The Multiversity

[Power Girl]

Helena la titilla gentiment, et Karen sourit, puis lui caressa d’une main le visage.

« Oh que non, je tiens à ce que tu restes sexy, ma chérie… Et j’espère que nous n’achèterons pas qu’une culotte… »

Une virée à Uatis, peut-être ? Karen commençait à découvrir les mondes parallèles, et elle aimait bien l’ambiance sexuelle et fétichiste de Uatis City. Oui, si elle devait faire une « virée shopping » avec sa femme, elle irait sans doute là-bas. Entre-temps, les domestiques récupèrent leurs plats, et préparèrent les autres. Après un repas très japonais, Helena avait opté pour un plat plus américain : une bonne côte de bœuf. Ember se chargea de recueillir les cuissons, et prépara également des frites. Tandis que l’odeur de friture s’échappait de la cuisine, Helena interrogea encore Candy sur son expérience cinématographique.

Candy n’eut toutefois pas longtemps à répondre :

« Pour être honnête… Quasiment aucun. »

Elle poursuivit ensuite :

« Le porno américain n’est pas très subtil, et se résume souvent à la même chose. Des acteurs peu inspirés, tant sur le plan du jeu que du talent sexuel. Les seuls films que j’ai bien aimés tourner ont eu lieu au Japon. Le porno japonais est assez différent. Il s’inspire très souvent de mangas hentais, alors il y a un effort de scénario et d’originalité, par exemple dans le port des tenues. Mais la Sphère, c’est vraiment différent. Tu sais, au-delà de mon activité d’actrice, j’ai surtout développé le sexe hors caméra.
-  Et qu’est-ce que tu as fait de… Particulier ? »

Candy haussa les épaules.

« De tout. J’ai eu des esclaves, des fans qui m’écrivaient par correspondances, et à qui je m’assurais qu’ils avaient une bonne éducation sexuelle, avec une cage de chasteté permanente. Seuls ceux réussissant à me satisfaire pouvaient devenir concrètement mes esclaves, en me rejoignant, et en devenant mes domestiques… Un peu comme toi, je dirais. Pour le reste, j’ai eu droit à bon nombre d’orgies avec Shrub, mais aussi par moi-même, parfois sur des thèmes spécifiques. J’ai loué une fois tout un étage avec des bureaux professionnels. Pendant que l’entreprise était fermée pour des vacances, on a baisé là-dedans comme des lapins pendant plusieurs jours. Et, bien sûr, il y a eu les animaux, et aussi le sexe surnaturel, avec des tentacules, des démons… Je ne suis pas une Prêtresse de Lust pour rien, mes chéries. »

Ça, c’était le moins qu’on puisse dire !

« Depuis qu’il y a la Sphère, c’est différent… J’aime tourner dedans, et je pense que, toi aussi, tu t’y plairas, Helena. Maintenant, je suis curieuse… Comment se passe ton activité de super-héroïne ? Tu mènes des opérations seule, ou avec Power Girl en soutien ? »

[Helena Wayne]

A la surprise de Helena, Candy ne lui répondit qu’aucun de ses projets cinématographiques ne l’avait particulièrement marqué. Le porno américain semblait l’avoir laissé de marbre, elle avait bien aimé ses films tournés au Japon pour l’originalité de certaines idées et la Sphère lui avait offert quelques belles expériences. En revanche elle avait eu bien des expériences singulières hors caméra : des esclaves en chasteté dont elle assurait l’éducation sexuelle, des orgies avec Shrub, des rapports sexuels avec des animaux ou des tentacules… Et récemment les choses avaient changé pour elle avec la Sphère : elle aimait tourner dedans, expérimenter des choses… Elle espérait que la nouvelle actrice s’y plairait aussi.

« Je pense que je m’y plairai. En revanche il me faudra un bon repos entre chaque tournage. »

Candy orienta ensuite la discussion sur le sujet de l’activité super-héroïque de Helena, se demandant si elle menait des opérations seule ou avec Power Girl.

« Ça se passe bien. La plupart des missions que je mène se font en solo sur le terrain, parfois Karen est là pour m’apporter un soutien technique à distance mais c’est tout. Elle n’intervient que si la menace est vraiment trop grande pour que je la gère seule. Honnêtement il n’y a pas grand-chose à raconter : j’arrive, je neutralise les criminels et je repars avant que la police arrive. Parfois je suis juste là pour observer en silence, collecter des preuves ou des informations. »

Helena ne pouvait pas parler du détail de ses missions et de toute façon elle essayait d’en dire toujours le moins possible quand elle parlait de son activité super-héroïque. Sauf avec Karen, là elle disait tout sans omettre le moindre détail. Quand on côtoyait au quotidien la criminalité et le vice humain, il fallait avoir quelqu’un à qui parler si on ne voulait pas que toute cette noirceur finisse par nous dévorer de l’intérieur. Même son père, dont l’introversion était pourtant légendaire, partageait des choses avec sa mère après leur mariage.

« Les gens s’imaginent que la vie de super-héros est une vie passionnante pleine d’aventures, mais en fait c’est bien plus sombre que ça. En plus quand tu es une héroïne sans super-pouvoirs c’est encore plus compliqué. Je ne te parle même pas du manque de crédit que tu reçois en tant que femme, de tous les stéréotypes et de la sexualisation… Jamais je ne pourrai abandonner ce rôle, ça fait partie de moi, mais parfois c’est vraiment dur. »

Après ce petit moment un peu déprimant Helena eut envie de faire un gros câlin à Karen.

« Heureusement j’ai la meilleure femme du monde à mes côtés pour me soutenir. »

[Power Girl]

Helena répondit donc autant qu’elle pouvait, sans trop en dire. Elle prenait bien sûr son activité de Huntress très au sérieux, même si c’était une vie très sombre. Candy l’écouta donc, tout comme Karen. Généralement, Helena menait ses missions seule, mais elle avait souvent besoin de Karen, et surtout de sa fondation. Elle venait en aide aux femmes battues, aux femmes exploitées, notamment aux migrants et aux sans-papiers, ceux qui n’avaient personne pour les aider, et qui étaient abusées. Le Japon avait beau avoir une politique migratoire ferme, il y avait toujours des abus, notamment au niveau de la pédocriminalité. Récemment, Helena avait démantelé un entrepôt à Tokyo où des Yakuzas préparaient des vidéos pédophiles avec de jeunes enfants. Elle avait neutralisé ces criminels, et avait ensuite demandé à Karen d’utiliser sa fondation pour s’occuper des enfants. Karen savait toutefois que ce genre de mission lui pesait. Voir le mal en face, le mal sans limites, c’était toujours très éprouvant. Pourtant, elles avaient été formées à ça, et surtout Helena. Son père n’était rien de moins que Batman. Huntress avait hérité ce côté familial, celui issu de Batman et de Catwoman. Quand Karen était venue, elle avait vu que sa femme avait sévèrement blessé certains des criminels. Il était assez difficile de lui en vouloir.

Karen lui sourit ensuite quand Helena la remercia, et elle alla l’embrasser sur les lèvres.

« Je vois… Mais vous n’appartenez à aucune équipe, non ?
-  C’est un peu compliqué. Moi et Helena, nous venons d’une autre dimension… Nous sommes des réfugiées, en quelque sorte. Cette planète a déjà des équipes de justiciers qui aident les États, mais ce n’est pas ce que nous voulions. Nous souhaitons aider les autres réfugiés, les déshérités, ceux qui n’ont personne vers qui se tourner. J’ai fondé une société pour ça, pour pouvoir dégager des fonds et des bénéfices pour une fondation qui agit dans les pays ravagés pour venir en aide à la population locale. Ce que nous voyons est assez éprouvant. Parfois, je me demande comment Helena fait pour ne pas tuer les salopards qu’elle arrête. »

Candy hocha lentement la tête. Karen sourit alors, décidée à améliorer l’ambiance.

