse douce de sa mère, elle laissait la belle blonde, sa copine masser son dos, ses doigts doux venant passer sur son corps, cette dernière venant lui faire part de ses talents.

« Hihi, montre-moi alors comment tu te débrouilles ? …. Hum, Sya aussi sait faire ce genre de chose, tu sais ? »

Venant d'une prêtresse de la luxure, que ne savait-elle pas à ce sujet. Jouir simplement en reniflant des corps en action, les yeux bandés, écoutant chaque gémissement et le moins frôlement sur sa peau pouvait réveiller tant d'images obscènes en tête et faire jouir une femme. Sya avait vraiment plongé dans l'antre des plaisirs, découvrant des choses que des personnes ignoreraient sûrement, pour certain, le sexe reste vraiment basique, c'est sûr mais il y avait tant à découvrir après tout, pourquoi pas se contenter de si peu ? La peur pour certains mais Sya n'avait peur que de très peu de choses dans ce domaine. Les mains de Kazuha se faisaient plus douces encore, faisant voyager Sya vers le fleuve des plaisirs, simplement avec des mains enduit d'huile, sans même glisser un doigt entre ses jambes ou même ses fesses. Douée, c'est vrai qu'elle l'était. L'ange gémissait doucement en écoutant les petits mots adorables lâcher pour elle.

« Hihihi ! Mais noooon... Sya doit aller, hum, s'amuser avec Maman dehors... Mais après, oui... Si Maman est d'accord... Alors Sya jouera avec sa copine, promis, huuuum, mouiii ! »

Kazuha était quand même doué avec ses dix doigts, c'est vrai. Sya avait déjà partagé le lit avec la belle blonde, que ce soit quand Samara était occupée ou quand elle voulait les voir jouer ensemble, elle n'avait aucun mal à jouer avec elle, elle était très belle et très coquine, c'était plus que suffisant pour lui plaire. L'ange remuait un peu plus sous les mains de la belle Kazuha qui savait exactement où placer ses mains. Chaque personne avait des muscles et une ossature assez identique à de petits détails prés mais chaque zone érogène changeait selon la personne. Pour l'une, ce sera un lobe d'oreille, l'autre sera le nombril, l'autre encore le pied, bref, chaque être était différent. La belle fermait les yeux en sentant le plaisir l'envahir de plus en plus, le divan et son bikini entre ses jambes étaient déjà mouillés, maintenant autant pousser le vice un peu plus loin, jusqu'à la fin.

« Huuummmm.... Kazuha est... Huuuuuummm ! Douée.... »

Sya leva les yeux vers sa mère en posant une simple question alors que le plaisir grimpait de plus en plus entre ses jambes.

« Maman... KazUUUAAAAAhhhh !!! Elle viendra.... avec nNNNNOOUuuus ? »

Simple question mais Sya était à deux doigts de jouir, elle qui observait sa mère, ses yeux se plissaient de plus en plus, viendra un moment où, quand ses paupières seront clauses, la jouissance se fera ressentir dans tout son corps donc... très bientôt.

Blanche et Noire

Les deux usagis avaient une mission qui ne regardait qu'elles et elles espéraient qu'elles n'étaient pas épiées par ses dernières en ce moment mais y a peu de chance. Quand Luna est dans les parages – ou même une de leurs neko – elles n'ont d'yeux que pour cette dernière, le reste ne vaut même pas que leur regard se pose dessus. Maintenant la princesse de Sylvandell trouvé, il fallait lui parler en privé et éviter que leur maîtresse apprenne la vérité. Bon, ce n'était peut-être pas un sujet sensible mais c'était surtout un sujet qu'elles n'avaient jamais abordé avec elles. Parler de sexe et de tout le reste n'était pas un souci entre les deux paires de jumelles mais en voyant leur grand yeux pleins d'étoiles après leur retour de leur voyage à Sylvandell, parlant surtout de leur grande sœur Alice et sa femme – mais surtout Alice – elles s'étaient demandé pourquoi les sœurs avaient été ainsi séparé ? Un sujet qu'elle n'avait jamais soulevé avec les Karistal. Elles espéraient donc trouver la réponse auprès de la troisième et plus âgée Karistal.

Ayant bien vu la belle en charmante compagnie, elles espéraient ne pas déranger autant qu'elles espéraient que cela n'allait pas gâcher les quelques questions. Mais la princesse vint vite demander à être seules avec elles mais vu son ton, elle ne semblait pas la plus gentille des filles. Noire avait légèrement reculé vers sa sœur. C'était la plus fragile et intimidante des deux, logique. Blanche ne semblait pas plus gênée par ce changement de ton, même si elle disait qu'elle n'avait rien à cacher à ses amies... Les Karistal donc ? Blanche gardait une attitude détendu, presque familière avec la princesse mais elle était toujours comme, deux opposés, une trop renfermée et timide et l'autre plus extraverti.

« Ne vous fâchez pas Princesse, enfin j'espère. C'est juste une question qu'on n'a jamais pu poser à nos maîtresses les Karistal comme l'a remarqué votre amie... J'espère d'ailleurs qu'on dérangeait pas à ce sujet ? Si vous aviez des projets ou fa... » Noire toussait dans son dos, signalant qu'elle s'égarait. « Ha oui. En fait... on n'a jamais osé parler de ça avec elles et pourtant, on se dit tout mais ça... on avait peur de franchir la limite... »

Alice devait sûrement se demander quelle était cette demande qui semblait trop osée pour en parler avec les Karistal. C'était pourtant un gros quiproquo mais quand on ose pas demander et qu'on entend sans cesse que cela va bien dans ce sens et pas un autre, c'est logique d'avoir le doute.

« Désolé d'ailleurs si la question n'est pas très joyeuse pour vous aussi mais... Oh et puis zut, pourquoi avez-vous été séparé de vos sœurs ? Est-ce que le Maître Setzer a eu une aventure avec votre mère ? Ou bien c'est votre père qui en a eu une avec Maîtresse Yuki ? Ou... Enfin, on ne sait pas pourquoi nos Maîtresses ont été séparé de vous et ça nous turlupine ! Elles n'arrêtaient pas de parler de vous lors de leur retour et c'est toujours avec une certaine émotion qu'elles regardent vos photos avec votre femme et votre belle-sœur quand vous êtes toutes en neko. On se disait avec Noire que c'était dommage d'être séparé ainsi ? C'est vrai quoi, ça aurait été marrant de vivre tous ensemble au manoir, on a parfois l'impression que vous manquiez vraiment aux Maîtresses. D'ailleurs je crois pas qu'elles sachent que vous êtes ici sinon elles seraient au moins venues vous retrouvez. Elles ont beau adorer Luna, elles vous adorent tout autant je crois ? »

Oui, Noire était plutôt muette mais Blanche pouvait facilement parler pour deux. L'usagi aux cheveux blancs n'avait aucun mal à affronter le regard d'Alice, se dandinant presque sur place en bavardant et attendant la réponse alors que Noire restait dans l'ombre de sa peau, fuyant le regard de la princesse, cherchant à se faire toute petite. Deux personnalités bien différentes et pourtant jumelles. Elles s'étaient bien trouvé avec les Karistal, c'était évident.

Konata

Pour l'otaku de service, les vacances se devaient d'être calme, à défaut d'avoir une console sous la main ou un manga, elle tentait de se reposer comme elle pouvait, à la méthode de tout le monde. Allongé sur un transat à profiter des cris de joie des gens, des ploufs et des plafs dans la piscine, il y avait du bruit mais rien de bien désagréable. Elle aurait bien été sur la plage vu qu'elle est à deux pas mais le hic étant que dehors, il faisait trop chaud pour elle, une véritable fournaise ! Il lui faudrait un bon ventilateur et une maxi prise super longue ou alors avec un gros stock de pile pour emmener le ventilateur avec elle comme son animal de compagnie. Choco était avec elle, elle n'avait pas le choix que de l'emmener, ce dernier acceptait parfois qu'elle aille en cours sans lui mais en dehors de ça, elle était obligée de l'emmener partout sinon sa chambre devient une véritable porcherie avec toutes les défections qu'il laisse en signe de vengeance. Un Chocobo normal serait peut-être plus sympa mais lui... eh bien dit simplement, il est sorti de sa gorge quand elle avait été à ce concert où elle avait rencontré Honey Girl et la blonde volante et depuis... Elle a un Chocobo, un bébé heureusement.

Pourquoi une otaku comme elle fan de Final Fantasy a l'air de penser ça de façon déplaisante ? Car il a un défaut de fabrication. Sorti de l'imagination des filles de la folie, son Chocobo se prenait pour un Mog, c'était marrant deux minutes mais... Bon si ce n'était que ça, ce ne serait pas vraiment dérangeant mais son caractère était lui aussi dérangeant. Enfin bon, au moins ici il était calme et bref, tout se passait bien pour le moment. Même si l'otaku avait longuement fixé ce couple de deux mamans et une fille – présumait-elle – elle fut stoppée par cette fille qui venait à lui poser des questions sur Choco, le prenant pour une peluche. Oui, quand il est calme on aurait tendance à le confondre avec une peluche, hélas, ses batteries ne se vident jamais.

« Oh c'est pas grave tu sais. C'est aussi ce qui fait son charme, le silence et le repos. »

Cette remarque attira déjà le regard du petit piaf vers sa maîtresse alors que l'inconnu semblait reconnaître le Chocobo ? Ouah, sur Terre ils viennent d'un jeu vidéo et ici, ils sont réels ? Terra sera une sorte de bêta-test d'un nouveau FF haut en couleur et en réalisme alors ? Car oui, depuis l'épisode II, les Chocobos sont obligatoires dans un FF ! Comme les Mogs depuis l'épisode III. Le regard nettement plus intéressé, elle se redressa pour s’asseoir en observant la jeune femme, ne voulant pas dévoiler ses origines terriennes mais ne voulant pas non plus cacher sa surprise.

« Ils existent ici ? De là où je viens, c'est qu'une légende, pour ça que j'étais étonné quand je l'ai eu ! Oh et lui c'est Choco, il est un peu... spécial... »

Secouant ses petites plumes, le Chocobo se mit soudainement à parler avec une petite voix adaptée à l'animal qui gardait son regard sur Konata.

« Spécial ? Mais je suis unique au monde, Kupo ! »

Et voilà, hélas il s’était de nouveau réveillé et il va être difficile de le calmer, il détestait qu'on parle de lui ainsi et face à une Otaku qui aime plus que tout le respect de l'univers d'où provient un animé/jeu, un Chocobo qui se prend pour un Mog... bah ça fait des étincelles entre eux.

« Quitte à parler, respecte au moins les Chocobos en disant ''Kwee'' à la fin et pas Kupo... »

Cela était dit avec un tel relâchement qu'on sentait bien que ce n'était pas la première fois que cette phrase était lâchée, ni la dernière. Plutôt que continuer éternellement sur ce sujet, elle se concentra sur la fille qui était venue se rapprocher d'elle. Elle n'avait pas l'allure otaku/gameuse/cosplayeuse mais bon, un brin de causette sera toujours un peu mieux que le silence ou le débat enflammé avec Choco.

« Enfin, tu vois ce que je veux dire à présent, tel est mon quotidien avec Choco... et c'est pas toujours de la tarte. »

Le petit Chocobo secoua ses plumes en boudant. Bien, pas de second round pour le moment alors.

« Moi c'est Konata, Konata Izumi et toi ? »

Faut bien faire un minimum connaissance après tout.

Suki

La petite famille était venue se détendre un peu ici, à Novaq, même si les deux nations ne sont pas amies, elles ne sont pas en guerre non plus, pour le moment, les Celkhanes n'ont jamais mené de mission contre cet empire. Ils ont de bonnes armes pour répliquer pour commencer et des deux, aucune indication n'avait mentionné ses dernières sur la vente. Caelestis était contre l'esclavagisme, en priorité envers les femmes et enfants mais quand elles libéraient des esclaves, Suki ne faisait pas attention au sexe car les hommes aussi sont maltraités. Elles ne les appréciaient pas pour autant mais elle savait se montrer plus patiente et polie. Après tout, Caelestis est avant tout là pour punir ceux qui vendent les esclaves, purement ou se servent de leur corps comme marchandise, les propriétaires ne sont pas à l'abri non plus mais leur cible principale est avant tout les vendeurs, ceux qui se font de l'argent avec la vente de corps... Mais bon, inutile de parler boulot sur ce sable et sous ce soleil, autant profiter des vacances.

Holy vint bien vite à heurter quelqu'un, Suki avait reconnu la souveraine du royaume de Lumen, elle ne l'avait jamais rencontré mais elle avait vu la photo et lu le dossier de cette reine au pouvoir depuis peu. Autant dire que ce n'était pas sa véritable ennemie, c'était ceux qui gouvernaient en son nom tout ce temps qui sont ses véritables ennemis, pas elle. Mais Suki s'excusa quand même pour sa fille, espérant ne pas créer un incident diplomatique pour si peu. Une chance que la jeune reine soit gentille, elle parlait avec Kity en lui disant de garder ça secret avant de passer l'éponge. Vrai qu'il n'y a pas mort d'homme mais elle savait combien les nobles étaient tatillons sur de petites choses parfois. Son garde du corps préférait que cela ne se sache pas pour sa présence ici, chose qui se comprenait aisément avant que la reine Ivory avoue être là pour apprendre à nager. La remarque détendit l'atmosphère, elle ne s'attendait pas à cette réponse, c'est vrai mais après tout, tant mieux pour elle. Ses filles aussi ne savaient pas nager mais ce n'est pas pour autant qui lui viendrait à l'idée de faire des groupes pour que toutes apprennent en même temps... Deux petites filles avec une reine... ça ferait bizarre ?

Quand vint enfin la question sur leur présence et leur nationalité, Suki fuyait un peu le regard en entourant un peu plus Holy avec ses bras pour la protéger, comme Rinako avec Kity. Inutile de mentir, ce pourrait être la cause d'un désaccord, autant dire la vérité. Même si Caelestis était en guerre contre les états qui autorisaient l'esclavagisme, autant dire que Suki voyait d'abord Mijak en haut de la liste avant de voir Lumen plus loin. Que ce soit le fruit de ses missions où en majorité c'était Mijak qui était présent ou bien que ce soit ses histoires avec Mélinda Warren, Suki voyait Mijak d'un plus mauvais œil que Lumen. Elle leva son regard vers la reine, non pas pour l'affronter mais lui montrer une forme de respect.

« Nous sommes ici en vacances. Nous venons de Caelestis. »

Elle n'en avait pas honte, elle était fière de ses origines.

« Désolé encore pour ça mais vous comprenez que je ne suis pas ici pour régler des comptes. D'ailleurs tout ce temps, c'était ceux qui prenait vos décisions que nous affrontions. Je n'ai rien contre vous, j'ai vu le dossier, je sais que votre père, qu'il repose en paix, tentait de faire changer les choses avant son accident... Je ne suis pas ici pour parler travail et vous dicter quoi faire mais j'espère que vous tentez de reprendre le flambeau... »

Rinako dans son dos vint poser une main sur son épaule, préférant éviter qu'elle n'aille plus loin, voulant éviter les ennuis mais Suki savait de quoi elle parlait. Caelestis avait un dossier sur ce genre de personnes influentes et même si l'ancien roi Ivory n'est plus, il avait tenté de faire changer les choses, une preuve que durant cette époque, Lumen n'était pas aussi visé qu'Mijak. Comprenant le regard de sa petite amie, elle se tourna vers la reine en se courbant légèrement, prenant Holy dans ses bras.

« Excusez-moi, je n'ai pas à vous dire quoi faire, ni à vous dire ce genre de chose. »

Autant éviter le moindre souci, Caelestis n'avait déjà pas une bonne image après tout...
Image

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Kaguya Shunya »

Avatar du membre
Kaguya Shunya
Messages : 289
Enregistré le : 23 août 2024 01:00
Fiche
Demande de RP
SHIZUKA SHUNYA
Image
Il ne serait pas faux de dire que Shizuka avait longuement réfléchi à ce moment... Ou, plutôt, au moment où elle allait annoncer à Hinata qu’elle serait enceinte. Et il ne serait pas faux non plus de dire qu’elle était mortellement inquiète. Serait-elle une bonne mère pour leur progéniture ? Shizuka avait totalement refusé les techniques de génothérapie uatéene, et qui permettaient notamment de s’assurer du sexe du fœtus. Elle savait qu’elle avait une durée minimale pour le faire. Au-delà de cette durée, l’embryon serait trop avancé pour pouvoir en modifier le sexe. Shizuka aurait pu le faire, et elle savait que beaucoup de gens auraient voulu qu’elle le fasse, mais, sur ce point, elle était intransigeante. Elle ne voulait pas influencer la Nature, ni croire que le sexe de son enfant changerait l’amour qu’elle lui porterait. Garçon ou fille, ça n’avait pour elle aucune espèce d’importance. Chaque soir, elle caressait distraitement son ventre, toute émue et toute troublée à l’idée que la vie puisse pulser dedans... C’était un cadeau merveilleux et magnifique, celui d’une vie naissante, le sentiment de la sentir évoluer en son sein... Oh, elle mourrait d’envie de le dire à Hinata, mais... Et bien, une annonce comme ça, ça ne se faisait pas entre la poire et la fromage. Bien au contraire, il fallait l’éduquer, la travailler, trouver le moment opportun, surtout quand on était aussi romantique que Shizuka. De fait, il n’y avait que Nora qui était au courant. L’Ange avait aperçu les médicaments de Shizuka, et, dans son rôle de protectrice, s’était renseignée, et n’avait pas tardé à découvrir le pot-aux-roses... Shizuka attendait un heureux évènement, et, si elle avait paniqué au début, l’idée d’avoir le soutien silencieux d’une tête froide et bien posée comme Nora avait été une bonne chose. Nora avait promis de ne rien dire, et n’avait pas critiqué les choix de Shizuka, ce qui était une manière, pour la guérisseuse, de les confirmer.

Shizuka se trouvait donc là, avec une vie en gestation dans son ventre, à attendre le moment idéal pour glisser à Hinata qu’elle attendait un bébé... Et Hinata, fort heureusement, acquiesça au restaurant. En soupirant silencieusement, Shizuka, dont les joues avaient bien rougi (ce dont Hinata, couchée sur le ventre, ne pouvait guère réaliser), sentit les battements de son cœur se calmer, et elle recommença à masser les épaules d’Hinata. Elle avait appris à faire des massages cardiaques à l’académie, et connaissait donc parfaitement l’anatomie humaine, sachant donc où il fallait masser pour procurer d’exquises sensations... Ce qu’elle était précisément en train de faire, ses mains remuant le long du corps d’Hinata, le frottant tendrement et langoureusement.

*Voilà bien une chose dont je ne pourrais jamais me passer...*

Il n’y avait aucune raison que sa grossesse se passe mal, mais Shizuka se sentait toujours inquiète... Elle supposait que c’était normal. Pourtant, quand elle voyait, que ce soit à Edoras ou à Novac, des enfants en train de jouer, elle ne pouvait s’empêcher de projeter sur ces enfants les siens... Car Shizuka avait été claire avec Hinata. Elle ne voulait pas qu’un seul enfant, mais bien toute une portée ! C’est ce que Mamoru, son père, lui avait dit, quand ils avaient appris qu’elle allait se marier avec Hinata... En plaisantant, parce qu’il avait bu un peu de saké, Mamoru avait donné une grosse claque dans le dos de Shizuka, en lui disant qu’elle avait intérêt à entraîner ses hanches, car elle allait avoir la lourde tâche de faire refleurir la famille royale. Shizuka avait rougi jusqu’aux cheveux en comprenant ce que son père voulait dire... Mais, quand on voyait l’activité sexuelle très régulière des deux femmes, Shizuka ne se faisait pas trop de soucis. Elle n’aurait jamais pensé que le sexe puisse être aussi... Additif... Et varié.

Perdue dans ses pensées, elle en revint quand Hinata demanda si elle allait devoir lui offrir un nouveau cadeau. Shizuka se mordilla les lèvres, puis Nora leur expliqua qu’elles les laisseraient seuls, et Shizuka secoua ensuite la tête de gauche à droite, avant de dire :

« Oh non, ma chérie... Cette fois, c’est moi qui aurais un cadeau à te dire... Mais c’est une surprise, et je ne te le dirais que ce soir ! »

Il n’était pas dans l’habitude de Shizuka de faire des cachotteries à Hinata. Le fait qu’elle choisisse donc de lui faire une surprise pouvait mettre la puce à l’oreille de la Princesse... Mais Shizuka ne dirait rien, absolument rien ! Oh, il faudrait la torturer pour qu’elle se mette à parler avant l’heure !

« Et je n’ai pas encore regardé la liste des restaurants... Mais je me disais que nous pourrions louer une terrasse au Novac Tower. »

Elle savait que ses parents avaient déjà été à Novac, il y a quelques années... L’Archipel technologique n’avait alors pas l’influence qu’il avait maintenant, mais Novac Tower, cette immense tour plantée au milieu de l’eau, sur une île artificielle, existait déjà. Elle était alors considérée comme une « nouvelle Merveille du monde », et on trouvait, aux derniers étages, des restaurants luxueux, dont certains étaient très romantiques. Pour Shizuka, c’était le meilleur endroit pour annoncer ça... Comme quand Mamoru avait demandé la main de sa mère à l’un des restaurants de Novac Tower.

Le côté fleur bleue de Shizuka ne venait pas de sa mère, mais bien de son père, qui, sous sa grosse barbe piquante, avait toujours été un homme très romantique et très sentimentaliste.

MÉLINDA WARREN
Image
Ce moment de détente avec ses esclaves s’augurait sous les meilleures auspices. Regrouper dans un même espace Ai et Harmony, voilà un pari osé ! Les deux femmes étaient un peu l’Alpha et l’Oméga ensemble. La première était une incorrigible perverse, une femme qui passait l’essentiel de son temps à faire l’amour, que ce soit au manoir, au harem, ou au lycée. Ai s’était très bien insérée dans le groupe de Mélinda, et on pouvait aisément le comprendre, quand on voyait que la seule chose qui la tentait, c’était le sexe. Elle était l’esclave très volontaire de la vampire, et chaque journée était pour elle l’occasion d’explorer de nouvelles choses, même si, pour l’heure, Ai trouvait fascinant d’avoir son clone sexuel. Depuis qu’Edessa lui avait montré de quoi elle était capable, Ai revenait fréquemment voir la Succube pour que cette dernière réveille son clone. Ai s’était attachée à elle, ce qui, en soi, pouvait poser problème, car ce clone n’était évidemment pas réel. Il avait été conçu grâce à la magie, mais Ai semblait s’en accommoder. Elle dormait souvent avec son clone, ou s’en servait pour faire de bonnes « blagues » en cours. Mélinda utilisait aussi le clone pour s’amuser, aimant bien l’idée que, pendant qu’Ai doive étudier en cours, son clone soit occupé dans une autre salle à faire l’amour... Mishima était un baisodrome ambiant, et Ai y avait tout à fait sa place.

Inversement, Harmony, elle, était extrêmement timide et effacée. Douce et délicate, elle n’était pas une prostituée, et, si elle avait fait l’amour avec d’autres femmes au sein du harem, c’était dans la douceur et la tendresse, loin de la perversion d’Ai. Deux femmes bel et bien très différentes l’une de l’autre... Et Mélinda les appréciait autant toutes les deux. Les deux étaient étroitement liées à la personnalité de la vampire, Ai parce que Mélinda lui offrait l’occasion d’exaucer tous ses fantasmes, Harmony parce que Mélinda avait réussi à la sauver et à la dissocier de son frère, permettant ainsi aux deux de pouvoir chacun vivre pleinement une vie séparée, tout en continuant à se voir régulièrement. Harmony lui avait offert, en guise de paiement, la seule chose dont elle avait : sa vie... Et le prix n’était pas horrible, quand on voyait comment elle se faisait à sa situation. Le harem était un bâtiment très luxueux, et Harmony était plutôt bien entretenue, vivant une vie heureuse, saine, et épanouie. Elle ne manquait de rien, avait droit à tout ce qu’elle voulait...

Mélinda aimait bien avoir ses esclaves autour d’elle, tout simplement. Sa famille savait que la vampire était sur le point de croître, d’obtenir une femme, et un clan... Mélinda allait récupérer prochainement ses titres de noblesse, et, devant tant de chamboulement à venir, quelques jours de repos à Novac n’étaient pas mal non plus. La vampire masturbait donc la queue de la belle Ai, et cette dernière finit par jouir, ce que la vampire sentit en percevant son sang exploser en elle.

« Hummm... »

Ai éjacula dans sa combinaison de plongée, balançant des chapelets de sperme sur tout son corps, que Mélinda pouvait apercevoir par-delà la combinaison. La belle femme se rapprocha ensuite de Mélinda, avec ce foutre qui collait sur son corps, et, devant sa proposition, Mélinda sourit.

« Mais je t’en prie... Frotte-toi contre moi, Ai... »

Les deux femmes étaient très proches l’une de l’autre, et, pendant ce temps, Mélinda remuait un peu les pieds, incitant ainsi Harmony à embrasser et à lécher aussi ses mollets. Quiconque les regardait pourrait dire, sans se tromper, que la vampire était très bien entourée, avec toutes ces belles femmes lui tournant autour.

« Mais, après, il faudra que nous aillions nous laver... J’ai moins de femmes de ménage ici, Ai, et tu ne peux pas salir toutes tes combinaisons en une journée... »

Et, par se laver, Mélinda entendait tout simplement aller dans l’eau... Car coucher au milieu des vagues ne dérangerait sûrement pas Ai... Qui sait ? Peut-être arrivera-t-elle enfin à convaincre la belle et délicate Harmony de coucher avec elle ?

LUNA EARTHWELL
Image
Chaque seconde passée avec ses Maîtresses était pour Luna un moment merveilleux, fabuleux, unique et exceptionnel. Ce qu’elle ressentait pour ces deux femmes n’avait pas de mot. Luna avait connu beaucoup de Maîtresses, mais c’était bien avec les Maîtresses Karistal qu’elle se sentait au mieux. Elles étaient belles, perverses, très câlines, mais avaient aussi, en elles, quelque chose que Luna n’avait jamais ressenti chez ses précédentes Maîtresses : l’odeur du neko. Leur manoir se composait d’une écrasante majorité de Terranides, ce qui faisait que les deux femmes en étaient imprégnées... Et puis, Luna avait été définitivement achevée quand elle avait vu ses Maîtresses utiliser des élixirs pour devenir des Terranides... Alors, forcément, elle avait envie de leur faire l’amour ! Très naturellement, son corps réclamait de multiples câlins... Il suffisait qu’elle soit proche d’elle plus de quelques secondes pour vouloir des câlins ! Luna avait toujours été ainsi, une neko en manque d’affection, et c’était encore plus vrai quand on avait en tête le nombre de fois qu’elle avait été changée de propriétaire, chaque changement engendrant, chez elle, un sentiment de solitude à chaque fois accru, renforcé. Maintenant, Luna espérait bien ne jamais avoir à changer de Maîtresses, car elle se sentait si bien avec les Jumelles qu’elle ne se voyait franchement pas devoir changer à nouveau.

*Il ne faut pas songer à cela, Luna ! Profite du moment présent, profite du fait d’être avec tes Maîtresses, et montre-leur à quel point tu es une esclave dévouée, obéissante, et heureuse !*

Intérieurement, Luna suivait ce conseil, et tourna la tête vers le renfoncement rocheux dont ses Maîtresses parlaient, puis les suivit. Elle foulait de ses petites pattes le sable, voyant l’eau, et les gens qui se baignaient dedans en rigolant... Il y en avait de tout âge, et Luna se pressa un peu plus, veillant à rester près de ses Maîtresses. Il y avait tout simplement trop de monde pour elle, et Luna, les joues rouges, étaient intimidées, même si plusieurs personnes la voyaient.

« Maman ! s’exclama une fille en la pointant du doigt. La jolie neko !! »

Luna rougit encore plus, et suivit ses Maîtresses en contournant le gros rocher. Elle dut grimper un peu, évitant des récifs pointus, et les trois femmes arrivèrent dans une petite crique, avec de l’eau arrivant à hauteur des chevilles. C’était une sorte de petit trou entouré de rochers, avec un conduit aquatique permettant à l’eau de venir. Ici, elles étaient seules, isolées des autres, et Luna tremblait de toute part... Puis ronronna furieusement quand les femmes allèrent l’embrasser et la caresser.

« Hnnn... Rrrrrrrrrrrrr !! »

Toutes ces merveilleuses attentions étaient terribles. Maîtresse Yuko et Maîtresse Yuka savaient comment faire pour l’exciter, et elles tournaient autour d’elle, caressant ses jambes, ses bras, ses épaules, son ventre, son délicat dos, sans jamais s’attarder sur les parties sensibles de son anatomie... Ce qui, bien entendu, n’empêcha nullement Luna de mouiller sur place, ou de sentir ses tétons durcir. Elle se tortillait entre les deux femmes, sa queue caudale s’enroulant autour de la taille de Maîtresse Yuko, des soupirs et des gémissements s’échappant de ses lèvres. Elles avaient dit qu’il faudrait aller vite... Ce qui était difficile pour Luna, qui avait en effet très envie de prendre tout son temps !

Finalement, Maîtresse Yuko lui parla, en lui disant que, si Luna voulait son câlin, elle allait devoir le demander. Les joues toujours un peu rouges, avec sa queue qui raffermissait son emprise sur la taille de Maîtresse Yuko, Luna entrouvrit les lèvres, s’apprêtant à parler... Quand Maîtresse Yuka l’embrassa, tournant sa tête.

« Hnnnn... Nyyyyyyaaaaaawwww... »

Luna soupira, et remua sa langue avec celle de Maîtresse Yuka. Maîtresse Yuko se pencha alors, et l’embrassa à son tour, leurs visages se frottant tous ensemble, Luna posant une main sur l’épaule de Maîtresse Yuka, et l’autre sur une épaule de Maîtresse Yuko. Elle s’appuyait ainsi sur les deux femmes, en soupirant longuement, ronronnant violemment. Des ronrons qu’on pouvait entendre dans leur habitacle rocheux.

Luna rompit le baiser, et frotta son nez contre la nuque de ses Maîtresses, tout en restant contre elles. Elle soupirait de plaisir, et remuait lentement. Elle avait senti les douces et vicieuses mains de ses Maîtresse se rapprocher de ses fesses, manquant les toucher... Mais elles avaient sciemment choisi de ne pas le faire, afin de frustrer au mieux la petite neko. Oui, ses Maîtresses étaient douées, et Luna savait qu’elles aimaient qu’on les supplie.

Elle s’humecta donc les lèvres, et ne tarda pas à se mettre à parler, le corps de plus en plus nerveux, avec son intimité qui continuait à ruisseler de mouille :

« Lu... Luna veut... Luna souhaite que... Que ses Maîtresses lui... Lui fassent un-un gros... Un gros câlin... Et que... »

La jeune neko reprit son souffle. Elle frottait son corps de droite à gauche contre les magnifiques maillots de ses Maîtresses. Oui, décidemment, elle aimait tout d’elles. Absolument tout !

« Luna veut... Que vous lui fassiez un gros câlin, que vous exploriez ses trous... Elle... Elle supplie ses Maîtresses de la soulager, nyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyuuuu... !! »

Comment résister à un tel appel ?

SUPERGIRL
Image
Il n’y avait aucun risque pour que Kara fasse du mal à ce bébé. Depuis des années, elle avait appris à vivre avec les humains, ce qui, en d’autres termes, impliquait de savoir restreindre sa propre force. Elle était la première à savoir combien les humains étaient des individus fragiles. Un rien pouvait les briser, et, quand on avait entre ses poings le pouvoir de détruire des immeubles entiers, il fallait savoir se contrôler. Kara contrôlait donc sa force, et jouait donc avec Kyoko sans crainte.... Ce qui n’était pas le cas de sa mère, mais Tessou ne serait pas la mère de Kyoko si elle ne s’inquiétait pas. Supergirl, toutefois, ne tarda pas à la redéposer sur le sol. Kyoko riait et gloussait joyeusement, et tendit encore ses petits bras vers Kara. En souriant, la Kryptonienne comprit rapidement que ses cheveux blonds la passionnaient. Elle pencha donc la tête vers elle, et laissa les petites mains de Kyoko s’y agripper, avant de souffler légèrement sur elle... Ce qui fut suffisant pour renverser Kyoko, qui se retrouva les fesses en l’air, battant des pieds et des bras.

Entre ces trois-là, c’était une profonde amitié qui venait de naître. Kara n’aspirait nullement à remplacer le père de Kyoko, et se voyait plus, vis-à-vis de Tessou, comme une sorte d’amie et de protectrice. Elle veillait sur elle et sur sa fille, ce que Tessou savait ; à chaque fois qu’elle aurait besoin d’elle, Kara viendrait à son aide. Quand on avait un descendant de Krypton dans ses relations, il fallait s’en servir. Quand Kyoko grandirait, elle réaliserait toute la chance qu’elle avait, en un sens, d’avoir une amie pareille. Les Kryptoniens vieillissaient bien plus lentement que les Terriens, a fortiori sur un monde où ils étaient bombardés par le rayonnement solaire d’une étoile jaune. Lorsque Kyoko serait au collège, elle crânerait sûrement d’avoir Supergirl comme amie. C’était normal... Et Kara l’admettait, pour le peu qu’elle arrive à se projeter si loin.

Kyoko gazouillait donc, et, dans ces cris et ces soupirs, Tessou crut entendre un mot... En réalité, plus une syllabe rapidement prononcée entre deux éclats de rire, comme un « ’Ma » qu’on pouvait interpréter. Kara releva la tête vers Tessou, laissant Kyoko barboter dans l’eau, assise sur les fesses. S’amusant d’un rien, le bébé ne tarda pas à trouver une nouvelle occupation en tapant de ses mains dans l’eau, créant des remous et des vagues.

« Hum... Je t’avouerai que je ne sais pas trop, Tessou... Mais, pour être honnête, je crois que ta Kyoko sera bientôt une grande bavarde, et que tu risques de regretter un jour le moment où elle ne disait rien. »

Elle lança cette phrase avec un léger sourire, comme pour bien signifier qu’il fallait prendre cette phrase au second degré. Kyoko était énergique, et Kara soupçonnait en elle une future bavarde... Une grande bavarde, même. Mais ce serait tout à son honneur. Kara lui ébouriffa un peu les cheveux, puis s’assit à son tour dans le petit bain, jambes écartées à gauche et à droite, comme pour protéger le bébé, qui continuait à faire des clapotis dans l’eau, puis à taper dans ses mains.

« En tout cas, elle a l’air d’aimer l’eau... »

Ceci ne surprenait nullement Kara, qui avait, elle aussi, toujours apprécié les plages d’Argo City. Elle y avait passé des journées intégrales, parfois, bronzant sous le soleil rouge de Krypton. Ici, c’était différent. Un soleil jaune tapait plus fort, mais Kara n’avait pas grand-chose à craindre des coups de soleil, ou des rayons UV. Le soleil jaune ne pouvait lui faire que du bien à elle. Elle était beaucoup moins sensible à la chaleur que les humains, et aurait même pu s’approcher du soleil jaune. Souvent, elle se demandait si la chaleur de ce dernier ferait fondre son corps, ou si ses cellules se gorgeraient des radiations solaires, et renforceraient son corps.

Dans tous les cas de figure, ça ne changeait rien à la situation présente, et elle regarda Tessou brièvement.

« Tu sais, ce serait bête d’aller à la plage sans aller te baigner... Je sais que tu te dévoues intégralement pour Kyoko, mais tu as confiance en moi, n’est-ce pas ? Et puis, je suis sûre que Kyoko adorerait voir sa Maman nager dans l’eau... Pas vrai, Kyoko ?! »

Kyoko releva la tête pendant quelques secondes en entendant son nom, mais il ne fallait pas s’attendre à grand-chose d’autre de sa part.

Pour Kara, c’était toutefois bien suffisant !

SHA
Image
Le soleil éclairait agréablement le corps de Sha, lui procurant d’étonnantes sensations. Pour autant qu’elle s’en rappelle, se bronzer n’avait jamais été l’une de ses spécialités, et il suffisait de voir sa peau pâle pour le réaliser. Elle n’en avait jamais vu l’intérêt... Cuire en plein soleil, c’était quelque chose que les humains aimaient, mais Sha, elle, avait aspiré à des désirs plus complets, et qui ne consistaient pas à perdre son temps. Gérer un culte divin vous offrait peu de temps de répit, et le peu de temps de plaisir que Sha avait ne devait pas être consacré à des choses aussi inutiles que se bronzer. Pour autant, c’était bien ce que Sha faisait en ce moment, voyant des enfants jouer devant elle, des femmes lisant des livres en étant allongées sur des serviettes, d’autres manger des sandwiches... Elle n’avait qu’à fermer les yeux et à étendre ses cercles de perception pour percevoir les multiples pensées perverses de toutes ces Uatéenes agglutinées le long de la plage. L’une pensait à la sodomie qu’elle avait reçu, une autre fantasmait sur les maillots de bain des autres femmes qu’elle voyait passer sous son nez... D’autres avaient des pensées vertueuses et chastes, mais Sha préférait se concentrer sur celles qui l’étaient moins...

Kiriko la tira alors de ses pensées en lui posant plusieurs questions assez osées... Pas dans le sens où elles étaient vicieuses, car ce genre de questions ne dérangeait nullement Sha, mais dans la mesure où elles étaient intimes. Cependant, et dans la mesure où Sha et Kiriko étaient mariées, et où Kiriko portait son enfant, Sha ne pouvait rien lui cacher... Et elle ne devait rien lui cacher. Kiriko lui demanda donc si elle avait un jour été une petite-fille, et, ensuite, si elle pouvait être enceinte. Il est vrai que, maintenant, Kiriko était membrée... Elle sortait assez rarement son sexe, mais Sha se demandait si, derrière cette question, elle ne cherchait pas à se demander si elle ne pouvait pas engrosser Sha. Ainsi, les deux femmes tomberaient enceinte un peu en même temps, et auraient deux belles petites filles. C’était... C’était tentant, Sha devait bien le reconnaître. S’humectant les lèvres, elle caressa l’une des épaules de Kiriko.

« Les petites filles font craquer ton cœur de pierre, hum... ? Mais, pour te répondre... Je ne m’en souviens pas... »

Sha se mordilla les lèvres pendant quelques secondes, pensive, puis reprit, en caressant le dos de Kiriko, et en poussant la jeune femme, l’invitant à s’allonger tout contre elle. Sa main caressa ses joues tendrement, ses doigts glissant le long de ses cheveux, tirant délicatement dessus.

« J’ai perdu mes souvenirs, comme tu le sais, et ils me reviennent lentement, morceau par morceau... J’ignore comment je suis née, Kiriko, mais, oui, les Dieux aussi ont une enfance... Notre vie fonctionne différemment que celle des êtres humains comme toi, Kiriko... Mais nous avons une enfance. Autrement dit, oui, j’ai été une belle petite fille... Mais je ne m’en souviens pas. »

Pas encore, du moins, car, récemment, de nombreux souvenirs de son ancienne vie lui étaient revenus. Elle se rappelait ainsi de la chasse aux sorcières, l’Inquisition, et le meurtre de son culte, les massacres de toutes les sorcières lui étant proches, avec comme finalité de l’affaiblir suffisamment pour pouvoir la sceller... Et elle se rappelait aussi de périodes plus heureuses, avant que l’Église ne perde la raison, à une époque où elle vivait heureuse avec ses sorcières, invoquant régulièrement Succubes et Incubes pour organiser des orgies dans les villages et dans les forêts...

Tôt ou tard, Sha se rappellerait également du passé lointain... Ce qu’elle savait, c’est qu’elle était une Déesse très ancienne, et que, par conséquent, il était normal d’avoir du mal à se rappeler son passé, ce qu’elle avait jadis été. Sha embrassa alors Kiriko sur les lèvres, tendrement et doucement, et enfonça sa langue dans sa bouche, la pressant contre elle, venant caresser et gratter son dos, avec douceur et tendresse. Sha était très douce avec elle, car elle était profondément amoureuse de Kiriko, profondément désireuse de sa sorcière adorée. Elle portait leur progéniture, et ses jambes s’écartaient lentement, se frottant contre celles de la femme. Elle lui empoignait les cheveux, les caressant tendrement et doucement, et prolongea le baiser pendant de longues secondes, déplaçant son autre main pour tirer sur le maillot de bain de Kiriko, massant ensuite l’une de ses fesses, sans aucune gêne pour les femmes et les hommes qui seraient susceptibles de les regarder. Après tout, elles avaient bien le droit de regarder, car Kiriko était tout simplement trop belle pour qu’on ne l’observe pas.

« Hum... »

Sha rompit le baiser en se retournant, et Kiriko se retrouva sous elle, contre son corps. Sha conserva une main sur ses cheveux, et la déplaça ensuite, l’enfonçant dans le sable, son autre main sur ses hanches, et elle retourna ensuite à nouveau l’embrasser, soupirant et gémissant, pendant que de longues secondes s’écoulaient. Sha continuait à l’embrasser, puis finit par retirer sa bouche de la sienne, et l’embrassa sur le front, doucement et chaudement. Elle l’avait bien embrassé pendant plusieurs minutes, et frottait son corps contre le sien.

« Oui, Kiriko... Oui, je peux tomber enceinte... »

L’Ombre l’embrassa dans le creux du cou, mordillant sa peau, et lécha sa joue, remontant ainsi jusqu’à son oreille.

« Pourquoi cette question, ma chérie ? »

Elle l’embrassa sur l’oreille.

« Tu veux qu’Arya ait une petite sœur ? Si c’est le cas, tu n’as qu’à me le dire, ma chérie... Tu sais combien j’aime te voir avec ta verge... »

Et il était tellement rare que Kiriko le sorte...

CRYSTAL
Image
Crystal s’était rarement confiée autant envers quelqu’un, et elle s’étonnait de la facilité avec laquelle le venait de le faire. Neferia était de plus en plus proche d’elle, et Crystal en disait rarement autant sur son passé, ou sur ses efforts de se rapprocher des humains. Neferia ne releva pas vraiment son long discours, semblant plutôt occupée par l’idée de se détendre... Et Crystal pouvait le comprendre. Peut-être avait-elle tort de ressasser ainsi le passé avec elle ? La dragonne se pinça légèrement les lèvres, et observa le ciel sans rien dire, tout en entendant Neferia appeler deux belles nekos portant des uniformes. Prenant les rênes, Neferia demanda un massage, et les deux Terranides, heureuses de pouvoir servir à quelque chose, acquiescèrent. L’une d’elle se rapprocha de Crystal, mais la Dovahkiin secoua lentement la tête, et désigna Neferia.

« Neferia a des besoins affectifs plus forts que moi... Va aider ta collègue, petite neko.
- Nyuuu... Bien, Maîtresse ! »

La neko l’avait dit avec le ton le plus naturel qui soit. Crystal savait que le Paradisio Hotel proposait des prestations sexuelles. C’était un hôtel novaquien, après tout, relevant donc de la civilisation uatéene. La neko acquiesça donc, et rejoignit sa collègue. Neferia était couchée sur le ventre, une neko à sa gauche, l’autre à sa droite, et les deux femmes câlinaient mutuellement sa peau, remuant ses mains le long de son corps, grattant un peu sa peau.

« Oh oui, Maîtresse a une peau tendue... !
- Mais Maîtresse a une peau douce et soyeuse... Caresser le dos de Maîtresse est un plaisir pour Sakuya ! »

Les deux nekos avaient chacune un collier autour du cou, qui indiquait leur appartenance au Paradisio Hotel. La neko caressait ses omoplates, et l’autre se rapprochait du bas de son dos et de ses jambes. Elles avaient appris à masser, et passaient leurs journées à masser clientes et clients, que ce soit à la plage, ou dans les salles de bains et les saunas, voire les salons de massage. Elles massaient donc généreusement Neferia, et Crystal les regardait faire. Oui, Crystal n’était effectivement pas une femme qui arrivait à se détendre... Elle avait longuement vécu, vu énormément de choses, contrairement à Neferia, qui était encore toute jeune, par rapport à Crystal. C’était presque encore une bébé dragonne... Même si ça n’avait pas empêché à Crystal de lui faire l’amour, et de le faire maintenant assez régulièrement.

Mais elle préférait tout simplement voir les nekos masser Neferia, et les mains d’une neko s’approchèrent finalement de ses précieuses jambes, si parfaites aux yeux de Neferia...

POISON IVY
Image
Pamela se tenait face au rebord de la falaise, et, comme elle s’y attendait, sa provocation fit mouche auprès d’Harley. N’ayant guère envie qu’on la sous-estime, elle ne tarda pas à prouver à Pamela qu’elle pouvait accomplir ce saut. À bien y réfléchir, il était assez facile de piéger Harley, et c’était précisément ce que Pamela avait fait. Elle resta donc en retrait, vit cette dernière prendre son élan, et s’élancer dans le vide, faisant un bond prodigieux. Harley n’eut même pas besoin de la liane pour prendre de l’élan, et bondit dans les airs, décrivit un élégant salto, et atterrit ensuite dans l’eau, plus d’une dizaine de mètres en contrebas.

*Ma douce petite folle...*

Depuis le rebord, Pamela sourit en voyant la tête de son amante ressortir de l’eau, cette dernière l’incitant à venir. Pamela était d’humeur joueuse aujourd’hui. L’atmosphère pur et noble de Novac, ce mélange magnifique entre la science et la nature... Comment aurait-elle pu ne pas être plus heureuse ? Ses pérégrinations sur Terra l’avaient toujours éloigné de Uatis, car elle avait peur de trouver une Gotham-bis, en plus futuriste... Elle avait entendu parler de Novac, des techniques de terraformation des scientifiques novaquiennes, mais elle n’y avait jamais cru... Son scepticisme avait été éventré ici, laissant place à un éventail de possibles incroyable. Tout ce que Pamela avait envie de faire, maintenant, c’était d’aller voir ces scientifiques, de trouver la Baronne, et de connaître tous leurs secrets, afin de les utiliser sur les forêts de la Terre... Mais, pour l’heure, Pamlela ignorait où était la Baronne, et elle avait tout à fait le temps de mener des recherches avec Pamela pour trouver cette femme, ou n’importe quelle scientifique susceptible de l’aider... Et personne ne disait « Non » à Ivy quand elle savait y mettre les formes.

Pour l’heure, elle sortit de sa tête ces pensées, afin de se concentrer sur Harley. La jeune femme l’attendait en contrebas, et Pamela s’écarta un peu, prenant de l’élan. Les jeunes autour d’elles ne cessaient d’observer Pamela, fascinés par sa peau verte, et par les spores qui s’échappaient de son corps, et qui étaient plus nombreuses qu’en temps normal, la faute à cet environnement végétal parfait. Pamela se mit ensuite à courir, et bondit en hauteur. Elle aurait pu s’aider de ses tentacules, mais elle ne le fit pas, et déploya ses bras, comme un condor prêt à s’envoler.

Un saut élégant et gracieux, où elle plongea, les deux mains en avant, le vent fouettant ses cheveux. Elle s’enfonça dans l’eau, et se retourna alors, voyant un florilège de bulles remonter le long de son corps. Avant de remonter, elle se retourna, et nagea vers le sol, où il y avait quelques algues... Et elle en embrassa une, déposant sa salive, puis, en souriant, posa ses pieds sur le sol, et se catapulta en hauteur, arrivant juste à côté d’elle.

« Hum... J’admets que l’eau est bonne, ma belle folle... »

Pamela alla poser ses mains sur ses épaules, en appui, et alla l’embrasser. Une position mal assurée, et ses lèvres se plaquèrent contre les siennes, sa langue s’enfonçant dans sa bouche... Puis le sol se mit à trembler, et, alors que les deux femmes glissaient dans l’eau, leurs pieds se posèrent sur une surface molle et tendre... L’eau se creusa ensuite, et Pamela poussa Harley en lui mordillant les lèvres, l’envoyant s’allonger sur l’eau... Ou, plutôt, sur les contours d’une grosse plante rose qui venait de pousser dans l’eau, et qui les recouvrait mutuellement.

« Hummm... Harley, hnnn... »

Pamela continua à l’embrasser pendant quelques secondes, puis se redressa ensuite, et s’écarta ensuite. Elle avait fait pousser une plante aquatique, et une eau chaude était dans la plante... Et, au centre de l’eau, cette dernière rentra en ébullition, se transformant en jacuzzi. Leurs pieds se frottaient entre eux, Pamela s’amusant à narguer Harley depuis sa position.

« Je t’aime tellement, ma belle cinglée... Et je suis infiniment heureuse d’être ici. »

C’était Harley qui avait su convaincre Pamela de venir, à force de protester et de gesticuler. Initialement, la perspective de se rendre ici n’avait guère emballé Pamela plus que ça, car elle avait peur de tomber sur un écosystème similaire à celui de Gotham City... Au lieu de ça, elle avait découvert quelque chose de merveilleux, et reconnaissait donc volontiers son erreur. Entre-temps, on pouvait sentir, le long des cuisses d’Harley Quinn et de Poison Ivy, des tentacules qui les caressaient lentement.

Il s’agissait d’une plante d’Ivy, après tout.

FÉLICIA HARDY
Image
Une petite brasse, c’était toujours bon pour le corps... C’est ce que le vieux proverbe disait : le réconfort après l’effort. Félicia nageait en tête, se retournant parfois, juste pour s’assurer qu’Aoki la suive. Elles ne pouvaient pas faire ce qu’elles avaient en tête au milieu de toute une population, et Aoki avait tout simplement trop nargué Félicia pour que cette dernière la laisse filer sans rien dire. Oh que non ! Aoki allait y passer... Et Félicia avait une petite surprise à lui faire voir. Les deux femmes nageaient donc, s’éloignant peu à peu du rivage. Les eaux novaquiennes, fort heureusement, étaient clémentes, mais la distance était longue. C’était une chance qu’Aoki suive son entraînement auprès du SHIELD, et Félicia en voyait progressivement les effets. Au lit, Aoki était plus endurante qu’auparavant, ce qui n’était pas peu dire. Ses coups de cravache étaient plus appuyés, et elle résistait mieux aux griffures et aux griffantes attentions de Félicia. Et, ici, dans l’eau, elle nageait mieux, reprenant son souffle.

Le duo nageait vers les petites îles alentours, de discrets îlots qui formaient tout le charme de cette région. Grâce à leurs appareils, selon la position sur laquelle on se trouvait au sein de l’île, on avait accès à un courant plus précipité, idéal pour les surfeurs et les amateurs de sensations fortes. L’île du Paradisio proposait ainsi des activités variées et riches, toujours dans le but d’attirer la clientèle la plus large possible.

*Allez, encore un petit peu...*

Peu à peu, une petite plage apparut. L’eau restait encore très profonde autour de ce discret morceau de rocher avec quelques palmiers et de la végétation. Il n’y avait personne, ce qui était une aubaine, et le duo arriva sur la plage, se relevant quand l’eau leur arrive à hauteur des genoux, soit sur une petite plate-forme ensevelie sous l’eau et qui faisait le tour de l’île. Au-delà de cette plateforme, c’était le grand plongeon. La Chatte Noire se releva donc, tourna la tête, voyant, au loin, les bâtiments chromés et métalliques du Paradisio Hotel. Un spectacle éblouissant. Elles avaient bien dû nager sur plusieurs centaines de mètres, ce qui faisait que même Félicia avait besoin de reprendre son souffle... Un peu.

Maintenant, elles étaient seules, toutes les deux, et, quand Aoki arriva, Félicia lui sourit. Aoki, dans son beau bikini rouge brillant et sexy, s’allongea sur le dos, l’eau venant lui lécher les pieds.

« Non, il n’y a personne... L’île n’est rien que pour nous. »

Autant dire que Félicia comptait profiter de cet état de fait ! Elle se rapprocha de sa belle blonde, qui s’était un peu redressée. Félicia se mit devant elle, jambes écartées, puis tomba à califourchon sur sa chérie, son corps devenant le seul spectacle qu’elle puisse voir. Avec un sourire ravi et malicieux, la Chatte Noire se courba vers elle, et l’embrassa langoureusement... Et longuement. Ses mains vinrent saisir celles d’Aoki, et elle les plaqua dans le sable, soupirant de plaisir en l’embrassant, en sentant ses formes, son corps, tout ce qui faisait qu’Aoki était une femme merveilleuse et unique. Félicia l’embrassait joyeusement, l’eau venant aussi lécher ses pieds, et sa langue s’enfonçait en elle, jouant avec celle d’Aoki. Félicia rompait parfois le baiser pour respirer, puis revenait ensuite embrasser Aoki. Un baiser long, qui dura bien plus d’une dizaine de minutes, pendant lesquelles elle retenait les mains d’Aoki, ou déplaçait ses propres mains pour rabattre quelques mèches de cheveux, avant de revenir plaquer ses mains sur le sable. Et, pendant ce temps, sa bouche se plaquait à la sienne, elle sentait l’odeur d’Aoki, elle percevait le goût des lèvres d’Aoki quand elle l’embrassait. Yeux clos, Félicia savourait en totalité ce moment unique et délicieux.

« Hum... »

Elle l’embrassa encore, encore et encore, en remuant son corps, puis posa finalement ses mains sur ses épaules, les griffant légèrement.

« Caresse-moi, Aoki... J’ai envie de te faire l’amour pendant des heures, tu m’as tellement chauffé, petite catin... »

Et, si Aoki s’amusait à caresser le corps, ce qu’elle finirait certainement par faire, elle pourrait sentir une petite pilule coincée sous le monokini de Félicia, à l’emplacement de ses hanches, à côté de ses fesses. C’était le cadeau... Quelque chose qui, et Félicia en était sûre, en pourrait que ravir Aoki. Ainsi, quand les doigts d’Aoki le sentirent, Félicia sourit, et laissa la femme le sortir.

Elle l’embrassa dans le creux du cou, léchant sa peau, puis déposa un baiser sur le bout de son nez.

« Je l’ai acheté à des magasins uatéens spécialisés dans l’hôtel... Je te laisse choisir si tu veux que je la prenne ou que tu la prennes. La vendeuse m’a dit que l’effet durerait quelques heures... Quelques heures pendant lesquelles... »

Félicia mima le geste d’une pénétration en soulevant et en abaissant son bassin sur le sien.

« ...L’une de nous va pouvoir faire un sacré rodéo à l’autre... »

LAURA KINNEY
Image
« Je n’ai pas peur ! » protesta vigoureusement Laura.

C’était... Plus compliqué que ça. Elle n’avait pas peur des autres, elle était juste éternellement convaincue que les autres ne pouvaient être que des menaces perpétuelles et permanentes. Il était difficile de sortir d’une éducation concentrée presque exclusivement sur les menaces, sur les dangers, sur le fait d’être une arme... Félicia avait beau faire de son mieux, Laura ne cessait de se considérer comme étant, avant tout, une arme. Or, une arme était toujours en situation de conflit, et c’était exactement dans cet état d’esprit que Laura, en ce moment, se trouvait. Laura le savait, tout comme elle savait qu’elle devait se détendre, et arrêtait de raisonner comme si tout n’était qu’une mission. C’était une déformation logique et continuelle, mais contre laquelle Laura devait se battre.

Magie lui dit qu’elle devait se détendre, et la jeune femme hocha la tête, avant de la secouer.

« Non, je ne veux pas me replier... Je... »

Elle se mordilla les lèvres, en train de réfléchir, et, avant de lui parler à nouveau, elle tourna la tête quand une femme passa près d’elle, envoyant quelques grains de sable sur son corps. Instantanément, elle avait bandé ses muscles, se tenant sur la défensive, comme si elle s’attendait à ce que, au moindre moment, la femme en question vienne lui sauter dessus. La femme partit, rejoignant un groupe d’amies, puis Laura se retourna vers Magie.

La jeune femme connaissait le dossier de cette femme, et ce que Magie avait fait. Elle était une mutante particulière, un peu comme Scarlet Witch : une mutante ayant des pouvoirs magiques, ou, plus précisément, démoniaques. Liée aux Enfers, Magie pouvait se téléporter dans les Limbes, ce qui faisait qu’elle était une X-Girl très particulière. Il y a quelques mois, quand le Phénix était revenu sur Terre, il avait été éclaté par une machine d’Iron Man, et s’était retrouvé dans les corps de cinq hôtes : Cyclope, Emma Frost, Namor, et Ilyana Raspoutine et Piotr Rasputin, soit Magie et Colossus. Sous cette forme, Magie avait progressivement pété les plombs, et avait fini par recréer une partie des Limbes dans un volcan sur Terre, où elle y emprisonnait les ennemis des hôtes du Phénix.

Maintenant, les choses avaient évolué, mais Laura savait que Magie était sous surveillance du SHIELD, et que l’organisation ne lui accordait aucune confiance, ou une confiance très limitée. En conséquence, la voir avec X-23, une femme dont le SHIELD se méfiait aussi énormément, pouvait paraître comme étant très risqué. En soupirant lentement, Laura la regarda, et poursuivit :

« Je sais que c’est curieux, mais... J’ai peur que quelqu’un veuille me faire du mal, et, pourtant, j’ai également peur à l’idée d’être seule... Je ne veux pas m’éloigner des gens, mais j’aimerais arrêter de voir des menaces possibles. »

Ilyana lui avait dit d’inverser les rôles, et de se voir comme la seule menace en place... Mais ça ne l’aidait pas à se calmer. Elle observa l’eau, les genoux repliés sous ses bras, et finit par proposer quelque chose :

« Est-ce que... Est-ce que tu aimerais qu’on aille se baigner un coup ? »

Les autres avaient l’air de se détendre dans l’eau... Peut-être que ça ferait la même chose pour Laura ?

C’était tout ce qu’elle pouvait espérer.

MISS MARVEL
Image
Power Girl ne savait rien de plus que les bruits de couloir qui circulaient sur Miss Marvel, et il est vrai que Carol était blessée. Oh, elle n’en voulait pas à Kara, c’était plutôt elle-même qu’elle sermonnait... En soi, Carol estimait n’avoir pas de gros problèmes avec l’alcool, c’était différent. Seul son psychiatre était au courant, mais le secret de la confidentialité entourant les rapports entre un psychiatre et son patient faisaient que, mis à part ce dernier, les autres se contentaient de ragots et de rumeurs sur des moments où on avait vu Carol ivre dans un bar, ou sur un toit, dans son uniforme, à cuver son vin. La vérité était bien plus sinistre qu’une simple jeune femme tirant un peu trop sur la bouteille.

Elle s’était donc envolée dans les airs, surplombant le Paradisio Hotel. Novac méritait bien son surnom d’Archipel. C’était tout simplement un vaste ensemble de petites îles séparées par des mers, avec des yachts, des avions de croisière, et autant d’autres véhicules qui circulaient le long de ce dernier. Carol voyait les lagunes, les étendues d’eau, et le vent soufflait autour de son corps, faisant remuer ses longs cheveux.

*Je dois me détendre, et lui faire confiance...*

Power Girl était une autre Kara Zor-El, venant d’une autre dimension, comme leur Supergirl. Elle l’entendit se rapprocher et tourna la tête, en voyant Power Girl se rapprocher. La jeune héroïne entreprit de lui présenter ses excuses, en expliquant juste qu’elle voulait s’assurer qu’il y ait au moins l’une des deux femmes qui soit suffisamment sobre pour pouvoir superviser leur petite troupe. Carol hocha lentement la tête. Et, alors qu’elle comptait lui expliquer, Power Girl lui demanda de la frapper.

*Hein ?*

Surprise par cette étonnante requête, Carol cligna des yeux à plusieurs reprises, se demandant si elle avait bien entendu ou non. Remarquant visiblement son étonnement, Kara s’empressa de faire quelques précisions, en lui disant que la frapper serait un moyen de se pardonner.

« Euh... »

Carol trouvait cette requête... Étonnante. Esquissant finalement un léger sourire, elle haussa les épaules, puis s’écarta un peu.

« Et bien, si tu veux, Kara... »

S’écartant un peu, Miss Marvel releva les bras, et se concentra un peu. Un coup de poing, donc... Carol savait que la femme était une Kryptonienne, et donc une femme à la constitution particulièrement résistante... Ce qui était une bonne chose. Un halo doré enveloppait Miss Marvel, qui s’était donc écartée... Puis partit en avant. Son poing frappa le visage de la femme, un coup puissant et fort, qui propulsa Power Girl en contrebas. Elle tomba comme une pierre sous ce coup de poing qui fit frissonner Carol, et cette dernière la suivit, les deux femmes arrivant à hauteur de l’eau, Carol s’élançant vers elle, filant au-dessus de l’eau, puis s’arrêta devant Kara, faisant remuer des embruns tout autour d’elle.

Miss Marvel se tenait face à elle, le halo énergétique doré continuant à l’entourer, lui conférant tout son pouvoir exceptionnel.

« Je bois pour faire fuir mes cauchemars, Kara... »

C’était une première révélation, et, avant d’en dire plus, Carol s’élança, volant en rase-mottes au-dessus de l’eau, dans une zone vide, où il n’y avait aucun bateau pour les déranger. Elle se rapprocha d’un atoll presque désertique, avec quelques touristes venus ici avec de petites navires de croisière. Carol restait encore au-dessus de l’eau, et observa ses mains.

« Je bois parce que je ne sais pas ce qui m’est arrivé... Et que je me réveille la nuit en faisant des cauchemars horribles... Des images traumatisantes liées à mon accident d’avion et aux mystères qui entourent l’apparition de mes pouvoirs. Boire me permet de dormir sereinement, de ne pas faire ces cauchemars... Mais, en faisant ça, je ne fais que fuir mon passé, et fuir ce que je cherche à savoir : ce qui m’est arrivé. »

Carol était convaincue que cet accident d’avion n’était qu’un simulacre, un subterfuge, mais le SHIELD lui avait assuré que l’organisation n’avait rien à voir derrière cet accident, et qu’elle menait l’enquête afin de découvrir ce qui s’était vraiment passé. Officiellement, l’avion expérimental que Carol avait piloté avait eu une défaillance résultant d’une chute d’astéroïdes, mais elle savait que cette version officielle reposait sur des rapports fictifs, rendus par des experts qui, soit étaient morts, soit avaient disparu. Parfois, elle se disait qu’elle en était paranoïaque, mais elle se refusait à sombrer dans ce genre de choses, ou à croire qu’elle était en train de tout inventer.

Quelqu’un lui avait donné des pouvoirs surpuissants qu’elle ne contrôlait pas, et elle n’arrivait toujours pas à en trouver l’origine Autrement dit, Carol avait toutes les raisons du monde de devoir parfois boire... Même si ça n’était pas une solution.

Elle se retourna finalement vers elle, afin de s’enquérir de son état de santé.

« En tout cas, j’espère ne pas t’avoir fait trop mal... Même si je sais que tu as la peau dure. »

MIRANDA FORGE
Image
Twilight était gourmande, ce qui fit sourire Kaleena. Guère modeste, elle assura qu’elle allait les faire souffrir, mais Kaleena voulait bien la croire. C’était une Terranide-jument, et Kaleena avait entendu parler de ces créatures... Elles avaient souvent unc hibre énorme, ainsi qu’une endurance sexuelle phénoménale, et cette corne qui se mettait à briller d’une lueur rose était on ne peut plus explicite sur les intentions et les désirs de la créature. La mystérieuse Terranide chauve-souris, qui répondait visiblement au nom de Byta, demanda ensuite la possibilité de passer la journée avec elles. Un peu surprise, Kaleena la regarda, et sourit légèrement.

« En connaître un minimum... Tu es donc une Terranide curieuse... Et prudente. »

En souriant légèrement, Kaleena lui ébouriffa les cheveux, puis les observa ensuite, son autre main continuant à frotter la corne rose de la femme. Une douce et sensuelle chaleur en émanait. De fait, même si Kaleena n’était pas un cadre haut placé de GeoWeapon Corp., elle n’était pas non plus totalement idiote.

« Tu observes beaucoup mon amie, Byta... Je suppose que tu l’as reconnu, hum ? »

Elle n’avait pas besoin de lui répondre. Kaleena ne voulait pas les brusquer, et avait donc proposé un rendez-vous ce soir, mais le fait que Byta insiste n’était pas anodin... Et, contrairement à la belle femme à la peau sombre, Miranda était un visage connu, qu’on pouvait voir dans de nombreux magazines uatéens, et dans les talk-shows où elle était invitée, ainsi que dans les biopics la concernant. Et qui n’avait pas envie de se rapprocher de Miranda ? Il était aussi possible d’entendre parler d’elle dans les chroniques judiciaires, quand elle était arrêtée pour exhibitionnisme. Aucune condamnation n’avait jamais été portée à son casier judiciaire, Miranda se chargeant à chaque fois de négocier avec le Ministère public pour que les poursuites soient abandonnées, en échange d’argent. Miranda, néanmoins, affirmait sans ombrages sur les plateaux de télés des « penchants exhibitionnistes prononcés », n’hésitant pas à se déshabiller si on le lui demandait. Kaleena connaissait son amie, et elle savait ainsi que la sexualité de Miranda était débridée, très perverse, et qu’elle n’hésitait ainsi pas à faire l’amour en public. Oui, Miranda était une vraie traînée... Mais ce n’était pas Kaleena qui irait s’en plaindre.

Voir deux belles Terranides ainsi, sans aucun collier, était, du reste, assez curieux. C’était le signe qu’elles étaient libres, ou qu’elles avaient des Maîtresses suffisamment généreuses pour leur offrir une grande autonomie. Cependant, en voyant leurs regards, Kaleena sentait qu’elles étaient autonomes. Oh, après tout, tous les Terranides n’étaient pas forcément des esclaves, et c’est ce qui l’amenait à comprendre que, si Twilight semblait effectivement uniquement motivée par l’idée d’avoir du sexe, Byta, elle, semblait un peu plus intelligente... Ou, plutôt, son regard indiquait autre chose qu’une simple envie charnelle.

« C’est Miranda Forge, oui... La PDG de GeoWeapon Corp., l’une des femmes les plus influentes de Uatis. Les Sénatrices lui mangent dans la main et les Généraux couchent dans son lit. »

Elle sourit à nouveau, un sourire pervers et joyeux.

« Si vous voulez aller la voir, vous pouvez... Miranda n’est jamais contre de nouvelles connaissances... »

Restait ensuite à savoir si ces Terranides avaient entendu parler de GeoWeapon Corp., même si, là encore, en vivant à Uatis, il était difficile de ne jamais avoir entendu parler de GWC. Kaleena s’écarta donc un peu d’elles, et s’assit sur le sable, en regardant Miranda. Oseraient-elles aller lui parler ? Miranda, après tout, n’était pas n’importe qui. Elle avait le pouvoir de faire et défaire des vies en un claquement de doigts. Ceci étant dit, Kaleena se doutait qu’elle serait ravie d’avoir de la compagnie, surtout en de si belles créatures. Les femmes de pouvoir étaient ainsi ; elles aimaient s’entourer de femmes belles et agréables, ce qui, avec Miranda, s’accompagnait généralement de sexe sauvage et intense.

Oui, Miranda était une vraie perverse... Kaleena savait par exemple qu’elle s’amusait parfois à violer des femmes en pleine rue, les enfermant dans sa limousine, et les baisant sur place, avant de les relâcher, et de leur offrir ensuite un gros chèque pour le dérangement. L’argent ne dérangeait guère Miranda, qui plongeait littéralement dans l’opulence. Sa fortune personnelle était l’une des plus élevées de Uatis, et, même avant l’arrivée des Formiens, les Forge étaient déjà une famille richissime... Alors, depuis lors, et depuis la mainmise de l’armée sur la plupart des secteurs d’activité économique de l’État futuriste, la fortune des Forge n’avait fait que croître exponentiellement. Kaleena en avait eu un bon aperçu... Mais ça n’était pas pour la déranger. C’est ce qui faisait que GeoWeapon Corp. était désormais considérée comme une entreprise de rêve, car la firme fournissait quantité de primes intéressantes, des salaires élevés, et même, dans les services les plus importants, des esclaves.

Que demander de mieux ?

RYOUKA
Image
Ryouka et Tsukasa étaient comme deux atomes de perversion et de luxure absolue qui s’étaient télescopées. Elles s’étaient rencontrées sur Internet, sur des sites de cybersexe, où elles comptabilisaient chacune plusieurs centaines d’heures de sexe virtuel, et avaient peu à peu appris à se connaître, partageant ensemble fantasmes et expériences sexuelles. Maintenant qu’elles avaient l’occasion de se voir, Ryouka comptait bien n’en perdre aucune miette, ce qui, concrètement, se traduisait par des relations sexuelles fortes et colossales. Ensemble, elles faisaient l’amour comme des hyènes en rut, baisant comme des vaches en manque, sans relâche, encore et encore, avec force et vigueur, avec une ardeur puissante et renouvelée.

Elles baisèrent donc la douche, après que Tsukasa eut nettoyé la queue de Ryouka. L’Héroïne l’enfourna donc, venant plaquer son corps contre le mur. Même si Ryouka se déplaçait assez peu, et était très rarement envoyée en mission, elle n’en restait pas moins un membre essentiel de l’équipe. Elle maîtrisait les arts martiaux, et avait un corps particulièrement agile, et plus musclé qu’on ne le pense. Nika veillait à ce que Ryouka fasse régulièrement du sport, et, pour Ryouka, c’était tout à son bénéfice, car le sport entraînait son corps, la rendant plus efficace au pieu. C’est ce qu’elle était justement en train de prouver en ce moment.

« Haaaaannnn... Tsukasa, hummmm... »

Son antre intime engloutit sa verge, et Ryouka remua d’avant en arrière, donnant des coups de reins un peu plus prononcés à chaque fois, veillant surtout à bien plaquer son corps contre celui de Tsukasa, et à l’embrasser. La belle blonde était vraiment une magnifique amante, et lui faire l’amour était clairement, pour Ryouka, un pur régal. Elle donnait donc des coups de reins prononcés en elle, envoyant le bassin de Tsukasa taper contre le mur, et se mordilla les lèvres quand elle sentit le doigt de Tsukasa venir se glisser dans ses fesses. Ryouka soupira à nouveau, et lui lécha le cou, se frottant contre son corps, en soupirant longuement et faiblement, poussant des sifflements de plaisir. Depuis le moment que les deux femmes s’étaient vues, le cul de Ryouka avait été à de maintes reprises exploré en profondeur. Cependant, il était toujours aussi bon de sentir les doigts joueurs de Tsukasa venir en elle.

Ceci ne fit que renforcer l’ardeur de Ryouka, qui pénétra davantage son amante, enfonçant sa grosse verge en elle. Son sexe semblait être sur le point d’enfler et de grossir, et elle continuait à la prendre, longuement et violemment, en poussant de longs soupirs de plaisir, retournant l’embrasser, ou mordiller son cou. Elle se frottait tout chaudement contre son corps, encore et encore, multipliant ses coups de reins et ses pénétrations multiples. Sa queue s’enfonçait aussi loin que possible en elle, y restant bien au chaud, avant de repartir en arrière, puis en avant. L’eau coulait sur leurs corps, leurs corps qui ne faisaient plus qu’un. Ryouka lui mordait parfois la peau, sentant la mouille de la femme ruisseler sur elle. On aurait pu croire que, après tant d’érections et d’orgasmes, Ryouka aurait eu du mal à conserver un sexe dur, mais, pourtant, c’était comme si Tsukasa arrivait toujours à réveiller en elle sa frustration.

« Ouuuuiiiii-oooouuuuuiiiii... !! »

Elle la prenait donc, encore et encore, sentant peu à peu Tsukasa jouir contre elle... Puis elle-même eut un nouvel orgasme, se déversant en elle, en sentant, avec plaisir, tout son corps se détendre, se relâchant d’un coup en elle, envoyant des filaments de foutre dans des vagues incroyables et magnifiques de plaisir. Oh oui, que le sexe était bon ! Ryouka finit par poser ses mains sur les hanches de la femme, et par sucer ses seins, son sexe toujours planté en elle. Elle releva ensuite sa tête, et posa ses mains sur sa poitrine.

« Hum... Tsukasa, haaaannn... »

Nouveau baiser, nouveaux soupirs élancés.

« Tu sais, j’ai... J’ai entendu parler de jacuzzis privés dans la piscine... »

Elle reprit son souffle, lui léchant les lèvres...

« ...Mais, pour ça, il va falloir nous changer... »

Ryouka se promit donc de ne pas lui faire l’amour dans la chambre...

...

...Le téléphone de Ryouka sonna un quart d’heure plus tard, alors que le lit de Tsukasa et de Ryouka remuait sous les multiples coups de reins que Ryouka faisait sur Tsukasa, en s’étalant sur elle.

Incorrigible, n’est-ce pas ?

L’appel, lui, émanait d’une personne qui ne serait nullement pas gênée par l’idée de parler avec Ryouka alors qu’elle était en train de faire l’amour : Nika, sa sœur. Cependant, Ryouka était trop occupée à besogner Tsukasa pour répondre à l’appel... Mais peut-être que Tsukasa, elle, pouvait le faire...
SAMARA
Image
De la crème solaire... Oui, sur le coup, Samara n’avait pas fait le lien, car elle était préoccupée. Certes, elle était venue à Novac pour se détendre... Mais pas uniquement. Il ne fallait pas oublier que Samara était une démone ayant de nombreuses responsabilités au sein de l’Empire. Entre son statut d’ambassadrice auprès de la Déesse Sha, ou encore d’Inferis, ses fonctions de Haut-fonctionnaire impérial, ses responsabilités vis-à-vis du harem de Mélinda, et, enfin, ses fonctions d’Archimage auprès de l’Académie magique d’Mijak, on pouvait aisément comprendre que le planning de Samara était surchargé, ce qui faisait qu’elle s’accordait rarement des moments de pause, comme actuellement. Elle était donc partiellement venue se reposer, mais elle ne comptait pas embêter Sya et Kazuha avec ces détails pour le moment.

Pour l’heure, elle se contentait juste de regarder, avec un léger sourire amusé, les multiples caresses de Kazuha. Son esclave était vraiment doué, et Kazuha ne flattait pas son orgueil en affirmant qu’elle était douée pour masser. Samara lui demandait régulièrement de la masser, elle ou ses invitées, et c’était donc un grand honneur auquel Sya avait droit. La petite se tortillait lentement entre les doigts de la belle blonde, et, entre de longs soupirs et des tortillements, posa une question à Samara. Bras croisés, cette dernière ne répondit pas tout de suite, et préféra déplacer sa queue caudale, qui alla caresser le visage de Sya, glissant sur sa peau, remuant tendrement dessus.

« Hum... »

Elle caressa ses lèvres, puis glissa ensuite le long de son torse. Sya était en train de mouiller sur place, et, progressivement, au fur et à mesure que Kazuha la caressait et la masturbait, la jeune Ange de Luxure finit par s’abandonner contre les doigts de Kazuha, jouissant contre son minuscule bikini transparent. Elle s’abandonna dessus dans de longs soupirs, et Kazuha se retrouva les doigts imbibés de mouille. Avec un léger sourire, et en déposant quelques baisers sur la tête de Sya, elle guida ses doigts dans sa bouche, incitant ainsi Sya à venir y goûter.

Entre-temps, Samara se déplaça un peu, sa queue caudale ondulant de gauche à droite.

« Oui, Sya... Kazuha va venir avec nous, bien entendu. Elle aussi a bien le droit de se reposer un peu... »

Même si Samara avait peu de doutes sur le fait que Kazuha puisse se reposer... En sa compagnie, Kazuha se reposait rarement, car elle était véritablement une esclave très polyvalente. L’Archimage hocha donc la tête, regardant la sortie. Elle savait que Kazuha et Sya s’étaient rapprochées, ce qui, bien entendu, ne la dérangeait pas. Kazuha avait beau être officiellement une esclave, elle tenait plutôt le rôle de seconde, d’assistante et de majordome, vu tout ce qu’elle faisait pour Samara. Amante, secrétaire, assistante magique, majordome, jardinière... Kazuha était beaucoup de choses à la fois, et il était donc normal que Sya se soit rapprochée d’elle, car c’était aussi une excellente manière de pouvoir davantage se renseigner sur Samara, et sur ce que sa mère adoptive faisait.

« Et nous allons y aller tout de suite... Il y a longtemps que je n’ai pas été à la plage, et je dois admettre que c’est attirant. Viens, Sya... »

Samara lui tendit sa main, et Kazuha fit de même. Autrement dit, Sya se retrouva comme une toute petite fille, ses mains levées, chacune dans le creux d’une des mains de Samara et de Kazuha. Les trois femmes s’avancèrent ensuite, sortant dans le couloir du Paradisio Hotel.

« Tu vas voir, il y a plein de jolies filles à la plage... On devrait pouvoir beaucoup s’amuser, ma chérie... »

ALICE KORVANDER
Image
Ayumi était une esclave, mais, au vu de sa forte personnalité, elle avait parfois tendance à l’oublier... Et surtout à oublier qu’Alice, dans le fond, était une Princesse. Par conséquent, il arrivait parfois que les prérogatives royales passent devant ses simples envies personnelles. Aussi longtemps qu’elle s’en rappelle en ayant consulté les registres historiques, elle n’avait jamais vu de souverains sylvandins étant à la fois dirigeants et soumis... Soit ce genre de détails avaient été dissimulés, soit Alice était réellement une exception... Mélinda, Tinuviel, elle enchaînait les « Maîtresses », l’amenant parfois dans des situations compliquées et complexes. Étant une Princesse, elle ne pouvait pas se permettre de se compromettre publiquement, car, dans ce cas, ce serait le royaume de Sylvandell lui-même qu’elle déshonorerait... Et ça, Alice ne pouvait l’accepter. Elle avait donc rappelé à Ayumi son autorité, et Ayumi s’était rappelée qu’Alice n’était pas une esclave, et qu’il ne fallait pas la traiter comme telle. Ayumi n’était pas méchante, juste... Insistante.

Elle se tenait donc devant les deux jeunes Usagis, qui appartenaient donc visiblement aux Karistal. Sur le coup, Alice ne comprit pas ce qu’elles voulaient, surtout quand on se mit à lui parler de « Maître Setzer », de sa mère, ou de « Maîtresse Yuki ».

*Mes sœurs ?*

De quoi parlaient-elles ?! Surprise, Alice comprit néanmoins assez rapidement qu’elles parlaient des deux têtes blondes, les Karistal, et qui, étant des amies d’enfance d’Alice, pouvaient être considérées comme des « sœurs de cœur ». Setzer était leur père, et Yuki était donc leur mère... Oui, ça semblait logique, mais elle ne voyait pas ce qui pouvait leur faire penser que son père ait pu avoir une aventure avec elle. Quant à sa mère... Elle était morte trop tôt pour qu’Alice soit au courant. Et, de toute façon, elle préférait ne pas envisager la vie sexuelle de son père. Elle comprit ainsi ce que els deux Terranides voulaient : savoir pourquoi Alice ne voyait pas les Karistal.

La demande interpella Alice, qui cligna des yeux, ne répondant pas tout de suite.

« Et bien... »

Les deux Terranides semblaient peinées, et elles avaient probablement dû s’imaginer tout un film. Alice n’avait pas effectivement revu les deux jumelles depuis la dernière fois où elles étaient à Sylvandell la féliciter pour son mariage. Ceci remontait donc à plusieurs mois, et elles en avaient longuement profité. Alice, qui avait toujours su les Karistal folles de chats, n’avaient pas démérité de leur réputation, et avaient même été jusqu’à transformer tout le monde en nekos. Se retrouver avec une queue caudale et de longues oreilles pointues avait été, pour Alice, une expérience fascinante et inédite. Néanmoins, comme rien n’avait filtré, si les Terranides des Karistal étaient aussi curieuses et pipelettes que les esclaves de Mélinda, certaines avaient dû s’attrister de ne pas voir une Princesse venir chez elles.

Alice entreprit donc de rapidement les rassurer :

« Je vous rassure tout de suite, vos Maîtresses et moi-même ne sommes pas du tout en froid... Et j’ai effectivement très envie de la revoir, mais... Et bien, nous avons eu un emploi du temps chargé, moi et vos Maîtresses. »

Enfin, surtout Alice... Entre le siège de Mälrunn, Kor-tarath, et le procès de Darthestar à Mijak, Alice avait été dernièrement assez occupée, et n’avait malheureusement pas eu le temps de renouer ses vieilles relations.

« Pour être honnête avec vous, j’adorerais revoir les Jumelles Karistal. C’est même ce que j’ai prévu de faire. »

Alice savait, grâce à Ayumi et à d’autres esclaves, que Mélinda avait récemment vu les deux jumelles, et qu’elles avaient conclu ensemble un contrat de collaboration, contrat selon lequel Mélinda confierait des esclaves aux Karistal, en échange de quoi elle garderait leur propriété sur elles, et pourrait ainsi escompter toucher quelques bénéfices, et surtout avoir l’occasion de s’étendre un peu plus. Connaissant bien la vampire, Alice savait que la femme était ambitieuse, et avait envie de fonder un Empire commercial, qui serait les fondements économiques de son clan. C’était un plan ambitieux, digne de Mélinda, et qui était lentement en train de s’élaborer.

Résistant à l’envie de les câliner, parce qu’elles étaient quand même très mignonnes, une idée lui traversa alors la tête :

« Mais... J’y pense, tout d’un coup... Si vous êtes là, ça veut dire que vos Maîtresses sont... ? »

Pas loin, elles aussi... Il y avait donc moyen de les revoir !

JESSICA DREW

Un Chocobo... Un Chocobo qui parle !

*Par toutes les araignées, quelle est cette diablerie ?!*

La femme lui expliqua qu’il s’appelait Choco, qu’il était un peu spécial, ce qui avait amené ledit Choco à parler, sous la surprise de Jessica. Un Chocobo était comme une sorte de grosse poule, et Jessica n’aurait jamais imaginé qu’ils puissent parler... Et elle n’avait jamais entendu parler de Chocobos capables de parler ! Tout d’un coup, sa curiosité fut aiguisée, et elle en oublia totalement ses mères, ou les patrouilles qu’elle allait devoir faire en tant que Spider-Woman pour s’assurer que tout allait bien ici. Choco fut rabroué par la femme, qui se présenta comme s’appelant Konata.

Jessica hocha la tête, arrêtant de regarder Choco pour observer cette belle petite minette aux cheveux bleus, à la peau bronzée, et au maillot de bain bleu... Une adolescente qui aimait visiblement beaucoup le bleu, puisqu’elle avait également recouverte ses lèvres de bleu.

« Je m’appelle Jessica Drew... Et oui, les Chocobos existent. »

Jessica n’avait pas relevé sur le coup, car elle avait été sous la surprise, mais il était bizarre que Konata ait demandé si les Chocobos existaient « ici ». Pourquoi demander s’ils existent, alors qu’elle en avait un entre les mains ? Jessica, qui ignorait pour l’heure l’existence d’une autre dimension, trouva rapidement une réponse.

« Tu viens de Galbadia ? Ils ont beaucoup de Chocobos là-bas... Mais nous avons aussi quelques fermes à Uatis. »

Galbadia était une île lointaine, ou, plutôt, un archipel comprenant trois grosses îles. On disait qu’il y avait là-bas des plaines abritant énormément de Chocobos. Sur le continent principal, il était assez rare d’en trouver, mis à part dans certains secteurs. À Uatis, certaines guildes avaient acheté jadis des Chocobos, et les avaient ramené à Uatis, ce qui expliquait qu’on pouvait en trouver. Néanmoins, il fallait reconnaître qu’ils n’étaient pas courant, ce qui les rendait d’autant plus précieux. Ils étaient comme des sortes de chevaux, si ce n’est qu’ils étaient plus rapides, plus agiles, et plus résistants... Et aussi plus importants. Beaucoup de personnes disaient que certains Chocobos pouvaient, si ce n’est voler, au moins utiliser leurs longues ailes pour planer. De plus, il existait aussi quantité de légendes sur les légendaires Chocobos dorés, dont on disait qu’ils pouvaient effectivement voler, ou même marcher sur l’eau. Jessica savait ainsi, grâce à sa mère, que certains laboratoires uatéens avaient mené des recherches génétiques en croisant différentes espèces de Chocobos (reconnaissables à leur pelage différent) pour tenter d’obtenir un Chocobo doré. Pour l’heure, ça n’était toutefois que des légendes sans fondement.

Elle observa Choco, et alla le caresser.

« J’ignorais que les Chocobos pouvaient parler... Il est très mignon, en tout cas. »

Bien sûr, Jessica ignorait les différences terminologiques entre « kupo » et « kwee ». Elle n’avait encore jamais vu de Mogs ni de Chocobos, et était donc totalement ignare en la matière.

Et cet animal, autant que la femme le portant, suscitait grandement son intérêt.

ELENA IVORY
Image
Langley aurait été fou de voir dans quelle situation Elena se trouvait actuellement. De fait, il s’était opposé, depuis le début, à ce qu’Elena prenne des vacances au Paradiosio Hotel, arguant que ce serait trop dangereux, et que sa sécurité ne serait pas assurée. C’était le rôle de Ronald de voir le mal partout, et, quand il avait compris qu’Elena comptait y aller, il avait proposé un détachement de plus de dix Gardes royaux... Autant dire que les vacances n’avaient guère été reposantes ! Même ses conseillers avaient estimé qu’il pouvait être dangereux de partir seule, avec pour seule aide Adamante. Elena comprenait leurs inquiétudes, mais, après ce qui était arrivé au Palais d’Ivoire et à Lumen, elle avait bien besoin de se détendre. Oswald Mandus, la Machine, les centaines de morts dans les bas-fonds de Lumen, le Roi Cramoisi... Et l’attaque de Dragon Knight sur le Palais d’Ivoire. Les dernières semaines n’avaient pas été très reposantes, et Elena avait donc décidé de s’offrir une pause. De plus, elle avait totalement confiance en Adamante pour la protéger. En elle plus qu’en n’importe qui, en fait.

La femme devant elle lui assura venir de Caelestis. Elena écarquilla les yeux, surprise, tandis qu’Adamante fronça les siens, se mettant instantanément sur la défensive. Caelestis était un État-terroriste, qui envoyait régulièrement des commandos d’adolescentes en armure pour combattre les esclavagistes ou ceux les soutenant. Derrière des idéaux nobles, Caelestis ne faisait que prôner la violence, la guerre, tout en instaurant également une distinction entre les esclaves récupérés, puisque les commandos cherchaient surtout à sauver les femmes, se désintéressant des hommes... Et leurs actions engendraient souvent des dommages collatéraux, les Celkhanes n’ayant pas l’habitude de faire dans la dentelle. Adamante se mit donc à craindre immédiatement un attentat-suicide, et la magie vibra autour d’elle... Et l’autre Celkhane arriva, et demanda à la tête blonde de ne pas insister. Cette dernière crut bon de dire qu’elle ne comptait rien lui faire, préférant plutôt s’en prendre au Conseil royal, qui, en l’état actuel des choses, gouvernait réellement le royaume à sa place.

Adamante se détendit légèrement... Même si elle n’excluait pas la possibilité que les Celkhanes n’hésitent pas à sacrifier leurs propres enfants. Elle ne sentait aucune animosité particulière auprès de cette femme, et Elena hocha la tête.

« Mon père voulait abolir l’esclavage, c’est exact. »

Son père et sa mère. Philosophiquement, ils refusaient l’idée de l’exploitation d’un homme par un autre homme, et, économiquement, ils estimaient que l’esclavage était devenue une chape de plomb s’abattant sur le système économique lumenien, grippant ce dernier en tuant les petites entreprises et en permettant aux grandes guildes d’instaurer un monopole excessif, et dommageable sur le long terme. De fait, il suffisait de se promener dans les bas-fonds de Lumen pour voir les ravages de cette politique, une politique que le Conseil royal avait entériné, sans avoir les capacités de l’abolir.

De fait, l’abolition de l’esclavage nécessitait plus qu’une simple ordonnance royale. L’esclavage pouvait prendre bien des formes, et le travail forcé existait partout. La force n’était pas la réponse appropriée, Elena le savait, mais, comme les Celkhanes, elle n’avait pas spécialement envie d’en parler. Adamante, quant à elle, était toujours autant sur la défensive. Elle n’accordait aucune confiance à ces femmes, car elle savait de quel degré de sauvagerie les raids celkhans étaient capables.

« J’essaierai d’être à la hauteur de son action... Même si les actions des Celkhanes ne m’aident pas vraiment en ce sens. »

C’était ce que Caelestis n’arrivait pas à comprendre ; la violence n’était pas une solution, et amenait les esclavagistes à se renforcer plutôt qu’à s’effondrer, et à raffermir leur emprise sur les pouvoirs politiques, en exigeant des réponses immédiates, et plus de moyens pour pouvoir se défendre. Un argument fréquemment avancé était que, si l’État n’était pas capable de protéger les esclavagistes, ils se devaient de le faire. Jusqu’à présent, les armées privées n’étaient permises que pour les nobles, mais Elena savait que, maintenant, le Conseil discutait régulièrement de la possibilité d’une ordonnance visant à élargir la possibilité de constituer une armée privée pour les guildes... Si une telle mesure était passée, les guildes seraient encore plus puissantes, car elles étaient déjà en affaires avec des SMP et des entreprises uatéenes, et pourraient donc bénéficier de leur aide. C’était quelque chose qu’Elena souhaitait éviter, mais l’argument fréquemment avancé par ceux soutenant ce projet étaient les problèmes de sécurité... Des problèmes dont les Celkhanes étaient en partie responsable.

« Je comprends la colère que vous ressentez face à ces situations... C’est ce que je vois tous les jours quand je consulte les rapports et les études sur les traitements inhumains et dégradants réalisés par les guildes sur leurs esclaves. Mais on ne peut pas changer un système simplement en tirant dessus. Il faut s’y prendre autrement, et c’est ce que mon père avait voulu faire. »

L’abolition de l’esclavage à Lumen aurait des effets internationaux, vu la place centrale du royaume dans le reste du monde, mais il fallait aussi que les principaux alliés de Lumen suivent, comme Uatis... Et, sur ce point, l’abolition de l’esclavage à Uatis relevait pour l’heure de l’utopie la plus totale. Quant à Lumen... Parfois, Elena était défaitiste. Mais parfois aussi, elle se disait qu’elle arriverait à faire ce que son père n’avait pas eu le temps de faire. C’était la promesse qu’elle se faisait, et qu’elle entendait tenir.
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Hinata Kaguya »

Avatar du membre
Hinata Kaguya
Messages : 444
Enregistré le : 24 août 2024 16:19
Hinata/Nora

La jeune Reine ne pouvait pas rêver mieux, elle était si bien entre les mains de sa femme, elle massait très bien. Hinata aussi se défendait bien en massage mais sa chérie, elle ne pourrait jamais refuser d'avoir ses mains sur son corps. Mais dans son massage, sa belle lui fit une proposition de dîner, chose qu'Hinata accepta bien entendu mais pour ce qui était du cadeau, elle n'en voulait pas. C'était elle qui avait une surprise pour elle, une surprise à dire ? Voilà qui était étrange ? Une surprise tout court, oui, elle comprendrait mais une surprise à dire ? Elles vont prendre quelques vacances ailleurs ? Elle va lui présenter d'autres personnes de sa famille ? Ses parents vont prendre quelques vacances et elles vont devoir garder sa petite sœur ? Sa belle-petite sœur ? Ce serait avec joie ! Elle adorait cette petite autant que sa vraie grande sœur et cela ne serait nullement une corvée pour Hinata !

Bien vite, sa femme vint à lui parler de leur restaurant, proposant la Novac Tower, cet immense immeuble proposant bon nombre de restaurant, d'ambiances en tous genres, romantique, familiale, affaire, il y en avait pour tous les goûts, toutes les situations. La jeune reine gardait un œil sur sa femme en souriant.

« Si tu veux, c'est toi qui comptes me faire une surprise alors je pense que le lieu choisi pourrait coller avec cette surprise ? »

Simple conseil, supposition, c'était à sa petite femme de décider tout de la surprise à lui faire. Ou plutôt, à lui dire. C'est sûr que cette mystérieuse surprise l'intriguait un peu néanmoins mais Hinata allait gentiment attendre ce soir. Curieuse mais envieuse aussi d'être à ce soir, d'avoir la surprise sous les yeux et non en fouillant un peu partout. Nora savait de quoi il s'agissait mais son boulot était de protéger Hinata et maintenant Shunya, pas de jouer les espionnes pour sa petite reine. La division Zéro pourrait bien lui trouver facilement ce secret si elles seraient ici mais pour ça, il faudrait qu'Hinata leur demande de surveiller et d'enquêter sur sa femme, chose qu'elle n'oserait jamais demander. À quoi bon déjà pour commencer ? À rien. Se faisant masser avec plaisir, elle observa un peu autour d'elles avant de constater un duo absente ici. Non pas les autres gardes qui, ici, servaient plus de bagagistes mais tout de même importante pour faire quelques petites tâches puisque Nora seule, étaient la vraie protection du couple royale, les gardes se reposaient et servaient pour les petites missions.

« Tsukasa et Ryouka ne sont pas encore là ? Je leur ai pourtant dire de venir prendre un peu le soleil. Même sans leur ordinateur, ses deux-là restent enfermer dans leur chambre. Pour une fois que sa cousine vient lui rendre visite, elles peuvent bien prendre l'air et le soleil, non ? »

Oui, Hinata devait bien être la seule à gober cette histoire de famille, Tsukasa et Ryouka pourraient bien être cousine après tout, cousin/cousine ne veut pas dire se ressembler comme deux gouttes d'eau, mais vu leur proximité, c'était pas être cousine. Ou incestueuse alors. Hinata était gentille mais parfois un peu niaise, elle ne voyait pas vraiment le manège qui se jouait sous ses yeux, elle avait gobé cette histoire. En même temps, si Tsukasa avait demandé à faire venir Ryouka en la présentant comme une perverse aussi douée qu'elle en ce domaine, Hinata aurait refusée Le palais n'était pas un baisodrome, elle voulait bien faire des exceptions comme avec Luna qui fut la neko de la cousine d'une des employéee du palais mais pas d'amourette comme ça dans le palais. Elles peuvent quitter ça si c'est de l'amour ou juste du sexe. Puis elles ne peuvent pas être ailleurs, Hinata voulaient les voir profiter un peu du soleil alors elle avait demandé à Tsukasa de venir la voir une fois dehors, prétextant un conseil à lui demander, pour être sûr qu'elle quitte sa chambre avec sa cousine.

« Pourtant avec toutes les filles ici présentes, je suis sûr qu'elles pourraient trouver chaussure à leur pied... »

Les deux jeunes femmes étaient encore bien en beauté, elles pourraient attirer n'importe qui dans leur filet mais Hinata se fichait bien de toutes ces filles, elle avait sa Shunya d'amour, c'est tout ce qui comptait. Elle valait toutes les filles au monde. Même si leur harem n'était qu'un secret entre elles, en dehors de Nora, personne n'y avait mis les pieds. Oui, l'Ange était venue jouer avec elles une fois ou deux mais la nuit de noce ne fut qu'entre le couple royal et leur imagination de cette nuit. Leur amour avait jamais volé aussi haut dans cette salle secrète et intime. La tête posé sur le côté entre ses bras, elle avait la vue sur sur un couple avec leur bébé, une belle blonde avec une jeune femme, cheveux noirs et lunette sur le nez, une belle petite fille dans ses bras, même pas un an ? Ou pas loin en tout cas. Un jour aussi, elles auront un bébé ensemble, ce sera merveilleux de partager ce genre de moment comme ce petit couple. Hinata y avait bien pensé plus d'une fois mais Shunya voulait finir ses études avant, chose qu'elle respectait alors elle ne proposait pas ce genre de choses, ça viendra quand ça viendra. De même que l'avenir leur dira pour leur premier bébé, fille ou garçon, elle s'en fiche. Sa phobie des hommes diminue bien au fil du temps, la compagnie de son beau-papa l'ai bien aidé à faire ses premiers pas et ce n'était pas fini. Mais de préférence, elle aimerait une petite fille pour commencer et être sûr que le trône ira à sa petite fille. Pas de garçon en premier, elle ne voulait pas qu'un nouvel accident comme son frère n'arrive un jour... Une fille d'abord pour assurer le trône, la suite comme bon le voudra la vie...

Le sourire aux lèvres, rêveuse, elle tourna son regard vers sa femme en gardant le sourire.

« Ma chérie voudrait que je lui masse un peu les épaules aussi avant d'aller dans l'eau ? »

Il va bien falloir voir comme nage sa belle petite sirène.

Ai & Harmony

Pour les deux servantes de Mélinda, tout allait bien si on ne faisait pas attention à quelques détails. Pour Ai, c'est sûr que pour le moment, la vie était toujours aussi agréable, ayant joui sur elle, face à sa Maîtresse qui avait ce beau regard de perverse. Pour Harmony, en soi, lui masser les jambes et les pieds ne la gênaient pas, c'est normal pour une servante, même à la plage, ça n'a rien de placer, ce ne sont que des mains sur des jambes. Mais avec Ai non lui qui venait de prendre son pied... la situation était différente. Même sans compter le fait que la jeune femme usait aussi de sa bouche sur ses pieds mais comme elle était bien cachée, elle était moins gênée. Mélinda ne semblait pas gênée par une futa qui débordait de foutre et d'idée mal placé sur son corps et elle ne se fit pas prier pour s'allonger sur elle, frottant son corps contre le sien. Si beau et tendre, elle s'en donnait à cœur joie, peu importe le regard amusé ou envieux de ses nouvelles amies, Mélinda lui laissait cette chance et elle saisissait cette chance, peu importe ce qu'elle doit donner en échange, elle ne peut rien refuser à Mélinda, nuit et jour, tant que cela ne joue pas sur ses horaires de cours... il n'y a que ça que la jeune femme est intransigeante mais pas à cause de son futur profesionnel mais de ses parents.

Harmony était bien plus calme et introvertie, servant loyalement la vampire en massant ses jambes. Elle refusait rarement les invitations de la vampire, elle lui devait tout alors elle ne pouvait pas dire non... à part quand il y avait du monde – et encore moins des visages inconnus – ou d'offrir son corps aux gens qu'elle ne connaît pas, elle n'est pas comme Ai, à part avec Mélinda. La vampire avait beau tenir un harem, elle restait d'un naturel très doux avec elle, même si la jeune femme savait que Mélinda aimait aussi faire bien des choses. Combien de fois elle est venue la réveiller avec plus de personnes que peut contenir son lit et différents objets étranges dans la chambre ? Elle n'était pas idiote et savait ce qu'elle faisait mais elle n'avait jamais assisté à ce genre de choses, heureusement. Alors qu'elle continua à caresser et baiser ses mollets, elle fit une proposition logique à Ai qui ne perdait pas une seconde pour continuer de se faire plaisir, même ainsi, après son orgasme mais une chose intrigua Harmony dans ses propos...

« Mademoiselle, est-ce que ça ira ? Pour ce genre de... tâche je veux dire ? L'eau va simplement les mouiller et je pense que cela a tendance à laisser des auréoles, ce genre de tache qui ne part pas simplement, comme ça... »

Il arrivait à Harmony d'aller aider les diverses filles de ménage au harem quand Mélinda était trop occupé ou qu'elle lui donnait l'ordre d'aller aider ailleurs. Ou même sur son temps libre, quand Hardos n'était pas dans le coin, elle ne savait pas vraiment quoi faire, en général le peu d'amies qu'elle avait au harem travaillait durant son repos alors bon, difficile de vraiment se reposer. Seule en ville ou au harem, elle s’ennuierait et la jeune femme était du genre à vouloir rendre service alors bon, si cela lui faisait plaisir, pourquoi s'en plaindre ?

« Peut-être qu'en frottant bien sous l'eau, les taches vont disparaître ? Si vous voulez, je me porte volontaire pour essayer ça sous l'eau Maîtresse ! »

Peloter le corps de Mélinda, pourquoi ce serait pas bien ? Ai n'en perdait pas une pour tenter de mélanger
plaisir et devoir... ou simplement le plaisir, uniquement ? C'est aussi ça, Ai Aihara. Elles n'auraient pas eu ce genre de problème sur une plage naturiste/nudiste mais là-dessus, Harmony ne serait pas venu ou uniquement entre elles... et encore. Mais pour en revenir à ce problème de tâche, le fait que ce soit une plage, impossible d'aller prendre de quoi nettoyer et polluer la plage de cette façon, Harmony n'oserait pas. Mais si Mélinda insiste, elle ira bien chercher un nouveau bikini pour elle si elle trouve vraiment ça dérangeant ? Mais la connaissant et vu la solution proposée, cet ordre ne risque pas de tomber. Un trou noir séparait les deux filles – Ai et Harmony – mais leur désir de faire plaisir Mélinda était là un des rares points communs qu'elles avaient. Harmony n'aimait pas être brusqué et faire l'amour devait être plus symbolique, faire l'amour comme on propose un simple verre d'eau, non, elle n'était pas comme Ai... à son grand regret car Ai aimerait bien essayé et pourtant, il lui suffirait de passer un peu de moment avec elle, apprendre à la connaître sans arrière-pensée et elle augmenterait déjà ses chances... hélas, c'est beaucoup lui demander il semblerait. Continuant de doucement caresser ses jambes, la jeune servante avait un doux regard sur sa maîtresse, comme toujours.

« Avez-vous besoin de quelque chose, Mademoiselle ? »

Karistal

Il n'y a aucune crainte à avoir, les Karistal aimaient leur petite neko, Luna. Elle ne pourrait pas être abandonnée par les Karistal, aucune neko ne pourrait obtenir une telle chose de la part des Karistal. À moins d'avoir une maladie qui s'attrape facilement là oui, elles préfèrent les abandonner que les tuer... Mais ce n'était pas le moment pour parler de ça, les jumelles ont du plaisir à offrir à leur petite chatte ! Tenant leur Luna par la main, les Karistal avançaient avec elle, sous le regard amusé et la vérité sortant de la bouche des enfants, oui, la neko était très belle... et elle était aux Karistal ! Elles en avaient de la chance, elles aimaient toutes les nekos, de tous les genres mais Luna était à la fois si simple par sa façon d'être et si unique aussi.

Une fois à l'abri des regards, Luna en prenait pour son grade, caresser pas les deux jumelles à la fois, embrassée, partager constamment entre ses maîtresses, comme toujours. Yuko poussait le vice, voulant entendre quelques mots magique de sa petite bouche mais la Luna avait bien du mal avec tant d'amour sur son corps, deux belles demoiselles, deux maîtresses rien que pour Luna. C'est qu'elle était chanceuse la petite neko mine de rien ! Caressant la belle et délicate Luna, sans pour autant aller trop vite, il serait dommage que Luna ait tout aussi facilement. La belle se collait contre ses maîtresses, réclamant moult câlins et baiser avec ses ronronnements endiablé avant d'enfin entendre les mots magiques. Ils étaient communs ses mots mais si agréable à entendre avec sa douce petite voix, sa voix était coupée par le plaisir et une petite forme de frustration qui allait bientôt disparaître grâce aux Karistal.

« Tous tes petits trous ? »
« Tu en es sûr ma chérie? »
« On risque de ne plus savoir s'arrêter. »
« Et si on lui offrait notre spécialité ? »
« Bonne idée ! »


Une spécialités ? Elles en avaient tellement qu'il était difficile de savoir exactement de quoi elles voulaient vraiment parler ? Mais ce fut un ultime double baiser bien long sur les joues de la petite chatte que les Karistal s'écartaient doucement de Luna en tenant chacune, une de ses mains, lui offrant un grand sourire ravi avant d'enfin la lâcher. L'heure de vérité ! Quelle surprise ? Les Karistal vont se mettre à nu ? Luna peut-être ? Pas besoin, pour ça, elles n'avaient besoin que de leur langue et évidemment, de la petite chatte à la neko ! Tombant à genoux devant elles, chacune tirant la petite corde sur le côté pour faire tomber la culotte de bain de la neko, chose que Yuko récupéra avant qu'elle ne tombe à l'eau, ça serait désagréable à remettre si c'était trempé. Les jumelles se rapprochaient de la sa petite chatte bien propre, bien douce, leur bouche si proche, leur souffle chaud était tout près. Les deux sœurs caresseraient les cuisses et hanche de Luna, parfois en allant jeter un regard sur elle. Leur avait-elles offerte une « langue de chatte » ? Elles avaient tellement joué avec Luna qu'il était difficile de savoir ce qui a été fait ou pas?

« Luna va pouvoir jouir sur ses deux maîtresses en même temps. »
« Savoure bien ce petit cadeau, Luna d'amour. »


Yuko et Yuka approchaient leur bouche, venant lécher sa petite intimité de bas en haut, dans tous les sens, toutes les deux à la fois, leurs langues se touchaient parfois mais seule la petite intimité de Luna était agressée par les deux langues qui fouillant tant l'intérieur que le dessus de la belle. Parfois elles plantaient leur langue en elle, parfois elles suçaient un petit bout qu'elles attrapaient, parfois elles se concentraient sur un seul endroit, à deux, bref, la neko ressentait bien des choses en une seule fois avec les jumelles. Pourquoi ça s’appelait une langue de chatte ? Elles trouvaient le nom mignon, simplement. Mais sous leur forme de neko, ça doit être encore mieux ? Elles n'ont jamais fait une telle chose sous cette forme pour le moment mais tôt ou tard, Luna y aura le droit elle aussi. Nulle crainte à ce sujet. Elles ne restaient pas perchées là, leur main se baladait sur les formes de leur chatte d'amour, concentré surtout sous la ceinture même si ses hanches étaient parfois caressées. Luna n'avait pas fini de jouir avec ses maîtresses, c'était une chose sûre et certaine !

Tessou

Ce moment de détente à la plage était vraiment agréable, la jeune femme n'avait plus besoin de penser à ses soucis habituels, là, pour ses quelques jours, plus de police, plus de crime, plus rien, juste Kyoko et Kara. Tessou se sentait si bien avec sa fille sur cette plage, Kara aussi aidait à la rendre merveilleuse cette journée. Sans elle, au milieu des terranides, elle ne serait pas vraiment rassurée, même sans les compter, au milieu de cette plage inconnue, ce monde étrange... elle ne saurait plus où donner de la tête ! Terra était vraiment un monde étrange où l'imagination semblait devenir réalité. Elle avait vu bon nombre de personnes qui seraient comme sorti d'un manga, des filles chattes, des filles dragons, des hommes tigres, des gens très grand, très musclé, elle était toujours étonnée par tout ça. Si sur une plage sur Terre, avec sa fille et Kara, elles auraient peut-être l'air d'un couple lesbienne avec un enfant, elle serait en majorité mal vue mais ici... il y avait plein de familles unisexes. Des filles ensemble qui se massaient avec un sourire amoureux, des hommes qui se tenaient par la main avec leur enfant – sûrement – près d'eux, ce monde était très étrange mais aussi très libre, très ouvert. Comme quoi, il y avait du bon sur ce drôle de monde.

La jeune mère se faisait une joie d'avoir cru entendre son premier mot mais ce n'était que des fantasmes car Kyoko ne faisait que gazouiller comme bien souvent. Mais Kara venait lui ouvrir les yeux en rigolant, préférant dire que quand elle viendrait à parler, elle regretterait ses instants de calme. Ce n'était pas faux, cela ça faisait rire Tessou aussi alors que sa fille venait continuer à s'amuser dans l'eau, comme toujours. Le bain ou la plage, elle était très heureuse de jouer dans l'eau. Cela faisait autant sourire sa mère que Kara. Toutes les trois ne formaient pas une famille banale comme à Tékhos mais elles étaient toutes les trois très proches. Pour ce qui était de la proposition de la jeune femme, elle était mal à l'aise. Non pas qu'elle ne savait nager, elle nageait comme beaucoup de gens, sans être pro, elle se débrouillait mais plutôt qu'elle ne savait pas trop comment dire son problème... cela allait la forcer à tourner un peu autour du pot.

« Bien sûr que j'ai confiance en toi mais je n'aime pas trop cette idée... Je n'ai aucune gêne à aller nager mais... Seule ? Je me trouverais un peu bête je dois reconnaître... »

Le but de leur venue ici était pour se reposer c'est sûr, Tessou était aussi là pour que sa fille profite de la plage, évidemment mais elle n'était pas contre un peu de nage avec Kara. Elle n'allait pourtant pas abandonner sa fille comme ça, comme si de rien n'était. C'est même hors de question. Tessou observait rapidement les alentours avant de filament poser sa question.

« Il n'y a pas une sorte de garderie ici ? J'aimerais bien nager un peu avec toi mais à condition que Kyoko soit entre les mains de personne de confiance. Une petite demi-heure devrait faire l'affaire je pense ? »

C'est dans ce moment-là qu'elle trouvait dommage que sa sœur n'était pas là. Enfin, sa petite sœur n'avait pas à être toujours sa nounou, ce n'était pas son travail après tout. Puis elle ne connaissait rien concernant Terra et sa drôle de population.

« Rester ici avec ma fille et toi me dérange pas, que tu ailles t'amuser aussi mais devoir m'amuser, seule dans mon coin ? Je... je n'aime pas vraiment ça, c'est vrai. »

En réalité, Tessou n'aimait pas grand-chose qui implique d'être seule. La perte de Ryota fait qu'elle n'a jamais aimé la solitude. Y a des choses qu'elle faire toute seule bien sûr, certaines choses à son travail, au quotidien mais dès qu'il s'agit de s'amuser déjà, elle n'aime pas faire ça seule. D'autant plus quand elle est avec sa fille et/ou Kara.

« Je doute que tu connaisses des gens par ici pour la garder... Au pire, on peut y aller à trois, toi ou moi, on gardera Kyoko en restant prudente et l'autre pourrait nager un peu. »

Voilà une idée qui était plus amusante déjà, des choses à faire à trois. Avec Kara la super héroïne, elle pourrait ne rien risquer sur cette plage. Ce n'est pas comme si Godzilla allait débarquer après tout !

Kiriko

La Celkhane profitait du soleil dans son dos et de la peau douce de Sha sur son corps. Le transat ou la chaise longue ferait l'affaire mais rien ne remplacerait ce corps de rêve, le corps de sa divine femme était le plus beau qui soit. Elle aimait s'y reposer doucement comme ça, parfois – même bien souvent – elle se montrait bien plus coquine que ça mais il y avait bien des gens autour, elle n'allait quand même pas montrer des choses osées aux petits enfants. Avec ses sœurs sorcière, elle s'en fiche mais pas ici. Posant ses questions personnelles, elle souriait face à la remarque de Sha sur les petites filles. Elle n'allait pas fondre pour elles mais l'idée d'une mini-Sha était vraiment adorable. Humaine ou forme divine, elle voyait bien cette adorable frimousse qui lui donnerait envie de la câliner constamment entre ses bras, avec ses petites couettes, ses petits bras autour de son cou, son poids plume. Oh oui, Kiriko serait absolument fan de cette petite Sha. Mais il ne faut pas oublier qu'elle portait sa fille dans son ventre, dans neuf mois, elle aura un très beau bébé dans ses bras. Et dans quelques années, une très belle petite fille...

Mais que Sha ne se souvienne pas de son passé, c'est vrai qu'elle avait oublié ce détail. Comme la mémoire de Sha revenait par différentes pièces de puzzle, elle ne savait pas si son enfance existait dans sa mémoire ? Ce n'était pas une question qu'on devait lui poser très souvent après tout. Qui irait questionner la grande Sha sur son enfance ? Mais Sha tentait quand même de lui donner quelques réponses, une belle petite fille, ça, elle n'en doutait pas. Elle se laissait caresser le dos par Sha, passant sur sa peau ou sur ses cheveux attachés en natte pour cette fois, elle aimait ce tendre baiser qu'elle lui offrait. Depuis que leur sentiment était posé sur la table, Sha était plus tendre avec Kiriko. Oh, l'amour était toujours aussi sauvage, violent et même nombreux parfois entre elles mais elles avaient leur petit moment intime, à l'eau de rose. Sa main baladeuse venait caresser sa fesse avant de changer les positions. Kiriko étant allongée sur le sol et Sha était confortablement installé sur elle, continuant à être aussi douce que possible avec sa femme. Puis elle revint sur le sujet concernant le fait qu'elle pouvait devenir enceinte, présumant que Kiriko voulait déjà agrandir la famille.

Arya n'avait que quelques semaines ! Certes avoir encore plus d'enfants issus de leur amour ne la dérangeait pas mais n'allons pas trop vite. La remarque fit glousser la Celkhane qui, à son tour caressait le dos de sa femme en frottant son nez contre le sien.

« Ma question n'était que de la simple curiosité, tu sais. Si tu me le demande, je pense que je ne pourrais pas te le refuser, ma Sha. Mais attendons un peu, je ne sais pas encore comment je saurais me débrouiller avec notre petite Arya alors... je n'ose pas imaginer comment ce sera avec deux ! »

Peut-être que tout se déroulera pour le mieux ? Peut-être que Kiriko sera débordé avec une seule petite fille alors, attendons un peu de voir la suite. Mais Kiriko ne pouvait rien refuser à sa Déesse, si elle voulait obtenir la petite graine de Kiriko dans son ventre, il ne lui suffisait que de lui demander. Élargissant son sourire, elle semblait toujours un peu plus heureuse aux côtés de sa divine femme, plus le temps passait, plus elle se sentait plus heureuse que jamais.

« Mais je ne pensais pas que tu serais tentée par cette idée... même si c'est moi qui te mets enceinte. Qu'est-ce qui te tente le plus dans cette idée... de se faire l'amour ou bien de porter notre enfant ? »

Être enceinte toute les deux ? Voilà un drôle de tableau certes mais pas désagréable non plus. Deux bébés, deux fois plus de joie dans le temple de Sha après tout. Sa main venait caresser sa joue puis se perdre dans ses cheveux avant de l'embrasser tendrement, son tendre corps contre le sien, si délicieux, si bon. Quand le baiser se termina, elle laissait ses lèvres si proches des siennes en observaient son regard, parlant doucement mais quand même bien audible.

« Tu aurais déjà une petite idée de nom ? »

Il faut dire que peu de temps après avoir eu cette proposition de Sha au début du tournoi, elle a vite trouvé ce nom, Arya. Personne dans sa famille ne portait ce nom dans sa famille, elle ne connaissait même personne avec ce nom, que ce soit à l'armée, dans un film ou ailleurs, elle trouvait juste que ce nom serait parfait pour leur petite fille qui sera entourée de deux mamans aimante. Qui sait, Sha arrivera peut-être à planter son idée de petite sœur dans la tête de Kiriko comme elle a su planter sa petite graine dans son ventre ? Même si Luxuria les observaient en retrait, nul doute que la belle devait avoir quelques idées de la suite des événements. Elle n'était pas le genre de fille à déranger ses parents dans ce genre de moment mais à la moindre occasion, elle risque de réclamer un câlin à trois ou même autre chose.

Neferia

La jeune dovakiin voulait offrir à sa préceptrice et amie une séance de massage pour qu'elle puisse se détendre, après avoir parlé un peu de son passé et de ce qu'elle savait concernant les humains. Elle l'avait bien écouté mais la jeune dragonne avait son propre avis sur la question alors inutile de batailler à envoyer leur avis tour à tour sur la question, elle était de celles qui ne changeaient pas d'avis facilement après tout. Mais une fois les nekos masseuses arrivé, la princesse se laissait volontiers masser, ne se laissant perturber par rien au monde même si le refus de Crystal la fit grimacer. De quoi avait-elle peur ? Pour une fois que Neferia ne se montrait pas égoïste, elle aurait pu profiter un peu de ce « cadeau » quand même ? Ce ne sont que des nekos masseuses, elles n’avaient rien de dangereux après tout ! Enfin, les mains douées de ces petites chattes lui firent rapidement oublier ses petits soucis. Si talentueuses. Elles les auraient bien racheté si elle en aurait eu l'occasion, après un dur entraînement, c'était si agréable.

Elles savaient de quoi elles parlaient en plus les petites chattes, une peau douce et soyeuse, oh ça oui ! Être une dragonne ne devait pas dire être une barbare qui ne prend pas soin d'elle.

« Mmhhhhhh vous avez de l'or... entre vos petits doigts... Avant de finir... vous me masserez les jambes... »

Autant un petit plaisir pour Neferia que pour les deux nekos. Combien de jambes aussi parfaites elles auront déjà pu masser et caresser dans leur vie ? Avec ça, la jeune Dovakiin leur garantissait un moment bien ancré dans leur cerveau. C'était la perfection qu'elles allaient masser après tout, ce n'est pas une chose qui doit arriver tous les jours dans leur travail. Masser des gens beaux, presque parfait, oui mais même si Neferia ne se voyait pas comme la beauté universelle, ses jambes l'étaient et elle défiait quiconque de trouver mieux que ses jambes ! Oh, une visage plus mignon et beau, une meilleure poitrine, de plus belles hanches, des plus belles mains et de plus beaux cheveux, oui mais ses jambes, elle était formelle dessus, ça ne pouvait pas exister. Posant un œil sur Crystal, elle continuait de se relaxer alors qu'une des nekos massait une de ses cuisses. Ouh, c'était si délicieux... elle risque de devenir égoïste et en demander plus si ça continue...

« Pourquoi tant, ouh, de réticence, Crystal ? Tu n'aimes pas... te détendre ? Huuuum, elles savent ce qu'elles, mhh, font pourtant. Huhu, peut-être es-tu... jalouse ? »

Cela était dit avec amusement évidemment, elle ne cherchait pas à l'embêter, juste la taquiner un peu. Crystal pouvait profiter de ses jambes quand elle le voulait, les caresser et même les lécher si l'envie lui prend, elle faisait bien assez pour elle pour qu'elle puisse avoir une telle récompense. La tête entre ses bras, le visage de Neferia était tordu par le plaisir que lui procuraient ses petites chattes. C'était si bien massé, si agréable et si bon. Dommage qu'elle est une dragonne plutôt civilisée, sinon elle aurait enlevé ses deux chattes pour recevoir ce genre de massage tous les jours. Oui, le pouvoir avait du bon et une fois à la tête d'un royaume, elle prendra ses deux nekos ou elle demanda conseil à Novac sur leur formation où l'endroit où elles sont achetés. Ce serait tellement agréable de recevoir ce genre de massage chaque jour. Actuellement, elle avait autant de motivation qu'un cornet de glace fondant au soleil.

Harley

Avait-elle fait une erreur ? Harley se posait la question car si la folle blonde était parfois très intelligente – elle n'a pas eu son diplôme dans une pochette surprise après tout – elle pouvait parfois sauter les pieds joints dans un piège aussi gros qu'une maison ! Et connaissant Ivy et sa fourberie occasionnelle, l'Arlequin commençait à regretter d'avoir sauté aussi facilement comme ça dans l'eau alors que la belle rose était resté là-haut en la regardant en souriant. Paranoïa ou piège ? Elle n'en savait rien mais heureusement pour elle, ce ne fut que le fruit de son imagination car après avoir disparu de son champ de vision, elle était réapparue en volant comme Batman ! Sauf qu'elle n'avait pas de cape et de Poison-grappin alors elle tomba avec grâce car c'est ce qu'elle est après tout et elle arriva donc dans l'eau. Un joli plongeon avec toute sa beauté. Quand elle revint enfin à la surface, sa chevelure rousse plaquée en arrière, elle vint se coller contre Harley en l'embrassant tendrement.

Moui, elle était sa petite folle ! Et Pam' c'était sa petite rose à elle ! Mais bien vite l'eau remuait et quelque chose arriva sous leurs pieds ? Pamela continuait de l'embrasser à pleine dent en l'allongeant dans cette eau si moelleuse... Elle avait transformé l'eau en gelée ? Pas vraiment, elles étaient toutes les deux dans une plante d'Ivy, bien installé avec l'eau qui était bien chaude, un vrai petit jacuzzi avec toutes ses bubulles ! Enfin, un bain à remous plutôt. Un jacuzzi était plus une marque. Tous les jacuzzis sont des bains à remous mais tous les bains à remous ne sont pas des jacuzzis. Comme tous les pouces sont des doigts mais tous les doigts ne sont pas des pouces. Bref, redressée sur elle, la belle rouquine la remerciait une nouvelle fois en affirmant être heureuse avec elle. Harley se retirait doucement d'entre ses jambes pour pouvoir s’asseoir et poser son front contre le sien en l’observant avec un grand sourire.

« Je te l'avais bien dit, non ? C'est pas mon genre de mentir. »

Oui bon, ça, ça se discute hein. Mais bien vite, elle sentait des chatouilles sur ses jambes et vit de petits tentacules remuer sur ses jambes. Voilà qui était amusant, reste à savoir elles étaient là dans quel bit ses petites choses ? Détente ou bien... Connaissant Ivy, elle avait bien sa petite idée quand même mais chut, ce n'est pas bien de dire tout haut ce qu'elle pense tout bas.

« Mais je me demande quand même pourquoi tu as fait pousser cette plante ? Avec ses grands pétales pour nous cacher des autres ? Puis ces bubulles, cette petite bulle intime à nous deux, ses petites choses qui me chatouille les jambes depuis dix secondes ? Non, vraiment, je me demande ce que ma belle plante a dans la tête ? »

Le tout, sur un ton faussement questionneur et un sourire faussement innocent alors que ses lèvres se rapprochaient des siennes pour l'embrasser en posant ses mains sur ses hanches. Quand on connaissait Ivy, on savait facilement quand la belle voulait jouer et quand elle ne plaisantait pas. Autant dire qu'avec son petit clown à ses côtés, les moments furieux n'étaient pas monnaie courante. Harley aussi était douce mais elle et son humeur, c'était jouer à pile ou face, son sourire pouvait lui faire croire qu'elle serait toute gentille alors qu'elle sera déchaînée ! Bref, c'est surprise surprise ! Mais pour le moment, elle se faisait aussi gentille que possible dans ce bain à bubulle en embrassant sa belle petite jardinière. Son corps collé contre le sien, son bikini contre son corset végétal... oui, difficile d’appeler ça un maillot de bain végétal après tout. Mais pas grave. Ses mains se retrouvaient dans son dos pour la caresser et la serrer contre elle. Elle retira doucement ses lèvres en lui offrant un grand sourire, son regard planté dans le sien.

« A qui c'est la belle petite rose ? »

A Harley évidemment, et inversement. Mais autant continuer à profiter de cette ambiance à l'eau de... Rose ! Envoyé le solo de batterie SVP ! Merci !

Aoki

Ce fut quelque chose de bien épuisant ! Certes le SHIELD et son entraînement l'avait sûrement aidé à gravir cette mer jusqu'à cette plage mais c'est sûr que ce n'était sûrement pas à la portée de n'importe qui. Aoki avait dû plusieurs fois se donner du courage pour ne pas se faire un remake de « Seul au monde » avec Tom Hanks. Félicia ne l'aurait pas abandonné comme ça mais elle savait aussi qu'il ne fallait pas toujours compter sur les autres lors des missions. Certes, la confiance et l'esprit d'équipe, c'est une base mais dans un des pire scénarios où Félicia ne serait pas avec elle, il faut savoir se débrouiller avec ses propos moyens aussi. Mais passons, elle avait fini par arrivée sur la plage déserte en se laissant tomber sur le sable, face au soleil comme une étoile de mer ! Il ne fallut pas longtemps pour que Félicia ne vienne à elle, à califourchon sur elle en partageant un de ces délicieux baisers et quelques petits mots tendre donc elle avait le secret.

Une chance que la caresser était une chose qui la motivait bien et savait lui donner assez de force pour bouger ses mains sur son délicieux corps en même temps qu'elle embrassait sa belle Américaine. Depuis leur rencontre au parc, elle ne cessait de hanter ses pensées, toujours un peu plus jours après jour. Même si elle se comportait avec elle comme une simple amie, leur amour se montrant dans des rodéos sauvage, grossier et toujours plus endurant, c'était une façon de lui prouver son amour. Leur première nuit avait été éprouvante après tout. Mais parfois, Aoki avait ses petits moments de tendresses où elle paraissait plus amoureuse d'elle, sentimentalement parlant plutôt que sexuellement parlant. Vu le peu de force qu'il lui restait, ça aurait pu être plus romantique que sexuel mais Félicia savait trouver les bons mots, de plus, elle lui avait prévu une surprise qui allait laisser cette idée de romantisme encore un peu au placard.

Baladant ses mains sur son corps, elle sentit une drôle de petite bosse sur sa hanche... ça ne semblait pas faire partie de son monokini ? Ni être un bouton, c'était bien trop dur ? Mais alors quoi ? Vu le regard de sa Félicia, elle fit glisser ce bouton jusqu'à une sortie pour le prendre entre ses doigts et le placer entre elle. Une pilule ? Du viagra pour femme ? En quelque sorte... Sa réponse avait de quoi la surprendre, elle en riait un peu en se souvenait de sa rencontre avec Harley et Ivy, ce fut une drôle de soirée. Leur soirée romantique avait facilement viré sur autre chose !

« Tu avais vraiment tout prévu... et après tu me traites de catin espèce de petite chatte en chaleur. »

Elle observa cette petite pilule qui roulait entre ses deux doigts. Baiser Félicia était certes très tentant, comme l'idée de se laisser prendre par la belle chatte. Mais dans un sens, elle était assez épuisée comme ça, pas besoin d'être une amante pitoyable une fois membrée. Félicia pourrait toujours s'occuper d'elle, même dans cette situation mais autant être toutes les deux partantes... Puis elle avait quand même sa petite idée derrière la tête finalement !

« Et si nous nous battions pour ça ? La seule condition est d’utiliser la langue et rien d'autre... Partante ? »

Aoki partait avec un avantage vu qu'elle était allongée sur le sable, la gravité lui donne un avantage mais on ne sait jamais si Félicia est tentée d'avoir la pilule, c'était sa chance. SI elle voulait voir Aoki membrée, c'était aussi sa chance ! Mais pas avant de s'être battu à coup de langue ! Une première sûrement pour la Chatte Noire ! Pour être sûr qu'elle participe au moins un peu à ce petit jeu, elle avait de quoi la provoquer un peu alors qu'elle avançait sa main vers sa bouche, s’apprêtant à poser la pullule sur sa langue.

« Après tout, tu es le genre de chatte d’appartement qui aime se prélasser sur le canapé plutôt que jouer... »

Si peu suffira ? Vu le défi lancé, oui, elle va participer un peu, reste à savoir si elle va laissé la victoire à Aoki ou la reprendre plutôt ? Prêt ? Elle pose la pilule sur sa langue, que la bataille commence !


Magie


Pauvre Illyana, elle qui comptait sur les vacances pour se reposer un peu, ce n’était pas le cas, non pas que Laura était une vraie pile électrique comme cette Harley Quinn mais elle était trop stressée en public, ce qui évidemment ne l'aider pas à se sentir reposé ici, cherchant des solutions pour elle. Elle n'était pas méchante ou mécontente de l'aide mais elle espérait pouvoir lui trouver un compromis pour l'aider. Ce n'est pas que Magie avait un mauvais fonds, c'est juste qu'elle ne savait pas trop comment l'aider ? Si Laura se détendait, elle pourrait en faire autant, ce n'était donc pas plus mal. Au final, rien ne semblait marcher et elle finit par proposer d'aller se baigner. Illyana comptait se baigner tôt ou tard et elle jeta son regard sur l'océan bleu en haussant des épaules.

