The Multiversity

[Reine Alice Korvander]

Cela avait de quoi surprendre, mais, quand Alice se rendait au lycée Jinmu, c’était dans l’optique de prendre des vacances, et de se renseigner sur un autre monde. Elle dissimulait aux autres qui elle était réellement, à savoir une Reine de Terra, qui pouvait passer autant de temps qu’elle voulait sur Terre grâce à sa nature divine, et à ses variants dimensionnels. Ainsi, pendant qu’Alice était sur Terre, une autre version d’elle-même se trouvait sur Terra. La Alice lycéenne était un peu plus jeune que celle de Terra, ce qui permettait à Alice d’être sans trop de problème une lycéenne comme les autres… Ou presque. Elle était venue initialement sur Terre par curiosité, par soif de l’aventure, et, grâce à son amie Mélinda, avait pu obtenir une identité civile. Sur Terre, elle avait rencontré des amies, à commencer par Nanami Seikyo, qui était amoureuse d’elle. Elle venait aussi de temps en temps avec Mineko Azumi, une esclave qui lui avait été offerte par Mélinda, et qui, quand elle se trouvait sur Terre, jouait tout simplement le rôle d’être sa meilleure amie.

Aujourd’hui, les cours s’étaient terminés. Toutefois, dans la journée ordinaire d’un lycéen japonais, la fin des cours n’était pas la fin de la journée scolaire. Il y avait ensuite le temps consacré aux activités parascolaires, et le nettoyage du lycée. Alice faisait cette fois partie de l’équipe chargée de laver la classe. Les Japonais appelaient ça le « gakko sōji ». C’était une manière d’enseigner aux enfants à être respectueux du bien public. Alice faisait cela en compagnie de quatre autres élèves :

• Ping-Yi,
• Mio Sugiyama,
• Rika Hayama,
• Mineko Azumi.

Mis à part Mineko, les trois autres n’appartenaient pas au clan de Mélinda. Alice disposait ainsi de son propre cercle.

« La bouteille de détergent est vide ! s’exclama Rika.
- Je vais aller en chercher à la réserve. »

Portant son sailor fuku, Alice sortit de la classe, et marcha dans le couloir. Le lycée avait commencé à bien se vider. Elle rejoignit le local technique situé au fond du couloir, près de l’escalier, et commença à sentir une curieuse aura autour d’elle. Elle regarda lentement, sans rien voir. Alice cligna des yeux, puis haussa les épaules. Elle ouvrit la porte, et soupira en constatant que le local technique n’avait plus de détergent. Elle envoya donc un SMS à Mineko, indiquant qu’elle allait prendre plus de temps, car elle devait rejoindre la réserve au sous-sol pour reprendre du détergent. Alice descendit ensuite les marches, rejoignant le rez-de-chaussée. Des élèves discutaient, parlaient. Elle aperçut par une fenêtre les cours de sport où les clubs sportifs s’entraînaient. Alice avait encore cet étrange pressentiment que quelque chose se trouvait là. La Croix de Sylvandell, son artefact de protection, ne s’agitait toutefois pas. Elle descendit encore, et rejoignit le premier sous-sol.

Le vigile n’était pas là, faisant sa ronde. Alice se dirigea donc vers la maintenance, et indiqua sur un cahier qu’elle prenait une bouteille de détergent. Elle s’y rendit ensuite, et sentit alors une présence dans son dos. Surprise, Alice se retourna, pensant au vigile.

« J’ai pris une bouteille de détergent, je… »

La jeune femme cligna des yeux à plusieurs reprises. À l’entrée de la grande salle de réserve, il y avait, non pas le vigile, mais une élégante femme noire avec une combinaison moulante en latex, qu’elle observa lentement en clignant des yeux, surprise par cette rencontre…

« Euh… Qui êtes-vous ? » demanda-t-elle, tout en percevant à nouveau une étrange aura qui émanait de cette femme.

[Lukate A. Takule]

Les lycées japonais. Habitats naturels des lycéennes japonaises et terres de chasse des ancêtres de Lukate. Il en existait de nombreux de part le monde, mais surtout au Japon, il fallait le dire. Mais si tous les lycées japonais étaient un peu particuliers, il fallait dire que celui-ci l'était plus encore. Depuis qu'elle pratiquait la magie, Lukate s'était éveillée à une sorte de quatrième sens, une sorte de ressenti pour tout ce qui appartenait au domaine du mystique. Et si ce n'était pas rare d'en retrouver n'importe où, il fallait dire que cet endroit semblait en regrouper plus que partout ailleurs où Lukate était allée. Excepté peut-être l'académie de magie, mais c'était normal, ça. Mais avec tout ce qui se passait dans le lycée Jinmu, il arrivait clairement en deuxième position. Lukate pouvait facilement sentir que certaines personnes n'étaient pas humaine, ou ne l'était qu'en partie, en percevant leur aura, ou qu'importe comment on appelait ce qu'elles irradiaient, mais ne pouvait pas réellement définir ce qu'elles étaient. Il lui faudrait peut-être un peu plus d'expérience dans le domaine pour reconnaître la nature des êtres de cette manière, mais c'était difficile de le faire au milieu d'un lycée fréquenté.

Enfin, fréquenté, il l'était de moins en moins, même si la plupart des lycéens restaient encore un peu après les cours, pour leurs activités de club, plus le temps passait et plus ils rentraient chez eux. Malgré tout, l'après-cours était encore jeune, les salles étaient encore pleines, comme les couloirs que les élèves empruntaient encore beaucoup. Malgré tout, et malgré les interférences de toutes ces sources, Lukate en remarqua une qui se dénotait de celles qui se dénotaient, comme si elle était plus particulière encore. Quitte à apprendre à reconnaître les énergies, autant commencer par les plus remarquables, et la meilleure manière était de savoir ce qui émettait celle-ci.

De prime abord, cependant, la source de cette énergie ne semblait pas si spéciale à Lukate. Une lycéenne japonaise comme les autres, si ce n'était qu'elle était blonde. Ce n'était pas vraiment une teinte de cheveux normale pour une japonaise, même si elle n'était pas vraiment la seule dans ce lycée. Elle faisait ses corvées avec quelques autres élèves, qui semblaient plus communes, en terme de ce que Lukate ressentait, en tout cas. Au moins, ça lui avait facilité les choses pour clairement identifier laquelle émettait cette sensation particulière, si il y en avait eu d'autres, moins exceptionnelles mais remarquables quand même, ça aurait pu la tromper en parasitant sa perception.

Le hasard voulu que sa cible se détacha du groupe. Lukate avait vaguement entendu que quelque chose était vide, et que la demoiselle s'était portée volontaire pour aller en chercher. Lukate put donc la suivre jusqu'à la réserve, dont elle ouvrit la porte, mais pas longtemps et, quand elle la referma, elle avait toujours les mains vides. Elle n'avait pas trouvé ce qu'elle cherchait et continua d'en chercher, descendant les escaliers, jusqu'au sous-sol. En fait, ça arrangea plutôt Lukate, elle s'isolait vraiment du reste du lycée, dans un endroit sombre et inquiétant.

En fait, le sous-sol était plutôt bien illuminé. C'était un peu ça aussi, le Japon, tout était bien entretenu, même l'éclairage, Lukate pouvait déjà dire adieu à l'ambiance inquiétante. Mais ce n'était pas grave, elle avait encore l'avantage de pouvoir faire une entrée intimidante, en allant juste derrière la lycéenne en attendant qu'elle se retourne. Ce qu'elle ne fit pas tout de suite, elle nota d'abord quelque chose dans une sorte de carnet, avant de continuer d'avancer. Encore une manie administrative mais, une fois qu'elle eut trouvé ce qu'elle cherchait, elle se tourna, cherchant apparemment à justifier sa présence, avant de constater que la personne à présent en face d'elle n'était pas celle qu'elle pensait.

"Tu ne serais pas une magical girl, par hasard?"

Lukate était tellement curieuse de savoir ce qu'elle identifiait chez cette lycéenne qu'elle ne répondit même pas à sa question. Pourtant, elle adorait annoncer qui elle était, c'était même presque entièrement pour ça qu'elle s'était inventé un nom. Enfin, à la base, c'était parce qu'il en fallait bien un pour s'inscrire au fan club des tentacules de l'académie de magie qu'elle avait squatté mais, même sans ça, elle aurait sans doute fini par s'en inventer un, juste pour pouvoir dire qui elle était.

