La cause de Koriand'r était louable, ce n'est pas les esclaves ici qui diront le contraire, à part peut-être Lazuli mais bien qu'elle n'était pas une Saiyajin, elle en avait la mentalité et préférait vivre pour le combat que rester sagement chez soit à élever des gosses. Même si toutes les filles avaient ce titre d'esclaves et servaient de jouet quand leurs maîtresses en avaient envie, elles étaient rarement contre et les rares fois où cela était arrivé, bon, elles vivaient ensemble depuis assez longtemps pour qu'on laisse l'esclave tranquille, certaines tenteraient même d'aider si possible. La princesse observait et analysait comme elle pouvait, se renseignant auprès de Bura, à qui elle demandait d'arrêter pour simplement discuter, le tout en douceur. On ne va pas dire que cela n'arrivait jamais avec ses maîtresses, c'était même assez souvent, mais dans l'intimité, loin du regard de leurs consœurs. Pour elles, la douceur était une preuve de faiblesse, c'est pour dire, bien que les deux guerrières les plus fortes soient en couple, elles ne le montraient pas en dehors de la chambre où seules elles, savaient de quoi était capable l'autre en terme de douceur. Ça en était même très mignon, mais cela reste un secret connu uniquement pour le couple.
Puisque la princesse lui laissait plus de liberté, elle se posa sur ses cuisses, gardant ses bras autour de son cou, parlant sans crainte, sans peur.
« Ma sœur vit ici, avec moi. Nous venions d'un autre monde, à vrai dire, ce ne sont même pas les Saiyajins qui l'ont détruit, elles nous ont même sauvées en quelques sortes ? Il ne restait plus grand-monde de vivant sur notre monde et s'il y a peut-être encore une poignet de survivant, ça tiendrait du miracle de réussir à vivre dans un champ de ruines pareil... »
Il y a même des chances que ce fameux Freeza ai vendues cette planète, elles étaient venues pour ça à l'origine, en éclaireuses. Elles, elles n'en savaient rien, même sur Daïchi, elles restaient quasiment tout le temps sur le vaisseau et les rares fois en dehors, elles étaient accompagnées et surveillées. Pas par crainte, mais les autres membres de leur race convoitaient facilement ce qui ne leur appartenait pas.
« On a donc pas vraiment de maison fixe, mais ici, c'est comme une grande famille, vous savez. Gine est la seule qui le dira franchement devant tout le monde, mais ses filles, pas de sang, bien sûr, et nous, on est une famille et si demain, quelqu'un nous voudrait du mal, elles feraient tout pour nous aider. »
Gine, c'était l'exception qui confirme la règle, là ou ce peuple pensait avec les poings et la violence, elle, elle n'était que douceur. Et pourtant, loin d'être faible, elle était la plus forte qui commandait cette troupe de guerrières.
« À l'époque où l'on allait souvent sur leur monde, elle nous a même enregistrées avec un rôle précis, chacune, pour éviter qu'on soit vue comme de la marchandise dissimulée. Comme ça, même si d'autres essaieraient de les tromper et de nous capturer, c'était impossible. »
On va pas se mentir, elles étaient plus souvent utiles dans un lit que pour leur rôle assigné, même si l'un n'empêchait pas l'autre, les deux sœurs étaient très douée avec les gadgets venus d'ailleurs, Chirai pour l'entretien du vaisseau, et ainsi de suite.
« J'ignore ce que vous avez vécu ou ce que vous avez pu voir ici et là, mais c'est sans couteau sous la gorge que je vous le dis, nos maîtresses nous aiment et nous protéger. Elles sont parfois un peu violente au lit, mais... ce n'est pas pour nous déplaire. »
Dit-elle avec un petit clin d’œil. Véridique. À part au lit, jamais les filles ne se plaignaient d'avoir mal et les rares légères blessures, c'était très clairement pendant un rapport, pas à cause d'un travail mal fait ou autres, non, la violence, ce n'était pas dans ce vaisseau ! Une règle d'or d'ailleurs.