« Mais il y a parfois des bons côtés. Une fois, Helena s’est rendue dans une riche villa pour neutraliser le chef d’un réseau de prostitution illégale. La villa se trouvait dans un endroit assez reculé, et ma chérie m’a appelé à l’aide. Je pensais qu’elle avait du mal à neutraliser ces criminels, mais, quand je suis arrivée, ils étaient déjà tous neutralisés, et elle avait prévenu les autorités. En revanche, le criminel avait une grande chambre avec une superbe baie vitrée, et Helena m’attendait sur son lit, en ayant sorti des bouteilles de vin hors prix dans la cave du bandit. On a fait l’amour sur ce lit jusqu’à l’arrivée de la police, avant de partir.0 »

Karen sourit encore à sa femme à l’évocation de ce doucereux souvenir, et lui caressa la joue.

« Donc, entre vous deux, je suppose que vous avez de fortes activités sexuelles ?
-  Oh, mais c’est le cas. Si je passe une journée complète sans faire l’amour à ma femme, je deviens vite insatiable. Comme tu peux le voir, nous sommes un couple assez ouvert. Mais rassure-toi, j’ai aussi des interactions avec les autres super-héros. Il y a cette Supergirl à Atarashï Yoake…  Elle est en couple avec une policière, Tessou Tsuzuri. J’ai récemment eu l’occasion de leur faire l’amour, et je compte bien sur ma chère Helena pour me rejoindre la prochaine fois… Autant pour des raisons professionnelles que personnelles. »

Jamie les rejoignit alors. Il rougissait légèrement en tenant son plateau en argent, avec un large bol dissimulant la culotte.

« Tenez, Maîtresse… » dit-il en se rapprochant d’Helena.

De fait, Jamie avait ramené deux culottes : la culotte normale, et une culotte plus osée, en latex rose, avec deux vibromasseurs intégrés.

« Je te laisse choisir laquelle tu veux porter, mon amour… »

[Helena Wayne]

Malgré l’importance de son activité super-héroïque, Helena n’aimait pas trop en parler. Heureusement Candy n’insista pas plus que ça, posant encore quelques questions auxquelles Karen répondit tout en évoquant une anecdote plutôt plaisante pour le couple sur la fois où elles avaient fait l’amour dans la chambre d’un criminel en attendant l’arrivée de la police. Le couple avait clairement une activité sexuelle bien au-dessus de la moyenne et n’hésitaient pas à aller trouver d’autres amants, que ce soit pour leur seul plaisir ou pour organiser des plans de groupe avec leur tendre moitié.

Jaimie finit par rejoindre les femmes à table, rougissant légèrement alors qu’il présentait à sa maîtresse un plateau en argent sur lequel se trouvait un bol contenant deux culottes : une culotte normale, et une culotte plus osée, en latex rose, avec deux vibromasseurs intégrés. Karen laissa à sa femme le choix de celle qu’elle voulait porter.

« Il n’y a même pas de réflexion à avoir, mon amour. »

Helena prit sans hésiter la culotte en latex rose et l’enfila devant sa femme et son invitée, enfonçant les vibromasseurs dans sa chatte et son cul. Son nouveau sous-vêtement venait avec une télécommande qui contrôlait les vibromasseurs enfoncés profondément en elle, qu’elle donna immédiatement à Karen.

« Tiens mon amour, comme ça tu pourras me garder excitée jusqu’à ce que la vraie soirée commence. Mais n’oublie pas de partager avec notre invitée. »

Après avoir fini le plat principal il était temps de passer au fromage pour celles qui étaient intéressées, et Helena l’était. Les produits venaient directement de France et d’Italie, les japonais n’ayant malheureusement pas le talent de ces pays pour les produits laitiers. Autour de ce plateau les conversations continuaient et l’humaine savourait la sensation des vibromasseurs s’activant entre ses jambes, commandés par sa compagne kryptonienne et leur invitée.

« Oohh… doucement les filles… il faut garder le plus gros du plaisir pour après le dîner. »

Avec deux amantes comme elle dans son lit, Helena n’allait pas s’ennuyer, voilà pourquoi elle tenait à ce que le sexe ne commence vraiment qu’une fois le dîner terminé.

« Dis-moi Candy… hhhmmm… il t’est déjà arrivé de vouloir… autre chose dans la vie ? Faire un autre métier… vivre dans un autre pays… oouuhh… ce genre de choses. »

[Power Girl]

Helena n’hésitait pas une seule seconde. Elle se releva, et attrapa la culotte rose en latex. Jamie rougit doucement, et Karen vit sa fiancée enfiler la culotte, puis fourra chaque vibromasseur en elle. Elle avait l’habitude de le faire. Les deux femmes étaient très perverses, et Karen, avec son appétit surdimensionné de Kryptonienne en matière sexuelle, avait sans aucun doute contribué à influencer Helena. Elle enfila la culotte, et on put entendre des cliquetis quand tout fut mis en place. Elle demanda ensuite à Karen de gérer la vibration, mais de penser à partager avec Candy. Karen lui sourit, récupéra la télécommande, et embrassa sa femme sur les lèvres quand elle se rassit.

« Bien sûr, ma belle. »

Pour cela, elle se retourna vers Jamie.

« Je souhaite que tu nous chronomètres, Jamie. Repose ce plateau en cuisine, puis, à chaque minute, tu nous feras signe, et on s’échangera la télécommande… Et je t’autorise aussi à enfiler la culotte de Helena. »

Jamie acquiesça, non sans rougir furieusement, et se hâta de poser le plateau, puis revint dans la salle. Karen enclencha alors les vibromasseurs, et sourit légèrement quand les muscles d’Helena se crispèrent naturellement aux premières vibrations. Elle opta pour un rythme lent, tandis que Candy les observait avec amusement. Les serviteurs revinrent ensuite pour débarrasser les plats, et pour proposer la suite. Tandis qu’on offrait du pain et du fromage, Candy récupéra la télécommande, et la fit monter en régime. Helena se tortilla encore, et Karen lui caressa tendrement les cheveux. Helena, entre plusieurs soupirs, interrogea encore Candy.

Celle-ci remit la télécommande à Karen, qui abaissa l’intensité des vibrations, puis répondit :

« Eh bien, pour ne rien te cacher, je suis devenue assez populaire aux Etats-Unis… Enfin, dans le milieu pornographique. Quand je suis revenue de Lusst’ghaa, Shrub est vite devenu mon soumis, ainsi que les autres membres de sa cellule dédiée à la Déesse Lust. Il m’a introduit auprès de divers politiciens. Pour être transparente, j’ai même fait l’amour avec un Président qui m’a sodomisé sur le Bureau Ovale. »

Difficile de croire qu’elle mentait, elle n’avait aucune raison de le faire.

« Suite à ça, j’ai entrepris pendant des années un long voyage à travers le monde, qui a donné lieu à une collection de films : le Candy Suxxx’s World Tour. Mon idée était d’aller sur chaque pays du globe, et d’y enfanter au moins une femme à chaque fois.
-  Vraiment ? s’étonna Karen.
-  Oui. Vous pouvez vérifier, les vidéos existent vraiment. Un voyage cul-turel, si vous me permettez l’expression. J’ai commencé par l’Amérique du Nord, puis l’Amérique du Sud. La Déesse m’a offert le don de longue vie, mes cellules se régénèrent quand je fais l’amour. Ce voyage m’a pris plusieurs années. Après l’Amérique du Sud, j’ai été en Europe, puis en Asie, et en Afrique. Il m’arrivait en moyenne de rester un mois dans chaque pays. »

L’ONU reconnaissait officiellement l’existence de 195 pays. Un mois en moyenne par pays, cela représentait donc un voyage de…

« …16 ans ?!
-  Cela m’a plutôt pris vingt ans. C’est aussi ce qui explique que je sois sombrée dans l’oubli. Ce voyage personnel a fini par lasser les fans, mais m’a permis d’avoir beaucoup d’enfants. Je vous ai parlé de mon île, n’est-ce pas ? J’ai offert à chacune des femmes que j’ai enfanté la possibilité pour mes enfants de me retrouver là-bas. Ils sont quasiment tous venus. C’était mon devoir envers ma Déesse, répandre son amour partout.
-  C’est… C’est impressionnant. »

Candy sourit, et avala un nouveau morceau de fromage.

