The Multiversity

[Juliette Beaumont]

Ce RP se déroule après l’Olympomachie.

« Il n’y a pas que les vampires qui aiment le goût du sang…
-  Hnnn… »

Un gémissement étouffé s’échappa des lèvres scellées du prisonnier quand les doigts griffus d’Ursa Beaumont, la terrible Matriarche du clan Beaumont, ouvrit son ventre. L’esclave était situé dans son salon de plaisir, et elle recueillit le sang dans un verre, qu’elle avala ensuite. C’était le sang frais d’un criminel, l’un des nombreux criminels condamnés à mort. Ursa s’arrangeait avec les prisons pour que ces prisonniers lui soient envoyés. Ici, ils mourraient aussi… À leur rythme. Celui-ci était retenu au plafond par des crochets, et était privé de presque tous ses sens. Ursa avait cousu ses lèvres, l’empêchant de parler, et ses yeux étaient bandés. Elle avait attaché ainsi une dizaine de prisonniers, qui formaient son garde-manger. Elle les nourrissait de temps en temps.

Près d’elle, il y avait celle qui était de toute évidence à lui succéder, Izaël Beaumont. Cruelle, ambitieuse et manipulatrice, Izaël se rêvait comme Conseillère Impératrice, si ce n’est plus. Avec la mort de Wismerhill, le siège impérial était vacant. Ursa savait que des temps compliqués s’annonçaient, et c’était pour ça qu’elle avait décidé de hâter les choses.

« Mère, les pages m’ont rapporté une bien curieuse nouvelle…
-  Ah oui ? »

Ursa griffa encore l’esclave, et lécha cette fois ses belles griffes, avalant ce délicieux sang avec appétit. L’homme gémit encore, sans que cela n’émeuve particulièrement la Matriarche.

« Oui, j’ai cru comprendre que vous aviez invité à dîner une femme qui appartient à un clan dont les intérêts me semblent diverger de notre famille… »

La Matriarche n’était pas sans ignorer les tensions politiques qui secouaient l’Empire. Emhyr var Emreis, le second homme de l’Empire, essayait tant bien que mal de maintenir l’ordre, mais la mort de l’Empereur lors de l’Olympomachie donnait de l’appétit à bien des gens, parmi lesquels le redoutable baron de Moork, Greldinard. Or, le mari d’Ursa, Baldur Beaumont, était un proche de Greldinard. Cela impliquait donc potentiellement pour les Beaumont de rejoindre les rangs de Greldinard. Izaël, qui n’avait de conviction que pour elle-même, savait que le temps était en train de jouer contre Emhyr, et que Greldinard serait le nouvel Empereur. Et elle savait aussi que les Warren soutenaient Emhyr. Par conséquent, quand Izaël avait appris que sa mère avait invité Décatis Cryptinna-Warren ce soir, Izaël avait tiqué.

Ursa marcha lentement, et caressa le sexe de l’homme, qui couina encore, mais sans pouvoir échapper une érection latente.

« Au cas où tu l’aurais ignoré, ma chère enfant, j’ai d’autres filles… Et Juliette attend avec impatience cette rencontre.
-  Juliette est une artiste, ce n’est pas une politicienne !
-  C’est bien parce que je t’apprécie que je vais tolérer que tu hausses le ton pendant mon repas, grogna froidement Ursa. Surtout que j’en suis au plat de résistance. »

Izaël grogna tandis qu’Ursa planta ses dents dans les testicules. Cette fois, l’homme hurla, des hurlements étouffés, tout en se raidissant sur place. Mais Ursa adorait ce sang vif, amplifié par l’érection. Tandis qu’elle avalait, elle absorbait également l’énergie psychique de l’homme, le masturbant avec sa main libre. Son orgasme serait le dernier qu’il aurait de son existence, mais c’était aussi une belle façon de mourir.

Loin de là, Juliette attendait, nerveuse, le début de la soirée… Que sa mère ait accepté ce repas était des plus surprenants, et elle se demandait bien ce qui allait pouvoir se passer à cette occasion… Elle s’observa brièvement dans le miroir, se demandant à quoi elle ressemblerait en ayant des canines.

*Je peux devenir une vampire… La vampire et promise de Maîtresse Cryptinna…*

Cette idée la tentait de plus en plus…

…Tout comme celle d’offrir sa virginité à sa Maîtresse, qui jouait de plus en plus avec elle et ses nerfs sur ce sujet.

[Décatis Cryptinna]

Depuis le temps que Décatis souhaitait cette rencontre, Juliette avait réussi à convaincre sa mère d’organisé un diner de rencontre. Sa faisait maintenant un moment que Juliette et Décatis c’était rencontré. Un profond lien c’était formé entre les deux femmes, un lien de mentor en premier lieux, puis un jeu de soumission et d’amour. Décatis-lui avait de nombreuse promesse, toutes pour l’aidé à s’épanouir et veiller sur elle.

Juliette avait des relations compliquées avec sa famille, avec son passé également. Décatis espérait convaincre la mère de Juliette, Ursa Beaumont, de bien vouloir lui confier sa fille. Elle avait de nombreux projet pour elle et il fallait les faires acceptés à sa famille, car les Beaumont restaient une prestigieuse où la réputation avait sa part dans les choix de tout le monde. Décatis n’était pas une noble de naissance, mais avait su partir de pas grand-chose, pour arriver à sa place actuelle. Une enchanteresse de renommer, au relation international et même prestigieuse. Sa place ressente dans le clan Warren était autant un atout qu’un obstacle politiquement, pour autant Décatis restait neutre à ce niveau-là. Ce qui n’était pas forcément une évidence pour tout le monde. En tout cas Décatis espérait beaucoup de cette rencontre.

Pour cette soirée, Décatis c’était bien préparé, restant sur d’elle. La haute société ne l’avait jamais intimidé, même si elle connaissait réputation d’Ursa Beaumont. Elle avait demandé à Mélinda de lui trouver un cadeau à apporter en tant qu’inviter. Pour sa tenue, elle avait sorti l’une de ses habituelles robes rouges de grande couture. En temps normal, l’enchanteresse portait de nombreux bijoux magique, cette fois elle en avait délaissé quelques ’un pour des bijoux plus jolie. Pour autant elle portait toujours quelques ‘un par sureté.

