La Terre ne se limite pas qu'à une ville au Japon !

Bons baisers de Russie [PV Jeannie]

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Mystique
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Même en voulant se faire discrète et petite pour éviter les vagues, il ne fallait pas oublier que Mystique n'était pas seule. Non pas qu'elle soit schizophrène, mais à force de mettre plusieurs masques, elle connaissait bien des gens et certaines de ses relations n’étaient pas forcément coupé du jour au lendemain sans raison car cela l'arrange. C'est pourquoi quand elle ralluma son second portable, elle vit certains sms d'une certaine Shayne, une fille un peu timbrée qui adorait faire tout sauter et foutre un bordel pas possible. Selon son apparence, Mystique avait de drôles de relation. Mais cette Shayne ne savait pas forcément qui était Mystique. Elle connaissait surtout Balalaïka – qui n'était qu'un surnom, mais son véritable nom était très bine gardée -, une ancienne russe qui a opérer dans l'armée, au KGB avant de prendre sa « retraite » et où on pouvait souvent l’apercevoir dans des réunions où n'importe qui ne pouvait pas forcément rentrer. Vente d'armes, réunion illégale de mafieux. Les Russes avaient pour réputation de ne pas être des tendre, pour Balalaïka, c'était pire et ce n'est pas juste parce que son corps et son joli minois en gardait de belles cicatrices. Quand la mafia russe – Hotel Moscow - vous observe en faisant les gros yeux, soit vous vous chier dessus et vous prier toute sortes de dieux que votre honte suffire à les apaiser, soit votre dernier acte de ce monde aura été de souiller votre slip, caleçon, culotte, string, faites votre choix.

Étant donné la vie que devait mener Balalaïka, il était normal que ce ne soit pas le genre de fille joignable n'importe quand, c'est pourquoi elle lut les différents sms envoyé plus ou moins rapidement, parfois avec des fautes sûrement dues au correcteur automatique avant de voir al correction juste e-dessous. Shayne était du genre pile électrique, ce qui n'était pas fait pour spécialement plaire à Mystique – ni à Balalaïka – mais elle avait certains avantages qui feraient qu'il serait stupide de lui claquer la porte au nez comme à ces foutus témoins de Jéhovah qui venait répandre leur bonne parole. Allait-elle la trahir un jour ou l'autre ? Seul l’avenir allait le décider. Quoi qu'il en soit, la jeune femme devait donc reprendre du service, un appel à ses amis adorateurs de vodka et voilà qu'un jet fut préparer pour qu'elle parte à un rendez-vous ailleurs, une fois qu'elle était sûre de retrouver son amie au point de rendez-vous, ne s'étant pas déjà carapaté ailleurs.

Descendant du jet, elle rejoignit le point de rendez-vous, une belle voiture noire au blindage renforcer venait arriver et, elle sortie de la voiture, cigare à la bouche. Dans son beau tailleur bordeaux, la belle blonde ne cachait pas ses blessures de guerre, elle les montrait comme des médailles. Elle a affronté la mort et la mort à fuie la queue entre les jambes. Voilà ce que l'on disait d'elle quand on voulait l'affronter. Une longue veste militaire sur ses épaules rappelait que la jeune femme n'était pas n'importe qui, et que son passé n'était pas forcément gravé sur sa peau. Ses gorilles aussi large que grand restaient près de la voiture, les bras croisé ou dans le dos, prêt à aider la boss en cas de pépin. Marchant parfaitement bien droite avec ses talons, Mystique/Balalaïka se rapprochait, retirant son cigare de la bouche en expulsant la fumée par la même occasion. Frôlant le mètre quatre-vingts, elle en imposait par sa présence, par son physique, et même si côté âge, on lui donnait entre trente-cinq et quarante ans, ça restait une belle femme malgré les cicatrices. Quelle beauté serait-elle sans ?

« Tu sais pourtant que je déteste quand tu me bombardes de sms en tournant autour de pot, me forçant à me déplacer, Shayne. Alors, explique toi vite, le moteur est encore chaud si jamais je change d'avis. »

Malgré un léger et subtil accent russe, Mystique parlait bien l'anglais, son regard pointé vers Shyane, elle devait bien jouer son rôle d'une des cheffes de l'Hôtel Moscow après tout, elle n'était pas n'importe qui. Alors, perte de temps ou intérêt ?

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Jeannie
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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize (sous apparence d'emprunt).

Je m’ennuie donc des gens doivent mourir. Illogique? Pas tant que ça en fait. À chacun son divertissement. Certains vont jouer aux jeux vidéo, d’autres sortent danser, d’autre font du yoga ou du dessin… Moi? Je suis quelqu’un de simple avec des goûts simples. Je joue avec des figurines. Sauf que mes figurines sont en vérité des êtres humains et si j’en brise une elle meurt pour de vrai. Mais bon c’est pas grave, il y en a plus de sept milliards de ces figurines alors… On ne va pas se mettre à pleurer pour quelques figurines foutues. Et si j’aime vraiment une figurine? Physiquement, ses habits, tout ça? Je suis matériakinésiste, je joue avec la matière donc refaire un physique… C’est moins compliqué qu’on ne le pense. Une fois je me suis amusée à faire des pseudos clones de moi c’était rigolo. Enfin. De mon point de vue. Pour mes… Volontaires enthousiastes… Moins.

Bref. Bref. Je m’ennuie. Et donc je vais aller jouer avec de nouvelles figurines. Et tant qu’à ça, pourquoi ne pas s’amuser un peu avec une vieille… Je doute qu’on puisse dire amie. De un, si tant est que c’est vraiment une russe, les russes n’aiment personne. Le stéréotype est souvent plus vrai que la fiction dans leur cas. De deux… Normalement les amis ont une saine relation. Je ne peux pas dire que ma relation avec Balalaïka est ce qu’il y a de plus sain. Elle a essayé de m’étrangler, une fois. Quand j’ai saboté un de ses cigares pour un cigare explosif. Oh ça valait largement, très largement la peine. Et cela lui a montré une chose aussi. Que je n’ai pas peur d’elle. Ce qui dans un monde de violence comme le sien force un minimum de respect. Si quelqu’un est assez courageux ou fou pour faire quelque chose comme ça, c’est soit qu’il est complètement débile ou qu’il a un as dans sa manche.

Elle ne sait toujours pas quel est cet as mais au moins… On continue de se parler et de « bosser » ensemble de temps en temps. Comme j’ai envie de m’amuser, je la texte. Aux. Cinq. Minutes. Pas une seconde de plus ou de moins. Elle va détester ça. C’est clair. Mais ça va lui rappeler que j’ai l’habitude de faire ce qui me plait et obtenir ce que je veux. Et comme je ne l’appelle jamais pour rien… Cela a au moins le mérite de piquer sa curiosité. Elle va venir. Je le sais. Au point de rendez-vous, j’entends. J’ai fait exprès de ne laisser que de vagues, très vagues indices. Encore un truc qu’elle déteste. Si je veux me faire aimer, j’ai des tas de cultistes pour le faire. Des fois, j’aime bien porter mon nom. Shayne Hannigan. Shenanigan. Jeu de mot. Vous… Pas le temps d’expliquer, voilà miss sourire en personne. Mais oui que tu vas faire ta grognonne et être désagréable. Classique, ça…

Sauf que l’intimidation ne fonctionne pas avec moi et tu le sais cocotte! Alors…


« Relax ma russe préférée, relax… Tu sais très bien que jamais je ne te ferais déplacer pour rien. Je m’ennuie donc… Des gens vont mourir. C’est comme ça. Et comme je sais que tu aimes quand ça sert tes intérêts… Dix cibles. Toutes ayant leur citoyenneté ici. Et il y a de tout. Militaire, politique, industriel, célébrité, scientifique, athlète… Pas besoin de te faire un dessin. Elles ont toutes un point en commun par contre.

Ce sont des déchets. Des racistes, des extrémistes, des xénophobes, des homophobes et j’en passe. Donc… Je me dis… Et si c’était nous les gentils pour une fois? Les héroïnes de l’histoire? Le but? Les pousser à s’entretuer. Mind Games, si tu préfères. Quelqu’un comme toi doit avoir une connaissance de la guerre et de la torture psychologique longue comme la Volga. Et j’ajoute qu’éliminer des… Intouchables… Risque de t’amener une certaine notoriété de plus, non? »
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Mystique avait voyagé, sortant sa carte jet privé mis à disposition d'Hôtel Moscow pour les hautes personnes comme elle pour venir jusque-là et rencontre cette fille. Shayne. Il était difficile de dire si Mystique l'aimait bien ou si elle se servait d'elle ? On ne peut pas dire pour le moment que leur rencontre ai vraiment servi ses intérêts, elles étaient parfois d'accord sur un sujet, mais ça ne faisait pas d'elles de grandes amies. Approchant d'elle, cigare à la main avec un grand sourire Russe, c'est-à-dire absent, elle n'y allait pas par quatre-chemins, pourquoi était-elle ici ? Dans quel but ? Elle avait intérêt à piquer sa curiosité et dans le bon sens. La faire déplacer ou perdre son temps quand elle se trouve dans le quartier, passe encore, mais la faire voyager pour entendre une blague idiote... les Russes sont pas spécialement connue pour leur grand sens de l'humour... Ses yeux posés sur elle, pouvaient être aussi dangereux qu'une arme à feu, mais Shayne venait à expliquer pour elle lui avait demander de venir.

Un petit jeu où dix personnes vont mourir... Soit. Des gens de tout bord, des personnes « intouchable » qui allaient vite déchanter. Dans les clichés, les Russes n'étaient pas des tendres, que ce soit avec ceux qui en veulent à leur patrie, hélas aussi avec les homosexuels ou autres genres qui est de plus en plus courant à notre époque. Mais pour « Balalaïka » qui, dans son passé inventé par Mystique avait vécu bien des horreurs, deux hommes qui s'enculent ou deux femmes qui se frottent l'une contre l'autre ça lui fait une belle jambe. Des types qui forcent des gosses à être des objets sexuels, des connards qui croient que être fort veut dire violer des gens librement, des gens qui profitent de la guerre pour rendre cela encore plus abject, ça, c'est plus dans sa ligne de mire. Puis bon, Balalaïka était un personnage, Mystique avait elle-même passé un moment de sa vie auprès d'une femme alors deux personnes du même sexe qui s'aiment, ce n'est pas elle qui va cracher sur leur passage.