« Moui, après tout si on est que deux, cela devrait déjà être moins bruyant ? »

Elle ne parlait pas des gens autour mais quand on sait qu'elles sont arrivées ici à huit, à deux donc, moins de bruit entre elles, ce serait donc ça de pris. Magie se relevait en tendant sa main vers Laura, espérons que cette méthode saura lui chasser ses idées de voir des ennemis partout ? Il n'y a pas de mal à se détendre un peu et oublier ses adversaires, ses soucis, tout ça. Si Magie pouvait le faire, pourquoi pas elle ? Elle marchait jusqu'à l'eau non pas sans un petit sourire en coin, l'idée de se détendre, ça faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivée. Arrivant dans l'eau jusqu'à ses genoux, elle se tourna vers sa camarade mutante, elle va devoir voir déjà de quoi était capable la Miss Wolverine ?

« Alors, par quoi tu veux commencer ? Tu es inspiré par une petite course, quelques jeux dans l'eau ? Il doit y avoir un moyen de se trouver une balle dans le coin quand même ? »

Illyana observait un peu les alentours, non pas en quête d'un potentiel ennemi mais plutôt pour s'assurer que personne ne viendrait les embêter ou même s'inspirer de certains jeux, à voir donc. Osant un petit sourire moquer, elle allait taquiner Laura. Elle se doutait bien qu'elle se trompait vu que c'était elle qui avait proposé ça mais il fallait bien la faire réagir après tout, lui changer les idées et l'aider à se détendre et donc pour ça, éviter de lui poser la question, savoir si elle se détendait, tout ça. Bref, à voir plus tard. Au moins la voir sourire ne serait pas un luxe. Même Magie y arrivait alors pourquoi pas elle ?

« Tu sais nager au moins ? Je doute être un bon professeur tu sais ? »

Déjà la blonde se baignait un peu de l'eau et du soleil, elle aurait quand même des marques de bronzage à la fin de la journée mais pour le moment, un peu de détente !

« Alors, on joue ? »

Pour une fois que Magie voulait jouer sans son épée, c'était une occasion à saisir !

Power Girl

Kara avait fini par retrouver Carol pour s'excuser en lui proposant de la frapper pour se faire pardonner d'avoir parler de ça. Même si elle lisait la surprise sur le visage de son amie, elle finit par accepter. Karren se tenait prête et encaissa le coup sans broncher. Carol n'était pas n'importe qui ! Venant d'une femme normale, elle n'aurait rien senti mais là, on parle de Miss Marvel ! Elle se rattrapait, évitant de couler dans l'eau comme une bombe avant d'écouter les propos de son amie, expliquant les raisons de ce penchant pour l'alcool. Kara l'écoutait sans la déranger, être un héros n'était pas une partie de plaisir. Carol avait ses origines inconnues, Kara rêvait parfois de sa Krypton d'origine et non de ce monde. D'autres héros avaient d'autres cauchemars qui les hantaient... la vie d'un héros n'était pas toujours rose.

« Oh c'était pas mal ! J'ai connu pire c'est sûr mais je l'ai mérité. »

Oui, si elle aurait tourné sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, elles n'en seraient pas là si elle aurait réfléchi avant de parler. Elle gardait cependant le sourire en observant Carol.

« J'ai pas la solution-miracle pour oublier les soucis mais pour tes cauchemars, tu as déjà tenté de dormir avec quelqu'un ? Parfois, ça aide à passer une bonne nuit d'avoir des bras autour de soi. »

Pas sûr qu'elle trouve un homme ou une femme plus fort qu'elle pour la protéger vraiment mais une personne qu'elle appréciait suffirait sûrement à la protéger de ses terreurs nocturnes ? Elle posa sa main sur l'épaule de son amie en gardant le sourire comme sa confiance en soi.

« Je dormirais avec toi ce soir si tu veux, un petit plus pour me faire pardonner et on verra si bien si j'empêche au moins tes cauchemars ? »

Qui ne tente rien n'a rien. Puis bon, ce ne serait pas désagréable non, même si ce n'est Que dormir.... mais après, on ne sait jamais ce qui peut se produire? Elle en profita un peu en allant faire un câlin à Carol, le temps de quelques instants avant de s'en écarter doucement, volant doucement pour ne pas rester sur place.

« Que faisons-nous alors ? On va se boire un petit cocktail, on va jouer dans l'eau comme de petites adolescentes ou bien on s'assurent que nos troupes ne font pas de bêtise ? »

On ne sait jamais, ce serait étonnant que ça parte en sucette mais... Autant Magie et Laura, il ne devrait pas y avoir de souci, non plus pour Félicia et sa copine mais les deux de Gotham... Kara avait un doute, espérant que la plante et la folle ne se sont pas replongé dans leur passer commun...

« Ou bien tant qu'on y est, tu préfères voler encore un peu loin des regards et de la foule ? C'est toi qui vois ma chère ! On est en vacances après tout ! »

Y a pas de mal à se faire un peu plaisir que ce soit les pieds dans le sable ou dans les nuages. Avoir des super pouvoirs, c'était aussi des avantages pour s'amuser comme d'autres ne le peuvent pas faire. Karren commençait à changer de sujet, voulant bavarder simplement aussi, autant se détendre et en apprendre plus sur ses camarades.

« Tu travailles dans quoi quand tu ne portes pas ton costume ? Tu as un job, une passion ? »

Certaines personnes ne se concentrait que sur ça mais d'autres personnes alternaient entre deux jobs, deux identités. Comme Batman, super détective certes mais personne ne savaient ce qu'il faisait sans son masque ? Il enquêtait toujours et encore sur les crimes ? Il vendait des voitures d'occasion ? Il est éboueur ? C'est un mystère !

Rouge & Twillight

La chauve-souris était loin d'être stupide, elle était même intelligente, elle ne se contentait pas simplement d'aller voler des objets chers et précieux, elle volait de tout, parfois des informations pour son ancien Boss après tout ce qu'il a fait pour lui. Puis des informations, ça peut sauver une vie. Rouge était curieuse de nature, personne n'est blanc comme neige, tout le monde à un petit secret qui fait tache, tout le monde a un ou deux cadavres dans son placard et le savoir, c'était déjà faire la moitié du chemin. Cependant, même si elle était effectivement prudente et qu'elle avait naturellement reconnu Miranda Forge, elle avait aussi sa carte pour détourner légèrement son attention et dire la vérité... sans la dire vraiment.

« C'est Miranda Forge si je ne m'abuse ? Elle était dans le top dix des plus belles Tékhanes dans le dernier « So Beautiful » ? Elle avait même une très bonne place je crois... »

C'est ce qui s’appelait la mener sur une fausse piste, oui, elle la connaissait mais pas de la façon dont elle le pense. Vu la beauté de la blonde, c'est évident qu'elle était bien placée et ce qu'elle avait dit était vrai. Le magazine So Beautiful parlait de beaucoup de sujets de magazine féminin actuel avec quand même une petite touche sexy, parfois érotique. C'était amusant à feuilleter. Kaleena vint apporter la véritable identité de Miranda, chose que Rouge savait effectivement mais qu'elle cachait aussi bien que son regard derrière ses lunettes de soleil. Cela dit, cette humaine avait de bons yeux pour voir son regard insistant sur elle... enfin, c'était aussi assez logique d'une certaine façon. Sa copine proposait d'aller la voir si elle voulait, oui, pourquoi pas en effet, elle pourrait lui jouer son petit numéro mais... pas tout de suite.

« Peut-être bien... cette Miranda semble pleine de surprise... »
« Oh ça oui ! Mais je préfère aussi rester ici, je vois assez de belles créatures comme ça, si Miranda me titille un peu trop, je ne répondrais plus de mes actes. »


C'est vrai que quand on connaît la réputation des juments, c'est étonnant de la voir si calme au niveau de son entrejambe, pas la moindre petite bosse ? En tant que prêtresse, elle savait rester « femme » et non futa mais après une journée d'abstinence, la tentation était forte et si mademoiselle exhibitionniste se prête au jeu ici aussi, sa promesse de se réserver pour Rouge en premier va lui passer à côté. Il est simple de mener une prêtresse par le bout du nez avec les bons arguments, encore plus simple quand elle se retient.

« Cependant, avant d'aller la voir, j'aurais une petite question... elle est comment en intimité, plutôt dominatrice je suppose ? Elle aime qu'on lui tienne tête ou bien elle préfère qu'on se soumette ? »

Rouge avança sa main, caressant le menton de la belle humaine, autant la prendre elle aussi par les sentiments, c'est une chose qui pourrait toujours jouer en sa faveur. Même si cette Kaleena n'était pas sur la liste des dix plus belles femmes de Tékhos, ni les plus riches mais on ne sait jamais ce qui se cache derrière son identité ? Rouge savait des choses mais elle ne savait pas tout. Twillight était détendu et excité, lui caresser sa corne, c'était aussi agréable qu'une caresse, c'était une de ces zones érogènes en réalité mais elle aussi passait une de ses mains de libre, caressant une de ses épaules en parlant à voix basse dans son oreille.

« Houla mais dis donc quel est ton secret ? Pour que Byta te caresse, tu es chanceuse ! Le seul contact que j'ai eu avec elle, c'est de me faire repousser... Attention, si tu t'attire un peu trop ses faveurs, ton petit cul risque de ne pas vraiment aimer ce qui va lui arriver... »

Inutile de dire qu'elle ne pourra plus s’asseoir avant un bon moment ! À moins qu'elle ait déjà couché avec des terranides juments, elle ne se doutait pas à quel point ça pouvait être gros, grand et dur ! Mais elle va vite le comprendre et promis, elle arrivera à se faufiler dans son petit trou, peu importe lequel... Elle sait se glisser dans ce genre de zone très agréable.

« Mais toi alors ? Tu aimes quoi aussi quand il s'agit de baiser ? Que je sache comment te prendre d'ici quelques heures... minutes peut-être ? »

Son doigt faisait des petits cercles sur son épaule car on ne sait jamais ce que le destin avait à sortir de sa manche ? Un petit coup de pouce ou une tuile ?

Tsukasa

Il y a bien des types de personnes quand on parle de sexe mais dans un sens général, il y avait deux genres de personnes. Les personnes qui ont peu d'imagination ou de courage et voit le sexe d'une façon banal, identique en toutes situations, peu importe les partenaires et les personnes pour qui, le moindre détail changeait tout. Ryouka et Tsukasa faisaient partie de cette catégorie de personnes. Même la position la plus simple dans leur situation, le missionnaire, pouvait être si bon, excitant et nouveau, même après avoir fait l'amour dans la même position, dix fois de suite. Ce n'était aps encore arrivé mais c'était pour dire que le sexe serait toujours intense entre elles, si nouveau, si beau, si merveilleux, même dans la position la plus banale qui soit.

Et sous la douche, même après avoir fait l'amour, depuis leur réveil, au nombre de... plus de dix fois, facilement ! Elles étaient en forme, plus motivée que jamais à se faire des câlin aussi sauvage que doux, aussi amusant que douloureux. Mais ça restait de la bonne douleur donc pas de panique. Quoi qu'il en soit, Tsukasa continuait de lui ouvrir ses jambes, savourant cette queue qu'elle saurait reconnaître entre mille, se laissant mordre, lécher et embrasser autant de fois qu'il faudrait, le plaisir grimpait toujours plus entre elles, aucune limite n'était possible, plus elles faisaient l'amour, plus c'était encore meilleur que les fois précédentes. Quand enfin, il semblait temps de marquer un répit, elle reprenait son souffle, laissant Ryouka la téter un petit moment avant de s'embrasser et se séparer. Proposant de tester quelque chose dans le jacuzzi de leur suite même si pour ça, il faudrait se changer.

« D'accord ma petite Ryouka mais lavons un peu dans notre coin, le temps de reprendre des forces... Oh, et il faut rejoindre Hinata et Shunya quand même. »

C'était un peu le but de cette douche, être propre pour la plage. Mais à peine étaient-elles propres, prêtes à enfiler leur beau bikini que Tsukasa se mit dans le dos de Ryouka, caressant ses cheveux courts en proposant qu'elle se laisse pousser les cheveux un jour, voire combien elle serait bandante ? Et de cette simple supposition, c'était reparti pour un tour, sur ce lit qui venait à peine de souffler quelques minutes avant de recommencer ce rodéo des plus enflammés entre elles. Tsukasa se laissait joyeusement baiser sur le lit alors que le portable vibrait près de sa tête. Elle pensait d'abord à un de leurs jouets qui se serait activé et le prit donc en main avant de voir le nom de « Nika » sur le portables. Elles avaient déjà parlé de sa sœur, par vraiment en question personnelle et banale mais plus d'une fois elle avait fait l'amour avec sa sœur et en voyant cela, elle souriait en glisssant son doigt sur l'écran, activant la caméra intégrer au portable. Bien que secouer, elle souriait en faisant un petit signe de la main à la caméra.

« Hummm vachement... sexy la Nika !!!! Huuuum moins vite Ryouka ! Haaaaan, ça bouge trop sinon... »

Tsukasa gémissait et remuait un peu, fermant ses yeux jusqu'à se mordre la lèvre inférieure. Un moment de paix ? Oui mais pour reprendre de plus belle. Tsukasa ouvrait les yeux vers le portable en faisant signe d'un petit baiser à la caméra.

« Ta sœur... elle me baiIIIIIIIISSSEeeee biiiien ! Mais... attend... je vais te la passer... »

Retournant le portable, la caméra avait du mal à filmer Ryouka pendant qu'elles secondes pour la simple et bonne raison que Tsukasa avait casé le petit appareil entre ses seins, le maintenant en presser ses seins contre l'appareil. Elle risque d'avoir encore plus de mal à se concentrer sur Nika comme ça, surtout si Tsukasa jouait avec sa langue, la passait doucement sur ses lèvres, très aguichante. Elle la laissait bavarder avec Nika, elle gémissait à peine pour ne pas déranger... mais elle savait que la conversation n'allait pas durer très longtemps. La pauvre Ryouka baisait à nouveau avec Tsukasa, le portable bloqué entre ses seins et avec la belle blonde qui joue de sa langue pour mieux la déconcentrer... C'est bien beau de vouloir jouer mais il faut en assumer le prix. De plus, il faudrait songer à aller sur cette plage un jour.

Sya

Il y avait certaines personnes qui, naturellement, motivaient Sya à être heureuse même sans rien faire. Lust évidemment, Iinari et Saikai, Mélinda aussi et Samara à présent. Sa mère était toujours là pour Sya, même si la petite esclave était rarement entre ses bras, dès qu'elle avait un moment, elle courait enlacer sa mère, savourant un délicieux câlin, la tête nichée entre ses seins. De plus, elle tentait de convaincre Saikai de venir s'installer chez Samara, bien qu'aucun lien de sang n'était là entre elles, ça restait sa mère. Puis si sa femme et ses filles viendraient habiter avec Samara, Sya était sûr de faire en sorte qu'elles soient bien traitées et qu'aucune avance déplacée ne leur soit faite. Iinari n'aurait aucun souci à jouer avec sa belle-mère mais Saikai était plus solitaire, plus amoureuse de Sya et en dehors de sa sœur jumelle lors de leur folle nuit, elle n'avait jamais couché avec une autre femme en dehors de Sya. Donc, pas touche à sa neko ! Mais comme cela était compliqué à faire, à convaincre, elle laissait ça de côté pour le moment, se détendant entre les mains douées de sa copine Kazuha qui lui montrait son talent.

L'ange avait fini par jouir grâce à ses doigts, elle avait pris son pied grâce à ses talents de masseuse... et ses mains baladeuses. De plus avoir la queue de sa mère qui venait passer sous son corps, c'était tellement délicieux et agréable, comment ne pas jouir. Une fois son entrejambe bien mouillé et après avoir nettoyé les doigts de Kazuha, elle écoutait Samara qui l'invita à aller à la plage, comme Kazuha. Elle va leur tenir la main à toutes les deux ? Elle en était que plus heureuse encore. Elle ne fit aucune geste, aucun mot mais son maillot de bain redevenait blanc et non transparent, elle était peut-être fidèle à la luxure mais elle savait que d'une part, il y avait des enfants et donc, elle ne voulait pas abîmer leur innocence et de deux, il y avait des sales mâles ! Elle va devoir supporter le regard de certain déjà alors pas question de leur offrir quelque chose à regarder en plus ! Mais entre sa mère et sa copine, elle était très heureuse de quitter la chambre et à écouter la jolie démone, il est possible qu'elle lui ai prévu une surprise !

« Hihi ! Sya veut d'abord jouer avec sa Maman mais après, oui, elle veut bien jouer avec les autres. »

Quittant l’hôtel, elle n'avait pas lâcher les deux femmes qui l'accompagnaient, elle laissait ses ailes apparentes dans son dos, aux côtés de Samara et sa belle peau rouge et son côté démon, elle et sa peau pâle et ses petites ailes, elles vont attirer bien des regards... De femmes surtout, espérait-elle. Mais en arrivant sur la plage, elle respira un grand coup en fermant les yeux, souriante à souhait. Non, ce n'était pas l'air marin qu'elle reniflait ainsi.

« Huuuum... ça sent le sexe... »

Et comment, dans un coin de la plage, son amie Ai venait de jouir en se frottant sur leur Maîtresse, sur une plage isolé, deux belles femmes commençaient un jeu agréable, venant de l’hôtel, une délicieuse odeur de foutre et de sueur attirait son attention et dans un autre coin de la plage... tiens, une de ses amies prêtresses était là et vu sa frustration, quand elle va relâcher la pression, elle ne va pas faire de cadeau ! Et encore, là ce n'était que quelques petites odeurs, elle en sentait d'autres, un peu partout sur la plage car certaines personnes se cachaient pour faire des choses à trois ? Oh les coquines, ça sentait bien l'humain et la neko ! Elle connaît bien l'odeur des nekos, elle en a épousé deux en même temps après tout. Elle serrait un peu plus les mains qu'elle avait à disposition car ça y est, elle mouillait déjà à l'idée de sentir ces délicieuses odeurs un peu partout sur la plage.

« On commence par quoi Maman ? »

Trouver un endroit où se détendre au soleil serait un bon début mais peut-être que Samara était attendue quelque part aussi ? C'est sûr que Sya ne serait pas du genre à s'amuser à faire un château de sable mais elle pouvait aimer des jeux normaux ou simplement se détendre en compagnie de sa mère ? Elle aimait bien dormir contre elle, c'était toujours des plus agréables, avec ou sans sexe. Tirant un peu sur la main de Samara pour attirer son attention, elle venait de remarquer une chose.

« Kazuha n'a pas mis de crème solaire, Maman. Elle risque d'attraper un coup de soleil, non ? »

En effet, peut-être était-ce volontaire ou bien un oubli ? Mais il n'est jamais trop tard pour corriger l'erreur. Après tout, Kazuha aussi était peut-être attendu chez d'autres amies de sa mère ?

Blanche & Noire

Les jumelles usagis n'étaient pas le genre d'esclave toute docile qui restent assises dans leur coin, près de leurs maîtresses, elles ne sont même pas des esclaves après tout. Ce sont des gardes du corps ! Bon là, il n'y avait pas grand-chose à craindre puis les Karistal ont donné leur après-midi à leurs deux copines alors les deux lapines menait l'enquête ! Leur enquête les menait à en apprendre plus sur la princesse de Sylvandell. Si elle était la « sœur » des Karistal, pourquoi passer autant d'années loin des jumelles ? Si encore elle serait majeure et mariée ailleurs, oui mais elles n'avaient pas beaucoup d'années d'écart avec les jumelles alors pourquoi elle n'était pas avec les Karistal depuis leur arrivée ? Seules avec la princesse Alice, elles espéraient bien avoir des réponses mais malheureusement pour elle, la princesse avait compris la question de travers. Elle expliqua son envie de revoir les jumelles, de passer du temps avec elles, elle avait même envie de les revoir maintenant ?

« Oui, elles ne doivent pas être loin avec Luna. C'est leur nouvelle neko, elles en sont totalement absorbées par elle ! Faut dire que Luna est bien mignonne et parfois, on joue toutes les cinq ensemble et la neko adore ça. Plus on est fous, plus on rit comme on dit ! Mais actuellement elles doivent être sur un coin de la plage, on sait pas où exactement mais les retrouver ne devrait pas être compliqué pour nous deux vous savez ! »

Blanche était une vraie pipelette, en une seule question, elle fournissait des tas de détails, importante ou non. Noire restait dans l'ombre de sa sœur, observant Alice sans trop insister à poser son regard sur elle, elle ne voulait pas la mettre mal à l'aise. Elle restait discrète et immobile là où sa sœur avait du mal à rester en place, elle se rapprocha même doucement d'Alice en faisant à peine un petit pas de quelques centimètres en avant.

« Mais Princesse, vous avez mal compris ma question, on voulait savoir pourquoi vous avez grandi loin de vos sœurs en réalité ? Désolé si cela ne nous regarde pas ou bien si vous ne voulez pas en parler mais... Même si on sait maintenant que vous comme elles, vous êtes occupées avec vos emplois du temps mais on n'arrive pas à savoir pourquoi vous avez grandit séparément ? »

Pour les deux usagis qui ne connaissaient pas les détails, les Karistal et Alice étaient de vrais sœurs. Après tout, toutes les trois étaient blondes, les jumelles parlaient toujours d'elle comme leur grande sœur, elles ne se disaient pas qu'elles étaient simplement de proches amies d'enfance qui avaient passé beaucoup de temps ensemble, pour Blanche et pour Noire, Alice, Yuko et Yuka étaient trois sœurs qui avaient, pour une raison inconnue grandi séparément.

« Vous savez, on veut juste savoir les sujets à éviter avec elles ou comment leur faire plaisir par la suite, on sait qu'elles aimeraient bien être avec vous mais en connaissant un peu plus sur votre passé à vous trois, on pense être capable de changer l'esprit de nos maîtresses quand elles vont pas bien... »
« C'est tout... »


Noire osait un peu parler, la preuve que, timide comme elle est, elles ne font pas que satisfaire leurs curiosités, elles font ça aussi pour mieux aider les Karistal quand elles ont un coup de blues.

Konata

La demoiselle n'avait pas vraiment sa langue dans sa poche, comme son petite Chocobo qui était, à sa connaissance le seul à pouvoir communiquer. Il faut dire qu'il est unique, il est sorti de sa gorge... Une chose que Jessica ne devrait pas comprendre facilement, même en expliquant la naissance du chocobo de A à Z. Elle préférait éviter le sujet, non pas qu'elle ait honte de ses origines terriennes mais elle préférait garder ça en secret pour le moment, elle ne savait pas trop comment elle serait perçue ici ? Comme n'importe qui ? Comme une personne à éviter ? Elle ne voyait pas trop comment cela pourrait être possible mais elle ne préférait pas passer la réussite de ses vacances sur un coup de dés. Mais on ne sait jamais. La jeune femme était étonnée par son chocobo mais qui ne le serait pas ? Cela dit, la jeune femme venait de prononcer un nom de ville qui ne sonnait pas inconnu aux oreilles de l'otaku. Galbadia ? Chocobo, Galbadia, FFVIII ? À quand va-t-elle annoncer l’anéantissement d'Ultimécia grâce au SeeD légendaire ? Malgré cette étrange coïncidence, elle ne disait rien. Autant le bébé Chocobo avait sûrement été vu, perçu dans l'esprit de l'otaku via son affrontement contre Honey Girl mais ici... sacrée easter egg !

Malgré tout, même si ses connaissances de Terra étaient assez limités, elle connaissait Tékhos, enfin, surtout de nom, elle n'avait encore jamais mis les pieds dans la cité du future et des femmes. C'est surtout de ça qu'elle avait entendu parler de la ville, avancé technologique et pouvoir aux femmes ! Ça sonnait bien Konata s'attendait à une sorte de piège quand même... ça ne pouvait pas être aussi bien quand même ? Mais retournons à nos Chocobos.

« Oh je suis sûre d'être la seule à avoir un Chocobo qui parle, c'est autant une joie qu'une plaie, crois-moi. »

La petite boule de plume boudait encore mais entre lui – elle ? – et Konata, c'était de l'amour vache. Qui aime bien, châtie bien comme on dit. Se redressant de sa chaise longue, elle regardait derrière Jessica, autour d'elles, cherchant quelqu'un.

« Tu es venue seule ici ? Moi j'ai eu la chance d'avoir gagné un concours à Lumen et j'ai donc quelques jours ici. Bon par contre, ce n'était qu'une place donc j'ai pu inviter personne. »

Oui, elle avait bien vu les deux femmes avec Jessica tout à l'heure mais elle ne pouvait pas savoir que c'était ses mères, si ça se trouve c'était des touristes qui marchaient non loin d'elle simplement, peut-être qu'elle avait des amis non loin de là, dans la piscine, autour ou dans les chambres ?

« Oh tu peux le prendre dans tes mains et le caresser, il n'est pas méchant. »

Il suffisait juste de ne pas bavarder avec lui, sinon la pauvre va avoir mal à la tête. Sinon, il était plutôt câlin et agréable, il suffisait juste de croiser les doigts pour qu'il ne parte pas dans un délire étrange ? C'était quand même un cadeau des filles de la folie, normal qu'il ne soit pas très net dans sa tête. Puis étant seule ici depuis la veille, Konata s'ennuyait un peu à vrai dire. Se reposer c'est bien mais seule... bah y a un temps où c'est trop. Hélas, pas de jeunes de son âge ici qui lisait des mangas ou squattait un pc sur un MMORPG, comment engager la conversation dans ce cas ? Autant d'habitude elle adorait cette ambiance MMO/Manga, autant là, elle était perdue...

Suki

Voilà une situation bien étrange, une paisible petite famille Celkhane en vacances face à la reine Ivory, souveraine de Lumen. Si ça, ce n'était pas mal tombé, ou bien tombé, selon les personnes. Évidemment que Suki avait peu de réveiller ses origines, elle avait peur qu'une troupe surgisse de partout et tente de faire du mal à sa petite famille. Elle pourrait se défendre même sans arme, au corps-à-corps ou même avec la magie mais elle n'était pas non plus un super-héros ! Même en avance, Suki tentait de défendre sa patrie, cherchant à mettre en avant ce qui était bon pour le monde mais elle s'emportait un peu comme le fit remarquer Rinako qui l'en informait par un petit signe dans son dos. Elle se calmait doucement, laissant redescendre la situation. Même si le calme revenait doucement en elle, un des arguments d'Elena remit le feu aux poudres.

« Croyez-vous que nous avons toujours opté pour cette méthode ? Nous avions d'abord discuté, séparer ou réuni, toutes les personnes les plus puissantes faces au conseil Celkhan qui demandait de mettre fin à ce cauchemar! Caelestis était prêt à négocier, trouver des compromis mais toujours les autres états refusaient, réfléchissaient ou demandaient des choses qu'aucune personne n'accepterait pour ensuite jouer la carte de ceux qui ont proposé de s'arranger. »

Une fois de plus, Rinako posa sa main sur son épaule mais Holy s'accrochait à sa taille et Kity tenait sa main, comme si Suki risquait de s'envoler. Il est vrai que Suki est une boule de douceur et d'amour avec ses filles, jamais elle n'a élevé sa voix, elle avait de la chance d'avoir une famille adorable. Alors la voir s’énerver comme à l'armée, ça pouvait faire un choc et elle reprit le sourire en se penchant pour prendre sa petite Holy dans ses bras, venant caresser la joue de Kity pour la rassurer. Observant la reine, elle mimait à voix basse un désolé avant de se tourner un peu vers sa petite famille. C'est sûr qu'elle était le genre de soldate impliqué dans ses missions, dans sa cause. Car on dit esclave mais ça englobe bien plus ! Elle se souvient de cette mission à Edoras où des gens prélevaient des organes sur des humains en les maintenant en vie juste pour avoir de nouvelles « pièces de rechange » sous la main. Une mission qui lui a donner des haut-le-cœur, des cauchemars et une haine encore plus profonde pour ces races de gens sans cœur. La reine comprenait en un sens le point de vue de Suki et c'était déjà un bon début. Gardant une de ces filles contre elle et la seconde à ses côtés, elle observait et parlait à Elena dans la moindre agressivité.

« Je suppose que maintenant que vous êtes de retour sur le trône et que vous avez ce genre d'avis sur la question, il est toujours possible de reprendre le dialogue. Si vous êtes prête à changer les choses, les autres suivront peut-être votre exemple ? »

Elle espérait du moins. Ce n'est pas parce que Suki est douée qu'elle aimait tuer les gens. C'est sûr que quand elle tuait des gens en train de violer des gosses, comme ce putain de connard qu'elle avait vu quand elle a trouvé Holy, elle n'avait pas le moindre remords ! Mais parfois, elle se disait bien que ces salauds avaient parfois une famille derrière, des enfants qui attendaient le retour de leur parent... Mais bon, là, ce n'est pas le moment de penser à cela, elle était en vacances. Et avec sa petite famille. Elle embrassa Holy sur la joue, caressa celle de Kty en leur souriait avant de se pencher pour la déposer sur le sol.

« Allez avec maman Rinako, j'arrive après pour jouer avec vous, d'accord ? Faites un beau château en attendant. »
« Grand comment ? »
« Comme tu veux Kity. »
« Grand grand grand ? »
« Grand grand grand ! »


Elle fit signe à Rinako avant de la laisser partir avec ses filles un peu plus loin, vers cette femme avec sa fille sûrement près de l'eau. Puis elle se tourna vers Eléna, non sans changer de visage même si son sourire était un peu plus mélancolique.

« Depuis toute petite je déteste les esclavagistes. Je n'ai jamais connu ça, j'ai grandi normalement avec mes parents mais je n'ai jamais supporté que des gens puissent penser que ce soit normal que leur fortune ou leur chance suffise à user de la vie des gens. Mes filles ne sont pas les miennes, elles n'ont aucun lien de sang avec moi et pourtant je les aime plus que tout. Avec ma femme, on est leur seule famille désormais, elles font de moins en moins de cauchemar grâce à notre amour. Mais elles auraient pu continuer à vivre sans peur et avec leur vraie famille. Je suis sûre et certaine d'avoir toucher plus ou moins votre corde sensible et pourtant, tout cela est vrai. Mais parmi les autres personnes à la tête des états dans ce monde... cette histoire n'aurait rien fait vibrer chez eux à part leur ennui. On nous traite de monstre mais on est là pour s'occuper d'elles, là ou pour la grande majorité des gens, ces filles n'auraient pas été deux domestiques bien traitées entre guillemets mais de la chair fraîche... Si vous êtes prête à faire changer les choses, je serais prête à vous aider pour ça. »

Mais pas aujourd’hui, évidemment, pour le moment, ce sont les vacances pour tout le monde.
Image

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Kaguya Shunya »

Avatar du membre
Kaguya Shunya
Messages : 289
Enregistré le : 23 août 2024 01:00
Fiche
Demande de RP
SHIZUKA SHUNYA
Image

Hinata accepta sans problème que le repas se fasse à Novac Tower... Shizuka s’était déjà renseignée un peu. La Novac Tower avait un site Internet très complet, présentant l’ensemble des boutiques disponibles, et il y avait plusieurs restaurants luxueux. Le prix était élevé, elle en avait conscience, mais Shizuka pensait que c’était important d’y aller, et de le faire là-bas. Même si c’était cher, il y avait là-dedans quelque chose de romantique. Et puis, elle paierait avec ses propres fonds. Shizuka n’était pas très riche, mais elle avait tout de même pu mettre de l’argent de côté. Après tout, elle avait toujours été une étudiante très studieuse, ne faisant pas la fête le week end à Uatis city, n’achetant pas d’alcool, ou de sex toys venant de GeoWeapon Corp. Elle était une femme calme, et la bourse d’études qu’elle avait depuis qu’elle était à l’académie lui avait donc servi à économiser de l’argent. Shizuka avait du mal à utiliser les deniers publics, résultant des taxes, pour des plaisirs personnels, car elle savait combien les impôts étaient écrasants pour la population masculine d’Edoras. Son père en faisait continuellement les frais, et c’était un autre domaine dans lequel Shizuka comptait agir : une répartition plus juste et plus équitable des taux d’impositions. Parfois, la romantique jeune femme faisait preuve d’un pragmatisme politique impressionnant. Si les hommes d’Edoras ne s’étaient pas encore massivement révoltés, ou n’avaient pas manifesté, c’était uniquement parce qu’ils savaient tout le mal qu’Hinata avait subi lorsque son frère avait massacré sa famille. Ils respectaient sa souffrance, mais ils ne le respecteraient pas encore quelques années de plus. C’était en partie pour ça que Shizuka n’avait pas voulu de techniques de génothérapie. Si elle avait un petit garçon comme héritier, ce serait un signal fort, la preuve qu’Edoras, au plus haut niveau, commençait à accepter à nouveau les hommes. La loi devait être changée, Shizuka le savait... Et elle savait que, à sa manière, elle allait pouvoir influer dessus. Agir pour qu’Edoras reste fidèle à l’héritage des Kaguya, un havre de justice et d’égalité.

La femme songeait donc à tout cela en massant les épaules d’Hinata. Même ici, alors qu’elles étaient venues pour se reposer, elle ne pouvait s’empêcher de songer à Edoras... Elle, la simple guérisseuse, serait bientôt sous le feu des projecteurs à nouveau. Leur liaison était maintenant plus qu'une rumeur qui circulait dans les couloirs de l’académie, et, au-delà du mariage, elle avait enflé autour d'une autre idée: quand le couple royal serait enceinte. Hinata et Shizuka s'étaient mariées, après tout, et Shizuka aurait son enfant, ce qui était dans la logique des choses. Un moment que Shizuka anticipait avec crainte, en se demandant à quoi ressemblerait sa vie ensuite... Mais, ce dont elle était sûre, c’est qu’elle aimait profondément Hinata, et ça, dans son esprit romantique, c’était la seule chose qui comptait... Ça, et faire une dizaine de gosses.

Hinata avait une peau terriblement douce, et Shizuka la massait longuement, glissant le long de ses épaules, de son dos, quand elle se mit à lui poser une question, en tournant la tête. Elle revint sur le sujet de Ryouka et de Tsukasa. Quand Tsukasa leur avait annoncé que Ryouka était une cousine lointaine, Shizuka n’y avait pas trop cru. Les deux femmes s’étaient enfermées dans leur chambre, et, quand Hinata leur avait proposé d’aller à la plage, elles n’avaient même pas ouvert la porte... Shizuka ne savait pas trop ce qu’il y avait entre elles, mais elle avait bien vu leurs regards partagés, leurs sourires, et ces lueurs dans leurs yeux... Non, elle ne croyait pas à l’histoire de cousines éloignées, mais elle n’avait pas cherché à en savoir plus. Ryouka était une femme polie et aimable, qui s’était présentée comme une informaticienne uatéene.

« Je pense qu’elles doivent être occupées... À leurs retrouvailles. Si elles ne se sont pas vues depuis longtemps, elles doivent avoir beaucoup de choses à se dire. »

Comme elles ce soir... Shizuka savait qu’Hinata voulait une fille comme premier bébé... Mais c’était le hasard, et le hasard seul, qui en déciderait. Shizuka était bien décidée à faire face, à lui dire qu’elle ne ferait pas de génothérapie pour s’assurer du sexe de son enfant. Elle refusait catégoriquement ce qu’elle voyait comme n’étant rien de plus qu’une méthode eugénique, et était donc convaincue de faire le bon choix. Elle s’attendait à des moments de tension si le bébé dans son ventre s’avérerait être un garçon... Mais elle était prête à l’endurer, car elle était convaincue que c’était le bon choix.

Hinata tourna sa tête vers elle, et proposa de la masser. Shizuka lui sourit en retour, et hocha la tête :

« Il faudrait être folle pour refuser de se faire masser par toi, Hinata... »

Shizuka l’embrassa sur les lèvres, puis alla se coucher sur le dos, s’appuyant sur ses bras, en tournant la tête vers son aimée.

« Et puis, tu sais, du moment que Ryouka et Tsukasa s’amusent... Peut-être qu’elles sont dans une autre partie de l’île, elle est très vaste. Et, après tout, l’essentiel, c’est qu’on soit ensemble. »

De fait, les deux filles étaient majeures et vaccinées. Tant qu’elles ne provoquaient aucun scandale, elles avaient le droit de s’amuser... Même si Shizuka pensait que cet amusement ne devait pas se résumer à jouer à des jeux de sociétés devant la télévision.

MÉLINDA WARREN
Image

Ai Aihara était réellement une humaine impressionnante. Sa perversion sexuelle était incroyable, et, depuis qu’elle connaissait Mélinda, le manoir était devenu comme sa nouvelle résidence principale. Elle y passait énormément de temps, devant probablement trouver de bonnes excuses auprès de ses parents. Les pauvres devaient être bien loin de se douter de la vie de débauche de leur fille... Elle avait couché avec un clone sexuel d’elle-même, et son cul était comme un boulevard à bites, sans parler du nombre de chattes, de bouches, ou de fesses, que sa propre verge avait enfoncé depuis qu’elle était au manoir. Quand elle appelait Mélinda « Maîtresse », c’était avec une voix chargée de désir et de sensualité. Ai était une perverse incorrigible, très différente de la timide Harmony. Elle était un membre du Futabu Club, ce club secret de Mishima composé de Futanaris, de femmes comme Ai. Mélinda était bien placée pour le savoir, car elle était la trésorière de ce clan officieux, et avait couché avec leur présidente, Oohashi Sumika, qui était également une perverse douée dans sa partie.

Maintenant, Ai, dans son maillot moulant, se frottait contre le corps de Mélinda. La vampire sentait sa verge, érectile, ainsi que son sperme, qui collait à sa peau. Mieux valait se baigner, car le sperme pouvait tâcher les vêtements, et laissait sur eux une odeur assez désagréable. Et, comme elle l’avait dit, elle n’avait pas de maillots de rechange pour Ai. Il lui fallait donc faire avec les moyens du bord, et, tout en y songeant, Mélinda caressait le dos de cette femme, s’attardant ensuite, et sans aucune honte, sur ses fesses, qu’elle pelota, une main par fesse. Elle les tortillait, les malaxait, remuant dessus, tout en sentant le corps d’Ai contre le sien. Ce corps chaud et trépignant d’impatience.

Harmony se demanda si l’eau allait faire disparaître les tâches. Mélinda tourna la tête vers elle, puis Ai poursuivit, en disant que, en frottant bien, ça pourrait s’en aller. Mélinda réfléchit un peu. Elle devinait bien entendu le sous-entendu sexuel d’Ai, et l’une de ses mains remonta pour caresser ses cheveux, plaquant son petit corps tendre contre le sien.

*C’est beau d’être aussi bien entourée...*

Ses esclaves aimaient bien la gâter, et Mélinda, elle, aimait bien sentir leur amour et leur proximité. Elles savaient, à force, comment Mélinda fonctionnait, et ce qu’elle attendait des autres. Son autre main s’écarta des fesses d’Ai pour caresser la joue d’Harmony.

« Vous êtes toutes les deux des spécialistes en lessive... Au manoir, Ai adore laver les vêtements des pensionnaires... Surtout leurs culottes. Et toi, Harmony, au harem, tu fais partie de l’équipe s’occupant de la laverie. Alors... Nous allons commencer par prendre un bain, puis vous n’aurez qu’à ensuite nettoyer ensemble ce maillot... »

Elle savait qu’Ai avait des vues sur Harmony, mais qu’Harmony avait un peu peur d’Ai, dans la mesure où la franchise sexuelle de cette dernière l’effrayait un peu. Elles avaient deux personnalités très différentes, et peut-être que les amener à travailler ensemble sur une même tâche les amènerait à se rapprocher... En tout cas, c’était ce que Mélinda souhaitait. Elle répondit alors à la question d’Harmony :

« Tu peux venir te baigner avec nous, Harmony... On ira faire les courses après. Nous sommes en vacances, ma belle. Toi aussi, tu as le droit de te détendre un peu... Même si je me doute que masser mes jambes doit être une véritable détente... »

Elle plaisantait un peu. Mélinda embrassait Ai sur le front, puis elle se redressa, et observa l’eau, au loin. Il était temps d’y aller, temps de faire trempette... Elle observa les deux femmes, puis s’avança. L’eau ne lui faisait pas aussi peur qu’Alice, et elle courut même vers cette dernière, avant de plonger tête la première. Le sable était fin, l’eau chaude, bleue et transparente, très claire. Une eau paradisiaque. Elle était sûre que, comme pour le reste de l’Archipel, les Novaquiennes avaient planté des sondes et des appareils sous le sable pour que l’eau soit aussi propre. Mélinda sortit de l’eau, et passa une main sur ses cheveux, les rabattant en arrière. Le soleil l’éclairait de mille feux, et, devant elle, elle voyait le Paradisio Hotel... Puis elle se coucha dans l’eau, faisant un plat.

Bientôt, elle allait se marier.

Très bientôt, elle fonderait un clan.

Elle avait bien le droit, elle aussi, de se détendre avant ça.

LUNA EARTHWELL
Image

Tous ses trous, oui ! Luna en était sûre, absolument sûre ! Elle voulait qu’on la câline de partout, qu’on la caresse, qu’on la frotte, qu’on la lèche. Oh, comme elle était heureuse ! Ses Maîtresses étaient encore plus parfaites que toutes les autres Maîtresses qu’elle avait eue, et, avec elles, Luna était peu à peu assurée qu’elle ne transbahuterait plus. Chaque fois qu’elle changeait de Maîtresse, c’était pour elle comme un abandon, et ça avait tendance à la rendre un peu triste, à lui faire croire qu’elle n’était pas digne de l’amour de sa Maîtresse. Pourquoi tant d’abandon, sinon ? Luna en avait été triste, et, quand on lui avait dit que, avec les Karistal, ce serait définitif, Luna n’y avait fondamentalement pas cru. Peut-être subsistait-il encore, en elle, dans les tréfonds de son inconscient, ce scepticisme, mais, quand elle avait vu le manoir de ses Maîtresses, vu tous ces chats et tous ces nekos, elle avait indéniablement été rassurée. Les Maîtresses Karistal lui avaient dit que jamais Luna ne partirait, qu’elle resterait toujours avec elles, jusqu’à sa mort. Luna en avait pleuré quand elles lui avaient dit ça, car elles ne comptaient pas l’abandonner. Chaque jour, elles lui disaient qu’elle était leur petite chouchoute, une petite peluche adorable, multipliant les mots doux. Luna les aimait profondément, et elle avait déjà remarqué les différences entre les deux Maîtresses. Maîtresse Yuka était plus douce que Maîtresse Yuko, mais Luna les aimait toutes les deux. Car, malgré leurs quelques différences, elles étaient toutes les deux terriblement perverses, et énormément câlines.

Elle avait donc demandé à ce qu’elles s’occupent d’elle. Luna tremblait sur place, toute excitée, et ses Maîtresses parlèrent entre elles. C’était quelque chose dont elles avaient le secret : elles se comprenaient si bien qu’elles enchaînaient leurs répliques, chacune donnant la parole à l’autre. Luna trouvait ça tout simplement fascinant, comme tout ce qui les concernait. Elle rougit et ronronna quand chacune vint à embrasser ses belles joues, puis elles s’écartèrent ensuite... Le moment de vérité approchait, et la queue caudale de Luna se releva encore un peu, la petite blonde se mordillant les lèvres en ronronnant légèrement.

« Myyyuuu... » miaula-t-elle entre ses lèvres serrées.

Qu’allaient-elles lui faire ? La neko était joyeusement inquiète, puis elle sentit ses Maîtresses tirer sur la ficelle de son bikini rose, et lui ôtèrent sa culotte. Maîtresse Yuko la récupéra, et Luna rougit à nouveau, ronronnant davantage en voyant les deux femmes se mettre à genoux, autour d’elle. Leur « spécialité »... Tout cela avait été bien mystérieux, et, quand elle vit leurs visages se rapprocher de son intimité, Luna avança chacune de ses mains, prenant appui sur leurs belles têtes blondes. Elle s’était attendue à ce qu’il y en ait une derrière, et une devant, mais les deux Maîtresses eurent une approche plus subtile. Leurs bouches s’approchèrent de son intimité... Et elles léchèrent. Elles léchèrent à leur manière, une langue s’enfonçant dans sa chatte, l’autre léchant sa peau.

Il fallait bien leur reconnaître ça, et Luna le reconnaissait volontiers : elles étaient toutes les deux terriblement douées, extrêmement talentueuses.

« Miiiiaaaawwww... Nyuuuuuuu... !! »

Luna ne pouvait que gémir et soupirer, en se tortillant sur place. Elles ne s’occupaient que d’un seul trou, pour le moment, mais Luna savait que, avec ses Maîtresses, le sexe était une chose longue et joyeuse, jouissive au possible. Leurs langues remuaient en elle, profondément, glissant dans son corps, remuant dans ses entrailles. L’une léchait son intimité, l’autre son aine, ou alors elles se pressaient toutes les deux pour lécher les recoins de sa vulve, s’enfonçant en elle. Luna ne pouvait que subir, ses mains se crispant sur les belles chevelures des femmes. La neko soupirait longuement, et sa tête bascula en arrière. Ses jambes étaient écartées, et elle sentait aussi les mains des Maîtresses remuer contre son corps. Des câlins... Luna adorait en recevoir, et elle en recevait, de fait, très souvent. Ses Maîtresses adoraient lui en faire, et, à chaque fois, elle le lui rappelait.

La petite neko ronronnait de plaisir, encore et encore. Elle adorait sentir ses Maîtresses s’occuper d’elle, elle adorait qu’on lui montre de l’affection, et elle mouillait férocement, sa cyprine glissant le long de ses cuisses, remuant contre les bouches des deux femmes. Elles la léchaient et l’embrassaient, avec un indéniable talent. Elles étaient toutes douées, et Luna ne pouvait donc que gémir et miauler. Fort heureusement, les rochers étouffaient ses gémissements, et, pourtant, Luna se forçait pour être discrète, car ses Maîtresses lui avaient bel et bien dit de ne pas miauler trop fort, car il ne fallait pas attirer les autres personnes aux alentours. Luna devait donc être discrète, et, en tant que bonne petite neko, en tant qu’esclave obéissante, elle obéissait... C’est juste que... Et bien, c’était siii dur !! Comment se retenir de jouir, comment se retenir de ne pas soupirer, quand on avait deux si belles Maîtresses qui s’occupaient de vous ?

« Nyyyaaa... Luna est... Myyyaaawww... Luna est heureuse, elle... Haaaa... Elle est la plus heureuse de toutes les nekos-nyaaaaannnn... !! »

Elle se tortillait sur place, conquise par le talent immuable des deux femmes, et ses mains continuaient à les caresser, à les frotter. Sa queue caudale finit par se déplacer sur le côté, et caressa la joue de Maîtresse Yuko, tendrement. Elles continuaient à jouer avec son bassin. L’une la suçait, l’autre léchait sa peau, ou la mordillait, ou se frottait juste contre elle. Elles étaient tout simplement en train de s’amuser, ni plus, ni moins. Luna n’en demandait pas plus, et ceci la ravivait totalement. De plus, elle sentait aussi les mains de ses Maîtresses sur ses fesses, son dos, ses cuisses... Ou même sa queue caudale, la crispant à chaque fois, en déclenchant de violentes ondes de plaisir dans tout son corps.

Luna gémissait donc, et, au bout de quelques minutes de ce traitement, alors que son corps se dandinait de gauche à droite, et qu’elle continuait à caresser les beaux cheveux de ses Maîtresses, elle finit par jouir. Son corps se courba, et elle balança sa mouille, qui afflua entre ses cuisses, explosant subitement, violemment, se déversant sur le visage des deux femmes.

« Nyyyyyaaaaaaaaaaaaa... !! »

Qu’est-ce que ça pouvait être bon !

SUPERGIRL
Image

Il y avait sûrement un espace « garderie » sur cette plage, voire même au Paradisio Hotel, mais Kara connaissait Tessou. Si Kyoko était loin d’elle, elle paniquerait, et elle ne profiterait pas vraiment de ce moment. Or, si Kara avait accepté de venir ici, si elle avait voulu de ses vacances, c’était pour permettre à Tessou de se reposer. Après tout ce que la policière avait vécu, entre les mains des Yakuzas, ou même de la Duchesse, elle avait bien le droit de se détendre, d’avoir un peu de vacances. Ses collègues au sein du commissariat avaient accepté sans problème, estimant sans aucun doute que Tessou méritait bien des vacances. C’était une femme-courage, mais elle s’absorbait dans son travail. En ce moment, elle enquêtait sur les menaces qui arrivaient à un club de Yoake, un club assez récent, le Japan Broadway. Après les Yakuzas, Tessou voulait s’attaquer aux Russes, et Kara venait donc fréquemment la voir, afin de s’assurer qu’elle aille bien. Il avait été difficile de la convaincre de venir ici, et, si Supergirl n’avait pas accepté de venir, Tessou ne serait pas venue. Elle savait que sa présence instaurait un fort sentiment de sécurité. Qui pouvait embêter Tessou, quand elle était proche d’une extraterrestre ayant des pouvoirs divins ?

La Kyrptonienne avait donc toujours Kyoko entre ses jambes, et son regard oscillait entre ce petit bébé et Tessou. La policière finit par proposer qu’elles y aillent à trois, en partant du principe que, avec Supergirl, Kyoko ne craindrait rien. La Kryptonienne se tut pendant quelques secondes, puis hocha la tête.

« D’accord... Ma foi, j’accepte ça avec plaisir, Tessou. Je veillerais sur Kyoko comme sur la prunelle de mes yeux. »

Elle lui fit un sourire confiant, puis se pencha vers l’intéressée, en tendant ses bras vers elle.

« Prête à faire un tour avec Kara, Kyoko ? »

Kyoko la regarda un peu en clignant des yeux, puis retourna taper dans l’eau en rigolant. Supergirl sourit, et entreprit de la prendre dans ses bras. Elle s’approcha ensuite de Tessou, bien consciente que c’était elle la mère, et que c’était donc à elle qu’il revenait de commencer les choses. Kara, elle, ne venait qu’en soutien, afin d’apporter son aide.

« Je te laisse la porter, Tessou... »

Kara laissa donc Tessou prendre l’enfant, puis elles marchèrent vers l’eau. Là, Tessou déposa Kyoko devant la mer, et le petit bébé resta là. Une vaguelette remonta, et caressa ses pieds. Elle sursauta... Et tomba en arrière, s’affalant entre les jambes de sa mère, très probablement surprise par le froid. Kara s’avança à son tour, et fléchit les genoux, sur la droite de Tessou, regarda un peu Kyoko. Elle lui sourit, puis se releva, et, sans crier gare, embrassa Tessou sur les lèvres.

« N’oublie pas que tu es ici pour te détendre... »

Le vent faisait remuer leurs cheveux, mais, comme il faisait chaud, ce vent était plutôt bienvenu, comme une source de fraîcheur. Kyoko, quant à elle, se redressa, et se rapprocha un peu, puis partit en avant, posant ses petites mains sur le sable mouillé... Puis elle s’assit à nouveau, et releva ses mains sales, avant de poser du sable sur son maillot de bain, et de rigoler bêtement, en regardant les deux femmes.

« Quelle chipie, elle en met partout ! Hein, que tu es une chipie, hein, Kyoko ?! »

Kara la souleva alors par les aisselles, et la retourna, puis la secoua de haut en bas, faisant hurler de rire Kyoko, qui se débattit. Elle la retourna ensuite, puis lui fit faire l’avion, en la levant bien haut, puis en la rabaissant rapidement. Pour elle, Kyoko était aussi légère qu’une plume, et le jeune bébé riait aux anges. Tous les bébés aimaient qu’on les secoue. Contrairement aux humains, ils ne vomissaient pas facilement, et il n’y avait aucun risque à avoir avec Kara. Elle ne ferait jamais tomber cette belle petite fleur. Supergirl jouait ainsi avec elle, sous les yeux de sa mère, en s’amusant à la lancer en hauteur. Kyoko battait alors des bras, et Kara la réceptionnait sans problème. Elle la lançait comme une sorte de ballon, en veillant bien entendu à ne pas user trop de force (c’était quelque chose qu’elle avait progressivement appris à faire : réguler sa puissance), afin qu’elle s’amuse. Puis Kara entreprit de s’avancer un peu, et réalisa alors quelque chose.

« Hum... Il nous faudrait une bouée pour elle... Je vais aller en chercher une ! »

Kara rendit Kyoko à sa mère, puis se volatilisa en un éclair. Quelques secondes plus tard, elle revint avec la bouée, en faisant virevolter du sable partout sur son passage. Elle tenait dans la main une bouée qu’elle venait d’acheter, payant à l’aide des bornes automatiques à la sortie du magasin.

« Voilà ! Ne bouge pas trop, Kyoko, je vais te la mettre... Hum... Voilà ! »

La bouée était mise. Elle était faite avec une effigie de Chocobo, une belle bouée jaune.

« Tu es prête à flotter, Kyoko ? demanda ensuite Kara en se rapprochant d’elle, et en fronçant les sourcils comme une exploratrice. Prête à explorer les fonds marins et les trésors aquatiques avec ta maman et avec Tante Kara ? »

Pour toute réponse, Kyoko tira sur l’un de ses cheveux.

SHA
Image

Kiriko avait proposé ça apparemment sans arrière-pensée... Mais Sha n’y croyait pas trop. Elle connaissait très bien Kiriko. De fait, elle était sans aucun doute la personne au monde qui la connaissait le mieux. Kiriko était l’une de ses plus fidèles sorcières, une dévote dévouée et zélée. Sha ne pouvait que l’apprécier, et même bien plus que ça. Les deux femmes étaient amoureuses l’une de l’autre, et l’Ombre avait offert à Kiriko le plus merveilleux des cadeaux : un enfant. Arya était en gestation dans son ventre, et le fait que cette dernière soit enceinte conduisait naturellement Kiriko à être un peu plus libre de sa parole. Elle savait que Sha tenait à elle, ce qui expliquait pourquoi elle parlait franchement, et avait été jusqu’à suggérer de l’engrosser. Maintenant, Sha se faisait aussi plaisir à imaginer une autre fille... Une mini-Kiriko et une mini-Sha... Ça risquait de promettre ! L’Ombre se mordilla les lèvres, en observant distraitement le ventre de Kiriko. La Celkhane la rejoignit alors, se lovant contre son corps, et l’embrassa tendrement.

Elle lui avait posé une question sur les raisons profondes faisant plaisir à Sha : avoir une fille... Ou coucher avec Kiriko ? La question l’avait fait sourire, et elle n’avait pas répondu tout de suite, préférant répondre au baiser de la femme. L’une de ses mains s’attarda sur les fesses de la sorcière, comme d’habitude. Kiriko était bien placée le savoir : Sha adorait ses belles petites fesses. Certes, le même constat s’appliquait à l’ensemble de son corps, mais il en allait tout particulièrement pour son superbe cul.

« Je dirais... Les deux, Kiriko... Mais avoir un enfant... Hum... Ça m’attire tout particulièrement, surtout s’il est conçu avec toi. »

Sha était amoureuse, tout simplement, un constat troublant pour elle. Quand elle était sortie de sa cellule, elle ne ressentait qu’une haine féroce et farouche envers le reste du monde, surtout envers les religions. Cette haine avait progressivement évolué. Elle s’était adoucie, atténuée, jusqu’à n’être plus qu’un souvenir, ténu, mais toujours persistant. Maintenant, Sha estimait être une femme différente, et, même si Kiriko ne le réalisait pas, c’était en grande partie grâce à elle. Grâce à sa dévotion, grâce à sa force, grâce à cet amour millénaire qui s’était réveillé, et qui, encore et encore, vibrait entre les deux femmes. Kiriko était décidemment une personne à part dans le cœur de Sha, une femme exceptionnelle, qu’elle aimait depuis des millénaires. Un amour qui ne s’était jamais éteint avec l’âge, et qui, maintenant encore, continuait à brûler fièrement, au firmament.

L’Ombre embrassa encore Kiriko, sa main toujours glissée dans son bikini. Elle explorait son fessier, tout en continuant à rêvasser sur leur futur. Vu comment elles étaient parties, Arya ne serait qu’un début. Sha, de fait, s’imaginait bien avoir beaucoup d’enfants. Il fallait relancer son culte, et une Déesse ne raisonnait pas sur le court terme. Avoir beaucoup d’enfants, c’était un moyen d’avoir un solide héritage, de lancer une dynastie, d’augmenter énormément son influence et sa puissance. Tout cela grâce à Kiriko. Sha l’embrassait donc, et joua avec la langue de la femme.

« Abigail... On pourrait la surnommer Abby’, comme ça... Et puis, c’est un prénom très courant parmi les sorcières. »

Abigail était, de fait, un nom associé à la sorcellerie, et était effectivement un nom très fréquent. Sha se voyait donc bien appeler ainsi son futur enfant... Mais tout cela ne restait encore que très hypothétique.

« Alors, dis-moi, Sha... Combien d’enfants veux-tu que nous fassions, hum ? Déjà qu’une mini-Kiriko risque d’être difficile à gérer... Mais je pense que ça ravirait Luxuria d’avoir plein de petites nièces envers qui s’occuper. »

Sha faisait entièrement confiance à l’Homoncule pour gérer au mieux leurs futurs enfants. Même si Luxuria servait Lust, et était une grande perverse, elle avait aussi la tête sur les épaules, et c’était tout ce que l’Ombre voulait pour éduquer au mieux ses enfants. Elle voulait se rapprocher du culte de Lust, un culte dont elle avait sous-estimé l’influence et la puissance. Sa victoire à Wallündrill le lui permettait, car il avait mis au premier plan le culte de Sha, ce qui ne serait pas sans poser problème, notamment avec l’Ordre Immaculé et ses Inquisiteurs, dont Sha continuait régulièrement à se méfier comme de la peste.

Tout ce qu’elle voulait, c’était assurer l’avenir de son culte, et de ses enfants... En gestation comme à venir.

CRYSTAL
Image

Neferia était une vraie flasque, qui était câlinée par les deux nekos. Les deux jeunes filles étaient terriblement douées, et elles laissaient la petite dragonne chargée de plaisir, affalée sur son transat. Après s’être attardées sur son corps, elles se concentrèrent finalement sur ses jambes, une neko par jambe, leurs quatre mains glissant ainsi le long de sa belle peau. Elles déposaient parfois de petits baisers, et continuaient à les masser, longuement, lentement, tendrement. Crystal ne pouvait que reconnaître leur talent. Il lui était aussi arrivé, dans le passé, quand elle avait une influence politique, d’avoir ses propres masseurs et masseuses. Un massage était quelque chose de vraiment agréable, mais, si Crystal refusait d’en avoir un en ce moment, ce n’était pas par jalousie, ou juste pour embêter Neferia. C’était pour ce qu’elle lui avait dit : Neferia en avait plus besoin qu’elle.

S’étant relevée, la Dovahkiin se déplaça près du transat, derrière la tête de la femme, et elle plia les genoux, venant caresser son visage, glissant ses doigts vers sa nuque, puis déposa ses lèvres sur les siennes, lui offrant un tendre baiser. Neferia était son élève, mais, avec le temps, elle était devenue plus que ça. Elle qui avait pris au départ cette petite dragonne pour une folle furieuse, dévorée par un narcissisme incroyable, était maintenant amusée par son comportement, par les nuances qui régnaient dans son esprit. Elle était l’héritière d’un royaume brisé, et qui souhaitait le reconstituer. Ses chances étaient minces, pour ne pas dire inexistantes, mais Crystal voulait l’aider... Elle voulait la former, et leur formation durait maintenant depuis des semaines. Elle l’embrassa donc, fourrant sa langue dans sa bouche, puis, après quelques secondes, rompit ce baiser, et embrassa la femme sur le front.

« C’est comme je t’ai dit, Neferia... J’aime bien me détendre, mais c’est ce que je fais actuellement. C’est à toi de te reposer, ma chérie. Je sais que mon entraînement n’est pas facile, et tu as besoin de te reposer... »

Neferia en avait vu des belles depuis qu’elle avait rejoint Crystal, et même avant. De ce que la Dovahkiin avait compris, Neferia avait été hébergée par Ishtar Naviento, par Inferis. Les Infernois étaient un peuple dur, vivant autour d’un immense volcan, et on racontait quantité de choses sur les perversions cruelles et sadiques de cette dragonne noire, une dragonne qui était sortie récemment de l’isolationnisme infernois, et qui avait une flotte. Pourquoi avait-elle choisi d’héberger Neferia ? Par nature, Crystal se méfiait des dragons versés dans l’art de la politique, car ils étaient dangereux, bellicistes, et avaient parfois tendance à répandre le chaos et la destruction. Voilà pourquoi Crystal avait choisi d’être solitaire, d’être une dragonne isolée, en se concentrant uniquement sur ses propres pouvoirs, et sur sa vengeance contre l’Étranger Sans Âge. Neferia était une exception dans cette croisade, et, plus le temps passait, et plus cette exception gagnait de l’importance.

Entre-temps, les nekos continuaient à lécher.

« Maîtresse a des jambes très douces...
- Nous les léchons précautionneusement...
- Avec amour...
- Et dévotion ! »

Elles léchaient donc, encore et encore, jusqu’à atteindre les pieds de Neferia. Elles les léchaient également, avant de remonter, parcourant ses jambes d’une multitude de baisers, puis se positionnèrent encore, de manière à ce que leurs seins frottent contre ses jambes. Elles remuaient ainsi, en souriant.

« Est-ce que Maîtresse apprécie notre...
- ...Massage mammaire ? C’est...
- ...Notre grande spécialité !
- Miaaaawww... !! »

Les deux servantes continuaient ainsi à parler ensemble, complétant leurs phrases, preuves qu’elles avaient grandi ensemble. On les avait probablement élevées ensemble, toutes les deux, afin d’en faire les dociles petites masseuses qu’elles étaient actuellement. Les Uatéenes avaient un talent fort pour faire des esclaves obéissantes, et c’était particulièrement vrai à Novac, où il existait même des îles privées n’abritant que des esclaves. Et, quand on voyait le résultat, on ne pouvait que les féliciter pour cela.

Crystal caressa à nouveau le visage de Neferia.

« Ne t’inquiète pas pour moi, Neferia, pense avant tout à toi, et à ton propre plaisir. »

Autant laisser les nekos continuer à caresser ses belles jambes, Crystal savait ô combien Neferia les aimait... Et ces deux femmes étaient très douées.

POISON IVY
Image

Cette plante était aussi une expérience... Une expérience qui aurait bien plus de conséquences que ce que les deux femmes pensaient. Novac pouvait véritablement être qualifié de zone avec un « environnement protégé », et même contrôlé. Pamela n’avait pas utilisé ses pouvoirs floraux dans la forêt, et elle ne savait donc pas si cette forêt était naturelle ou uniquement artificielle. Or, le meilleur moyen de s’en rendre compte n’était pas tant de renifler les arbres, que de se rapprocher d’eux, et d’y entrer en contact. C’est ce qu’elle avait fait en l’occurrence, dans l’eau, en pensant que, ainsi, les détecteurs qu’elle avait vu ne réagiraient pas... Mais ces mêmes détecteurs se trouvaient aussi dans l’eau, étudiant la flore sous-marine, la composition de l’eau, et autant de choses... Quand la plante poussa, un signal fut envoyé dans l’un des centres de régulation écologiques de Novac, une sorte de station écologique qui s’assurait du bon fonctionnement de tout l’équipement. Il était fréquent que des animaux détruisent involontairement les détecteurs, et il fallait alors envoyer une équipe de maintenance pour les réparer.

Mais ça, Pamela l’ignorait... Pour l’instant. Allongée sur cette belle plante chaude, elle sentait l’eau vibrer à hauteur de ses pieds, et, tandis qu’Harley essayait de savoir pourquoi Pamela avait fait pousser cette grande plante, elle s’amusait à caresser les pieds de cette jeune femme avec les siens, leurs doigts de pied se caressant.

Ensuite, les deux femmes se rejoignirent, et Pamela répondit au baiser d’Harley, sa main venant se poser sur ses fesses, l’autre remontant sur son visage. Elle la pelotait et la caressait, son corps blotti contre le sien.

« Hmmm... »

Un baiser d’Harley, c’était toujours aussi bon. Elle se mordilla les lèvres après ce baiser, et l’embrassa encore, en retour, en caressant ses cheveux... Et son petit cul.

« À nous, Harley... Quant à cette plante... Et bien... Je me disais juste qu’on serait bien dans notre propre jacuzzi... Flottable. »

La racine de la fleur se détacha alors, et la plante se mit à se déplacer, suivie par les courants de l’eau. Pamela retourna embrasser Harley, fourrant sa langue dans sa bouche, et la pressa contre elle, sans bouger. Leurs jambes se caressaient entre elles, l’eau les englobait, remuant contre leurs corps. C’était une eau chaude et agréable. Il fallait bien comprendre qu’elles n’avaient pas fait l’amour depuis plus d’une journée ensemble... Soit une éternité ! Pamela avait besoin du corps d’Harley. Depuis que son beau petit clown était revenu dans sa vie, Pamela passait énormément de temps avec elle.. Comme à la bonne époque, quand elles étaient toutes les deux à Gotham City, à fuir Batman, les autorités, la Mafia, et où Harley servait de cobaye pour les expériences scientifiques de Pamela... Quand elle ne faisait pas des catastrophes.

Et puis, il y avait aussi une autre raison, la vraie raison... Mais ça, Pamela n’en avait même pas parlé à Harley. On approchait de la période, de la date à laquelle elle risquait d’avoir une fille. Il y a quelques temps, Pamela avait croisé deux Alraunes lors de ses pérégrinations sur Terra, Lily et Raune. Les deux Alraunes joueuses avaient offert à Pamela, impressionnées par ses talents et sa dévotion, la possibilité d’avoir une fille, en utilisant son ADN pour ensemencer une fleur, et ainsi donner naissance à une Alraune. D’après ce que Pamela savait, la chrysalide dans laquelle sa fille, Kyli, était en train de vivre, allait bientôt éclore. Est-ce que c’était une belle fille qui allait en sortir ? Ou une aberration génétique ? Un monstre qui mourrait à la naissance ? Pamela avait quantité de raisons légitimes d’être inquiète, et c’était aussi pour ça qu’elle avait accepté de prendre ses vacances. Il fallait qu’elle se détende, car elle était de plus en plus stricte dans ses notes... Et l’avait été tellement dernièrement qu’elle avait dû recorriger les copies. Harley ne s’était encore rendue compte de rien... Ou feignait n’avoir rien vue. Aussi immature soit-elle, elle était une ancienne psychologue.

*Et puis, c’est Harley... La femme qui me connaît le mieux...*

Tôt ou tard, Pamela lui comptait parler de Kyli... Si cette dernière était viable. Avoir un enfant avait toujours été le plus profond désir de Pamela. Malheureusement, son don avait aussi entraîné chez elle une forte et incurable stérilité. ELle avait mené de nombreuses expériences pour se soigner, mais n’avait rencontré aucun succès. Alors, elle avait abandonné... Jusqu’à ce que Lily et Raune ne lui proposent un enfant tout à fait particulier, une Alraune pure, une Alraune qui serait sa fille, et qui aurait des pouvoirs bien plus développés que ceux de sa mère. Mais, en aucun cas, Pamela ne voulait voir la pitié dans les yeux d’Harley. Si Kyli était un échec, elle ne lui en parlerait jamais... Et, dans le cas contraire... Et bien, Harley aurait une belle surprise.

Mais, pour l’heure, Pamela avait d’autres envies plus pressantes. Elle continuait à l’embrasser, et les tentacules continuaient à caresser leurs jambes.

« J’ai envie de te faire l’amour, ma belle Harley... Oh, j’en ai tellement envie, ma chérie... »

Elle continua à se frotter contre elle, en chaleur.

FÉLICIA HARDY
Image

Sa belle Aoki était une perverse incorrigible. Ça, Félicia le savait. Et ce n’était pas elle qui la jugerait. Elle était après tout une cambrioleuse hors pair, avec un passé criminel, et, même si la Chatte Noire considérait être une bonne personne, et avoir un sens de la moralité, elle ne pouvait pas nier ce passé criminel. Elle n’était pas attirée par les personnes innocentes, pures, chastes, les personnes trop blanches pour une Chatte Noire. Le passé d’Aoki ne lui était pas inconnu. Félicia savait que, avant de rejoindre le SHIELD, elle couchait avec ses élèves. Là encore, il était difficile de lui en vouloir, car, étant elle-même enseignante à Mishima, elle avait remarqué combien les élèves de Yoake étaient mâtures, et combien leurs corps étaient bien développés. Difficile de les voir comme de simples gamins. Félicia se trouvait donc sous le corps d’Aoki, nullement émoussée ou troublée par la perversion de son amante, ou même par la sienne. Au contraire, c’était ce qui les avait attirées, l’une comme l’autre, et il n’y avait pas de raisons de changer.

Allongée sous le corps d’Aoki, Félicia sentait l’eau glisser contre ses cheveux. Elle ne se faisait pas d’illusions, Aoki respirait lourdement. Et cette lourdeur ne venait pas du plaisir sexuel. Elle était fatiguée, éreintée par cette longue nage. La Chatte Noire était devant elle durant la traversée, mais elle s’était assurée qu’Aoki parvienne à suivre. Le pire, c’est qu’elles allaient devoir faire le retour ce soir... Mais le sexe n’attendait pas, et, après un tel voyage, Félicia avait bien envie de lui faire l’amour. De fait, elles avaient nagé jusqu’ici pour ça, pour pouvoir s’envoyer en l’air sans avoir à supporter le regard troublé des petits enfants. Honnêtement, quel intérêt y avait-il de venir sur des îles paradisiaques, dans des tenues super-sexy, sans se faire l’amour dans la foulée ? Autant rendre ça utile !

Félicia avait amené avec elle un petit bonbon spécial. N’importe quelle clinique uatéene en vendait, et, pour Félicia, c’était l’occasion de réaliser un fantasme qui la hantait depuis leur folle nuit avec Poison Ivy et Harley Quinn. Les plantes d’Ivy avaient doté Félicia d’une verge, satisfaisant aussi un vieux fantasme d’Aoki, et la Chatte Noire lui avait joyeusement fait l’amour... Mais, en ce moment, les deux avaient été piégées par les spores d’Ivy, et subjuguées à cette dernière. Là, c’était différent, car il n’y avait personne d’autre qu’elles. Félicia avait acheté cette pilule auprès de la boutique de la clinique du Paradisio Hotel, et avait laissé le choix à Aoki, même s’il semblait plus logique que ce soit Félicia qui la prenne. En effet, elle était en meilleure forme que son amante, mais, plutôt que de laisser ça à un simple choix, Aoki préféra opter pour quelque chose de plus... Aokien. Elle suggéra de partager ça avec la langue, et Félicia ne put que sourire, en caressant les cheveux de la femme.

« C’est un défi, alors ? Hum... Tu sais que je n’aime pas perdre... »

Une bataille de langues pour la pilule, donc. Félicia était prête à relever le défi, là, maintenant, et tout de suite. Elle embrassa donc Aoki, et enfonça sa langue dans sa bouche. Le baiser commença donc, et la langue de Félicia alla contre celle d’Aoki, cherchant à forcer le passage, à sentir cette pilule. Elle avait une main sur ses cheveux, l’autre glissée dans le bas de son dos, et elle continua à se tortiller contre elle. Aoki était sur son corps, lui procurant un net avantage, mais elle était aussi fatiguée, là où Félicia était encore en pleine forme (ou presque...), et donc tout à fait capable de s’occuper de cette femme.

« Hmmmm... »

Félicia l’embrassait tendrement, goulûment, et récupéra la pilule... Mais Aoki se défendit, et la reprit, l’objet vacillant entre leurs deux bouches, dans des soupirs de plaisir. Cependant, Félicia avait aussi des arguments, et elle déplaça sa main, la coulissant du bas du dos de son amante pour l’appuyer sur ses fesses. Elle se crispa dessus, faisant sursauter Aoki, et en profita pour remuer sur elle, et retourna la femme. Elle inversa ainsi leur position, et Aoki se retrouva sous Félicia, qui poursuivit le baiser, en plaquant sa bouche contre la sienne.

Aoki continuait à se débattre, mais Félicia avait des arguments, et, après avoir palpé son cul, elle opta pour l’arme suprême. Les mains de la Chatte Noire glissèrent sur les hanches de la femme, et... Elle la chatouilla subitement. Le corps d’Aoki tressauta nerveusement, et la pilule fila dans la bouche de Félicia, qui l’avala avec un grand sourire en se relevant.

« Haaa, ma belle Aoki... Tu es à moi ! »

Sa bouche se rapprocha de son oreille, et elle murmura quelques mots dans le creux de cette dernière :

« Et je vais te baiser bien fort, tu peux me croire... »

LAURA KINNEY
Image

Félicia avait invité Laura ici pour qu’elle se détende, pour qu’elle s’amuse. Laura vivait continuellement sous tension, car c’était ainsi qu’elle avait été élevée. De fait, que la femme ne soit pas complètement folle ou dans un état catatonique tenait de l’exploit. Même maintenant, le SHIELD ne savait pas encore vraiment ce qui lui était arrivé. Ce qu’on savait, c’est qu’elle était mentalement stable. Laura souffrait juste d’un sentiment paranoïaque et d’une sorte d’incapacité émotionnelle. Les psychologues qui avaient réalisé sur elle différents tests étaient formels dans leur diagnostic : l’empathie était quelque chose que Laura avait du mal à ressentir. Ses sentiments étaient un vrai chaos, oscillant de l’absence d’émotions à une surcharge émotionnelle violente, notamment en évoquant sa mère. Autrement dit, Laura était sujette à de grosses crises de colère, où elle avait du mal à se retenir. On lui diagnostiquait un état proche de l’état dépressif. Félicia avait donc trouvé intelligent de l’emmener ici... Et, avec Magie, elle était tombée sur une autre femme assez froide et dangereuse. Laura avait lu les dossiers concernant Illyana Raspoutine. C’était une mutante particulière, car elle maîtrisait aussi la magie, ce qui, comme Scarlet Witch, en faisant une sorcière-mutante, ayant des affinités avec les Limbes. Le SHIELD se méfiait d’elle, et, si Magie était là, c’était aussi dans le but de savoir quoi faire d’elle sur le long terme.

Laura, toutefois, n’avait pas pour mission d’espionner la femme. En fait, elle n’avait aucune mission, ce qui la troublait un peu, car elle ne savait tout simplement pas quoi faire. Elle n’avait jamais été dans un tel cas... Ou, plutôt, elle n’avait jamais voulu se mettre dans une telle situation. Depuis que Félicia l’avait prise sous son aile, elle avait veillé à écarter autant que possible Laura des opérations du SHIELD, et, même si Laura avait fini par les rejoindre (car c’était ce qu’elle voulait faire), elle continuait à être une lycéenne. Un endroit tout à fait étonnant pour elle, où la violence était proscrite, et où les enseignants ne cherchaient pas à menacer de l’électrocuter si elle ne répondait pas correctement à leurs questions. Tout cela était très troublant pour elle, et ça l’était tout autant pour Félicia quand Laura lui demandait pourquoi elle ne battait pas à mort ceux qui lui manquaient de respect.

Autant dire qu’elle était bien tombée avec Illyana !

Magie finit par se relever, et se rapprocha de l’eau, en faisant signe à Laura de venir, de jouer. Néanmoins, pour jouer, il fallait trouver une « balle », ce que l’esprit fracassé de Laura interpréta comme une mission potentielle.

*Trouver un ballon... Ça, je peux le faire !*

Elle se releva donc à son tour, et s’adressa rapidement à Illyana :

« Attends, je reviens, je vais chercher un ballon, et... »

Elle eut à peine le temps de dire ça que ses instincts l’avertirent d’un mouvement sur sa gauche. Immédiatement, son pied se leva, et rencontra le projectile qu’on avait lancé sur elle. C’était un ballon, qui partit en arrière, et heurta le torse de l’homme qui l’avait lancé, surprenant ce dernier.

« Woow, quelle force !
- Désolée !! » s’exclama une femme.

Ils étaient plusieurs, autour d’un filet tendu le long du sable, jouant au beach volley. Laura analysa rapidement cette scène.

*Un jeu et une balle... Tous les critères de la mission sont remplies.*

Laura esquissa un léger sourire, puis se retourna vers Illyana.

« On pourrait jouer avec eux ! »

Il fallait juste espérer qu’il n’y ait pas de tueurs là-dedans, ou d’individus ayant des pouvoirs magiques létaux... Mais Laura se disait que c’était peu probable. Et puis, on lui avait dit de se détendre. C’était une chose qu’elle comptait bien suivre dans la mesure du possible.

Même si ça n’était pas facile.

MISS MARVEL
Image

Après ce coup de poing, les deux femmes volaient juste au-dessus de l’eau, et Carol en profitait pour lui donner sa version des faits, et ses explications. Sa vie avait radicalement changé depuis cet « accident » d’avion. Une commission l’avait reconnu coupable du crash de l’avion, l’attribuant à un défaut de pilotage, et elle avait été renvoyée de l’armée. À cette époque, Carol aurait dû saisir un avocat pour porter l’affaire en justice, et faire valoir ses droits, mais elle était totalement dépassée par les évènements, et convaincue qu’il n’existait aucun recours contre toute la puissante US Army. Avec le recul, Carol savait qu’il existait, dans sa vie, un trou noir de plusieurs jours, entre le moment où le crash s’était échoué, et le jour où une équipe de sauvetage l’avait retrouvé. L’avion avait explosé en plein vol après avoir heurté des débris d’astéroïdes, la cause du crash ayant été attribuée à une erreur de pilotage de Carol, qui aurait refusé d’abaisser un panneau de sécurité, entraînant une destruction d’une aile, puis celle de l’avion. Carol n’avait jamais cru à la théorie officielle, et, ce qui la troublait, c’était l’origine de ses pouvoirs. Comment Carol Danvers était-elle devenue Miss Marvel ? Elle s’était mise à boire, oui, uniquement dans le but d’oublier ça, d’oublier les cauchemars où elle s’imaginait entourée par des seringues, dans des pièces noires et froides, avec des hommes au visage indistinct.

Power Girl lui proposa de dormir avec quelqu’un pour chasser les cauchemars, et Carol sourit quand elle se proposa. Généralement, il s’agissait de Rachel, mais, avec ses obligations multiples, Iron Girl était rarement disponible. La preuve en était qu’elle ne participait pas à ce petit programme de repos au Paradisio Hotel.

« Ma foi, c’est une possibilité. J’ai un lit pour deux personnes, après tout... »

Carol était suffisamment adulte pour savoir ce que signifiait d’avoir deux personnes couchant ensemble dans le même lit. Toutefois, elle n’avait pas promis à Rachel une fidélité exemplaire, et Karen Starr était une fille suffisamment jolie pour qu’on se laisse tenter. Autrement dit, Miss Marvel avait toutes les raisons du monde d’accepter de se rapprocher d’elle. Entre-temps, la femme lui proposa de faire ce qu’elle voulait : faire trempette, ou surveiller leurs fortes têtes... Ou encore filer plus loin. Miss Marvel se voyait assez mal fouiller les plages du Paradisio Hotel en faisant le chaperon, et, d’un autre côté, explorer Novac... Elle savait que l’Archipel novaquien était une zone hautement touristique de Terra, et son choix fut donc rapidement arrêté. Toutefois, avant de pouvoir le dire à sa belle partenaire à la grosse poitrine, cette dernière lui demanda ce qu’elle faisait de son temps libre.

« Rien de bien stimulant, répliqua-t-elle. Je n’ai jamais pu retrouver un poste d’aviatrice, et j’étais caissière dans une épicerie minable... Avec un patron qui était déjà poursuivi pour harcèlement sexuel sur d’anciennes employées. Autant te dire que, quand le SHIELD a proposé de faire de moi l’un de leur super-agent, en m’offrant un salaire, je n’ai pas hésité longtemps. »

Maintenant, elle pouvait toujours voler, après tout, et, même si elle n’avait toujours pas fait la lumière sur les évènements traumatisants de son passé, ou qu’elle ne pouvait pas grimper dans le fuselage d’un avion, elle s’estimait tout de même chanceuse. Elle était Miss Marvel, une femme extrêmement puissante, capable de voler, de générer des boules d’énergie, et d’absorber toute forme d’énergie. Son cul faisait fantasmer les internautes, et les enfants l’adoraient. Elle savait qu’elle aurait dû s’en contenter, mais le passé, ces jours manquants, étaient pour elle comme une ultime et indélébile tâche sur son existence. Il fallait qu’elle comprenne mieux ce qui lui était arrivé, qu’elle parvienne à combler les blancs. Pour ça, il fallait arrêter de boire. Ça, c’est une chose dont elle était sûre et certaine. L’alcool n’arrangeait rien, si ce n’est l’amener à fréquenter le même club des Alcooliques Anonymes que Tony Stark.

Carol s’était déjà rendue au lieu où on l’avait récupéré, tel qu’elle l’avait trouvé dans les rapports de sauvetage. Elle avait exploré en profondeur cet endroit, à la recherche de quelque chose, de réponses, mais elle n’avait absolument rien trouvé, si ce n’est l’intense sentiment de frustration que quelque chose de fondamental lui glissait entre les doigts. Pour justifier ses pouvoirs, le SHIELD avait supposé que les météorites ayant frappé son avion, et qui l’avaient heurté, étaient chargés d’un ADN étranger, ce qui avait déclenché en elle une réaction

*Malheureusement, j’ai toujours autant de mal à me souvenir...*

Quand elle se rappelait l’accident, elle se voyait flotter dans la stratosphère, avec un masque respiratoire sur sa bouche, et l’avion qui vibrait dans tous les sens, tandis qu’elle s’arrachait à l’attraction de la planète, et filait entre le ciel et l’espace. L’avion expérimental qu’elle avait eu était un bolide qui pouvait ainsi voler très haut dans le ciel, permettant ainsi à l’armée d’avoir quantité d’images de repérage pour des missions commandos, ou qui pouvait larguer bien plus facilement missiles et drones, au-delà de la couverture radar des bases ennemies. Elle se rappelait ce vol, puis des turbulences... Un hurlement, les alarmes qui rugissaient dans le cockpit... Et c’était tout. La carcasse de l’avion n’avait jamais été retrouvée, ce qui faisait qu’elle n’était pas sûre de l’endroit où elle s’était écrasée, n’ayant en stock que les derniers relevés géographiques de la base de commandement.

Sortant de ses pensées, elle secoua la tête, puis regarda Power Girl, tout en s’élevant un peu, flottant au-dessus de l’eau.

« Novac Tower n’est pas très éloigné... Et j’ai toujours eu envie de visiter un peu plus Novac. Je fais confiance aux filles pour savoir s’occuper d’elles-mêmes une heure ou deux. Qu’est-ce que tu en dis ? »

Elle avait vu Novac Tower sur des brochures, et avait été frappée par le niveau de technologie des Novaquiennes. Elles avaient construit un immense bâtiment sur la mer, un colossal gratte-ciel. Novac Tower faisait partie de ce qu’on surnommait parfois « Les Merveilles Technologiques », car c’était une formidable prouesse, à la hauteur de l’arrogance des Uatéenes. Autant dire qu’il aurait été idiot de faire un voyage jusqu’à Novac, sans voir ce monument. Pour l’heure, Carol avait juste vu un peu Novac City, le temps que leur groupe prenne le ferry pour rejoindre le Paradisio Hotel. Or, Carol comptait bien jouer à fond le rôle de la touriste... En commençant surtout par Novac Tower.

Flottant donc en l’air, elle était prête à s’envoler, à suivre les yachts, à observer les magnifiques îles paradisiaques de l’Archipel... Pourquoi ne pas le faire en compagnie de Power Girl ?

MIRANDA FORGE
Image

Miranda était venue ici pour se reposer, loin des affaires, loin des projets et des ambitions démesurées. Elle savait qu’elle était une femme puissante, influente, richissime. Les Sénatrices lui mangeaient dans la main, et GWC avait la charge de centaines de milliers d’employés à travers Uatis, et même au-delà. Son chiffre d’affaires écrabouillait celui de bien des États de Terra. Elle était une mégacorporation dans tout ce que les mégacorporations avaient de « méga ». L’époque où le système uatéen était dominé par les financiers et par les banques était révolue. Maintenant, les banques appartenaient aux mégacorporations, car, si GeoWeapon Corp. décidait soudainement de changer de banques, ceci pourrait entraîner la faillite de l’établissement de crédit. Avec la guerre, les fonds des mégacorporations avaient augmenté, suivant des taux de croissance à deux chiffres, si ce n’est à trois chiffres pendant les premières années. Si les taux se stabilisaient maintenant, tous les études économiques illustraient ce phénomène : une écrasante domination économique de ces quelques structures, qui, par le biais de filiales, d’holdings, et de sociétés-écrans, avaient fait main basse sur tout le marché uatéen. Rares étaient les entreprises indépendantes entre celles qui étaient financées par les banques appartenant aux mégacorporations ou celles qui avaient été achetées par elles. De même, rares étaient les voix publiques qui s’en plaignaient, car ces grandes sociétés étaient aussi de grands groupes médiatiques, contrôlant les chaînes d’information, et s’assurant que les débats politiques et les émissions économiques ne traitent pas trop d’eux. Si Uatis était en théorie une démocratie, concrètement, l’État uatéen était depuis longtemps une oligarchie, contrôlée par des femmes comme Miranda Forge. Forcément, quand on était une femme aussi importante, l’hubris était une chose qui vous caractérisait par défaut.

Arrogante, Miranda l’était. Narcissique, aussi. Pas au point de parler d’elle à la troisième personne, mais elle était très fière de ce qu’elle avait accompli. Elle avait dignement fait fructifier l’héritage des Forge, et, maintenant, elle se battait avec d’autres mégacorporations, comme MERCATEL, ou encore BIOGENIX, d’autres imposantes structures qui, à leur manière, instauraient un semblant de concurrence. Un semblant, car, si les mégacorporations étaient opposées, elles formaient un véritable cartel, avec des ententes illicites sur la fixation des prix, et sur les politiques à mener. Toute la politique sociale uatéene reposait en grande partie sur les charges sociales, et les charges sociales étaient financées à plus de 95% par les mégacorporations, les entreprises indépendantes n’ayant pas les moyens de payer l’IS. Autrement dit, les conseils d’administration des mégacorporations assuraient la politique sociale de Uatis, car l’IS était payée sur les bénéfices des structures. C’est ce qui expliquait pourquoi ces structures préféraient utiliser leurs bénéfices pour développer leur propre programme de charité, réduisant ainsi l’assiette de l’IS. Fondations caritatives, orphelinats, programmes d’aide aux personnes en difficulté, financement des associations, GeoWeapon Corp. veillait à se doter d’une très bonne image auprès du public.

Miranda avait donc bien le droit à un peu de repos, et c’était, fondamentalement, le but de son séjour ici, au Paradisio Hotel. Elle se prélassait, tout comme Hannah, ce qui ne l’empêchait pas de regarder le public, et de trouver de nouvelles partenaires. Miranda n’avait aucune gêne, aucune honte à coucher avec des étrangères, pour peu qu’elle les trouve suffisamment attirantes à ses yeux. C’était le cas pour les deux Terranides qui discutaient avec Kaleena, cette Terranide jument et cette Terranide chauve-souris. Kaleena, elle, se faisait plaisir. L’idée de coucher avec de si belles femmes, en compagnie de Miranda, était tout simplement grisante. De plus, Miranda avait choisi la plus luxueuse suite du Paradisio Hotel, et cette suite était fournie avec une chambre de plaisir, abritant quantité d’instruments et de sex toys futuristes. Le paradis pour n’importe quelle Uatéene digne de ce nom, comme Kaleena.

Elle se laissait caresser par ces deux petites beautés, et sourit à leurs questions. Oui, si la Terranide-jument était fidèle à l’équidé dont elle était issue, il fallait s’attendre à ce que sa verge soit grosse, et que coucher avec elle soit... Hum ! Kaleena s’en mordillait les lèvres, résistant à l’envie d’aller masturber cette femme. Non, chaque chose en son temps ! Il fallait qu’elle se calme, et qu’elle patiente.

« Oui, il s’agit bien de Miranda..., répondit-elle alors en souriant. Et, si elle a posé pour ce magazine, je pense que tu dois déjà avoir une petite idée de ses goûts sexuels... Sache qu’elle pose volontiers pour des magazines cochons, et que sa grande spécialité est de faire l’amour en public. Elle adore faire ça lors de ses conférences, où elle pénètre plusieurs étudiantes, des assistantes, des profs... Pour elle, le sexe est une forme de domination, et un moyen de rappeler son autorité. Tu veux que je te raconte une petite anecdote ? »

Oh oui, Miranda était perverse ! Sacrément perverse, même, et elle confiait à Kaleena ses anecdotes sexuelles sans aucune gêne.

« Il y a quelques semaines, elle était dans sa limousine privée avec sa majordome, quand elles ont vu une femme en train de faire son jogging. Elle était suffisamment sexy pour que Miranda la baise en pleine rue, contre le mur... Sa majordome a signé ensuite un chèque de trois millions de crédits uatéens pour elle, et elle n’a jamais été poursuivie, alors que des caméras publics l’ont filmé... La seule fois où une policière est venue la poursuivre pour exhibitionnisme, Miranda l’a sodomisé dans le bureau du poste de police, et est sortie sans problème, en roulant une pelle à une journaliste dehors, et en lui proposant de venir chez elle pour qu’elle lui fasse l’amour. Voilà, mes petites, qui est Miranda Forge. »

Une femme qui était trop puissante pour couler, qui avait des influences et des appuis partout. Impossible de venir à bout d’elle en claquant des doigts. GeoWeapon Corp. était une entreprise trop puissante. Miranda avait des goûts sexuels délurés, ne se refusait rien, et voyait le sexe comme une forme de domination sociale. Elle adorait donc faire l’amour en public, se sentir observée, admirée... Les photos osées qu’elle prenait s’accompagnaient même de vidéos de cul, que la firme vendait elle-même, mettant en avant les talents sexuels de la PDG. De fait, mis à part « So Beautiful », des magazines érotiques comme « FHM » (For Her Magazine), « Ladygirl », se pavanaient de photos érotiques de Miranda, d’interviews d’elle où elle exposait ses fantasmes, et figurait souvent dans le Top 3 des partenaires sexuelles uatéenes les plus désirées.

Kaleena continuait à sourire, l’émotion et le respect se lisant dans sa voix :

« Et je pourrais vous en raconter des comme ça pendant des heures, mes petites puces... La manière dont elle a baisé une Procureure dans son bureau, une juge... Elle couche et fornique avec des Sénatrices et des Générales. Alors, croyez-moi, quand cette femme propose de vous faire l’amour, c’est une offre qu’on ne peut pas refuser sans s’en manger les doigts. »

Kaleena avait donc toutes les raisons du monde s’estimer chanceuse, et elle continua à caresser les femmes, frottant les cheveux de la chauve-souris, et retournant frotter la corne de la jument.

« Quant à moi... Hum... Je dirais que c’est relativement simple. »

Elle arqua sur ses lèvres un sourire joueur, espiègle, et enchaîna :

« J’aime me faire défoncer bien méchamment. Ce que j’adore, c’est être pris en sandwich par deux mâles bien membrés. Je sais que l’homosexualité est de rigueur à Uatis, mais... Et bien, je suis bisexuelle... Et zoophile. »

Elle enchaîna ensuite, avec un sourire énigmatique, afin de laisser montrer qu’elle était, elle aussi, terriblement perverse :

« Vous saviez que Miranda avait une écurie ? »

RYOUKA
Image

Au terme de ce séjour, si Ryouka devait remplir un formulaire, elle était sûre qu’elle cocherait la case « Excellent » pour la ligne « Résistance du lit ». Il faut dire qu’elles couchaient ensemble depuis qu’elles s’étaient rencontrées. C’est à peine si elles avaient dormi ou mangé... Et le lit était toujours aussi solide ! Ryouka prenait Tsukasa avec une hargne féroce. Tout avait commencé sur une simple remarque sur ses cheveux. Les faire pousser... Ryouka s’était souvent demandée de quoi elle aurait l’air avec les cheveux longs, et, grâce à son ordinateur, elle avait fait des simulations avec les cheveux longs, mais elle trouvait que les cheveux courts collaient mieux à son visage. Elles avaient débattu de ça pendant quelques minutes, puis la conversation avait viré autour de la notion de « sex appeal »... Puis elles avaient baisé ensemble joyeusement. Ryouka avait poussé l’impertinente Tsukasa sur le lit, en lui disant qu’elle n’avait pas besoin d’une longue chevelure pour être sexy et forte... Puis elle l’avait pénétré.

Elles en était donc là, à se faire l’amour à nouveau, gémissant et soupirant, l’eau de la douche se mélangeant à leur sueur, l’ensemble formant un plaisir sans fin et jouissif. Ryouka aimait toujours autant pénétrer cette belle Edorassienne, et elle ne se privait pas de le faire savoir, remuant lourdement en elle, son membre turgescent se plantant dans son corps. Elle continuait donc à la prendre, encore et encore. Oh, que ça pouvait être bon ! Ces deux femmes étaient faites pour le cul, faites pour baiser ensemble, pendant des heures et des heures ! Ryouka gémissait et soupirait, lancée dans une danse endiablée, quand son portable vibra.

Ce fut Tsukasa qui le prit, pour voir le beau visage de Nika. Cette dernière cligna des yeux derrière ses lunettes, surprise en voyant, au lieu du visage de Ryouka, celui d’une petite blonde dont le visage était traversé par le plaisir.

« Oh... Tsukasa, c’est ça ? »

Pour seule réponse, Tsukasa gémit, et demanda à Ryouka de se calmer. Cette dernière reprit son souffle, et embrassa la femme sur les lèvres, remuant l’écran du téléphone portable. Nika en avait légèrement le tournis, et esquissa un léger sourire. Sa petite sœur ne perdait jamais de temps avec le sexe, et elle le prouvait encore en ce moment, où elle défonçait joyeusement la petite chatte de Tsukasa. Ryouka se releva alors. Nika venait de l’appeler, mais elle avait les mains prises pour le moment... Et puis, c’était aussi pour Tsukasa un moyen de contacter Nika, dont Ryouka lui avait évidemment parlé à maintes reprises. Ensemble, les sœurs Spänje formaient un sacré duo, torride et insatiable, de grandes baiseuses qui ne se refusaient pas grand-chose.

D’une voix éreintée, Tsukasa avouait que Ryouka la baisait bien, ce qui fit sourire Nika.

« J’entends ça... »

Ryouka se mordilla les lèvres. L’orgasme approchait encore, mais elle pouvait se retenir, ce qu’elle faisait en ce moment, afin que le plaisir ressenti soit encore plus fort. Tsukasa soupirait, en transe, peinant à tenir le portable. Elle le tourna pour cadrer le visage de Ryouka, et finit par le poser entre ses seins... Puis le portable filma les seins de Ryouka, quand cette dernière s’abattit sur elle, et se releva. De la sueur tomba dessus, et le portable tressautait, puis finit par glisser pour tomber sur le lit, à côté des deux femmes, et se tourna fort heureusement de manière à ce que l’objectif de la caméra montre le corps des deux femmes. Ryouka embrassa longuement Tsukasa, en s’enfonçant bien profondément contre elle. Elles se caressaient, se pelotaient, gémissaient et soupiraient, l’idée de la plage semblant alors bien éloignée.

Leur étreinte consistait en de longs et sulfureux ébats, et, pendant de nombreuses minutes, on n’entendit rien de plus que des soupirs, des gémissements, le claquement de la chair. Ryouka en oublia totalement sa grande sœur, se concentrant exclusivement sur le corps de son amante. L’orgasme finit par arriver, et Ryouka se déversa à nouveau dans le corps de Tsukasa, avant de se coucher sur le côté, roulant sur le lit... Où ses fesses heurtèrent son portable.

« Oops... ! »

En sueur et épuisée, Ryouka récupéra l’objet, et le souleva. Ses joues étaient toutes rouges, son visage était en sueur, et elle sourit en voyant Nika.

« Coucou, ma chérie...
- Et ben... Je peux voir ta sueur d’ici, Ryouka.
- Ah... ? Et bien, euh... Tu ne sais pas à quel point Tsukasa est une amante insatiable. »

Nika fit un léger sourire, et Ryouka nota que ses cheveux remuaient. Où est-ce qu’elle se trouvait ?

« Est-ce qu’il y a un problème, Nika ?
- Oh, non. Les choses se passent bien au bunker, et, en fait... Je crois que le reste de l’équipe a profité de tes vacances pour en prendre aussi.
- Ah... C’est... C’est cool. Tu... Tu es partie t’entraîner dans une armurerie, alors ?
- Hmmm... Pas exactement, ma puce... Mais je crois qu’une image vaut mille discours. »

Nika tourna alors son téléphone portable. Le soleil aveugla brièvement l’écran, puis Ryouka put voir la mer, un beau ciel bleu... Et se redressa en reconnaissant cette région.

« Mais... C’est... »

Le visage de Nika revint ensuite, avec un sourire moqueur.

« Je me suis dit que, moi aussi, je méritais bien de me reposer à Novac... Tu ne penses pas ? »

Ça, pour une surprise ! Nika allait venir ici ! Ryouka s’humecta les lèvres en souriant.

« Tu entends ça, Tsukasa ? Nika va venir ! Tu voulais bien lui faire l’amour, hein ? Parce que elle, je suis sûre qu’elle en meurt d’envie !
- Après ce récital que vous venez de m’offrir, il serait fou de ne pas en avoir envie...
- On a qu’à se retrouver à la plage. On y sera bientôt ! »

Le plan semblait convenir à Nika, qui hocha la tête.

« Si vous n’êtes pas trop fatiguées d’ici là... »

Ryouka se contenta d’hausser les épaules.

Aucun risque pour ça !

SAMARA
Image

Pudique, Sya changea la couleur de son petit bikini, qui devint blanc, et non transparent. Samara ne s’en formalisa pas, se contentant d’un léger sourire, puis elle prit Sya par la main, et Kazuha fit de même. C’était une manière d’infantiliser Sya, et l’Archimage avait compris que c’était quelque chose que l’Ange appréciait. Elle ne s’en formalisait pas, car c’était aussi une manière pour elle, de raffermir son emprise. Sya n’était évidemment pas véritablement sa « fille ». Elles étaient de deux races différentes, et Sya était une femme suffisamment âgée pour qu’on ne se méprenne pas. Pour autant, Samara aimait l’idée de jouer à ce jeu, un jeu de plus en plus prenant, car Sya, plutôt que de l’appeler « Maîtresse », l’appelait fréquemment « Maman ». Il y avait donc là-dedans un pur plaisir, en tant que tel. Pour le reste, Samara était aussi heureuse d’avoir une Ange comme fille, et était toujours fière de l’exhiber lorsqu’elle invitait des amies chez elle. Il était rare qu’un démon puisse prétendre avoir un ange sous son autorité, et cette situation faisait d’elle une femme encore plus influente.

Le trio sortit donc de leur suite, et se retrouva dehors, où Sya ne tarda pas à sentir le sexe.

« Bienvenue à Uatis, ma chère... »

Le sexe était une part important de l’identité nationale uatéene. Tout le monde couchait avec tout le monde, et le sexe, lui, était omniprésent. Pour une Ange de la Luxure, ce devait être une vraie aubaine, et Samara, de fait, était assez surprise de voir que Sya ne semblait pas se rendre fréquemment sur Uatis... Mais, à son corps défendant, la religion n’avait pas un grand impact à Uatis. L’Ordre Immaculé avait une forte influence, mais, au-delà de ça, tous les autres cultes, très présents sur le reste de Terra, ne l’étaient pas à Uatis. De fait, Uatis était un monde totalement différent de celui régnant entre Mijak et Lumen, et Samara s’en rendait compte à chaque fois qu’elle y allait, généralement dans le cadre de négociations commerciales ou diplomatiques.

Samara marchait donc, quand Sya fit la remarque que Kazuha n’avait pas mis de crème solaire. La démone esquissa un léger sourire, et alla lui ébouriffer les cheveux.

« Ne t’inquiète pas pour moi, Sya, j’ai une peau résistante...
- Mais elle a raison, le soleil tape fort par ici, à cette heure-là... »

Kazuha haussa les épaules :

« Et bien, dans ce cas, nous n’aurons qu’à en demander à des femmes à la plage. Je suis sûre qu’elles seront ravies de m’en offrir... Et, comme ça, Sya pourra à nouveau masser mon corps. »

Les femmes avaient pris l’habitude de s’adresser à Sya en utilisant la troisième personne du singulier, et en rejetant le « tu » usuel, et ce parce que Sya parlait d’elle-même à la troisième personne. Une déformation linguistique qu’on retrouvait souvent chez les esclaves. La langue était une arme importante, et le « je » était souvent perçu comme un signe d’appartenance personnelle. Parler de soi à la troisième personne du singulier était le meilleur moyen de se rabaisser, de nier sa propre individualité, et donc affirmer le fait d’être un objet. Après tout, personne ne désignait un objet par la deuxième personne du singulier. C’était un simple jeu de syntaxe, mais ce simple jeu avait une forte valeur symbolique, qu’on observait précisément en ce moment.

Qu’allaient-elles faire, donc ? Samara s’avança vers la plage, en croisant d’autres personnes. Il y avait des hommes, mais aussi beaucoup de femmes. Elle vit ainsi un homme, torse nu, en short, tenant sur ses épaules une petite fille.

« Quelle chaleur, je fonds sur place !
- Allez, Papa, hue-hue ! Elle est où, la plage ?
- Haa, ne gigote pas trop, Louise !!
- La plage, la plage, la plage !! »

Samara s’écarta rapidement, sa queue caudale glissant sur le sol.

« Pourquoi la Madame, elle a la peau rouge ?
- Euh...
- Et pourquoi elle a une queue? C’est un lézard ?
- Ben... »

Samara ne releva pas, et préféra continuer sa marche. Elle était plus amusée qu’autre chose. Voir un démon à Novac, ça ne devait pas être très courant. Elles suivirent donc le chemin, qui les conduisit jusqu’à la plage. Un drapeau vert flottait, et la plage était recouverte de touristes.

« Bon... Il ne devrait pas être trop difficile de trouver de la crème solaire. Tiens, Sya, tu n’as qu’à demander aux gens... Kazuha te suivra, si elle y tient, et, moi, je vais nous trouver un petit coin pour nous reposer. Suivez-moi, et vous irez ensuite chercher la crème solaire. »

Il était quelque peu incongru de se mélanger ainsi à la plèbe, quand on était une Archimage influente et puissante... Samara se faisait cette réflexion tout en s’avançant, et déposa un baiser sur les cheveux de Sya.

« Allons-y. »

Samara s’avança un peu, jusqu’à trouver un petit endroit agréable, où elle tendit sa main, et fit apparaître plusieurs serviettes, qui se posèrent comme par enchantement. L’Archimage s’assit alors, et regarda autour d’elle... Pour voir une jeune femme en combinaison de plongée violette, qui se trouvait à proximité, seule, avec un casque sur les oreilles.

« Tu pourrais aller voir auprès d’elle, tiens, Sya...
- Je pourrais en profiter pour installer notre parasol...
- Hum ? Et bien, si Sya pense pouvoir gérer ça toute seule... Pourquoi pas ? »

Des regards curieux se faisaient déjà sur elles. Il fallait bien admettre que les trois femmes formaient un trio atypique. Entre l’Archimage et son long corset en cuir, l’Ange aux longs cheveux bleus, et Kazuha dans sa tenue d’esclave, il était difficile de ne pas les voir... Mais c’était le cas pour cette mystérieuse et attirante plongeuse, qui continuait à regarder l’eau de mer. Peut-être bien qu’elle avait de la crème solaire entre ses seins ?

ALICE KORVANDER
Image

Ayumi lui avait lâché la grappe, et Alice se retrouvait maintenant avec deux Terranides, deux femmes appartenant aux Karistal. Maintenant qu’elle y pensait, il est vrai qu’elle ne les avait pas vues depuis longtemps. Mélinda lui avait dit qu’elles étaient venues la voir il y a quelques semaines, et qu’elles avaient conclu ensemble un accord. En entendant ça, Alice s’était dit qu’elle allait les revoir, mais, là encore, son agenda lui avait fait défaut. Comme quoi, la vie d’une Princesse était parfois limitée par des obligations multiples.

Les deux Terranides lui parlèrent alors d’une neko répondant au nom de « Luna ». Surprise, Alice cligna des yeux, et fit appel à sa mémoire.

*Luna... Luna, Luna, Luna...*

Mais oui ! Quand elle s’était rendue à Eldt, il y a quelques semaines, elle avait rencontré une neko paniquée, paniquée parce qu’elle ne retrouvait pas sa sœur. En effet, cette dernière était en train de jouer avec une autre neko, rencontrée dans l’auberge de cette ville elfique bâtie dans les arbres. Et cette autre neko s’appelait Luna. Se pouvait-il que cette neko soit la même... ? Ce serait amusant. Luna, cette Luna, faisait partie d’une caravane marchande venue depuis Edoras, et qui devait rejoindre les profondeurs de l’Empire d’Mijak. Alice, qui était alors à Eldt pour des accords commerciaux, ne s’était néanmoins pas trop renseignée, même si elle avait trouvé cette Luna adorable, et très collante.

Les deux Terranides lui glissèrent ensuite qu’elle avait mal compris, et Alice réalisa qu’elles avaient, elles aussi, mal compris quelque chose. Elles semblaient croire qu’Alice était vraiment la sœur des jumelles.

*C’est vrai que je suis blonde comme elles, mais quand même...*

Quand Alice était petite, elle avait beaucoup aimé les deux Karistal, et ces dernières avaient tendance à la voir comme leur « grande sœur », dans la mesure où Alice était toujours un peu plus responsable que ces deux jeunes femmes espiègles et folles de chats. Alice le savait, car, dès cette époque, elle leur offrait à chaque fois un petit chaton. Avec le temps, les Karistal avaient donc eu l’habitude de la désigner ainsi, mais ça n’avait aucun fondement. Bien évidemment, les Korvander et les Karistal étaient deux familles bien distinctes, ce que ces Terranides semblaient avoir oublié.

Noire finit par parler, amenant Alice à réaliser que, des deux Terranides, c’était sûrement l’autre, Blanche, qui parlait beaucoup.

« Et bien... Je vous dirais tout simplement que, si nous avons grandi séparément, c’est parce que nous appartenons à des familles différentes. J’ignore ce que vous avez cru, mes petites, mais je suis Alice Korvander. Vos Maîtresses sont des Karistal. Nous ne partageons pas le même sang, mais, quand nous étions petites, comme elles savaient que j’étais fille unique, et que je n’avais pas de sœur, elles étaient mes sœurs ‘‘de cœur’’. »

C’était aussi simple que ça, et elle leur sourit ensuite, puis caressa alors les cheveux de Noire, ainsi que de Blanche.

« Mais, hey... Vous savez quoi ? Si vous me dites le numéro de leur chambre... »

Elle avait abaissé la voix, en fronçant les sourcils de manière espiègle, comme pour leur signifier qu’elle allait leur confier un secret. Alice préparait son effet sur ces deux Usagis, qui avaient l’air aussi gentilles que naïves. Elle rapprocha donc son visage, pour parler à voix basse :

« ...Je pourrais venir les voir ce soir. Mais chuut, c’est une surprise ! »

Alice avait lâché cette dernière phrase en posant un doigt sur ses lèvres, puis leur fit un clin d’œil. La tête blonde était en vacances, après tout, et, si elle avait la chance de pouvoir revoir les Karistal, c’était quelque chose qu’elle comptait bien faire. Pour l’heure, elles s’amusaient avec leur neko, et elle ne voulait pas les déranger... Mais ensuite... Qui sait ? Peut-être qu’elles voudraient aussi voir Mélinda. Vu ce que la vampire lui avait dit, leurs négociations s’étaient extrêmement bien passées.

En attendant, elle avait besoin de la confirmation des deux femmes, ce qui l’amena à rajouter :

« Alors, ça vous dit, les filles ? »

JESSICA DREW

Ce n’était clairement pas tous les jours que Jessica tombait sur un Chocobo qui parle... Et, tandis que Konata lui expliquait avoir gagné son accès au Paradisio Hotel grâce à un concours à Lumen, Jessica, elle, se demandait si les animaux étaient autorisés dans une piscine... Si une maître-nageuse passait par là, elle risquait d’avoir des problèmes. Mais ce n’était pas la femme qui allait faire le petit délateur. Pour elle, Konata ne faisait rien de mal en amenant son animal de compagnie. Le Chocobo semblait vexé par le comportement de sa propriétaire, et elle-même avait l’air de dire qu’il était une sacrée plaie.

Un Chocobo... Ces animaux sacrés, sorte d’improbable croisement entre le cheval et une grosse poule, avaient tendance à fasciner les Uatéenes. Elle repensait à ces histoires de pelages. Il existait des Chocobos de quantité de couleur : bleu, vert, rouge, la couleur la plus familière étant le jaune. Jessica se rappela alors qu’il existait même des courses de Chocobos, des courses d’équitation assez populaires où le public faisait des paris. Konata avait un bel animal, et Jessica se faisait la réflexion que la femme aurait pu le vendre à un prix assez onéreux, sans trop de problèmes.

« Je suis venue avec mes mamans... Nous prenons des vacances, tout simplement. »

Pas de concours, simplement la chance d’avoir une mère qui travaillait dans une grosse société uatéene. Jessica ignorait d’ailleurs où elles étaient parties... Maman Carol aimait bien les jacuzzis, alors il était probable qu’elle soit passée là-bas. Quant à Maman Kelly... Elle irait sûrement faire quelques brasses. En attendant, Jessica, elle, ne savait pas quoi faire, et la perspective de voir un Chocobo avait requis son attention, tout comme celle de sa propriétaire, une charmante jeune femme qui, pour son âge, avait l’air bien débrouillarde !

Jessica s’approcha lentement du Chocobo. Konata l’invitait à le caresser, et elle sourit, avant de lui répondre :

« Et bien... C’est très gentil de ta part, Konata. »

Jessica posa sa main sur la tête de Choco, et entreprit de le prendre dans ses bras. Le Chocobo ne sembla pas se débattre, et ne la mordit pas. Elle se redressa alors, se tenant debout près d’un bassin, et le maintint contre sa poitrine, lui caressant délicatement la tête, remuant ses doigts le long de ses cheveux. Sa curiosité était là, certaine, car elle se demandait sincèrement comment cette femme avait bien pu faire pour hériter d’un tel individu. Les Chocobos, ça ne se trouvait pas dans n’importer quelle animalerie, après tout ! Il s’agissait de créatures rares et onéreuses. Peut-être qu’on les trouvait plus facilement à Lumen, mais, à Uatis, c’était souvent un signe de richesse et de luxe que d’avoir un Chocobo

La jeune femme le caressait donc, le tenant dans ses bras, puis elle regarda la piscine, et la femme.

« Mais... Tu comptais faire quoi à la piscine avec ton Chocobo ? Parce que... Euh... Enfin, il sait nager ?! »

C’était la question pertinente du jour. Jessica avait surtout envie de savoir d’où venait ce petit Chocobo, mais elle trouvait que la question, en l’état actuel de leur relation, était peut-être un peu trop intrusive. De fait, elle était surtout surprise de voir que Konata n’était pas venue avec ses parents. Car, enfin, à voir son visage et son corps, elle avait l’air d’être encore plus jeune que Jessica. Est-ce qu’elle avait au moins le droit de voyager toute seule, comme ça, de Lumen à Uatis ?

*Ou alors, elle fait plus vieille que son apparence... Mais franchement, j’y crois pas trop...*

Que de questions ! Pour Jessica, il était bien plus facile de se passionner pour une totale inconnue, plutôt que de se préoccuper des litiges familiaux en attente avec ses parents.

Oh ça oui !

ELENA IVORY
Image

Ce qu’on disait sur le côté forte tête des Celkhanes se vérifiait très bien en ce moment avec cette Suki. Elle sembla s’énerver quand Elena lui relança la vieille rengaine qu’on dirigeait à l’encontre de Caelestis : un État composé de terroristes. Elle s’enflamma, en indiquant que Caelestis avait déjà essayé, en vain, l’approche diplomatique, et que, suite à cet échec, elles avaient opté pour une marche plus agressive. Elena ne doutait pas de la bonne foi de cette femme. L’esclavage leur tenait à cœur, généralement parce que Caelestis était composée d’anciennes esclaves. Cependant, pour Elena, il était difficile d’occulter toutes les contradictions liées à l’Archipel qui flottait dans l’espace. Et, quoi qu’il en soit, elle ne s’attendait vraiment pas à devoir discuter, avec une Celkhane, de l’une des mesures-phares de son père : l’abolition de l’esclavage.

Devant la colère de Suki, ses filles paniquèrent, et elle demanda à Rinako de les éloigner. Plus timide, la Celkhane à la chevelure violette s’écarta rapidement, emmenant les filles et elle vers une autre partie de la plage, laissant Suki seule avec Adamante et Elena... Adamante, qui était toujours sous tension. Adamante, qui savait que les Celkhanes avaient des pouvoirs magiques, et qui se méfiait donc légitimement de cette femme au tempérament de feu. Caelestis était composée d’absolutistes, de femmes qui pensaient que la fin justifiait les moyens, et que la libération d’esclaves justifiait les massacres et les tueries. Après avoir dit à Holy de faire un grand château de sable, Suki précisa davantage ses motivations à la discrète et jeune Reine.

*Reine un jour, Reine toujours...*

Même en vacances, ses obligations royales revenaient la poursuivre. Elena l’acceptait volontiers, et elle regarda brièvement Adamante, en lui faisant signe de la main de se détendre. Pour seule réponse, la magicienne fronça les sourcils. Se détendre... C’était facile à faire, mais Adamante était là pour protéger les cheveux d’Elena, pour protéger les cheveux d’une femme dont l’excès de confiance envers les autres pouvait tout à fait se retourner contre elle. Il suffisait d’un geste, un seul... Et Adamante n’osait en imaginer les répercussions. En soi, elle comprenait tout à fait les inquiétudes de Langley à l’égard d’Elena. La dernière des Ivory, la Reine de Lumen, la dernière femme garante de l’intégrité du royaume, et de la sécurité de la Couronne. Elena était une femme immensément précieuse, mais ce n’était pas une raison pour tuer toute forme de liberté en elle, pour l’empêcher de vivre sereinement. Adamante avait admis cette règle, tout comme elle avait admis, dans la même foulée, l’idée de laisser Elena pouvoir avoir un semblant de vie normale... Ce qui impliquait des choses aussi simples qu’une promenade le long de la plage, ou des vacances. C’était d’autant plus important après les évènements récents ayant eu lieu à Lumen : l’affaire Oswald Mandus. Cet homme avait créé une machine infernale et un véritable trafic d’enlèvement et d’expériences scientifiques et génétiques dans les entrailles de son abattoir. La Machine, un appareil destiné à créer un Portail dimensionnel vers les « dimensions-prisons » où étaient retenus les Grands Anciens. Une mécanique à faire froid dans le dos, et dont on parlait toujours encore à Lumen.

Suki avait exposé ses motivations, et Elena laissa planer quelques secondes de silence. Elle observait l’horizon, au loin, et finit par lui répondre :

« Mon père et ma mère savaient que l’esclavage était un poison, un cancer purulent qui, peu à peu, rongeait les États et les consciences. Il y a deux manières d’envisager cette situation : l’abolition, ou un meilleur encadrement. Qu’est-ce qui serait le préférable, Suki ? Abolir l’esclavage serait un acte fort auprès des populations, mais... Dis-moi, penses-tu vraiment qu’on puisse abolir, en une seule loi, un système qui remonte à des millénaires ? L’esclavage dépasse la condition humaine. Les elfes, si prompts à donner des leçons, le pratiquaient sur les humains, et aussi sur les nains... Car l’esclavage ne se résume pas qu’à un coup de fouet. Toute forme de dépendance économique est, de fait, une situation d’esclavage. Je ne peux pas tout simplement abolir l’esclavage comme ça, car il resurgirait sous d’autres formes, et le remède serait encore pire que le mal. Le travail forcé se développerait, et la domination économique se développerait sous de nouvelles formes : augmentation des prix pour étouffer les marchés, augmentation des dettes, des créances, des taux d’intérêts des prêts bancaires... J’y réfléchis, Suki, et je pense qu’abolir l’esclavage ne ferait qu’aggraver la situation. »

C’était le dilemme auquel ses parents avaient dû faire face.

« L’esclavage est là, Suki, et, s’il est autorisé, il est plus facile à repérer, plus facile à identifier. Si je l’abolis, les guildes d’esclavage fermeront, mais toutes leurs activités continueront, mais seront discrètes, plus sombres... Et les esclaves n’en souffriront que davantage. C’est ce qui ressort des études antiques, Suki. Certains peuples antiques ont parfois aboli l’esclavage pour faire taire les révoltes sociales... Mais, en abolissant l’esclavage, l’esclave devient libre, libre d’avoir des droits, mais aussi des devoirs. Ainsi, l’esclavage disparaissait officiellement, mais continuait à exister, dans la mesure où les anciens esclavagistes devenaient des employeurs payant aux nouveaux serfs un salaire, mais en ponctionnant ensuite ce salaire par un système d’impositions et de taxes. La parabole de l’immeuble illustre cela. »

Elena continuait à observer la mer, et était en train de prouver toute son intelligence, et toute son assiduité. L’esclavage était un domaine sur lequel elle lisait beaucoup, énormément, s’inspirant de tout ce qui se faisait, afin de trouver la solution la plus juste possible.

« Un immeuble a été construit par 50 esclaves. Un bel immeuble, grand et massif, mais qui a été extrêmement difficile à construire, si bien que les esclaves ont menacé de se révolter. Pour les calmer, leur maître leur a dit que, une fois l’immeuble construit, ils seraient affranchis, et pourraient vivre dedans. Les esclaves ont alors repris le travail, et ont construit l’immeuble. Il les a alors affranchis, et leur a indiqués que, maintenant qu’ils travaillaient pour lui, ils toucheraient 50 pièces d’or le mois. Or, il leur a également indiqués que, désormais, ils devaient aussi payer le loyer, leurs vêtements, leurs nourritures... Ce qui faisait que, à chaque fin de mois, les nouveaux affranchis devaient payer au moins 50 pièces d’or. C’est une anecdote caricaturale, Suki, mais elle illustre une chose simple : l’esclavage est un problème complexe, ancestral, une forme de domination, d’exploitation, et, si on l’abolit, une nouvelle forme d’exploitation, plus insidieuse, naîtra. »

Le point de vue se tenait, et était différent de celui que la mère d’Elena avait eu. Nöly Ivory avait estimé qu’il était possible d’abolir l’esclavage, tout en prévoyant un volet de mesures sociales pour permettre de réinsérer les anciens esclaves, par le biais de logements sociaux, de salaires majorés, et ce genre de choses. C’était une option qui se tenait, mais, Lumen vivant actuellement une crise économique, Elena estimait ce projet très difficile, si ce n’est impossible, à mettre en place. Il y aurait trop d’abus, trop de corruption de la part des officiers publics et des inspecteurs chargés de surveiller l’application de la loi.

Elena soupira, et reprit :

« Ce que je veux, c’est réguler l’esclavage. C’est offrir aux esclaves des droits, de la protection contre les abus, et leur offrir l’occasion de pouvoir porter plainte en cas de mauvais traitements. Malheureusement, ce n’est pas simple à mettre en place... Il faut trouver des garanties efficaces pour les protéger, affronter les lobbys esclavagistes qui refusent toute forme de contrôle, et lutter aussi contre la corruption. Mais c’est ça que je veux faire, Suki. Tuer insidieusement l’ennemi de l’intérieur. Mes parents ont essayé d’attaquer frontalement ce monolithe, et ont échoué. Je veux être meilleure qu’eux... Je veux que la situation s’améliore sans une grande révolution, mais progressivement, avec la certitude que les choses iront mieux pour tout le monde. »

La Reine en était arrivée à cette conclusion, et c’était pour l’heure l’approche qu’elle entendait suivre.

« Et puis... De cette manière, j’espère bien arriver à convaincre les autres nations. Tu sais, j’ai visité des manoirs d’esclavagistes, des ranchs, et... Et bien, on ne peut pas généraliser en disant que tous les esclavagistes sont foncièrement cruels et mauvais. Oh, j’en ai vu certains qui ne mériteraient rien d’autre que de croupir en prison, mais j’en ai aussi vu d’autres qui recueillaient des pauvres, des drogués, des prostituées... Ils les rachetaient auprès de bordels infâmes, les soignaient, et les faisaient travailler dans des fermes, des ateliers de tisserand, ou des boulangeries. Tu comprends, Suki ? En tant que souveraine, je ne peux pas me permettre de raisonnements simplistes. Je dois aborder une situation dans l’ensemble de sa complexité, tu ne crois pas ? »

Pour Adamante, il était difficile de convaincre des Celkhanes. De son point de vue, elles étaient toutes des espèces de fanatiques religieuses, qui évitaient soigneusement de mettre en avant, dans leur propagande, qu’elles ne voulaient pas des hommes. Une douce plaisanterie, car il existait énormément d’esclaves masculins, a fortiori dans les champs de coton, les fermes, les ateliers, les forges, les mines, les carrières... Et le traitement qu’ils subissaient était tout simplement inhumain. Or, les Celkhanes, par idéologie uatéene renforcée, refusait toute présence masculine sur leur territoire. En ce sens, Caelestis était, sur certains points, plus redoutable encore que les esclavagistes. Leur qualification d’État-terroriste était autant méritée que le statut de « groupuscule terroriste » reconnue à la Scoia’tael, cette vaste organisation non-humaine prétendant militer pour la protection des espèces non-humaines, et qui, en fait, n’était rien de plus qu’une organisation raciste et criminelle. Il y avait un proverbe pour résumer ça.

Le serpent qui se mord la queue.

MILWËN NOVAC
Image

« Tu me couleras pas, euuuuuuhh... !! »

Pour seule réponse face à cette présomptueuse affirmation, Milwën réussit à l’agripper, et la souleva, puis la balança. Ève battit des bras en hurlant, et fit un grand bruit en tombant dans l’eau. Sa fille choisit de ne pas remonter, et resta sous l’eau, agrippant la jambe de Milwën, et tira en avant. Déstabilisée, la Baronne battit des bras, et tomba sur les fesses. Sa fille en profita alors pour bondir hors de l’eau, posant ses mains sur les épaules de la femme, et poussa pour la renverser. Milwën se laissa tomber, et s’engloutit dans l’eau, puis posa ses mains sur les hanches de la femme, et la repoussa, la faisant rouler sur le côté.

Milwën se releva à nouveau, et alors qu’elle se rapprochait d’Ève, une grosse vague vint les frapper, et Ève roula sur le sable en battant des jambes comme un poisson paniqué, et une autre vague l’emporta lorsqu’elle releva la tête hors de l’eau. Elle se retrouva ainsi transportée, et Milwën, qui connaissait la puissance des vagues, se releva rapidement, inquiète... Mais une autre vague la frappa dans le dos et la renversa. Ses jambes se dérobèrent, et le courant l’emporta à son tour.

*Ève !*

La Baronne réussit à sortir, et tourna la tête, à droite et à gauche, ne voyant que des vagues... Puis vit qu’Ève gisait sur le rebord de la plage. Paniquée, Milwën se précipita vers elle... Pour voir que sa fille avait un grand sourire, et se redressa subitement quand la Baronne de Novac se pencha vers elle.

« J’t’ai eu !! »

Milwën soupira en secouant la tête, et passa une main sur sa tête, rabattant ses cheveux en arrière, puis croisa le regard d’Ève. C’était un regard espiègle et amusé, moqueur. Ève avait beau être une petite fille, elle était terriblement intelligente, et, comme toute petite fille, elle s’amusait à faire des farces envers sa mère. La Baronne finit par soupirer, et lui donna une tapette sur la joue.

« Ce n’est pas bien de donner des frayeurs ainsi à sa mère, Ève !
- Mais... C’est rigolo !
- Tu es... Incorrigible ! »

Pour se défendre, Ève choisit une nouvelle arme, et lui fit sa petite bouille « trop-mignonne » en baissant la tête (tout en levant les yeux), et en plissant les lèvres. Milwën soupira en secouant la tête, guère dupe devant le jeu de cette femme. C’était sa fille, après tout, et elle croisa les bras, sourcils froncés. Ève pencha la tête sur le côté, hésita encore un peu... Puis finit par soupirer.

« Bon, bon, d’accord ! Désolée...
- C’est mieux. »

Milwën secoua la tête en soupirant, puis s’assit à son tour, jambes tendues, l’eau remontant le long de ses cuisses. Le vent remuait agréablement le long de leurs cheveux et de leur corps, et Milwën en oubliait tout. Toutes les affaires, tous les problèmes, rien d’autre, en ce moment, ne comptait que son adorable et mignonne fille. Ève finit par s’appuyer contre son bras, et les vaguelettes continuèrent à les caresser.

« Tu as vraiment fait quelque chose d’impressionnant ici, Maman...
- J’aimerais bien m’en attribuer tout le mérite, Ève, mais je n’ai été que le déclencheur.
- J’ai bien étudié les nanomachines, et, de ce que j’ai vu, tout repose sur la formule initiale, sur l’équation que tu as su résoudre. »

Une équation qui avait été toute la vie de Chen, et qui devait avoir pour but de perfectionner les fameuses Gen, les nanomachines de MERCATEL. C’était le grand-projet de la mégacorporation, qui avait déjà dépensé des millions et des millions dans le financement de laboratoires ultra-spécialisés afin d’obtenir des formules plus performantes. À chaque fois, soit les nanomachines se détruisaient, soit elles s’emparaient de tous les organismes avec lesquels on essayait de les fusionner, amenant à des résultats catastrophiques, oscillant entre des morts cérébrales douloureuses, ou encore des mutations génétiques horribles. Le Docteur Chen avait travaillé dessus depuis des années, et Milwën, après la mort de Garance, avait fini par rejoindre le laboratoire du Docteur Chen, se vouant corps et âme dans les Gen, afin de parvenir à les perfectionner, et ainsi pouvoir accomplir l’une de leurs fonctions essentielles : guérir toutes ces maladies incurables qu’étaient le SIDA, le cancer, comme celui qu’elle avait eu.

Elle allait léguer à Ève un formidable empire, et Ève serait capable d’en prendre les rênes. Peut-être que Milwën était à l’origine d’une dynastie familiale, comme celle des Forge ? Diriger Novac, gouverner l’Archipel, n’avait pas la même influence que de contrôler GeoWeapon Corp., mais, en soi, Milwën ne se plaignait pas du tout de n’avoir « qu’à » gérer Novac. Ève savait que ce n’était pas facile, entre les gestions internes de l’État, les recherches scientifiques, les demandes de l’armée, la concurrence avec BIOGENIX et GeoWeapon Corp., ou encore les pressions du conseil d’administration de MERCATEL.