En tout les cas, à présent qu'elle cherchait à identifier la jeune femme, Lukate vérifiait déjà sa première hypothèse, quelque chose qui ressemble à une lycéenne japonaise, mais qui n'en est pas une, et doit sans doute aussi émettre une énergie mystique. Bien sûr, la présence de la jeune femme dans un lycée japonais pouvait avoir du sens, ces fausses lycéennes japonaises poussant parfois leur fourberie jusqu'à être aussi de vraies lycéennes japonaises. Heureusement, malgré le danger qu'elles représentaient, les tentacules avaient quand même développé une stratégie efficace pour les combattre, une stratégie qui consistait à toujours les attaquer dans le dos, jamais de face. En fait, là, pour la stratégie, c'était raté.

[Reine Alice Korvander]

Alice avait appris assez récemment que sa mère était un avatar d’Aphrodite, et qu’elle avait donc hérité des pouvoirs de la Déesse de l’Amour. En ajoutant à cela le fait qu’elle avait été bénie par le Patriarche, la tête blonde était plutôt déstabilisée. Elle ne maîtrisait pas encore très bien ses nouvelles facultés, mais elle savait qu’elle pouvait sentir le désir, et percevoir tout ce qui, de près ou de loin, était liée à la magie rose. Ainsi, quand elle se retourna face à cette superbe femme en combinaison noire moulante, Alice sentit que son émoi était lié à elle. Elle frémit donc, et se sentit rougir quand la femme s’avança vers elle. Sa combinaison en latex crissa, et, sans se soucier de répondre à sa question, elle lui demanda si elle n’était pas une magical girl.

À cette question, Alice tiqua un peu. Elle avait entendu parler de ces versions japonaises des super-héros, des jeunes lycéennes capables de se doter de pouvoirs magiques et de se transformer grâce à une sorte d’animal-totem ressemblant à une peluche. Cependant, et aussi surprenant que cela puisse paraître, elle n’avait pas encore vu de magical girl à Yoake, ou au lycée Jinmu.

« Je… Euh… Non, Madame, je… Je ne suis pas une magical girl… »

Difficile de soutenir le regard intense de cette femme, mais où regarder d’autre ? Son corps entier était un appel au vice ! Ses lourds seins semblaient particulièrement comprimés dans sa combinaison moulante serrée. Alice sentit malgré elle ses joues s’empourprer brièvement, et se racla la gorge. Oui, il y avait vraiment quelque chose d’anormal concernant cette femme, et ce n’était pas lié qu’à sa plastique.

« Pourquoi vous me posez cette question ? Et vous ne m’avez pas répondu… Qui êtes-vous ? Vous ne faites pas partie du personnel avec cette tenue. Si.. Si vous insistez, je vais devoir appeler la police ! »

Alice essaya de dire ça avec conviction, mais, curieusement, ses rougeurs sur ses joues s’étaient accrues…

[Lukate A. Takule]

La question de Lukate sembla surprendre la blonde, même si le fait qu'elle ne s'y attende pas ne répondait en rien à la déesse, il était normal d'être surprise par elle, même pour une magical girl qui vivait généralement dans l'anonymat quand elle ne persécutait pas de coupables tentacules avec ses pouvoirs. Mais finalement, elle finit par répondre, par la négative, même si elle restait hésitante.

"Donc, tu es une lycéenne comme les autres?"

Lukate savait déjà que la demoiselle n'était pas une lycéenne comme les autres et, si elle disait ne pas être une magical girl, ça ne lui laissait que deux hypothèses crédibles. Soit ce n'était pas une magical girl, soit elle mentait. Il fallait se méfier, même si la jeune femme semblait totalement normal, une magical girl est souvent une fille comme les autres. Mais quand le destin la choisit pour lutter contre les forces du mal, elle devient une héroïne au surnom souvent ridicule. Mais la possible sournoiserie de la jeune femme allait devoir attendre, de toute façon, si c'était une magical girl, elle finirait sans doute par se révéler, mais il y avait dans ce qu'elle avait dit après quelque chose dont Lukate devait se préoccuper en priorité. Et ce n'était pas le fait qu'elle menaçait d'appeler la police, que la déesse connaissait comme étant une sorte de foule de villageois en colère, mais avec des revolvers et des lampes de poche à la place des fourches et des torches. Même si ils pouvaient être dangereux pour un tentacule lambda, elle n'avait pas forcément grand chose à craindre d'eux. Non, il y avait pire.

"Qu'est-ce qu'elle a, ma tenue?"

En fait, les menaces de la jeune femme étaient loin d'être intimidantes, dans la mesure où elle-même semblait incroyablement intimidée par la présence de Lukate, même si elle était probablement parfaitement capable d'appeler de sortir le téléphone qu'elle avait utilisé peu de temps avant pour appeler la police. Peut-être même qu'elle avait une fonction d'urgence, pour que son téléphone fasse leur numéro sans qu'elle aie à le chercher ou à le taper en entier. Les téléphones modernes faisaient ce genre de trucs, aux États-Unis, il y avait même une fonction où le téléphone composait un numéro de confiance quand on lui disait qu'on se faisait contrôler par la police, et il filmait aussi en même temps. Mais ce qui importait Lukate en se moment, c'était que ses incroyables capacités de camouflage et d'infiltration lui avait fait défaut. D'après la jeune femme, sa tenue trahissait le fait qu'elle n'avait rien à faire dans le sous-sol sec et bien éclairé de ce lycée.

"C'est une tenue tout ce qu'il y a de plus classique, je ne vois pas pourquoi les membres du personnel ne pourraient pas la porter."

La blonde pourrait sans doute lui répondre, mais Lukate cherchait déjà les défauts dans son apparence. Ses mains parcouraient son corps, insistant sur les volumes, qu'elles soulignaient au passage, essayant de trouver quelque chose qui ne conviendrait pas à une tenue normale. La déesse commençait pourtant à avoir de l'expérience dans ses transformations et elle apprenait de ses erreurs. Ca faisait bien trois semaine qu'elle n'avait fait qu'un coude par bras.

"C'est la couleur?"

[Reine Alice Korvander]

Alice commençait à mettre le doigt sur ce qu’elle ressentait… Cette gêne, cette impression de puissance. Elle se sentait comme un deux face à un flush royal, elle sentait la nature divine de cette femme.

*Une Déesse… C’est une Déesse, comme Aphrodite, ou Fulron…*

C’était ce sentiment confus qu’elle ressentait face à eux qu’elle retrouvait ici… Mais pas uniquement. Il y avait aussi un relent de désir, une attirance qui ne s’expliquait pas que par sa tenue ultramoulante. La menace d’appeler la police était purement fantaisiste, Alice n’était pas vraiment en état d’appeler qui que ce soit. Elle observait les courbes de cette femme, qui s’étonna alors de la tenue qu’elle portait, et souhaitait savoir ce qu’elle avait d’anormal. Alice allait répondre, mais elle rougit quand les mains de la femme glissèrent sur son corps, pressant ses volumineux seins, puis sur ses hanches, faisant crisser la combinaison en latex. Le fétichisme d’Alice, travaillé au corps par des années à être l’amante de Mélinda, la trahissait. Ses rougeurs s’accentuèrent quand la femme se retourna, et lui présenta la vue de son magnifique postérieur. Les yeux d’Alice glissèrent dessus, et elle se mordilla la lèvre inférieure, crispant ses mains. Son pouls s’emballait, et elle se racla la gorge.

À ce stade, Alice ignorait si cette femme jouait la fausse naïve. Elle se rapprocha un peu d’elle, et lui répondit :

« Tu es dans un lycée public japonais, cela veut dire qu’on doit tous porter des tenues spécifiques… Les élèves de sexe féminin portent un sailor fuku. Les gardiens ont aussi des tenues spécifiques, même s’ils n’ont pas d’uniformes… Et les professeurs aussi. Et toi, tu portes une tenue en latex ! »

Alice s’était encore rapprochée d’elle, au point de pouvoir, en tendant la main, toucher du doigt la combinaison.

« C’est une tenue qui te va très bien, mais un peu trop érotique… Si tu te balades dans un couloir, tu ne vas pas passer inaperçue… »

La tête blonde devait résister à l’envie de toucher davantage ce latex, et serra ses doigts en repliant sa main.