Bien que silencieuse, son regard aussi dangereux qu'un revolver pointé dans sa direction, un léger rictus déforma son visage, un zeste de sourire face à cela.

« Bon, admettons que je participe à ton petit jeu, tu vois ça comment ? On les enferme dans une pièce, une arme au milieu et le premier qui a tuer les neuf autre s'en sort ? »

Enfin, s'en sortir dans ce genre de petit jeu macabre, ce n'était pas la plus sainte des choses, car ça pouvait être une épreuve bien pire qui l'attendait au-dessus. Quel genre de jeu Shayne avait prévu pour ses tâches ? Coincé dans une maison où ils doivent se mutiler pour s'en sortir comme dans Saw ? Ils doivent avouer leur péché pour espérer fuir, mais en réalité, ils foncent non pas vers la sortie, mais vers leur tombe sans le savoir ? C'était un drôle de jeu qu'elle avait préparé. Mystique/Balalaïka tirait à nouveau sur son cigare, observant toujours son « amie » de haut, mais avec cette fois une forme d'intérêt pour elle.

« De plus, si tu veux que je participe et que je sois efficace, il faut que j'en sache plus sur nos petites choses. »

Oui, si parmi eux y en a un habituée à la torture, elle allait devoir mettre la barre un peu plus haut après tout. Mais maintenant que Shyane avait son attention, elle devait bien lui vendre le produit.

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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize (sous apparence d'emprunt).

« Oh non, c’est beaucoup plus élaboré que cela voyons. Sinon ce n’est pas drôle. Notre petit jeu se passera sur l’île de Shumshu, qui se trouve dans les îles Kouriles. Mais tu sais déjà où c’est, tu es russe. Ce que tu ne sais peut-être pas c’est que l’île a été achetée par un milliardaire fantasque qui y a construit une réplique du Palais d’Hiver. Et fait évincer toute population qui pouvait se trouver sur ses… Terres.

Il se peut, mais ce n’est qu’une théorie, que je connaisse cet individu et qu’en son nom j’ai organisé ce petit rassemblement. Évidemment, si tu connais ta littérature occidentale, le parallèle à tirer serait avec dix petits nègres, d’Agatha Christie. Personne ne va venir à leur secours. Tout SOS sera ignoré. Et en arrivant sur place, tout appareil électronique sera confisqué. Et j’ajoute qu’avec un bon brouilleur… On peut faire de superbes choses.

Évidemment, le Palais d’Hiver, réplique ou non, est très grand. Traquer un assassin dans ces corridors et très nombreuses pièces ne sera pas facile. Et psychologiquement, ce sera éprouvant parce qu’il n’y a pas de serviteurs mais le ménage se fait, la nourriture se prépare. Oui, ça ne veut pas dire que ça n’a pas été modernisé pour un peu de domotique, la domotique consistant en… Mais ça aussi tu sais déjà ce que c’est. Naturellement.

Avec un aussi grand terrain de jeu, nous aurons beaucoup d’opportunités de nous amuser. De vraiment prendre le temps de bien faire les choses. Non vraiment, je compte bien m’amuser. Faire quelque chose… D’artistique. Je sais, je sais, l’art à tes yeux est une perte de temps alors vois le plutôt comme… La chose bien faite. Une femme dans ton genre doit avoir des accents de perfectionnisme. Ce serait logique, quand on y pense. »


Tant qu’à s’amuser, autant s’amuser pour de vrai et je vais aussi lui faire une petite description de nos victimes. Zofia Topolova. Une des plus belles femmes de la planète, dit-on. Son petit secret : exploitation abusive d’enfants dans ses fabriques de vêtements et tests tout sauf éthique dans le développement de sa ligne de cosmétique. La vanité incarnée. Boris Gradenko, industriel et oligarche, notoirement connu pour son mépris des mesures environnementales et de toute notion de sécurité. Vladimir Volkov, général, supposément un vétéran décoré mais en vérité, il a fait son nom en éliminant diverses minorités ethniques et autres « indésirables » de l’état dans des purges violentes et sanglantes. Yuri Bronislav, politicien dont la corruption est connue pratiquement de façon internationale et qui fait passer un certain premier ministre italien pour un saint.

Gregor Kukov est une figure importante des médias russe et il encore à l’extermination des mutants, des homosexuels et autres « cancers » de la mère patrie. Si vous pensiez que les républicains avaient des discours démagogues… Dasha Agonsakaya est une athlète médaillée or aux derniers jeux olympiques qui aime s’assurer que la compétition fasse des overdoses ou soit accusée de dopage pour paver le chemin de sa victoire. Georgi Zelinsky est un ecclésiastique qui fait du chantage avec ce que les gens lui confessent en échange de faveurs sexuelles. Nikolai Kosygin, mercenaire et « combattant de la liberté », reconnu pour son penchant pour les dommages collatéraux. Zhana Fedorovich est la riche héritière de milliardaires russes et son divertissement est de capturer des mutants et de les chasser sur les terres de sa famille, comme du gibier. Et enfin, Oleg Zelenkov, un rival dans la pègre de Balalaïka.


« Comme tu peux le voir, des cibles juteuses, tu ne crois pas? »
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Mystique/Balalaïka avait tout ce chemin pour rejoindre Shayne, la jeune femme lui assurant qu'elle avait un projet intéressant, fun, bref, tout un tas de mots pour bien souligner le fait que ce qu'elle préparait, ce n'était pas rien ! Elle avait fait ce chemin pour la voir et comprendre mieux ce qu'elle prévoyait ? Avec elle, c'était quitte ou double, elle pouvait avoir l'idée du siècle ou s'extasier autant face à une allumette qui aurait une flamme verte donc, en venant la voir, elle prenait des risques, mais il semblerait qu'elle avait pondue un drôle de jeu qui pourrait être intéressant, mais la mutante voulait en savoir plus. Car réunir des gens pour s’entre-tuer, ça, elle pouvait le faire seule et ça pouvait être aussi drôle. Donc, pour le moment, elle la laissait donc faire et s'expliquer un peu plus sur son petit jeu ? Leur faire jouer ça dans un château « abandonnée » qui pourtant n'en aura pas l'air, ok, ça pouvait s’avérer drôle, mais un brun classique. Pour le moment, elle avait l'impression d'entendre le synopsis d'une nouvelle télé-réalité poubelle si elle n'avait pas précisé qu'ils étaient là pour s’entre-tuer.

Le silence de la grande blonde balafré pouvait être pesant, inquisiteur, mais elle restait juste concentré sur ce qu'elle lui racontait, tapotant son cigare pour en faire tomber la cendre en son bout. Shayne lui présenta la liste de candidats qui sera présent pour ce petit jeu, du beau linge, ça, c'est sûr. Leur perte ne fera que soulager un peu la planète de telles raclures même si en éradiquer toute la menace de pareille personne, il faudrait plus d'une vie pour ça. Tirant une nouvelle bouffé de son cigare, elle lui souriait un peu une fois la fumée expulsée. Elle était partante... ou ça sentait très mauvais pour son amie.

« Bon, tu m'as convaincue avec ton petit jeu ! »

Mystique venait donc à se montrer un peu plus détendue, sans pour autant avoir le visage ravi d'une personne qui retrouve un vieux copain au bout de vingt ans, elle restait souriante malgré tout.

« Bien, tu as su bien me vendre ton petit jeu, mais j'ai encore quelques questions pour toi... À commencer par, qui se chargeras de les éliminer un par un ? »

Elle avait engagé un tueur pour ça ? La psychose se chargera de les faire s'entre-tuer ? Ce sera pour elles ? Ce qui était une bonne idée quelque part, mais juste se poser là et observer les têtes tomber une par une en sirotant un peu de vodka ou du vin – Russe ne voulait pas dire n'aimer Que la vodka – pouvait être une bonne soirée en perspective. Un petit pari par-ci par-là pour pimenter la chose, ça pouvait vite en devenir un nouveau jeu même s'il ne faut pas croire. Avec le dark web ou juste des groupes très riches et bien organisé, ce genre de chose pouvait avoir lieu en secret.

« Quel genre d'arme il y aura ? Auront-ils l'espoir de croire qu'au moins l'un d'eux pourrait s'en tirer ou bien, ils savent dés le début que la mort sera leur seule porte de sortie ? »

Shyane n'avait plus qu'à amener Balalaïka observé tout cela avec le plus grand des plaisirs. Elles vont avoir beaucoup à faire pour les prochaines heures !

Re: Bons baisers de Russie [PV Jeannie]

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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize (sous apparence d'emprunt).

« Oh mais ils ne savent pas du tout qu’ils vont mourir. Bien au contraire! Autrement ce ne serait pas aussi drôle! Non en fait, tout ce beau monde a naturellement son lot d’argent sale… Et donc un… Banquier particulier… Pour s’occuper de tout cela. Comme c’est le point commun pour ces messieurs dames et qu’ils n’ont jamais vu en face à face l’individu en question, nous avons donc tout ce qu’il nous faut pour…

Le jeu, bien sûr! Disons que je leur ai fait croire que leur banquier venait de perdre un client important et qu’il avait besoin d’un coup de pouce pour pouvoir toucher une somme considérable. Et qu’une seule des personnes présentes ce soir ressort avec le deal du siècle. Non tout a été pensé, justement, pour que ce qui prédomine ce soit leur avarice. Pas leur méfiance. Et justement, le plus beau dans tout ça… Pas d’armes! Pourquoi, dis-tu?

