The Multiversity

[Valeria]

Lissandre acquiesça à sa remarque sur son membre turgescent.

« Désolée. C’est une très belle verge que tu as, n’en doute surtout pas, Valéria. Simplement, j’ai l’impression que chaque être magique ou je ne sais pas comment vous appeler, se sent obligé de se faire pousser une verge. Alors oui, c’est vrai, j’ai été un peu déçu. Mais bon, vu comment je t’ai senti gonfler dans ma bouche : toi aussi tu as pris du plaisir, n’est-ce pas !
- Je ne suis absolument pas perturbée par ce désir de ta part. Oui, j’ai beaucoup aimé les attentions que tu m’as prodiguées, j’aurais juste aimé qu’elles aillent jusqu’à une première délivrance. Mais nous avons encore beaucoup de temps devant nous…
- Je suis une personne égoïste, je le confesse. Alors me dire que je rivalise avec la race qui vit au royaume de luxure, forcément que ça m’emplit de joie ! Oh, je ne doute pas que ça me conduira à faire des bêtises et me retrouver dans de drôles de situation. Mais c’est plus fort que moi, ton commentaire m’est déjà monté à la tête. »

Lissandre était terriblement excitée, tout dans son attitude hurlait à la luxure et le spectacle de sa langue passant sur ses lèvres déjà maculées de bave et autres glaires – comme son menton – était un spectacle d’un érotisme forcené. Puis Valeria la souleva, la retourna sans hésitation. Le sexe clapotant de désir, luisant de cyprine, de la jeune mariée se retrouva face à elle.

« Il faudra qu’on en reparle. De cette histoire d’élève. Parce que je suis intéressée. Mais pour le moment, impossible de parler avec ton odeur qui me monte à la tête ! »

Tiens donc ? ironisa-t-elle mentalement.

« J’espère bien que tu es intéressée. Je m’assurerai que tu n’aies aucune difficulté à me trouver quand tu seras prête. »

Valeria sourit tout en continuant à explorer les zones proches du sexe, toutes proches, sans jamais aller là où Lissandre l’attendait, la voulait. Elle attendait qu’elle cède. Ce qui ne saurait tarder étant données les circonstances et la nature-même de Valeria. Une humaine lambda serait déjà affalée au sol, en proie à de multiples orgasmes et incapable de pensée cohérente.

Voilà… Elle y est !

« Enfonce ta longue langue de démon dans ma chatte ! Putain, merde, j’en tremble déjà rien que de penser à l’orgasme qui va imploser en moi !
- Ton désir est un ordre belle mariée… »

Valeria gratifia enfin le clitoris d’un contact délicat de sa langue, le sentit frémir, se tendre comme un bourgeon assoiffé. Le corps de Lissandre était électrique tellement il était tendu. Rien que par ces stimulations ! Elle n’osait pas imaginer ce qui allait se produire quand elle irait explorer son antre intime…

Lissandre commença à s’activer elle aussi sur son sexe gonflé, jouant avec ses lèvres, explorant leur douceur, leur fermeté, apprivoisant doucement le bouton gorgé de sang, dégustant les sucs intimes qui s’écoulaient paresseusement sur sa langue, épais, gluants, goûteux et odorants, imprégnés d’un parfum de luxure irrésistible.

Tout en accueillant avec plaisir ces attentions, elle restait attentive aux réactions de Lissandre, connectée à son esprit de luxure – elle ne lisait pas à proprement parler dans son esprit, mais tout ce qui avait trait à son plaisir et ses désirs lui était perceptible – pour l’amener le plus exactement là où il fallait, sans coup férir.

La jeune femme était tout entière sous le joug du plaisir, et même pratiquement sous le sien, esclave consciente et consentante de ses sens, tendue mentalement vers sa femme avec laquelle elle voulait partager sa jouissance imminente. Elle adorait le fait d’avoir uni leurs destinées ici, en ces lieux. Tout entière tendue vers Fönn et son plaisir, ses espoirs n’avaient plus de secret non plus. Valeria sourit à part elle, tout à fait consciente de la prise de position d’Asmodée.

Elle ne va pas tarder à te rejoindre, en effet…

Puis elle décida qu’il était temps de l’achever. Elle n’eut pas à chercher, les sexes humains n’avaient plus AUCUN secret pour elle. Elle choisit un point précis, y exerça la juste pression et la juste caresse linguale. Lissandra bascula immédiatement. Deux coups de langue supplémentaires et la jeune femme perdait toute mesure alors que l’orgasmes la ravageait. Sa cyprine était douce, goûteuse, une saveur puissante et aromatique qui glissa sur la langue de Valeria avec la douceur d’un bonbon acidulé. Elle adora.

Maintenant Lissandre en position sans effort, elle continua de la stimuler pendant l’orgasme, le rendant graduellement plus intense, plus violent. Il y avait des gradations dans le plaisir, de la simple jouissance à l’orgasme le plus intense, et si Lissandre n’avait pas commencé en bas de l’échelle – Val n’offrait jamais une simple jouissance – elle allait lui faire atteindre, voire découvrir, des stades qu’elle n’avait jamais imaginés. Elle savait parfaitement que toute femme, si elle était efficacement stimulée, pouvait éjaculer. Elle l’emmenait vers cette finalité avec un art consommé. Lissandre se rappellerait de son passage entre ses mains, ça oui ! Elle n’était pas un succube supérieur pour rien. Et elle ne s’était pas encore servi d’une once de pouvoir, ou si peu…

Quand elle en aurait usé – et elle en userait, parce que les circonstances n’en exigeaient pas moins – et en aurait fini avec son amante pour ce soir, elle devrait la régénérer quelque peu pour lui permettre de continuer les ébats. Sinon le tatouage ne serait jamais rempli…

[Fönn Verrières]

Ce qui se passait ici était assez inexplicable, et défiait la raison. Fönn avait plongé toute entière dans le terrier du lapin blanc, et elle avait découvert sa propre vision du Pays des Merveilles, bien loin de l’autre côté du miroir. C’était là l’impression qu’elle se faisait, celle d’avoir débarqué dans un tout autre monde, aux règles incompréhensibles, et où elle allait s’offrir avec délice à la concupiscence et au stupre d’une tripotée de démons magnifiques et bien bâtis. Lissandre la guida par la laisse, comme une petite chienne affamée, ce comme quoi elle se voyait en ce moment. Elle frémit en voyant Alastar, qui restait pour l’heure adossé au mur, sa verge déformant son pantalon violet, puis commença à mouiller en voyant furtivement l’autre démon. Asmodée… Le Prince de la Luxure ! Un personnage qui avait son existence entérinée dans la Bible. Un ancien chérubin devenu un démon lié à la luxure selon les sources médiévales. Jusqu’à quel point les Chrétiens avaient vu juste ? Fönn ne se voyait toutefois pas l’interroger. Ce serait sans doute lui manquer de respect… Alors, elle se contenta de suivre les instructions de sa femme, et se prostra, assise à quatre pattes, et sentit la main de sa femme explorer ses fesses. Elle caressa sa croupe, et releva les pans de sa robe, les écartant pour mettre en valeur son fessier. Dans sa tête, Fönn compara cela à l’idée de vendre son corps à des clients intéressés, et, bien qu’elle n’ose l’avouer, cela l’émoustilla. Elle rougit en se mordillant les lèvres.

Son corps généreusement offert, elle se sentait trembler sur place, peinant encore à comprendre ce qui arrivait. Elle était Fönn Verrières ! Elle venait de se marier ! C’était le plus beau jour de sa vie, un mariage sous l’égide de la Déesse Lust. Tout cela était tellement incroyable ! Alors qu’elle y songeait, une première démone émergea, et s’intéressa à sa femme. En voyant Valeria embrasser Lissandre, Fönn sentit sa gorge se dessécher, frémissant sur place. Elle aurait pu craindre d’être jalouse, de trouver que ce spectacle allait trop loin, mais… Tout ce qu’elle ressentait, c’était un creux dans son estomac, une vague de désir frustré. Elle aussi, elle voulait qu’on l’embrasse, qu’on la baise fort ! Elle n’était point furieuse de voir sa femme coucher avec une démone sous ses yeux, mais avait surtout envie d’y participer, elle aussi !

Elle sentit alors une silhouette émerger dans son dos, caressant sa croupe.