« Il y avait toute une logistique. Shrubby s’assurait d’obtenir toutes les autorisations diplomatiques nécessaires, et je voyageais avec un jet, des gardes du corps, et une équipe de tournage. Je faisais souvent escale aux ambassades américaines quand il y en avait, mais je voulais aussi voyager dans les pays que je visitais. Chaque femme que j’enfantais devait avoir le potentiel de diriger une cellule locale dédiée au culte de Lust, c’était le souhait de ma Déesse. Donc, en un sens, ma chère Helena, on peut dire que j’ai vécu une autre vie, celle d’une sorte de croisée sexuelle… Avant de finalement revenir à mes origines avec la pornographie et la Sphère. »

Karen était convaincue que ce petit discours, ce voyage du monde sexuel, n’avait pas dû laisser Helena indifférente…

[Helena Wayne]

Avec Jaimie qui s’occupait de chronométrer, le partage de la télécommande qui contrôlait les vibrations des sextoys logés dans Helena était sûre d’être équitable. Candy parla à Helena de sa popularité aux Etats-Unis en tant qu’actrice, de comment cette célébrité lui avait permis d’accéder à de nouveaux cercles, allant même jusqu’à faire l’amour avec un président des Etats-Unis.

« Aahh… est-ce que c’était Bill Clinton ? »

Cette petite blague lui valut une augmentation soudaine de l’intensité des vibrations entre ses jambes de la part de Candy. Elle reprit ensuite en expliquant qu’elle avait fait un long voyage autour du monde pour une collection de films appelé le Candy Suxxx’s World Tour, un voyage de vingt ans durant lequel elle s’était rendue dans chaque pays du monde pour y enfanter au moins une femme. L’ampleur du projet avait malheureusement lassé les fans et la star avait fini par sombrer dans l’oubli, mais grâce à cela elle avait pu engendrer une large progéniture partout dans le monde et honorer sa déesse tout en étendant son culte, chaque femme qu’elle enfantait pouvant devenir la dirigeante d’une cellule locale.

« Ouah… c’est… ooohhh… vraiment impressionnant. »

Helena espérait qu’on ne lui en demanderait pas autant une fois qu’elle aurait rejoint le Culte de Lust. Et pour répondre à sa question, Candy conclut en disant qu’elle avait déjà vécu une autre vie, celle d’une croisée sexuelle chargée de répandre la parole de Lust à travers le monde. Aujourd’hui elle se consacrait à sa carrière de réalisatrice porno grâce à la Sphère tout en continuant à être une bonne prêtresse de Lust.

« Tu m’impressionnes Candy. Tu as déjà eu une vie tellement remplie… et pourtant tu continues à te donner passionnément… hhhmmm… dans ce que tu veux accomplir. »

Très excitée par les vibrations entre ses jambes ainsi que par l’histoire de Candy, et ayant déjà joui une fois, Helena ressentait de plus en plus le besoin de passer à l’action mais elle se retenait car elle voulait garder un maximum d’énergie pour la chambre à coucher.

« J’aime être une héroïne… j’aime m’investir dans la Fondation Starr… aaahhh… mais avec le temps j’ai envie de découvrir d’autres choses. C’est pour ça que je me suis lancée dans les tournages dans la Sphère. Et parfois… je me rêve en femme au foyer. »

Elle se tourna vers Karen avec une lueur de malice dans les yeux.

« Ce te plairait ma chérie ? Me voir t’accueillir le soir… avec un bon repas… vêtue de ma robe légère… ou même de quelque chose de plus léger encore… ooohhh… et prête à satisfaire toutes tes envies pour t’aider à te détendre après une dure journée de travail. »

Cela tenait plus du fantasme que du réel désir de changer leur vie de couple, mais peut-être qu’elles pourraient essayer juste pour voir ce que cela donnait.

[Power Girl]

Karen partageait la surprise d’Helena. Candy était impressionnante ! Faire le tour du monde, et avoir un enfant par pays… Même en passant seulement un mois par pays, cela représentait un périple de plus de 16 ans. Elle comprenait mieux pourquoi Candy Suxxx avait peu à peu disparu. Vingt ans à faire le tour du monde, à aller dans des endroits où aucune caméra ne venait jamais… Les films qu’elle avait réalisé étaient disponibles à la vente, mais il fallait sans doute faire partie de ses fans assidus pour la suivre. Le tournant religieux de Candy était indéniable. Outre sa tournée du monde, Karen savait aussi que, avant de faire ce périple, elle avait aussi fondé une église, le « Temple de Lust ». Un scandale sexuel qui avait jasé aux Etats-Unis, car Candy avait acheté une église abandonnée et en triste état pour la reconvertir en club de strip-tease et en lupanar.

Helena se tortillait sur place, de plus en plus excitée. Karen le sentait, elle percevait la manière dont son pouls s’agitait furieusement, dont son corps se tendait sur place. Elle percevait sa chaleur corporelle en hausse, et elle n’avait qu’à regarder entre ses cuisses pour voir sa mouille. Avec sa vision spéciale, elle pouvait voir les vibromasseurs remuer en elle, mettant Helena dans un solide état d’extase. Son endurance et son expérience sexuelle lui permettaient de tenir.

« Tout pour ma Déesse, ma chère Helena… À défaut d’avoir rencontré le grand amour comme toi et Karen, je me suis vouée avec passion à ma religion. »

Karen sourit doucement, tandis que Helena lui demanda si elle avait envie de l’avoir en ménagère, l’attendant patiemment chez elle. Karen sourit alors, et caressa la nuque d’Helena. Elle se pencha vers elle, et l’embrassa sur les lèvres. Jamie, qui était à proximité, rougit doucement. L’idée d’avoir Helena en permanence à la maison signifiait aussi qu’elle baiserait très certainement les serviteurs de la villa, une perspective qui l’excitait, et faisait lentement durcir sa verge sous sa cage de chasteté…

« Cette perspective est tentante, ma chérie… Mais j’aime aussi l’héroïne que tu es. Venir t’aider quand tu casses la figure à des mafieux, c’est bien aussi. Mais pourquoi pas t’avoir comme femme à la maison… Une semaine, par exemple, histoire de tester. Cela te laissera l’occasion de besogner nos serviteurs. Le contraste m’assume… Toi en dominatrice toute la journée, puis mettant ensuite une robe pour accueillir ta femme quand elle revient du boulot… »

Helena avait essayé de travailler dans l’entreprise de Karen, mais elle avait surtout passé son temps à faire l’amour avec tout ce qui bouge. C’était aussi pour ça qu’elle voulait profiter de la Sphère, pour vivre d’autres vies, et voir ce qui l’excitait le plus.

Karen se releva alors, et posa ses mains sur la nuque d’Helena, à droite et à gauche de sa tête, et commença à la masser.

« Je pense que l’on pourrait aussi organiser de temps en temps des journées de roleplay, toi et moi… Toi en tenue de maid, d’infirmière… Ou même en tenue de dominatrice. Ce serait amusant, non ? Toi qui me domines… Je suis sûre qu’une soumise comme toi ferait une excellente dominatrice. »

L’idée amusait Karen, qui embrassa Helena dans le creux du cou, tout en serrant ses mains sur sa chaise. Elle déplaça ensuite l’une de ses mains, et caressa le ventre d’Helena.

« Mais tu ne pourras pas jouer ton rôle à la perfection si tu ne portes pas notre enfant. Ce soir, je ne vais pas faire que te baiser au point que tu ne pourras plus marcher droit demain, mon amour. Comme tu le vois, Candy maîtrise la magie rose, donc, ce soir, je compte aussi te mettre enceinte, mon amour. »

[Helena Wayne]

L’idée d’avoir une femme à la maison ne déplairait pas à Karen, qui suggérait l’idée d’une semaine de jeu de rôle pour voir ce que ça donnerait. Elle pourrait en profiter pour besogner le personnel de maison durant la journée.

« Hhhmmm… attention quand tu me donnes des idées… je pourrais ne plus avoir d’énergie pour toi le soir. »

Elle pourrait aussi expérimenter d’autres rôles comme maid, infirmière ou dominatrice… Mais tandis qu’elle lui massait les épaules et lui embrassait le cou, elle lui dit que ce soir serait le soir où elle lui ferait porter leur enfant, comptant sur la magie rose de Candy pour stimuler leur fertilité. Cette déclaration surprit un peu l’humaine, qui ne manqua pas de le faire remarquer.