Vois-le comme ça : si on les élimine un par un, avec ce qu’il y a dans la maison… Produits chimiques, couteaux de cuisine, outils divers… Cela va nécessairement faire en sorte qu’ils ne suspecteront pas une source extérieure. Ce qui va augmenter leur méfiance. Leur paranoïa. En fait, tout part d’un meurtre. Tu choisis qui tu vas éliminer. Sans te faire voir, bien sûr. Et une fois que les dominos auront commencé à tomber l’un sur l’autre…

Leur paranoïa va prendre le relais. La méfiance va aller croissant. Nous ne sommes pas pressées. Nous allons attendre. Observer. S’ils ne sont pas assez proactifs, on en élimine un deuxième. Maximum après trois, ils vont réellement craindre pour leur vie. Le but c’est qu’ils fassent le travail pour nous. Et s’il reste un survivant à la fin… Nous interviendrons à nouveau. Je suis certaine que tu sauras t’amuser… Même si tu es russe. »


Je lui fais un clin d’œil. Nous serons surtout là pour donner une bonne poussée pour que les choses se mettent en mouvement. Évidemment, en plus de l’élimination de ces cibles, je lui laisse volontiers tout le crédit de l’opération pour pouvoir augmenter son influence parmi les « siens » et si elle veut en profiter pour en malmener un ou deux pour avoir des informations confidentielles, toujours pour accroitre ses avoirs ou ses ressources, qui suis-je pour m’y opposer? Pour moi, c’est clairement un jeu. Purement et simplement. Tous ne le verront pas de cet œil et quand les humains sont en cause, il faut d’abord prévoir la carotte et ensuite, seulement ensuite, le bâton. Autrement, une fois que la menace est tombée… C’est horriblement dur de faire marche arrière. Rancune, tout ça… Et puis franchement, je l’ai dit. Je m’ennuie. Ne plus m’ennuyer est la récompense parfaite.

Elle en a encore, des questions, ou on peut prendre son jet pour se rendre à destination? Évidemment qu’un milliardaire excentrique va avoir une piste d’atterrissage sur son île. Ou si on veut faire plus discret, on se pose en Russie « continentale » et on prendra le bateau, un truc du genre. Plus long mais… Qu’est-ce qu’on peut y faire. J’ai hâte de commencer à m’amuser, de parier sur qui va mourir en premier. Et il va falloir s’entendre sur qui sera la première victime, aussi… Et comment elle va mourir… Pour que le jeu en vaille la peine, il faut se préparer adéquatement. Et comme nous faisons partie des victimes potentielles… Évidemment que le banquier aurait dans ses clients une criminelle endurcie. Moi? Je vais jouer le rôle de… Je ne sais pas. Sa protégée. Muette, rescapée d’un rival criminel ou de l’enfer de la prostitution, mon rôle sera d’être la proie et ou l’appât.

Alors que dans la pièce, la plus dangereuse, ce sera moi… Que dit l’expression déjà? Bitch in sheep’s clothings? Pas mal ça, oui…
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Re: Bons baisers de Russie [PV Jeannie]

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Certes, son petit jeu avait l'air plutôt amusant pour être franche, enfin, surtout parce que Shayne avait sélectionné des proies intéressante, si elle aurait pioché dans la plèbe et les miséreux, elle se serait passé de ça. Mystique avait beau se trouver « du mauvais côté de la loi » en général, elle n'allait pas par plaisir tuer des innocents pour passer le temps. Écoutant avec plus de précision les règles de ce petit jeu, tous réunis en un même endroit avec à la clé une belle somme pour eux sauf qu'ils tombent un à un et sur tout ce beau monde, seul l'un d'eux partira avec le pactole. De quoi semer le doute et la confusion chez eux donc. Mis à part le premier, les autres vont vite tomber un à un, à cause de la paranoïa ambiante. Oui, il y avait de quoi s'amuser avec une telle chose.

Retirant le cigare de sa bouche, la belle russe balafré avait un sourire qui sentait bon la bonne humeur pour Shayne. Dans d'autres circonstances, elle aurait pu avoir du mal à avaler sa salive...

« Bon, c'est bien joli ton histoire, mais elle se trouve où ton lieu de rendez-vous ? »

Le temps pour elles de découvrir l'endroit et de filer là-bas avec son jet privé afin que tout soit en place. Heureusement, personne faisant partie du jeu n'était encore arrivé, ça laissait le temps à Balalaïka de laisser filer ses gorilles ailleurs pour ne pas être vue par ici, elle appellera si elle doit partir de cet endroit, mais Mystique était une grande fille donc ça ira. Le fait d'être les premières permis à la belle blonde de visiter un peu l'endroit afin de se faire une idée du décor, ce qui pourrait servir d'armes même si bien évidemment, tout n'était pas dévoilé. Il y avait des armes secrètes puis la peur humaine et l'inventivité pouvait faire d'une simple serviette une arme redoutable donc, elle verra bien ce qui se passera par la suite.

« Si j'ai bien compris, je profite du show et toi, tu restes sur le terrain pour faire en sorte que tout se passe bien ? »

Bien entendue, Shayne aura un rôle neutre et sera là sous une fausse identité, mais contrairement à elle, elle sera aux premières loges, ce qui risque aussi d'en faire une victime potentielle quand la paranoïa sera bien installé. Mais bon, là aussi, Mystique ne s'en faisait pas vraiment.

« Bon, parlons peu, mais bien. Qui sera notre première victime ? »

Pour Mystique, elle voulait voir ses débiles anti-mutant crever en premier, mais aussi en dernier, pour plus faire durer leur peur et leur folie. C'était donc difficile de savoir si elle voulait les voir crever de suite ou plus tard ? Bon, et les autres ? Qui serait le moins amusant dans le lot ? En revoyant la liste, les moins passionnants restaient Yuri et Boris... Un politicien corrompu, comme c'est rare, dis donc ! Et un type qui se fout de la planète, lui aussi, bon à crever, mais sûrement pas intéressant à voir dans le jeu...

« Bon, je te laisse voir lequel de ses deux-là te tentent le moins. Un pollueur compulsif et un simple politicien, autant dire que c'est du menu fretin face aux autres. »

Vivement la suite que le jeu commence vraiment, là, ce sera fun !

Re: Bons baisers de Russie [PV Jeannie]

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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize (sous apparence d'emprunt).

Ah mais non, elle aussi elle va jouer, elle est l’invitée que représente les intérêts criminels du banquier, le crime organisé, la mafia! Moi, je joue son assistante timide et effacée qui se tient toujours derrière elle à regarder le plancher. Une triste histoire, vraiment. La fille d’un vieil ami, kidnappée par des criminels rivaux, battue et torturée… Sourde ou muette ou les deux… Elle ne communique plus que par signe et son visage porte le souvenir de son incarcération. Son corps aussi d’où les vêtements souvent longs. De vous à moi? Quand il va falloir suspecter quelqu’un, ma russe d’amie va faire une bien meilleure cible que moi. Mon personnage est conçu pour un seul objectif : la collecte d’informations. On ne se méfie jamais de trois types de personnes. Les enfants, les vieillards et les handicapés, surtout si c’est quelque chose de majeur. Or, pourtant…

Ce sont des clichés si universels qu’on devrait systématiquement s’en méfier! Mais non. L’humain reste l’humain, j’imagine. Pour être sûre qu’elle n’oublie pas qui je suis, pendant le trajet, je lui ai donné une tablette sur laquelle se trouve tout ce qu’elle doit savoir sur mon personnage. Ce sera plus crédible quand on va interagir. Valeriya Nechayev, voilà mon nom pour ce petit jeu auquel nous allons jouer. Et pour bien faire les choses, bien entendu, nous devons nous entendre, préalablement, sur qui sera la première victime. Je vote pour le politicien. C’est du classique, vite expédié et s’ils ne comprennent pas le message, on éliminera l’autre « candidat » pour faire pression sur les autres. Tu sais quoi? J’ai hâte que l’un d’entre eux soit assez stupide pour essayer de s’en prendre à toi. Ça promet d’être… Spectaculairement hilarant. Et je le pense vraiment, oh oui, définitivement.

Nous avons encore une petite heure avant que les autres arrivent et je la passe à peaufiner mon rôle et notre « relation de travail ». Comme je le dis souvent, quand on joue à quelque chose, non seulement il faut connaitre les règlements et les variantes mais c’est encore mieux quand on contrôle l’échiquier. Oh c’est vrai, en général je suis plus chaos, explosions et incendies mais il y a une science à tout ceci, oh oui. Et si vous n’êtes pas en mesure de le voir… C’est vraiment très triste pour vous. Mais certainement pas pour moi. Et dans ce jeu où nous décidons des règles, dans une réplique du palais d’hiver, je ne compte pas perdre, l’avantage ou la partie, face à quiconque. À la fin de tout ceci, il y aura dix morts et deux survivantes. Elle et moi. Et il ne saurait en être autrement d’ailleurs. Après tout… Ce serait idiot de perdre quand on a créé les règles et qu’on joue le rôle d’arbitre en plus.