« Et tu ne m’as toujours pas dit qui tu étais… Ma mère est une Déesse, tu sais… Je perçois chez toi cette même aura divine que je ressens chez elle. Elle s’appelle Aphrodite… Tu ne viendrais pas de Lusst’ghaa, par hasard ? Je me demande si ce n’est pas elle qui t’a envoyé, c’est le genre de choses qu’elle adore faire… »

[Lukate A. Takule]

Cherchant toujours sur elle ce qui clochait, Lukate écoutait ce que lui disait la demoiselle. Elle savait déjà que les lycéennes japonaises portaient une tenue spécifique, c'était à ça qu'on les reconnaissait, même si celle-ci était différente d'un lycée à l'autre. C'était aussi pourquoi les magical girls portaient parfois des tenues assez semblables, pour qu'on ne se méfie pas d'elle.

Mais le plus important, c'était bien sûr ce qui n'allait pas dans la tenue de Lukate. Même les membres du personnel avait une tenue spécifique, ça expliquait tout, même si ce que la jeune femme soulignait surtout, c'était la matière dans laquelle elle était faite, le latex. Ce n'était pas comme si Lukate en portait réellement, puisque sa tenue faisait partie de son apparence, mais c'est vrai qu'elle l'appréciait et était à l'aise dedans. Il était souple, lisse et parfois un peu brillant, comme un tentacule. Et érotique aussi, d'après la jeune femme, mais c'était aussi le cas des tentacules. Pour passer inaperçue dans les lycées japonais, Lukate devrait sans doute essayer de mieux copier les adultes qu'elle y trouve, qui n'étaient pas des lycéennes adultes, comme il serait logique de le penser, mais en réalité des professeurs. Enfin, c'était quand même souvent des lycéennes devenues adultes, mais ce n'étaient plus des lycéennes, d'ailleurs, en abuser ne faisait pas le même effet, même si ça ne laissait pas indifférent.

Mais, même si elle avait répondu à la question de Lukate, la demoiselle semblait encore accorder plus d'importance au fait de savoir qui était Lukate. C'était vrai qu'elle ne le lui avait pas encore dit mais, pour sa défense, la blonde non plus, alors que la Déesse l'avait demandé la première, juste après elle. Malgré tout, elle finit par répondre, révélant que sa mère était une Déesse, et que Lukate dégageait la même aura qu'elle. Ca pouvait peut-être expliquer que Lukate aussi sentait quelque chose de spécial en elle.

"Donc, tu es à moitié Dieux? Comme ce type qui a zigouillé sa famille, volé des pommes, des moutons, des chevaux, une ceinture et libéré un criminel?"

Lukate en savait déjà assez sur les Demi-Dieux, et savait qu'ils étaient nombreux, surtout dans la mythologie grecques, ces divinités étant de vrais queutards couchant sans arrêt avec tout le monde. Et Zeus était le pire de tous, en tant que Dieu des Dieux, ça faisait de lui le Dieu des queutards. Ou le Queutard des Dieux? En tout les cas, une bonne partie de la mythologie parlait de ses bâtards et, si les Dieux faisaient n'importe quoi, quand les Demi-Dieux faisaient n'importe quoi, ils ne le faisaient pas moitié.

Mais bon, à supposer que Lukate puisse croire la jeune femme, elle pouvait donc en déduire que ce qu'elle sentait émaner d'elle désignait une demi-déesse. Une demi-déesse dont la mère adorait lui envoyer des personnes intimidantes et oppressives qui la questionnaient. C'était plutôt une bonne mère, sans doute.

"Non, je ne viens pas de Lougsta. Enfin, je crois."

La Dimension Tentacule n'avait pas réellement de nom. Ou peut-être en avait-elle plusieurs, même si elle restait méconnue, peut-être certaines personnes lui avaient-elles donné un nom, sans même penser à en informer les tentacules qui y vivaient. Les gens faisaient ça, parfois, ils arrivaient quelque part, et lui donnait un nom sans se soucier de ce qu'en pensaient les autres. Il était fort possible que le nom évoqué par la demoiselle soit l'un de ceux donné à cette dimension.

Mais il n'échappa pas à Lukate que la jeune femme semblait moins intimidée par elle qu'au début. Peut-être le fait de l'avoir identifiée comme une envoyée de sa mère, mais elle s'était approchée, et avait même poser le doigt sur la tenue de Lukate, bien qu'elle s'en était ensuite détachée, comme si elle hésitait, même avant que la déesse ne l'aie détrompée sur les origines.

"Et personne ne m'a envoyée ici. Je suis venue de moi-même pour rôder dans les couloirs et observer les lycéennes japonaises. Quelque chose de tout à fait normal, donc."

[Reine Alice Korvander]

Lukate ne lui confirma pas appartenir à la famille d’Aphrodite. Les Olympiens avaient effectivement tendance à multiplier leur progéniture, mais elle connaissait visiblement assez le panthéon pour lui parler des « exploits » d’Héraclès.

« Eh bien… Plus ou moins, oui. Mais Héraclès descendait de Zeus, et était maudit… Enfin, c’est une longue histoire. Moi, je n’ai pas sa puissance physique, j’ai plutôt… Euh… Certaines capacités issues de ma mère. »

Elle glissa cela en rougissant. Difficile de dire oralement qu’on avait avant tout une puissance liée à la magie rose, et au sexe. Mais c’était sans doute ce que Lukate avait ressenti. Celle-ci continuait à rester mystérieuse, rebondissant davantage sur les réponses d’Alice que sur ses questions. Pour autant, la Croix de Sylvandell ne s’était toujours pas actionnée, signe que Lukate n’était pas une démone masquée cherchant à la tuer, ou un esprit maudit. Il y avait tellement d’histoires là-dessus au Japon… Le pays était plein de paradoxe. Très en avance sur les technologies futuristes, le Japon restait aussi très superstitieux, et les lycéens adoraient raconter les histoires de fantômes hantant les lycées. En ce qui concernait les lycées, il y avait bien sûr le mythe d’Hanako-san, le fantôme d’une ancienne étudiante qui hanterait les toilettes pour femmes. Le mythe disait que, pour l’invoquer, il fallait se rendre dans la troisième cabine des toilettes, et répéter trois fois le nom : « Hanako-san ». Mais Lukate ne ressemblait pas vraiment à un fantôme. Et, quand elle lui confirma qu’elle ne venait pas de « Loustga », Alice fronça les sourcils.

*Si elle n’est pas liée à Mère, d’où vient-elle ?*

Lukate lui expliqua être venue ici de son plein gré, afin de rôder dans les couloirs, et d’observer les lycéennes japonaises. Il était étonnant que personne ne l’ait surpris, ou qu’elle ait pu rentrer. Le lycée disposait tout de même de portes d’entrée, mais aussi de vigiles. Alice restait proche d’elle, toujours aussi curieuse. Elle aurait sans doute dû se méfier, mais c’était comme si son instinct de survie s’était endormi, comme si, intuitivement, elle avait confiance en elle… Ou peut-être était-elle hypnotisée par sa combinaison en latex.

« Oui, espionner des lycéennes, c’est tout à fait normal, haha ! s’exclama Alice avec un rire nerveux. Et vous avez franchi les portes comment ? Avec une telle tenue, les vigiles ne vous auraient pas laissé rentrer. »

Elle se rapprocha encore d’elle, jusqu’à être face à Lukate, et croisa les bras devant elle.

« Ce n’est pas très juste… Tu ne sembles pas surprise que je sois demi-déesse, tu me prenais pour une magical girl… Tu es quoi ? Une sorcière ? Un esprit ? Pourquoi tu observes des lycéennes ? »

[Lukate A. Takule]

La demoiselle confirma qu'elle était bien comme le demi-dieu dont Lukate lui parlait, même si elle se différenciait vraiment de lui, associant leurs différences avant tout à leur parenté. Elle tenait des capacités de sa mère. Pour autant que Lukate le savait, Aphrodite était la déesse grecque de l'amour, elle avait peut-être des capacités de séductrice. Difficile à dire, si elle les avait essayé sur Lukate, ça ne devait pas bien marcher, la déesse n'avait pas particulièrement envie de lui offrir des chocolats, de l'emmener au cinéma ou de lui chanter la sérénade. Mais peut-être n'avait-elle pas essayé, c'était dur à dire et elle semblait plus avoir envie d'obtenir des réponses à ses questions qu'à flirter, pour le moment, même si la séduction était aussi un bon moyen d'en obtenir, c'était même une méthode d'espionnage très ancienne et efficace. Et des questions, la demoiselle en avait, mais c'était sans doute parce que Lukate n'y répondait pas, il fallait dire que jusqu'ici, elle était plus concentrée sur l'idée de répondre à ses propres questions. Mais, maintenant qu'elle savait ce qu'elle voulait savoir, elle pouvait peut-être changer d'attitude, et commencer à rendre la politesse à la blonde. Mais bon, on ne pouvait pas dire que Lukate suivait forcément ce genre de logique.