C’est à l’heure de l’invitation que Décatis arriva finalement au manoir Beaumont. Des serviteurs de Mélinda avait bien voulut lui servir de voiture, la conduisant en calèche sur place. Elle savait pouvoir compter sur eux pour le retour. Elle les laissa repartir, les contactant par l’un de ses familiers quand elle aura besoin de leur service. Avec une démarche élégante, elle s’avança alors à la porte du manoir et fit signaler son arrivé comme prévue.

[Juliette Beaumont]

Juliette avait redouté ce moment, naturellement. La confrontation avec les Beaumont, entre sa Maîtresse et le clan. Après l’épisode Valentin, le pire était à craindre ! Quand Décatis arriva dans la cour du manoir, des pages allèrent l’accueillir. Le manoir Beaumont était assez grand et impressionnant, avec un style gothique marqué. Une fontaine se trouvait à l’entrée avec une grande statue en marbre représentant une divinité. Des gargouilles ornaient le fronton du manoir.

« Si vous voulez bien nous suivre, Madame Cryptinna-Warren. »

Décatis était venue sans bagage, et suivit les serviteurs. Ils allèrent le long d’un grand couloir. Des armures vides étaient posées sur des promontoires en guise d’ornements, ainsi que des tableaux, ou les écussons du clan Beaumont. Ici, Décatis était au cœur du pouvoir mijakien. Les Beaumont formaient l’une des plus puissantes et des plus anciennes familles impériales. Elle était ici dans leur siège, le lieu de leur pouvoir. Le manoir se devait donc d’être grand et spacieux pour refléter cette puissance.

Ils arrivèrent à un grand salon. Celui-ci était haut de plafond, avec une mezzanine en hauteur qui faisait tout le tour du hall. Une grande table de banquet avait été installée au milieu. Un petit escalier de trois marches conduisait à la table de banquet. Les Beaumont n’étaient pas encore là… À l’exception de Juliette. Portant une très élégante robe blanche, son regard s’illumina en la voyant. Un grand feu de cheminée, enfin, brûlait dans l’âtre d’une cheminée massive en pierre. Les couverts avaient été mis, et le repas était imminent.

« Maîtresse ! »

Leur relation n’avait en soi plus à être dissimulée, les Beaumont savaient tout. Juliette se rapprocha de Décatis, et l’enlaça, avant de l’embrasser. Depuis le temps qu’elles étaient ensemble, elle osait maintenant prendre quelques agréables initiatives. Véritable fleur d’innocence au sein de ce clan redoutable, Juliette détonnait au sein du clan. Elle était faite ainsi, toutefois. Elle était la cinquième roue du carrosse, et cela ne la dérangeait pas. Fondamentalement, elle avait confiance en Décatis… Elle l’aimait suffisamment pour prendre le risque d’officialiser sa relation auprès de sa famille.

« Je suis si heureuse de vous voir ! » souffla-t-elle ensuite.

[Décatis Cryptinna]

Décatis s’avança se laissant guidé dans l’entrée du manoir. La décoration qu’elle voyait, était sans surprise faite pour exposé la richesse et la puissance de la famille à qui entrerais par ici. On voyait pas mal de son histoire et du rattachement à l’empire lui-même. Traversant l’entrée, Décatis fini par arrivé dans une grande salle de banquet déjà bien préparé, dans la pièce où une agréable chaleur dominait venant d’une cheminé. Juliette était la seule présente pour l’instant et la voyant cette dernière s’illuminât et s’empressa de la rejoindre et de l’enlacé, même de l’embrassé. Décatis la prise dans ses bras.

-Bonsoir Juliette, tu es quand même certaine de vouloir m’appeler ainsi, même ici ?

Bien sûr, elle savait sa famille au courant de tout ça, mais es qu’elle l’acceptait ? Es qu’elle tolèrerait qu’elle se comporte ainsi en leur présence ? Pour le moment, elle n’était sûr de rien et préférait la prudence.

-Je suis ravie également. J’attendais cette rencontre depuis longtemps, j’ai hâte de voir par moi-même comment ta mère prend les choses entre nous. C’est un moment auquel on doit se confronter et je suis fière que tu sois prête à le surmonté à mes coté.

Bien sûr Décatis avait quand même des appréhensions, mais elle savait que c’était bien plus dur pour Juliette. Elle se devait de se montré rassurante et aussi forte que d’habitude pour se sentir elle-même forte à ses coté.

-J’ai apporté un cadeau pour ta mère, Mélinda m’a dit que ça devrais lui plaire

Décatis depuis qu’elle était une vampire, elle avait pris l’habitude de se nourrir de sang et pour ça elle se fournissait en bouteille, comme des grand cru de vin. Elle n’avait pas renoncé à l’élégance d’un bon verre pour se nourrir.  Même si Mélinda lui enseignait quand même plaisir de la morsure. C’est donc au près d’un fournisseur de luxe qu’elle avait apporté une bouteille d’un sang rare et difficile à trouver en temps normal, sachant que les origines démoniaques des Beaumont, leur faisaient apprécier le sang tout autant que les vampire.

[Juliette Beaumont]

Juliette soupira lentement en voyant sa Maîtresse. Celle-ci lui fit observer qu’il était sans doute risqué de l’appeler de cette manière ici, mais Juliette s’en moquait. Sa famille savait ce que Décatis était, et il valait mieux éviter de leur mentir ! Celle-ci avait apporté un précieux pressent, du sang en bouteille.

« Nous ne sommes pas des vampires, tu sais… Mais il n’y a pas que les vampires qui apprécient le sang, je pense que Mère en fera un très bon usage. »

La jeune femme observa encore sa Maîtresse, belle et forte. Juliette avait juré de lui offrir sa chasteté, et, pour l’heure, Décatis n’avait pas encore agi en ce sens, et, pour s’assurer que Juliette respecte son serment, Mélinda lui avait préparé un redoutable instrument, dont seul Décatis avait la clef : une cage de chasteté. Le concept pouvait sembler assez barbare, mais la cage avait été enchantée, et réagissait à chaque fois que sa porteuse avait des pulsions sexuelles, venant vibrer contre sa chatte et ses fesses. L’idée était d’empêcher Juliette de se soulager seule, et de devoir ainsi toujours faire appel à sa Maîtresse à chaque fois. Un plan simple et efficace.

Juliette s’écarta un peu de sa Maîtresse, soupirant doucement. Elle se sentait encore assez excitée, ce qui fit vibrer la cage entre ses cuisses.