« Et si on faisait un château de sables ?
- La mer est en train de monter...
- Raison de plus pour se dépêcher ! On va faire un beau château !
- Celui dans lequel je vivrais plus grande ? demanda Ève d’une voix pétillante.
- Mais si tu veux ! »

Milwën se releva, du sable sur ses jambes et sur ses fesses, et alla près de leurs affaires, récupérant un seau et une pelle. Malgré toute la technologie dont Uatis disposait, pour les châteaux de sable, il existait encore les méthodes rudimentaires. Elle se mit à côté d’Ève, et la chargea de dessiner les plans du château et de faire les murs, tandis qu’elle regroupait du sable dans le seau, afin de faire les tours. Ève acquiesça, et traça avec ses doigts plusieurs lignes différentes, optant pour un fort avec trois fortifications. Évidemment, elles n’allaient pas faire une œuvre d’art, comme ça pouvait être le cas lors des compétitions de châteaux de sables, mais, toutes les deux, elles s’en sortaient plutôt bien.

Tandis qu’Ève et Milwën formaient la première muraille, des bruits de pas se firent entendre, et Milwën tourna la tête, surprise. Elle put voir un groupe de trois personnes, dont deux petites filles, en train de se rapprocher, et vit alors, au loin, d’autres femmes. Impressionnant... Cette plage était la plus discrète de l’île, car elle se situait dans une crique difficilement accessible. Milwën avait choisi de ne pas se rendre sur l’une des îles privées, car elle voulait tout de même rester à côté du Paradisio Hotel. Elle n’oubliait pas que le principal problème d’Ève était son absence d’interaction sociale avec des personnes de son âge. Compte tenu de ses facultés mentales extrêmement développées, elle n’allait pas à l’école, mais suivait des cours privés, de tout type. Milwën expérimentait notamment sur elle les transmissions de savoir nocturne, consistant à mettre des électrodes sur sa tête pendant qu’elle dormait, et à s’en servir pour transmettre des messages dans son cerveau. C’était une technique expérimentale consistant à permettre aux gens d’apprendre en dormant. Une sorte de version scientifique et développée de cette technique d’étudiants consistant à dormir avec des écouteurs aux oreilles, dans lesquelles on avait enregistré tout un cours, et qui se répétait inlassablement en boucle.

Milwën se redressa en les voyant, et leva la main, comme pour les saluer.

« Bonjour ! Vous voulez nous aider pour le chantier ? »

Une femme adulte accompagnait les deux filles... Combien de chance y avait-il pour qu’elle la reconnaisse ? Le visage de Milwën était de notoriété publique à Novac, mais aussi à Uatis. Elle ne comptait plus le nombre de biopics qu’on avait réalisé sur elle, cette femme victime d’un cancer qui avait su s’arracher à sa condition sinistre pour créer un nouvel eldorado économique, ou encore le nombre de reportages sur Novac, d’interviews, de livres, de revues...

Difficile de prétendre à une vie discrète et confidentielle quand on avait sa notoriété médiatique.

SARAH PEZZINI
Image

« Vous cherchez quelque chose en particulier, Madame ?
- Hum ? »

Une élégante jeune femme en tenue rouge, avec des yeux violets et une chevelure de la même couleur, la sortit de ses réflexions. Belle et motivée, elle avait mis sur son corps un agréable parfum, et s’adressa à elle avec un léger sourire.

« J’ai remarqué que vous tourniez en rond depuis plus de vingt minutes entre les rayonnages de cette partie-ci du magasin, alors... Je voulais savoir si vous vous étiez perdue parmi notre choix, et si vous aviez besoin d’une guide... »

Sarah n’était pas aveugle, ni idiote, et elle voyait le regard pétillant de cette jeune femme. Ce n’était pas le regard méfiant d’une serveuse qui se demandait si l’individu traînant dans son commerce n’était pas un voleur, c’était celui d’une Uatéene voyant une fille jolie, et voulant tirer un coup. Avec la belle robe rouge de Sarah, elle savait qu’elle était un appel au sexe sauvage, tout comme l’uniforme de cette vendeuse, qui s’appelait Natasha.

« C’est un joli nom, Natasha... Vous vous y connaissez en livres ?
- Oh, mais j’adore lire ! » sourit la jeune femme.

Le Grocery’N’Corp dans lequel Sarah se trouvait était une boutique diversifiée, proposant des articles axés loisirs. La boutique se découpait ainsi en plusieurs zones : une zone jeux vidéos, une zone films, et une zone littéraire. Pezzini était venue ici en repérage. Ce n’est pas comme si elle s’attendait à trouver un stand intitulé « techno-drogues » entre les livres pour enfants et les différents DVD de « The Fugitive », la dernière série à succès de l’HoloNet. Le repérage était toutefois une étape très importante, car il permettait à Sarah d’en savoir un peu plus sur les dispositifs de sécurité du magasin, quand elle y retournerait pour une visite plus importante. Avec ses lunettes de soleil, elle prenait des photos. C’était quelque chose de futuriste et de très efficace, des lunettes spéciales qui disposaient de lentilles et d’objectifs. Même sur Terre, ce genre de lunettes existaient, maintenant, et étaient fréquemment utilisés par les journalistes ou pour les caméras cachés. Sur Uatis, elles étaient juste bien plus perfectionnées.

Sarah avait donc pris ses photos, tout en marchant, et Natasha s’était rapprochée d’elle, en la dévorant des yeux. Elle se retourna alors, et lui demanda quel genre de livres elle aimait.

« Les histoires d’amour...
- Oh... D’amour, d’amour, ou... ? »

Pezzini n’avait jamais été une grande séductrice. Au boulot, elle était une femme froide et déterminée, qui ne commettait jamais d’erreurs, et qui était connue pour sa stricte séparation entre vie privée et vie professionnelle... Une séparation qui n’était pas sans lui causer problème, car, à Uatis, la promotion-canapé était vue comme une forme normale de promotion. Toutefois, Sarah savait à merveille jouer des rôles, et, en ce moment, elle jouait un rôle face à Natasha.

« Parce qu’il existe plusieurs formes d’amour, selon vous ? demanda Sarah en se rapprochant un peu plus d’elle.
- Hum... Et bien... »

Natasha se mordilla les lèvres en esquissant un léger sourire, et ses fesses heurtèrent l’étagère remplie de livres.

« Je dirais qu’il existe... L’amour platonique et... L’amour passionnel...
- Hum... Seriez-vous une spécialiste en la matière ?
- Et bien... Je vous ai dit que je lisais beaucoup...
- Il y a lire et lire... Je veux dire... La théorie est une bonne chose, mais, parfois, c’est... Avec la pratique qu’on apprend mieux... Vous savez... Confronter la théorie à la pratique, ce genre de choses... »

Sa main venait de se poser sur l’épaule de Natasha, et elle pouvait sentir toute l’excitation de cette femme.

« Je... Hum... L’amour est une chose essentiellement pratique, c’est... C’est ça ? »

Pour toute réponse, Sarah se rapprocha d’elle. Elle vit Natasha s’arquer vers l’avant, et Sarah l’embrassa tendrement. C’était presque digne d’un film, mais on était à Uatis, et les Novaquiennes n’étaient pas bien différentes des Uatéenes en ce qui concernait le sexe. Et puis, comment résister à une Sarah Pezzini entrepreneuse, quand elle sortait l’artillerie lourde ? Elle embrassa rapidement la femme, puis poursuivit ensuite, le visage près de son oreille :

« Je suis pour l’amour passionnel, ma belle... L’amour court et intense, celui qui marque les esprits. »

Natasha soupira, le cœur manquant d’exploser dans sa poitrine. Sarah était elle aussi excitée, mais pour d’autres raisons. Avec Natasha, elle avait sa première entrée dans la boutique, et donc la possibilité d’en savoir plus sur ce qu’il se passait là-dedans.

RAYNE
Image

Ses blessures étaient progressivement en train de cicatriser, mais, avec ce soleil qui tapait fort, elles avaient du mal à revenir. L’île était minuscule, et Rayne en avait rapidement fait le tour, suffisamment pour se rendre compte qu’il n’y avait qu’elle, et que, si elle comptait nager jusqu’au Paradisio Hotel, elle avait intérêt à être en forme. Lentement, ses plaies cicatrisaient, mais la douleur, elle, était là, amenant Rayne à divaguer à l’ombre d’un palmier, dans un état semi-conscient. Elle était parfois réveillée en entendant le ronronnement de moteurs d’avion dans le ciel, des véhicules de tourisme, ou diffusant des affiches publicitaires.

Et, tandis qu’elle gisait, les souvenirs de cette nuit fatidique revenaient progressivement, par à-coups...

Sa bouche délesta la gorge du garde en combinaison noire, et elle le poussa par-dessus le bastingage, l’envoyant s’effondrer dans l’eau, dans un grand bruit d’éclaboussure. Elle se retourna ensuite, et s’avança le long du bastingage, en se dissimulant dans l’ombre, quand une porte s’ouvrit sur un homme, en train de fumer. Personne n’avait rien remarqué, les projecteurs n’éclairant pas cette partie de l’eau. Aussi discrète qu’une ombre, elle veillait à ne pas se faire remarquer, et laissa à l’homme le temps de retourner dans le navire. Elle le suivit prudemment, et s’engagea dans le couloir, étouffant le bruit de ses pas.

Elle savait où était sa cible... Car elle reconnaissait une odeur familière depuis qu’elle avait rejoint le yacht, et, plus elle marchait, et plus...


Cette odeur... Voilà ce qui l’avait marqué quand elle s’y trouvait. Sur ce foutu yacht... Une odeur extrêmement familière. Rayne soupira à nouveau, et remua un peu. Ses côtes lui firent atrocement mal, mais elle arriva à se relever, et s’appuya contre l’arbre. Son ventre se mettait à gargouiller, et elle gémit en se le tenant, se courbant en deux. Respirer lui faisait mal, car ses poumons étaient endoloris.

« Huunggg... »

La cicatrisation nécessitait du sang, et, après ce qu’elle avait vécu, une bonne partie de son sang avait filé dans l’océan. Le sang allait devenir un problème si elle continuait ainsi... Mais ce n’est pas comme si elle avait le choix. Elle regarda autour d’elle, mais le soleil l’éblouissait, faisant qu’elle avait du mal à voir ce qui se déroulait autour d’elle. Sa tête lui tournait, et elle s’appuya à nouveau contre le mur, fermant les yeux en soupirant, son ventre hurlant à nouveau.

Du sang...

Elle s’était rendue dans la chambre du commandant du yacht, et avait senti son odeur, partout... Une odeur délectable et reconnaissable, noble, forte, virile, et sauvage. Une odeur sanguine qu’elle reconnaîtrait entre mille. Il y avait un placard, face au lit, et, alors qu’elle continuait à renifler, elle entendit des bruits de pas qui se rapprochaient rapidement. Rayne se pinça les lèvres. Elle avait pris un élixir à Lumen avant de venir ici, quelque chose qui permettait de dissimuler sa présence auprès des autres vampires. Elle se dépêcha de se dissimuler dans le garde-robes, et la porte s’ouvrit ensuite, révélant deux personnes... Et Rayne crut sentir son cœur cesser de battre en voyant la personne qu’elle n’avait pas sentie, tant son odeur était proche de l’autre.

Ephemera, la Dame des Ombres, se retourna vers l’homme qui lui caressa la joue... Kagan, son père.

« Tous les éléments sont en place, Ephemera...
- J’ai agi comme tu me l’as dit, Père.
- De toutes mes filles, tu as toujours été la plus loyale... Bien plus que Ferril. »

Kagan se déplaça lentement, et Ephemera haussa les épaules, silhouette d’ombre. Rayne se souvenait encore de son combat contre elle, quand son père avait tenté de recouvrir le monde d’un nuage rouge sang, ayant pour but d’accroître les pouvoirs des vampires, et ainsi leur permettre de massacrer les êtres humains, et d’instaurer un nouvel âge vampirique. Et Ferril... Elle avait été la préférée de Kagan, en raison de ses pouvoirs très élevés, mais elle était aussi très instable. Aussi belle que vulgaire, et aussi cruelle que fourbe, elle avait planifié, depuis le début, de renverser Kagan, pensant pouvoir obtenir l’aide d’Ephemera en la menaçant. En définitive, Ephemera avait choisi de rester fidèle à Kagan, et avait blessé grièvement Ferril. Cette dernière avait survécu, et avait mené une révolte contre Kagan, révolte dont Rayne avait pu bénéficier pour mettre fin au règne de Kagan.

Malheureusement, Kagan était encore bien vivant, et il caressa les épaules d’Ephemera, qui se retourna vers lui, en souriant. Rayne sut ensuite qu’elle allait assister à un spectacle des plus déplaisants quand la Dame des Ombres embrassa le vampire sur les lèvres.


Rayne sortit de son trouble quand elle entendit le vrombissement d’un jet-ski, et ouvrit les yeux, pour voir le véhicule se promener à proximité, à proximité d’un voilier. C’était une piste possible... Mais son corps refusait de se relever. Quand elle tenta de le faire, une douleur sourde résonna à hauteur de ses hanches, et elle grogna de rage. Un tel handicap, c’était particulièrement handicapant. Elle était incapable de se démener comme il fallait. Son corps était endolori de partout, et sa tête alla à nouveau s’appuyer contre le tronc de l’arbre.

Au moins, il n’y avait pas de vautours tournoyant autour d’elle. Elle éternua, et observa les tâches rouges sur le sable. Des traînées de sang... Mais un sang gâché et inexploitable.

*Bordel, ça m’élance... Reste éveillée, Rayne, reste éveillée !*

Elle avait connu pire que ça dans son passé... Mais il fallait bien admettre qu’elle n’avait pas eu de chance, et qu’elle avait commis l’erreur de sous-estimer Kagan.

Ils faisaient l’amour dans la chambre. Kagan était un amant brutal et colérique, et la manière dont il prenait Ephemera, contre le placard, rappelait à Rayne de sinistres souvenirs, des souvenirs d’Irlande, des souvenirs d’une vie passée... Elle était alors, là aussi, dissimulée dans un placard, mais ce n’était pas Ephemera qui se faisait prendre, et le plaisir n’était pas réciproque. Kagan l’embrassait férocement, et ses canines caressaient la chair de la Dame des Ombres. Les jambes d’Ephemera étaient enroulées autour de la taille de l’homme, et il la pénétrait rudement, la faisant couiner, la griffant avec ses mains, palpant ses fesses, exactement comme cette cinglée l’aimait.

« Ah, petite salope, tu... Haaaa... Toujours aussi jouissive !
- Mords-moi... Mon sang... Je ne le réserve que pour toi, Père... »

Kagan ne se le fit pas dire à deux reprises, et planta ses crocs, tout en multipliant ses coups de reins, tapant contre le placard. Rayne, de son côté, hésitait. Avec ses lames, elle pouvait empaler les deux... Mais elle n’était pas sûre de tuer Kagan par ce biais, et Ephemera n’était que du menu fretin. La Dhampir l’avait déjà affronté une fois, et elle avait été bien plus facile à battre que Kagan. Le gros poisson était Kagan, et Rayne devait découvrir ce que ce dernier manigançait par ici. Elle ne s’attendait vraiment pas à tomber sur lui, et son manque de concentration, due à la surprise, fut son erreur. Une erreur de débutante, compréhensible, mais qui restait tout de même inacceptable.

Elle se calmait donc, réfléchissant à une stratégie, tandis que Kagan s’imbibait du sang d’Ephemera... Et ce fut la deuxième erreur de Rayne. Le sang d’Ephemera était liée à la magie des Ombres, et les sourcils de Kagan se froncèrent, tandis qu’il sentit une autre présence dans cette pièce. Son sexe se durcit, et Ephemera se mit à hurler, à hurler comme une folle en sentant ce pieu la déchirer, faisant même couler un peu de sang, tandis qu’il approchait de l’orgasme. Et c’est en approchant de l’orgasme que l’une de ses mains fonça à travers le placard.

« HAAAAAAAAAAAAAA... !! »

Ephemera jouissait quand la main de Kagan, ferme et dure comme un étau, s’empara de la gorge de Rayne, et la balança dans la pièce. Il venait de jouir pile au même moment, et se retourna alors, un sourire vorace sur les lèvres, le sang d’Ephemera en glissant.

« Tiens donc... Quelle heureuse réunion de famille !
- Rayne ?! Si je m’attendais.. »

Kagan s’avança vers Rayne, qui tenta de se relever, mais l’homme fut plus rapide, et son genou rencontra le ventre de Rayne, puis il la gifla sèchement, l’envoyant s’étaler sur le sol. Il était chargé de sang, partiellement nu, avec son sexe qui pointait le long de ses cuisses, et le sang d’Ephemera dégoulinant le long de son torse. Kagan n’avait jamais oublié l’humiliation que Rayne, cette enfant bâtarde, lui avait fait subir. Et, alors qu’il se dressait au-dessus d’elle, toute sa haine sembla déferler sur elle.


Après avoir tout perdu lors de l’échec de son plan, Kagan était parti sur Terra. Il avait été voir d’anciens contacts au Japon, des lieutenants d’Ephemera. L’influence de Kagan ne se devait surtout pas d’être sous-estimée. Sur Terre, il avait été un Seigneur vampirique extrêmement influent, qui avait utilisé ses filles et ses fils pour accroître son influence dans toutes les directions. Le Comte Zerenski s’était chargé de faire fructifier son argent, de faire marcher tout un système de corruption et de blanchiment d’argent en Occident, Ferril s’était occupée de mettre la main sur les gangs de rues et les systèmes mafieux afin d’obtenir des cobayes pour alimenter le Linceul... Et Ephemera avait voyagé au Japon, où elle avait formé un corps de guerriers spéciaux, des ninjas entièrement dévoués à sa cause, qui, en signe de dévotion, s’arrachaient la langue. Quand Kagan avait tout perdu, il s’était réfugié là où Ephemera s’était rendue, dans des dojos du Japon, et Rayne, imperturbable, l’avait traqué... Mais, du Japon, il était parti sur Terra.

L’homme n’avait visiblement pas chômé, et, comme d’habitude, pouvait compter sur l’indéfectible soutien d’Ephemera. Rayne, elle, avait sauté les pieds joints dans un piège. Prisonnière contre Ephemera et Kagan, elle n’avait rien pu faire... Le fait qu’elle soit toujours en vie semblait tenir du miracle, mais il y avait plus inquiétant encore... Car Kagan faisait clairement route vers le Paradisio Hotel. Et, quelles que soient ses intentions, elles ne pouvaient être que terribles pour les gens vivant là-bas.

Et Rayne, elle, avait toujours désespérément besoin de sang.
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Hinata Kaguya »

Avatar du membre
Hinata Kaguya
Messages : 444
Enregistré le : 24 août 2024 16:19
Hinata/Nora

La princesse était plus que détendu sur cette plage, elle n'avait pas de papier à voir, rien à signer, pas de réunion sous peu, aucune annonce à faire, aucun conseil à diriger. Certes, depuis son mariage, même un peu avant, elle voulait changer les choses à Edoras. Retirer des poids qu'elle avait instaurés aux hommes. Elle avait appris à bien connaître son beau-père, elle avait pu voir un peu comment étaient les hommes actuellement et ce qu'elle avait instauré par peur et crainte était plus un poids qu'une précaution. Il était possible que des hommes aient encore l'esprit aussi tordu que son frère mais les choses ont changé depuis et elles vont encore changées. Hinata n'en avait pas parlé avec sa femme car c'était un peu grâce à elle qu'elle était en train de changer certaines choses, elle voulait faire ce cadeau pour la population masculine de son pays mais aussi pour son beau-père. Contrairement à sa femme, elle ne se voyait pas modifier la condition au trône, sa famille avait construit Edoras sur cette pensée, seule la famille Kaguya pouvait diriger le royaume et c'était à la première fille de le faire si elle est saine d'esprit. Évidemment si la première fille a un souci que ce soit par maladie ou d'étranges pensées dangereuses, il ne vaut mieux pas y songer. Rien n'empêchait d'avoir un mari comme ce fut le cas avec sa mère mais une femme doit diriger ce pays. Et si dans le pire des cas, il n'y a aucune fille mais que des garçons... il y a une close à ce sujet mais ce n'est pas le cas.

Le futur leur dira ce qui grandit dans le ventre de Shunya, Hinata l'ignore encore mais par peur, elle veut une petite fille d'abord, en pleine santé et saine d'esprit qui prendra sa succession le moment venu, ensuite, elle s'en fichait, des filles, des garçons, elle aimera tous ses enfants mais elle veut une petite fille d'abord, à ce sujet, elle est intransigeante même si jouer avec la nature n'est pas ce qu'elle souhaite. Elle veut bien à la limite user des recettes de grand-mère qui dise que pour avoir une petite fille il faut manger beaucoup de telle chose ou ne pas manger de telles choses mais jouer avec la génétique ? Non, elle ne se voit pas agir ainsi... Bon, dans leur harem, c'est différent mais ce n'est pas la même chose. Bref, pour changer un peu de conversation, elle parlait de Tsukasa et sa cousine, sans raison, comme ça mais sa tendre pensait à leurs retrouvailles, oui, c'est sûr mais cette plage est si belle, ce serait dommage de ne pas prendre quelques couleurs. Lui proposant le massage, elle embrassa sa femme avant d'inverser les rôles. Mais une fois de plus, elle avait raison, elles étaient peut-être ailleurs ? Hinata leur avait demandé de passer la voir pour montrer qu'elles sont bien sortis mais peut-être elle ne les avaient pas vu ?

« Tu as toujours raison mon cœur, je dois avant tout penser à nous deux. Quelle femme je ferais si je ne penserais pas à elle actuellement ? Elle sa peau si douce. Elle et son dos magnifique. »

Ce tatouage avait toujours fasciné la jeune reine depuis la première fois qu'elle y avait posé les yeux dessus, il était beau, envoûtant, elle ne pouvait s'empêcher de le caresser du bout des doigts, des lèvres ou de sa langue quand elle en avait l'occasion. Chevauchant sa femme, elle la massait doucement, même si Shunya était doué dans ce domaine, sans jamais avoir le moindre entraînement, Hinata s'était découvert le massage, elle était très douée et en faisait à sa femme autant qu'elle en voulait, passant ses mains sur ses épaules, lui retirant le moindre petit nœud sur ses petites épaules. Quoique sa femme n'ait aucun souci à se faire, ce ne sont pas les soucis qui vont lui peser.

« Nous irons un peu nous baigner après, je tiens à voir ma petite sirène à l’œuvre après tout. »

Puis ça serait romantique. Jouer dans l'eau, se dépenser mais se câliner dans l'eau, sans penser au sexe hein, de façon platonique. Oh oui, la jeune reine savait être fleur bleue par moments, rêvant comme une adolescente à ce genre de fantasmes innocent et mignon mais elle avait trouvé la partenaire idéale pour ça... Shunya, évidemment.

« En te voyant aussi détendu, ça me donnerait presque envie de dormir sur toi... »

Une petite sieste au soleil, s'ils n'y auraient qu'elles et Nora, pourquoi pas mais là, en public, elle ne voulait pas. Non pas qu'elle craignait un danger mais en cas de rêve coquin ou d'envie de sieste crapuleuse, elle ne voulait pas être surprise par les gens. Hinata se penchait sur elle, baisant sa nuque, baisant aussi quelques parties de son tatouage magique. Ses lèvres remontaient sur son cou, sa joue pour venir parler doucement à son oreille.

« Si tu veux quoique ce soit ma chérie, n'hésite pas à me le dire. »

Hinata était très prévenante avec sa femme, quoi de plus normal après tout ? Elle l'aime. Son amour pour elle la poussait doucement vers le vice, laissant ses désirs lui baiser le cou de plus en plus tendrement, n'hésitant pas à sortir sa langue de sa bouche pour lécher son délicieux petit cou. La jeune reine était parfois emportée par ses désirs et ses pulsions. L'amour la rend parfois un peu folle.

Harmony & Ai

Ai était on ne peut plus heureuse auprès de sa Maîtresse, elle avait joui grâce à elle et contre elle, même si elle avait encore son maillot de bain pour éviter de l’arroser, elle aimait quand même cette sensation, c'était si... libérateur, elle aurait pu songer à faire la sieste contre elle après ça mais elle avait encore tant affaire avec Mélinda et ses copines, dormir était bien la dernière chose qu'elle aurait envie de faire ici. Harmony restait plus sage, elle se plaisait à masser les jambes de Mélinda puisque cette dernière adorait cela mais bien vite, il y avait ce problème de tache sur le maillot de bain de sa camarade mais la vampire trouva plutôt une solution en voyant le point fort des deux demoiselles à ses pieds. Il est vrai qu'Ai adorait aider à cette tâche, elle pouvait jouer à l'un de ces jeux favoris, à qui est cette culotte ? Parfois, c'était comme une carte d'identité, cela appartenait à untel à cause du genre, ou bien à l'autre car c'était sa couleur favorite, c'était très amusant ! Et la petite futanari adorait parfois en remettre une couche en se masturbant dedans. Quelle importance, elles partaient au lavage après tout ! Pour Harmony, la tâche était surtout normal, utile, elle donnait un coup de main aux domestiques pour les aider à respirer un peu. Non pas qu'elles soient surexploitées mais s'occuper d'un harem, c'était du boulot et Harmony était là pour aider un peu avec ces petites tâches ici et là.

Mélinda allait rejoindre la mer et même si Harmony et AI étaient bien différentes sur bien des points, elles étaient mentalement d'accord en voyant la scène. Ce que Mélinda était belle. La voir rejoindre la mer, plaquer ses cheveux en arrière, elle était tellement belle. Dire que bientôt, ce sera une femme marier. Pour Harmony, ça ne changeait rien, elle était contente pour elle qu'elle ait pu trouver l'amour et elle lui souhaitait bien du bonheur, elle espérait pouvoir aider Mélinda comme toujours ainsi que sa femme dans ses tâches au quotidien. Pour Ai aussi ça ne changeait rien, sa Maîtresse sera toujours la sienne. Ok, elle sera plus avec sa femme maintenant mais pour Ai, quelle différence ? Elle pourra toujours faire l'amour avec elle ? Et avec sa femme aussi peut-être ? Puis dans le pire des cas, y a des tas de filles dans le harem qui voudraient bien jouer avec elle alors ça ne changeait rien au final pour elle, sauf qu'elle sera peut-être, parfois le sex-toy du couple ? Ce qui ne la dérange absolument pas, au contraire !

Les deux esclaves de Mélinda se regardaient, attendant un geste de l'autre, Mélinda avait proposé de la rejoindre dans l'eau pour nettoyer Ai – à moins que ce soit de nettoyer le maillot de bain de Mélinda ? – pour la futa, elle n'avait aucune réticence à cela mais elle ne disait rien pour Harmony. Elle allait obéir à Mélinda mais, non pas qu'elle déteste Ai, elle espérait juste que cette dernière n'en profite pas trop ?

« Bon eh bien... allons rejoindre la Maîtresse, ok ? »

Ai ne chargeait pas directement, elle avait décidé de tenter de suivre les conseils de sa copine Sya, y aller doucement, même si elle avait envie d'arriver à ses fins, ça ne sert à rien de trop pousser. Sya savait assez se gérer mais Ai avait une patience assez limite à ce sujet. Harmony observa la main tendue en lui souriant avant de se lever. Elle conserva son bandeau sur l’œil, elle voulait bien le retirer qu'en présence de Mélinda et personne d'autre. Elle était trop attaché à ce cadeau pour le retirer comme ça, doucement elles allaient vers la mer mais avant de se jeter à l'eau, elle venait mouiller sa nuque comme on lui avait toujours dit puis elle avança doucement dans l'eau, comme Ai pour tenter de rejoindre Mélinda mais elle s'arrêta au bout d'un moment, faisant qu'AI se retourna pour l'observer. Elle ne voulait plus l'aider à se laver ? Elle observa sa camarade et glissa un regard vers sa Maîtresse en baissant ses yeux, rougissant légèrement.

« Je... je ne sais pas nager... Désolé... »

Ai l'observa en souriant légèrement, se rapprochant d'elle pour la rassurer, elle ne tentait rien, elle posa juste une des mains sur son épaule.

« C'est pas grave tu sais, ta pas à avoir honte. Tu veux qu'on t'aide un peu avec Maîtresse ? »

Sans un mot, elle mimait un oui avec sa tête en posant son regard sur elle alors que la petite futa se recula pour aller voir sa maîtresse en se postant près d'elle, expliquant rapidement la situation, qu'Harmony ne savait pas nager et aimerait un peu de leur aide. Elle voulait aussi savoir comment elle voyait les choses, d'abord aider Harmony ou bien Ai et son problème de tâche ? Retournant à ses côtés, elle se glissa dans son dos en posant ses mains sur ses épaules, tentant de la détendre un peu.

« T'inquiète pas, on est là avec Maîtresse pour t'aider, tu veux bien ? »

Harmony glissa un regard sur Mélinda, ne savant pas si elle devait faire le premier pas ou attendre que la vampire vienne à elle pour la rassurer ou la conseiller un peu ?
Karistal
Voilà une belle preuve d'amour, les Karistal se battaient à coup de langue pour lécher l'entrejambe de la petite neko toute docile qui était leurs. Yuko comme Yuka se collait aux jambes de la belle, caressant ses jambes sans aucune gêne, montant parfois leurs mains sur ses belles petites fesses si tendres mais le travail se faisait surtout devant, toutes les deux donnaient de grands coups de langue sur sa petite fente, enfonçant autant que possible leur langue dans ce petit espace. Parfois, c'était sur sa cuisse ou simplement sa peau que leurs langues passaient mais ce n'était pas si dérangeant, tout était délicieux chez cette adorable petite chatte. Elles n'en feraient qu'une bouchée si le cœur leur en dit. À force de lécher et d'entendre leur petite Luna miauler de plaisir, elles arrivaient enfin au bout de ses limites, la petite chatte venant déverser sa mouille sur leur visage collé, joue contre joue pour obtenir le plus de ce précieux petit nectar.

Yuko et Yuka étaient si heureuses ainsi, elles se léchaient les babines, venant nettoyer la douce petite petite fente avant de se lécher et se redresser ensemble pour prendre dans leurs bras leur petite chatte. C'était une neko si adorable, comment ne pas la câliner à longueur de journée ? Les deux sœurs lui embrassaient la joue en caressant ses cheveux, se faisaient ainsi très tendre avec elle.

« Luna est une gentille petite chatte. »
« Elle est tellement gentille et douce. »
« Hum oui, elle va rester toujours avec ses maîtresses. »
« Oh oui, on va pas la lâcher si facilement après tout. C'est notre petit chaton à nous deux. »


Elles savaient combien Luna était attachée à elles et parfois, elles aimaient la rassurer et disant indirectement que jamais elles ne pourront l'abandonner. Jamais elles n'ont abandonné de neko, ce n'est pas demain la veille que cela va arriver après tout. Caressant ses cheveux blonds, elles se retiraient doucement d'elle, Yuka observait les alentours pour voir si personne ne les avait vus ou entendus alors que Yuko montrait à son chaton la culotte de son maillot de bain, elle léchait très lentement la partie intérieure de son maillot de bain, ne quittant pas son regard pour autant. Elle gardait son petit sourire pervers en frottant son menton du bout de l'index en frottant son nez au sien.

« Maintenant tu auras toujours l'impression que ma langue te lèche, mon petit minou. »

De quoi, peut-être la calmer en attendant leur prochain petit câlin, pour l'instant, elle se baissa à nouveau pour installer son maillot de bain autour de sa taille, attachant les ficelles de sa culotte à sa taille, serrant assez pour que cela ne risque pas de se détache pas facilement. Une fois terminé, elle se redressa pour lui sourire et lui prendre la main, Yuka en fit de même, personne ne les avait entendu ou vu au moins.

« On va aller se baigner un peu, d'accord Luna ? »
« On va y aller doucement. On va d'abord aller jusqu'au niveau des genoux et si tu y arrive, on iras jusqu'à la taille pour s’amuser toutes les trois. »
« Mais ne t'en fais pas, si c'est trop dur pour toi, on ira se reposer sur la plage, on bronzera et on fera une petite sieste toute les trois ensemble. On sait combien tu aimes faire tes petites siestes, chaton, mais on sait aussi qu'on dort mieux une fois qu'on s'est bien amusé, hein c'est vrai mon gentil minou ? »


Yuko se frottait contre elle en se rapprochant doucement de la mer, Yuka n'en faisait pas autant mais elle restait aussi contre sa neko en caressant doucement sa douce peau. Elles n'avaient pas honte de montrer combien elles aimaient leur chatte après tout et elles l'aimeront toujours. Elles se demandaient quand même jusqu'où ira leur petite neko avec la mer ?

Tessou

Le repos, oui, elle n'était pas contre mais elle voulait en profiter avec Kara et sans délaisser Kyoko pour autant, le problème n'était pas simple ! Soit elle restait avec Kyoko, soit c'était Kara mais toutes les trois ne pourraient pas s'amuser et s'occuper du bébé aussi facilement. Puis, bien que la solution n'était pas aussi simple, elle en déduit qu'elle devait donc faire en sorte que Kara protège sa fille en se baignant à trois. Tessou pourrait bien le faire, il s'agit là que d'eau mais en cas de grosse vague, elle ne voulait pas que sa fille ne boive la tasse. Alors que pour Kara qui peut stopper un tank avec une main, une vague va autant la faire bouger qu'une brise agréable. La pauvre tentait de prendre Kyoko mais ce fut sa mère qui dû la prendre dans les bras pour la donner à Kara. Elle aimait pourtant bien Kara mais voilà, parfois Kyoko voulait que ce soit sa maman qui vienne la prendre et s'occuper d'elle et pas une autre. Elle embrassa son front en mouillant ses cheveux légèrement avec sa main humide avant de se rapprocher un peu plus de la mer.

Elle se pencha pour mouiller ses petits pieds, ce qui la surpris avant de doucement la mettre à l'eau mais tata Kara venait d'abord la prendre dans ses bras en se relevant avec elle, ne manquant pas d'embrasser Tessou sur le bout des lèvres. Cela la surprit et elle toucha ses lèvres en regardant autour d'elle. Personne ici ne risque de croiser Tessou mais elle avait cette petite crainte quand même. Elle était très pudique, cela se voyait bien mais bon, elle en gloussa avant de répondre à l'affirmative avec sa tête.

« Oui, je sais. »

Elle savait mais se reposer, c'était plus facile à dire qu'à faire, elle voyait son amie jouer avec sa fille, elle était assez attendri par cette scène. Kara était tellement gentille avec elle, elle s'amusait à la lancer doucement en l'air pour la rattraper, chose qui faisait toujours autant paniquer Tessou. Son cœur cessait de battre tant que sa fille n'était pas entre les mains de Kara. Même is elle n'avait rien à craindre, elle a toujours été ainsi avec sa fille. La jeune femme voulait l'emmener un peu à l'eau avant qu'elle n'aille chercher une bouée pour sa fille, Tessou lui demande de lui prendre une grande frite en mousse pour la suite et resta donc avec sa fille. Elle avait donc bien fait d'attendre un peu avant de littéralement se jeter à l'eau.

« Tu l'aime bien ta tata Kara, hein ? »

Tessou n'avait pour seule réponse que des gazouillements intraduisibles sans traduction de bébé. Mais Kara était de nouveau là avec une belle bouée en forme de poussin – Tessou ignorait les différences entre un poussin et un Chocobo – et une fois prêtre, elle s'avança avec Kara et sa fille, venant nager sur le dos en gardant Kyoko entre ses mains sur sa petite bouée, Kara dans son dos pour éviter le pire ainsi, si elle voit le danger arrivé dans le dos de Tessou, elle pourrait rapidement agir. Tessou n'affichait pas un bikini très osée comme certaines filles moins ou plus âgé que la jeune maman, son maillot de bain une pièce était très soft, très basique. Elle ne venait pas sur la plage pour allumer les hommes ou les filles, elle venait passer un moment avec sa fille et son amie, rien de plus.

« Bébé ? Maman est là, ta vu ? Allez joue et n'ai pas peur. »

Elle voyait bien que Kyoko avait tendance à regarder ce grand bain autour d'elle. Peut-être était-ce les gens qui s'amusaient autour qui attirait sa fille ou un début de panique mais elle préférait éviter de lui faire peur et la rassurer autant que possible. Tenant la frite, nageant avec ses pieds, elle regardait quand même autour d'elle pour éviter de foncer sur quelqu'un ou de trop s'éloigner. Elle nageait et n'avait plus pied mais ce n'était pas profond. Elle retourna donc à la verticale en se tenant avec la frite pour parler et approcher son visage de sa fille pour jouer avec Kyoko qui aimait taper l'eau pour l'éclabousser. Elles n'avaient jamais pris de bain ensemble et pour sa fille, ça devait lui faire bizarre de voir sa maman dans le grand bain ? Avec tata Kara en plus. Tessou était régulièrement éclaboussé et elle s'amusait à cracher l'eau qui coulait sur son visage pour faire un bruit très amusant pour sa fille avec sa bouche, la faisant bien rire. Son rire innocent attirait bien des regards, toujours des sourires sur sa fille. Quoi que plus beau que le rire d'un petit bébé ? Tessou avait beau avoir un passé qui n'avait rien de très joyeux, dans ce genre de moment, elle était la plus heureuse avec sa fille, point final, pas de passé, pas de futur, juste le présent.

Kiriko

Le paradis, Kiriko y avait droit tous les jours ou presque tous les jours. Vivre auprès de Sha était son paradis à elle, peu importe que les journées soient calmes au temple ou mouvementé pour une raison X ou Y, tant que Sha était là et avait un minimum de temps à lui accorder, la vie était bien agréable comme ça. Mais quand elle devait partir en mission pour elle loin d'elle pour la servir, certes, c'était gratifiant mais frustrant, sa Déesse lui manquait tant. Enfin, même si Kiriko voulait encore avoir son indépendance et vivre de son rôle de bras droit à travers Terra pour faire respecter la parole de Sha, il est fort probable qu'à cause d'Arya, Sha limite ses vas et viens avec le temple. Vu que ça ne faisait que quelques semaines, elle lui laissait encore la liberté mais plus les jours vont passer, plus son ventre va s'arrondir et plus elle va limiter ses déplacements pour éviter le pire. C'est compréhensible et en soi, elle n'en voulait absolument pas à Sha, ni à leur fille. C'est juste que ce ventre, cette vie en elle était le seul défaut qu'elle avait trouvé, moins de combat, moins de danger et c'est dommage. Mais le prix était bien élevé en retour, une petite fille issue de Sha, que demander de mieux que ça ? Enfin, peut-être qu'Arya n'était pas seule à se former dans son ventre ? Des jumelles ? Ce serait tout aussi désirable mais une telle chose, Luxuria les auraient sûrement avertie. Mais un seul bébé, une seule Arya était bien suffisant pour le moment.

Même si Sha en doutait, la question de sa sorcière était bien posée en toute innocence. Même si, peut-être, elle-même ignorait ses arrières-pensées mais dans le but, c'était de savoir si Sha pouvait mettre au monde et si elle avait eu une enfance elle aussi. Mais elle en était amusée de voir à quel point sa cruelle divinité était amusée et réjouit à s'imaginer elle aussi enceinte d'une petite Abigail. Une petite Abby et une petite Arya. Une qui grandit dans le ventre de la Déesse, une autre dans le ventre de sa femme. Deux sœurs qui pourraient bien ressembler fortement à leur parent, physique comme mental ou bien avoir juste un peu des deux en plus d'une grosse part unique qui ferait d'Arya et d'Abby deux petites filles uniques. Elle n'avait pas encore fait le lien avec son premier rêve prémonitoire, il est vrai que cela ne l'avait pas énormément marqué puisqu'elle pensait simplement que c'était un rêve. Kiriko se laissait caresser par Sha, écoutant ses paroles. Elle fut même étonnée derrière ses petites lunettes de soleil rondes aux verres teintés de bleu de voir Sha qui voulait plusieurs enfants ! Elle qui aurait pensé qu'une, voir deux enfants lui suffisait – comme avec Misha, Nausicaa et Jasmine – mais non, elle avait déjà de nombreux plans en tête il semblerait. Kiriko venait à rire doucement en observant Sha, toujours allongée sur ce corps divin superbe qui était aussi le sien. Sha était sa femme, chose autant plus vrai en vacances. Au temple et en mission, elle reste avant tout sa sorcière, son garde du corps – sauf dans la chambre ou en privé – mais ici, loin des autres sorcières et du reste, elle était d'abord sa femme.

« Tu me poses la question mais tu sais bien que je suis incapable de te refuser quoi que ce soit. Et puis même si je dirais non, je finirais bien par dire oui à ta grosse queue ! »

Elle venait lui morde doucement la lèvre inférieure en gloussant avant de l'embrasser plus tendrement. Si Sha le prenait ainsi, ce soir, elle mettrait aussi sa Déesse enceinte. Une fille conçut pour fêter sa victoire de Walundrill, une autre pour fêter leur mariage, bientôt le moindre prétexte risque d'être une excuse pour mettre l'une ou l'autre enceinte. Elle ne disait rien pour le moment mais même si elle ne vend pas la mèche avant, Sha se doutait bien que cette simple idée d'avoir une petite Abby en plus réjouissait Kiriko. Elle était plus à l'aise dans un combat qu'à l'idée de devoir élever des enfants mais c'était aussi ça l'amour, faire face à de nouveaux défis. Et puis en neuf mois, elle aura bien l'occasion d'apprendre des choses, que ce soit auprès d'autres sorcières, dans des livres ou même dans le pire des cas, en allant voir ses parents. Oui, elle les avait abandonnées, elles et sa patrie mais ce n'était pas pour rejoindre une ennemie, juste la femme de sa vie. Et Kiriko n'avait jamais abandonné cette idée de les revoir, elle voulait juste éviter la méthode habituelle, Kiriko était fiché sur Caelestis comme « morte au combat » ou « disparu » et mettre le pied là-haut va forcément alerter les autorités. Mais avec la magie, elle pourrait bien passer les voir même si elle préférait les revoir pour leur présenter leur – et maintenant leurs – petite fille en même temps que Sha. Mais bon, elle verra bien déjà comment elle s'en sort durant ces neufs mois.

« Mais pour te répondre sérieusement, je ne sais pas. Beaucoup d'enfants peut-être ? Mais je ne sais pas vraiment, je n'ai jamais songé à ça à vrai dire... Même avant de te revoir, je me disais que oui, j'aurais un jour des enfants mais un, deux, trois, plus ? J'en avais aucune idée et je suis toujours pas plus fixé aujourd'hui... Mais si tu en veux beaucoup alors je t'en donnerais beaucoup. Laisse-moi juste le temps de souffler entre deux grossesses, d'accord ? »

Elle venait à nouveau l'embrasser en souriant de plus en plus sous l'effet de ses mains sur son corps, ses mains baladeuses qui avaient tendance à vouloir se glisser sous le peu de vêtement sur son dos. Une idée naissait dans son esprit en rapport avec la lubie de Sha de vouloir fonder une grande famille, une idée loin d'être mauvaise en plus.

« Si nous avons beaucoup d'enfants, plutôt que laissé tout ce travail à Luxuria, arrivée à un certain âge, ont pourrait les confier à mes sœurs ? Des sorcières pour entraîner de futures grandes sorcières, l'idée n'est pas mauvaise, non ? »

Et si jamais elles n'avaient aucun talent pour la magie – ce qui serait un comble vu qu'elles sont issus de Sha – elles pourront toujours voir avec Kiriko pour progresser à l'épée ? Ou en potion avec Nodoka ? Enfin, un art où la magie n'est pas maîtresse. Il y avait tant à faire après tout. Kiriko était aussi une sorcière même si ses pouvoirs sont plus lents à se manifester et sans le tournoi, elle aurait encore du mal à les montrer. Là, ça va encore mais au début des épreuves, ce n'était pas ça.

Neferia

La jeune dragonne gardait quand même un œil sur Crystal, cette proposition de venir ici était une idée de Neferia qui voulait se reposer avant toute chose ainsi que goûter à ce luxe qu'elle avait perdu depuis. Et franchement, ça faisait du bien. Mais elle ne voulait pas forcer Crystal à croiser les bras et attendre, sauf que pour elle, elle ne se reposait pas alors que c'était faux. Mais elle avait toujours tendance à voir Crystal qui avait l'habitude de cacher des choses, importantes ou non pour les garder pour elle sans les partager. Pourtant, bien qu'égoïste, Neferia savait écouter sa préceptrice, même si leur relation avait débuté simplement comme maître et élève, elle avait du respect pour cette Dovakiin qui savait bien des choses sur le monde qui l'entourait et ce domaine trop peu édité en livre, les dragons, le Thu'um, bien des choses que des gens ignorent pourtant mais elle, elle savait.

La confiance envers Ishtar de Neferia n'était pas grande. La dragonne lui avait promis le luxe, elle avait tenu sa promesse. Elle avait évoqué à son arrivé le fait que ses parents avaient un contrat avec elle, qu'elle irait devenir sa « fille » en quelque sorte mais Neferia a surtout eu l'impression de servir de jouet sexuel plutôt qu'autre chose. De plus, elle n'avait jamais entendu parler de contrat avec ses parents et jamais la dragonne noire lui a montré le moindre papier prouvant ce qu'elle disait. Crysrtal était plus dure avec elle mais c'était aussi l’entraînement qui voulait ça. Puis tout n'était pas rose mais tout n'était pas noire. Neferia avait appris aussi que la vie était cruelle et Tigra était là pour le lui rappeler tous les jours. Elle a tué sa mère et n'a pas pu tuer le bébé tigre et depuis, elle se rattrape en s'occupant de lui plutôt que le laissé mourir de faim dans la forêt froide ce jour-là. Pour le moment, son tigre était – elle l’espérait – entre de bonnes mains. Et pour le moment, ces deux nekos s'occupaient d'elle, faisant en sorte de lui faire oublier ces soucis et adorer le traitement infligé sur ces jambes. Crystal avait peu à peu ces petites habitudes pour la rassurer, ces petits baisers n'étaient pas nombreux mais ils savaient la rassurer. Elle qui avait toujours pour habitude de se coller contre Crystal pour dormir avec Tigra, même si ce dernier prenait de plus en plus de place. La jeune dragonne n'aimait pas dormir seule, même si parfois elle n'avait pas le choix, elle pouvait au moins dormir avec Tigra en guise de peluche. Elle a dormi trop longtemps seule pour aimé cela, hiver ou été, elle voulait une présence à ses côtés.

Les deux nekos montraient tous leurs talents en venant même la masser avec leur poitrine, voilà qui était tout aussi agréables, faisant sourire la jeune dragonne face à ces deux petites chattes. Elle venait même tendre ses mains pour leur caresser la tête.

« Huuuuum, très douées mes petites chattes ! Si je pouvais, hummm... je vous prendrais bien sous mon aile... Mes jambes manquent cruellement de massage, huuuum... »

Les fois où Crystal à céder à ces caprices et s'est occupé de ces jambes se comptent sur les doigts d'une main. C'est aussi ça qu'elle aimait chez elle, à ne pas dire oui trop facilement, comme ça, chaque fois qu'elle accepte, la victoire n'a que meilleur goût pour Neferia. Elle gardait toujours un œil sur l'autre dragonne se demandant si elle avait vraiment besoin de rien ? C'est que tout ça donnait envie à elle mais Crystal ne voulait pas lui masser les jambes, elle ne voulait pas de massage, il y a vraiment rien qu'elle souhaite ?

« Continuez comme ça, toutes les deux... Tu es sûr que tu ne souhaites rien, Crystal ? »

C'est que ça comptait pour Neferia, elle avait payé ses vacances avec de l'argent trouvé par hasard mais elle espérait en quelque sorte rendre la pareille pour Crystal avec tout ce qu'elle a fait pour elle. Certes c'était peut-être qui avait le plus besoin de souffler mais quand même !

« Tu veux qu'on fasse autre chose un peu, plutôt que faire bronzette ? »

S’entraîner sur l'île causerait bien des soucis sûrement mais peut-être qu'elle préférait aller se baigner plutôt que rester ici ?

Harley

Elle avait beau être proche et bien connaître Pamela, cette femme restait un vrai mystère parfois. On disait d'Harley qu'elle était imprévisible, il en était de même pour la belle plante parfois. Elle avait sauté à l'eau en se demandant ce qui passait dans la tête de la belle rouquine ? Sauter et la rejoindre comme maintenant ou bien faire pousser des lianes dans le coin et jouer avec elle ? Harley n'était pas un peu trop imaginatif, c'était bien ce qu'elle aurait été capable de lui faire et ce, sans grande raison en plus. Mais pour le moment, elle était d'humeur joueuse en ayant rejoint Harley pour jouer avec, offrant un jacuzzi flottant en se frottant contre elle. Et après, on se demande pourquoi ce n'est pas elle la Catwoman. C'est qu'elle aimait bien se frotter contre Harley et même les autres femmes la petite Pam' ! Pourquoi pas une plante chat ? Hum non ça ferait bizarre... même pour elle. Une plante qui ronronne ? Voilà qui serait déjà plus drôle !

« Elle est très bien ta petite plante. »

Harley continua a passer ses mains contre son corps, la caressant partout où ses mains pouvaient la caresser sans bouger de cette confortable plante. L'Arlequin voyait bien dans le regard de sa belle plante qu'une chose préoccupait son esprit et ce n'était pas Harley qui occupait vraiment son esprit. Si c'était elle, elle ne verrait pas cette inquiétude dans son regard alors que là, c'était vraiment une chose qui semblait l'occuper mais quoi ? Elle ne saurait dire, elle ne lisait pas dans son esprit mais elle n'allait pas lui poser la question, si elle voulait lui en parler, elle le ferait. Mais si après ce petit moment de détente, cette lueur dans son regard persistant, eh bien elle irait la questionner là-dessus, voir ce qui tracassait vraiment sa petite Pam' ?

« Bon allez, à force de tourner autour du bulbe, on va pas faire grand-chose. Moi je suis siiiiiii bien installé ici que personnellement, je vais pas bouger. Mais toi... ta bien le droit de me chevaucher un peu. On va la faire bouger ton jacuzzi flottant, parole d'Harley ! Ça va devenir une véritable attraction ton bidule ! »

Avec elles ? Oh oui, pour sûr ! Le petit clown n'attendait pas sa permission avant de lui attraper les hanches et la faire monter sur elle, la laissant prendre place sur son corps, laissant ses mains sur ses délicieuses hanches à croquer. Elle remuait son bassin contre elle, rappelant cette folle soirée de leurs retrouvailles sauf qu'il manquait quelque chose entre les jambes du petit clown.

« Allez, my honey, détends-toi et détends-moi... C'est bien ça qui se passe avec les jacuzzis, nooooon ? »

Harley pencha doucement sa tête sur le côté en souriant de façon totalement innocente. Puis c'est vrai, elle était innocente, non ? C'est pas elle qui avait amené son jacuzzi jusqu'ici. Sa main droite remontait doucement, de ses hanches, elle grimpait sur ses côtes, frôlaient sa poitrine pour se redresser un peu, se tenant sur son coude pour venir lui caresser le visage, venant attirer la belle Poison Ivy contre elle pour partager toutes les deux un doux baiser délicieux. Y a pas de mal à mettre le côté sauvage de côté le temps de jouer doucement. Puis quand ça leur plaira plus, elles passeront à quelque chose de plus sauvage, qui bouge mieux ! C'est marrant de changer comme ça de temps en temps.

Aoki

Toutes les deux étaient si bien comme ça, allongée dans le sable, rien ni personne ne pourrait venir gâcher ce moment. Ce moment où Aoki se sentait pousser un côté romantique à la situation – seules et épuisées sur une belle plage isolée – et à la fois excité à l'idée que l'une d'elles va pouvoir baiser l'autre avec une belle queue. Peut-être que ce sera elle ? Elle va se faire une joie d'enfoncer sa queue en elle, baisant pour la première fois sa Félicia avec une queue. Une expérience inédite qui ne lui déplairait pas. Elle n'a jamais eu quoi que ce soit entre les jambes – en dehors d'un gode ceinture – mais pour elle, elle était prête à être un peu contre nature et baiser sa petite amie comme il se doit. Face à toutes ses beautés qui se baladaient sur la plage, il fallait bien quelque chose qui la faisait sortir du lot ? Bon, ici, il n'y avait pas foule pour faire de l'ombre à Aoki mais autant préserver la flamme qu'elles ont allumée à deux.

« Ma super chatte, je sais que tu est forte... Mais il s'agit de baiser avec toi, je sais être aussi puissante que toi... »

Si sa perversion pouvait se transformer en force, c'est sûr que ce serait elle qui pourrait plaquer la Chatte Noire au sol et lui faire l'amour en se servant d'elle comme d'un petit jouet entre ses mains. Hélas – et heureusement – elle n'avait pas se pouvoir et elle était donc bien souvent obligée de subir les envies de Félicia mais cela ne la dérangeait nullement de jouer ainsi car après tout, qui aime bien, châtie bien. Et cela plaisait à Aoki qui se faisait aussi une joie de se rattraper quand elle pouvait dominer son petit minou d'amour. Venait ensuite la bataille de langue pour savoir qui allait avoir une queue pour mieux baiser l'autre et c'est à travers un long et délicieux baiser que la guerre était menée. Un délicieux baiser qui était un véritable champ de bataille, les caresses avaient lieu sur leur corps qui pourrait jouer en faveur pour prendre l'avantage sur le terrain mais pour le moment, aucun des deux ne flanchait, cherchant à préserver leur avantage et à garder leur petite pilule, passant d'une langue à l'autre, sans vraiment pouvoir se départager pour le moment. Même si Aoki adorait recevoir ses attaques, elle y était préparé... sauf à son arme secrète et ses quelques chatouilles avaient permis à Félicia de récupérer la pilule et l'avaler pour ne laisser aucune chance à Aoki. Mais si la pilule aurait fondu sur leur langue, auraient-elles été toutes les deux futa pour un court moment ou il faut la pilule entière ?

Peu importe, Aoki souriait face à la victoire de sa petite amie qui prenait un malin à plaisir à la narguer ce qui ne faisait que faire sourire la Japonaise encore plus. Oh oui elle était heureuse du résultat même si elle tentait de faire croire qu'elle n'était pas aussi heureuse qu'elle ne le montre.

« Attention, c'est bien moi qui pourrais te baiser. Avoir une queue ne fait pas tout, Féli-nyan ! »

Un petit surtout qu'elle s'amusait à lui donner de temps à autre, surtout dans les moments comme celui-ci où le temps va vite tourner au sexe, une forte tempête de luxure allait s'abattre sur cette plage et tout ça par leur faute à elles après tout.

« Ici, je me ferais une joie d'hurler combien tu me baises bien... »

Il est vrai que faire l'amour dehors était rare pour elles et quand ça arrivait, forcément, il fallait faire attention à ne pas attirer les regards mais ici, elles vont gêner qui ? Les quelques poissons dans la mer ? Elle se faisait une joie de l'embrasser une fois de plus, à croire que leur baiser pour gagner la pilule n'avait pas suffi à la belle Aoki qui était bien gourmande mais après tout, avec une femme comme Félicia, comment ne pas l'être ? Puis c'était aussi pour ça que la chatte noire l'aimait non ? Très douce et fragile parfois et une véritable chatte sauvage en chaleur a d'autres moments. C'est ça, l'amour ! Rompant ce baiser en ayant du mal à lâcher sa petite lèvre inférieure, elle lui souriait en gardant son front contre le sien mais en baissant les yeux vers leur entrejambe.

« Et dans combien de temps tu vas me baiser ? Je dois t'exciter pour la faire venir plus vite ? Je dois me toucher devant toi comme une salope ou au contraire, c'est à moi de te caresser et à te lécher partout ? Dis-moi tout que tu puisses venir me baiser, et Vite ! »

Leurs corps étaient chauds et se frottaient l'un contre l'autre. Une chance qu'elles soient près de la mer, ça va faire des étincelles entre elles !

Magie

Faire un brin de trempette ne serait pas de refus, Magie voulait un peu de calme pour se reposer mais il serait bête de devoir se priver d'une mer alors qu'elle est juste à côté. L'eau est bien bleue en plus, ce serait franchement dommage. Avec Laura, elle espérait que cette dernière arriverait à se détendre et à éviter d'être une sentinelle anti-danger, qu'elle se détente un peu, qu'elle réagisse un peu comme une jeune fille de son âge. Elle comprend qu'en temps normal elle reste sur ses gardes, surtout dans cette ville du Japon où les choses étranges étaient comme aux États-Unis, monnaie commune. Magie avait sous-entendu trouver une balle ou quelque chose pour jouer ensemble mais Laura prenait cette mission de balle comme prioritaire apparemment... Tant qu'elle ne volait pas ou ne dérangeait pas les autres, y a pas mort d'homme...

Au final, c'est un peu par hasard qu'elle avait trouvé une balle et venait même proposée de jouer à ce jeu ? Magie observa le groupe en question, mixte, jeune, pourquoi pas ? Ça aurait été un groupe de mec, elle aurait mal supporté le fait d'être constamment observé, surtout sur quelques partis de leurs corps, idem d'ailleurs si ça aurait été des femmes. Magie voulait avoir son intimité quand même et ne pas être un objet de convoitise. Ça a du bon parfois mais là, elle veut se reposer et de plus, elle est avec Laura. La mutante blonde s'avançait en haussant les épaules.

« Pourquoi pas, ça va nous changer les idées un peu. »

Magie comme Laura furent misent au courant rapidement des règles concernant ce jeu, Magie n'était pas une grande experte des sports, même si elle savait comment marchait le volley-ball, plus ou moins, elle était moins sûre des choses à faire et à ne pas faire. Pour plus de sécurité, elle allait dans l'équipe de Laura, au cas où, elle pourrait toujours la stopper voir téléporté Laura en cas d'imprévue. On ne sait jamais si Miss Wolwerine pète un câble pour une raison ou une autre. Au final, du moins pour le moment, elle n'avait pas à être sur ses gardes, Laura était calme et faisait donc de son mieux pour jouer le jeu et se détendre ? Peut-être ? Magie en faisait autant, partageant le jeu avec Laura et les autres. Pas de quoi avoir peur, ces gens n'étaient pas des anti-mutants, des agents du SHIELD, HYDRA, ARGUS ou autres groupe, juste des jeunes qui s'amusaient, comme Magie qui tentait de le faire avec Laura, que cette petite apprenne à mettre son cerveau sur Off de temps et temps. Espérons que Magie y arrive, elle aura au moins réussi un truc bien durant ses vacances comme ça et Laura pourra aussi se détendre comme ça.

Power Girl

Les choses se passaient un peu mieux entre elle et Miss Marvel, elle s'était excusé et elles pouvaient donc continuer sur autre chose. Elle était sûr de passer la nuit avec elle à présent et croyez le ou non, Kara avait fait cela dans le but premier de l'aider, pas de jouer avec elle. Mais c'est vrai que si elle en avait l'occasion elle ne dirait pas non pour partager un peu plus que le lit et leur sommeil ensemble. Carol n'avait rien à jeter, elle était très sexy, comme Kara, toutes les deux étaient deux beautés blondes qui auraient attiré bien des regards sur la terre ferme, dans le ciel, il faudrait de très bonnes jumelles pour pouvoir suivre les beautés volantes. Bavardant un peu de leur quotidien civil, Carol n'avait pas grand-chose à envier cette fois, là où Karen avait quand même une bonne place en état à la tête de son entreprise et Carol... bah c'est la vie ! Même si elle plaint le pauvre gars qui aurait tenté d'en profiter en croyant Carol faible.

Pour la suite, elle proposait donc un peu de tourisme aérien en allant visiter quelques tours ici et là à Novac. Karen ne l'avait pas mentionné mais elle ne connaissait pas beaucoup Terra et son monde. Certes, elle connaissait son existence mais de là à connaître les villes et différents états, ce n'était pas vraiment sa tâche, la sienne était surtout postée aux états-unis et un peu au Japon pour aider ses camarades quand elle avait un voyage d'affaires au pays du soleil levant. Mais elle n'avait rien contre cette ville, elle lui rappareillait un peu Krypton parfois, peut-être pas cette plage mais elle avait vu les immenses cités en arrivant et elle ne pouvait s'empêcher de faire le lien avec son monde qui lui manquait quand même mais bon, elle ne pouvait pas vraiment choisir comme ça si elle restait sur cette Terre ou sur la sienne.

« On peut y faire un tour ouais. Mais par contre, tu as l'air plus calée que moi sur le sujet alors je te laisse ouvrir la marche et vas pas me perdre dans le coin s'il te plaît. »

C'était un peu d'humour et dans le pire des cas, en cas de perte, retour à la case départ sur la plage mais ici, elles ne devraient pas risquer grand-chose en théorie. Personne ne risque de troubler la paix dans le coin, que ce soit sur la plage ou dans le ciel, ce n'est pas comme si c'était rare les personnes qui volent. De ce qu'elle sait sur Terra, c'était un endroit où les êtres surnaturels et même les « dieux » venaient vivre leur vie alors des gens qui volent devait quand même être assez courant.

« Tu es déjà venue plusieurs fois sur Terra ? À part quelques petites choses que j'ai entendues ou lues sur des rapports, je connais plus ce monde à travers ce que les gens m’ont en dit plutôt qu'en voyant comment ça se passait dans le coin. »

Karen agissait surtout en dehors du Japon alors elle était moins exposée à tout cela, toute cette vague de choses étranges autour de cette ville et de ses portails. C'est sûr que ça faisait du bien de souffler un peu de dehors de tout ça, fini les méta-humain, les menaces venue de l'espace, tout ça, FI-NI ! Pour le moment du moins, Kara n'avait plus à se soucier de tout ça, ce n'était plus son problème, elle laissait ça entre les mains de son « cousin » et de sa ligue, Karen, elle, elle est en congé !

« Et ça fait longtemps que tu es au Japon ? Moi j'y passe de temps en temps pour le boulot et aussi pour donner un petit coup de main si les autres ont vraiment besoin de moi mais j'y suis pas non installé quoi. »

C'est vrai que depuis peu, il y a bien des héros qui prenaient un congé plus ou moins long pour le Japon, il faut dire que les choses qui s'y passaient étaient de plus en plus étrange ? Mais comme partout dans le monde aussi alors forcément, ça fichait le bazar un peu partout toutes ses histoires...

Rouge & Twillight

Pour Rouge – enfin, Byta – elle ne faisait qu'écouter et planifier un plan qui pourrait lui rapporter gros, pour Twillight, c'était de très belles choses qui sortaient de la bouche de la jolie demoiselle. Elle ne se lassait pas de l'écouter même si à chaque fois que ses histoires progressaient, elles avaient une folle envie de laisser libre cours à ses instincts et les plus basiques et coucher avec tout ce qui bouge autour d'elle. Enfin, tout ce qui se trouve avoir un joli petit cul ! Pour la voleuse, elle arrivait à bien cerner Miranda même si avec sa réputation, elle s'en était déjà faite une petite idée. Madame a du pognon, tellement du pognon qu'elle peut tout se permettre et elle ne s'en prive pas ! Elle ne verra donc pas d’inconvénient à ce qu'une petite partie disparaisse de son compte en banque, que Rouge puisse en profiter sans que cela soit pour payer des flics et autre représentants de la loi pour avoir coucher aux yeux de tous avec une ou deux demoiselles. D'ailleurs, elle n'avait pas une fille ? Un nom court.... en A ? Peu importe.

Rouge voyait bien son plan se mettre en marche, à vrai dire, ça semblait presque trop simple. Quant à Kaleena, elle ne se privait pas d'exciter un peu plus ses partenaires, enfin, surtout la plus attentive des deux qui ne se privait pour pour glousser comme une adolescente à qui ont ferait la court.

« Qu'elle est mignonne. Mais ma petite chérie, sache que je n'ai rien à voir avec ce genre d'animaux... moi... je sais ce que c'est que le plaisir... je vais te faire grimper aux rideaux, Kaleena et quand je partirais d'ici... ton petit cul va certes être heureux de pouvoir souffler mais toi, tu vas être très triste de ne plus pouvoir t'amuser autant avec moi... »

Si l'humaine s'amusait à caresser la corne de Twillight comme pour simplement la caresser ou l'exciter, c'était réussi ! Mais la terranide se faisait aussi plaisir en caressant ses cheveux, elle la regardait avec de plus en plus d'envie. Rouge se demandait même comment elle faisait pour tenir autant ? Depuis leur rencontre, le moindre contact avec elle semblait l'exciter au plus haut point, que ce soit pour la repousser gentiment ou non et là, face à tant de chose, elle était si calme ? Surprenant !

« Tu aimes voir cette petite lumière sur ma corne, poupée ? Viens me sucer la corne et je te montrerais comment je m'amuse avec mes copines... »

Une invitation qui commençait à vite tomber du côté de Miranda ! Ce n'était qu'une corne mais elle savait que ça allait vite – un peu trop même – devenir sexuel et donc, attirer l'attention ! Ce n'est pas comme si elles seules après tout, il y avait moins de monde ici que sur la plage publique mais il y avait quand même bon nombre de gens. Rouge préférait intervenir avant que l'invitation ne soit acceptée.

« Très bien ! Et si nous allons faire plus ample connaissance avec Miranda ? Je suis sûr qu'elle doit avoir des choses très intéressantes à nous raconter ! Tiens d'ailleurs Kaleena, je dois m'adresser simple à elle, comme je le fais avec toi ou bien elle préfère qu'on la caresse dans le sens du poil avec des « madames » et autres titres de ce genre ? »
« Houhouhou ! Toi tu veux t'amuser... »
« Pas forcément tout de suite mais quitte à savoir des choses sur elle, autant que cela sorte de sa bouche ? Je suis sûr qu'elle doit avoir des tas d'anecdotes à nous raconter avec plus de détails... »
« Hum... son idée est intéressante... Jolie Kaleena, allons voir ta copine que l'on puisse bai.... bavarder autour d'un délicieux petit cocktail ! Bien sûr, l'offre tiens toujours si tu acceptes qu'on aille voir ta jolie copine ? Rien ne vous empêche de partager ma corne à deux... même à trois... »


Avec sa magie rose, elle comptait montrer dans leur esprit ce qu'elle a vu et vécu avec ses amies et autant dire que les filles ne seront pas déçues du voyage ! Certes, Rouge ne risque pas de participer comme ça mais si cela peut l’aider à gagner la confiance de Miranda, elle le fera peut-être...

Tsukasa

Elles n'avaient pas beaucoup profité de la plage pour le moment mais qu'est-ce qu'elles avaient de bons souvenirs ici, c'était dingue d'avoir d'aussi bon et beaux souvenirs sans même avoir senti le moindre grain de sable sur sa peau ! Tsukasa était si bien et ce n'était pas Ryouka qui allait dire le contraire. La jeune femme avait baisé avec elle un nombre incalculable de fois en quelques jours et c'était fantastique ! Même si l'appel de Nika était surprenant, il n'était pas dérangeant pour autant, Ryouka avait fait part de sa relation incestueuse avec elle – enfin si on peut appeler ça de l'inceste puisqu'elles ont de sœur que le nom – et donc l'Edorassienne savait à quoi s'en tenir avec cette accroc des flingues. Une chose peu courante côté arme à Edoras mais certaines femmes dans l'armée avait droit à un peu plus de liberté en armement. Même si Yami, le maître d'armes de la princesse et des étudiantes avec Izumi, leur apprenait que rien ne valait un combat à la loyale, avec un katana. Noble et beau, l'on devient bon à la sueur de son front, pas en appuyant sur une simple gâchette ! Mais bon, elles n'étaient pas ici pour parler du genre d'arme après tout.

Tsukasa écoutait la conversation entre les deux sœurs, se contentant de garder un œil sur l'écran en passant sa main sur les courts mais beaux cheveux de sa nouvelle copine de jeux. Elle était donc ici ? À Novac ? Génial !!! Même si bon, il sera difficile d'expliquer qui sont vraiment Nika et Ryouka... Elle pouvait sûrement jouer sur la bonne humeur de la reine pour ici mais pour expliquer le fait que Ryouka était une simple invitée de baise au palais... cela aura du mal à passer. Hinata était à cheval sur les traditions alors être trompé de la sorte ? Qui sait, si elle l'a fait passer pour sa petite amie, ça pourrait passer vu que la jeune reine était dans a période folle amoureuse, tout juste marier ? Oui mais bon, un couple aussi libertin... encore une fois elle était à cheval sur les traditions alors forcément, cela risque d'être quitte ou double... Mais ce n'était pas encore la question, là, il fallait songer à s'amuser !

Une fois que Ryouka avait raccroché, Tsukasa trépignait déjà d'impatience d'être entouré par deux sœurs aussi sexy ! Dommage qu'elles ne soient pas jumelles mais c'était déjà un bon début après tout. Puis bon, elle n'allait pas s'en plaindre franchement.

« Je crois que ta sœur me sous-estime un peu trop... Je pense que tu lui à pourtant parlant de nos nuits blanches en réseau ? »

Et pas n'importe quel jeu en réseau soit-dit en passant. La belle blonde roula sur le lit, venant se mettre sur sa fidèle partenaire pour l'embrasser une nouvelle fois alors qu'elles étaient en sueur une nouvelle fois puis une fois ce délicieux baiser terminé, elle s'écartait de ses lèvres pourtant si attirantes pour prendre les rênes ! Sinon, elles ne vont jamais quitter cette chambre.

« Bon, mademoiselle belle queue ! Si nous voulons rejoindre ta sœur, il est plus qu'évident qu'on doit repasser à la douche mais si nous y allons ensemble... dieu sait en quelle année on va finir par quitter cette chambre ? Alors toi, tu souffles un bon coup sur ce lit pendant que je vais savonner mon corps entièrement.... partout... Et une fois prête, j'irais t'attendre devant la porte de la chambre, sinon on va encore se baiser. Comme ça, tout ce que je risque, c'est de voir tes mains baladeuses le temps d'arrivée à la plage. Alors beauté, je t'ordonne de te reposer ! »

Tsukasa quittait ce corps chaud et en sueur en se dirigeant vers la salle de bain avec son maillot de bain. Quelques minutes plus tard, voilà qu'elle sortait de la pièce dans sa ravissante tenue de bain. Un petit signe de la main alors qu'elle quittait vite la chambre avant que la jolie tentation ne la prenne entre ses doigts si doués.

« Dépêche-toi ma cocote, je me demande quel maillot de bain à choisi ta sœur ? »

Elle ferma la porte derrière et traversait le salon de leur suite un peu plus calmement. Ryouka ne risquait pas de lui sauter dessus. Elle se posa sur le canapé pour l'attendre avant de quitter la chambre et donc rejoindre Nika. Une virée à trois, ça va être bien amusant tout ça ! Il ne faudra pas oublier de faire un coucou à la reine si jamais elle la croise !

Sya

Comment lui retirer ce sourire si large sur son visage ? Sya était heureuse, très heureuse auprès de sa mère et de sa copine Kazuha. La belle démone savait parfois être aussi sadique que douce et Kazuha, bah c'était juste une grande amie avec qui elle dormait et elle jouait quand sa mère était trop occupée. Il était donc normal que Sya s'inquiète pour elle ? Si jamais la belle blonde attrapait un coup de soleil, ce serait grave ! Il y a une différence entre avoir mal avec le sexe qu'avoir mal avant le sexe. Une douleur sans sexe, ce n'est pas agréable. Une douleur avec du sexe, c'est comme sentir le doux effet de la pommade. Cherchant d'abord un coin où se reposer, Sya suivait docilement Samara qui venait décider de l'endroit et comme elles, elle observait toutes les ravissantes créatures de cette plage. Elle sentait le sexe qui émanait un peu partout sur cette plage. Certaines personnes se faisaient plaisirs à juste observer de belles formes ? D'autres s'embrassaient amoureusement ou non. D'autres plus coquine se caressait sans aller trop loin et... loin d'ici, elle sentait une bonne odeur de sexe et d'amour à la fois. Sûrement une petite cachette sur la plage, voir une petite île loin de cette plage ?

Déjà sa mère avait repéré une ravissante cible que Sya avait bien dans le viseur. Une ravissante jeune femme avec une belle tenue, oui, elle fera l'affaire en espérant qu'elle ait ce qu'elle recherchait. Sya acquiesçait face à la demande avant d'avancer doucement vers elle. Les cheveux au vent sous cette brise, elle était encore plus mignonne vue de près. L'ange tapotait son bras pour attirer son attention et une fois qu'elle la regardait, elle posait la fameuse question.

« Excusez-moi, vous auriez de la crème solaire ? Mon amie à oublié la sienne. »

C'est tout ? Non, Sya ne compte pas seulement sur la chance, après tout, elle avait touché sa main et par ce simple contact, elle avait lancé son plan. Dorénavant cette femme va penser à Sya de plus en plus dans la journée et tôt ou tard, elle va la retrouver pour vouloir partager avec elle des tas de choses ! Cela prendra plus ou moins de temps. Si la jeune femme est lesbienne ou non. Si elle est en couple, fidèle ? Si c'est le cas, après s'être amusé, elle effacera ce souvenir de sa mémoire, elle ne voudrait pas qu'elle s'en veut d'avoir été tenté par sa faute. La jeune femme souriait avant de sa sortir de sa poche, près de sa hanche un reste de tube de crème solaire.

« Et voilà. » dit-elle en souriant alors que Sya se tournait pour retourner auprès de sa mère. Ce petit demi-tour avait laissé une jolie vu sur ses petites fesses qui ne demandaient qu'à être croqué. « Attends ! Ton amie, c'est ta petite copine ? »
« Non, juste mon amie. »

Cette simple question voulait tout dire, déjà la belle pensait à Sya, elle va vite succomber à la tentation elle. Ça va être encore plus drôle de s'amuser à quatre ! De retour auprès de sa mère, elle agitait le reste sur tube en se dirigeant vers Kazuha qu'elle enlaçait en gloussant contre elle. Peu importe la chaleur, un câlin reste un câlin.

« Et voilà ! Sya pourra mettre plein de crème sur Kazuha ! S'il en reste, Maman voudra que Sya lui en mette aussi ? »

Question stupide, avec sa belle peau rouge, elle ne risquait pas de coup de soleil ? Si ? Enfin, Sya demandait ça juste pour le plaisir de passer ses mains sur le corps de sa très jolie maman. D'une simple pensé, une partie de ses cheveux venait jouer les éventaille pour offrir un peu de vent à Samara alors qu'elle continuait de se frotter contre Kazuha. Elle avait bien le droit de penser à elle ! Même si ses cheveux ont cette faculté de bougé, c'est avant tout pour le sexe mais rien n'empêche l'ange de rendre service.

« Allez Kazuha ! Allonges-toi bien comme il faut et Sya s'occupe de tout ! »

Sya voyait bien le regard de ces deux-là, se demandant si elle avait juste demandé de la crème ou non mais face à elles, l'ange gloussait en mettant la crème qui sentait bien la vanille sur ses mains.

« Elle nous rejoindra plus tard, je sais pas quand. Mais elle viendra. »

Sya posa ses fesses sur celle de son amie avant de se pencher sur elle pour la masser doucement pour étaler la crème sur son dos, esquivant les cheveux sur le côté. Si elle a un coup de soleil, c'est Sya qui va être puni ! Non pas que ça la dérange mais elle préfère être une gentille fille.

« Le corps de Kazuha est toujours aussi doux. Jusqu'où Sya doit passer de la crème sur ce joli corps ? »

Y avait-il des endroits interdit ? Sûrement... ou pas.

Blanche et Noire

Il y avait eu erreur sur la marchandise mais ce n'était pas une erreur très grave non plus donc rien de bien grave à signaler mais les deux jumelles avaient vraiment pis Alice pour la grande sœur naturelle des Karistal. Ce n'était pas leur faute si leurs maîtresses parlaient toujours d'Alice comme de leur grande sœur après tout. Bon, l'erreur était corrigée, leurs maîtresses ont toujours été des Karistal et Alice est une Korvander. Point final. Les Karistal sont trop attachée à Alice pour y voir une autre personne que leur grande sœur. Si Blanche se fichait de leur erreur et avait bien compris, Noire se fit encore plus petite en fuyant le regard, cherchant à se cacher comme toujours dans le dos de sa sœur.

Alice avait cependant une bonne idée en proposant aux jumelles d'avoir le numéro de chambre de leurs maîtresses pour venir leur faire une surprise ce soir. Hey, c'est que l'idée semblait amusante ! Ça se voyait au grand sourire de Blanche, son petit pompon dans son dos s'agitait à l'idée de cette réunion à six ! Ses maîtresses plus leur neko, elles et Alice, ça fait bien six !

« Oh ouiiiiiii ! Les maîtresses vont être trop contentes de vous voir !!! Mais si c'est le cas, autant rester avec vous en espérant qu'elles ne nous appellent pas... Si jamais elles remarquent qu'on garde un secret, elles sauront nous le faire cracher. Elles sont fortes pour ça, savez ! »

Oh oui, que ce soit la manière douce ou la manière forte, les deux Karistal savaient tirer les vers du nez de beaucoup de monde. Elles laissaient à Alice le soin d'imaginer de quel genre de façons elles se feront extirper les informations qu'elles cachaient. Blanche fit un bon en avant en allant presque se coller contre la princesse, sa poitrine touchait un peu celle de la belle blonde devant elle.

« Mais dans ce cas, on va faire quoi pour patienter ? Maintenant qu'on a fini de parler, vous pouvez rappelé votre copine si vous voulez ?! »

Blanche était bien la plus actif et la plus bavarde des deux, là où Noire se rapprochait doucement de sa sœur et d'Alice sans pour autant se mettre en avant. L'une était extravertie, l'autre introvertie, question d'équilibre !

« Ça vous dérange pas au moins qu'on reste avec vous ? Oh et puis je dois dire quoi ? Princesse ? Alice ? Majesté ? Je peux tutoyer ? J'ai le droit d'être proche au moins de vous tenir la main ? D'enlacer votre bras ? Je dois pas vous toucher ? Je dois être comment ? »

Face à ce torrent de question, Noire se questionnait elle aussi en se demandant si jusque-là, elle avait été correcte ou bien si elle avait fauté quelque part ? Déjà elle observait ses pieds dans le sable en se posant autant de questions que sa sœur sauf qu'elles se demandaient que des choses sur elle ! Avait-elle oublié une marque de politesse ? Aurait-elle dû agir différemment ? Bref, pour des jumelles, elles étaient bien différentes quand même...

Konata

Pour l'otaku qui prenait ses vacances gagnées purement par hasard – après tout on ne pouvait pas dire qu'elle brillait de ses exploits sur Terra aussi rapidement que dans un MMORPG – elle avait vite supposé que le calme serait sa seule compagnie tant que Choco se tairait. Après tout, il peut être une agréable compagnie comme un vrai cauchemar ambulant. Mais ceci est une autre histoire et à force d'en parler, on va vite s'éloigner du sujet principal. Faisant donc connaissance de cette Jessica – un prénom bien américain mais qui devait être possible à Tékhos ? Y avait-il des noms japonais sur Terra ? Ou même Français ? Ou encore Allemand ? Peu importe – elle se disait que traîner avec elle pourrait rendre ses vacances plus sympas. Le silence, la belle piscine, c'est marrant mais on s’ennuie vite. L’éclate pour elle serait de bavarder des heures des mangas ou jeux vidéo, d'avoir un passionnant débat sur « qu'est-ce que le One Pièce » ou bien « Qui Guts va tuer en premier parmi les God Hands » ? ça c'était du débat passionnant mais pour le moment, elle devait faire uen croix dessus. À moins de trouver une personne issue de la Terra par ici et aussi otaku qu'elle, ce serait étonnant que Jessica pourrait débattre avec elle.

Mais pour faire plus ample connaissance donc, elle cherchait à savoir avec qui elle était venue ici. Elle était assez jeune pour avoir son âge ? Allez, vingt-ans au pire ! La réponse la surprit un peu, non pas sa maman mais ses mamans ? Après tout, sur Terre il y avait des couples de lesbiennes qui pouvaient éduquer des enfants alors pourquoi pas ici aussi ? Les choses étaient quand même bien différentes mais la chose étonnait toujours Konata qui n'avait jamais connu sa mère, morte en couches. C'est à peine si Kanata avait eu le temps de nommer sa fille Konata qu'elle était parti au ciel, comme le disait souvent son père.

« Ehhhh, tu as donc deux mamans ? »

Sa question était plutôt une marque de jalousie un peu, la laissant doucement rêvé à un monde où elle aurait grandi avec sa famille mais bien vite, elle passait sur autre chose. Elle s'en fichait de parler de son enfance, ce genre de chose, elle n'était pas très sentimentale, pas de quoi faire un drama à l'eau de rose avec Konata comme inspiration. Elle pouvait feindre la comédie, oui mais pas plus. Bon si elle croise sa mère dans la rue, bien sûr qu'elle en sera très heureuse mais elle était pas du genre à soudainement être attristé en pendant à tout cela. Laissant donc Jessica caresser Choco qui lâchait un « Kupo » de soulagement – ce qui attira une fois de plus les foudres de Konata qui voulait tant l'entendre dire « Kwee » tel un vrai Chocobo – la jeune femme vint à lui signaler que son Chocobo pourrait peut-être pas nager ? Si ça se trouve c'était interdit même mais il passait si facilement pour une peluche aussi.

« Oh t'en fais pas pour ça, je l'ai pris avec moi car si je l'aurais laissé seul dans la chambre, il se serait transformer en mitraillette ! Crois pas, il est petit et mignon mais très dangereux quand il braque son petit popotin sur toi ! Tu n'imagines pas la bataille que je mène avant d'aller en cours... »

Oh oui, parfois, elle en avait même peur ! C'est jamais agréable de se faire chier dessus par un pigeon alors quand ça tombe en une véritable gatling ? Un véritable bombardement ! Heureusement, parfois elle trouvait un accord en lui ramenant un truc à manger mais bon sang, sa paie partait rapidement dans ces bêtises alors que son petit boulot était fait pour vite combler ses trous dans ses collections de manga, animé, figurine, jeux vidéo, ect...

« Dis, tu t'ennuies pas trop avec tes parents ? Enfin, je sais pas si elles sont du genre casse-pied ou autre mais bon, perso j'ai vite fait le tour de ce qui m'intéressait ici et franchement... j'crois que je m'embête un peu trop en réalité... Tu voudrais pas qu'on passe la journée ensemble, ça serait tellement sympa. Dis oui, s'teu plaît !!! »

Konata joignait ses mains à plat devant elle, non pas qu'elle pouvait user de l'alchimie comme Edward Elric – même si elle a un très bon cosplay – mais c'était plus pour la supplier. Qui sait, en se rapprochant assez, elle pourrait lui parler ses pouvoirs ? Voir des choses plus intimes, à deux ? Jessica avait un doute sur l'âge de Konata et pourtant, elle était assez grande pour savoir ce que c'était le sexe ! Elle était au lycée après tout et même si parfois son apparence est douteuse quand on connaît son âge, elle se fiche de faire plus jeune, même si on lui faire remarquer, elle est comme elle est. Elle a vu des photos de sa mère quand elle était avec son père, certes, Konata est son portrait craché mais en plus, elle faisait clairement plus jeune que son âge ! Comme elle quoi. Encore, ça passe mieux pour Konata qui est au lycée que sa mère, de l'époque où elle était vivante.

« On est pas obligé de rester ici après tout, je suis là car j'ai pas résisté à la chaleur de la plage mais si tu veux, on peut y aller si ça te tente ? »

Quitte à d'abord prévenir ses parents, c'était qu'un détail pour Konata.

Suki

Pauvre Suki, elle qui venait passer simplement ici un peu de bon temps en famille, elle espérait ne pas se prendre la tête avec son job et le reste, vivre simplement quelques jours de vacances avec ses filles, comme elle leur avait promis et au final... Certes, cette conversation était parti d'un rien et avec la Celkhane, une étincelle suffisait à enflammer la mèche alors forcément, une fois lancé. Avec tout ce qu'elle venait se dire, elle espérait avoir mis une sorte de point final avec la reine, quelques mots qui vont dans le bon sens et elle laisse la jeune reine reprendre ses cours de natation et elle, elle retrouve sa petite famille mais après en avoir dit autant, Eléna Ivory en fit tout autant mais ses réponses n'allaient jamais dans le bon sens. Elles partaient d'un bon sentiment, similaire à celui de Suki et pourtant, bien qu'elle était sur la bonne voie, elle bifurquait sur autre chose !

C'était peut-être simpliste mais pourquoi abolir l'esclavage était si dur à stopper ? Pourquoi sur Caelestis, ça se fait si facilement et en bas, c'était si dur ?! Elena avait bien des arguments, ce qui énervait aussi la Celkhane mais elle faisait des efforts pour ne rien dire. Elle attendait que la souveraine ai fini pour y mettre son grain de sel.

« Je sais bien que tous les esclavagistes ne sont pas de purs salauds, certains sont plus gentils. Mais ça n'en reste pas moins grave à mes yeux. Homme ou femme, tous deux peuvent être très cruelle avec les autres humains sous prétexte qu'ils n'ont pas de collier autour du cou, sous prétexte qu'ils ont plus d'argent ? Tout ça me débecte ! Je préfère éviter le débat sur ce genre de sujet mais pourquoi quand on recueille d'anciens esclaves, ils sont en parfaite santé chez nous ? On leur trouve rapidement du travail, un logement, tout ce dont ils ont besoin. Et ici, Mijak, Tékhos, partout, ils n'y arrivent pas ? Ils ne veulent pas surtout. Pourtant, une personne qui en sert d'autres en étant bien traitée, en ayant un salaire, des libertés, je ne suis pas contre. Ça s'appelle des domestiques et là, je ne dirais rien. Si aucun mal ne leur est fait, qu'ils ont leur vie, leur famille à côté, avec un salaire, comme n'importe qui, pourquoi on devrait intervenir ? »

C'était deux mentalités différentes, on peut dire que Suki est assez utopique, comme les autres Celkhanes au final mais c'était les plus nobles dans leur cause. Certes, Caelestis a toujours accueillit les femmes et enfants, même garçons quand ils ne sont pas trop vieux mais Suki avait grandi ainsi, l'archipel a toujours fonctionné ainsi, ce n'est pas à elle de refaire les lois. Mais Suki libérait femme, enfant, homme, elle n'avait pas de limite dans sa quête de libération, un esclave est un esclave. Mais c'est sûr que si l'esclave en question est un tueur, violeur ou pire, elle pourrait hésiter à lui retirer ses chaînes.

« Vous allez dire que c'est impossible ce genre de choses mais libérer les esclaves, offrez leur un travail selon leur compétence. Couture, cuisine, travaux ménagers, ils n'en seront que plus heureux sans être aux ordres de quelqu'un. Sans reprendre votre exemple de la construction, si on ôte les chaînes d'un esclave, qu'on lui donne comme à tout le monde les choses essentiel, de la nourriture, un toit, des vêtements, la liberté, sans que personne ne s'en prenne à lui, ce sera déjà un grand pas. Ceux et celles qui ne sont pas de Caelestis nous traitent de terroriste ou je ne sais quoi encore mais pourtant, nous, ce qu'on souhaite c'est simplement un monde en paix. Qu'il n'y ai pas de gens enchaîné et torturé. Sur Caelestis, il n'y a aucun esclave, tout le monde est normal. On a des actrices, des familles, de bonnes cuisinières, des personne dans le domaine scientifique, bref, tout ce qu'on trouve sur Terra en un peu plus développé et, on s'en porte très bien. »

C'est pourtant vrai, Caelestis ne recherchait pas la guerre et les batailles, elles cherchaient juste à ce que le monde soit en paix. Pas forcément peuplé que de femme, ça, c'était juste chez elles mais que Terra se porte aussi en paix que sur leur archipel, ce n'était pourtant pas trop demander ?

Rinako

Suki espérait être rapidement de retour avec sa petite amie et leur fille mais Rinako savait que quand on abordait ce sujet sensible chez elle, ça pouvait prendre des heures. Les petites l'avaient bien vu, elle qui était aussi tendre et douce avec ses filles, jamais elle n'avait élevé la voix et là, quelques mots ont suffit à la mettre hors d'elle. Elle comprenait un peu, c'était un peu le même genre de sentiment qui animait chaque Celkhane qui s'engageait dans l'armée. Au début, c'est pour la bonne cause, aidé les pauvres gens enchaînent et après, elles se rendent compte que c'est bien pire que tout ce qu'elles entendent en formation. Les gens sont plus malheureux que jamais neuf fois sur dix, les enfants, les femmes, violée et utilisé comme de vulgaires défouloirs et même parfois, ils étaient maintenu en vie, utiliser juste pour voler des organes, c'était ignoble ! Mais ici, elles étaient loin de tout ça, elles étaient juste une famille en vacances.

La jeune femme était venue s'éloigner pour laisser à Suki le temps de bavarder et se calmer espérons-le. Avec ses deux filles, Rinako espérait leur offrir des meilleurs souvenir déjà. Les petites allaient déjà s’amuser à jouer avec le sable, leurs petites pelles et seaux, elles étaient prêtes à se construire de très bons souvenirs. Que ce soit Kity ou Holy, toutes les deux s'amusaient facilement ici, elles étaient aux anges en découvrant ce nouveau monde. Parfois la Celkhane glissait un regard vers la reine et Suki puis elle observait en souriant à nouveau ses petites filles mais bien vite, elle avait remarqué qu'une personnalité se tenait non loin d'elles. Celle que l'on surnomme la Baronne. Caelestis avait beau être « à l'écart » de Terra, elles connaissaient au moins le visage des personnalités les plus importantes de ce monde. Dont cette femme. Mais comme pour la reine de Lumen, elle ne voulait pas chercher la bagarre ou chercher à parler de certaines choses. Pour Suki, c'était différent, un rien allumait la mèche mais Rinako était plutôt différente. C'est pour ça que quand, à sa grande surprise, elle leur tendait une main pour jouer, elle réfléchit un peu mais ça n'avait rien de dangereux ? Cette femme était avec cette petite, sa fille sûrement, et Rinako était dans le même cas. Kity tournait déjà sa truffe vers elles, cherchant à regarder ce qu'elles faisaient alors qu'Holy observait plutôt sa mère, se demandant ce qu'elle devait faire ?

« Vous faites quoi ? »

Kity était la moins timide des deux et en regardant le château de sable qui se formait, elle se posait certaines questions. Là où Holy s'en posait d'autres. Rinako posa leur sac sur la serviette en caressant les cheveux de sa petite fille pour la rassurer.

« Si vous voulez aller les aidez, vous avez le droit. Maman vous surveille. »

Déjà Kity courait pour rejoindre l'autre petite fille en cherchant à faire connaissance avec elle, directement, simplement, comme n'importe quel enfant. Elle faisait attention à ne pas abîmer ce qu'elle faisait et tentait d'aider comme elle pouvait. Holy avait plus de mal, restant près de sa mère. Cette petite avait du mal à créer des liens avec autrui mais c'était une bonne occasion de se faire une amie, même si elle semblait un peu plus grande. Penché sur elle, elle lui embrassait la tête en posant ses questions à voix basses.

« Tu veux aller jouer ? » elle mimait le oui de la tête sans trop s'avancer. « Alors va avec ta sœur et aide là. Je reste ici pour vous regarder, ne t'inquiète pas. »

Et la petite allait aussi aider sauf que contrairement à sa sœur kitsune, elle était plus timide et moins bavarde. Rinako gardait un œil sur elle en jouant la carte de l’inconnue avec la Baronne. Aucune raison de lui donner son CV en se présentant à elle après tout. Elle commençait par une question toute simple et innocente.

« Votre fille a quel âge ? »

Quoi de plus banal que deux mères qui font connaissance après tout ?
Image

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Kaguya Shunya »

Avatar du membre
Kaguya Shunya
Messages : 289
Enregistré le : 23 août 2024 01:00
Fiche
Demande de RP
SHIZUKA SHUNYA
Image

Couchée sur le ventre, Shizuka savourait les caresses d’Hinata. La Princesse était terriblement douée, et sentir ses mains glisser sur sa peau... Tout cela lui procurait un bonheur immense, et elle aurait bien pu s’endormir ainsi, sous l’effet des tendres massages de sa bien-aimée. Shizuka se mordillait les lèvres, en laissant ses pensées filer, filer le long du roulement de la mer le long du sable, le bruissement des vagues... Des sons propices à une évasion spirituelle, tandis que ses yeux, peu à peu, se fermaient, et qu’elle rêvassait donc. Shizuka revoyait Hinata avec Chikaku sur ses genoux, en train de regarder ensemble les dessins animés depuis l’une des télévisions de la maison, ayant accès au réseau audiovisuel uatéen. Quand elle venait à la maison, Hinata passait beaucoup de temps avec Chikaku, et elles avaient pris l’habitude, quand Hinata venait dormir dans la maison (ce qui était plus fréquent, maintenant qu’elles étaient mariées), de dormir avec Chikaku. Sa petite sœur, farouche envers les personnes qu’elle ne connaissait pas, avait rapidement apprécié Hinata. Shunya savait aussi que sa femme allait parfois voir les rizières. Elle ignorait que tout cela était lié à Aiko, qui avait abordé Hinata une fois, alors qu’elles préparaient le goûter de Chikaku. Shunya, à ce moment, était à l’académie, où elle s’entraînait, tout en recevant régulièrement les félicitations et les plaisanteries amusées de ses collègues.

Aiko lui avait parlé de la situation aux rizières. La plupart de ces exploitations étaient détenues par des hommes, car il fallait labourer les champs en portant des outils, et la musculature des hommes était plus habituée à ce genre de choses. Or, la situation dans les rizières se dégradait depuis quelques années. Avec le durcissement de la législation sexiste, beaucoup de fermiers avaient choisi de migrer vers Lumen.

« Ils sont venus ici parce qu’ils étaient attirés par les promesses d’égalité, Majesté », lui avait expliqué Aiko.

La situation commençait à devenir problématique. Les exploitants des rizières se réunissaient régulièrement, afin de discuter sur l’opportunité de fonder un syndicat. Edoras ne pouvait pas se passer de ses fermiers. Plus généralement, un État devait, dans la mesure du possible, être dépendant sur les principales ressources : l’alimentation, l’énergie, l’eau... Un État dont l’alimentation dépendrait presque exclusivement d’importations ne serait pas libre. Il serait comme Sylvandell, un État-vassal, soumis à la volonté d’États plus forts. Or, Edoras était un royaume indépendant, pas une colonie uatéene. Mamoru n’aurait jamais osé aborder ce sujet avec Hinata, mais Aiko avait la tête sur les épaules, et avait pris son courage à deux mains, non sans une certaine inquiétude. Fort heureusement, la Princesse s’était montrée réceptive, et manifestement ébranlée d’apprendre que des Edorassiens partaient vers Lumen. Difficile de se rendre compte de la réalité économique depuis le Temple de la Lune, derrière des cohortes de gardes. De manière générale, tous les fermiers travaillaient à perte, sans aucune aide de la part d’Edoras, et Aiko était sûre qu’une crise agricole risquait d’éclater d’ici quelques mois.

Shunya n’avait jamais eu vent de cette conversation, mais elle savait qu’Hinata avait décidé de se rendre aux rizières, où elle y avait rencontré Mamoru et ses garçons. Beaucoup de rizières avaient été saisies par la justice, car les fermiers n’avaient plus les moyens de rembourser leurs prêts bancaires. Il y avait de nombreux moyens de réformer le système. Les prêts bancaires étaient plus difficilement consentis à l’égard d’exploitations tenues par des hommes, et avec des taux d’intérêts plus élevés que ce que la législation bancaire prévoyait... Mais cette législation protectrice n’avait pas vocation à s’appliquer aux hommes. Il y avait de véritables pans à changer, pour éviter de voir le spectacle désolant de rizières laissées à l’abandon, avec de l’herbe sauvage poussant dans tous les sens, et des fermes totalement vidées, sans aucun repreneur, personne n’ayant envie d’investir dans une ferme délabrée.

Ces problèmes n’étaient pas inconnus à Shunya, car elle avait grandi avec ces histoires. C’était une situation conflictuelle entre ses parents, et l’une des rares fois où son père s’énervait. Aiko voulait vendre la ferme, car elle était en train de trouer leur budget, mais Mamoru s’y refusait catégoriquement, arguant que c’était la terre des ancêtres. Shunya pensait à tout cela, mais aussi à d’autres choses, et ce qui revenait principalement en tête était sa folle nuit d’amour avec Hinata... La première, celle dans la chambre secrète des Kaguya, et l’autre, lors de leur mariage... Ce moment magique où elle avait été déflorée, et où Hinata avait planté en elle la graine de leur amour, une graine qui était secrètement en train de grandir dans son ventre. Oh ! Comme elle avait hâte de le dire à sa bien-aimée ! Mais il fallait attendre ce soir... Shizuka ne voulait pas gâcher ce moment, et, depuis plusieurs jours, elle faisait des efforts incroyables pour ne pas le dire. Et c’était dur de ne rien dire ! les mains d’Hinata continuaient à pétrir sa chair, remuant le long de ses épaules. Elle lui parla de son dos magnifique, la faisant sourire.

« Mon tatouage te plaît toujours autant ? »

C’était une question rhétorique, tant la réponse était évidente. Hinata lui demanda ensuite de ne pas hésiter à demander quoi que ce soit. Se pinçant les lèvres, Shizuka retourna à nouveau la tête.

« Je crois que... Je crois que j’ai envie de nager avec toi, Hinata... Et... De nous embrasser sous l’eau... »

L’idée venait de lui traverser l’esprit. En ce moment, elle s’imaginait très bien être avec Hinata, et l’embrasser tendrement, en se pressant contre elle, et en ne pensant à rien d’autre qu’au corps parfait de son amante et femme... La merveilleuse Princesse d’Edoras !

MÉLINDA WARREN
Image

Si Mélinda était venue à la plage, c’était bien pour se baigner ! Elle comptait bien jouer le rôle de ces bombasses qu’on voyait dans ces films pour humains, avec la nana sortant au ralenti de l’eau, remuant la tête en faisant virevolter l’eau le long de ses cheveux. Fort heureusement, Mélinda ne craignait, ni l’eau, ni le soleil. Il existait en effet des vampires qui étaient incapables de toucher de l’eau, ce liquide faisant fondre leurs peaux, et qui ne supportaient pas le rayonnement ultraviolet du soleil, les brûlant également. Ces inconvénients étaient compensés par des avantages dont Mélinda était dépourvue, mais elle ne se plaignait pas. Ne pas aimer le soleil en vivant à Mijak, un désert, ça aurait été terrible ! Elle avait donc résolu le problème du maillot, en suggérant à Ai et à Harmony de le laver ensemble, solution qui sembla davantage ravir Ai qu’Harmony... Sans surprise.

Ai était une véritable tornade rose, ce qui expliquait sans doute pourquoi, au harem, elle aimait bien Sya, sa « copine ». Les deux femmes faisaient régulièrement l’amour ensemble, car, même si le contrat mensuel de Sya était passé, cette dernière revenait fréquemment à Mijak, que ce soit juste pour revoir sa « Maîtresse », ou encore sa « Maman », Samara. L’Archimage, de fait, semblait surtout convoquer Sya lorsqu’elle organisait des soirées ou des réceptions avec ses collègues magiciennes, mais Mélinda ne cherchait pas à en savoir plus. Elle, elle était toujours ravie de revoir Sya, et c’était comme ça qu’Ai l’avait rencontré. Les deux femmes étaient très similaires, et, en d’autres circonstances, Ai aurait sans aucun doute pu faire une formidable prêtresse de Lust.

Mélinda fut donc la première à rejoindre l’eau, et savoura de plaisir. L’eau de Novac n’était ni trop chaude, ni trop froide, et cristalline, transparente, permettant de s’y baigner sans problème. Elles étaient de plus devant une espèce de belle crique, avec, à gauche et à droite, des « bras » rocailleux qui fermaient les angles de la plage. Des palmiers poussaient le long de ces bras. Novac et ses îles étaient vraiment magnifiques, comme si la Corse avait décidé de se multiplier en plusieurs îles. Ce genre de paysage sauvage, où la montagne se jetait directement dans la mer, était typique de cette île-de-beauté où Mélinda rêvait d’aller. Terra avait des paysages magnifiques, mais la Terre aussi. Pour s’en rendre compte, il suffisait de taper « paysage magnifique monde » pour avoir droit à un ensemble superbe.

La vampire plongea rapidement, et se releva, basculant ses longs cheveux bouclés en arrière. Ai l’avait rejointe, mais Harmony, gênée, resta en arrière.

*Ne me dites pas qu’elle a marché sur un oursin !*

Le problème, en réalité, était tout à fait différent. Elle ne savait pas nager, ce qui fit sourire Mélinda, qui se rapprocha des deux femmes. Ai, pour une fois, évita la moindre allusion sexuelle, en se contentant juste de dire que les deux femmes pouvaient l’aider. La vampire acquiesça.

« Oui, mais... Je ne suis pas une maître-nageuse. Tu aurais dû me le dire plus tôt, Harmony, il y a des cours de natation au Paradisio... Et certaines de mes esclaves au harem en organisent aussi. »

Harmony était visiblement toute confuse, et Mélinda sourit alors, puis l’embrassa sur le front, en caressant chacune de ses joues avec ses mains.

« Bah, bah, ce n’est rien, Harmony ! On va commencer par quelque chose de simple... Tu vas te coucher sur le dos dans l’eau, d’accord ? Et tu vas écarter tes bras et tes jambes, et te laisser porter... Et tu vas constater que tu peux flotter sans avoir rien à faire. D’accord ? Fais-moi ça tout de suite ! »

La seule autre alternative serait de lui acheter une bouée...

« Allez, Harmony, fais la planche ! »

En voyant ces trois filles, difficile de voir en elles une Maîtresse vampirique et deux esclaves. Comme quoi, les apparences pouvaient parfois bien être trompeuses. On avait juste l’impression de voir trois amies en train de s’amuser ensemble...

LUNA EARTHWELL
Image

Luna avait été abandonnée tant et tant de fois par ses anciennes Maîtresses qu’elle avait développé un profond sentiment de rejet et de culpabilité, rejetant sur elle-même tous ces abandons successifs. Était-elle donc à ce point une neko indigne et si peu douée pour susciter à chaque fois le rejet de ses Maîtresses ? De telles questions l’avaient hantées pendant longtemps, et continuaient encore à le faire, ce qui expliquait pourquoi elle adorait que ses Maîtresses lui répètent combien elles tenaient à elle, et que jamais elles ne l’abandonneraient... Oui, voilà tout ce que Luna souhaitait entendre, et ses mains se crispaient sur les cheveux de ses Maîtresses, ses magnifiques Maîtresses. L’affection que la jeune neko leur portait étant sans fin. Oh, comme elle était heureuse ! Luna était en train de furieusement ronronner, tout en mouillant abondamment, poussant des miaulements qu’elle essayait de taire, car ses Maîtresses ne voulaient pas se faire repérer, et Luna, en tant que neko obéissante, obtempérait donc.

Elle se tortillait dans l’eau, et son orgasme finit par affluer au bout de quelques minutes de baisers, de succions, et de mains caressant et pressant ses petites fesses.

« Myyyyyaaaaaawwww... »

Son orgasme afflua dans de longs soupirs, et elle aspergea de sa mouille les bouches magnifiques de ses Maîtresses, leurs lèvres superbes. Ces dernières se relevèrent ensuite, laissant la petite neko en train de ronronner délicatement. Elle se mordillait ses lèvres, sa queue caudale remuant de gauche à droite. Maîtresse Yuko regarda brièvement s’il y avait quelqu’un, puis, une fois rassurée, lécha lentement sa culotte trempée. Luna avait les joues toutes rouges, le signe qu’elle était très heureuse. Ce câlin avait été entièrement de son fait, car elle avait de grands besoins d’affection. Encore une fois, tout ceci était lié aux multiples abandons dont elle avait fait preuve. Seul le temps, véritablement, permettrait à Luna d’oublier ces souffrances passées, car ce n’était pas tant elle qui avait été marquée par ces abandons, que son inconscient... Mais ça, Luna n’en avait pas conscience. En fait, elle n’avait même pas conscience d’avoir été abandonnée, c’était une pulsion profonde et enterrée.

La petite neko soupira de plaisir en sentant la langue de Maîtresse Yuko filer le long de sa culotte, et sa queue caudale vint caresser le visage de sa Maîtresse.

« Luna... Luna vous remercie beaucoup, Maîtresses... »

Aussi bien Maîtresse Yuko que Maîtresse Yuka, il n’y avait aucune distinction à faire ! Maîtresse Yuko lui proposa ensuite d’aller se baigner, ce qui amena Luna à se crisper un peu... Avant d’hocher la tête.

« Oui, Maîtresse, Luna fera tout pour contenter ses Maîtresses ! »

Ce n’était pas un secret, Luna avait peur de la mer. Elle avait peur de cette vaste étendue d’eau, cette étendue qui semblait être sans fin. Toutefois, Luna venait de le dire : elle avait confiance en ses Maîtresses, et elle ne devait pas leur faire honte. En conséquence, la neko suivit donc docilement ses deux Maîtresses, chacune la tenant par la main. Si la tête de Luna était proche des seins de Maîtresse Yuko, qui n’hésitait pas à la presser contre, Maîtresse Yuka, elle, se contentait de caresser ses cheveux, ses délicats doigts glissant dessus. Luna était toute contente, et elles avancèrent, sortant de leur petite crique pour rejoindre la plage. Luna se retrouva assez rapidement libérée des mains de ses Maîtresses, probablement afin que ces dernières voient comment la jeune neko comptait s’en sortir.

Se pinçant les lèvres, cette dernière sentit l’eau glisser sur ses petits pieds, la faisant frissonner.

« L’eau est froide... » minauda-t-elle.

Elle resserra ses mains entre elle, et s’avança un petit peu, sursautant quand sa queue caudale frôlait la surface de l’eau. Le contact était très froid, et elle continua à s’avancer, à une vitesse d’escargot... Le meilleur moyen de lui montrer qu’il était agréable d’être dans l’eau serait sans aucun doute de la pousser dedans. D’un autre côté, il fallait bien admettre que, avec ses joues toutes rouges, et ses petites mains resserrées contre sa poitrine, Luna ne manquait pas de charme...

« Nyuuuu... » glapit-elle quand une vague vint recouvrir ses mollets d’eau.

SUPERGIRL
Image

Kara était donc partie accomplir une mission de la plus haute importance : récupérer une bouée, ainsi qu’une « frite », un terme désignant une barre verticale en mousse qu’on utilisait pour... Et bien, en toute honnêteté, Kara ne savait pas trop à quoi ce genre d’instruments pouvaient bien servir, mais elle n’allait pas chipoter. Kara s’envola rapidement, et fila à toute allure, rejoignant ainsi en quelques secondes l’une des boutiques. Une vitesse si rapide que personne n’avait rien vu, les gens ressentant surtout des bouffées d’air et des courants de vent qui les amenèrent à tourner la tête, en se demandant d’où cette bouffée de vent subite venait. Supergirl se rendit dans le magasin, trouva rapidement une bouée jaune, ainsi qu’une frite violette. Récupérant ces objets, la Kryptonienne sortit à nouveau, croisant dans le magasin plusieurs familles, des enfants multiples, avec une forte importance de femmes.

*On m’avait dit que Uatis comprenait surtout des femmes, et que les hommes y étaient discriminés... Je constate que c’est vrai.*

Une telle situation était, il fallait bien l’admettre, assez déstabilisante. Supergirl ne comprenait pas comment on pouvait en vouloir à des gens uniquement en se fondant sur des critères extérieurs et naturels. Le sexe, la couleur de la peau, la religion... Le monde ne manquait pas de discriminations, et elle trouvait dommage que les êtres humains trouvent tant de motifs pour se diviser et se détester, plutôt que pour s’unir et s’aimer. Car, enfin, qu’ils le veuillent ou non, l’humanité n’était qu’un petit îlot perdu au milieu d’un immense océan. Et, si on avait tendance à penser qu’une planète était immuable, la vérité était qu’un corps stellaire était bien peu de choses face aux puissances qui gouvernaient le cosmos. Kara en avait fait la désagréable expérience avec Krypton, son monde natal, un monde qui existait depuis des centaines et des centaines de millions d’années, avant qu’il ne soit réduit en poussière. Et, comme la Terre ou terra, Krypton avait connu son lot de dissensions, jusqu’à la toute fin, jusqu’au soulèvement du Général Zod, qui avait tenté d’instaurer une junte militaire.

Kara ne comprenait pas pourquoi les gens aimaient tant se haïr, plutôt que s’aimer, et elle le comprenait encore moins quand elle voyait l’insouciance des enfants, leurs visages radieux. Eux se moquaient bien de la race, de la religion, de la couleur de la peau, ou encore du sexe. Ils n’étaient que pur produit d’innocence... À partir de quand est-ce qu’un être humain évoluait pour inclure la malice, la jalousie, et le mépris de l’autre ? Ou est-ce que cette part noire de l’âme était ancrée en chaque individu dès la naissance ? Pourtant, à chaque fois que Kara voyait Kyoko, elle ne voyait que douceur et gentillesse en elle.

C’est d’ailleurs en repensant à elle que Kara retourna vers la mer, emmenant avec elle la petite bouée, qu’elle avait mis autour de son cou, et la frite, qu’elle déposa dans l’eau.

« Et voilà ! » s’exclama-t-elle, ravie, en laissant de côté ses interrogations.

Elle laissa Tessou mettre la bouée, puis Kyoko se mit à flotter sur l’eau. Kara, elle, restait légèrement en retrait. Ce n’est pas qu’elle n’appréciait pas le spectacle, mais elle ne devait pas oublier que, quand bien même elle trouvait Kyoko adorable, et Tessou très attachante... Et bien, Kyoko n’était pas sa fille. De fait, Kara n’appartenait même pas à la même race que ces deux femmes, même s’il lui arrivait parfois de l’oublier, tant, peu à peu, elle s’était faite à sa vie d’humaine.

Tessou jouait avec la frite, et Kyoko essayait de nager, en remuant des bras, s’amusant surtout à taper des mains dans l’eau. Kara, quant à elle, se contentait juste de les regarder, avec un sourire amusé sur le coin des lèvres.

« Vous êtes vraiment superbes, toutes les deux... »

SHA
Image

Plus Sha y songeait, et plus elle se disait qu’avoir une tripotée de beaux petits enfants, de magnifiques filles, serait magnifique. Était-il donc possible qu’elle ait évoluée à ce point ? Que Sha ne soit plus cette Déesse vengeresse sortant de sa prison, et qui n’avait en tête que de massacrer les gens l’ayant scellé ? Se pouvait-il que Kriiko ait toujours eu pour fonction d’être la femme censée apaiser sa rancœur ? C’était un comble, quand on savait combien Kiriko était violente. Belle et sensuelle, elle l’était, mais la Celkhane n’était pas une petite poupée fragile pleine de douceur et d’humilité. C’était, au contraire, une guerrière redoutable, une tueuse impitoyable qui avait massacré des centaines et des centaines d’hommes et de femmes depuis qu’elle était au service de Sha. Kiriko n’était pas une âme pure, elle était une âme noire, aussi noire que le cœur de Sha... Et, pourtant, l’amour que Sha ressentait envers Kiriko était aussi pur que celui d’un amant romantique envers sa promise, et il en serait de même pour leurs enfants. Sha le sentait. La graine qui était en train de pousser dans le ventre de Kiriko, et celle qui pousserait bientôt dans la sienne, seraient un futur radieux et plein d’amour... Un futur d’amour, un futur plein d’espoir, s’opposant à un passé haineux, fait de rage et de souffrance. Mais ce passé, pour autant, ne devait pas s’oublier, sous peine de le voir se réitérer. Voilà pourquoi Sha avait encore à confier à Kiriko une ultime mission, avant de se reposer définitivement au temple le temps de sa grossesse... Une mission qui, en théorie, ne présentera aucune difficulté.

Ce moment viendrait ce soir... Pour l’heure, les deux femmes étaient en train de partager la même idée : combien d’enfants ? Combien de filles allaient-elles avoir ensemble ? Sha sourit quand Kiriko demanda à ne pas vivre continuellement enceinte, et, pour seule réponse, l’Ombre caressa tendrement son ventre, glissant sur sa peau chaude et douce, et l’embrassa dans le creux du cou.

« Oh, tu es une femme très endurante, Kiriko... Mais je ne veux pas que tu ne sois qu’une mère, je veux aussi que tu restes cette puissante guerrière qui a tant fait honneur à notre culte à Wallündrill... »

Ce que Kiriko avait fait là-bas méritait une geste digne des plus grands héros olympiens. Rose Red, son combat terrifiant contre le Dragon Noir... Kiriko s’était surpassée, impressionnant Sha, et rappelant à toutes ô combien elle était puissante, et ô combien elle méritait d’être la Championne de Sha.

« Et je pense que les autres sorcières seront ravies de les éduquer, oui... Même si Luxuria risque de vouloir conserver jalousement leur éducation. »

C’était compréhensible ; Luxuria retrouvait une nouvelle famille, ainsi que des sentiments dont elle se croyait dépourvue. Cela, Sha le devait en grande partie à Lust et à la Luxure. Le plaisir sexuel avait montré à Luxuria qu’elle était capable de ressentir le plaisir, et, partant de là, d’éprouver des émotions. Cette constatation avait été le point départ pour que Luxuria finisse par les rejoindre, sans pour autant cesser d’honorer Lust. Il était important de rappeler de vieilles alliances, de les remettre au goût du jour, car, malgré tout l’espoir que Sha nourrissait envers ses filles, et envers le futur... Elle n’avait toujours pas oublié la sombre vision qu’elle avait eu à Wallündrill, ainsi que les funestes présages du futur. Des temps sombres arrivaient, et c’était pour ça qu’elle voulait se renseigner sur son passé... Car Sha était convaincue que ce passé haineux, que les nuages noirs des siècles passées, n’était pas révolu.

Sha lui sourit donc, et embrassa à nouveau Kiriko.

« Ce soir, tu pourras me mettre enceinte, si tu le souhaites, Kiriko... Et j’en profiterais pour te demander une requête... Mais n’escompte pas me tirer les vers du nez cet après-midi. C’est quelque chose que je tiens à faire dans les formes, et je te confierai tout ce soir. »

L’Ombre l’embrassa à nouveau, arquant ensuite sur ses lèvres un tendre sourire.

« Pour l’instant, profitons juste d’être ensemble, mon amour, et du fait que je puisse te tenir dans mes bras, et sentir toute ta luxure et toute ta beauté... »

En l’état actuel des choses, cela était bien suffisant, et c’était tout ce qu’elle demandait.

CRYSTAL
Image


Neferia était une dragonne qui était en train de se chercher. Elle avait perdu ses parents, et, en toute connaissance de cause, haïssait pour cela les humains. Sa route avait d’abord croisé celle d’une autre dragonne, Ishtar Naviento, mais ce que l’Infernoise avait proposé à Neferia avait déplu à Neferia, qui était partie. Sa route avait ensuite croisé celle de Crystal, et, petit à petit, les deux femmes avaient appris à se connaître... Ce qui n’était pas peu dire, car, d’un côté, Neferia était une femme qui s’était refugiée dans sa fierté, s’y voilant pour masquer sa souffrance, et Crystal était une femme de glace, peinant à montrer le moindre sentiment, partagée entre sa nature ambivalente, celle de dragonne, et celle d’être humaine. Une ambivalence que Neferia connaissait aussi, et que Tigra avait permis de révéler. Un dragon aurait tué sans aucune hésitation ce petit bébé tigre, alors que Neferia en avait été incapable, se redécouvrant ainsi des sentiments dont elle se pensait dépourvue. Ceci aussi faisait partie de sa formation, de son apprentissage du Thu’um. Le Thu’um n’était pas qu’une simple arcane magique ; on ne l’appelait pas « La Voie » sans raison... Et, même s’il s’agissait là d’un jeu de mots entre « voix » et « voie », ce jeu de mots illustrait aussi le fait que, outre être une discipline magique, le Thu’um était aussi une philosophie, une façon de vivre, afin d’utiliser au mieux sa magie.

La Dovahkiin sourit donc devant l’insistance de Neferia, et Crystal se déplaça alors. Elle décroisa alors les bras, et les deux nekos, nerveuses, s’écartèrent un peu. Crystal, ne disant rien, se pencha vers Neferia... Et l’embrassa sur les lèvres, une main posée sur ses cheveux. Ainsi, et pendant de longues secondes, elle se contenta de l’embrasser, tendrement et sensuellement. Ce fut un tendre baiser, aussi surprenant qu’agréable, et elle se redressa ensuite, en souriant légèrement.

« C’est toi l’élève, Neferia, pas moi... C’est toi qui as besoin de vacances. Moi, je me contente de me reposer, et de méditer. Pense à toi, ma chérie, pas à moi. »

Crystal croisa à nouveau les bras, en arquant sur ses lèvres un étroit sourire.

« Je t’avais rarement vue te pré »occuper autant du sort de quelqu’un d’autre que toi, Neferia. C’est... Amusant, en un certain sens. »

Ceci illustrait surtout toute l’affection que Neferia lui vouait, et cette affection était touchante. Crystal, de fait, avait du mal à s’expliquer pourquoi elle s’en sentait si honorée.

Peut-être bien qu’elle aussi était plus humaine que ce qu’elle pensait...

POISON IVY
Image

L’une des principales raisons de ce voyage, outre se renseigner sur Edoras, et sur le saisissant mélange entre technologie et respect de la Nature, était le sort qu’il fallait réserver à Harley Quinn. Un grand changement venait d’arriver dans la vie de Pamela, un bouleversement qu’elle attendait depuis des années : elle avait une fille. Ce rêve de longue date, qu’elle n’avait jamais réussi à atteindre, lui était maintenant accessible. Kyli était dans son laboratoire, oscillant entre ce dernier et la forêt, où elle était actuellement prise en soin par les élèves de Pamela, qui vénéraient Kyli comme une sorte de Déesse végétale. Pamela n’en avait pas encore parlé à Harley... Et il allait falloir qu’elle le fasse. Mais tout ceci allait amener Pamela à se demander quelle rôle Harleen allait avoir auprès de Kyli.

Harley avait toujours été particulière dans le cœur de Pamela, y tenant une place spéciale. Petit à petit, le clown se confiait à elle, et lui expliquait ce qui l’avait poussé à venir à Yoake. Elle avait été libérée de l’asile d’Arkham grâce à une femme-lapin, White Rabbit, mais, peu de temps avant, elle avait aussi eu affaire au Joker... À un nouveau Joker, qui s’était arraché le visage, se le collant ensuite sur sa figure, comme un remake sinistre de Leatherface. Il avait attaqué Harley, l’avait étranglé, puis enfermé dans une prison, entourée de cadavres, en lui assurant qu’elle ne représentait rien pour lui, et qu’elle n’était pas la première Harley. Depuis ce moment, Harley avait juré à Pamela qu’elle ne voulait plus être proche du Joker, car il ne la faisait plus rire... Et Pamela, comme toujours, espérait que ce soit vrai, et qu’Harley se tienne à sa position. En effet, elle ne comptait plus le nombre de fois où Harley avait fait le ping pong entre elle et Le Joker, mais ce n’était pas quelque chose qu’elle tolérerait avec Kyli. Et c’était bien ça qui la mettait peu à peu dans l’embarras, car elle ne voulait pas avoir à choisir entre Harley Quinn et Kyli... Tout en sachant qu’elle choisirait Kyli, qui était sa fille, la chair de sa chair, et sa petite perle.

Restait à savoir comment aborder cette question avec Harley, et, en attendant, les femmes flottaient au milieu de la mer, sur une fleur qui se déplaçait tranquillement. Harley rejoignit ensuite Pamela, invitant Poison Ivy à se nicher sur elle, et les deux femmes s’embrassèrent mielleusement.

*Comment pourrais-je me passer d’elle ? De son corps, de son esprit, de sa présence ?*

Se détendre... Oui, se détendre, voilà bien ce que Pamela voulait. Sa main se crispa sur les cheveux de sa femme, l’autre sur ses hanches, et elle continua à l’embrasser goulûment, leurs langues allant jouer ensemble. Elles se contentèrent juste de s’embrasser, comme bien souvent. Harley avait été la première expérience sexuelle féminine de Pamela, la preuve pour elle que, quand Pamela Lilian Isley avait laissé place à Poison Ivy, elle était aussi devenue bisexuelle. Qu’il était bon d’embrasser cette femme, de la savourer, de se presser contre elle... Elles s’embrassaient donc, longuement, sans tenir compte des minutes qui passaient, puis la main de Pamela, celle située sur ses hanches, se déplaça pour s’approcher des cuisses de la femme.

Le baiser se rompit lentement, et Pamela l’embrassa sur la nuque, lui faisant un suçon, tout en remuant deux doigts en elle, s’enfonçant dans sa chair, allant chercher son bouton d’amour. Ivy appuya sur son clitoris, remuant dessus, afin de faire soupirer Harley, d’entendre les gémissements s’échapper des belles lèvres de son arlequin. Elle léchait sa peau, puis embrassa ensuite à nouveau ses lèvres, laissant volontiers les mains de la belle femme à la peau grise venir sur ses fesses.

« Hmmm... »

Elle retira ses doigts, et les lécha lentement, sous les yeux d’Harley, puis ses doigts caressèrent ses lèvres. Un sourire orna ensuite la bouche de Pamela, qui enfonça ensuite ses doigts en elle.

« C’est bon, hein, ma belle ? Goûte donc à ta mouille, mon cœur... »

Pamela sourit donc, puis retira ensuite ses doigts, avec un sourire.

« J’ai très envie de sentir tes lèvres sur mes fesses, Harley... Est-ce que tu pourrais... T’en rapprocher ? »

Sentir l’expertise d’Harley sur cette partie de son corps risquait de lui faire grandement plaisir.

FÉLICIA HARDY
Image

Ce n’était que partie remise... Partie remise, oui, car Félicia comptait bien se faire prendre par Aoki aussi. Qui aurait cru que la Chatte Noire puisse un jour s’adonner à ce qui ressemblait à un fantasme d’adolescente... Ou à un délire brésilien. Félicia Hardy, en tout cas, était bien là, sur cette plage novaquienne, sur une île désertique, allongée au-dessus de sa belle Aoki, avec son membre masculin qui caressait ses cuisses. C’était Poison Ivy qui lui avait montré que l’impossible était possible... Même si, après tout, ça n’avait rien de surprenant. Félicia vivait dans un monde où des individus pouvaient voyager dans le temps en allant vite, et où d’autres pouvaient arrêter des balles à pleines mains. Qui irait se familiariser pour un zob’ qui poussait là où il n’était pas censé pousser ? Sûrement pas Félicia Hardy, qui était une expérience de laboratoire, une mutante génétique créée par Wilson Fisk pour lui offrir la clef du sérum du Super-Soldat, et lui permettre, dans ses lubies, de se doter d’une armée de Captain America personnalisés. Un joyeux plan qui avait totalement échoué, mais qui avait permis à Félicia Hardy de devenir véritablement la Chatte Noire.

Et, maintenant, la belle Aoki s’impatientait, venant la narguer. Félicia ne put que sourire, et ses ongles s’enfoncèrent légèrement dans les épaules de la femme.

« Pense bien à me gifler le cul, Aoki... »

La belle Aoki avait eu droit, elle aussi, il y a quelques semaines, au spectacle surnaturel d’une séance à quatre avec Poison Ivy et Harley Quinn. Les aphrodisiaques et les phéromones de Poison Ivy avaient prouvé à quel point ils étaient redoutables, transformant les deux femmes en véritable atomes de sexe. Félicia avait bien baisé ce soir-là, et même cette nuit. Elles avaient fini complètement assommées, avec cette impression, le lendemain après-midi, qu’une bombe avait éclaté dans la chambre. La tornade Ivy était passée par là, et, depuis lors, Félicia s’était souvent caressée le sexe, en se rappelant cette étrange sensation... Avoir un phallus. C’était vraiment suite à cet évènement inattendu qu’elle avait commencé à se rapprocher des Uatéenes et de leur technologie particulière, permettant de se doter de sexes masculins, de verges tendues...

...Et puis le membre s’enfonça en elle. Félicia avait déplacé sa main, le posant sur sa hampe de chair, et s’en servit pour le guider en elle, dans la fente intime de la femme. Un long soupir ténu s’échappa alors des lèvres de la Chatte Noire, qui commença alors à donner des coups de reins, remuant de haut en bas, tout en soupirant longuement. Oh, que c’était bon ! Haaa, comme elle pouvait aimer cette fente étroite, ce corps chaud et tendre, terriblement accueillant !

« Miaaaaaaaawwww... »

Félicia miaulait de plaisir, et s’appuya sur les épaules de la femme, puis entreprit de la prendre. Avec ses muscles déployés, et sa forme de Chatte Noire mise, sa verge était encore plus grosse, devenant un véritable mandrin qui s’enfonçait lourdement dans le corps d’Aoki. La Chatte Noire remuait d’avant en arrière, multipliant les coups, dispersant l’eau autour d’elles, ainsi que le sable. On pouvait ainsi l’entendre gémir et soupirer, soupirant longuement, au fur et à mesure qu’elle prenait cette petite femme, la baisant joyeusement, sans relâche.

« Haaaa... Hnnnn... »

La Chatte Noire alla l’embrasser brièvement, puis continua à danser sur elle, avant de déplacer l’une de ses mains. Elle s’en servit pour pincer son téton, le coinçant entre deux doigts, et l’écarta, avec un sourire vorace sur les lèvres.

« Tu aimes ça, hein, Aoki, HEIN ?! Que... Que je te baise comme ça, hnnnnn.... !! Tu... Tu es si étoite, ma chérie, haaa, bordel... ! »

LAURA KINNEY
Image

Le sport était l’une de ces choses que Félicia essayait de mettre en avant auprès de Laura, en lui expliquant que le sport permettait d’apprendre bien des choses. Outre le nécessaire respect dû à votre adversaire, le sport était aussi un vecteur commun permettant de s’unir autour de règles, d’un but commun, d’un ensemble ludique. De manière plus générale, Félicia s’était toujours dit que le jeu était la meilleure manière de lui enseigner la vie en société, ou, du moins, en groupe. Alors, maintenant, elle comptait en profiter. Illyana était une femme très similaire à Laura, une autre mutante asociale, qui avait passé plusieurs années dans les Limbes, une variante des Enfers, un endroit monstrueux et horrible qu’elle avait dû garder pendant plusieurs années, avant de finir par revenir dans le monde des vivants. Cependant, son séjour dans les Limbes avait marqué Illyana, qui faisait partie de cette frange assez hostile des X-Men, ceux qui avaient rejoints Cyclope suite au Schisme. Le SHIELD se méfiait d’elle, et probablement à raison. Mais, après tout, le SHIELD se méfiait aussi de Laura, et c’était aussi à raison.

Elle acquiesça à l’idée de jouer, et le visage de Laura s’éclaircit avec un léger sourire, tandis que les autres joueurs les acceptèrent. Le beach volley n’avait rien de compliqué ; il fallait juste taper sur le ballon, et empêcher qu’il atterrisse sur le sol.