« Oh… »

Fönn tourna la tête sur le côté, et comprit que c’était lui… Asmodée ! Elle frémit en le sentant en elle, sentant son aura, et elle l’entendit lui parler, lui dire qu’il l’avait voulu « bien avant aujourd’hui ». Dans cette avalanche de stupre, Fönn ne put que s’interroger sur le sens de cette phrase. De toute sa vie, elle n’avait jamais été en contact avec les démons. Son père était un médecin anglais qui avait rejoint la Norvège en marchant sur les pas de son propre père, qui avait rejoint ce beau pays lors de la Seconde Guerre Mondiale. Pourtant… Elle repensa à Hilda, sa grand-mère devenue folle après avoir, selon sa mère, pratiqué le seiðr, et à sa propre mère, Gina, qui avait été éduquée par Hilda pour devenir une seiðkona, puis qui avait renoncé à cette voie après avoir vu les ravages sur sa mère Fönn n’avait jamais été initiée au seiðr, alors elle se pinça les lèvres, et releva la tête :

« Que… Que voulez-vous dire, Ma… »

Elle ne put achever sa phrase qu’Asmodée la pénétra brusquement. Elle poussa un cri silencieux, arquant ses lèvres. La verge d’Asmodée en elle la fit trembler, et elle se mit à jouir, tout en fermant les yeux. L’inmon sur son ventre scintilla, et, comme Lissandre avait déjà joui sous les attouchements et caresses de Valeria, le cœur magique se remplit un peu. Yeux clos, Fönn eut alors une brève vision, tandis que tout son corps semblait vibrer chaudement…

« Je ne peux pas la priver de magie, Gina…
-  Déesse, je vous en conjure… Je ne supporterai pas qu’elle soit perdue comme ma mère.
-  Il y a des règles auxquelles même les Dieux ne peuvent déroger, Gina. Je ne peux faire ce que tu accomplis, mais je peux sceller son hugr, pour éviter qu’il arrive à elle la même chose qu’à Hilda… Mais tu dois bien comprendre que ta fille pourra briser ce sceau. »

Fönn rouvrit les yeux suite à ce premier orgasme, clignant à plusieurs reprises, sans trop comprendre ce qu’elle avait vu. Sa mère, en train de discuter avec une Déesse… Elle déglutit, et gémit, sentant les coups de reins d’Asmodée s’accentuer en elle. Elle poussa un hurlement de plaisir, mouillant frénétiquement sur cette queue, se délectant de contact savoureux, n'en demandant que plus, davantage... Encore !

[Maturin]

Entre l'émotion du jour, l'excitation des noces et l'influence insidieuse des démons présents autour d'elle, Fönn n'avait vraiment pas tardé à connaître son premier orgasme lorsqu'Asmodée l'avait finalement pénétrée. Avec un sourire amusé, il la regarda trembler en mouillant sur son sexe à moitié immergé en elle à peine.

Mais il le sentit, lui aussi. Il ne savait exactement de quoi il s'agissait, juste une sensation familière qui se dégageait soudainement de la Norvégienne. Probablement, à l'état dormant, son héritage n'allait-il pas se laisser connaître si facilement, mais Asmodée put bien identifier la vibration de nature belle et bien magique qui traversa la rousse. Il ne pouvait rien savoir de la vision de Fönn et ne s'était pas penché sur son passé, mais l'expérience joua sur un vilain défaut bien commun qui était la curiosité.

Alors, il la sortit de sa stupeur et de son désarroi en se fondant en elle davantage, plongeant la belle verge qui la remplit intégralement en répandant sa cyprine sur ses cuisses et ses bas de soie blanche. De quelques coups de reins, il la ramena à la chambre de noces et elle témoigna vivement de son retour à la réalité et des sensations intenses qu'infligeait le membre stimulant à son intimité sensible.
Il fit une brève pause pour attraper la laisse au niveau de son crochet, la relevant en la cambrant. Sa main libre monta au corsage de sa robe et y plongea pour se saisir d'un de ses petits seins blancs. Il souffla dans son cou en ricanant et tourna son regard vers Lissandre et Valeria en pleine action, échangeant un clin d'œil avec la Romaine.

"Tu voudrais y participer, ma petite Fönn ? Ne t'en fais pas, tout le monde va te passer dessus. Tu es la star de la soirée et elle ne fait que commencer. Regarde déjà ta belle Lissandre s'amuser en bonne compagnie !"

Il ricana et reprit ses coups de reins en la gardant en position, lui permettant d'avoir une vue parfaite sur les ébats de sa femme et de la démone. Et il jeta un regard à Alastar, qui restait à l'écart jusque là.

"Et toi ? Tu ne veux pas commencer à t'amuser ? Il y a bien assez de trous pour pouvoir choisir."

[Fönn Verrières]

Fönn avait vaguement conscience de l’honneur qui lui était fait. Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait coucher avec le Prince des succubes et des incubes, avec le Roi de la Luxure ! Elle avait déjà pu faire l’amour avec Alastar, et c’était cette même énergie qu’elle ressentait, ce désir démoniaque sulfureux et inépuisable. Asmodée s’enfonça encore en elle, le premier orgasme de Fönn ne devant donner lieu qu’à une longue série d’orgasmes à venir. Ainsi prise, la jeune femme n’était plus qu’une délicieuse poupée de chair, sa robe remuant avec elle tandis qu’Asmodée poursuivait sa levrette endiablée. Un rythme soutenu, intense, qui balayait la curieuse vision que Fönn avait eu lors de son orgasme. Ses lunettes rebondissaient sur son nez, sans vouloir se retirer. Quand le Diablotin lui avait fait l’amour, et qu’elle avait voulu les retirer, il l’avait retenu, lui disant qu’elle était bien trop belle comme ça avec ses lunettes. Alors, elle les gardait toujours ! Et puis, sans elles, elles ne pourraient pas voir sa femme !

Devant elle, Lissandre avait l’air très occupée avec cette succube, belle et élancée, qui la maintenait la tête à l’envers, les jambes remuant dans les airs. Fönn gémit doucement, et poussa un couinement quand Asmodée se pencha vers elle, enfonçant à nouveau sa verge en elle. Elle rougissait, sentant les mains du Prince glisser sur ses seins, tirant sur la laisse à son collier pour la redresser. Oh, comme elle aimait ça ! Elle se tortillait sur place, sentant ses parois vaginales se contracter, ses muscles frémissant sous le coït intense d’Asmodée. La petite Norvégienne se faisait plaisir, et elle sentait bien que, ce soir, les orgasmes allaient se multiplier !

« Oh, mon Prince, haaa… Je… Je vous appartiens, haaa… !! »

Elle parlait sous l’effet du désir, ne se contrôlant plus vraiment, tout en sentant Asmodée reprendre son rythme soutenu. Celui-ci invita alors Alastar à les rejoindre. Le beau diable se décolla alors du mur, ses vêtements laissés derrière lui. Nu comme un ver, il apparut dans le champ de vision de Fönn, une lueur amusée dans les yeux. Sa main empoigna les cheveux de Fönn, et tira dessus, relevant sa tête pour la rapprocher de sa verge turgescente. Elle la renifla, et en sentit des frissons traverser tout son corps. Sa puissante verge était irrésistible, et sur le point de cracher sa semence.

« Je ne voulais pas vous priver du plaisir d’inaugurer cette séance, mon Prince… Mais, puisque vous me proposez, j’ai une suggestion… »

Il suffisait de voir sa verge bien épaisse pour sentir qu’il était sur le point de se décharger. Alastar se retourna alors vers Lissandre et Valeria, et caressa les fesses de Lissandre en souriant.

« Ma chère Valeria, quand vous aurez fini votre repas, pourriez-vous mettre cette petite catin face à sa femme ? Je voudrais qu’elles partagent un baiser très spécial… »

Tout en disant ça, il sentit les lèvres de Fönn s’attaquer à sa hampe de chair, se posant sur son vit. Soupirant, elle commençait à le pomper avec appétit, visiblement impatiente de sentir ce foutre chaud en elle.

« Hum, quelle affamée ! Mais elle a compris mon idée… Mais défense d’avaler toute seule, Fönn… Tu vas le partager… Partager mon jus avec ta femme, je suis sûr qu’elle doit être assoiffée, elle aussi ! »

Il ne fallut ensuite pas attendre longtemps avant que Le Diablotin ne jouisse dans la bouche de Fönn. Celle-ci conserva les lèvres closes, clignant des yeux, et se retourna vers Lissandre, impatiente de lui offrir sa gorgée…

[Lissandre Verrières]

C’était fou. C’était insensé. Lissandre avait connus de multiples expériences saphiques grâce à son métier dans l’univers pornographique. Mais ça ? Ca était INCROYABLE !

« Mais merde ! J’ai encore joui ! »

A chaque fois qu’elle croyait avoir atteint un nouvel état de plaisir, Valéria bougeait un petit peu sa langue de vil démone et… c’était un nouvel orgasme ! A chaque fois un petit peu plus puissant que le précédent.

