The Multiversity

[Scott Summers]

Nekojima. Un mot-valise japonais qu'on traduisait habituellement en Occident par « île aux chats ». Tous les internautes avaient entendu parler de ces petites îles japonaises connues pour leur population très importante de félins. Des chats très nombreux qui avaient proliféré, au point de déstabiliser la faune locale. Ces îles aux chats restaient donc attractives sur le plan touristique, mais la dérégulation incontrôlée de la population féline amenait le gouvernement japonais à devoir se renseigner sur ces îles. Ainsi, il avait été décidé de campagnes de stérilisation des chats sur plusieurs îles, afin d'éviter la destruction programmée de ces îles.

L'une de ces îles, Hanabira-jima, « L'Île aux Pétales », était en voie de perdition. C'était une île abandonnée depuis la Seconde Guerre Mondiale, où elle avait été bombardée par les Soviétiques, et rasée. Suite à cela, des fleurs avaient été plantées, mais l’île n’avait jamais été repeuplée. Les chats, qui avaient survécu aux bombes en se dissimulant sous terre, avaient commencé à proliférer, et avaient fini par s’emparer de l’île. Il n’y avait plus qu’un modeste ponton et quelques baraquements implantés par les soldats américains de l’époque, et laissés là. Hanabira-jima était devenue une île touristique assez méconnue, située en mer de Chine, et assez isolée. Cette chose était toutefois en train de changer au fur et à mesure qu’un yacht se rapprochait.

Plutôt petit, le yacht, qui s’appelait « Diamond’s Eyes », n’abritait que deux personnes. Un couple de mutants assez célèbre, Scott Summers et Emma Frost. L’argent n’avait jamais été un problème pour Emma, alors elle avait été assez surprise quand Scott lui avait fait ce cadeau onéreux. D’où pouvait bien venir l’argent nécessaire pour cela ? Scott était resté silencieux sur ce point, et lui avait expliqué que le Japon, pour combler la crise économique et pour renflouer ses caisses, notamment suite à l’Olympomachie, avait décidé d’offrir des concessions de plusieurs de ses petites îles. C’est à ce titre qu’une certaine Karen Starr avait réussi à récupérer une île pour y édifier le siège social de sa compagnie. Scott, lui, avait réussi à récupérer Hanabira-jima. Il était passé par l’intermédiaire du cabinet d’avocats Dowell pour l’aider dans cette démarche. Les fonds servant à l’acquisition de la concession revenaient essentiellement au FRAY, le Fonds de Reconstruction de Atarashï Yoake.

« Nous approchons, Madame Frost. »

Scott avait troqué son uniforme moulant de combat pour une chemise hawaïenne ouverte sur son torse glabre et un short avec des tongs. Des lunettes de soleil ornaient son visage tandis que le Diamond’s Eyes approchait de Hanabira-jima. L’île était vide, à l’exception d’un chalet qui avait été édifié au milieu des pétales et des chats. Un chalet que Scott avait aménagé avec une salle spéciale.

Car des choses spéciales, il allait s’en passer sur cette île…

[Emma G. Frost]

“ “Madame Frost”... S’approchant de la proue où Scott observait son île, habillée d’un maillot une-pièce évidemment blanc et évidemment très serré ainsi que très haut sur les cuisses, une chemise à moitié transparente et bien trop grande pour elle portée ouverte, mais surtout pas de tongs, Emma répéta d'une voix hautaine pour souligner la révérence avant de venir enlacer son amant depuis derrière lui, pressant sa poitrine contre son dos et ses lèvres contre la frontière entre son épaule et son cou ...et qu’est-ce que ça fait donc de toi ? Summers-sama ? 猫の男爵 ? Son visage au flanc de celui du nouveau propriétaire de l’île, elle s’expliqua sans même qu’on lui demande. Je vole toujours la langue locale quand je pars en voyage - enfin, en l’occurrence, ç’aurait sûrement dû être les miaulements…”

Emma devait avouer trouver l’idée d’acquérir cette île assez saugrenue, quand bien même elle s’était révélée une affaire étonnement alléchante, mais à laquelle elle s’était au final rapidement habituée - après tout, Cyclope dirigeait déjà Utopia, une autre île, et puis, il le méritait bien, sans parler de l’opportunité de vacances que tout cela représentait.

Alors quand il avait proposé que le Diamond’s Eyes fasse voile pour la Mer de Chine, elle avait évidemment accepté; Ni l’eau ni les vents n’étaient si chauds, en tout cas pas comparable avec les Caraïbes ou Terres Sauvages, mais à une télépathe, ces histoires de ressenti ne voulaient pas dire grand-chose, et la paire savait se réchauffer.

“En parlant de m’immiscer dans l’esprit des autres, je ne peux pas m’empêcher d’à moitié ruiner la surprise, mais ne préparerais-tu pas quelque chose ? Je le sens quand tu me caches quelque chose, tu sais - et, oui, c’est ton droit, mais j’avoue qu’en l’occurrence, je suis très curieuse. En fait pas qu’en l’occurrence.”

N'attendant pas nécessairement une réponse, sachant bien que Scott aimait avoir sa vie privée, ou au moins le droit à une minuscule portion d'une, Frost resserra ses bras autour de son torse, se plaquant d'un peu plus de sa longueur contre lui avant de soupirer et simplement admirer le soleil qui commençait à se coucher; D'un tour d'esprit, elle partagea les couleurs que voyaient ses yeux bleus, les superimposant avec la vision de son amant pour lui permettre de lui aussi le voir dans toute sa gloire et beauté, derrière sa nouvelle île.