« Déjà ? Je croyais que tu voulais d’abord t’entretenir avec Poison Ivy pour étudier ses travaux sur la fécondité. »

Elle se souvenait qu’elles en avaient discuté mais elle ne parvenait pas à se rappeler quand exactement. En revanche elle ne voulait pas que sa femme ait l’impression que l’idée ne l’enthousiasmait pas alors elle enchaîna tout de suite en lui embrassant la main.

« Mais si tu penses que c’est le bon moment… tu sais que je suis prête. »

Cela faisait tellement longtemps qu’elles parlaient d’avoir un enfant, presque aussi longtemps qu’elles parlaient de leur mariage, mais là où le mariage n’était qu’une cérémonie dont la partie la plus complexe était l’organisation, concevoir un enfant était un défi qui se heurtait à plus d’obstacles dont certains étaient difficilement contournables. Helena était sceptique mais restait enthousiaste, le pouvoir du Culte de Lust étant encore quelque chose qui échappait à sa compréhension. Elle se tourna vers leur invitée.

« Tu penses que c’est possible, Candy ? Tu crois qu’avec ta magie rose, Karen pourrait me mettre enceinte ? »

[Power Girl]

« Eh bien, Poison Ivy était une piste, mais…
-  La Déesse Lust est la Déesse du sexe, de la luxure, mais aussi et avant tout de la fécondité. L’hermaphrodisme est l’une de nos spécialités, très chère, j’ai mis enceinte des centaines de femmes à travers le monde. »

Karen expliqua à sa femme que Poison Ivy restait toujours une piste, mais qu’elle avait dû changer de stratégie en rencontrant Candy Suxxx.

« Poison Ivy a elle aussi des difficultés à procréer. Cela fait partie des personnes que la Déesse souhaite aider. Ce sera peut-être ton rôle pour la suite, ma chère Helena… Mais, en l’immédiat, je me dois bien de vous remercier pour ce repas, pour les investissements financiers et physiques de vous deux. Karen a découvert l’hermaphrodisme à Atarashï Yoake, je maîtrise les rituels permettant de perfectionner son sort pour m’assurer qu’elle soit féconde, et pour que tu te mettes à ovuler, même en-dehors de ton cycle normal. »

Tout cela semblait trop beau pour être vrai, c’était la cerise sur le gâteau. Karen avait déjà pu expérimenter la chose, et elle avait étudié le sperme qu’elle crachait avec ce rituel. Ses calculs et examens lui avaient permis de voir que les spermatozoïdes qu’elle projetait étaient effectivement féconds, à même de porter la vie.

« Je perçois ton scepticisme, Helena. Vu l’identité de ton père, je le conçois. Il n’a jamais été du genre religieux, alors que les Kryptoniens croient dans le pouvoir des Dieux. »

Karen ne pouvait le nier. Sur Krypton, il existait un clergé dédié au dieu Rao. Karen avait donc dans l’absolu davantage tendance que Helena à croire à la puissance des Dieux. Entre-temps, on leur apporta du dessert, constitué de glaces.

« J’apprends à utiliser ce rituel, je commence à être douée… Donc… On peut le faire quand tu te sentiras prête, ma chérie. Je ne veux te forcer à rien, mais je suis convaincue de t’aimer, et de vouloir fonder une famille avec toi. »

[Helena Wayne]

Poison Ivy était une piste pour résoudre le problème de fertilité du couple mais Lust étant la déesse de la fécondité et sa magie était bien plus puissante que n’importe quel traitement hormonal pour favoriser la conception. En fait Candy pensait même qu’Helena pourrait essayer de se rapprocher d’Ivy pour l’aider à résoudre ses propres problèmes de fécondité une fois qu’elle serait suffisamment ancrée dans le culte de Lust, mais pour l’instant elle voulait se concentrer sur le couple qu’elle avait sous les yeux. Elle comprenait qu’Helena puisse être sceptique vu qui était son père, mais Karen lui assura qu’elle avait suffisamment pratiqué ce rituel pour l’utiliser dès maintenant avec des résultats quasi garantis. Cependant elle ne voulait pas forcer sa moitié et ne ferait rien tant qu’elle n’aurait pas sa permission. Cette dernière l’embrassa et lui caressa la joue, le regard plein de tendresse.

« Moi aussi je t’aime Karen, et je veux fonder une famille avec toi. Et si tu me dis que ce rituel peut résoudre nos problèmes de fertilité alors je suis prête à essayer dès ce soir. »

Elle se tourna ensuite vers Candy avec un air beaucoup plus sérieux.

« Par contre je veux tout savoir sur ce rituel avant de m’y prêter : les conditions, les étapes, les éventuelles offrandes à faire, quels effets il va avoir sur nos corps… Et je ne plaisante pas quand je dis tout. C’est trop sérieux pour qu’on laisse la moindre chose au hasard. »

Elle se tourna de nouveau vers Karen, le regard toujours sérieux mais illuminé par l’étincelle du désir.

« Et si on veut essayer ce soir il faut qu’on soit dans les meilleures conditions. Ça veut dire aphrodisiaque pour toi et moi, il faut aussi qu’on soigne nos tenues. Tout doit être optimisé pour augmenter nos chances. »

Pour Helena il n’était pas question de faire les choses à moitié pour cette tentative de conception. Elle avait plus d’une fois vu des couples, homo ou hétéro, sombrer dans une profonde tristesse à cause de leur difficulté à concevoir, parfois jusqu’à faire exploser leur relation. Si elle devait se lancer dans l’aventure de la maternité avec Karen, hors de question de prendre ça à la légère et de risquer des échecs à répétition, elle comptait bien tout donner dès le premier essai.

[Power Girl]

Helena était prête à tenter le coup, à essayer dès ce soir leur rituel. Cela surprit Karen… Favorablement. Cette soirée, qui s’annonçait au début juste se finir par une séance de sexe débridé à trois, prenait désormais un tournant bien plus intime. Helena était prête à tenter le coup, mais elle voulait tout savoir, et planifier la soirée au mieux. Candy resta silencieuse pendant quelques instants, puis invita Karen à présenter le rituel. Après tout, c’était à elle de l’organiser. La belle blonde se racla la gorge, et développa donc un peu :

« Comme tu le sais, mon amour, je suis hermaphrodite. Je ne suis pas née comme ça, comme tu le sais aussi. Quand nous sommes arrivées sur cette planète, j’ai découvert qu’il existait à Atarashï Yoake des produits uniques permettant de rendre les femmes temporairement hermaphrodites. J’ai développé la chose, je me suis rendue sur Uatis, j’ai découvert des technologies permettant de faire des opérations chirurgicales pour rendre les femmes hermaphrodites, et j’ai reproduit cette expérience avec la technologie kryptonienne, ici. Mes recherches m’ont permis de voir que le mutagène circulant dans les rues de Yoake se retrouve aussi lors de l’opération chirurgicale uatéenne, où ce produit est mélangé à d’autres pour modifier les chromosomes XX d’une femme. Cette substance est liée au culte de Lust, et plus particulièrement à une autre autre dimension… Lusst’ghaa. »

Karen se redressa alors.

« Le mieux, c’est que je te montre mes recherches, mon amour. Candy, tu veux bien nous attendre ?
-  J’ai des domestiques à foison pour m’occuper, prenez votre temps. »

Karen attrapa la main d’Helena, et la guida vers l’ascenseur qui menait à son complexe de recherches, ce bunker futuriste situé sous le manoir. Helena y avait déjà été, c’était là que Karen avait des cobayes, des hommes nés avec des anomalies sexuelles qu’elle transformait en parfaits petits androgynes. Elles passèrent au-dessus des installations, sur un long couloir translucide en forme de tube qui les conduisit vers les bureaux personnels de Karen. En contrebas, on pouvait voir qu’il y avait de l’activité. Des scientifiques en blouse travaillaient avec des cobayes. L’un d’entre eux était attaché sur une table. Helena pouvait le reconnaître : c’était un violeur pédophile qu’elle avait neutralisé il y a plusieurs mois. Il suivait un traitement sexuel intensif pour réorienter ses désirs, et l’homme musclé et violent qu’Helena avait atrrêté était devenu bien plus féminisé, et avait une verge artificielle logée dans ses fesses. Sous leurs blouses, les scientifiques portaient des tenues de dominatrices en latex, avec des cuissardes, des gants…

Elles rejoignirent ensuite le bureau d’Helena, qui abritait des ouvrages multiples.

