« Désolée. C’est une très belle verge que tu as, n’en doute surtout pas, Valéria. Simplement, j’ai l’impression que chaque être magique ou je ne sais pas comment vous appeler, se sent obligé de se faire pousser une verge. Alors oui, c’est vrai, j’ai été un peu déçu. Mais bon, vu comment je t’ai senti gonfler dans ma bouche : toi aussi tu as pris du plaisir, n’est-ce pas !
- Je ne suis absolument pas perturbée par ce désir de ta part. Oui, j’ai beaucoup aimé les attentions que tu m’as prodiguées, j’aurais juste aimé qu’elles aillent jusqu’à une première délivrance. Mais nous avons encore beaucoup de temps devant nous…
- Je suis une personne égoïste, je le confesse. Alors me dire que je rivalise avec la race qui vit au royaume de luxure, forcément que ça m’emplit de joie ! Oh, je ne doute pas que ça me conduira à faire des bêtises et me retrouver dans de drôles de situation. Mais c’est plus fort que moi, ton commentaire m’est déjà monté à la tête. »
Lissandre était terriblement excitée, tout dans son attitude hurlait à la luxure et le spectacle de sa langue passant sur ses lèvres déjà maculées de bave et autres glaires – comme son menton – était un spectacle d’un érotisme forcené. Puis Valeria la souleva, la retourna sans hésitation. Le sexe clapotant de désir, luisant de cyprine, de la jeune mariée se retrouva face à elle.
« Il faudra qu’on en reparle. De cette histoire d’élève. Parce que je suis intéressée. Mais pour le moment, impossible de parler avec ton odeur qui me monte à la tête ! »
Tiens donc ? ironisa-t-elle mentalement.
« J’espère bien que tu es intéressée. Je m’assurerai que tu n’aies aucune difficulté à me trouver quand tu seras prête. »
Valeria sourit tout en continuant à explorer les zones proches du sexe, toutes proches, sans jamais aller là où Lissandre l’attendait, la voulait. Elle attendait qu’elle cède. Ce qui ne saurait tarder étant données les circonstances et la nature-même de Valeria. Une humaine lambda serait déjà affalée au sol, en proie à de multiples orgasmes et incapable de pensée cohérente.
Voilà… Elle y est !
« Enfonce ta longue langue de démon dans ma chatte ! Putain, merde, j’en tremble déjà rien que de penser à l’orgasme qui va imploser en moi !
- Ton désir est un ordre belle mariée… »
Valeria gratifia enfin le clitoris d’un contact délicat de sa langue, le sentit frémir, se tendre comme un bourgeon assoiffé. Le corps de Lissandre était électrique tellement il était tendu. Rien que par ces stimulations ! Elle n’osait pas imaginer ce qui allait se produire quand elle irait explorer son antre intime…
Lissandre commença à s’activer elle aussi sur son sexe gonflé, jouant avec ses lèvres, explorant leur douceur, leur fermeté, apprivoisant doucement le bouton gorgé de sang, dégustant les sucs intimes qui s’écoulaient paresseusement sur sa langue, épais, gluants, goûteux et odorants, imprégnés d’un parfum de luxure irrésistible.
Tout en accueillant avec plaisir ces attentions, elle restait attentive aux réactions de Lissandre, connectée à son esprit de luxure – elle ne lisait pas à proprement parler dans son esprit, mais tout ce qui avait trait à son plaisir et ses désirs lui était perceptible – pour l’amener le plus exactement là où il fallait, sans coup férir.
La jeune femme était tout entière sous le joug du plaisir, et même pratiquement sous le sien, esclave consciente et consentante de ses sens, tendue mentalement vers sa femme avec laquelle elle voulait partager sa jouissance imminente. Elle adorait le fait d’avoir uni leurs destinées ici, en ces lieux. Tout entière tendue vers Fönn et son plaisir, ses espoirs n’avaient plus de secret non plus. Valeria sourit à part elle, tout à fait consciente de la prise de position d’Asmodée.
Elle ne va pas tarder à te rejoindre, en effet…
Puis elle décida qu’il était temps de l’achever. Elle n’eut pas à chercher, les sexes humains n’avaient plus AUCUN secret pour elle. Elle choisit un point précis, y exerça la juste pression et la juste caresse linguale. Lissandra bascula immédiatement. Deux coups de langue supplémentaires et la jeune femme perdait toute mesure alors que l’orgasmes la ravageait. Sa cyprine était douce, goûteuse, une saveur puissante et aromatique qui glissa sur la langue de Valeria avec la douceur d’un bonbon acidulé. Elle adora.
Maintenant Lissandre en position sans effort, elle continua de la stimuler pendant l’orgasme, le rendant graduellement plus intense, plus violent. Il y avait des gradations dans le plaisir, de la simple jouissance à l’orgasme le plus intense, et si Lissandre n’avait pas commencé en bas de l’échelle – Val n’offrait jamais une simple jouissance – elle allait lui faire atteindre, voire découvrir, des stades qu’elle n’avait jamais imaginés. Elle savait parfaitement que toute femme, si elle était efficacement stimulée, pouvait éjaculer. Elle l’emmenait vers cette finalité avec un art consommé. Lissandre se rappellerait de son passage entre ses mains, ça oui ! Elle n’était pas un succube supérieur pour rien. Et elle ne s’était pas encore servi d’une once de pouvoir, ou si peu…
Quand elle en aurait usé – et elle en userait, parce que les circonstances n’en exigeaient pas moins – et en aurait fini avec son amante pour ce soir, elle devrait la régénérer quelque peu pour lui permettre de continuer les ébats. Sinon le tatouage ne serait jamais rempli…