« Mais comment c’est possible ?! Jamais une femme ne m’a léché comme ça. »

Son corps était tant parcouru de tremblements et de spasmes de plaisir qu’elle n’était plus qu’une sorte de poupée hyper-réalisme incapable de donner du plaisir en retour. Il n’en restait pas moins que les effluves de l’intimité de Valéria étaient puissantes et contribuaient à lui faire tourner la tête.

« J’ai tant mouillé que je devrais être sèche, je pense. Mais, mais… OUIiiii ! »

Un beau jet aspergea le visage de Valéria. Cette dernière était parvenue à la transformer en femme-fontaine en stimulant comme il fallait ses points libidineux. Jamais Lissandre n’avait perdu le contrôle de son corps de cette manière. Ces jambes voulaient autant se fermer pour récupérer que s’ouvrir pour en demander plus. Ses yeux étaient en partie révulsés, regardant un monde de stupre invisible. Ses pensées n’étaient plus. Son corps et son esprit étaient entièrement luxure.

*INCROYABLE !!! *

Pourtant, une petite voix au fin fond de Lissandre avait essayé de tirer une alarme. Elle ne saurait jamais que son inconscient avait essayé de lui parler. Mais pendant un bref instant, elle avait ressenti l’émotion de sa femme. Son corps avait compris que sa Fönn était perturbée par quelque chose. Ces souvenirs de sa petite enfance. Petit à petit, Lissandre regagnait un minimum de lucidité. Où était-elle ? Pourquoi le monde était-il à l’envers ? Ah, parce qu’elle était à l’envers.

« Qui ? Que ? Quoi ? Où ? »

Totalement perdue dans le stupre, il allait falloir guider la mariée vers sa femme si la volonté du Démon devait être satisfaite.

[Valeria]

Un beau jet aspergea le visage de Valéria. Cette dernière était parvenue à la transformer en femme-
Les pensées de Lissandre devenaient incohérentes au fur et à mesure que des orgasmes toujours plus puissants la ravageaient. Valeria pouvait sentir son esprit se déliter rien que par la perte de netteté de ses désirs puis leur disparition quand elle en arriva à un point où le plaisir lui avait vidé toute pensée cohérente autre que vivre le moment présent.

« J’ai tant mouillé que je devrais être sèche, je pense. Mais, mais… OUIiiii ! »

Et voilà… sourit Valeria, satisfaite, alors qu’un jet de cyprine venait s’écraser sur son visage. Elle continua à stimuler Lissandre pour la vider au maximum, buvant son suc intime avec appétit, raclant sa cavité vaginale jusque dans ses moindres recoins afin de ne laisser aucune terminaison nerveuse, aucun atome insatisfait.

Entre ses mains, le corps de la jeune mariée tremblait et était agité de mouvements désordonnés, comme s’il oscillait entre « penser » que le plaisir qui le ravageait était trop pour lui et « penser » qu’il en voulait encore plus. Réaction typique et hautement satisfaisante chez Valeria qui pouvait d’une seule petite pichenette – mentale ou linguale – faire basculer la décision d’un côté comme de l’autre.

Une main entra dans son champ de vision pour caresser les fesses de Lissandre. Alastar ! Valeria lui sourit des yeux tout en continuant d’achever l’éjaculation dévastatrice de son amante qui dégoulinait sur leurs deux corps, maculant leurs ventres et leurs poitrines de ce merveilleux fluide gluant et délicieusement parfumé qui jaillissait à profusion à la grande surprise de celle-ci.

« Ma chère Valeria, quand vous aurez fini votre repas, pourriez-vous mettre cette petite catin face à sa femme ? Je voudrais qu’elles partagent un baiser très spécial… »

Un clin d’œil apporta la réponse attendue au magnifique démon. Quelques instants plus tard, Lissandre revenait à des pensées cohérentes et s’éveillait à une impression venue de sa connexion avec Fönn. C’était surprenant de sentir un tel lien entre deux humaines.

« Qui ? Que ? Quoi ? Où ? »

Amusée, Valeria déposa Lissandre au sol, à l’envers de Fönn mais face à elle. la belle n’avait qu’à ouvrir la bouche pour abreuver son épouse du nectar d’Alastar.

[Maturin]

Alastar Magoa était connu pour son goût du jeu et il ne dérogeait pas à se réputation. Asmodée l'observa faire avec amusement, devinant son intention et s'esclaffant à ses explications très claires. Fönn prit son foutre corrompu en bouche et le garda sans sourciller, et Asmodée la relâcha, la laissant filer à quatre pattes vers le duo saphique qui en finissait de ses réjouissances. Sa verge veinée sortit raide et mouillée de la petite rousse et il se redressa sur ses jambes pour les regarder faire.

C'était presque émouvant, cette initiation au plan infernal.

"Ton zèle t'honore, Alastar Magoa."

Il adressa un clin d'œil complice au bellâtre rubicond et alla faire le tour du couple pris dans un baiser dégoulinant. Il passa au côté de Valeria et lui claqua les fesses avant des les palper avec enthousiasme. Mais ils étaient dans la chambre de noces et, si les réjouissances entre eux viendraient, ça ne serait pas ici. Ils étaient là pour faire leur fête aux Verrières.

Alors, il vint au-dessus de Lissandre en massant son sexe toujours érigé, et il se mit à genoux au-dessus de sa poitrine, amenant son gland entre leurs lèvres maculées et achevant de se donner un plaisir solitaire.

"Ne vous laissez pas aller, ce n'est pas fini !"

Son propre sperme jaillit pour se mêler au précédent entre leurs lèvres où son gland se frayait, recevant son lot de coups de langue stimulants. Et comme il se libérait, il se retourna, jetant une œillade à Valeria en venant passer ses doigts entre les lèvres intimes d'une Lissandre toujours ouverte, flattant son bouton d'amour.

"Je t'ai vu sortir ton dard, tout à l'heure. Ne te fais pas prier."

[Lissandre Verrières]

Ce baiser plein de foutre échangé avec sa femme avait suffit à lui donner un nouvel orgasme !

« Non, Valéria. Ne le sors pas s’il te plaît. »

Quoi ? Elle venait de contredire le maître des lieux ? Et alors ? Elle restait Lissandre la rebelle. Son sang était français après tout !

« Prends ma femme, Valéria. Fais-lui connaître l’expertise de ta langue diabolique. Je n’ai jamais connu une jouissance pareille ! C’était fou ! Jamais une langue de femme, ou même d’homme, n’était parvenu à me faire connaître une telle intensité de plaisir ! S’il te plaît, je t’en conjure, fais connaître ce plaisir à ma femme. »

Lissandre fit alors reculer sa femme pour se retrouver seul face à la verge d’Asmodée.

« Prenez-moi. Comme vous le voulez. Mais accéder au caprice de la mariée. C’est ma nuit de noces après tout, oui ? »

Les actes valant mieux que les mots, Lissandre commença alors à sucer le démon. Elle y allait de sa bouche et de ses mains. D’une certaine matière, elle le retenait en otage. Elle avait presque envie de se relever brusquement, de pousser le torse du démon de ses deux mains et de s’enfoncer sur la verge dressée.

*Ne sois pas si rude, Lissandre. Il reste tout de même le Démon principal de cette soirée. Bon, j’ai la chatte en feu malgré une mouille abondante, et ce serait peut-être bien pris. Mais non. Je ne dois pas manquer de tant de respect à notre hôte. *

« Ma fellation est-elle à votre convenance ? Je crois sincèrement que oui mais j’aimerai l’avis d’un deuxième démon. Valéria a dit que j’étais meilleur que certains des agents de la luxure. Est-ce exact ? »

Avant qu’Asmodée ait le temps de répondre, elle s’empala d’elle-même. Une démonstration de sa technique : une belle gorge profonde. Quand elle se retira, des filets de bave la reliait à la verge. Quand ses yeux se relevèrent vers lui, ils étincelaient de luxure. Son sourire était malicieux. Témoin irrévocable que tout son corps agissait au nom de sa libido !

[Fönn Verrières]

Fönn se retrouva donc face à sa femme, et prit conscience que c’était sans doute leur premier baiser vraiment échangé depuis leur mariage ! Elles avaient déjà eu l’occasion de jouir, mais même pas de s’embrasser ! Un mariage démoniaque n’avait visiblement pas grand-chose à voir avec un mariage humain. La Norvégienne goûta donc avec grand plaisir aux lèvres de sa femme, mais elle n’oublia pas pour autant l’ordre d’Alastar. Dans sa bouche, il y avait tout ce sperme qui remuait, qu’elle caressait avec sa langue. Le sperme vigoureux et sûrement très puissant d’un Prince infernal. Elle le déversa donc dans la bouche de sa femme en ouvrant les lèvres. Le jet crémeux fusa, et leurs langues se mélangèrent, partageant ce sensuel et très humide baiser. Fönn sentait sa vigueur s’envoler à chaque fois qu’elle avalait un peu de ce foutre. Sa courte vision avait disparu, mais elle commençait à se demander ce qui lui arrivait.