« J’engage ! »

La balle s’envola en l’air, puis un homme athlétique, au torse glabre (comme il convenait de l’être à Uatis) tapa dedans. La balle s’envola, et Laura bondit alors en hauteur, et fit une roulette en hauteur, et réceptionna le ballon avec le pied, l’envoyant fuser vers le terrain de jeu ennemi. Une joueuse bondit sur le sable, et l’intercepta avec la main, empêchant le ballon de toucher le sable et de leur accorder un point. Laura en fronça les sourcils, et un joueur de l’équipe adverse bondit à hauteur du filet, et tapa dedans. Laura bondit, aveuglant l’une de ses camarades, mais son saut n’empêcha pas le ballon de toucher le sol.

« J’aurais pu l’avoir, Laura !
- Hmmm... »

Laura se contenta de grogner tout en se redressant...

L’esprit d’équipe était encore une chose qu’elle se devait d’apprendre.

MISS MARVEL
Image

Si, un jour, il fallait faire un magazine sexy de super-héroïnes, Carol était sûre de pouvoir décrocher la couverture avec Karen. Miss Marvel et Power Girl, quel couple magnifique ! Leur dispute initiale semblait s’être envolée. Carol n’était tout simplement pas rancunière, surtout que, dans ce domaine, elle en voulait surtout à elle-même. C’était elle qui s’était mise à boire, et qui était lentement partie à la dérive, et, même si elle estimait n’être qu’une injuste victime, ça ne justifiait en rien de s’adonner ainsi à la boisson, et de sombrer peu à peu. Carol allait mieux, maintenant, et elle tenait à le faire savoir. Bon, elle continuait à suivre une thérapie, mais elle se félicitait au moins de ne plus boire.

Karen accepta l’idée d’aller jusqu’à Novac Tower, et Carol se mit à sourire, hochant lentement la tête. Faire la guide ? Très bien... Cependant, elle n’avait pas le système GPS intégré dans son bras, comme l’armure d’Iron Girl. Tout ce que Miss Marvel avait, c’était ses yeux, et la capacité de voler. Elle se déplaça donc, tandis que Power Girl lui avoua ne pas connaître Terra énormément, tout en demandant à Carol si elle était déjà venue sur Terra, et depuis combien de temps elle était au Japon.

« Je suis arrivée à Yoake il y a quelques mois. Quant à Terra, j’y ai déjà fait quelques missions, mais elles sont relativement confidentielles. »

Et guère palpitantes, de plus, puisqu’il s’agissait juste de missions de repérage. Carol avait combattu quelques monstres dans des donjons abandonnés, des forts sinistres où le SHIELD soupçonnait la présence d’installations de l’HYDRA, de l’AIM, ou encore de la Main. Elle s’y était battue contre des monstres, se prenant pour une sorte de guerrière d’heroic fantasy. Miss Marvel menait donc la marche, volant le long de l’océan. Depuis les hauteurs, on pouvait voir l’apparence globale de la région : une incroyable succession d’îlots et de rochers, l’ensemble formant un archipel magnifique. Il y avait une plus grande île au loin, appartenant probablement aux îles principales de Novac. De fait, Novac ressemblait un peu au Japon, avec ces centaines d’îles et cette mer cristalline, cet océan bleu transparent. Carol volait donc en l’air, fermant les yeux, avant de se retourner, écartant lentement les bras, humant l’air frais qui l’englobait.

« N’apprécies-tu pas cela, Karen ? Le fait de voler... De sentir l’air caresser ton visage, remuer tes cheveux... Tu sais, j’ai voulu être pilote, car j’ai toujours aimé voler, être dans le ciel. J’ai considéré pendant longtemps mes pouvoirs comme une malédiction, car ils m’ont privé de mon avion de chasse, de la capacité de parcourir des milliers de kilomètres en moins d’une heure... Mais, maintenant, avec le recul, je me rends compte que c’est vraiment magnifique... Le simple fait de pouvoir flotter dans les airs, ce sentiment d’être libre, d’échapper à toute emprise... »

Carol sourit après ce monologue, et se retourna lentement, avant de s’envoler encore un peu. Novac devenait de plus en plus petite, et Carol finit par voir ce qu’elle recherchait... Novac Tower se découpait au loin, un immense building qui réfléchissait la lumière du soleil, et qui se dressait au milieu de multiples bandes rocheuses tournoyant autour de lui. Une incroyable construction, qui n’était pas sans rappeler toutes ces constructions dans les émirats du Proche-Orient, où on creusait dans le sol pour donner aux plages des formes spéciales.

« J’ai une idée à te proposer, Karen... Car Novac Tower est là-bas, on le voit d’ici. »

Miss Marvel flottait en l’air, et sourit lentement, révélant ses belles dents en tournant la tête vers elle :

« On fait la course ? »

MIRANDA FORGE
Image

Kaleena esquissa un sourire en voyant la corne de Twillight émettre une lueur vibrante. C’était très certainement le signe qu’elle était excitée, ce qui amena Rouge à proposer un endroit plus intime pour elles... Ainsi que pour Miranda. Cette phrase ne put qu’arracher un sourire sur les lèvres de la belle Kaleena, qui hocha lentement la tête. Elle leur avait dit que coucher en public en dérangeait pas Miranda, mais Rouge avait l’air pressée de rencontrer Miranda. Kaleena hésita donc entre satisfaire la requête de Twillight, à savoir sucer sa belle corne, ou satisfaire celle de Rouge, à savoir les présenter auprès de Miranda... Kaleena savait que son amie était une grande exhibitionniste, et, avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, elle entendit des bruits de pas dans son dos.

Miranda venait de les rejoindre, arquant sur ses lèvres un délicieux sourire.

« Alors, mes deux cocottes, comme ça, vous voulez partager ma couche ? Ma foi... Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de coucher avec une Terranide-licorne et une Terranide-chauve-souris en même temps. Il faudrait être folle pour refuser ça. »

Tout en disant cela, Miranda s’était légèrement rapprochée, et sa main caressa les épaules de Kaleena, ses beaux doigts glissant délicatement dessus.

« Et bien, je vous invite à me suivre... »

Miranda, dans son bikini marron extrêmement court, leur sourit, et ses doigts s’attardèrent sur la corne de Twillight, puis elle les invita à la suivre. Kaleena laissa les deux Terranides passer devant, permettant ainsi aux deux femmes de pouvoir observer le magnifique cul de Miranda, un cul qui était parfaitement moulé. Miranda s’approcha en réalité du parking à la sortie de la plage, et grimpa dans une voiture assez spacieuse, puis laissa Kaleena grimper dedans, ainsi que Rouge et Twillight.

« Il serait dommage de retourner entre quatre murs avec un tel temps... Fort heureusement, l’île du Paradisio comprend bon nombre de criques privées et de lagons isolés... »

La voiture se mit à rouler le long de la côte, et on pouvait constater qu’elle était bien la voiture d’une puissante Uatéene. C’était une voiture blindée avec un ordinateur intégré, une sorte d’étrange croisement entre une limousine et un van, avec un pilotage automatique très avancé, et très efficace sur ce genre de petites routes. Jambes croisées, Miranda souriait aux deux femmes, et appuya sur un bouton. Un écran d’ordinateur s’alluma alors à côté de Rouge et de Twillight, et ne tarda pas à leur montrer une carte de l’île. Un point rouge clignotait le long de la côte, et on pouvait voir une flèche bleue, signalant la position de leur voiture.

« Le Paradisio Hotel ne propose pas que des chambres à louer, mais aussi des bouts de plage. J’ai pris la liberté de réserver une crique pour la durée de mes vacances. Nous baiserons là-bas. »

Aucune hésitation dans la manière dont elle parlait. Tout cela lui semblait normal, et, pendant ce temps, la voiture longeait le littoral.

« En chemin, j’aimerais en savoir plus sur vos expériences sexuelles récentes, Mesdames. Par exemple, la semaine dernière, j’ai fait l’amour 27 fois. »

Était-elle sérieuse ? Miranda n’avait pas pour habitude de mentir là-dessus. Le sexe était bel et bien quelque chose d’intuitif chez elle, et Kaleena acquiesça, rajoutant alors quelques mots :

« Et, depuis que nous sommes en vacances, nous avons fait l’amour six ou sept fois, elle et moi. Alors... Quel est votre score, mes beautés ? »

RYOUKA
Image

Il allait donc falloir rejoindre Nika... Pour Ryouka, c’était quelque chose de formidable à entendre. Sa grande sœur allait débarquer par ici ! Tsukasa allait pouvoir la découvrir, et ceci suffisait à exciter profondément l’Héroïne. Tsukasa était la meilleure amie virtuelle de Ryouka, ce qui n’était pas peu dire. Sur l’Internet uatéen, Ryouka était comme une sorte de star, cybernétiquement connue et reconnue. Il fallait donc retrouver Nika au port de plaisance, car elle ne devrait pas tarder... Mais, pour ça, ça impliquait que les deux femmes sortent de la chambre, et donc prennent une douche séparément... De manière à éviter qu’elles ne sortent jamais d’ici.

« Ça marche, ma belle... »

Il leur fallut bien vingt minutes pour sortir, et Ryouka avait enfilé son élégant maillot de bains, sous sa belle robe noire moulante. Néanmoins, avant de partir, Ryouka avait décidé de s’offrir un dernier petit plaisir, et sortit de ses affaires un petit coffret noir, qu’elle ouvrit. Deux petits plugs anaux s’y trouvaient, et elle prit le sien.

« Je veux continuer à préparer mes fesses pour le moment où quelqu’un y retournera... » s’expliqua Ryouka à Tsukasa.

Elle suça ensuite son plug, puis le glissa dans son anus, avec un léger soupir.

« Je le mets fréquemment quand nous faisons virtuellement l’amour, tu sais... Mais, maintenant, il faut aller au port... »

Et il fallait plutôt vite s’y résoudre, car, à chaque seconde que Ryouka passait ici, elle n’avait qu’une envie : refaire l’amour avec Tsukasa... Encore et encore, comme si le fait qu’elles aient forniqué ensemble pendant des heures n’ait pas suffi. Les deux femmes sortirent donc dans l’agréable couloir du Paradisio Hotel. Un grand couloir, avec un tapis rouge et des fleurs dans les coins. Les deux femmes s’avancèrent vers l’ascenseur, et, fort heureusement, il n’était pas vide. Autrement, Ryouka l’aurait bloqué pour prendre Tsukasa dans ce dernier.

« J’ai encore envie de toi » se confessa-t-elle discrètement, murmurant ces quelques mots dans le creux de son oreille avant d’embarquer dans l’ascenseur.

À l’intérieur, il y avait une femme avec sa fille, et les deux étaient impatientes d’aller à la plage. L’ascenseur les envoya au rez-de-chaussée, et les deux femmes durent encore marcher un bon quart d’heure pour rejoindre le port. Ce dernier était jouxté au Paradisio Hotel, mais le Paradisio était une grande et vaste structure. Le duo fila donc le long des artères commerciales de cet hôtel, qui ressemblait davantage à une ville qu’à un simple hôtel. Il y avait plusieurs rangées de restaurants, et des panneaux lumineux indiquaient où aller pour rejoindre le port. Ryouka et Tsukasa auraient pu emprunter le système de tramway interne à l’île, mais Ryouka préférait marcher un peu. Après des heures et des heures à baiser, user des jambes n’était pas plus mal.

En chemin, elle tenait la main de Tsukasa, tout en lui expliquant que Nika était une femme très endurante, une ancienne policière expérimentée qui veillait scrupuleusement à la santé de Ryouka, et se chargeait de la former.

« Ma ligne alimentaire est étroitement surveillée par elle. Chaque semaine, elle me pèse, et, si je suis trop grosse par rapport à ce que je devrais être, elle se débrouille pour que je perde rapidement du poids. »

Nika avait toujours protégé Ryouka, mais, pour autant, les deux n’étaient pas des sœurs, au sens biologique du terme. Elles étaient deux orphelines, et, à l’orphelinat uatéen, Nika avait toujours veillé sur elle, généralement contre les autres enfants de l’orphelinat, ou contre les crapules de dehors. Nika avait fini par dire à Ryouka qu’elle était comme sa sœur, lors d’une fois où Ryouka avait subi une violente déception amoureuse, et pensait abandonnée. Leurs familles biologiques n’avaient jamais été retrouvées, mais, dans la mesure où leur orphelinat accueillait surtout des réfugiés, Ryouka, tout comme Nika, étaient parties du principe que leurs familles avaient été tuées par les Formiens. Elles n’étaient pas les seules dans ce cas, et il n’y avait rien d’exceptionnel à cette situation.

Le port fut bientôt en vue. Elles descendirent par un escalator qui les conduisit dans un grand hall vitré avec différents grands couloirs menant aux quais. Elles sortirent devant, arrivant ainsi le long des quais. On y trouvait les yachts, les bateaux de pêche, les navettes, le tout étant étalé sur quelques kilomètres de quais et de jetées, avec de petits immeubles à côté. Ryouka rejoignit le quai où une navette s’approchait.

« Nika doit être à l’intérieur... Mais je me disais qu’il serait mieux que Nika loue sa propre chambre... Je pense qu’Hinata ne risque pas d’apprécier que je ramène ma sœur, surtout compte tenu de ce que nous avons prévu de faire... »

À moins de proposer à Hinata de les rejoindre, mais la Princesse n’avait d’yeux que pour sa charmante épouse. Un simple regard suffisait pour voir qu’elles étaient comme deux petites tourterelles, incapables de se séparer l’une de l’autre. Inutile donc de leur proposer un plan à plusieurs, elles étaient encore embrumées par les nuages roses de l’amour. Ryouka respectait tout à fait cela, et c’était pour ça qu’elle avait d’ailleurs voulu, au début, avoir sa propre chambre. Cependant, Isabelle y avait vu une bonne opportunité de se rapprocher d’Edoras, et d’essayer d’en savoir plus sur les derniers évènements politiques. Mine de rien, le mariage entre Shunya et Hinata constituait un évènement politique, et cet évènement intéressait Overlord, car elle savait que Shunya ne venait pas de l’aristocratie, mais de la paysannerie, et la paysannerie d’Edoras était beaucoup plus masculine que le reste. Or, Overlord avait toujours été ébranlée par les traitements infligés aux hommes dans la sphère uatéene. Elle espérait qu’Edoras constituerait une impulsion, un souffle qui pourrait amener les Uatéenes vers davantage de respect. Shunya, en ce sens, pouvait donc être comme une petite boule de neige qui, en dévalant la pente de la montagne, constituerait peu à peu une avalanche.

Mais, pour l’heure, Ryouka s’intéressait surtout à Nika, et à ce que sa sœur dirait en constatant que les copines virtuelles de Ryouka n’étaient pas que des gros tas ou de vieilles perverses décrépies. Les passagers commençaient à descendre... Et Ryouka se dandinait sur place, impatiente... Même si c’était aussi probablement lié au plug qu’elle avait niché dans ses fesses.

SAMARA
Image

« Je suis une démone, Sya. Notre peau a été faite pour résister aux conditions climatiques extrêmes qui ont lieu en Enfer... Alors, ce n’est pas l’étoile de Terra qui risque de m’effrayer. »

Autrement dit, non, elle n’avait pas besoin de crème solaire. Kazuha, en revanche, n’était pas contre, et la femme blonde se couchait sur le dos, tandis que Samara attarda son regard sur la mystérieuse et belle Uatéene. Cette dernière les observait distraitement, avant de brusquement tourner la tête en rougissant lorsqu’elle remarqua que Samara l’avait vue. L’Archimage esquissa un léger sourire amusé, puis se retourna vers Sya et Kazuha. Sya avait discrètement usé de sa magie rose, de ce pouvoir de Luxure propre aux prêtresses de Lust, pour amener la Uatéene à l’observer, et à repenser à elle. Si Sya utilisait ce pouvoir pour jouer, Samara, elle, y voyait de bien plus grandes applications. Par exemple, elle pouvait l’utiliser lors de tractations politiques, pour amener ses cocontractants à la voir sous un meilleur œil. C’était l’une des nombreuses raisons qui avaient conduit Samara à prendre Sya sous son aile, afin de se renseigner sur ses pouvoirs, et de pouvoir les utiliser... Le fait de coucher avec Sya n’était qu’un bonus.

Sya demanda donc à Kazuha où elle pouvait la masser, et Kazuha sourit.

« Oh, on n’est jamais assez prudentes avec les coups de soleil, Sya... Promène tes doigts partout, ma belle... »

Samara sourit également, et regarda autour d’elle. La plage... Un endroit relativement incongru pour elle. Elle aurait pu privatiser une crique, mais elle aurait fait passer cette dépense sur les frais impériaux, et elle doutait que la trésorerie impériale apprécie ce genre de dépenses. Il y avait quantité de gens ici, essentiellement des humains, ainsi que quelques elfes, mais l’Archimage semblait être la seule démone. Se retrouver ainsi au milieu de la plèbe n’était pas vraiment pour lui plaire, car elle était une haut-fonctionnaire impériale... Mais les gens ici n’étaient pas de simples paysans. Il fallait avoir de l’argent pour venir au Paradisio Hotel, et ces « vacances » servaient aussi les intérêts de Samara. Ainsi, elle pouvait davantage se renseigner sur Uatis, sa population, et la manière dont les Uatéenes fonctionnaient.

Kazuha soupirait joyeusement, jusqu’à ce que Sya finisse de la masser. Le corps de Kazuha luisait alors, tout en émettant une délicieuse odeur, et elle se retourna, venant embrasser Sya en souriant.

« Allons-nous nous baigner, Maîtresse ? »

Fugacement, Samara avait noté que la Uatéene était aussi allée se baigner, probablement pour tenter de se changer les idées, et l’Archimage acquiesça, opinant de la tête. Qui sait ? Peut-être que cette rencontre purement fortuite pouvait, par la suite, porter ses fruits ? Peut-être que, par ce biais, Samara allait se renseigner davantage sur Novac, sur leur technologie formidable ? En toute honnêteté, elle était impressionnée par le Paradisio Hotel. Il était aussi impressionnant que le Palais Impérial, et, encore, il n’était rien, par rapport à Novac Tower, ou à Novac City. La différence technologique entre Mijak et Uatis était criante, et, pour le réaliser, il fallait se rendre à Novac. Dreamland portait bien son nom.

Le trio rejoignit donc la mer, à proximité de la femme en combinaison violette, et Samara fila rapidement dans l’eau. Là encore, sa peau la protégeait des changements de température. En Enfer, on oscillait entre des chaleurs extrêmes, dues aux éruptions volcaniques, et des températures glaciales, quand on s’enfonçait dans de profondes grottes. Kazuha plongea aussi rapidement, frissonnant au contact de l’eau. Il n’y avait pas de mer à Mijak, tout du moins dans la capitale. Il fallait s’éloigner de la capitale pour trouver les ports, et un sourire joyeux éclairait les lèvres de Kazuha, dont seule la tête émergeait de l’eau.

Samara, quant à elle, s’avança un peu, et se rapprocha de la mystérieuse Uatéene, qui rougit en la voyant se rapprocher.

« O-Oui ? s’enquit-elle nerveusement.
- Pardonnez ma présence, mais... J’ai capté de votre part plusieurs regards envers ma fille, Sya... »

Cette révélation sembla étonner la Uatéene.

« Vo... Votre f-fille ?
- Adoptive, seulement.
- Ah... Mais... Euh... Vous êtes... Euh... U-Une... ?!
- Une Mijakienne en vacances avec ma servante et ma fille adoptive, compléta Samara. Et, si je viens vous voir, c’est pour vous soumettre une requête particulière... Voyez-vous, ma fille manque d’amies, et, si je suis venue ici, c’est parce que j’ai envie qu’elle se sociabilise avec d’autres personnes. Je me suis dit que ce rôle pourrait vous convenir.
- Oh... Et bien... »

La Uatéene se mordilla encore les lèvres, et Samara attarda sa main sur son visage, caressant délicatement sa joue.

« J’aimerais beaucoup que vous veniez nous revoir dans notre suite... »

Samara approcha sa bouche de son oreille, et en murmura le nom, tout en déplaçant sa main, venant les poser sur les hanches de la femme, son corps se serrant contre le sien. Une fois le numéro donné, elle s’écarta alors, et lui sourit, ses lèvres proches des siennes.

« Mais, bien sûr, rien ne vous empêche de vous familiariser avec Sya en ce moment... »

Et peut-être bien que Sya viendrait aussi faire sa curieuse... En attendant, elle était visiblement occupée à jouer avec Kazuha, qui s’amusait à tenter de la couler en la soulevant et la balançant dans l’eau...
ALICE KORVANDER
Image

La confusion initiale passée, Alice n’était clairement pas contre l’idée de revoir les Karistal. La dernière fois qu’elles s’étaient vues, c’était à Sylvandell, mais, entre-temps, Alice avait appris que les deux sœurs avaient rejoint Mélinda Warren. Alice ne l’avait jamais dit à haute voix, mais elle était sûre qu’elle n’était pas étrangère à cette situation. Quand les Karistal étaient venues à Sylvandell, Alice leur avait parlé de Mélinda, et c’était suite à ça, quelques semaines plus tard, que les deux jumelles étaient venues voir la vampire. Mélinda lui en avait parlé, en lui disant ô combien ces deux femmes étaient gourmandes, insatiables sexuellement, et terriblement désirables. Ensemble, elles avaient longuement fait l’amour, et, depuis lors, Mélinda avait fondé son clan.

En fait, l’idée de les revoir excitait énormément Alice, surtout qu’elle savait très bien ce qui allait se passer ce soir... Mais ça pouvait aussi être l’occasion d’y inviter Mélinda. Maintenant que les Karistal et Mélinda étaient en relation, elles étaient, d’après les termes de Mélinda, de grandes copines. Autant dire que la soirée serait très animée, mais ce n’est pas comme si ça allait déranger Alice, n’est-ce pas ? La Princesse souriait donc rêveusement, s’imaginant déjà dans sa tête le contenu de cette joyeuse soirée, quand les deux Terranides expliquèrent que, pour garder le secret, elles allaient devoir rester avec Alice. Cette dernière sourit, en se doutant très bien de quoi Yuko et Yuka étaient capables pour délier les langues.

« Et bien... Je serais folle de me priver de la compagnie de deux si belles Terranides. »

Cette phrase sembla ravir Blanche, puisqu’elle alla se ruer contre le corps d’Alice, se blottissant contre elle, avant de demander comment l’appeler. Noire, elle, semblait un peu plus timide, et Ayumi, pendant ce temps, observait le trio. Alice, elle, se contenta d’un nouveau sourire devant le contact de Blanche. Ça devait essentiellement être pour ça que Mélinda et elles avaient fait l’amour. Tout comme Mélinda, les Karistal respectaient leurs esclaves, et c’était quelque chose de beau à voir.

« Hum... Vous pouvez juste m’appeler Alice, je ne m’en formaliserais pas outre mesure. »

Elle embrassa Blanche, puis lui sourit, et fit ensuite signe à Ayumi de venir. Elle expliqua rapidement qui elles étaient, et Ayumi hocha la tête.

« Ah, oui, les Karistal... Vos Maîtresses sont foutrement sexy, si vous voulez mon avis. »

Alice sourit légèrement. Qu’allaient-elles faire maintenant, toutes les quatre ? Fort heureusement, Ayumi avait une idée derrière la tête. Toujours dans son slign bikini, elle se déplaça un peu, louchant volontiers sur les deux Terranides, tandis qu’Alice, elle, se mordillait les lèvres.

« On va faire un câlin à quatre. Pour ça, relevez-vous, écartez-vous, et... Mettons-nous en forme de losange, toutes les quatre. »

Sur ce point, il fallait bien reconnaître qu’Ayumi ne manquait pas d’idées. En matière sexuelle, les esclaves de Mélinda s’avéraient être d’une imagination redoutable, ce qui était toujours très agréable. Les quatre femmes se positionnèrent donc, en forme de losange, Ayumi face à Blanche, Alice face à Noire, Ayumi à gauche d’Alice, et Blanche à sa droite, soit un schéma de ce type :
Image
Et, alors qu’on aurait pu s’attendre à ce qu’Ayumi propose de se tenir par la main, chacune de ses mains alla se poser sur les fesses de ses proches voisines, alors qu’un sourire vorace, mielleux, et une lueur malicieuse, éclairaient son beau visage.

« Maintenant, c’est parti pour un câlin fessier ! Massez les culs de vos voisines, allez, mes belles ! »

JESSICA DREW
Image

« Bah... Ouais. Mes mamans sont pas encore divorcées, quoi... »

Le trouble de Konata pouvait se comprendre de la part d’une femme venant de la Terre, mais, à Uatis, rien de tout cela n’était exceptionnel. La société uatéene était fondée sur une discrimination sexuelle, avec une forte importance accordée au sexe féminin. Il était donc normal d’avoir une famille nucléaire composée de deux mères et d’une ou plusieurs filles. Jessica ne s’en formalisa toutefois pas. Cette femme venait de Lumen, et, à Lumen, les hommes avaient la même importance que les femmes, ce qui amenait la société uatéene à les voir comme une société décadente. Konata revint ensuite sur son Chocobo, en lui parlant d’un détail qui... Et bien, ce n’était probablement pas le truc le plus glamour qu’on lui avait dit. Elle rougit légèrement en se mordillant les lèvres. Choco était donc une mitraillette-à-caca...

*Ça vire légèrement scatophile, là...*

Elle ignorait toutefois si le Chocobo avait le droit d’entrer dans l’eau, ni même de se trouver là. L’eau de la piscine était traitée à la perfection, afin d’éviter de provoquer des problèmes avec toutes les lotions et les produits de beauté que les Uatéenes mettaient sur le corps. Or, les plumes d’un Chocobo risquaient bien d’amener à une évacuation de la piscine, et à tout un tas de problèmes... Autrement dit, mieux valait l’envoyer dans l’eau, mais, puisqu’il avait des plumes, elle se demandait s’il aimait l’eau. Généralement, les bêtes à fourrure n’aimaient pas plonger dans toute forme de liquide.

Prenant conscience que Konata avait glissé sur un sujet un peu délicat, elle revint alors sur les parents de Jessica, demandant si elle ne s’ennuyait pas avec elles. Surprise, Jessica entrouvrit les lèvres, puis Konata enchaîna alors, en demandant, sur un ton suppliant, à ce qu’elles passent la journée ensemble. Jessica sourit alors, tandis que, pour appuyer sa demande, Choco lança un *KUPO !* vif en frottant sone bec contre le bras de la femme. Un sourire éclairait les lèvres de Jessica, qui hocha la tête.

« Euh... Ouais, d’accord, pas de problème ! »

Il faudrait qu’elle demande l’autorisation à ses mères, ou, en tout cas, qu’elle les prévienne qu’elle sortait se promener dehors. Konata proposa ensuite d’aller à la plage, mais Jessica avait une autre idée, ce qui l’amena à sourire très légèrement, avant de la balancer :

« Et qu’est-ce que tu dirais d’aller à Pax Arcadia ? C’est une galerie commerciale composée de jeux vidéos. Des simulateurs, des pachinkos... Y a à peu près tout ce qu’on veut là-bas ! »

Jessica avait beau être Spider-Woman, elle restait encore une adolescente, adolescente qui, en tant que telle, aimait bien se détendre avec les jeux vidéos.

« On a qu’à se retrouver à la sortie de la piscine d’ici... Euh... Un quart d’heure ? Ça me laissera le temps de retrouver mes vieilles, comme ça, et de leur dire où je vais. »

L’Arcadia, c’était très fun quand on était seule... Mais, à deux, et bien, c’était encore plus cool !

ELENA IVORY
Image

Les Celkhanes tenaient à la liberté de chaque individu, et c’était une chose qu’Elena pouvait tout à fait comprendre.

« Vous n’êtes donc que des pacifistes... »

Difficile de ne pas relever l’ironie dans cette phrase. Caelestis était considérée comme un État-terroriste, et ce n’était pas sans raison. Les Celkhanes envoyaient des commandos dans les autres États, se croyant investies d’une mission divine qui leur permettait de nier toute forme de souveraineté, et d’attaquer tout ranch ou toute entreprise hébergeant des esclaves. Les récits de leurs massacres étaient suffisamment clairs sur le caractère « pacifiste » de leur croisade. Un remède pire que le mal, et une réponse simple à un problème complexe, une réponse tellement simple qu’elle complexifiait l’ensemble du problème, au lieu de le solutionner.

Elena ne tarda donc pas à lui répondre :

« Je partage votre idéal, jeune femme, et je le pense sincèrement. Je rêve d’une Nation où tout le monde serait libre, où la loi serait juste, et favoriserait l’égale égalité des hommes et des femmes. Je rêve d’une société égalitaire, Suki, mais ce rêve est utopiste. Que ce soit entre l’esclave ou le propriétaire, l’humanité, depuis qu’elle existe, ne cesse de trouver des moyens de s’opposer. Sur ce point, vous n’êtes pas différentes des autres Nations. »

Impossible de le nier, quand on savait combien les Celkhanes détestaient les hommes, à tel point que Caelestis niait l’existence du sexe masculin. Caelestis, tout simplement, avait été conçue selon la philosophie uatéene de l’unicité. La pensée uatéene était, depuis des décennies, traversée par le courant de pensé uniciste. Ce courant de pensée philosophique considérait que l’humanité tendait à la perfection, à la suppression de toutes les formes d’inégalités, et que le sexe féminin, loin d’être le sexe faible, était le sexe fort, en vertu du fait que c’était la femme qui portait la vie. Dès qu’on admettait cela, on admettait le reste... L’eugénie était justifiée par le fait que, grâce à la technologie, une femme pouvait se reproduire avec une autre femme. Dès lors, les raisons d’être du sexe masculin, soit d’apporter au sexe féminin la graine nécessaire au processus de reproduction, faiblissaient. Il fallait bien admettre que, sur le plan théorique, cette philosophie n’était pas totalement idiote, mais elle était aussi critiquable sur bien d’autres domaines. La théorie de l’unicisme était le prolongement de cette quête éternelle de l’humanité vers l’Idéal. En somme, si on disait à une Uatéene que ne pas aimer les hommes, c’était être injuste, elle vous rétorquait que c’était similaire au fait de ne pas aimer les verrues, et de chercher à les soigner. Ceci, toutefois, n’était que l’aspect théorique.

En pratique, la reproduction unisexuée était encore très difficile, et il subsistait énormément de problèmes. On ne s’en rendait pas forcément compte, mais toutes les études gouvernementales uatéenes attestaient de ce problème : la natalité faiblissait à Uatis, car il était difficile d’avoir des enfants, ou encore des enfants nés viables.

« Je crois que le problème, c’est le rôle qu’on donne au politique... Beaucoup de penseurs considèrent que le rôle du politique, c’est de désigner l’ennemi. On appelle cette pensée la ‘‘pensée de l’exclusion’’. »

Elena en avait entendu parler lors de ses études, et recommença à parler, après une courte pause :

« Cette théorie part du postulat de base que, par définition, l’Homme est un ‘‘animal politique’’. C’est une approche conforme aux auteurs classiques, qui ont expliqué que l’Homme avait fondamentalement besoin de vivre en société, non seulement pour pourvoir à ses besoins physiologiques primaires, mais aussi parce que... Et bien, l’Homme est fait pour vivre en société. Et, dès lors, les fondateurs de cette pensée estiment que le politicien a pour rôle de défendre sa Nation. Si les hommes préhistoriques ont décidé de s’organiser autour de grottes, de points d’eau, c’est pour pouvoir se nourrir, mais aussi pour pouvoir se protéger plus facilement contre les bêtes sauvages. Les hommes ont fait des maisons pour se protéger du froid, des murs en bois pour se protéger contre les vents et contre les incursions de monstres... Et c’est ainsi que, progressivement, ils ont abouti à la forme de protection la plus aboutie : l’État. »

Une telle pensée découlait de bien d’autres pensées : celles sur le contrat social et sur l’état de nature sauvage.

« Le rôle historique et initial d’une société est de désigner l’ennemi afin de protéger et d’unir son peuple... Et c’est la même logique avec les États. L’esclavage n’en est que l’une des conséquences. Les esclaves sont souvent des prisonniers de guerre, des criminels... C’est là l’origine historique de l’esclavage... Le droit du plus fort sur les clans vaincus, un butin de guerre, un tribut qui, peu à peu, s’est développé et instauré dans les sociétés. Et, parfois, ce besoin de désigner l’ennemi dépasse le cadre de le voir obéir à ses ordres... Il implique de le détruire, de le faire disparaître. La haine de l’autre devient alors une valeur commune de la société, et le patriotisme devient alors une obsession fanatique. »

C’est ce qui arrivait quand une société devenait fasciste. Le rapport entre ce laïus et la situation actuelle ? Tout en observant la mer et en débitant ses mots, Elena tourna alors la tête vers Suki. Ce qu’elle allait dire risquait de ne pas faire plaisir à Suki, mais ce n’était que le fond de sa pensée.

« Je ne rêve pas d’une société libre, pour être exact, mais d’une société égalitaire et tolérante, d’une société où les hommes ne seraient pas servis aux autres, et où chacun accepterait son prochain sans le voile de la peur et du dénigrement. Malheureusement, une telle société relève encore de l’utopie. »

Et, en disant ça, elle pensait aussi bien à Lumen qu’à Caelestis.

MILWËN NOVAC
Image

Deux petites choses fragiles venaient d’arriver près de Milwën et de sa fille, Ève, avec en supplément la femme les accompagnant : une Terranide et une petite fille, avec une femme aux cheveux violets. Sans doute ignoraient-elles que cette plage était privée, mais Milwën n’allait pas les repousser. Au contraire, elle les avait d’emblée invitée à venir. La Baronne voulait que sa fille se rapproche d’autres enfants de son âge, et, si elle n’avait pas voulu aller à la plage publique, c’est parce que Milwën et Ève n’auraient pas eu un seul moment de tranquillité. Tout le monde sollicitait continuellement la Baronne, qui était, dans son pays, comme une sorte d’héroïne légendaire, celle qui avait construit Novac, celle qui détenait la clef des Gen-6, et celle qui, en définitive, avait permis de construire Novac.

Ève semblait ravie d’avoir de nouvelles mains, et répondit à la Terranide, tandis que Milwën regardait la mère, en se rapprochant d’elle :

« On construit vite mon château, avant que la marée ne remonte ! Vite, aide-moi à remplir les seaux ! »

Milwën sourit. Ève et les enfants... De manière générale, voir la rapidité avec laquelle les enfants sympathisaient entre eux était admirable. La Baronne se rapprocha donc de Rinako, tout en voyant l’autre fille s’avancer lentement, yeux écarquillés. La Baronne s’était prudemment écartée, en sentant toute la nervosité de la fille. Ève, de son côté, utilisait tout son talent pour faire un superbe château. Mine de rien, Ève était une surdouée. Dès sa naissance, les Gen-7 avaient germé dans son esprit, et, inconsciemment, agissaient sur elle. Elle était déjà une architecte épanouie, qui était en train de faire des tranchées. Quand Holy se rapprocha, Ève lui ordonna rapidement de laisser à creuser les tranchées, tout en demandant à Kity de consolider les murs, elle-même se chargeant de faire les tours.

La Baronne, de son côté, rejoignit donc Rinako, et, quand cette dernière lui demanda son âge, elle hocha la tête, avant de lui répondre :

« Ève a... Environ douze ans. Mais elle reste encore assez immature, bien que très intelligente.
- Voilà ! s’exclamait Ève. C’est bien, mais creuse davantage... Il va falloir faire des réservoirs pour évacuer l’eau en creusant des tranchées dans le sol et en faisant des trous tout autour.
- Et elle adore donner des ordres... »

Milwën ne pouvait que sourire d’épanouissement devant un tel spectacle.

« Ce sont vos filles ? »

La question n’était pas aussi innocente que ça, car Milwën voyait bien qu’il s’agissait de deux espèces différentes... Tout comme elle constatait aussi qu’Holy ne cessait de regarder Rinako. On aurait pu croire qu’il s’agissait de timidité... Mais quelque chose disait à la Baronne que c’était pire que ça...

Une intuition typiquement féminine.
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Hinata Kaguya »

Avatar du membre
Hinata Kaguya
Messages : 444
Enregistré le : 24 août 2024 16:19
Hinata/Nora

Ce n'était pas beau ça ? Un joli soleil, une bonne ambiance autour d'elles, une Shunya toute en beauté, Hinata était ravie ! Toutes les deux se passaient de la crème solaire, se massait, c'était tellement le paradis depuis qu'elle connaissait Shunya. Nora est une ange venu la protéger, Shunya est un ange venu la rendre heureuse. Massant les épaules de sa femme, rien ne pourrait gâcher sa journée pour le moment, tout était tellement... merveilleux. Même cette question, la réponse était tellement évidente qu'elle avait quand même envie d'y répondre ! Elle se pencha sur elle pour l'embrasser sur la joue alors que sa poitrine caressait doucement le tatouage de sa femme.

« Et comment ! Je le trouve toujours aussi beau, hypnotisant... excitant... »

Hinata n'avait plus rien de la petite princesse timide qu'elle était au début avec sa femme, certes elle gardait toujours certains traits de timidités mais l'ambiance était si agréable qu'elle en était détendue. Shunya exposa son idée, l'idée de se baigner était en surface depuis leur arrivée ici mais sa femme ajouta une petite touche romantique bien tentante !

« Oh c'est mignon... Et maintenant, j'ai bien envie d'essayer ça avec ma petite femme ! »

Hinata se défit donc de sa femme et l'aida à se relever en lui tendant sa main. Elle jeta un œil à Nora, pour qu'elle surveille leur affaire comme leur sécurité. Hinata retira son paréo pour le laissé sur le sable, restant donc en bikini à présent et s'avança avec Shunya vers la mer. Si bleu, si belle, il y avait beau avoir des gens non loin, ça ne rendait que l'ambiance plus agréable avec sa femme. Elle s'arrêta au bord de l'eau pour se mouiller la nuque, on lui avait toujours dis de le faire pour sa sécurité, même si elle ignorait vraiment pourquoi ? Mais pas grave. Elle s'avançait dans l'eau, arrivant déjà près de son nombril alors qu'elle passait ses bras autour de ses épaules pour venir l'embrasser doucement sur les lèvres. Sans trop insister mais sans être trop vif non plus. Ce petit baiser était si agréable en étant dans l'eau, qu'est-ce que ce sera sous l'eau ? Mais en lui faisant face, elle voyait au loin un petit couple, une belle brune avec une belle blonde, un petit bébé, même pas un an qui était bien équipé de bouées, entouré de ses mamans, en train de jouer.

« Regarde. » Elle fit signe du menton pour qu'elle se retourner avant de poser sa tête sur son épaule en la ceinturant délicatement. « On sera peut-être comme ça dans quelques années avec notre petit bébé ?... C'est tellement beau. »

Elle n'avait pas idée de la surprise qui l'attendait ce soir et c'était tellement mieux. Hinata comprenait bien que sa femme voulait finir ses études, un choix qu'elle respecte et c'est pour cela qu'elle parlait peu bébé et fonder une famille. Ici même, elle avait bien dit, quelques années, laissant donc à sa femme le temps de finir ce qu'elle voulait avant d'y songer. Mais le train était déjà en marche aussi. Mais ne voulant pas passer pour un couple de voyeur, elle se détachait d'elle pour s’asseoir dans l'eau, la tête sortant à peine de l'eau pour bien s’habituer à la température et à l'eau.

« Si j'ai bien compris, tu es douée sous l'eau donc ? Et si on voyait ça ensemble ? »

Hinata prit une bonne respiration avant de s'enfoncer sous l'eau et commencer à nager. Depuis combien de temps n'avait-elle pas nagé ? Oh, bien longtemps et pourtant, elle n'avait pas oublié, c'est comme le vélo tout ça. Elle venait tourner autour de sa femme, venant ressortir la tête de l'eau en l'observant, elle qui paraissait si grande dans cette position.

« Allez ma petite sirène, viens me séduire sous l'eau, mon trésor. »

Il était temps de mettre une nouvelle chose sur leur liste, le petit couple aura pu tester certaines choses sous l'eau ! Enfin, rien de bien méchant en dehors des baisers mais... ce sera romantique et excitant à la fois, non ? Hinata était impatiente d'essayer ça ! C'était le cas de le dire, elle frétillait comme un poisson sous l'eau !

Ai & Harmony

Quelle histoire quand même ! Ai se calmait pour ne pas trop effrayer Harmony mais voilà que cette dernière avouait ne pas savoir nager. C'est sûr que pour le coup, ça allait être difficile de s'amuser dans l'eau, à moins de rester là où elles avaient pieds mais ça allait être moins marrant quand même... Enfin bon, pendant qu'Ai allait chercher Mélinda, Harmony se demandait ce qu'elle allait faire ensuite ? Car croyez le ou non, elle avait menti, elle savait nager mais elle ignorait pourquoi ce mensonge ? Peut-être la peur de se faire surprendre par les autres tout autour, au loin ? Peut-être la peur de se frotter à trois dans l'eau ? La jeune femme ignorait vraiment la raison de son mensonge mais tôt ou tard, ça allait se voir, sauf si Mélinda la croyait vraiment douer pour appliquer à la lettre son enseignement. Qui sait, en tout cas en venant à elle, Harmony laissa sa maîtresse venir et rougissait un peu plus devant sa remarque de maître nageur. Mais au final, c'est peut-être ça qu'elle attendait, de pouvoir être un peu avec elle ?

La vampire lui demanda de faire la planche et doucement, elle se mit en place pour lui obéir, s'allongeant dans l'eau en fermant les yeux, contrôlant doucement sa respiration. Ai, de son côté était bien sage mais elle profita un peu de la situation allant sous l'eau pour observer les formes d'Harmony sous l'eau, de même que regarder les belles jambes de Mélinda en passant tout près, les frôlant du bout des doigts. Elle n'allait pas embêter Harmony pour ne pas lui faire peur mais elle avait bien le droit de jouer avec sa maîtresse quand même. Elle ressortait de l'eau dans son dos pour observer ce que faisait Harmony, sans embêter Mélinda, elle ne voulait pas vraiment les déconcentrer. Puis si Harmony sait nager, elles pourraient jouer ensuite toutes les trois, c'est ce qu'elle attendait.

« Est-ce que ça va... comme ça... Mademoiselle ? »

La jeune femme gardait les yeux fermés en contrôlant sa respiration, bras et jambes écarté en se laissant bercer au rythme de l'eau. La futanari observait avec envie leurs deux corps mais se retenait tout act et tout commentaire pour ne déconcentrer personne mais l'impatience de la petite futa était bien connu et c'est pour ça qu'en se mettant sur la pointe de ses pieds, elle venait se pencher sur l'une des oreilles de la vampire en frottant non sans gêne son corps contre celui de Mélinda.

« Maîtresse, vous voulez que je vous détende un peu ? Vous voulez quoi ? »

Ha, qu'elle était gentille cette petite futa, toujours à vouloir prendre soin de sa maîtresse, peu importe le moment et l'endroit, on ne pouvait pas dire qu'elle était très pudique. Bon, pour le coup, elle évitait de se mettre nue sur une plage mais au manoir ou harem, elle se baladait toujours en tenue très légère, voire nue quand elle en avait marre de s'habiller. Il faut dire que quand sa copine Sya était là, elles s'amusaient comme des petites folles, venant offrir leur service aux clientes et parfois aux employés du harem. Elles étaient très liées, et très similaire toutes les deux, c'est simple, la seule chose qu'elle ait refusé à Sya, était cette envie de bébé... Autant Sya était très excitante et très belle, cette histoire de vouloir un bébé lui paraissait étrange, mère à son âge ? Pas vraiment ce qu'elle souhaitait, puis comme Sya avait apparemment déjà trois bébés chez elle, elle ne pouvait s'en occuper et ce serait donc chez elle qu'elle devrait s'en occupé ? Ses parents sont cool mais pas à ce point-là. Mais bon en dehors de ça, quand elles pouvaient, elles étaient toujours fourré ensemble.

« Un petit massage ? Une petite gâterie ? »

Aider Harmony ? Elle ne saurait pas vraiment quoi dire ou faire pour l'aider dans son apprentissage de la nage, elle n'était pas tellement bonne prof... Sauf peut-être si elle demande un cours sur le sexe alors là, elle va bosser gratuitement et longuement sur la chose ! C'est son sujet favori !

Karistal

Maintenant que les jumelles avaient calmé leur petite chatte en jouant avec elle, il était temps de passer à la suite du programme et donc tenter avec elle de faire une petite baignade. Tenant la main de leur neko, elles avançaiten le long de la mer en étant si heureuse. Yuko s'était fait une joie de lécher la partie intérieure de la culotte de Luna, c'était une chose... très agréable et excitante. Ce ne sera pas une mince affaire mais elles voulaient déjà lui faire essayer, si ça ne marche pas, d'accord mais si elle en est heureuse alors tant mieux pour elle ! Ce serait tellement mignon de la voire s'amuser comme une petite folle dans l'eau ! Arrivant face à la mer, elles tentaient doucement d'y aller avec elle, à pas de chaton. Elles la poussaient doucement pour qu'elle essaie au moins avant de dire non mais c'était vraiment avec lenteur qu'elle avançait.

« Ne t'inquiète pas, ça se réchauffe en s'avançant encore un peu. »

Les jumelles tentaient tant bien que mal mais c'est à peine si elles avaient les mollets de mouillés que la petite chatte semblait apeurée. En faire trop ne serait pas bon pour elle, même si c'est leur petite Luna, il ne faut pas la pousser.

« Tu sais quoi mon minou, on va faire une petite chose si tu veux bien. On va s’asseoir dans l'eau, juste ici et on va tenter de s'y habituer. Si tu aimes, on peut tenter d'avancer encore un peu, doucement. »
« Sinon on va faire un gros câlin sur la plage en faisant bronzette, d'accord ? »


Yuko fut la première à s’asseoir dans l'eau, l'eau n'arrivant même pas à son nombril, ses doigts de pieds étaient à peine enfoui dans l'eau. Suivi par Yuka qui posa ses fesses dans l'eau, leurs mains trempées caressaient doucement les mollets de la petite chatte qu'elles tentaient de faire venir dans l'eau sans pour autant la forcer.

« Tu veux qu'on te tienne la main, trésor ? »
« Tu peux te mettre à genoux pour commencer si tu veux ? »
« Oui, toutes les trois ensemble, c'est comme quand on prend un bain ensemble. Sauf que c'est une très grande baignoire Luna. Et qu'il n'y a pas besoin de se laver. »
« Tu veux peut-être venir sur nos cuisses pour commencer ? Tu te sentiras mieux comme ça petite Luna ? »


Tout était bon à essayer pour tenter de la faire venir dans l'eau avec elles, ce sera bien plus amusant mais même bronzé à trois en se câlinant, ce serait tout aussi bien. Yuko venait embrasser la cuisse qui se trouvait à côté d'elle pour la caresser doucement ensuite en souriant à la belle neko.

« Alors, tu veux quoi, trésor ? »

Afin de savoir ce que la belle chatte voulait faire, qu'elles puissent agir en conséquence.

Tessou

La jeune mère passait vraiment un agréable moment. Elle qui pensait pourtant que venir ici ne serait pas une très bonne idée. Quand Kara avait parlé des créatures, vampires, succubes, anges, démons et bien d'autres qui se baladaient parmi les gens normaux, elle avait eu un peu peur mais ici, sur cette plage, tout semblait se passer à merveille. À l'eau avec Kyoko, elle s'amusait très bien, sa fille était aussi joyeuse qu'à son habitude, si gentille, si adorable avec son grand sourire et tellement contente de jouer avec l'eau. Prendre le bain de Kyoko était plus un jeu qu'un devoir pour elle, depuis toute petite, sa fille adorait l'eau et même si elle approchait bientôt les un ans, elle était toujours aussi ravie de jouer ici.

Tessou gardait sa fille à l’œil, tout près d'elle, tenant sa frite en mousse pour avoir les bras de libre pour jouer avec sa fille et au cas où il y aurait un petit accident. Autant agir vite. Alors que la petite demoiselle se plaisait à taper l'eau pour arroser sa mère, Kara restait dans son coin, savourant juste ce spectacle en les gratifiant de leur beauté. Un compliment chaleureux car elle offrait tout à sa fille, c'était son bien le plus précieux sur ce monde après tout.

« Viens donc t'amuser avec nous plutôt que dire ce genre de choses. Pour une fois qu'on a l'occasion de prendre des vacances et toi, de pouvoir jouer avec elle. Mon bébé est toujours contente de pouvoir jouer avec tata Kara, hein c'est vrai ? »

Kyoko ne pouvait pas parler mais à la voir si heureuse entre elles, c'était sûrement ce qu'elle aurait dit. Kara n'avait pas tellement l'occasion de jouer avec Kyoko, quand elle rejoignait Tessou, c'était bien souvent le soir et c'est à peine si elle la voyait une dizaine de minutes avant qu'elle n'aille dormir. Parfois elles dormaient à trois dans le même lit quand Kyoko faisait des cauchemars. Elle savait que ce n’était pas une bonne chose à faire mais si elle ne disait rien, elle la laissait dans son lit mais si elle se réveillait en pleine nuit, hors biberon, elle avait pris l'habitude de la faire dormir dans son lit, avec ou sans Kara. Même si les deux femmes ne sont pas en couple, sur cette plage, elles en donnaient presque l'impression au milieu de toutes ces familles Tékhanes.

« Tu ne m'a pas fait venir ici avec ma fille juste pour nous regarder nous baigner après tout ? Ce n'est pas la petite bête qui mange la grosse ! »

Kara avait stoppé des balles avec son corps lors de leur rencontre, ce n'était pas une simple petite terrienne qui allait lui faire peur quand même ! Prenant un peu d'eau entre ses mains, elle la laissait couler sur la tête de sa fille, ce qui l'amusait de plus en plus, à croire que sa fille n'avait jamais eu la moindre peur vis-à-vis de l'eau.

« Tu veux ton petit ballon ? »

Une simple petite balle gonflable, elles pourraient former un triangle et laisser donc Kyoko envoyer la belle vers sa mère ou sa tata Kara. En tout cas, ce soir elle en connaissait une qui allait très bien dormir à s'amuser autant. Son bébé envoyait le ballon sur l'eau autant que sur sa mère ou sa tata, elle s'amusait comme une petite folle et à défaut de passer des vacances de rêves selon les critères de certaines personnes, voir son bébé aussi heureux suffisait à Tessou pour que ses vacances soient aussi parfaites que possible !

« Merci de m'avoir convaincu de venir ici, Kara. »

Si Tessou était heureuse et remerciait son amie, Kyoko avait envoyé sa petite balle dans sa poitrine, avec elle, pas le temps de dire merci, il faut continuer à jouer encore et encore ! Une chance que ce soit un bébé et que la balle était gonflable, ça n'aurait pas été pareil si Kyoko aurait quelques années en plus et une meilleure balle. Enfin bon, face à l'impatience de sa petite fille, elle renvoyait la balle en gardant ce long sourire sur le visage. Tessou était loin de ses problèmes ici, elle était si heureuse.

Kiriko

Kiriko était la sorcière guerrière de Sha et il est vrai que son katana a récolté bien du sang sur sa lame mais si elle était cette femme qui avait aussi séduit Sha, qui avait justement changé de camp pour elle, face à sa Déesse, elle n'était pas moins qu'un adorable chaton qui aimait se blottir contre elle. Mais attention à celui ou celle qui oserait vouloir du mal à Sha en sa présence. Sha était sa déesse et sa femme et il n'y a qu'en ce genre de situation qu'elle redevenait la sorcière Celkhane qui sait si bien manier son arme. Sha était apte à se défendre seule mais le rôle de Kiriko était de la protéger, d'éviter qu'elle aille se salir les mains avec des adversaires qui ne mériteraient même pas un regard de l'Ombre. Le fait que sa femme veut la voir mère mais rester aussi sa guerrière la rendait heureuse, en participant au tournoi, elle n'attendait pas autant de belles choses, elle voulait juste être son bras droit, son garde du corps exclusif ! Mais Sha l'a tellement gâté qu'elle n'aurait jamais assez de dix vies pour lui dire merci.

« Luxuria pourra aussi en élever une je pense ? La magie rose reste de la magie et puis, cela ne fera que renforcer notre alliance avec Lust. À moins qu’elle ne préfère jouer les tata-nounou et les élever en nous aidant quand elles sont jeunes ? »

C'est une chose que personne ne savait, peut-être même que Luxuria n’avait pas encore la réponse mais elles verront bien cela au fil du temps, déjà quand leurs bébés seront nées, ce serait un bon début. Car oui, Kiriko ne comptait pas passer à côté de cette chance de mettre Sha enceinte et en plus, d'avoir donc deux filles dans environ neuf mois. Elle ne savait pas quand exactement mais grosso modo si tout se passe bien, ce sera dans neuf mois. Une coïncidence que cela risque de tomber en même temps que le bébé Kaguya ? Un secret bien gardé pour le moment mais qui sait, deux couples hors normes au même endroit, deux couples s’aimant, deux couples qui sont enceintes plus ou moins en même temps ? Est-ce que l'avenir a décidé de lier le destin de ces bébés ensemble ? Kiriko se laissait toujours embrasser par Sha, fermant les paupières derrière ses petites lunettes rondes aux verres teintés de bleu en écoutant ce que sa belle déesse avait à demander. Outre l'autorisation d'agrandir leur famille, cette histoire de requête était étrange ? Si c'était un jeu ou une condition sexuelle... ce serait étonnant que Sha veuille le lui cacher à moins que ce soit vraiment très spécial ? Mais là, sa demande... y aurait-il un « quelque chose » dans le coin qui ait attiré l'attention de Sha ? Kiriko n'était pas encore maîtresse de la magie, elle ne percevait toujours aussi mal les vibrations et les choses discrètes, à moins d'une explosion magique non loin, elle avait encore du mal à être une vraie sorcière. Mais depuis le début du tournoi, elle avait fiat de gros progrès, c'est sûre.

Mais dans un sens, vu qu'elle ne semblait pas inquiète le moins du monde, Kiriko se demandait si c'était vraiment une requête spéciale ? Ça semblait presque un jeu cette requête ? La Celkhane haussa les épaules en restant allongée sur ce corps de rêve.

« J'aime les surprises et tu ne m'en as pas dit assez pour que je sois vraiment curieuse alors j'attendrais sagement pour le moment. Ça tiens toujours cette histoire de le faire dans l'eau ? Tu sais bien que je suis pas contre et que j'adore relever les défis ! Cela dit, j'ai encore envie de rester contre toi... peut-être même faire une sieste. Qui sait ce qui m'attend ce soir, je voudrais pas avoir un petit coup de fatigue. »

Kiriko venait même à en glousser avant de poser sa tête contre Sha et fermer les yeux. C'était si bon ces petites moments calmes et doux, et puis Sha avait une peau si douce et confortable. Peu importe qu'elle soit sous forme humaine ou astrale, dormir contre elle valait le meilleur des lits et matelas, c'était une chose qu'elle avait appris à aimer plus que tous une fois la chambre calme... souvent qui sentait aussi fort le sexe mais c'est ce qui arrive bien souvent quand on coince dans une même pièce deux êtres amoureux. Depuis que la vie grandissait dans son ventre, Kiriko aimait bien imaginer le futur de sa fille, de sa petite Arya, imaginant toute sorte de scénario, bien sûr, qui finisse bien pour elle. Imaginer une puissante sorcière guerrière, un sublime mélange entre le don de combattre de Kiriko alliée à la magie de sa seconde mère. Une Arya plus portée sur la magie ou bien sur l'art de manier les armes ? Peut-être comme sa mère, une sorcière qui ne sera pas douée au début ? Ou alors une petite sorcière intellectuelle, qui aimerait tenter de découvrir et maîtriser de nouveaux sorts ? Ou bien une sorcière pacifique, loin de la violence des combats magique ou physique. Elle ne voyait pas comment elle pourrait être une puissante sorcière ainsi mais bon, pourquoi pas. Elle aimerait quand même sa petite Arya après tout.

Et maintenant, comment imaginer une petite Abby' ? Bah, ça laissait plus de choix à des scénarios possibles, pourquoi pas comme leur mère, une portée sur la magie et l'autre sur le corps-à-corps ? Ce serait un duo dangereux sur Terra. Mais une idée intéressante. Avant qu'elles n'aient l'âge de partir en mission pour Sha, Kiriko avait le temps de les voir grandir et voir jour après jours dans quels scénarios elles seront le mieux placées ? Kiriko sera une mère aimante, elle n'en doutait pas, comme il en sera de même pour Sha, la seule chose qu'elle avait peur au début, c'était de ne pas assurer, ne pas savoir quoi faire... ou que ses filles ne l'aiment pas pour une raison ou une autre. Mais pourquoi ça arriverait après tout ? Hein ? Kiriko n'avait jamais vraiment tenu de bébés dans ses bras mais elle avait la fibre maternelle, elle le sentait, il ne lui restait plus qu'à le prouver avec Sha, avoir une grande famille avec la femme et déesse de sa vie... si ça, ce n'était pas du rêve !

Neferia

Si bien, elle ne saurait remercier assez ces deux belles nekos de leurs massages, elle avait rarement l'occasion d'en avoir maintenant mais ces deux-là avaient des doigts de fées ! La jeune Neferia pourrait rester traitée ainsi longtemps, elle aimait ça qu'on prenne soin de son corps, plus encore quand ça lui faisait du bien en plus ! Il est vrai que Neferia insistait beaucoup aussi sur le confort de Crystral mais elle lui en était redevable après tout alors elle tentait de payer sa dette doucement. Payer cette virée ici était une formalité pour la princesse dragon, elle voulait faire bien plus que ça pour elle mais le massage de neko ne semblait pas être une chose qui lui fait envie malgré le talent de ces deux-là. Tellement détendu que ses yeux étaient clos, elle ne vit pas Crystal approché même si elle avait senti des mains se retirer de sa peau.

Mais le baiser qui remplaça ce massage était relativement bon en plus pour ne pas le noter comme un défaut. Depuis quelque temps, les deux dragonnes s'étaient rapproché, le lien maître-disciple avait gravi un échelon et ce genre de choses, bien que pas tellement fréquent était quand même bien plus présent que les premiers jours et c'était une chose vraiment agréable aussi. SI elle aurait été une neko, elle aurait sûrement poussé un ou deux ronronnements. Même si après le baiser, Crystal offrait quelques compliments, Neferia n'était pas une dragonne qui assumait si facilement le respect, l'amitié et autres sentiments qu'elle partageait pourtant avec Crystal. Si elle souriait, Neferia venait à vite bouder en observant ailleurs, bien mal à l'aise devant ce genre de choses. Même après tout ce temps, elle avait toujours besoin d'une excuse pour venir se blottir contre elle le soir quand elle ne l'y invitait pas.

« Humph ! Je n'aime pas te voir les bras croisés à côté de moi à te tourner les pouces. Excuses-moi de te renvoyer la pareille un peu ! »

D'un petit signe, elle indiquait aux nekos de reprendre leur massage. Neferia était un petit bout de femme qui demandait un peu d'amour, qui voyait en Crystal, peut-être pas une amante mais une précieuse amie, peut-être une sorte de grande sœur, c'est aussi la raison pour laquelle elle aimait tant suivre ses entraînements même si parfois, cela était dur et pénible mais bon, la récompense au bout de ce programme en valait la peine. Elle aura son royaume et pourra commencer à reprendre le flambeau laissé par ses parents.

« Je sais bien que méditer et rester calme, ce sont des choses que tu aimes faire mais ça, c'est le genre de choses que tu fait tous les jours. Y a pas des choses que tu aimes faire sans pour autant que ce soit possible chaque jour ? Regarde autour de toi, on est sur une belle plage, on pourrait demander n'importe quoi, je suis sûr que c'est possible tant qu'on a les moyens de payer ! Les massages, ça te tente pas mais il y a autre chose sur les plages. La nourriture, les glaces, les jeux de ballons, d'eaux, les fruits exotiques, y a bien des tas de choses. Faut savoir se détendre un peu plus que la normale parfois, c'est ça aussi le but des vacances, lézardées au soleil et... savourer. »

Neferia en était l’exemple vivante, allongée sur un transat au soleil, masser par deux jolies nekos douées, il ne manquait qu'une neko en plus pour lui tendre un verre et une autre pour lui faire un peu de vent avec un éventail et ce serait alors presque parfait ! Si Crysrtal ne savait pas se détendre, elles inverseront les rôles, ce sera Neferia qui apprendra des choses à Crystal, pas de soucis ! Tant que ses nekos continuent de la masser, alors pas de soucis !

Harley

Installées ensemble, les deux femmes faisaient mumusent bien tranquillement, invitant la belle rose à se blottir contre elle, profitant de sa douceur de sa peau comme d'elle-même. Autant Pamy pouvait être très piquante et carnivore, autant elle savait aussi avoir un comportement bien docile et sage. Et ça, quand Harley était dans le même état, ça lui donnait envie de la câliner contre un gros toutou tout doux ! Dans cette fleur jacuzzi, elle gardait Pamy contre elle en la câlinant, elle se doutait bien qu'elle avait quelque chose à lui dire, elle la connaissait assez pour savoir ce genre de chose mais pour ce qui est de savoir le sujet exact, ce n'est pas encore digne de Batman, elle ne savait pas ce « malaise » portait sur quoi ? Un choix futur ? Une proposition importante ? Une « broutille » pour Harley qui est un véritable dilemme pour Ivy? Certes, l'Arlequin est très loin d'imaginer qu'il y avait une histoire de bébé derrière les questions qui hantaient la belle plante mais elle lui en parlera quand le moment sera venue. Puis au pire, si ça va vraiment pas, Harley saura lui tirer les vers du nez mais pour le moment, c'est un moment câlin !

Ivy venait lui lécher le cou en passant ses doigts si fins entre ses cuisses, cela la rassurait un peu de voir qu'elle était assez en forme pour ce genre de choses. Ce qui veut dire que Pamy était assez en forme pour juger ses soucis comme moins important que ça. Ou alors elle avait trouvé une solution, même un début de solution entre temps ? Possible aussi. La belle plante venait même faire goûter à Harley le goût de sa propre semence mais ça, elle le savait déjà. Combien de fois Pamy le lui avait déjà fait ça ? Cela dit, elle ne se faisait pas prier pour lécher avec joie ses doigts. Après tout, elle voyait bien cette petite flamme s'embraser dans le regard d'Ivy quand elle agissait de la sorte. Un plaisir d'imposer certaines choses à sa belle partenaire ? Peut-être mais le petit clown n'avait rien contre, c'était plaisant. Mais bien vite, la belle rose venait à faire part de ses envies, une chose qui faisait glousser Harley ! De quoi elle avait peur ? Pamy était toujours comme elle a toujours été apparemment !

« Je pourrais, en effet, rapprocher, mes lèvres, sur tes, petites, fesses ! »

Lâchait-elle comme un petit jeu entre elles alors qu'elle se dégageait doucement de son étreinte pour se placer plutôt face à sa belle paire de petites fesses ! Elles étaient à croquer ces deux belles petites bosses ! Tiens, ça lui faisait penser qu'elle ne devait pas oublier de lui demander ça, ce serait dommage de passer à côté de ça ?!

« Et moi, je peux te croquer ton adorable petit cul qui sent la rose, ma belle plante ? »

Qu'elle le veuille ou non, elle le fera, quitte à s'attirer les foudres d'Ivy, elle se sentait capable de supporter une telle chose après tout. Elle était prête à relever le défi ! Elle savait grosso modo à quoi s'attendre si elle attisait le côté dominatrice de la belle rose, et franchement, elle n'avait rien contre. Elle aimait prendre le dessus sur Ivy comme elle aimait prendre aussi le côté dominatrice de Pamy, c'était amusant à voir cette transformation de la douce rose qui devient cette petite plante carnivore qui fait montrer ses belles dents ! Même si en réalité une plante carnivore n'a pas de dents mais... oh puis c'est ce qu'on se fait tous de l'image d'une plante carnivore, soyez honnête ! Face à ce beau fessier, Harley venait d'abord le caresser et à le baiser doucement, la guiche, puis la droite.

« J'ai toujours trouvé ça agréable de caresser l'herbe, surtout quand elle est bien taillée. »

Elle glissa sa main entre les jambes de Pamy, caressant ce qui lui servait de maillot de bain, même si c'était surtout constitué de plante, ça ne changeait rien au fait que c'était un maillot de bain après tout. Elle pressait cela dit ses doigts pour venir la caresser un peu plus fort à cet endroit pour y trouver une petite entrée et y glisser ses doigts afin de donner un peu plus d'eau à son maillot de bain. Faut bien le nourrir après tout, non ? Harley laissait sa main caresser cet endroit intime et sa bouche venait doucement lécher ses belles petites fesses bien ferme et moelleuse ! Elle n'y mettait pas encore ses dents, si Pamy lui avait donné un petit suçon dans la nuque, elle allait lui en donner un sur la fesse... hum.... droite ! Embrassant donc l'heureuse gagnante, elle aspira une petite partie de son petit cul pour lui offrir, espérait-elle une jolie petite marque.

« Alors mon bouton de rose ? On aime bien ça hein ? Et qu'est-ce qu'elle veut que je lui fasse cette petite rose ? Elle veut que lui croque son petit cul ? Ou bien sa petite fraise entre les cuisses ? Elle manque peut-être d'eau cette jolie plante ? Elle veut quoi ? Elle veut que je l'arrose de mon nectar ? Oh oui, ça a besoin de ce genre de choses pour bien grandir après tout, n'est-ce pas !? »

Enfin, après Ivy était libre de lui demander ce qu'elle voulait, elle savait qu'Harley n'était pas le genre de fille exigeante. Mais choses promises, choses due, elle venait frotter ses dents sur la chair fraîche d'Ivy, ce petit était à croquer... et elle allait le lui prouver !

Aoki

Les vacances faisaient que débuter ici, sur Novac mais elles commençaient très bien, c'est le moins que l'on puisse dire. Même si Aoki aurait aimé être seules avec Félicia – son côté romantique – ce n'était pas désagréable d'être accompagnée par autant de belles créatures mais comme la Chatte Noire venant de lui prouver, il y a toujours un autre chemin possible. Toujours en vacances, toujours sur Novac mais les voilà seules sur une île déserte ! Et cerise sur le gâteau, sa petite Félicia avait trouvé un bonbon fort intéressant qui venait de lui faire pousser un joli pénis entre les jambes, venant déjà le frotter contre elle, la faisant frissonner d'agréables sentiments d'impatience et d'envie. Pour bien gifler son petit cul, elle n'allait pas se faire prier ! Elle avait peut-être une queue mais Aoki n'est pas du genre à être bien docile, pas toujours du moins et le plus souvent, elle aimait être dressée pour son impertinence alors la gifler était une chose qu'elle allait naturellement lui faire !

Bien vite, elle venait enfin à lui procurer ce plaisir tant attendu en s'enfonçant doucement en elle, se glissant en écartant son maillot de bain pour le faire cambrer en arrière. Hum, quelle joie de retrouver ce plaisir qui ne s'était pas fait voir depuis cette soirée en compagnie d'Harley et Pamela ! Même si c'était grosso modo la même chose, celui-là n'était pas cent pour cent bio, made in Pamela Isley ! Les coups étaient pour le moment relativement lent mais toujours aussi bon heureusement, c'était toujours un plaisir de faire ce genre de choses avec sa chérie, après tout ce qu'elles ont traversé, comment ne pas être proche ? Elle pensait venir ici en jouant les naturistes en chaleur tout en restant femme mais en étant futa... ce n'était pas si mal ! Puis à faire des folies ici, ça voudrait aussi dire une bonne douche en rentrant, même si l'eau de mer allait faire le plus gros, il faut être propre avant de se coucher. Mais ce soir risque de ne pas être aussi sauvage après ce qui va se produire là plus le retour à la nage, ça promettait quand même une bonne nuit de sommeil.

Félicia se faufilait en elle, étroitement mais cela était encore meilleure à vrai dire, alors quand elle décida de passer en mode Chatte Noire, houla, ce fut encore meilleur ! Il suffisait d'écouter Aoiki gémir pour se douter que cette initiative était la bienvenue ! Ses mains s'accrochant aux tendres fesses de sa petite chérie qui se faisait une joie de se glisser en elle comme ça. Même si cette joie était aussi une tendre douleur d'avoir une petite amie aussi étroite. Est-ce de sa faute si elle ne se fait pas défoncer les orifices par ce gros mandrin aussi souvent ? Oh ça non mais si Félicia voulait ajouter ce genre de choses à leurs petites soirées, cette idée était la bienvenue !

« Hoouuuuuuuu ouiIIIIIII ! Han vas-y... Encore... et plus FORT !!! Je veux que tu m'enterres à me... hum, défoncer autant !!! »

Qu'elle soit enterrée tellement elle était prise par Félicia sur le sable ? Hum, cette idée étrange et originale risque d'être bien réalisable, si Félicia se déchaîne assez, le bas de son corps risque de creuser le sable à force d'être autant martyrisé en étant « frappé » par ce corps si chaud et bouillant qui fonçait sur elle doucement pour le moment. Aoki venait à empoigner ce joli petit cul qu'elle avait sous la main, planant doucement ses griffes dans la chair tendre de cet endroit.

« Tout... au fond ! Baise-moi... FORT !!! Je veux... en avoir mal... à... MMMMHHH.... L'utérus... tellement... tu me bourres la chatte ! »

Vu l'épaisseur de son mandrin, il suffisait juste de la laisser se déchaîner pour que ce soit possible. Elle délaissa ce cul d'enfer pour passer ses bras autour d'elle, venant amener son visage au sien pour l'embrasser fougueusement, remuant assez ses jambes pour venir les enrouler autour de sa taille pour mieux lui faciliter l’accès à son paradis intime. Aoki était devenue une vraie sangsue, elle n'allait pas relâcher Félicia avait d'avoir eu ce qu'elle voulait, un plaisir orgasmique qui allait lui faire perdre la raison. C'était tellement plaisant déjà de la retrouver membré, maintenant, il fallait ne pas trop la bichonner, elle était trop impatiente pour se la jouer romantique et délicate, là, elle voulait une séance de rodéo baise !

Magie

Un peu de sport ne faisait pas de mal. Du temps où elle était une jeune X-Men, elle avait elle aussi le droit à des cours normaux, comme n'importe quelle fille, histoire, langues, math, sport. Puis il y avait que la séance de contrôle des pouvoirs et dans la salle des dangers qui changeait des écoles normales, sinon, c'était toujours une école comme les autres. Certes, les élèves n'étaient pas normaux eux mais qui sont les êtres anormaux ? Ceux qui crient « morts aux mutants » sans chercher à les connaître ou bien ceux qui protègent la terre de ses différents dangers, ceux qu'on nomme Mutant ? Car quand les Avengers sauve le monde, on applaudit et quand c'est les X-Men, le danger était là à cause de leur faute après tout, comme toujours.

Un peu de Beach volley ne ferait pas de mal après tout. Magie jouait normalement, sans vraiment user de ses pouvoirs, de toute façon, ils ne seront pas utiles ici. La magie ? Très peu pour ce sport, idem de ses pouvoirs de mutants. Certes, elle restait un peu plus forte physiquement que les autres filles de son âge mais ça n'égalait en rien son frère, lui, c'était un tas de muscle après tout. Magie venait donc jouer normalement en restant dans l'équipe de Laura, elle préférait être l) pour agir en cas de pépin, quitte à la téléporter rapidement ailleurs si elle pète un câble mais pour le moment, elle se comportait bien. Rien à signaler, tant pour elle que sa camarade. Magie n'était pas vraiment douée sans pour autant être nulle, elle se débrouillait assez bien à ce jeu mais elle avait toujours un œil sur Laura. Il y avait plus de chances que Laura pique une crise que Magie perde le contrôle et laisse revenir à la surface la démone qu'elle était parfois.

Magie venait choper la balle qui venait vers elle, bondissant vers elle pour frapper un grand coup dedans, étant fair-paly quand même pour annoncer son coup.

« Attention au smash ! »

Et boum ! Un point de plus pour leur équipe ! Rien de bien spectaculaire mais ça faisait du bien de partager ce genre de moment de détente. Elle se demandait quand même si la réaction des humains d'ici sera la même que sur Terre ? Les « humains » sont-ils anti-mutants ou bien sur Terra, ce n'est pas si grave ? Certes il y a des ESPers mais est-ce vraiment la même chose ? Voilà qui pourrait faire débat. C'était quand même plaisant de voir Laura se détendre un peu, elle avait l'air moins coincé que quand elles étaient seules. Alors quoi ? C'était Magie qui la mettait mal à l'aise ou quoi ?

Power Girl

Maintenant que la boulette de Kara était derrière, elle espérait pouvoir passer le reste de la journée dans cette ambiance sympathique, à bavarder et à partagé des choses. Quitte à ce que ce ne soit pas le genre de choses que l'ont partager avec n'importe qui. Sur cette plage, qui était capable de voler pour commencer ? Très peu. Voilà qui, mine de rien rapprochaient les deux jeunes femmes, avoir ce genre de point commun un peu spécial, ce n'est pas donné à tout le monde après tout. Autant Kara avait rien à cacher, le Japon, c'était en quelques occasions et bien qu'elle était au courant de cet autre monde s'en s'étonner – elle-même venait d'un autre monde dans un autre monde, c'est dire – mais jamais elle n'avait été ici, sur Terra. Elle avait quelques notions de cet autre monde, elle avait déjà vu quelques photos aussi mais bon, quelques photos pour contempler ce vaste monde, c'est plutôt léger. En tout cas, elle n'avait jamais vu cet endroit en photo, Novac.

Continuant de parcourir le ciel, sans réel but, Carol venait avouer son plaisir de voler dans le ciel, même si au début, elle avait été privé de son avion militaire, dorénavant, elle n'en avait plus besoin. Et puis entre un avion et soi-même, la sensation était meilleure comme ça après tout. Voir même plus rapide ? Elle ignorait quelle était la vitesse maximum de Carol en vol ? Enfin bon, ce n'est qu'un détail après tout. Kara trouvait d'ailleurs les avions bien trop lents sur Terre, elle voyageait souvent en avion pour son travail et dieu sait que bien des fois, elle avait rêvé de quitter l'avion et foncer elle-même jusqu'à destination. On n'est jamais mieux servi que par soi-même après tout.

« C'est agréable hein ? C'est vrai que mon monde est différent de la Terre sur bien des points mais au moins, sur Terre comme ici, on reste pratiquement invincible, super fort, super rapide, ça à certains avantages. »

Elle n'était pas la plus rapide, elle savait que ce méta-humain travaillant à la Ligue de Justice était plus rapide qu'elle ou de son « cousin », Flash. C'est vrai que la Terra avait bien des avantages mais parfois Kara repensait à Krypton, nostalgique de cette époque. Son cousin ne l'a pas connu, bien trop jeune pour ça mais quand elle a quitté son monde avec pour but de protéger Kal El, elle était déjà une adolescente alors elle se souvenait encore de tout, ses camarades, ses parents, sa ville, bref, la Terre avait beau être très bien, elle ne vaudrait jamais son monde détruit... Approchant enfin de la Novac Tower, Kara pensait vraiment que cet endroit de Terra avait un petit air de Krypton... enfin, la majorité de Terra n'était pas aussi évolué qu'ici. Carol lui changeait les idées en proposant une petite course. Le sourire que Kara abordait était suffisant pour donner sa réponse quand même.

« D'accord. En revanche, la gagnante à droit de demander un service, si ça marche pour toi, j'espère que tu est prête à aller aussi vite que possible ! »

Vu la distance qui les séparait, cela va se jouer en simplement quelques secondes. Et d'un top départ, ce fut une des courses les plus rapides du monde qui fut quand même gagné par Kara. Sa partenaire était douée mais pas encore assez pour rivaliser avec une Kryptonienne. Savourant sa victoire au-dessus de la tour, encore haut dans le ciel, son sourire en disait long sur son ressenti sur cette victoire.

« C'était pas mal pour une humaine, tu es étonnamment rapide. Pas assez encore. Donc, quand ce sera possible, j’attends de toi un petit massage. Peut-être bientôt, peut-être ce soir pour me détendre, je ne sais pas encore. J'espère que tu es doué pour ça au moins ? »

Même débutante, elle acceptait mais c'est sûr que si elle savait y faire, Kara n'aurait rien contre cela.

« Alors ma chère, tu veux aller te détendre un peu dans cette tour ou bien on continue notre petite balade dans les airs ? »

Personnellement, Kara était plus partante pour continuer leur balade mais si Carol voulait souffler quelques instants en bas, elle n'aurait rien contre cela.

Rouge & Twillight

Si la terranide au service de Lust n'était absolument pas dérangée à l'idée de coucher ici sous très peu de temps, Rouge ne pensait pas avec son vagin mais avec son cerveau, espérant bien obtenir ce qu'elle était venue chercher ici. Enfin, ce n'était pas la vraie raison de son passage pour ses vacances sur Novac mais elle avait trouvé un plan B alors pourquoi s'en priver ? Si Kaleena et Twillight s'entendaient si bien dans leur petit nuage rose, Rouge avait bien vu que Miranda avait disparu de son champ de vision pour arrivée dans leur dos, ayant eu les oreilles qui sifflaient à force qu'elles parlent d'elle. Hum, voilà qui pourrait faire avancer les choses. Évidemment Miranda savait grosso modo de quoi elles voulaient parler en réalité, enfin, sauf des motivations de Rouge qui étaient encore assez vagues à vrai dire... Elle n'avait rien dit à personne après tout...

Mais évidemment, elle venait à suivre Miranda et les deux autres, pas question de rester seule. Elle pouvait gagner du temps alors pourquoi s'en plaindre ? Certes, elle savait bien où tout cela allait mener, après tout, elle se faisait plus ou moins passer pour ce genre de personne aux côtés de Twillight mais elle n'allait pas s'en plaindre si elle arrivait au but qu'elle convoitait. Miranda les invita en limousine pour les mener sur un coin de plage plus privée, c'est vrai que pour ce point-là, elle avait raison, ce serait stupide de rester enfermé quand elles pouvaient s'amuser ailleurs. Elle n'avait pas acheté ce bikini jaune pour des prunes. Miranda prouvait qu'elle était assez riche pour acheter des morceaux de plage pour ses vacances, même si c'était plutôt des locations, elle avait sûrement les moyens d'acheter un morceau de terre. Mais Kaleena et les rumeurs disaient vraies, elle était le genre de femme qui ne s'embêtait pas avec le fait de cacher les choses. Pour aller baiser en privé, Twillight était naturellement présente et pas choqué » de cette révélation mais Rouge se demandait si du coup, ce sera plus simple d'arrivée à ses fins ou au contraire si derrière cette liberté ne se cachait pas une femme qui avait déjà un ou deux tours d'avance sur Rouge ?

Voilà même que la belle blonde venait à vouloir savoir plus en détail leur vie sexuelle, au moins sur la semaine. Voilà qui risquait de ne pas coller entre Rouge et ces trois-là mais le plus naturellement, la servante de Lust prit la parole. C'est limite s'il ne lui manquait pas la tasse de thé pour bavarder naturellement de ces petites choses avec les jambes croisées et un air bourgeoise dans la voix.

« Oh j'ai cessé de compter. Vous compter combien de fois vous inspirer et expiré en une journée ? Eh bien moi, c'est pareil avec le sexe. Je vais pas faire croire que je baise plus que je respire mais je suis sûre d'avoir battu votre record de la semaine ! La seule chose que je peux dire, c'est que se retenir, c'est dur. Une journée que ce joli morceau me fait baver mais je me suis juré de ma prochaine fois, c'est pour elle alors... je prends mon mal en patience... et ça va faire très mal !!! »

Au moins, Rouge savait que sur ça elle ne mentait pas, de par la réputation qu'elle avait eue en collant la terranide, même si elle ignorait ce qu'elle faisait quand elle ne venait pas frapper à sa porte hier mais elle pressentait sur ça, elle disait la vérité. Alors que les regards se braquaient sur Rouge, elle ne se sentait pas gênée ou autres, elle observait juste ces femmes qui l'observaient avec un léger sourire, sans pour autant les prendre de haut.

« Hum moi ça doit être deux fois je pense en une semaine ? Faut dire que depuis trois jours environ, c'est ceinture pour moi. On dit que plus c'est long, mieux c'est et je voulais donc mieux savourer la prochaine rencontre. »
« Huhu, plus c'est long hein ? On va s'entendre à merveille... »


Rouge n'avait pas dit cela pour l'aguicher mais la corne de Twillight ne cessait de briller de plus en plus. Une chance qu'elles ne se baladent pas en secret, de nuit sinon elle aurait tout fait capoter. C'est à croire que Twillight attendait le moindre petit feu vert pour lui sauter dessus en déballant son attirant. Car entre ses jambes pour le moment, c'était toujours aussi plat, comme une vraie femme, une petite fente légèrement humide, sans plus. Mais quand elle décide de s'armer, la futanari ne fait pas dans le détail !

« A choisir, vous prendre laquelle de nous deux pour une nuit, si vous ne pouviez pas nous avoir ensemble ? »
« Racontez-nous donc votre meilleur coup, Miranda. Je suis curieuse de voir quel acte vous a le plus marqué ? Une grande dame comme vous, ça doit avoir de très belles choses à raconter ? »


Belle n'était peut-être pas le bon mot en temps normal mais pour Twillight, il était parfait alors qu'elle prenait ses aises dans la limousine en gardant les yeux sur la belle blonde, comme Rouge.

Tsukasa

Afin d'éviter de rester cloîtré dans cette chambre, il était préférable que les deux femmes se changent tour à tour pour éviter qu'elles ne soient trop tentées face à leur partenaire de s'adonner à leurs jeux favoris. Tsukasa avait donc pris sa douche, retirant une bonne couche de semence sur sa peau, redonnant une odeur agréable aussi pour ne pas sentir le foutre et la cyprine. Cette odeur ne la gênait pas vraiment mais il va y avoir des gens autour d'elles donc autant ne pas attirer l'attention. Attendant Ryouka, l'Edorassienne imaginait de belles choses qui pourraient se produire en compagnie de Nika sur cette plage ou ailleurs aussi. Sa venue était un cadeau du ciel, certes Ryouka était sa Spanje préférer mais avoir deux pour le prix d'un... Avec un duo de sœur pareil, cela ne que promettre de belles choses ! Tsukasa était quand même un poil déçu... Voir Ryouka revenir dans sa belle rose moulante, c'était nul !

« Tu es sûr de vouloir porter ça pour rejoindre la plage ? Il va faire chaud sur le trajet... »

Tsukasa avait mis un large tee-shirt qui arrivait à peine à mi-cuisse et encore, en tirant un peu dessus. Elle comptait bien profiter de la vue mais la voire dans sa tenue habituelle si sexy... bah après tout ce n'est pas plus mal. Elle se leva donc pour aller avec elle rejoindre Nika. Elle n'avait pas oublié de mettre ses deux petits jouets aussi, elle se serait bien proposer de les lui lécher mais pour finir contre elle, il y avait qu'un pas de fourmi a franchir... Avant d'entrer dans ascenseur, Ryouka en profita pour jeter de l'huile sur le feu alors que les portes de l'ascenseur s'ouvraient et laisser voir une mère et sa fille certainement. Se bloquait contre le mur de la boîte en métal qui descendait doucement vers le bas, elle avait sa main baladeuse sur une de ces douces fesses qui ne manquait pas de moelleux ! Voilà encore un risque de finir l'une contre l'autre mais si elles quittent rapidement cet endroit, ça devrait calmer leurs pulsions.

Une fois sur la plage, elles se tenaient la main, donnant une image de forte amitié ou d'une relation à deux mais en même temps, elle en disait un peu plus sur sa grande sœur. Outre les liens de sang inexistants entre elles – chose que Tsukasa savait – elle lui expliqua aussi comment garder la forme pour ne pas être trop grosse. Sauf qu'il n'y avait pas un gramme de graisse en trop sur ce fabuleux corps à croquer !

« Vu combien on se dépense depuis ta venue, je pense qu'il va falloir te remplumer un peu ma cocotte. On a éliminé assez comme ça, nul besoin de te priver au prochain repas et au pire, on sera deux à te faire faire un peu de sport. »

Un sport que Ryouka serait loin de refuser très certainement. Sur la plage, Tsukasa observait tout ce beau monde à travers ses lunettes sur le nez. Pourquoi les avoir emmené ? Non pas qu'elle soit si myope que ça mais ses lunettes avaient une fonction rayon X. Voir des squelettes se balader sur la mer ne la tentait pas mais voir des femmes, c'était déjà beaucoup mieux ! Mais elle ne l’utilisait pas pour le moment, ces demoiselles ont fait l'effort de se mettre en sous-vêtement que l'on nommait maillot de bain alors il était préférable pour le moment de reluquer ! Au moins, elle aperçut Nora qui était facilement visible avec ses cheveux blancs, seule à contempler la mer où jouait sûrement le couple royale. Elle fit un petit signe à son amie au loin en continuant sa marche. Alors qu'elles arrivaient là où devait se trouver Nika, Ryouka partageait ses craintes de leur subterfuge si jamais la grande sœur venait les rejoindre.

« Peut-être bien ? Jusque-là on a eu de la chance qu'Hinata gobe cette histoire de cousine mais si Nika se pointe, je me demande si elle serait assez étourdi pour me croire ou non ? » L'amour la rendait aveugle après tout ces temps-ci. « Mais je pense que tu as raison. Mais ne t'inquiète pas pour la chambre, je me suis chargé de la réservation alors tu penses bien que les chambres sont insonorisées, avec tout ce qu'on a donné cette nuit, on aurait causé de belles nuits blanches à bien des gens. Ça aurait même donné des idées à notre petite reine ! »

Elle devait s'en sortir toute seule avec sa femme pour le moment. Une chance que Tsukasa ignore toujours qu'un harem secret se trouve être l'endroit favori du couple royal sinon en plus de l'essayer, Tsukasa en aurait vraiment fait un harem en amenant dieux sait quelle femme dans ce harem ? Prenant leur mal en patience, elles observaient qui descendait pour trouver Nika mais à voir Ryouka gigoter comme ça lui donnait de ses idées ! Elle venait se placer dans son dos, nouant ses bras autour de son ventre en venant coller son bassin contre ses petites fesses en passant sa tête par-dessus son épaule non sans mal, la belle blonde était un peu plus âgée et plus grande que Ryouka. Enlacé comme ça, ça connaît l'air d'un petit couple. Mais ce n'était pas pour ça que Tsukasa agissait ainsi alors que ses lèvres venaient frôler sa petite oreille.

« Calme toi, ta sœur va arriver. Imagine que j'ai une grosse surprise pour toi dans ton dos... tu aimerais la sentir en ce moment hein petite perverse ! » Si ça ce n'était pas jouer avec le feu, c'était purement une provocation mais c'est Ryouka qui a commencé avec sa petite tenue sexy et ses plugs. Pour ajouter une couche, elle retira ses lunettes en la réglant sur la fonction Rayon X avant de les lui mettre sur le nez... Est-ce que les lunettes vont à Ryouka ? Tiens, il faudrait qu'elle la voie de face ensuite pour savoir ! « Tiens, avec tout ce monde, tu la reconnaîtras mieux avec ça. »

Prétextant l'effet loupe sûrement sauf que là, c'était l'effet nu qui était activé et Ryouka pouvait en voir de belles choses passer sous les yeux. Et moins belles aussi, c'était ça le luxe des lieux public, il y avait de belles et moins belles choses ici... Mais quand elle verra Nika, elle la verra s'approcher en étant entièrement nue, enfin, si elle ne retire pas ses lunettes avant.

« Alors, tu arrives à trouver Nika ? »

Ryouka risquait de porter une paire de lunettes similaires à partir d'aujourd'hui...

Blanche & Noire

Au final, elles avaient bien compris qu'Alice n'était pas la vraie sœur des Karistal mais ces dernières la voyaient vraiment comme une sœur. Non pas que les terranides étaient bêtes mais elles parlaient plus vite qu'elles ne réfléchissaient, enfin, surtout Blanche. Puisque la soirée était doucement en train de s'organiser, les deux lapines allaient devoir tenir compagnie à Alice et rien que pour ça, bah c'était chouettes ! Elles n'étaient pas compliquées comme lapines, tant qu'elles avaient de quoi s'occuper, elles étaient plutôt sages comme des images ! Des images qui aiment beaucoup se coller aux autres mais sage quand même. Alice ne tardait pas à le voir avec une Blanche tout à faire partante pour ce genre de soirée et même quelques câlins pour attendre un peu. Câlin dans les bras ou câlin plus adulte, aucun souci.

Face au petit baiser d'Alice que Blanche répondait évidemment par oui, son fessier avait tendance à remuer un peu, à cause de sa petite queue en boule. Si les chiens avaient parfois l'arrière-train emporté par la fougue de leur queue qui se balançait, il en était de même avec Blanche et Noire mais comme leur queue forme un petit pompon, on pourrait croire que c'était plutôt leurs fesses qui bougeaient et non leur bout de queue.

« D'accord alors, Alice ! »

Noire restait fidèle à elle-même, observant la situation avec un léger sourire sans pour autant imiter sa sœur en venant se blottir contre Alice, ni même contre son amie qui revenait les voir en complimentant leurs maîtresses. Noire hocha la tête là où Blanche s'excitait toute seule contre Alice, en se frottant contre elle. Il ne faut pas oublier la race de ses terranides, des usagis donc faire l'amour avec elles ça peut-être rapide... mais beaucoup beaucoup beaucoup plus fatigant vu leur gourmandise qui les obligeait à en redemander encore et encore !

« Oh ça oui et encore ! Vous les avez sûrement vu juste dans leurs robes ou aujourd'hui avec de la chance dans leur maillot de bain ? Mais quand elles enfilent leur tenue, des choses plus sexy ou plus... cuir, rhooo elles sont plus bouillante qu'un volcan en érection ! »

Lapsus révélateur ? Peut-être mais Blanche ne remarqyait pas cette « erreur » et continua de sourire en remuant doucement contre sa nouvelle copine Alice. Cette dernière avait une drôle d'idée qui fit bouder dans un premier temps Blanche à l'idée de s'éloigner d'Alice. Puis elle obéissait en se demandant si elle se mettait bien en losange, comme ça, à côté de sa sœur qui semblait aussi perdue qu'elle... Mais son idée de câlin fessier était tellement bien trouvée que sa petite queue frétillait toute seule, endiablant ses petites fesses ! C'était limite si Alice et Noire n'avaient pas besoin de bouger leurs mains, Blanche se frottaient presque contre leurs mains vue son très grand sourire !

« Houuuu je connaissais pas ça ! Mais c'est très amusant ! Moi je connaissais étouffement mammaire ou bien les baiser à plusieurs comme ça mais c'est pas mal non plus ! »

Pour le baiser, il suffisait juste de se rapprocher et de partager un baiser entre plusieurs personnes donc. Et l’étouffement mammaire, il fallait une tête au milieu de ces belles poitrine pour se faire délicieusement étouffé. Étouffé était un bien grand mot mais avoir la tête pressée ainsi était aussi une chose siiii agréable ! Noire n'était pas aussi excité que sa sœur, elle était heureuse sans en déborder de cette façon, elle se laissait volontiers peloter les fesses en rendant la pareille, affichant un petit sourire sincère mais timide aux trois demoiselles, Alice, Ayumi et Blanche... Si cela débutait ainsi, cela va être encore mieux dans les heures qui suivent ! D'ailleurs Noire était plus discrète et tentant de se contrôler car des trois, elle ignorait pour Alice et Ayumi mais elle était une futa et trop d'émotion, cela risque de se montrer tôt ou tard sous la ceinture. Et pourtant, c'était elle qui allumait la mèche.

« Et ensuite... que devons-nous faire ne plus ? »

Timide mais joueuse, un subtil mélange qui lui va bien après tout.

Konata

L'otaku de service avait encore du mal à bien cerner ce monde qu'était Terra mais elle avait quand même quelques bases pour se repérer. Tékhos étant l'endroit où les femmes portent la culotte et où être lesbienne était presque une loi. Alors entendre qu'elle avait deux mères n'était pas si étonnant même si elle se demandait si Jessica était née naturellement en ayant quand même besoin d'un homme ou bien si la relation entre ses parents était digne d'un hentai ou l'on croisait des futas à chaque coin de rue ? Konata n'en était pas choqué, sa première fois a aussi été avec une fille au lycée, une fille qui avait quelque chose entre les jambes ainsi que les cheveux bleus, comme elle mais en plus clair. Mais jamais elle n'a revu cette fille au lycée pourtant... Enfin bref, ce n'était pas cool quand même que ses parents risquent le divorce d'après ce qu'elle avait compris, ça craint ce genre de situation... On peut se dire, c'est la vie mais quand même...

Choco se tenait relativement tranquille pour le moment mais si elles devaient partir d'ici, il va devoir reprendre son rôle de peluche et peut-être même le cacher sous sa serviette, l'air de rien le temps de partir d'ici mais elles verront bien. Jess' semblait d'accord pour rester ensemble et s'amuser mais plutôt que viser la plage, elle avait eu une autre idée qui à première vue était totalement inconnue pour Konata. Pax Arcadia ? Cela lui évoquait Archadés de FFXII mais rien à voir ? Oui, l'empire d'Archadia, rien à voir donc ? Mais si le mot galerie commerciale semblait sympa, les mots jeux vidéos et simulateur résonnaient dans sa tête. Pachinko ? Bof, ça elle s'en fiche mais jeux vidéo et simulateur quoi !!! Vu l'avancée technologique ici, jouer aux jeux vidéo, ça doit être comparable Sword Art Online !!! Elle avait déjà des grands yeux pleins d'étoiles rien que se l'imaginait ! Bon ok, Terra, c'était un peu un RPG grandeur nature mais un VRMMORPG ! C'est tout aussi bien tant que ça fait pas la première partie de SAO ou on ne peut pas se déconnecter et où la mort du perso signifie la mort du joueur. Posant une main sur sa joue en se donnant des airs de jeune fille de bonne famille gênés, elle souriait en prenant ce même genre de voix de fille bourgeoise.

« Oh ma chère Jessica, vous savez parler aux femmes vous ! »

Humour évidemment mais Konata serait sûrement le genre de fille à qui, si on lui offre une belle bague va s'en ficher mais si on lui dégotte une collector inédit de tel ou telle chose, cela aurait bien plus d'effet qu'une demande en mariage. Alors un endroit avec des jeux vidéo tout nouveaux, tout beaux, c'était presque un rancard ! Enfin, il aurait manqué la gêne, la rougeur aux joues et la belle tenue pour sortir dans ce genre d'endroit... pas une belle robe ou un beau maillot de bain mais une tenue qui fait geek/otaku. Elle se relevait en prenait Choco, le mettant dans sa grotte serviette de bain. Elle était plutôt petite en taille la Konata, difficile à croire qu'elle soit au lycée et pourtant... c'est pas en arrivant à peine au-dessus des seins de Jessica qu'elle avait l'air plus adulte.

« Ok, on fait comme ça alors ! Hey, au pire dis que tu t'es trouvé une petite copine, ça va sûrement leur faire cracher leur cocktail ! »

Elle était sérieuse, mine de rien, ce genre de réaction était toujours un grand classique dans les mangas et c'est toujours aussi fun de voir n'importe qui recracher son café face à ce genre d'annonce ! Puis qui sait, si ses parents vont vraiment divorcer – elle ignorait si Jessica avait dit ça pour blaguer ou non – une telle annonce pouvait retarder ou faire changer d'avis, non ? Enfin, jusqu'à temps qu'elles sachent la vérité.

« Bon, moi je vais négocier avec Choco pour tenter d'avoir la paix, à puluche ! »

Et la voilà partie vers la sortie, emportant ce qu'elle avait emporté ici, son chocobo, sa serviette et son verre vide qu'elle rapportait quand même à l’accueil. Elle retourna dans sa chambre, négociant vraiment avec son chocobo mais heureusement, elle avait réussi à le rendre sage – espérons que ce soit vrai – en lui offrant un sachet de popcorn sucré et salé – un de chaque – et du coup, pas de crotte en théorie ou alors dans la corbeille, comme un chocobo bien élevée ! Au final, elle était devant la piscine, toujours avec son maillot de bain, elle n'avait rien changé chez elle, si ce n'est qu'elle n'avait plus Choco ou de serviette sur le bras, reste plus qu'à attendre Jessica et à peine était-elle là, qu'elle venait l'agresser avec des questions par dizaines !

« Jess' ! En fait, comment ils sont les jeux vidéo par ici ? C'est quoi le mode de jeux le plus récent, genre de façon de jouer, ce genre de choses quoi ! »

Bon du coup, elle va peut-être devoir dire d'où elle venait vraiment mais... bah Jessica ne semblait pas être du genre à changer de veste en un claquement de doigt ?

Suki

Un mot si simple que « Paix » et pourtant tant de difficulté autour pour faire en sorte de maintenir la paix ? Il faut dire que chaque personne avait sa propre notion de paix. Pour quelqu'un, tant qu'on ne vient pas l'embêter, ça lui suffit, une autre personne ne supporte pas la vue des malheurs des gens, une autre encore ne supporte simplement pas la vue des nécessiteux, bref, il y a un large choix pour faire la paix sur Terra. La reine lui offrait un petit cours sur ce qu'était la paix, l'état, l'égalité, tout ça. Il y avait du vrai dans ses mots mais la Celkhane savait aussi que de telles choses ne seraient pas possible chez elle. Elles, elles étaient en peux sur leur archipel après tout. Pas de monstre – ou c'était rare – pas d'invasion, bref, leur île était un véritable paradis pour les lesbiennes après tout, grossièrement, c'était ça. Mais depuis toujours, Caelestis voulait offrir cette paix à Terra, quitte à ce que sur Terra, les hommes aussi. Elles refusent les hommes sur l'archipel mais sur Terra, ils font ce qu'ils veulent tant que ce n'est pas mal. C'était la vision de Suki du moins.

Mais ici-bas, peu de gens lui prêtaient une oreille attentive, les demande en règle étaient ignorés, même en instant et quand elles élevaient la voix, on les prenaient pour des folles qui voulaient tout détruire ! Dans un sens, elle voulait continuer son combat pour les personnes qui, comme Holy ont connu des choses horribles en étant esclave mais dans un autre sens, elle ne voulait plus risquer sa vie comme ça comme la tête brûlée qu'elle était avant de rencontrer Rinako, foncé dans le tas ainsi et tout faire sauter pour sauver les esclaves. Elle ne voulait pas risquer de mettre Caelestis en danger, elle voulait que sa famille soit en paix. Ce qui était normal après tout. Mais comment vouloir trouver la paix quand on savait que des enfants vivaient des atrocités, que des familles étaient déchirées par des individus sans nom ? Elles peuvent fermer les yeux dessus, pas leur conscience.

« Peu importe comment on le dit, comment on le voit. Le pire dans tout ça reste le fait que des gens se fichent d'abuser des plus faibles, de détruire des familles pour leurs profils, se faire de l'argent sur les malheurs des autres... c'est juste répugnant... Et ne me dites pas que c'est qu'ainsi que fonctionne le monde. On peut dire ce qu'on veut de ma nation, Caelestis est un havre de paix avec un taux de criminalité presque nul. » oui même là-haut, il pouvait y avoir des délits mais rien de bien graves jusque-là. « Nous arrivons à être en paix, nous voulons offrir cette paix aux gens. Ne croyez pas que nous sommes une bande de lesbiennes qui veulent égorger tous les hommes, c'est vite dit. Nous refusons les hommes chez nous, simplement. Chacun sa mentalité et personnellement, qu'un homme fréquente une femme, un homme, ou fonde une famille, je m'en fiche. »

Juste pas chez eux. Suki restait elle-même, bras croisé en gardant quand même un œil au loin sur ses filles et sa petite amie, voir que tout va pour le mieux pour elles. Puis elle observa à nouveau la zone, voyant bien un peu partout des enfants, des couples, de toutes races, de tous sexes, elle s'en fichait. C'était vite dit car les monstres ont plusieurs masques mais jusqu'à preuve du contraire, elle a plus souvent vu des hommes profiter des esclaves de façon sexuelle, pire encore, des hommes profitant d'enfants et qu'on ne lui dise pas le contraire ! Mélinda était peut-être sa Némésis mais elle ne l'avait jamais vu violer d'enfant. Alors que ce monstre qui avait fait ça à Holy... elle ne lui a pas laissé le bénéfice du procès, surtout quand son excuse était « mais elle est encore vierge » alors qu'en arrivant, il remontait son pantalon alors qu'Holy était les fesses à l'air sur son bureau. Rien que repenser à ce monstre lui donne envie de partir en guerre ! Elle observa à nouveau sa famille et se calmait doucement, son regard de guerrière laissait place à celui de mère.

« Je veux juste offrir un monde meilleur à mes enfants... Elles ont vécu tellement de mauvaises choses avant d'être sur Caelestis... et qui sait si elles resteront toujours chez nous ou bien si plus tard, elles voudront venir ailleurs pour une raison ou une autre... Malheureusement, je ne serais pas toujours là pour éliminer leurs cauchemars alors... je veux juste faire en sorte que leur route soit la plus sûre possible avant ce jour... »

Suki était une soldate mais avant tout, une mère qui voulait protéger ses filles. Quand la soldate dépose son fusil, elle reste une femme comme une autre.

Rinako

Alors que Suki bavardait – ou débattait – avec la reine de Lumen sur certains point, Rinako avait décidé de prendre soin de leur fille, les éloignant de ce spectacle, déjà que Suki était plus calme avec ses filles, il suffisait de parler du mauvais sujet, dire les mots qui fâchent pou qu'elle hausse la voix. AU moins ici, pas de risque de crise. Aussi brutale pouvait être Suki parfois, face à tant de gens et face à une reine surtout, elle ne va pas faire la bêtise de sa vie en l'attaquant. Puis ici, Holy et Kity s'étaient vite fait une nouvelle amie même si sa « mère » était un peu spéciale. Caelestsis avait un dossier sur les personnes importantes de Terra, alliées ou non et la Baronne était ici chez elle après tout alors évidemment qu'elle était importante ! Mais Rinako laissait ça de côté , ce n'était qu'un détail. Si la Kitsune n'avait aucun mal à aider la construction de ce château de sable, Holy était toujours craintive face à des inconnus si elle s'éloignait de ses parents mais Rinako l'aidait en la rassurant, gardant toujours les yeux sur ses filles.

Les filles écoutaient Eve en faisant de leur mieux pour protéger le château de sable qui était bien fait par une petite fille en plus. Rinako fut assez surprise d'apprendre son âge, de la voir si immature. Pas en mal bien sûr, ça lui faisait plaisir de voir ses filles jouer avec elle mais elle se demandait cette intelligente petite Eve aura comme avenir ? Bon espérait-elle.

« Je vois ça. »

Bah, ce ne sont que des ordres d'enfant pour protéger le château de sable, tant que rien de mal ne se passait, Rinako n'allait pas intervenir. Puis vint la question des enfants. Évidemment que oui, même si cela ne se voit pas tout de suite. Après tout il est vrai que cette petite famille ne partageait aucun lien de sang, toutes avaient un sang différent dans les veines et pourtant, cette petite famille s'aimait comme personne sur Terra.

« Oui, Holy et Kitty ont environ cinq ans toutes les deux. Ce sont nos petits rayons de soleil à nous. »

Suki et Rinako n'ont jamais su leur âge véritable ou leur date de naissance mais les consultations médicales ont conclu à des enfants d'environ cinq ans. Ensemble, elles ont décidé que leur date d'anniversaire à toutes les deux sera le jour ou elles ont pu former une famille ensemble, une fois adopté légalement. Elles étaient donc encore loin de leur anniversaire mais ça n'empêchait pas à Suki et Rinako de les couvrir de cadeau, idem avec leur grands-mères qui en profitaient pour donner des tonnes de gâteaux et de cadeaux à leurs petites filles. Les parents de Suki étaient vraiment chouettes sur ça, de sang ou non, ça restait les filles de Suki et Rinako, alors leurs petites filles. Rinako souriait à chaque fois qu'Holy ou Kity jetait un regard vers elle pour une raison ou une autre. Se rendant compte qu'elle avait parler au pluriel elle montrait du menton Suki qui semblait bavarder toujours avec la reine Ivory même si cette fois, elle ne semblait pas énervée.

« Ma petite amie se trouve là-bas actuellement. Elle finit de bavarder avant de nous rejoindre. »

Inutile de demander de quoi elles bavardent, elle trouvera sûrement un mensonge plutôt que de dire qu'elles débattaient sur la façon dont il faudrait libérer les esclaves.

« Vous n'avez jamais songé à offrir une petite sœur à Eve ? Elle a l'air de bien s'entendre avec elles pourtant. »

Une fois encore, simple bavardage pour parler de tout et de rien.
Image

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Kaguya Shunya »

Avatar du membre
Kaguya Shunya
Messages : 289
Enregistré le : 23 août 2024 01:00
Fiche
Demande de RP
SHIZUKA SHUNYA
Image
Elle aimait donc son tatouage... Ce qui ne pouvait que la faire sourire, et la flatter. Il est vrai que c’était un beau modèle. Ce tatouage n’était pas que purement esthétique, car, comme Shunya l’avait expliqué à Hinata, il était lié à sa magie, et servait à la verrouiller et à la canaliser. Shunya était née avec un potentiel magique assez important, et, si elle avait rejoint jadis le Temple de la Lune, c’était aussi à cause de ça, afin de l’étudier et de la former, Edoras accordant une grande importance aux mages. Ce tatouage suivait des techniques ancestrales de canalisation de la magie, et les Amazones, notamment, utilisaient aussi des tatouages pour mieux concentrer la magie. Et, dans la mesure où la magie était liée aux émotions, quand Shunya était très excitée, son complexe tatouage se mettait à vibrer, ou encore quand elle utilisait la magie. La guérisseuse le considérait comme un élément naturel de son corps, et il n’y avait concrètement aucune différence. Si le tatouage ne fonctionnait pas et qu’on fermait les yeux en caressant son corps, on ne sentait aucune différence de texture. En revanche, quand le tatouage brillait, la zone était plus chaude, et embrasser le tatouage était indolore, mais pouvait faire vibrer vos lèvres. Hinata en avait fait les frais, et, si le contact était dérangeant au début, il n’était pas non plus totalement désagréable... Loin de là, même, avec le temps.

Shunya se retourna donc, et suivit Hinata près de la mer. Le regard de la Princesse s’attarda sur un couple en train de s’égayer dans l’eau, avec leur enfant à côté, une bouée lui permettant de flotter dans l’eau, ses petites mains tapant dans cette dernière, en faisant des flaques. En souriant, Shizuka, qui venait d’embrasser son aimante, se retourna vers elle, et hocha la tête, mains posées sur ses hanches. Elles étaient toutes les deux blotties l’une contre l’autre, avec l’eau leur arrivant à hauteur des jambes. Un superbe tableau, celui de deux femmes aimantes qui se câlinaient ensemble.

« Oui... On sera comme ça... Avec plein de bébés ! »

Ça, Shunya n’en démordait pas, elle ne voulait pas avoir qu’un seul enfant, mais en avoir tout un tas ! La motivation de l’adolescence... Et Hinata parlait sans savoir, car, dans le ventre de sa femme, une graine était en train de pousser. Pour l’heure, impossible de s’avancer sur le sexe, et Shunya comptait d’ailleurs profiter de son séjour ici, à Novac, pour consulter les hôpitaux de Dreamland, qui étaient très avancés, et dont les scanners permettraient de déterminer sans aucun problème le sexe de ce fœtus. Des soucis en perspective si le petit bébé était de sexe masculin, mais Shunya, elle, l’aimerait tout autant.

Hinata s’écarta alors d’elle, arrachant Shunya de ses réflexions en venant s’asseoir dans l’eau. Ah, comme il était tentant de tout lui dire, de lui dire que, oui, elle était enceinte ! Qu’Hinata l’avait fertilisé lors de leur nuit de noces, exactement comme dans les plus pures traditions ! Oh, quelle chanceuse ! Shunya avait beau être mariée avec Hinata depuis quelques semaines, chaque jour qui passe, elle avait l’impression d’être encore plus heureuse que la veille... À ce train-là, peut-être allait-elle finir par faire une overdose de bonheur ?

Elle retourna dans le monde réel, voyant Hinata tournant autour d’elle, un corps parfait qui trempait dans l’eau, l’eau ne faisant que la rendre encore plus belle, si cela était encore possible. Elle incitait Shunya à venir, et la guérisseuse finit par sourire. Visiblement, l’idée de s’embrasser sous l’eau avait titillé la curiosité d’Hinata, pour le plus grand plaisir de la guérisseuse. La « petite sirène » sourit donc, et posa ses mains sur les épaules de la Princesse d’Edoras, venant ainsi la pousser dans l’eau, elle-même la rejoignant.

*Oui, ma belle, me voilà...*

Elle se coucha contre elle, et, dans l’eau, posa un baiser sur ses lèvres, remontant sa main pour empoigner les cheveux de son amoureuse, et l’embrassa avec plaisir, son corps venant se frotter contre le sien, leurs corps remuant contre le sable de Novac... Et, entre elles, dans le ventre de Shunya, leur bébé était en train de grandir...

MÉLINDA WARREN
Image
Tandis que la nerveuse petite Harmony faisait le plat, Mélinda, elle, réfléchissait. Comme toujours, la vampire était une femme inventive et intelligente, qui avait des idées derrière la tête. Se tapotant les lèvres, elle était toujours une femme dont il ne fallait jamais sous-estimer les talents ou, de manière plus générale, sa grande perversion. Ai flottait dans l’eau, impatiente, observant les fesses d’Harmony, ou venant affectueusement se frotter contre les jambes de la vampire. La belle esclavagiste aurait cru que, avec le temps, Ai et son ardeur auraient fini par se calmer, mais, au lieu de ça, elle était toujours aussi enjouée, et toujours aussi perverse, a fortiori depuis qu’elle avait croisé la route de Sya. Ensemble, elles étaient devenues deux grandes copines sexuelles. La luxure innée d’Ai attirait sans doute Sya, et, inversement, Ai ne pouvait qu’être attirée par cette belle Ange. Ensemble, elles formaient presque un couple, même si, de ce que Mélinda avait cru comprendre, Sya était déjà amoureuse, et avait plusieurs bébés. Elle avait noté que Sya avait un esprit aussi maternel que pervers, dans la mesure où elle adorait faire des bébés. Est-ce qu’elle portait un bébé depuis qu’elle était au harem ? C’était une question qu’il faudrait lui poser, pendant que Mélinda l’avait encore sous le nez... Même si elle espérait que les relations de Sya avec Ai ou avec Samara l’amènent à rester plus longtemps que prévu.

La vampire finit par avoir une idée en entendant Ai et Harmony, et un sourire malicieux vint éclairer son visage. Elle se retourna néanmoins vers Harmony, et ses mains caressèrent son visage.

« Oui, très bien, ma petite Harmony... Mais j’aurais un service à te demander... »

Qu’avait-elle donc derrière la tête ? Avec Mélinda, il fallait toujours se méfier. Elle laissa Harmony se redresser, et caressa à nouveau ses joues, puis l’embrassa tendrement.

« Retourne à nos serviettes, mon cœur, et prends mon porte-monnaie, puis va nous acheter trois masques à oxygène, ma chérie... Ils sont dans la boutique. Nous, on va t’attendre, ma puce... Tu veux bien faire ça pour moi, ma chérie ? »

L’assommant sous les mots doux, Mélinda alla l’embrasser tendrement, puis lui sourit encore, une lueur de tendresse dans le regard. Elle laissa ensuite Harmony filer, puis se retourna vers Ai.

« Puisque tu aimes bien frotter mes jambes... En attendant qu’Harmony revienne, lèche mon sexe... À travers le trikini. »

Mélinda portait un élégant trikini noir, en effet, et elle laissa Ai s’exécuter, tandis qu’Harmony venait ramener les masques. Il s’agissait de masques novaquiens, des masques translucides qui se collaient sur le visage, en épousant les formes, de telle sorte qu’on ne les sentait quasiment pas. Ils permettaient de voir dans l’eau sans problème, et aussi de respirer, grâce à un système assez complexe, le seul inconvénient majeur de ces masques étant leur faible durée de vie. On parlait donc de masques jetables, car, au bout d’un certain moment d’utilisation, les masques n’adhéraient plus, et l’eau les rendait totalement inutilisables ensuite.

Pour l’heure, elle sentait la bouche d’Ai remuer contre son trikini, glissant entre ses cuisses, la faisant soupirer, la main de Mélinda venant régulièrement caresser ses cheveux. Elle pouvait ainsi sentir cette tête se déplacer, remontant ensuite récupérer de l’oxygène, avant de retourner à l’assaut. Douée, Ai fit peu à peu gémir Mélinda, qui soupirait sur place... Et, quand elle fut suffisamment excitée, elle fit sortir son membre, son sexe qui tapa contre le trikini, et vint heurter le nez de la femme.

« Haaa... »

En soupirant de plaisir, Mélinda avait laissé son membre pointer, ce dernier disparaissant dans l’eau, et elle invita Ai à venir le sucer, tout en reprenant ensuite sa respiration. Le sexe de Mélinda devait durcir, mais elle n’eut pas son orgasme, car la vampire attendait sagement qu’Harmony revienne avec les fameux masques.

Quand ce fut fait, Mélinda récupéra son masque, et le mit sur son visage. Se composant de nanofibres, le masque vibra contre elle, et elle ferma les yeux, laissant le masque se coller contre son visage, puis elle laissa Ai et Harmony faire de même. Maintenant... Maintenant que son membre était bien tendu, il était temps de passer aux choses sérieuses.

« Retourne dans l’eau, Ai... Je vais te sodomiser, ma petite chérie... Quant à toi, Harmony, tu vas aussi te familiariser avec l’eau. File dessous, et joue avec nous... Fais ce que bon te semble... Embrasser Ai, masturber son sexe, ou lécher mes fesses... Mais je veux que tu fasses quelque chose, ma chérie. D’accord ? »

Quelques secondes passèrent, puis elle reprit :

« On fait comme ça, les filles ? »

LUNA EARTHWELL
Image
Il était bien connu que les chats n’aiment pas l’eau, et cette légende était particulièrement vraie pour la pauvre petite Luna. Tenant les mains de ses deux Maîtresses, elle s’avançait le long du sable, jusqu’à voir l’étendue bleutée, se perdant au loin. Plusieurs petites vagues frappèrent ses mollets, la faisant gémir. C’était... C’était froid ! Et, en plus, Luna avait très peur de se noyer, de dériver au loin. Elle avait beau manquer de culture, la neko savait très bien de quoi la mer était capable. La mer vous emportait, et elle ne savait pas nager, et, de toute manière, quand bien même elle saurait nager, elle ne pourrait rien faire contre un tel courant. La seule idée de se voir dériver au loin, et de sombrer dans les abysses aquatiques, avait quelque chose de terrible et d’impensable. Luna en tremblait comme une feuille rien qu’à cette idée ! Alors, si ses Maîtresses voulaient qu’elle aille dans l’eau, elle y irait, parce que Luna était une esclave obéissante, mais elle n’irait pas loin de ses Maîtresses !

Luna se disait que ses Maîtresses savaient sûrement nager, et que, par conséquent, elle pouvait rester près d’elle. Elles lui proposèrent donc simplement de s’asseoir, sentant la nervosité de la neko... Ou alors, elles savaient que tous leurs nekos détestaient la mer, ou en avaient peur. Les oreilles hérissées sous l’effet de la peur, elle cligna des yeux à plusieurs reprises, puis vit ses deux Maîtresses s’asseoir dans l’eau, l’incitant à venir. Située entre les deux femmes, Luna était recroquevillée contre elle-même, serrant ses poings contre sa poitrine, et sursautait à chaque remous de l’eau.

« Lu... Luna veut faire plaisir à ses Maîtresses, alors Luna sera forte et courageuse, car ses Maîtresses lui inspirent confiance ! »

Se mordillant les lèvres, la neko s’avança un peu, puis obtempéra finalement, et se laissa tomber sur le sol, en fléchissant les genoux. L’eau recouvrit ses mollets, et elle se mordilla les lèvres... Puis une petite vague s’approcha, et Luna poussa un cri paniqué en bondissant, et partit en arrière.

« Hîîîî !! »

La courageuse neko se retrouva couchée sur le dos, et la vaguelette recouvrit son visage. Elle se redressa alors, et secoua la tête, l’eau dégoulinant le long de ses cheveux, sa queue caudale remuant à la surface de l’eau. En toute logique, Luna devrait s’enfuir... Mais la neko se mit alors à rigoler, et fouetta l’eau avec sa queue, venant éclabousser Maîtresse Yuko. Elles étaient proches les unes des autres, et les jambes de Luna touchaient ses deux Maîtresses, et son rire, son rire, était cristallin, un rire plein de gaieté et de bonheur.

« Luna est toute trempée !! »

Elle bondit alors contre l’une de ses Maîtresses, et vint lui faire un câlin, mais ceci eut pour effet de renverser sa Maîtresse. Des ronronnements s’échappaient alors du dos de Luna, qui se mit à lécher l’épaule de sa Maîtresse.

« La peau de Maîtresse aussi est trempée... Luna aime bien la lécher, elle est à la fois douce et glissante... »

Comment dire non à Luna ? La neko était une boule de poils d’affection et de câlins, une véritable peluche vivante qui ne semblait avoir été conçue que pour faire et recevoir des câlins ! Et elle était heureuse avec ses Maîtresses, oh oui, si heureuse, si heureuse qu’elle léchait à nouveau le corps de sa Maîtresse...

SUPERGIRL
Image
Kara observait le duo, car il s’agissait, après tout, d’une mère et de sa fille. Tessou était une femme sous tension, une policière qui était la seule à diriger un foyer, et qui avait connu, ces derniers mois, des moments éprouvants : sa rencontre avec la Duchesse, les Yakuzas... Rencontrer Supergirl lui avait permis de penser à autre chose qu’au boulot et à retrouver le sourire. Néanmoins, il avait fallu insister pour que Tessou accepte de prendre des congés, car elle voulait encore travailler, prétextant un nombre élevé de dossiers. Kara avait dû insister pour que la policière finisse par accepter, et qu’elle se rende ici... Et Kara voyait qu’elle avait bien fait, car, même si le boulot était important, une relation filiale, ça l’était encore plus.

Supergirl s’était confiée à Tessou, et Tessou savait donc que Kara avait perdu sa famille. Ses parents étaient morts quand Krypton avait explosé, et, partant de là, elle savait toute l’importance qu’il y avait à avoir une bonne relation avec sa famille... On ne se rendait en effet vraiment compte de ce qu’on appréciait que quand on l’avait perdu. Or, il n’y avait rien de mieux que des vacances pour pouvoir profiter pleinement d’une relation filiale. Et Tessou se laissait peu à peu aller, et, quand elle invita Kara à la rejoindre, cette dernière se rapprocha en souriant.

Kyoko flottait sur sa bouée, Tessou venant l’éclabousser gentiment, faisant couler de l’eau sur ses cheveux. Le beau bébé remua les bras, et Kara la regarda aussi, avec un sourire amusé sur les lèvres.

*C’est vraiment mignon, un bébé... Du moins, quand ça ne pleure pas et que ça ne fait pas un caprice...*

Épanouie, Kyoko remuait dans l’eau, bougeant ses petits pieds, étant visiblement peu paniquée à l’idée de flotter dans l’eau. Tessou en profita alors pour remercier Kara, qui se contenta de sourire, en hochant la tête.

« De rien, je me serais mal vue passer des vacances toute seule, de toute façon... »

Kyoko les interrompit alors en s’amusant à lancer la balle, et, en souriant, Tessou la lui renvoya La balle heurtait l’eau, venant éclabousser le visage de Kyoko, qui se mit à gazouiller, rigolant joyeusement en cherchant à la rattraper, puis l’envoyait à nouveau, souriant jusqu’aux oreilles. Kara, avec un sourire sur le coin des lèvres, les laissa faire pendant quelques secondes... Puis ses mains soulevèrent Kyoko par les aisselles, et elle la porta à bout de bras, puis la lâcha, la faisant tomber avant de la récupérer en plein vol, faisant rire Kyoko aux éclats.

Les bébés aimaient bien la vitesse, faire des chutes, se remuer dans tous les sens, et Kyoko remuait les jambes. Kara, en souriant, la releva alors à nouveau, puis la rabaissa, et la fit atterrir dans l’eau, provoquant une série de *PLOUF*. Kara finit par la relâcher, puis se rapprocha ensuite de Tessou, et, sans crier gare, posa ses mains sur ses hanches, et l’embrassa tendrement, plaquant son corps contre le sien.

« Hmmm... »

Le baiser fut relativement bref, et, après ce dernier, un sourire perla sur les lèvres de Kara.

« Désolée, j’en avais envie depuis longtemps. Le goût de tes lèvres me manquait... »

La Kryptonienne lui sourit à nouveau. Depuis qu’elle était sur Terre, elle avait déjà eu le béguin pour des garçons, mais, depuis qu’elle avait changé de dimension, ses sentiments avaient été relativement inexistants. Et, maintenant, il y avait cette femme, Tessou Tsuzuri, cette héroïque policière. Qu’est-ce que Kara ressentait à son égard ? Elle avait du mal à faire le point... Mais le fait est que les deux femmes passaient énormément de temps ensemble, qu’elles faisaient régulièrement l’amour, allaient ensemble au cinéma, et qu’elles dormaient presque tout le temps ensemble. La Kryptonienne allait même chercher parfois Kyoko à la maternelle.

*En fait...*

En fait, elles avaient tout d’un couple... Sauf encore le nom.

SHA
Image
Sha ne pouvait pas encore en dire plus pour l’heure, car elle voulait avoir tout son temps pour en parler. L’Ombre savait très bien que, maintenant que Kiriko avait retrouvé la descendance de Nausicaa, il ne lui manquerait plus qu’à retrouver Jasmine, et elle serait prête à tout faire pour cela. Si Sha avait pu la trouver, ce n’était que grâce au Tournoi de Wallündrill, et à la puissance magique qu’elle avait réussi à accumuler suite à ce tournoi. Elle s’en était servie pour pister la trace magique de son ancienne fille, et savait ainsi où elle était... Mais, pour l’heure, c’était une surprise qu’elle gardait sous le coude pour plus tard.

En attendant, Kiriko comprit qu’elle allait devoir attendre ce soir, et alla ensuite se lover contre elle, Sha allant se coucher sur le ventre, une main enlaçant la femme. Une Déesse au milieu des humains, allant bronzer comme une mortelle. L’image, en réalité, ne manquait pas de piquant, mais, en un sens, elle était conforme à ce que l’Ombre était, une Déesse honnie qui se dissimulait au milieu de la multitude grouillante des humains, échappant ainsi à ses puissants poursuivants et adversaires. Difficile de la retrouver ici, quand elle n’utilisait pas ses pouvoirs, et qu’elle ne cherchait pas à se mettre en avant. Non pas qu’elle doutât pour sa vie, mais la prudence était toujours de mise. Elle avait passé des siècles à être bannie, après tout.

Sa main caressait tendrement le dos de Kiriko, et l’autre se déplaça, pour caresser son visage, tendrement, affectueusement. Les doigts de Sha allèrent même triturer l’une des mèches de cheveux de la femme. Sha jouait avec elle, tout simplement, et déposa ensuite un baiser sur son front.

« Tu veux que nous confions l’une de nos filles à Luxuria ? Quitte à faire cela, autant que nous lui fassions un bébé, non ? Ce sera... Comme une demi-sœur. Et je ne verrais pas laquelle de nos filles choisir. Oh, je ne dis pas que Luxuria les éduquera mal, loin s’en faut, mais... Tu te vois vivre sans pouvoir voir l’une de tes filles une seule journée ? »

Pour Sha, c’était impossible, car elle serait très maternelle avec sa progéniture ! On avait beau dire qu’elle était une femme cruelle et froide, son cœur était bien là, mais ne palpait que pour certaines personnes... Et ce serait assurément le cas pour ses filles. Elle ne voyait en revanche aucun problème à enfanter Luxuria. Restait toutefois à savoir si l’Homoncule pouvait porter la vie, car elle n’était pas vraiment humaine. Cependant, le cas échéant, ce serait un excellent moyen de rapprocher les deux cultes, de nouer des liens plus forts entre le culte de Sha et celui de Lust.

Sha se pinça donc les lèvres pendant quelques secondes, pensive.

« On pourrait recourir aux services de cette Ange, Sya... Pour Luxuria. J’ai cru comprendre qu’elle avait des talents en matière de procréation. Si Luxuria ne peut pas porter d’enfants, Sya pourra nous aider. Mais reste la principale question : qui l’engrossera ? »

Que ce soit Kiriko ou Sha, ça n’avait, en soi, aucune différence.

CRYSTAL
Image
Quand Neferia avait une idée fixe, il était difficile de l’en déloger. Crystal avait déjà pu remarquer ça. La jeune dragonne était sacrément têtue, et le prouva en ce moment, en continuant à insister. Tandis que les deux nekos continuaient tendrement à la masser, glissant le long de ses hanches, de ses cuisses, et de son ventre, elle insista encore, sur un ton qui était limite... Autoritaire. Crystal ne put s’empêcher de sourire devant ce petit ton, et conserva les bras croisés, en se déplaçant un peu. Silencieuses, les deux nekos continuaient à masser leur cliente. Crystal, elle, regarda d’un œil des individus en train de jouer au water-polo dans une piscine. Est-ce qu’elle se voyait faire ça, elle ? Crystal restait silencieuse, bras croisés, puis regarda de nouveau Neferia.

Aucun mot n’arrivait à sortir de ses lèvres pendant plusieurs secondes, avant qu’elle ne finisse par se retourner vers Neferia.

« Je suis une dragonne de Glace, Neferia. Je ne suis pas censée m’mauser, ni même y trouver du plaisir. Je ne t’ai amené ici que parce que tu avais besoin de repos, rien de plus. »

S’il fallait quelqu’un pour tuer l’ambiance, on pouvait faire confiance à Crystal. Ceci étant dit, elle avait raison. Quand elle voyait les gens en train de faire la fête, de danser, de boire, ou tout simplement de jouer, elle, elle ne ressentait rien. Aucune forme de jalousie, aucune forme de mépris larvé, juste... Rien. Crystal se contentait de regarder ces évènements sans rien dire, car elle n’avait rien à y penser. Elle voyait ces cérémonies d’un air complètement désintéressé.

Une dragonne de Glace, tout simplement.

