Mais derrière cette façade de jeune fille bien élevée voulant se préserver, se trouvait une autre Erika qui...ne pouvait pas vraiment se laisser s'exprimer. La puberté chez cette jeune lycéenne de 16 ans s'était accompagné, sans trop qu'elle sache vraiment comment de...et bien...de fantasmes assez particuliers. Bien sûr, même si elle n'avait pas officiellement de petit ami, ça ne l'empêchait pas de parler de la "chose" avec ses amies, qui avaient somme toute des standards assez "normaux". Elles aimaient les mecs musclés, grands et bien bâtis, et Erika faisait bien évidemment semblant de se conformer à cette norme devant ses amies.
Mais en réalité, si elles savaient...ses amies la traiteraient sans doute de dégénérée, voire de folle. Elle gardait donc pour elle son attirance pour les hommes plus âgés qu'elle, et surtout qui n'étaient pas forcément des copies du dieu Apollon, c'était même tout le contraire. Son intérêt pour les hommes en dehors des canons de beauté traditionnels, elle avait commencée à le découvrir quand, en cachette dans les libraires, elle lisait des hentai, ceux qui l'intéressaient le plus étaient ceux ou de jeunes filles se faisaient molester par des vieux hommes, souvent en surpoids. Pourquoi ? Elle ne se l'expliquait pas, mais c'était ainsi...et la veille de ce jour, au cours d'un examen blanc, Erika avait sautée le pas.
Itachi Goro était le professeur de mathématiques de la classe d'Erika, ainsi que leur professeur principal. Il était âgé d'une quarantaine d'années, et de ce que Erika en savait, célibataire depuis plusieurs années suite à un divorce. Bedonnant et manquant de style, il n'était pas vraiment un objet de fantasme pour la lycéenne normale souhaitant se faire tringler par un professeur, ce qui était officieusement tout de même monnaie courante à Jinmu. Mais dans le cas d'Erika...depuis qu'elle l'avait comme professeur, l'idée de plus en plus folle de devenir secrètement son amante s'était peu à peu insinuée en elle, à mesure qu'elle se masturbait en l'imaginant la prendre, et l'écraser sous son gros ventre. Une imagination qui la rendait honteuse mais...oh elle ne pouvait plus faire comme si de rien n'était, et Erika était presque certaine que Goro-senseï n'avait personne dans sa vie.
C'était fou, et peut-être dangereux, mais Erika avait alors tentée le tout pour le tout. Au début, la jeune femme s'était contentée de petits regards, de sourires, espérant attirer son attention, mais soit son professeur ne faisait pas attention, soit il les ignorait. Erika était alors passée à la vitesse légèrement supérieure lorsque, lors des changements réguliers de place dans leur classe, elle s'était retrouvée sur le devant. A un moment de chaque cours que prodiguait Goro-senseï, Erika avait pris l'habitude de décroiser ses jambes, ce qui, vu la petitesse de la jupe de son uniforme, donnait forcément à l'homme une belle visions sur son sous-vêtement.
Mais là aussi, il n'y avait eu aucune suite, pas de convocation en tête à tête, rien. Consciente alors qu'elle n'obtiendrait sans doute rien à moins de se montrer parfaitement claire...Erika avait tentée le tout pour le tout, et au moment de rendre la copie de son contrôle, avait glissée dedans un petit cadeau, que Goro-senseï ne pourrait que voir lorsqu'il corrigerait la copie, chez lui le soir.
Une photo d'elle complètement nue, forcément, on ne devait pas faire plus clair que ça. La nuit d'Erika avait toutefois été pour le moins mouvementée, car elle attendait et redoutait en même temps le lendemain où elle retournerait en cours de mathématiques, si son professeur n'était pas réceptif. Elle y était néanmoins retournée avec une légère boule au ventre, et cette fois, eu effectivement pour consigne de rester dans la classe après la fin du cours, lorsque son professeur lui rendit sa copie...qui ne contenait plus sa photo.
Autant dire que l'heure de cours promettait d'être longue, et elle le fut jusqu'à la sonnerie. Erika resta donc en classe, même si elle s'était bien entendu relevée pour s'approcher du bureau de Goro-senseï.
Vous vouliez me voir, Goro-senseï ?
La jeune lycéenne était à la fois stressée et excitée, dans l'expectative de la réaction de son professeur, maintenant qu'ils étaient seuls...