
Maggot : « Ouais, je suis une gobeline. Par contre, toi, tu n’as pas la tête de l’emploi. »
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« Permettez, oui ! Depuis quand le narrateur n’introduit-il pas une nouvelle réponse ? Je me fais prendre de court par une race haute comme-… »
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Maggot : « Teint en rouge ? De quoi, mes cheveux ? Bah non, c’est tout naturel. Je te montrerais bien la preuve mais avec tous ces mâles autour de la table, l’ambiance risque de changer du tout au tout. Déjà qu’une certaine bardesse va nous complexer notre tenancier préféré. Ah ! Voilà nos pintes qui déboulent. Super ! »
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« Mais qu-… Quoi ? Qu’ouis-je ? Par deux fois cette saleté de peau verte m’aura pris la parole ? Oh que non, petite engeance verdâtre, ne me regarde pas avec ces yeux-là et ce sourire ! Je suis bien au courant de ta capacité à traverser le quatrième mur. Et avec cette délicatesse de ta part, c’est carrément en le défonçant que tu t’y prendras. Donc vas-y, gobeline, bois et bois encore. Ainsi, ta bouche ne pourra rien dire pendant ce temps. Et je pourrais me mettre à mon travail. »
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Juliette : « Euh ? O-oui. Bien sur ! Ma re-responsable, Marianne Monarque. Arxa Ch-cheelks. Arxa Cheelks, Marianne Monarque. »
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« C’est une conspiration ! Une constipation verte, oui ! Depuis quand cette ligue de créatures réputées brutasses, sournoises et débiles se permettent de me couper tant de fois ma parole imaginaire ! Même si très peu peuvent l’entendre, ce n’est point une raison ! Ca me donne des envies de frapper des choses. Mais je n’ai pas cette puissance divine à pouvoir interagir dans cette taverne et-… quoi maintenant ? Une chanson d’une nudiste ? Pire ! Une chanson NON travaillée. Des paroles insipides. Et qui pourtant me volent mes précieux projecteurs… Qu’on me mette, MOI !, sous la lumière ! »
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Maggot : « Tu peux reluquer, je n’ai pas de problème avec ça. Enfin… ce n’est pas vraiment des cicatrices de combat. C’est ce maudit nain ! Enfin… pas vraiment le nain. Enfin, ce n’est pas la cause principale. C’est ce coffre aux trésors et… mais ce n’est pas un sujet pour un tel moment. J’alourdirais la situation alors que ce doit être la fête ! »
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« Et pour ne pas laisser à Miss Cheelks l’opportunité de creuser davantage le sujet, les lèvres de la gobeline retournèrent à une pinte qui se trouvait déjà fort entamé. Peu importait pour la hobgobeline, il y avait tant de monde à table que le concept d’ennui semblait s’être fait recaler par le musculeux cygne. Evitons de présenter le cerbère de cette plage horaire sous son prénom : Kévin. Vous conviendrez que cela manque d’une notion « épique ». »
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Krafton : « Le Héros ? C’est qu’une connerie, ça. Je l’ai jamais vu ce gars. Et je peux t’affirmer que s’il était passé par là, moi ou un autre lui serait tombé sur le coin de la figure. Elever un homme au rang de légende, ça demande des preuves. Sinon, j’appelle des conneries. D’autres parlent de marketing. Un mot magique que je ne comprends pas. Ou publicité qu’on m’avait dit, ensuite, ouais ! Dans tous les cas, c’est une grande magouille pour un petit être. Voilà mon avis ! Et comme tu parles d’expérience avec les femmes… »
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« Si seulement ce coq de basse-cour s’était arrêté deux phrases avant. Cela aurait été une parfaite transition pour braquer la caméra sur la porte s’ouvrir. Un bon plan cadré aurait vu une porte s’ouvrir sur rien et se refermer sur rien. Bien entendu, une astuce vieille comme le monde pour augmenter la valeur de suspens et retarder la découverte de la petitesse du gnome propriétaire de la Taverne.
Et nous l’introduirons tout de même maintenant. Miss Cheelks pourra broder sur le côté séducteur du poulet barbare si elle le souhaite. Nous, nous nous rapprocherons de la scène et d’une certaine bardesse ressentant un immédiat changement dans l’atmopshère. En effet, un gnome qui ne paie pas de mine, -toque sur la tête, yeux verts et tablier aux hanches- croise les bras et lève la tête vers la détentrice d’un unique bonnet rouge »
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Adam : « Nous en avons déjà parlé, Linette. Je ne veux pas que tu te produises en tenue d’Eve. C’est inscrit dans notre contrat et je vais devoir sévir dans très peu de temps si tu abuses de mon hospitalité et de mon caractère. »