« Lusst’ghaa est une dimension spéciale… Tu connais la Zone Fantôme, n’est-ce pas ? Une prison dimensionnelle où le temps ne s’écoule pas, et où mes ancêtres enfermaient leurs plus grands criminels ? La Zone-Fantôme est autant une dimension différente qu’un plan astral différent, car les règles qui régentent cet univers ne sont pas les mêmes que les nôtres. Lusst’ghaa fonctionne sur ce principe, c’est une dimension parallèle qui repose uniquement sur le sexe… Une dimension qui est née des désirs sexuels. Elle se situe dans ce qu’on appelle le Warp. J’ai réuni ici tous les ouvrages que j’ai pu collecter là-dessus. »

Candy avait déjà parlé de Lusst’ghaa à Helena, avec les orgies d’Alex Shrub, et de la manière dont Lusst’ghaa avait transformé la jeune Candice en Candy Suxxx. Karen laissa Helena regarder des ouvrages. Certains venaient de Terra, mais on en trouvait aussi d’autres qui venaient de la Terre. Karen se déplaça vers une double porte au fond de la pièce, et l’ouvrit. Elle donnait sur une salle abritant des artefacts et des statues qui émanaient de Lusst’ghaa, ou des artefacts infusés par l’énergie de ce plan. Sa main effleura un cube qu’elle souleva, et pressa. Des inscriptions ésotériques se formèrent sur le cube, et Helena put sentir une vive bouffée de désir.

« La Déesse Aphrodite a fondé le siège de son culte à Lusst’ghaa. C’est une dimension violente, Helena, et très dangereuse. Elle est fondée sur le désir sexuel, mais tu es bien placée pour savoir que le désir sexuel peut être aussi bon que nocif… Voire très nocif. Toute mon installation repose sur Lusst’ghaa, et plus particulièrement sur ce fameux mutagène qui rend les femmes hermaphrodites… Et qui permet de rendre enceinte. »

Le cube diffusa alors une image, et Helena put voir une vaste structure… Une énorme plate-forme montante dans un décor organique, dans ce qui ressemblait à une gigantesque caverne à ciel ouvert. Au-dessus, un ciel rosâtre clairsemé d’étoiles, et, en bas, un immense lac rose d’où émanait une lueur rose qui se réfléchissait sur les parois, des parois qu’on aurait dit organiques. Depuis la plate-forme centrale, des filaments argentés multiples descendaient vers ce lac, ce grand lac qui s’étirait, comme pour être la source d’un fleuve rose.

« Ceci est la Chambre du Changement. Les livres que j’ai pu lire indiquent que cet endroit permet d’opérer des changements sexuels. Changement de sexe, de race, d’âge… Tant que c’est lié au sexe… Reste à savoir comment cela marche. Le mutagène provient de cet endroit. »

Karen reposa le cube, et mit fin à la vision. Elle se rapprocha d’Helena, et lui sourit alors.

« Le Royaume de Lust raffine et atténue l’effet de ce liquide. La magie divine peut le faire, et le rituel pour t’enfanter consiste à réaliser un rituel pour que le mutagène rende ma queue féconde. Je ne t’ai pas parlé de Poison Ivy pour rien, car, à sa manière, elle a aussi été transformée par ce mutagène, modifié et manipulé par le professeur Woodrue. Je ne maîtrise pas encore très bien tout ça. Pour être sûre que je t’enfante, il suffira de réaliser un rituel pour que le mutagène fonctionne, puis de faire l’amour comme des bêtes au centre du glyphe qui se formera dans notre chambre. En ce qui te concerne, tu n’as rien à faire. Je réciterai la prière au début, et le rituel pourra commencer. Tant qu’on s’aime mutuellement, le rituel devrait marcher. Je veux dire, si personne d’autre ne nous occupe l’esprit, rien ne s’oppose à ce que ça fonctionne. Aphrodite est la Déesse de l’amour, donc tout amour intense entre deux personnes est pour elle une offrande suffisante. Après, il y a toujours un risque d’effets secondaires… Comme te rendre sexuellement plus insatiable lors de ta grossesse, ce genre de choses. Rien de bien dangereux, ceci dit, Candy pratique ce rituel depuis longtemps. On peut aussi le faire sans le rituel, mais le sperme produit par le mutagène est très souvent stérile, donc c’est assez difficile. Et, pour rendre mon sperme plus fécond, il faudrait que je maîtrise davantage la magie rose, mais les Kryptoniens n’ont jamais été très doués pour la magie… »

Elle haussa les épaules.

« Tu as encore des questions, ma belle ? »

[Helena Wayne]

Si le rituel de Lust leur permettait de concevoir un enfant, Helena était évidemment partante pour tenter sa chance avec Karen mais elle voulait d’abord avoir tous les détails. Sa compagne se lança dans une longue explication sur ses recherches, sur la façon dont elle était devenue hermaphrodite et que tout avait un lien avec la dimension de Lusst’ghaa. Elles laissèrent Candy en compagnie des domestiques et Helena suivit Karen jusqu’à son complexe de recherches, un bunker futuriste situé sous le manoir. La dernière fois qu’elle était venu c’était pour voir les cobayes androgynes de sa chérie. Elle suivit cette dernière jusqu’à son bureau qui lui expliqua que Lusst’ghaa, tout comme la Zone Fantôme, était une dimension parallèle née des désirs sexuels et reposant uniquement sur le sexe. L’humaine parcourut plusieurs ouvrages rassemblés par sa chérie à propos du Warp et de Lusst’ghaa puis elle la suivit jusqu’à une salle abritant des artefacts et des statues qui émanaient de Lusst’ghaa, ou des artefacts infusés par l’énergie de ce plan.

« Ouah... tu as une sacrée collection dis-moi. »

Karen prit un cube qui projeta l’image d’une grande caverne à ciel ouvert devant Helena, qui se sentit soudain prise d’une bouffée de désir. C’était la « Chambre du changement », le lieu d’où provenait le mutagène qui avait permis à la kryptonienne de devenir hermaphrodite et qui était au centre de toutes ses recherches. Le but du rituel était d’utiliser à nouveau le mutagène sur elle afin de rendre son sperme fécond, puis elles n’auraient plus qu’à faire une prière à Lust et faire l’amour au centre du glyphe qui se formera dans leur chambre. Tant que leur amour était sincère et que personne d’autre n’occupait leur esprit, tout irait bien. Il y avait quelques risques légers comme le fait qu’elle devienne sexuellement plus insatiable lors de sa grossesse mais rien de vraiment dangereux.

« Parfait, tout ça m’a l’ait très clair. Maintenant que je sais ça il y a quelque chose dont j’aimerais te parler avant qu’on aille plus loin. »

La jeune femme prit un ton très sérieux, bien loin de son habituelle jovialité pré-coïtale.

« Je n’ai pas besoin de t’expliquer à quel point mon passage à Infernis m’a marqué. Aujourd’hui encore Ishtar occupe mon esprit, ainsi que toutes les choses qu’elle m’a fait. Est-ce que ça ne risque pas de parasiter le rituel ?
Attention, il n’y a aucun amour entre elle et moi, c’est juste une histoire de sexe, mais est-ce que le fait que je continue à penser à elle ne va pas gêner le rituel ? »

Elle se demandait aussi si le fait que sa femme soit quelque peu en compétition avec Ishtar quant à ses performances sexuelles n’allait pas gêner aussi, mais ça elle se gardait bien de l’exprimer à haute voix pour ne pas causer de problèmes. Cette nuit devait être placée sous le signe de la joie, pas de la jalousie.