"Encore ma tenue? Honnêtement, si quelqu'un comme moi se présentait devant moi, je la laisserais entrer."

Puis elle entrerait en elle, c'était sûr. Bien sûr, Lukate avait peut-être encore quelques progrès à faire dans la manière de se transformer, pour se fondre mieux dans la masse mais, d'une certaine manière, elle prenait instinctivement une forme agréable à regarder, qui lui attirait la bienveillance des autres, c'était une bonne méthode pour éviter les problèmes, la plupart du temps, même si celle qu'elle affichait devant la jeune femme, surtout la tenue, semblait plus attiser sa méfiance. Les mains de Lukate se posèrent sous ses propres seins, les soulevant pour mettre leur volume encore plus en valeur.

"J'adore les gros seins. Ils sont souvent plus généreux en bon lait."

Ca n'avait rien à voir avec sa tenue, bien sûr, mais il ne fallait pas oublier que, comme les autres tentacules, Lukate pensait à se nourrir, c'était après tout, pour ainsi dire, son seul besoin. Elle ne pensait pas particulièrement à se reproduire, peut-être parce que son immortalité la relâchait de la pression de la continuité de l'espèce. D'ailleurs, maintenant qu'elle en discutait, si elle le faisait, est-ce que ça donnerait aussi des demi-dieux? Voire même des trois-quart-dieux, dans le cas présent. Mais après avoir massé ses seins, sans aucune honte apparente, devant la blonde, les yeux de Lukate se dirigèrent vers la poitrine de son interlocutrice. Maintenant qu'elle avait parlé de nourriture, ça lui faisait vraiment penser que c'était avant tout à quoi servaient les lycées japonais. À ça, et accessoirement à former les jeunes japonais pour qu'ils deviennent des citoyens accomplis et productifs mais, ça, c'était sans importance.

"Les tiens sont plus petits, mais ils restent volumineux et bien ronds. Ils donnent beaucoup de lait?"

[Reine Alice Korvander]

Alice continuait à être confuse, une confusion qui n’allait qu’en s’accroissant quand Lukate lui signala que, si elle voyait des personnes habillées comme elle, elle les laisserait passer… Puis en allant presser ses propres seins. Les joues d’Alice prirent une teinte rouge, et son regard se focalisa naturellement sur les seins de Lukate. Il est vrai que celle-ci avait une très belle poitrine, moelleuse et ferme, furieusement engoncée dans sa tenue en latex. Lukate avait un décolleté assez réussi, et elle lui signala qu’elle aimait les gros seins, car ils produisaient plus de lait.

*Hein, quoi ?*

Déstabilisée par ce qu’elle entendait, Alice ne réagissait pas immédiatement. Cette femme semblait s’amuser à la provoquer, et, à ce stade, il était difficile de se méprendre sur ses intentions, ou sur ses vacances. Mais, qu’une femme aussi belle agisse comme une prédatrice sexuelle, cela avait de quoi de surprendre. Est-ce qu’elle se faisait un fantasme personnel, ou est-ce qu’il y avait autre chose derrière ? Elle ne s’embarrassa pas à répondre aux questions d’Alice, restant juste sur sa tenue, et sur des questions plus physiques.

Lukate lui indiqua ainsi que ses propres seins étaient petits, accentuant la rougeur d’Alice, qui n’en menait toujours pas large. Les questions de Lukate étaient très personnelles, très perturbantes aussi ! C’était sans aucun doute le but voulu, mais Alice ne savait plus où se mettre, du coup ! Elle se racla la gorge, essayant de retrouver sa contenance, même si elle tombait peu à peu entre les mains de Lukate. Une partie de son instinct commençait à lui dire de se méfier, mais son désir exprimait des envies différentes.

Elle se racla la gorge, un peu gênée, puis répondit ensuite :

« Alors, déjà, mes seins ne sont pas si petits que ça ! Ils sont même aussi gros que les tiens, je dirais… »

Voire même plus gros ! Lukate la provoquait… Mais Alice tombait dans son jeu !

« Et pourquoi tu souhaites savoir si j’allaite, au juste ? Vas-tu enfin me dire qui tu es ? »

[Lukate A. Takule]

Les propos de Lukate semblait mettre la demi déesse mal à l'aise. Elle avait commencé à rougir assez vite, mais là, elle était aussi pourpre que si un tentacule s'était glissé entre ses cuisses, l'inondant de plaisir pour obtenir sa mouille. Pourtant, c'était elle qui ramenait toujours la conversation sur l'apparence de Lukate, surtout sur sa tenue qui semblait presque l'obséder. Mais il n'y avait pas que la gêne qui animait la demoiselle, à présent, il y avait une petite dose de colère, parce que Lukate avait dit que ses seins étaient plus gros que celui de la blonde. Du coup, ce n'était peut-être pas de la vraie colère, plutôt de la fierté, alors que ses propres atouts physiques étaient mis en doute. Pourtant, Lukate n'avait pas dit qu'ils étaient petits, elle avait même dit qu'ils étaient volumineux, mais la lycéenne n'était pas d'accord avec sa comparaison, même si l'histoire de lait semblait aussi la tracasser, et la décontenancer sans doute, parce qu'elle posa une question particulièrement inutile.

"Ben, pour le boire. Qu'est-ce que tu voudrais que je fasse avec?"

C'était assez évident. Ou peut-être pas? Il paraissait que Cléopâtre prenait des bains de lait d'ânesse. Ca devait en faire, des ânesses à traire, mais peut-être que le lait maternel était aussi bon pour la peau, et la jeune femme gardait le sien pour se l'étaler sur la sienne. Ou alors, elle cirait ses chaussures avec, au Japon, c'était important d'avoir des souliers bien propres et brillants. Si ça se trouvait, le lait maternel avait des milliers d'utilités merveilleuse à découvrir, des milliers qui n'intéresseraient jamais les tentacules, bien sûr. Mais ce n'était pas la seule question que la blonde posait, et l'autre était sans doute plus pertinente et elle devait réellement tenir à obtenir une réponse, puisqu'elle l'avait déjà posée plusieurs fois, et insistait bien dessus. Lukate pouvait sans doute lui répondre, à présent, il lui suffisait de rester concentrée et de ne se laisser distraire par aucune autre pensée.

"Ils sont si gros que ça?"

Lukate avait constaté que la jeune femme avait une poitrine développée, mais elle n'était pas sûre qu'elle le soit autant que la sienne. Mais c'était vrai qu'elle pouvait se tromper, sa poitrine lui semblait grosse parce qu'elle était juste sous son nez, tandis que la demoiselle avançait et reculait la sienne. Avec la perspective, c'était difficile de se faire une opinion, et ce n'était pas le seul problème.

"Difficile de juger sous les vêtements. On va voir."

Lukate commença par libérer sa poitrine, simplement en repoussant avec ses doigts la partie qui entourait ses seins. En fait, elle n'avait même pas besoin d'utiliser ses mains, sa tenue faisait partie d'elle, c'était un peu comme si elle écartait les paupières, sauf que ça ne lui permettait pas de mieux voir. Par contre, ça permettait de mieux voir sa poitrine, qui n'était plus du tout couverte, permettant de mieux juger de sa taille. Après tout, même si la tenue était moulante, elle se serrait contre les courbes, et les écrasait quand même un peu.

"Bon, c'est quelle sorte de boutons?"