Si Fönn avait rejoint le Japon, c’était à cause du seiðr. Elle avait eu une vision, une vision d’elle à Yoake, des réponses aux questions qu’elle se posait sur sa famille. Et sa grand-mère, Hilda, avait visiblement été la dernière descendante d’une longue lignée de sorcières scandinaviennes, une seiðkona. Qui sait si Hilda n’avait pas déjà invoqué son lot de démons, d’incubes et de succubes ? Fönn ne se souvenait que de peu de choses sur sa grand-mère, mais, du peu qu’elle savait, elle n’était pas du genre chaste. Elle ne s’était jamais mariée, après tout, et, pourtant, elle avait bien eu une fille… Père inconnu.

*Mon grand-père est peut-être un démon…*

Elle songeait à cela tout en embrassant Lissandre, mais sortit de ses rêveries quand un membre tapa contre elles. C’était la verge d’Asmodée. Fönn sursauta en rompant provisoirement le baiser, permettant ainsi à ce membre de se glisser… Puis Asmodée vint les remplir à nouveau.

« Hum ! »

Le sperme gonfla encore, rebondissant contre leurs lèvres pour se diluer entre elles. Fönn gémit fortement, un gémissement toutefois étouffé par ce baiser. Elle mouillait beaucoup, et le laissa donc venir, s’abandonnant en elles. Fönn prolongea donc le baiser, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Quand Fönn releva les yeux par-dessus la tête de sa femme, elle vit qu’Alastar s’était risqué à embrasser Valeria, caressant et serrant ses cheveux. Sa main était remontée de sa croupe pour caresser son dos. Sa verge rouge glissait sur les fesses de Lissandre, tapant doucement dessus. La belle ange de luxure pouvait les sentir derrière elle, mais elle choisit de s’attaquer au Prince quand elles eurent enfin fini leur « repas ».

Ce repas de sperme infernal avait laissé Fönn assez pantoise. La belle Norvégienne regardait autour d’elle, tandis que Lissandre avait invité Valeria à venir s’occuper de Fönn, elle-même optant pour la puissante verge d’Asmodée. Fönn pouvait enfin voir les trois démons, et se mit à déglutir lentement, les observant… Un appétit sexuel intense dominait en elle. L’inmon avait commencé à se remplir, et elle n’arrivait même plus à se lever, restant à quatre pattes. Curieusement, le lit n’avait même pas encore été utilisé une seule fois ! Fönn se releva donc, tout en voyant Lissandre sucer la verge d’Asmodée. Une vision chaudement excitante pour Fönn, qui rejoignit le lit, et observa l’incube et la succube.

« Alastar ? Valeria ? Je vous appartiens… »

Un sourire amusé traversa les lèvres du Diablotin.

« Vouloir se taper en même temps un incube et une succube… Sais-tu combien d’humains en ont perdu la raison, ma chérie ? Votre gourmandise vous perdra… Mais seul un fou passerait à côté d’une telle opportunité. »

Il se retourna vers Valeria, et tendit sa main vers Fönn.

« Je vous suis, Madame. Il paraît que vous avez un tour de langue très fameux… »

[Valeria]

Valeria regarda Fönn embrasser Lissandre et jouer dans leurs bouches avec la semence d’Alastar. Puis le Seigneur Asmodée quitta le ventre de Fönn et vint jouet un peu avec leurs bouches, jusqu’à jouir à son tour et prolonger d’autant leurs baisers détrempés de bave et de semence épaisse et gluante qui filait entre elles en longs filaments visqueux absolument torrides.

Alors que l’étape suivante se dessinait, Asmodée lui proposa d’enfin prendre Lissandre, ses doigts ouvrant ses lèvres et dévoilant son antre détrempée.

« Je t'ai vu sortir ton dard, tout à l'heure. Ne te fais pas prier. »

Elle allait répondre mais la jeune mariée se jeta en avant en objectant !

« Non, Valeria. Ne le sors pas s’il te plaît. »

Elle ne vient pas de faire ça ? Je rêve !

« Prends ma femme, Valeria. Fais-lui connaître l’expertise de ta langue diabolique. Je n’ai jamais connu une jouissance pareille ! C’était fou ! Jamais une langue de femme, ou même d’homme, n’était parvenue à me faire connaître une telle intensité de plaisir ! S’il te plaît, je t’en conjure, fais connaître ce plaisir à ma femme. »

Lissandre fit Fönn et se positionna face à Asmodée.

« Prenez-moi. Comme vous le voulez. Mais accéder au caprice de la mariée. C’est ma nuit de noces après tout, oui ? »

Le succube s’esclaffa devant un tel aplomb et une telle outrecuidance. Si en effet c’était elle et Fönn les reines de la soirée, il ne fallait pas oublier qui était l’hôte. Il allait certainement le lui faire payer, mais elle était prête à parier qu’il serait amusé par son acte – un autre jour qu’aujourd’hui peut-être pas, mais la chance de Lissandre était que justement aujourd’hui était aujourd’hui (vous suivez ?) – et que s’il lui ferait à coup sûr payer son audace, ce serait sexuellement.

Néanmoins, la jeune femme venait de la frustrer une seconde fois. Et si Valeria pouvait se montrer belle joueuse, elle n’était pas spécialement connue pour apprécier ce genre de comportement tout-à-trac.

« Ca fait déjà deux fois que tu me dénies mon plaisir Lissandre. Nous avons établi qu’il faudrait nous revoir pour discuter de certains sujets, mais je peux t’assurer que ce jour-là ton corps sera le réceptacle de tous mes plaisirs et que pour ton plus grand bonheur tu n’auras rien à me refuser. Aussi vais-je accéder à ta demande et offrir à ton épouse ce plaisir rare et intense quel seuls les plus habiles maîtrisent. »

La jeune femme se jeta sur le chibre dressé d’Asmodée, espérant le convaincre par le geste plus encore que par les mots. Elle suçait très bien, même Asmodée le reconnaîtrait, mais serait-ce suffisant ? De l’avis du succube, le Prince-Démon risquait fort bien de se venger immédiatement. Si Val avait été à sa place, elle aurait rendu sa semence éminemment jouissive, de manière à provoquer chez l’humaine un immédiat orgasme d’une rare intensité dès qu’elle aurait reçu le fluide en bouche, mais aurait bloqué sa capacité à jouir pendant un temps suffisant pour la rendre presque folle de frustration.

La main d’Alastar sur ses fesses sortit Valeria de ses pensées et elle se tourna vers lui. Sa main se posa sur son torse glabre parfaitement dessiné et la noirceur de ses ongles trancha sur la rougeur de sa peau.

« Hmmm bel étalon, tu m’as manqué… »

Le démon l’enlaça plus fermement et unit leurs bouches en un long baiser langoureux, une main dans ses cheveux et l’autre remontant de sa croupe pour caresser son dos. Elle lui répondit en s’alanguissant contre lui, telle une chatte brûlante de désir.

« Alastar ? Valeria ? Je vous appartiens… »

Les deux démons se tournèrent vers Fönn alanguie sur le lit qu’elle venait de rejoindre. Ils échangèrent un regard, souriants, complices.

« Vouloir se taper en même temps un incube et une succube… Sais-tu combien d’humains en ont perdu la raison, ma chérie ? Votre gourmandise vous perdra… Mais seul un fou passerait à côté d’une telle opportunité. »

D’un geste gracieux, Alastar invita Valeria à le précéder.

« Je vous suis, Madame. Il paraît que vous avez un tour de langue très fameux…
- Et vous en savez quelque chose, très cher ami, n’est-ce pas ? » répondit-elle, mutine, avant de se retourner en lui caressant le menton d’un doigt joueur puis de le précéder vers la seconde jeune mariée.

Le succube s’avança vers elle d’une démarche souple et aguichante, ondulant des hanches, sa poitrine fièrement dressée pointant vers elle, presque glissant sur le sol. Son aura sensuelle était presque palpable, renforcée encore par la magie des lieux. Rien que ça aurait suffi à faire jouir un humain lambda.