« Du reste, tout le monde sait ici que tu es ma Maîtresse. On ne devrait pas le cacher, ce serait vu comme un manque d’honnêteté. Mère n’aime pas qu’on lui mente. Mais je te rassure, si elle désapprouvait notre relation, jamais elle ne t’aurait invité. »

Juliette savait très bien comment sa mère fonctionnait. Elle savait qu’elle était la plus médiocre des Beaumont, celle dont sa famille ne savait tout simplement pas quoi faire. Alors, cela nécessitait peut-être un traitement particulier…

« Me suivez-vous… Maîtresse ? »

[Décatis Cryptinna]

Décatis s’inquiétait un peu du comportement de Juliette evers elle, face à sa famille. Mais la jeune Beaumont semblait avoir murement réfléchie à la question et lui répondit qu’il était mieux d’être honnête à ce niveau-là face à sa mère. En tout cas en effet le fait que sa mère l’ai invité était bon signe pour elles. Pour autant il ne fallait pas non plus tout voir gagner. Décatis comptait bien montrer à sa famille qu’elle prendrait soin de Juliette et qu’elle ferrait d’elle un grand nom de l’enchantement. Bientôt elle ne sera plus vue comme le raté de la famille, mais un grand nom de la magie.

-Bien Juliette, alors faisons comme ça.

Juliette l’invita alors à la suivre, surement pour aller à la rencontre de sa famille. Bien sûr Décatis connaissait déjà certaine de ses sœurs, mais pas encore tout le monde.

-Je te suis, pour une fois c’est toi qui me guide.

Elle lui fait un petit sourire et lui emboita le pas, regardant la décoration au passage. Elle profita de se moment encore qu’a toute les deux pour lui demander en rappel.

-Oh fait tu as réfléchi pour crée ton objet ?

Après le dernier événement qui les avait rapprochés encore plus, Décatis avait proposé à Juliette de crée son propre objet enchanté. Entièrement par elle-même, bien que guidé par sa maitresse bien sûr, pour lui prouver qu’elle en était capable. Un objet unique un peu l’image de celui qui était à l’œil gauche de Décatis, un puissant objet qui lui montrait parfois des avenirs proches. Bon pas forcément aussi puissant pour Juliette, mais cette dernière avait besoin de prouver à sa famille, mais surtout à elle-même de quoi elle était capable.

[Juliette Beaumont]

Son objet… Juliette se pinça les lèvres en rougissant doucement.

« Je… J’ai bien une idée, oui… Un sortilège assez complexe. »

Est-ce qu’elle devait dire ça maintenant, ou attendre ? Juliette sentit son cœur battre doucement la chamade. Juliette approchait de la fin de sa formation avec Décatis, et elle avait à vrai dire déjà le niveau d’une grande enchanteresse. Pour parachever celle-ci, elle devait donc enchanter un objet très complexe, avec l’aide de Décatis. Décatis s’était même proposée de le faire elle-même. Juliette avait donc fini par avoir une idée, et soupira doucement. Elle se pinça les lèvres, sentant les légères bosses de la cage de chasteté vibrer contre sa chatte, en réponse à son excitation. Toujours vierge, Juliette approchait de plus en plus du point de rupture. Elle était de plus en plus frustrée, et la cage vibrait parfois une quinzaine de fois par jour. Elle savait que le jour viendrait où Décatis lui prendrait sa virginité, mais, avant cela, il fallait s’assurer de l’accord des Beaumont.

Avant que Juliette ne puisse rajouter quoi que ce soit, une porte s’ouvrit, et une femme se rapprocha.

« Hey, les tourtereaux ! Arrêtez de flâner ! »

Sancha Beaumont venait d’arriver. Succube redoutable des Beaumont, elle s’amusait régulièrement à titiller Juliette avec sa cage, la tripotant, la masturbant, pinçant ses fesses, se délectant de la faire jouir. C’était l’une des sœurs avec laquelle Juliette s’entendait le plus, car, contrairement aux autres, Sancha ne cherchait pas forcément à devenir la Matriarche, et préférait passer son temps à faire des orgies et à avoir des esclaves sexuels.

« Le repas va bientôt commencer… »

Juliette hocha la tête, et Sancha rajouta ensuite :

« Tu auras mon soutien pour épouser cette chère Décatis… Cela fera de toi une potentielle Warren, alors nous aurons un accès gratuit et illimité au harem Warren. »

Cette seule perspective suffisait à exciter fortement Sancha…

[Décatis Cryptinna]

Décatis fut rassuré de savoir que Juliette avait déjà des idées. Bien sûr ce n’était le moment de se plonger dans les détails, c’était plus pour savoir où elle en était qu’elle avait posé la question. Suivant toujours Juliette, une des sœurs de cette dernière fit alors son apparition. Sancha Beaumont, une de celle que Décatis avais déjà rencontré et une de celle que Juliette avait en meilleur relation.

-Bonjour Sancha, un plaisir de vous revoir.

Avec toujours son sourire parfait, Décatis salua la sœur de Juliette, qui leur expliquant que le repas allait pas tardé à commencer. Puis le commentaire qui suivit sur l’utilité du nom Warren la fit sourire de façon plus amusé. A croire que l’accès au harem de Mélinda était l’attrais principal d’une relation avec elle.

-Elle serrait aussi une potentiel Cryptinna, ce qui en nom dans la magie à fait ses preuves. Puis Sancha avoir des prix sur certain de mes articles, ne vous déplairait pas non plus n’es pas ?

Après tout sa boutique faisait beaucoup d’objet enchanté différent, certain déjà au sexe sur bien des manières. Mais elle avait dit ça avec amusement, elle n’était pas là pour vanté son nom, elle était au-dessus de ça.

-Mais pour ce qui es de Mélinda, je pourrais toujours lui glissé un mot en votre faveur.

C’est vrais que leur amitié était au-delà du profitable, mais il fallait avoué que l’une et l’autre s’apportait beaucoup. Décatis avait aidé à enchanté pas mal de chose au Harem, participant à renforcé même sa sécurité, puis Mélinda l’avait aidé sur sa nature et sur la recherche de sa fille.