C'était à présent à la poitrine de la demoiselle de se dévoiler. Si l'humanité avait mis au points moults manières fermer leurs vêtements, les uniformes scolaires possédaient rarement des scratches ou des zippers. Restait les boutons, les classiques, qui se coinçaient en les glissant correctement dans une fente assez étroite pour ensuite empêcher qu'ils repassent dans l'autre sens tout seul, ou les boutons pressions, qui consistaient simplement à forcer pour enfoncer un excroissance dans un trou juste un peu trop étroit, afin qu'il n'en sorte que si on tirait assez fort. Les deux méthodes pouvaient être vues comme des métaphores sexuelles, en fait. Lukate s'affairait donc à déboutonner l'uniforme de la blonde, afin de répondre à cette question existentielle, laquelle des deux avait la plus grosse poitrine?

[Reine Alice Korvander]

Cette rencontre surréaliste se poursuivait sans qu’Alice ne puisse vraiment contrôler quoi que ce soit. Sa raison lui dictait de fuir, de quitter cette femme beaucoup trop belle et beaucoup trop évasive pour être honnête. Ce n’était pas la peur qui retenait Alice, c’était autre chose. C’était cette bonne vieille confrontation entre l’envie et la raison, ce que les psychanalystes appelaient le « ça » et le « sur-moi », ou ce que Hergé symbolisait lorsque Milou était en discussion avec deux voix intérieures représentant sa bonne conscience angélique et son désir démoniaque. Il y avait chez cette femme un attrait, un charme magnétique. Alice sentait la magie qui émanait d’elle. Une femme normale ne se baladait pas en tenue de latex dans un lycée. Elle aurait dû être surprise avant. De plus, cette discussion surréaliste confirmait qu’Alice venait de croiser une créature spéciale. Les hypothèses se bousculaient dans sa tête, même si, pour être honnête, à ce stade, la piste la plus sérieuse lui semblait être un extraterrestre. Mais il y avait aussi ce charme érotique qu’elle sentait venant d’elle, et qu’elle avait au départ pris pour l’influence du culte de sa mère.

*Ou c’est peut-être juste sa combinaison moulante qui te fait fantasmer… Tu es peut-être en train de prendre des vessies pour des lanternes, ma chère Alice.*

Lukate écarta alors les pans de sa combinaison. Alice la vit ainsi sortir ses seins, tout en lui ayant préalablement dit qu’elle aimait boire du lait… Et visiblement pas le lait de vache ou d’ânesse. Elle parlait du lait maternel. La femme se rapprocha ensuite d’Alice. Son sailor fuku comprenait une chemise sous une petite cravate.

« Je… » soupira Alice.

Elle sentit ensuite les mains gantées de la femme tirer sur sa cravate, la jetant au sol. Alice soupira lourdement, et posa ses mains sur les hanches de la femme. Elle sentait ce latex contre ses doigts, et crispa ses doigts dessus quand la femme ôta quelques boutons. Alice n’avait pas de décolleté ouvrant au milieu comme la tenue de Lukate. Sans doute aurait-elle dû demander à cette femme d’arrêter de faire ça, mais elle s’en sentait incapable. Elle laissa donc Lukate déboutonner sa chemise. Dessous, il y avait un soutien-gorge. Alice se recula alors.

« Je vais le faire, ça va ! »

Elle ferma les yeux, essayant de diminuer les battements intenses et rapides de son pouls. Alice retira sa chemise, puis dégrafa son soutien-gorge. Elle se présenta ainsi seins nus à la femme, ne portant plus que son collier doré avec son pendentif en bas, la Croix de Sylvandell. Elle était au-dessus de ses seins, ressemblant à une croix chrétienne, si ce n’est que les bords étaient arrondis, pour évoquer les ailes d’un dragon.

« Donc, vous venez pour boire du lait, c’est ça ? C’est un genre de fantasme bizarre de riche ? »

Au Japon, pays où l’on trouvait des distributeurs de culottes usagées portées par des femmes, il fallait s’attendre à tout type d’excentricité ! Alice posa un bras devant ses seins, par pudeur, mais aussi pour voir comment Lukate allait réagir. Elle savait toutefois que sa dernière théorie était fausse, mais choisit de jouer le jeu, en se disant que cela amènerait peut-être Lukate à se présenter, et non juste à perturber Alice par sa présence :

« Je ne me laisse pas peloter mes nibards comme ça ! Il faut payer ! »

[Lukate A. Takule]

Lukate avait déjà défait quelques boutons de la chemise de la jeune femme, quand celle-ci l'interrompit, lui disant qu'elle allait le faire elle-même. Et elle le fit, elle finit le travail, jusqu'à ce que ses seins soient à l'air libre. Lukate commençait déjà à les observer, pour juger de laquelle avait les plus gros, quand la blonde les cacha avec un bras. C'était bien la peine de les découvrir, si c'était pour à nouveau les dissimuler, mais les humains étaient souvent incohérent, surtout dans leurs notions, comme celle qu'invoquait la demoiselle, de payer.

Même si ce concept était absurde, Lukate le connaissait. Les humains vivant en communauté, ils dépendaient les uns des autres, et jugeait nécessaire de quantifier ce qu'ils apportaient aux autres et ce que les autres leur apportaient par l'échange de devises. D'ailleurs, la demoiselle avait parlé de boire du lait comme un fantasme bizarre de riche. Ca aussi, c'était absurde, boire du lait n'était en rien un truc de riche, c'était même un bien assez commun, les riches prenaient plutôt des trucs plus raffinés. Mais apparemment, elle pensait que peloter ses nibards, comme elle le disait, méritait d'être payant, ce qui posait un problème, puisque Lukate n'avait pas d'argent sur elle. Qu'est-ce qu'elle en ferait? Elle voyait donc mal comment payer la blonde, il était peu probable qu'elle l'attente ici, pendant qu'elle cherchait un emploi et obtienne son premier salaire. Ce serait sans doute plus simple d'en demander à la jeune femme, afin qu'elle la paie, pour qu'elle puisse la payer, mais il faudrait qu'elle aie un travail à lui donner, et de l'argent à lui donner. L'économie humaine, c'était compliqué, voilà pourquoi les tentacules ne s'en encombrait pas et que la Dimension Tentacule n'était pas cotée en bourse.

"Attends, je viens de penser à un truc!"

Face au problème, Lukate avait commencé à réfléchir à une solution, mais c'était bien ça le problème. Les tentacules ne s'encombraient pas de l'économie, pas uniquement parce qu'ils formaient une forme de société parfaite, mais aussi parce qu'ils n'en avaient pas besoin pour interagir avec les autres sociétés. Quand ils voulaient, ils prenaient, s'inquiéter d'un prix ne faisait pas partie de leurs préoccupations. Du dos de Lukate, deux tentacules surgirent, s'enroulant autour des poignets de la jeune femme avant de les tirer vers le haut, découvrant la poitrine tout en soulevant la demoiselle du sol. De ses flancs, deux autres tentacules vinrent pour attraper les chevilles de la blonde, l'expérience avait montré que, soulevée, une victime avait tendance à essayer de donner des coups de pieds, il était donc utile de les immobiliser aussi. Ainsi, plus besoin de se soucier de payer et d'être payée, il lui suffisait de se servir.

Lukate se serait bien approchée de la jeune femme, mais elle se gardait fixée au sol grâce à des ventouses sous les pieds, pour ne pas partir en avant sous le poids de sa prise, alors elle la rapprocha, la gardant à la bonne hauteur pour que leurs seins soient à la même. Les seins s'écrasèrent les uns contre les autres, se déformant mutuellement alors que Lukate les observait, essayant de voir lesquels surpasseraient les autres par leur volume.

"Mmhh… Difficile à dire, tu en penses quoi?"

Lukate avait coincé son propre menton entre ses doigts, se donnant l'air de réfléchir, et penchait doucement la tête. Encore une fois, elle n'était pas sûre de bien pouvoir en juger, c'était peut-être une question d'angle et de point de vue.