Elle s’agenouilla devant Fönn, prit son visage entre ses mains en coupe et l’embrassa délicatement, l’effleurant, la humant, avant de venir la découvrir plus avant, léchant délicatement ses lèvres où le goût du Seigneur Asmodée était encore bien présent avant de les ouvrir petit-à-petit, jusqu’à pouvoir envahir sa bouche de sa longue langue et la faire chavirer d’un baiser aussi long qu’intense, empreint de mille promesses lascives insoupçonnées.

« Allonge-toi et laisse-moi te faire découvrir ton corps… »

Valeria la poussa gentiment sur les épaules et fit basculer la rouquine sur le dos. Elle se redressa, s’empara d’un de ses seins et se mit en devoir de déjà lui montrer, là, que la connaissance parfaite des terminaisons nerveuses et centres du désir et du plaisir des humains était une science terriblement précise. Nul doute que déjà là Fönn allait jouir. Et c’était le but !

Quand elle atteindrait enfin son sexe, la rousse serait déjà au septième ciel. Mais cette expression était tellement surfaite ! Il y avait encore bien des paliers à découvrir après le Nirvana…

[Fönn Verrières]

Fönn était nerveuse… Elle tremblait en voyant les deux démons s’embrasser avec appétit, puis se retourner devant elle. Valeria avait caressé le torse d’Alastar, le griffant très légèrement. Cela ne semblait nullement déplaire au démon rouge. Ils étaient là, dressés devant elle, l’ambiance tamisée de la pièce leur donnant une apparence particulièrement sensuelle, mais aussi intimidante. Fönn déglutit doucement en les voyant se rapprocher. Un incube et une succube… Il fallait croire que la gourmandise de Lissandre commençait à déteindre sur elle ! Elle se rappelait de ses séances avec Alastar. Jamais un homme ne l’avait baisé autant ! Coucher avec un incube comme lui, c’était proprement une malédiction, car, quand on faisait ensuite l’amour avec un homme, on ne pouvait qu’en sortir frustrée. Il se nourrissait de sa luxure, ce qui le rendait potentiellement infatigable. Alastar et Valeria rejoignirent donc le rebord du lit, et le Diablotin s’assit en caressant l’un des pieds de Fönn. Elle frémit en sentant le tranchant de l’ongle d’Alastar caresser sa voûte plantaire, glissant sur sa peau, manquant de peu de la couper.

« Haaaa… »

Il lui affirmait souvent qu’il pouvait placer les femmes dans un état d’extase juste en les massant. Il existait des masseurs spécialisés dans ce domaine, débloquant les points de plaisir, les chakras. Fönn n’avait jamais été spécialiste de superstition asiatique, mais Alastar avait su lui démontrer que rien n’était faux. Le corps humain disposait de sept chakras, et il suffisait d’en débloquer un pour placer l’hôte dans un état orgasmique latent. Quand on débloquait les sept… Fönn sortit de ses pensées en voyant Valeria se pencher vers elle, et les deux femmes s’embrassèrent. Son inmon se mit à s’illuminer, et elle commença à mouiller, sentant le désir éclater en elle.

« Hmmm… !! »

Sans doute aurait-elle pu jouir à ce moment, mais elle baignait dans une atmosphère de luxure renforcée, et l’inmon renforçait aussi son endurance sexuelle. C’est ce qui lui permit de ne pas jouir (ou la priva de son orgasme). Elle répondit avec envie à ce baiser, une envie sincère et profonde. Sa langue se mêla à celle de la succube, et elle partagea sa salive, yeux clos. Quand Valeria la repoussa, Fönn les rouvrit, et ses iris brillèrent brièvement d’une lueur rougeâtre. Elle se retrouva couchée sur le dos, et soupira encore. Fönn gémit à nouveau, et sentit les mains de Valeria malaxer ses seins, les pressant. Elle repensa alors aux chakras, car ce massage mammaire s’avérait très agréable. Doucement, la Norvégienne se laissait bercer, et Alastar se rapprocha. Sa main caressa les longs cheveux de Valeria.

« Tu ne la feras pas jouir aussi facilement… Cet inmon les lie toutes les deux.
-  Hmmm… C’est… C’est agréable, haaaa… »

Valeria ne visait pas que les seins, et descendit, glissant sur la fine robe de Fönn. L’inmon était situé précisément à hauteur de l’ouverture en forme de cœur sur sa robe. Un petit cœur violacé qui irradiait de magie. Alastar se déplaça encore, allant à côté du visage de Fönn, qui put sentir sa verge caresser son visage. Elle inhala son odeur de stupre, gémissant encore.

« Tu as dû le comprendre, maintenant, Fönn… Ta mère a refusé votre héritage familial, car les gènes, vois-tu, sautent parfois une génération. Tu as hérité du don de ta grand-mère, Fönn… Tu es une völva. Hilda avait vu ton destin. Lors de ta naissance, elle a pratiqué un galdr, elle a vu ton futur… »

Fönn gémit doucement. Le galdr était une incantation, une vision du futur, qu’on prononçait en chanson. Une völva était une sorcière qui, quand elle pouvait lire l’avenir, émettait un galdr, une sorte de prophétie… La jeune femme gémit encore, se demandant bien ce qu’Alastar pouvait encore lui cacher, mais n’ayant qu’une envie, dans l’immédiat…

…Que Valeria la fasse jouir !

[Maturin]

Rares étaient les êtres, plus encore les frêles humains, à oser ou seulement pouvoir trouver à redire aux volontés d'Asmodée. Mais Lissandre prouvait qu'elle n'avait pas seulement un fort bel appétit, elle avait aussi un fort caractère. Le Prince aurait dû se sentir défié par le ton sur lequel elle appelait Valeria à accomplir ses quatre volontés mais, en vérité, il songea à la succube qu'elle ferait et un sourire diabolique lui barra les traits à pleines dents. L'existence d'un démon était interminable et il aurait tant d'occasions de lui faire passer ses caprices le jour venu.
Pour le moment, qu'elle profite de son mariage et du pouvoir qu'il lui donnait.

Au moins, elle savait faire ses prières de manière appropriée. Fönn écartée, elle se trouvait seule à genoux face à sa verge, prête à attirer la faveur de l'hôte du soir, et Asmodée la regarda sans un mot pour la laisser avancer son visage et ouvrir grand sa bouche. Elle le suça avec gourmandise en branlant sa large verge raide et veinée, et il émit un murmure d'approbation en se laissant faire, pour le moment.
Et quand elle lui réclama sa bénédiction, il esquissa un sourire narquois.

"Tu es bonne malgré ta jeunesse, c'est sûr. Mais je ne suis pas impressionné."

C'est là qu'elle se planta sur sa queue, la prit jusqu'à sa gorge en bavant contre elle et en s'étouffant autour de sa mesure. Lorsqu'elle le libéra et qu'il croisa son regard à nouveau, son sourire s'élargit tandis qu'il pouvait lire maintenant, à travers les vagues de Luxure émanant d'elle, toutes les pensées folles et pécheresses qui lui traversaient l'esprit.

"Je te vois, maintenant."

Il passa sa main sur sa joue, presque tendrement, avant de glisser sa main dans ses cheveux et de s'en saisir. Il pouvait aisément la contraindre, la restreindre... L'emprise physique sur sa tignasse faisait partie du jeu, du rapport lui-même.
Il passa la main entre ses fesses et l'attrapa par le col du vagin pour la faire avancer après lui. Tournée vers le lit, elle pouvait voir Fönn, hébétée, servir d'amusement aux deux démons pervers qui la flanquaient.

"Regarde comme ta femme sert si bien la Luxure, Lissandre."

Presque ému, Asmodée assista une seconde à la performance de Valeria avant de récupérer sa prise sur les cheveux de Lissandre. Il les tira pour bien dresser sa tête en direction du lit, qu'elle n'en rate pas une miette. Et tout en la tirant ainsi, il se rapprochait d'elle, amenant son dard, encore trempé de sa salive, jusqu'à son antre humide. Il glissa son gland entre ses lèvres intimes, n'eut pas besoin d'y pousser pour que ses chairs s'ouvrent à sa venue et l'accueillent chaleureusement. Il s'immergea en elle avec un râle de satisfaction et lui fit recevoir toute l'ampleur de son sexe. D'une pensée, il renforça le pouvoir aphrodisiaque de ses fluides sexuels et assaillit l'esprit déjà pantelant de la mariée de pensées obscènes.
Elle voulut réagir, mais il invoqua un bâillon qui se logea dans sa bouche ouverte, se serra derrière sa tête.

"Tu contrôles trop, Lissandre. Ca va t'aider à lâcher prise."

Asmodée ricana en coulissant en elle de toute sa longueur. Délicat dans sa sortie, il vint claquer contre sa peau à son retour, lui assénant un retour brutal. Et il continua sur sa lancée en accélérant progressivement.