[Juliette Beaumont]

Visiblement, le nom des Cryptinna semblait moins intéresser Sancha que le nom des Warren. Juliette ne put qu’en rougir, baissant nerveusement la tête. Ses sœurs pouvaient se montrer cruelles et malicieuses, mais elles étaient aussi très perverses, ce qui était sans doute l’un des rares points sur lesquels elles parvenaient toutes à s’entendre. Décatis vanta néanmoins ses capacités à enchanter les objets, et Sancha sourit doucement. Elle se rapprocha de la femme, et releva sa main. Elle caressa alors la joue de la femme, et l’embrassa sur les lèvres.

« Ma foi, si tu es aussi douée que ce que Juliette en pense, il n’est pas impossible que je te file quelques commandes très spéciales… J’ai toute une collection de fouets que j’aime beaucoup. »

Sancha s’écarta ensuite, un sourire enjoué sur les lèvres, puis croisa le regard de Juliette, qui avait furieusement rougi. Elle se rapprocha d’elle, et caressa à son tour ses joues.

« Petite-Juliette a toujours été trop timide… C’est son défaut, mais ça la rend aussi craquante !
-  Arrête, Sancha… »

La démone gloussa doucement, et s’écarta alors.

« Je ne suis pas aussi ambitieuse que mes sœurs, et, si je comprends votre volonté de promouvoir votre nom, je vous encourage quand même à insister sur vos liens avec le clan Warren… C’est un parti prometteur. Nous sommes les Beaumont, Mère n’acceptera pas que Juliette s’acoquine à des vampires peu influents… Mais le clan Warren, bien que très jeune, bénéficie de relations influentes, et d’une croissance impressionnante. Convainquez Mère que c’est une bonne idée que notre famille investisse dans les relations avec le clan… Et Juliette aura sa chance.
-  Je me suis rapprochée de Décatis, pas des Warren, ronchonna Juliette.
-  Grandis un peu, Petite-Juliette ! Mère veut avant tout s’assurer de la pérennité de notre maison… Mais, si Décatis est aussi douée que tu le prétends, ses compétences finiront tôt ou tard par être appréciées par l’ensemble de notre famille… Y compris Mère ! »

[Décatis Cryptinna]

Décatis trouvais la situation amusante, elle comprenait le point de vue de Sancha, mais visiblement cette dernière n’ignorait pas mal de chose sur la liste de client de la boutique. Certes le clan Warren était influent et s’approchait de puissant politique, mais ce n’était le seul. Les relations de Décatis était tout aussi vaste et surement tout aussi influent. En tout cas elle semblait oublier aussi sa visite à sa boutique après les débuts de Juliette, alors qu’elle lui avait acheté quelque jouet bien personnalisé. Ou alors elle le faisait exprès pour agasse sa sœur.

-Oh ne vous en faites pas pour ça, je n’ai pas besoin de Mélinda pour sortir des noms influent de mon carné. J’ai des clients parmi les grands noms du palais impérial, ou même parmi les des dirigeants de pays de l’empire et au-delà. Mais les grands noms de la magie ne sont pas forcément connus de tout le monde.

Le monde de la magie avait se coté mystérieux qui faisait qu’il fallait être du milieux pour connaitre certain nom. Mais parfois certain nom devenait connu de la noblesse et autre grand famille tant leur influence pouvait s’étendre.

-Pour ce qui est de mon talent je n’es pas besoin de le prouvé, il parle de lui-même. Celui que je vais prouver c’est celui de votre sœur. C’est un joyau que je vais rendre si éblouissant, que son nom sera si connu dans le domaine de la magie, que le nom de Beaumont aura un tous autre écho.

Décatis avait dit ça avec tant d’assurance, qu’il était évident qu’a ses yeux, il ne pouvait en être autrement. Se qui pouvait mettre la pression à Juliette qui avait plus l’habitude d’être rabaissé, mais avec Décatis c’était tout autre chose. Certes elle la soumettait et faisait d’elle sa belle petite soumise, mais c’était son seul objectif.

[Juliette Beaumont]

Après la conversation avec Sancha, Juliette et Décatis purent rejoindre le grand hall du manoir Beaumont. Le manoir ressemblait assez au harem Warren, qui était après tout à l’origine un manoir résidentiel pour les Warren. Mais il n’y avait pas l’atmosphère sensuelle, tout était ici plus sobre, même si on pouvait sentir la puissance des Beaumont un peu partout. De luxueux tableaux décoraient les murs, et certains étaient des peintures assez sensuelles, qui en disaient tout de même long sur la sexualité débridée des Beaumont. Et, quand Juliette et Décatis entrèrent dans le grand hall, deux domestiques ouvrant la double porte, elles purent voir la puissante et magnifique Matriarche des lieux. Décatis put sans aucun doute sentir le cœur de Juliette s’emballer face à celle qui était sa mère, la puissante matriarche Ursa Beaumont. Impeccable dans une longue robe blanche et rouge, la robe n’avait rien de chaste. Légèrement transparente, largement fendue, avec un décolleté plongeant, la robe d’Ursa en disait long sur la manière dont celle-ci vivait.

« Bonsoir, ma chère fille. Madame Décatis Cryptinna-Warren, je vous souhaite la bienvenue. Je vous en prie, prenez place. »

Tout le clan était réuni. Baldur, son père, Izaël, Joan, Penny et Sancha, ses quatre sœurs… Ainsi que Kyle et Tiberius, ses deux frères. Le cœur du clan était là. Les autres membres du clan n’appartenaient pas à la famille Beaumont. On pouvait juste voir les amants principaux de ceux qui en avaient. Il y avait ainsi les épouses de Kyle et Tiberius, soit respectivement Nazoa et Kleorah. Juliette, un peu intimidée, s’installa donc.

« Il y a à vrai dire bien longtemps que j’espérais vous rencontrer. Puis-je vous appeler Décatis ? Après tout, ma jeune fille ne tarit pas d’éloges à votre rencontre, malgré sa timidité usuelle. »

On commença à servir du vin. Il était bien rouge, avec des apéritifs. En levant la tête, on pouvait également voir un spectacle un peu plus lugubre. Au milieu des lustres, des gibets pendaient en l’air, avec des corps à l’intérieur. Juliette avait déjà expliqué à Décatis qu’il s’agissait de condamnés à mort, des suppliciés qui offraient leur sang aux hôtes. Ils étaient suspendus dans les gibets, et, quand le besoin s’en faisait sentir, ils étaient saignés. Le sang frais était ensuite versé dans des verres. Il était bien meilleur que le sang stocké dans des bouteilles. Rien ne valait le sang juteux qui sortait tout juste des veines des humains.