POISON IVY
Image
Le sexe était comme un refuge, quelque chose qui permettrait à Pamela de se concentrer, et de faire le vide dans sa tête. C’était une curieuse manière de voir la chose, mais, en ce moment, elle avait besoin de se détendre avec Harley. Sa vie avait radicalement évolué depuis que Lily et Raune lui avaient offerte une descendance. Elle avait maintenant une fille, et elle savait aussi que ses pouvoirs allaient bientôt substantiellement augmenter, grâce à l’assistance d’une autre Alraune, Weldenela, ce rejeton d’Alraunya, une ancienne et puissante Alraune maintenant disparue. Sa vaste forêt avait été reprise par sa fille, et, privée de mère, Weldenela avait vu en Poison Ivy une sorte de mère de substitution. Bien sûr, Pamela ne considérait pas vraiment Wel’ comme sa fille, mais plutôt... Comme une sorte de puissante amie semie-divine. Un autre concept étrange, mais qui correspondait à la vision de Pamela des Alraunes, qu’elle voyait comme étant de véritables divinités. Leurs pouvoirs étaient impressionnants, presque autant impressionnant que pouvait l’être celui du Swamp Thing, le Gardien du Vert. Elles l’avaient gratifiée d’une fille, et, bientôt, Weldenela devait améliorer ses pouvoirs. Deux grands bouleversements, qui expliquaient pourquoi Poison Ivy pouvait sembler... Déphasée. Il fallait encore qu’elle accuse le coup de tant de changements, et qu’elle en fasse part à Harley.

Harley, qui l’avait favorablement surprise. Il semblait donc que cette dernière ait bel et bien changé depuis Gotham City, où elle ne cessait de courir après le Joker. Depuis qu’elle était à Yoake, il n’y avait plus aucune remarque sur lui. C’est comme si Harley avait décidé de vivre loin de lui, ou que lui avait décidé de s’en séparer. En se renseignant un peu sur Gotham, Poison Ivy avait appris que Le Joker était présumé mort, depuis une ultime confrontation avec Batman où il avait empoisonné la ville. Et, de ce qu’elle en savait, al dernière fois que lui et Harley s’étaient rencontrés, les choses s’étaient... Plutôt mal passées. Ivy était cependant suffisamment intelligente pour éviter d’en demander plus, et, en un sens, elle considérait, de manière assez cynique, que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Harley était venue la rejoindre, et Pamela l’avait accueillie.

*Peu importe ce que je fais et ce qui m’arrive, elle est toujours là, quelque part dans ma tête...*

Être à Yoake avait changé Poison Ivy. L’atmosphère pure et sereine du Japon, bien loin de la ville de Gotham aux veines empoisonnées par les produits chimiques et les cheminées des usines, avait influé sur l’humeur générale de Poison Ivy. C’était une chose à laquelle elle n’aurait jamais crue, mais elle se sentait effectivement mieux, et, de son passé, elle n’avait revu qu’Harley Quinn, ce qui, dans le fond, était la seule personne de Gotham qu’elle ait envie de revoir. Le reste lui rappelait trop de mauvais souvenirs, et, maintenant qu’elle s’était construite une nouvelle vie à Yoake, elle n’avait guère envie de retourner à son ancienne existence d’éco-criminelle se livrant à une bataille vaine.

Pamela posa ainsi ses mains sur le rebord de la plante, et écarta bien ses jambes, avant de soupirer quand elle sentit les mains d’Harley glisser sur son corps, cette dernière venant se concentrer sur ses fesses. Elle commença par l’embrasser, parlant entre-temps, faisant sourire la délicieuse plante verte. Elle voulait savoir si elle pouvait « croquer » son « adorable petit cul », et la réponse fusa assez rapidement, sans guère de surprise :

« Tu peux me mordre, ma chérie. De plus, ce ne serait que justice. »

Que justice, oui, car, vu tout ce que Pamela lui avait fait subir, il était bien normal qu’Harley puisse, elle aussi, lui rendre la pareille. Pamela l’avait tellement prise avec ses tentacules, tirant sur ses muscles, usant de la souplesse et de l’agilité d’Harley pour tirer sur ses membres et la faire hurler. Oh, comme elle avait aimé les hurlements de son petit clown ! Harley mordilla ainsi l’une de ses fesses, et Pamela soupira de plaisir, crispant ses mains contre le rebord de la belle plante sur laquelle elles se promenaient.

Par la suite, Harley lui demanda ce qu’elle voulait faire, ce qui fit sourire Ivy.

« Continue à me palper le cul, ma chérie... Pour le reste, je fais confiance à ton jugement, ma douce petite cinglée. Si tu veux retrouver une verge, il suffit de... Hum... Me le dire. »

En retrouver une, oui, car ça avait déjà été le cas chez Félicia, et, en toute honnêteté, Harley en Futanari s’en sortait plutôt bien. Libre à elle, donc, de voir ce qu’elle voulait. Pour l’heure, Poison Ivy ne voulait qu’une chose : profiter de ses talents en la matière.

FÉLICIA HARDY
Image
Isolées sur une île déserte, Félicia et Aoki pouvaient enfin se lâcher... En pleine nature ! Depuis que Félicia avait participé à cette séance à quatre avec Poison Ivy et Harley Quinn, sa perversion, déjà forte auparavant, avait encore franchi un palier supplémentaire, se renforçant encore, et ça avait été de même pour Aoki. Sa chérie avait recommencé à « flirter » avec certaines de ses élèves, comme la belle Doutzen Kroes, ce que Félicia savait, car les deux femmes ne se cachaient rien. La Chatte Noire n’aurait jamais cru qu’elle puisse se transformer en travelot brésilien, en se dotant d’une verge. Cette séance avait été aussi inattendue qu’excitante, et avait confirmé un fantasme que les deux femmes partageaient depuis qu’elles avaient eu connaissance de Uatis : voir Félicia se doter d’un chibre. Étant musclée et solide, elle était bien plus apte qu’Aoki pour avoir un sexe, même si, par la suite, Aoki avait aussi eu droit à un sexe. Ainsi, loin de se calmer, ou de s’appesantir, leur relation fusionnelle ne faisait que croître encore, devenant toujours plus sensuelle, toujours plus intense, et toujours plus osée.

Depuis que Félicia était arrivée ici, à Novac, elle avait envie de faire l’amour à Aoki, de coucher avec elle sur la plage, et, quand elle s’était un peu renseignée sur la géographie des lieux, la Chatte Noire avait appris qu’il existait, autour de l’île, une grande quantité de petites îles, pour lesquelles le Paradisio Hotel proposait différentes activités sportives, ou excursions exotiques. Félicia avait choisi de ne pas s’y inscrire, mais s’était renseignée, et avait ainsi trouvé cette petite île. C’était un rocher avec quelques arbustes et palmiers, mais cet îlot était trop petit pour qu’il y ait des activités dessus. L’endroit rêvé pour des ébats solitaires sur le sable, et sous le soleil ! Félicia adorait ce moment, qu’elle voyait clairement comme l’expression d’un fantasme enfoui. Son corps remuait ainsi contre celui d’Aoki, d’avant en arrière, son membre se perdant en elle, coulissant joyeusement dans son vagin, leurs corps venant claquer contre le sable chaud.

« Haaa... »

Impatiente, Aoki avait posé ses mains sur les fesses de son amante, indiquant à Félicia de se dépêcher, et d’y aller franchement. Comme toujours, Aoki s’avérait être très gourmande, mais ses mots eurent l’effet escompté : ils renfoncèrent l’érection de la Chatte Noire, ainsi que son désir. En soupirant, la femme musclée se concentra donc, et continua son rythme, pilonnant la femme. Pénétrer Aoki était d’autant plus facile que cette dernière était trempée, ce qui rendait son corps plus pénétrable.

Félicia grommelait donc, filant d’avant en arrière, les vaguelettes remuant autour d’elles sous leurs mouvements, le corps d’Aoki commençant en effet à s’enfoncer dans le sable, ou, plutôt, à mouler ce dernier.

« Haaaann... Hummm... Tu veux que je te baise, h-hein ? Aaaaah... Oh, Aoki, tu n’es vraiment rien de plus que... Qu’une sale traînée ! Hum ! C’est comme ça que je te baise, ma chérie... Comme une vulgaire PUTE ! »

Entre elles, elles pouvaient se permettre d’être injurieuses, surtout quand Aoki était dans cet état-là, dans cet état où elle voulait être méchamment baisée. Il y avait de la douleur dans le sexe, et un zeste de cruauté, car les jeux sexuels que ces deux femmes faisaient étaient parfois assez osés. Pour l’heure, la scène était simple à comprendre, basique, mais non moins intense. Félicia se tortillait contre elle, posant ses mains sur les épaules de la femme, venant parfois pincer sa peau, tout en continuant à remuer, y allant de plus en plus vite et de plus en plus fort, au fur et à mesure que son membre s’habituait au con d’Aoki.

Ses coups de reins étaient ainsi de plus en plus prononcés, son corps se soulevant et s’abaissant, Félicia sentant ensuite, avec plaisir, les mains d’Aoki se crisper sur son cul. Elle pouvait la sentir se tortiller sur ses fesses, la faisant soupirer et ronronner.

« Haaaa... Salope, hunnn !! PUTAIN, c’est si bon de te BAISER, haaaa... !! Haaaaaan... !! »

La Chatte Noire continuait donc à la prendre, encore et encore, remuant longuement et profondément en elle. C’était bon, si bon, si bon... C’était à croire qu’elle ne pourrait jamais se lasser de la chatte d’Aoki, de son corps souple et ample, et de ses multiples et délicieux soupirs.

« Griffe mes fesses, haaaa... !! »

Félicia alla mordiller son cou, comme pour l’exciter davantage, tout en continuant à déplacer son corps, enfonçant le bassin d’Aoki dans le sable, formant une sorte de petite dépression dans laquelle, progressivement, leurs corps se glissaient. Heureusement qu’Aoki était endurante, car Félicia n’y allait clairement pas de main morte !

LAURA KINNEY
Image
Se détendre était toujours le problème de Laura, qui continuait continuellement à vivre comme si elle était en train d’accomplir une mission. C’était un problème que Félicia avait observé. Au sein du SHIELD, c’était en effet Félicia qui était chargée de garder un œil sur Laura. Comme il n’était dans l’intérêt de personne de l’enfermer, Laura étant avant tout une victime, Félicia l’hébergeait chez elle, et essayait, tant bien que mal, de l’amener à comprendre que la vie ne se résumait pas qu’à une mission et des à objectifs. Pour l’heure, le succès n’était guère au rendez-vous, mais Laura n’était pas de mauvaise volonté. C’est ce qui expliquait qu’elle tentait de s’initier au sport. Au lycée, elle avait rejoint divers activités extrascolaires tournant autour du sport, comme le club de football, ou les arts martiaux. Des domaines dans lesquels elle s’en sortait plutôt bien, et où il fallait bien admettre qu’elle ressentait d’étranges frissons. Le sport n’avait rien à voir avec les exercices physiques qu’elle faisait sous l’égide de l’HYDRA.

Lors des parties de football, il fallait travailler ensemble, faire des passes, développer une tactique de groupe, et il y avait toute une synergie qui se développait au sein de l’équipe. Laura avait ressenti cette force, la joie enfantine, amenant Félicia à se dire qu’elle avait eu raison, et qu’il y avait effectivement, sous la meurtrière et mortelle machine, une jeune femme, une femme à qui on avait volé son enfance, et qui ne souhaitait maintenant qu’une seule chose : la récupérer. Félicia avait aussi opté l’approche des jeux vidéos, mais le succès était encore mitigé. Et, régulièrement, elles allaient à un dojo afin que Laura puisse se battre, et ainsi canaliser sa rage, qui bouillonnait en elle.

La partie de beach volley se prolongea un peu, dans la bonne humeur, et, peu à peu, on pouvait voir Laura s’égayer. Elle mangea le sable à plusieurs reprises en empêchant la balle de tomber, et fit d’impressionnants sauts périlleux.

« Hey, vous êtes sacrément douées, les filles !
- Vise cette détente ! La vache, ce saut ! »

La partie dura un sympathique quart d’heure, puis leurs partenaires éprouvèrent l’envie d’aller se baigner. Laura aurait aussi pu les rejoindre, mais, alors que le groupe détalait, elle se retourna vers Illyana, et émit une nouvelle proposition :

« Et si on allait marcher un peu ? Du côté du Village ? »

Le Paradisio Hotel était une station balnéaire très touristique, et, pour le confort des usagers, la station avait installé, au long de la plage, une sorte de zone commerciale en forme de village exotique, qu’on appelait donc, tout simplement, le « Village ». C’était une succession de petites rues où on trouvait essentiellement des terrasses, des cafés, et des glaces. Ainsi, on évitait de faire se promener les vendeurs ambulants le long de la plage, afin de ne pas déranger les usagers, et ce conformément à la politique de l’hôtel.

« Félicia m’a fait goûter une glace, une fois, à Yoake... Et c’était plutôt bon. Alors... Enfin... On pourrait en prendre une. »

Pour Laura, ça lui semblait être une bonne idée, et elle marcha vers le village. Il y avait plusieurs écrans plats le long des rues, diffusant des annonces, et Laura tourna la tête, en voyant une publicité pour le Wonderland, le parc d’attractions de Novac. Il était situé sur une île proche de Novac City, et plusieurs navettes depuis le Paradisio Hotel permettaient de le rejoindre. Laura voyait cette publicité tout en faisant la queue pour avoir sa glace à l’italienne.

« C’est bizarre. Pourquoi les gens aiment s’amuser dans des grandes nacelles en remuant dans tous les sens ? Je ne comprends pas... »

MISS MARVEL
Image
Carol fila rapidement, longeant la mer au début, avant de s’envoler. Novac était un vaste archipel, s’étalant sur plusieurs centaines de kilomètres, l’ensemble formant un spectacle visuel assez impressionnant, mais rien n’était comparable au spectacle impressionnant de Novac Tower. Power Girl jouait avec elle, et Karen finit par passer la seconde, et s’envola alors, formant une véritable flèche, mettant clairement Carol sur le carreau. Surprise, cette dernière la poursuivit alors, voyant Karen longer la façade de Novac Tower, puis atteindre le ciel, au-dessus du toit, un toit rempli de terrasses, de jardins, et de grandes fontaines.

« Pas mal... »

Miss Marvel manquait-elle d’entraînements ? Le SHIELD, en réalité, la formait régulièrement au vol. En absorbant l’énergie, Carol pouvait aller encore plus vite, mais Karen avait raison ; les pouvoirs de Miss Marvel étaient encore assez frais chez elle, et elle commençait à peine à découvrir le vaste panel des possibilités qu’elle pouvait faire avec ses talents. Néanmoins, Carol acceptait son gage, et hocha donc la tête en souriant.

« Ne t’en fais pas, j’ai des doigts de fée... »

Power Girl était une femme qui était apparue sur Terre il y a cinq ans. Une justicière redoutable, une Kryptonienne qui avait fui un monde ravagé par Darkseid. Le SHIELD l’avait trouvé, et lui avait permis de disposer d’une identité civile. Officiellement, elle s’appelait Karen Starr, mais son nom de baptême était Kara Zor-El, fille de la maison El. Elle venait d’une dimension parallèle, Earth-2, où elle était une autre variante de Supergirl. Carol avait lu le dossier, et elle savait que, depuis lors, Power Girl cherchait à retourner sur Earth-2, et s’était ainsi rapprochée du SHIELD, tout en étant aussi, parallèlement, une richissime femme d’affaires. Belle, forte, intelligente, riche... Cette femme avait toutes les qualités possibles du monde, ce qui donnait sérieusement de quoi pouvoir la jalouser.

Carol baissa la tête vers la tour. Novac Tower était une imposante structure, qui se découpait en deux installations : la Novac Tower stricto sensu, et, à côté, reliée au bâtiment par une série de ponts et de passerelles, le Bâtiment-B, abritant l’aéroport, les quais... Novac Tower était un building gigantesque, un véritable gratte-ciel, aussi bien en longueur qu’ne largeur. Outre les deux bâtiments, le bâtiment principal était découpé en deux, car il y avait, peu avant le toit, une grande terrasse, mais, sous cette terrasse, Novac Tower se dressait. À la surface de l’eau, on pouvait voir une impressionnante série de piliers et d’ascenseurs se perdant dans l’eau, l’ensemble formant un épais quadrillage avec une série de quais et de pontons.

« Je dois admettre que je n’avais encore jamais vu une telle bâtisse... »

Novac Tower disposait aussi d’un troisième bâtiment, un complexe aquatique, qui comprenait un aquarium, ainsi qu’un laboratoire de recherches. De fait, ce complexe aquatique était relié à d’autres petits complexes géothermiques ou miniers, qu’on accédait grâce à des véhicules submersibles et des vaisseaux aquatiques. Parmi toutes les technologies novaquiennes disponibles, il y avait d’importants développements sur l’exploitation des ressources océaniques et souterraines. Des puits creusaient dans les profondeurs de la roche pour en extraire des ressources énergétiques, et Novac Tower était au centre de tout un réseau d’acheminement énergétique souterrain. Autrement dit, le bâtiment était un véritable conglomérat, abritant un hôtel de luxe, des restaurants, de multiples commerces... C’était une ville conceptuelle, une ville-tour. Même quand elle allait à Dubaï, Miss Marvel n’avait jamais vu une chose similaire.

Et, autour de Novc Tower, il y avait aussi les formations naturelles, des séries de murs naturels concentriques avec des « portails ». De ce que Carol savait, ces constructions n’étaient pas totalement naturelles, et étaient le fruit de terraformations novaquiennes, un domaine dans lequel Novac avait développé une technologie de pointe. Depuis les hauteurs, Novac Tower était donc au centre d’un vaste cercle.

« J’aurais très envie de faire la touriste... Mais mieux vaut continuer notre patrouille. »

Elle aurait le temps de retourner à Novac Tower, après tout. Carol s’avança alors, à une vitesse plus réduite. Au loin, on pouvait apercevoir quelques tours, celles de Novac City. La capitale de Novac était une vaste ville, dominée par le Bâtiment MERCATEL, qui se dressait au milieu de la ville, et qui abritait le cœur politique, administratif, et économique de Novac.

Tout en volant, Carol se retourna vers Karen, et lui posa quelques questions :

« Puisque tu as abordé avant moi le sujet des rumeurs... Il y a des bruits qui courent sur ta... Enfin, sur ta vie sexuelle. Est-ce que... Est-ce que c’est vrai ou... ? »

La question était assez maladroite, mais elle interpellait Carol. On disait de Power Girl qu’elle était une amatrice de sexe, et qu’elle organisait assez régulièrement des séances de sexe intense sur son île privée, à Starr Island.

MIRANDA FORGE
Image
On pouvait parler de beaucoup de choses avec Miranda, mais le sexe était souvent un élément central. Si elle pouvait parler d’économie, d’OPA hostiles sur des sociétés indépendantes afin de les rajouter dans le giron de son empire commercial, Miranda aimait parler de sexe, car elle estimait que le sexe était au centre de la vie. Il était en tout cas au centre de ses affaires, car la PDG avait couché avec toutes ses partenaires d’affaire, y compris la plupart des nobles de l’entreprise. Elle était une amante confirmée, une grande perverse, bien connue à Uatis pour ses multiples frasques sexuelles.

Tandis que la limousine roulait, Twillight indiquait avoir également une grande expérience sexuelle. Miranda sourit, amusée par cette franchise, tout en observant la ceinture de la Terranide-licorne. Elle était sûre que cette dernière était une Futanari, et, d’après ce qu’elle savait sur les études menées sur les Terranides, les Terranides-chevaux étaient souvent des amants insatiables. Cette licorne, en tout cas, l’était, et Miranda était également convaincue que sa corne était magique, et qu’elle devait dégager de la magie rose autour d’elle. Après les explications de Twillight, et tandis que Kaleena tremblait sur place en se mordillant les lèvres, elle tourna la tête vers Rouge, qui leur expliqua avoir... Des relations sexuelles moindres.

Miranda sourit donc.

« La frustration, oui... Mais, même en tenant ça en compte, je considère qu’une journée sans sexe n’est pas une bonne journée. »

Un point de vue que Twillight devait sûrement partager. Elle avait envie de coucher avec Rouge, mais, pour une étrange raison, la Terranide chauve-souris s’y refusait... Ce qui fit réfléchir Miranda. Que voulait Rouge en venant ici ? S’agissait-il vraiment de coucher ici, ou y avait-il autre chose ? La question était évidemment légitime, dans la mesure où, visiblement, coucher avec son amie ne la tentait pas. Alors, pourquoi vouloir coucher avec de parfaites inconnues ? Comme quoi, il ne fallait pas croire que le sexe rendait Miranda idiote. En réalité, c’était même tout le contraire. Le sexe n’était pas que du plaisir pour elle, mais aussi une arme de communication, et un moyen d’assurer son emprise et son pouvoir sur les autres.

Comme si Rouge sentait les doutes de la femme, elle s’empresse de lui poser une question sur ses meilleures relations sexuelles. Kaleena, elle, restait relativement silencieuse, observant les deux Terranides avec un sourire en coin. Miranda eut une petite moue, et croisa élégamment les jambes, tout en récupérant une bouteille d’alcool qui traînait dans le minibar de la limousine.

« Hum... Je dois admettre que j’aurais bien du mal à choisir une histoire parmi toutes celles que je connais. Mais, puisque je ne peux pas vous laisser sur votre faim... Voyez-vous, ma spécialité est, quand je me déplace dans la ville en voiture, d’observer les piétonnes, et quand il y en a une qui me plaît, je lui fais l’amour. Une fois donc, je couchais avec une belle femme qui revenait de faire ses courses. Je l’ai prise contre le mur, en pleine rue, en la faisant hurler comme une folle. Je la revois encore, dans son petit tailleur blanc serré, avec ses longues jambes fuselées, mon sexe se perdant dans les tréfonds de son corps. Elle s’appuyait contre moi en gémissant et en couinant, et moi, je continuais à la prendre, encore et encore. Une policière m’a ensuite surprise, et m’a arrêté pour exhibition sexuelle. Je dois encore avoir son uniforme dans mes archives... »

Miranda porta sa main vers un bouton, et un volet s’ouvrit, faisant apparaître un petit ordinateur inséré à la voiture. Pendant quelques secondes, la PDG se mit à pianoter, puis, sur les écrans de la limousine, une image apparut, montrant le corps d’une magnifique policière. La PDG laissa le temps aux femmes de s’imprégner de cette image, et, tout en la laissant, chargea une vidéo, où on pouvait voir Miranda en train de besogner cette femme par l’arrière, dans la salle d’interrogatoire d’un poste de police.

« Elle s’appelle Beverly. J’ai couché avec elle lors de mon interrogatoire. Son cul était délicieusement agréable. Elle était une simple agente à la circulation, et elle avait pour habitude de faire ses rondes avec un plug anal niché dans les fesses. Un excellent souvenir... »

La PDG leur fit un sourire mielleux, révélant ses belles dents blanches. Le tribunal n’avait pu que la condamner, et elle avait payé le jour même les milliers de crédits qui avaient été demandés en guise d’amende. L’argent ne dérangeait guère Miranda, qui ne ratait pas une occasion de le rappeler. Elle était riche, puissante, et elle couchait avec qui elle voulait. Comment ne pas envier une telle femme ? Elle était un modèle d’insolence et de réussite sociale, car elle ne devait pas son succès à son héritage. En effet, Miranda n’était pas née avec une cuiller en argent dans la bouche, et avait dû se battre, se battre pour arriver jusqu’au sommet de GeoWeapon Corp., où ce n’était qu’à ce moment qu’elle avait appris qu’elle était une Forge.

« Je pourrais vous présenter Beverly, si vous y tenez. Je me suis attachée ses services comme chauffeur. C’est elle qui pilote ce véhicule. »

Il n’était pas difficile de réaliser, alors, que Miranda avait sciemment choisi cette image-là. Rouge lui avait tendu une perche, et la PDG n’avait fait que la saisir. Beverly, fort heureusement, avait eu une réplique de sa tenue de policière, car cette dernière, en toute honnêteté, était plus un appel au viol qu’autre chose.

Tout en laissant les femmes méditer, Miranda appuya sur un bouton, et la vidéo disparut, remontrant une carte de l’île, avec la limousine se rapprochant de son point : une discrète crique perdue entre les falaises. Miranda porta alors son attention sur Rouge, et un léger sourire vint éclairer ses lèvres.

« Et vous, ma chère ? Que venez-vous faire ici ? Si vous n’avez pas envie de coucher avec votre amie, pourquoi vouloir venir ici ? Avez-vous envie de coucher avec moi ? Ou est-ce pour une autre raison que vous nous suivez ? »

La fin de sa tirade avait été formulée sur un ton différent, légèrement soupçonneux.

RYOUKA
Image
Ryouka n’avait pas peur d’avoir chaud. Sa tenue était certes noire, mais c’était une tenue uatéene assez particulière, très fraîche à l’intérieur. Et puis, de toute manière, quand il faisait chaud, il faisait chaud ! Tenue noire ou blanche, la chaleur, elle, était toujours là. Cependant, Ryouka affectionnait surtout particulièrement cette tenue, et il lui semblait nécessaire de la mettre pour accueillir Nika. Les deux femmes se rendirent donc assez rapidement sur le quai, où le yacht, un beau navire blanc, venait d’arriver. Il libéra énormément de passagers, et Ryouka resta là, attendant de voir sa grande sœur débarquer.

Tsukasa ne tarda néanmoins pas de nouveau à se manifester, confirmant bien le fait que les deux filles se ressemblaient vraiment comme deux gouttes d’eau. Difficile, en effet, de déterminer laquelle des deux était la plus perverse, tant elles semblaient mutuellement devoir se compléter. Ryouka sentit ainsi Tsukasa se glisser dans son dos, venant se blottir tout contre elle... Et, avec sa tenue, il était très facile de l’imaginer en profiter pour sodomiser Ryouka. Certes, il y avait le plug, mais il était assez facile de le retirer, et, vu que la tenue de Tsukasa se limitait à un simple haut recouvrant partiellement ses cuisses... De fait, quand cette dernière se déplaçait, on pouvait voir l’ourlet de ses fesses. Deux incorrigibles perverses... Et, quand Tsukasa posa sur le nez de Ryouka ses lunettes spéciales, celle-ci sourit.

« Je connais cette fonction, Nika l’a sur les siennes... Mais elle m’interdit d’en porter à la base, parce qu’elle se doute bien que je passerais mon temps à voir les fesses des autres. »

Sans en dire trop non plus, mais pour des raisons de sécurité nationale, Ryouka avait dû parler de l’endroit d’où elle venait, et avait ainsi expliqué à Tsukasa (et à Hinata) qu’elle était une experte en informatique auprès d’une agence privée dirigée par une Ange, et dont le but était de venir en aide aux plus démunis. Une agence de mercenariat, autrement dit, mais qui avait une charte de conduite, et refusait ainsi de soutenir ce qui était contraire à leurs principes déontologiques : l’esclavage, les criminels... Elle n’en avait toutefois pas trop dit, car il s’agissait d’informations hautement sensibles, a fortiori depuis l’alliance récente entre les Héroïnes et l’Ordre Céleste. Une enquête incroyable qui avait emmené les Héroïnes d’un bout à l’autre du monde, face à une redoutable famille de démons.

Maintenant que cette affaire était terminée, Ryouka avait choisi de prendre des vacances, et elle sourit donc en observant les personnes descendre. Il y avait majoritairement des femmes, certaines étaient bien enrobées. Elle configura rapidement les lunettes pour conserver les sous-vêtements, car il y avait de nombreux enfants parmi le public, et elle n’avait guère envie de gêner leur pudeur. Aussi perverse soit-elle, Ryouka avait aussi ses limites.

« Hum-hum... Je la cherche, ma chérie... Remue un peu le bassin, s’il-te-plaît, mon plug s’est un peu détaché... »

Tsukasa pouvait même relever le genou pour faire ça. Ryouka était sûre que, au train où allaient les choses, si jamais elles se retrouvaient toutes les deux dans un transport en commun bondé, elles en profiteraient pour se faire l’amour en se serrant comme des sardines. Ryouka avait toujours aimé le caractère provocant du sexe, comme une manière d’affirmer une sorte d’inébranlable liberté individuelle par rapport aux conventions sociales. Elle avait pratiqué le sexe dans bien des établissements publics, notamment l’université de Uatis city.

Ryouka se pinça les lèvres, avant de finir par la voir.

« NIKA ! » s’exclama-t-elle alors.

Avec un sourire sur les lèvres, Nika s’approcha, descendant le long de la rambarde, et Ryouka sauta sur elle, venant lui faire un gros câlin. Ses mains s’enroulèrent autour de sa nuque, et, en souriant, Nika l’enlaça à son tour, posant rapidement une main sur ses cheveux.

« Oh, quel enthousiasme ! Manquerais-tu donc d’affection, ma chérie? J’en doute... »

Ryouka sourit, et se pinça les lèvres quand elle sentit les mains de Nika glisser le long de son dos, venant brièvement palper ses fesses.

« Ma parole, tu as encore remis ton plug ?! Mais tu es incorrigible ! »

Ryouka rougit joyeusement, et releva la tête, puis embrassa brièvement sa grande sœur sur le bord des lèvres.

« Et Tsukasa m’a prêté ses lunettes...
- Ah oui, la fameuse Tsukasa... »

Nika hocha la tête, puis Ryouka se décolla d’elle, et, conservant la main de Nika nichée dans la sienne, elle se rapprocha de Tsukasa, qui était à proximité.

« Tsukasa, je te présente Nika... Et Nika, je te présente Tsukasa.
- Enchantée... J’espère que Ryouka ne t’a pas trop épuisé, elle est du genre... Très endurante. »

Et encore, le dire ainsi relevait presque de l’euphémisme...

SAMARA
Image
Après sa conversation avec la jeune femme, Samara se retourna vers le curieux couple. S’il était difficile de voir actuellement en Sya l’incroyable Ange perverse qu’elle était, le même constat pouvait s’opérer pour Kazuha. Elle s’amusait à couler Sya, et, dans l’eau, l’Ange répliquait en utilisant ses cheveux pour les enrouler autour de ses chevilles, renversant ainsi la femme, qui battait des bras avant de tomber dans l’eau. Elle se relevait ensuite, tentant à nouveau de la couler. Souriant légèrement, Samara croisa les bras, sans venir les voir pour l’instant. Kazuha et Sya... Qui aurait cru que Samara puisse s’attacher ainsi à ces femmes ? Initialement, Kazuha n’avait été rien de plus qu’une assistante, une simple majordome, dont le but était aussi de la protéger. Progressivement, il avait fini par naître en elle une importante relation. Samara n’irait évidemment pas jusqu’à dire qu’elle était amoureuse de Kazuha, loin s’en faut, mais il était vrai qu’elle considérait cette femme comme une personne importante, importante à ses yeux.

Sya, quant à elle, était différente. Samara était sa « mère » adoptive, même si, pour elle, cette parenté était plutôt artificielle. C’était pourtant une relation réelle, exacte et concrète. Sya et Samara s’aimaient beaucoup, et elles faisaient régulièrement l’amour. Cependant, Samara savait aussi que Sya appréciait beaucoup Kazuha, et elle les laissa donc jouer pendant un temps, en profitant pour regarder autour d’elle. L’eau remuait contre ses chevilles, et elle pouvait entendre beaucoup de personnes parler d’elle, notamment des enfants.

« Maman, la Madame a la peau rouge !
- On ne montre pas du doigt, ma chérie ! »

La queue caudale de Samara glissait sur l’eau, et elle se retourna vers elles, ses yeux observant ceux de la jeune fille. Un doux sourire perla alors ses lèvres, puis elle se retourna. Le soleil éclairait son corps, lui rappelant la capitale mijakienne, où, là aussi, le soleil tapait fort... Mais, inversement à Mijak, ici, la mer était là, rappelant à Samara combien les Mijakiens avaient encore du mal à maîtriser l’eau.

Kazuha, elle, écouta alors Sya lui faire part d’une requête... Inattendue. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, surprise. Donner un enfant à Samara ? L’esclave regarda sa Maîtresse brièvement, puis à nouveau Sya. Sya avait l’air d’être bien décidée à lui offrir un enfant. Kazuha s’était renseignée sur le culte de Lust, et elle savait que, outre la Luxure, le culte avait aussi des compétences dans la procréation et la fertilité. Certaines hautes-prêtresses du culte pouvaient ainsi réaliser un rituel magique, dont le but était d’accélérer une grossesse, la faisant ainsi durer une seule nuit. Un rituel magique très intense, et Kazuha ne serait pas surprise d’apprendre que Sya pouvait le maîtriser.

Cependant, outre cette question de forme, il restait aussi le fond, à savoir si Samara accepterait ça. Pour le coup, Kazuha ne répondit pas tout de suite, et laissa donc s’écouler quelques secondes, avant de lui répondre :

« Et bien... Je ne sais pas. Je sais que ma Maîtresse se sent seule. Je veux dire... Elle a été abusée quand elle est arrivée sur Terra, et elle est devenue forte, très forte, pour que plus personne n’abuse encore d’elle. »

Kazuha ne faisait que rappeler ce qu’elle avait déjà eu l’occasion de dire à Sya dans le passé. En effet, les deux femmes avaient souvent parlé de Samara, et Kazuha lui avait expliqué que Samara avait peur des hommes, et que l’un des désirs de Kazuha était de l’amener à changer, et à cesser d’éprouver ce traumatisme envers les hommes, de manière à pouvoir mieux augmenter son influence. Elle avait vite compris que, de ce point de vue-là, l’Ange de Lust ne pourrait guère l’aider, car l’Ange était une femme qui avait peur, elle aussi, des hommes.

En ce qui concernait un enfant... Elle reprit :

« Je pense que Maîtresse a envie d’une famille, je pense qu’elle a obtenu toute sa fortune et toute sa puissance pour être indépendante et autonome, mais que, maintenant qu’elle a tout ça, son appartement lui semble bien vide. Alors, une fille... Peut-être... En tout cas, à titre personnel, j’adorerais être la gouvernante de cette fille. »

Kazuha était une femme qui avait de nombreuses facettes. Elle pouvait se montrer cruelle, elle avait déjà torturé, battu, séquestré, tué et humilié... Mais elle se voyait aussi très bien faire des câlins à un bébé, lui changer les couches, ou veiller sur elle... Car cette éventuelle fille serait la fille de Samara, la fille de sa Maîtresse.

« C’est à elle de voir, Sya, je ne peux pas prendre une décision à sa place... Mais je dois admettre que c’est une offre très généreuse. Tu l’aimes énormément, n’est-ce pas ? Je peux te comprendre... Je suis vraiment très heureuse d’avoir été choisie par elle pour être sa servante. »

L’esclave le pensait sincèrement. Samara était une démone redoutable, mais elle était aussi cruelle que pleine d’amour.

Et c’était à elle de répondre aux interrogations de Sya.
ALICE KORVANDER
Image
Ayumi avait proposé un amusant « jeu », dont le principe était de se peloter joyeusement. Elle était une grande amatrice de sodomie, après tout, alors qu’elle propose un tel massage anal n’avait, en soi, rien de surprenant. Se retrouvant entre Blanche et Ayumi, la Princesse ne tarda pas à sentir le contact de la main d’Ayumi sur ses fesses, une main appuyée et ferme, qui se crispa sur ce bout de chair, la faisant couiner. On la vit se tortiller sur place, les joues rouges, tout en massant, à son tour, les autres fesses. Blanche avait un joli petit cul, et Ayumi... Et bien, ce ne serait guère une surprise de le dire, mais elle avait de très belles fesses, elle aussi. Le cul d’Ayumi était à la fois tendre et musclé, ce qui, compte tenu de la grande passion de la jeune femme aux cheveux roses pour les sodomies, était relativement normale.

Alice se faisait donc palper les fesses, dans un coin assez isolé de la forêt, ce qui faisait que les passants et les piétons rejoignant le Paradisio Hotel par le chemin qu’Alice et Ayumi avaient pris ne les voyaient pas. Alice, elle, rougissait, tout en se félicitant du fait qu’il y ait, quelque part sur cette île, ses amies d’enfance. Pour le coup, la chose était totalement imprévue ! Le monde était petit, et ce vieux dicton se confirmait en ce moment. Les Karistal... De très bonnes amies pour Alice, et, la dernière fois qu’elles s’étaient vues, les femmes avaient joyeusement fait l’amour. Oui, les revoir n’était vraiment pas pour la déranger, et ce d’autant plus que Mélinda s’était rapprochée d’elles.

*Il va falloir rattraper le temps perdu, surtout si leurs Terranides pensent que je suis leur sœur...*

Amusante, l’image avait néanmoins un fond de vérité. Quand elle était petite, Alice avait souffert de la solitude, souffert du fait de ne pas avoir de mère, et de grandir au milieu d’un monde composé de rudes guerriers. Les Karistal avaient donc été comme une bouffée d’air frais. Leurs pères négociaient entre eux des choses qui, à l’époque, lui passaient bien au-delà de la tête, et elle, elle était juste contente d’avoir des filles pour jouer. Il ne fallait pas attendre de Tywill des gestes affectueux, et les jouets qu’elle avait, comme ses poupées ou ses peluches, venaient souvent des Commandeurs ou des autres servantes. Elle avait été assez jalouse, à l’époque, des Karistal, car, en tant que jumelles, elles ne devraient jamais ressentir la solitude. Cette jalousie, cependant, n’avait pas empoisonné leur relation, car elle avait été heureuse de les voir, et les Karistal avaient fini par la considérer comme sa « petite sœur ». Après tout, les trois étaient blondes !

La Princesse y pensait donc quand Noire, en face d’elle, se mit alors à demander quelle était la suite du programme. Alice se mordilla les lèvres, et poussa alors un couinement quand elle sentit les doigts d’Ayumi la pincer. Cette dernière venait de se concentrer, et on put voir son sling bikini se déformer à hauteur de ses cuisses...

« A-Ayumi !
- Quoi ? Personne ne nous voit, et... Il y a trop de jolis culs contre mes doigts, mon oiseau a envie de sortir... »

Ayumi avait fait ressortir sa queue, cette impériale queue avec laquelle elle avait sodomisé Alice et tant d’autres femmes. Preuve de la grande liberté que Mélinda laissait à ses esclaves, il y avait une grande variété d’esclaves, allant aussi bien de la délicate soumise, de la fleur fragile comme Harmony, à des perverses-en-chef comme Ai Aihara, et à des femmes plus brutales, plus autoritaires, et aussi des sodomites convaincues, telle Ayumi. Une impressionnante variété, et qui était évidemment très agréable.

Le regard d’Alice sur ce chibre fut évidemment perçu par Ayumi, qui sourit joyeusement, un petit sourire en coin sur ses lèvres de perverse.

« Oh non, Alice, j’adore ta petite bouche en train de sucer ma queue, mais, parfois, un peu de nouveauté ne fait pas de mal. Allez, les filles ! Vous travaillez pour les Karistal, n’est-ce pas ? Vous devez donc être douée dans ce domaine. Je veux que l’une de vous deux vienne s’occuper de ma queue en souffrance... »

JESSICA DREW
Image
Convaincre ses mères fut plus facile que prévue. Jessica alla les voir pour leur parler du fait qu’elle venait de rencontrer une jeune femme, et qu’elle voulait aller à l’Arcadia avec elle. Il y eut évidemment un interrogatoire de rigueur : « Qui est-elle » ? « Comment s’appelle-t-elle ? », etc... Jessica répondit du mieux qu’elle pouvait. Elle pouvait bien voir que ses mères hésitaient un peu. Même si Jessica était maintenant grande, il était difficile, aux yeux d’une mère aimante, d’apparaître comme autre chose que le jeune bébé innocent que vous aviez pu tenir dans vos bras jadis. Néanmoins, elles finirent par se plier, Kelly étant bien consciente du fait qu’elles devaient aussi savoir lâcher la grappe à leur fille. De plus, Pax Arcadia n’était pas très loin de la piscine.

Cerise sur le gâteau, Kelly finit même par lui offrir plus d’argent que ce qu’elle avait avec son maigre argent de poche :

« Tu peux prendre une carte de crédit, ça te permettra de jouer sans problème. »

Cette proposition amena un sourire ravi sur les lèvres de Jessica, qui hocha la tête.

« Merci, Maman ! »

Pour le coup, Kelly l’avait surpris en lui faisant un magnifique cadeau. Toute ravie, Jessica retourna donc vers les vestiaires, et récupéra rapidement son portefeuilles. Elle envisagea un temps de se changer, mais, entre le moment nécessaire pour se sécher, et pour s’habiller, elle risquait de perdre trop de temps. Et puis, comme l’Arcadia était effectivement proche de la piscine, il n’était pas rare que les baigneurs y viennent, ou même ceux venant de la plage. Jessica décida donc de ne pas jouer la prude effarouchée, ferma la porte du vestiaire, puis retrouva rapidement Konata à l’entrée de la piscine.

Elle avait, elle aussi, décidé de conserver son maillot de bains, tout en se séparant de son curieux Chocobo. Jessica avait dans sa main la carte de crédit de Kelly, qui lui offrirait un accès sympathique au Pax Arcadia... Et, très rapidement, Konata enchaîna sur la qualité des jeux vidéos, ce qui fit sourire Jessica.

« Ben... Pareil qu’à Uatis. »

Les questions de cette Konata étaient vraiment curieuses ! Elle devait vraiment venir de Lumen, et Jessica se mit à marcher, tout en lui fournissant quelques explications supplémentaires :

« Il y a un peu de tout. Des simples jeux sur bornes, des pachinkos, des casques de réalité virtuelle... La Pax Arcadia est un endroit assez réputé pour tous ceux qui apprécient les salles d’arcades. »

En sortant de la piscine, les femmes arrivèrent dans une grande galerie commerciale, avec une verrière arrondie en guise de plafond. Le Paradisio Hotel était une véritable ville-immeuble, un peu comme Novac Tower, mais avec des proportions plus réduites. Jessica fila vers la gauche, et vit rapidement l’entrée du Pax Arcadia. C’était une longue galerie filant sur la droite, une sorte de couloir avec plusieurs grandes alcôves abritant quantité de jeux.

On entrait en payant à l’entrée un forfait. Jessica tendit la carte de crédit à la caissière, qui leur sourit poliment, et inséra la carte dans son appareil. Devant le comptoir, un écran s’afficha alors, montrant le crédit disponible sur la carte, et ce à quoi on pouvait prétendre. N’ayant pas non plus envie de ruiner sa mère, Jessica opta pour un forfait d’une heure, payant à la fois pour elle et pour Konata, et elles reçurent un badge au bout d’un collier, à faire valoir devant chaque borne pour pouvoir jouer.

« Je t’offre ce petit tour, lui expliqua-t-elle en souriant. Tu vois, chaque borne dispose d’un petit voyant. Il suffit de faire passer le badge dessus, et ça déverrouille la borne. »

Un système simple, autrement dit. Jessica s’avança dans le couloir, éclairé par des lumières rétro venant du sol. Sur sa gauche, elle ne tarda pas à voir une borne d’arcades en Réalité Améliorée (RA) : un jeu de tir. « Uatis Crisis 3 ».

« Tiens, on va essayer ça ! »

Le jeu consistait à utiliser un pistolet relié à la machine pour canarder tout un tas de méchants terroristes. La série des « Uatis Crisis » était spécialement pensée pour l’arcade, avec un casque à mettre. Ce n’était pas de la Réalité Virtuelle (RV), mais bien de la RA, dans le sens où les joueuses avaient toujours conscience de leur environnement. Cependant, comme il s’agissait de RA, on avait droit à des effets tridimensionnels sympathiques.

Jessica enfila donc le casque sur sa tête, puis attrapa le pistolet.

« Pour recharger, il faut tirer à côté de l’écran. »

La cinématique d’introduction indiquait que les joueuses étaient deux agentes spéciales de l’armée, et que leur but était de lutter contre une menace terroriste cherchant à subtiliser un virus capable de transformer les gens en zombie. Un scénario qui était juste un prétexte à un grand défouloir. Jessica, qui avait déjà joué à « Uatis Crisis 2 », savait que ce jeu était assez apprécié, et que cette série avait donné naissance à tout un tas de jeux similaires.

La mission 1 commençait en plein cœur de Uatis city, où les terroristes avaient effectué une prise d’otages. Dans un hélicoptère, les joueuses devaient sécuriser le toit avant de s’y poser, avec pour objectif de rejoindre la salle de réunion, et de sécuriser les otages. Les balles virtuelles se mirent à fuser, explosant des terroristes armés de lance-roquettes ou de mitraillettes depuis des terrasses ou des plateformes de lavement.

« Et boum ! s’exclama Jessica en faisant tomber l’une des cages de nettoyage, qui s’écrabouilla sur plusieurs terroristes en contrebas. Tu t’en sors, Konata ?! »

ELENA IVORY
Image
La position de Uatis sur le statut des hommes avait toujours été un élément de tension sous-jacent dans les relations internationales. Contrairement à Uatis, le reste de Terra, en effet, partait, officiellement, du principe que les deux sexes étaient à un pied d’égalité. Dans les faits, les choses étaient différentes, mais, généralement, c’était le sexe féminin qui était oppressé. Dans les régions uatéenes, ce rapport de force était inversé. Au nom de principes dogmatiques un peu ridicules, les Uatéenes considéraient les hommes comme des sujets inutiles, et, dans une philosophie se voulant darwinienne, elles allaient jusqu’à nier le sexe masculin, en développant des programmes hormonaux visant à transformer les hommes en femmes. Tout cela horrifiait un peu Elena, et, même si Uatis n’était pas le seul État à faire ainsi (Caelestis et Inferis avaient, eux aussi, des conceptions similaires), la réputation de Uatis faisait qu’on parlait souvent de l’État futuriste.

Elena ne pouvait donc s’empêcher de trouver ironique, ou paradoxal, le fait qu’on puisse prétendre agir au nom de la paix, tout en développant une politique ségrégationniste reposant sur le fait de désigner l’ennemi. Pour elle, et comme elle venait de l’expliquer, le rôle de l’État ne devait pas juste se résumer à son aspect guerrier, à protéger les siens contre les autres. L’État avait sans aucun doute pour fonction primordiale la sauvegarde de ses intérêts, mais, pour la Reine, cet état de fait n’était pas incompatible avec le fait de vivre en harmonie avec ses voisins. Le discours de Suki, en réalité, était assez dangereux. Justifier sa propre immoralité en invoquant celle des autres ne diminuait en rien votre propre immoralité. C’était l’argument classique, traditionnellement utilisé par les violeurs, les dictateurs révolutionnaires, et de nombreuses mauvaises personnes.

« Moi, je crois que la paix ne s’impose pas, et ne s’offre pas. C’est une valeur qu’une société doit apprendre à découvrir par elle-même. Le rôle des autres sociétés, dans ce système, est de leur fournir l’assistance dont ils ont besoin, mais en restant conscients du principe que les êtres humains sont, par nature, des animaux territoriaux attachés à leur souveraineté. »

Adamante avait toujours estimé que, pour son âge, Elena faisait preuve d’une importante maturité politique. Son point de vue était le traditionnel point de vue lumenien, qui s’opposait à la conception mijakienne, plus proche des Celkhanes en l’occurrence. Mijak voulait éduquer par la force. Il conquérait et avalait des régions entières, des peuplades païennes et barbares, afin d’imposer la civilisation impériale, là où Lumen, inversement, cherchait à promouvoir le commerce, et assujettissait ses transactions économiques et ses marchés à des conditions juridiques et culturelles assez strictes.

« J’ai aussi envie d’offrir un monde meilleur à mes sujets, Rinako. Au moins, nous partageons ça en commun. J’essaie juste de le faire en évitant, dans la mesure du possible, de recourir à la violence, car je crois que la violence n’apporte que des solutions à court terme, et uniquement des problèmes sur le long terme. Or, un souverain ne peut pas penser au court terme. Un État ayant par définition une longue existence, il faut réfléchir au long terme. »

C’était aussi simple que ça. Le court terme était une vision induite par la démocratie, où les représentants politiques devaient avant tout penser à leur réélection. Et, comme il s’agissait de mandats à court terme... Elena n’avait jamais compris l’intérêt de la démocratie. Comment pouvait-on penser qu’un individu élu pour six ou sept ans puisse avoir une juste vision des choses ? Il ne prendrait nécessairement que des décisions populistes. L’opinion publique pouvait être une dictature encore plus imposante que celle de monarques.

« Et vous avez de très beaux enfants, par ailleurs. »

MILWËN NOVAC
Image
Ève... Une véritable réussite. Un miracle scientifique et technologique. Ève était une fille qui n’avait eu qu’une seule mère... Une mère qui avait été à la fois mère et père. Milwën était une Futanari, capable de sécréter à la fois sperme et cyprine, et son sperme lui avait été inséminé artificiellement, dans le cadre d’une expérience dont la finalité était de lutter contre les problèmes de reproduction à Uatis. L’importance prépondérante accordée au beau sexe et les pratiques eugéniques uatéenes faites pour s’assurer que les enfants venant au monde soient des femmes avaient eu pour conséquence, sur le long terme, de réduire l’accroissement naturel de la population, qui était négatif. Un problème grave sur le long terme, et il fallait donc y trouver des solutions. Les nanomachines en étaient une, ainsi que la possibilité de s’autoféconder.

Pour l’heure, l’autofécondation était encore au stade expérimental, car, si Ève avait été un succès, c’était bien le seul. Les scientifiques novaquiennes en étaient encore à comprendre comment Ève fonctionnait, ce qui faisait que cette dernière avait fréquemment droit à une batterie de tests. Ève, à proprement parler, n’était pas un être humain. Elle était née avec des nanomachines dans le corps, et était donc une sorte d’être atypique, une créature sui generis, à mi-chemin entre un être humain lambda et un cyborg.

« Ève n’est pas... Disons qu’avoir une sœur pour elle lui ferait énormément plaisir, mais c’est difficilement envisageable. »

Sentant bien que cette explication risquait de ne guère convenir à cette femme, et comme Milwën n’avait rien à cacher, elle poursuivit, tout en regardant Ève tenter de battre les éléments. La voir tenter de mettre sur pied son château de sable alors que l’eau commençait à l’envahir... N’était-ce pas là la raison même d’exister de la science ? Lutter contre ce qui apparaissait comme étant naturellement impossible ? Repousser continuellement les limites ? On avait dit que les hommes ne pouvaient pas traverser les océans, et ils ont inventé les bateaux, qu’ils ne pouvaient pas voyager dans les airs, et ils ont inventé les avions. La science était ainsi, une manière perpétuelle de remettre en cause les dogmatismes et d’avancer, d’avancer vers une meilleure compréhension du monde, et vers un meilleur contrôle de ce dernier.

« Ève est réellement une fille unique, expliqua Milwën. Elle n’a pas beaucoup d’amies, car elle suit une formation privée. Malheureusement, les formations dispensées par les écoles ne suffisent pas à son niveau. C’est un véritable génie, qui est née de manière particulière. Je suis sa seule et unique mère... Au sens biologique du terme. Autrement dit, le sperme qui a ensemencé mon ventre est mon sperme. »

Ève était donc autant une expérience de laboratoire que sa fille. Elle n’avait pas eu une enfance normale, et ce parce qu’elle n’était pas normale... Mais, mentalement, elle agissait comme une petite fille, une fille qui souffrait de la solitude, et qui, en même temps, appréciait énormément sa mère. En même temps, elle rencontrait rarement des personnes de son âge. Voir Holy et Kitty ne pouvait donc que lui faire plaisir.

Comme pour changer de sujet, Milwën aborda alors un autre thème :

« Alors, dites-moi, est-ce que vous appréciez l’air de Novac ? »
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Hinata Kaguya »

Avatar du membre
Hinata Kaguya
Messages : 444
Enregistré le : 24 août 2024 16:19
Hinata
La vie avait son lot de petits bonheurs, des vacances sur une belle plage, une Shunya ravissante, de belles choses à regarder en permettant de s'imaginer dans un futur plus ou moins proche. Qu'il est beau de rêver. Mais avant que tout cela n'arrive, il était temps de profiter de belles vacances en amoureuses, en couple avant que d'ici-là, une horde de petites princesses ne les suivent partout. Hinata n'avait rien contre les petits princes, elle aimerait tous ses enfants mais pour sa santé mentale, il ne lui faudrait pas annoncer un petit prince en premier né... Second, troisième, dernier, peu importe, il lui faut une princesse en bonne santé comme première enfant, la suite, elle s'en fiche. Profitant donc de leurs vacances, la princesse s'amusait à nager dans l'eau, incitant sa femme à venir la rejoindre, curieuse de voir comment fonctionnait un baiser sous l'eau ? Shunya n'était pas plus avancé qu'elle cela dit mais elle avait peut-être lu quelque chose à ce sujet dans un de ses romans favoris ? Il était temps de voir ce que cela donnait ?

Sa femme venait l'embrasser en tombant dans l'eau avec elle, enlacée ensemble, elles coulaient doucement vers le fond qui n'était que d'un demi-mètre pour le moment, pas de quoi paniquer. Mais en ouvrant les yeux sous cette eau propre, elle voyait sa femme l'embrasser, ses cheveux remuant avec les mouvements de l'eau, elle était tellement belle ainsi... S'embrasser était bien beau mais... évidemment, comment récupérer leur souffle sous l'eau ? Elle n'allait pas voler l'air de sa femme ou lui donner le sien pour remonter précipitamment ensuite à la surface ? Hum... Voilà une chose amusante à faire mais tellement enquiquinant pour trouver une solution. Mais pas le choix, une fois leur baiser terminé, elle se redressa pour sortir la tête hors de l'eau.

« Pfffoua ! »

Tellement amusant et fatigant à la fois.

« J'imaginais cela quand même plus romantique, là, j'ai l'impression que nous allons devoir nous amuser ainsi. »

Rien ne les empêchait plutôt de faire un tour sous l'eau et s'amuser en nageant sous l'eau, en amoureuse ! Une formule qu'Hinata a souvent tendance à ponctuer depuis leur mariage. Au lit, en amoureuse, un repas, en amoureuse, un bain, en amoureuse, bref, elle l'utilise à toutes les sauces. Une chance que cette phrase ne soit que dans sa tête sinon ça pourrait devenir agaçant. Plongeant après avoir rempli ses poumons, elle nageait sous l'eau en restant près de sa femme sans pour autant la gêner avant de lui indiquer un coin où elle voyait peu de personnes sous l'eau, près de quelques rochers. Elle n'avait rien à craindre, même en dehors de sa vue, Nora la surveillait en surveillait leur affaire. Arrivée près du rocher, elle remonta à la surface pour reprendre son souffle. Elle avait de la chance, il y avait un petit rebord pour poser ses fesses, plongeant son corps sous l'eau, masquant un peu sa poitrine mais le reste de son corps était visible à partir de ses épaules.

« Tu sais que tu es magnifique sous l'eau, ma petite sirène d'amour ? On fait une petite pause ? Ou alors on va encore explorer les fonds marins ? »

Il y avait tant de choses à faire sous l'eau, pourquoi pas un petit câlin ? Ce serait une première ? Voir aller un peu plus loin ? Elles sont au calme ici, assez isolées...

« Viens te reposer sur mes cuisses, chérie, et tentons de trouver une idée. »

Une sorte de défi à deux pour s'amuser. Elles auront tout le temps de faire des folies sous leur couverture dans la chambre ce soir, ici, il faut savourer leurs vacances au soleil même si le sexe pouvait aussi faire partie des vacances. Elles ont tout le temps après tout. Elles étaient si bien ensemble ici, sur ce rocher, au soleil, la vie est belle, non ?
Ai & Harmony
Il y avait deux situations totalement opposées actuellement autour de la vampire, l'une était nerveuse et mentait sur le fait de ne pas savoir nager mais tentait quand même de rester calme. Et la seconde était excitée et n'attendait que le signal pour sauter sur tout ce qui bouge. Harmony faisait la planche en se demandant quand son mensonge sera visible ? Car plus elle attendait et pire c'était, non ? Espérons que son mensonge reste caché. Et pour la petite futa, elle tentait de se calmer un peu sur sa maîtresse mais cette dernière avait surtout son regard braqué sur Harmony ce qui était logique après tout puisqu'elle l'aidait pour apprendre a nager. Mais quand la vampire décida de changer de méthode, la timide se redressa doucement pour se faire câliner et couvrir de baiser par la vampire qui lui demandait d'aller chercher des masques à oxygène, elle répondit en bougeant doucement sa tête avant de s'éloigner, l'air détendue. Mélinda savait comment s'y prendre avec elle, une attitude douce, des mots doux et pouf, Harmony était subjugué, envoûtée. Que ce soit elle ou Ai, entre les mains de Mélinda, les deux étaient faciles à manipuler quoique trop en demander à Harmony et la tâche était déjà plus compliquée.

La demoiselle était éternellement redevable à Mélinda, c'est pour cela qu'elle restait sa servante personnelle, aidant les autres quand elle le pouvait mais c'est elle qui se chargeait de la réveiller en douceur le matin, de l'aider pour se préparer, la peigner, bref, pour beaucoup de choses. Rares sont les fois où elle refuse ses invitations mais plus il y a de personne avec Mélinda et plus elle est intimidée et peut refuser. Il lui est arrivé de faire l'amour avec elle au matin, à côté d'une neko qui dormait à poing fermé mais Harmony craignait son réveil autant qu'elle aimait l'attitude perverse de Mélinda dans ce lit. Mais passons. Ai, c'était tout le contraire, Mélinda pouvait à peine tousser pour reprendre sa voix qu'elle prenait ça pour une invitation à coucher. Une chance que Mélinda ai un nombre incalculable de filles à ses côtés, ça lui permettait parfois de perdre sa petite futa au milieu de toutes ses fesses et seins et même queue. Elle était toujours au paradis avec Mélinda ! C'est vrai qu'elle s'entendait très bien avec Sya, si bien que l'ange disait souvent qu'elle aurait été Ai si elle serait née sur Terre. Même si elles ont quelques différences, elle lui avait toujours dit qu'elle sera comme elle quand elle sera amoureuse... Mais pour le moment, peu importe qui se trouve avec la petite futa, elle est excitée, motivé à faire toutes les positions possibles pour jouir mais est-elle amoureuse ? À croire que la perle est vraiment rare avec elle ?

Et vue l'invitation de sa maîtresse, elle était impatiente de continuer et ainsi, Mélinda parlait, Ai s’exécutait avec passion en collant son visage entre les jambes de Mélinda, léchant ce délicieux trikini pour sentir peu à peu cette somptueuse bosse se former rien que pour elle. Elle gardait les yeux vers le haut, observant la belle suceuse de sang, elle voulait voir et adorait contempler ses mimiques faciales, la trouvant adorable ou excitant quand ce n'était pas les deux à la fois. Ai était infatigable et encore, sans magie rose. Elle peut tenir des heures à faire l'amour avec de mini-pause, c'est à se demander combien de temps elle tiendrait dopée à la magie rose ! Face à cette belle bosse qui prenait de l'ampleur, elle aimait sucer le bout mais ne pouvait aller plus loin en l'absence de son amie qui amena les masques. Ai restait encore sous l'eau en grande partie, il n'y avait pas que Mélinda qui avait la gaule maintenant. La futa installa de drôle de masque avant de se rendre compte qu'ici, ils avaient une grande avancée ! Mais ça l'empêchait de faire une fellation... tant pis. Montrant son entrain à Mélinda, la futa attendait déjà sous l'eau, prête à rendre Mélinda heureuse alors que son amie avait mis son masque en acquiesçant doucement avant de plonger sous l'eau sans savoir encore ce qu'elle allait devoir faire...

Une fois immergé, Ai se rapprochait de Mélinda en souriant, elle se tourna en écartant doucement le tissu bleu de son maillot de bain scolaire en se demandant si elle allait devoir s’empaler dessus – dur sous l'eau – ou bien laisser Mélinda mener la danse qui semblerait déjà un peu plus faisable. Après tout Mélinda avait dit qu'elle allait la sodomiser. Le visage tourné vers sa Maîtresse, elle gardait le sourire en attendant que cela arrive. Harmony se voyait mal jouer avec Ai, elle restait encore intimité devant sa perversion un peu trop non dissimulée contrairement à Mélinda. Elle allait donc jouer avec sa maîtresse en venant se blottir contre elle. Pour elle comme pour la futa, les deux voyaient mal leur masque très pratique pour les baisers et venant donc plutôt rester contre elle en caressant l'un de ses seins, sa main filant doucement sous le tissu pour exécuter sa tâche en souriant timidement à la jeune femme. Harmony avait fait quelques progrès depuis son arrivée mais bon, elle reste encore très loin du niveau d'Ai. Puis c'était à Mélinda qu'elle devait tout, il était normal que la vampire soit la plus fréquente de ses rapprots. Toujours gênée mais heureuse auprès de sa maîtresse, quelle dévotion.
Karistal
Les jumelles faisaient tout pour que leur neko soit en parfaite condition pour jouer avec elles. Elles n'avaient pas d'idée derrière la tête, elles voulaient juste se reposer avec leur neko, jouer avec elle et passer simplement un bon moment. Elles s'amusaient beaucoup au manoir, de toutes les façons possibles mais profiter de la mer, ce n'était pas une chose qui était vraiment possible à Mijak. Au moins ici, elle pourrait changer d'air. Ces derniers temps, elles étaient pas mal occupées avec pas mal de détail concernant le harem et tout ce qui en touche de près ou de loin, même en la laissant rester à leurs côtés, parfois dormant sur une de leurs cuisses, elle n'avait pas sa dose de câlin de la journée et à deux, elles devaient se rattraper le soir. Cela dit, ce n'est pas comme si cela était une corvée.

Les Karistal étaient en plus amoureuse en ce moment, depuis leur rencontre avec les Lilianstar, leur vie était un véritable bonheur. Elles ignoraient que les deux sœurs connaissaient aussi Luna mais cela leur fera une surprise au moment des « rencontre ». Luna aura tout le temps de se trouver une amoureuse au harem ou au manoir comme ça, elle pourra faire comme ses maîtresses ! Même si seule Yuko formait un vrai couple avec Pleione, Yuka n'allait pas baisser les bras et allait continuer la bataille quand elle retrouvera sa Antares ! Elles ont déjà prévu de les revoir une fois le harem ouvert, après quelques semaines d'activités pour bien se concentrer sur le lancement d'abord, ensuite un peu de repos entre leurs bras. Mais revenons au présent, assises dans l'eau, elles invitaient la neko peureuse qui prit son temps mais finit par les rejoindre en posant ses fesses dans l'eau. Luna était tellement choupinette comme ça, elle était une vraie bouffée de bonheur pour elles.

Inutile de dire qu'elles ont tellement de neko entre leurs mains dans leur courte vie mais Luna était facilement dans le top trois des meilleures nekos. Elle était tellement adorable que même sans sexe, elle resterait une adorable petite chatte à câliner ! La seule chose qui pourrait détrôner Luna sera la plus magnifique des petites nekos qui viendraient appeler les Karistal « Maman » mais ça, ce n'était jamais arrivée au manoir et pourtant, elles avaient des jeunes nekos dans leurs rangs. Face à la petite vague qui vint les secouer à peine, cela semblait surprendre un peu trop Luna qui venait à en tomber en arrière, recouvrant sa petite bouille d'eau mais elle semblait très heureuse. De quoi rendre ses maîtresses aussi contentes pour elle que possibles. La belle avait beau se secouer et arroser Yuko, les deux jumelles étaient tellement envoûtée par Luna qu'elles avaient envie de dire « encore » !

Elle venait même à se jeter sur elle pour la renverer dans l'eau avant de lécher son épaule. Tellement adorable.

« Mais toi aussi tu es très belle comme ça, Luna d'amour. »
« Et bien plus encore quand tu es si joyeuse... »


Yuka venait lécher son épaule en prenant la neko par les épaules pour la tirer en arrière et la poser entre ses jambes pour frotter sa joue contre la sienne en venant lui chatouiller les côtes de la petite chatte avec passion. Ha, son rire était tellement un concentrée de joie, comment ne pas la taquiner pour avoir envie de sourire en l'entendant rire.

« Hey, moi aussi je veux la faire rire ! »

Venant se blottir contre elle, la Luna en sandwich se faisait câliner, chatouiller, frotter les joues par les Karistal et cela ne semblait déranger personne dans ce trio. C'était le pied total ! Évidemment, elles l'ont dit plus d'une fois, elle pouvait en faire autant à ses maîtresses, c'est ça aussi s'amuser. Que ce soit au lit ou sur la plage, Luna n'était pas leur esclave – enfin pas seulement car Luna tenait à avoir des maîtresses – elle était aussi leur amie alors rien ne l'empêche de riposter avec ses copines. Yuka finissait bien sûr par cesser cela, il faut quand même la laisser respirer cette petite chatte mais cette pause fut l'occasion pour inonder la petite chatte non pas d'eau mais de câlin et de caresses.

« Oh notre petit chaton est toute douce quand elle est mouillée. »
« Tu as vu ? C'est comme dans le bain, sauf qu'on ne se lave pas... mais on peut quand même lécher ce qui n'est pas caché... »


Et une nouvelle dose de câlin et de bisous et léchouille pour la petite chatte. Voilà un nouvel avant-goût de paradis pour elle !
Tessou
Pour Tessou, cette petite pause sur un autre monde était vraiment bienvenu. Elle avait repris son travail que depuis quelques mois mais ce fut des mois éprouvants et grâce à Kara, elle pouvait souffler un peu ici. Dire qu'elle se trouvait sur un autre monde, elle avait encore du mal à le croire et pourtant, c'était bien le cas. Elle était sur cette plage remplie de gens en tous genres, des familles, des couples, des jeunes, des moins jeunes, des humains chats, des démons, c'était toujours aussi incroyable pour elle qui était habitué à sa petite Terre et qui, sans Kara, n'aurait jamais pensé voir des personnages comme ça en réalité. C'est vrai quoi, elle se croirait dans un manga ou un comics à voir tous ses personnages haut en couleur.

Pour le moment, elle profitait de la mer avec sa petite Kyoko et avec Kara à leurs côtés pour avoir une seconde sécurité puis bon, la jeune femme comptait aussi beaucoup pour Kyoko qui s'était habituée à voir sa tata à la maison... une tata qui restait de plus en plus longtemps, c'est vrai. Bon Tessou n'était pas dérangé, elle aimait bien la Kryptonienne puis elle lui avait sauvé la vie après tout mais c'est vrai que les nuits qu'elles passaient ensemble étaient plus fréquente. On passait de quelques nuits à quelques soirées, à quelques journées, voire semaines... Au point que Kara aille chercher la petite à la crèche. Tessou avait su profiter d'une place de libre pour libérer sa petite sœur, qu'elle puisse profiter de sa vie de jeune fille car elle était plus tata que jeune fille en ce moment. Ça ne lui faisait pas de mal de profiter de sa vie. Tessou ne pensait pas que c'était ça mais peu à peu, les preuves étaient un peu trop présentes pour dire le contraire, la policière pensait à peu près comme l'héroïne de cette relation même si... même si elle se disait que non, elle se faisait juste des films quoi !

Tessou observait Kara jouer avec sa fille, elle avait toujours cette petite peur à la voir monter si haut dans le ciel – même si ce n'était qu'un petit bond en centimètres – mais aux yeux d'une mère, c'était de plusieurs étages. Elle avait confiance en son amie mais c'était dans sa nature de toujours avoir peur pour sa fille. Quand la blonde laissait Kyoko se reposer dans l'eau en la tenant par sécurité malgré ses bouées, elle fut surprise de cette soudaine main sur sa hanche et plus encore de ce baiser soudain. Tessou levait sa main pour toucher ses lèvres, comme étant un peu honteuse de cela mais autour d'elles, rien ni personne n'avait vu cela. Ou alors elles s'en fichaient. Elle gardait le sourire, rougissant un peu à cette remarque plutôt mignonne.

« Bah... merci... »

C'était étrange quand même comme ambiance. Il faut dire que chez elle, ça allait, rares étaient les fois où elle était gênée comme ça, à part quand c'était des remarques un peu trop osée mais c'est vrai qu'en public, la jeune femme était plus chaste. Tessou continuait de nager ici, faisant du sur place car après tout, elle n'avait plus pied mais ce n'était pas vraiment profond. Sauf qu'au bout d'un moment, elle se cramponnait aux hanches de Kara en ayant une certaine douleur dans le pied. Aïe, une crampe ! Rien de bien grave donc elle se tenait juste à elle en grimaçant un peu.

« Ne t’inquiète pas, juste une crampe... ça va passer dans quelques instants je pense... »

Elle tentait de garder le sourire. Qu'est-ce qu'une crampe avec tout ce que la jeune femme avait eu dans cette année ? Mais encore une fois, heureusement quand même que Kara était là car une crampe en étant en train de nager, non loin de sa fille, la situation aurait pu rapidement déborder. Elle se contentait de garder un léger sourire en se tenant à elle alors que Kyoko continuait de jouer avec l'eau. Son rayon de soleil éternel, elle dort, elle mange, elle rigole, elle joue, elle fait toujours sourire sa mère, quoiqu'elle fasse.
Kiriko
La vie avait ses hauts et ses bas, ses moments mouvements ou calme plat, pour le cas, c'était plutôt le calme à présent. Le calme après la grosse tempête des épreuves. Mais après tout ce qu'elle a vécu là-bas, ce calme était une très bonne chose. Allongée contre sa Déesse, elle savourait les caresses et le calme. Certes il y avait bien du bruit autour, des gens qui parlaient, des enfants qui s'amusaient, des gens qui jouaient à des jeux de plage, il y en avait un peu partout. Mais peu importe, si cela ne dérangeait pas sa femme, elle n'avait rien à redire. Puis elle était bien trop heureuse pour ça, sa petite Arya poussait doucement dans son ventre, cela ne faisait quelques semaines mais, et alors ? Kiriko se voyait bien déjà avec son ventre bien rond, devant abandonner à ce moment-là sa tenue de combattante pour revêtir durant quelques mois une tenue plus féminine et adapter à cela. Kiriko avait beau avoir bien des peurs vis-à-vis de ce qui allait se passer, la grossesse, les premiers mois, elle était aussi très excitée et dans un sens, c'est une chance qu'elle soit entourée par sa femme et par sa fille. Elle ignorait si Luxuria avait une habitude des enfants mais elle semblait au moins avoir l'habitude des femmes enceintes.

Elle avait d'ailleurs proposé que, si ses sœurs sorcières s'occuperaient chacune d'une de leurs petites sorcières, leur tante Luxuriia pourrait en faire autant ? Sauf que pour Sha, elle marquait un point même si pour Kiriko, sa solution revenait au même.

« Mouais... mais bon si on passe par elle pour un bébé... ça reviendra au même je trouve ? Qu'il soit de moi ou de toi, cela restera notre petite fille et... je me sentirais obligé de vouloir la voir autant que nos autres enfants. »

Vu comment cela était partie, Luxuria risquait fort d'avoir sa chambre dans le temple de Sha mais bon, une chose à la fois, pour le moment, seule Kiriko était enceinte et non Sha et pas Luxuria, pas aux dernières nouvelles en tout cas. Gardant quand même cette idée, Sha venait à proposer les services de Sha. Cette petite ange aux cheveux bleus qui était avec Lust et Luxuria durant les épreuves ? Moui... Ce n'était pas vraiment le genre de fille qui plaisait à la Celkhane, elle n'était pas vraiment fan des soumises qui disait amen à la moindre proposition. Kiriko a toujours aimé les femmes avec du répondant, qui lui tenait tête, Açoka avait été son meilleur exemple. Leur rivalité avait toujours poussé les deux femmes à se détester autant qu'elles adoraient baiser. Elles se battaient en duel avec leur arme ainsi que dans un lit, ce n'était jamais doux entre elles dans le temple de Sha.

« Je ne sais pas trop à vrai dire... Mais bon, Nausicaa semble plus proche de moi quand même, du moins, je crois que tu l'intimides trop en réalité car elle aime ses deux mamans de la même façon. Alors je pense que cela sera moi qui devrais m'y coller. Et puis Sya est une Celkhane apparemment, je peux bien renouer quelques liens avec mes racines ? »

Ses racines. Kiriko avait beau habiter dans l'empire Mijak, son pire ennemi en tant que Celkhane, elle restait fidèle à ce qu'elle avait appris et refusait tout esclave autour d'elle. Pour ça aussi qu'elle ne semble pas trop adhérer à Sya. Elle était douée, oui mais pas son genre de fille.

« Nous avons le temps encore, Arya n'a que quelques semaines et tu n'es même pas encore enceinte de moi. À moins de la contacter durant notre séjour pour y planter ma petite graine, elle ne risque pas d'arrivée avant neuf mois normalement. »

Kiriko ignorait bien des choses au sujet de Sya, de par sa présence sur cette plage comme de ses fabuleux talents de prêtresse de Lust. On ne devient pas la « petite ange » de Lust juste par sa beauté. Elle était aussi douée en magie rose qu'elle était mignonne et perverse, c'est pour dire !

« Nous avons bien changé ensemble, Sha... il y a encore un an, je te voyais comme la plus belle et la plus grande des choses sur ce monde, un simple regard de ta part et ma journée était merveilleuse. Un mot de toi, un ordre et j'étais aux anges. Je n'aurais jamais imaginé pouvoir devenir ta femme, en arrivant, je pensais que je serais une bonne gardienne pour toi. Une bonne amante mais je me disais qu'au mieux, je trouverais une sorcière qui saurait t'arriver à la cheville... mais non, je t'ai eu, toi ! »

Elle ignorait il y a un an que leur destin était lié depuis des siècles après tout et que leur rencontre n'était que retrouvailles en réalité. Elle était si heureuse avec sa Déesse et femme. Derrière ses petites lunettes de soleil rondes aux verres teintés de bleu, elle observait sa Déesse sans jamais se lasser. Devenir sa femme, c'était déjà une chose incroyable, comme porter son enfant alors en porter plusieurs... Kiriko allait avoir du travail sur ce terrain-là à partir de maintenant.

« Tu me voyais déjà comme ta femme il y a un an ? »

Elle savait bien que son passée revenait doucement mais bon, elle se demandait quand même son point de vue de l'époque. Son amante était sûrement sa réponse ? Son petit cul avait toujours attiré bien des convoitises.
Neferia
On ne pouvait pas dire que la copine de Neferia était idéale pour s’éclater mais Neferia se fichait bien de ça, elle était habituée à ce comportement. Elle tentait plus ou moins souvent d'essayer différentes choses, que Crystal se repose un peu et évite de trop se surmener, entre sa quête et l’entraînement de son élève, elle avait parfois des journées chargées. Mais la jeune Dovakiin avait aussi appris deux ou trois petites choses à force de traîner avec elle au fil des semaines. Même si elle persistait à dire non, refusant de se reposer, de s'amuser ou de profiter, c'était à son tour de lui forcer la main.

Après tout ce que sa perceptrice faisait pour elle, son geste était normal, il fallait bien lui renvoyer la pareille quand même. Neferia avait beau avoir son petit caractère, elle restait une fille bien qui aide son prochain quand elle le pouvait. Elle se plaignait de faire ceci ou cela mais elle le faisait quand même et sérieusement en plus. Se redressant doucement, elle fit signe aux nekos de s'écarter un instant, elle verra après si elle reprend son activité mais sans devant quoi que ce soit, la jeune dovakin sauta dans les bras de Crystal, se blottissant contre elle, la « forçant » ainsi à rester allongée dans le transat.

« Ton excuse est idiote. Que nous soyons de puissants dragons ou des nekos talentueuses en massage, nous avons tous besoins de souffler un peu tôt ou tard. Tu as beau savoir des choses que j'ignores, je suis sûre que tu ignore comment on se détend. Alors on va rester comme ça le temps qu'il faudra pour que tu te reposes. Vous deux mes chéries, une continue de me masser comme elle peut, la seconde s'occupe de Crystal. Ne vous en faite pas, elle ne vous fera rien. »

Si Neferia savait une chose, c'est qu'entre ses bras, Crystal finissait toujours par se détendre. Qu'elle quitte sa méditation pour dormir ou qu'elle profite un peu pour faire un câlin ou autres, elle se détendait. Alors comme ça, elle va bien finir par se reposer un peu. Qu'elle goûte au massage de ces nekos, elle verra comment cela est délicieux avant de dire non !

« J'ai peut-être besoin de repos mais c'est toi qui m’entraînes alors toi aussi tu as besoin de repos. »

Pour une fois, les rôles s'inversaient. Neferia restait contre elle, ne la lâchant pas d'une semelle en laissant les petites mains de la neko sur son corps pendant que Crystal recevait un traitement équivalent de son côté.

« N'oublie pas que j'ai pour devise d'obtenir toujours ce que je veux. »

Et là, elle voulait que Crystal se repose alors c'est ça qui allait se passer. Têtue ? En effet et Crystal était bien placée pour le savoir après tout.
Harley
Des vacances, de superbes vacances bien méritées ! Depuis son arrivée à Seikusu, sa vie était un long flauve tranquille, venant rester assez sage auprès d'Ivy mais en échappant à sa surveillance – quand cette dernière va jouer les profs sexy – elle en profitait pour quitter son repaire et souvent traîner avec des gens peu recommandables. Chasser le naturel et il revient au galop. Même si ses coups visaient neuf fois sur dix des entreprises ou des particuliers qui faisaient du mal aux animaux, elle visait parfois une banque ou deux, l'occasion pour elle de faire la connaissance de Smile, une femme qui se prenait pour monsieur J et Harley a bien failli tomber dans ses bras mais une chose en entraînant une autre, elle avait retrouvé son Ivy chérie. Et maintenant, les voilà en vacances, non pas en train de bronzer au soleil sur le sable chaud mais en train de se détendre dans un jacuzzi végétal qui dérivait doucement sur l'eau... non ?

Harley continua d'embrasser son corps en caressant son petit cul, elle allait le croquer, c'était décider mais pas tout de suite, comme on dit il faut savoir garder le meilleur pour la fin. D'autant plus que Pamy était d'accord, autant dire qu'elle n'en allait pas se priver ! Comme elle disait, ce ne serait que justice ! Enfin, une partie de justice car Harley avait bien des choses à se venger alors, dont parfois où il lui faudrait des tentacules ou son équivalent... Parlant de ça, sa petite rose semblait bien coquine ! Son bouton de rose lui donnait des idées coquines ou quoi ?

« Hahahaha... tu aimerais bien hein petite vicieuse... Que je caresse ton visage avec avant de faire comme Zatanna car Oui ! Je sais faire de la magie ! Tu verras bientôt, quand j'aurais ma baguette magique, je te montrerais comment je la fais disparaître ! »

Un magicien ne dévoile jamais ses secrets mais là, on va faire une exception, un tour simple et sans danger. Suffit de viser le trou. Peu importe par quelle voie, on l'enfonce et hop, plus de queue ! Cela dit, elle va le sentir passer son tour de magie mais elle ne lui dévoilait pas les dessous cachés de son petit tour de magie. Une chose à la fois. Harley continua de caresser et lécher la peau de belle petite plante en gardant ses mains sur ses délicieuses petites fesses, en dehors de ça, elle restait relativement sage pour l'instant.

« Tu sais quoi ? Si tu veux que je te prenne avec ma verge, je veux bien te faire plaisir Pamy mais à une seule condition ! Je veux que tu sois vulgaire, que tu me montres qu'il reste un peu de Gotham en toi. J'aimerais te voir en une petite chaudasse qui veut que je la prenne sans m'arrêter, jamais, une rose en chaleur qui ne se calmera que quand elle m'aura épuisée... Tu peux faire ça pour moi, Pamy ? Garder ton allure sexy mais en toi, être la pire des garces en manque ? Mais si tu veux pas, c'est pas grave, je continuerais de te croquer ma belle petite plante, y a tant à faire avec ton corps... »

Oh oui, taaaaaaaaaaaaaaaaant de choses amusantes en plus. Mais avant que la belle rouquine ait le temps de dire oui ou non, Harley allait à l'assaut de ce magnifique corps, venant se blottir contre, embrassant Ivy, caressant sa peau, hélas en retirant les mains de son petit cul. Mais pas grave, Harley préparait mieux ! Dans leur jacuzzi, elle retourna son amie, allant à l'attaque de deux belles petites fesses bien rondes qui ne demandait qu'une chose... être croqué !

« A table ! »

C'est à pleine dent qu'elle allait croquer la chair, sans la mordre vraiment mais en faisant bien sentir sa mâchoire sur ses petites fesses ! Oh oui ! Harley pinçait de plus en plus cette peau sans pour autant franchir la fine limite entre plaisir et douleur. Car à juste dose, les deux se mariaient parfaitement. Et pour mettre la cerise sur le gâteau, son index titillait son petit trou et bien vite, il allait se loger au chaud, en elle, remuant avec un certain plaisir son index dans ce petit trou bien chaud. Reste à savoir ce qui peut aussi se loger dans cet endroit si étroit ? Il y avait une solution pour ça après tout...
Aoki
C'était toujours ce genre de choses qui plaisait à Aoki, avec Félicia, elle adorait ces moments doux entre elles, dans les lieux publics ou en guise de préliminaire. Certes ils leur arrivaient de faire l'amour calmement, de façon romantique et doux mais chez Félicia comme chez Aoki, c'était bien quand c'était brutal, sauvage et hard que c'était le plus plaisant. Plus d'une fois, Aoki avait pensé partager Doutzen entre elles au moins un soir, la petite européene était souvent curieuse de sa relation avec son amour même si Aoki avait toujours caché son identité. Félicia aussi avait son élève, Laura même si de ce qu'elle savait, elle et Doutzen, c'était le jour et la nuit... Mais elle verra un soir, peut-être mais pour le moment, c'était juste à deux, elle et son amour. C'est vrai que sa rencontre avec Ivy et Pamela faisait d'elles maintenant de grandes copines, d'où cette venue en groupe après tout.

Sur cette île isolée, elles étaient terriblement bien ensemble, elles s'aimaient de la plus belle des façons possibles en baisant comme des lionnes. Même si c'était la chatte qui menait sa barque, Aoki savait en profiter et savourer autant que contrôler le tout. Félicia la prenait sans ménagement, la Japonaise se laissait pénétrer à tout vas, s'enfonçant plus encore dans le sable en même temps que son bonheur grandissait en compagnie de cette queue magique. La queue du bonheur. Ses mains savouraient les belles petites fesses de sa copine bien coincée dans ce maillot de bain sexy ! Voilà ce qui s’appelait de bonnes vacances ! L'air frais semblait donner plus de forme à Félicia en plus, à moins que ce ne soit le sexy bikini d'Aoki qui en soit la cause ? Le rouge lui allait si bien et dedans, elle était vraiment bandante, Félicia ne dira pas le contraire.

« Haaaan, oui ! Oui oui oui !!!! Continue de me baiser haaaaaaaaannnn ! Bien fort... Toujours plus fort... RHHHAAAAANNN JE SUIS TA PETITE PUTE !!!!! »

Dans ses moments-là, aux chiottes le romantisme et vive le cul ! Ses mains palpaient son cul divin pour plutôt venir pétrir cette zone, si tendre et moelleuse, elle avait envie de la mordre ou même pencher vers le SM mais Félicia en futa, Aoki ne pourra pas resister longtemps. Cela dit, il faut avouer que l'imaginer soumise avec la trique face à Aoki, devant obéir à ses moindres désirs... voilà qui était excitant... Elle se voyait bien assise dans un fauteuil, Félicia à genoux devant elle pendant que ses pieds nus caressaient cette belle gaule... Aoki avait bien des fantasmes et ce genre, c'était devenue plus fréquent depuis qu'elle avait vu qu'il y avait mieux et plus réel que des godes ceintures, là, c'était plus vrai que « nature » grâce à Ivy. Puis à ce monde qui vendait ce genre de chose comme on vendrait de l'aspirine. Inutile de fantasmer, elle avait son fantasme sous les yeux mais pour voir sa vision réelle, il faudra attendre ce soir, si Félicia a encore ce jouet entre les jambes, chose qui pourrait arriver ou non. Aoki comptait bien l'épuiser sur cette plage avant toute chose.

« Baise-moi... Remplis-moi Féli-nyan !!! Je veux... avoir le... haaaa... le ventre qui déborde de ta fouuuuuutre ! »

Une vision d'une Aoki enceinte ? Ça exciterait Félicia ? Soyons franc, cette idée avait déjà germé dans la tête d'Aoki depuis qu'elle savait cela possible mais il y avait bien trop de choses qui pesaient en « contre » sur la balance. Expliquer d'où vient le bébé à ses parents déjà. Elle se voyait mal déjà leur avouer une relation lesbienne alors un bébé avec une femme. Puis elle voyait mal parler d'avoir un enfant avec Félicia, elle savait qu'elle en avait déjà chez elle avec son ancien mari alors elle ne voulait pas aborder un tel sujet. Côté sexe, elle n'avait pas vraiment de taboue comme Félicia avait pu le voir mais en privé, Aoki savait rester humaine et évitait certains sujets. Ses mains sur ses fesses n'allaient pas la griffer, pas question de laisser des marques pour le moment, si jamais elle griffe un cul aussi magnifique, avec le bronzage, ça va pas faire joli... par contre, une fesse bien rouge, ça ne change pas grand-chose. Alors elle ne se privait pas pour fesser une telle cochonne ! On disait Aoki perverse... mais elle avait trouvé chaussure à son pied, ce qui les met à égalité.

« Tu aimes ça ma... humph, ma petite Salope ! Tu joues les durs mais... haaan, tu aimes aussi ça ! »

L'amour entre elles, plus c'est vulgaire et cru, plus c'est cul-cul la praline à l'eau de rose pour les couples amoureux, de façon... normal....
Magie
Pour Magie, faire un peu de sport comme ça, ça ne la dérangeait pas tellement, ça lui rappelait son passé quand elle faisait partie des Nouveaux X-men. Elle avait beau avoir son caractère, parfois effrayante, asocial vu son passé, elle avait été jeune aussi, elle avait fait partie d'une équipe avant de devenir professeur dans la nouvelle « école » mener par Cyclope. Dans cet univers, ça semblait à peu près la même chose mais dans son cas à elle, elle n'était que dans une petite équipe secrète et ses vacances restaient exceptionnelles alors elle comptait bien en profiter pour se détendre un peu. Un peu de volley, c'était agréable tant qu'elle ne s’énervait pas. Si elle laissait sortir l'enfer en elle, c'est sûr que ce ne sera pas la même chanson mais sinon, ça devrait aller.

Après un peu de sport, elles quittèrent le groupe pour une petite balade, Magie était plutôt pour la détente au soleil mais une petite n'était pas désagréable, surtout qu'elle voulait quand même que Laura se détende un peu. Si elle se repose alors qu'à côté Laura tourne en rond, sa détente ne le sera pas vraiment... à sa grande surprise, elle venait même proposer à prendre une glace ?! Eh bien, quel progrès ! Illyana afficha un petit sourire face à sa proposition en abaissant ses lunettes de soleil sur le nez.

« Je n'ai rien contre et une glace sur une plage, c'est presque une obligation pour se détendre. »

Enfin, précisions quand même une glace sur une plage quand il faisait chaud car sinon... s'il fait froid, ce n'était pas pareil. Certaines personnes ne sont pas dérangés par le fait de manger froid quand il fait froid mais d'autres, ça les dérangeait. Ce n'était pas le cas de Magie mais bon, là n'était pas la question non plus. Ensemble elles cherchaient donc un vendeur de glaces dans le coin, ce qui devrait être plutôt simple, vu l'endroit où elles se trouvent, elles ont autant de chances de trouver de glace que de sable sur une plage en théorie. Faisant la queue pour leur glace, Laura observait une pub sans trop comprendre pourquoi les gens aimaient ça ? Y a rien à comprendre, c'est simplement une question de goût en fait.

« C'est différent selon les personnes tu sais, une simple question de goût. Moi ça me dérangerait pas je pense mais à petites doses. »

Avant d'être ainsi, Illyana à été une petite fille avant d'arrivée en enfer, elle a rêvé de ce genre de choses, elle en a même fait un peu avec Kitty mais maintenant... bah elle était en vacances, elle pourrait bien le faire après tout. Une fois en caisse, la jeune Russe prit une glace à la vanille avant de laisser Laura choisir avant de revenir sur le sujet.

« Tu veux qu'on y fasse un tour ? Y a bien une attraction qui pourrait te plaire dedans ? »

Par précaution, elles éviteront la maison hantée, non pas que Laura ou Illyana soient trouillardes mais bon, connaissant Laura qui n'aime pas avoir peur, elle risque d'avoir des problèmes si elle abîme les machines ou pire, les personnes costumées. Elle ne la connaissait pas beaucoup mais s'amuser, c'était important, comme elle lui avait déjà dit, il faut savoir se faire plaisir dans la vie et ne pas être toujours en mode commando, prêt à bondir sur le premier type louche dans le coin.
Power Girl
La jeune femme avait bien des qualités, tant sur le plan de combat que du social. Une puissante femme pratiquement indestructible sur Terre et même ici, une femme riche et puissante en civil, elle a commencé la partie avec les bonnes cartes en mains. Il est vrai que sur son monde natal, les choses n'étaient pas aussi simples que cela, c'était même parfois tout l'inverse mais désormais, Karren Starr était loin d'être malheureuse. Nostalgique de son monde parfois, il y avait sa famille et ses amis qui sont resté là-bas lors de la destruction de son monde après tout mais on ne peut pas refaire le passé après tout. Le passé était triste mais centaines choses au présent ne lui déplaisent pas, des choses qui auraient été impossibles si Krypton serait indemne, des gens qu'elle n'aurait pas connus, ect...

Accompagnée de Carol, elle observait la grande tour en rêvant d'un peu de détente mais oui, d'abord s'assurer que rien de grave n'arrive sur l'île, c'était des vacances mais autant que ça le reste pour tout le monde. Courage, le repos était pour bientôt, il fallait encore un peu visiter le coin, en plus Kara pouvait écouter au loin ce qui se passait pour savoir si rien de grave n'arrivait mais la seule chose qu'elle entendait, c'était des rires d'enfants et d'adultes, des soupirs d'aisance et même... Ha bah au moins Félicia et sa copine savaient profiter de leurs vacances en solitaire, chose qui faisait sourire la jeune femme alors qu'elle continuait de voler doucement pour observer ce qui se passait sous son nez. Carol venait à aborder le sujet de rumeur sur Kara, des rumeurs non pas sur la bouteille mais sur le sexe. Cela la faisait sourire et elle ne le cachait pas.

« Et à ton avis ? »

Simple question rhétorique car elle allait y répondre dans la seconde qui suivait.

« Il y a sûrement du vrai et du faux là-dedans, après je ne connais pas tout ce que l'on dit dans mon dos ? Mais peut-être pourrais-tu éclairer ma lanterne à ce sujet ? »

Lui demander ce qu'il se racontait sur elle ? C'était un peu pour la taquiner mais aussi vraiment pour savoir ce qu'il se disait, après tout, elle ignorait ce qui se disait vraiment sur elle ? Il y avait bien une ou deux choses qu'elle savait mais ce serait étonnant qu'elle sache tout sur tout. Elle pouvait écouter les gens au loin mais elle n'entendait pas la Terre entière en même temps sinon bonjour le mal de crâne.

« N'ai pas peur, je ne vais pas me mettre en colère ou quoi que ce soit, tu feras que répéter ce que les gens disent sur moi, ce n'est pas comme si c'était toi qui lançait ses rumeurs sur moi. »

Donc rien à craindre pour elle de ce côté là. Et puis Carol va bientôt se rendre compte que bon nombre de ses rumeurs sont loin d'être infondé, même si certaines sont quelque peu abusées, il y a bien une part de vérité dans ses rumeurs, elle allait bientôt l'entendre de sa bouche et peut-être même le vivre ? Qui sait. C'était très probable, peut-être pas dans les minutes qui suivent mais bientôt... avant la fin de leurs vacances en tout cas. Carol n'était pas dupe, elle voyait bien que la belle blonde n'avait rien contre elle, au contraire même vu « l'horrible » gage qu'elle a eu, qui prouve bien que Kara avait ne serait-ce que songer un peu à cette éventualité. Les vacances se doivent de rester gravé dans la mémoire et dans la chair aussi.
Rouge & Twillight
En voyage vers leur petit coin de paradis que Twillight risque fortement d'apprécier, le petit groupe s'approchait tranquillement en apprenant un peu plus de choses les unes sur les autres. La terranide licorne n'allait pas dire le contraire, c'est pratiquement les bases du culte de Lust, une journée sans sexe n'est rien. Cela dit, il est vrai que se retenir un peu, ça rendait les choses que meilleures lorsque l’orgasme arrivait. Oui sauf que bon, se retenir dans le culte de Lust, c'est dormir ou à la limite, observer sans se toucher mais c'est quoi en moyenne ? Une demi-heure ? Une heure ? Alors pour sûr que quand elle va avoir accès à l'orgasme, elle va être au paradis !

Voulant en savoir plus, Rouge questionna Miranda sur un souvenir particulièrement agréable, avec une Tékhane flic qu'elle avait honoré comme il se doit. Certes les Tékhanes étaient douées pour leur tenue aguichante mais Rouge n'était pas fan de cette sorte de cagoule sur la tête, chacun ses goûts mais pour la jeune femme, une tête nue, c'est important. Comme une femme chauve ou entièrement recouvert de latex... bah ce n'était pas son délire mais soit, tous les goûts sont dans la nature. Elle restait quand même surprise du fait que cette Beverly soit aussi sa chauffeuse à présent. Cette femme était si roche et puissante qu'avec une flic pour jouer les chauffeurs semblait si naturel que ça ?

« Une autrefois peut-être. Je me perds trop si je suis trop entourée. »

Oui et non. C'était pour éviter surtout d'avoir des yeux en plus dans son projet. Elle savait qu'avec du sexe, Twillight ne dire rien, muette comme une tombe, pour Miranda et sa copine, elle va devoir les fatiguer pour commencer mais quelque chose lui fait dire que la belle blonde ne sera pas aussi facilement fatigable. Une chance que sa carte Twillight va lui servir car la belle licorne va se faire une joie de baiser encore et encore pour rattraper son retard de sexe. Elle pense à tout la voleuse, sinon, elle ne serait pas aussi douée. Même avec une nouvelle pioche en main, elle savait s'adapter en conséquence. Miranda venait à se poser des questions sur Rouge – enfin Byta pour la belle blonde mais cette dernière restait très calme en avançant ses pions.

« Petite nuance, ce n'est pas que je suis pas venue ici pour coucher avec elle ou vous, tout cela est imprévu. J'étais venue ici me détendre et faire de nouvelles rencontre. C'est chose faite. La suite ? Il me reste encore à l'écrire mais j'ignore ce qu'elle me réserve même si elle paraît prometteur pour le moment. »

Bien installées dans la limousine, elles n'allaient pas tarder à arriver alors autant enfoncer un peu plus le cou pour en finir avec les soupçons même légers.

« Je suis le genre de femme qui réfléchit avant d'agir. Si j'aurais dit oui de suite à ses avances, j'ai bien vu qu'elle était du genre à s'attarder, à être plutôt... forte dans ses assauts. » c'était le cas de le dire ! « à l'heure qu'il est, je serais sûrement encore dans une chambre à baiser pour la énième fois ou bien à dormir pour récupérer de tout ce qu'on a fait et donc, je ne serais pas ici avec vous deux en plus. De même que j'aurais pu attendre un peu plus longtemps mais... Quatre est un bon chiffre quand on sait qu'une femme à trois orifices. »

Un sous-entendu qui devrait résonner assez fort pour cacher les doutes ou autres soupçons. Rouge ne comptait pas jouer les putes de services mais si elle gagne leur confiance, la suite sera plus simple. Et puis après avoir eu un entraînement chez les poneys, il était temps de mettre cet entraînement à profils. En tout cas les propos de la voleuse avait à coup sûr aguiché sa partenaire qui s'impatientait de plus en plus sur le fait de vouloir coucher avec elle et ses nouvelles amies. La voiture venait de se garer et elles n'allaient pas tarder à connaître ce coin privée obtenu par Miranda Forge.

« Bon, quelle est la suite du programme ? Un peu de blabla encore ? Un peu de plage ? Une belle chambre ? À quoi je dois m'attendre ? »

Il lui faut bien préparer son plan selon les bases qu'elle va avoir, même si elle savait qu'elle n'allait pas agir maintenant, il est préférable de réfléchir avant d'agir, peu importe ce qui va suivre.
Tsukasa
Les deux Tékhanes – puisque Tsukasa était née là-bas mais avait maintenant la nationalité Edorasienne – se plaisaient et se complétait l'une comme l'autre. Elle n'était peut-être pas une déesse en ordinateur mais pour ce qui était de mener une bataille, elle avait de nombreux plans pour mener des batailles avec le moins de perte possible. Elle était aussi douée en plan qu'en sexe, c'est pour dire son niveau. Toutes les deux attendaient Nika, Tsukasa passait discrètement sa main sur les fesses de son amie pour remettre son plug et en profiter un peu, c'était bien mieux ainsi après tout. Bien mieux qu'un genou en tout cas. Derrière son épaule, elle observait les personnes qui arrivait en imaginant ce que Ryouka pouvait bien voir derrière ses lunettes ? C'était beau n'est-ce pas ? Elle l'utilisait très souvent à Edoras sauf quand elle devait vraiment bosser, sinon évidemment, elle n'y arriverait pas.

Il ne fallut pas longtemps que pour Nika n'arrive et que Ryouka se jette sur elle pour la saluer comme il se doit. La belle demoiselle en profita pour palper ses petites fesses en remarquant le jouet qui y était logé. Elle fit de brève présentation ce qui amena Nika à vouloir lui serrer la main pour la saluer, chose qu'elle fit en répondant avec le sourire.

« Ne t'inquiète pas pour moi, je le suis aussi alors... inutile de dire qu'on s'entend très bien ! »

Avec une bonne dose de café aussi car à « très bien s'entendre » elles n'ont pas beaucoup dormi bien qu'elles aient longuement profité du lit et de tout ce que la chambre avait à proposer, que ce soit les meubles ou même les murs.

« Mais nous nous sommes un peu réservé pour toi aussi, tu es un peu... notre invitée, non ? »

Alors raison de plus pour garder des forces et s'amuser ensemble. Tsukasa restait près des deux sœurs en quittant doucement l'endroit pour rejoindre la plage et son sable chaud. Marchand à trois sur la plage, elle ne collait pas Nika comme Ryouka mais elle observait les deux sœurs, surtout Ryouka qui prenait un malin plaisir à poser les yeux un peu partout. Voilà un cadeau qui lui ferait plaisir pour plus tard mais pas pour tout de suite. Cela dit, les lunettes lui donnaient un côté sexy, très sexy. Chaque personne avait ses petites faiblesses, un petit quelque chose étrange, mignon ou normal qui faisait tout de suite craquer l'autre. Le fétichisme est une chose normale, c'est une sorte de fantasme comme un autre sauf que cela est comme un détail qui pourrait qu'être positif sur n'importe qui d'autre aux yeux de la personne. Et pour Tsukasa, c'était lunettes, cela rendait toujours plus sexy les autres. Petite, grande, cheveux court ou long, innocente ou dépravé, les lunettes aux yeux de la belle blonde, c'était une arme redoutable ! Maintenant qu'elle voyait son amie ainsi, inutile de dire qu'elle va souvent lui faire porter ses lunettes. Cependant, elle était curieuse de savoir comment elle serait aussi avec les cheveux plus longs ? Enfin, elle verra ça une prochaine fois.

« Alors, par quoi veux-tu commencer Nika ? Il y a tant de belles choses ici, à faire et à pratiquer. Mais d'abord la question existentielle... Est-ce que tu as prévu un maillot de bain ? »

Si c'était oui, elles pourraient déjà se dorer la pilule sinon direction la première boutique de maillot de bain pour une séance d'essayage comme il se doit pour Nika. Une occasion pour les deux copines de se rincer l’œil sans culpabiliser.

« Ne t'inquiète pas, il y en a des tas ici et te trouver le maillot de bain parfait ne serait pas compliqué. Vu tes formes, ta couleur de peau et tes cheveux... j'hésite entre du noir pour renforcer le côté femme fatal ou au contraire quelque chose de plus clair pour un truc plus mignon... voire sexy ? Mais pas trop mignon non plus... »

Tsukasa n'avait rien d'un experte en dessous, elle faisait juste parler ses goûts pour le moment. Sur cette plage se trouvait une vraie spécialiste en habillage quand on parle de dessous et maillot de bain mais non seulement Tsukasa et Ryouka ne connaissaient pas cette personne mais en plus elle était occupée à faire de la plongée sous-marine façon Mélinda Warren.

« Toi qui connais ta sœur mieux que moi, tu optes pour quoi, Ryouka ? »

Voyons voir ce qu'elle avait prévu pour sa frangine ?
Sya
Prise dans les jeux avec Kazuha, Sya s'amusait comme une petite folle sans pour autant penser au sexe. Elle savait débrancher son cerveau quelques instants, quelques heures sans penser au sexe pour s'amuser ou travailler. Mais voilà, elle profita de se moment seule avec son amie pour partager avec elle ses projets avec sa maman. Lui offrir un joli bébé. La domestique ne savait pas trop qu'en penser, c'était à Samara d'y répondre mais Sya espérait un premier avis, savoir si c'était possible ou non ou au alors si c'était un grand oui ou un grand non ? Qui sait, tout le monde n'était pas comme Sya à désirer procréer et offrir la vie. Elle savait que cela était le rêve de Mélinda, une de ces maîtresses et elle ne lui avait jamais proposé pour deux raisons. La première étant qu'elle avait peur d'échouer. Lors de son séjour, elle connaissait comment lancer un sort de ce genre mais elle ne l'avait jamais essayé sur elle alors elle ne voulait pas donner de faux espoir à sa maîtresse. Et la seconde raison était qu'elle pensait donner des enfants qu'à ses nekos d'amour. Mais quand elle a vu leur bonheur dans leur regard, elle voulait tant le reproduire chez d'autres femmes et il s'avère que pour Sya, c'était quelque chose de possible. Après sa folle nuit chez les poneys, elle avait mis au monde une petite sœur pour Emika, Shinobu et Lusya, même si la dernière née de la famille ne vivait pas sous le même toit que Sya, cela ne l'empêchait pas de voir sa fille de temps en temps.

Alors, ayant partagé ses projets avec sa femme, elle peut réaliser cela pour sa mère et plus tard, le proposer à Mélinda. Elle voulait d'abord privilégier sa maman, c'est normal après tout, non ? Kazuha semblait d'accord et pensait Samara dire oui mais ça, elle le verrait ce soir, elle lui ferait une grande surprise, elle savait comment s'habiller pour l'occasion et comment le lui dire.

« Évidemment que j'aime beaucoup ma Maman, elle est tellement belle et gentille... J'ai vu le bonheur que c'était de tenir sa fille entre ses bras, il n'y a rien de plus merveilleux et de plus beaux... Je veux que Maman soit elle aussi très heureuse. »

Certes ensuite, cela sera une chose étrange pour leur fille si Samara dit oui car ses mères seront à la fois leur mère et Samara aussi sa grand-mère... Bref, c'était compliqué mais ce n'était qu'un petit détail comme un autre et cela ne l’éméchera pas de réaliser cela avec elle. Elle câlina la belle blonde en gloussant un peu. Elle était toujours de bon conseil après tout. Ce soir, ce sera un grand soir mais en attendant, elle avait une chose de prévu et c'était de jouer et en famille ! Elle repéra facilement Samara parmi la foule et elle quitta donc son amie en volant dans le ciel avec ses petites ailes. Elle volait au-dessus des gens avant de foncer en piquer sur la belle démone, tout sourire, avant de cesser de battre des ailes pour se laisser tomber simplement sur elle, voulant être attrapé dans ses bras

« Maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!!!! »

Atterrissage dans ses bras réussis ! Elle passait ses bras autour de sa nuque pour lui baiser la joue, frottant sa joue dans son cou en étant toujours aussi heureuse et pleine de vie.

« Où tu allais comme ça ? On t'attend avec Kazuha pour jouer avec nous ! Maintenant que tu es dans l'eau, tu peux pas dire non, tu viens jouer avec nous ! »

Si encore elle serait resté à faire cuire sa belle peau rouge, Sya n'aurait rien dit mais elle était venue discuter avec la belle fille que Sya avait piégée tout à l'heure alors il était temps de jouer tous ensemble. Qui sait, peut-être même avec la jeune femme en plus ? L'ange n'avait rien contre, tant qu'elle pouvait compter sa mère dans le lot. Quittant doucement ses bras pour retourner dans l'eau, elle la tirait par la main pour l'emmener vers Kazuha car il était plus que temps de s'amuser en famille.

« Allez, ne perdons pas de temps, Maman ! »

Difficile à croire que dans ce micro-maillot de bain, elle n'ai pas d'arrière pensé à jouer ensemble à des jeux plus adultes ? Est-ce la vue de ses quelques mâles ou bien des jeunes enfants qui l'empêche de vénérer Lust en ce moment ? Peut-être bien mais elle voulait aussi simplement s’amuser avec elle, sexuellement parlant, c'est pour ce soir, Samara allait longtemps ce souvenir de cette soirée, de ses vacances !
Blanche & Noire
Le petit quatuor était en train de joyeusement s'amuser sur la plage de Novac, si le but de cette rencontre avec Alice n'était pas vraiment de faire ce dont elles font en ce moment, les deux usagis n'avaient rien à ce que cela diverge un peu de ce qu'elles voulaient faire à l'origine. Après tout, c'était bien agréable et elles avaient eu le fin mot de l’histoire. Alice n'était pas vraiment une Karistal mais les deux jumelles prenaient quand même cette dernière comme leur grande sœur, elles avaient longuement passé du temps avec elle étant jeune pour la voir comme tel et même adulte, cette image ne change pas dans la tête des jumelles. Et dorénavant, en attendant la surprise – puisque les deux usagis ne sauront mentir à leurs maîtresses – passent du temps ensemble avec une amie en plus d'Alice. Formant un drôle de cercle, les femmes se touchaient les fesses, une dans chaque main, mais deux fesses bien différentes.

Que ce soit Noire ou Blanche, les deux jumelles adoraient aussi ce petit jeu en savourant chacun des morceaux de chair si tendre et musclée parfois. Oh oui, c'était vraiment quelque chose d'excitant ! Blanche l'avait déjà dit mais elle connaissait cette version de jeux sauf que c'était pour un baiser à quatre et non pour ça. Plus soft en quelque sorte mais quand même bien amusant, elles ne diront pas le contraire après tout. Blanche avait un cul royal à caresser et elle ne s'en privait pas, c'était bien assez doux comme ça, elle rêvait de pouvoir poser sa tête dessus et s'endormir même dessus ! Ce serait vraiment assez bon pour passer une nuit très agréable après tout. Noire aussi jouaient au jeu mais son naturel plus discret la laissait plus en retrait. Elle touchait autant le fessier de sa sœur que celui d'Ayumi mais elle n'en profitait pas autant que l'usagi blanche. Alors qu'elle se demandait ce qu'elles allaient faire ensuite, la futanari venait à montrer une drôle de bosse entre ces jambes qui semblaient gêner Alice mais en aucun cas les jumelles ! Quoi que si ? Noire observait cela en rougissant là ou Blanche gloussait sans tenir en place.

« Tout à fait vrai Ayumi, un peu de changement ne fait pas de mal ! Alors je m'en chargerais ! Et même si c'est déjà fait, Alice, je vous présente Noire, Noire, Alice, amusez-vous biiiiien ! »

Blanche avait poussé sa sœur pour qu'elle fasse face à Alice alors que Blanche s'agenouillait déjà devant Ayumi en gloussant face à cette bosse. Elle retirait du bout des doigts ce vilain morceau de tissu qui serrait cette pauvre petite chose si grande et forte ! Oui, sans ça, ça se voyait tout de suite qu'Ayumi était une grande femme forte ! Vu qu'elle était avec une princesse, elle devait avoir déjà joué avec bon nombre d'esclaves en tous genres mais savait-elle les particularités des usagis ? Du moins de Blanche ? Elle ignorait si cela était propre à sa race ou juste pour elle mais on disait les lapins très rapide, il en est de même pour elle. Elle jouit vite mais elle peut faire ça durant des heures entière et autant dire qu'elle était très doué avec sa petite bouche, elle était comme son comportement, très rapide ! Elle avait beau être à genoux, elle ne tenait pas en place, remuant comme pas deux faces à cette nouvelle chose qu'elle connaissait pourtant si bien !

« Tu l'as déjà faite avec une Usagi ? Car je te garantis que tu n'en croiras pas... euh... bah ta queue ! »

Un peu théâtrale, elle ouvrait en grand sa bouche avant de ne prendre en bouche que le bout de la queue, venant téter cela comme un rongeur – mais sans les dents – remplaçant les coups de crocs par les coups de langue très rapides sur la surface de ce petit sommet arrondi. Pour donner un exemple, c'est comme un lapin devant sa petite gourde, sa bouche englobe le bout et sa petite langue travaille très rapidement dessus afin de boire. Sauf que là, ce n'était pas de l'eau qu'elle cherchait à faire sortir. Ayumi sera libre de lui demander plus ou de rester ainsi mais pour le moment, la belle lapine se contentait de le tenir pour mieux faire jouer sa langue dessus.

Pour ce qui était des deux autres, Noire s'était retrouvé gêné face à Alice, n'osant dire un mot en détournant le regard. Pourtant comme Ayumi, son maillot de bain se déformait entre les jambes, entendant sa sœur faire mumuse comme il se devait. Noire a toujours été plus timide que sa sœur, même avec ses maîtresses alors face à une princesse, elle n'osait rien faire et pourtant, son sexe se faisait de plus en plus visible. Parfois elle osait regarder Alice mais bien que sa bouche s'ouvrait, elle n'arrivait pas à prononcer ce qu'elle souhaitait faire avec elle. Sa voix ne sortait pas de sa bouche mais pourtant, l'envie était là. Serrant ses poings le long de son corps, elle bouillait d'envie face à Alice mais... impossible de le lui demander.
Konata
L'otaku ne savait pas trop à quoi s'attendre ? Elle fantasmait sur ce qu'elle allait vivre avec Jessica. Non, pas une aventure érotico-romantique mais plutôt sur ces jeux qu'elle ignorait tout. Quand on voit cet endroit, on est en question de se demander si SAO n'est pas un rêve à portée de main dans cet endroit ? C'était même la plus grosse question qu'elle se posait mais si c'était le cas, allait-elle passer ses vacances dans un MMO nouvelle génération pour elle ? Oui et non. Ce serait bête de ne pas profiter et de renforcer l'image de nolife qu'elle donnerait mais dans combien d'années elle aura la chance de vivre la même chose sur Terre ? Hein ?! Combien d'années encore ?!!!

Par chance, Jessica était de retour et allait mettre un terme à ses fantasmes, sa réponse restait encore trop vague pour Konata, elle connaissait Tékhos de noms mais elle ne connaissait pas cet endroit comme le ComicKet, là oui, c'était beau et grand, le paradis ! Mais là, on la laisse avec ses fantasmes. Enfin bon, elle ne disait rien de plus pour le moment. Même ses explications sur le Pax Arcadia, c'était bien gentil mais elle comprenait pas énormément de choses si ce n'est que ça avait l'air bien. Au moment de payer – Aïe la cata ! – ce fut Jessica qui lui payait son entrée pour une heure.

« Cool, sympa ! »

Bah ouais, c'est le moins que l'on puisse dire après tout. Dans cette grande salle d'arcade, elle n'était pas trop dépaysée si ce n'est que chaque jeu semblait se faire dans une sorte de box, c'était moins pratique pour ceux qui aimaient avoir des fans autour d'eux mais sinon c'était pratique dans un sens. Et pour le premier essai, elle avait le droit à un jeu qui la dépayserait pas trop. Elle était plutôt forte en RPG et en jeu de combat mais elle se défendait en FPS, surtout en salle d'arcade, c'était plus fun pour mettre des corrections. Dans la box, c'était une simple boîte avec deux armes factices et des casques qui ressemblaient plutôt à deux paires de lunettes de protection en un peu plus sophistiqué. Comme dans un jeu de tir fans ces conditions, le parcours se faisait sur un rail et il suffisait juste de viser et tirer sur les méchants. Au moins, à part les graphismes bien plus réalistes, elle n'était pas dépaysée au moins.

« Ça marche ! »

Bon au moins, ça devrait aller pour ce premier test, sans cosplay pour accroître ses capacités de tir en plus, sinon ce serait un peu triché. Le jeu lancé, elle tenait son arme à deux mains, ayant une pose plus film d'action mais au moins, elle visait mieux qu'en le manipulant à une main. Mais en pleine partie, une question venait la tarauder... Elle visait plutôt bien, ce qui lui permettait d'éviter les tirs mais ce n'était que le début, c'était de base simple pour se corser doucement.

« T'inquiète, je gère ! Mais par contre, on doit esquiver les tirs nous-mêmes, nous cacher dans le décor ou simplement les empêcher de tirer ? »

Ce serait dommage d'avoir un Game Over après tout, c'était bien parti pour le moment. Konata était doué, elle profitait de l'arrivée d'un groupe sur la droite de l'écran pour tirer sur eux à la suite, faisant plusieurs heads shots sans même qu'ils aient le temps de se préparer à tirer. Ils sont directement venue à l’abattoir. Si Konata était calme à la piscine, ici, elle va montrer son vrai visage de gamer et donc, montrer tous ses talents. Jessica la prenait pour Lumenienne mais à la voir si doué avec cette arme en main, soit c'était un génie, soit elle cachait bien son jeu. Évidemment que c'était la seconde option. Non pas qu'elle lui ai menti, elle n'osait pas dire qu'elle venait de la Terre, juste pour éviter de savoir comment cela était ici ? Bien ou non ? Elle n'avait pas eu le temps d'aborder le sujet avec Akua après tout...
Suki
Bien que la guerre n'ait pas sa place ici en vacances mais Suki continuait sa joute verbale avec la reine Ivory, toutes les deux défendant les pensées en quoi elles ont grandi et qu'elles jugent être meilleur. Toutes les deux avaient de bonnes idées et des défauts aux yeux de l'autre. En d'autre circonstances, Suki serait certainement en train de grogner en étant prête à passer à la méthode brute. Mais pas ici, pas devant ses filles et encore moins pour déclencher une guerre avec Lumen. La reine voulait changer les choses, Suki ne demandait donc plus qu'à voir cela de ses propres yeux. La Celkhane était peut-être un peu trop utopique à vouloir obtenir la paix si facilement mais... Au moins elle espérait que cela se fasse sans mal mais le monde ne tournait pas aussi facilement dans ce sens.

« Parce que vous croyez que ça nous enchante de nous armer et aller retirer des vies comme la grande faucheuse ? Nous avons tenté la méthode douce mais rien à faire... Les gens nous voient comme ça aujourd'hui, un simple escadron qui arrive sous une noble cause et repartant dans un bain de sang. Mais je me fiche de ce que pensent les gens. Les gens oublient un peu trop comment fut fondée Caelestis. »

L'archipel est née d'un désaccord entre de grande Tékhanes, qui voulaient quitter ce statut neutre pour au moins aidée les plus démunies dans cette guerre et au final, elles furent exilée sur une île, sans pour autant être abandonnée. Mais au fil du temps, les Celkhanes ont grandi, ont appris à vivre en paix comme elles le désiraient et ce n'était que pour proposer la paix qu'elles sont venue aux autres pour offrir cela... Et on leur a ri au nez.

« Je me suis engagée pour offrir la paix, sauvée celles qui souffrent. C'est là ma mission première. Ce n'est pas ma faute si des gens sont stupides et préfère croire qu'une vie peut être enchaînée... »

Mais bon, Suki a toujours été têtue comme une mule, inutile de défendre telle ou telle chose, elle aura raison et viendra faire son boulot, tout simplement. Et heureusement, la reine changea de sujet sur un thème bien plus léger qui savait soulager Suki, ses enfants. Finie la petite tête énervée prête à défendre sa patrie, ce léger sourire qui la rendait moins menaçante prouvait que derrière la soldate, il y avait surtout une mère qui voulait offrir à ses filles une vie meilleure, tout simplement.

« Ce sont elles qui ont rendu ma vie meilleure après tout. Je suis prête à tout pour leur offrir tout mon amour et les protéger pour toujours, c'est le pouvoir d'une mère, tout simplement. »

Suki ne voulait pas gâcher cela en expliquant comment elle avait pu trouver pour la première fois ses filles, le pire étant surtout pour Holy évidemment. Kity a juste été trouvée nue dans une des chambres vides lors de cette mission catastrophe à Mijak. Jamais elle ne posait de questions sur son ancienne vie, si jamais elle avait subi quoi que ce soit mais trouvé une enfant nue alors que l'endroit est un véritable bain de sang... c'est déjà un miracle de la trouver sans la moindre blessure.

« Je me fiche bien de ce que l'on peut dire sur moi, sur la façon dont on pourrait m'insulter, je me battrais contre Terra entier s'il le faut pour que mes filles puissent grandir dans un monde en paix. »

L'idée qu'elles aient un monde aussi horrible que sur Terra, oh ça non, Suki avait bien du mal à l'accepter. Les gens critiquaient sa nation mais au moins, ils vivent en paix sur leur archipel et quand on voit les différentes nations sur Terra, ce n'était pas le cas partout.

« Vous me trouvez sans doute trop utopiste ou même stupide mais est-ce vraiment le cas ? Quand je vois des nations se battre pour des parcelles de terre, pour de l'argent ou simplement avoir raison afin d'obtenir le ''bonheur'' ? Faux. Je n'ai rien de tout cela. Je n'ai pas de terre à défendre, je ne suis pas riche, mon avis ne regarde que moi et j'ai la chance d'avoir une petite amie formidable et deux enfants merveilleux et je suis ainsi très heureuse, bien plus sûrement que ceux et celles qui se pavanent avec des caravanes d'or. Qu'ils ouvrent leurs paupières un peu et trouvent le bonheur, le vrrai, qui ne s'achète pas, qui ne se combat pas... Le monde aura fait un énorme pas en avant quand ce sera le cas. »

Mais une vision qui aura bien du mal à voir le voir hélas...
Rinako
La jeune femme restait debout face à la mer en observant ses deux filles jouer avec la petite Eve, toutes les deux l'aidant à construire son château et ainsi éviter que le château de sable ne s'écroule à cause du remous des vagues. Une noble cause mais pour le moment la tâche semblait bien compliquée aussi. Mais elles ne perdaient pas espoir, c'est déjà une bonne qualité. Les deux mamans parlaient de leurs filles respectives, on voyait bien que Rinako et Suki n'étaient pas les véritables parent de Kity puisque aucune des deux femmes n'était une kitsune. Autant ça pouvait être le cas pour Holy qui ressemblait à n'importe quelle petite fille mais pas Kity et ses origines de kitsune furry. Même si pour Holy et Kitty, cela aurait voulu dire que les deux femmes les auraient eu très tôt mais heureusement, ce n'était pas le cas. Elles avaient toutes les quatre un sang différent qui coulait dans leur veine mais cette petite famille s'aimait comme n'importe qui.

La Baronne venait à expliquer en quoi sa petite Eve était si unique et pas seulement sur le plan intellectuel puisqu'il semblerait qu'Eve ait pour seul parent Milwën. Et quand elle disait seul parent, elle paraît de la génitrice et la porteuse à la fois ? Rinako se demanda un instant si cela était vraiment possible ? Il faut que le sang se renouvèle sinon l'enfant risquait d'avoir certains problèmes de santé, surtout mentaux ? Et Eve était bien le contraire dans ce cas-là si elle était très intelligente. Mais avec le domaine scientifique ici, c'était sûrement et compliqué aussi... La jeune femme ne préférait pas en savoir tous les détails – cela devait sûrement être top secret après tout – mais en tout cas, rien n'empêchait à Eve d'avoir une petite sœur du coup. Peut-être pas dans le même sens qu'elle mais il reste toujours l'adoption ? Kity et Holy étaient bien la preuve qu'elles s'entendaient à merveille et que la famille vivait heureuse en tout cas. La Baronne changea quand même de sujet en évoquant Novac.

« Pour le moment c'est agréable. Nous n'avons pas vraiment visité autre chose que la chambre et cet endroit. Nous sommes arrivées ce matin, on a peine déposée nos valises que les filles voulaient venir ici alors... on ne pouvait pas leur refuser cela. »

Leur visage d'ange les suppliant de venir sur la plage, quelle personne pourrait leur refuser cela. Suki surtout, elle ne savait pas leur refuser quoi que ce soit, même si parfois elle faisait l'effort d'insister pour qu'elles aillent au lit ou finisse leur assiette.

« Avec Suki, nous avions prévu notre première journée ici mais comme nous sommes venu un peu à la dernière minute, nous n'avons pas eu le temps de voir ce qu'il y avait pour les enfants dans le coin. Je suppose qu'il doit y avoir des petits parcs avec des activités, ce genre de choses ? Si vous voulez, nous pourrions y aller ensemble, comme ça nos filles pourront continuer de s'amuser entre elles ? »

Plus tard hein, d'abord elles devaient passer leur journée ici et Rinako devait aussi en parler à Suki. Mais si les filles se lient d'amitié avec cette petite Eve, nul doute qu'elle aura bien du mal à leur refuser ça. Rinako retourna sur un ancien sujet afin de clarifier un point qui serait sûrement évident mais... ne sait-on jamais.

« Et même ici, il n'y a pas de fille qui ont environ l'âge d'Eve avec qui elle pourrait jouer ? »

Oui car la savoir seule à cause de sa trop grande intelligence, c'était un peu triste aussi...
Image

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Kaguya Shunya »

Avatar du membre
Kaguya Shunya
Messages : 289
Enregistré le : 23 août 2024 01:00
Fiche
Demande de RP
SHIZUKA SHUNYA
Image
Les deux femmes s’embrassèrent joyeusement et innocemment sous l’eau, comme si rien d’autre n’avait d’importance, comme si seule leur union comptait… Et c’était vrai ! L’amour entre ces deux femmes était une émotion forte, et Shunya, plus elle était proche d’Hinata, sentait la force de cet amour… Un amour si fort qu’il avait donné naissance à une vie agitée qui bouillonnait dans son ventre. En ce moment, personne d’autre que Shunya ne savait qu’elle était enceinte. Étant guérisseuse, elle avait elle-même réalisé les tests, et ne l’avait encore dit à personne. Elle était donc la seule à savoir qui était son bébé… Et, ce soir, ce secret serait partagé avec Hinata, puis, ensuite, se diffuserait dans le monde. Il n’y aurait alors plus aucun secret. Le mariage serait définitivement consommé, officialisé, et planté.

Elles s’embrassèrent donc joyeusement sous l’eau, partageant ensemble ce moment d’intimité, avant de revenir toutes les deux à la surface, Shunya reprenant rapidement son souffle, un sourire ravi et excité sur les lèvres. Suite à la remarque de sa chérie, les lèvres de Shunya se fendirent d’un léger sourire amusé :

« J’adore m’amuser comme ça avec toi, Hinata ! »

Tout ça l’aidait à faire passer la nervosité de la soirée à venir. Elle avait beau être mariée, apprendre qu’elle était enceinte lui avait fait un choc… Oh, bien sûr, elle désirait ce bébé, il n’y avait aucun problème avec ça, mais… Le choc avait été plus grand encore quand elle avait appris en quoi consistait ce bébé. Est-ce qu’Hinata l’accepterait ? Shunya avait, dès le début, rejeté toute forme de génothérapie pour son bébé, tout traitement destiné à l’orienter vers tel ou tel sexe. Elle ne voulait pas de ça, et les médecins venus la voir avaient vite abandonné, en constatant combien elle était têtue. Tous craignaient un héritier, tous craignaient de voir un autre Shun… Mais Shunya, elle, se refusait à laisser la peur la dominer. Un garçon n’était pas plus enclin qu’une fille à commettre de mauvaises actions ! Cependant, convaincre les gens de cette position était difficile, car, même si Edoras était plus libre que Uatis, les Edorassiennes étaient quand même marquées par les clichés et les préjugés uatéens… Et Shunya voulait lutter contre ça. Qui était-elle donc, pour croire ainsi pouvoir faire évoluer les mentalités ? Avant d’être la femme de la Princesse (et bientôt Reine), elle n’était qu’une simple fille de fermier, une paysanne, une guérisseuse timide… Mais qui portait en elle de grands espoirs, ainsi que des messages d’amour et de tolérance envers les autres, comme une sorte de hippie new age à la sauce d’Edoras.

Après son baiser avec Hinata, elle suivit gracieusement cette dernière. Shunya aimait bien l’eau. Edoras proposait des piscines, des bains thermiques, et des plages le long des fleuves, mais ce n’était pas comparable à la mer. Avant le Paradisio Hotel, Shunya avait eu droit à quelques excursions dans des stations balnéaires uatéenes, des congés payés offerts par la banque d’Aiko… Il était rare que les Shizuka partent en vacances, car Papa devait continuellement s’occuper de la rizière, mais, les rares fois où ils y avaient été, Shunya avait adoré barboter dans l’eau. Comme preuve, ses parents l’avaient filmé en train de nager comme un marsouin, battant des bras sous les vagues, faisant des séries de tonneaux dans l’eau en riant aux éclats.

C’est donc avec plaisir qu’elle suivit Hinata dans l’eau. Les fonds marins novaquiens étaient magnifiques, avec de nombreuses algues de toutes les couleurs, du corail, des crustacés, des plongeurs… Tout était magnifique à Dreamland, après tout, et cette assertion était en train de se vérifier en ce moment. Shunya suivait donc avec plaisir son amante, jusqu’à un gros rocher, où elles entreprirent toutes les deux de grimper.

La côte n’était guère éloignée, et, depuis leur position, elles pouvaient voir des cerfs-volants, des jet-skis, des hors-bords, et, au loin, quelques yachts… Dans un ciel bleu pastel, des avions flottaient dans les airs, traînant derrière eux des banderoles. Un vrai paysage de carte postal, où Shunya se retrouvait assise, à côté de son aimée, qui se retourna vers elle, en lui demandant la suite du programme… Et, avant que la guérisseuse ne puisse répondre, sa femme l’invita à venir poser sa tête sur ses cuisses.

« Oh oui, tes cuisses sont parfaites pour la méditation, ma chérie ! »

Shunya alla donc se loger, en souriant légèrement. Elle se coucha donc, s’étalant sur le caillou, et sa tête vint confortablement se nicher sur les jambes d’Hinata… Elle s’y logea, bien dans le creux, couchée sur le flanc, puis se retourna ensuite, afin de s’étaler sur le dos. Avec le soleil, le visage d’Hinata était noyé, et Shunya tourna la tête, embrassant son ventre. Comme son amour était fort ! Là, en ce moment, elle était pleine d’envie et d’admiration pour la courageuse Princesse Kaguya !

« Si on ne trouve pas vite une idée, je vais m’endormir sur tes cuisses… Avec ce soleil qui me berce, le ronflement de l’eau… Et ta peau douce, si douce… Hum… Si tu me caresses, je te préviens, je m’endors ! »

Oh oui, elle était si bien, là, comme ça… Dominée par son amour.

MÉLINDA WARREN
Image
Harmony et Ai étaient un peu, toutes les deux, comme le jour et la nuit, et, avec elles, Mélinda avait des approches diamétralement opposées.

