En sentant sa virilité taper contre son ventre, elle releva sa queue caudale, venant tendrement masturber l’homme, tout en aventurant progressivement ses mains. Impossible, pour elle, de nier maintenant qu’elle l’aimait, et qu’elle aimait ce moment, qu’elle aimait coucher avec lui. Même s’il ne s’était pas vraiment fait d’illusions, ce sentiment lui faisait plaisir. L’une de ses mains était posée sur sa nuque, grattant sa peau, et l’autre continuait à la soutenir par les fesses, appréciant ce petit corps potelé et ferme. La Louve était plutôt belle, que ce soit à toucher ou à embrasser, et leur baiser, lui, dura encore de longues minutes. Aucun ne semblait réellement pressé de le rompre. Yeux clos, Alastar continuait à goûter à la bouche de cette femme. Ah, le beau sexe... Il admettait volontiers qu’elles avaient tout pour plaire. Contre son torse, il sentait la poitrine de cette femme, deux boules qui heurtaient sa peau glabre. Elle continuait à le griffer dans le dos, le faisant brièvement soupirer.
Finalement, leur baiser vint à se terminer, et le Diablotin écarta ses lèvres. Quel autre démon aurait ainsi partagé sa semence avec une femme qu’il considérait comme son esclave ? C’était simple : Alastar avait le sens de l’humour. Là où la plupart des démons ne réagissaient qu’à partir de leur fierté personnelle, Alastar, lui, avait grandi avec une sœur démoniaque qui n’avait cessé de le fouetter et de l’humilier. Intelligent, il avait appris à se moquer de la fierté des autres démons, en estimant que le plus important était ce qu’on avait dans le pantalon, et non ce qu’on pouvait dire à voix haute pour essayer de se donner de l’importance. La seule chose qui comptait, en définitive, c’était de faire mouiller la culotte des filles, et, sur ce point, le Diablotin arrivait toujours à s’en sortir.
Shad se permit de l’insulter, ce qui le fit sourire. Elle alla ensuite se lover davantage contre lui, s’écrasant contre son corps chaud, pour venir embrasser son cou.
« Hum... Je savais que tu aimerais ça... Les hommes de ta dimension sont tous des endimanchés incapable de savoir comment honorer les femmes comme toi, celles qui ont un corps harmonieux... »
Il sentait l’impatience de l'Okami, se matérialisant par sa queue caudale, qui s’activait comme un serpent autour du mât du diable rouge. L’être infernal aurait pu continuer à jouer avec elle, il aurait pu continuer à la narguer, pour le simple plaisir de la frustrer, comme il aimait parfois le faire. Les possibilités et les hypothèses se mélangeaient dans sa tête, mais il était trop respectueux du sexe féminin pour pouvoir la faire souffrir davantage.
« Je vois... Quelle impatience... Tu es pire que tout un bordel de salopes nymphomanes en manque, ma petite pute. »
La comparaison était peut-être un peu exagérée, mais allait-on reprocher à un homme sa passion ? Il avait déjà déchargé son stock dans la bouche de cette femme (et dans la sienne, au passage), mais l’avantage d’être un incube, c’est que les stocks se remplissaient très vide. Il était de coutume de dire qu’on ne pouvait pas fatiguer, sexuellement parlant, un démon de Luxure, car le sexe était sa force. Plus le démon couchait, plus son partenaire se faisait plaisir, et plus sa force grandissait. Vouloir épuiser un incube était donc aussi censé que de vouloir assécher un océan.
Sa main crispée sur le cul de Shad la hissa un peu, et le bout de sa verge s’approcha de ses lèvres intimes.
« Gaffe à ta queue, la mienne arrive... »
Il la pénétra alors, en déplaçant le corps de la femme pour qu’il coïncide avec son sexe. Son vit rentra en elle, mais, du fait de sa position, il ne pouvait pas faire grand-chose de plus.
Le reste appartenait à Shad et à ses hanches.