« Ma chère fille, louée soit son innocence, a déjà été manipulée dans le passé par un prétendant, Valentin… Une fieffée crapule. Alors, forcément, quand nous avons fini par comprendre que sa maître de stage ne se contentait pas que de superviser les capacités académiques de Juliette, je me suis intéressée à vous. Vous pouvez être ravie d’apprendre que nos détectives n’ont rien relevé d’anormal en ce qui vous concerne. Maintenant, toute la question est de savoir jusqu’à où votre relation est appelée à se développer. Comme vous avez pu le comprendre, Juliette n’est pas une jeune femme ordinaire, et ce même si elle le souhaiterait. »

De légers soupirs, discrets, rompirent le silence autour de la table. Quand la Matriarche parlait, on se devait de se taire, mais Juliette était souvent considérée comme la cinquième roue du carrosse. Elle n’avait aucun des pouvoirs magiques de ses sœurs, et aucunement l’influence du reste de sa fratrie. Force est d’admettre qu’elle ne se sentait vraiment pas à sa place ici !

« Alors, je vous en prie, Décatis, éclairez donc la mère naturellement inquiète que je suis… Quelle est exactement la nature de votre relation avec ma chère enfant ? »

[Décatis Cryptinna]

La conversation finie avec sa sœur, Décatis se laissa guidé au côté de Juliette à la salle où allait avoir lieux le repas. Le manoir était rempli de richesse, mais restait naturel, on sentait la puissance d’une famille noble depuis des générations. Décatis n’avait pas grandi dans ce milieu, mais l’avait rapidement côtoyé et même intégré par ses talents. Ainsi elle était tout aussi naturel que n’importe quel noble dans la maison d’un autre.

Finalement arrivé à la tablé, elle put apercevoir pour la première fois toute la famille de Juliette en même temps. Certain même qu’elle n’avait encore jamais vue, comme la mère qu’elle avait tant souhaitée rencontré. Imperturbable, malgré les corps installer pour leur sang, elle laissa parler la mère de Juliette était clairement la chef de famille et d’on personne n’osa interrompre. Ainsi quand elle demanda à l’appeler par son prénom, Décatis avec son sourire habituel, se contenta de répondre aimable.

-Je vous en prie. 

Ce léger point clarifier, Ursa Beaumont lança directement le sujet sans détour, évoquant le fameux Valentin, ainsi elle attendait d’entendre déjà tout ce qu’elle était venue clarifier. Peut-être qu’elle aurait préféré en parler en tête à tête avec la mère de Juliette et non devant toute sa famille en même temps, mais tempi, elle avait enfin obtenue se rendez-vous et n’allait pas buté sur ça.

-En tant que mère moi-même, je ne peux que comprendre cette inquiétude et je vais vous répondre sans détours.

Elle porta son attention sur Ursa, sans pour autant ignoré les autres et encore moins Juliette qui devait surement stresser un peu.

-J’ai pas mal de chose à dire de notre relation et je tien à toute vous les partager. Pour commencer la plus évidente et que vous connaissait déjà est la relation professionnelle. Juliette est venue me voir pour un stage de ses études, je n’étais pas vraiment intéressé, mais j’ai ressentie chez elle un potentiel. Il est vrai que la magie de votre fille n’est pas puissante, mais Juliette à des facultés et une logique très utile en Enchantement. Je pense qu’elle à toute les qualités pour devenir une enchanteresse de renom. Je ne sais pas ce qu’elle vous a dit de moi, mais un de mes traits principaux et d’aimer les défis et faire de Juliette un grand nom de l’enchantement est l’un d’entre eux. Ainsi la première partie de notre relation est de Maitre à Elève.

Décatis avait beaucoup à raconter, mais savais resté calme et dégager une assurance qui donnait confiance, que ce soit par ses dons qui la rendait sûre d’elle, que ce soit sa motivation sincère ou même l’ajout de l’égo des vampires, il ressortait aucune hésitation dans ses paroles et restait parfaitement à l’aise.

-Pour la suite c’est un peu plus ambigu. Je ressens pour Juliette une affection particulière. Cette enfant m’a touché de bien des manières. Disons que je ressens à la fois une amour maternel et à la fois amoureux envers votre fille. J’ai bien conscient qu’elle est plus jeune que ma propre fille, mais ce n’est pas quelque chose qui se commande, de plus en tant que vampire ce genre de référence perd vite tout son sens. Aussi votre fille à une nature timide et soumise, une nature qui est opposé à la mienne, qui m’offre la possibilité de la prendre sous mon aile et de la guidé toute en respectant ce qu’elle est. Ainsi notre relation est basé sous une forme de Soumission consentie et amoureuse pour ma part. J’aimerais et si elle souhaite également bien entendu , que Juliette devienne mon amante et ma protéger.

C’était le point qui pouvait être le point le plus tendu à évoquer devant sa famille, car même si elle n’avait pas dit clairement qu’elle était maitresse et soumise, c’était parfaitement compréhensible dans ses mots.

-Pour revenir à son passé avec ce Valentin, j’ai était confronté à un homme lié à lui et qui à tenter de nuire à Juliette. Je souhaite la protéger de ça et assouvir aussi son envie de devenir plus forte. Ainsi j’ai proposé à Juliette d’hérité de mon sang de vampire. La guidé à s’accepté, à s’affirmé et à devenir une femme forte sans pour autant rejeté sa nature. Qu’elle soit une Beaumont ou nom, ne change rien à mes projets et ce que je ressens pour elle. Alors Ursa Beaumont, je compte faire de Juliette une personne forte et épanouie. Professeur, mentor, amante ou maitresse, bien des mots peuvent se trouver pour parler de ma relation avec elle, mais toutes rapporte à la même chose, mon souhait de prendre soin d’elle et de la protéger.