« Et quelles sont les chances de réussite ? Est-ce que le rituel peut échouer même si on y met toute notre ardeur ? »

La dernière chose que la jeune femme voulait c’était de se lancer dans des séances de baises répétées et déchaînées avec l’envie de tomber enceinte et d’enchaîner les échecs.

« Maintenant si tu me dis que tu maîtrises le rituel et que les effets secondaires sont mineurs… alors je te fais entièrement confiance. »

Quoi de plus normal ? Elle s’apprêtait à porter son enfant.

[Power Girl]

Karen sourit doucement quand Helena lui signala qu’elle s’était bien renseignée.

« Qu’est-ce que tu crois ? Je ne me suis pas tournée les pouces depuis que nous avons été là-bas ! »

Elles avaient déjà fait un voyage à Lusst’ghaa, comme simple touriste du Royaume Érotique. Helena avait découvert des amants redoutables, comme une Alraune, un centaure… Mais il y avait visiblement autre chose qui la taraudait. Karen se déplaça un peu, tandis que le cube se mettait à luire, et, quand Helena évoqua Ishtar, le cube émit de nouvelles images, montrant les images des aventures sexuelles de Helena avec la redoutable dragonne.

Helena précisa qu’il n’y avait aucun amour entre elles. Karen éteignit le cube, puis laissa Helena continuer à parler.

« Je sais que ton… Ou tes séjours à Infernis t’ont marqué, Helena. Et, même si je ne suis pas télépathe, je sais que tu as passé du temps là-bas. La première fois, Ishtar t’a ramené peu de temps après ton départ, mais je ne suis pas une Kryptonienne pour rien. La manière dont tes cheveux ont poussé, dont tes ongles se sont allongés, et surtout la façon dont tu étais plus endurante quand nous faisions l’amour… J’ai su très rapidement que tu avais passé des mois là-bas. »

Karen se tut pendant quelques instants, réfléchissant à ce qu’elle devait dire.

« Quand nous avons rejoint Earth-2, je ne savais pas encore que je t’aimais, Helena. Et… J’avais aussi peur de t’aimer. J’ai dû sans arrêt apprendre à me maîtriser, à tempérer ma puissance colossale. Quand la puberté m’a atteint, j’avais parfois de telles chaleurs que je devais fermer les yeux pour ne pas enflammer le décor. Mon père m’a beaucoup aidé à me contrôler, à me tempérer, et j’ai intériorisé ça, tu sais… Et cela vaut aussi quand je fais l’amour. Je pourrais briser des reins sans le vouloir. Au début, je couchais avec des mannequins, et je les brisais… Je ne te raconte pas le nombre de lits que j’ai fracassés, ou de plafonds que j’ai explosé avec mes yeux en jouissant. Tout ça, j’ai appris à le maîtriser, et je pense que cela a aussi dû influer sur ma libido. »

Karen attrapa alors les mains d’Helena, et lui sourit.

« Ma plus grande hantise, mon amour, c’est de te perdre. Quand on s’est déclarées notre amour mutuel, j’ai cauchemardé bien des fois de t’envoyer à l’hopital en y allant trop fort. Je me suis toujours retenue… Mais je pense malgré tout que j’étais à un stade supérieur à des relations sexuelles classiques. Et puis, tu es tombée sur Ishtar. »

Power Girl se pinça les lèvres.

« Je pense que c’est elle qui t’a ouvert à l’Extase. C’est compliqué de te dire ce que je ressens. Mais j’ai compris que ton corps avait été formé à des séances de sexe plus intenses et soutenues que ce que nous faisions. J’ai ouvert en toi une soif que je n’ai pas su épancher, contrairement à Ishtar. Si tu penses encore à elle, et si cela t’inquiète pour notre rituel, je ne crois pas que ce soit que sexuel. »

Karen poursuivit ensuite :

« Je n’ai pas les capacités de détective de la famille Wayne, mais les Kent peuvent malgré tout tout sentir… Ton pouls qui s’accélère, même les contractions de tes muscles… L’odeur forte d’Ishtar sur toi, aussi. C’est comme ça que j’ai appris à ne jamais franchir la limite, tu sais. Je sais donc qu’Ishtar suscite en toi des désirs paradoxaux. Je le sais, car c’est notre lot à tous, y compris à la puissante Power Girl. Parfois, je donnerai tout pour être une humaine lambda, sans ces pouvoirs monstrueux… Et puis, ensuite, je me dis que je peux filer en l’air, que j’ai pu t’emmener dans le ciel et te faire l’amour au milieu des nuages. »

Elle avait beaucoup parlé. Karen s’écarta alors, et regarda le cube.

« Ce rituel est sans risque. Soit ça marche, soit ça ne marche pas. Candy a bien fécondé des dizaines de personnes suite à ce rituel, donc je pense que cela devrait me permettre de te féconder. Si tu en as envie, et si j’en ai envie, alors rien de plus n’est nécessaire. »

Elle se tut encore un peu, puis posa à nouveau sa main sur la joue d’Helena :

« Ne t’inquiète pas pour Ishtar… C’est vrai que j’aime être celle qui obsède tes pensées, mais tu n’as pas à te sentir coupable. À dire vrai, quand je pense à la manière dont elle te fait l’amour, je me dis qu’on ne serait sans doute pas trop de deux sur toi… J’ai parfois envisagé de m’y rendre pour te faire la surprise, je me demande comment tu réagirais… Ou comment Ishtar réagirait, elle a quand même l’air assez possessive… »

Le sourire de Karen se fit plus malicieux.

« Mais peut-être une autre fois… Dans l’immédiat, je pense que, quand je te mettrais enceinte dans la Chambre, ta grossesse devra avoir lieu là-bas. Je ne te vois pas rester alitée pendant des mois au lit ici sans pouvoir aller combattre des salauds. Tu as passé plusieurs mois à Infernis, et je pense que l’essentiel de ton temps a dû consister à faire l’amour… Et nous avons déjà visité Lusst’ghaa. Ton organisme est prêt à un séjour prolongé sur place, et je serai ravie de te faire l’amour pendant neuf mois, sans avoir à m’interrompre pour aller empêcher un avion de s’écraser, ou pour d’interminables réunions d’actionnaires. »

Elle l’enlaça ensuite, plus sensuellement, et l’embrassa même sur les lèvres.

« Qu’en dis-tu, ma chérie ? Serais-tu prête à faire ça avec moi ? »

[Helena Wayne]

Helena désirait évidemment porter l’enfant de Karen mais avant elle devait être sûre que leurs chances de succès étaient meilleures que le risque d’échec, mais aussi que le désir qu’elle éprouvait toujours pour Ishtar ne risquait pas de perturber le rituel. Sa compagne lui expliqua qu’elle comprenait ses craintes et la façon dont ses séjours à Infernis l’avaient marqué, mais elle était persuadée que si ça l’inquiétait encore c’était qu’il y avait autre chose que du sexe derrière. Elle se lança ensuite dans tout un monologue pour raconter combien son adolescence et son éveil à la sexualité avait pu être difficile tant elle était obligée de se contenir. Même quand elle s’était mise en couple avec Helena elle avait toujours peur de la blesser lors de leurs ébats si elle se laissait trop aller. Elle était convaincue que la rencontre de sa chérie avec Ishtar l’avait ouvert à un nouveau niveau du plaisir charnel mais que c’était bien elle qui lui avait donné cette soif qu’elle n’avait pas réussi à épancher, contrairement à l’amirale infernoise. Elle comprenait bien que les sentiments de sa compagne à l’égard d’Ishtar étaient paradoxaux mais c’était le lot de tout le monde. L’important pour le rituel était qu’elles aient toutes les deux envie de faire un enfant, et là-dessus il ne semblait pas y avoir de doute entre elles. La kryptonienne était d’ailleurs tellement sûre d’elle qu’elle envisageait d’organiser une rencontre entre les trois femmes, une idée qui ne manqua pas de faire frémir l’humaine.