Et finalement, le reste des « invités » arrive et ils sont aussi désagréables que ce que je m’attendais à voir… Peut-être même plus! De bien piètres spécimens d’humanité, c’en est navrant. Et une preuve supplémentaire que la sélection naturelle est un mythe et non une réalité. Mais bon, des fois elle a besoin d’un coup de pouce… Et c’est ce que nous allons lui donner, n’est-ce pas? Et c’est beau, la domotique. Pas besoin de serviteur, on dit ce qu’on veut et l’équivalent d’une Siri ou Alexa transmet les ordres et une sorte de robot de service nous l’apporte. Mon amie russe va constater une chose : tout ce beau monde se prend pour un prédateur mais véritablement, il n’y a que des proies devant nous, suffisamment habiles pour masquer cette réalité. Mais… Face à de vrais prédateurs… Cette illusion ne tient pas la route. Nous savons ce qu’ils sont réellement… Et c’est pour cela qu’ils vont mourir…
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Re: Bons baisers de Russie [PV Jeannie]

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Elle participe aussi ? Mystique n'avait pas compris le jeu comme ça, mais soit, ce sera plus amusant de presser la détente que juste regarder ses moutons avancer vers l’abattoir dans le savoir. Le plus chiant dans cette histoire sera de supporter ses sombres merdes, elle va devoir ménager ses envies de meurtre face à ce petit salaud anti-mutant qu'il ne s'inquiète pas, elle allait l'avoir, tôt ou tard dans ce petit jeu, si elle participe, elle va en faire une histoire personnelle. Peut-être en changeant d'apparence un court instant ? C'était toujours plus amusant de jouer le rôle d'un proche pour leur retirer la vie, ils ne comprenaient pas. Parfois, elle répondait à leur question en reprenant son apparence et parfois elle leur laissait le doute pour leur passage dans l'outre-monde. Elle devra faire un peu de recherche sur ce minable, mais bon, aussi secret soit-il, elle avait l'habitude de fréquenter le Dark Web alors ce genre d'information, ça viens tout seul quand on sait où regarder. Eh oui, il ne faut pas croire que tous les petits dealers des coins de rues savent ou trouver de bonnes armes, pour ça, faut savoir où regarder.

Mystique se mettait donc au parfum concernant cette soirée, voir l'état des lieux, tout ça. C'est sûr que tôt ou tard, il y aura un taré pour s'en prendre à elle. Il n'y avait qu'un Russe pour vouloir bomber le torse devant elle. Mais bon, elle avait sa petite idée sur qui allait agir en premier, mais elle n'en avait pas peur. Elle allait vite montrer qu'elle n'était pas ici pour rigoler surtout que vu leur historique, elle était une des plus dangereuses de la soirée. C'est vrai quoi. Madame fait travailler des gosses du tiers monde ? Monsieur pollue honteusement ? Pff, si elle décrivait un dixième de son historique, la moitié des candidats feraient déjà demi-tour. Et encore, si elle donne les détails de sa vie en tant que Mystique, il y avait un bon paquet de dossier secret et sensible dans sa vie de Mauvaise Mutante. Une fois sur place, auprès des autres, Mystique tenait son rôle à la perfection, un cigare en bouche, elle venait à ignorer les autres autour d'elle, même sa domestique, elle se fiche qu'elle se trouve une chaise ou non, elle reste près d'elle, point final.

Ses petits yeux bleus glissent parfois sur eux, sans pour autant leur offrir la moindre sympathie pour eux. Elle crachait la fumée de son cigare en attendant sa récompense comme les autres en théorie, mais ils ignoraient que Mystique/Balalaïka avait déjà sa part... Eux. Elle allait les tuer un à un si ses débiles ne le font pas eux même puis elle quittera cet endroit où le sang aura couler à flots comme si de rien n'était. Malgré sa beauté, les nombreuses balafres visible sur son visage ou certaines partie de son corps augmentait le côté dangereux de la femme en rouge qui n'attendait que le top départ avec la mort du politicard pour continuer la chasse, tout en discrétion bien évidemment. Sinon, autant sortir ses armes et déjà faire le ménage. Qu'ils profitent, bientôt ce ne sera plus la même chanson... le chasseur va sortir son gros fusil... très bientôt...

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Et ils étaient arrivés, les futurs cadavres! Dans leur arrogance, dans leur suffisance, chacun se pensant plus important que l’autre, chacun se disant que la fortune allait lui sourire. Ils se regardaient avec méfiance, se jugeant, se méprisant, tous se pensant au sommet de la chaine alimentaire… Même si quand même, il y avait un membre important du crime organisé russe dans la salle. En même temps, ce sont des russes donc… La peur, ce n’est pas trop leur truc. Mais s’ils peuvent intimider par contre… Ah ils lui font la vie dure à la jeune femme qui marche dans l’ombre de la mafieuse au cigare… Une proie facile, sans défense! Les requins adorent.  Et c’est tant mieux parce que ça va permettre à ma comparse soit d’établir sa domination sur les autres ou de montrer qu’on ne peut pas l’atteindre en passant par moi. Se moquer d’une personne avec un handicap… Vraiment…

Forcément, elle peut lire sur les lèvres… Mais elle ne peut pas répondre. L’agneau sacrificiel. Je suis un concentré d’émotions négatives. Plus ils cherchent à me faire mal, plus ils me rendent forte. Et quand je vais me venger, car je puis vous assurer que je me réserve le droit d’un pousser au moins un à la folie, ce serait absolument impitoyable. Il n’y aura, pour faire simple, aucune pitié. Après tout, ils ne m’en donneront pas, pourquoi devrais-je leur en donner? Il y a peu de choses plus belles que la vengeance en ce bas monde. Tout est une question de patience, d’angle d’attaque, d’appât et de piège. Nous voulons éliminer le politicien en premier, non? Et nous savons qu’il a été impliqué dans plusieurs scandales sexuels. Donc… Si on regarde la situation actuelle… Plusieurs femmes. Toutes fortes, fières et indépendantes donc cela va demander beaucoup de travail.

Toutes? Non. Il y en a une qui est vulnérable. Sans défense. Et comme celle qui en a la « charge » ne semble pas s’en préoccuper outre mesure… Le truc sera de l’isoler et d’en abuser. Donc… D’attendre qu’elle commette une erreur qui pourrait lui être fatale : s’éloigner du groupe! Après un commentaire particulièrement méchant et mesquin, mon personnage quitte la table et se dirige d’un pas vif vers les chambres. Bien sûr que ça les fait rire, attaquons le maillon faible! Monsieur politique attend quelques instants avant de se lever à son tour. Inconfort stomacal, prétexte-t-il. Mais bien vite, plus personne ne fait attention à lui et il a donc le champ libre pour traquer sa proie. Le seul problème dans le plan c’est que je suis vulnérable en apparence seulement… Et donc quand il entre dans la pièce où il pense que je suis… Il se rend compte que c’est la chambre de Zofia Topolova.

Une douleur abominable lui fait soudainement perdre connaissance et je sors de ma cachette soit la salle de bain. Il y en a une dans toutes les chambres. Ma russe préférée devrait bientôt venir me rejoindre. Un politicien corrompu qui trépasse dans la chambre d’une mannequin qui n’est pas au-delà de s’assurer que ceux qui la critique aient des accidents… Ça va bien lancer le jeu, c’est moi qui vous le dis. Reste à savoir comment on l’élimine, par contre. Cela n’a pas été décidé préalablement. On ne doit pas TOUT prévoir non plus, cela tue toute spontanéité! Et ce n’est pas une bonne chose, certainement pas en toutes circonstances. De quel tragique accident sera-t-il victime, je me demande… Non! Ne me dites rien, laissez-moi découvrir la surprise, autrement ce n’est pas drôle. Ma mafieuse de comparse a sûrement quelques bonnes idées à proposer. Enfin. J’espère…
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Qu'allait-il se passer dans ce grand château ? Mystique le savait, n'attendant que le feu vert pour se mettre à l'action. Des gens la toisaient du regard, mais quand elle les regardait, ils fuyaient vite du regard en général. Certains avaient l'audace de lui envoyer des piques, enfin, indirectement en visant la demoiselle qui la suivait, mais, sans forcément lui servir de bouclier, Mystique venait la défendre quand même, remettant ce genre de personne à sa place avec toute la délicatesse russe. C'est-à-dire aucune. Quand Shayne venait à s'éclipser, c'est que ça avait commencer. Bientôt, ils ont tombé comme des mouches, une par une... Car comme dans un vrai drame de ce genre, il fallait jouer le mystère à fond et si de son côté, la proie numéro un devait être assommé si ce n'est pas tué, il fallait maintenant le tuer. Mais pour ça... Coupure de courant !

Plus de lumière dans la salle, les portables semblaient refuser de s'allumer pour s'éclairer, un vrai bordel ou chacun devait tendre une arme devant lui pour se protéger. Mystique en profita pour se faufiler comme un chat, usant de son pouvoir pour avoir des yeux de chat et rejoindre la chambre. Étaler sur le lit, il était parfait ! Balalaïka sortait de sa veste un couteau de cuisine aussi grand qu'il était affûtée. C'était quoi son crime ? Détourner de l'argent, jouer avec les femmes ? Okay, elle savait par quoi commencer. Le couteau s'enfonça sans mal entre ses jambes, plaquant sa main sur sa bouche pour ne pas le faire crier pendant qu'elle plantait aussi son regard dans ses yeux.

« Voilà ce qu'elles ont sûrement toutes rêvée de te faire subir ! »

Jouant un peu avec lui, elle remuait le couteau dans la plaie, le laissant devenir bien pâle pour planter la lame dans son cœur, le laissant bien en évidence. Zéro de trace de sang sur elle, elle jetait un regard vers Shayne, elle savait que le show allait vraiment commencer, à elle de voir quand revenir ou crier pour découvrir le corps ? Retournant à sa place, Mystique n'avait pas bougé d'un pouce quand elle réactivait le courant, bien droite, face à son adversaire mafieux, la seule différence comparée à avant la coupure, c'était l'automatique dans sa main. Mais bon, quand on regarde autour de la table, la plupart avait une arme tendue vers autrui.

« Bien... Je vois que personne n'a fait de bêtise... Reste à savoir si personne ne s'est fait dessus par contre ? »

Cela serait une honte pour la Russie ! Mais vu la belle bande de salopard, leur mort soulagera cette honte. Bon, quand est-ce que la panique va venir les rejoindre à table ?