[Juliette Beaumont]

Coincée, Décatis avait toutefois déjà eu l’occasion de préparer ce qu’elle allait dire à Ursa s’agissant de sa relation avec Juliette. Mentir délibérément était assez inutile. Ursa n’était pas née de la dernière pluie, et elle disposait de suffisamment d’influence pour savoir à peu près tout ce qu’elle voulait. Décatis dînait avec un clan puissant, avec une femme qui avait le bras long. Les Beaumont étaient au cœur des familles impériales depuis le début, depuis l’époque de la Colonie. Ils appartenaient à ces vieilles familles qui, comme les var Emreis, avaient quitté Lumen pour chercher ici un nouvel eldorado. Décatis joua donc carte sur table, en expliquant à Ursa qu’elle avait une relation double avec Juliette. Elle était à la fois son enseignante, mais aussi… Quelque chose d’autre. Ursa sourit lentement, et avala une gorgée de sang. Elle laissa soigneusement à décatis le soin de parler, puis lui répondit finalement :

« Je dois admettre que je suis assez surprise… Savoir que ma Juliette est toujours vierge alors qu’elle a comme tutrice et Maîtresse un membre du clan Warren… Ce serait presque une forme d’offense envers la réputation de votre clan ! »

Juliette, qui était présente, rougit jusqu’aux oreilles en fixant son assiette. Elle n’était jamais à l’aise quand on parlait comme ça d’elle. Elle, elle aurait juste voulu disparaître, que tout le monde l’oublie, et qu’on arrête de parler d’elle.

« Et alors, je me suis demandée si vous n’étiez pas intimidée par notre famille, Décatis… Il est vrai que Juliette n’appartient pas à n’importe quel clan. »

Il était tentant de flatter Ursa, mais c’était souvent un piège. La Matriarche était belle et puissante, et elle n’avait pas besoin qu’on la flatte pour le lui faire savoir.

« Quoi qu’il en soit, Décatis, je voulais lever tout doute à ce sujet. Juliette est grande et majeure, elle est libre de ses propres choix, et un rapprochement avec votre ambitieux clan n’est pas pour me déplaire. J’ambitionnais initialement de la marier à Vanillia Carlberg, mais c’est Mélinda qui a raflé la mise… Et un château puissant et prestigieux au passage. Quelque chose me dit qu’elle sera en sécurité avec vous. »

Ursa donnait sa bénédiction, et on pouvait sentir le cœur de Juliette battre nerveusement dans sa poitrine, de soulagement.

« M-Merci, Mère… » réussit-elle à dire en la regardant.

Finalement, tout semblait se passait mieux qu’elle ne l’avait anticipé !

[Décatis Cryptinna]

Décatis était plutôt à l’aise malgré la situation, comme quoi fréquenté une clientèle riche ou influente avait ses avantages. Elle sourit même au commentaire surement gênant pour Juliette.

-Ne vous en fait pas pour ça, disons plutôt que je la prépare comme il se doit, pour lui offrir se moment, comme un souvenir qu’elle n’oubliera pas.

Même si sa première expérience est souvent marquante, mais autant que se le soit dans le bon sens, puis elle s’amusait à l’excité souvent et gardé son corps comme une ultime récompense.

-J’ai conscience de l’importance de son clan, de votre clan, mais je ne suis pas du genre à m’abaisser devant un nom. Bien que je n’en oublie pas le respect bien entendu, c’est surtout une question de mérité ou non le respect qu’on associe à un clan. Je respecte votre clan et Juliette tout autant.

L’intimidation ne marchait pas vraiment sur Décatis, c’était dans sa nature, elle était une femme forte de personnalité, de puissance magique et de plus en plus d’influence à travers ses relations. Mais peut être que ça pouvait lui retomber dessus, mais pour le moment elle était plus du genre à plaire aux autres qu’a les froissé par sa personnalité. Il n’était pas rare que les gens soit surprit par ses origines non noble, tellement elle s’y intègre facilement.

Finalement Ursa approuva leur relation, ce qui soulageait surement Juliette. Elle-même en était heureuse bien sûr, mais elle n’en doutait pas vraiment. Même si elle était réticente, Décatis c’était bien préparé à la convaincre et était persuadé de repartir avec ce qu’elle voulait. C’était donc plutôt le cas.

-Je vous remercie de votre confiance, je vous promet de prendre soin et de protéger votre fille.

Elle ne savait pas si toute la famille approuvait vraiment se choix, mais la mère était la force la plus importante du clan et le plus gros obstacle. Maintenant qu’elle l’avait convaincu et expliqué son projet pour sa fille, Juliette allait pouvoir enfin se sentir plus légère et peut-être enfin commencé à grandir dans le bon sens et prendre confiance en elle.

[Juliette Beaumont]

Il était évident que toute la famille de Juliette n’approuvait pas forcément ce choix… Mais l’avis d’Ursa Beaumont était prédominant. Pourquoi un tel geste envers un clan si minoritaire ? Ursa sentait peut-être que Mélinda Warren allait continuer à croître. L’Olympomachie n’avait pas encore eu lieu, mais c’était comme si, en son for intérieur, Ursa pressentait qu’il fallait plutôt s’allier avec cette Mélinda que la repousser. Décatis remercia donc Ursa, et la Matriarche acquiesça, puis le dîner se poursuivit. Juliette retrouva petit à petit un peu de sa contenance, et se racla nerveusement la gorge.

« Ça se passe mieux que je ne le pensais… » glissa-t-elle à sa Maîtresse.

Elle était soulagée, indéniablement ! Juliette était maintenant curieuse de savoir ce qui allait se passer. Le repas s’éternisa un peu, comme on pouvait s’y attendre, et les Beaumont finirent par se disperser. Juliette conduisit Décatis dans sa chambre. Étant une Beaumont, Juliette avait droit à une belle et grande chambre, avec des domestiques qui préparaient son lit chaque jour et faisaient le ménage. Sa chambre était donc propre, avec un balcon fermé, un feu qui crépitait lentement dans l’âtre de la cheminée pour la réchauffer la nuit, et des candélabres qu’on avait pris soin d’allumer. C’était un grand lit confortable dans une chambre tout aussi spacieuse.

« Et bien voilà… Je crois que tu n’avais encore jamais vu ma chambre, je tenais à te le montrer… Bien sûr, tu as droit à une chambre d’amie, si… Enfin, si tu ne veux pas dormir ici… »

Juliette se racla nerveusement la gorge en rougissant timidement. Imaginer une telle femme avec des domestiques, voilà qui ne manquait pas de surprendre !

[Décatis Cryptinna]

Décatis était contente de voir que tout se passait bien. Enfin une avancé qui allait permettre à Juliette d’aller de l’avant. Le repas se passa alors bien, avec des discutions anodine, mais qui permettait à apprendre un peu plus les uns sur les autres. Juliette était plutôt rassuré de se bon déroulement.

-Tu vois, il fallait juste se lancé et expliqué les choses.