Linette : « Je suis désolé. »
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« Un sourire malicieux et une façon de se trémousser comme une adolescente semblait prouver le contraire. Mais le propriétaire de la Taverne n’avait pas une taille pour regarder son employé dans les yeux. Ils étaient… pour conserver un certain titre de noblesse, nous laisserons notre lectorat visualiser seul la scène. »
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Adam : « Tu ne l’es pas ! Je le sais. Kalkaire. »

Kalkaire : « Ouiii ?... »

Adam : « Tu emmènes Linette dans votre chambre. Je veux que tu restes à la porte et que tu l’empêches de sortir jusqu’au moment où elle sera présentable. C’est compris ? »

Kalkaire : « Euh… »
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« Bien entendu, un gros doigt de pierre se frotte le crâne du golem protecteur de la bardesse mutine. »
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Adam : « C’est-à-dire habillée de vêtements qui cacheront sa poitrine et son organe reproducteur. C’est compréhensible de cette façon, Kalkaire ? »

Kalkaire : « Ouiii ! »

Linette : « Allez, viens mon gros caillou. Si tu le veux, tu pourras me faire chanter. »

Kalkaire : « Faire chanter Linette ? »

Linette : « Tu sais, avec ton gros instrument caché dans les feuilles. »

Kalkaire : « Ouiii ! Avec mon sexe ! »
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« Un idiot bien trop membré : cliché inévitable. J’ai restreint mes interventions durant cette conversation. Mais vous pourrez imaginer des clins d’oeils joueur de Linette. Une face béate du golem. Voir même du mouvement dans le buisson entre les deux jambes du golem. Vous pouvez même allez jusqu’à imaginer qu’un couple d’oiseaux y a son nid ou toute autre bestiole qui accentuerait le côté comique du personnage.
Laissons donc cette partie de la Salle Principale et revenons dans celle où se trouvent toutes les tables. Nous n’aurons aucune difficulté à ne pas tomber dans l’abime sans fond des douves infinies. Une particularité que nous mettrons en évidence dans vraiment peu de temps. Et pour cela, au lieu de nous intéresser à la tablée de Miss Cheelks, nous nous intéresserons à celle du volatile esseulé. Une créature qui n’aura d’autre tâche que de nous démontrer l’utilité des douves. Mais aussi de nous présenter une énième serveuse. La seconde des trois. Sans compter Dorothée, notre stagiaire démoniaque reparti voler tout là-haut. »
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Rhuierrahk : « Insupportable… Inadmissible… »
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« Rhui… Pardonnez-moi mais je dois soupirer. Ce prénom est atroce. Mis à part être placé sur une grille de Scrabble, il ne devrait pas se trouver dans cette réponse. Ce personnage ailé va disparaitre. Non parce que j’en ai le pouvoir. J’ai déjà écrit plus tôt que je ne pouvais pas. Mais j’ai tout de même un accès au livre de l’Histoire ou, si vous préférez, un accès au cerveau de l’écrivain qui me donne voix. Via des mots. Bref, passons ce détail sémantique. L’aarakocra va disparaitre. Et si la mémoire ne trahit pas l’écrivain, il pourrait réapparaitre le jour (le mois ? L’année IRL ?) où Miss Cheelks partira explorer les égouts. Mais il est à ma connaissance qu’une soirée entre filles serait en prévision.
Ah ! Voilà que l’aarakocra se lève avec en main la bouteille d’alcool contenant une flamme qui ne peut être asphyxié. Et… voilà ! L’intervention de… excusez-moi, laissez-moi consulter le dossier pour retrouver l’identité de la serveuse à queue de poisson. Queue d’orque il me semble. A ne pas confondre avec l’orc écrit plus petit. Rapport probable avec l’intelligence de cette race « VERTE » auquel il ne faut pas trop en demander. Voilà !
Kaos Doucevierge.
Hum ?... Doucevierge ?! »
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Kaos : « Tu dégages, l’oiseau ! Et n’espère pas réussir à voler là-dessous ! »
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« Oh, oui. L’ajout de cette race par l’écrivaine maîtrisant à peu près la destinée de Miss Cheelks aura eu le mérite de creuser un peu les règles de cette Taverne. A savoir que même ailé, on tombe. On chute. On… oui, doucement sur les synonymes, entendu. Bref, l’oiseau n’est plus. Maîtrisé si rapidement et si violemment par une femme que je m’en vais décrire a minima. Car l’image suivante décrira bien mieux, quoique moins imagée, moins littéraire que votre narrateur pourrait le faire. S’il est d’humeur, de bien entendu. »
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« L’image avant ma description ? Décidément, cette réponse cherche à ébranler mes nerfs et ma réserve de patience que je sens déborder. Je vous préviens que je ne tiendrais pas longtemps à ce rythme et que je pourrais finir cette réponse en plein milieu d’une phrase !
…
…
Bon, ok. J’ai respiré. Ca va (un peu) mieux. Kaos a donc tout de l’humaine à l’exception de la queue d’orque au-dessus de ses fesses. Et quel fessier, messieurs-dames ! Cette protubérance animale ne permet pas à sa robe de maid de dissimuler quoi que ce soit. Et le fait qu’un bas de couleur noir moule toute ses courbes… (tousse tousse) Oui, il me semble que chaque esprit pervers résident en quiconque en est déjà arrivé aux conclusions qui s’impose. Mettons alors que ses cheveux mi-courts noirs aux mèches rouge-rose tendent vers un caractère de garçon. Non que les mâles soient bagarreurs. Mais cette Kaos a définitivement mauvais caractère. »
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Kaos : « Juliette ! Fais gaffe à ce qui se passe dans ton dos. Cet oiseau aurait pu t’assommer toi, ou tes clients. Et c’est proprement hors de question. Tu m’entends ! »