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Évidemment, bien que j’aurais adoré sortir un cri terrifié digne d’un film d’horreur… Je ne pouvais pas le faire. Je supposée être muette, vous avez oublié? Et potentiellement sourde aussi, des suites de mauvais traitements. Donc je ne peux pas lâcher ce superbe hurlement horrifié. Par contre, je peux revenir en courant dans la pièce, blanche comme un linge et me blottir contre la mafieuse, tremblant de tous mes membres. Il faudrait du temps avant que je me calme (russe ou pas, cela fait partie du personnage) et que ce soit distinctement clair pour que Balalaïka puisse lire le langage des signes avec une certaine cohérence. Et là, le meurtre serait révélé dans toute sa laideur. Évidemment, n’ayant pas de sang sur moi et au vu de la courte panne, impossible de me mettre cette mort sur le dos. Même en poussant le bouchon, ce serait absolument vide de sens. Clairement.

Évidemment, monsieur le militaire veut montrer qu’il a des couilles plus grosses que les autres et tente d’imposer l’ordre. Alors là, bonne chance. Avec tous ces types arrogants et imbus d’eux-mêmes… Contacter les autorités est hors de propos, naturellement. Avec leur réputation et ce qu’ils ont à cacher, une enquête officielle pourrait leur apporter la ruine plus qu’autre chose donc… Ils vont régler ça à la russe, soit de façon violente si nécessaire. Et personne ne semble très enclin à baisser son arme non plus. Oh j’adore. Une petite panne de courant, un mort et ils sont presque prêts à s’entretuer! Est-ce que ce sera beaucoup trop facile, finalement? Je l’ignore. Mais… Je sais que je ne vais pas célébrer trop vite. Le plus comique, c’est que miss je suis une des plus belles femmes de Russie essaie de m’interroger en ignorant complètement le fait que je ne peux pas réalistement lui répondre par la voix.

Non clairement, ce n’est pas le plus grand cerveau de la mère patrie celle-là. Je ne mentirai pas, je vais prendre grand plaisir quand Balalaïka va la brutaliser celle-là et lui faire comprendre qui si elle veut lever la main sur moi, elle a intérêt à être prête à faire face aux conséquences. Encore une fois, monsieur le héros de guerre essaie de se faire le leader du groupe en disant qu’il faut fouiller les lieux d’un bord à l’autre. Le pollueur invétéré lui fait remarquer que c’est une réplique du palais d’hiver. Couvrir les lieux avec si peu de personnes est absolument impossible. Peut-être qu’on verra quelque chose depuis la salle de surveillance, propose-t-il. Pas con… Mais si c’était si facile, ce ne serait pas drôle, n’est-ce pas? Les caméras ne vont rien montrer car je vous rappelle qu’il y a eu une panne de courant. En fait si. On voit le mort qui me « stalke » comme le sale pervers qu’il est …

Et soudainement, plus rien à cause de la panne de courant. Juste pour être certain, propose Oleg Zelenkov, le rival mafieux de Balalaïka, on devrait enfermer la seule personne en vie qui n’était pas à table. Je fais non vigoureusement de la tête. Après ce que mon personnage a subit il ne tolère pas l’enfermement, cela finit systématiquement en attaques de panique. Méfiance. Paranoïa. Égoïsme. On voit clairement qui est en train de penser à sa petite personne. Il n’y a aucune unité, aucune cohésion. Et ce n’est pas près d’arriver non plus. Je n’ai pas sélectionné ces individus pour rien. Les détruire psychologiquement va être des plus divertissants. Qui sera le prochain? Le pollueur comme on avait prévu… Ou on attend? Car là, certains repartent vers leur chambre en se disant qu’ils seront plus isolés mais moins exposés. Vraiment? J’ai des petites nouvelles pour eux : ils ne peuvent pas gagner quand le résultat est décidé d’avance…
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Mystique
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Et c'est partie ! Premier meurtre fait, le jeu était officiellement lancé. Balalaïka était de retour à sa place avant la remise en route du courant qu'elle avait contrôlé via une télécommande de sa poche. Elle n'avait pas bougé de sa place, juste son arme dans sa main, comme tout le monde autour d'elle donc, rien d'anormal dans l'assemblée. Après tout, il n'y a pas eu de coup de feu ? Donc tout est bon. Quand la petite revient en courant, forcément, ça attire l'attention, plus encore de la voir se blottir contre elle, mais, amie ou non, Mystique doit s'en tenir à son rôle et lui attrape les poignets pour la regarder en fronçant les sourcils.

« Calme toi ! Plus lentement ! »

Agitant ses mains, Mystique connaissait aussi le langage des signes, elle ne maîtrisait pas toutes les langues du monde, mais elle en connaissait une bonne partie dont le langage des signes, mais contrairement aux idées reçut, comme toutes les langues parlées, le langage des signes étaient différent selon certains pays, il y avait des similitudes, comme certains mots entre les langues, l'Anglais avait beaucoup de racine dans chaque pays, en Allemagne, beaucoup de mots ressemblent à l'anglais. Le terme « Dejà-vu » qui est français est utilisé par tout le monde, que l'on soit aux USA ou au Japon, car cela désigne ce sentiment d'avoir déjà vu ou vécu quelque chose. Venant agiter ses mains pour signaler un meurtre, Balalaïka se levait, se tournant vers les autres, gardant son air grave.

« Elle a trouvé un cadavre. »

Tout le monde avance vers le corps, tout le monde y va de sa surprise, de sa théorie en voyant la marre de sang entre ses jambes et ce grand couteau planté dans le cœur. La mort est claire, reste à savoir qui, et pourquoi ? La petite semble entre guillemet, coupable, mais de quoi ? Vous avez vu la brindille ? Balalaïka lui donnerait son arme qu'elle soulèverait ça avec autant d'effort que si c'était des haltère de cinquante kilos ! Alors un couteau pareil... Même Miss débile cherche à lui tirer les vers du nez, mais...

« Elle est sourde et muette, tu pourrais insulter toute sa famille avec un mégaphone qu'il y aurait aucun bruit pour elle. »

Pas la plus futée du lot, mais ce n'était pas sa première cible, Mystique voulait éliminer les deux moins amusant du lot, le politicien pervers et le pollueur qui proposait d'ailleurs de voir les caméras. Loin d'être con le bonhomme... Mais forcément, panne de courant, pas de caméras. Et justement, autant, on voit ce pervers approcher de plus en plus sa cible avant de ne plus avoir d'image, autant, on ne pouvait pas accuser sans preuves. Même si ça n'empêche pas Oleg de proposer d'enfermer la petite muette, mais sur ça, Mystique s'interpose.

« Personne ne l'enfermera, comprit ? Vous n'allez pas me faire croire que vous la croyez capable de ça ? Vous avez vraiment peur d'une petite fille ? Humph ! »

Ce petit rire méprisant avait convaincu de ne pas le faire, passer pour un faible face à sa rivale, certainement pas ! Pour Mystique, donc, le suivant serait le pollueur, elle avait sa petite idée. Une mort en rapport avec ses crimes. Le pervers a eu un viol avec un gros couteau avant de rendre l'âme, lui, il faudrait un truc en rapport avec la pollution... Il n'y avait pas pas de déchet nucléaire dans le château... Comment faire... Si la Russe donnait l'impression de se concentrer sur cette affaire, elle cherchait juste comment tuer les suivant.. Elle avait sa petite idée sur la pimbêche aussi, mais d'abord le pollueur. Mais pour faciliter les prochains meurtres, au moins un des autres futurs morts avait trouvé des talkies, sûrement là pour les gardes censés surveiller ce château d'habitude. Voilà, tout le monde pourra se séparer et faire sa ronde.

« Y en a pas assez pour tout le monde, mais si on se met à deux, ça devrait le faire. Par contre, on a pas de carte sur soi, va falloir y aller à l'aveugle. »

Certains seront partant, d'autres ne seront que des sans-couilles. Dans le pire des cas, elle le tuera et le laissera dans un coin pour ordures, reste à savoir dans quelle poubelle vont les ordures de son genre ? Une chose est sûre, elle restera avec Shayne, elle savait se défendre seule, mais pour son rôle, elle ne devait pas être avec une autre personne qu'elle sinon, ça ne serait crédible et d'autres tenteront de faire pression sur elle pour tenir Mystique en laisse... Enfin, à supposer que cette Shayne soit innocente et non-violente... Cela dit, elle s'était chargée du pervers, Shayne pourrait se charger du pollueur, comme ça, pas de jaloux ?

« Faut qu'on se mette d'accord de quel coin, on visite. À défaut d'un plan, il faut se fier aux points cardinaux et se tenir informer fréquemment, sans pour autant dire qu'on personne dans le coin toutes les trente secondes ! »

Balalaïka avait fait l'armée, ça se sentait à son ton, à sa façon de donner des ordres. On pouvait l'ignorer et prendre son propre chemin... mais à quel prix ?

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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize (sous apparence d'emprunt).

Je pourrais tous les tuer dans des souffrances abominables. Je joue avec la matière. Miss top modèle, si ce n’était que de moi, je transformerais ce visage incapable de compassion comme si la gueule d’une statue de cire avait fondue. Mais comme ce serait médicalement impossible à expliquer… Je me la réserve si jamais ils ne sont pas assez paranoïaques. Nous avons convenu d’éliminer les deux moins amusants. Le politicien et le pollueur. En fait… Stratégiquement, je veux mettre le mafieux rival de mon amie avec notre victime numéro deux, comme ça, on va faire augmenter la tension en flèche plus vite qu’un russe termine une bouteille de vodka. Les équipes se font de mauvaises grâce, bien entendu. En fait, j’avais anticipé le coup dans ma sélection… Je n’avais pas envie de laisser le hasard décider à ma place. Ne nous trompons pas sur la question.