Avec Harmony, la vampire s’efforçait de jouer avec sa timidité, de la pousser dans ses retranchements, faisant parler une délicieuse perversion, qui se renforçait avec elle. Sa spécialité était de la forcer à coucher avec d’autres personnes, ce qui paniquait toujours Harmony. Dernièrement, elles avaient notamment couché au matin, dans le lit de Mélinda, avec une belle neko couchée à côté d’elles, avec qui Mélinda avait fait l’amour pendant la nuit. Elle dormait paisiblement, et Mélinda avait mordillé Harmony, comme pour la faire couiner, la jeune femme se sermonnant à chaque fois de laisser s’exprimer tant de plaisir. Mais, là, avec cette neko, ça avait été aussi excitant que drôle… Harmony avait eu peur de la réveiller à chaque soupir, voulant refuser sa Maîtresse, mais n’osant pas lui dire « non »., et elle avait fini par jouir. Après coup, Mélinda s’était dit que c’était une superbe expérience à retenter… Indéniablement, torturer Harmony de cette manière lui procurait toujours un grand plaisir.

Avec Ai, les choses étaient bien différentes. Cette femme avait beau être petite, elle avait la perversion de tout un régiment. Insatiable, la femme adorait le sexe, et elle s’était rapprochée de Sya. Mélinda savait que, ensemble, elles aimaient bien faire la tournée des chambres, tout en couchant ensemble dans les couloirs, espérant ainsi attirer des clientes, qui viendraient les caresser, et finir par coucher aussi avec elles. Ensemble, les deux perverses avaient de quoi entretenir tout un harem. Ai passait de plus en plus de temps ici, les séjours au lycée étant des pauses cruelles pour elle, vu qu’elle ne pouvait pas faire l’amour autant qu’elle voudrait. Elle couchait avec Shii dans les toilettes, notamment… La belle était la partenaire sexuelle d’affection d’Ai sur Terre, essuyant régulièrement fellations, sodomies, et coïts de la part de la femme.

Deux femmes qui étaient donc totalement opposées, et qui, pendant les vacances, étaient toutes les deux proches de Mélinda. En vain, Ai essayait de coucher avec elle, Harmony se révélant assez têtue… Et Mélinda jouait entre les deux. Là, les deux femmes étaient contre elle, Ai disparaissant dans l’eau, utilisant à bon escient le masque tactile. C’était un masque conçu par les Uatéens, d’origine militaire au début, puis qui s’était diversifié dans le civil, et dont l’usage était clairement sexuel… Comme très souvent avec les Uatéenes. L’idée était de pouvoir coucher dans l’eau, et c’était exactement le cas ici. Harmony, qui avait vainement essayé de duper sa Maîtresse, se rapprocha donc, allant dans l’eau.

« Hmmm… »

Qu’il était bon de sentir cette femme se frotter contre elle… Puis Harmony la rejoignit également, les deux femmes se tortillant contre son corps.

« Allez… Il faut passer aux choses sérieuses, mes chéries… »

Mélinda tourna Ai, afin de la positionner face à elle, puis aida à écarter sa swimsuit. Ai était dans l’eau, et le corps de Mélinda en était partiellement submergé, et elle enfonça sa verge en elle, soupirant longuement, son membre allant s’enfoncer facilement en elle. Ai se faisait régulièrement sodomiser, que ce soit par Mélinda, Sya, ou ses collègues du Futabu Club. Et, même sans se faire prendre, elle avait pris l’habitude de porter un plug anal. Mélinda, par exemple, aimait bien lui en mettre un le matin, la contraignant à rester avec ce sex toy toute la journée… Et puis, avec l’eau ambiante, la sodomie n’était que plus facile encore.

La vampire remuait donc dans le corps de la femme, soupirant de plaisir, ses mains se crispant sur ses hanches, et, quand elle sentit les mains d’Harmony masser ses seins, elle soupira encore. Mélinda portait un très joli trikini noir, une tenue qui n’avait pas été particulièrement onéreuse, mais qui était très sensuelle à porter. Elle pouvait donc sentir les doigts d’Harmony se glisser dessous, et, tandis qu’elle remuait d’avant en arrière, elle pouvait sentir ses seins sauter, les tétons pointant hors de la bande noire qui était censée les recouvrir.

« Haaaaaaaaaaaa… !! »

De longs soupirs, encore et encore, puis elle se retourna vers Harmony.

« Do… Doigte mon cul, Harmony, hummmm… »

Les soupirs de Mélinda étaient délicieux à entendre… Et elle adorait toujours autant qu’on lui doigte le cul.

Encore plus venant d’une petite timide comme Harmony…

LUNA EARTHWELL
Image
Luna n’aurait jamais cru être aussi heureuse en arrivant chez les Maîtresses Karistal. Dire qu’elle avait été nerveuse en allant les voir ne serait que l’exacte vérité, car, avant ce moment, la petite neko avait connu bien des Maîtresses... Ce que les Maîtresses savaient, car Luna leur avait tout dit. Cependant, depuis qu’elle était arrivée, elle ne vivait que du pur bonheur, jusqu’à cette proposition de vacances ! Elle était avec ses Maîtresses, ses Maîtresses pour elle toute seule ! Luna avait beau dire, elle était quand même très flattée d’avoir été choisie par ses Maîtresses ! Quand on vivait au milieu d’autres esclaves, il était normal de vouloir bénéficier des faveurs de ses Maîtresses, même si Luna s’était fait un devoir de ne jamais se fâcher avec aucune neko ! En fait, elle pensait que tout le monde l’aimait au harem, car elle faisait des câlins à tout le monde, notamment à Sacha, une autre neko amenée par une femme que ses Maîtresse semblaient bien aimer, Madame Warren. Ensemble, elles se faisaient fréquemment des câlins, mais c’était bien Luna que les Maîtresses avaient choisi.

Et, maintenant, elles jouaient ensemble, dans l’eau, Luna rigolant et ronronnant, surtout quand ses Maîtresses entreprirent de la serrer l’une contre l’autre, câlinant et grattant son corps, ses cheveux, ses hanches, ses joues, ses oreilles...

« Nyyyyyyyuuu.. !! »

Des vagues délicieuses de plaisir se répandaient dans tout le corps de la jeune neko, qui reçut également des bisous, de multiples bisous sur les joues, sur les lèvres, sur son petit nez... Son visage devint rouge, tandis qu’elle se mettait à soupirer et à gémir au milieu des ronrons et des vibrations. Maîtresse Mirei avait essayé d’apprendre à Luna la pudeur, et à ne pas faire l’amour en public, mais Luna avait bien du mal, et Maîtresse Mirei l’avait déjà vue faire des fellations en pleine rue à des femmes ou à des hommes. Maîtresse Alaunriina l’avait formé pour qu’elle fasse l’amour au milieu d’individus, afin de développer sa perversité.

En conséquence, elle était à nouveau en train de mouiller son maillot de bains, et ses seins se durcirent, tandis que els vagues remuaient contre elles, et qu’elle alla embrasser Maîtresse Yuka sur les lèvres, en jouant avec sa langue.

« Hum... »

La petite neko continuait à ronronner et à vibrer de plaisir, tandis que sa queue caudale alla s’enrouler autour de la taille de Maîtresse Yuko

« Luna... Luna est si heureuse avec ses Maîtresses ! Elle n’aurait jamais cru qu’un tel plaisir puisse exister... »

Et, en disant ça, elle était sincère.

Oh oui ! Très sincère... Et, de toute manière, Luna ne pouvait pas mentir.

SUPERGIRL
Image
Depuis cette nuit fabuleuse où Kara avait vu Tessou se lâcher totalement, la Kryptonienne n’avait eu de cesse de chercher, à nouveau, à la pousser dans ses ultimes retranchements. Supergirl pouvait s’avérer être très espiègle et joueuse quand elle le voulait. Ce petit baiser-surprise avait surpris Tessou, qui se mit à rougir confusément, amenant sur les lèvres de la Kryptonienne un doux sourire amusé. Ce rougissement était un aveu de plaisir... Et, pile au même moment, alors que Kyoko barbotait joyeusement dans l’eau, en remuant ses petits pieds, Tessou alla soudain se plaquer contre le corps de la super-héroïne, en prétextant une crampe.

« Oh... Une crampe... Je comprends, il ne faudrait pas que tu tombes sous le nez de Kyoko... »

Le ton de Kara était légèrement suspicieux, ce qui laissait clairement entendre qu’elle n’était pas totalement dupe quant à l’apparition de cette subite « crampe ». Supergirl sourit donc. Depuis qu’elle avait quitté le monde tyrannique de son cousin, elle avait retrouvé la joie de vivre, en pouvant sortir en boîte, sans voir la police débarquer et faire des descentes parce que le son émis par les enceintes provoquait un trouble à l’ordre public en dépassant le taux de décibels autorisés. Le monde de Kal-El était une prison, un véritable État-policier dirigé par un dictateur doté de super-pouvoirs. Kara avait retrouvé une sorte de seconde jeunesse, dont elle profitait avec Tessou.

Face à la crampe de la policière, Kara avait quelques idées, et, tout en lui souriant, ses mains se glissèrent sous l’eau, et se posèrent alors sur les fesses de la jeune femme. Une main sur chaque fesse, et elle lui sourit ensuite, un sourire pervers et malicieux sur les lèvres.

« C’est pour que tu gardes ton équilibre, ma chérie » glissa-t-elle à voix haute.

Déposant un baiser sur le front de la femme, elle rajouta ensuite, à voix basse, en s’approchant de son oreille :

« Et aussi parce que je sais que tu aimes que je te palpe les fesses... Pas vrai, Tessou ? »

SHA
Image
Sha et Kiriko, allongées sur la plage, parlaient toutes les deux de leur avenir... Familial. Quand Sha était revenue à la vie, et avait été sur Terra, son premier souci avait été de reconstruire le culte. Sur Terre ou sur Terra, les sorcières étaient un « peuple » en souffrance. Un « peuple » qui ne se reconnaissait pas comme tel, composé de femmes (et de quelques hommes) dispersées, isolées, se cachant, ou n’ayant aucune envie de rejoindre un culte. Sha avait choisi de bouleverser la manière dont, historiquement, elle concevait le culte, car, tout comme sur Terre, sur Terra, les sorcières étaient opprimées, persécutées. L’Ordre Immaculé, à travers l’Inquisition, les pourchassait, les massacrait, et, depuis des siècles, le culte s’était réduit à peau de chagrin. Sha avait donc choisi de l’officialiser, et de réunir les sorcières, d’essayer d’en réunir autant que possible, tout en récupérant ses anciens pouvoirs divins.

Kiriko était arrivée sur ce fait, et, au moment où Sha l’avait croisé, elle ne se rappelait pas de l’amour intense qui les liait depuis des millénaires... Mais elle l’avait progressivement réalisé. Les deux femmes parlaient donc de leurs futurs progénitures, et du fait d’impliquer, ou non, Sya. Sha connaissait sa petite Kiriko comme son ombre, et elle savait que Kiriko aimait les femmes fortes, indépendantes, dominantes, ce que Sya n’était pas vraiment. Forte, elle l’était, selon la définition qu’on donnait du terme, mais elle était surtout soumise, dominée, et ne s’accomplissait qu’à travers la soumission. D’un autre côté, Sya était proche de Caelestis... Peut-être que Sha et Kiriko pourraient y passer leurs prochaines vacances ? Kiriko était une ancienne Celkhane, et, même si elle avait quitté l’armée celkhane, elle restait encore attachée à son pays natal, au moins au niveau des principes celkhans.

La Celkhane lui demanda alors si Sha avait pu s’imaginer ça, il y a un an. Une main posé »e sur le bas du dos de Kiriko, l’Ombre sourit, et tourna sa tête vers elle, venant tendrement l’embrasser sur les lèvres.

« Quand je t’ai récupéré, mes souvenirs... Ils étaient toujours aussi endormis. Je savais que tu étais une sorcière, mais j’ignorais que nous avions... Une liaison ancestrale. Tu comprends ce que ça signifie ? »

La question était relativement rhétorique, car elle enchaîna rapidement, en descendant un peu sa main, la faisant glisser le long de la peau douce et parfaite de sa bien-aimée :

« Ça veut dire que c’est toi que j’aime. Kiriko Hattori... Avant d’aimer Misha, avant de retrouver ce vieil amour millénaire, c’est toi que j’ai aimé... Toi, et non le souvenir de Misha. »

Voilà ce que tout cela voulait dire. Sha lui sourit alors, et l’embrassa un peu plus longuement, un peu plus sensuellement, en mélangeant sa langue à la sienne, dans un onctueux et agréable baiser, où leurs corps se pressèrent agréablement ensemble, remuant mutuellement, en harmonie. Kiriko avait toujours une bouche aussi attirante, un corps aussi réussi... Sha ne comptait plus le nombre de milliersde fois où elle lui avait fait l’amour, et elle n’avait jamais réussi à s’en lasser. Maintenant, le fruit de leur amour poussait dans le ventre de Kiriko, et, si on en croyait ses capacités magiques latentes, qui avaient commencé à se développer lors des Douze Épreuves de Wallündrill, cette graine ne serait que la première d’une longue série.

Après tout, elles devaient repeupler un culte... Un culte qui, toutefois, reprenait de l’élan depuis Wallündrill. Suite à ce Tournoi, Sha avait pu augmenter ses pouvoirs, et avait ainsi rallié de nombreuses autres sorcières, en étendant son influence, en réveillant des sorcières dont les pouvoirs étaient latents, ou en répondant à davantage de prières et d’invocations. Car, outre être la Déesse des Sorcières, elle était aussi celle des Malédictions, un rôle au titre duquel elle pouvait accorder aux individus le demandant des malédictions.

« Alors, non, je n’avais rien envisagé de tout ça en te trouvant... Mais je suis maintenant sûre de notre amour. Il sera le fondement de toute notre famille. Je porterai tes bébés, et tu porteras les miens. »

Un nouveau baiser vint relier leurs lèvres, suivi d’un nouveau sourire de la part de Sha.

« Quant à Sya et Luxuria... On verra quoi faire d’elles. Je pense que Luxuria adorera faire la nounou pour nos filles, ceci dit... »

Sha ne comptait pas lâcher Sya si facilement, car, avec elle, il y avait un lien possible avec le culte de Lust, et un rapprochement des deux divinités. Wallündrill avait renforcé les pouvoirs et la détermination de Sha, mais il lui avait aussi montré que les vieux ennemis et les vieux démons de Sha étaient toujours présents, et toujours aussi puissants. Elle ne pouvait pas se permettre de les sous-estimer à nouveau... Pas quand elle avait eu ces visions, développées par Kiriko, montrant son culte en guerre contre des ennemis. Un grand mal régnait sur Terra, silencieux et invisible, se dissimulant parmi tous les autres maux qui pullulaient sur ce monde... Et, tôt ou tard, ce mal caché frapperait à la porte de Sha.

L’Ombre posa à nouveau sa tête sur la serviette.

« D’abord Arya... Ensuite les autres. Combien de petites diablesses aimerais-tu avoir ? »

CRYSTAL
Image
Neferia n’allait pas lâcher l’affaire si facilement. Le plaisir, le loisir... Des mots bien creux pour Crystal, qui n’évoquaient rien en elle, comme si le fait d’être de Glace signifiait qu’elle devait être dépressive. La réalité était que les dragons de Glace avaient souvent une mentalité... Glaciale. Ils n’étaient pas dépressifs, mais plutôt taciturnes, silencieux, bénéficiant d’une sorte de paix intérieure et de stabilité émotionnelle qui leur permettait de maîtriser l’élément magique de la Glace. Émotion et magie étaient en effet extrêmement liés, comme tout magicien le savait, et la mentalité d’un magicien montrait bien souvent son domaine d’affection. Mais, tout cela, Neferia s’en fichait. Elle voulait que Crystal se repose, et elle demanda à l’une des deux nekos de se rapprocher d’elle.

En rougissant, la neko acquiesça, et se rapprocha de Crystal.

« Maî... Maîtresse ? Pourriez-vous... ? »

Crystal la regarda silencieusement, sans rien dire, puis observa à nouveau Neferia. Son regard disait clairement qu’elle ne comptait pas lâcher l’affaire. La dragonne observa donc la neko, puis Neferia encore... Et soupira.

« Très bien... »

La Dragonne se déplaça alors, et sa main alla ébouriffer les cheveux de la neko. Les clients n’avaient, de base, pas spécialement le droit de toucher les masseuses, mais... On était à Novac, proche de Uatis, et, même si le règlement ne le disait pas, tout el monde savait que les masseuses se livraient volontiers à des extras, vis-à-vis des clients.

« Si Maîtresse veut bien s’allonger... »

La neko semblait rassurée de voir sa client finalement accepter, et cette dernière alla s’asseoir sur la table de massage, avant de s’allonger, à côté de Neferia, sur une autre table.

« Comme ça ?
- Comme vous voulez, Maîtresse... Sur le dos ou sur le ventre. »

Crystal réfléchit un peu, puis se retourna, et lui présenta son dos, tandis que les morceaux de carapace sur son corps se retirèrent, la dévoilant ainsi dans toute sa nudité.

« Tu peux aussi masser mes ailes...
- Très bien, Maîtresse... »

Les mains de la neko filèrent ainsi sur son corps, et Crystal tourna ensuite sa tête vers Neferia.

« Tu me paieras ça à l’entraînement, Neferia, je... Haaaa... »

Elle venait de soupirer, et la neko sourit.

« Vos muscles sont tout tendus, Maîtresse... »

Tout son corps se mit à frissonner, tandis que la neko continuait à masser ce corps musclé et beau.

POISON IVY
Image
Les deux filles naviguaient au milieu de l’océan, sur leur « yacht » improvisé, une fleur qu’Ivy avait fait pousser. Cet endroit était une sorte d’incroyable paradis, la quintessence de tout ce que Pamela avait toujours souhaité. Un environnement technologiquement sain et biologiquement pur, conforme à ce que, selon elle, l’être humain devait être : quelqu’un qui ne brimerait pas la Nature, mais mettrait sa technologie à son service, afin de la développer. L’être humain n’était pas le « maître » de la Nature, il n’en était qu’un composant, qui avait besoin d’elle pour exister. Dans son arrogance, l’être humain avait pensé la dompter. On enseignait dans les écoles que l’être humain avait dompté tous les problèmes naturels, alors que, chaque année, des catastrophes naturelles venaient rappeler à l’Homme ô combien, malgré sa technologie, Il restait insignifiant aux yeux de la puissante Nature. Ici, cette opposition entre Nature et Technologie n’avait pas lieu. Les Novaquiennes avaient modifié cette région, la rendant extrêmement fertile, alors que, jadis, ces îles n’avaient été que des rochers stériles, des cailloux arides où rien ne poussait.

Et maintenant... Des jungles luxuriantes, belles, agréables, riches et bien nourries. Et, cerise sur le gâteau, Pamela était avec Harley, sa belle Harley Quinn, qui était allongée tout contre elle. Ensemble, elles étaient en train de se faire des câlins, tandis qu’Harley lui expliquait être devenue une magicienne, capable de se faire pousser un chibre... Affirmation qui ne manqua pas de faire sourire Pamela, tout comme quand elle lui demanda d’agir salement... D’être « vulgaire ».

« Oh, je vois... L’époque où j’étais vulgaire te manque ? »

Plutôt l’époque où elles faisaient des casses ensemble... Mais, dans la mesure où ces casses les envoyaient régulièrement à l’asile d’Arkham, Pamela avait fini par changer de vie. Difficile de le lui reprocher... Arkham était vraiment un endroit affreux. Outre les malades mentaux qui y traînaient, et qui l’avait régulièrement amené à devoir se battre contre des psychopathes voulant la violer (et ses spores n’avaient pas spécialement pour effet de les contrôler), elle souffrait aussi de l’éloignement avec ses plantes, ou, de manière générale, de l’air nauséabond et toxique de Gotham City.

Un sourire malicieux éclaira en ce moment ses lèvres, et l’eau autour d’elles se mit à remuer... Puis des tentacules jaillirent, extensions d’algues figurant dans l’eau, et qui allèrent s’enrouler autour des poignets d’Harley, ainsi que de ses chevilles, venant la tirer, éprouvant l’élasticité de son corps, la soulevant du sol. Pamela s’était relevée, et sa main caressa le ventre d’Harley, tandis que son corps était tiré vers l’arrière.

« Hum... Je me souviens avoir toujours adoré voir jusqu’à quel point ton corps de trapéziste pouvait se tendre dans tous les sens... Ma petite pute... »

La vulgarité n’effrayait pas Pamela plus que ça. À l’époque, les deux formaient un étrange duo, avec Poison Ivy établissant des plans sophistiqués pour venir à bout de Batman ou d’industriels véreux, tandis qu’Harley, elle, faisait n’importe quoi, et fichait fréquemment tout en l’air... Ou se mettait à jouer avec des tentacules et des substances chimiques auxquelles elle n’aurait pas dû toucher. Ah, ça, son doux clown lui en avait fait voir des vertes et des pas mûres !

Les tentacules relâchèrent Harley, qui tomba au milieu de la fleur, aux pieds de Pamela. Poison Ivy se pencha vers elle, et la coucha sur le dos, puis s’assit sur elle, à califourchon, venant pincer ses deux seins.

« Mais tu as toujours aimé ça, après tout, hein ? Que je te traite comme une salope ? Car, fondamentalement, ma douce Harley, c’est ce que tu es... »

Elle lui pinça les seins un peu plus fort, à hauteur des tétons, et rapprocha son visage du sien, avec un sourire sur le coin des lèvres.

« Une... Magnifique... Petite... Pute ! »

Elle tordit un peu ses seins, puis se redressa, venant s’adosser contre le rebord de la fleur, un sourire sur les lèvres.

« Et tu vas me baiser, Harley... Me baiser comme si j’étais une chienne, me baiser avec toute la perversion dont tu es capable, toi, ma petite salope adorée... »

Pamela prononçait les mots doux sans aucun problème, et se retourna alors, en lui montrant ses fesses.

« Je sais combien tu aimes butiner des culs... Alors, viens t’occuper du mien, ma puce... Viens me défoncer mon cul de salope en manque de ta grosse queue joufflue... Allez, viens ! »

FÉLICIA HARDY
Image
Entre Félicia et Aoki, c’était une alchimie reposant sur le sexe, une union qui n’avait été rien de plus, au début, qu’un plan cul. Un plan cul entre deux femmes ayant déjà eu des liaisons dans le passé, et qui avaient toutes été des échecs. Une liaison qui était comme une sorte de lutte mutuelle contre la frustration. Rien de sérieux, au début... Puis la liaison avait progressivement évolué, jusqu’à devenir une relation sexuelle. Des « sex friends », selon l’appellation usuelle. Elles étaient dans cette zone grise entre la relation amoureuse et la « friend zone », une zone libertine, hédoniste, consistant à coucher avec ses amis. Félicia et Aoki avaient évolué dans cette zone, jusqu’à ce que les deux admettent qu’il y avait sans doute... Un peu plus. Mais Félicia n’était pas prête à se remarier. Comme Aoki le savait, elle avait déjà été mariée, et elle avait déjà deux filles, qu’elle voyait très peu, ce qui n’était pas sans la peiner.

Alors, elles faisaient l’amour, et Aoki, tout comme Félicia, évitaient de parler des sujets qui fâchent, pour retrouver une nouvelle jeunesse, jeunesse que leurs sublimes corps n’avaient, de toute manière, jamais quitté. Le membre de Félicia pilonnait le corps de la femme, remuant dans son intimité, le sable continuant à se creuser et à mouler les formes de la belle Japonaise. Déjà belle, de base, son bikini rouge brillant ne faisait que la magnifier encore plus, la rendant encore plus désirable, accroissant sensiblement l’envie de la Chatte Noire de la baiser encore plus fort.

« Hmmm... ! »

Ayant du mal à respirer, Félicia continuait à s’enfoncer en elle, appréciant les cris et les hurlements d’Aoki. Les deux femmes étaient très perverses entre elles, et, depuis que Poison Ivy et Harley Quinn étaient passées chez elles, et qu’Harley venait régulièrement au penthouse de Félicia, la Chatte Noire s’était découvert un intérêt nouveau pour cette particularité terrane qu’on appelait l’hermaphrodisme. C’était surtout elle qui portait la culotte, car, avec sa force renforcée, se faire baiser par Félicia avait quelque chose d’épique... Mais, pour autant, la Chatte Noire n’était pas opposée à ce qu’Aoki se dote d’un sexe. Entre elles, il y avait une sorte de perversion sexuelle réciproque, qui faisait qu’il était bien difficile de déterminer laquelle des deux était la plus perverse.

« Aaaaah, Aokiii... »

La Japonaise lui giflait les fesses, les meurtrissant, tandis que le corps de la Japonaise était comme scellé à celui de Félicia. Les pieds de la Chatte Noire s’enfonçaient dans le sable, et la femme continuait à remuer tout contre elle, à la prendre, encore et encore, tortillant sa queue dans ses entrailles, la perforant, défonçant son clitoris, la faisant hurler à chaque coup de reins.

« Ouuuuiii... Haaaaannnn... Hmmmmm... !! »

Elle avait du mal à parler, car elle était concentrée sur le fait de prendre la femme. Sa respiration se faisait lourde et haletante, la fatigue neutralisée par l’adrénaline qui explosait dans ses veines.

« Ton doigt.. Haaa... Enfonce... Enfonce-le dans... Dans mon cuuul... »

Félicia alla alors embrasser fougueusement Aoki, une main venant empoigner ses cheveux, son corps se contractant contre le sien. Grosse et tendue, sa verge lui faisait un mal de chien (ou de chat, plutôt !), lui donnant envie de renforcer ses mouvements et ses coups de reins, avec un seul objectif en tête : pilonner la chatte d’Aoki, et la faire hurler, hurler à s’en casser la voix...

Jusqu’à l’orgasme !

LAURA KINNEY
Image
Est-ce que ce parc d’attractions l’attirait ? Elle ne saurait pas dire... Il y avait aussi une foire permanente à Yoake, le long de la plage. Toutes ces couleurs, tous ces gens... Laura se sentait intimidée au milieu de la foule, et le Wonderland avait visiblement l’air immense. Illyana lui fournit une explication qui n’en était pas spécialement une, avant de lui demander si elle voulait y aller. Laura la regarda. Sur la pub’, il était indiqué qu’il suffisait d’une heure pour s’y rendre en yacht depuis le Paradisio Hotel.

« Pourquoi pas ? Mais je pense qu’il faudrait prévenir Carol... »

Ce fut ensuite à leur tour d’avoir une glace, et Laura demanda une glace à la vanille. Le vendeur hocha la tête, et fournit rapidement ce que les femmes demandaient, puis elles se mirent à marcher, le long de la plage. Tant de monde... Laura avait du mal à rester sereine, et léchait sa glace, tout en essayant de se convaincre qu’il était inutile de croire à un assaut, à une attaque. Ce n’était qu’une plage remplie de touristes, il n’y avait rien – absolument rien – à craindre ! Elle s’en convainquait, bien sûr, mais il était difficile, très difficile, de lutter contre ses instincts.

Laura mangeait donc sa glace, tout en marchant le long de la plage. Où était passée Carol ? Difficile à dire... La femme s’était très sûrement envolée pour surveiller la région, et, en levant la tête, Laura ne voyait rien... Et elle ne parvenait pas à pister son odeur. Elle reniflait celle de Poison Ivy, ou celle de Félicia Hardy, au loin... Cette foire la tentait... Ou, plutôt, l’intriguait. Elle lui rappelait certaines des expériences qu’HYDRA avait fait sur elle, des séances où elle devait lutter contre la gravité. Mais eux ne s’entraînaient pas, ils y allaient pour s’amuser. Et, au-delà de ça, voir tous ces gens heureux, rigoler, manger, se tenir la main, lui réchauffait le cœur, l’éloignant de la propagande que l’HYDRA lui avait dit sur la morosité du monde... Et, parallèlement, tout ce bonheur la rendait un peu triste.

Comme en ce moment, où elle voyait des familles, et surtout des enfants recevoir des câlins de leurs parents. Une enfance normale, une vie normale, des soucis normaux... Réussir ses études, aller à l’université, décrocher un emploi... Une vie fade pour bien des gens, mais, quand on avait grandi en subissant un continuel lavage de cerveaux et des exercices militaires terribles, cette « normalité » ne pouvait que vous attirer.

« Leur glace est bonne » indiqua-t-elle alors.

Laura ne savait pas trop quoi dire pour ouvrir la conversation, mais leurs pas les rapprochaient du quai, où plusieurs yachts partaient vers Wonderland. Entre-temps, une idée avait commencé à germer dans son esprit, et elle se retourna vers la femme, afin de lui faire part de son idée.

« On pourrait laisser un message par un terminal à la chambre de Carol... Comme ça, quand elle reviendra, elle saura où nous sommes parties. »

Pour Laura, ça lui semblait être une bonne idée.

Restait à voir ce qu’Illyana en penserait, maintenant...

MISS MARVEL
Image
C’était un juste retour des choses. Après les questions indécentes sur son alcoolisme, Carol enchaînait sur ses habitudes sexuelles. Rachel ne se serait jamais permis de poser une telle question, mais Miss Marvel avait toujours été plus libre, surtout depuis qu’elle avait admis l’existence de ses pouvoirs, et s’en servait. Les deux femmes volaient, et, si Carol n’avait pas la super-ouïe de Power Girl, elle n’aurait été guère surprise d’apprendre que la moitié des personnes de ce groupe étaient en train de faire l’amour. En volant, elles voyaient parfois quelques avions de tourisme, des hélicoptères faisant le baptême de l’air à quelques jeunes enfants impressionnés.

Elles volaient en l’air, une chose dont Carol n’arrivait pas à se lasser. Elle adorait cette sensation, ce moment de flottement. Carol avait toujours été une femme aimant être dans les nuages. Elle se rappelait, elle aussi, de son baptême de l’air. Même le pilote avait été impressionné. Il n’avait jamais vu une enfant comme elle qui ne paniquait pas à l’idée de flotter dans les airs. Certains se passionnaient pour les chevaux, les chats, les livres... Elle, ça avait été les avions, d’où sa dépression quand l’US Navy l’avait dégagé du corps des pilotes. Fin, le rêve d’enfance ! Envolées, les espérances ! Un retour brutal sur le plancher des vaches... Jusqu’à ce qu’elle découvre qu’elle pouvait voler. Oh, bien sûr, la casemate d’un avion lui manquait, mais il fallait être honnête... Pouvoir voler par soi-même, c’était... Waaw ! Aucun mot ne semblait assez fort pour décrire le sentiment de joie profond qui la traversait quand elle s’envolait, comme là, en ce moment.

Face à ces questions, Karen botta en touche, en lui demandant en quoi consistaient ces rumeurs. Carol esquissa un léger sourire.

« Non, en effet... »

Miss Marvel continuait à voler, et s’arrêta alors, en se posant sur une petite falaise, sur le rebord. Le vent faisait virevolter ses cheveux, et le halo doré la protégeait du froid. Elle laissa Karen se rapprocher, observant brièvement l’étendue bleutée se découpant devant elles, avant de lui répondre :

« Pour commencer, il y a toute cette gamme de sex toys que ta compagnie réalise. D’après les agents du SHIELD qui ont mené une enquête afin de s’assurer si ta technologie n’était pas de la contrebande uatéene, ils nous ont assuré que tu essayais personnellement ces outils avec certaines de tes assistantes. »

Le SHIELD était un organisme assez strict, plutôt liberticide, justifiant ses innombrables atteintes aux libertés pour un besoin de sécurité. Quand il s’était arrivé que Karen avait eu besoin du SHIELD, suite à des péripéties avec Helena Wayne, la fameuse Huntress, le SHIELD avait mené son enquête, afin de s’assurer que Starr Industries n’utilise pas des technologies issues d’une contrebande illégale.

« Ensuite, il y a toutes ces sorties en boîte où tu pars avec un amant différent... Quand ce n’est pas deux ou trois, en grimpant dans ta limousine, qui met plus de deux heures pour rejoindre ta chambre d’hôtel, alors que le trajet normal depuis les boîtes de nuit branchées de Yoake ne prend, à tout casser, qu’un quart d’heure... »

Carol laissa ses phrases en suspens, tout comme sa conclusion.

En contrebas, les vagues se fracassaient contre les récifs entourant la falaise. Pour qu’il n’y ait aucun sous-entendu, la super-héroïne s’empressa de faire quelques précisions :

« Non pas que ça me choque... En fait, et pour ne rien te cacher, ma vie sexuelle est un peu un désert, en ce moment. Oh, je couche avec Rachel, mais ce n’est pas aussi fréquent que je le voudrais. »

Carol haussa les épaules en se retournant face à elle :

« Je me disais que tu pourrais me filer tes astuces... »

Ce n’est pas parce qu’on avait des pouvoirs divins qu’on pouvait éviter les conversations typiques entre filles ! Comme, par exemple, savoir comment draguer les mecs !

MIRANDA FORGE
Image
Rouge justifia sa présence assez rapidement, en expliquant qu’elle n’avait pas envie d’aller trop vite, et que, de base, elle venait juste pour se sociabiliser. La PDG resta silencieuse pendant ses explications, ne disant rien. Et, si Miranda semblait avoir son attention sur Rouge, Kaleena, elle, se concentrait plutôt sur Twillight, en attendant le moment divin où la grosse verge de cette Terranide-licorne viendrait la ramoner de l’intérieur.

Miranda, quant à elle, restait méfiante. Elle était belle et perverse, mais pas idiote. Une fille belle et perverse, à Uatis, n’allait pas bien loin. Sans l’intelligence qui allait avec, on finissait juste bimbo. Et l’intelligence de Miranda était affutée, et aussi forte qu’elle pouvait être belle. La PDG était dans la voiture, et observait lentement la Terranide chauve-souris, sans rien dire. Finalement, elle répondit à la question de la femme, avec ses jambes élégamment croisées, et un sourire amusé sur le coin des lèvres :

« Très bien... Pour l’heure, je dirais que le programme immédiat est plutôt simple. »

Elle regarda Kaleena en souriant, et posa sa main sur sa cuisse, caressant la douce peau chaude et légèrement trempée de la femme. Kaleena se mordilla les lèvres, la regarda à son tour, et, sans se concerter davantage, les deux femmes s’embrassèrent brièvement, leurs lèvres se pressant ensemble. Un sourire orna les lèvres de Miranda après ce baiser, et elle se retourna vers les deux Terranides, tandis que la voiture s’arrêtait à l’entrée de la crique privée :

« Je dirais que moi, Kaleena et ton amie allons joyeusement copuler à la plage... Quant à toi, Rouge, tu n’auras qu’à... Je ne sais pas... Bronzer, ou aller te baigner... Je ne vais pas te forcer à coucher avec moi, mais je crois que, si on retient davantage ton amie, la pauvre risque de nous faire une dépression, ou de se ruer sur nous... »

La voiture s’arrêta donc, et Beverly leur ouvrit la porte, avec un élégant sourire. Miranda n’avait eu aucune difficulté à enrôler l’ancienne policière.. Il avait suffi de lui proposer un salaire nettement plus élevé que celui qu’elle avait auparavant, ainsi que la possibilité de coucher régulièrement avec la patronne pour la convaincre. Beverly n’avait pas rejoint la police parce qu’elle avait de grandes convictions.

Le quatuor sortit donc, et put rapidement voir, depuis les hauteurs, une petite passerelle en bois menant à un paradis magnifique.

La crique de Miranda, sans les bateaux.

RYOUKA
Image
Le trio quitta rapidement le quai pour rejoindre la plage. Les plages du Paradisio Hotel étaient faites de sable fin, agréables et chaudes. Nika n’était guère surprise de savoir que Ryouka voulait y passer des vacances. La geek était autant férue de sexe que de technologie, et Novac combinait les deux à la perfection. Quant à Tsukasa... De ce que Nika savait, et comprit rapidement en la voyant, l’Edorassienne avait l’air de rivaliser sur Ryouka en terme de perversion. Deux petites beautés se trouvaient à côté d’elle, et Ryouka avait son plug anal... Et il suffisait de voir leurs yeux pour comprendre qu’elles n’avaient pas dû passer la soirée à regarder la télé. Ryouka lui avait dit que Tsukasa était une sacrée partenaire, et, dans la bouche de Ryouka, « sacrée » n’était pas un mot qu’elle prenait à la légère.

Nika inspirait l’air frais de Novac, se reposant, elle aussi. Les Héroïnes ressortaient d’une longue épopée, probablement leur mission la plus difficile... Et ce n’était pas peu dire, quand on savait qu’elles s’étaient déjà frottées aux Formiens. Elles avaient affronté une puissante famille de démons, les Krikster, qui s’étaient mis en tête de réveiller un vieux dragon noir qui avait été utilisé par les démons lors du Grand Conflit pour attaquer les Cieux. Ce dragon avait été scellé par le biais d’un antique sortilège, transcrit sur plusieurs rouleaux séparés par un ancien ordre religieux issu du Grand Conflit. Une aventure folle d’un bout à l’autre de Terra, qui leur avait permis de rencontrer un groupe d’Anges, l’Ordre Céleste, et avait permis à Ryouka de se vanter auprès de Tsukasa en lui disant qu’elle avait couché avec une Ange, photo à l’appui !

« Tu vas voir, tu vas te plaire ici ! J’ai pensé à tout, il y a un stand de tir !
- Hum... Vraiment ? Ta curiosité t’a donc poussé à chercher autre chose que des sex-shops ?!
- Ben, si tu n’avais pas des goûts bizarres avec les flingues, je me serais pas cassée le cul... Et je peux en parler au sens propre, en l’occurrence... Mais il fallait bien que je trouve des arguments convaincants pour amener ton cul ici...
- Tu sais, entre la perspective de passer des vacances avec toi ou de rester seule au bunker, ou avec Rozalia, le choix est vite fait... Il faut quelqu’un pour te surveiller, Ryouka, ou tu fais des bêtises.
- Han ?! C’est faux ! »

Nika la regarda en fronçant les sourcils.

« Tu veux qu’on reparle de cette fois à l’Opsilion, hum ?
- Euuuhhh... Une autre fois, peut-être !! »

Nika soupira lentement, et Ryouka sourit doucement. Inutile de rappeler des souvenirs qui fâchent en vacances ! Elle posa sa tête sur l’épaule de Nika, se louvant contre sa grande-sœur... Quand cette dernière alla la taquiner en pinçant son plug. Nika savait que c’était un rituel chez Ryouka, un rituel qui remontait à l’Université, quand elle jouait avec ses amies, un club de perverses. Elle jouissait sur els bancs de la fac’, et, quand elle ne jouissait pas assez, sa professeur la punissait en la fouettant. De joyeux souvenirs ! Difficile de dire à quand la perversion de Ryouka remontait, car Nika l’avait connue toute jeune, dans des ghettos et des quartiers mal famés, où elle était une jeune fille normale... Ou presque. Elle était harcelée et battue par une bande de petites frappes, et Nika avait pris sa défense, s’imposant comme sa « grande » sœur, même si aucun lien de sang n’unissait les deux femmes. Spänje n’était rien de plus qu’un nom creux, le nom de la marque de la baignoire dans laquelle Nika avait retrouvé Ryouka en pleurs, avant qu’elles ne partent pour Uatis city, afin de se constituer une nouvelle vie.

Voilà maintenant où elles étaient, le long des plages magnifiques du Paradisio Hotel, un immense hôtel, une ville-hôtel. En chemin, Nika avait aperçu la Novac Tower, une impressionnante tour qui se dressait fièrement dans le firmament, une immense structure monolithique plantée au milieu de la mer.

Tsukasa demanda alors à Nika si elle avait pensé à prendre un maillot de bains... Les deux sœurs se regardèrent brièvement, répondirent quasiment en même temps :

« Non, j’ai dû venir vite.
- Elle n’en a pas ! »

En réalité, elle en avait, évidemment, mais elle avait saisi l’allusion perverse. Tsukasa demanda alors à Ryouka de choisir, et cette dernière fit un sourire :

« Il lui faut du noir... Et sûrement un bikini. »

Nika hocha la tête, et le trio rejoignit l’une des artères commerciales du Paradisio Hotel, pour pénétrer dans une boutique de vêtements, vendant exclusivement des maillots de bain. Ryouka alla choisir pour Nika. C’était elle qui aimait choisir la garde-robe de sa sœur, et, tandis qu’elle marchait, Nika la voyait parfois dandiner des fesses, probablement sous l’effet de ce plug qui remuait en elle, tournoyant et vibrant doucement dans ses entrailles.

Après une recherche de quelques minutes, où Ryouka s’était parfois penchée, penchée tellement bien que sa jupe s’était relevée, montrant ses fesses et son plug, elle finit par revenir avec un petit ensemble.

« Voilà pour toi ! Je suis sûre que ça t’ira ! »

Nika se rapprocha, posa ses mains sur les hanches de sa petite sœur, et la remercia par un tendre baiser, faisant claquer leurs lèvres.

« Okay... Je vais enfiler ça, alors !
- Ouaip, c’est l’idée ! »

Nika fila dans une cabine d’essayage, au fond du magasin, face à une série de fauteuils. Ryouka attrapa la main de Tsukasa, et alla s’asseoir, soupirant légèrement quand ses fesses heurtèrent la texture du meuble, renfonçant son vibro’.

« Haa... Tu vas voir, ça lui va super bien ! Je suis très physionomiste, pour ça... Tout comme toutes les tenues que je t’ai achetée... Rien qu’avec tes photos, je savais qu’elles t’iraient super bien ! »

Ryouka n’avait jamais caché son fétichisme, qui n’était que l’un de ses innombrables fantasmes. Elle alla l’embrasser à nouveau, sa main posée sur son épaule, glissant vers l’un de ses seins... Ah ! Même en public, rien ne semblait calmer Ryouka, ou réfréner ses ovaires.

Nika revint alors.

Dans son bikini noir.

« Alors, vous en pensez quoi ? »

SAMARA
Image
Offrir un enfant à Samara... Kazuha ne savait vraiment pas quoi en penser. Mine de rien, un esclave connaissait très intimement son maître, sans doute encore plus que ses proches. Face à un esclave, le Maître pouvait laisser parler qui il était vraiment, car l’esclave était là. Loin des artifices et des faux-semblants, être un esclave permettait ainsi de voir à qui on faisait véritablement face. Et Kazuha savait que Samara n’était pas méchante, ou mauvaise, comme bien des esclavagistes. Elle était cruelle et violente, mais elle ne blessait jamais gratuitement. Et Kazuha savait qu’elle avait une grande souffrance, une blessure interne que la démone ne montrait pas facilement, se réfugiant derrière sa fierté et son arrogance. Elle avait été humiliée par un homme, torturée pendant des années, et cette humiliation, latente, était toujours chez elle. Kazuha savait qu’elle n’était qu’une esclave, mais elle aimait profondément Samara... Et, en tant qu’esclave et qu’amante, elle avait envie de la soigner, de l’aider à lutter contre son traumatisme, de la rendre heureuse. Alors, est-ce que Samara se voyait maman ? Avoir une véritable fille ? Kazuha ne saurait dire... Ce n’est pas comme si elles en parlaient beaucoup, mais... Le désir de procréation n’était-il pas commun à l’ensemble des espèces vivantes ? Même chez les démones ? Kazuha ne pouvait pas s’en assurer.

Sya aperçut alors la présence de Samara, et s’envola alors, attirant plusieurs regards curieux. L’eau montait à hauteur du bassin de l’Archimage quand elle vit Sya. Elle la réceptionna dans ses bras, sa fille se lovant contre elle, dans ce microbikini qui lui allait si bien, et elle la déplaça alors, la rapprochant de Kazuha, en indiquant qu’il était temps de jouer. En souriant, Samara alla l’embrasser sur les lèvres, tout en se retrouvant à côté de Kazuha.

Le trio se retrouva donc dans l’eau, avec Sya entre les deux. Kazuha alla néanmoins embrasser tendrement Samara sur les lèvres, en conservant sur ses lèvres un sourire amusé.

« Tu vas bien ? »

Question troublante de la part de Kazuha, qui amena Samara à froncer lentement les sourcils. Qu’est-ce que ces deux-là avaient bien pu se dire ?

« Et bien... Oui. Sya a l’air particulièrement enjouée, dis-moi...
- C’est... C’est Sya. »

Samara hocha la tête, un léger sourire sur les lèvres.

« Oui, Sya... »

L’Ange était une vraie boule d’activités, et Samara alla la regarder, avec un sourire sur le coin des lèvres.

« Alors, dis-moi, Sya... À quoi veux-tu que nous jouions ? »
ALICE KORVANDER
Image
Les esclaves de Mélinda étaient connus pour être des pervers, et, visiblement, ceux des Karistal n’étaient guère mieux... Avec leurs bikinis extrêmement courts, elles donnaient d’emblée le ton. Ayumi, elle, dans son sling bikini, n’avait nullement cherché à dissimuler son érection, et sa queue se dressait devant elle, bien tendue, impatiente et assoiffée. Exhiber sa verge en public ne dérangeait nullement Ayumi, dont le plus grand plaisir était de sodomiser de jeunes femmes en public, notamment des timides comme Shii. Ayumi était une exhibitionniste, et, quand Blanche se proposa pour s’occuper de sa trique, un sourire ravi alla éclairer les lèvres de la femme, qui hocha la tête en avançant un peu son buste.

« Au nom des bonnes relations entre le clan Warren et le clan Karistal, je ne peux qu’accepter... Viens me sucer la queue, ma chérie... »

Ayumi souriait de plaisir, et vit la Terranide-usagi fléchir les genoux devant elle, pour prendre son mandrin en bouche, sa main allant lui empoigner les cheveux. Elles avaient beau être éloignées de la route, il y avait des gens qui sortaient et rentraient dans l’hôtel, des familles parlant ensemble, des enfants... Les arbres les protégeaient, bien sûr, mais il suffisait qu’un enfant s’approche un peu trop près... Alice en rougissait, toute nerveuse, ce qui avait toujours eu le don d’exciter Ayumi, qui s’adossait contre un tronc d’arbre, en écartant les jambes, et en soupirant de plaisir.

« Hmmmm... Oh ouiii, haaaa... Ça, c’est bon, putain... Suce-moi mieux que ça, ma chérie, haaa... Montre-moi ce que les Karistal t’ont appris ! »

Aucune pudeur, aucune gêne chez cette femme aussi belle que perverse ! Alice était à la fois choquée et... Excitée. Elle détourna la tête en rougissant de nouveau, avant de voir Noire se planter devant elle, également gênée... Avec quelque chose qui vint frotter ses cuisses. La Princesse baissa les yeux, et les écarquilla en voyant un sexe masculin qui jaillissait du corps de la femme, et qui avait déformé ce string qu’elle portait en guise de bikini, le morceau de tissu filant dessous, sous un membre érectile, la preuve que, tout comme Mélinda, les Karistal n’hésitaient pas à utiliser les Futanaris et l’hermaphrodisme pour baiser joyeusement ensemble.

Noire était donc face à elle, et Alice posa ses mains sur ses hanches. Elle ne disait rien, mais entrouvrit les lèvres, et se pencha, le sexe de la femme venant caresser son ventre... Puis elle l’embrassa, et leurs corps se serrèrent un peu plus, la verge de la femme venant se redresser pour s’écraser entre leurs deux ventres. Alice l’embrassa tendrement, de plus en plus passionnément, venant relever une main pour la poser sur la nuque de Noire, descendant l’autre pour caresser ses fesses. Ah, depuis qu’elle avait rejoint Mélinda, la timide Princesse s’était bien dévergondée, et était en train de le prouver en ce moment.

« Hmm... »

Le baiser se prolongea pendant quelques secondes, et elle tira sur la lèvre inférieure de Noire, la mordillant joyeusement, avant de finir par rompre le baiser, ses mains s’étant relevées et déplacées pour caresser les épaules de la femme. Elle lui sourit ensuite.

« Tu as une belle érection, Noire... Il faut que quelqu’un s’en occupe, non ? »

Elle la poussa alors, et l’amena ainsi à côté d’Ayumi, également adossée à ce grand arbre, puis la Princesse, en rougissant, fléchit les genoux, et empoigna ce sexe noir, sentant le corps de la Terranide se contracter, ses muscles se tendant... Puis, après l’avoir caressé, elle alla faire comme Blanche, et vint, à son tour, apposer ses lèvres sur un chibre.

« Hmmmm... !! »

JESSICA DREW
Image
Jessica ne s’attendait pas à une partenaire de choc. C’était sûrement une Lumenienne, et les Lumeniens n’avaient pas de jeux vidéos. Tous ces écrans étaient totalement inconnus pour eux, et, alors qu’elle s’attendait à devoir faire tout le boulot elle-même, quand les deux joueuses débarquèrent dans les bureaux, elle vit Konata foudroyer sur place plusieurs ennemis, à l’aide d’une série de head-shots.

« Woow ! »

Impressionnant ! Jessica se reprit, et tira à son tour, abattant deux autres terroristes. Elles se battaient dans des bureaux, se rapprochant de l’escalier, avec pour objectif de rejoindre la zone où les otages se trouvaient, tandis que Konata, visiblement bien plus douée que ce que Jessica pensait, lui posait des questions.

Tout en tirant, elle lui répondit :

« Ces bornes sont faites pour qu’on dépense notre fric. Tu vois ton score ? Quand tu atteins 10 000 points, tu gagnes une vie supplémentaire. Pour le reste, on peut tirer sur les gros tirs, comme des missiles, mais les balles et tout ça... Rien à faire, tu te les prends dans la gueule ! Ta vie se recharge d’elle-même, pas de medkit... »

Autant dire que ça devenait très compliqué quand il commençait à y avoir de nombreux ennemis. « Uatis Crisis » était une série très populaire, avec des déclinaisons sur consoles et des spin offs. Il y avait notamment des bandes dessinées. Au niveau du scénario global, les personnages qu’on pilotait appartenaient à une section spéciale de l’armée uatéene, dont le but était de lutter contre les menaces terroristes ou criminelles.

Et... La vache ! Le scoring de Konata dépassait le sien !

*Impossible qu’elle vienne de Lumen ! Mais d’où est-ce qu’elle débarque ?!*

Elles arrivèrent dans un escalier, et Jessica abattit soudain plusieurs drones qui débarquèrent depuis une fenêtre en hauteur. Les deux femmes approchèrent ensuite de l’étage des otages, et continuèrent à affronter les terroristes, tout en devant aussi protéger les otages.

« C’est là que ça se complique... Si tu blesses un otage, tu perds des points... Et, si tu tues un otage, tu perds une vie ! »

Chaque joueuse avait, par défaut, un set de deux vies, plus la vie zéro, soit 3 vies. Elles continuèrent à canarder les terroristes, jusqu’à affronter le Boss de fin de niveau, une espèce de ninja capable de devenir invisible, et qui, justement, lançait des projectiles. Un défi de scoring apparut alors : abattre 15 nunchakus de ce Boss qui bondissait dans tous les sens, rebondissant le long des piliers pour les attaquer. Le premier vrai défi du jeu, qui amena Jessica à se rappeler ses souvenirs. Elle jouait essentiellement à ces bornes lors des pauses au lycée, ou en attendant que Maman Carol vienne la chercher.

Un nunchaku fut dévié, et elle ouvrit le feu sur le ninja, faisant baisser sa barre de vie.

« Allez ! On va se le faire, ce bâtard !! »

Le ninja continua à les attaquer, et l’écran de Jessica se stria de rouge, mais le ninja finit par exploser, s’écroulant sur le sol, déclenchant la cinématique de fin de niveau.

« Woaw, vous avez perdu aucune vie !
- Pas mal ! »

Un public commençait à se former, et Jessica leur sourit.

« J’ai... J’ai de l’expérience sur ce jeu », acquiesça-t-elle.

Elle sourit poliment, avant de reporter son attention sur Konata, plus sérieusement :

« Et toi ? D’où te vient ton habileté exceptionnelle ? Tu ne peux pas être originaire de Lumen... Ou alors, tu es une surdouée comme je n’en ai jamais vu ! »

ELENA IVORY
Image
En venant à Novac, Elena n’aurait jamais cru devoir mener une conversation politique avec une Celkhane. On disait d’elles qu’elles étaient des fanatiques, des extrémistes, prônant la paix par la guerre. Officiellement, Lumen était alignée sur Mijak. Des terroristes, voilà ce qu’elles étaient, voilà comment on les considérait. Des terroristes à arrêter, avec cette difficulté qu’elles disposaient d’une technologie évoluée, et d’un archipel flottant, en perpétuel mouvement, et disposant d’un puissant bouclier le protégeant d’éventuels assauts. Les guildes d’esclavages demandaient sans cesse la tenue d’une mission internationale pour les massacrer, et beaucoup disaient que Zon’Da était une création celkhane, un État-rebelle qui n’aurait jamais vu le jour sans les incursions récurrentes des Celkhanes, qui avaient déstabilisé des régions entières. Bien sûr, les guildes en rajoutaient, mais le fait est que, dans un monde en guerre, Mijak et Lumen pouvaient difficilement s’allier contre un ennemi commun.

« Oh, je partage votre idéal d’un monde en paix. L’esclavagisme n’est que l’un des symptômes de maux bien plus graves... La pauvreté, la désolation, qui sont des troubles que la guerre ne peut qu’encourager. Depuis l’essor de la guerre, quantité de royaumes situés entre Lumen et Mijak ont été ravagés, entraînant une hausse importante d’esclaves et de réfugiés. »

Et, pour rentrer dans les détails techniques, quand un réfugié politique ou un apatride commettait une infraction sur le sol lumenien, la seule condamnation envisageable était l’esclavage. Dans les faits, au niveau du droit international pénal, quelqu’un n’ayant pas la nationalité lumenienne était jugée en fonction des lois de son pays, si ces lois étaient jugés comme compatibles avec le droit lumenien, soit au regard de la lex fori (le juge soumettait l’appréciation de la loi au regard de critères constitutionnels nationaux), soit au regard de conventions bilatérales ayant reconnu le système juridique des autres États. Et, si une personne relevait d’une nation ne rentrant pas dans ces catégories, par exemple une nation détruite par la guerre, l’esclavage était la seule condamnation possible. Ainsi, après les guerres, de nombreux esclaves avaient émergé.

La Reine connaissait cette situation.

« Je n’ai rien contre les idéalistes, mais j’ai tendance à être réaliste. Vous voyez, je considère qu’un idéaliste est quelqu’un qui peut être dangereux, car, quand ses idées se confrontent à la réalité, il peut basculer d’un extrême à l’autre. Regardez votre nation. Vous avez tenté de convaincre les autres États d’abolir l’esclavage, et, devant l’échec de ces négociations, vous avez opté pour un passage en force. C’est humain... Mais répondre à des problèmes complexes par des solutions brutales ne résout, hélas, rien... Car l’esclavage est un problème complexe. »

De cela, Elena en avait parfaitement conscience. Quand ses parents avaient voulu abolir l’esclavage, ils avaient réalisé de nombreuses études sociologiques, et avaient découvert que l’esclavage était profondément ancrée dans l’économie lumenienne, et que de nombreuses personnes n’avaient aucun statut, à part celui d’esclaves. Beaucoup étaient nés et avaient grandi esclaves. Les relâcher ne pourrait que les conduire vers le brigandage et la délinquance.

« L’esclavage est ancré dans notre société, et dans notre modèle économique. On ne peut pas le supprimer d’un claquement de doigts. Comme je vous l’ai dit, il reviendrait sous des formes encore plus obscures... Ce n’est pas que d’esclavage qu’il s’agit, mais d’exploitation. Qu’on l’appelle esclavage ou travail forcé, l’exploitation de l’Homme par l’Homme est aussi vieille que le monde. Croyez-moi, je comprends tout à fait le désarroi qui peut nous traverser face à fléau, mais le fait est que cette exploitation existe, parce que les hommes sont à la fois attirés par le sentiment d’être libre, mais aussi celui d’être protégé. »

On en revenait à là, fondamentalement. La liberté et la sécurité, deux contraires impossibles à fusionner, et qu’il fallait concilier. L’exploitation était un fruit pourri de ce double sentiment contradictoire, car, au nom de la sécurité, l’Homme revenait sur sa liberté. L’esclavage ne pourrait pas exister si, inconsciemment, il n’y avait pas une certaine forme de soumission légitime à l’autorité reconnue et légale.

« Sachez que je comprends votre point de vue, mais je ne peux tout simplement pas fermer toutes les guildes d’esclaves. Si je le ferais, ce serait du pur populisme, et ça ne résoudrait rien. Je ne peux pas me laisser aller à offrir une réponse forte et militaire face à un problème qui nécessite du temps et de l’éducation. »

Si on supposait qu’il soit possible, un jour, de régler ce problème...

MILWËN NOVAC
Image
Les secrets de procréation d’Ève relevaient effectivement, pour l’heure, du secret industriel. Sur le long terme, l’idée était de développer ce concept, afin de lutter contre le faible taux de natalité à Uatis, taux qui s’expliquait par le déséquilibre sexuel de la société. La plupart des coupes uatéens étaient des lesbiennes convaincues, et la procréation était toujours plus difficile. Ève avait été conçue comme un enfant à parent unique, avec un système ayant pour but de purifier sa grossesse, et ainsi éviter des problèmes de consanguinité. Ève était née parfaitement viable, contrairement à bien d’autres cobayes, qui étaient morts pendant la grossesse. Cependant, Milwën n’avait pas encore le droit d’en dire plus sur ce sujet, et reporta donc son attention sur sa fille.

Il y avait quelque chose de touchant à voir la manière dont les enfants jouaient entre eux, sans se tenir aux différences raciales et sociales que les adultes élaboraient. Ève se moquait totalement qu’Holy et Kitty soient des Terranides, elle voyait juste des comparses pour faire leur château... Mais la marée était là, et, malgré tous leurs efforts, les digues et les puits d’Ève, tout se remplissait, balayant ses belles constructions. Le regard de Milwën retourna ensuite sur Rinako quand cette dernière lui posa une question.

« D’autres activités ? Oh, il y en a plein, Novac est avant tout un Archipel conçu pour se détendre. Vous avez sûrement dû entendre parler de Wonderland, je suppose ? C’est notre parc d’attractions... Et, même sans cela, le Paradisio Hotel regorge de spectacles, d’activités culturelles, de spectacles de magie, pyrotechniques, ce genre de choses. »

Qui mieux que la Baronne de Novac pour parler de Novac ? Milwën savait tout ce qu’il y avait à savoir sur sa ville et sur son archipel.

Néanmoins, elle s’empressa de faire quelques précisions à l’intention de Rinako :

« Toutefois, je ne suis pas ici en vacances, ou en tourisme. J’y suis ici pour affaires. Pendant quelques jours, je vais recevoir des hauts cadres de MERCATEL, et je profite de cette semaine pour venir me détendre un peu avec ma fille, chose que je fais, hélas, bien trop rarement. »

C’était une réunion importante, car MERCATEL était la firme à l’origine de Novac, une puissante mégacorporation qui fournissait une grande partie du budget de Novac, et dont le conseil d’administration était le seul organe capable de destituer Milwën, en pouvant soumettre cette question par un vote auprès d’une assemblée générale extraordinaire. Si elle était donc plutôt bien assurée de maintenir son poste, elle avait aussi besoin de MERCATEL pour financer les différents projets de Novac.

« Vous devrez donc découvrir Novac seule, j’en ai bien peur... Et, pour le reste... Il m’est difficile d’amener Ève en compagnie d’autres personnes de son âge, car elle est terriblement mâture pour son âge, et veut toujours tout contrôler. En fait... Une mère ne devrait pas dire ça, mais elle est assez tyrannique avec les autres, même si elle ne le fait pas exprès. »

Quand on était très intelligent, on devenait aussi souvent asocial, car Ève ne supportait pas les erreurs. Comment la mettre à l’école, quand elle était plus intelligente que le professeur ? Elle ne ferait que perdre son temps ! Elle suivait des programmes cérébraux renforcés, et évoluait dans un environnement très peu propice à de jeunes enfants. Sans trop savoir pourquoi, Milwën se mit à soupirer, et fournit quelques explications supplémentaires à la femme :

« Néanmoins... Ma fille a l’air de s’entendre avec les vôtres. Et... Parfois, j’ai aussi envie qu’Ève agisse comme une fille normale, et rien de plus. Peut-être bien que continuer à les voir pourrait lui faire plaisir... »

Oui, peut-être bien...

En tout cas, les trois filles avaient l’air de bien s’amuser ensemble.
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Hinata Kaguya »

Avatar du membre
Hinata Kaguya
Messages : 444
Enregistré le : 24 août 2024 16:19
Hinata
Ses vacances ne pouvaient pas être plus belles, elles étaient mariées depuis peu mais ce voyage était unique puisqu'il s'agissait de leur voyage de noces. Dans quelques années, peut-être avant, elles retourneront ici ou voyageront ailleurs mais aucune de ses vacances ne pourra ressembler à celles-ci. La nouvelle reine savourait cela, sur cette plage, elle était si bien avec sa moitié. Nora les surveillait au loin, qu'elle les voit ou non, elle savait qu'il n'y avait aucun danger alors l'ange bronzait tranquillement. Hinata et Shunya avaient rejoint un coin plus tranquille de la plage où elle posa ses fesses sur un rocher. Personnes autour d'elles, le calme était au rendez-vous, même si au loin on entendait les rires et la joie, les bruits des vagues étaient quand même plus fort que le reste. La jeune reine avait les pieds dans l'eau alors que sa femme venait s'allonger à ses côtés en posant sa tête sur ses cuisses. Elle pensait la voir s’asseoir sur elle mais cela lui va aussi.

Sa femme pouvait méditer sur ses cuisses aussi longtemps qu'elle le souhaite, elle en profita pour caresser ses cheveux trempés, ne pouvant effacer ce doux sourire sur son visage depuis qu'elle était amoureuse de sa Shunya. Parfois sa main caressa plutôt sa joue ou même ses épaules. Son dos n'était pas accessible sinon elle aurait laissé la pointe de ses doigts parcourir son tatouage, elle l'avait toujours trouvé si hypnotique mais dans le bon sens. Que ce soit avec les doigts ou la langue, elle avait caressé cette marque magique dans bien des sens. Hinata ne pensait à rien de sexuel pour le moment. Sa raison était simple, elles étaient sur une plage et même si c'est tranquille, elles ne sont pas à l'abri d'un regard indiscret alors passe pour les baisers mais pas plus.

« Ne tombe pas de sommeil chérie, sinon tu ne risques pas de dormir ce soir. Quoique, nous n'ayons pas besoin de cela pour ne pas dormir. »

Que ce soit la puissance de l'amour, du mariage ou un petit piège de Tsukasa, depuis leur arrivée ici – et même depuis leur mariage – il faut dire qu'Hinata comme Shunya remplissait son devoir conjugal et à bien des égards ! Rien n'était pour le moment plus intense que leur nuit de noce mais ça n'empêchait en rien que chaque jour et chaque nuit soit aussi bon. Mais pour l'aider à rester éveillé, elle avait bien des petites idées de conversation pour cela, de quoi faire travailler un peu son cerveau.

« Tu imagines si on aurait inversé nos places ? Tu penses qu'on se serait quand même aimée ? »

La question ne se posait pas pour Hinata, peu importe leur place dans une autre situation, elles seraient trouvée et aimée autant qu'aujourd'hui, cela ne fait aucun doute pour la jeune reine. Peut-être était-ce la vérité ou bien simplement Hinata et ses rêves amoureux de jeune femme mais elle n'en doutait pas.

« Moi je pense qu'on aurait quand même fini ensemble. Même si en inversant les rôles, ce soit les Shizuka qui dirigeraient le royaume et moi qui serait une simple natif du royaume. »

Cela était drôle à imaginer quand même ? Dans cet inversement, Shin serait peut-être un simple jeune homme qui ne rêve pas de trône ? Hinata aurait travaillé au palais, peut-être pas en ce qui concerne la magie mais peut-être comme samouraï ou autres ? Kagami... peut-être aussi dans ce genre de chose ? Cela dit dans ce cas, Aiko serait la reine actuelle et Megumi la future reine d'Edoras, Shunya et Chikaku auraient eu le statut de princesse sauf en cas de malheur à leur grande sœur, chose qu'Hinata n'aurait jamais souhaitée.

« Haha, j'aurais bien aimé tomber amoureuse de la princesse Shizuka, de toi évidemment... Baisser timidement les yeux devant la princesse dans son beau kimono, espérer pouvoir lui être utile un jour ou l'autre, pouvoir ne serait-ce que lui adresser la parole sans bégayer... Megumi aurait peut-être été déjà mariée ou en couple et toi... tu aurais pu déjà me remarquer ou non, me laissant simplement rêver quand je poserais mes yeux sur toi. »

Le genre de chose qui fut similaire pour sa femme mais les deux se ressemblait beaucoup sur ce point-là. Un genre de situation similaire à ce qu'elles ont vécu mais aussi totalement différent. Hinata aurait tant aimé pouvoir présenter Shunya à ses parents, que leurs parents se rencontre, de voir comment Shunya se serait entendu avec Kagami ou même Kagami avec Chikaku... Tant de chose impossible que la rendait un poil triste mais sa femme était là pour faire barrière à ce genre de pensée.

« Je ne pense pas que nos vies auraient été si différentes même en inversant nos positions. »

Hinata en femme de la reine ? Puis même à part quelques détails, la vie aurait été sensiblement la même ? C'est sûr que côté situation, il y aurait peut-être pas eu de bouleversement sur le royaume même si son voyage à Lumen lui avait fait dire que ce n'était pas seulement Shin mais aussi autre chose qui en voulait à sa vie. Même si pour le coup, Hinata ignorait si l'idée de Shin était d'origine ou implantée mais cela ne changera rien de toute façon. La seule véritable différence, c'est qu'Hinata aurait su depuis longtemps qu'elle était amoureuse d'une des princesses Shizuka, tout simplement. Mais Shunya aurait vu les choses autrement de son côté ? Bonne question...
Ai & Harmony
Pour l'une, c'était toujours une joie, pour l'autre, c'était un nouveau test afin se surpasser ses limites. Il n'y avait même pas besoin de proposer ou même de dire le mot « sexe », un sous-entendu, un regard et parfois même un simple aperçut de culotte était bien suffisante pour Ai afin d'aller se faire plaisir avec une ou des filles au harem. Sya était vraiment une bonne amie et à deux, elles s'amusaient bien mais même avant son arrivée, elle s'amusait déjà bien assez comme ça. Sa rencontre faisait juste qu'elle s'amusait le plus souvent à trois maintenant, elle était toujours là pour lui donner un petit coup de main pour s'amuser avec les autres. Pour Harmony, elle aimait ça bien sûr, comme beaucoup de gens mais elle était beaucoup plus réservée et même si avec Mélinda, elle arrivait facilement à lui dire oui, que ce soient les autres ou quand Mélinda avait des invités, c'était plus compliqué de lui faire dire oui. Elle devait tant à la vampire de lui avoir ôté ce maléfice et même si son frère le montrait moins, il était tout aussi reconnaissant envers Mélinda.

Alors demander ce petit service sous l'eau, pour Ai, ce n'était qu'une formalité mais pour Harmony, c'était un véritable défi. Il y avait les filles sur la plage non loin de là, il y avait des gens au loin, bref, aucun mur pour bloquer la vue des gens. Et même ainsi, il y avait Ai alors... comment pourrait-elle se sentir plus libérer et avoir ce petit plaisir avec Mélinda ? La petite futa se faisait plaisir sous l'eau, se faisant même retourner pour que la belle vampire lui prenne ses petites fesses en la regardant se dandiner sous l'eau, ses cheveux venaient bouger au rythme de l'eau. Son corps tombait doucement en arrière même si Harmony voulait bien lui tenir la main pour l'aider à se maintenir dans l'eau. Il faut dire que Mélinda était dans l'eau mais pas entièrement comme Ai, Mélinda avait de l'eau jusqu'à la limite de seins. Même Harmony avait du mal à passer ses mains sur son corps sans avoir peur que des gens les voient ? Certes celles du harem avaient les yeux braqués sur elles mais, même si cela était déjà gênant, elle avait peur que les autres voient ça...

Mélinda venait à demander quelque chose à Harmony qui lui caressait les seins. Les yeux fermés en baisant son épaule, elle sentait sa peau douce dans sa paume, ses formes rondes épouser ses mains, la tendresse en les pressant délicatement, c'était tellement bon. Harmony était loin d'être le genre de fille énergique qui fréquente son harem, être sauvage au lit ? Elle ne connaissait pas ça. Il suffisait de la voir se coller doucement contre sa Maîtresse qu'elle appelait toujours Mademoiselle sauf en de rares occasions. Elle et Ai, c'est vraiment deux mondes à part. Mais comme la vampire voulait un peu plus, les doigts d'Harmony sans son antre arrière ? Pas de souci pour elle.

« D'accord Mademoiselle mais... ne m'en demander pas plus ici... »

Depuis qu'elle y avait goutté, lécher l'anus de la vampire était un petit pécher mignon de la semi-ange mais elle demandait cela rarement et surtout quand elles étaient seules car là, avec Ai ici, pas question. Un témoin, c'est déjà de trop. Puis avec ce masque, ce ne serait pas pareil ? Non ? Sa main de libre venait plus bas, se glissant doucement sous le tissu pour y faufiler son majeur, caressant doucement la surface avant de le mettre au chaud, tout doucement. Harmony était que pure douceur, continuant d'embrasser son épaule. C'était une chose qu'elle pouvait faire sans trop de honte, ce n'était pas un vrai baiser après tout.

Sous l'eau, il ne se passait rien d'aussi mignon, le but était plus sexuel . Harmony avait lâché sa main et donc la petite futa faisait des efforts pour se tenir assez droit alors que Mélinda se frayait un chemin entre ses fesses. Au moins dans cette position, elle pouvait regarder sa maîtresse, exhibant sans honte la gaule qu'elle avait entre les jambes. Elle avait même tiré sur sa swimswuit pour le sorti de son ravissant maillot de bain scolaire bleu afin de la montrer combien elle était en forme et prête à exploser aussi. Elle pourrait bien se masturber pour avoir l'air encore plus belle et salope à la fois mais... pas encore, elle préférait remuer sous l'eau, faire monter sa queue qui remuait tout autant. N'était-ce pas... bandant ? D'autant plus quand Ai se caressait le corps, venant pincer ses tétons à travers sa combinaison. Mélinda voyait ses petits tétons pointés en remuant ainsi ? Elle ne savait pas mais elle espérait que oui. Sa Maîtresse doit être fier d'elle après tout !

Harmony qui n'était que douceur dans son dos, Ai qui était une vraie salope devant elle, Mélinda savait bien s'entourer en tout cas, c'est le moins que l'on puisse dire. D'autant plus que voir Harmony se lâcher un peu était un régal, Ai ne l'avait jamais vu agir autant...
Karistal
Seules avec leur Luna sur la plage, elle est pas belle la vie ? Les Karistal étaient tellement heureuses de ce petit voyage, certes, avec leur amoureuse, cela aurait été mieux mais comme elles ne pouvaient pas venir, ce fut leur petite dernière neko qui a été sélectionné pour venir avec elles. Et elles ne le regrettaient pas. Les trois amies étaient assises dans l'eau, commençant à jouer ensemble car Luna avait eu un peu de mal, ayant une certaine frayeur de l'eau mais l'eau leur arrivait à peine à la taille en étant assise et entouré de ses maîtresses, la petite chatte était bien protégée. Entre ses maîtresses, elle avait de quoi être heureuse cette charmante neko toute douce. Embrassant Yuka, câlinant Yuko avec sa queue, leur petite chatte était très câline et c'est pour ça que Luna était adorable. Un petit chaton dans sa tête, une chatte sexy à l'extérieur.

« Parce que tu penses être heureuse là ma petite Luna ? Tout ce que tu as eu, ce n'est que le début du bonheur ! »

Elle va donc avoir droit à tout plein de bonheurs au cours de sa petite vie de neko, parole de Yuka et Yuko ! Continuant de s'amuser dans la joie et la bonne humeur, Yuko joignait ses mains ensemble à la surface de l'eau, claquant dedans pour envoyer un petit jet vers la petite chatte. Pas quelque chose de grand, un petit jet qui avait attiré près de sa poitrine, elle qui visait son visage, ce n'est pas passer loin mais ce n'est pas encore ça. Pour une fois, ce n'était même pas Yuko qui jouait avec le feu mais Yuka, faut dire que Luna savait les exciter par sa simple présence. Elle se pencha sur elle, passant une main entre ses jambes pour la caresser, sa bouche près de son oreille pour lui dire des petits mots tout doux...

« Tu as le droit de mouiller Luna chérie... dans l'eau, ça se voit pas que ta petite culotte est toute mouillée, car elle l'est déjà. »

Yuko cependant venait la tirer des griffes de sa sœur, mais dans le but de l'avoir pour elle surtout. Elle ne perdait pas le nord après tout. Venant frotter son nez dans son petit cou tout doux elle murmura aussi à son oreille quelques douces paroles.

« Et si on allait un peu plus dans l'eau Luna ? Si tu as peur, on est là pour te protéger. Tu pourras t'accrocher contre nous et nous on te câlinera bien fort pour pas que tu ai peur, hum ? »

Ou bien elles pouvaient rester ici à jouer entre elles, à se câliner ou tout aussi bien, bronzer sur la plage avec une neko à câliner. C'est bien une chose qu'elles ne refusent jamais, sauf quand elles sont en rendez-vous sérieux pour le second harem de Mélinda. À la fois perverses et joueuses, les Karistal changeaient d'avis comme de chemise mais que voulez-vous, elles veulent tout faire à la fois avec leur petite neko.

« Sinon on pourrait aller louer un ballon de plage ? Ou même des pistolets à eau pour s'arroser, hein petite Luna ? Tu veux jouer à quoi ma neko toute belle ? »

Luna était certes leur petite chose mais elle avait quand même le droit de donner son avis ET de choisir, c'est parfois bien plus drôle de suivre les envies de la petite chatte que les leurs. De toute façon, tout ce qu'elles pourraient faire ou proposer serait bien tant qu'elles ne se séparaient pas. De même qu'elles pouvaient aller vers d'autres personnes sur la plage, tant que Luna reste entre elles. Mais bon, pourquoi partager un peu plus cette petite chatte ? Elle est à elles ! Et à deux, c'est déjà beaucoup partager alors plus... pas question. Exception pour leur amoureuse mais les présentations n'ont pas encore été fait alors, Luna n'est rien qu'à elles pour le moment. Elles s'amusaient toujours à trois de toute façon...
Tessou
Oui, cette maudite crampe était mal tombé mais heureusement, une fois n'est pas coutume, la super héroïne évitait à Kyoko de voir un futur horrible où sa mère se noyait sous ses yeux ou pire. Cela a déjà failli devenir une triste vérité par deux fois, c'était deux fois de trop. Mais même si la belle blonde avait un doute, ce n'était pas une blague de la part de Tessou. La jeune mère savait se montrer un tantinet coquine et joueuse mais jamais devant Kyoko et très rarement en public. Donc là, les deux cas sont réunis – sa fille et le lieu public – donc pas de chance que la jeune femme mente à ce sujet. Mais elle n'en disait rien, se tenant juste contre Kara le temps que la douleur s'estompe. Ce fut un laps de temps suffisant pour que les mains de la jeune femme saisissent ses fesses ne serait-ce que la maintenir hors de l'eau. Quel prétexte mes amis !

Inutile de dire que le « ma chérie » à voix haute la faisait doucement sourire autant que cela la gênait. Eh bien oui, il n'y a personne autour d'eux mais c'est quand même gênant à entendre. Tessou et Kara, à première vue, ça semblait être le petit couple recomposé. Tessou et sa fille rencontrent Kara, un ménage à trois qui semble fonctionné, la vie est belle. Sauf que même si Kara se faisait de plus en plus présente dans leur vie, elle ne formait pas vraiment un couple avec Tessou. Pourquoi ? Bonne question, disons qu'elles n'ont jamais abordé le sujet. Non pas que ce soit la faute de Kara mais Tessou avait beaucoup de mal. Kara savait désormais pour le père de Kyoko, décédé le jour de sa naissance d'un accident alors qu'il se rendait là où sa partenaire faisait tout pour mettre au monde leur fille. Mais il y avait trop de choses dans la vie de Tessou. Elle avait juré de n'aimer qu'un seul homme, c'était toujours le cas pour Ryota mais jamais sa promesse n'avait inclus une femme donc elle se sentait pas tellement coupable, ça va. Puis, Tessou supposait que dans l'après vie, Ryota lui pardonnerait mieux une liaison lesbienne qu'une nouvelle liaison hétéro non ? Les hommes ont plus de facilité de voir deux femmes ensemble que deux hommes ? De même qu'une ancienne petite amie avec une femme qu'avec un autre homme ? Non ?

Mais en dehors de ça, il y avait la fierté japonaise dans l'équation. Tessou n'oserait pas dire en public qu'elle aime une femme, surtout devant sa belle-famille. Le mariage avec Ryota était prévus après la naissance de leur fille et elle entretient de bonnes relations avec eux. Alors montrer à ces derniers qu'elle a remplacé leur Ryota par Kara, ça ferait beaucoup d'un coup. C'est pour ça qu'il y avait certaines choses qui la poussait à ne pas envisager les choses comme elles pourraient l'être. Tessou et Kara sont en couple ? Oui et non. C'est une question délicate et les choses ne se feront pas comme ça en un claquement de doigt, ce n'est pas possible. Mais revenons en a cette étreinte aquatique pour éviter la noyade à cause de cette crampe, Kara laissait ses mains en profitant, titillant la petite corde du désir qui dépassait involontairement de Tessou. Gênant de plus en plus la jeune femme qui rougissait en détournant le regard. Pas de risque que sa petite sœur ou que la famille de Ryota se trouve dans les parages mais là, ce n'était pas la japonaise qui parlait, c'était la mère.

« Kara, je... Pas devant Kyoko, tu sais bien... »

Tessou pouvait parfois avoir l'air amoureuse de Kara quand elles étaient ensemble mais amoureuse ne veux pas dire oublier son rôle de maman. Et Kara était une Kryptonienne à la super force, Tessou n'hésitait pas à imposer certaines règles. Pas de grossièreté devant Kyoko donc pas de langage salace non plus. Kara l'avait certes chuchoté mais ses mains, ça non. L'eau est transparente, elle pourrait facilement voir ses mains sur ses fesses. C'était certes une petite de bientôt un an mais ça reste sa fille. Tessou observait Kara, le regard à la fois accusateur et gêner. Elle ne lui en voulait pas mais elle tenait à ses petites règles quand même. Comme quand Kyoko rejoignait leur lit dans la nuit à cause d'un mauvais rêve, pas de petite gâterie nocturne quand sa fille est avec elle, de même pour les baiser. Sur la joue, à la limite mais pas plus. Tessou était plutôt docile en général mais devant sa fille, pas question de changer, elle impose sa loi.

Tessou passait les mains plus haut, lâchant ses hanches pour passer ses mains autour de ses épaules, se pressant contre son corps chaud et humide à la fois, elle posa sa tête contre elle, fermant les yeux un instant pour savourer ce calme. Il y avait bien le bruit des gens autour qui s'amusaient mais ça rendait quand même cela agréable. Surtout les petits bruits de sa fille, ça l'apaisaient de sentir Kara si proche et Kyoko heureuse de pouvoir jouer non loin d'elle. Pourquoi vouloir être riche ou puissant pour être heureux ? Ça, c'était déjà très bien.

« Tu peux bien tenir jusqu'à ce soir quand même ? » Oui, rien ne les empêchera de s'amuser ce soir. Mais tiens, justement ! « Tu veux faire quelque chose de spécial d'ailleurs ? J'aurais aimé emmener Kyoko dans un restaurant où les enfants son autorisé mais vu comment elle s'amuse, je suppose que j'aurais à peine le temps de la laver et lui donner à manger qu'elle dormira comme jamais. »

Kyoko se dépensait, aucun doute dessus ! Certes, avec un bébé, elles ne pouvaient pas vraiment prévoir de sortie romantique ou amusante ici sans emmener Kyoko mais, même sans parler sexe, il devait bien y avoir des activités amusantes à faire dans leur chambre, non ? Une longue discussion entre elles ? Un bon film ? Un dîner en tête à tête dans leur chambre ? Elles verront bien...
Kiriko
Allongé contre sa déesse et sa femme, Kiriko ne pouvait pas trouver une autre signification au mot, repos. Sha était la plus belle des créatures de ce monde, née de l'amour de ses anciennes réincarnations ou simplement de la fascination qu'elle avait eue sous les yeux quand elle l'avait sauvé lors de cette première rencontre, elle savait qu'aucune femme en ce monde ne saurait égaler Sha. Elle pensait ne pas mériter une telle femme, qu'elle pouvait que se contenter d'être son amante, au mieux sa maîtresse mais jamais sa femme. Quand bien même la Celkhane aurait trouvé l'amour avec une autre femme, elle ne lui serait pas arrivée à la cheville. Kiriko pensait à de nombreuses choses mais depuis ses derniers jours, elle pensait surtout aux bébés, une future famille a construire pour Sha, elle voulait des bébés, elle aussi même si elle doutait réussir à être douée en tant que maman, rapidement du moins. Elle verra bien au fil des jours et des semaines.

Sya pourrait porter une de ces filles pour calmer les envies de Luxuria, c’était une bonne idée. Une mauvaise aussi. Kiriko ou Sha, elle verra cette petite comme sa fille aussi alors elle pourra pas s'empêcher de venir la voir souvent et en prendre soin aussi. Dans un sens... ce pourrait devenir une jolie petite Celkhane ? Oui, Kiriko était toujours fier de sa nation de naissance et sans Sha et cette aventure, elle serait sûrement encore sur l'archipel, elle s'en voulait un peu d'avoir abandonné sa famille et l'armée... mais elle ne trahit pas sa patrie alors ça lui convient au moins. À sa façon, elle libérait les esclaves qu'elle trouvait, leur offrant un toit pour le culte de Sha, en faisant d’apprentie sorcière ou des servantes très bien traitée. La déesse des sorcières venait lui demander ce qu'elle voyait plus tard ? Quelles petites sorcières viendront remplir le culte de Sha ? Arya, évidemment était la première sur la liste, elle poussait déjà dans son ventre. Restant blottit contre elle, elle fermait les yeux, revoyant ses multiples rêves aux multiples visages de petites sorcières de tout âges. Pour Kiriko, ce n'était qu'un fruit de ses fantasmes, elle ignorait que ses pouvoirs latents lui montraient des parcelles d'un futur plus ou moins proche. Elle avait les rennes en mains pour changer le futur mais pour le moment, c’était un merveilleux futur.

« Eh bien en plus d'Arya, il y aura notre petite Aby' qui poussera dans ton ventre à partir de ce soir... Après je ne sais pas, je n'ai jamais compté le nombre d'enfants que je souhaitais t'offrir... mais ton temple deviendra une maison bien assez grande pour nos petites sorcières. »

Elle en voyait beaucoup pour aider Sha, Arya, Aby'... et plein de jolis minois qui seront leurs petits trésors. Dans ses rêves, elle n'avait jamais songé à compter le nombre de « filles » qu'elles avaient mais le plus loin qu'elle ait pu voir, Arya était une jeune femme d'environ quinze ans qui semblait amoureuse d'une fille, une princesse ou quelque chose du genre, mais... à voir ses questions, elle ne savait pas trop ce qu'était vraiment l'amour ? Mais même en voyait son Arya dans ce rêve, si jeune femme, elle se voyait encore, elle ou Sha avec de jeunes bébés dans les bras, toujours aussi heureuse. Kiriko était encore belle même après quinze ans, son corps encore très sexy même s'il avait un peu changé mais ce qui avait vraiment changé, c'était son visage. Il n'y avait pas de colère dessus, juste un large sourire de plaisir et de bonheur, loin de sa colère habituelle.

« Nous aurons des bébés, pleins, aussi longtemps que mon corps pourra le supporter. J'ai promis de te rendre heureuse Sha, même si cela veut dire devenir une poule pondeuse. Mon seul souci dans cette vie, ce sera de trouver des noms pour toutes nos petites filles qui pousseront si vite... Elles seront aussi belles que toi, aussi douée en magie comme toi ou peut-être à l'épée, comme moi ? Elles seront très femmes, physiquement mais aussi dans leur petit cœur... Ha... » gloussa-t-elle. « Nous ne seront pas au bout de nos surprises avec notre petite colonie de sorcières. Tu penses à quoi quand je dis ça ? »

A une vraie vie de famille pleine de rires, une petite vie de bonheur quoi ? Kiriko resta allongée contre Sha, savourant de ses vacances en faisant bronzer son dos contre sa femme. Ses mains caressaient ce corps si chaud et si tendre qu'elle adorait tant. Parler de leurs futures petites la rendait heureuse mais avant de se plonger trop loin dans le futur que Kiriko pouvait voir sans le savoir, il ne fallait pas partir trop loin non plus.

« Enfin, ce soir il faudra que je mette notre petite Aby' en route... Pour être sûr de bien la planter en toi, je sais comment m'y prendre... je dois planter la petite graine tout au fond, hum ? »

Tout au fond, en poussant très très fort, voilà qui risquait bien de plaire à sa femme. Elles étaient sur la plage mais Kiriko ne comptait pas encore aller dans l'eau, préférant faire bronzé son corps et préparer un joli cadeau en forme de bronzage sur sa peau pour ce soir. Elle ne savait pas mais elle était sûre que ce petit cadeau allait l'aguicher au plus haut point. Ce soir... ça promettait !

« Tu les imagines comment nos petites chéries ? »

Elles auront toutes leurs petits caractères, si différentes et similaires entre elles... Kiriko aimerait bien voir comment cela se passera...
Neferia
Neferia n'abandonnait pas si facilement, Crystal était bien placée pour le savoir depuis mais en attendant, après avoir câliné sa préceptrice pour la forcer à se détendre, une fois avoué vaincu, elle se retira pour laisser les nekos faire leur devoir. Difficile à dire à voix haute mais la jeune princesse ne pourrait pas apprécier de se détendre autant alors qu'à côté Crystal attendait que le temps passe. Cela risquait de gâcher son massage alors, tout le monde sur un pied d'égalité. Maintenant qu'elle avait abdiqué, il ne restait plus qu'à se détendre et à apprécier. Allongée sur le ventre, les massages sur ses cuisses reprenaient de plus belle, envoyant la jeune dragonne au septième ciel. Même si Crystal ne semblait faire cela que pour lui faire plaisir, une fois mise au travail, elle pouvait se rendre compte combien la neko était douée de ses petites pattes.

Cela la faisait même glousser, elle qui parlait de se venger, entre deux gémissements, ça ne tenait pas la route son histoire.

« Hu huuum... Si tu comptes te venger... comme ça.... moi ça me va... »

Un doux entraînement relaxant, elle ne disait pas non après tout. Neferia observait Crystal savourait sa « torture », elle aussi savourait ce que ses petites mains dans son dos faisant, abandonnant parfois cela pour plutôt remonter vers son dos et la détendre un peu. Si elle ne serait pas sur une plage à bronzé, elle aurait sûrement succombé au sommeil. Elle garda un œil sur la dragonne, plutôt la neko, observant où elle compressait ses mains pour détendre autant la dragonne de glace. D'un petit geste de la main, elle stoppa la neko sur son corps pour venir remplacer doucement et sans un mot la neko de Crystal. Elle remarquerait sûrement la différence mais qu'importe, elle voulait apprendre pour pouvoir la caresser dans le sens des écailles quand elle voudra lui demander quelque chose ou bien si elle fait quelque chose qui la déplaît. Ses mains passaient dans son dos, près de ses épaules et de ses ailes mais elle continua, espérant bien faire.

Ce n'était pas désagréable mais cela n'était pas du niveau des deux nekos, c'est évident. Les deux nekos observaient d'ailleurs sans demander leur reste. Elles ne savaient pas si elles devaient repartir ou continuer ensuite ? Neferia prenait les devants, venant même chevaucher Crystal, leurs deux queues se touchant un peu, elle continua de la masser, se penchant sur elle. Ses longs cheveux venaient gâcher la surprise en la caressant alors qu'elle se pencha vers son oreille.

« Alors ? Je pense que pour une femme qui ne voulait pas aimer cela, tu aimes quand même beaucoup les massages, nooon ? »

C'était amusant de voir à quel point cette femme qui refusait la moindre chose se laissait finalement bercer doucement par cela. Neferia connaissait une nouvelle faiblesse chez Crystal, une faiblesse qu'elle pourra exploiter. Non pas qu'elle s'en servira à mauvais escient mais c'était toujours bon de garder ça sous le coude au moins. Baissant sa tête vers sa nuque, elle croquait délicatement sa peau entre ses dents, sa langue venait elle aussi lécher sa peau. Elle était ce genre de petit bonbon acidulé et pourtant aussi très doux. D'un petit signe vers elles, les nekos venaient prêter main-forte à Neferia pour masser Crystal. La voilà avec six
mains sur son corps pour l'aider à se détendre. Quelle élève attentionnée elle faisait, n'est-ce pas ?
Harley
Voilà que les vacances commençaient plutôt bien ! Un petit jacuzzi improvisé avec une nouvelle type de fleur qui servait de petits bateaux sur l'eau. Oh c'est si romantique !!! Harley s'amusait toujours avec Ivy, sauf peut-être quand cette dernière se penchait un peu trop sérieusement sur des lotions ou autres trucs pour le bien de ses plantes. C'est bien beau d'avoir la main verte mais attention à ne pas trop en abusé quand on a des invités, sinon ça craint. Face à sa jolie pamy, outre une envie d'imiter Zatanna, elle avait envie de voir sa petite rouquine redevenir vulgaire, hautaine, délicieusement dominante comme celle qu'elle était à Gotham. Elle l'était toujours ici aussi mais ce n'était pas la même chose selon Harley. Ce n'était que son point de vue mais après tout, elle n'avait peut-être pas tort ? Ou bien était-ce Harley qui changeait en vérité ? Il faut dire qu'elle était en train de vaincre un record d'absence de Monsieur J, c'est peut-être ça qui la change aussi elle et son point de vue ?

Peu importe, le clown psychopathe n'avait pas sa place ici, en vacances, surtout dans cette belle fleur. Pamy usait de ses lianes pour venir tordre Harley dans tous les sens, juste pour le plaisir des yeux de la belle plante qui la trouvait toujours aussi fascinante apparemment ? Oui elle était souple et sans en être prisonnière, elle irait bien le lui montrer mais, patience, Pamy voulait autre chose. Si elle était libre, ce n'était que parce qu'en plus de la vulgarité, Pamy retrouvait ce rôle qu'Harley aimait tant. Avait-elle au moins consciences que quand elle se montre sous ce jour, elle est foutrement excitante ? Harley ne savait pas ? Oui, elle aimait quand Pamy se montrait toute gentille avec elle mais... la vie n'est pas toujours rose, elles le savaient bien et, paradoxalement, elles avaient besoin parfois de se montrer sous leur véritable jour, leur véritable nature, leur personnalité qui était tant célèbre dans cette ville portant le nom de Gotham. Ivy en une femme plante aussi dangereuse que Sexy et Harley en une psychopathe qui pouvait vous câliner à mort... littéralement.

« Haaaaan ! Saleté va ! »

Cette rose n'avait pas seulement des épines mais de belles petites pinces autour de ses tétons ! Cela ne lui suffisait pas de la chevaucher, elle voulait en plus lui faire mal ?! Mais qu'elle continue ainsi... elle aime être sa petite prisonnière des fois, elle était tellement gentille comme geôlière, en plus elle s'ennuyait pas dans ses moments-là. Sauf que bien vite, la belle rouquine venait à lâcher prise à tentée de se faire pardonner avec ses deux ravissantes bulbes bien moelleux et bien tendres. Elle changeait vite d'avis dis donc... toute cette mise en scène pour quoi ? Pour qu'Harley vienne lui butiner l'arrière-train bien comme il faut hein ? Harley se redressa, restant à genoux dans l'eau, face à ce joli petit cul, sa tige bien dressée.

« Qu'est-ce que j'entends ? Tu me traites de petite pute ? De petite salope ? C'est l’hôpital qui se fout le doigt dans l’œil et jusqu'à la charité ! » … Bah c'est Harley, faut pas chercher à comprendre. « Tu me provoques juste pour que je m'en prenne à ce pauvre petit cul innocent... tu es une vilaine petite rose toi, hein ? Très jolie mais bourrée d'épines. Maiiiiiiis comme je suis gentille comme tout... » dit-elle en se donnant de grands airs d'actrice shakespearienne « j'accepte de m'occuper de ton petit trou ! »

Si ça ce n'était pas être une sainte ! Mouillant son gland avec l'eau, elle en fit de même en mettant un petit d'eau dans sa bouche, venant arroser la petite entrée de Pamy en jouant les pistolets à eau. Puis vint le moment tant attendu... Deux mains bien accrochées à cette jolie paire de hanches et PAN ! D'un coup sec, Harley venait de pénétrer Ivy d'un coup sec et sans vaseline ! Bon, l'eau avait un peu aidé quand même... Mais Harley restait collé, ses doigts se crispant sur les hanches de la jolie rouquine alors qu'elle se penchait doucement sur elle...

« Alors... heureuse ? Hou ! Venons punir la vilaine rose ! »

Pas de claque, pour le moment, de la part de l'Arlequin mais une bonne envie de faire cogner son bassin contre elle, d'enfoncer sa grosse queue en elle, le plus loin possible. N'était-ce pas ça qu'elle attendait après tout ? Venant lui butiner sa fleur anale, elle venait ralentir ses coups en se penchant sur elle, léchant son oreille pour lui demander un tout petit quelque chose. Un chantage, rien de bien méchant, mais un chantage en sa faveur... du moins en théorie.

« Allez Pamy... je veux t'entendre, han... dis à ta précieuse forêt... combien tu adores ma grosse liane ! »

Que cette forêt sache qu'Harley se faisait la madame plante et que la madame plante, elle adorait ça ! Vu comment elle adorait ça en gémissant, vu son étroit petit trou, elles sont deux à adoré ça. Fut une époque ou c'était toujours Harley qui était sous Pamela mais il faut croire que l'écologiste était tombée amoureuse de la Harley bien membrée... Bah, ce n'est pas comme si l'intéressée n'était pas contente de ça non plus. Restant pratiquement allongée à lui sucer sa petite oreille, elle aimait se faire la mauvaise conscience, ou la bonne en susurrant de belles choses...

« Tu es bien gour-mande hein ? Huuum ouiiiii ! Une chance que, haaa ouh, tu préfères l'anal sinon... je t'aurais déjà foutu en cloque ma belle ! »

Oui enfin, peu de chances que cela arrive chez les futas, originel ou non mais sans le savoir Pamela avait déjà sa fille même si ce n'était pas Harley la mère, ou le père ou la mèpère ? Comment on pourrait dire ? Oh puis merde hein, pas le temps de penser à ça, elle avait un délicieux trou à ramoner !
Aoki
Amour ou sexe ? Bah, la différence était si infime entre elles. Oui il y aviat bien de l'amour, si demain elles venaient à rompre, toutes les deux ne seraient pas indifférentes. Si un plan cul ne peut pas venir, ce n'est pas pareil que l'être dont elles seraient amoureuses. Mais leur amour est surtout sexuel, quand bien même Aoki a songé plus d'une fois à la vie de famille parfaite, entre filles, ce n'est pas une chose réalisable. Même avant de coucher avec une Félicia membrée, faire accepter la belle américaine comme compagne à ses parents, ce ne serait pas une chose simple de base, alors, imaginer que même avec un miracle divin, elle tomberait enceinte... est-ce que cela arrangerait le cas d'avoir une belle fille pour ses parents ou cela empirait les choses ? Aoki n'en savait rien et préférait ne pas aborder le sujet. Si cela un jour arriverait sur le tas, elles verraient bien mais en attendant, elles couchent et se font l'amour dans bien des positions, toujours pour leur plus grand plaisir.

Collée contre elle, son intimité était maltraitée par cette Félicia membrée, elle mouillait comme jamais en se sentant enfoncée dans le sable, peu à peu tant sa belle petite chatte noire profitait de la situation. Ses mains étaient accrochées à ses fesses qu'elle griffait du bout de ses ongles, elle pétrissait cette zone aussi tendre que musclée, il faut bien ça pour un avoir un cul d'enfer bien moulé dans sa combinaison. Embrassant ou léchant sa petite amie, elle en aurait presque les larmes aux yeux tellement tout cela était divinement bon. La situation, le décor, elle rêvait, c'est ça ? La chatte se faisait plus coquine que jamais en demandant plus pour son petit cul, chose qui aurait bien fait glousser Aoki si elle pouvait. Levant son index dans sa bouche, elle le mouillait d'une façon qui n'aurait pas laissé Félicia de marbre si elle ne serait pas déjà en train de soulager sa queue si grosse et dur. Pas égoïste pour autant, elle enfonça doucement son doigt dans sa bouche aussi avant de l'amener plus bas et le planter en elle !

« Haaaaaaaan ! A-Alors ? Tu aiiimmes huuum aaaaaaaah !!! »

Elle remuait son doigt, le plaçant comme un hameçon dans son antre chaud, elle se faisait plaisir en voyant Félicia prendre son pied avec si peu de sa part, elle devrait un jour lui renvoyer la pareille. Mais pas maintenant... peut-être ce soir mais... elle avait déjà un projet pour ce soir. Son doigt ramonait son intérieur, son autre main griffait ce cul de feu, sa bouche restait collée contre cette peau si douce et qui sentait si bon, trop tard.... Trop de bonheurs égale l'orgasme et elle le ressentait.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA FELICIIIIIIAAAAAAAAAAAAA !!!!!! »

Elle pouvait se le permettre, personne n'irait les espionner ici. Son foutre chaud coulait en elle, elle se sentait si bien, sentant que la crème arrivait et s'arrêtait doucement pour finalement lancer ses dernières gouttes en elle. Un jour peut-être, avec le plus grand des miracles, la vie prendra forme dans son ventre ? Pas aujourd'hui en tout cas. Aoki ne bougeait pas, reprenant son souffle en restant collé contre elle. La transpiration de l'effort ou de la chaleur, peu importe, elle avait besoin de souffler en restant contre elle encore un peu. Elle cessa de la griffer contre caresser son corps chaud, c'était un moment magique après l'orgasme, le monde devenait beau et merveilleux pendant quelques secondes, silencieuse bien souvent.

« Quand tu auras assez repris... je la nettoierais entre mes seins, ok ? Mais pour le moment... profitons un peu... »

Ce n'est pas tous les jours qu'elles pouvaient se détendre en écoutant le bruit des vagues justes à côté. Avec la forêt non loi, elle avait bien envie de se mettre une fleur ou deux dans les cheveux, peut-être en faire un collier ? Voir même une tenue typique seule au monde, avec de grandes feuilles en guise de dessous... ce serait bien excitant ça, non ? Le silence était d'or, comme ses caresses mais en redressant la tête vers elle lui baisant doucement les lèvres, elle passait ses mains dans ses cheveux en se posant une petite question jamais posée dans ce cas-là...

« Il y a une chose que je ne sais pas chez toi au fait... Lequel de mes trous tu préfères caler ta belle queue ? »

Question difficile, que ce soit son minou, ses fesses ou sa bouche, les trois avaient beaucoup d'avantages ! N'empêche Aoki était sérieuse, elle saura comme ça à l'avenir comment préparer le terrain pour Felicia, lui faire un petit plaisir bien comme il faut. C'est beau l'amour.
Magie
Quelque chose de normal, ce n'était pas trop dans le vocabulaire de la jeune russe, ni même dans celui de Laura. La miss Wolverine a peut-être grandi en étant une machine à tuer mais Magie à d'abord grandi comme une fille normale avant de vivre en enfer tant d'année. Laura voyait tout d'un mauvais œil mais Illyanna voyait ce qui autrefois lui paraissait normal, suspect aujourd'hui. Peut-être pas tout, mais les gens sont tous suspect à ses yeux. Qui avait la confiance de Magie ? Son frère, Kity et... C'était à peu près tout. Même Cycplope, son « leader », Magneto ou Emma, elle pouvait leur faire confiance et leur obéissait quand il le fallait mais en quantité limitée. Même Stephen Strange, le professeur avait beau être un bon élément pour maîtriser ses pouvoirs magiques dans cette dimension, elle ne pouvait pas lui faire entièrement confiance pour autant. Elle voyait un peu en Laura cette fille qu'elle a été, qu'elle était.

La jeune fille était d'accord pour tenter de s'amuser là-bas, ce qui arrangeait un peu Magie. La plage c'était bien gentil mais dans cet endroit plus familial, elle sera plus à l'aise, moins de dragueur ou dragueuse à leurs côtés donc moins de possibilités de s’énerver. Magie avait une patience limitée, si elle paraissait très calme, elle pouvait aussi devenir une véritable machine à tuer en un claquement de doigt. Surtout si ses pouvoirs se manifestaient un peu trop. Entre ce « don » obtenue en enfer et les restes de la force Phénix, quand la crise pointait le bout de son nez, Magie devait évacuer ce trop-plein comme elle pouvait.

« Oui, de même, je dois aussi prévenir Karren... »

Mais comment ? Si les deux femmes n'étaient pas sur la plage, où étaient-elles ? Avec son pouvoir pour voyager, elle trouvait ça simple de rejoindre un endroit mais si elle doit se farcir chaque recoin de cette île, ça allait vite la gonfler. Et en toute sincérité, depuis que ses pouvoirs l'emmenaient parfois dans une autre dimension ou un autre temps, Magie avait du mal à avoir confiance en soi... Difficile à croire mais comment compter sur un pouvoir qui lui ferait défaut ? Perdue dans ses pensées, Laura tentait de ramener cela à la normale, parlant de la glace, c'est bête mais cela l'avait fait sourire un peu sur le coup.

« On préviendra Carol et Karren comme ça, c'est préférable. On ne fait rien de mal mais je préfère éviter de voir ces deux-là péter un boulon pour rien... »

Des personnes avec ce genre de pouvoir, c'était comme des Hulk en moins gros et moins vert, c'est bien chiant à stopper et bien difficile à affronter. Enfin bon, pour le moment, les deux blondes faisaient juste un tour quelque part et elles, elles cherchaient juste à s'amuser « normalement ». Illyanna transmettait le message en disant le nécessaire, peut-être seront-elles là rapidement, peut-être ce soir, elles ne savent pas encore. La jeune blonde s'installa ensuite à côté de Laura, terminant sa glace en attendant doucement le départ pour ce fameux parc d’attractions. Ça allait être une première pour Magie, elle n'avait jamais fréquenté ce genre d'endroit après tout... Mais à sa façon, Magie tentait de briser la glace entre elles, elle n'était pas très sociale et aussi doué pour sympathiser avec les autres que l'était Kitty mais... il faut bien ça pour espérer s'amuser à deux et non en étant seule.

« Ne croit pas que ta présence me déplaît Laura, au contraire, je fais tout pour être agréable. C'est juste que comme toi, j'ai du mal à faire confiance aux gens. Non pas que j'ai été préparer pour devenir une arme vivante ou autre mais... étant jeune, je vivais normalement, comme n'importe laquelle de ses gamines que tu as pu voir sur la plage. Mais j'ai ensuite été enlevé et j'ai grandi en Enfer. »

Ce même enfer que les religions parlaient, entourés de flammes, de tortures et autres joyeusetés. Mephisto, Doramnu, ce genre de personnes était peu recommandable et pourtant, c'est avec de genre de personnes qu'elle a grandi dans la peur. Surtout Mephisto à vrai dire. Là-bas, il y avait une Tornade et une Kitty venant d'une autre dimension, cela l'a aidé à ne pas perdre la tête mais après avoir passé plusieurs années, on en ressort pas indemne.

« Tu voyais des ennemis partout sur la plage ? Moi aussi. Ma magie m'aide un peu à savoir qui m'entoure, si ce sont des démons ou non mais tu est bien placé pour savoir que les mutants ne sont pas bien vue en société. Du moins sur la terre. Ici les mutants sont plutôt nommé ESPer de ce j'ai compris et le dire tout haut reviendrait juste à te faire remarquer. Personne ne va brandir les fourches et te chasser dans ce coin-là. Je suis plus à l'aise avec mon arme à devoir débarrasser le plancher de mes adversaires que me comporter normalement en société. J'aime me détendre mais au choix, j'aurais sûrement pris des vacances en solitaire, dans un endroit calme mais bon, c'était ça ou rien pour moi. »

Même si elle était professeur dans la nouvelle école de Cyclope, elle avait du mal à être un bon prof calme qui veille bien sûr ses élèves. Elle en faisait attention et les protégeait mais elle était plus dans l'optique « marche ou crève ».

« Alors aujourd'hui, c'est un peu une épreuve pour nous deux. On doit se détendre dans un endroit on l'ont est pas trop habituée en temps normal... Alors, tu acceptes de ''t'amuser'' avec moi et j'en fais autant pour toi, d'accord ? »

Magie tendait sa main, d'abord pour serrer la sienne avant de doucement la lever vers sa bouche, essuyant un petit reste de glace près de ses lèvres avant de venir lécher son index au petit goût de vanille. Elles devaient s'entraider, c'est aussi ça que Xavier comme Magneto ont tenté d'apprendre à leurs élèves malgré leurs différentes opinions, l'entraide entre mutants.
Power Girl
Les deux super-femmes continuaient leur petite virée dans les nuages en surveillant les alentours, il fallait bien faire attention à ce qu'aucun incident n'ait lieu, au pire elles sont là. Mais elles sont en vacance et quand on est en vacance, on pense d'abord à se détendre. Karren avait certes dépassé certaines limites ne posant une question indiscrète mais ce n'est pas qu'elle jouait les curieuses, c'est qu'elle voulait juste s’assurer que Carol pouvait boire un verre ou deux sans risquer de piquer du nez et voir des supers méchants à la place de ses nombreux bâtiments. Ce serait une très mauvaise pub pour les gens comme elles. Mais comme pour lui renvoyer l'ascenseur, Carol évoquait la vie plutôt étonnante de Power Girl ou plutôt de la femme qu'elle incarnait, Karren. Il est vrai que chaque rumeur avait sa part de vérité, elle ne pouvait pas dire le contraire mais en ce moment, sa vie était assez calme. Pas d'amour, pas d'attache, il y avait bien de la vérité donc. Oui, ses entreprises avaient bien l'esprit coquin mais ce qu'elle fabrique et légal et cela se vend plutôt bien.

De même qu'elle avait bien des amants qui changeaient aussi vite que les journées passaient. Pour l'instant, il n'y avait pas l'ombre d'une autre super-héroïne pour voler son cœur, elle était une femme libre et elle le montrait bien. Assises aux côtés de Carol, elle l'observait en souriant, ce long sourire pouvait vouloir dire deux choses... ou bien ces histoires loufoques l'amusait énormément ou bien la vérité l'amusait tout autant. De même de voir que Carol semblait avoir une vie sexuelle assez désertique à l'écouter ? Étonnante, pourtant elle était sexy ? Une timide donc ? Ou bien elle avait un quelconque complexe et se cachait derrière des excuses. Ça arrive parfois, certaines femmes voient chez elle un truc qui les fonds paniquer alors que ce n'est rien ou juste dans leur tête. Soutenant sa tête sous son poing, elle souriait en ne la quittant pas du regard.

« Des astuces ? J'en ai pas vraiment, je prends la vie comme elle vient, je me contente de croquer dans la pomme tout simplement. »

C'était vrai, pourquoi se forcerait-elle à faire ceci ou cela ? Ce ne serait pas honnête à moins de croiser quelqu’un sur qui elle a plus que flashé, elle ne voit pas pourtant elle se prendrait la tête à tourner autour du pot ? Non pas qu'elle soit directe dans ses approches mais elle laissait peu de place au doute. Cela dit, un exemple vaut mieux que mille mots, elle va prouver à Carol qu'il n'y a pas besoin de se forcer, de chercher des conseils ou autres, il faut laisser parler son corps, l'instant présent.

« Je suis peut-être plus à l'aise que toi dans ce genre de situation mais si tu veux quelque chose, n'hésite pas à l'attraper et à ne pas le lâcher. Il faut savoir se lâcher et ne pas se mettre la pression. Sort en boîte avec des copines au moins pour simplement t'amuser au début, te détendre et quand tu seras prête, essaie de te choper un bon poisson dans tes filets. »

Il y avait mieux comme image mais oui, qu'elle apprenne à se détendre entre copines, même entre copains, qu'elle se lâche et soit elle-même dans ce genre d'endroit et ensuite, ça irait comme sur des roulettes. Kara se pencha sur elle, prenant son menton entre ses mains, le temps de partager un petit baiser lent, agréable sans trop insister. Elle se dégageait doucement en lui souriant, emportant avec elle le goût si doux de ses lèvres.

« Il n'y a pas de secret pour ça. Tu peux trouver quelqu'un qui sera comme moi et verra clairement entre les lignes ou quelqu'un de plus réservé comme toi qui pourrait ne pas voir le piège se tendre. Soit toi-même et improvise, c'est la meilleure façon pour que ça marche. Et ce soir, je compte bien te voir être toi-même car moi, je ne ferais pas semblant. »

Semblant pour quoi ? Oh mais si, pour se détendre entre adultes consentantes. Kara passa la main dans son dos, venant plutot la maintenir au niveau de sa hanche en profitant de la vue. Il était temps d'éclairer un certain point de la vie de Carol sans pour autant se montrer indiscrète.

« Si je peux me permettre, puisqu'on aborde le sujet... pourquoi ta vie sexuelle est déserte en ce moment ? »

En gros, était-ce un choix à cause d'une rupture ou Carol n'est pas douée ? Et cette Rachel ? Était-elle sa petite amie ? Une sexfriend ? Comment savoir ? Elle espérait obtenir des détails sans mettre le pied sur une mine kryptonienne... oui une mine normale salirait à peine ses bottes après tout.
Rouge & Twillight
Rouge ne comptait pas être manipulé. Elle l'était peut-être déjà, Miranda était une femme intelligente après tout mais autant que possible, elle préfère avoir les cartes en mains. Ces deux-là étaient des nymphomanes en puissance, à peine sa copine les avait approché qu'elle ne pensait qu'à une chose. Rouge a saisi la perche pour faire avancer ses projets. La belle blonde n'était pas dans son plan de base mais après tout, il n'y a pas de mal à innover un peu. Se rapprochant de sa plage privée, entre deux caresses et baisers, elle dictait son plan, simplement, elles vont baiser a trois à sur cette plage et elle fera bronzette ou autre chose ? Ha oui mais non. Cela pourrait l'arranger mais ça ressemblait un peu trop à un piège. La voleuse en savait des choses après tout et ça, oh non, même si cette perche semblait être la bienvenue, ça ne sentait pas bon.

Elle allait réussir son coup, peut-être pas de la façon la plus simple ou voulue mais elle va réussir. Mais comment se déjouer de cela ? Dire oui et passer pour une rabat-joie en se tournant les pouces ? Dire oui et passer pour une pute ? Ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait mais Twillight allait la sortir de ce pétrin, elle qui pensait qu'elle traînait un boulet, elle va lui en devoir une.

« Tut tut tut ! M’insérer dans vos jolies petits trou du cul, je suis totalement pour ! Ils ont l'air bien étroit et ne dites pas le contraire... Quand on se fait pas sodomiser par une femme comme moi, on ne peut que être étroite. Enfin bref, même si j'adorais passer à cela tout de suite, n'oubliez pas que j'avais imposé une condition... d'abord je m'occupe d'elle, ensuite, on joue autant que vous le voulez ! »

La terranide faisait partie du plan de Rouge ? Oui et non, de base, elle pensait se servir d'elle pour les fatiguer bien comme il faut pendant que la voleuse faisait sa petite affaire ailleurs mais il semblerait que son plan va devoir changer un peu avant de pouvoir se réaliser. Twillight était une servante de Lust, elle adorait donc le sexe et même si elle n'avait aucune idée du plan de Rouge, elle comptait bien l'aider si cela la libérait de sa ceinture de chasteté invisible qu'elle traitant et qui devenait de plus en plus lourde. Elle n'était pas n’importe qui et détestait qu'on lui refuse des choses alors Rouge ne faisait pas exception.

« Cette petite coquine à passer un peu de temps chez mes copines et pas de chance, c'était pendant mon absence ! Alors qu'elles ont eu tout le loisir de jouer avec elle, je peine à ramasser les miettes. D'autant plus qu'elles n'ont pas été de mainmorte sur les compliments alors moi aussi je veux ma part du gâteau. »
« Tss, j'ai l'impression que vous me lâcherez pas la grappe de sitôt ? Si on fait rien pour toi, tu serais capable de faire une crise à trop te retenir et vous deux... Hum ? Je suppose que pour arrivée un peu plus vite à vos fins, vous pourrez y mettre un peu du vôtre, non ? »


Dans quel sens ? Rien de bien méchant. Twillight jubilait intérieurement en se sentant pousser des ailes avec cette petite victoire alors qu'elles entamaient leur marche dans cette propriété privée. Comme son membre, Twillight était plutôt grande, plus que ses trois-là en tout cas et doucement, elle semblait avoir le sourire qui grandissait de plus en plus.

« Je suis en vacances pour me détendre après tout et ce n'est pas tous les jours que je suis sur une plage privée... Indique donc nous la meilleure place de ce petit coin de paradis qu'on s'installe confortablement. Je suppose que vous n'aurez aucune objection à allumer le feu pour que Twillight et moi nous nous réchauffions avant de vous inviter ? »

Rouge voyait cela comme ça. D'abord les deux humaines faisaient quelques petites chaudes pour augmenter la chaleur chez les terranides et ensuite, après que la licorne ai fait sa petite – grosse plutôt – affaire, eh bien en avant la partouze ! Son plan changeait un peu mais pas le choix... puis si cela lui permet d'arrivée à son but final alors ça reste une bonne opportunité.
Tsukasa
La belle blonde était vraiment au paradis. Elle avait beau côtoyer chaque jour une véritable ange, c'était Ryouka sa petite ange. Sa bouille était si mignonne et elle aurait de quoi être un vrai petit ange... si elle n'était pas aussi perverse. Enfin, ce n'est pas pour ça que Tsukasa va la détester, c'était même le contraire ! Une bouille d'ange dans un corps de succube, que demander de plus ? Et maintenant qu'elle avait ramené sa sœur, c'était une double dose de plaisir ! Les deux sœurs Spanjee avaient beau se chamailler comme de véritables sœurs, ça restait quand même mignon de voir leur amour incestueux. Bon, elles n'étaient pas vraiment sœur donc ce n'était pas de l'inceste mais dans un sens, ça en reste aussi après tout. Quoi qu'il en soit, la belle Nika n'avait rien ramener pour se balader dans une tenue adéquate sur cette plage, c'est là que les deux perverses entre en actions ! Direction la boutique pour lui trouver un trikini, bikini, monokini ou peu importe pour la balader sur la plage ! Nue, Tsukasa ne dirait pas non mais quitte à être sur une plage, autant profiter des petits plaisirs qui ne se font pas ailleurs. Se balader en bikini dans une chambre, ça n'a pas le même effet que sur une belle plage.

Une fois en boutique et sous les conseils de sa petite sœur, Nika avait donc choisi un ravissant bikini, reste à voir comment elle sera dedans ? S’installant avec sa copine sur le canapé, cette dernière était toujours aussi chaude que la braise, même en public ? Ce n'est pas plus mal cela dit... En tout cas, si elle commençait à se rapprocher en la caressant, la belle blonde n'allait pas rester de marbre. Déjà ses mains se baladaient près de ses petites fesses, venant titiller son petit jouet.

« Hum... pour ça je te fais confiance, tu as toujours eu un bon instinct pour choisir ce genre de choses ma petite Ryouka... Si toi tu sais ce qui se porte à merveille sur les autres, moi je sais ce que les autres attendent... Et là... je sais que la vue de toutes ses belles pièces te donne des tas d'idées pour me prendre contre ce canapé en cuir ou même l'inverse, moi qui te prendre dessus pour voir qui couine le plus entre le cuir et toi ? »

Tsukasa savait tenir Ryouka quand elle le voulait car à l'écouter, elle serait venue avec un sexe-toy au mariage d'Hinata et de Shunya. Elle se fichait qu'elle fasse ça en temps normal mais pas à un mariage. Même si Ryouka fut vraiment mignonne dans ce kimono plutôt court pour elle, elle avait su la faire patiente jusqu'au soir, eh oui. Elle lui avait promis une nuit aussi folle que la nuit de noce qu'allait passer le couple royal – bien qu'elles ne savaient pas jusqu'à quel point ce fut chaud ou non – alors ce n'était pas une petite plage qui allait lui faire peur. Leur rapprochement aurait pu continuer si Nika n'avait pas tiré le rideau. Oooooh mais elle était sexy ! Tsukasa en bondissait presque de son siège pour se rapprocher et voir ça de plus près.

« Huuum, Ryouka a toujours ce talent, n'est-ce pas ? C'est simple, je serais une futa, j'aurais déjà la gaule à te voir là-dedans... Cela dit, je suis autant pressé de te voir sur la plage avec que de te le retirer... »

Douce hésitation. Cela dit, elle n'ayraitr pas été contre de le lui retirer dans la cabine et tester avec elles, non pas d'autre maillot de bain mais plutôt de savoir combien Nika était douée comparée à sa petite sœur. Oups... Elle était tentée par son idée de se sentir à l'étroit dans cette petite cabine d'essayage en étant toutes les trois nues comme de vrais nymphomanes... Mais non, attendons plus tard, d'abord la plage ! Novaq avait beau être très beau, ils ne plaisantaient pas avec certaines règles comme le fait de se balader en maillot de bain que sur la plage ou la piscine. Pour ça que les deux copines n'avaient pas encore sortie leur arme. Quittant la boutique avec Nika, elles pouvaient se rapprocher de la plage où Tsukasa n'attendait qu'une chose.

« Dites-moi les filles... Laquelle de vous deux je badigeone d'huile pour commencer ? »

Pourquoi cela ? Outre la sécurité de leur douce peau, Tsukasa voulait tester ses connaissances sur les zones érogènes, même si tout le monde à des zones érogènes plus ou moins similaires, certaines personnes en avaient des plus particulières. Elle ne savait pas encore où mais elle comptait le découvrir et voir si sa prévention anti UV va les faire gémir de plaisir ? Se plaçant entre elles, sa main se baladait entre la hanche et la fesse de Nika et pour Ryouka, ce fut entre sa fesse gauche et droite, en insistant bien sûr le creux entre les deux, son jouet devait glisser de temps en temps...

« Nika ou Ryouka ? »

Choix difficile...
Sya
L'ange avait beau servir la luxure, elle n'oserait pas servir la luxure sur une plage devant autant de sales mâles ou de jeunes enfants alors elle comptait se comporter relativement normalement jusqu'à un certain degré. Elles étaient sur une plage, autant en profitée dans tous les sens du terme, tant sexuelle qu'innocent. Puis elle était tellement bien dans les bras de sa maman, elle aimait tout faire avec elle. Que ce soit du sexe endiablé ou bien plus doux pour partir doucement, elle était partante. Et même sans sexe, que ce soit se blottir dans ses bras en trouvant le sommeil ou l'aider quand cette dernière travaillait. Elle avait bien le droit d'aider sa mère sans être nue ou partir sur une note sexuelle. Que ce soit en la massant, en lui rapportant des documents qu'elle avait besoin ou même en aidant Kazuha de son côté. Bref, elle était très serviable envers sa douce maman à la peau rouge. On pouvait se questionner sur cet étrange amour maternel incestueux qui les unissait mais il ne faut pas oublier, comme Sya l'avait déjà dit à Samara, Nymph a une maman mais Sya n'a jamais eu de maman. D'où cet amour qu'elle n'avait aucune honte à pousser au-delà de la limite pour le placer entre les serres de la luxure.

Heureuse comme tout dans ses bras, elle laissait de côté cette histoire de bébé, elle n'y songera que ce soir au moment d'être dans son lit mais en attendant, il était temps de s'amuser ensemble ! De son splendide regard, elle interrogea Sya pour savoir ce qu'elles pouvaient faire ? Mais il y avait pourtant plein d'idées dans sa petite tête !

« On pourrait s'amuser à faire la course sous l'eau ou même jouer au ballon, non ? » Quoi ? Des jeux normaux ? Eh bien oui, elles ne pouvaient pas faire grand-chose sous des yeux innocents ou d'immonde pervers masculin. Cela dit, elle avait bien d'autres idées de jeux dans l'eau un peu plus tentante pour Samara et Kazuha. « Sinon il y a ma version du Marcia Pauline. » Sur Terre, ils nomment ça Marc Paulo mais double nom masculin, ça non alors en quoi la version Sya change ? « L'une de nous se bande les yeux et cherche les autres. Elle dit d'abord Marcia et les autres répondent Pauline pur l'aider un peu pour lui donner la direction à suivre. Rien n'empêche de bouger un peu pour éviter d'être attrapé. Mais même une fois attrapé, il faut deviner de qui il s'agit en caressant le corps de l'autre comme on veut. »

Le nez dans la poitrine, à coup de langue sur la joue ou même avoir les mains baladeuses, c'est comme on veut. C'est bien là la version Sya puisque le jeu se base surtout sur les sens hors de la vue. Sinon elles pouvaient aussi avoir d'autres jeux pour s'amuser ? Évidemment.

« On pourrait aussi jouer à chat à la surface ou même sous l'eau. Sya pourra se changer en petite sirène comme ça. »

Dit-elle avec un grand sourire pur sa mère. Imaginer Sya comme une sirène qui cherche à fuir la grande prédatrice qu'était Samara ou Kazuha, voilà qui pourrait être amusant ? Elle fournirait aux autres leur ration d’oxygène pendant qu'elle subit leur morsure, caresses et autres tortures sous l'eau. Eh oui, Sya est une ange qui pouvait, à l'aide de la magie rose modifier son corps. Comment pourrait-elle devenir une petite neko ou ushi sans l'aide de la magie rose ? En théorie, cela s’utilise dans un lit pour que la magie soit vraiment parfaite mais avec tous ses dons pour la luxure et la magie rose, elle pouvait bien s’offrir quelques extra hors du lit.

« Mais après si Maman ou Kazuha a une autre idée de jeux, Sya est tout aussi preneuse ! Tout comme l'idée de faire une sieste au soleil avec toi, ma Maman chérie. »

Pas une sieste crapuleuse, une vraie sieste reposante pour bronzer au soleil, c'était tout aussi bien. Mine de rien, elle préparait son cadeau pour ce soir en restant là, elle voulait offrir son corps avec des marques de bronzage dessus... Ne serait-ce pas plus excitant ça encore ? Nul doute que oui !
Blanche & Noire
Quand il s'agissait de s'amuser avec ce genre de choses, les jumelles usagis n'étaient pas les dernières ! Il est vrai que les Karistal leur ont appris beaucoup de choses sur la façon de jouer à quatre ou plus mais leur rôle premier était de protéger leur maîtresse. Les apparences sont trompeuses, en les voyant, on jurait voir deux simples poupées prête à s'envoyer en l'air et pourtant, il faudrait être fou pour attirer leur colère. Elles ont pur but de protéger les Karistal, de veiller sur leur corps et parfois très très près mais ça ne les empêchait pas d'être deux puissantes guerrières ! Mais on s'en fiche pour le moment de leur talent en combat, hum ? Blanche, la non futa des jumelles usagis avaient pour rôle de s'amuser avec la futa de Mélinda, la belle Ayumi qui tendait joyeusement sa carotte pour la faire goûter à Blanche. Elle était gentille elle, surtout que Blanche adore jouer avec des carottes !

« Attention à toi car je suis très gourmande ! »

Son petit pompon dans son dos ne cessait de frétiller alors qu'elle venait enfoncer sa bouche sur sa belle carotte. Elle ne se privait pas la gourmande, la pointe allait vite s'enfoncer dans sa bouche, venant se loger loin dans sa petite bouche. C'est qu'elle avait bon goût la Ayumi après tout ! Mais une fellation de Blanche – et même de Noire – ne serait pas faite sans leur spécialité. On disait les lapins rapide pour jouir, ce qui n'est pas totalement faux mais les sœurs usaient de cette rapidité autrement. Avec sa bouche comme sa langue ! Ainsi en se retirant doucement, elle prit la base de cette queue entre ses doigts et sa bouche offrait à la jolie futa un tour digne de ce nom ! Vu le nombre d'esclaves de Mélinda, elle connaissait peut-être ce petit tour mais que ce soit le cas ou non, Ayumi était prête ! Ses lèvres se posèrent sur le gland alors que la belle activait sa langue et sa bouche. Les baisers, les coups de langue doux devenaient de plus en plus rapides et furieux autour de sa verge, délaissant le gland pour la peau, retournant sur la pointe. C'était très rapide, pas impossible pour une humaine mais il faudrait de l’entraînement. À croire que cette petite langue prononcée mille mots à la seconde tant sa langue léchaient rapidement son sexe. Sa tête bougeait là où sa langue devait lécher, c'était tellement ça ! La rapidité et la douceur, voilà qui était délicieux non ? Ayumi pourrait y prendre goût, Blanche sera ravie de recommencer ! Peut-être allait-elle la faire jouir comme ça ? Elle pouvait bien aussi couvrir cette belle queue avec sa bouche, le résultat allait à peine changer.

« Hum-hum-hum !!! »

Entre gémissements et rires... Pour Noire, c'était plus délicat. Elle était aussi perverse que sa sœur jumelle mais plus pudique aussi. Certes elle avait une belle gaule à offrir mais elle ne voulait pas le demander à Alice, pas à une princesse. Et pourtant, elle n'attendait que ça. Heureusement, Alice comprenait rapidement où elle voulait en venir et ainsi, elle sentit d'abord son membre se frotter contre le ventre de la princesse quand cette dernière venait l'embrasser tendrement. La main sur sa nuque la rassurait, elle lui disait être protectrices, en sécurité. Elle la maintenait bien sans la forcer non plus. Et sa main sur sa fesse l'excitait plus encore, si elle pourrait voir les pensées de la lapine timide, elle en rougirait la belle princesse ! Noire était plutôt soumise alors elle se laissait embrasser et manipuler car quand elle vint faire la remarque de s'occuper de sa queue, elle fit un petit signe de la tête en gardant le rose aux joues.

Venant se heurter à l’arbre, elle remarqua à peine sa sœur et Ayumi, elle était concentrée sur Alice et rien d'autre. La belle blonde venait prendre doucement son sexe tendu avant de lui offrir ses lèvres et sa langue ! Han ! C’était bon ! Non, ce n’était sa sa première fellation mais sa première fois avec Alice, Noire voyait tout le monde différemment, chaque personne avait sa façon de faire, si similaire aux autres et si unique aussi. Elle plaqua une main sur sa bouche pour s'empêcher de gémir trop fort alors que sa seconde main venait près de sa tête, voulant lui caresser ses les cheveux mais elle osait à peine frôler ses cheveux blonds. C'est une princesse après tout... une princesse qui lui fait une fellation ! Elle était chanceuse Noire, très chanceuse !