Finalement le repas se termina et Décatis fut invité à passer la nuit au Manoir. Elle n’habitait pas si loin, mais accepta l’offre. Un geste pour faire plaisir à Juliette et à sa famille. Puis Décatis avait une petite idée pour fêter la nouvelle avait Juliette.

Ainsi Décatis se laissa guidé par Juliette jusqu’à sa chambre. C’est avec le sourire qu’elle découvrit la pièce proche de ce qu’elle avait imaginé. Juliette lui avait déjà parler de ses domestiques et même du fait qu’elle pouvait avoir des esclaves. Décatis avait tenté d’exploité cette option pour Juliette, mais cette dernière n’était pas prête à gérer une esclave. Juliette toujours un peu timidement lui proposa de passer la nuit ici ou dans une chambre d’invité. Maintenant qu’elle était reconnue comme son amante, autant en profité.

-Si tu te sent prête, je veux bien passé la nuit avec toi Juliette. Sache que je dorme avec toi ou dans une chambre pour moi, je compte t’offrir une « récompense ». L’étape que tu as réussi à passer aujourd’hui mérite bien ça.

Elle lui sourit et viens lui passé une mains sur la joue.

-Alors Juliette ? Dis à ta Maitresse ce que tu veux, tu veux que je dorme avec toi ou préfère tu attendre un peu ?

Puis si elle voulait la récompenser, autant profité de ce moment toute les deux dans sa chambre, ça pouvait lui laisser un bon souvenir. Qu’elle y reste après ou non.

-Je t’offre un plaisir avec ta Maitresse, mais que préfère tu ma belle soumise ? Pouvoir toucher le corps de ta Maitresse ? Ou que cette dernière s’occupe de toi ?

[Juliette Beaumont]

Oui, tout s’était bien passé… Et cela n’était pas lié qu’à Décatis, mais à son clan d’affiliation. Le clan Warren était un clan vampirique récent, mais qui connaissait une folle ascension. Outre avoir récupéré le château Carlberg, la petite Mélinda s’était également rapprochée de l’Empereur Wisermill, et allait l’épouser. Tout ça amenait naturellement les Beaumont à regarder avec un œil plus attendri la relation naissante entre Juliette et Décatis. Décatis n’était pas l’épouse de Juliette, mais elle n’était pas aussi dangereuse que Valentin, cet amant, qui avait trahi Juliette pour tenter de piéger les Beaumont. Juliette était donc en compagnie de Décatis, qui lui indiqua qu’elle allait lui offrir ce soir une « récompense », car Juliette l’avait bien mérité. L’intéressée rougit doucement, et se pinça les lèvres.

*Une récompense…*

Néanmoins, avant d’avoir sa récompense, Décatis la laissa choisir. Juliette se mordilla les lèvres. Soit la toucher, soit laisser Décatis jouer avec son corps. Pour Juliette, le choix était en réalité assez vite trouvé. Effectivement, suite à sa déception amoureuse avec Valentin, Juliette ne recherchait pas forcément un nouvel amant, mais quelque chose de bien différent… Ce que Décatis pouvait lui offrir. Juliette se pinça les lèvres, et sourit ensuite. Sa main attrapa celle de Décatis, et elle frotta sa joue dessus, puis déposa un baiser dans le creux de sa main.

« Je suis votre soumise, Maîtresse… Alors, tout ce que je veux, c’est être votre poupée, et que vous m’utilisiez comme vous savez si bien le faire… Cette chambre n’est pas ma chambre, c’est la vôtre, votre terrain de jeu, tout comme mon corps est votre corps… Maîtresse. »

Juliette sourit alors, et, plus pernicieuse que ce qu’on pourrait penser, elle mordilla doucement le bout du doigt de Décatis, annonçant la suite…

[Décatis Cryptinna]

Décatis regardait Juliette avec amour alors qu’elle venait de lui proposer une récompense pour l’avancé qu’elles avaient réussi à faire avec ce diné. Un choix plutôt simple, soit Juliette avait le droit de toucher Décatis, ce qui n’était que peu arrivé, ou alors c’était Décatis qui venait jouer avec Juliette.  Elle avait dans l’idée de faire de son corps un privilège, la faire rêver de pouvoir enfin le toucher, mais ça ne prenait pas vraiment comme elle l’aurait voulu. Décatis ne fut pas surprise que Juliette choisisse l’autre option.

-Très bien, alors ça serra ta récompense pour ce soir. Commence par retirer tes vêtements et tes bijoux. Montre-moi donc ton corps de poupée.

En attendant Décatis s’approcha alors d’un fauteuil confortable de la pièce et s’y installa faisant comme chez elle. Après tout c’était ce qu’elle lui avait dit juste avant. Prenant une pause élégante et dominatrice, elle regarda Juliette obéir à son ordre, alors qu’elle en profita pour faire apparaitre une mallette sur la petite table devant elle. 

-Demande à une de tes servantes de m’apporter un thé s’il te plait, tu peux te couvrir le temps de lui parler si tu préfères.

Mais elle était curieuse maintenant que leur relation réel était connue de la famille, jusqu’où elle allait assumé la chose. Bien sûr elle lui laissa le temps, ne la pressant pas dans sa demande. Quand enfin Juliette avait répondu à ses deux demande, elle lui fit signe du doigt d’approché d’elle.

-Tu vas ouvrir cette mallette, dedans j’ai apporté quelque accessoire de la fameuse salle qu’une curieuse jeune fille a un jour fouiller en cachette.

IL y avait dedans, des colliers, des bracelets, des plugs et toute autre sorte d’accessoire avec chaîne et corde.

-Prend et met tout se que tu veux, je veux que tu ressembles le plus à ce que tu es, Ma Soumise, Alors équipe toi, puis une fois fait, viens t’assoir sur mes genoux.

[Juliette Beaumont]

Le cœur battant la chamade, Juliette était devant sa Maîtresse. Elle avait évidemment choisi son cadeau. Décatis lui ordonna de se déshabiller intégralement, et Juliette le fit donc.

« À vos ordres, Maîtresse ! » s’exclama-t-elle.

Juliette agit très spontanément, très naturellement, comme si cela coulait de source. Elles avaient depuis longtemps dépassé le stade des hésitations, Juliette considérait Décatis comme sa Maîtresse légitime. Lui obéir était donc tout à fait normal, dans l’ordre naturel des choses. Juliette retire donc sa robe, ses collants, ses sous-vêtements, et finalement tout ce qu’elle portait. Elle se tint ensuite devant sa Maîtresse, toute nue, debout et jambes écartées. Sa Maîtresse pouvait ainsi constater que Juliette s’épilait. Elle la provoqua alors en lui demandant de commander du thé, l’autorisant à s’habiller.