Je suis une adepte du Chaos et je serai toujours une adepte du Chaos. Simplement, parfois l’Entropie demande un semblant d’ordre pour avoir un effet encore plus… Spectaculaire. Les équipes, donc. Nombre impair donc un trio et des duos. Miss top modèle, Zofia Topolova est en équipe avec Dasha Agonsakaya, l’athlète olympique et Zhana Fedorovich, la riche héritière. Quelque chose me dit qu’elles vont plus être intéressées à se fouiller les unes et les autres qu’à fouiller les lieux à la recherche du tueur de Yuri Bronislav. Vladimir Volkov, militaire de son état est en binôme avec Nikolai Kosygin. Ces deux-là se connaissent et ont déjà travaillé ensemble par-dessus le marché. Gregor Kukov, monsieur médias, est avec Georgi Zelinsky, le prêtre adepte du chantage. Et enfin, je l’ai déjà dit, Boris Gradenko est en équipe avec Oleg Zelenkov parce qu’ils ont le plus d’affinité.

Et enfin, moi et ma partenaire de meurtres. Le trio de « princesses » dit qu’elles ne vont pas se dire quoi faire par une mégère balafrée et son esclave sexuelle. Ah bah dis donc. Ça donne déjà le ton hein. Le duo de « militaires » dit qu’ils vont s’occuper de la portion la plus à l’ouest. Le duo ultra conservateur va prendre la partie la plus à l’est. Le mafieux rival et notre prochaine victime prennent la section la plus au sud. Nous prendrons donc la section la plus au nord et merde aux trois idiotes qui ne savent pas qu’elles sont les proies d’un jeu mortel. Maintenant, bien sûr, vous vous demandez : comment assassiner quelqu’un sans se faire voir, complètement à l’opposé d’où vous vous trouvez et revenir à temps par-dessus le marché pour éviter la cohue? Allons. Un femme doit bien garder quelques secrets. Mais je sais déjà quelle sera la cause de la mort, par contre. Oh oui..

Une quantité assez impressionnante de poussière de trioxyde de diarsenic, une forme très toxique de l’arsenic. Notre ami pollueur a causé beaucoup de dommages avec une de ses mines qui produit de l’or. Le poison est libéré du minerai par le processus de grillage qui permet d’extraire l’or de la roche. On ne va pas entrer dans les détails mais… Cela va vouloir dire que quelqu’un a introduit cette substance ici. Et avec la dose qu’il va avoir? Clairement délibéré et non accidentelle. La dose mortelle est de 0,1 gramme. Je compte lui donner plusieurs grammes pour m’assurer qu’il n’y survive pas. On voulait quelque chose qui soit de type « justice poétique » je vois mal comment on pourrait faire mieux. Ce seront nos deux seuls meurtres rapides. Le reste… Prendra du temps. Mais ce n’en sera que plus intéressant. Peu après que je sois revenue aux côtés de mon amie, un affreux cri se fait entendre…
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Mystique
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Mystique s'était chargé en bon et due forme du premier des types le moins intéressant du lot. Quoi qu'on en dise, il y a toujours une personne ou deux qui est moins intéressant que les autres et cela vaut pour tout. Une sélection de films, la carte d'un restaurant, forcément si on regroupe tout, il ne peut y avoir égalité. Il y a forcément une chose qui sort du lot. Eh bien ici, c'était eux, un pollueur comme on en compte par grosse poignée et un politicien véreux qui abusait des faibles femmes placé en dessous de lui hiérarchiquement parlant. Mystique avait tué le premier et laissait donc le loisirs à Shayne d'en faire de même avec le second. Elle aurait pu continuer, mais cette petite mise en scène n'était pas que pour elle après tout, Shayne voulait s'amuser aussi. Les groupes se faisaient tandis que le trio de pétasse prenait forme et se sentait déjà plus pisser. Dans les films d'horreur, les bimbos débiles sont souvent celles qui y passent en premier... méfiance donc. Balalaïka ne fit que les fusiller du regard, elle ignorait par quel miracle ses écervelés voulaient lui tenir tête, mais si elle s'énerve vraiment, elles risquaient de se faire dessus.

Elle pourrait tellement lui rendre la pareille et leur donner un visage similaire au sien, pour ce genre de minette accroc à la beauté, à instagram ou ce genre de réseaux sociaux où l'on vend sa beauté, être défiguré serait sûrement pire que la mort pour elles, mais de nos jours, de bons chirurgiens pourraient faire des miracles. Rien qui pourrait rendre son visage d'antan, mais s'en rapprocher... un peu. Puis Mystique ne comptait pas les laisser vivre, oh ça non, ce n'était pas le but du jeu. Les différents groupes venaient à se séparer donc et peu de temps, un cri venait résonner entre les murs de pierre et cela eut pour effet de rameuter tout le monde. Shayne avait fait son boulot, mais comme tout le monde ici présent, face au corps inerte, la tension s'installait. Mystique ne craignait rien, mais elle devait bien jouer son rôle, fronçant les sourcils en contemplant le corps, elle observa un à un les autres convives, faisant mine de se demander qui aurait pu faire ça. Cela dit, cette fois, pas de gros couteau planté en plein milieux du corps. Pas de nuque brisée, son cou était encore droit....

« Poison... ou crise cardiaque... »

Sa seule réponse, hypothèse de sa mort sans toucher le corps. Après tout, si c'était un type de poison, il valait mieux éviter de toucher le corps, sinon, il suffisait que ce soit un poison qui pouvait tuer en pénétrant la peau ou en se touchant les yeux, le nez, la bouche... Ce ne serait pas top. Après, libre aux idiots de le toucher, elle savait à quoi s'en tenir.

« Ca fait quand même deux morts et rapide depuis le premier... »

Il fallait bien faire grimper la tension chez les autres et Mystique aurait fort à parier sur une des pimbêches, c'étaient sûrement les plus faibles mentalement et toute cette pression pourrait avoir raison d'elles. Mais il fallait encore faire grimper la suite.

« Si c'est du poison... possible qu'il ait touché, bu ou manger quelque chose qu'il ne fallait pas... Ou alors, le tueur rode et attend pour frapper de nouveau... Une fléchette de poison, une piqûre, ça pourrait suffire, c'est rapide et laisse peu de marque. Après, la signature doit être dans son sang, mais avons-nous le temps et l'équipement pour un test sanguin ? »

Question rhétorique, évidemment que non. Faisant partie du groupe Hotel Moscow, forcément qu'elle en connaissait des méthodes pour tuer de bien des façons. Reste à voir comment séparer le groupe, au moins pour qu'elles puissent de nouveau frapper, car après Shayne, c'était son tour. Entre ses murs de pierre aux allures de châteaux du moyen-âge, un bruit de chaîne métallique retentissait au loin, comme si quelqu'un se rapprochait doucement d'eux... De quoi ajouter un peu plus de tension, suivi d'un grognement venue d'outre-tombe. C'est fou ce qu'une simple pression sur une petite télécommande peu offrir quand on prépare bien le terrain ! Bon, cela n'était pas forcément pour la mort du pollueur, mais vu leur position, c'était pratique pour faire grimper la tension !

Et là, il y a deux façons de voir les gens agir... Ceux qui se sentent munis de grosse paire de testicules et sont prêts à en découdre avec cette chose et ceux qui préfèrent fuir et rester loin de l'auteur de ce bruit ! Certains comme Mystique ou son rival restent d'abord là, prêt à tenir tête à la bête de l'ombre tandis que les plus faibles fuit pour retourner vers le salon où ils se trouvaient tous avant le premier meurtre. Mais Mystique avait réussi à convaincre les autres de rebrousser chemin, se séparer était dangereux et comme prévue, en revenant auprès des autres, les trois pimbêches étaient bien caché quelque part. Où ? Difficile à dire, mais Mystique allait la pister après avoir donné une bonne raison.

« Où elles sont passées les trois pétasses ? Elles veulent se faire tuer ou quoi ? »

Ainsi, tout le monde voyait leur disparition et bien que tout le monde voulait rester en groupe, l'entraide et la panique les forçaient à être contradictoires... On reste ensemble, mais on fuit chacun de notre côté pour retrouver les trois autres. Techniquement, si quelqu'un les retrouve, ce sera un plus gros groupe donc, « plus en sécurité ». Tant mieux, Balalaïka savait plus ou moins où chercher. Où se cachent les enfants apeurées ? Sous le lit ? Dans un placard ? Direction les chambres ! Jouant d'abord son rôle, Balalaïka cherchait les filles, chambre après chambre avant d'en avoir trouvé une ! Était-ce sa cible ? Elle espérait, mais un regard vers Shayne lui donnait le signal de veiller à ce que personne n'approche. Elle se pencha et en vit une sous le lit, mais pas les deux autres.

« Sort, on te cherche, espèce d'idiote ! Où sont tes copines ?! »

Sa réponse était confuse, mais pas ici. Elle vérifia quand même le placard, elles étaient bien seules. Sa poigne de fer la prenait en bloquant sa bouche, venant lui donner un puissant coup de tête pour la sonner. Comme elle le pensait, avec son coup de tête, ça sonnait creux chez Miss Monde ! Elle la relâchait, la tenant fermement par les cheveux avant de lui marteler le crâne contre le grand miroir de son armoire, frappant encore et encore, la laissant presque inconsciente, le front en sang, le miroir brisé... Attention, sept de malheur, mais Mystique va lui éviter ça. Phase deux. Toujours en la tenant par les cheveux, elle ne la cognait plus, mais raclait son visage contre la surface brisé du miroir, la faisant souffrir, mais abîmant son précieux et magnifique visage à jamais. Difficile de dire à quoi elle pourrait ressembler sans tout ce sang, mais là, Miss Monde devenait Miss Steak haché ! Relâchant son corps pratiquement mort, tremblotant de douleur, Balalaïka termina le travail de la façon la plus propre et professionnelle. Étranglant cette dernière pour lui voler son dernier souffle et voilà... Miss pourriture était morte et elle ne sera plus jamais belle à voir... une de moins. Elle nettoyait ses gants, les frottant sur son corps pour en retirer le sang dessus puis maintenant, il fallait reprendre les recherches, désignées la prochaine cible donc... Mais pour le coup, Shayne était la suivante à décider.

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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize (sous apparence d'emprunt).