[Reine Alice Korvander]

Bien sûr, elle ne voulait pas se faire payer ! Le comportement bizarre de cette femme, le fait qu’elle ne réponde pas sur ce qui elle était, qu’elle n’indique pas précisément ce qu’elle voulait… Alice racontait n’importe quoi, cherchant à déstabiliser cette femme comme elle était en train de la déstabiliser. Pari gagnant ? Peut-être… En tout cas, le fait d’avoir commencé à se dénuder, puis dissimuler la vue de ses seins, semblait être la bonne marche à faire. Alice était partagée. Cette mystérieuse femme qui la suivait dans un lieu isolé déclenchait tous les drapeaux rouges du danger, elle avait le profil de la parfaite psychopathe agissant dans l’ombre pour s’en prendre à des lycéennes sans défense. Toutefois, l’instinct d’Alice ne lui disait pas forcément de se méfier. Il y avait quelque chose d’anormal chez cette femme, et, si Alice ne parvenait pas à mettre le doigt dessus, ce n’était pas une anormalité dans le sens où elle avait le sentiment d’avoir croisé une prédatrice voulant la tuer.

*Ou peut-être que je me fais juste berner par ses seins et sa tenue en latex…*

Quelle qu’ait puisse être la finalité de la stratégie de la jeune femme, ses actions déclenchèrent en tout cas une réaction. Son interlocutrice déploya des tentacules noirs qui jaillirent depuis son dos. Deux tentacules noirs, luisants, semblant faits du même latex que sa combinaison. Alice rougit et écarquilla les yeux en sentant les tentacules s’enrouler autour de ses poignets, et écartèrent ses bras l’un de l’autre. Non seulement sa partenaire pouvait voir ses seins, mais elle immobilisa aussi par ce biais Alice, relevant ses bras en l’air, maintenant Alice en suspension. Elle sentit son corps être soulevée, car elle était un peu plus petite que Lukate.

« Hey, mais qu’est-ce que tu fais ?! » s’étonna l’intéressée.

Elle connaissait suffisamment les Terriens pour savoir que ceux-ci ne généraient pas de tentacules ! La femme la rapprocha alors d’elle. Leurs seins se heurtèrent, faisant doucement crisser sa combinaison, tandis que Lukate revint sur les différences de gabarit entre leurs seins. Alice aurait pu hurler, mais cela aurait été contreproductif. Elle ne voulait impliquer personne. Elle remua légèrement ses mains, et constata que les tentacules la serraient bien. Sans pouvoir se l’expliquer, ses joues avaient commencé à s’empourprer.

« Je le savais bien… Tu n’es pas une humaine ! Tu ne trouves pas que tu es très impolie ? Je ne sais même pas qui tu es ! Tu as beau être très sexy, ce n’est pas une raison pour être si mystérieuse ! S-Si tu ne veux pas que je hurle, dis-moi ce que tu me veux, et ce que tu veux à mes seins ! »

La réaction la plus logique aurait été qu’elle hurle, certes… Mais Alice n’était pas une étudiante normale, elle aussi, elle venait d’un autre monde, et, tant que sa Croix ne s’enclenchait pas, elle n’avait aucune raison de suspecter une menace pour sa vie… Du moins, de son point de vue.

[Lukate A. Takule]

La jeune femme réagit assez mal à l'intervention des tentacules. Les gens réagissaient souvent mal à l'intervention des tentacules. Lukate essayait d'évaluer laquelle avait la plus grosse poitrine, et elle passait son temps à se plaindre, elle menaçait même de hurler. Ce n'était pas comme si Lukate avait peur de ses menaces, quand bien même quelqu'un l'entendrait, elle pouvait gérer, mais il fallait quand même avouer que, si la déesse pouvait apprécier une discussion, son interlocutrice lui cassait un peu les tentacules avec ses exigences. Voilà pourquoi un cinquième tentacule passa entre les lèvres de la jeune femme pendait qu'elle se plaignait. C'était tout de suite plus agréable.

"Et c'est moi qui suis impolie? J'essaie d'avoir une discussion civilisée, sur un sujet important, et tu reviens toujours sur des questions que nous avons déjà réglées."

Lukate frottait ses seins contre ceux de la jeune femme, parfois, c'était les siens qui les recouvraient, parfois l'inverse, selon qu'elle la monte ou la descende un peu, ce serait sans doute mieux en voyant aussi en dessous, mais ça compliquait les choses.

"Mais bon, si tu ne veux pas donner ton avis, pas de problème. Avec une voix pour mes seins et une abstention, ce sont donc les miens les plus gros."

Lukate n'était pas fan de la démocratie mais, quand elle lui donnait raison, ça allait et la démocratie venait de résoudre le mystère de laquelle des deux avait les plus gros seins. Puisque c'était un fait à présent incontestable, Lukate pouvait passer à autre chose, et la demoiselle avait justement évoqué le sujet, enfin, il fallait dire qu'elle balayait large quand elle parlait, un peu à l'inverse de Lukate qui savait se concentrer sur l'essentiel, et restait focalisée dessus jusqu'au bout.

"Maintenant, voyons si les tiens donnent du bon lait."

Comme Lukate l'avait dit, elle lui avait déjà dit ce qu'elle voulait à ses seins. En boire le lait, mais elle ne savait même pas encore si la jeune femme en donnait. Même si elle avait demandé de l'argent pour lui tripoter les nibards, elle n'avait pas garanti qu'il y aurait du lait à la clé. Lukate savait que les humains étaient parfois fourbes, elle aurait très bien pu laisser la déesse payer pour pouvoir boire à son sein, alors qu'il ne donnait pas de lait. Lukate décolla la jeune femme d'elle, libérant leurs seins de la pression de ceux de l'autre et la releva un peu, pour mettre sa poitrine à hauteur de sa tête. Maintenant qu'elle les regardait plutôt que de les comparer, c'était vrai qu'ils étaient bien volumineux, ce serait décevant si ils ne donnaient pas de lait.

Lukate commença par malaxer un peu les seins, pour provoquer la montée de lait, si lait il y avait, pour les préparer à les donner. Elle ne le fit pas longtemps et, quand elle estima qu'elle l'avait assez fait, elle pinça les tétons de la jeune femme. Elle pourrait bien les traire plus franchement, mais elle voulait juste voir si ils donneraient du lait et, le cas échéant, le goûter, pour savoir si il était aussi nourricier que la poitrine généreuse le promettait.

[Reine Alice Korvander]

L’étrangeté de cette conversation, son caractère surréaliste, se poursuivait. Alice savait désormais que cette femme n’était pas normale… Ce dont elle s’était toutefois doutée dès qu’elle l’avait vue ! Curieusement, le souvenir d’un film terrien lui revint, celui de Men In Black, où un extraterrestre en forme de cafard géant prenait l’apparence d’un humain, en essayant de reproduire leur comportement pour passer inaperçu. Cette femme était bien plus jolie que l’alien-cafard, mais elle se demandait s’il n’y avait pas de ça. La jeune femme était après tout bien placée pour savoir que des personnes venant hors de la Terre se trouvaient sur cette planète, puisque c’était son cas. Elle était donc inquiète, certes, mais pas au point d’avoir franchement peur. Si cette femme avait voulu la tuer, elle l’aurait fait dès le début, et la Croix l’aurait défendu. Au lieu de ça, elle sentit les mains gantées de celle-ci pétrir ses seins, tandis que les tentacules qui retenaient Alice l’écartèrent un peu, pour que la femme puisse malaxer ses seins.

*Du lait… Elle m’a pris pour une vache ?!*

Alice gémit ensuite quand la femme pinça ses tétons. Alice ayant récemment donné la vie, elle avait appris que l’allaitement était un phénomène naturel lié spécifiquement à l’accouchement. Peu de temps avant l’accouchement, l’organisme humain se préparait déjà à nourrir son enfant, et sécrétait du colostrum, un lait jaunâtre. Les bovins produisaient aussi ce colostrum. Quitte à chercher du lait, cette femme aurait eu plus de chance en allant dans une maternité que dans un lycée ! Difficile de lui dire, ceci dit, car Lukate avait rapidement enfoncé un tentacule dans sa bouche. Ce dernier s’était enroulé autour de son cou, pour s’enfoncer ensuite dans sa bouche, empêchant ainsi Alice de le retirer en secouant la tête.

De ce fait, ce tentacule l’empêchait d’expliquer quelques leçons rudimentaires d’anatomie et de biologie à sa partenaire Fort heureusement, Alice maîtrisait la magie rose. Elle connaissait ainsi quelques petits tours appris lors de sa grossesse. Le colostrum était en effet produit par deux hormones, l’ocytocine et la prolactine. La prolactine permet la synthèse du lait, et l’ocytocine son éjection. Et, en ce qui concerne cette deuxième hormone, elle était liée à plusieurs facteurs, dont le désir sexuel. Un sortilège de magie rose permettait donc aisément de synthétiser ce lait tant que l’excitation sexuelle était là.