« Nnnnnhhhhuuuuuuuu Yaaaaa ! »

Elle plaqua à nouveau sa main, forçant le sn à ne pas quitter sa bouche mais... c'était duuuur ! Quelles bande de sœur perverse ! Et génial aussi après tout. Ce soir... les retrouvailles, ça va être quelque chose.
Konata
Elle avait beau être dans un autre monde, loin de ses mangas et de ses jeux vidéo, même qu'elle était en vacances mais y a pas à dire, elle se détendais mieux lorsqu'elle geekait, là, on peut parler vacance ! Même si cette technologie était plus avancé que les consoles actuelles au Japon, elle avait rapidement trouvé ses repères donc elle n'était pas si déboussoler que ça. Certes, c'était à la nouveau comme concept mais après à part le fait que ce soit pas mal réel, ce n'était pas nouveau pour elle. Combien de borne d'arcade elle avait hantée en installant ses meilleures score en haut des classements. Combien de personnes ont tenté de détrôner KON ? Certains pensaient même que c'était tricher mais tricher sur une borne d’arcade... comment ce serait possible ? Après tout, elle avait des années d'expérience la miss !

Le jeu comme la borne restait à peu près comme à Yoake, à un certain moment on gagnait une vie mais oui, ça restait une pompe à fric. Sauf que chez elle, il reste une barre de vie, le système de la vie qui remonte seule à un certain moment, ça se fait que depuis quelques années alors comme ce genre de jeu est généralement assez ancien, d'autant plus que Konata fréquentait souvent les salles d'arcades rétros, c'est plus fun ! Elle faisait un bon score, même Jessica semblait étonnée mais elle risquait de faire tomber le masque aussi à force... doit-elle devenir moins bonne d'un coup ? Ha ça non ! Et tant pis si après elle donne sa véritable identité, sa vraie nature, pour le moment, elle se défoule et ce n'est pas l'IA qui dirait le contraire. Progressant dans le jeu, elles faisaient face à des preneurs d'otages et là, elle faisait bien attention à viser et à prendre un peu plus son temps. Après tout, avant il n'y avait que des ennemis alors elle pouvait tirer dans le tas, pas ici. Mais ça allait, le duo de geekeuse avait fait un carton.

Même le type nunchaku leur avait donné un peu plus de fil à retorde mais ça va, elles ont su gérer ce souci sans trop de difficulté. Certes elles ont pris un peu de dégât mais il n'y avait pas de quoi en faire un fromage après tout. Même Jessica commença à se poser des questions sur Konata. Cependant, elle n'a jamais menti, elle a dit avoir gagné ses places à Lumen, pas d'y être originaire... Donc... Ce n'est pas vraiment un mensonge. Relâchant un peu son attention pendant que le jeu chargeait un autre parcours, elle gardait le sourire face à sa nouvelle amie.

« Je n'ai jamais dit venir de Lumen... Mais j'en dirai un peu plus après cette partie si tu veux. Je suis pas une surdouée mais je peux pas t'en vouloir de le croire. Je suis loin d'être une débutante même si c'est la première fois que je touche à ce jeu. »

C'est la vérité ! Le second parcours continua dans une série de longs couloirs avec de multiples portes sur les côtés, il suffisait de pencher l'arme sur le côté pour se tourner vers cette salle et ici aussi, ça tirait de partout. Ce jeu n'était pas trop compliqué, pour le moment en tout cas, que ce soit à cause du début du jeu ou d'une simplicité assez évidente ? En tout cas pour l'otaku, ça lui convenait parfaitement.

« Tous vos jeux sont basées sur cette réalité virtuelle ? Autant pour un FPS je comprends mais si vous touchez à un RPG ou un jeu de sport, c'est identique à ce jeu ou bien cela se fait plus avec une manette ? »

Est-ce que les termes étaient identiques ici que sur Terre ? RPG, FPS, ça lui parle ? L'otaku n'en savait rien mais sa réponse l'intéressait en tout cas, c'est le cas de ma dire. Si Jessica avait mieux à proposer comme autre sorte de jeux et que cela lui plaît, la jeune femme se sera fait une précieuse amie, c'est le moins que l'on puisse dire. Konata et les mangas ou jeux vidéo, ce n'était même plus une histoire d'amour, c'était bien plus.
Suki
Tout comme la reine, Suki ne pensait pas venir pour défendre ses idées et son but. L'esclavage n'était pas le pire fléau de Terra, elle en était consciente mais disons qu'elle voyait cela comme une maladie de Terra, une maladie très grave qui ne faisait que progresser de plus en plus et elles, elles étaient un médicament, certes assez radical mais cela avait quand même son petit effet. Elle avait mené assez de mission sur Terra pur voir que Terra avait bien des choses effrayantes et qu'offrir Caelestis aux futures générations était un beau cadeau. Au moins, ça avait un air de paix en haut alors qu'en bas... Suki aurait aimé simplement profiter de la plage avec sa petite famille mais la voilà embarquée dans un débat avec la reine de Lumen, rien de bien méchant pour le moment mais elle espérait bien faire changer une ou deux idées chez elle, en la faveur de Caelestis en tout cas. Eléna ne semblait pas méchante, même contre l’esclavagisme mais elle semblait faire attention au moindre de ses pas sur ce terrain. Une bonne réaction mais un peu trop lente pour Suki.

« Vu le nombre de choses que j'ai vu, je sais bien que l'esclavagisme a déjà vu pire... mais d'une façon ou d'une autre, ça revenait toujours au fait de prendre la vie humaine comme un objet que les plus riches ou dangereux peuvent ''acheter'' sans voir cela avec la personne concernée. »

On disait Suki un peu trop colérique, frappant plus souvent qu'elle ne parle mais quand on voit des gens violer des gosses, des gens piocher des organes chez un être humain en le maintenant en vie en atténuant ses douleurs un minimum, se servant de lui comme d'un frigo, peut-ont parler d'être humain ? Mérite-il un procès ou une seconde chance ? Suki avait sa réponse de prête et c'était Non. Une personne vole de la nourriture pour se nourrir ou sa famille, oui, il y a bien une seconde chance. Mais la justice avait ses limites. Des problèmes humains, la justice est là pour ça. Outrepasser la frontière « humaine », la force compte.

« Sur Terra, on nous voit comme une menace, des terroristes mais est-ce que c'est mal d'agir violemment quand jusque-là on nous tournait le dos. Prenons pour exemple un village ou des gens se font voler constamment. Que ce soit des marchands, des gens, volant un œuf ou bien des objets de valeur. Si jusque-là, ces voleurs ont toujours été relâcher ou juger trop légèrement, pourquoi le nombre de ses infractions diminuerait ? Mais si demain, la justice chance et viens couper la main à un voleur, puis à deux, trois et quelques-uns encore... Pensez-vous qu'il y aura toujours autant de voleurs ? Non, évidemment, les gens auront peur. Certains viendraient défier cette justice radicale mais d'autres préférons rentrer dans le droit chemin. Je ne dis pas que notre violence est sacrée, qu'elle est nécessaire mais depuis qu'on est passé de la manière douce à la manière forte, à votre avis, combien de personnes ont cessé d'être esclavagiste ? Combien ont refusé ce rôle de peur de tomber sur nous ? Il est toujours préférable de voir cette maladie ralentir dans sa progression plutôt que progresser pour arrivée à un stade ou peu importe les gestes et les actes, plus personne ne pourra changer quoi que ce soit. »

Suki espérait bien voir un jour Terra loin de cette époque de chaîne et de collier, elle préférait voir un monde agréable ou ses filles pourraient aller faire un tour sans vir de personnes triste, traitée pire qu'un chien. Si seulement ce monde pouvait exister...

« Vous avez raison d'être idéaliste, réaliste ou autre, il faut des gens comme vous mais il faut aussi des gens comme nous tant que les gens ne seront pas assez sensé pour voir que leur geste est mal. Je sais bien que les choses ne vont pas changer comme ça, si facilement mais peut-être qu'à force de venir s'attaquer aux mauvaises personnes, les gens influent vont vouloir agir et stopper cela avant que ça n'empire... Nous avons offert de régler ce problème comme des gens civilisés mais ont nous a ignoré, on agit et on nous traire de monstre.... Le monde n'est pas noir ou blanc, nous sommes des gens qui pouvons écouter des solutions moins violentes mais bon... Enfin, ça ne sert à rien de guerroyer ici sur cette plage, ce n'est ni l'endroit et encore moins le moment. Je suis sûre que vous préférer sûrement vous détendre et apprendre à nager et moi... »

Elle jeta un regard vers Rinako ui bavardait avec cette femme, leurs filles jouant avec la sienne, ce qui fit sourire Suki. Loin de son masque autoritaire de soldate, elle aimait porter ce masque de maman.

« Et moi j'ai envie de me détendre avec ma famille. »

Loin d'une lutte d'idée et de pays, Suki souriait à Eléna, un sourire qui était l'exact opposé de ce qu'elle affichait en tant que soldate. Elle l'avait bien dit, ce n'était pas le lieu pour ça ici alors autant laissé ça loin de Novac et n'être ici que de simples femmes en vacances Suki pourrait faire un effort pour laisser ça là-bas, ici, elle voulait se détendre.
Rinako
Si Suki menait sa petite bataille dans son coin sans en venir aux mains, Rinako restait plus calme en surveillant ses filles avec la Baronne, toutes les deux veillaient sur leur progéniture en s'assurant que tout se passe pour le mieux. Leur château de sable avait fière allure. Un peu étrange parfois mais on ne leur demandait pas de faire une œuvre d'art, juste quelque chose qui les amuse. Eve était peut-être une surdouée mais avait-elle la fibre artistique ? Même si ça pouvait être le cas, elle avait deux enfants tout ce qu'il y a de plus normal pour l'aider alors, tout ne sera pas parfait. Alors quand les vagues venaient attaquer leur petite construction, c'était la panique ! Kitty tentait de faire en sorte que tout reste bien assemblé mais c'était lutter contre la nature là... et ce n'était pas gagné. Mais même leur panique avait quelque chose d'adorable.

« Nous avons vu ça grosso modo en se renseignant un minimum mais je pensais que vous auriez une ou deux adresses précises. Enfin, ce n'est pas grave, on verra de notre côté ce que les filles ont envie de faire ou voir en premier. »

C'était surtout pour elles qu'elles étaient venue après tout. Ce n'était pas des vacances en amoureuse qu'elles passaient mais en famille. Et même Suki adore sa petite amie, elle remuerait ciel et terre pour ses filles aussi. La Baronne profitait aussi de sa fille mais elle était surtout ici pour affaire, ce qui était dommage. Une si belle plage, des tas de personnes, c'était le moment pour elle ou leur fille de se faire de nouvelles amies. Elle n'allait pas critiquer la façon de faire de cette femme mais souffler cinq minutes et passer du temps avec les êtres les plus précieux qu'on a fait du bien. Rinako aimait passer du temps avec sa petite amie, avec leurs filles et elle paierait cher pour passer du temps avec sa mère aussi bien que cela soit impossible. Mais bon, chacun avait sa façon de faire.

« Raison de plus pour profiter un moment. Puis grosse affaire ou non, je pense que ces gens vous laisseront bien le temps de souffler pour profiter de votre fille, eux aussi doivent avoir une famille. »

Sachons rester humain. La Baronne allait donc devoir les laisser y aller seule sur Novac pour découvrir et se balader sur l'archipel mais ce n'était pas un souci. Ni même pour Eve qui semblait bien s'entendre avec Holy et Kitty. D'ailleurs, elle avait une certaine idée concernant Eve... et son problème d'autorité.

« C'est vrai qu'elles ont l'air de bien s'entendre, c'est sûr. » Et pourtant Eve semblait avoir presque le double de leur âge. « Hum, je ne suis pas une spécialiste et je sais pas ce que vous avez déjà fait ou non avec votre fille mais vu son niveau intellectuel, vous avez sûrement tenté de la mettre auprès d'enfant surdouée comme elle ? Mais avez vous songé à la laisser avec des enfants normaux ? Mes filles sont tout ce qu'il y a de normal pour des filles de six, sept ans... » voire moins « et elle ne m'a pas l'air autoritaire pour autant ? C'est peut-être le fait de voir des gens monter sur leurs grands chevaux qui la pousse à monter d'un cran, face à des enfants normaux qui se fichent de savoir le QI de l'autre, elle s'en fichera peut-être aussi ? »

Pourquoi pas ? Si les autres enfants penseront simplement à s'amuser et pas à devenir numéro 1 de la classe, elle se comportera peut-être de façon plus normale ? Rinako était déjà une maman, elle cherchait à aider les autres mamans comme leur enfant. Eve sera peut-être leur première amie qui n'est pas Celkhane, c'est quelque chose d'important après tout.
Image

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Kaguya Shunya »

Avatar du membre
Kaguya Shunya
Messages : 289
Enregistré le : 23 août 2024 01:00
Fiche
Demande de RP
SHIZUKA SHUNYA
Image
Inverser les positions ? Quelle drôle d’idée ! Non, Shunya, à bien y réfléchir, était totalement incapable de s’imaginer en Reine... Mais Hinata, elle, semblait s’amuser à cette idée. La guérisseuse resta silencieuse, car elle comprenait que, au-delà du simple amusement, Hinata était en train de lui révéler la souffrance qu’elle avait de ne pas avoir eu une vie normale, de ne pas avoir pu s’amuser avec son frère et avec ses sœurs. Shunya n’était pas aveugle, et elle le voyait bien quand elle était avec Chikaku. Oh, bien sûr, Hinata était heureuse de la tenir entre ses bras, de la serrer et de la câliner, mais... Il y avait autre chose, derrière son bonheur. Dans ses yeux, il y avait aussi de la souffrance, de la nostalgie, car, si Chikaku grandirait, Kagami, elle, était morte. Et, parmi tous les morts de sa famille, Hinata avait surtout souffert de la mort de Kagami, la plus innocente, un jeune bébé, qui avait été impitoyablement massacré par des hommes sans honneur. C’était quelque chose de terrible, et Shunya comprenait donc la souffrance d’Hinata, ce qui expliquait pourquoi elle ne disait rien.

En réalité, la position de Shunya était de laisser le passé, et de penser au futur. Qu’est-ce que la famille d’Hinata voudrait ? Qu’elle pleure éternellement ? Hinata souffrait logiquement du syndrome de la survivante, et Shunya, qui s’en doutait, savait que le seul moyen de lutter contre ça, c’était d’aller de l’avant. Couchée sur ses genoux, elle se redressa alors, et se mit à hauteur d’Hinata, puis lui sourit. Sa main finit par saisir celle d’Hinata, et elle la posa sur son ventre.

« La seule chose qui compte, maintenant, Hinata, c’est de nous offrir un futur à toutes les deux. Je suis sûre que c’est ce que Kagami veut, ce que toute ta famille souhaite. Que tu sois heureuse... Et je suis fière que ce soit avec moi, Hinata. »

Shunya lui sourit alors. Seules sur ce rocher, elles étaient isolées du reste du monde, et Shunya alla lui offrir un léger sourire. Hinata avait déjà pleuré contre son épaule, généralement quand elles dormaient ensemble, et que la Reine, dans la nuit, se mettait à pleurer. Shunya la serrait alors contre elle, sans rien dire, car elle comprenait. Hinata portait un passé très lourd sur les épaules, et Shunya alla la saisir dans ses bras, venant lui faire un câlin.

« Nos enfants ne remplaceront pas Kagami, Hinata, mais... Je suis sûre qu’ils apporteront un souffle d’innocence et de bonheur. Et je serais toujours là pour toi. Toujours, Hinata. »

Shunya alla l’embrasser sur la joue.

Presque... Elle était presque sur le point de lui dire qu’elle était enceinte, mais elle sut se retenir. Ce soir... Ce soir, elle espérait bien qu’Hinata ne se sentirait plus coupable d’être en vie, et qu’elle embrasserait enfin un nouveau rôle. L’idée n’était bien évidemment pas d’oublier Kagami et le reste de sa famille, mais c’était de vivre de nouveau. Honorer les morts et leur mémoire ne devait pas aller jusqu’à brimer la vie. Shunya avait lu que, dans certaines cultures, on faisait la fête lors d’un enterrement. D’aucuns pouvaient trouver ça irrespectueux, mais, pour Shunya, ce n’était pas du tout comme ça qu’il fallait interpréter ce genre d’évènements. C’était plutôt une façon de dire que la vie se devait de survivre à la mort, et que le meilleur moyen d’honorer la mémoire de quelqu’un qu’on aimait, c’était en respectant la vie, et en la célébrant.

Mais Shunya comprenait aussi que le chagrin était lourd, et elle serra donc Hinata contre elle.

MÉLINDA WARREN
Image
Mélinda aimait bien Ai et Harmony. Elles étaient deux esclaves très différentes, la première étant une perverse hors-pair, aussi infatigable que joueuse, et qui adorait faire l’amour avec d’autres filles. Il ne se passait presque pas une moitié de journée sans qu’elle ne fasse l’amour à quelqu’un. Une pure nymphomane qui avait un besoin maladif de faire l’amour, et qui était bien destinée à passer la majeure partie de sa vie avec elle. Et la seconde, Harmony, était d’une douceur incroyable, et incapable d’appeler Mélinda « Maîtresse ». Elle l’appelait régulièrement « Mademoiselle », alors que, bientôt, Mélinda serait mariée. Mais la vampire connaissait sa faiblesse. Harmony aimait beaucoup ce qui avait trait au plaisir anal, la sodomie, ce genre de choses. C’était son petit péché mignon, et, comme la vampire le savait, elle en profitait volontiers. En réalité, elle aimait jouer avec la grande timidité de la belle et doucereuse Harmony.

C’était tout simplement irrésistible, et, pendant qu’elle jouait avec le petit cul d’Ai, elle sentit Harmony approcher discrètement sa main, pour la glisser sous son maillot, et l’appliquer sur son petit trou. Mélinda s’en mordilla les lèvres, et soupira longuement, en sentant le petit doigt d’Harmony se perdre en elle. Ses mains se crispèrent contre les fesses trempées d’Ai, ses doigts se heurtant à sa swimsuit, s’enfonçant dedans, et elle tourna la tête vers la femme, en soupirant lentement, et en se pinçant les lèvres.

« M-Maîtresse, Harmony, haaa... Maîtresse... »

Habituellement, Harmony avait plutôt tendance à directement lécher son cul, mais, là, la vampire la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle ne ferait pas plus... Et elle-même venait de le dire, et, tout en la doigtant, elle ne pouvait s’empêcher de regarder tout autour d’elle, comme pour se persuader que personne n’était en train de les surprendre en ce moment. Mélinda soupirait donc, tout en continuant à s’occuper d’Ai, remuant en elle, d’avant en arrière, sa grosse queue jouant dans son corps. Sous l’eau, Ai pouvait gémir et soupirer autant qu’elle le voulait, personne ne l’entendrait, et Mélinda, elle, adorait ça. Elle voyait à peine Ai, pouvant seulement observer son dos, et elle veillait surtout à bien la maintenir dans l’eau, tout en remuant. L’eau formait comme une sorte de force qui la retenait, la restreignait dans ses coups de reins, mais elle se débrouillait pour passer outre.

« Hmmm... Haaaa... Haaa... Si c’est bon !! Baiser des culs dans l’eau... Ooh... Toi aussi, tu y passeras, ma belle Harmony, j’aime... J’aime tellement ton petit cul... »

Et c’était peu dire ! Mélinda, de fait, adorait énormément de culs. Elle était une très grande sodomite. Et c’était quelque chose qu’elle partageait avec l’ensemble de ses esclaves. Harmony elle-même y avait été contaminée. Quant à Ai... Honnêtement, Mélinda pensait qu’Ai était déjà une grande sodomite avant que Mélinda ne croise son chemin.

Ce qui n’empêchait nullement cette dernière de la prendre en ce moment. Son corps filait d’avant en arrière, et son membre semblait ne jamais devoir disparaître de ce cul, s’y enfonçant de plus en plus profondément, la femme griffant même un peu sa peau, tout en soupirant, encore et encore.

« Plus... Plus vite, Harmony ! Allez, n’aie pas peur de me faire mal, ma chérie... »

Surtout pas ! On parlait de Mélinda, après tout...

LUNA EARTHWELL
Image
Luna était heureuse, très heureuse, comme un petit poisson dans l’eau, et elle n’aurait jamais cru pouvoir être heureuse dans l’eau, et ce dans la mesure où l’eau lui faisait peur. Pourtant, c’était bien ce qui se passait en ce moment, où la neko barbotait avec joie dans l’eau, en compagnie de ses deux Maîtresses. Après tout, comment aurait-elle pu être triste, malheureuse, ou paniquée, quand ses deux Maîtresses étaient là pour câliner, l’embrasser, la caresser, jouer avec elle ? Luna se faisait ainsi pleinement câliner entre les deux, ronronnant, se faisant, sans même s’en rendre compte, au contact de l’eau, sa queue caudale remuant de gauche à droite. Luna répondait à leur baiser en ronronnant, et, si les Maîtresses avaient voulu lui faire l’amour en pleine eau, Luna aurait accepté. Elle était aussi docile que perverse, et, sous le plaisir juvénile qu’elle ressentait, chez Luna, le désir sexuel n’était jamais très éloigné.

Ces vacances étaient magnifiques, à l’image de cette nouvelle vie que Luna menait. Après avoir rencontré tant de Maîtresses, elle était maintenant en compagnie de Maîtresses définitives, et même la méchante Luna, cette voix mauvaise lui soufflant qu’elle était une mauvaise esclave, avait disparu, permettant à Luna de vivre pleinement sa soumission. Ses Maîtresses la promenaient régulièrement, et il n’y avait rien de plus que Luna aimait que d’avancer à quatre pattes derrière elle, le collier autour du cou avec une laisse la reliant à ses Maîtresses. Sa queue caudale était alors fièrement redressée, et, parfois, ses Maîtresses laissaient des amies la pénétrer en pleine rue, par l’arrière. Elle avait été pénétrée par une vampire, une fois, qui était venue les voir, une amie répondant au doux nom de Mélinda Warren, et que Luna appelait « Maîtresse Warren ». Elle savait que Maîtresse Warren était la Maîtresse de plusieurs nekos au sein du manoir, comme Sacha, mais ça ne l’empêchait pas de goûter aux autres nekos. Elle avait sodomisé la belle Luna, griffant ses petites fesses, et Luna avait ensuite été prise par ses Maîtresses.

De merveilleux souvenirs, Luna adorant les levrettes. Être prise par l’arrière, c’était magnifique, car elle utilisait sa queue caudale pour enserrer le bassin de la femme la prenant... Ou parfois de l’homme, mais il était vrai que Luna couchait surtout avec des femmes. En ce moment, elle était donc avec ses deux Maîtresses, et leur souriait généreusement, en se mordillant les lèvres, toute excitée.

Là, elle était donc à la mer, et ses Maîtresses lui donnaient encore le choix, entre, soit s’enfoncer plus en avant dans l’eau, soit jouer au ballon.

« Euh... Luna sait pas... » avoua-t-elle, toute timidement.

Elle était Luna, une neko servile et docile, pas une femme apte à prendre des décisions ! Ses Maîtresses l’avaient-elles oublié ? Demander à Luna de choisir, c’était comme demander à un poisson de marcher sur le sable : impossible ! Tout simplement impossible ! Luna était Luna, et elle serait toujours Luna, cette jeune esclave docile, doucereuse, très câline, mais incapable de se prendre en main.

« Luna fera comme ses Maîtresses le souhaitent ! »

Ça, c’était sa réponse à tout, mais aussi, très concrètement, la seule qu’elle soit capable de fournir. Luna avait peut-être d’indéniables qualités, mais elle n’avait aucune once d’autonomie en elle.

Et ça, on ne pourrait rien y faire.

SUPERGIRL
Image
Tessou resta droit dans ses bottes. La policière avait beau être petite et peu musclée, elle avait un sacré tempérament. Une Japonaise pure souche, ce qui laissait entendre, quand Kyoko serait adolescente, quelques frictions. Supergirl sourit donc quand elle se défaussa des mains de Kara, qui, elle, était bien plus cool. Elle n’avait même pas fait attention au choix du mot employé, l’ayant dit avec tout le naturel du monde. En un sens, c’était bien la preuve que les deux femmes étaient faites pour s’entendre, et que, à force d’être ensemble, Kara finissait presque se voir comme un genre de couple avec elle. Il n’y avait toutefois rien de sérieux, car Tessou respectait trop la mémoire de son mari pour cela. Or, au Japon, le respect dû aux morts était très important, plus qu’ailleurs. Le Japon était un pays qui était fasciné par la mort et par l’honneur, voyant la mort comme un moyen de racheter son honneur auprès de sa famille.

Kara avait lu des histoires révélatrices dessus, comme celle d’un couple franco-japonais, avec un Français passionné par le Japon, et une Japonaise désireuse de quitter son pays. Un thriller où, à la fin, le Français se faisait l’amère réflexion que, s’il avait passé toute sa vie à apprendre l’Histoire et la culture japonaise, il n’avait jamais été un vrai Japonais, alors que la Japonaise, qui avait passé sa vie à fuir ses racines, était toujours restée une pure Japonaise, en ce sens qu’elle voyait l’honneur comme une vertu fondamentale, cardinale, au-dessus de tout. Supergirl savait lire, elle savait se renseigner, et elle savait que les crises sociales et identitaires que le Japon traversait actuellement venait de ça. Impossible de comprendre le fonctionnement du pays sans avoir cette notion en tête.

Supergirl laissa donc Tessou retirer ses mains, et lui sourit, en la serrant contre elle, et en l’embrassant sur la joue.

« T’inquiètes pas, Tessou, je te taquine, tu le sais bien ! »

Et elle ne put s’empêcher de rajouter, à voix basse, en se penchant vers l’oreille de la femme :

« Et puis, ce n’est pas moi qui hurle quand je lui palpe les fesses... »

Elle arrêtait ensuite ses provocations, et s’écarta un peu. Kyoko n’avait rien vu, et était toujours plongée dans son monde, mais Tessou était désormais contre l’idée d’un restaurant, ce qui amena Kara à réfléchir.

« Tu sais... Les restaurants sont superbes ici, et j’ai déjà réservé... Ce serait dommage de perdre de l’argent. Au pire, si Kyoko s’endort, le restaurant a une garderie, nous pourrons la déposer là, et venir la rechercher ensuite. Crois-moi, on aurait vraiment tort de se priver ! »

La vue devait être magnifique, sans parler de la nourriture.

« Je pense que notre séjour ici est un grand moment, Tessou, et qu’il faut en profiter. »

Kara s’était renseignée sur Tessou. Avant la mort de Ryota, elle était une jeune femme relativement festive, qui aimait sortir. Kyoko était juste une excuse. La vérité, c’est que Tessou se sermonnait de ressentir du plaisir autrement qu’en compagnie de son défunt mari, et qu’elle fonctionnait toujours comme ça. Son refus d’aller au restaurant, de passer une soirée sympathique, c’était du Tessou tout craché, ce qui amena Kara à devoir insister, sans pour autant évoquer Ryota, car elle savait le sujet sensible et savonneux :

« Tu vas voir, ce sera super ! »

SHA
Image
Kiriko et Sha étaient allongées, ensemble, comme un très jeune couple, si ce n’est que l’amour qu’elles se portaient était quelque chose de millénaire. Ensemble, elles envisageaient leur futur, qui commencerait par ce qu’elles allaient avoir dans le ventre. Sha ne put donc s’empêcher de sourire quand Kiriko lui rappela que, ce soir, elles allaient fabriquer Aby’. Maintenant que Kiriko était enceinte, elle raréfiait ses missions, ce qui faisait qu’elle gagnait en perversion... À moins que ce ne soit une conséquence de son séjour au temple de Lust à Wallündrill... Difficile à dire, il y avait beaucoup de facteurs qui pouvaient expliquer la corruption sexuelle de son amante.

Ce dont Sha était sûre, c’est que les deux femmes s’aimaient, et elle l’embrassa donc, avec un sourire sur les lèvres.

« Tu sais, la fécondité entre femmes est toujours moins efficace qu’avec un homme et une femme... Alors, si tu veux t’assurer que mon ventre soit fertile, il faudra que tu te surpasses ce soir. »

Autant la provoquer un peu, c’était gratuit, et ça ne faisait pas de mal. L’Ombre se mettait à sourire, et les deux femmes s’embrassèrent encore, tendrement, pendant que Kiriko désirait savoir ce que Sha envisageait pour le futur. Dans un futur proche, Kiriko partirait pour une mission qui, normalement, serait sans difficulté, en plus de lui faire plaisir... Mais, dans un futur plus lointain, ça...

« Je les imagine pleine de vie, pleine de magie, promises à un très grand avenir en notre compagnie. »

Elles avaient toute une famille à reconstituer, toute une dynastie à créer. Maintenant que Sha était revenue à la vie, l’Ombre avait décidé de sortir de l’ombre dans laquelle elle s’était dissimulée pendant des éons, et de gérer le culte des sorcières d’une façon nouvelle, innovante, et peut-être vouée au désastre... Mais elle ne voyait plus aucune raison de se cacher. Autant développer son culte.

« En réalité, je préfère ne pas trop imaginer leur futur... Je ne souhaite que le meilleur pour elles, mais ce sera surtout à elles de se former et de faire ce qu’elles ont envie de faire. »

La magie risquait toutefois d’être une composante fondamentale de leur existence. Cela, ses filles ne pourraient guère espérer y échapper.

« Et je pense qu’elles seront aussi ‘‘gourmandes’’ que toi et moi... »

Sha ne put que sourire, et embrassa une nouvelle fois Kiriko, puis tapota brièvement les fesses de Kiriko.

« J’espère que tu seras à la hauteur ce soir... Tu n’utilises pas souvent le sexe que Luxuria t’a offert, n’est-ce pas ? Alors... J’espère qu’il sera à la hauteur de ce qu’on a prévu. »

Oui, l’Ombre retournait la titiller, mais c’était plus fort qu’elle.

C’était Kiriko, après tout !

CRYSTAL
Image
Peste soit de cette Neferia ! Elle l’avait roulé pour qu’elle se fasse masser, et... Haa, bon sang, ouais, c’était agréable ! Super agréable, en fait ! Crystal se tortillait lentement sur le fauteuil de massage, et, dans son dos, la neko occupée à masser pouvait sentir toutes les contractions musculaires. Ces deux calmes nekos avaient appris depuis des années à masser des corps, et elles s’y connaissaient à la perfection. Leur résister ? Ha, impossible ! Crystal se mordilla les lèvres en secouant la tête, sentant presque les griffes des petites chattes, qui glissaient sur sa peau, sans chercher à lui faire mal, juste... À la gratter. Elle ferma les yeux en soupirant, penchant la tête sur le côté, yeux clos.

Tout ça était très agréable, et, alors que Crystal sentait son cœur de glace fondre sous l’insistante et le talent de Neferia, elle sentit alors la femme venir la rejoindre, supplantant les nekos. Son style était bien différent, plus direct, surprenant aussi les deux nekos, qui se demandaient si leur service était encore requis ou non. Neferia, elle, finit même par se mettre à califourchon sur le corps de la Dovahkiin, qui se mit à soupirer, serrant brièvement les poings en sentant le plaisir éclater, sous une douceur inattendue.

« Hmmm... »

Neferia opta pour un câlin nettement plus sensuel, en se penchant vers elle, et alla lui mordiller la nuque. Les mains de Crystal se crispèrent davantage, et elle se pinça les lèvres.

« Petite cachottière... »

Crystal esquissa un sourire, et sa queue dragonique se redressa dans son dos, et alla caresser le dos de la femme

« Tu veux me rendre folle, hein ? Rien ne t’arrête, Neferia... »

L’impertinence de la jeune femme avait, néanmoins, quelque chose d’exquis à voir, et à supporter. Crystal appréciait bien Neferia...

Il fallait bien avouer que la jeune dragonne savait y faire pour se rendre agréable !

POISON IVY
Image
Jadis, Harley avait souffert. Elle était le cobaye préféré de Poison Ivy, et ce généralement parce que, à cette époque, lointaine, elle avait le don d’agacer Pamela, avec ses commentaires incessants, ses remarques idiotes, et ses caprices de gamine. Elle voulait sortir « faire le shopping », terme euphémique pour désigner une virée en voiture décapotable, lance-roquettes à l’épaule, elle voulait « jouer au billard dans un bar », autre euphémisme pour indiquer son envie de ravager un bar, ou d’aller détruire un gang ennemi. Et puis, bien sûr, il y avait sa romance de l’époque avec Le Joker, et, de manière plus générale, sa propension immodérée à foutre le chaos. Ah, elle en avait cassé, des fioles ! Alors, pour la punir, ou juste pour l’occuper, Pamela avait pris l’habitude de la donner en pâture à ses plantes, ou à ses hommes-plantes, des gangsters qu’elle avait fait muter en sorte d’épais hommes-verts, totalement soumis à sa volonté.

C’était indéniablement une autre époque, où Poison Ivy était beaucoup plus froide, beaucoup plus cruelle, et où, si elle recourait au sexe, elle était quand même bien moins perverse qu’en ce moment. La raison venait essentiellement au contexte. Gotham City, avec toutes les entreprises et les usines ne respectant aucune norme environnementale. Ace Chemicals, par exemple, était notoirement connue pour reverser dans les égouts de la ville ses polluants et ses cuves remplis de produits chimiques, influant sur la flore locale. Ivy en avait souffert, et Yoake, avec son atmosphère bien plus respectueuse de la Nature, avait très positivement influé sur elle.

Et puis, outre cela, il y avait aussi le fait que, si elle avait souvent voulu jeter Harley dehors, généralement quand cette dernière continuait à se languir de son « bichon », elle s’était progressivement attachée à elle. Harley était une victime, mais, au-delà de ça, elle pouvait aussi se montrer, malgré son tempérament très immature, très intelligente. Harley lui avait souvent fait des propositions judicieuses, et sa connaissance du milieu criminel de Gotham illustrait aussi sa capacité d’analyse. Si on la prenait pour une idiote écervelée au service du Joker, elle était capable de retenir beaucoup d’informations, sur l’organisation des gangs, leurs adresses, etc... Grâce à elle et à ses services, Pamela avait pu se battre contre son ex’, Double-Face, à une époque où il était encore le Procureur Harvey Dent, et où elle avait tenté de le séduire afin de l’inciter à poursuivre plus efficacement des industriels véreux. Harley, de plus, était une excellente acrobate, et, à plusieurs reprises, Pamela l’avait utilisé pour infiltrer des places fortes.

Maintenant, les deux femmes étaient, ensemble, de très grandes amies, et Poison Ivy n’y voyait, là, aucun problème. Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle était amoureuse d’Harleen, loin s’en faut... Mais elle l’appréciait énormément. Ce qu’elles faisaient, là, sur cette plante, n’était qu’un jeu. Ivy pouvait redevenir, pour Harley, cette ancienne Poison Ivy, froide et cruelle, qui n’hésitait pas à la fouetter avec les tentacules, en menaçant de la tuer, mais ce n’était pas spécialement une période qu’elle avait envie de revivre. De manière générale, Gotham City était une période de sa vie sur laquelle elle avait peu de regrets.

« Haaa... !! »

Harley l’arracha à ses réflexions en lui balançant de l’eau. Pamela lui offrait son cul, car, effectivement, elle avait de très bons souvenirs de sa Harley hermaphrodite, dans l’appartement de la Chatte Noire. Et là, elle se rapprocha d’elle, et, sans plus attendre, posa ses mains sur ses hanches, et s’enfonça d’un coup sec, amenant le corps d’Ivy à se tendre vers l’avant, une vague explosant dans son dos.

« Hnnnnnnnn... !! »

Elle serra les dents, pinçant ses lèvres, en sentant cette queue s’enfoncer en elle, répandant une onde vibrante de douleur, jaillissant dans tout son corps. Le serrement laissa ensuite place à un long soupir, à des respirations profondes et lourdes, tandis que, dans son dos, Harley s’activait, tout en la narguant.

« Hoooooooooooooo... !! Haaaaa... H-Har... Haaaarleeyy !! »

Pamela la sentait s’aplatir contre elle, ses seins s’enfonçant dans son dos, puis la femme alla lui mordiller la nuque, avant de la provoquer, avec son impertinence et sa langue acerbe, acerbe et mielleuse.

« O-Ouiii... Ouuuiiii, haaaan... »

Poison Ivy se pinça encore les lèvres, hurlant son plaisir et sa souffrance... Car ce qu’elle vivait n’était rien de plus qu’un magnifique mélange des deux.

Et c’était géant !

FÉLICIA HARDY
Image
Les deux femmes se faisaient joyeusement l’amour, et, avec plaisir, Félicia sentit un doigt se glisser dans ses fesses. La Chatte Noire était une belle amante, très talentueuse, et, depuis qu’elle avait découvert ces petites pilules magiques permettant de se doter d’une verge, elle se faisait plaisir. La technologie tekhane, sur ce point, était fascinante. Il était fascinant, et aussi un peu effrayant, de voir à quel point le sexe s’était implanté dans la société tekhane. Ce n’était plus qu’un simple plaisir tabou et intime, c’était un phénomène de société et de consommation, avec des laboratoires d’études qui travaillaient juste pour concevoir des sex toys. En un sens, ce qu’elle avait entre les cuisses n’était rien de plus qu’un sex toy très développé.

Et elle adorait l’utiliser contre le corps de sa Japonaise. Entre elles, c’était une relation extrêmement fusionnelle, intense, lourde, rude. Aoki et Félicia, c’était une relation tendue, sensuelle, terriblement sexy. Les deux femmes faisaient fréquemment l’amour, et, même s’il n’y avait aucun rapport officiel de domination entre elles, c’était très souvent Félicia, parce qu’elle était la plus musclée, et parce qu’elle était la Chatte Noire, qui venait la maîtriser. Mais, au-delà de ça, les deux femmes inversaient leur rôle sans problème. Le meilleur exemple de cette mentalité, c’était le fait que els deux s’entraînaient au kinbaku, une manière de pimenter leurs aventures sexuelles.

« Hmmmmm... !! »

Mais, pour l’heure, Félicia soupirait, et gémissait profondément, en sentant un doigt se glisser entre ses fesses. L’eau remuait entre elles, mais ne les noyait pas encore, quelques gouttes venant néanmoins éclabousser les fesses de la Chatte Noire. Seules sur ce petit îlot, les deux femmes se laissaient aller, Félicia n’hésitant pas à mordiller le cou d’Aoki, juste pour la faire hurler davantage. Sa queue, grosse, tendue, remuait férocement dans le corps de son amante. Les deux femmes s’unissaient ensemble, et c’est dans un énième soupir que la Chatte Noire sentit l’orgasme approcher. Le point de chute se matérialisa rapidement, et, dans un intense et ultime soupir, en fermant les yeux, la femme se vida, contractant ses muscles, bandant tout son corps comme un arc, avant de se relâcher dans le corps de la femme.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa... !! »

Jouir dans le corps d’Aoki, c’était véritablement une sensation magnifique, et ce fut avec un plaisir non dissimulé que la Chatte Noire s’évertua à le faire, se répandant en elle, son foutre venant asperger la chatte de la femme.. Son sperme la remplit, puis, dans un soupir, la tête de Félicia alla ensuite se reposer contre son épaule, tout son corps en feu. Elle était comme un incendie qui avait besoin de se calmer, et le remous des vagues, comme pour les y aider, continuait à les abreuver.

« Aoki, haaa... Ma chérie, hmmm... »

Ce sport avait été très épuisant, et Félicia reprenait maintenant son souffle, tout en sentant, contre elle, le corps silencieux d’Aoki. Elle aussi respirait, reprenant des forces, enlaçant le corps de sa bien-aimée, avant de se laisser aller à un brin de provocation.

Surprise devant sa question, la Chatte Noire releva la tête, et la regarda alors, un sourire venant s’esquisser sur le coin de ses lèvres.

« Et bien... C’est une question très difficile, que tu me soumets là, ma puce... »

Quelle partie de son corps est-ce qu’elle préférait prendre ?

« Honnêtement, c’est difficile à dire... Tout en toi me donne envie de te baiser férocement. Mais... Pourquoi une telle question ? Tu essaies de faire une comparaison entre tes différents trous, histoire de savoir lequel est le mieux ? »

LAURA KINNEY
Image
Illyana Rasputina était une femme dont Laura avait entendu parler, par le biais des multiples dossiers du SHIELD. Elle était, avec Piotr Rasputin, une descendante de Grigori Raspoutine, une sorte de mystique russe du début du 20ème siècle qui était réputé avoir des talents innés de guérisseur, à tel point que la famille tsarine l’avait invité. Magik, elle, était une femme en lien avec les Limbes, qui avait même été prisonnière des Enfers pendant des années. Elle était, un peu comme Laura, une désaxée, ce qui expliquait aussi pourquoi Miss Marvel avait cherché à les rapprocher, en se disant que deux marginales, mises ensemble, pourraient éventuellement réussir à se rapprocher, et non à se repousser mutuellement.

Après avoir réglé l’épineuse question de savoir quoi faire de leurs chaperonnes, Illyana alla ensuite se confier à Laura. Silencieuse, la jeune mutante ne put que l’écouter, sans rien dire, et ce parce que, de toute manière, elle ne voyait pas quoi dire. Magik lui expliqua qu’elle était comme elle, vivant avec la même paranoïa, qu’elle justifiait, elle, outre par son passé infernal, par la détestation des humains à l’encontre des mutants.

« Oui, j’ai lu ça... »

Le « Jour-M », un jour maudit où, après les manipulations de Scarlet Witch avec la réalité, plus de 99% des mutants avaient perdu du jour au lendemain leurs pouvoirs, comme si le gène-X avait été totalement effacé. L’espèce mutante, qui était en train de se développer, et qui avait survécu au virus Legacy, ou qui repeuplait progressivement Genosha, avait été massacrée, et était maintenant au bord de l’extinction pure et simple. Quicksilver s’était rapproché, en vain, des Inhumains pour tenter de trouver un remède, et n’avait réussi à restaurer les pouvoirs que de quelques rares mutants, comme son père.

Scarlet Witch, elle, restait introuvable, et le glas continuait à s’abattre sur les mutants.

*Ma race...*

Laura était une mutante, même si elle avait, assez étrangement, du mal à se faire à l’idée qu’elle pouvait appartenir à quelque chose. Il fallait bien admettre qu’elle avait grandi en pensant que rien ne lui était dû, et qu’elle serait toujours la femme asociale et désaxée qu’elle était actuellement.

« C’est terrible, ce qui nous est arrivé... »

Les survivants avaient été traqués, exterminés, massacrés, contraints de se séparer en deux groupes, après un schisme historique, à San Fransisco. Cyclope, l’un des plus respectés des X-Men, avait été dévasté par tous ces morts, par cette guerre que sa race était en train de perdre, et s’était progressivement radicalisé, face à un Charles Xavier désemparé. Des noms qui ne signifiaient rien pour Laura, des gens qu’elle n’avait jamais rencontrés, mais qui, à leur manière, avait façonné l’environnement dans lequel, habituellement, elle vivait.

Un environnement cauchemardesque, qui semblait sans espoir pour les mutants. Non contents d’être affaiblis, ils s’étaient profondément divisés entre eux, amenant les anciens ennemis à s’allier, et les anciens alliés à devenir des ennemis. Laura n’appartenait spécifiquement à aucun des deux camps, car elle avait encore du mal à déterminer les enjeux de ce conflit idéologique entre la ligne de Cyclope, et celle tenue par Wolverine. De fait, Laura avait déjà du mal à se gérer elle-même, alors, pour le reste, il allait falloir attendre.

« Je crois qu’il va falloir qu’on apprenne tous les deux à se convaincre qu’on ne vit pas dans un monde où les menaces sont perpétuelles... »

Illyana alla ensuite la surprendre en caressant son visage, pour lécher un bout de glace. Laura la contempla en clignant des yeux à plusieurs reprises, intriguée par ce geste... Et très étrangement fascinée par ça.

« Il y a beaucoup de choses que je découvre sur ce monde qui me fascine, en réalité... Comme les glaces, pou toutes ces nourritures sucrées. Les viennoiseries, les bonbons, le jus d’orange, les crêpes... Je n’aurais jamais cru qu’on puisse manger de si bonnes choses ! »

Elle lui sourit ensuite, et vint lui serrer sa main.

« Alors, ça marche ! Pour se détendre, on dit qu’il n’y a rien de mieux qu’une foire, ça va être l’occasion de vérifier ça... »

Joignant le geste à la parole, elle s’avança vers l’un des bateaux. Fort heureusement, Novac était un archipel, et des navettes partaient fréquemment vers différents endroits de Dreamland. Laura embarqua donc dans une navette en partance vers Wonderland, avec une traversée de deux heures environ.

« En tout cas, cet endroit est fascinant... Tu ne trouves pas ? »

MISS MARVEL
Image
Carol et Karen s’embrassèrent tendrement en l’air, et ce fut un baiser auquel Carol goûta fort volontiers, en fermant les yeux, et en caressant les cheveux de la femme. Elle sentit ses seins taper contre ceux de la femme, plus lourds que les siens, leurs combinaisons se crissant un peu. Elle aimait ce contact, cette bouche, ce corps musclé et ample. Le baiser, néanmoins, vint rapidement se terminer, et Karen, après quelques conseils sans grande importance, lui demanda pourquoi elle était si sexuellement seule, en ce moment.

Répondant par un léger sourire, Carol se laissa descendre, et vint s’asseoir sur le rebord d’une falaise, face à la mer. Un spectacle agréable, avec le mouvement du vent sur ses cheveux. C’était une île assez sauvage, naturelle, avec des criques en contrebas, et des récifs escarpés.

« Et bien, pour te répondre, j’ai un passé de militaire... J’ai toujours aimé voler, et j’ai rejoint l’US Navy... J’étais affectée à une base militaire en Afghanistan, et c’est là que j’y ai rencontré Rachel. Mais, sans être lesbienne, disons que j’apprécie beaucoup les femmes. Or, au sein de l’armée, l’homosexualité est très mal perçue. »

Il avait fallu attendre 2011 pour que, au sein de l’US Army, l’homosexualité ne soit pas considérée comme une cause de récusation. Auparavant, l’armée reposait, sur cette question, sur la fameuse doctrine « Don’t ask, don’t tell ». En effet, l’armée interdisait aux personnes homosexuelles de rejoindre l’armée, et, en 1993, on avait décidé de développer une doctrine discriminatoire et homophobe consistant à ne pas demander l’orientation sexuelle des recrues. C’était le cœur de la politique du DADT : on ne demande pas l’orientation sexuelle, mais, en contrepartie, le soldat ne la révèle pas.

Carol avait donc choisi de se taire, et il avait fallu attendre Barack Obama pour que, en 2010, la Chambre des représentants supprime enfin cette politique. L’homosexualité était maintenant admise au sein de l’armée, mais, même avec cette évolution législative bienvenue, les mentalités militaires étaient très lentes à évoluer. Carol n’avait pas envie de se faire traiter de « gouines » à longueur de journée par les militaires, ou de subir encore plus de plaisanteries sexistes.

« Et puis, après ça, il a fallu que j’apprenne à vivre avec mes nouveaux pouvoirs, ce qui n’est... Pas facile. »

Miss Marvel n’avait pas l’obligation de dire qu’elle suivait une thérapie avec le Docteur Sofen, suite à une manifestation inattendue de ses pouvoirs lors d’un cauchemar, où elle avait détruit le plafond de son appartement, manquant de faire s’effondrer l’immeuble.

« Alors... Voilà, tout simplement. Et puis, il y a une troisième raison... »

Elle se pencha alors vers Karen, et, en lui souriant malicieusement, posa une main sur l’une de ses cuisses, avant de s’humecter les lèvres, et de préciser :

« J’attendais que tu m’embrasses pour te dire que j’avais envie qu’on baise toutes les deux... »

Le pedigree de ses exploits sexuels avait été un message très explicite, mais Carol pouvait être encore plus claire s’il le fallait...

Et, visiblement, il le fallait, ici.

MIRANDA FORGE
Image
Rouge était... Bizarre. Plus elle était là, et plus Miranda sentait que ses motivations étaient... Masquées. Habituellement, tout le monde avait envie de coucher avec Miranda Forge. Perverse, belle, riche, puissante, elle était l’incarnation de l’idéal féminin tekhan, une femme forte ne se refusant aucun fantasme. Tout le monde avait, soit consciemment, soit inconsciemment, envie de lui ressembler, car elle était l’incarnation de la puissance, de la véritable puissance. Ce n’était pas une force qui était simplement économique, elle s’inscrivait ici au quotidien, dans la manière dont elle agissait, et par le biais du pilier de la puissance : le sexe. Mais Rouge, elle, semblait totalement indifférente... Et ça, ce n’était pas normal.

Que voulait-elle ? Que désirait-elle ? Croyait-elle pouvoir narguer aussi facilement Miranda Forge ? Si le sexe semblait emballer Twilight, Rouge, elle, restait de marbre. Pourquoi les avoir rejointes, alors ? Qu’est-ce que tout cela dissimulait ? Miranda n’était pas une écervelée, et, même ici, en vacances, loin de son fief, elle avait des moyens de se protéger. Est-ce que tout cela était un piège ? Une ruse pour se rapprocher de la PDG de GeoWeapon Corp., et, par ce biais, obtenir des informations confidentielles ?

*On me l’a fait pas à l’envers, j’ai peut-être une tête d’ange, mais c’est qu’une apparence...*

Elle regarda les trois femmes, puis parla à Kaleena.

« Je te laisse t’occuper de notre jument en premier, je vais m’entretenir un peu avec Rouge.
- Okay, mais ‘traîne pas trop... C’est possible que notre jument demande grâce d’ici quelques minutes ! »

Un tel projet ne risquait clairement pas de déranger Kaleena, même si, dans les faits, elle était assurément la plus à même de s’épuiser, compte tenu de la résistance légendaire des Terranides-juments. Elle attrapa ainsi Kaleena, et déplia une grande serviette près de l’eau, avant d’inviter la femme à la suivre.

Miranda posa alors sa main sur l’épaule de Rouge, et attendit de croiser son regard.

« Contrairement à ce que tu sembles croire, ou espérer, ma chérie, je suis loin d’être une idiote. Je sais que tu ne nous as pas suivi pour un plan cul. »

Oh non, Miranda était loin, bien loin, d’être bête.

« Alors, je te conseille de me dire ce que tu veux vraiment, petite Terranide, ou tu vas comprendre que gâcher les vacances de Miranda Forge par des mensonges n’est vraiment pas une bonne idée. »

Et, cette fois, Miranda n’avait pas ce ton amusé dans la voix...

RYOUKA
Image
Ryouka avait sincèrement un problème avec le sexe. C’était, chez elle, maladif. Elle s’était renseignée, et elle savait qu’elle était nymphomane. Or, à Uatis, « nymphomane », ce n’était pas un euphémisme, car, pour bien des sociétés, les normes sexuelles tekhanes normales relevaient déjà de la nymphomanie ! Ryouka aimait profondément le sexe, et elle ne pouvait pas s’en empêcher, étant comme une junkie amatrice en la matière.

Lors du mariage d’Hinata, elle avait été invitée par Tsukasa, et elle était venue dans un kimono très classique... Mais qui dissimulait une tenue SM, noire, sanglée, et en latex, dessous. Fort heureusement, elle n’en avait rien montré pendant le mariage. Perverse, mais elle savait se tenir. Elle s’était défoulée sur Tsukasa, concurrençant très certainement la lune de miel entre Hinata et sa magnifique petite femme timide comme un bataillon de nonnes, Shunya. De joyeux souvenirs... Mais ceux-là risquaient fort, eux aussi, de marquer durablement la belle Ryouka. Le tableau était magnifique, et, quand Nika revint... Waaw !

Ryouka sentit sa libido éclater. Nika était, de base, une superbe femme, mais ce bikini noir lui allait franchement bien. Tsukasa l’avait bien échauffé sur le canapé, et voir sa sœur dans une telle tenue, ça ne faisait rien pour la calmer. Elle savait que Ryouka avait un plug anal dans les fesses, et elle en avait évidemment profité en la pelotant. Ryouka avait senti le plug s’enfoncer un peu plus entre ses fesses, se maintenant bien.

« Ne va pas nous faire un attentat à la pudeur, Tsukasa, j’ai déjà assez de mal comme ça à calmer les ardeurs de Ryouka...
- Vu comment t’es roulée, tu trouves ça surprenant ? ‘Te moque pas de moi, t’es super bonne... »

Nika ne put que sourire. Belle ? Oui, elle l’était assurément... Mais mieux valait ne pas déclencher les hostilités. Novac était, comme Uatis, un pays aux mœurs sexuelles très libres, mais il y avait tout de même quelques règles de bienséance à respecter. Nika enfila donc à nouveau ses vêtements, et, par la suite, les trois femmes se retrouvèrent dehors, remontant le long d’une artère commerciale. Les mains de la jeune Edorassienne vinrent alors s’aventurer à droite et à gauche, faisant sourire Nika.

« Et bien...
- Je crois que c’est évident.
- Vous avez dû vous prélasser et vous caresser pendant des heures, toutes les deux... Moi ? Je viens de débarquer, on me pelote déjà le cul, sans parler de toutes les vidéos pornographiques que Ryouka m’a envoyé... Donc, je crois très naturel que ce soit vos mains qui s’occupent de mon corps... Et, pour ça, on aura pas à aller très loin. »

En remontant le long de la galerie commerciale, Nika venait de s’arrêter devant un salon de massage. Nika entra la première, et commanda une chambre privée.

« Pas besoin d’une masseuse professionnelle... »

L’hôtesse, qui n’était probablement pas dupe sur ce qui allait se passer, acquiesça en souriant, et leur indiqua une pièce. Nika s’aventura en suite dans un couloir, accompagnée par Ryouka et Tsukasa, qui semblaient passer leur temps à se pincer leurs fesses respectives, puis l’Héroïne ouvrit une porte, et arriva dans une chambre, avec une table de massage au centre.

« Hum... Ça va être parfait... »

Nika se déshabilla rapidement, finissant dans son bikini, puis alla ensuite regarder les deux femmes, avec un sourire malicieux sur les lèvres, révélant ses belles dents blanches, puis elle secoua la tête, et entreprit de s’allonger sur la table, se couchant sur le ventre, utilisant ses bras comme un oreiller pour sa tête.

« Allez... À vous de jouer, mes chéries, je suis sûre que vous allez faire des merveilles ! »

SAMARA
Image
Sya avait envie de jouer, mais pas de manière sexuelle. Pour Samara, c’était une première, la connaissant. L’Ange de la Luxure aimait énormément le sexe, et rien que l’énoncé de ces jeux, comme Marcia Paulline, avait des connotations sexuelles prononcées. Samara lui sourit lentement, après les demandes de la femme. Sya avait plusieurs idées en tête, et l’Archimage réfléchit rapidement. Elle était suffisamment intelligente et clairvoyante pour savoir que Kazuha et Sya lui dissimulaient des informations, mais elle n’avait, étrangement, pas envie de les harceler là-dessus.

Elle hésita donc un peu, soupesant les différentes propositions faites par Sya, cherchant celle qui était la mieux susceptible de lui convenir.

*Pas si évident que ça, je n’ai pas l’habitude de ce genre de choses...*

Samara allait rarement à la plage, après tout, alors, partant de là, les jeux de plages étaient, pour elle, de grands inconnus. Elle n’avait jamais fait ça. En réalité, pour autant qu’elle s’en souvienne, les rares loisirs de Samara tournaient presque exclusivement, soit autour de la magie, soit autour du sexe, sans que les deux soient forcément incompatibles. Il était, en revanche, assez tentant de voir Sya user de ses facultés magiques. Maintenant que Sya était sa fille, Samara avait déjà effectué plusieurs expériences sur elle, attestant que les Anges étaient, par défaut, de très puissants magiciens.

Elle aurait aussi pu bronzer, mais le fait est que, avec sa peau rouge, Samara ne bronzait pas vraiment.

« Hum... Autant satisfaire notre curiosité, Sya, nous allons explorer les fonds marins de Novac. Tu n’auras qu’à te transformer en une belle sirène, et moi, j’utiliserais un sort pour retenir ma respiration. »

Bronzer, en réalité, ne la tentait absolument pas... Non seulement parce qu’elle ne pouvait pas le faire, mais aussi parce qu’elle ne voyait guère l’intérêt de brûler comme une sardine sur une serviette. Elles étaient à la mer, alors autant profiter de l’eau, non ?

Pour elle, ça lui semblait être le mieux.

ALICE KORVANDER
Image
Ce qui se passait là sonnait comme un avant-goût de la soirée à venir plus tard. Deux Futanaris, deux femmes « normales », une esclave perverse, deux Terranides, une Princesse qui avait pris goût au sexe. Ayumi se faisait plaisir à sentir cette bouche s’enfoncer contre sa queue. Elle, les fellations, elle adorait toujours ça, de jour comme de nuit. Infatigable en son genre, elle goûtait donc avec joie à cette bouche qui avalait son sexe.

De son côté, Alice donnait le rythme. Elle, les fellations, elle avait progressivement découvert ça, essentiellement avec Mélinda, et elle devait bien admettre que, passé le choc initial, c’était... Étrangement agréable. Une fois qu’on se faisait à l’odeur du sexe, et à cette sensation de l’avoir en bouche, ce membre dur et élastique, sec et humide, c’était... Plutôt sympa.

« Hmmm... »

Le tenant donc en bouche, Alice remuait d’avant en arrière, le sentant durcir, relevant parfois les yeux pour s’amuser des hésitations de Noire, qui en vint à se mordre les lèvres. C’était mignon ! Et aussi troublant... Jadis, Alice avait été à la place de cette femme... Quand Mélinda la provoquait, et qu’elle se refusait à crier, par peur qu’on puisse l’entendre dans son manoir. Avec le temps, elle avait compris qu’il était inutile, dans le manoir de Mélinda, de se cacher. Au contraire, plus on se taisait, et plus on motivait certaines femmes à redoubler d’ardeur avec vous. Ayumi, en la matière, faisait figure de cas d’école.

Très excitée, la femme avait crispé ses mains sur les cheveux de Blanche, et remuait maintenant son bassin d’avant en arrière, accompagnant ainsi, par sa force légendaire, les mouvements de succion de la Terranide.

Les deux couples se faisaient ainsi plaisir, ensemble, jusqu’à ce que les orgasmes arrivent, au bout de plusieurs minutes de succion et de fellation. Dans de grands soupirs, Alice goûta au sperme de Noire, et Ayumi se vida dans la bouche de Blanche.

« Ooooh putain, ouais !! Ça, ça fait plaisir, haaa... !! »

Alice rougissait légèrement, en se mordillant les lèvres, et s’écarta un peu, avalant le sperme, puis elle se remit sur ses jambes, et déposa un baiser sur la joue délicieusement chaude et gênée de Noire.

« Merci pour ton jus, ma belle Noire... Tu vois, ce n’était pas si terrible...
- Et c’est un délicieux avant-goût pour ce soir... Je promets de te baiser comme il faut, ma petite Blanche... Ton cul ne m’échappera pas ! »

Suite à cela, Ayumi s’étira un peu, et reprit ses activités, en compagnie d’Alice.

Après tout, les femmes se retrouveraient ce soir pour la seconde mi-temps.

JESSICA DREW
Image
Visiblement, Konata était très douée à « Uatis Crisis ». Ce jeu, en réalité, était très difficile, car il était pensé pour qu’on y mette des pièces. Ce type de jeu nécessitait des réflexes affutés et aiguisés afin de gérer toutes les informations défilant à l’écran. Jessica avait beau être une geek, elle avait du mal à partir du niveau 2, où les ennemis jaillissaient dans des couloirs étroits, ou dans des endroits très vastes, comme des halls ou le restaurant, zone horrible du jeu, avec des ennemis jaillissant dans tous les sens.

Konata lui expliqua alors ne jamais avoir dit venir de Lumen.

« Hein ?! »

Surprise, Jessica se déconcentra un peu, et un ennemi en profita pour lui faire un joyeux headshot, la faisant pester.

« Raah, ‘fais chier !! »

Quand Jessica jouait, sa timidité naturelle avait tendance à s’effacer au profit d’une mentalité enflammée. Comme si le fait de jouer ressortait sa personnalité effacée et timide. Elle se dépêcha d’enfiler une pièce, convaincue que Konata lui dissimulait quelque chose. Mais, au lieu de ça, la jeune femme préféra lui poser une série de questions.

*Comment elle peut connaître tous ses termes, si elle n’a jamais joué à un jeu vidéo tekhan ? Qu’est-ce que cela cache ?!*

Jessica n’avait pas encore entendu parler de la Terre, mais elle savait qu’il existait des pays où la technologie était assez évoluée... Peut-être assez pour permettre de jouer à des jeux vidéos... Comme à Vapeur, voire Herzeleid... Les hypothèses se multipliaient dans sa tête, et elle attendit un moment de détente dans le jeu pour aller satisfaire sa curiosité :

« Et bien, il y a beaucoup de jeux qui se font derrière un écran, oui... Mais la réalité virtuelle tend de plus en plus à se développer. Enfin, là, ce n’est pas de la réalité virtuelle, on se contente de tirer sur un écran. Les jeux vidéos sont souvent à la pointe de la technologie informatique, et les premiers jeux en vue tridimensionnelle sont sortis, mais il faut toute une installation pour pouvoir y jouer, avec des projecteurs holographiques. »

Elle avait lu ça dans une revue. Dans un jeu tridimensionnel, on était réellement plongé dans le jeu. C’était le progrès, dans lequel, progressivement, les manettes et les joysticks devenaient obsolètes... Mais, pour l’heure, ces instruments avaient encore une longue vie devant eux. Il n’y avait pas à s’en faire, ça continuait à se vendre très bien !

« Tu es une fille pleine de surprises, en tout cas... Tu es sûre que c’est la première fois que tu y joues ? Ton score est supérieur au mien ! »

Et, pourtant, Jessica jouait régulièrement à « Uatis Crisis »... Le niveau 2 avait toujours été un lourd obstacle pour elle, et, dans ses meilleurs jours, elle avait tenu jusqu’au niveau 5. Pour elle, c’était un véritable exploit, mais finir le jeu, en revanche, relevait, selon elle, de l’impossible, ou des Let’s play hallucinants qu’elle voyait sur le Net.

C’était comme si Konata était née avec un pad’ entre les mains !

MILWËN NOVAC
Image
« Une école normale n’est pas adaptée pour Ève. »

C’était aussi simple que ça, et toutes les études le disaient. Quand on mettait un enfant surdoué dans une école, il s’ennuyait, au mieux, ou régressait, au pire. Les écoles publiques étaient comme un moule dans lequel les enfants devaient rentrer. Milwën voyait ça comme une sorte de courbe, où il fallait que tous les enfants déviants se rapprochent de la ligne médiane, ceux éloignés de la courbe étant rejetés et isolés. Milwën avait vécu ça quand elle était une enfant. On pensait, à tort, que l’intelligence vous amenait à briller parmi les autres enfants, mais, en réalité, ils devenaient juste jaloux de vous, et, soit vous méprisaient, soit vous exploitaient. La Baronne n’aurait jamais eu envie d’une telle existence pour sa fille, et c’était bien pour cette raison qu’elle s’était refusée à lui faire suivre un enseignement ordinaire. L’inconvénient de son système, c’était qu’Ève voyait rarement des gens de son âge. Ce genre de séances, c’était sympathique parce que c’était court, mais, sur le long terme, Milwën craignait qu’Ève ne s’ennuie. Pour son page, elle avait déjà des questions extrêmement profondes, et un passion pour la science.

Elle était un génie, tout simplement, et, en pensant cela, Milwën n’était pas troublée par l’amour maternel. Même la façon dont elle élaborait le château de sable témoignait de cela. Elle réfléchissait aux tranchées, à la constitution de bassins pour dériver l’énergie, et, à sa manière, faisait preuve d’une certaine autorité intellectuelle en disant aux deux Terranides où creuser, dans quelle taille, et en se dépêchant, car l’eau remontait rapidement.

*C’est ma fille...*

Un fin sourire vint se dessiner sur ses lèvres, et elle entendit ensuite des bruits de pas.

Tournant la tête, elle vit la femme de Rinako, qui se rapprochait.

« Enchantée... Vous avez des filles formidables, Madame » lui glissa Milwën, après s’être présentée.

Sincèrement.
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Hinata Kaguya »

Avatar du membre
Hinata Kaguya
Messages : 444
Enregistré le : 24 août 2024 16:19
Hinata
Bien des gens pensaient trouver le bonheur en fonction du poids de son or, de la richesse ou dieu sait quel bonheur matériel mais Hinata se fichait de son titre et son argent. Le bonheur était de forme humaine et portait le nom de Shunya. Elle était tellement gentille, tellement douce, elle était tombé sous le charme dès que cette dernière s'était occupé d'elle. Elle l'avait déjà croisé dans le palais mais toujours en coups de vent, sans prendre le temps de s’arrêter, d'observer et de parler avec elle. Dorénavant, elle était sa femme et elle ne pouvait pas être plus heureuse que ça. Enfin si, elle pouvait mais ça révélait de l'impossible. Hinata adorait sa Shunya mais chaque fois qu'elle se disait être la plus heureuse au monde, elle pensait toujours à sa famille en se disant, « ha mais s'ils seraient là, ce seraient encore mieux. ». Oui mais inutile de remuer le couteau dans la plaie, elle le faisait déjà assez toute seule.

Visionnant un futur où les rôles auraient été inversé, elle aurait aimé cela, d'une part ça évitait les malheurs de sa vie mais aussi, elle trouvait ça amusant de tomber amoureuse d'une princesse. Sa femme l'écoutait en silence raconter tout cela sans rien dire avant de se redresser en prenant sa main, la posant sur son ventre en lui parlant. Dans les moments intimes, Hinata avait l'habitude de caresser ce petit ventre doux de sa femme, une envie qui se trahissait bien qu'elle avait dit qu'elle respectait son choix et attendrait la fin de ses études avant de penser à agrandir la famille Kaguya. Mais au final, c'est sûr que si Shunya lui aurait laissé le choix, elle n'aurait pas perdu une seconde pour honorer sa femme et tenter d'agrandir leur famille. Mais là, il ne semblait pas être question de cela, sa femme était maligne et savait lire entre les lignes. Hinata parlait d'un bonheur fictif en retournant le passé et en inversant les rôles et Shunya y voyaient seulement sa détresse, ce manque toujours présent, Shunya ou non. Oui, sa femme était intelligente et même si la reine avait déjà confié ses peines et douleur au détour d'un cauchemar ou d'un coup de blues, il est des cicatrices qui ne finissent pas par cicatriser. Certes, ça faisait moins mal surtout maintenant que sa famille avait grandi mais un manque reste un manque.

La reine prenait Shunya dans ses bras en surliant doucement, savourant son corps humide et chaud, son souffle sur sa peau, ses cheveux trempées...

« Comment ai-je fait pour ne pas te remarquer plus tôt ? »

C'était une question qu'elle se posait souvent. Nora avait beau être son ange gardienne, une sorte de grande sœur de substitution, Shunya était son âme sœur, elle ne pouvait pas rêver mieux, elle adorait sa femme, plus que tout au monde et un simple câlin suffisait à poser de la pommade sur ses blessures cachées.

« Ce soir, nous le ferons tendrement... en douceur.... d'accord ? »

L'amour évidemment. On ne peut pas dire que le couple royal ai fait ce genre de chose en étant sauvage mais Hinata et Shunya avaient déjà eu des nuits mouvementées en étant droguée de magie rose ou de philtre d'amour. Leur nuit de noce a été à la hauteur des Kaguya sûrement. Raku détenait peut-être encore le record – comment savoir – mais quand on voyait le couple au quotidien et ce soir-là... c'était une chance que le harem soit si isolé sinon le palais entier aurait su que la reine et sa femme étaient aux anges. Encore heureux d'ailleurs que personne n'ai entendu quoi que ce soit car entre ses beaux-parents et sa petite sœur... Hinata n'aurait pas su où se placer après une flopée de questions au petit matin. Blotti contre elle, dans le feu de l'action ou ne pouvant plus se retenir, elle venait baiser tendrement ce magnifique cou, déposant mille et un baisers plus ou moins longs mais toujours agréables. Ses bras restaient autour d'elle pour la ceinturer mais voilà, le décor était trop beau pour passer à côté et l'envie... ô grand dieu, cette envie !

« Ma petite femme... Oh? mon tendre amour... »

Shunya était toujours autant écrasée de mot doux depuis leur rencontre, certes avec le temps et le fait de se rapprocher, elle avait retiré les suffixes de respect – bye bye Shunya-chan – mais sans, elle la respectait toujours autant et en restait toujours plus proche. Cessant ses baisers, elle la regardait dans les yeux en retrouvant le sourire peu à peu.

« J'ai eu de la chance de t'avoir à mes côtés... et ce décor ne sera pas aussi beau sans toi. »

Un beau soleil avec un ciel bleu, une mer calme et bien pure et un couple aimant sur le bord d'un rocher, c'était aussi clichée que romantique.
Ai & Harmony
Il y avait des choses qui ne changeront jamais, peu importe l'endroit, sur une belle plage avec un décor de rêve, Ai reste fidèle à elle-même en étant aussi perverse que possible et Harmony reste bien calme, Mélinda devant la pousser autant que possible pour mettre la machine en marche. Sous l'eau, la futa était merveilleusement bien prise, la queue de la vampire dans son petit cul, comment ne pas crier de joie ? Ha oui, elle était sous l'eau. Enfin même si le fameux masque permettait de parler sous l'eau, elle n'allait pas tenter le diable. Sa maîtresse l'avait déjà bien fait crier et des tas de fois. Bien que petite en taille – tant physique que futa – la petite demoiselle était surtout dominante mais pour sa belle maîtresse, elle tendait volontiers ses fesses. Ce n'est pas tous les jours qu'elle rencontre une fille disposant d'un harem où elle pouvait en profiter comme elle voulait en jouant aussi les charmeuses de clientes de temps en temps. C'était un job de rêve, tout simplement.

Harmony y allait doucement, se pressant contre sa maîtresse qu'elle appelait ainsi en de très rares occasions mais elle se plaisant quand même à la servir et à partager son quotidien avec elle. Elle aimait la caresser, glisser sa main près d'un endroit interdit mais chut, il ne faut pas que quelqu'un le remarque. Fidèle à elle-même, elle le faisait en douceur et en secret, ce n'était pas la semi-ange qui aimait assister à des orgies ou des parties à plusieurs, elle partageait la couche de Mléinda ou d’autres filles du harem mais c'est tout. Une fois ou deux, elle a bien voulu y assister alors que quelqu'un partageait le lit de Mélinda mais cela se compte sur les doigts d'une main et au-delà de trois personnes dans le même lit, elle n'y a jamais assisté... Bien trop timide pour ça. Alors même si elles étaient sur un coin de plage plus ou moins privée, Harmony n'avait pas confiance ? Et si quelqu'un venait les espionner ? A bon ou mauvais voyeurisme, Harmony avait déjà du mal à se dire que les autres filles de Méinda dans leur dos en profitaient pour regarder – ou vaquer à leurs occupations, toutes les filles du harem n'étaient pas des perverses qui mataient la moindre occasion.

Si Mélinda n'avait aucun mal avec ça, comme le fait de sodomiser avec plaisir sa petite futa, c'était encore bien trop tôt pour Harmony. Même sa petite déclaration anale à Harmony la fit rougir... certes c'était son point faible mais... elle va sûrement devoir se cacher mieux que ça si elle voulait vraiment le faire. À un niveau plus bas qu'Ai sûrement... Mais évitons de trop y penser pour le moment, elle continuait de baiser son cou, caressant son petit trou qu'elle visitait à peine avec son index. Même si la belle vampire lui demandait bien plus... ça peut se faire... mais pas en sautant les vitesses quand on parle d'Harmony.

« Je ne veux pas vous faire mal, mademoiselle... Je veux vous rendre heureuse en douceur. »

C'était plus la tasse de thé de la demoiselle ça après tout. Ai pouvait facilement passer d'un extrême à l'autre mais restait surtout perverse mais Harmony, il ne fallait pas trop en demander. Si on aime la douceur, c'est la bonne personne. Si on aime grimper aux rideaux et hurler des injures, passez votre chemin. Même si Harmony glissa un second doigt pour jouer avec la vampire, elle gardait son rythme doux, fidèle à elle-même. Douces comme sa peau et ses lèvres et même ses pénétrations. Harmony n'était que pure douceur alors que devant elle, Ai était en feu, ayant les fesses en feux, elle adorait cela et si elle n'aurait pas eu de masque, elle aurait risqué la noyade tellement elle était à fond dedans. Mais voilà, toute sodomie finie pas une chose... la jouissance et la petite futa ne faisait pas exception à la règle en jouissant une fois la purée lancer pour la vampire. Tant son pénis que son vagin, elle avait joui, répandant dans la mer pure un liquide blanc et chaud. Elle se redressa pour quitter l'eau, les cheveux trempés sur son visage lui donnaient un petit air adorable alors qu'elle se blottissait de dos contre sa belle poitrine bien douce...

« Han Maîtresse... on recommence ? »

Il fallait peut-être en laisser pour Harmony mais si la belle passe son tour, la futa ne sera pas contre une seconde manche.
Karistal
Ha cette petite chatte. Les Karistal nt beau avoir un grand nombre de neko – même sans compter le harem – elles avaient quand même leur chouchoute. Et les deux sœurs étaient d'accord pour mettre Luna sur la première place du podium. Aussi docile que perverse, aimant se faire maltraiter ses petites fesses d'amour, aimant les gros câlins, elle manquait juste d'un peu plus de caractère. Mais bon, ça ne l'empêchait d'être leur grosse peluche pleine d'amour ! Elle avait quand même réussi à rester dans l'eau avec elles, ce n'était pas rien. Si dans le bain, il n'y avait pas vraiment de souci, ici, c'était plus problématique pour elle comme de nombreuses nekos. Mais tant pis, si elle ne savait pas, il fallait imposer. Ce n'est pas ce qu'elles préfèrent, elles aimeraient avoir l'opinion de Luna mais hélas, la petite chatte avait du mal avec ça, restant formaté sur sa case « esclave », elle ne voulait pas avoir de choix à faire, qu'on lui impose, point final.

« Bon, si on doit faire ce qui nous plaît alors... »
« Hum... on pourrait aller un peu plus dans l'eau ? On avance un petit peu ? »
« Pourquoi pas ! Et j'ai même une idée vu que Luna a peur de l'eau, on va lui apprendre à ne plus en avoir peur. Si Luna vient avec nous dans l'eau, jusqu'à la poitrine environ, on lui fera plein de caresse sous l'eau. »
« On mettra un ou deux doigts dans Luna, devant et derrière... »
« Mais si Luna dit oui, il ne faudra pas miauler trop fort, il y a des gens qui regardent après tout. »
« Sinon Luna aura très bobo à son petit cul... »
« Enfin, sans partir ce jeu-là, il faudra garder le silence, Luna chérie. »


Les deux jumelles ne s'étaient pas encore redressée, bien trop préoccupées à caresser leur chaton sous l'eau, sans aller trop loin. L'eau n'était pas très profonde vu qu'elles y étaient assises que leur jambe était à peine couverte d'eau. On voyait à travers donc les caresses se faisaient surtout sur son ventre et son dos pendant que les Karistal lui mangeaenit le cou avec des baisers, tout plein de baiser dans son petit cou.

« Yuko, en mangeant Luna, j'ai eu envie d'une glace. »
« Bonne idée ! Changement de plan ma Luna chérie. On va manger une petite glace et après, on retourne dans l'eau pour te câliner. Et encore après, si Luna est fatiguée, on ira se reposer sur la plage, tu viendras faire bronzer ton petit corps et nous, on continuera de câliner notre belle peluche d'amour ! »
« On devrait inverser, c'est pas dangereux d'aller dans l'eau après avoir mangé ? »
« Ha oui... Bon... on a pas le choix, c'est Luna qui va décider de la suite alors ! »


Encore ? Ne comprenaient-elles pas que Luna n'aimait pas choisir ? Si, elles le savaient mais elles allaient réussir à briser cette barrière mentale pour que la petite chatte puisse faire ses choix sans se tracasser. Il suffisait pour ça de lui donner une récompense !

« Ma Luna chérie, tu vas devoir, où l'on mange une glace, on bronze et on retourne plus tard dans l'eau ou alors on reste dans l'eau et après, on mange et on se repose au soleil. Et c'est Luna qui doit choisir car si elle choisit, ce soir Luna aura le droit à un vœux, elle demandera ce qu'elle voudra et nous deux, on exaucera le vœu de Luna. »
« Luna pourrait porter du cuir et frapper le cul de ses maîtresses ? »
« Luna pourrait avoir une grosse queue pour bien nous baiser ? »
« Luna pourrait redécouvrir nos corps de crème chantilly pour nous manger ? »
« Luna pourrait demander ce qu'elle voudra et nous deux, on obéira à la petite chatte. »


Un programme intéressant. Même si les Karistal offraient tout ce que la neko voulait, il y avait certaines choses qui tardaient à arriver car les Karistal étaient parfois égoïstes et fiaient passer leur envie avant. Puis il y a le fait que Luna n'ai pas tout dit ? La neko avait peut-être des fantasmes à réaliser qu'elle n'avouait pas ?

« Dis-nous ta grosse envie Luna chérie, et on le fera pour toi, si tu choisis... »

Enfin, après Luna avait peut-être trop peur de l'eau pour faire des folies dedans ? Si c'était le cas... bah elle pouvait aussi le dire, ça comptait comme un choix. Après tout, prise dans leur élan, elles ne lui avait pas laissé le temps de s'exprimer à ce sujet.
Tessou
La vérité était parfois ailleurs, si proche et si loin à la fois. Terre ou non, la jeune femme restait pudique en toutes circonstances, même si en observant mieux, elle verrait bon nombre de couple lesbienne – et même un couple royal – elle avait du mal à se dire « en couple » avec Kara. Une bonne amie qui lui a sauvé la vie, ça rapproche, forcément mais... Il était difficile pour elle de couper un lien – celui avec Ryota – pour nouer sa vie à une autre personne. D'autant plus que même sans lui, il y avait sa famille derrière. Ses parents, ses petites sœurs, ces personnes comptaient pour Kyoko, même pour elle. Leur soutien fut une véritable bouée de sauvetage pour elle quand le drame était arrivé. Sans parler en plus de la pudeur typique du Japon. Non, ce serait trop demander de former un couple avec Kara, dans l'immédiat du moins. À moins que son défunt mari – même s'ils n'ont pas eu le temps de se marier à cause de la grossesse surprise, elle le voit comme son mari – lui apparaissait en chair et en os et qu'ensemble, ils mettent cela au clair, elle aurait du mal, tout de suite.

Kara la libéra de ses taquineries même si pour enfoncer le clou, elle déterra le fait qu'elle était sensible à un certain endroit, ce qui la fit rougir fortement mais qui ne la fit lâcher aucun mot avant d'exprimer la soirée en vue. Kara avançait ses arguments mais même si la jeune femme était dans le vrai, comment argumenter cela ? Pendant plus de six mois, la jeune femme a vécu avec sa fille, matin, midi et soir, collée à elle, protectrice, elle ne laissait pas la moindre mouche approchée de son trésor. Elle était le dernier cadeau de Ryota, l'ultime acte d'amour, son dernier souvenir, sa fille. Reprendre le travail avait été difficile, séparer d'elle mais nécessaire. Alors vacance ou non, elle se voyait mal laisser Kyoko seule, ailleurs pendant qu'elle s'amuse. Mais... Elle ne pouvait pas laisser Kara seule, gaspiller son argent par la fenêtre à cause de son malaise. Elle haussa doucement les épaules, levant ses yeux vers la jeune femme blonde.

« Moui... Je m'en voudrais aussi de te faire dépenser ton argent pour rien. »

Elle ne l'évoquait pas car après tout c'était naturel mais au moindre souci avec sa fille, elle ira voir ce qui se passe. Kara avait beau lui avoir sauvé la vie et même si elle l'aimait beaucoup, sa fille passait avant tout. Elle a déjà repoussé ses avances alors que la soirée s'annonçait « amusante » car Kyoko avait du mal à dormir, non pas qu'elle cédait à ses caprices mais elle avait toujours peur que sa fille ai mal quelque part, douleur physique ou maladie. Puis combien de fois Tessou avait quitté le lit dans la nuit pour finir par dormir sur le rocking-chair dans la chambre de sa fille en veillant sur elle. Ce n'était pas vraiment une envie soudaine de dormir avec elle, c'était un biberon de nuit puis une surveillance de sa petite chérie puis le fait qu’elle ne pouvait décrocher les yeux de son bébé... Tessou était protectrice, très mais quelle mère ne l'ai pas ? Surtout avec son premier enfant ?

« Mais juste le restaurant hein ? Ne vas pas m'annoncer que derrière, nous avons toute une liste de choses à visiter dehors. »

Certes, cela pouvait valoir le coup d’œil mais quitte à visiter le coin, elle préfère y emmener sa fille. Elle avait du mal à confier sa princesse à des inconnues, déjà qu'elle culpabilisait de la laisser entre les mains de sa famille à cause de son travail. Sa crampe étant passée, elle avait retiré ses bras d'autour de la super fille, venant s'assurer que Kyoko s'amusait toujours autant, observant son joli minois avant de retrouver un sourire des plus naturels.

« Ce ne sont pas seulement mes vacances ou tes vacances mais aussi les siennes ! Alors on doit pouvoir se partager tout ça équitablement, du temps pour nous trois ensemble ou séparément. »

Évidemment quand elle parlait de séparément, pour Kyoko ça voulait dire avec l'une d'elles à ses côtés. Quand bien même il y aurait de bonnes garderies ici, en sachant que certains enfants avaient de longues griffes ou crocs, ça pouvait être dangereux ici, non ?

« Pour le moment, c'est un moment à trois, ce soir, ce sera à deux mais à condition de fournir toute une liste de précaution à cette fameuse garderie. D'ailleurs, je ne risque rien à dire que je suis humaine ? Enfin, normal ? »

Au milieu de ses femmes chats ou autres, ça serait bizarre ? Il y avait pourtant bien des humains normaux ici mais quand on sait qu'elles sont déjà sur un autre monde, humain, ça pouvait être bizarre ? Si ça se trouve Kyoko sera avec elles au restaurant mais vu comment elle s’amusait ici, ce serait étonnant de la voir en forme aussi ce soir. Tiens, parlant de soirée aussi...

« Puis... j'espère que ton restaurant n'est pas trop bourgeois ou branché ? Je n'ai que des vêtements normaux pour partir en vacances, rien de bien extraordinaire ? »

Que des choses banales. Vacances au soleil, elle n'allait pas emporter des robes de soirées dans ses valises après tout.
Kiriko
Leur amour était sûrement une des choses les plus puissantes au monde. Traversant les âges et les époques, les divinités ayant leur moitié à leurs côtés aussi longtemps ne doivent pas courir les rues même si cela n'était pas totalement impossible. Kiriko en était bien la preuve après tout. Elle pouvait songer à faire autre chose mais elle était si bien contre Sha, pourquoi changer de position ? Parlant d'un futur pas si lointain, elle imaginait la vie de ses futures petites sorcières, Ayra, Abigail et les autres. C'est sûr que Kiriko ne leur fera pas choisir, qu'elles grandissent bien et fasse ce qui leur plaise. Mais avec tous les rêves qu'elle faisait où elle s'imaginait avec elles dans des années plus ou moins proche, comment ne pas imaginer le futur dans cette direction ? Sa petite Arya étant tout à fait le mélange parfait entre elle et Sha, la maîtrise de la magie en plus contrairement à elle. Et sa petite Abby toute mignonne avec ses couettes et son manque d'assurance malgré son talent évident. Elle ne partageait pas ses rêves avec Sha ou rarement, ignorait que cela était un possible futur même si depuis le passé, on peut changer le futur alors autant éviter de trop jouer avec. Autant ne pas se poser de questions et les voir toujours comme de simples rêves.

Pour ce qui était de leur gourmandise, il est évident que si elles tiennent de leur maman, leur passage entre adolescence et l'âge adulte risque de leur en faire voir de toutes les couleurs ! Pour le moment Kiriko ne pensait pas à cela et à une possible attirance vers ses propres filles mais si la magie rose se fait de plus en plus forte autour d'elle, cela sera presque garanti... Mais elles n'y étaient pas encore, très loin est cette vision et elle préférait voir ses futures petites sorcières comme de simples petites princesses à câliner longuement, comme quand elle avait eu sa mini-Sha entre les bras, ah, ce souvenir était si merveilleux... et bientôt il sera en quelque sorte réalité. Kiriko avait parfois du mal à croire que tout cela soit si parfait pour elle, même si sa vie avait quelques nuages noirs, c'était toujours aussi beau malgré tout car les nuages ne restaient pas.

Sha continuait quand même à la taquiner concernant sa queue qu'elle ne sortait pas souvent mais est-ce un mal si elle préfère être prise par sa déesse ? Kiriko gloussait même si son sourire était loin de la petite adolescente toute pimpante, elle affichait ce sourire qui lui allait si bien. Montrant à la fois tout le charme et tout le piquant qui allait avec la Celkhane.

« Tu m'as déjà vu ne pas être à la hauteur ? » sans compter ce moment de faiblesse après son combat face au dragon évidemment mais là, c'était exceptionnel. « Pour ce soir, j'arrêterais qu'une fois que je suis sûr qu'Aby sera en toi et que ton ventre débordera de ma semence... Mon petit jouet, je le sort que pour les grandes occasions ! »

Et faire l'amour à cette femme n'était pas une grande occasion ? Évidemment que oui mais plus grand encore ! Même si Kiriko et Sha seront loin de se lasser de leur queue mutuelle, Kiriko préférait de loin être la chose que Sha plutôt que d'inverser cela. Venant embrasser une fois de plus sa déesse, elle restait pressée contre elle en imaginant une vie de joie et de sexe.

« Ce soir, prépare toi à abuser ma forme futa car... je vais rattraper tout ce retard que tu me réclames tant. Si avec tout ce que tu vas recevoir tu ne tombe pas enceinte, y a un souci. »

Chose qui ne risque pas d'arriver cela dit. Elles avaient un tel lien et un tel pouvoir magique – surtout entre les mains de Sha – que ce genre de choses ne risque pas d'arriver. Kiriko est déjà enceinte et Sha ne tarderait pas à l'être aussi, elle avait déjà dû donner naissance à quelques-une de ces filles quand même ? Ce soir, Novac va se souvenir de leur venue ! Et même leurs voisins de chambre car même si la suite était grande, Kiriko va faire hurler Sha de plaisir, elle le garantissait.
Neferia
Les vacances sont faites pour se détendre, point final. Comment voulez-vous que la jeune dragonne profite de cela si à ses côtés Crystal se tourne les pouces en attendant que le temps passe ? Impossible. Elle laissa donc les deux nekos faire leur travail, se plaisant de voir cette dragonne si récalcitrante approuver cette idée. Une petite victoire pour Neferia, certes. Après tout elle était bien trop fière pour dire merci et et remercier sa préceptrice comme il se doit alors ce massage était une sorte de façon pour dire merci. Oui, sinon pourquoi elle irait elle-même faire ce massage ? Elle n'avait jamais pris de cours ou autres mais à force de se faire masser, elle savait plus ou moins comment faire, ça n'avait rien de bien sorcier cette histoire.

Crystal savourait enfin cela, même si Neferia ne se faisait pas masser actuellement, ça valait le coup. Relevant sa queue pour la caresser, elle la laissait faire en abordant un sourire carnassier. Rien de dangereux cela dit mais bon.

« Tu devrais savoir que je suis une dragonne pleine de surprise. Puis c'est en te voyant prendre ton pied comme ça que moi, je peux aussi profiter de mes vacances. »

Maintenant qu'elle avait pris le plis, elle espérait bien pouvoir se détendre vraiment. Cela dit, elle continua de masser la jeune femme avec l'aide des deux nekos, venant aussi continuer de mordiller sa nuque de temps en temps. Ça avait un côté drôle d'être dominante avec elle. En général, Neferia avait assez de respect pour cette dragonne pour éviter de trop la prendre de haut ou même lui tenir tête. Mais quand il s'agissait de sexe, elle se faisait plus petite et même si elle conservait son petit caractère, ce n'était plus la même dragonne. Cependant là, ça n'avait rien de sexuel, ce n'était qu'un massage après tout. Un peu plus qu'un massage mais elles n'étaient pas nus et en train de coucher ensemble alors ça allait.

« Et je dois avouer que te voir te détendre à quelque chose de plutôt... relaxant ? C'est si rare de te voir te détendre de cette façon, ce serait dommage de déjà finir ? »

Autant en profiter jusqu'à ce qu'elle soit aussi motivé qu'une glace fondue au soleil pour qui bouger le petit doigt serait déjà trop demander. Là, elle pourra se reposer à son tour et reprendre la détente à ses côtés et elle ne le fera pas avant ça. Quand elle sera bien détendue, alors là oui.

« Voilà comment ont doit passer nos vacances et l'état dans lequel tu dois être tous les jours durant notre séjour. Tu t'en sens capable ? »

Autant savoir si ce massage avait permis à Crystal d'ouvrir les yeux sur le repos essentiel à prendre en étant ici.
Harley Quinn
Quel petit moment savoureux ! Certes Harley comptait bien faire quelques bombes dans l'eau et profiter de la mer purement et simplement mais on ne crache pas sur un tel petit moment de plaisir ! Faire mumuse avec sa Pamy, c'est une chose qu'elle ne peut pas refuser comme aider un animal dans le besoin ou un casse-noisette qui se permet de lui offrir sa tête à défoncer à coup de maillet ! Le genre de personne qui hurle à son portable dans les transports en commun en se pavanant de tout et de rien. Toujours quand elle n'avait rien sous la main pour lui demander de baisser d'un ton le temps de lui faire voir des étoiles volées autour de sa tête. Alors faire des jolies avec le petit cucul de Pamy, pourquoi elle dirait non ? Depuis qu'elle avait essayé cela chez Félicia, elle avait aimé se sentir membrée. Pas tout le temps, rien ne lui retira le plaisir de se frotter le minou avec Pamy mais parfois, ça ne faisait pas de mal quand même.

Les mains bien accroché à ses hanches, elle se faisait une joie de donner de grands coups de reins dans ces petites fesses rebondies ! C'était rigolo de rebondir comme ça après tout ! En plus de sentir sa grosse queue en elle, dans son petit fondement bien chaud et compressé. L'arlequin savait être douce aussi... mais là, elle n'en avait tout simplement pas envie ! Elle martelait ce cul de ses vas-et-viens en se mordant les lèvres la lèvre inférieure. Dieu que c'était bon !!!

« Haaaaaaaaaa ouaaaaiiiiiis !!!!! »

Harley se laissait aller dans la nature, venant parfois claquer sa fesse d'une bonne petite fessée car pour avoir un cul pareil, faut être une vilaine fille, y a pas d'autres solutions. Puis ces cris, oh ces cris tout mignons !!! Les petits animaux pouvaient se demander ce qui se passait ici mais Harley n'avait pas le temps d’expliquer. Qu'ils jettent un œil, ils verraient une belle rouquine qui se fait punir les fesses. Continuant de la faire hurler – en l'accompagnant dans son imitation de Tarzan – elle se blottit contre elle, abandonnant ses hanches pour venir presser et caresser sa belle poitrine, sa langue venait elle aussi augmenter le plaisir, à grand coup de langue dans son petit cou. Si elle aurait été une vampire... elle se serait faite plaisir ! Mais ce fut dans d'ultimes coups de reins, qu'elle s’apprêtait à larguer la sauce.

« Oh Pamyyyyy, Pamy-chérie, je-je vais.... je vais jjjjoooooooOOOOUIIIIIIIIIIIIRRRRR HAAAAANNNN !!!! »

Elle laissa sa queue se vider en elle, remplissant son petit anus comme elle pouvait en abandonnant ses forces, restant allongé sur elle, ne détachant pas ses mains de sa poitrine, elle reprenait son souffle. Doucement mais sûrement. De petits baisers dans le cou, elle laissait tomber cette vilaine Harley pur redevenir le petit nounours en guimauve qu'elle était avec sa petite Pamy.

« Aloooooors ? Tu es calmé maintenant ma belle petite rose, hum ? C'était bien, hein ? Viens faire un gros câlin à Harley pendant qu'on fait bronzette dans notre petit jacuzzi. »

Elle se retira doucement de ses petites fesses d'amour pour la prendre dans ses bras, se blottissant contre elle en devenant tout simplement attendrissante. Elle, méchante ? Ha non, elle ne ferait pas de mal à une mouche là. Ou alors il faudrait vraiment qu'on la pousse au crime. Devenant toute câline et toute mimi, c'était un effet secondaire de la Harley-futa, à trop y jouer avec elle, elle devenait trop câline. Pas vraiment un défaut mais si on aime Harley pour sa folie et sa sauvagerie... ça tombe mal.

« Tu veux qu'on recommence peut-être ? Tu veux quoi ? Que je te fasse tendrement l'amour ? À moins que tu ne veuille une petite sucette goût arlequin ? Hahahahaa ! »

Ou même la mettre au chaud entre ses seins ? Il y avait des tas, TAS, de possibilité juste avec ça, alors si on rajoute un jeu sans ça, ça en fat aussi pas mal. Mais libre à Pamy de choisir, actuellement, Harley était un gros chat en manque de câlin.
Aoki
Un peu de repos ne lui fera pas de mal après tout. Après cette petite séance mi-film porno – vu leur petite séance – et mi-romantique – seules sur une plage abandonnée – se détendre ne ferait pas le moindre mal. Allongée contre sa Félicia, la jeune femme se sentait si heureuse, ce n'était pas la première et ni la dernière fois qu'elles feront l'amour aussi sauvagement mais peu importe la façon de faire, elle trouvait toujours cela aussi unique et merveilleux. Aoki restait contre elle, écrasé par son poids, elle réfléchissait à tout et à rien puis elle posa cette question, un peu étrange ou perverse, voir les deux ? Le trou préférer de Félicia ? Elle-même s'étonna de la question et cherchait à en savoir le but, chose qu'Aoki n'allait pas dire comme ça après tout. Cela n'avait rien de secret, elle cherchait juste à être fixé puis à savoir comment faie le plus plaisir à sa petite copine ? Puis aussi comment prendre son pied, évidemment. Cela va de soi.

« Oui et non. Je me disais juste que... si ma bouche était ton point faible... je pourrais mettre un joli rouge à lèvres, parfumé, avec une belle couleur et faire jouer ma langue dessus. Si mon petit cul te ferait fondre, je pourrais avoir cette fâcheuse habitude à faire tomber les choses devant toi et me baisser sans fléchir les genoux pour ramasser cela très lentement... un faux mouvement arrive si vite. Puis si c'est mon petit minou qui aguiche ma chatte d'amour... je pourrais porter des petites culottes avec une taille ou deux en dessous pour que cela soit très moulée... et mouillé. »

Aguichante ? Évidemment, elle ne mâchait pas ses mots avec Félicia car c'est aussi comme ça qu'elles s'aimaient. De sa bouche, elle aimait autant les « je t'aime » que les insultes. Elle était loin d'imaginer auparavant que se faire traiter ainsi était si romantique. Certes, elle avait pour habitude de rabaisser certaines personnes pour bien souligner son côté autoritaire mais de là à ce que se faire traiter de salope lui soulève le cœur comme si Félicia lui lisait un joli poème, c'est un peu gros. Après quelques gloussements et caresses, elle observa sa belle Américaine dans les yeux en caressant sa joue pour lui sourire tendrement.

« Profitons d'être ici pour se balader un peu tu ne crois pas ? Nous avons cette île rien que pour nous, on pourrait changer de décors ? Je pourrais trouver quelques grandes feuilles pour changer de dessous et adopter un style plus... survivant ? Mais cela veut aussi dire abandonner ce joli bikini rouge pendant quelque temps. Ou bien qui sait, il y a peut-être une cascade avec une belle eau pure et fraîche qui sera parfait pour se faire l'amour ? À voir comment tu vas me faire grimper aux arbres, Féli-nyan ! »

Son petit surnom rien qu'à elle ça. Mais oui, l'idée n'était pas trop mal, changer un peu de décor serait bien, voire d'autres choses, apprendre, découvrir. Qui sait, il y a peut-être une tribu de femme sauvage ici ? Genre comme des amazones ? Une nouvelle aventure ou entraînement pour la nouvelle agente du SHIELD ? Cela dit, même si c'est impossible, trouver une tribu de femme ici, après ce qu'elles venaient de faire et de hurler ici, il y a de forte chance pour que cela se termine en tenue d'Eve.

« Tu reprendras des forces et tu pourras te décider de la façon dont tu me prendra ensuite... et dans quelle tenue ? »

Près de la forêt, il y avait de belles fleurs blanches qui ressemblaient à des fleurs d'Hawaï ou d'autres endroits tropicaux. Bien blanche, elle serait sûrement ravissante dans les cheveux de Félicia. À moins que ça existe en rouge ? Rouge, blanc ? Non blanc c'est mieux. Quoi ? Elles étaient très vicieuses ensemble mais rien ne les empêches d'être romantique aussi. Autant avoir un peu des deux. C'était pour le moment leur petit paradis privé ici, où l'amour fou rime avec le sexe intense, autant croquer la vie à pleine dent ! Mais après toutes ces belles paroles, elle venait l'embrasser tendrement, prenant tout son temps en laissant sa langue caresser la sienne avant de doucement se retirer et reprendre doucement...

« On y va, chérie ? »
Power Girl
Pour elle, cette petite virée dans les nuages était autant un moyen de s'assurer que tout va bien en bas mais aussi une façon d'en apprendre un peu plus sur elle aussi. Miss Marvel, elle en avait entendu un peu parler mais Carol restait surtout dans son coin et venait un peu au Japon pour donner un coup de main mais n'oublions pas que le mal est partout alors il faut bien que des gens restent sur place pour vaincre le mal tant qu'il est encore chaud. Ses vacances, c'était autant pour souffler que pour lui coller Magie dans les pattes afin qu'elle se repose elle aussi et garder un œil sur elle. Puis si Magie pète un câble, elle ne risquait pas grand-chose en théorie, au pire elle sera téléportée ailleurs ou elle aura quelques blessures la petite blonde s’énerve mais Kara ne risquait pas grand-chose de sérieux sans Kryptonite. Mais pour en revenir à quelque chose de plus léger, Carol approfondissait un peu plus son passé, évoquait son passage dans l'armée, ses sentiments qu'elle avait cachés à cause de la loi en place à cette époque. Il est vrai que la Terre avait des lois étranges parfois mais Kara se disait que ce n'était que son point de vue qui était différent comme elle venait d'ailleurs... idem si un humain aurait vu certaines lois sur Krypton.

Puis la phase adaptation avec ses pouvoirs, pour Kara, c'était le contraire. Paraître humaine et ne pas arracher les portes en tirant simplement dessus. Oui, vraiment pas simple. C'est comme marcher sur des œufs on pourrait dire. Pour finir, Kara se fit embrasser par Carol qui soudainement, ne semblait plus aussi timide et gêner que ça ! Ce n'est pas Kara qui allait s'en plaindre, d'autant plus que là, elle allait droit au but. Même si le baiser est doux, ses mots ne laissaient aucune place au doute.

« Oh, moi qui voulais te ménager... Sache que ce soir, tu ne seras pas prête de fermer l’œil alors. »

Elle qui pensait voir Carol comme une fille assez gênée par le sexe, qui y allait doucement ou aimait quelqu'un d'autre donc elle ne savait pas trop, c'est à croire que pour le coup, elle avait totalement vu ça de travers. Ou alors elle cachait bien son jeu ? Ce fut à son tour de venir doucement la baiser en caressant son épaule avant de s'en écarter doucement.

« Mais gardons en un peu pour ce soir, nous avons une ronde à finir. Tout comme une visite à finir avant de se reposer un peu, normalement. La suite, ce sera plus en intimité. Même si on est haut perché, on ne sait jamais si quelqu'un nous observe de loin ? »

Parano ? Non, juste une petite blague pour en garder sous le coude plus tard. Inutile de bruler les étapes, autant profiter simplement de la journée comme n'importe qui et ce soir, ce sera tout autre chose ! Du sexe entre deux super-femmes, ça va pas faire dans le détail ! Espérons que dans le feu de l'action, elles ne retournent pas la chambre. Ce serait gênant quand même...

« Allez, terminons cela avant de savourer un repos bien mérité. »

Se prélasser au soleil pour bronzer un peu ou jouer dans l'eau ou même rejoindre une de leurs amies ? Elles s'amusaient peut-être entre elles ? Sans le savoir, Aoki/Félicia ou Harley/Ivy, les deux couples s'amusaient sexuellement à l'heure où elles parlaient. Il n'y avait que Laura et Illyana qui s'amusaient simplement en faisant route vers un parc d'attractions. Mais puisque Carol abordait le sujet...

« Tiens, sans forcément me donner un nom... tu as déjà fait ça avec quelqu'un qui a des pouvoirs ? »

Homme ou femme, peu importe au final.
Rouge & Twillight
Un plan qui se déroule parfaitement est cela dit assez rare, on ne voit ça que dans les films ou les voleurs – bon ou mauvais – ont toute la chance du monde pour éviter tous les gardes qu'ils auraient pu croiser en si peu de temps. Mais voilà, Miranda n'était pas stupide mais Rouge pensait que rentrer dans leur jeu allait fonctionner ? Si elle restait à l'écart, elle aurait eu l'air louche mais là, elle se rapprochait doucement du groupe et... c'est louche ? Qu'est-ce qu'elle a fait de travers ? Allez savoir mais si Twillight commença à rester avec la seconde femme, elle tiendrait parole... sa queue pour Rouge d'abord, ça faisait une journée qu'elle la faisait languir ! Mais tiendra-t-elle vraiment parole en agitant une petite flamme vers la fuite de gaz qu'elle était ? Elle risquait d'exploser, certes mais elle n'avait aussi qu'une parole... tenir parole, baiser, tenir parole, baiser... c'est comme lui demander de choisir entre deux verres d'eau bien frais dans un désert, elle ne saurait pas choisir !

Mais du côté de Rouge donc, Miranda Forge semblait avoir vu plus ou moins clair dans son jeu et espérait obtenir la vérité... hey mais ce n'est pas si simple, elle n'allait pas donner ses vraies raisons après tout ! On va lui rire au nez et puis elle va refuser. Un mensonge mais quoi ? Voler de l'argent car elle a une maladie à guérir ? Pour aider sa famille ? Trop classique et surjoué mais alors quoi ? Elle a du mal à payer son appart ? Mais comment pourrait-elle se payer de telles vacances alors ? Rhaaa elle ne pensait pas avoir cette discussion aussi tôt !

« Et pourquoi je cacherais quelque chose ? Je peux très bien te trouver toi et ta copine sexy sans pour autant vouloir baiser de suite ?! Excuse-moi d'avoir un minimum de civisme ! »

Cette excuse allait fonctionner ? Il est vrai que Miranda était aussi connue pour ses déboires sexuels qu'elle n'hésitait pas à payer pour garder le silence ou être intouchable. On peut très bien trouver quelqu'un mignonne ou sexy sans commencer à se déshabiller en se présentant quand même. Enfin, Rouge savait bien qu'elle n'allait pas la convaincre avec cette excuse en carton...

« Je comptais changer... »

Ha, voilà qui semblait être un début de vérité mais... ce l'était ? Puis changer de quoi ? Comment ? Pourquoi ? Plaçant son regard ailleurs, elle continua doucement, en prenant son temps.

« Ok, je comptais trouver un moyen de te voler, me barrer ailleurs en attendant que ça passe et changer une fois l'histoire tasser. »

Voilà des explications plus fournies mais on ignore le comment du pourquoi ? Soupirant un coup avant de reprendre, elle levait doucement ses yeux vers elle pour raconter la fin.

« J'ai toujours voulu me sentir un peu plus... humaine. Quand ça m'est venue, je ne sais pas mais c'est quelque chose que je ne peux pas expliquer. Mais je veux aussi garder mon apparence de Terranide alors... j'aimerais bien pouvoir changer sans pour autant tirer un trait définitif sur mes origines. »

Donc en gros, elle voulait voler de l'argent à Miranda – sûrement en hackan son compte ou autres – se faire la belle, ne plus faire parler d'elle pendant X temps et revenir tôt ou tard pour faire cette opération. C’était vrai ce mensonge ? Dans les grosses lignes oui. Il y avait aussi le fait que se changer en humaine serait tellement plus pratique après un vol. on recherche une Terranide donc une humaine qui se balade dans le coin, les gens n'y font pas attention.
Tsukasa
Difficile de résister à la tentation, déjà que Ryouka lui donnait de ses envies, si en plus elle a sous les yeux le corps séduisant de sa sœur Nika, comment résister à cela ? Si c'était la même Nika que ce que la jolie Tékhane avait pu lui raconter, alors elles vont bien s'amuser à trois mais cela dit, cela n'allait pas se faire comme ça en un claquement de doigt – quoi que si – mais pas devant tout le monde au moins. La jeune femme présentait déjà une délicieuse odeur pour ses vacances, déjà que Ryouka lui demandait beaucoup de temps et de plaisir, là, ça va être doublé avec la grande sœur. Bref pour la suite, c'était simple, faire rattraper à Nika le temps perdu en son absence et calmer ce feu qui la tiraillait donc. Pas de soucis ! Elle allait même louer une salle de massage... Quelque chose lui fait dire que le massage ne sera pas la priorité dedans...

« Tu es courageuse dis-moi... enfermée avec deux bombes dans la même pièce ? L'explosion va te laisser en petits morceaux... »

Vu l'explosion de sexe qu'il va y avoir, c'était évident que Nika allait s'en souvenir de ses vacances ! D'autant plus que ce n'était que le début, le temps pour Tsukasa de voir comment se débrouille Nika ? Ensuite... ça va faire mal ! Alors qu'elle se préparait et les invitait à les rejoindre, la belle blonde eut un regard pour sa grande copine en lui offrant un joli sourire.

« N'allons pas trop vite ok ? Je suis curieuse de la voir doucement sombrer vers le plaisir... »

Mais connaissant Ryouka, elle et la lenteur, ça faisait deux. Surtout en sexe. Mais elle n'était pas à l’abri d'une surprise. Elles allaient devoir s'improviser masseuse et voir comment se passe la suite. L'Edorassienne en profitait aussi pour retirer son maillot afin de mettre ses formes plus en avant dans son bikini, le tout en se rapprochant de leur cliente.

« Afin de ne pas faire de jaloux, on s'occupe chacun d'un côté alors, droite ou gauche ? »

Oui comme ça, Tsukasa comme Ryouka pourra masser les petites fesses de la Tékhane pour lui prouver combien leur massage était bon et relaxant. Et excitante aussi, évidemment ! Face à son dos, la jeune femme venait saisir une des lotions afin d'enduire ses mains d'huile, chacun ses goûts mais un corps glissant sous cette huile parfumée... ça ne rendrait les choses que meilleures pour elle !

« Attention, c'est froid ! »

Mais vue comment le petit duo était chaud, elle ne devrait pas sentir de différence. Tsukasa appliqua ses mains sur son dos et commença à la masser, rien de sexuel pour le moment, un massage en bon et dû forme. Doucement mais sûrement, elles y viendront et plus vite que le songe Nika. Tsukasa baladait donc ses mains sur son dos, observant les mimiques de plaisir sur son visage quand cela était possible, passant parfois un coup d’œil vers Ryouka. Comment commencer à rendre cela plus intense ? Elle ne savait pas encore mais ses mains se rapprochaient doucement de ses adorables fesses, bien sexy en plus ! Elle cessa de bouger ses mains arrivantes une fois en bas du dos mais la suite... franchir ce petit barrage de tissu et profiter ou la faire languir un peu.

« J'espère que cela te plaît pour le moment, car ensuite, il n'y aura plus aucune retenue. »

Elle pensait user de sa poitrine ensuite pour remplacer ses mains et ça, Ryouka ne sera pas contre. Mais avant ça, il était temps de pimenter un peu les choses. La jeune femme glissa ses mains sous son bikini et commençait à masser ses fesses.

« On sous-estime un peu trop le soleil mais il tape fort par ici ! Mieux vaut aussi protéger ce qui est couvert. Puis on sait jamais que sur la plage, tu perds ton bikini, le temps de le retrouver, tu seras contente de ne pas avoir de coup de soleil sur les fesses ! Ce serait dommage de se priver d'une si belle patrie de ton corps quand on jouera ensemble. N'est-ce pas Ryouka ? »

Elle avait bien envie de venir lécher son petit trou mais une chose à la fois, d'abord la protection et ensuite, elles verront comment la protéger plus encore ou bien jouer peut-être ? Mais Tsukasa avait une idée, pour maintenant ou après...

« Dites... vous ne serez pas tenté par une huile party ? »

Le simple fait de se frotter, de se faire l'amour, couvert d'huile solaire, c'était tentant ! Pour Tsukasa du moins. Mais trois sur une seule table... le sol est propre cela dit. Mais elles pouvaient bien faire cela plus tard, il y avait bien des huiles de massage à bottelage après tut.
Sya
Quelle fille ne serait pas contente de jouer un peu avec sa maman ? Sya avait bien sûr envie de lui faire l'amour, comme toujours, pour bien lui montrer combien elle aimait sa maman d'amour mais voilà, aussi perverse soir l'ange, elle ne fera pas ça ici. Il y avait déjà des mâles qui pourraient la voir et de deux, des enfants. Elle aime les enfants mais pas au point de leur apprendre ce genre de choses sous leurs yeux innocents. Mais passons, l'ange voulait donc s'amuser avec Samara mais de façon normale. C'était possible mais voilà, s'amuser ainsi, pour Samara, cela ne devait pas être tellement dans son habitude ? Autant Sya à combler bien des demandes car quand en quête de mission à accomplir, elle tombait sur de jeunes filles ou jeunes mères de famille débordées, elle se faisait une joie d'aider autant qu'elle le pouvait, quitte à jouer plus ou moins longtemps avec les enfants. Alors réaliser ceci avec sa mère, elle ne demandait pas mieux.

Si sa maman voulait faire un peu de plongée sous-marine, pourquoi pas ? Elle était toujours d'accord pour s'amuser avec elle de toute façon. Déjà à moitié immergée dans l'eau, elle rayonna un peu avant de voir ses jambes se coller pour former une queue-de-poisson aux écailles aussi bleues que ses cheveux mais avec le soleil, cela brillait de mille feux ! Du coup, changement de look, changement de maillot. Adieux micro-tunique et bonjour les petits coquillages qui cache autant sa poitrine que sa tenue précédente. Cela tenait plus ou moins comme du sparadrap, il faudra tirer doucement dessus. Cela dit, ça ne se voyait pas qu'elle n'avait rien entre les jambes, sa fente était camouflée entre les écailles, idem dans son dos. Pour rendre un côté plus original, elle conserva ses ailes dans son dos. On pouvait apercevoir des bronches sur son petit cou mais comme cela restait cacher par son collier, difficile de bien le voir.

« Allons-y Maman, vite ! »

Tant qu'elle pouvait être avec Samara, Sya restait la plus heureuse des petites filles angéliques de démone... ça ne doit pas courir les rues en même temps les anges ayant pour maman une démone ? Filant sous l'eau à toute vitesse, elle attendait quand même de voir arrivée Samara et éventuellement Kazuha avant de plonger plus loin sous l'eau, découvrant des choses que l'ange n’aurait jamais pensé voir un de ses jours. En même temps, les fonds marins n'étaient pas ce qui intéressait la prêtresse de la luxure en général. Restant auprès de Samara en remuant sa queue pour s'avancer avec facilité sous l'eau, elle aimerait bien un petit câlin aquatique mais tant que sa mère n'était pas arrêtée, elle ne voulait la la déranger. Ce ne fut que lors d'une pause que la fille de Samara profita de l'occasion pour lui sauter dans les bras et se blottir contre elle, comme souvent elle le faisait.

« Huuuum ma maman... »

Comment ne pas y voir l'amour dans son comportement ? Dans son visage si satisfait ? Sya était la plus heureuse des femmes maintenant qu'elle avait tout le bonheur du monde autour d'elle. Deux femmes nekos, une déesse bienveillante, une maman adorable, pleins de copines, plein de maîtresses, oui, elle adorait sa vie là où peut-être des gens auraient pitié d'elle ? Elle s'en moque ! Elle était heureuse ainsi. Dégageant son visage de ses seins sur lesquelles elle frottait son visage doucement, elle relevait sa tête vers la démone pour lui offrir son éternel grand sourire pour poser la question la plus innocente du monde...

« Maman, tu as déjà fait l'amour à une sirène ? »

Elle parlait d'elle ? Mais pas du tout ! Ce n'est pas comme si c'était si évident, cette absence de spectateur, ce coin isolé, Sya dans ses bras, Sya heureuse, c'était évident, non ? Elle attendait fébrilement la réponse en laissant ses cheveux se mouvoir autour d'elles avec les mouvements de l'eau.
Konata
Bah quoi ? Oui bon elle avait dit qu'elle cacherait plus ou moins ses origines pour éviter que soudainement les gens la voient comme une hérétique, une sorcière, une bouseuse ou dieu sait quoi ? Mais pour le moment, elle se concentra sur le jeu, venant shooter autant d'ennemi que possible dans son viseur, petit ou grand, arme légère ou arme lourde, elle ne faisait pas de cadeau ! Elle était la Calamity Jane du FPS ! Ha, Konata et les jeux vidéo, elle était une légende à Yoake ou toutes les bornes ou presque affichaient son pseudo dans les meilleurs scores, ceux qui n'ont pas son pseudo, c'est que ça ne la branche pas, tout simplement. Venant donc perturber involontairement Jessica, elle continua de tirer autant que possible. Elle avait quelques blessures de temps en temps, c'était sa première fois sur ce genre de « console » mais pour une première fois, elle en étonnait du monde !

Puis au fur et à mesure, elle trouvait Jessica sympa. Pourquoi elle lui mentirait ? SI elle repose sa question, elle lui dira bien venir de la Terre, du Japon, de Yoake plus exactement. Mais pour le moment, il y avait trop d'ennemi pour ça sur l'écran. Pour ce qui était de savoir si des jeux genre Swort Art Online existaient mais comme dans l'animé hein, eh bien hélas non. On pourrait presque dire oui mais trop d'installations donc rien à voir avec un petit casque à mettre sur la tête en le branchant à une prise, là, même ici ce n'est pas encore réalisable. Bon tant pis, elle n'aura pas de VRMMO dans sa chambre pour le moment. Continuant donc d'éliminer tous les méchantes cibles qui se présentaient à elles, elle ne comptait pas les laisser faire. Et tant qu'à faire, autant avoir la première place non ? C'est toujours mieux. Puis ça laisse une meilleure impression quand même de passer un moment avec une otaku qui est super douée pour ce genre de jeux.

Face au questionnement de Jessica, elle ne pouvait que sourire avec sa bouche de chat, lui donnant un aime d'émoticone avec son sourire « :3 » alors qu'elle bombait le torse en se sentant fière !

« Promis juré, c'est la première fois avec ce jeu vidéo ! Par contre, j'en ai déjà joué à des moins récents, tant en jeu que machine donc j'ai quand même le coup de main, c'vrai. »

Elle ne pouvait pas mentir dessus, ça se voyait qu'elle s'y connaissait, ce n'est pas comme si elle était vraiment née avec un joystick entre les mains. Ce ne fut que quelques années plus tard que commença vraiment son initiation en tant que gameuse.

« Après pour le score, c'est un peu la chance... puis le talent aussi. »

Hop, une petite provocation mine de rien, ça redonne un coup de chaud et elles peuvent reprendre de plus belle. Continuant de flinguer tous les méchants de l'histoire, leur parcours se poursuivaient plutôt bien pour le moment, pas trop à se plaindre après tout en ce moment, elles faisaient plutôt une bonne équipe. Mais Konata oublia rapidement le jeu – elle restait concentré dessus hein – mais elle posa une question afin d'organiser plus ou moins sa soirée, savoir ce qu'elle fera, ou non ? Seule ou non, donc.

« Jessica, tu fais un truc spécial ce soir ? Je pensais qu'on pourrait trainer ensemble ou même, euh, aller dans ma chambre ou la tienne pour regarder des séries ou même bavarder ? »

Non, ceci n'était pas une invitation tendancieuse. Konata avait bien dit qu'elle était seule durant son séjour alors il est naturel que ce qui ressemble à un début d'amitié soit prolongé le plus possible. Elle n'avait pas envie de rester seule bien longtemps. Autant pour lire un manga ou jouer à un jeu, ça va mais en dehors, Konata n'aimait pas trop la solitude.
Suki
Cette petite discussion avec Eléna était terminée. Suki ne voulait pas créer de problème ici, surtout en vacances avec ses filles mais voilà, quand on allume la mèche avec elle, ça prend feu bien rapidement. Mais au moins, il n'y a pas eu de conflit, juste un échange d'idées et d'opinion, elle ne s'était pas énervée comme toujours, elle avait su se contrôler. Rejoignant sa petite amie, elle la vit aux côtés de... la Baronne de Novac ? Mais pourquoi en vacances elles rencontrent toutes les personnalités les plus influentes ?! Amie ou ennemie, pourquoi il fallait toujours ce genre de personne sur sa route ?! Enfin, elle ne lui sauta pas au cou pour autant, elles étaient des Celkhanes en vacances, en famille, pas de guerre... Se rapprochant donc, cette dernière la salua rapidement en complimentant ses filles. Suki jeta un œil sur elles et un petit sourire attendri illumina son visage. Leurs filles s'étaient fait une copine ? C'est mignon. Enfin, même si l'autre gamine semble plus âgée, ça ne change rien au fait que c'est mignon.

« Eve est sa fille, elle s'est liée d’amitié avec nos trésors semble-t-il. »
« Je vois cela. Merci à vous, Eve me semble être aussi une petite fille remarquable. »

Entendant sa voix, Holy se retourna pour foncer sur Suki et vouloir être dans ses bras, chose qu'elle fit sans lui refuser. Elles n'étaient pas mère et fille naturelle et pourtant, c'était un lien très fusionnel qui les unissait. Non pas qu'elle délaissait Kitty mais avec Holy, c'était troublant. Souvent Suki s’était demandé si elle ne ressemblait pas à sa vraie mère ou bien si c'était juste dû au fait de l'avoir tiré de cet enfer ? L'un comme l'autre, elle préférait ne pas poser la question et profiter simplement de l'occasion.

« Holy, vite ! Faut faire tenir le château !!! »
« Va trésor, ta sœur et Eve ont besoin de ton aide. »


Suki lui baisa la joue avant de la reposer sur le sable pour la laisser revenir avec les deux autres filles pour reprendre sa petite activité.

« Ca me fait plaisir de voir que nos filles sont amies avec la vôtre. Holy et Kity ont des amies vers chez nous évidemment mais, je trouve ça toujours mieux d'élargir leur cercle d'amies. D'autant plus que votre fille a l'air adorable et de bien s'entendre avec elles. Ce serait vraiment dommage de les séparer comme ça. »

Suki le pensait vraiment mais si elles s'attachent trop à Eve, le retour va être plus compliqué que ça... Enfin, une chose à la fois. Suki observait le petit trio en souriant tendrement, sans un mot, les voyant travailler ensemble pour faire tenir leur construction face aux vagues incessante et la seule chose qui lui vint à l'esprit avait été plus ou moins déjà dit par Rinako.

« On pourrait presque les croire sœur. »

Avec cette question Suki demandait plus ou moins si elle avait une petite sœur ? Ou même des sœurs en général, grande ou non. Mais bon, elle ne se doutait pas de la façon dont Eve avait été créer.
Image

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Kaguya Shunya »

Avatar du membre
Kaguya Shunya
Messages : 289
Enregistré le : 23 août 2024 01:00
Fiche
Demande de RP
SHIZUKA SHUNYA
Image
Ce moment était le leur, un moment de bonheur, de pure joie, et il était normal qu’Hinata s’en attriste. C’était compréhensible… Le syndrome du survivant, c’est ainsi qu’on appelait ça. Hinata s’en voulait d’être en vie, et d’éprouver du bonheur, alors que toute sa famille était morte. Shunya avait vu ça en psychologie, car, pendant sa formation, elle avait étudié ce phénomène. Comment soigner des gens suite à une tragédie ? C’était au-delà des compétences de médecine pure, car il fallait leur faire comprendre qu’ils n’avaient pas à se sentir coupables, qu’ils n’avaient pas à se reprocher d’exister par rapport aux autres. Et ce qu’Hinata vivait, c’était exactement ça. Maintenant qu’elle était en compagnie de Shunya, et qu’elle allait avoir des enfants, il fallait s’attendre à ce qu’elle fasse des rechutes, des moments où elle ne comprendrait pas pourquoi elle avait le droit d’être heureuse, alors que toute sa famille avait disparu.

Shunya pouvait comprendre ça, et elle savait que ce serait son rôle de réconforter Hinata, de lui dire que, là-haut, Kagami et les autres ne pourraient qu’être heureuses en les voyant ainsi. N’était-ce pas là le message qu’Ilyn leur avait fourni quand elle était venue les voir lors de leur mariage ? De vivre heureuses, en sachant que, là-haut, les autres Kaguya les regardaient avec le sourire. Shunya savait que des jours plus compliqués les attendraient après ce voyage de noces. Elle voulait réformer Edoras, elle voulait reprendre la voie réformiste envisagée par la mère d’Hinata, et brutalement arrêtée par la révolte de Shin. Elle voulait qu’Edoras grandisse, qu’elle s’inspire de Lumen, et qu’elle dispose d’un rayonnement juridique et d’égalité qui pourrait peut-être changer les choses. Hinata avait déjà amorcé une réforme fiscale qui prévoyait une réduction des taxes aux bénéfices sur les sociétés masculines, afin de les ramener à un niveau plus normal. Une mesure qui avait été approuvée, mais qui n’était que le premier pas. Shunya n’osait pas le dire à Hinata, mais son rêve était d’instituer une révision constitutionnelle afin de supprimer l’interdiction faite aux hommes de ne pas pouvoir diriger le pays. Elle savait que ce serait difficile à faire, mais Shunya ne voyait pas en quoi un homme serait moins capable de diriger qu’une femme. Lumen avait connu de nombreux Rois et Reines, et le sexe n’avait jamais déterminé la compétence du souverain. Lumen avait connu des Reines folles, comme Lilian Ivory, une femme qui avait failli provoquer une guerre avec le Bosquet des Hauts-Elfes à cause de son fanatisme religieux exacerbé, mélangé de racisme… Et, inversement, Liam Ivory, le Lion de Lumen, était réputé pour être l’un des plus grands Rois à avoir jamais existé, quelqu’un qui avait même cherché à abolir l’esclavage, et qui l’aurait fait, s’il n’y avait pas eu cette tragédie. Autrement dit, le sexe ne déterminait rien, et, pour Shunya, si Edoras voulait être l’État moderne et progressiste, il faudrait une révision.

Une telle approche serait, de plus, conforme avec la volonté de la Première, Elisa Kaguya, qui avait une stature de quasi-divinité au sein d’Edoras. On disait même que, quand elle avait institué Edoras, après en avoir chassé les tribus barbares, des Anges étaient venus la voir pour accorder leur bénédiction à Edoras, en espérant qu’Elisa continuerait sur cette lancée. À l’époque, Elisa n’avait pas été jusqu’à autoriser aux hommes le droit de gouverner, car Edoras était proche de Uatis, et, pour bénéficier de la souveraineté, il avait fallu faire signer des accords… Accords qui ne seraient jamais passés avec une telle proposition. Mais, maintenant, Edoras n’avait plus besoin de l’accord de Uatis. Shunya en avait longuement parlé avec sa mère, qui estimait qu’il était temps que les Shizuka marquent leur nom dans l’Histoire d’Edoras, et que Shunya se devait de réaliser l’impossible…

*Je ferais tout pour y arriver, en tout cas…*

Hinata l’embrassa alors dans le creux du cou, et Shunya sourit, avant de frissonner quand sa femme indiqua qu’elles allaient faire l’amour ce soir… Doucement, tendrement…

« Oui, ma chérie… »

Vierge avant son mariage, entre-temps, Shunya avait rattrapé son retard. Elles faisaient l’amour tous les soirs, sans exception, et, comme si cela ne leur suffisait pas, elles le faisaient à chaque fois qu’elles le pouvaient, en bénéficiant de la couverture de Nora. Shunya avait même couché avec Hinata dans son bureau, avant une importante réunion, et elle se disait parfois que leur couple ressemblait à celui formé entre Raku et Elmyra, ce sur quoi elle avait été rassurée. En consultant des registres, elle avait appris que, chez Raku, il était de coutume, lors d’une réunion, d’arriver au moins une heure en retard, afin de laisser le temps à Son Altesse de faire l’amour avec Elmyra.

La précédente Reine avant Raku, Saya, avait eu peu d’héritiers, car sa femme, Himeko, était morte jeune. Ce faisant, Raku et Elmyra avaient repeuplé le Temple de la Lune, le transformant en une véritable garderie. Si l’Histoire ne le disait pas officiellement, tout le monde s’accordait à dire que Raku avait adopté bon nombre d’enfants adultérins. Shunya, fort heureusement, était encore loin de telles prouesses, même si, à chaque jour qui passe, son amour pour sa femme ne cessait de grimper.

« Je t’aime, ma Hinata… »

Shunya l’embrassa doucement sur les lèvres.

Ce soir, oui, ce soir…

Ce soir, Shunya annoncera à Hinata une nouvelle merveilleuse.

MÉLINDA WARREN
Image
Entourée par ses deux esclaves, Mélinda se sentait au Paradis. Ai était là, devant elle, un chibre planté dans son cul, et, de son côté, Harmony la doigtait très timidement. Même malgré l’autorisation explicite de Mélinda de la doigter plus intimement, Harmony continuait à agir avec timidité. La jeune femme n’avait vraiment pas le profil d’une esclave sexuelle, mais, au nom de son honneur, elle était bien obligée de rester près d’elle. La vampire avait aidé Hardos et Harmony à se séparer mutuellement, et, quand bien même Harmony serait sortie, où aurait-elle pu aller ? Il n’y avait personne qui l’attendait, et elle avait peur des Anges, car elle avait des gènes démoniaques dans le corps. Ici, au harem, elle était au meilleur endroit possible, en compagnie d’une Maîtresse aimante et tolérante.

Harmony était heureuse avec elle, même si elle rougissait très régulièrement. Sentant la femme dans son dos, ses mains continuaient à se crisper sur les fesses d’Ai. Dans l’eau, la femme remuait, et, en la regardant, Mélinda voyait son corps se déplacer un peu. Impossible de l’entendre, mais elle sentait tout le bonheur d’Ai.

« Hmmm… Haaa, que c’est bon ! »

Les masques de plongée sous-marins que les filles avaient n’avaient pas une grande autonomie, contrairement à ceux destinés aux militaires, mais, pour ce qu’elles en faisaient en ce moment, c’était entièrement suffisant.