Bien. Comment faire monter la pression encore plus? Nous avons deux morts confirmés. Enfin. Deux morts confirmés pour certaines des personnes présentes. Pour les trois idiotes, qui sont dans leur coin des lieux, elles ne sont au courant que d’un mort. L’athlète, je me la garde pour la toute fin. Mais la riche héritière? On va lui donner toute une frayeur. Je m’éclipse du groupe (personne ne fait attention à quelqu’un qui ne dit rien et qui pourrait tout aussi bien être invisible) et je prends les traits de monsieur le pollueur. Je m’arrange pour que les caméras me voient, si jamais quelqu’un décidait de les consulter à nouveau. Ce qui est bien quand on est matériakinésiste c’est qu’on peut voir le monde comme n’importe qui ou le voir par la composition des êtres et des choses. Et disons que la « signature » d’un être humain diffère grandement du reste des lieux.

Je traque donc Zhana Fedorovich jusqu’à la chambre où elle s’est planquée. Hum… L’athlète était avec elle il n’y a pas si longtemps et au vu de ce que je perçois, je ne vous ferai pas un dessin de ce qu’elles ont fait ensemble. Apparemment, miss top modèle était trop insupportable même pour elles. Elle est dans la salle de bain en train de se recoiffer, de se redonner une apparence présentable. C’est le moment que je choisis pour l’attaquer. Pas assez pour la tuer, bien sûr. Non. Je ne veux pas que ce soit trop rapide non plus. Si on les élimine de nous-même, où est le jeu? Elle fuit en hurlant comme une hystérique, rameutant tout le groupe. Je prends la fuite dans le couloir, me fait encore voir des caméras, reprend l’apparence de la pauvre jeune femme fragile qui marche dans l’ombre de ma russe d’amie et personne ne s’est rendu compte que je m’étais absenté. Mais le plus drôle?

La riche héritière court se réfugier dans la chambre de miss top modèle… Qui est morte, éliminée par Balalaïka. Alors là c’est la crise de nerfs au grand complet. La première sur les lieux est l’athlète qui n’était pas bien loin puis le gros des « invités ». On finit par avoir l’histoire, au moins pour l’attaque contre Zhana. Sauf que le type dont elle parle… Est mort. On l’a tous vu. Je demande donc à ma « protectrice », par signes, si ce ne serait pas simplement un mensonge pour camoufler le meurtre de la top modèle. Quand on y pense, la question est logique. Elle ne peut pas avoir été attaquée par un macchabée. Quand Balalaïka traduit pour moi, l’autre devient complètement folle de rage. M’étant approchée prudemment pour regarder la scène de crime (je suis sourde et muette, pas aveugle) je suis donc la plus proche d’elle et elle me saute à la gorge avec des intentions meurtrières!

Je ne me laisserai pas insulter par une vulgaire pauvre, une moins que rien qui accuse des gens bien plus importants qu’elle. Je me débats, bien sûr mais il est clair que je n’ai pas le dessus, à commencer par le fait qu’on m’étrangle donc la panique n’aide pas. Heureusement, Balalaïka est là pour me sauver et donc la « victime » devient suspecte car elle a tenté de tuer quelqu’un d’autre. Monsieur le militaire proposer de l’enfermer dans une des chambres comme elle a clairement montré qu’elle était prête et capable de tuer. Évidemment, Dasha s’oppose et le ton commence à monter. Trois morts, ça commence à faire beaucoup. Monsieur médias pose une question toute simple. Si elle dit qu’elle a été attaquée par un mort, pourquoi on ne regarde pas la vidéo surveillance une nouvelle fois? Peut-être qu’on y trouvera un indice? Oh mais vous allez trouver ce que je veux que vous trouviez…

N’est-ce pas là le propre d’une bonne mise en scène?
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Mystique
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Mystique avait fait son job avec la top model qui, malheureusement avait perdu son principal atout, en plus de sa vie. Pour la phase suivante, Shayne voulait s'amuser et ne pas aller trop vite avec la petite-bourgeoise. Soit, chacun sa méthode. Elle la laisse faire son job pendant que Balalaïka « cherche » le tueur ailleurs puis vint le cri, puis un autre bien plus fort qui rameute tout le monde, dont Shayne qui était de retour. Tout le monde dans la chambre retrouve la fille désemparé et la miss pouf étendue au sol, son rouge de sang, il était difficile de savoir précisément qui s'était, du moins, on la reconnaissait à sa tenue et ses cheveux bien que ce soit un beau bordel. Elle commence ses explications en disant avoir vu le pollueur sauf que lui, il était bel et bien mort des mains indirects de Shayne vu que c'est le poison qui mérite sa récompense pour ce meurtre.

Tout le monde la prend forcément pour une dingue, allant de suite mettre le mot coupable sur son visage. Quand elle commence à s'en prendre à son amie avec une grande passion meurtrière, mais Mystique venait les séparer, venant par ailleurs lui donner un bon coup de poing sur le crâne de cette pauvre folle. Fallait bien lui remettre les idées en place, non ? Suite à un tel comportement, si Mystique s'était opposé juste avant à enfermé son amie, elle, tout le monde semblait voter pour, surtout qu'elle semblait prête à sauter à la gorge de n'importe qui ! Mais on lui laissa le bénéfice du doute, allant observer plutôt les caméras pour voir si elle est devenue folle ou bien si les morts reprenaient vie au sein de ce château ? Personne ne semblait gober son histoire, mais bon, les gens restaient assez curieux vis-àvis de son histoire. Et quel ne fut pas la surprise, aussi pour Mystique qui savait bien jouer son rôle, de voir le pollueur venir la voir avant qu'elle ne pousse son premier cri pour se diriger vers la chambre !

Un certain silence s'installait après avoir vu ça... Elle ne mentait pas. Pas sur lui en tout cas, pour la fille morte, il n'y avait pas encore de preuve. Voir cela mettait une pression supplémentaire sur leurs épaules. Soit il y a un caméléon dans le château – même deux à dire vrai – soient les morts reprenent vie...

« Pourquoi ce connard s'est relever ? Et pourquoi il ne ta rien fait ? »

La question de Balalïka soulevait certaines nouvelles questions. Quand bien même elle a eut peur, pourquoi ne l'a-t-il pas tué ? Elle a rapidement fui ou bien il y a anguille sous roche ? Chacun avait son idée farfelue, son hypothèse débile, mais personne ne se rapprochait de la vérité ou alors, ils ne le disaient pas à voix haute. Une chose est sûre, séparer, ils étaient en danger, mais regroupé, aussi, si les morts se relevaient alors, que faire ?

« Si c'est bien lui qui s'est relevé... Faudrait soit enfermer les cadavres ensemble... soit les brûler ? »

Bruler, ou au moins leur couper les jambes et bras, qu'ils ne fassent pas leur vie dans le château. L'idée n'était pas bête, même si cela en dégoûtait certains, ça allait au moins les occuper un certain temps. Ils avaient trois cadavres sur les bras, donc trois meurtriers potentiels, quatre avec le mystérieux tueur dans l'ombre qui avait tuer le politicien. Les esprits s’échauffaient doucement, la soupe mijotait, qui allait risquer de craquer en premier ? Mystique hésitait en tout cas sur sa prochaine cible... Elle verra bien après qui ce sera. Il ne faut pas toujours viser que les femmes après tout.

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Jeannie
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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize (sous apparence d'emprunt).

Ridicule, dit le mercenaire. J’en ai vu des morts et j’en ai causé et pas qu’un peu et ils ne se relèvent pas. C’est une mise en scène. L’assassin joue avec nos nerfs. Il avait peut-être un jumeau, le mec mort. Pas con, sa théorie, quand on y pense. Je peux vous protéger, ajoute-t-il. Mais mes services ne sont pas gratuits. Ah… Je commence à voir où il veut en venir. Il n’y a pas de petits profits. Six pièces d’or et un sandwich au poulet contre un garde du corps? On va les laisser mariner dans leur jus encore un moment. Laisser mijoter la paranoïa. Brûler les corps ne va rien changer. Quoi que… Ça pourrait quand même être comique de leur donner une frousse pas possible En me pointant dans une chambre sous la forme d’un corps calciné. Nan. Même pour moi ce serait trop gros. Le but ce n’est pas d’impliquer le surnaturel. Juste de la bonne vieille peur bien primale.

Bien animale pour qu’ils s’entretuent. Pour le moment, ils n’ont pas encore compris qu’ils n’ont pas été choisi au hasard. Pour le moment ils ne comprennent pas qu’ils ne survivront pas. Je demande par signe : si on enferme la suspecte dans une chambre, qui va la surveiller? Qui va s’assurer qu’elle ne se fasse pas assassiner également? Si le tueur l’a attaqué une fois, il peut le faire deux fois. Ah tiens, ça les fait réfléchir on dirait. Bah oui, forcément. Si on l’enferme, on l’isole, si on l’isole, c’est une proie facile. Pas compliqué à comprendre. Le rival mafieux propose « innocemment » une potentielle solution à notre problème. Pourquoi ne pas appâter le tueur? Avec une proie facile. Vulnérable. Un poids mort, un drain sur nos ressources? Bien sûr qu’il parle de moi. Ils se considèrent tous au sommet de la chaine alimentaire. Ils se considèrent tous comme importants. Sauf moi.

Et c’est le but aussi. Leur donner, justement, une mesure de réconfort dans le fait que le plus faible a statistiquement plus de chances de se faire éliminer que le plus fort. Et suivant cette logique, effectivement, les trois morts n’étaient pas les plus dangereux qui soient. S’ils savaient qu’en vérité, ils ont en face d’eux une alpha prédatrice… Enfin bon. Je les amène où je veux les amener, j’avance mes pions sur l’échiquier. Le militaire finit par faire une remarque intelligente. Dites donc, si on allait voir si le corps est là où on l’a laissé? Il n’a pas tort. Il est impossible de reprendre exactement la même position. Si le mort a bougé, on le verra. Mais je sais qu’il n’aura pas bougé. C’est un jeu de miroir, de fumée, de diversions. Évidemment, c’est Balalaïka qui ouvre la marche parce que c’est la plus déterminée du lot. Et c’est son rival qui ferme la marche avec le militaire. Parfait.

