Comment ces deux simples élèves avaient pu la mettre ainsi ? L’amener à un tel état de dégradation ? Et, réciproquement, comment pouvait-elle ressentir un tel plaisir ? Il y avait toujours ce soupçon d’incompréhension chez Hikari, un soupçon qui se mélangeait à un plaisir intense et vif. Mais c’était bon, oh, c’était si bon ! Comment pouvait-elle se lasser de ça ? De ce plaisir continuel ? De cette vague intense qui brûlait en elle ? Alice la butinait furieusement vers l’arrière, accélérant progressivement, et Hikari, elle, prenait progressivement conscience qu’elle adorait ça. Qu’on utilise son corps, qu’on la malmène, qu’on la guide dans la douce et intense sauvagerie du sexe. Même sa Maîtresse était marquée par l’engouement d’Alice, et finit par se relâcher. Entre plusieurs soupirs et couinements, Hikari léchait son sexe. Elle n’avait pas vraiment une grande expérience en la matière, mais elle pouvait sentir le divin nectar de sa Maîtresse, un liquide sucré qui barbouillait ses lèvres et son visage. En fait, c’était surtout Alice qui rythmait ses coups de langue, en fonction des coups de reins qu’elle lui mettait. Il était tout simplement incroyable de voir une fille avec une telle endurance !
Rejoignant les propos indécents d’Alice, Nanami se prêtait aussi au jeu, et Hikari, les joues rouges, hocha la tête
« Ouiii, c’est… C’est si booon, haaa… Maîtresse, c’est si boon !! »
Parler devenait en réalité de plus en plus difficile, et elle sentit la main de Nanami se crisper sur ses cheveux, tout en jouissant joyeusement contre elle. Hikari la laissa faire, serrant ses doigts sur le sol, Dans son dos, Alice continuait à la sodomiser, et, progressivement, Hikari allait réaliser qu’elle aimait ça, qu’elle aimait qu’on la prenne par là. Elle aimait cette douleur exquise, cette souffrance jouissive qui remontait dans son corps, cette sensation d’éclatement de son fondement ! C’était là quelque chose de magnifique, cette sensation de désinhibition totale, d’abandon sur tout ce qu’on avait de sacré ! Ah, quel pied ! Hikari aurait pu faire ça pendant des heures, des jours ! Elle délirait, en proie à un vertige, recrachant sa salive, sentant encore Alice la gifler.
Comme possédée, la jeune Princesse n’était pas dans son état normal. Enfin, il lui arrivait parfois d’être aussi exigeante, aussi intense dans ses séances de sexe, mais… Pas aussi vite ! Quelque chose s’était passé, quelque chose avait eu lieu, et, si Alice n’était pas encore en état de réfléchir calmement à tout ça, elle savait que ça impliquait Nanami. Grognant encore, elle se pinça les lèvres, sentant ce plaisir exquis s’enrouler autour de sa queue, sa verge devenant le poids central de tout son plaisir. Elle se pinça encore les lèvres, et, finalement, l’orgasme la traversa également. Les yeux de la tête blonde divaguèrent, et elle se pinça les lèvres, bandant ses muscles, avant de se relâcher dans le fondement de la professeur. Un bel et puissant orgasme, qui dura de nombreuses secondes, avant qu’elle ne se calme progressivement, ses lèvres s’ouvrant en une grimace de plaisir intense. Le contrecoup la saisit ensuite, et elle se calma, respirant lourdement.
Épuisée, Hikari était toujours agenouillée sur le sol, et avait senti Alice se décharger en elle, avant qu’elle ne se calme progressivement. Restant toujours nichée en elle, elle pouvait l’entendre respirer fortement, reprenant son souffle tout en caressant distraitement son postérieur, ses mains glissant sur son derrière. Nanami lui parla alors, et Hikari déglutit, avant de relever la tête, observant sa Maîtresse. Elle venait de jouir, elle se sentait donc plus lucide, et suffisamment lucide pour…
…Sa bouche se posa sur le pied de sa Maîtresse, et elle l’embrassa doucement, en signe de respect, ou, plutôt, de soumission.
« Bien sûr que je le ferai… C’est ce que ma Maîtresse m’a ordonné de faire. »
C’était dingue, tout simplement dément… Mais s’abandonner ainsi à une femme, se soumettre aux fantasmes pervers d’une autre personne, c’était paradoxalement extrêmement grisant !