« N’hésite pas à remuer ton doigt, ma chérie, haaa… Plus profondément, tu sais très bien que ça ne me fera pas mal. »

Harmony avait beau le savoir pertinemment, elle était encore très hésitante. Mélinda avait bon espoir de réussir un jour à la pervertir davantage, mais elle tenait beaucoup à sa Haermony. Avec ses gènes angéliques, son sang était d’une qualité exceptionnelle, et, si on observait le cou d’Harmony, on pourrait tout à fait voir deux belles incisions, témoins des passages récurrents de la vampire. À force, Harmony avait trouvé cela très normal, et elle était l’une des rares femmes qui ne soit pas surexcitée quand Mélinda la mordait, même si elle était très fréquent (et presque systématique) que Mélinda lui fasse l’amour après une morsure. Le sang d’Harmony était comme celui de Sya, sans cette dose de perversion qu’il y avait dans les veines de l’Ange de la Luxure. Ainsi, quand Mélinda ne prenait, elle avait toujours envie de coucher avec Harmony, et elle se la tapait donc joyeusement, la pénétrant alors… Impossible de refuser une telle vague quand elle la traversait.

Mélinda, là, finit par jouir dans le cul d’Ai, qui se redressa alors. Autour d’elle, une épaisse crème blanche se dilua rapidement dans l’eau. Ravie et toute excitée, elle remonta à l’air libre, et demanda alors un second round. Mélinda lui sourit, sa main venant caresser ses cheveux trempés.

« C’est vrai que… »

Elle se mordilla les lèvres.

« Je pense qu’il faut encore que je jouisse un coup avant d’être à ce soir. Alors, Harmony, sache que je ne te forcerai jamais, mais, si tu refuses de m’offrir ton petit cul ici… »

En souriant, elle pinça ses fesses, venant alors rapprocher ses lèvres de l’oreille de la femme.

« Je te mettrais un plug anal dans les fesses, que tu devras porter jusqu’à ce soir. »

Une lueur malicieuse brûlait dans son regard. Comme toujours, Mélinda était très joueuse… Et le sexe, pour elle, était un jeu magnifique.

LUNA EARTHWELL
Image
Choisir, c’était terrible pour Luna, car, quand Maîtresse Alaunriina l’avait éduqué, elle lui avait appris à ne pas choisir, et à subir. Luna avait été formatée ainsi, et les Maîtresses Karistal, qui savaient tout de son passé (Luna était incapable de leur mentir) avaient dit à Luna qu’elle devait apprendre à choisir, à gagner un peu d’autonomie, non pas pour être libre (une chose dont Luna avait horreur), mais pour être l’esclave la plus parfaite possible. Luna devait donc se forcer, avec, en tête, l’objectif de contenter ses Maîtresses. Luna voulait être une bonne neko pour elles, car elles étaient très gentilles. Elles étaient des Maîtresses parfaites, belles, douces, amoureuses, et perverses. Elles s’étaient évertuées à casser ce lien de subordination qui reliait l’esclave à ses Maîtresses, en n’hésitant pas à se transformer en nekos pour dormir avec elle. Tout ceci n’était pas totalement étranger pour Luna, car Maîtresse Alaunriina, en de rares occasions, l’avait doté d’une verge, afin qu’elle pénètre sa Maîtresse. Et puis, il y avait aussi eu ces fois où, usant de sa magie, Maîtresse Alaunriina avait créé un clone de Luna, afin que les deux lui fassent l’amour.

Les Maîtresses hésitaient sur le programme entre, soit aller manger puis aller dans l’eau, soit rester dans l’eau, et nager ensuite. Les oreilles de Luna remuèrent davantage quand elles expliquèrent que Luna allait devoir choisir, et que, si elle choisissait, elle aurait droit à un cadeau ce soir. Les yeux de Luna s’écarquillèrent quand les Maîtresses lui dirent que, ce soir, elle pourra jouer la Maîtresse. C’était bien là une preuve de son évolution, car, il y a encore quelques mois, cette seule idée lui aurait semblé impensable, mais là… Luna se mit à rougir en s’imaginant avec une verge, et une tenue en cuir, sanglée, en train de pénétrer ses Maîtresses en se faisant elle-même appeler Maîtresse.

*Tu es folle ? Tu es une esclave, pas une Maîtresse !
Mais ce ne serait qu’un jeu !
Un jeu dangereux !*

La Luna désapprobatrice dans sa tête se tut toutefois rapidement. Il fallait choisir, et Luna se mordilla les lèvres, regardant à nouveau ses deux Maîtresses, puis finit par leur répondre :

« Luna veut encore rester dans l’eau avec ses Maîtresses. Elle veut leur montrer qu’elle est prête à affronter les profondeurs et ses peurs pour ses Maîtresses, parce que Luna les aime énormément. Luna pense que c’est le mieux, et que, ensuite, elles pourront aller manger une glace. »

Luna sourit à nouveau, les joues rosies, avant de poursuivre, sur une voix un peu plus basse. Est-ce que c’était un piège ? Non, elle ne pensait pas que ses Maîtresses la piégeraient, et elle reprit donc :

« Et… Luna veut bien, pour ce soir, avoir de longs gants noir en latex, des bottes et des collants, ainsi qu’un corset sanglé, et une verge avec laquelle Luna pourra pénétrer ses deux Maîtresses… Luna… Luna veut bien faire la Maîtresse pour ce soir, mais elle veut que, ensuite, ses deux Maîtresses la punissent d’avoir joué à la Maîtresse. Luna veut alors que ses Maîtresses la battent et lui fassent sauvagement l’amour en l’insultant, et en la fessant, qu’elles la traitent comme… Comme… Comme une vilaine esclave ! »

La pauvre… En disant tout ça, elle était devenue toute rouge !

Elle espérait vraiment ne pas avoir fait de bêtise !

SUPERGIRL
Image
Ahlàlà, Tessou était une pure Japonaise, toujours à s’inquiéter pour tout ! Kara, inversement, faisait preuve d’une forte insouciance, ce qui s’expliquait très facilement. Elle, son principal souci, venait justement de ses pouvoirs de Kryptonienne. Elle avait dû apprendre à vivre normalement, sans devoir tout casser autour d’elle. Kara vivait comme un mammouth dans un magasin de porcelaine, et, quand on apprenait à gérer ça, et à se faire passer pour une humaine, tout le reste était accessoire. C’est ce calme et cette maîtrise qui allait si bien avec Tessou, qui était de nature à s’inquiéter pour tout. Kara devait régulièrement la calmer, étant cette petite voix malicieuse, mais néanmoins empreinte de sagesse, un peu comme ces vieux sages japonais qui blaguaient tout le temps, tout en faisant parfois preuve de sérieux.

Kara sourit donc devant toutes les inquiétudes de la femme, et elle posa alors ses mains sur chacune des joues de la femme.

« Tessou, Tessou… »

Kara posa un doigt sur ses lèvres, lui intimant le silence, et elle l’embrassa ensuite sur le bout du nez.

« Ma chérie, c’est juste une soirée au restaurant ! La garderie est dans le restaurant, tu sais ? On pourra voir Kyoko pendant qu’on mangera, il y a même une application, dans le restaurant, qui permet de voir la garderie depuis une caméra. »

C’était un restaurant uatéen, très moderne, et qui avait été pensé pour les familles.

« Ensuite, j’ai prévu qu’on aille voir des musées, des parcs, mais on y ira avec Kyoko, bien entendu. »

Supergirl ne comptait clairement pas se détacher de Kyoko. Diable, comment Tessou pouvait même y songer ? Kara alla lui faire un câlin, la serrant contre elle, tout en déposant une série de baisers dans le creux de son cou.

« Tu peux t’habiller comme tu veux, on s’en fiche… Tu pourrais même mettre ton uniforme de policière, tu sais combien je te trouve belle là-dedans… Mais évite la nuisette, même à Uatis, c’est un peu trop sensuel. »

Kara lui sourit encore, toujours aussi amusée. Le calme et la tension de Tessou contrastaient avec la joie et l’insouciance dont Supergirl savait faire preuve. C’était un excellent moyen de l’aider à se détendre. Le nez de Kara vint ensuite frotter celui de Tessou, effectuant un délicat baiser d’esquimeau.

« Je te le dis tout de suite, Tessou, mon offre au restaurant… C’est une offre que tu ne peux pas refuser. »

Supergirl avait vu « Le Parrain ».

Autrement dit, elle connaissait ses classiques, et elle embrassa ensuite Tessou sur les lèvres, comme pour sceller leur accord.

CRYSTAL
Image
Crystal sentait une vague incroyable s’emparer d’elle. La sérénité… Un concept qui lui était bien étrange, car elle l’éprouvait très rarement. Il était rare, en effet, de la voir se détendre, comme Neferia l’avoua. Crystal soupira, en retour, avant de légèrement tourner de la tête.

« Me sentir capable de ne rien faire ? Ça ne devrait pas être trop compliqué… »

Elle maugréait un peu, comme pour rechigner par principe. Cependant, en réalité, Crystal essayait, en vain, de lutter contre ce sentiment de plaisir qui l’envahissait. Se reposer, se détendre… Hum ! Ce n’était pas digne d’une Dragonne, ça ! Crystal ne se voyait vraiment pas dans ce genre d’endroits. La « détente », pour elle, était généralement vue comme un synonyme « d’ennui ». Crystal se tenait donc là, couchée sur le fauteuil de massage, avec Neferia qui, inlassablement, continuait à la masser. Elle jouait contre son dos, se penchant parfois vers son cou pour embrasser doucement sa peau. Rien de très osé, dans un tel endroit. Elles étaient au milieu de gens, de proies potentielles. Crystal, en tant qu’agoraphobe, était un peu nerveuse au milieu de tous ces gens, de cette cacophonie de rires et de hurlements d’enfants.

La Dovahkiin avait déjà été seigneur, dirigeant un fief, et elle avait compris que la proximité humaine intensive n’était pas faite pour elle. Elle n’aimait pas ça, quand il y avait trop de gens autour d’elle, à lui tourner autour. Neferia était une sorte d’exception. Crystal avait toujours été très solitaire, et Neferia voulait changer ça. La tâche n’était toutefois pas aisée, car Crystal, fondamentalement, restait une dragonne de Glace, qui appréciait fort peu la compagnie des autres.

« Mais… Je reconnais que tu es douée, Neferia, alors, puisque tu veux nous diriger… Où souhaites-tu aller, après ce massage ? Car, pour ne rien te cacher, je ne compte pas me faire masser pendant toute la journée en ta compagnie, et ce aussi agréable que soient tes mains. »

Crystal parlait d’une voix calme et détendue, mais elle ne mentait pas. Le massage était très agréable, mais, avec le temps, elle pensait pouvoir s’en lasser.

POISON IVY
Image
Se faire sodomiser par Harley, c’était décidément merveilleux. Et Pamela pouvait le dire, car elle n’était pas du genre à se faire prendre. Généralement, c’était toujours elle qui, grâce à ses plantes et ses tentacules, pénétrait les autres. Harley n’avait pas fait exception, et, pendant les mois et les années où elles avaient traîné ensemble à Gotham, ou en compagnie de Catwoman, Poison Ivy avait toujours été le pôle dominant de leur relation. Elle ne s’était jamais faite pousser de verge, mais elle s’amusait à torturer sexuellement Harley avec ses tentacules, la regardant se tortiller dans tous les sens, usant à fond de son agilité et de son élasticité pour en faire une contorsionniste. Ainsi, Pamela apprenait à maîtriser ses plantes. À l’époque, le sexe n’avait pour elle qu’une vertu scientifique, et n’était qu’un moyen, un moyen, soit pour affiner ses expériences, son contrôle sur les plantes ou sa séduction, soit pour tenter, en vain, de tomber enceinte. Le sexe en tant que fin, le sexe comme plaisir, elle ne l’avait vraiment découvert qu’à Seikusu, où elle avait pu se refaire une santé.

Maintenant, Harley Quinn était revenue dans sa vie, et Pamela ne comptait pas la laisser sortir si facilement. Elle était à elle, toute pour elle, et la femme le prouvait en la sodomisant. Leur croisière romantique et perverse sur la fleur se poursuivait au milieu de la mer, loin des côtes, et Pamela s’appuyait contre les pétales, hurlant et gémissant en sentant la queue de son clown remuer en elle. Harley la frappait avec ses mains, les faisant claquer, et la femme continuait à se tortiller, hurlant de joie, encore et encore.

« Ha… Harley, haaaaaaaaa… HAAAAAAAAA… !! »

Dieu, que sa queue était grosse ! Dieu, que ses coups de reins étaient terribles ! La ménager ne faisait clairement pas partie de ce que la douce Harley envisageait, en ce moment, et c’était tant mieux. Oui, c’était très précisément ce que Poison Ivy voulait… Sentir de puissants coups de reins en elle, qui lui torpillaient son petit cul. Harley y allait, encore, encore, et encore. Avec force et énergie, la puissante femme finit par amener Ivy au point névralgique, et, dans un joyeux soupir, Pamela se vida à son tour.

Les orgasmes éclatèrent avec le fracas du bonheur, et Pamela se retrouva couchée contre le rebord de la pétale, reprenant ses forces. Face à elle, Harley se lova, et les deux femmes restèrent collées l’une contre l’autre.

« Pffffiouh, tu es… Toujours aussi énergique, ma chérie. »

Et c’était peu de le dire ! Quelle force ! Oh, tout le corps de Pamela était en souffrance… Cependant, elle avait une idée, et sourit donc. Penchant la tête sur le côté, elle embrassa doucement Harley sur les lèvres, en caressant l’une de ses joues. Une lueur malicieuse se mit à jouer dans les yeux d’Ivy, qui se mordilla tendrement les lèvres, avant de lui lécher le bout de son nez.

« Hm… Tu sais que les fonds novaquiens sont très beaux ? J’ai développé une plante en prévision de ce moment. Attends-moi, ma chérie, et ne bouge pas. »

Pamela posa un doigt sur ses lèvres, puis lui fit un clin d’œil, et se redressa ensuite, avant de plonger en arrière, se laissant tomber dans l’eau, avant de disparaître… Les bulles derrière elle se maintinrent pendant un certain temps, avant de disparaître, et les fonds étaient si profonds qu’on ne pouvait même pas la voir. Ivy ne remontait pas… Que se passait-il ? Les fonds ne remuaient plus, plus rien ne remontait, et cela faisait maintenant plusieurs minutes que « Pamy’ » était partie.

Alors qu’on pouvait commencer à s’inquiéter, quelque chose se mit à heurter la plante de Pamela, et à la secouer, renversant la pauvre Harley. Le temps que cette dernière comprenne ce qui lui arrivait, d’énormes tentacules verts, très longs, jaillirent de l’eau, et la saisirent par les poignets, avant de la jeter à la mort, et de la drainer par le fond.

Sa descente sembla sans fin, et les tentacules s’enroulaient autour de ses poignets et de ses chevilles lorsqu’elle sembla enfin s’arrêter. Alors qu’elle flottait dans l’eau, une main se posa alors sur son dos, un bras l’enlaçant, et une autre caressa sa joue, puis Ivy lui sourit, flottant à côté d’elle.

« Ne t’inquiète pas, Harley, je suis là… »

Pamela l’embrassa alors, tendrement, et assez longuement, répandant dans la bouche de la femme de l’oxygène, sa main remontant de son dos pour caresser ses cheveux.

« J’ai beaucoup voyagé sur Terra, Harley, et j’ai rencontré des sirènes. J’ai mené mes recherches, notamment en m’inspirant d’algues venant des royaumes océaniques. »

En lui souriant, elle lui présenta l’une de ses algues, puis écarte quelques-unes de ses mèches de cheveux, révélant ainsi, derrière ses oreilles, des branchies.

« Nous allons faire l’amour dans l’eau, Harley… Là, au milieu des crustacés et des algues, dans un endroit qui ne sera qu’à nous. Mais il faut que tu manges cette algue pour ça. »

C’était la condition sine qua non pour pouvoir survivre dans l’eau.

Comme Poison Ivy le pensait, les fonds sous-marins novaquiens étaient vraiment magnifiques…

FÉLICIA HARDY
Image
Félicia ne put que sourire quand Aoki lui expliqua pourquoi elle lui avait demandé quelle partie de son corps elle préférait. Le sexe, entre elle, était quelque chose de terriblement naturel. Elle était deux femmes romantiques désabusées. Félicia, elle, avait tout misé en Spider-Man, puis en Flash Thompson, et avait échoué à deux reprises. Maintenant, avec Aoki, elle avait envisagé une relation bien moins lourde, bien moins ambitieuse, mais, petit à petit, leur histoire s’était intensifiée et complexifiée. Leur relation était maintenant très forte, durable, solidement ancrée, et très forte.

La Chatte Noire l’aimait, et, en retour, Aoki l’aimait aussi. Que demander de plus ? Souriant donc, Félicia embrassa une nouvelle fois son amante. Depuis leur séance à quatre avec Poison Ivy et Harley Quinn, Aoki s’était avérée encore plus gourmande, et, même si elle aimait la féminité de Félicia, elle se débrouillait toujours pour que la Chatte Noire sorte sa masculinité. La Chatte Noire était devenue, rien que pour elle, une hermaphrodite convaincue, et elle devait bien admettre que… Sans dénier le plaisir tactile ou buccal, une pénétration avait quelque chose d’exquis et d’intense. Il était rare qu’Aoki inverse les rôles, même si cela arrivait. Il fallait, là aussi, reconnaître que, Félicia étant plus musclée qu’elle, elle était mieux pour jouer le rôle du « mec ».

Les deux femmes venaient de faire l’amour, venant ainsi d’inaugurer leur petite île.

Aoki proposa alors d’explorer l’île, avec une série de jeux. Félicia sourit en se redressant, du sable le long de ses jambes.

« Commençons par explorer, ma chérie, je crains fort que notre îlot ne soit pas bien grand. »

Elle joignit sa main dans celle d’Aoki, et, avec son sexe masculin qui remuait à chacun de ses pas, elle grimpa une butte. Il y avait des arbres, mais pas de cascade, et on apercevait rapidement l’extrémité de l’île. Elle était vraiment toute petite, avec quelques rochers ici et là, mais, tout en marchant, la Chatte Noire avait une idée.

La Chatte Noire retira pour de bon son monokini, et posa une main sur les fesses d’Aoki, la plaquant contre elle.

« Je sais à quoi on va jouer, ma chérie d’amour… »

Félicia sourit, et l’embrassa tendrement sur les lèvres, frottant sa queue contre son estomac. Le tendre baiser devint ensuite un peu plus sec, car elle mordilla l’une des lèvres d’Aoki, et ronronna légèrement en serrant bien son petit cul.

« Tu gardes ton bikini, et on va jouer à cache-cache… Je vais compter jusqu’à 20, et, ensuite, je mettrais deux minutes à te rechercher. Si je te trouve, je te prendrais comme je le veux. Si je ne te trouve pas… On se fera l’amour comme tu le souhaites. D’accord, ma chérie ? »

Il ne fallait pas s’attendre à un jeu très chaste avec Félicia Hardy et Aoki Kou.

Mais qui s’en plaindrait ?

LAURA KINNEY
Image
Le Wonderland était un endroit merveilleux, très impressionnant.

« Woow, c’est vachement haut ! »

Laura avait la tête levée en voyant une espèce d’énorme bras articulé qui tournait sur lui-même, avec une nacelle à chaque extrémité, ladite nacelle tournoyant dans tous les sens. À Novac, le Wonderland se trouvait sur une île à part, et était réputé pour être l’un des meilleurs parcs touristiques de Uatis. Il disposait notamment de plusieurs roller coasters, dont le Roller Typhoon, une montagne russe très longue qui était visible depuis l’extérieur. Elle faisait tout le tour de l’île, et filait même sous l’eau. C’était un parc d’attraction gigantesque, avec une partie en surface et une autre, sous la mer, où il y avait un autre roller coaster qui était dans des tunnels aquatiques lumineux.

Cet endroit était gigantesque ! Laura y était en compagnie de Magic, et on pouvait la voir sourire. Les sons, les hurlements, les musiques, les lumières éblouissantes, il n’y avait rien de mieux pour réveiller l’enfance de quelqu’un. Laura flottait dans cet endroit, et découvrit avec joie les croustillons.

« Oh, la vache ! Je crois que j’ai jamais dû goûter à un truc aussi bon ! Pas toi ?! »

Il n’avait, finalement, pas fallu grand-chose pour permettre à Laura de sortir de sa chrysalide, ce qui était d’autant plus impressionnant qu’elle était entourée de gens. Elle était en train de vivre un moment merveilleux, au milieu d’un gigantesque parc, et s’émerveilla en allant dans le Spatorium, une sorte d’observatoire en réalité virtuelle permettant de faire un voyage spectaculaire dans le système solaire et le cosmos, en voyant des supernovas, et des spectacles magnifiques de l’espace, des photographies prises par des satellites uatéens, et qui faisaient l’objet d’animations pyrotechniques éblouissantes et fabuleuses.

Et il y avait encore d’autres choses, tant d’autres choses !

Finalement, le soir tomba alors que Laura s’amusait, rigolant joyeusement, replongeant enfin dans ce monde qu’on lui avait volé.

Celui, tant rêvé et tant désiré, de l’enfance.

MISS MARVEL
Image
« Navrée, Karen, mais cette information est confidentielle. Si je la révèle, je serais obligée de te supprimer ! »

Carol plaisantait, bien entendu. Elle continuait à voleter dans les airs, et, en volant, les deux femmes se rapprochèrent de Wonderland, au moment où le yacht emmenant Laura et Magic vint se poser. Carol reprit ensuite sa course, et continua à voler. Dreamland, ainsi qu’on surnommait Novac, était un vaste endroit, très grand, et très agréable. Un air pur et vivifiant y régnait, et Carol aimait y flotter, s’y baigner, et y vivre sereinement. Elle aimait déjà beaucoup Novac, mais, à vrai dire, du moment qu’elle pouvait voler, elle aimait l’endroit où elle se trouvait.

« Et tu as raison, réserve tes forces pour ce soir, je t’épuiserai. La réputation des Kryptoniennes est très largement surfaite ! »

Là, Carol se la ramenait un peu, mais il fallait bien la provoquer un peu. En réalité, elle doutait de pouvoir tenir la distance face à une femme de la trempe de Karen Starr, mais ça ne l’empêchait pas de faire comme si. Il fallait bien un peu de provocation dans la vie !

« Voler, c’est vraiment magnifique… La carlingue d’un avion me manque, mais… Ça, là, ça n’a pas de prix. »

Elle avait effectivement toujours aimé voler, depuis qu’elle était petite. Elle s’était elle-même jadis confectionnée des ailes, comme pour voler tel les oiseaux, mais… Ça n’avait pas eu le succès escompté. Depuis lors, elle pouvait enfin le faire. C’était comme un rêve de gosse qui devenait réalité, et ce même si elle ignorait les raisons profondes de sa mutation.

Pour l’heure, Carol retourna vers le Paradisio Hotel, afin de bronzer un peu. Il n’y avait pas de raisons qu’elle aussi n’en profite pas, après tout.

Elle aussi, elle était en vacances !

MIRANDA FORGE
Image
On ne la faisait effectivement pas à Miranda Forge. Elle était une femme d’affaires redoutable, et elle savait quand on lui mentait, ce que Rouge était en train de lui faire en ce moment. La Terranide chauve-souris commença par nier, avant de se heurter au regard inquisiteur de la femme. Miranda Forge, la puissante femme d’affaires. Rien ne semblait pouvoir échapper à ce regard scrutateur, face auquel la jeune femme finit par s’avouer vaincue.

Après quelques hésitations, Rouge lui avoua donc qu’elle était venue pour la voler, ce qui amena un léger sourire à finir par se dresser sur les lèvres de Miranda.

« Oh… Donc, tu es une petite voleuse ? Mais, pour être honnête, je pense pas qu’il soit très intelligent, ni très sage, de voler une femme comme Miranda Forge. »

Sur ce point, Miranda la pensait sincère, et, en conséquence, un sourire amusé se dessinait sur ses lèvres.

« Si c’est de l’argent que tu veux, j’en ai à foison. Je pourrais t’en fournir… À condition que tu te montres un hôte agréable. »

Miranda acheva son sourire, et fléchit un genou. Elle posa alors sa main sur le menton de Rouge, et la força à redresser sa tête ovale. Ses lèvres se rapprochèrent ainsi de la sienne, et elle alla tendrement l’embrasser, en collant ses lèvres contre les siennes. Comment résister à un baiser de Miranda Forge ?

« Je n’ai encore jamais couché avec une Terranide chauve-souris… Et je suis sûre qu’une voleuse comme toi doit avoir une belle combinaison… Non pas que ton bikini jaune et presque transparent me déplaise, mais… Je suis sûre que tu dois être absolument magnifique dans des combinaisons moulantes. »

Le sourire de la PDG s’accrut légèrement. Elle dévorait la jeune Terranide du regard, et glissa sa main pour caresser, à travers son bikini, l’un de ses seins. En souriant toujours, elle pinça alors le téton de ce sein, et tira un peu dessus.

« Si tu arrives à me satisfaire ce soir, je te ferais un chèque du montant que tu veux. Mais sache que je suis très exigeante. »

Elle laissa planer quelques secondes, et reprit ensuite :

« Te sens-tu capable de remonter le défi ? »

RYOUKA
Image
Avec son bikini, Nika était une vraie gravure de mode. Elle savait très bien que ces deux femmes voulaient lui refaire le portrait, de long en large, mais, les connaissant (du moins, Nika connaissait surtout Ryouka, mais cette dernière lui en avait dit suffisamment sur Tsukasa pour qu’elle se fasse une idée), elle savait qu’il faudrait plus qu’une simple séance de massage. Autrement dit, et comme on disait de nos jours, Nika allait avoir droit à une petite séance de teasing. C’était nécessaire avec Ryouka. Les hormones de la jeune femme étaient déréglées, ce que Nika pensait être une conséquence de toutes les drogues et injections aphrodisiaques expérimentales qu’elle avait pris quand elle était adolescente. Ce genre de choses, ça avait des conséquences sur le long terme.

Nika se laissa donc « masser » par ces deux expertes, et constata rapidement, alors qu’elle était couchée sur le ventre, que leurs attentions se portèrent rapidement sur son délicat fessier. Il fallait bien avouer que Nika était très belle, avec un physique un peu robuste. Elle se musclait, mais n’avait rien d’une femme bodybuildée. Elle avait gardé une carrure très féminine, et elle était, tout simplement, très belle, ce que son bikini noir, très court, mettait plutôt bien en valeur.

Récupérant un peu d’huile, Ryouka était très heureuse de partager Nika avec Tsukasa. Initialement, ce n’était pas du tout prévu, ça aurait juste dû être un WE romantique entre perverses patentées, sur fond de voyage de noces entre la Reine d’Edoras et sa femme. Un moment dont tout Uatis avait parlé. Il y avait eu des éditoriaux là-dessus, ainsi que de multiples entretiens, des interviews, des reportages… C’était un grand moment, car Edoras sortait enfin de la longue période de deuil dans laquelle elle était plongée depuis le putsch sanglant de Shin. Ryouka, elle, voyait du bon monde, mais elle ne savait pas trop pourquoi Nika avait décidé de venir, alors que, quand Ryouka avait fait cette proposition au bunker, elle avait été contre.

Nika venait-elle juste pour se faire dorer la pilule et coucher avec les deux femmes ? En partie… Mais pas uniquement. Néanmoins, Nika ne voulait pas trop parler de ses vraies motivations devant Ryouka et Tsukasa, mais, en attendant, leur faire l’amour, ça lui disait bien.

« Haaaa… »

Elle sentait leurs douces mains s’attarder sur ses fesses, Ryouka incitant Tsukasa à donner de petites gifles. Chacune était assise à sa droite et à sa gauche, et Ryouka se penchait pour l’embrasser dans le cou.

« Oh ben oui, ce serait un crime sexuel, même ! Il faut protéger ce beau petit fessier ! » confirma Ryouka suite à la remarque de Tsukasa sur les coups de soleil.

Nika ne put que sourire légèrement, et hocha la tête.

« C’est gentil, une telle préoccupation… Au sujet de mon cul. »

Ryouka déposa un petit baiser sur le postérieur de la femme, puis Tsukasa proposa ensuite une huile party.

« Oh… Il va falloir se serrer, alors ! Tu en penses quoi, Nika ?
- J’en pense que vous sentir contre moi, à me presser comme un sandwich, et à entendre vos insanités… »

Une petite moue amusée traversa ses lèvres.

« Vous êtes deux hermaphrodites, alors… Vous allez vous frotter et jouir sur mois avec vos queues. Ah, ouais, avoir du sperme plein sur le corps, y a rien de mieux que pour commencer des vacances ! »

Ryouka sourit.

« Ça, c’est ma Nika d’amour ! »

Ryouka attrapa un autre pot d’huile solaire, et se le mit sur tout le corps, puis, ensuite, avec l’aide de Tsukasa, elle palpa le corps de Nika, la recouvrant à son tour, en profitant pour masser ses seins, et, surtout, pour caresser et griffer ses longues jambes. Elles prenaient tout leur temps, afin de bien la préparer. La table de massage était trop petite pour que les trois s’allongent en s’étalant, mais, en se mettant sur le flanc… C’est que Nika fit, et elle sentit Ryouka venir dans son dos, s’appuyant sur ses seins, sa verge venant caresser ses fesses, tandis que Tsukasa, elle, finit devant elle.

En lui souriant, Nika posa ses mains sur les hanches de la femme, et la verge de l’Edorassienne remonta le long de son bassin pour remuer sur son ventre. Entrouvrant les lèvres, l’Héroïne l’embrassa, et déplaça sa main pour la poser sur les fesses de Tsukasa, afin de plaquer son corps contre le sien. Elle goûta aux lèvres magnifiques de Tsukasa, mordillant sa bouche, tirant un peu dessus.

« Hmmm… Je comprends pourquoi Ryouka t’aime si bien, Tsukasa… »

Et elle commença à frotter son corps contre le sien.

SAMARA
Image
Samara sourit devant Sya, en la voyant se transformer en sirène. La magie angélique était quelque chose de très puissante. Elle la vit donc relier ses jambes entre elles, puis des écailles se formèrent, ainsi qu’un aileron. Une magnifique queue de sirène, avec des coquillages dissimulant ses seins. Samara attrapa de la main le microbikini se Sya, et le tendit vers Kazuha, qui attendait à côté d’elle. Tandis que Sya s’impatientait, Samara alla embrasser son esclave, et lui tendit le microbikini.

« Remets-le dans notre suite, Kazuha, pendant que je vais m’amuser avec ma fille…
- Hmmmm… Bien, Maîtresse.
- Toi, de ton côté, tu pourras, soit faire le ménage, soit aller t’amuser avec d’autres touristes… »

En retour à cette proposition, un sourire amusé et sensuel vint éclairer les lèvres de la femme. Kazuha hocha la tête, et les deux femmes s’embrassèrent ensuite, tendrement et passionnément. Leurs langues se mélangèrent ensemble, et Samara mordilla la lèvre inférieure de sa servante et amante, avant de donner une petite gifle sur ses fesses, en entendant Sya appeler sa maman. Avant de partir pour de bon, elle lui remit également son maillot, pour être plus tranquille.

« Allez, file ! »

Kazuha obtempéra, et Samara plongea ensuite dans l’eau. Il ne lui fut pas très difficile d’utiliser, auparavant, un sort pour pouvoir respirer dans l’eau, et elle suivit ensuite Sya, s’éloignant des côtes. Là encore, la magie lui servit à se déplacer plus rapidement. Avec sa queue de sirène, la belle Sya était comme transformée, et filait à toute allure. Novac était un endroit paradisiaque, ce qui signifiait que même les fonds océaniques étaient magnifiques. Samara savait que Novac était délimitée par une vaste barrière de corail qui cerclait une bonne partie de l’archipel, mais elle doutait que les deux femmes puissent s’en rapprocher.

Elles s’éloignèrent en tout cas des côtes, jusqu’à ce que Sya finisse par s’arrêter. La sirène la rejoignit ensuite pour un tendre câlin. Samara posa l’une de ses mains sur les cheveux de Sya, et ce pendant que l’Ange se frottait amoureusement contre ses seins. Samara était maintenant toute nue, sa peau rouge se frottant contre celle de l’Ange, maintenant devenue une sirène. Comme toujours, l’engouement de Sya, sa beauté, sa joyeuse perversion, constituaient autant d’éléments motivants que nécessaires.

Sya, après avoir respiré les seins de Samara, lui demanda alors si elle avait déjà fait l’amour avec une sirène, question qui, bien entendu, ne put que faire sourire l’Archimage. Leurs regards se croisèrent, tandis qu’elle sentait la queue caudale de Sya, cette longue queue de sirène, s’enrouler autour de ses jambes, le bassin de Samara venant taper contre le sien.

« J’ai déjà vu des sirènes, oui… Mais je n’ai pas encore eu l’occasion de faire ça… Jusqu’à maintenant, ma belle petite Sya. »

Qui aurait cru que Sya puisse réellement devenir sa fille ? Samara, dans les faits, avait légalement adopté Sya, une Ange perverse, mais elle ne l’avait pas fait que par amour, mais surtout parce qu’il était très gratifiant d’avoir une Ange pareille, une puissante magicienne, à ses côtés. Lors des soirées mondaines entre filles, Sya était très souvent utilisée. Ses invitées adoraient lui faire l’amour, et, au lieu de ça, le sang de Sya était très riche en magie. Il était très pratique pour réaliser des potions et des élixirs.

Samara posa alors l’une de ses mains sur l’un des coquillages de Sya, et le retira doucement, le faisant craquer légèrement, puis massa son sein… Entre-temps, le long des écailles de Sya, quelque chose de dur et de tendu se mit à la caresser, puis, dans un léger soupir, Samara s’enfonça dans le corps de la femme.

« Haaaa… Ho, ma douce Sya, hmmm… ! »

Samara s’en mordilla les lèvres, tout en continuant à palper le corps de la femme, et remua en elle, s’unissant avec Sya, dans les profondeurs de l’océan…

Là où personne ne viendrait les déranger.

JESSICA DREW
Image
De base, Jessica était venue ici parce que ses mères avaient besoin de se reposer. Elle… Elle, c’était différent. Il y avait ses études, bien sûr, mais, en ce moment, entre sa vie de super-héroïne et sa romance avec Aemiliane, elle ne savait plus trop où donner de la tête. Le deuil de Beth était encore bien éloigné de son esprit, et, même si l’absence de Beth revenait parfois la hanter, concrètement, et en ce moment, elle était surtout préoccupée par le sens à donner à sa vie. Devait-elle continuer à agir en tant que Spider-Woman ? La société la haïssait et l’adulait en même temps. Les médias ne cessaient de décrier son action, mais les commerciaux se faisaient énormément d’argent en vendant des goodies à son effigie… Et elle, elle ne pouvait même pas leur intenter un procès ! Et, au-delà de ça, bien sûr, il y avait Aemiliane. Sa belle Aemi’, cette ingénieure qui travaillait au sein de GeoWeapon Corp., et qui était la webmaster d’un site Internet entièrement dédié à Spider-Woman… Ainsi que son amante.

Partir de Uatis Metropolis était surtout difficile pour ça, car elle en oubliait Aemi’, même si elle lui envoyait régulièrement des SMS. Ses mères, néanmoins, n’étaient pas au courant de son existence, et, pour l’heure, Jessica préférait éviter les gaffes. Elle ne voulait pas leur dire qu’elle avait rencontré Aemiliane en étant balancée sur le capot de sa voiture. Ici, à Novac, elle voulait s’aérer la tête. Après son douloureux combat contre les sœurs Iksander, elle y avait bien droit. Quoi de mieux, en conséquence, que de jouer à des jeux vidéos ?

*Mais c’est vrai que je pense beaucoup à Aemi’… Je pense qu’elle aurait adoré jouer avec Konata, elle est très douée à ce genre de jeux, elle aussi.*

Les deux femmes se battaient maintenant dans un train contre une armée de PNJ, avec la particularité d’avoir des otages. Dans le mode de difficulté « Extrême », tuer un otage était considéré comme éliminatoire. Toute la difficulté était de bien viser, et, régulièrement, le jeu proposait des séquences en slow motion, généralement à l’entrée d’un wagon, où le temps se ralentissait, et où il fallait abattre les terroristes. Le Boss final de ce niveau était un redoutable hélicoptère d’assaut qui canardait le train, faisant voler des bris de verre dans tous les sens.

Un combat terrible, très nerveux, où il fallait tirer sur les missiles en plein vol, avant de canarder l’hélicoptère, jusqu’à tuer le pilote. Ce ne fut qu’une fois le pilote tué, après un combat de plusieurs minutes, que Jessica soupira longuement, puis se retourna vers Konata en souriant.

« On forme une fine équipe, non ? Tope-là ! »

Et elles topèrent.

Ensuite, Jessica reprit son souffle, puis hocha la tête.

« Y a pas de problèmes pour passer la soirée chez toi… Enfin, ‘faut que je demande à mes mères, mais je pense qu’elles seront d’accord. »

Comme ça, Carol et Kelly auraient une soirée rien que pour elles… Ce qui amena Jessica à rougir légèrement en réalisant que, ensemble, elles risquaient sans doute de se livrer à des activités… Dont il ne fallait pas parler aux enfants.

« On passera une soirée cool ensemble ! »

MILWËN NOVAC
Image
En voyant le très jeune couple formé par Rinako et Suki, Milwën comprit rapidement que Holy et Kitty devaient être deux filles adoptées. Milwën, elle, aurait pu être l’arrière-grand-mère d’Holy et de Kitty, ce qui faisait un curieux échange générationnel. Comme quoi, à Uatis, avec la chirurgie esthétique très perfectionnée, toutes les cartes étaient brouillées. Les nanomachines dans l’organisme de la Baronne avaient considérablement rajeuni cette dernière, lui donnant l’apparence d’une superbe femme de vingt ans, mais, malgré cela, elle était très vieille. Elle peinait à croire que Suki puisse être une soldate, elle avait l’âge d’être au lycée. Milwën, en réalité, aimait fort peu les méthodes celkhanes, qui consistaient à employer des enfants-soldats pour aller se faire massacrer contre des esclavagistes. La violence n’était pas une réponse face à des problèmes structurels qui nécessitaient des réflexions de fond.

Néanmoins, silencieuse, elle ne disait rien, et était surtout ravie de voir qu’Ève s’entendait bien avec les deux anciennes esclaves (qu’auraient-elles pu être d’autres ?). Ève, en tout cas, tentait en vain de consolider le château, car l’eau remontait, et envahissait les murs, dispersant le sable, l’eau venant éclabousser les visages des filles… Ce qui les amena à rire, et à mettre fin à leur projet architectural pour s’éclabousser mutuellement. Un sourire amusé traversait les lèvres de Milwën en voyant sa Ève jouer à des jeux de son âge.

« Oui, elles sont magnifiques, ensemble… »

Milwën soupira lentement, avant de regarder ses pieds, puis de s’humecter les lèvres.

« Ève est fille unique… Elle est le fruit d’une expérience scientifique visant à lutter contre les problèmes de fécondité uatéens. Elle a été conçue intégralement par moi-même, avec mon sperme et ma cyprine. Elle a grandi dans mon ventre, et mes nanomachines se sont mélangés avec son embryon. »

Une telle chose pouvait sembler effrayante, mais n’était, en réalité, que l’expression simple de la vie. Il n’y avait pas à s’en sentir horrifiée, si ce n’est à avoir un esprit réactionnaire et conservateur.

« En un sens, elle est la première femme de Uatis née au monde avec des implants cybernétiques… Elle est l’évolution, d’un point de vue scientifique… Mais elle se sent aussi seule. Je suis heureuse de voir qu’elle s’entend bien avec vos filles. C’est le genre de choses dont elle a besoin. »

Milwën avait parfois trop tendance à oublier que, avant toute autre chose, Ève restait une petite fille.
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Hinata Kaguya »

Avatar du membre
Hinata Kaguya
Messages : 444
Enregistré le : 24 août 2024 16:19
Hinata
La reine aimait sa femme plus que tout, même quand cette dernière mimait aller bien en cachant une petite peine que cette dernière savait deviner aisément. Dans ses bras, elle ne pleurait pas mais restait la femme la plus heureuse au monde. Elle a trouvé la femme parfaite pour partager sa vie, voilà tout. Chacun a sa description de l'âme sœur idéale mais pour Hinata, pas besoin de description, elle la tenait entre ses bras. Partageant un petit baiser de plus avec elle, elle ne s'en privait pas pour savourer chaque seconde, ses lèvres contre les siennes.

« Profitons de chaque instant ici, qui sait quand nous pourrons prendre des vacances maintenant. »

Ce n'était pas demain la veille c'est sûr mais elle espérait tôt ou tard montrer des coins sublimes de Terra à sa femme. Papua et sa chaleur étaient certes étouffante au début mais les bains froids étaient reposants, et les nuits glacées étaient une bonne excuse pour dormir en enlaçant sa femme. Lumen était plus doux côté climat, la ville avait son charme, comme le palais d'Ivoire mais un jour, elle emmènera sa femme visiter tous ses petits coins de paradis. Hélas, elle ne pouvait pas dire quand. Elle était reine et avait donc des tas de choses à faire et partir en vacances, même pour « des traitées de paix » ou autres, ce ne serait pas si facile. Vu leur statut, ce n'était pas des choses à prendre à la légère comme ici. Là, on leur pardonnait car c'était leurs vacances de noces, mais ensuite, Hinata devra reprendre son travail pour commencer puis tenir des tas de promesses et faire ne sorte que son peuple soit fier d'elle.

« D'ailleurs, il y a un endroit où tu aimerais aller plus tard ? »

Sauf si ses goûts ont changé, elle se doutait que Tékhos ne devait pas être sur sa liste mais connaissant sa femme... ce sera sûrement un endroit des plus calmes, le genre de chose qui ne déplaît pas à Hinata non plus. Un peu de calme était toujours plus agréable pour se reposer. Et pour s'adonner à d'autres genres de pratique. Autant quand elles sortaient ensemble, le petit couple profitait de ce genre de moment surtout le soir mais maintenant qu'elles sont mariées, c'est presque toutes les occasions qui sont bonnes à saisir. C'est simple, il suffit de réunir Shunya et Hinata dans une même pièce et si aucun invité ne risque de déboulé à l'improviste – comme Chikaku par exemple quand elle vient rendre visite à ses sœurs au palais – eh bien elles finissent par se faire l'amour. Même quand Nora est là, il n'y a pas besoin de demander, cette dernière les laisses seules sans demander son reste pour faire en sorte que personne ne franchisse leur porte. Et là, les conditions étaient réunis. À croire qu'il ne faudra pas attendre ce soir pour être douce.

« Et si nous retournions à l'eau ? J'ai envie de passer un petit moment doux avec ma sirène à moi... hum, ma Shunya-nya ? »

Frottant son nez dans son cou, ce fut ses lèvres qui prenaient le relais. Les filles ignorait qu'actuellement, il y avait bien une sirène sous la mère qui entamait sa partie de plaisir avec sa mère démoniaque. Cette fois-ci, cela sera différent des douches ou de l'onsen, c'était plus grand et plus profond. Ses mains caressaient le corps de rêve de sa femme, le tout en douceur, laissant ses baisers la caresser aussi bien que ses mains.

« Ce serait une insulte que de ne pas t’honorer si souvent, vu ta beauté, ta gentillesse... Je me sens déjà coupable de ne pas t'avoir fait plus l'amour que ça depuis ce matin... Laisse-moi me rattraper chérie... »

Juste une fois en se réveillant, comme tout les jours mais ce fut vraiment léger et doux. En même temps, pour qu'Hinata soit d'humeur à faire hurler sa femme de plaisir au réveil, il faudrait la priver de sexe un certains temps. Or là, elle avait tout l'amour qu'elle voulait tout les jours. C'était à se demander si le mariage ou leur harem ne rendait pas le couple de plus en plus amoureux ou accroc au sexe ? Elles sont loin de Raku et Elmyra mais au rythme ou vont les choses, ce sera chose possible.

« Nous pouvons aussi continuer cela sur ce rocher, face à cette sublime vue... enfin, surtout pour moi. Ma femme et une mer aussi bleu que le ciel, si je ne suis pas la plus chanceuse des femmes, je ne sais pas ce que je suis ? »

Hinata avait tout pour être heureuse, et ce qui lui manquait vraiment pour s'acquérir plus tard et ce, en faisant l'amour à sa femme.
Harmony & Ai
Mélinda pouvait tout dire, tout faire pour faire bouger Harmony mais elle était bien placée pour savoir que ce n'était pas elle qui risquait de faire quelque chose qui fait mal, même un peu. Mettre une fessée ? Elle avait plus de chances de la voir boire la mer entièrement que de voir sa semi-ange faire une telle chose. Et même là, pour simplement écarter ses doigts un peu plus en elle ? Oh ça non ! Les remuer, certes mais la douleur, ça non. Qu'elle demande cela à Ai ou n'importe laquelle de ses filles mais la demoiselle au cache-oeil ne fera pas une telle chose. Si la vampire lui demandait d'être la plus douce possible, par contre là elle sera très douée et le fera volontiers ! Mais une chose à la fois, Harmony s’occupait bien de sa maîtresse avec douceur et Ai profitait joyeusement de son chibre en elle, sentant les vas et viens entre ses fesses. Ai était le chien-chien de Mélinda, toujours prête à lui obéir. On ne disait pas cela pour se moquer, elle le disait elle-même ! Elle suivrait sa maîtresse en enfer pourvu que ce soit l'enfer des Succubes !

Une fois Mélinda soulagé, tout comme sa petite futa qui en redemandait une couche, elle se colla contre la belle vampire en espérant avoir une nouvelle récompense similaire à la première. Si Mélinda n'était pas contre un second service, elle quémandait auprès d'Harmony, lui proposant un odieux chantage. Lui faire l'amour – anal – ici et maintenant ou bien porter un plug anal ? Oh ça non, elle avait déjà essayé pour faire plaisir à Mélinda mais c'est à peine si elle a tenu une demie-heure. C'est gênant pour travailler et le moindre mouvement est entre gêne et plaisir. En plus, Harmony avait déjà honte devant sa maîtresse alors des gens du harem... Sans façon.

« Hein ? Mais je-jjjjjjjeeeeejejejeje euh... »

Il ne faut pas trop lui en demander, Mélinda avait beau avoir deux anges à son service – une et demie plutôt – côté sexe, ce sont deux opposée. Là ou Sya n'aurait aucun mal à faire des cochonneries ici, Harmony craignait toujours le regard de quelqu'un, que ce soit au loiiiiiiiin sur la plage ou dans leur dos, parmi les filles venues avec elles. Harmony était pudique et faire ce genre de chose ici la gênait mais pour Mélinda à qui la dette était éternelle ou presque, elle pouvait bien faire des efforts. Le regard fuyant comme toujours, elle rougissait en observant les remoud de l'eau, cherchant à faire sortir sa réponse mais cela n'était pas facile, comme toujours. La demoiselle était plus à l'aise qu'à son arrivée mais il en faudra du temps pour la voir complètement à l'aise.

« D'accord Mademoiselle... Je veux bien m'offrir à vous ici. »

Elle tourna doucement sur elle-même pour se blottir contre la vampire, ainsi leurs mouvements seront déjà plus caché, Harmony écartait doucement sa culotte pour laisser la vampire se faire plaisir. Mais il ne faut pas oublier qu'elles sont trois et non deux. Ai ne chercha pas le joli petit cul de Mélinda, ça, elle pouvait l’avoir plus ou moins facilement selon son humeur mais Harmony... c'était le genre de bijou que l'on peut toucher avec les yeux. Combien de filles au harem peuvent se vanter d'avoir coucher avec elle ? Sans que ce soit un ordre de Mélinda ? Très peu car la demoiselle ne s'offre pas comme le ferait volontiers Sya. Harmony a besoin de créer des liens et la peu qui ont partagé un moment intime avec elle, c’était des filles calmes et posées, qui ont avant tout cherché à connaître Harmony et non obtenir simplement un moment de plaisir. La petite futa se plaça devant elle et sans demander son avis, elle venait caresser le visage de la demoiselle.

« Chuuuuuuut... Ne soit pas tendue, tu sais bien que la Maîtresse ne te fera pas mal. »
« Je-je sais bien mais... »
« Allons, tu le vois toi-même, il n'y a que nous ici. Les gens sur la plage ne voient rien d'ici, à moins d'avoir un télescope pour regarder les étoiles, ils ne verront rien du tout. Puis les filles, tu sais, dès que notre maîtresse tourne le dos, elles baisent joyeusement entre elles ! Je suis sûre que c'est déjà le cas ! »


C'était même sûrement ça, même si une ou deux devaient se rincer l’œil, le spectacle en valait le coup d’œil ! Ai venait prendre la main de libre de la demoiselle pour la tenir entre les siennes pour la rassurer, ne cherchant pas à profiter mais à aider. Elle a compris que foncer dans le tas ne sert à rien.

« Détends-toi, voilàààààà... »

Elle sentait sa main serrer la sienne, preuve que Mélinda se mettait au travail. La petite futanari avait des étoiles dans les yeux, Harmony qui fait l'amour avec sa maîtresse, voilà une chose rare ! Cette dernière gémissait doucement, faiblement en gardant la main de sa copine dans la sienne. Blottie contre son corps , elle risquait de faire plaisir à sa maîtresse une fois de plus et sans se pervertir. Elle pencha la tête d'un côté pour lui offrir son cou, cherchant un peu à affronter son regard comme à le fuir.

« Mad... Mademoiselle, haaa... si... si vous v-v-v-vouleeeeez ! Ha, cela m-me déten... détendrait un peu, haaa... »

Et c'est vrai, cela détendait Harmony mais aussi généreuse soit-elle, elle offrait son sang qu'une fois par journée pour pouvoir rester en forme et servir Mélinda. Parfois deux si c'était qu'un tout petit peu de sang ponctionné. Évidemment, elle n'y avait pas le droit tous les jours mais sa maîtresse raffolait de son sang alors, elle lui faisait ce petit plaisir. C'est bien beau de donner mais il faut regagner ce sang aussi chaque jour en mangeant bien, en prenant soin de soi, bref, tout un programme.
Karistal
Doucement mais sûrement, les jumelles changeaient leur petit neko docile en une neko plus libre, toujours aimante envers ses maîtresses, toujours fidèle mais sans avoir besoin de ce constant besoin d'attendre un ordre pour agir. Qu'elle soit libre de dormir, jouer, jouer de son côté quand elles sont occupées sans qu'elles aient besoin de le lui demander. Être leur neko ne voulait pas dire forcément demander la permission pour bouger le petit doigt. De même que les filles adoraient les surprises alors quand un choix se posait à Luna, elle ne voulait pas choisir. Du moins avant, là, elle arrive à choisir quelque chose, que ce soit son vrai choix ou bien son avis sur ce qui plairait le plus à ses maîtresses, au moins elles choisi. Avec l'appât du gain, la neko hésita mais décida d'une chose, s'enfoncer un peu plus dans l'eau maintenant et ensuite se reposer.

« Voilà ma jolie Luna. Ce n'était pas compliqué ? »
« Tu as très bien choisi Luna chérie, c'est très bien. »


Quelques compliments étaient toujours bon pour la caresser dans le sens du poil après tout. La neko repris ensuite doucement pour parler de son souhait et quel choix ! Quand elle voulait, elle savait choisir la coquine ! Les jumelles gloussèrent en câlinant leur Luna chérie avant de répondre à ses attentes.

« C'est d'accord ma Luna adorée, ce soir tu seras... »
« … notre Maîtresse ! »
« Et ensuite on te punira de nous avoir punie. »
« Luna sera très très heureuse de se faire baiser... »
« Et se faire fesser en même temps ! »
« Car Luna est une vilaine nekoquine, n'est-ce pas ? »


Leur souffle chaud passait sur la peau de la neko, de même que leurs lèvres se perdaient dans son petit cou, parfois même leur langue venait glisser dessus. Quelle charmante neko ! Si elles n'auraient pas eu les Lilianstar dans leur cœur, Luna aura sûrement porté la future génération de Karistal dans son petit ventre bien doux. Mais elle échappe à cela et garde son histoire d'amour avec Sacha intacte. Évitant de trop donner envie de suite à Luna, les Karistal se redressaient en tenant toujours les mains de leur petite chatte. Avant de s'attaquer à ce gros morceau, elles vont l'encourager comme il se doit. C'est une gentille et adorable neko, elle se doit de se sentir bien pour affronter ses propres défis.

« Voilà Luna. Nous allons avancer doucement d'accord. Un pas, on s'arrête et on te fera un bisou à chaque pas que tu feras. Tu t'arrêtes autant de temps que tu le souhaites mais si tu arrives au moins à avoir de l'eau jusqu'à tes jolis seins, alors... hum... »
« On offrira un des délicieux petits bonbons d'U'lani pour ce soir ! »


Les fameux bonbons mystère de leur neko mage au harem, le genre de bonbon qui peut faire pousser une verge, donner du lait dans les seins, provoquer une hypersensibilité qui donne en une caresse des centaines de caresses en un seul coup. Bref, le genre de bonbon surprise pour adulte.

« Excellent Yuka. On fait donc ça, Luna avance un pas après l'autre, toutes les deux, on te fait un bisou à chaque pas et si tu arrives a avoir de l'eau jusqu'au sein, on te donnera un bonbon ce soir. Mais ne craint rien concernant les vagues, tu ne craint rien. »
« On ne te lâchera pas Luna adorée. Même si on tombe dans l'eau à cause d'une vague, ce n'est pas grave, même pour toi. Ça surprend mais c'est rigolo. On commence, jolie petite neko ? Tu t'arrêtes autant de temps que tu le souhaites. »


Pour le moment, elles n'avaient même pas d'eau jusqu'aux genoux, la moitié du tibia et encore alors même en ayant peur de l'eau, Luna devrait pouvoir avancer jusqu'à la taille au moins, non ? Cela ne devrait pas être des plus compliqués ? Surtout quand ses deux ravissantes maîtresses l'encourageaient comme il se doit. Avec un peu d'effort, rien n'est impossible pour une maîtresse comme pour une esclave. Pour une humaine comme pour une neko.
Tessou
Ne pas s'en faire ? Mais pour elle, c'était impossible. Autant elle pouvait passer l’éponge sur des petits détails, de petites choses mais dès que cela concernait Kyoko, elle ne pouvait tout simplement passer à autre chose sans qu'elle soit satisfaite de la décision prise pour sa fille. Alors un dîner au restaurant était déjà impensable pour elle ! Enfin si mais avec sa fille comme dans un restaurant en famille mais seule avec Kara ? Mais comment faire ? D'accord, Kara avait la solution en la confiant à la crèche, cela pourrait être un point final pour certaines personnes mais pour elle, ce n'était qu'un début de solution. Sur un monde inconnu ou des gens se baladaient avec des pouvoirs ou des oreilles de chats comme dans un manga, comment savoir si sa fille est en sécurité ? Si elle ne va pas souffrir d'une sorte de racisme anti-humain ? Les questions s'empilaient dans sa tête comme les affaires louches d'un politicien.

Une fois encore, Super Girl avait la solution. Stoppant ses craintes en posant ses mains sur ses joues, un doigt sur ses lèvres. Un dîner avec une vision sur sa fille, voire même une caméra pour l'observer ? C'était un peu étrange mais cela la rassurait au moins sur ce point-là. Son idée de parc et musée était intéressante mais juste après le dîner, Kyoko ne risque pas de piquer du nez déjà ? La voir s'amuser autant dans l'eau ne la convainquait pas de voir sa fille en pleine forme ce soir. Même si ce bout de choux pouvait s'amuser à retarder leurs petits jeux du soir – Tessou refusait de le faire tant que Kyoko ne dormait, de peur de briser le jeu si sa fille la réclamait – elle ne savait pas trop comment voir ça ce soir ? Si ce sont des endroits calmes, ça devrait aller mais si le boucan l'empêche de dormir, c'est autre chose.

Kara embrassait son cou, ce qui avait pour effet de la calmer drastiquement, alors qu'elle gardait toujours un œil sur sa petite princesse. En revanche pour la tenue, ça risque de décevoir Kara...

« Je suis en vacances Kara, pourquoi aurais-je emporter ma tenue ? Surtout sur un monde ou je ne représente pas la loi ? »

Sauf si Kara l'avait emporté à la dernière seconde dans ses bagages, Tessou avait bien des affaires de rechange mais pas sa tenue de policier. Mais la nuisette, c'était la taquiner. Elle n'était pas du genre à sortir comme ça ! Il suffisait de la voir déjà dans son maillot de bain, très commun, très propre, pas de quoi aguicher les autres en exposant son corps. Même si Kara a déjà Tessou bien plus... déchaîné qu'à ses habitudes, elle n'irait pas se montrer ainsi en public, surtout pas devant son petit trésor. Face à sa tendresse dans ce câlin et à ce petit frottement de nez, comment dire non ? Elle se laissait embrasser doucement avant de voir que Kyoko la regardait, ce qui avait toujours pour effet de couper ce qui se passait dans ce genres-là. Tessou ne voulait pas d'injure ou conversation « d'adulte » devant sa fille, pas de tenue oser et encore moins ce genre de chose. Elle repoussa doucement Kara comme à son habitude, passe encore pour le câlin mais pas plus.

« Kyoko regarde, Kara... Mais attend une seconde, j'ai failli oublier ça. Des vacances sans photo, c'est comme un repas sans dessert, il manque quelque chose ! Surveille Kyoko, ok ? »

Évidemment que oui. Tessou venait à rejoindre doucement la plage pour aller rejoindre son sac afin de prendre dedans son appareil photo. Il avait une protection pour éviter qu'il soit détruit en tombant à l'eau. Elle retourna auprès d'elles assez rapidement, il était temps de jouer les paparazzis en inondant cet appareil de photo en tous genres, surtout de Kyoko mais aussi de Kara comme du paysage et même des photos de Tessou. Mine de rien, ensemble, elles faisaient plus famille que Tessou ne voulait le croire. Exhibant fièrement son appareil, il fallait commencer par une photo de sa petite puce !

« Allez, je veux un beau sourire aux côtés de tata Kara ! »

C'est parti pour un vrai shooting de pro avec des tas et des tas de photos, seule ou accompagné, avec cet appareil, Tessou en aura eu pour son argent.
Neferia
La détente, il n'y a que ça de vrai ! Face à la mer calme, deux nekos pour les aider – même si actuellement il n'y avait que Neferia qui massait Crystal – mais peu importe, c'était le pied ! Si les Dovakiins avaient des points communs, elles étaient quand même deux opposés. En effet, Neféria souhaite avoir ses servants, son petit palais, sa populace entre ses mains, bref, la vie d'une parfaite petite reine ! Avec tous les avantages qui vont avec bien entendu. Crystal pouvait se contenter d'une vie simple, solitaire avec pourquoi pas un bon lit au chaud à la limite. Mais de là à vouloir la vie de son élève, ce n'était pas le cas. Elles étaient bien différentes et pourtant si similaires. La jeune dragonne aurait simplement pu rester allonger ici à se faire chouchouter jusqu'à la nuit tombée mais puisque Crystal ne l'entendait pas de cette oreille...

« Autre chose ? Ce n'était pas tellement au programme... Mais je suppose qu'il doit y avoir des activités sur la plage ? Des jeux de ballon, artistiques ou ce genre de choses... Hey, qu'est-ce qu'il y a de bien à faire ici sans trop se fatiguer ? »

Neferia s'adressait aux nekos en retrait. La Dovakiin détestait les humains mais les terranides, elle avait plus de respect pour ce peuple que pour les autres. Légèrement surprises, les nekos se regardaient avant de réfléchir et proposer quelque chose.

« Il... il y a le concours de miss si vous voulez ? »
« Un concours ? Ça consiste en quoi cette chose ? »
« C'est la plage, chaque jour, ils organisent un concours... » « Même deux » intervint la neko. « Oui, pour les femmes majeures et les mineurs et tout les jours sont organisés un concours qui élit la plus belle femme de la plage. Enfin, les deux plus belles. Vu votre beauté, vous pouvez toutes les deux remporter ce concours. »

Un concours de beauté ? Neferai n'était pas tellement branché dans ce genre de chose. Évidemment l'idée de montrer aux gens ici combien tout le monde était d'accord pour parler de ses ravissantes jambes ou même d'elle-même, c'était gratifiant. Mais jouer les filles modèles et cruches, non merci. Elle continua de masser Crystal comme elle le devait avant de reprendre.

« Mouais... Je suis pas tellement tentée... Et toi ? »

Si Neferia n'était pas trop tentée par ce concours, Crystal devait certainement carrément refuser cela. Mais on ne sait jamais, que la belle dragonne veut prouver combien la beauté dragonique était bien meilleure que tout le reste ? Puis pour Neferia, si l'idée avait un certain charme... se mêler à toutes ses cruches humaines, non, ça va vite lui causer des soucis.

« Mhh dans le pire des cas, on peut toujours méditer un peu ? Ce n'est pas très fatigant puis ça fait partie de l’exercice. À moins que tu n'ai une autre envie... inavouée ? »

Il y avait ce jeu stupide où il fallait briser des pastèques les yeux bandés mais elle voyait mal Crystal avoir envie de ça... Cela dit, c'était aussi les vacances de Crystal, libre à elle de proposer quelque chose... de pas trop épuisant cela dit.
Harley
Qu'on ne se mente pas, Ivy avait un petit cul très agréable, de même pour son petit minou, c'était teeeeeeellement bon qu'elle ne savait pas refuser une autre partie. Harley avait bien des plaisirs quand on évoquait le sexe mais prendre sa petite Pamy faisait partie du top trois, évidemment. La belle blonde se faisait plaisir avec le petit cul de la rouquine, jusqu'à arriver au grand final pour jouir en elle, une fois encore. Prenant une pause bien méritée contre elle, elle gloussa de plaisir face à ses petits mots fort sympathiques.

« Tu sais bien que je jette pas l'éponge si facilement, haha ! … Mhhh ma petite Pamy à moi... »

Elle était toute douce sa Pamy dans ce genre de moment, comme un gros chaton en peluche qu'on aime câliner et lui faire plein de bisous ! Bon là ce serait un gros chaton tout sexy et... quoi ? Imaginer Pamy en chatte ? Genre avec des oreilles et une queue de chat ? Mhhh... ma foi, elle serait forte sexy ? Un peu d'herbe à chat pour la droguer un peu et elle devra être partante ? Reste à savoir si elle a la drogue douce ou sauvage ? Allez savoir avec l'herbe à chat ! Mais Pamela restait bien coquine en venant l'embrasser en usant de ses petites dents et même de sa petite langue. Avait-elle conscience qu'elle était super sexy en agissant comme ça ? Évidemment.

« Hein mais tu vas où ? Hey, si tu veux qu'on aille se baigner, suffit de le dire ! Hey ! Pamyyyyy ! Mais qu'est-ce qu'elle fabrique ? »

Les fonds marins en plus, qu'est-ce qu'elle s'en fiche des fonds marins ? Elle n'était pas Aquaman, elle s'en fichait des poissons et des corail et... de tout ce qui se trouve sous l'eau quoi. Harley n'avait pas d'autre choix que d'attendre un peu en se tournant les pouces, se demandant bien ce qu'elle trafiquait ? Surtout que son absence avait de quoi l'inquiéter un peu quand même... Elle ignorait ce qu'elle avait en tête mais si c'était un record d’apnée, elle aurait dû le lui dire avant, ainsi que son record car là... ça devient inquiétant... Aussi inquiétant que ses tentacules qui venaient la saisir et la traîner au fond e l'eau, sans voir de chevelure rousse autour pour la rassurer. Dieu merci, elle était au fond de l'eau et avec l'effet de surprise, elle n'avait pas eu le temps de prendre vraiment son souffle.

Face à ses caresses et surtout à son baiser plein d'air, elle se sentait revivre ! Dommage qu'elle ne pouvait pas parler car elle l'aurait sûrement incendié pour la frayeur qu'elle a eue et la joie de la retrouver après s'être inquiété. Harley voyait l'algue en question avant de l'enfoncer dans la bouche de Pamy – bah oui si elle ouvre la bouche maintenant... ce serait bête – et venir lui voler un baiser, ainsi que l'algue qu'elle avait dans sa bouche. Rompant le baiser pour manger l'algue sans lui manger la langue, elle grimaçait face au goût avant de l'avaler, sentant un petit picotement derrière des oreilles. Elle se toucha cet endroit pour constater que respirer sous l'eau étaiy possible, elle pouvait enfin dire le fond de sa pensée.

« Beurk, ça a le goût d'algues ! »

C'est logique, on ne peut pas dire le contraire au moins. Maintenant sa pensée évacuer, elle venait prendre Pamy dans ses bras, sa queue flottant simplement car l'excitation lui était passé en l'attendant, elle posait son front contre le sien en lui faisant du boudage.

« T'est vilaine Pamy de m'avoir inquiété comme ça ! T'aurais pu me prévenir avant de filer ou au moins accrocher un mot sur un des tentacules que je sache que tu vas bien ! »

Elle allait l'embrasser fougueusement pour la punir, venant mordre sa lèvre inférieure en tirant un peu dessus. Terminant sa punition, Harley gardait ce petit air sévère sur le visage mais son sourire et son ton laissiats sous-entendre qu'elle était prête à s'amuser.

« Bon alors... Tu veux jouer avec mon gros appât ma petite sirène, hum ? Tu veux que je te pèche avec mon hameçon ma coquinette ? On a toute la place du monde et plein de possibilité sous l'eau... alors... Comment ma Pamy chérie veut que je la baise ? »

Attention, elle pouvait avoir droit à des réponses inattendues ! Si Pamy voulait faire ça sous l'eau, ici, cela ne devait pas être juste à cause du joli décor, elle devait sûrement avoir une idée derrière la tête la petite sirène ?
Aoki
Seules sur une plage avec Félicia, que demander de mieux ? Ainsi elles pouvaient facilement jongler avec le verre de champagne avec le coucher de soleil bourré de cliché romantique ou bien se faire l'amour comme des sauvages sans gêner personne. Entre elles, c'était tellement ça, surtout le sexe à l'état pur ! Mais entre femmes, elles avaient parfois besoin d'un peu de douceur mais quand on connaît le caractère bien trempé de ses deux-là, quand elles décident ensemble de se faire l'amour sauvagement, c'est pire qu'un documentaire animalier sur la chasse des grands fauves. Il n'y a peut-être pas de sang dans leur ébat mais on peut s'estimer heureux que les murs de chez Félicia évitent que les cris ne soient trop entendus sinon elle aurait eu bien des soucis de voisinage depuis le temps.

Malheureusement pour Aoki, pas de grande forêt ou autres, juste une petite plage tranquille avec quelques éléments de décor mais pas de quoi en faire tout un film. Mais Félicia venait la prendre contre elle pour l'embrasser et palper ses fesses. Aoki savourait ce petit baiser en laissant son petit surnom mignon la caresser dans le sens du poil, sentant déjà toute la raideur de Félicia sur son ventre. Son jeu était intéressant mais elle va devoir rajouter quelque chose comme les cachettes ne sont pas énormément nombreuses.

« Voilà un jeu qui m'a l'air intéressant... Mais en plus, tu te bouche les oreilles. Qui sait si tes pouvoirs te donnent pas aussi une meilleure audition ? »

Elle lui avait déjà parler de ses pouvoirs mais peut-être que la belle chatte avait oublié de préciser un ou deux détails ? Non pas par sécurité mais parce qu'elle ne jugeait pas cela important sur le moment. Un dernier baiser pour se souhaiter bonne chance mutuellement et en avant ! Une fois Félicia lancé dans le décompte, Aoki fuyait doucement, regardant si ses pas se faisaient voir sur le sable, un peu, c'est vrai mais vu toutes ses bosses, les vagues, ça effaçait un peu tout cela. Car la cachette qu'elle avait trouvée était justement la mer. Sans s'éloigne beaucoup, elle va se cacher, rester à l’abri des vagues en retenant sa respiration et et observant de temps en temps où en était Félicia, le tout en reprenant de l'air, quitte à se faire trouver. Non seulement elle n'allait pas risquer la noyade pour un jeu et même si c'est elle qui gagne, ça promet un moment intéressant en perspective ! Reste à savoir si la voleuse va lui mettre la main dessus en moins de deux minutes ?

Si c'est Aoki qui gagne, elle savait déjà ce qu'elle allait demander. Felicia la porte en s'empalant sur elle et elle la maintien jusqu'à l'orgasme. Mettre tout son poids sur sa queue en remontant et descendant, c'était aussi bon pour l'une que pour l'autre. Après en second choix... elle aurait bien fait une cravate de notaire ? Mais une chose à la fois. Car après tout, elle ne savait pas ce qu'avait en tête Felicia ? Quelle demande elle allait lui demander ?
Rouge
Voilà, une part de vérité était lancée. Non pas que Rouge dirait toute la vérité en posant simplement la question mais elle était face à un mur et si elle voulait s'en sortir, elle devait être honnête pour que la route se dégage un peu afin de pouvoir s'en tirer. Face à la belle blonde, il est vrai que résister était difficile mais Rouge n'était pas comme toutes ses Tékhanes qui, à la vue d'une paire de fesses bien moulées se retrouvaient nues et à crier « orgie général » pour finir en une vraie partouze. C'était peut-être étrange de préférer finir entourer d'argent que de femmes mais Rouge n'a pas eu un passé très simple. Elle enviait peut-être Miranda qui, sans connaître son histoire était sûrement née non pas avec une cuillère dans la bouche mais une carte bancaire avec plus de zéro que d'habitants sur Terra.

Quand on connaît la réputation de Miranda, la nymphomane qui baise et achète tout ce qui lui plaît, Rouge aurait mieux fait de jouer les prostituer pour gagner du temps mais voilà. Elle a sa fierté et elle n'allait pas s'en cacher pour le dire alors que la belle blonde semblait tâter le terrain en passant sa main sous le peu de vêtement de la voleuse. Elle retira la main de Miranda sans être brusque mais sans la jouer coquine non plus, non pas énervé ou choquer mais... peut-être agacer.

« C'est bien ça qui me gêne... de base je ne réclame pas d'argent, à personne. » la logique de la voleuse, elle veut, elle le prend. « Et puis je ne suis pas une pute. Si j'aurais voulu cet argent facilement, je sais que j'aurais eu à me trimbaler autour de toi dans une tenue sexy, à écarter les jambes et dire merci pour avoir mon chèque mais c'est pas mon genre. »

Miranda avait beau avoir assez d'argent pour acheter bien des avis et des gens, certaines personnes comme Rouge mettait certaines choses devant l'argent, comme sa fierté. Elle préférait de loin jouer les filles faciles avec Twillight et adoucir Miranda pour la voler dans son sommeil plutôt que poser les cartes sur table comme ça. Non, elle ne veut pas être achetée, elle veut le voler. Sinon bonjour la réputation de nulle. Elle qui fait grincer les dents des services anti-vols de Tékhos, stopper par une simple bourgeoise qui a le feu aux fesses ? Puis quoi encore !

« La vie est simple pour toi, tu veux, tu achètes de gré ou de force, même coucher avec un flic devant des témoins, on te pardonne tout car ta ton fric. Moi, je suis obligé de risquer ma vie parfois pour obtenir un petit quelque chose que tu aurais en un claquement de doigt. Tu te rends compte que mon image et ma fierté en prendraient un coup si je haussais des épaules et disais, ok, on fait comme ça ? Où est le mérite ? Le frisson ? Le plaisir du travail bien fait ? Là si je dis oui, je vaux pas mieux que celles qui font le trottoir à Tékhos ou ailleurs. Tss, tu fais chier de foutre ton nez partout, comment je fais pour te piquer ton fric si je peux pas le voler et si je veux pas jouer les catins ?! »

Bonne question... Elle s'avança d'un pas pour passer ses bras autour d'elle afin de l'embrasser soudainement à pleine bouche. Pas le petit baiser mignon que l'on fait de temps en temps, non, là c'était le truc sauvage qui vous sautait à la gorge !

« T'est peut-être exigeante au lit, moi c'est ma fierté qui est exigeante alors trouve vite un moyen de me combler sur ce point-là et là... je t'assure ta meilleure nuit depuis la dernière fois que tu as cru que tu étais au paradis ! »

Donnant-donnant. Elle trouve un moyen de lui fournir cet argent sans la faire passer pour une prostituée et Rouge lui garantit une super nuit. Sur le papier, ça a l'air simple mais si Rouge ne fait pas dans la charité et qu'elle ne peut le voler, comment faire ? Il était temps pour Miranda de faire travailler ses méninges pour trouver sa réponse. Elle pourrait l'offrir si elle avait un certain statut comme celui d'amante, petite amie ou femme mais ce serait aller vite en besogne, surtout que Rouge ne serait pas forcément ok. Elles trouveront bien un moyen de se mettre d'accord...
Tsukasa
Si l'on additionne Ryouka plus Nika et plus Tsukasa, le résultat était forcément très bestial ! Dans le genre réunion sexuelle, on faisait rarement mieux ! Nika commençait tout juste à comprendre pourquoi sa sœur était amie avec Tsukasa mais elle n'avait encore rien vu. Elle pouvait juger sur le physique et un tout petit peu sur ce qu'elle semblait connaître et pratiquer. Un simple massage – surtout centrer sur ses fesses évidemment – allaient vite devenir bien autre chose. Les deux amies lui offraient certes ce petit massage bien sympathique et quand Nika adhéra à l'idée de la belle Edorasienne, tout le monde semblait donc ok pour cela, quitte à se serrer un peu mais... était-ce vraiment un souci ? Sérieusement ? Seulement, il y avait une petite différence entre Ryouka et Tsukasa, l'une était hermaphrodite et l'autre non.

« Laisse-moi juste le temps d'avaler mon petit bonbon magique et je me charge de toi ! »

Ha Tékhos et ses pilules pour devenir futa le temps de quelques orgasmes ou heures, selon le modèle. C'était beau la technologie. La belle blonde avala son petit cachet et pouf, de quoi combler le gros appétit d'une ravissante petite gourmande ! Et non, ce n'était pas de Ryouka à qui elle pensait. Même si elle aussi y aurait le droit encore une fois, sous peu. Venant s'asperger d'huile de massage ou de protection - sûrement un peu les deux – la belle Nika allait en avoir pour son grade avec sa sœur et sa copine. Elles s'étaient bien trouvé toutes les deux et depuis leur rencontre, elles ne se lâchaient plus ! Leur plus gros record fut sûrement le mariage d'Hinata et Shunya où elles se sont quand même calmé sur le sexe, le temps d'une journée. Certes, il y avait eu cette petite pause dans un coin tranquille mais ça ne comptait pas vraiment, c'était juste le temps de prendre Ryouka dans son joli kimono dans un coin et la soulager avant d'attendre la fin, une fois le couple partie consommer leur mariage, en faire autant, entre copines.

Tsukasa massait le corps de Nika avec l'huile, sa queue le faisait aussi sur son ventre pendant que leur cliente en profitait pour lui palper les fesses en supposant que sa sœur s'était vite charmé de la belle blonde ? Non, pas pour si peu. Tskasa massait le haut de son corps ainsi que son petit minou qu'elle caressait afin de ne pas choper un coup de soleil ici, ce serait dommage.

« Ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué ma belle. Je suis comme un de ses délicieux gâteaux en vitrine. Très belle à regarder en supposant qu'il soit bon mais... on le trouve délicieux qu'une fois dans notre bouche. »

Quelle métaphore ! Loin d'être fausse cela dit mais ça, Nika aura tout le temps de la goûter pour se faire son idée et plutôt deux fois qu'une ! Elle reprit le baiser là où il s'était terminé, bien trop court pour une gourmande telle que Tsukasa à vrai dire, elle profita aussi de cela pour lui renvoyer la balle, ainsi lui peloter les fesses de sa nouvelle amie mais en profiter en plus entre-temps pour masturber la queue de Ryouka. Bah quoi ? Nika voulait être couverte de sperme, autant l'aider un peu.

« Huuum... je me demande si tu auras le temps de bronzer ? Car plus j'y pense et... plus je veux te couvrir et te remplir de ma semence... »

En même temps, entre deux perverses comme elles... comptait-elle vraiment se reposer tranquillement sur une plage publique ?
Sya
Sous la mer, c'était si calme et silencieux, si beau aussi, fallait bien le reconnaître car après tout, on peut aimer le sexe ainsi que ce genre de belle chose gratuite. Câlinant sa mère, elle ne se lassait jamais de ce genre de petits gestes d'affection, entre les câlins, les bisous et tous les genres de petits choses si agréables entre une mère et sa fille. C’était aussi agréable avec les autres mais avec Samara, il y avait ce petit quelque chose qui rendait cela tellement meilleur. Mais le but n'était pas d'un câlin sous-marin, pas ce genre de câlin du moins. Elle savourait quand même ce moment contre son corps sexy et chaud mais il était temps de passer à la suite et ce fut Sya qui alluma la mèche.

La sirène angélique allait donc être sa première fois, voilà qui rendait cela bien meilleur déjà, c'était une grande première !!! Samara commença par retirer un des coquillages qui formait la tenue de l'ange alors qu'elle massait sa poitrine, tout en sentant quelque chose de dur près de ses cuisses. Inutile de baisser les yeux, elle savait de quoi il s'agissait. Ses longs cheveux ondulaient sous l'eau mais elle les manipulait de façon à venir caresser le corps de sa mère, lui rendant ainsi plus ou moins la pareille. La queue rouge s'enfonça doucement en elle, unissant la mère et la fille ensemble alors que commençait un balet aquatique des plus doux, pour le moment.

« Haaaan, Maman chérie, haaaan... »

C'était tellement bon, vivre ce genre de moment avec elle, là était tout son plaisir, concentrer autant entre leur jambe qu'entre les bras. Sya avait toujours dit oui à sa mère, elle lui avait fait tout un tas d'actes sexuels que donner son sang ou se partager avec ses invitées mais dans le même cas, Sya lui avait imposé certaines choses. Rien de bien méchant mais au moins une fois, elle avait présenté ses petites filles à leur mamy Samara. La petite Shinobu qui avec ses petits cheveux bleus semblait tenir de Sya, là où la petite Emika semblait tenir d'Iinari ou Saikai. Ainsi que sa petite déesse, Lusya, le parfait mélange entre Sya et sa sublime déesse... Future déesse de... bah du sexe mais quel domaine ? Elle ne savait pas encore. De même qu'elle avait déjà présenté Saikai, au moins une fois car c'était sa belle-fille après tout. Il était curieux d'un certain point de voir ce couple si uni alors que bien différent. Mais bon, en présence de ses filles et de l'une de ses femmes, Sya n'était pas le genre à se balader nue et à réclamer des « câlins » à sa maman, elle était une parfaite petite maman qui voulait plutôt partager ce plaisir avec Samara en lui faisant tenir ses petites filles.

Mais en ce jour exceptionnel où sa femme gardait leur bébés, Sya profitait de cela pour jouer avec sa mère et lui préparer une surprise ce soir, une très belle surprise qu'elle ne va rien dévoilé car elle ne voulait pas que Samara se doute de quelque chose. Ce serait dommage après tout. Accrochée à sa mère, elle cherchait à l'embrasser aussi souvent que possible pour couvrir son corps de caresse, pendant que les vas et viens se faisait doux. Sous l'eau, difficile de se montrer aussi rapide qu'en surface après tout.

« M-Maman... Haaan... prends-moi... de toutes tes forces... s'il te plaît... »

Elle voulait voir comment cela allait faire, si fort sous l'eau ? C'était peut-être meilleur ou plus drôle ?
Konata
La jeune otaku n'était pas du genre à se prendre la tête, après tout, étudiante ou héroïne, elle n'avait pas vraiment de soucis. Akua était aussi une super amie super proche depuis leur secret et relation – rien de vraiment romantique mais du sexe entre copines, ça rapproche – au lycée elle se débrouillait comme elle pouvait pour les cours, elle était à jour dans ses mangas, elle avançait rapidement sur ses jeux comme ses MMO et côté pouvoir, elle s’entraînait comme elle pouvait. Testant de nouvelle otamorphose chez elle ou sur Terra, lieu où elle faisait autant de quête que possible avec la guilde afin d'améliorer ses différentes classes. C'est ainsi qu'elle voyait ses transformations, comme des classes dans les RPG. Mais en compagnie de Jessica, elle n'avait pas autant de préoccupation qu'elle, sa seule préoccupation était de faire un meilleur score sur ce jeu.

Après, il est vrai qu'elle aimerait passer la soirée avec Jessica. Konata a beau être le genre de fille à facilement s'amuser et à se lier aux gens, il n'y a que la solitude qu'elle n'aimait pas. Plongé dans un bon manga ou un jeu, ça passe puisqu'elle est absorbée par cet univers mais en dehors... C'est un peu pour ça qu'elle fréquentait aussi les MMO, afin d'avoir de la compagnie, même virtuelle. Et dans cet hôtel où elle avait gagné un séjour gratuit, c'était dur de rester seule. Il y avait bien Choco mais ça ne remplaçait pas une vraie copine avec qui s'amuser sur une console, devant un film ou même dans une discussion enflammer sur le dernier numéro du Jump ou un autre magazine de prépublication. Formant donc la belle épique avec sa copine, elle tapait dans sa main avant de reprendre une dose de confiance en sachant qu'elle acceptait son invitation. Certes elle ne connaissait rien aux mangas, séries, films et jeux vidéo de Novac mais elle fera avec. Va falloir penser à faire son stock de cochonnerie à manger, c'est sacré les snacks entre copines !

« Je compte sur toi ! Si tu veux je peux te filer un coup de main et venir avec toi pour tes parents ? Je jouerais le rôle de la fille de bonne famille avec de grandes manières nobles et qui assura que cette soirée sera très plaisante, oh oh oh oh ! »

Ria-t-elle avec une main devant la bouche, telle une grande dame. Évidemment elle plaisantait. Konata pensait avant tout à une soirée sympa entre copines, après, que cela tourne doucement vers quelque chose de plus intime comme son week-end chez Akua, bah pourquoi pas ? Ce n'était pas sa priorité cela dit.

« Bon, avant de voir pour tes parents, il est temps de sortir d'ici. Mais pas comme des lâches avec la queue entre les jambes mais en foutant sa dérouillée à ce jeu ! Et si cela deviendra trop compliqué... tâchons au moins d'afficher le nom de notre équipe à la première position, la team Kona-Jess vaincra !!! »

Yeah ! Cela dit si c'est que trois lettres comme sur les bornes chez elle, ça fera Kon-Jes... c'est moins classe déjà. Bref, le train et l'hélicoptère passé, il était temps de renforcer le gameplay. Cette fois pas d'otage, pas d'armée face à eux mais un boss bien futuriste. Tel un gundam au rabais, le robot géant était face à elles et pour le visé, il suffisait de viser les sphères vertes sur son corps, une sur chaque poings, épaule, sur sa poitrine et sur sa tête. Six cibles à abattre pour vaincre ce boss, ça devrait le faire vu le duo de choc qu'elles forment.

« On le détruit comment le tas de ferrailles ? On se concentre sur une cible ou on se fait chacun un côté, Jess ? »

Bah quoi ? Elles formaient une équipe et pas n'importe laquelle en plus, normal d'agir ainsi. Ce robot en tout cas va s'e, souvenir de leur de leur venue à ses deux-là !
Suki & Rinako
Suki venait de faire la connaissance de Milwen, certes elle savait qui était la Baronne, c'était même plus ou moins une ennemie mais d'une part, elle n'est pas celle en haut de sa liste personnelle d'ennemie à abattre – comme une certaine vampire – mais de plus, elle était ici en vacances. De plus, elle serait une horrible mère pour arracher ses filles à leur nouvelle amie. C’était touchant de voir Holy et Kity jouer ainsi avec Eve, la petite était plus âgée qu'elle, elle avait au moins deux fois leur âge mais elles s'amusaient si bien ensemble que ça donnait naissance forcément à un sourire béat. Comme quoi, il n'y a que les adultes qui sont stupides. Gros ou maigre, grande ou petite, Celkhane ou Novacienne, il n'y a pas de méchant, juste des gens fait pour s'entendre.

Comme raconter à Rinako, la Baronne en fit de même avec Suki, lui expliquant que sa fille était unique dans le sens ou Milwen était elle-même la mère et le père, faite cent pour cent de ses cellules et grâce à la technologie. Oui car vraiment sang pour sang sans être un clone, la pauvre aurait bien des soucis. C'est ce qui arrive quand le sang n'est pas renouvelé, on voit cela chez les enfants nés d'inceste, que ce soit un handicap plus ou moins grand, ce n'est jamais tout rose la vie de ce genre d'enfant...

« Sans vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas, si ce n'est pas déjà fait, trouvez vous une femme qui vous aime, vous et votre fille. Un enfant n'a jamais trop d'amour de la part de ses parents. Quand bien même vous êtes son seul véritable parent, ça n'empêche pas d'aimer un enfant. »

Suki et Rinako en étaient la preuve vivante. Holy et Kity n'avaient aucun lien de parenté, ni avec l'une, ni avec l'autre et pourtant, elles étaient très proches de leurs deux petites filles, si adorable et gentille. C'était un vrai bonheur de s'occuper d'elles, dans les bons comme les mauvais jours. Heureusement qu'elles sont là.

« Nous avons plus ou moins un programme à suivre pour nos vacances ici avec les filles mais si vous voulez, vous pouvez vous joindre à nous avec Eve ? Je doute que votre fille ou les nôtre trouve cette idée nulle, au contraire. »
« Pourquoi pas ? Comme c'est notre premier jour ici et qu'elles ne tenaient plus en place, on leur a promis la plage mais ensuite, on ne sait pas encore vers quel restaurant les emmener ? Après, tout dépend de si elles sont trop fatiguées ou non pour continuer de les emmener ailleurs. »


Peut-être les bains publics pour finir ? Afin que le bain leur fasse le plus grand bien et dorme comme des petits anges. Il n'y a pas que les filles qui fatiguent, à trop les surveiller et leur courir après, leur parent aussi sont fatigués. Qui sait, Eve qui est très intelligente pourra s'amuser à donner des leçons à ses amies plutôt que d'apprendre de nouvelle chose. Si elle en sait des choses, autant en partager. Brisant le silence, des cris résonnaient puisqu'un petit crabe était sorti de ce qui restait du château de sable. En un instant Holy était venue de réfugier dans les jambes de Suki là où Kity, bien que surprise tenait déjà le petit crabe entre ses doigts en évitant ses pinces.

« Qu'est-ce qu'il y a ma chérie ? »
« Le monstre ! »
« Le monstre ? »
« Regardez Mamans !! Pince et pince ! Il veut me pincer avec ses deux pinces ! »
« Tu as peur du crabe ? »
Elle eut pour seule réponse un petit mouvement de tête. On voyait bien les différents caractères des deux petites, ce qui n'empêchait pas les sœurs de s'adorer, autant que leur mère de les aimer. « Kity, relâche le dans la mer, tu veux ? »
« Yeap !!! »
« Allez Holy, va rejoindre ta sœur et Eve, d'accord ? »


Mais pas cette fois. Holy était gentille et timide, un peu froussarde, il suffisait d'un petit moment de panique comme ça pour la voir se refermer et rester avec ses mères. Suki ne la forçait pas, la prenant simplement dans ses bras pour la calmer un peu, le temps qu'elle décide par elle-même de retourner jouer avec Kity et Eve. Holy avait toujours été son petit koala, depuis sa première rencontre, elle restait apaisée dans ses bras, ne la lâchant pas d'un pouce.
Image

Re: Voyage de noces [PV : Kaguya Shunya]

Message par Kaguya Shunya »

Avatar du membre
Kaguya Shunya
Messages : 289
Enregistré le : 23 août 2024 01:00
Fiche
Demande de RP
SHIZUKA SHUNYA
Image
Shunya savait que Terra ne se résumait pas qu’à Edoras, et que la planète était grande, abritant quantité de pays aux coutumes et traditions différentes. Assise sur son rocher, lovée contre sa femme, Shunya avait toujours sa tête sur ses genoux, et, quand sa femme lui demanda où elle souhaitait aller, la réponse de Shunya vint assez vite. Tous les endroits du monde l’intéressaient, mais il y avait quand même, parmi tous ces pays, un qui la tentait plus que les autres.

« Eh bien... J’ai toujours entendu dire que le Bosquet des Hauts-Elfes de Lumen était un endroit fascinant à voir. »

Situé à proximité de Lumen, le Bosquet de Lumen était à la source d’un fleuve qui, comme son nom l’indiquait, remontait jusqu’à Lumen. C’était l’un des plus anciens et des plus prestigieux royaumes elfiques encore existants à ce jour. Le Bosquet était un endroit très agréable, une structure hors-norme, une ville située le long d’un arbre gigantesque, un arbre vieux de plusieurs millénaires, qui avait ses racines profondément plantées dans Terra, se nourrissant de magie et de mana pour être aussi grand. Le Bosquet était un endroit magnifique, rempli de magie, et un endroit que tout magicien, tôt ou tard, se devait de visiter.

Oui, le Bosquet était vraiment l’endroit que Shunya rêvait de visiter. Cependant, si elle avait des étoiles dans les yeux, la jeune guérisseuse était aussi bien ancrée dans le présent. Ainsi, quand Hinata proposa de se réunir, de se faire un câlin, elle se mordilla les lèvres, rougissant néanmoins, avant de se redresser.

« Mais... Tu n’as pas peur qu’on se fasse voir ? »

Cette inquiétude était en réalité assez inexistante, car les deux femmes étaient assez isolées, et il n’y avait personne aux environs.

Shunya venait de se redresser, et s’assit à côté d’Hinata, posant sa tête sur son épaule, ses pieds barbotant dans l’eau. Elle déposa alors de multiples petits baisers sur son épaule. Il est vrai que les deux femmes faisaient fréquemment l’amour, à tel point que Shunya avait même craint, à un moment, de devenir une perverse. Et puis, elles étaient parties en vacances avec Ryouka et Tsukasa... Autant dire qu’avoir deux femmes comme ça à côté de soi vous amenait à remettre en perspective ce que vous pensiez savoir.

De l’épaule d’Hinata, Shunya finit rapidement par l’embrasser sur les lèvres, posant sa main sur l’une de ses épaules, et savoura ce contact délicieux. Elle aurait pu craindre que le fait d’être enceinte aurait mis fin à ses envies sexuelles, mais, en réalité, c’était presque comme si c’était l’inverse qui se produisait.

« Hhhmmm... »

Ah, le contact délicieux des lèvres d’Hinata ! Comment pouvoir s’en lasser ? Shunya s’y pressa davantage, les mordillant même, tirant un peu dessus, pour aller ensuite y enfoncer sa langue. Tout en l’embrassant, l’Edorassienne poussa un peu, ce qui fit qu’Hinata se retrouva progressivement couchée sous elle, le dos posé sur la surface polie du rocher. La guérisseuse se dressait au-dessus d’elle, le soleil éclatant sur son corps, un sourire sur ses lèvres, sa main caressant le torse de son amante, glissant sur sa peau, ses doigts filant le long de l’une des lanières de son maillot de bains.

« Que tu es belle, ma chérie... » commenta-elle, sur une voix faible, trahissant le désir profond qu’elle ressentait pour Hinata.

Un amour qui semblait aussi insondable que la profondeur de l’eau !

MÉLINDA WARREN
Image
Mélinda était vraiment en train de se faire plaisir ici. Éloignées du rivage, les trois filles étaient ensemble. Harmony et Ai. Pouvait-on rêver d’un duo qui soit plus opposé ? D’un côté, une semi-Ange très timide, très mal à l’aise avec le sexe, et incapable de sortir de ce cocon de douceur et de maladresse innée. D’un autre, une Futanari totalement perverse, nymphomane en puissance, qui passait sa journée à butiner des culs, et qui, une fois qu’elle aurait fini ses études au lycée, deviendrait très certainement, à temps complet, esclave et prostituée de Mélinda. Ai et Harmony étaient toutes les deux ses esclaves, deux esclaves aux comportements opposés, preuve de la grande générosité de Mélinda, qui acceptait, auprès d’elle, des esclaves qui étaient très différents les uns des autres.

Cependant, la timidité d’Harmony se heurtait à la perversion innée de Mélinda, d’où son choix de recourir à cette petite proposition perverse. Harmony sembla se tétaniser sur place, avant de donner sa réponse. Elle refusa l’idée du plug, pour une sodomie ici, au milieu de la mer. Étant gagnante dans tous les cas, Mélinda sourit, et hocha la tête, allant se glisser dans le dos de la femme.

« Bien, bien, Harmony... Allons nous occuper de ce petit cul, alors... »

Ce ne serait pas la première sodomie qu’Harmony recevrait. Quand on servait Mélinda, tôt ou tard, il fallait lui offrir son cul. C’était de cette manière que, symboliquement, la vampire marquait sa domination sur ses partenaires et sur ses esclaves. Elle écarta donc le maillot de la femme, et, debout, enfonça son sexe en elle. Elle gémit en sentant la résistance de ce petit derrière, et dut s’avancer lentement pour pouvoir s’y glisser, posant une main sur la bouche d’Harmony, de manière à étouffer ses cris. Non pas que ses hurlements la dérangeassent, mais elle ne voulait pas que ce soit elle qui panique à l’idée que ses cris puissent attirer quelqu’un.

« Voilà, oui... Haaaa... Haaaannn, ma douce Harmony, hmmm... »

La respiration lourde et profonde, Mélinda s’enfonçait tout doucement en elle. Ai choisit alors ce moment pour revenir à la charge, se glissant devant leur belle amie. La vampire libéra alors la bouche d’Harmony, son membre planté en elle. La douleur devait être intense pour Harmony, mais Mélinda avait déjà constaté qu’elle aimait bien la sodomie. C’était son péché mignon, et, face à Mélinda, on succombait toujours à ce péché. Harmony n’avait pas fait figure d’exception, et là, en ce moment, il fallait bien admettre que sodomiser quelqu’un dans l’eau était une expérience extrêmement agréable.

Le sexe de Mélinda remuait dans le corps d’Harmony, et Ai vint les rejoindre, se glissant devant la femme, pour l’embrasser, et aussi pour lui dire qu’elle n’avait pas à s’inquiéter, et que tout se passerait bien, car les trois filles étaient trop éloignées pour que quiconque puisse les surprendre.

« Oui, hmmm... Nous sommes... Entre nous, haaa... »

Mélinda avait ses mains posées sur les seins d’Harmony, s’en servant comme appui, tout en continuant à faire doucement glisser son sexe dans le corps d’Harmony, qui lui offrit sa nuque. En souriant, Mélinda embrassait sa peau, mais, avant de la mordre, faisant pointer ses canines, elle glissa ses instructions à Ai, qui n’avait l’air d’attendre plus que le feu vert de la femme.

« Pénètre-là aussi, Ai... Que le bonheur de notre Harmony adorée soit... Haaa... C-Complet... »

Et, juste après avoir donné cet ordre, Mélinda s’empressa d’enfoncer ses crocs dans le délicieux cou d’Harmony, venant se régaler de ce délicieux sein semi-angélique, qui fusa dans sa gorge comme le plus délicieux de tous les nectars. Harmony avait toujours eu un sang de grande qualité, et Mélinda adorait beaucoup la mordre... Ce qu’elle était précisément en train de prouver en ce moment.

LUNA EARTHWELL
Image
Rendre Luna plus indépendante n’était pas une mince affaire. La belle petite neko était avant tout une créature servile, habituée à obéir et à courber l’échine. Elle avait été éduquée ainsi, en diabolisant ses rares moments de liberté et d’indépendance. Le résultat final, après son traitement avec Maîtresse Alaunriina, avait été de faire de Luna une neko extrêmement docile, redoutant par-dessus tout la liberté, et manquant totalement de confiance en elle, incapable, par conséquent, de prendre des propres décisions. Lui demander de jouer la Maîtresse était donc quelque chose de laborieux, de difficile. Mordillant doucement ses lèvres, elle avait fini par proposer quelque chose, avec la peur de se faire punir, rabrouer… Mais, au lieu de ça, ses Maîtresse semblèrent ravies. Luna avait bien précisé que ce ne serait qu’un jeu, qu’une simulation, et que, en aucun cas, elle ne voulait réellement se supplanter à ses puissantes et respectueuses Maîtresses.

Luna rougit donc quand ses Maîtresses l’appelèrent « nekoquine », et elle hocha la tête.

« O-Oui, Luna est… Luna est une nekoquine pour ses Maîtresses… »

Et, tout en pensant à cette soirée, Luna ne pouvait s’empêcher de ressentir des frissons à l’idée d’avoir une verge, et de l’enfoncer dans le corps de ses Maîtresses. Certes, elle n’aurait pas dû ressentir de telles choses, mais… Eh bien, pour être honnête, Maîtresse Alaunriina s’était déjà amusée avec elle de cette façon, en dotant Luna d’un phallus, et en lui ordonnant de la pénétrer. Et, si Luna se souvenait, bien entendu, de toutes les fois où sa Maîtresse à la peau d’ébène l’avait pénétré, elle se rappelait surtout de cette fois-ci, où elle s’était enfoncée en elle, ronronnant furieusement. Porter un chibre, ce n’était clairement pas une chose aisée, ou intuitive pour elle. C’était un truc lourd, douloureux, et elle se rappelait ce bonheur infini qu’elle avait ressenti en pénétrant sa Maîtresse. Ressentirait-elle la même chose avec ses Maîtresses jumelles ? Rien qu’à y songer, elle en frissonnait sur place.

Mais, avant ça, il lui fallait encore affronter sa peur de l’eau, et, pour ce faire, ses Maîtresses avaient un plan amusant à lui proposer. Amusant… Et un peu effrayant. Luna devait s’enfoncer davantage dans l’eau, jusqu’à ce qu’elle lui arrive à hauteur de la poitrine. Si elle faisait ça, elle aurait droit à un bonbon pour ce soir, justement celui qui permettait d’avoir une verge.

*Mais, sans ça, je ne pourrais pas être une bonne Maîtresse…*

Il fallait donc qu’elle réussisse ! Impérativement ! Luna hocha donc la tête, et crispa ses petites mains sur celles de ses Maîtresses, chacune se trouvant à côté d’elle. La douce neko blonde les regarda alors, l’une après l’autre, et hocha lentement la tête :

« Lu… Luna peut le faire… Pour l’amour de ses Maîtresses, qu’elle aime plus que tout au monde. »

Ou presque « tout »… Les Karistal avaient noté l’affection très particulière de Luna pour une autre neko, la belle Sacha. Ce que Luna ressentait envers elle était très particulier, très différent de ce qu’elle ressentait pour les autres. Cependant, ce n’était pas la même chose que ce qu’elle ressentait pour ses Maîtresses, c’était une affection très différente. Luna avait encore bien du mal à se l’expliquer, mais, ce dont elle était sûre, c’était qu’elle aimait profondément ses Maîtresses. Si ses dernières venaient à l’abandonner, comme elle avait été abandonnée par ses précédentes Maîtresses, Luna doutait de pouvoir en survivre.

La question ne se posant pas, elle cessa de les regarder, fixant l’horizon, puis commença à avancer, pleine de courage et de force. Elle mit un pas devant l’autre, et s’arrêta alors, en reprenant son souffle… Puis reçut deux beaux baisers sur chacune de ses joues, hérissant la pointe de ses oreilles, et la faisant rougir. Luna reprit ensuite, multipliant les pas, et s’arrêta au bout de plusieurs mètres, recevant alors un bisou sur sa bouche, par chacune de ses Maîtresses.

« Nyyyuuu… »

Ses Maîtresses continuaient à l’encourager, et, peu à peu, Luna surmontait sa peur de l’eau. Oh, ses petites griffes s’enfonçaient parfois dans la chair de ses Maîtresses, et l’eau continuait à l’engloutir, remontant le long de son estomac. La neko soupira alors, se mordillant encore les lèvres, et poursuivit sa marche.

C’est ainsi que, progressivement, l’eau arriva jusqu’à hauteur de ses seins. Plusieurs fois, elle dut s’arrêter, non pas par peur, mais surtout parce qu’elle avait froid. L’eau, à force de la recouvrir, commençait en effet à devenir assez froide, et ce fut le cas quand elle arriva à hauteur de sa poitrine.

« Hîîîî… Même malgré les bisoux des Maîtresses, Luna… Luna a froid. »

SUPERGIRL
Image
Kara savait combien Tessou tenait à sa fille, et c’était, bien entendu, quelque chose de normal et de naturel. Kyoko était sa fille, et Tessou, avec la vie qu’elle avait, était forcément très inquiète pour elle. Pour autant, Kara ne pensait pas qu’il était bon, pour Kyoko, qu’elle soit étouffée par sa mère. Certes, à cet âge-là, ce n’était pas grave, et c’était même mieux que la mère soit proche de sa fille, afin de montrer à Kyoko qu’elle tenait à elle, mais… Kara s’inquiétait davantage quand Kyoko commencerait à grandir. Le mythe de l’enfant-roi existait partout, et pouvait avoir des ravages. L’amour pouvait rendre aveugle, et surtout celui d’une mère aimante face à sa fille.

Mais, pour l’heure, Tessou n’en était pas là. La manière dont elle se privait pour sa fille forçait l’admiration, mais il fallait aussi la faire vivre. Kara avait déjà pu constater, chez les Japonais, combien les mères étaient prêtes à se sacrifier pour leurs enfants. C’était un vrai phénomène social au Japon. Alors, Tessou avait bien besoin d’une Supergirl pour l’inciter à faire autre chose que veiller tout le temps sur sa fille. Sur le long terme, ce n’était pas totalement sain, car, si Kyoko grandissait avec une mère surprotectrice, soit elle se rebellerait, soit elle perdrait toute confiance en elle.

*Tessou a comme petite-amie la femme la plus puissante du monde, je ne comprends pas pourquoi elle est toujours aussi inquiète…*

Enfin… Si, elle le comprenait. Tessou avait tenté d’arrêter une psychopathe qui sévissait à Yoake, la Duchesse, et elle avait échoué. Elle avait été capturée et torturée par cette dernière. Elle avait mis des semaines avant de rejoindre le service actif, et, avec le recul, Kara pensait surtout que son chef avait accepté qu’elle revienne pour éviter que Tessou n’enquête toute seule, et ne compromette ainsi l’enquête, ou tout simplement elle-même. La Duchesse avait traumatisé sa policière, et il était fréquent qu’elle en cauchemarde la nuit. Kara la rassurait alors, en la prenant dans ses bras, et en lui faisant de multiples baisers. Ce que Tessou craignait par-dessus tout, c’était que la Duchesse revienne dans sa vie, et s’en prenne à Kyoko.

Sortir avec une Kryptonienne était donc une véritable aubaine pour Tessou, ce qui expliquait pourquoi la policière était si proche d’elle. En un sens, être proche d’une femme si puissante, c’était un moyen de se rassurer. La policière lui demanda alors de s’occuper de Kyoko pendant qu’elle irait prendre des photos, ce qui fit sourire Kara.

« C’est d’accord. »

Elle aussi, elle aimait prendre des photos. Kara connaissait la mode des selfies. Elle y participait très activement, aimant se prendre en photo, faire la pose. Elle laissa donc la policière revenir sur le rivage, et attrapa Kyoko par les aisselles, la secouant un peu. Les bébés aimaient qu’on les secouait, et Kyoko riait aux éclats, en remuant des bras, avant que Kara ne la repose dans l’eau.

« Et… SCHRRROOOUUWWW… !! Et… SPLOOUUUTTTCCHHH !! »

Avec des onomatopées très suggestives, Kara jouait avec Kyoko, la trempant, et la levant, la secouant joyeusement, avant de déposer plusieurs bécots sur sa tête, puis la tenir dans ses bras. C’est dans cette posture que Tessou les retrouva, et Kara lui sourit. Elle maintint Kyoko contre elle, et lassa les photos défiler, avant de relâcher Kyoko, de manière à la prendre dans sa bouée.

« Allez, Tessou ! À ton tour ! Il faut bien qu’on te prenne avec ta fille ! »

Kara attrapa l’appareil-photo, et s’empressa de photographier sa Tessou, lui demandant d’embrasser sa fille pendant qu’elle zoomait sur elles.

« Waaw, vous êtes trop belles toutes les deux ! »

Elle continua encore à les photographier.

« Bien, bien… Mais il va falloir étoffer ça, Tessou… Comme… Prendre des photos dans un beau restaurant de luxe ! »

Quand elle le voulait, Kara pouvait se montrer très têtue !

CRYSTAL
Image
Quand on donnait la main, on cherchait à prendre le bras. C’était un réflexe naturel, instinctif, et c’était ce que Neferia était en train de faire. Hélas pour elle, Crystal l’avait rapidement grillée, et, quand elle demanda aux nekos ce qu’on pouvait faire ici, la Dovahkiin soupira lentement. Un concours de beauté ? Sérieusement ? Crystal sentit même une certaine irritation la traverser. Espérait-elle la voir jouer au volley-ball sur la plage ? D’un seul coup, Crystal se sentit profondément agacée.

« Oui… Méditer. J’ai déjà perdu trop de temps ici. »

Crystal se redressa alors, mettant fin à ce massage, et ses écailles dragoniques se reformèrent rapidement sur son corps, dissimulant ses formes. Elle regarda les nekos, puis les paya pour leur labeur, avant de regarder Neferia. Crystal déploya brusquement ses ailes, faisant virevolter du sable, surprenant les personnes autour.

« Cette animation n’est pas pour moi, Neferia. Je comprends ton engouement, mais tu ne peux pas espérer changer ma nature profonde. Je ne suis pas une humaine, je suis une dragonne de Glace. »

Autrement dit, toute cette proximité, tous ces gens, au mieux, l’agaçaient, au pire, lui donnait envie d’en prendre un ou deux pour les dévorer tranquillement.

« Toi, tu as besoin de contact et de proximité, Neferia, car tu as grandi avec les humains, et tu aspires encore à l’être. Moi, je n’aspire qu’au calme. Je vais me rendre sur une île reculée. Fais ce que bon te semble. »

Crystal s’envola alors, sous le regard ravi des enfants. De son point de vue, elle avait déjà passé bien trop de temps ici.

POISON IVY
Image
Poison Ivy avait fait une petite blague à Harley, en l’attirant précipitamment dans l’eau. Comme quoi, Harley n’était pas la seule à savoir faire des blagues, même si Pamela comprit rapidement qu’elle lui avait fait peur, en ne remontant pas à la surface. Flottant dans l’eau, Pamela lui sourit, et entendit les doucereux reproches d’Harley, néanmoins plus pour la forme qu’autre chose.

« Je voulais te laisser la sur… Hhhmmmm… !! »

Les explications de Pamela se coupèrent quand la femme se rua contre elle, venant lui faire un délicieux baiser… Avant de mordiller sa lèvre inférieure.

« Hmmm… Petite garce… »

Pamela sourit, maintenant le corps d’Harley contre le sien. C’était à elle de décider quoi faire. Les deux femmes flottaient dans l’eau, les tentacules de Pamela, qu’elle avait fait pousser grâce aux algues, s’étant retirés. Ensemble, Pamela frotta son nez contre le sien, apposant son corps tout contre celui d’Harley Quinn.

« Oui… Je crois qu’il est temps que nous passions aux choses sérieuses, ma chérie. »

En un sens, c’était ce qu’elles faisaient depuis des heures, puisque, depuis qu’elles étaient sur cette fleur, elles faisaient l’amour… Mais Pamela se comprenait. Elle était partie en vacances pour voir cette merveille qu’était Novac, mais ce n’était pas pour autant qu’elle négligerait sa doucereuse folle. Bien au contraire, elle passait énormément de temps avec elle, tout en sachant qu’Harley ne supportait pas la solitude. Il n’y avait donc qu’intérêt à se rapprocher d’elle, et, tandis qu’elles étaient collées l’une contre l’autre, Poison Ivy s’empressa de poser une main sur ses fesses, soulevant un peu la femme.

En apesanteur, elles se mirent à rouler l’une contre l’autre, puis la queue d’Ivy fila dans son intimité, s’enfonçant en elle, dans un cri de plaisir. Le corps d’Harley partit vers l’avant, et finit par être perpendiculaire face à au corps de Poison Ivy. Maintenant son amante avec ses mains, elle s’empressa de multiplier les coups de reins dans son corps, filant en elle, d’avant en arrière, se débrouillant pour que sa verge végétale reste bien ancrée en elle, et qu’elle ne se retire pas. Faire plaisir à Harley, voilà tout ce que Pamela désirait accomplir en ce moment.

« Hmmm… Haaaa, ma douce Harley, hmmm… »

Ensemble, elles flottaient dans l’eau, telles deux nymphes, leurs cheveux remuant dans tous les sens. Harley se redressa, et Pamela la serra contre elle.

« Hnnnn… »

Un nouveau baiser, très sensuel, vint les unir, sa langue filant dans la bouche de son clown, tandis qu’elle crispait sa main sur sa nuque.

« Hhhmmmmm… !! »

Ha, que c’était bon ! Que ce soit à la surface ou dans les profondeurs de la mer, coucher avec Harley était un spectacle toujours assez agréable. De plus, l’avantage d’être dans l’eau, c’est qu’Harley pouvait également imposer son rythme, en usant de ses hanches et de ses muscles.

Ainsi, les deux femmes se faisaient mutuellement plaisir, et c’était ça qui était agréable.

FÉLICIA HARDY
Image
Une partie de cache-cache, c’était un bon moyen de reprendre des forces, tout en restant, malgré tout, dans une thématique sexuelle. Félicia pouvait comprendre qu’Aoki soit fatiguée. Pour une simple humaine, elle faisait déjà preuve d’une endurance sexuelle exceptionnelle. Elle, ce n’était pas la même chose, elle disposait du sérum implanté par Wilson Fisk il y a des années, et qui augmentait sensiblement ses capacités physiques. Partant de là, elle se fatiguait bien moins facilement que son amante blonde. Entre elles, c’était une forme de parfait amour sexuel, très lubrique.

Cependant, pour garantir une parfaite égalité, Aoki demanda à ce qu’elle se bouche les oreilles, ce qui la fit sourire.

« Okay, Aoki... Si tu veux. »

Dans les faits, Félicia ne disposait pas d’une super-ouïe. Elle avait beau être très féline, elle n’avait pas hérité de l’ouïe accrue des chats. Ses oreilles restaient normales. Néanmoins, elle ne voulait pas qu’Aoki pense la partie truquée, et la Chatte Noire rejoignit un arbre, puis fit ensuite le décompte, en se cachant contre l’arbre, comme un jeune enfant qui s’apprêterait à faire ensuite le loup. Félicia compta donc patiemment, tout en ressentant une fébrile excitation. Elles avaient beau avoir déjà fait l’amour avec Aoki, et même de manière assez intensive, l’idée de la pénétrer encore ne manquait pas de l’exciter de nouveau.

Se mordillant les lèvres, elle atteignit donc le décompte final, puis posa ses mains sur ses oreilles, bien décidée à ne pas tricher, et se déplaça alors.

« Aoki ? Aaoookiii ? Je vais te trouver, ma petite chérie, et je vais te violer bien fort ! »

L’îlot n’était pas bien grand, avec quelques arbres et des rochers. Félicia se rapprocha rapidement du rebord, et observa les quelques récifs se trouvant là, mais sans voir Aoki. Elle ne pensa pas spécialement à regarder la mer, y jetant juste de brefs regards, tout en commençant sérieusement à se demander où sa chérie était passée.

*Diable, elle sait comment se cacher, cette diablesse...*

Félicia continua à se déplacer. Même avec les oreilles bouchées par ses mains, elle entendait les remous de la mer, et papillonna des yeux, en se pinçant les lèvres.

« Aoki... ? Tu es passée où, ma chérie... ?! »

La Chatte Noire regarda autour d’elle, à droite et à gauche, mais sans la voir. Est-ce qu’elle avait tout simplement disparu ? Félicia se pinça encore les lèvres, sentant une légère onde de peur venir se mélanger à l’amusement que, jusqu’à présent, elle ressentait. Où donc était-elle passée ? Elle se déplaça un peu plus rapidement. Elle vit, ici et là, quelques traces de pas, mais Aoki avait longé la plage, permettant ainsi de vite les dissimuler, et Félicia en vint rapidement à suivre ses propres traces.

C’est finalement dans son dos qu’Aoki se rapprocha, ayant clairement gagné, et prête, donc, à recevoir son fantasme...

MIRANDA FORGE
Image
Miranda était habituée à ce que personne ne lui résiste. C’était un fait indéniable. À Uatis, elle était une véritable diva, une égérie, une icône pour toute la jeunesse. Devant elle, on se prosternait, on s’inclinait, léchant ses pieds, et espérant que cette femme, plus proche de la divinité que de la mortalité, daignerait poser son regard sur vous afin de vous féliciter de votre dévotion par sa divine queue. Miranda dépensait des millions de crédits dans sa communication personnelle, et avait organisé, autour de sa tête, un véritable culte du chef, destiné à l’idolâtrer et à l’idéaliser, à faire d’elle une sorte de femme surnaturelle, à laquelle tout le monde voulait ressembler. Rouge, cette troublante Terranide chauve-souris, avait manifestement entendu parler ders multiples exploits et autres fresques de la puissante PDG. C’était en effet le genre de Miranda de se faire arrêter par la police pour pouvoir, lors de sa garde-à-vue, coucher avec les policières chargées de la surveiller. Miranda, tout simplement, ne se refusait aucun scandale sexuel, car ils étaient sa manière à elle d’affirmer sa supériorité, et le fait qu’elle n’était soumise à l’autorité de quiconque. Qui ne voudrait pas ressembler à ça ?

Rouge lui avoua donc ne pas vouloir de l’argent, ni être traitée comme une prostituée, mais qu’on lui fasse l’amour comme jamais on ne le lui avait fait auparavant. Audacieuse, elle alla jusqu’à embrasser Miranda, cherchant à noyer les soupçons et les questions de la PDG en lui proposant un défi sexuel destiné à heurter son orgueil, en mélangeant ça à son désir et à ses envies de sexe.

« Hmmm... Tu es joueuse, toi, ma chérie... »

La PDG maintint le corps de Rouge serré contre le sien, et prolongea le baiser, en mordillant sa lèvre inférieure, tirant doucement dessus. Quand on connaissait l’expérience sexuelle de Miranda, on ne pouvait que s’amuser du comportement hautain de Rouge, qui, effectivement, plaçait la barre haut. Elle se montrait très prétentieuse, et Miranda l’embrassa sur le bout du nez.

« Allons-y, ma petite... »

Miranda avait interprété les propos de Rouge comme l’envie d’avoir une joyeuse partie de sexe. Elle la relâcha donc, et se concentra un peu, usant de ses pouvoirs pour faire pousser sa verge. Miranda était une hermaphrodite, et sa verge se mit à pointer, soulevant son bikini marron.

« Bien... Tu veux de la force, tu veux de la passion, ma petite chose ? Alors, mets-toi bien à quatre pattes, et laisse-moi te prendre comme il faut ! »

RYOUKA
Image
Avoir les deux sœurs Spänje ensemble, c’était se garantir d’avoir une profusion de sexe à tous les étages sous peu. Ryouka se mordillait doucement les lèvres, et se contenta, pour l’heure, d’un rôle de spectatrice. Après tout, elle avait bien profité de Tsukasa depuis leur arrivée au Paradisio Hotel, et, vu que Nika était là, il était juste de laisser à sa sœur l’occasion de pouvoir profiter d’elle. C’est donc ainsi que Ryouka se sacrifia pour la cause, en joignant ses mains dans le dos, se mordillant doucement les lèvres en voyant Tsukasa avaler une petite pilule magique, qui la dota d’une belle verge.

« J’adore toujours autant te voir avec cet appareil, Tsukasa... »

Elle dut se retenir à grand mal de ne pas la masturber sur place, et se contenta de tourner autour des deux femmes. Tsukasa s’allongea tranquillement sur le corps de Nika, et les deux femmes ne tardèrent pas à s’embrasser goulûment, leurs corps parfaitement huilés. Ryouka couchait fréquemment avec sa sœur, et, même si la jeune femme aux cheveux clairs était nettement plus perverse que Nika, des deux, c’était Nika qui dominait. C’était elle qui imposait à Ryouka de faire du sport, de s’entraîner régulièrement, et qui adorait l’attacher et l’humilier en la masturbant.

Il ne fallait pas se fier aux apparences, Nika était très endurante, et, pendant que Tsukasa l’embrassait, elle pelotait son petit cul, donnant de petites gifles dessus. Sa langue se mélangeait à la sienne, remuant avec elle, et elle gémissait joyeusement de plaisir, ses seins se frottant contre les siens. Les doigts de Nika se crispèrent contre sa chair, et remontèrent le long de son dos. Une main resta posée sur son beau petit cul, et l’autre se crispa sur les cheveux de la belle blonde, le baiser se poursuivant, pendant de longues secondes.

De multiples secondes se passèrent ainsi. Tsukasa avait une bouche magnifique, des lèvres sucrées ayant un goût de fraise, et on sentait clairement la passion dans chacun de ses tendres baisers. Joyeusement et tendrement, elle embrassait la femme, mordillant sa langue, et Tsukasa finit par lui avouer qu’elle voulait jouir joyeusement en elle, et sur elle.

« Tant que ça ? Tu n’aurais pas les yeux plus gros que le ventre, toi ? »

Elle la narguait, bien entendu, la titillant doucement. Ryouka choisit alors de revenir dans la course, et donna une grosse claque sur le cul de Tsukasa, qui résonna dans la pièce.

« Tu ne devrais pas la sous-estimer, elle est aussi endurante que moi, tu sais...
- Oh... Ça, je demande à voir... »

Nika continuait à la provoquer.

Elle était bien décidée à voir de quoi Tsukasa était capable !

SAMARA
Image
La Polymorphie était un art magique que de nombreux démons se devaient de maîtriser... À savoir ceux qui aspiraient à autre chose que simplement stagner en Enfer. Ceux espérant rejoindre les Plans Intermédiaires, comme la Terre, devaient donc apprendre à dissimuler leur apparence sous celle d’un être humain. Partant de là, il fallait donc savoir jouer avec son apparence, et Samara, en tant qu’Archimage mijakienne, avait très largement développé ses propres capacités polymorphiques. On la voyait néanmoins assez rarement changer de forme, mais, ici, dans l’eau, elle sentait bien qu’elle allait devoir prendre une nouvelle forme.

En effet, Sya lui demanda de la prendre plus fort, mais, dans l’eau, elle n’avait pas la maîtrise de ses capacités, et était surtout soumise à la queue écailleuse de sa « fille »... Ce qui fit que, après quelques instants, Samara caressa les cheveux de Sya, venant tendrement lui sourire. La magicienne l’embrassa tendrement, puis lui sourit.

« Si tu veux, ma chérie... Laisse-moi faire... »

Samara ferma les yeux, et une aura de magie vint l’entourer pendant quelques secondes... Puis un soupir s’échappa des lèvres de l’Archimage, et, quand elle rouvrit les yeux, ses jambes avaient disparu, remplacés par une magnifique queue caudale rouge et orange. Une délicieuse queue de sirène bicolore, qui alla s’enrouler autour de la queue de Sya. Les deux sirènes s’entortillèrent ainsi, l’une contre l’autre, les mains de Samara caressant ses cheveux et son dos.

« Voilà, Sya… Comme ça, ma belle… Là, hmmm… »

Les deux sirènes remuèrent ensemble, la queue de Samara continuant à se serrer contre celle de Sya.

« Viens, ma chérie, hmmm… »

Et c’est ainsi que Samara s’enfonça en elle, tout en s’entortillant contre elle.

JESSICA DREW
Image
Qui aurait cru que Jessica se serait faite une amie si facilement ? Et quelle amie ! Celle-ci avait avec elle un Chocobo miniature, et était très particulière. La jeune superhéroïne était toujours bien incapable de dire d’où elle venait, mais, ce qui était sûr, c’est qu’elle tenait déjà beaucoup à elle. Et puis, ses mères seraient sûrement très contentes d’apprendre qu’elle s’était faite une nouvelle amie. En tout cas, c’était comme ça que Jessica voyait les choses.

Mais, avant ça, Konata tenait à ce que les deux filles finissent « Uatis Crisis 3 », ce qui fit sourire Jessica.

« Oui, retirons-nous avec panache ! »

Cependant, Jessica ignorait si les femmes finiraient le jeu. C’était typiquement un die & retry, pensé pour être attractif, tout en étant très difficile, afin de forcer les joueurs à glisser leurs pièces de monnaie dans la machine. Le Boss qu’elles affrontèrent en était typiquement le bon exemple. C’était un redoutable mecha disposant de multiples canons. Ses points faibles s’affichèrent en surbrillance, mais il fallait aussi tirer sur les missiles qu’il balançait, ou sur ses autres armes.

« Non, on tire chacun sur une cible, Konata, ce sera plus efficace. »

En réalité, il fallait tirer un peu partout, mais la plus redoutable des armes du Boss était son canon Tesla. Une tige s’élevait à côté de son crâne, et se chargeait pendant quelques secondes, rougissant à l’écran. Une fois la tige chargée, un tir électrique frappait les joueuses, et était inévitable. Cependant, avec les missiles qui pleuvaient en même temps, tirer sur cette tige afin de la faire se rétracter n’était pas facile. L’écran scintilla donc quand le canon électrique frappa, tandis que le robot finit par déployer des ailes, s’envolant.

Il y avait plusieurs phases à ce Boss, et, maintenant qu’il flottait dans les airs, il balançait des salves de missiles, et des sortes de pluie d’étoiles meurtrières s’échappant de ses quatre ailes.

« Putain, quelle saloperie, ce truc ! » pesta Jessica.

L’énorme robot se défendait avec acharnement, et les balles continuaient à pleuvoir sur sa carcasse, de la fume s’échappant de son corps. Quand il se retournait pour balancer ses rafales électriques, il fallait esquiver en se mettant en position de recharge, soit tirer hors de l’écran pour que le personnage se replie. Autant dire qu’il fallait être très vigilant, et le jeu jouait beaucoup là-dessus, car, comme dans tout jeu vidéo, plus on avançait, plus la partie devenait compliquée.

La bataille se poursuivit donc sous une musique endiablée, jusqu’à ce que les ailes explosent, une épaisse fumée noire s’échappant de la carcasse du robot, qui s’écroula sur le sol, pour rentrer dans son ultime phase. Devenu immobile, le monstre d’acier déploya deux puissantes mitrailleuses lourdes, des gatlings où il fallait, là encore, se replier, tout en concentrant désormais le tir exclusivement sur la tige, cette fameuse tige qui sortait parfois de son corps pour générer des tirs électriques. L’idée, donc, était de survivre jusqu’à pouvoir lui tirer dessus.

De la fumée s’échappait partout du robot, ainsi que des crépitements électriques, et, à force d’écrabouiller la gâchette en tirant, la tige explosa… Et tout se stoppa. Les mitrailleuses lourdes arrêtèrent de tirer, le robot sembla tituber sur place, les crépitements électriques se multipliant violemment… Puis le robot vola en éclats, dans une superbe explosion qui fit trembler l’écran.

« YAY ! On l’a enfin niqué ! Bravo, Konata !! »

Quel combat ! Tout simplement épique !

MILWËN NOVAC
Image
Le conseil de Suki fut entendu par Milwën, mais guère retenu. Se trouver une amante ? Ce n’était, honnêtement, pas dans les priorités de Milwën. Un amour, elle l’avait déjà eu, et elle l’avait perdu. Rencontrer quelqu’un, depuis Garance, ne l’intéressait vraiment pas. Dans toute sa vie, Milwën n’avait aimé qu’une seule et même personne, sa Garance… Et elle était morte. Le fait d’être la seule parente d’Ève n’empêchait, par ailleurs, nullement Milwën de l’aimer plus que tout. Elle n’était pas qu’une réussite scientifique à ses yeux. Avant toute autre chose, elle était sa fille, une Novac. Un pur joyau, envers qui Milwën, malgré son exigence, portait le plus doux des regards, celui d’une mère aimante.

Rinako expliqua ensuite avoir planifié leurs vacances, ce qui était aussi le cas pour Milwën. Enfin… Elle n’était même pas en vacances, à proprement parler. Elle était ici pour se détendre, mais la Baronne de Novac, avant d’être une mère, restait, tout simplement, la Baronne, la souveraine de cet État. Elle ne pouvait pas s’accorder des vacances de longue durée, et, même quand elle était en congés, en cas d’urgence, Milwën devait pouvoir être contactée en permanence.

« Hum… Le restaurant est une bonne idée, mais, dans ce cas, il vaut mieux aller à la Novac Tower, c’est là-bas qu’on y trouve les meilleurs restaurants de l’archipel. »

Il y avait des restaurants au Paradisio Hotel, mais ils étaient nettement plus classiques, plus communs. Un cri de panique résonna alors, mettant fin à leur conversation. L’une des filles du duo venait de croiser un crabe, qui venait de jaillir du sable. Holy bondit dans les bras de Suki, tandis qu’Ève, agenouillée dans le sable, observa le crabe en clignant des yeux à plusieurs reprises, manifestement intriguée par ce spectacle. Kity, elle, tenait le crabe, en évitant ses pinces. C’était un crabe plutôt petit, dont les pinces claquaient dans l’air.

Visiblement terrorisée, Holy resta contre les bras de sa fille, instaurant un léger silence surpris de la part de Milwën. La Baronne observa les femmes, en conservant pour elle-même ses réflexions.

*Pour qu’une si petite chose la terrorise, c’est qu’il a dû lui arriver quelque chose.*

Milwën conserva pour elle les questions qui venaient d’émerger dans son esprit. Kity jeta le crabe dans l’eau, mais, désormais, leur château de sable était totalement englouti, et avait disparu, brisé par les flots, emporté au loin.

« Maman ! Le château a disparu !
- C’est ce qui arrive avec les châteaux de sable, Ève ! »

La Baronne soupira lentement, et s’approcha un peu.

« Tu n’as qu’à aller te baigner, Ève…
- Mais… Il faut qu’Holy et Kity viennent ici ! »

Ève se rapprocha alors de la petite Holy, et lui massa le dos.

« Je suis désolée, j’aurais dû m’occuper de ce crabe… S’il-te-plaît, laisse-moi me racheter ! »

Elle serra ses bras autour de la taille de la jeune fille, comme pour la rassurer. Milwën, elle, ne put que sourire à son tour. Entre enfants, l’amour était si beau, si innocent… Et Ève, à n’en pas douter, était une femme pleine de bonté et de générosité, comme si la générosité et l’altruisme étaient l’apanage des gens intelligents. La jeune femme prenait sur elle la peur du crabe, et voulait se rattraper.

« De mon côté, il va de soi que, si vous acceptez de passer la soirée en ma compagnie, je vous inviterai à un restaurant. Tout m’appartient ici, c’est bien le moins que je puisse faire. »

Elle était la Baronne de Novac, la conceptrice des Gen.

Ici, rien ne lui était refusé.
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !
Répondre

Retourner vers « Novac »