[ib]Karen et Ishtar… ensemble ? Ooouuuhhh… je ne sais pas si j’y survivrai. [/i]

Mais pour l’instant la priorité était au rituel de fécondité. Karen précisa qu’il vaudrait mieux que la grossesse d’Helena se passe directement dans la Chambre, son organisme était prêt à un séjour prolongé sur place et elle serait dans un environnement sûr et propice au développement d’un enfant. La kryptonienne se dit même prête à lui faire l’amour pendant neuf mois sans interruption.

« Oh voyons, ça ne serait pas sérieux. Tu as une entreprise à gérer, tu te souviens ? Déjà que tu avais du mal à te concentrer quand j’étais ta secrétaire, alors si tu passes tout ton temps avec moi… »

En plus la jeune femme ne savait pas si elle avait vraiment envie de passer neuf mois à ne rien faire dans une dimension parallèle. Bien sûr elle n’allait pas se lancer à la poursuite de criminels en étant enceinte de six mois mais d’ici à ce que son ventre ressemble à une montgolfière elle avait quand même le temps de voir venir et de garder une vie active pendant les premiers mois de grossesse. Mais en tout cas, quand sa chérie l’embrassa en lui demandant si elle était prête à se lancer avec elle, elle n’hésita pas une seconde.

« Oui ma chérie. Je veux faire ça avec toi. Je veux porter notre enfant. »

Helena savait qu’elle était prête et elle ne pouvait pas s’imaginer faire ça avec quelqu’un d’autre que Karen.

« Dis-moi juste ce que je dois faire. »

[Power Girl]

La réflexion d’Helena fit sourire Karen.

« Tu as passé trois ou six mois à Inferis, non ? Et, ici, il ne s’était écoulé que quelques heures… Je n’envisage pas de laisser ma compagnie sans surveillance pendant neuf mois, mais je tiens à être là pour ta grossesse. Le temps s’écoule différemment à Lusst’ghaa, et je suis aussi curieuse de voir jusqu’à quel point tu es capable d’endurer ce que j’ai à te proposer. »

Y avait-il uniquement cela ? Karen se rappelait aussi que les deux femmes avaient affronté les troupes de Darkseid ici, qu’elles avaient croisé DeSaad en Afrique. Darkseid avait déjà affronté les héros de cette planète, et il était à craindre que son armée, menée par Steppenwolf, ne finisse tôt ou tard par venir. Alors, quand on pensait à cela, s’accorder finalement des vacances longue durée avec Helena, n’était-ce pas à tenter ? Il fallait voir ça comme une sorte de long congé sabbatique sexuel… Helena était en tout cas prête à essayer ce rituel, et demanda quoi faire. Karen lui sourit, et l’embrassa alors.

« Je vais demander à Candy de préparer le rituel, mais la Chambre se trouve hors du Royaume de Lust, il faut donc un peu de temps pour préparer. Je pense que l’on pourrait profiter de cela pour se rapprocher de cette dame dont je t’ai parlé, Poison Ivy… J’ai foi en la magie, mais je crois aussi en la science, je pense qu’elle pourrait nous être utile. De plus, au-delà de notre enfant, rappelle-toi que nous avons affronté DeSaad. De l’aide serait la bienvenue. »

Elle sourit encore, et caressa les hanches d’Helena, puis l’embrassa plus longuement, pressant son corps contre le sien.

« Si tu es prête, on peut retourner la voir, je dois t’avouer que j’ai très envie d’honorer ta robe et ce qui se trouve dedans… Comme il se doit. »

[Helena Wayne]

Helena était prête à se lancer dans le rituel de Lust pour que Karen lui fasse un enfant mais cette dernière lui expliqua qu’il faudrait un peu de temps pour que Candy puisse le préparer, la chambre se trouvant hors du Royaume de Lust. Pendant ce temps elle voulait se rapprocher de Poison Ivy pour combiner ses connaissances scientifiques à la magie de Lust et ainsi maximiser leurs chances. En plus elle espérait trouver de l’aide pour un affrontement qu’elle imaginait à la proche et inévitable avec DeSaad. Mais pour l’instant elle voulait juste retourner voir leur invitée et honorer sa robe ainsi que ce qui se trouvait dedans.

« Alors pourquoi attendre ? Allons-y. »

La jeune femme était un peu déçue de ne pas pouvoir se lancer dans une tentative de conception immédiatement alors que sa compagne lui en avait tellement parlé mais elle comprenait qu’il fallait du temps pour que les choses se fassent correctement. Elle la suivit jusqu’à la sortie de son complexe pour retourner dans la villa, l’embrassant et la pelotant de façon ponctuelle sur le chemin pour maintenir l’excitation vivace maintenant que la flamme était allumée.

De retour dans la villa Helena et Karen tombèrent sur un spectacle des plus ravissants : Candy était installée sur le canapé avec un des domestiques androgynes de Karen sur ses genoux, et tout autour elle les autres employés de la villa étaient en train de s’en donner à cœur joie. Certains s’embrassaient juste tandis que d’autres avaient déjà commencé à faire l’amour, ou du moins essayaient car la plupart étaient en cage de chasteté et devaient se contenter des stimuli qu’ils pouvaient se donner avec leurs doigts et leur langue. La prêtresse de Lust était l’épicentre de cette orgie qu’elle observait avec bonheur tout en caressant le petit soumis installé sur ses genoux.

« Et bien, on dirait que tu ne t’es pas ennuyée en nous attendant. »

Rien de surprenant de la part d’une prêtresse de Lust pour le peu qu’elle avait compris du fonctionnement du culte.

« Karen et moi on pensait passer dans la chambre pour la suite des réjouissances. Tu te joins à nous ou tu veux d’abord finir ce que tu as commencé ici ? »

[Power Girl]

Le plan de Karen était finement rodé, mais n’excluait pas l’hypothèse que Helena tombe enceinte ce soir. Le rituel dans la Chambre de Conception permettrait à coup sûr un accouchement, mais rien n’interdisait que Helena porte leur enfant sans aller jusque-là. Karen était fertile, Candy le lui avait dit, et elle savait que les Terriens et les Kryptoniens étaient génétiquement compatibles. Elle acquiesça donc quand Helena lui confirma de retourner au salon, notant néanmoins la déception dans sa voix. Karen choisit de ne rien dire, et attrapa sa main. Après cette longue conversation, les deux femmes retournèrent dans le salon… Qui avait un peu changé.

Jamie était occupé à sucer une verge que Candy avait développé. Candy Suxxx avait troqué sa robe pour son bikini à la gloire des USA. Sa culotte rouge et blanche s’était ouverte pour libérer son membre, qu’Emeber suçait. Les mains de Candy glissaient à droite et à gauche, masturbant des verges tendues. Il y avait celle d’Ember, ainsi que celle de l’un des androgynes que Helena avait croisé au laboratoire de Karen, Hakuba Nitoshi, à qui on avait retiré sa cage de chasteté.

Sur un tapis à côté du canape, Ruriko Tsubaki, l'assistante de Karen, suçait la queue d’un homme bien bâti, qui dégageait un terrible sex appeal, Carlnes. C’était l’un des cinq « Princes de Luxure » de Lust, un des cinq enfants de la Déesse formant la « Main de Lust », cinq amants exceptionnels. Sa présence ici était une résultante de la volonté de Candy, l’un de ses invités.

Pour accompagner le tableau, Lisbeth se faisait prendre à quatre pattes par l’arrière par la maid de Karen, que Helena avait rencontré lorsqu’elle avait brièvement travaillé à l’étage de la direction, Kamoni. La belle maid sodomisait Lisbeth avec un sex toy massif.

Face à ce spectacle, Helena frémit, et la main de Karen glissa sur ses fesses, tandis que Helena demanda à Candy de les rejoindre. Candy sourit, et se redressa alors, sa verge tendue se retirant de la bouche de Jamie. Elle se dirigea vers le duo, et caressa la joue d’Helena.

« Je sais de quoi toi et Karen avez parlé, mais il n’est pas à exclure que tu tombes enceinte ce soir… Ce rituel est un filet de sauvetage. »

Derrière Helena, il y eut un coup de vent rapide, signe que Karen s’était vite déplacée pour se changer. Quand elle revint, soit seulement une poignée de secondes après, ses mains gantées caressèrent les hanches d’Helena, et elle l’embrassa dans le creux du cou, frottant sa verge contre ses fesses, glissant sous la robe de bonne ménagère d’Helena.