"Il manque juste un dernier détail."

Dans sa main libre fut invoqué un plug anal en métal, bombé, se finissant par une garde plate d'où sortait une queue fine et rouge se terminant en une pointe en cœur ; un hommage à son futur. Déjà lubrifié, il le lui glissa à la porte de son œil plissé tout en continuant de la débourrer, la tenant bien en place par les cheveux. Et il le poussa jusqu'à ce que l'objet glisse et se loge dans l'orifice.

"Voilà ! Maintenant, on voit que tu es de la famille, ma jolie catin."

[Lissandre Verrières]

*Trop contrôler ? Trop contrôler ?! C’est un comble ça, ah ah ! *

C’était sa grande sœur qui était une maniaque du contrôle. C’était Faustine Verrières qui ne savait pas lâcher les rênes et profiter du présent. Et on la critiquait elle ! Alors ça, le Démon allait l’entendre ! Et peu importait son grade dans cette terre de magie rose et de flammes.

Sauf que oui mais non. Asmodée n’en était pas à sa première humaine avec un peu de répondant. Pour preuve, une invocation de bâillon venait de la réduire au silence. Elle avait beau faire saillir les veines de son cou, il ne sortait rien d’intelligible de cette sadique petite boule entre ses jolies lèvres pleines de salives.

Pourtant, il restait difficile de rester énervée. La queue qui glissait en elle lui procurait tellement de bien. Le spectacle de sa femme, presque chosifiée pour les deux démons, lui donnait des relents savoureux de voyeuse. Sans compter tous ses scénarios qui se jouaient dans sa tête, alimenté par la magie des maîtres des lieux.

Alors Lissandre y donnait de ses coups de rein et de son énergie pour s’empaler d’elle-même, en ressortir et recommencer encore et encore. Elle était dans un état second. Peut-être même troisième ou quatrième tant les règles de ce lieu étaient loin de ceux de la Terre. Le dictionnaire humain n’était pas assez riche en nuance de plaisir pour exprimer ce qui se passait ici-bas. Un peu comme ce que devait ressentir la peuplade du froid du nord qui connaissait plusieurs mots pour nommer plusieurs nuances de blanc.

*Mouais. Je pense vraiment n’importe quoi, moi ! Hi hi ! Il n’y a rien de blanc ici, que de la magie rose. Et il n’y a aucun froid. Seulement le feu du sexe en moi ! Hi hi ! *

Quoique. En fait, il y avait bien quelque chose de froid en Enfer. Et ce quelque chose s’insinuait dans ses fesses. C’était tellement malsain que ça rentre si aisément : hi hi ! Un plug ? Plus qu’un plug, un accessoire pour embrasser sa nouvelle facette. Elle se sentait appartenir à deux mondes maintenant. Celui de la Terre et celui de l’Enfer. Ça lui plaisait énormément ! D’ailleurs, le haut du corps tordu pour regarder le derrière, Lissandre se mit à remuer du popotin pour faire bouger la queue infernale.

Elle acquiesça énergiquement de la tête ! Oui, elle faisait partie de la famille.

Elle s’ébroua alors. Elle jouait la jument sauvage. L’animal en rut. Il lui en fallait plus ! Elle avait faim de la queue d’Asmodée. Elle voulait le compresser tant et tant de son intimité inondée. Elle attendait une seule chose : la décharge de sperme. Le jus liquide contenant tous les petits sprinteurs cornus cherchant ses œufs. Lissandre voulait sentir la chaleur d’Asmodée dans son corps. Elle bavait à l’idée de sentir le foutre couler à l’extérieur d’elle.

Hum ? Quoi ? Oui, Lissandre n’est plus du tout maîtresse d’elle-même. On lui a ôté la capacité de parler. Alors elle ne peut plus faire qu’une seule chose. Et elle compte superbement bien le faire ! Baiser. Baiser, baiser. Baiser, baiser, BAISER !

[Valeria]

Fönn. La femme de Lissandre. La jeune femme était allongée sur le lit et les regardait, Alastar et elle. Son désir restait palpable mais son stress avait déjà disparu. Après tout, elle était Reine ce soir. En d’autres circonstances, par contre, se retrouver face à un incube ou un succube pouvait s’avérer très riche de conséquences. Alors en face des deux…

Mais en l’état, elle se retrouvait allongée, en train de se faire lécher un sein et caresser l’autre, puis vice-versa, après un baiser qui avait fait taire toutes ses questions pour ne laisser dans son esprit que le désir et le plaisir de l’instant. Son inmon avait déjà flamboyé, renforçant son endurance et prolongeant  l’attente de ce délicieux moment où elle basculerait dans l’ivresse des sens.

Valeria s’appliqua sur sa poitrine, joua sur les terminaisons les plus secrètes, les plus efficaces, déployant un art millénaire insoupçonné. Elle glissait sur la peau, les aréoles, les tétons, avec un sens aigu du juste mouvement, du juste mouvement. Le corps de Fönn répondait bien plus qaue son esprit, qui ne comprenait pas – pas encore – toutes les informations qu’il recevait.

« Tu ne la feras pas jouir aussi facilement… Cet inmon les lie toutes les deux.
- Hmmm… C’est… C’est agréable, haaaa…
- Me sous-estimer ne te ressemble pas, Alastar. Je sais exactement quoi faire, et quand, pour amener notre belle hôtesse à une exclamation du même acabit que celle de Lissandre. Si les mots de la première mariée ne sont pas une preuve suffisante à tes yeux, il te faudra passer quelques temps entre mes draps pour te remémorer tout ça, tu ne crois pas ? »

Un doux sourire, une invitation claire. L’incube était un merveilleux amant, mais il semblait quelque peu avoir oublié pourquoi Valeria était l’une des favorites du Seigneur Asmodée. Si les démons n’étaient pas ce qu’ils étaient, cela aurait presque pu en être vexant.

Valeria descendit lentement le long du corps de Fönn. Son ventre délicat était particulièrement réceptif et réactif. Peut-être était-ce dû à l’inmon ? En tout cas, Valeria en profita pour insister et stimuler les zones de plaisir à cet endroit. Elle pouvait sentir l’odeur de la mouille de la jeune femme. Son sexe suintait déjà, affamé. Elle adorait ces moments où le plaisir se dessinait, montait, prenait de l’ampleur, se fondait dans un plaisir de plus en plus présent, prégnant, une délicieuse escalade vers une délivrance qu’elle voulait extraordinaire.

Alastar jouait avec sa queue contre le visage de la belle rouquine, saturait ses narines de ses phéromones. Mais il parlait. Il parlait trop. Il avait toujours été bavard.

Mais elle avait pris le dessus. Fönn gémissait doucement, son regard se perdait dans le plaisir. Si les mots d’Alastar se frayaient un chemin dans son esprit, son corps répondait désormais bien trop pour qu’elle puisse reprendre le cours d’une pensée consciente. Pas ici avec tous ces sortilèges de luxure qui saturaient la pièce !

Valéria, enfin, atteignit l’entrejambe de Fönn. Elle le découvrit, le huma, explora son pourtour, l’intérieur des cuisses, avant de délicatement poser sa langue sur le bouton plus que gorgé de sang. A cet instant précis, Fönn explosa.

[Fönn Verrières]

Les deux démons semblaient décidés à la provoquer, à jouer avec elle, à lui refuser de jouir trop vite. Oh ! Terrible souffrance ! Envie profonde et forte ! La jeune Norvégienne se tortillait sur place, sentant la belle verge d’Alastar sur son visage. Elle entendait les deux démons se tacler gentiment, et tremblait au contact des doigts de Valeria. La succube poursuivait son long massage sensuel, frottant son corps, s’attaquant à son bas-ventre, puis à ses zones intimes. Fönn commençait à se tortiller sur place, et donna quelques baisers et coups de langue à la verge d’Alastar. Mais l’incube se refusait à l’enfoncer dans sa bouche. Il lui avait parlé de sa grand-mère, et Fönn en venait même à se demander si son grand-père n’était pas…

*Non, ça n’a aucun sens !*

Mais, d’un autre côté… Fönn s’était souvent demandée pourquoi Alastar s’était intéressé à elle. Celui-ci prétextait le hasard, mais elle savait qu’elle avait droit à un traitement de faveur. Deux enfants de sa part, un autre enfant avec Lissandre… Et Alastar qui leur proposait ce mariage démoniaque. L’esprit embrumé par toute cette luxure, Fönn avait du mal à réfléchir normalement, et sentit Valeria se rapprocher de son sexe. Elle continuait à la titiller, et Alastar s’écarta alors. Il se déplaça, et caressa le dos de Fönn, qui sentit alors la langue de Valeria glisser autour de son sexe. Elle était parfaitement épilée ici, et terriblement excitée ! Fönn en avait des suées partout, des joues toutes rouges, avec un désir furieux en elle ! Elle crispa ses mains sur le lit, remuant d’avant en arrière, sa frustration à son paroxysme !