Ne pouvant pas parler, Alice ne put expliquer cela à cette femme. Or,s il était tout de même important que cette femme en combinaison de latex comprenne qu’il ne suffisait pas de claquer des doigts pour qu’une femme produise du lait ! Lukate put sentir les seins d’Alice grossir. Elle gémit donc, se mordilla les lèvres, et, quand la femme pinça encore ses tétons, une première éjection de lait fusa, et éclaboussa la poitrine de Lukate, formant une ligne blanchâtre au-dessus de son sein. Les iris d’Alice prenaient provisoirement une teinte rosâtre, signe qu’elle utilisait en ce moment sa magie rose pour satisfaire sa partenaire…

Le concept final était donc plutôt simple : plus elle sera excitée, et plus ses seins volumineux produiront du lait !

« Hmmm… !! »

[Lukate A. Takule]

Au moins, la blonde donnait du lait. Sur ce point, elle n'aurait pas arnaqué Lukate en la faisant payer, juste pour qu'elle se rende compte que c'était pour rien. Mais, malgré tout, il y avait quelque chose de bizarre, et c'était différent que le quelque chose de bizarre que la déesse avait ressenti avant. Les seins de la lycéennes gonflaient, ses yeux devenaient rosâtre et, surtout, Lukate ressentait quelque chose qu'elle connaissait mieux que l'aura de divinité qui l'avait attirée à la jeune femme, quelque chose avec lequel elle s'était familiarisée. De la magie.

"Tu es vraiment une magical girl, alors?"

Tout l'indiquait, l'uniforme de lycéenne, la magie, ça prouvait que la première impression était souvent la bonne. La seule chose qui manquait, c'était qu'elle n'avait pas dit à Lukate qu'elle allait la punir au nom de la Lune, alors que, pour autant qu'elle le savait, la déesse n'avait jamais rien fait à la Lune. Lukate allait donc devoir l'immobiliser, avant qu'elle ne puisse l'attaquer. Ah, oui, c'était déjà fait. Tant mieux, ça évitait pas mal d'ennui et elle pouvait se concentrer sur des choses plus importantes. Pas le fait que la blonde avait peut-être réellement des seins plus gros que les siens, tant que personne ne pouvait l'affirmer, ça ne devenait pas un fait pour de vrai, mais le lait qui s'écoulait à présent des tétons qu'elle pinçait. Bon, celui qui l'avait éclaboussée n'était pas réellement perdu, mais c'était quand même mieux de directement l'absorber. Lukate abandonna donc l'un des seins, pour se concentrer sur l'autre, amenant le téton à sa bouche, avant de le pincer avec ses lèvres, pour le téter avec avidité. Certes, il y avait quelque chose d'un peu anormal, surtout dans la manière dont les seins avaient gonflés, mais ce serait bête de ne pas profiter d'un des fluides les plus nutritifs que la lycéenne pouvait lui donner.

Mais ça ne voulait pas dire que Lukate allait s'en contenter. Les magical girls étaient sournoises, même neutralisées, elles attendaient le bon moment pour retourner la situation, les fourbes. Il fallait vraiment qu'elles soient sur les rotules pour éviter qu'elles n'arrachent la victoire finale. Pendant qu'elle buvait au sein de la blonde, Lukate souleva sa jupe, avant de passer ses doigts sous sa culotte, pour la baisser doucement. Des tentacules durent attraper les jambes de la demoiselle plus haut, pour que les autres puissent lâcher les chevilles, et que Lukate puisse finalement la retirer et la laisser tomber au sol. Les tentacules reprirent ensuite les chevilles, juste pour les tirer sur le coté, écartant les cuisses de la lycéenne sans problème.

"Mmmh, tu donnes beaucoup de lait. Je me demande si ton jus de vagin est aussi abondant."

Lukate avait libéré le téton de la jeune femme pour lui parler, mais louchait déjà sur l'autre. Bien sûr, comme elle l'avait dit, les gros seins donnaient souvent plus de lait, mais il lui semblait quand même qu'elle en avait bu beaucoup. Plus que les doses pour bébés qu'ils rescellent, même quand ils sont gros, en tout cas. Alors que ses doigts effleurait déjà le vagin de la lycéenne, elle prit l'autre téton en bouche. Le premier avait sans doute encore du lait à lui donner, il ne lui avait pas semblé qu'il était en fin de stock, mais il était bon d'équilibrer les choses.

[Reine Alice Korvander]

Aussi belle soit-elle, cette femme ne manquait quand même pas de toupet ! Après avoir fourré un tentacule dans la bouche d’Alice, l’empêchant donc de parler, elle lui posait une question ! Alice la fusilla du regard, comme pour lui faire observer qu’elle ne pouvait pas répondre à sa question ! Elle revenait de plus sur cette histoire de magical girl… Alice chercha malgré tout à retirer le tentacule pour lui dire la vérité. Elle recula sa tête, essayant de faire glisser le tentacule hors de ses lèvres. Peine perdue, naturellement, et tout ce qu’elle récolta fut surtout de sentir la base du tentacule autour de son cou se crisper et se resserrer davantage autour de son cou.

« Hnnn… »

Le grossissement de ses seins n’était que la conséquence logique de son sortilège, elle avait rempli ses glandes mammaires de lait, donc le tout enflait. Cela devenait aussi douloureux, mais, quand la femme commença à la sucer, la douleur se mua en un indicible plaisir. Alice gémit plus longuement, tout son corps frémissant. Le seul élément de comparaison compréhensible était ce plaisir inné que l’on ressentait en visant une vessie trop pleine, ce soulagement exquis quand on sentait le corps se vider d’un trop-plein. Des fourmillements à hauteur de ses seins l’envahirent, d’exquis sentiments de plaisir, tandis que la femme face à elle venait se nourrir. Elle tétait réellement, et le lait déferlait en bonne quantité. Alice soupirait encore, et mordillait le tentacule, un peu trop fort, ce qui amena encore ce dernier à l’étrangler. Vu qu’elle le faisait à plusieurs reprises, on pouvait se demander si elle ne le faisait pas consciemment.

Pendant que Lukate prenait son repas, la délicate chatte d’Alice s’humidifia. Le plaisir était si intense qu’elle en était sexuellement excitée, chose que sa partenaire put ressentir en tirant sa culotte. Les tentacules retenant Alice se retirèrent brièvement pour permettre à sa partenaire de lui retirer sa culotte, et se remirent ensuite. Les tentacules écartèrent ensuite ses jambes, tandis que Lukate alternait entre chaque sein. Alice ne maîtrisait pas encore à la perfection ce sortilège d’allaitement, alors elle avait tendance à trop remplir ses glandes, à synthétiser trop de colostrum en elle. Elle sentit donc son sexe désormais à l’air libre, et la main gantée de Lukate s’y attaqua.

« Hmmmm… » gémit encore la jeune femme.

Lukate ne l’avait pas encore pénétré, elle explorait la zone, mais elle pouvait déjà sentir que la zone était humide. Le corps d’Alice se contractait de plaisir à chaque fois que sa partenaire retournait pomper le lait contenu dans ses seins. Elle ne pouvait que subir, mais ça ne l’empêchait pas de prendre son pied !

[Lukate A. Takule]

Lukate eut très vite sa réponse. Elle ne faisait qu'effleurer la surface de la chatte de la blonde, mais elle sentait déjà la mouille sur ses doigts. Comme pour le lait, ça lui semblait déjà trop pour être normal mais, si la magie avait clairement quelque chose à voir avec la production de lait, il était possible qu'elle mouille naturellement comme ça. Quand la déesse avait bu son lait, elle avait réagit très positivement, plus que la plupart des gens qui se faisaient attrapés par des tentacules et tété le lait, comme si ça lui faisait vraiment du bien. Lukate en déduit qu'elle avait les seins sensibles, et qu'être ainsi bue devait l'exciter suffisamment pour que, déjà, elle mouille autant.

"Tu ruisselles vraiment de partout."