« Tu es sûre de ne pas vouloir profiter d’eux, mon amour ? »

Karen avait remplacé sa robe de soirée par une robe en latex bien plus moulante, avec des gants et des résilles, sa verge relevant sa robe pour heurter les fesses d’Helena. Elle déplaça ses mains le long des hanches de sa femme.

« Ce soir, ta chatte est entièrement à moi… Je te promets de te donner tout mon amour et toute mon énergie pour que tu puisses porter notre enfant… Le rituel dont je t’ai parlé servira dans ce cas à m’enfanter, moi… »

Karen, enceinte… Ce n’était là aussi pas prévu, mais il fallait bien innover !

[Helena Wayne]

Helena et Karen étaient prêtes à entrer dans le vif du sujet de leur soirée mais en allant chercher Candy pour l’inviter à les rejoindre elles tombèrent sur un superbe spectacle : une orgie entre les employés de Karen et leur invitée ainsi qu’un homme très bien bâti sorti de nulle part. Face à ce spectacle Helena frémit, et encore plus quand elle sentit la main de Karen sur ses fesses. Candy se dirigea vers le duo et expliqua à Helena que le Rituel de Lust dont elle avait parlé avec Karen n’était qu’un filet de sauvetage, il n’était pas impossible qu’elle tombe enceinte dès ce soir.

« Si tu le dis… »

Elle sentit un coup de vent rapide derrière elle puis des mains gantées caresser ses hanches et une verge tendue taper contre ses fesses. Elle se tourna et vit sa compagne habillée d’une robe en latex bien plus moulante avec des gants et des résilles. Elle lui promit que ce soir elle lui donnerait tout son amour pour essayer de la mettre enceinte et si elle y parvenait alors le rituel servirait à l’enfanter, elle. Enfin elle lui demanda si elle ne voulait pas profiter de l’orgie qui se tenait au salon avant de monter. La jeune femme balaya la pièce du regard, s’attardant surtout sur cet homme au physique imposant duquel se dégageait un terrible sex-appeal mais finit par s’en détourner pour regarder à nouveau vers sa compagne.

« Hhhmmm… c’est tentant… mais non. Ce soir je veux garder toute mon énergie et mon amour pour toi… et pour notre tentative de grossesse. »

Elle ne plaçait pas trop d’espoir dans cette tentative, elle savait que les chances de concevoir entre une femme et une futa étaient très basses, mais elle comptait bien se donner à fond dans cette entreprise malgré tout.

Helena suivit Karen jusqu’à leur chambre en compagnie de Candy, sentant les deux femmes garder fermement leurs mains sur ses hanches ou ses fesses, frémissant d’impatience à l’idée de ce qu’elles lui réservaient. Elle avait bien vu que sa tenue de parfaite ménagère avait fait de l’effet à sa compagne et elle avait hâte de voir à quel point cela l’avait inspirée.

[Power Girl]

La tentation de profiter du corps de Carlnes était tentante, Karen put le sentir, mais Helena refusa cette proposition, préférant plutôt passer sa nuit en compagnie de Karen et de Candy, afin de rentabiliser les chances pour elle de tomber enceinte. Karen s’en pinça les lèvres, puis répondit en embrassant sa femme.

« Voilà un programme qui me plaît… Je te mets enceinte, et, ensuite, on se tape Carlnes… »

Karen se voulait confiante. Helena et elle étaient toutes les deux motivées, et Candy était là pour les aider. Helena n’y croyait pas trop, Karen le sentait, mais elle était au moins prête à faire l’essai. Karen posa sa main sur l’une des fesses d’Helena, celle la plus éloignée de son corps, tandis que Candy fit de même avec Helena. Pressant ainsi les fesses de la femme, elles rejoignirent la chambre nuptiale. Karen disposait de plusieurs chambres dans son manoir, et elle guida le trio vers une chambre noire, avec un grand lit au centre en forme de cœur rouge. En entrant, Helena put sentir que la magie rose vibrait ici. Des glyphes ornaient le sol, formant un rituel complexe avec des bougies qui étaient allumées. On aurait dit une sorte de rituel démoniaque, si ce n’est que le glyphe n’était pas un pentacle.

La porte se referma derrière elles, et Karen se dépêcha d’embrasser Helena, la plaquant contre elle, serrant désormais avec ses deux mains les fesses de son amante. Sa robe en latex crissait doucement, et elle se plaqua contre sa ménagère, sentant son tailleur bleu se crisper.

« Hmmm… »

Candy se retrouva dans le dos d’Helena, et caressa ses hanches, tout en approchant sa verge. Tandis que le désir d’Helena montait, les lignes rituelles sur le sol commencèrent à vibrer chaudement, prenant une teinte rosâtre.

« Ce soir, Helena, je te mets enceinte… »

Karen annonça cela avec une évidente certitude. Elle pressa encore les fesses d’Helena, amenant celle-ci à enrouler ses jambes autour de sa taille. Dans un soupir, Karen la pénétra ensuite, et, dans le dos d’Helena, Candy s’enfonça dans ses fesses. Les bougies s’enflammèrent alors, les flammes prenant une couleur rose, et se diffusèrent dans l’air.

« Haaaa… Je… Je t’aime, Helena, putain, je t’aime… ! »

[Helena Wayne]

Karen disposait de plusieurs chambres dans son manoir, et elle guida le trio vers une chambre noire, avec un grand lit au centre en forme de cœur rouge. En entrant, Helena put sentir que la magie rose vibrait ici. Des glyphes ornaient le sol, formant un rituel complexe avec des bougies qui étaient allumées. Ce n’était pas le rituel de fertilité mais leur soirée allait clairement être magique, dans tous les sens du terme.

Dès que la porte se referma la jeune femme se retrouva plaquée contre la kryptonienne, sentant ses lèvres se presser contre les siennes et ses mains se serrer sur ses fesses. La robe en latex crissait doucement contre son tablier bleu de ménagère et elle soupirait de plaisir tandis que Candy venait se glisser dans son dos. Les lignes rituelles sur le sol commencèrent à vibrer chaudement, prenant une teinte rosâtre, et la kryptonienne promit à sa compagne qu’elle la mettrait enceinte ce soir.

« Hhhmmm… donne-toi à fond Karen. »

Helena enroula ses jambes autour de la taille de Karen et cette dernière la pénétra dans un soupir tandis que Candy s’enfonça dans ses fesses. Les bougies s’enflammèrent alors, les flammes prenant une couleur rose et diffusant une fumée tout aussi rose dans l’air tandis que sa femme répétait combien elle l’aimait.

« Ooohhh… putain, je t’aime aussi Karen ! »

La fumée des bougies avait une odeur très agréable et quand elle arriva aux narines de Helena tous ses sens commencèrent à s’agiter. Elle supposa que les bougies diffusaient un aphrodisiaque dans la pièce, sans doute un produit utilisé par le culte de Lust. En tout cas son corps y réagissait très bien, elle frémissait des pieds à la tête tandis que sa femme la baisait. Leur invitée qui la prenait par l’arrière était secondaire, toute son attention était concentrée sur sa chérie qui fourrait sa chatte trempée avec son gros engin et qui allait bientôt y décharger toute sa semence dans l’espoir de l’engrosser.

« Hhhmmm… ooohhh… aaahhh… »

Helena ne savait pas si elle allait tomber enceinte dès ce soir sans l’aide du rituel mais elle n’allait pas se priver d’essayer. De toute façon elle ne se prenait pas la tête, elle voulait juste prendre son pied, et si par hasard sa compagne parvenait à lui mettre un polichinelle dans le tiroir ce n’était que du bonus.

« Allez Karen… vas-y à fond. Soulève-moi… enfouis ta tête dans mes seins. Aaahhh… jette-moi sur le lit… et baise-moi comme une truie. »

Elle ne faisait que lui souffler des idées, elle était libre de les suivre ou de faire comme elle l’entendait du moment qu’elle lui donnait un maximum de plaisir.