« Hmmm… Maî-Maîtrresse, haaaa… »

Sous l’effet de l’excitation, Lissandre se trouvait beaucoup plus ingénue. Chez Fönn, la hausse du désir avait de drôles d’effets. Elle avait une furieuse envie de jouir, mais il lui manquait encore quelque chose, une touche finale, une pointe ultime ! Elle sentait Valeria jouer dans son dos, et, quand elle se rapprocha encore de son sexe, Fönn frémit. La Norvégienne sentait le souffle sensuel de Valeria sur sa chatte, et elle écarta ses lèvres intimes, approchant sa langue… Et la glissa à l’intérieur.

« Haaaa… ! »

Fönn se mordilla les lèvres en jouissant. Un puissant orgasme qui inonda la bouche de Valeria et ses joues. Elle en eut un sourire coi, un peu idiot, tout en s’abandonnant ainsi. Alastar s’était de son côté rapproché de Valeria, et empoigna ses cheveux d’une main ferme.

« Ne sois pas trop égoïste, il faut savoir partager les fluides… »

Et Alastar s’empressa de l’embrasser goulûment, fourrant sa langue dans la bouche de Valeria, à la recherche du précieux et succulent nectar intime de Fönn…

[Maturin]

Depuis sa position plongeante, Asmodée devenait plus observateur qu'acteur tant Lissandre, gagnée par la puissance sexuelle des lieux, ruait des hanches pour se donner un plaisir incommensurable avec son membre raide fiché en elle. Rapidement après qu'elle ait commencé à prendre le contrôle, il arrêta de ruer sauvagement, admirant la manière dont son sexe s'ouvrait pour le prendre de toute sa ferveur, avant de se refermer, vulve et fesses conjointes, pour l'enserrer et chercher à pomper hors de lui la moindre bribe d'essence qu'elle pourrait tirer.

Et ce n'était pas faute pour elle d'agir ainsi. Le Prince aimait tant son enthousiasme et sa folie rugueuse qu'il lui plaqua tête et poitrine au sol et finit par l'accompagner dans sa danse. Il se pencha sur elle, poussa de tout son poids en elle et entama des coulissements longs et langoureux en suivant son rythme, frénétique. Cyprine et présperme se mélangeaient et jutaient lascivement de son vagin gourmand et les fluides démoniaques ne faisaient toujours qu'amplifier sensations, désir et intensité de la jouissance.

Mais Asmodée attendait un moment précis pour donner à Lissandre ce qu'elle voulait. Ses orgasmes ne pouvaient qu'être un florilège de lascivité et de vice en ces lieux et lorsqu'enfin Fönn arriva à l'aune de son nouvel orgasme, il la tira à nouveau à lui, se redressant, la cambrant visage braqué vers le lit.

"Regarde-la prendre son pied quand tu prends le tien."

Quelques ruades supplémentaires d'Asmodée, parfaitement administrées, firent perler des larmes aux coins des yeux de la blonde avant de la conduire à un nouvel orgasme explosif, accompagné de la nouvelle jouissance du Prince. Et puisque celui-ci était influencé par les désirs profonds de ses amants, sa verge s'agita de spasmes juste avant de se libérer, au fond de son orifice, d'un sperme épais et abondant, chargé de petits têtards corrompus. Une bonne quantité fut gaspillée dans le mélange de leurs fluides qui coula de leur étroite communion, mais un beau lot resta en elle, même après qu'il se soit retiré d'un coup sec, et persisterait jusqu'à épuisement ou jusqu'à remplir la volonté profondément vicelarde que la mariée avait nourri.

De leur côté, Valeria et Alastar laissaient la Norvégienne à son hébétude et s'embrassaient goulument. Asmodée se joignit à la fête. Comme il dépassait Lissandre, un crépitement magique invoqua un collier autour de son cou et une chaîne en guise de laisse, du collier à sa main. Il amena ainsi la belle à quatre pattes jusqu'au lit, sur lequel il se pointa debout. Il fit avancer Lissandre jusqu'à Fönn, au milieu des Démons toujours d'attaque, et tira un sourire malicieux à ses sujets tout en tendant la laisse au premier volontaire.

"Partager les fluides, c'est même un précepte sacré."

Il passa ses mains sur les joues des deux Démons sans cesser de sourire, et les caressa quelques secondes avant de leur attraper le menton et de les inviter à se baisser à leur tour.

Quant à Fönn qui sortait doucement de sa rêverie, Asmodée s'amusa à l'affubler, d'un claquement de doigt, du même accessoire anal dont il avait équipé Lissandre, l'objet apparaissant en prenant doucement place en elle.

[Lissandre Verrières]

Fdghoirgo… zegàpoj , ezgijoj !

« Ghakkpdcv ! Hum… sdiofjef »

…

Incompréhensible, n’est-ce pas ? C’était ainsi que pensait, baragouinait, subissait et libidinait Lissandre. Jamais elle n’avait vécu pareil détachement entre son corps et sa psyché. Jamais elle n’était grimpée si haut (ou plutôt si bas, étant donné que le 7ème ciel est territoire du Paradis) sur l’échelle du plaisir.

Lissandre avait complètement déconnectée.

Elle était plaisir.

Amas de chairs principalement constituée d’un réseau électrique amenant à 200km/h les stimulis sexuels.

Amas de chairs nantis de plusieurs orifices. Et tous paraissaient pleins à déborder ! Pourtant, Lissandre en demandait encore et toujours plus.

On la bougea. Qui ? Où ça ? Sur quelle partie de son corps ? Lissandre n’en savait rien. A cet instant de la nuit de fiançailles, son cerveau ne savait plus parler. Son corps ne savait sa droite de sa gauche. Tout juste parvenait-elle à avancer à quatre pattes sans se rendre compte qu’elle le faisait.

Et cette personne devant elle ? Cette femme qui semblait irradier visuellement d’un état de nirvana rose. Qui était-elle ? Pourquoi ressentait-elle cette puissante attraction avec elle ? Lissandre voulait se rapprocher de cette inconnue délicieuse à la vision parfumée, aux effluves visuelles. Oui, les corps de Lissandre (physique, karmique, sexuelle, etc.). Ils étaient tous chamboulés. Toutes les connexions branchées, débranchées, rebranchées d’une façon parfaitement chaotique. Ainsi, Lissandre était devenue synesthéste. Elle entendait en couleurs. Elle voyait en fragrances. Elle touchait en musique.

Il y avait d’autres personnes. Lissandre s’en fichait.

Il y avait un lien autour de cette masse de chairs qui déglutissait de plaisir. Elle s’en fichait aussi. Au fin fond, elle en était ravie. Ça lui permettait d’aller où l’univers avait besoin d’elle.

Et maintenant ? Et maintenant, quoi ?

[Valeria]

Enfin Fönn jouit. Alastar n’y avait nullement aidé, bien au contraire, mais la jeune norvégienne avait quand même fin par succomber. Le plus intéressant, ce qu’avait demandé Lissandre, allait pouvoir commencer.

Mais déjà Alastar intervenait à nouveau, l'empêchant de continuer son oeuvre !

Quel casse-pieds !

« Ne sois pas trop égoïste, il faut savoir partager les fluides… »

Et il s’empressa de l’embrasser avidement, investissant sa bouche de sa langue fouisseuse pour obtenir sa part du plaisir de la jolie mariée. Elle répondit au baiser avec passion malgré tout, le démon étant un vieil amant qu’elle appréciait.

Sur ces entrefaites, Asmodée arriva, amenant Lissandre en laisse, à quatre pattes comme la chienne qu’elle était devenue entre ses mains.

« Partager les fluides, c'est même un précepte sacré » annonça-t-il en leur caressant les joues en souriant.

Valeria était contrariée. Alastar n’avait cessé de jouer contre elle. Or, c’était la nuit de noces des Verrières. Et donc, si elles étaient des jouets sexuels entre leurs mains, exaucer leur souhait aurait dû prendre une place prépondérante dans les ébats, pour autant que cela rencontre le désir des démons. Et la supplique de Lissandre était sans équivoque. Alors pourquoi ne pas l’accorder ?

Certes, Fönn venait de connaître un bel orgasme, mais sans aucune commune mesure avec celui que son épouse avait reçu !