Juliette rougit donc doucement, puis se pinça les lèvres. Devait-elle ou non se rhabiller ? Elle hésita un peu, se pinçant les lèvres, puis trancha :

« Très bien, Maîtresse. »

Elle se retourna vers une ficelle près de la porte, et tira dessus. La ficelle fit sonner une cloche, et, quelques instants après, on toqua à la porte. Prenant son courage à deux mains, Juliette ouvrit la porte, sans se vêtir. Toute nue, elle croisa le regard d’un jeune page qui se mit à furieusement rougir.

« Je… Euh… Vous… Vous m’avez mandé, Madame ? »

Peut-être imaginait-il participer à l’un de ces jeux pervers que ses sœurs affectionnaient tant, et qui expliquait que les serviteurs étaient très souvent de jeunes éphèbes.

« Amène-nous du thé !
-  Du… Du thé ?
-  Oui ! Dépêche-toi, ma Maîtresse attend ! »

Elle qui était si douce et si soumise, elle jouait à perfection le rôle de la noble arrogante et autoritaire. Le page revint rapidement, et Juliette le fit entrer. Tenant un plateau en argent, il posa celui-ci sur la table basse. Les joues rouges, le jeune homme essayait de ne pas trop regarder les délicieuses formes de Juliette, de ne pas loucher sur ses belles fesses.

« Voilà, Mesdames… »

Quand il se redressa après avoir déposé le plateau, il rougit en constatant que son érection était visible sous son pantalon en toile. Juliette le laissa sortir, puis referma la porte, avant de s’agenouiller devant sa Maîtresse.

Celle-ci lui fit signe de venir, et lui ouvrir la mallette. Elle rougit en voyant divers jouets sexuels, puis déglutit quand Décatis lui demanda de choisir.

« Maîtresse… Vous êtes si perverse ! »

Décatis n’était pas privée de lui prendre sa virginité, et développait la perversion de Juliette en jouant sur sa frustration. Elle hocha la tête, et commença par attraper un collier et une laisse. Elle relia la laisse au collier, puis mit le collier de soumission autour de son cou. Elle appuya dessus, le verrouillant.

Ses tétons commençaient à lui faire mal, durcissant joyeusement.

[Décatis Cryptinna]

Décatis regarda Juliette exécuté ses demandes en étant confortablement installer dans le fauteuil de sa chambre. Ainsi elle s’amusa de voir qu’elle osa et plutôt bien d’ailleurs, appeler un serviteur en restant nue. Le jeune homme semblait gêné, surement pas habituer que Juliette soit ainsi, mais il exécuta sa demande quand même. Ainsi le jeune homme partie un instant et reviens apporté le thé sur la petite table face à Décatis, il était rouge face à la nudité de Juliette, c’était mignon. Décatis avait envie de joué avec lui en voyant son érection, mais pas cette fois, cette séance était pour Juliette et une récompense pour ce qu’elle avait accomplie.

Une fois qu’il fut ressortit, Décatis se servie une tasse et regarda alors Juliette s’occupé de l’ordre suivant. Elle ouvrit donc la mallette qu’avait fait apparaitre sa Maitresse et commença à choisir. Un collier et une laisse, ça restait soft, mais ce n’était pas gênant.

-Je suis certaine que tu en as beaucoup rêvé de portée ce genre de chose pour moi dans cette pièce n’es pas ?

Elle attendit un peu voir si elle se contentait de ça ou prenait autre chose avant de venir s’assoir sur ses genoux. Décatis était dans une de ses belles robes rouges comme les affectionnait, alors que Juliette était nue avec une belle laisse autour du cou. Une fois assise sur elle, Décatis saisie la laisse de sa soumise et la caressa affectueusement.

-Tu es belle comme ça Juliette, une magnifique soumise. Bien voyons dans quel état tu es après toutes ses émotions.

Avec sa mains libre, Décatis viens touché du bout du doigt son téton droit, puis viens le pincé en tirant dessus, confirmant qu’il était bien dur. Puis recommença alors avec le gauche en souriant.

-Oui tu es pas mal excité et là alors ?

Suite à ses mots, sa mains viens se glissé entre ses jambes et viens caressés ses lèvres intime, de bas en haut et fit ressortir son clitoris, venant faire la même chose qu’avec son téton. Ça ne dura pas longtemps, juste le temps de lui faire ressentir quelque chose sans pour autant aller trop loin. Puis elle porta alors ses doigts qui avait joué avec elle à la bouche de Juliette et les fit doucement rentré entre ses lèvres lui laissant les sucés si elle osé.

-Tu es bien excité, j’en suis ravie ma soumise. Aller il est temps que je te donne un vrai cadeau. Lève-toi et apporte-moi ton sous vêtement préféré juste le bas, culotte, string, celui que tu préfères surtout.

Décatis relâcha alors la laisse qu’elle avait tenue fermement jusque-là et la laissa alors chercher ce qu’elle lui avait demandé. Es qu’elle lavé au moins dans la pièce ? S’il était à laver, elle allait devoir aller le chercher. Patiente, Décatis lui laissa le temps qu’il fallait pour récupérer le fameux sou vêtement, dégustant son thé en attendant. Une fois qu’elle lui présenta, elle le prit donc en mains pour l’observé, puis Juliette put alors sentir une magie d’imprégné dans ce dernier.

-Tien, maintenant enfile le ma belle.

Avec le sourire, elle regarda Juliette mettre son dessous, ne portant que ce dernier et son collier avec sa laisse. Puis une fois fini, Décatis sourit en la regardant, puis elle lui montra deux doigts qu’elle fit disparaitre soudainement dans une sorte de faille magique. Puis Juliette put alors sentir depuis le fout du tissue de son sous vêtement, ses dernier se glissé entre ses lèvres et la pénétré en douceur.

-Voilà à partir de maintenant, quand tu le portera, je pourrais à tout moment accédé à ton intimité, y faire ce que bon me semble. Tu sens mes doigts…

Elle enfonça alors un peu plus profond ses derniers en elle.

-…mais je peux le faire avec bien d’autre chose. A partir de maintenant, tu vas le porté souvent.