C'était appréciable. Pour un tentacule en tout cas. Il n'était pas sûr qu'elle soit inépuisable, mais c'était au moins une source abondante de nourriture, pour le temps qu'elle durerait. Après son commentaire, Lukate se décida enfin à aller boire à l'autre sein. Comme le premier, il délivrait son lait facilement, et en quantité, permettant à la déesse de se nourrir comme elle le souhaitait. Sa main continuait de passer et repasser contre les lèvres intimes de la demoiselle, il n'était même pas nécessaire de la préparer ne serait-ce qu'un peu, tant sa chatte semblait déjà prête. Lukate sortit lors un autre tentacule, à l'extrémité phallique, le laissant un peu onduler dans l'air, avant de retirer sa main, caressant l'intimité de la jeune femme avec le bout du tentacule à la place. Après avoir bien bu le lait de la demoiselle, Lukate libéra son sein, la regardant en souriant.

"Ce n'est pas grave si tu es une magical girl, en fait, je t'aime bien."

Il tait vrai que les tentacules avaient de bonnes raisons de ne pas aimer les magical girls, elles leur empêchaient de faire leur boulot tranquillement et utilisaient leurs pouvoirs bizarres pour les blesser. Et ce sans raison apparente, ce n'était même pas comme si elles mangeaient ces tentacules mais, une fois immobilisées et assaillies par les tentacules, au fond, elles n'étaient pas si différentes des filles ordinaires. Et celle-ci, en plus de n'avoir pas réellement causé de problèmes à Lukate, se révélait à présent être une bonne source de nourriture. En fait, dans une équipe de Magical Girls, elle servirait peut-être d'appât, et tiendrait les tentacules occupés suffisamment longtemps pour que les autres préparent ce qu'elles avaient à préparer. Mais il valait mieux pour la déesse qu'elle ne le dise pas, elle ne voudrait pas donner de mauvaises idées à l'ennemi.

Lukate retourna au premier sein de la jeune femme, pour à nouveau y boire. Alors qu'elle pinçait le téton avec ses lèvres, le suçant pour encore faire sortir le lait, le tentacule se montra plus pressant contre l'intimité de la blonde, écartant les lèvres intimes avant de s'engouffrer dans l'ouverture, entrant en elle jusqu'à toucher le fond.

[Reine Alice Korvander]

A priori, le sortilège d’allaitement n’influait pas sur la sécrétion de cyprine. Mais, en pratique, il y avait bien une corrélation entre les deux. Le sortilège d’allaitement étant lié à la magie rose, et comme il gonflait les seins d’Alice, le fait de les presser, d’absorber son lait, ne pouvait que lui faire plaisir, en la soulageant de cette tension. Le corps réagissait donc favorablement. Cependant, Alice était surprise de voir que la femme parvenait à conserver son calme. Son lait aphrodisiaque aurait sans doute dû l’amener à perdre son contrôle… Du moins, si elle avait été une humaine normale. La messe était en tout cas dite, Alice ne pensait pas avoir affaire à une simple excentrique, une sorcière dotée de capacités magiques. Car une humaine aurait réagi différemment que sa partenaire. Celle-ci continuait à boire à la source, avalant son lait. Sans le tentacule phallique remuant dans sa bouche, la pièce se serait remplie des grands soupirs de la tête blonde. Au lieu de cela, on devait se contenter de petits soupirs, des joues rougies de la Princesse, et de son corps qui se contorsionnait favorablement sous les pénétrations de sa partenaire.

Lukate lui fit observer qu’elle ruisselait de partout. Alice ne put que gémir. Cette femme la provoquait délibérément ! Elle retira alors sa main de son intimité, et Alice vit un tentacule jaillir du bas du dos de la femme, au-dessus de ses fesses, formant comme une sorte de queue caudale qui se déplaça entre les jambes de la femme, et remonta ensuite. La pointe phallique titilla l’intimité de la jeune femme, qui couina encore, et serra ses dents sur le tentacule phallique niché dans sa bouche. Habituellement, elle s’efforçait de ne pas mordre, car c’était extrêmement douloureux, mais, avec les tentacules, la chose était différente ! Avant de la pénétrer, Lukate lui fit observer qu’il n’était finalement pas si grave qu’elle soit une magical girl.

« Gnnnn… Hmmm… !! »

Cela voulait dire : « Je ne suis pas une magical girl » ! Las, avec un tentacule phallique dans la bouche, difficile de parler ! Ce dernier continuait d’ailleurs à s’enfoncer en elle, atteignant le fond de sa bouche, glissant lentement dans sa gorge. Elle gémissait encore, sentant l’autre partie du tentacule se serrer autour de son cou. Visiblement, les tentacules avaient compris que la perversité d’Alice se dotait d’une forte dose de masochisme. Lukate enfonça alors le tentacule phallique dans la chatte d’Alice, qui écarquilla les yeux sur le coup, et poussa un hurlement étouffé par le tentacule dans sa bouche. Sa partenaire retourna entre-temps goûter à son premier sein, qui venait de se gorger à nouveau de lait.

Sur le pubis d’Alice, son inmon commençait à se former, émettant une lueur vive visible en transparence sous sa chemise blanche…

[Lukate A. Takule]

La lycéenne réagit quand Lukate avoua l'apprécier, même si la déesse ne saurait sans doute jamais ce qu'elle essayait de lui dire. En soi, ce n'était pas grave, même si c'était sans doute assez important pour elle pour qu'elle essaie de parler, ça ne voulait pas dire que ça l'était pour Lukate. Pour le moment, ce qui l'importait, c'était de sentir l'humidité nourricière de l'intimité de la blonde, alors qu'elle venait de plonger dedans. La lycéenne aussi, le sentait, ça se voyait dans ses yeux et s'entendait dans les sons étouffés de sa bouche, alors que le tentacule l'envahissait. Et même si Lukate était occupée avec les seins de la lycéenne, et surtout à boire leur lait, elle ne manqua pas la lueur qui se manifesta au niveau de son bas-ventre. En général, les lycéennes ne se mettaient pas à briller, et dans les rares cas où ça arrivait, c'était souvent pour se transformer en magical girls. C'était mauvais signe, mais c'était aussi bizarre qu'elle aie attendu de se faire pénétrer par le tentacule pour le faire. En général, éviter que ça arrive était l'une des raisons principales de se transformer.

Et il n'était en plus pas sûr que la transformation se faisait. Normalement, il devait se passer quelque chose, sa tenue devait se changer, sa coiffure éventuellement aussi, et elle devait se retrouver avec un objet qui n'était pas une arme et qui lui servait d'arme, comme un yoyo, un sceptre ou un instrument de musique. Rien de tout cela ne se produisait, pourtant, le bas-ventre de la blonde se contentait de briller. Peut-être les tentacules en elle empêchaient-ils la magie de se propager correctement et de provoquer la transformation. Ca expliquait pourquoi les magical girls ne voulaient pas se faire pénétrer par des tentacules. Pour ça, et aussi sans doute parce que, la plupart du temps, les gens ne veulent pas que ça arrive, sans réelle raison. En tout cas, ça arrangeait Lukate en évitant de l'interrompre en plein repas, ce qui n'était jamais agréable. Elle pouvait donc continuer à savourer ce que la lycéenne avait à lui offrir, non seulement son lait, mais aussi la mouille qu'elle libérait à présent en abondance, ainsi que le petits bruits qu'elle faisait, surtout quand le tentacule entrait en elle, ou que Lukate tétait une nouvelle gorgée de lait.

"C'est amusant, on dirait que tu as mangé une luciole."

En dépit de ce que pouvait signifier la lumière, Lukate ne pouvait pas nier que c'était joli, même si la chemise l'atténuait et la rendait floue. Et elle était peut-être un peu bas pour l'estomac, aussi.

Même si elle restait vigilante malgré tout, la demoiselle était peut-être une magical girl diesel, il lui fallait du temps pour démarrer, Lukate se reconcentra sur le plus important, abuser d'une lycéenne autant qu'elle le pouvait, puisque cette rencontre lui avait donné l'occasion de le faire. Alors que la déesse passait de sein en sein, buvant une bonne lampée de lait à chaque fois, le tentacule dans la chatte de la lycéenne commença à aller et venir en elle, rapidement, profitant qu'elle mouillait déjà bien pour glisser sans difficulté. La jeune femme ne semblait même pas résister à l'intrusion, même si ça aurait été vain, malgré que certaine de ses réactions, comme la manière dont elle écarquilla les yeux et le fait qu'elle mordait le tentacule, semblait plus négatives.