La rouquine se tortilla alors que le désir d’Asmodée prenait forme et s’insérait délicatement en elle. Lissandre semblait complètement chavirée. En la regardant mieux, le succube put comprendre qu’elle avait vrillé. Le plaisir l’avait tellement envahie qu’elle ne savait plus du tout ni qui elle était ni où. Tout ce qui comptait était le désir et le plaisir.

Elle monta doucement sur le lit, attirée par les émanations de plaisir de Fönn dont les jambes écartées lui offraient une autoroute vers son entrecuisses.

D’une impulsion mentale, Valeria fit glisser Fönn à Lissandre, dont le visage bavant se retrouva plaqué contre la fente suintante de délicieuses humeurs. Elle claqua le cul de la blonde, s’amusant de voir son état après son passage entre les mains du puissant Seigneur.

Puis elle s’agenouilla et recommença à la lécher passionnément, s’abreuvant de la précieuse semence princière et jouant de sa langue pour en récolter le plus possible tandis qu’elle sentait que déjà l’élite des troupes seigneuriales avait déposé le siège devant les parois ovariennes déjà prêtes à s’écrouler. Nul doute que d’ici quelques instants Lissandre porterait son enfant…

Cela excita plus encore le succube qui se mit à se masturber sans cesser de procurer du plaisir à la mariée.

[Fönn Verrières]

Les Japonais avaient un mot qui décrivait l’état de Lissandre. Ahegao. Un état d’extase tel que la partie consciente du cerveau n’arrivait plus à se remettre en place. La preuve, s’il en fallait une, que le sexe était une force redoutable, qui s’insinuait dans les parties inconscientes de votre psyché, et pouvait vous malmener, à sa manière si agréable. Proche de Valeria et d’Alastar, Fönn vit Asmodée se rapprocher. Le Prince avait copieusement joui, et sa verge se dressait joyeusement, comme une flamme aveuglante. Même si Fönn n’avait d’yeux que pour Lissandre, elle observa quand même ce membre, et sentit sa gorge s’assécher. Il était le Prince de la Luxure, après tout ! Si on lui avait dit, un jour, qu’elle se marierait, et que ses noces ressembleraient à ça, Fönn n’en aurait sûrement rien cru ! Il n’empêche qu’elle se demandait combien d’humains avaient eu droit à un mariage de ce genre… Un mariage en compagnie d’un incube, d’une succube, et du Prince de la Luxure ? D’après Alastar, un mariage de ce type était très rare, et il n’en avait encore jamais fait avant celui-là. Rares étaient les humains qui souhaitaient se marier devant une Déesse de Luxure, après tout ! Fönn sentit alors un collier se former autour de son cou, et déglutit lentement, sans trop savoir quoi faire. Elle pouvait voir les iris de Lissandre irradier d’une lueur rose.

De son côté, Alastar nota l’agacement dans les yeux de Valeria. Il était venu l’embrasser, pour goûter à la cyprine de Fönn, mais avait aussi perturbé la succube, qui en était agacée.

« J’aime beaucoup quand tu me regardes avec ses yeux-là, ma belle, le rouge te va si bien au teint… »

Valeria préférait avoir une apparence humaine, un choix qui était considéré comme surprenant. Si les démons pouvaient prendre une forme humaine, c’était pour se déplacer plus librement parmi les mortels… Mais ici, en Enfer, il n’y avait en soi aucune raison de ne pas conserver son apparence démoniaque. Alastar, qui conservait très souvent sa forme démoniaque, la laissa retourner lécher Fönn. Asmodée s’était rapproché d’eux, et Fönn, comme attirée par ce membre, se rapprocha, et le prit en bouche. Elle commença à le sucer, frissonnant en se disant qu’il devait y avoir, sur cette verge, les dépôts du nectar intime de sa femme.

« Hmmm… »

Sous les assauts buccaux de Valeria, Fönn ne tarda pas à gémir, des gémissements et couinements étouffés par ce chibre qu’elle commençait à pomper avec appétit. De son côté, Alastar rejoignit Lissandre, et caressa ses cheveux.

« Hm… La soirée ne fait que commencer, ma mignonne… Il est encore bien trop tôt pour nous quitter ainsi… »

Le Diablotin passa sa main devant son visage, et claqua des doigts. Lissandre put alors revenir à elle, reprendre ses esprits.

« Regarde… Ta femme a l’air heureuse, non ? Elle suce cette queue qui te prenait tantôt, cette queue qui a voulu t’enfanter… »

Une tâche qui risquait d’être difficile, vu que Lissandre et Fönn portaient déjà toutes les deux ses propres enfants. Elles s’étaient rencontrées comme ça, après tout. Elles avaient toutes les deux invoqué Alastar chacune de leur côté pour qu’il les enfante, et il s’était chargé, tel l’incube plein d’amour qu’il était, de les rapprocher toutes les deux. Il se redressa lentement. Trois femmes pour deux hommes, et, pourtant, sa verge restait à l’air libre… Quelle farce ! Alastar tira sur la chaîne, et coucha Lissandre sur le lit, puis se dépêcha de la pénétrer. Il la prit en missionnaire, la coupant ainsi du spectacle constitué par leur trio de comparses. Il lui sourit doucement, et l’embrassa ensuite.

« Je crois que le Prince t’apprécie, ma chère Lissandre… Est-ce que cela ne fait pas de toi la Reine des salopes ? » glissa-t-il, comme pour la narguer.

[Lissandre Verrières]

La vie est si simple quand l’instant présent représente tout. Lissandre n’est pas pire pas mieux qu’un animal. Intégralement plongé dans le flot éphémère du moment présent. Conjugué aux bains dans les effluves invisibles du sexe. Une vie idéale, en fait ! Mais privée de la conscience humaine, elle ne s’en rend pas compte. Elle s’en rendra compte plus tard lorsque les réflexions (et donc les complications) seront de nouveau actives à réfléchir sur tout et rien, sur le passé et le futur. Bla bla bla, on s’en fiche, ce n’est pas le moment.

(claquement de doigts !)

« Hein ? Que- quoi ? Où est-ce que je suis ? »

L’envie de crier est tellement présente !

*Mais pourquoi ? J’ai l’impression qu’on vient de me retirer quelque chose. Comme un enfant à qui on prend son jouet préféré. Mais quoi ? *

Le cerveau annonce la fin de la pause. Les neurones reprennent le travail et toutes les informations éparpillées font de nouveau sens. Tous les corps nus et humidifiés de différents liquides. L’odeur intense de sexe dans l’air. La chaleur dans son bas-ventre. Tant et tant à observer, renifler, ressentir et sentir.

*Pardon ? La Reine des salopes ? *

Oui. Le temps que Lissandre reprenne un minimum de contrôle, la voilà déjà allongée sur le dos prête à accueillir- ah non, la verge est déjà en elle. Difficile de suivre ce rythme. Un comble pour celle qui souffre d’hyperactivité.

Alors le sourire malicieux revient. Le Diablotin veut la narguer ? A-t-il oublié à qui il s’adresse ?

« Déjà, si un Prince m’apprécie, il me semble que ça ferait de moi une Princesse et non une Reine, non ? »

Qu’est-ce que c’est délicieux de se faire pénétrer aux Enfers tout de même !

« Ensuite, c’est une évidence que j’ai les épaules pour gérer de telles responsabilités. Sans compter qu’on m’a toujours dit que j’avais une tête à porter une couronne. »

De l’arrogance ? Oui et alors ? C’est son mariage tout de même.

« Et puis, il faut faire attention avec ce genre de vœu, mon cher turgescent. Ca commence par une petite partie de baise avec un démon, ça se poursuit en mariage en Enfer, il serait évident que le cours des événements se poursuivent et que je devienne réellement la Reine de ce lieu, non ? »

Mais elle n’est plus solo. Entre sa famille plus ou moins sur Terre liée à la slime et la présence bien réelle de sa femme à côté d’elle : Lissandre doit penser plus large que ça. Du moins, moins égoïste et prendre des décisions en commun.

« Qu’en dirais-tu, très chère femme ? »

Elle s’adresse à sa Fönn sans la voir, en lançant sa voix comme on jette à l’eau un hameçon en allant pêcher.

« Ce serait formidable de se faire construire un trône spécifiquement conçu pour nos deux paires de fesses, oui ? Que dirais-tu de régner sur cet endroit avec moi, mon… »

Elle a failli dire mon amour. Puis son cerveau, dans l’inconscient, a repêché une information. Sa Fönn est bien plus que son métier sur Terre et sa femme par alliance. Elle a aussi une vocation transmise par génération. Mais les coups de bassin du Diablotin chasse ce début de raisonnement et relègue le sujet magique à plus tard.