Nous nous dirigeons vers la seconde scène de crime quand une exclamation de surprise suivit d’une chute se fait entendre. Ce salopard m’a poussé dans les escaliers, dit le militaire avant de grogner de douleur. Évidemment, le mafieux se défend que non, etc., etc. Mais… C’est lui qui fermait la marche donc qui se tenait derrière l’officier donc… S’il dit qu’on l’a poussé… La logique veut que ce soit une seule personne. Dites donc, dit le prêtre, ce n’est pas lui qui était avec la deuxième victime quand elle est morte? Et maintenant il essaie d 'en tuer un autre dans les escaliers? Vous voyez? Nous ne sommes même pas encore dans la pièce avec le corps que la tension a drastiquement augmenté. Trop facile. Tout ce qu’il manque, c’est que mon amie russe s’impose comme la leader du groupe, quitte à faire un exemple brutal et on aura le climat parfait pour encore plus les monter les uns contre les autres… Car ils vont tous venir confier leurs soupçons et leurs plans au leader…
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Mystique
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Qui était le coupable alors ? Une personne dans l'ombre ? L'un d'eux ? Un mort-vivant ? Il était difficile de dire clairement et précisément qui avait raison. La logique éliminerait le mort-vivant, mais les vidéos montraient bien que pour quelqu'un qui avait le cœur arrêter, il semblait plutôt en forme, non ? De nouveaux, les esprits s'échauffent tandis que Balalaïka proposait d'enfermer la demoiselle paniquée, au moins si elle avait « tuer » son amie, eux seront en sécurité. Puis, sauf si le tueur est déjà caché ici ou peut passer les murs, il devra défoncer la porte ou faire sauter la serrure s'il voulait venir la buter. L'idée convainc que moyennement, mais son rival venait à proposer d'attirer le tueur avec une proie facile, inutile de dire qu'il visait Shayne. Il ne l'aimait vraiment pas, mais pourquoi ? Pour assouvir son envie de mâle dominant ou juste parce qu'elle sert Balalaïka/Mystique, sa rivale ? Peut-être un peu des deux. Mais la balafrée ne perdait pas patience, elle tournait son visage marqué vers lui, un léger sourire aux coins des lèvres.

« Si tu veux l'attirer avec un truc inutile, autant servir tes couilles sur un plateau d'argent. »

Oui, Balalaïka sous-entendait que son service trois pièces servait de décoration. Le genre inutile à son paroxysme ! Vous voulez blesser un Russe, viser sa virilité, généralement ça marche bien. À votre avis, pourquoi ils sont toujours si peu ouverts aux gays dans ce pays ? Ils se croient virils et forts. Pour eux, un homme doit aimer une femme, il ne peut pas aimer un autre homme, de même qu'un autre homme ne doit pas avoir de membre planté dans les fesses, c'est pas viril ! Forcément que cela le fait bondir, mais entre deux haussements de ton, quelqu'un proposait d'aller voir si le corps était toujours à sa place, s'il avait bougé, car après tout, ce serait un peu gros que le mort reprenne la même pose, non ? Tout y allait en fil indienne, Balalaïka en première position. Sauf qu'avant de se rendre sur place, voilà une chute dans un escalier, rien de mortel, mais du coup, le militaire et son rival se prenaient le chou. Simple hasard ou petit coup de Shayne ?

Même pas besoin de diriger la danse, on pense à qui se trouvait près des morts une fois trouvé et lui, il faisait une cible idéal. Prêt à être traîné au bûcher comme une sorcière durant le moyen-âge, Balalaïka apportait la torche sous forme d'un automatique, visant ce connard à la tête, la balle venait perforer un de ses yeux pour se loger dedans. Toujours viser entre les yeux, c'est surfait. Un de moins. De toute façon, il serait mort tôt ou tard par Hotel Moscow, que cela vienne d'elle ou l'un de ses amis.

« On n'a pas le temps d'avoir une menace en plus ici... »

Qu'il soit coupable ou juste suspect, il était rayé des deux listes. Si les meurtres s'arrêtent, Balalaïka avait visé juste. Mais bon, le jeu n'allait pas se finir maintenant ? Au moins sa mort rendait le monde un peu plus sûre. Étant mafieuse dans ce rôle, elle savait bien que ce n'était pas ça qui allait rendre ce monde plus sûr, mais leurs ennemis venaient de perde un bon pion, du moins, certainement ? Il était vraiment important cet idiot ? Peu importe. Le groupe arriva face au cadavre qui avait toujours la même pose. Et plutôt que le piquer avec un bâton ou autre, Mystique lui donna un bon coup de talon au bas de sa colonne vertébrale, une douleur qui ne laisserait pas les gens de marbre, mais étant donné qu'il était mort, il bougeait uniquement à cause du choc. Pas de douleur.

« Il a l'air bien mort cette fois... Y a une grande cheminé, un four géant ou autre ici ? »

S'ils étaient décidés à brûler les corps, ça leur sera utile, à moins de faire ça dehors si le vent se lève, ça allait compliquer la tâche. Bon par contre, ça fait déjà quatre morts, sachant que pour le bien du scénario, elle a chipé la place de Shayne, à elle de voir si elle veut faire un double ou continuer de faire monter la sauce doucement ? Ils n'avaient toujours pas leur réponse même si, au vu de la pose identique, il était peu probable que ce mort se soit remis à marcher donc, nouvelle question, le tueur pouvait changer de visage ? Des vivants aussi ou juste des morts ? Avant que cela ne vire à une nouvelle panique sans nom, il fallait diriger ce groupe.

« Bon ! Tout le monde retourne avec moi là-haut, on va aller dans une chambre ou un endroit clos, comme ça, on va tous pouvoir s'observer et l'attaque ne pourras venir de derrière. »

Ce plan allait fonctionner au début, afin de calmer les esprits, mais ça risquait vite de partir en sucette. Bah, une chose à la fois...

Re: Bons baisers de Russie [PV Jeannie]

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Jeannie
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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize (sous apparence d'emprunt).

Mais… MAIS!? Elle n’était pas supposée le tuer! Espèce de… De… De Russe! Et cette obsession de vouloir brûler les corps… Un jour il faudra que je lui apprenne à voir la vie avec un peu plus de… Légèreté. Pour l’heure, elle vient de ruiner une de mes idées. Pas grave. Pas grave. Le militaire et le mercenaire décident d’aller de l’avant avec son plan. Ils vont ramener tous les corps et s’assurer d’en disposer de façon plus… Permanente. Et finalement, tout le monde se regroupe au même endroit. Même l’autre chieuse qui a tenté de me tuer. Si on garde un œil dessus… Ce sera mieux pour tout le monde. Sinon le plus expéditif serait de la tuer mais… Non. Le jeu doit continuer.  Et il va continuer. La donne est en train de se faire brasser à nouveau donc… Regardons comment les choses vont évoluer. Nous décidons d’aller tous dans un grand salon.

Il y a de quoi se divertir et de quoi boire dans le bar se trouvant dans la pièce. Il ne manque que de la nourriture, essentiellement. Tout le monde suspecte tout le monde mais personne ne veut passer pour le lâche qui veut prendre ses jambes à son cou. Ah non. Ce ne serait pas très… Russe. Je reste sagement près de Balalaïka, assise dans un fauteuil. Je passe derrière ce dernier et je commence à lui masser les épaules. Au fond, demande l’athlète, c’est comme une sorte de servante? Miss millionnaire ne peut s’empêcher de passer un commentaire désagréable, même si elle est attachée sur une chaise avec une arme pointée sur elle comme quoi le terme consacré est « esclave sexuelle ». Elle se prend une gifle pour la peine. La ferme, dit le mercenaire. L’atmosphère est encore tendue et on voit clairement que les conversations qui au demeurant sont anodines servent en fait à établir… Bien…

Avec qui faire une alliance. Qui a le plus de chance de faire en sorte de rester en vie. Et c’est logique. Il faudrait être prodigieusement stupide pour ne pas se rendre compte qu’il y a un sérieux problème dans la situation actuelle et que rien ne se passe comme prévu. Mais ce n’est pas grave, j’ai envie de dire. Ils sont tous des morts en sursis. Je continue de masser les épaules de Balalaïka qui est un peu la cheffe de groupe désignée maintenant. L’ecclésiastique tente de lui faire la conversation, disant ne pas la connaitre de nom ou de réputation. Tactique classique ça. Tenter de voir si l’autre est vraiment qui il prétend en allant à la pêche aux réponses. Nous en apprenons en même temps davantage sur les uns et les autres. Évidemment, j’ai droit à mon tour pour les questions même si je ne peux pas répondre vocalement et monsieur média annonce soudainement que je suis un imposteur.

Ce n’est pas le langage des signes russes, annonce-t-il dramatiquement. Je lève les yeux au ciel, prend un papier et un crayon et j’écris : ASL. Voyant qu’il ne comprend pas, je clarifie. American Sign Language. Évidemment qu’il ne comprend pas. Il va falloir que Balalaïka leur explique qu’elle m’a récupéré lors d’un rare voyage à l’étranger, aux États-Unis… Et je viens de trouver ma prochaine victime. Pour le moment, tout semble être revenu sous contrôle. Pas d’autres morts. Rien d’anormal. Enfin. Rien d’anormal pour le moment. Rendons les choses un peu plus intéressantes. Pourquoi pas. Monsieur média va soudainement avoir très faim et comme la règle c’est que maintenant, on se déplace par paire, il va donc devoir être accompagné aux cuisines. Et justement, pendant qu’il est dans la cuisine, son binôme va se faire attaquer par mon détracteur. Par moi, en fait, sous les traits de monsieur média.

Le niveau de paranoïa va augmenter… Juste à temps pour un petit accident avec un des lustres dans la pièce… J’adore ce jeu!
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