Juliette : « Ou-oui, Ka-kaos. Je suis d-désol-lé !... »

Kaos : « Et ne bégais pas comme ça sur mon prénom. Je déteste cette allusion rapport au cul. Et TOI, l’emplumé, tu te calmes sur tes ardeurs, OK ?! »
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« Krafton, en pensant avoir le temps de reluquer la « Doucevierge », se prit un coup de la queue d’orque qui ébranla même une masse musculeuse comme lui. La bière passa dans le mauvais trou et il dut se cogner le poitrail pour reprendre son souffle. C’était mal passé et c’était devenu douloureux. »
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Krafton : « Déso-… » (tousse tousse) « Désolé, ouais. »

Kaos : « Mouais. Juliette, si tu as besoin d’aide avec ces gros blaireaux, tu m’appelles. Tu me GUEULES même, c’est compris ? »

Juliette : « Ou-oui… M-mais il faut qu-que tu sois pl-plus g-gentille. S’il te-te plaît… » (grande inspiration) « Kaos. » (pour ne pas écorcher son prénom une seconde fois)
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« La serveuse se servit de sa queue animale pour frapper un pilier de pierre et attiré l’attention de la serveuse stagiaire. Cette dernière aussi allait en prendre pour son grande. De toutes les serveuses, c’était donc la pseudo-humaine qui était la plus terrifiante. Plus qu’un démon. Plus qu’une orc. »
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Aleister : « Maggot, tu me présentes à ta nouvelle amie ? »

Maggot : « Non. »

Aleister : « Oh, allez, un petit effort ? S’il te plaît ? »

Maggot : « Même pas en rêve. Je ne te laisserais pas jouer avec elle. Alors tu restes habillé et tu n’ouvres pas ta cape. »

Aleister : « Maggoot… ? »
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« Cette attitude. Cette façon de faire traîner le prénom de la gobeline. Tout dans le personnage d’Aleister lançait des signaux « attention, gros méchant ! ». Et pourtant, et pourtant ils formaient un groupe tous les trois, oui ? Avec Sho’Gun le troll bleu peu bavard. »
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Choco : « A la moindre fision d’un jouet ou de quoi que fe foit qui veuille entrer dans un trou, fe te fais fermer un œil au beurre noir. F’est compris ? »

Aleister : « Mais bien sur. Pour qui me prenez-vous ? Je ne suis pas un rustre qui ne sait pas se conduire avec les belles dames. »

Maggot : « Va te faire foutre, Aleister ! La dernière fois dans la Taverne, tu n’as pas hésité à m’utiliser comme un vulgaire mannequin. Alors je t’ai à l’œil. Bref. Donc ! Arxa, Aleister. Aleister, Arxa. »

Aleister : « Magnifique. Ma. Gni. Fique. »

Choco : « De quoi tu foulais lui parler ? »

Aleister : « C’est-à-dire que… voire une salopette me donne très souvent envie de procéder à des… « habillages ». »

Maggot : « ALEISTER ! »
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« Et le poing du troll bleu partit en direction du visage du « pervers-marchand ». Cinquième page Word ? Action interrompue en son plein milieu ? Possibilité à notre héroïne à peau verte d’intervenir ou non ? Oui, ce sera une fin de réponse. Et, à propos du fait que je partirais en plein milieu d’une phrase sans la finir. Vous avez raison, je-… »