[Scott Summers]

Scott sourit doucement quand Emma l’appela « Summers-sama ». Il tourna doucement la tête vers elle, sa chemise ouverte voletant au vent, les mains d’Emma pouvant directement se poser sur sa peau.

« Il est vrai que tu es plutôt agile de ta langue, Emma, c’est une chose que j’ai pu vérifier. »

Ensemble, ils prenaient des vacances bien méritées. Scott était sûr qu’Emma ne l’avait pas vu venir, qu’elle n’avait pas pu se douter qu’il ait acheté une nekojima. Elle aurait certes pu le lire dans son esprit (même si Scott était habitué à avoir des petites-amies télépathes, son esprit ne résistait guère à l’intrusion de celles-ci), mais Emma s’y refusait. Elle sentait bien que Scott dissimulait autre chose, et était curieuse d’en savoir plus. L’intéressé se retourna vers elle, un sourire enjoué sur les lèvres. Ses cheveux virevoltaient au vent. Il se vit lui-même à travers la vision télépathique d’Emma. Une chose à laquelle il devait bien admettre être encore peu habitué. Quand elle faisait ça, il fermait inconsciemment les yeux, et voyait les choses à travers les yeux d’Emma. C’était toujours déroutant, même s’il commençait à s’y faire.

Cela ne l’empêcha nullement d’attraper Emma par chacune de ses joues, et d’aller tendrement l’embrasser.

« Que vas-tu imaginer, ma chérie ? Que je serai un fin stratège ayant dissimulé plusieurs surprises sur cette île ? Je pourrais te répondre… Mais ça serait moins excitant, non ? »

Si Scott n’était pas riche, il disposait de fonds personnels émanant de son père. Christopher Summers avait été un père assez indigne, qui avait délaissé l’éducation de ses enfants en se retrouvant embarqué dans une aventure spatiale. Il était devenu un corsaire spatial, travaillant pour le compte des Starjammers. Certes, Christopher avait été asservi dans des mines, mais, quand il avait réussi à revenir sur Terre, ses enfants avaient bien grandi. C’était avec l’argent des Starjammers que Scott avait pu financer l’achat de cette île, et la construction de la petite maison qui se dressait.

Comme il l’avait annoncé à Emma, l’île était vierge. Tout ce qu’il restait de l’ancienne époque était un phare rouillé à côté d’un ponton, et une bicoque abandonnée. Le chalet se découpait ensuite à proximité. L’île s’enfonçait partiellement dans la mer, formant une sorte de petite baie, avec le chalet monté sur pilotis, une cave s’enfonçant dans les profondeurs. Scott amarra le bateau à l’aide d’une bitte d’amarrage, jetant l’ancre puis une corde autour de la bitte. Le bateau s’arrêta ensuite, et, tandis qu’il descendit, de multiples têtes curieuses ne tardèrent pas à débarquer… Puis un concert de miaulements.

Meoow…

De nombreux chats se trouvaient là.

« Les pêcheurs viennent régulièrement les nourrir. »

Il y avait trop de chats sur cette île, ce qui perturbait l’équilibre local. Plutôt que de stériliser les chats, Scott avait d’autres projets.

« L’une des premières choses que je souhaite faire est de concevoir une espèce de structure d’accompagnement pour ces chats… Plutôt que de stériliser ces pauvres bêtes, je me suis dit que nous pourrions employer des gens pour prendre ces chats, et les vendre. Les Japonais sont très friands de chats, les fonds permettraient de financer l’île. Il suffirait juste de rénover ce bâtiment abandonné pour qu’il serve de stockage quand les marins viendront prendre les chats. Il n’y a aucun recensement officiel de la population féline, donc il faudrait déjà commencer par effectuer un inventaire complet. »

Ils étaient là pour la détente, mais, comme souvent avec Scott, le jeune mutant avait de la suite derrière les idées.

« On peut réfléchir au nom. Pour l’heure, le nom de cette structure de travail est la Fondation Féline Frost… 3F. »

Était-ce sa seule surprise ? Ce serait trop simple…

[Emma G. Frost]

Le visage dans les mains de Scott, le seul homme qui avait le droit de s’adonner à ce genre de familiarité - et plus - Emma faillit l’interrompre en s’exclamant d’un “Oui” amusé lorsqu’il demanda s’il était du genre à planifier le moindre petit détail même de vacances. Évidemment, ce fut tout de même sa réponse, mais elle attendit qu’il ait fini sa phrase et y mit un peu plus de formes.

“Je serais presque déçue si ça n’était pas le cas, mais soit - garde tes secrets pour l’instant, après tout, je ne peux me permettre de lancer la pierre lorsqu’il s’agit de faire dans le théâtral.”

Elle l’embrassa alors à son tour, souriante, avant de le laisser amarrer le yacht pendant qu’elle faisait ses premiers pas sur l’île. Ceux-ci durent cependant faire avec une horde de chats qui déjà semblait attirer par les visiteurs, miaulant et se frottant contre leurs jambes car ils attendaient, Summers expliqua rapidement, qu’on les nourrisse, une mauvaise habitude inculquée par des pêcheurs.

Ce qui fut le signal pour confirmer à Emma qu’il y avait bien une - voire plus - surprise qui l’attendait, une sorte d’organisation capitalisto-caritative évidemment nommée en l’honneur de la Reine Blanche, sans doute pour rendre le coup imparable, Cyclope sachant jouer de la flatterie lorsqu’il s’agissait de son amante.

“Hm~… Réfléchissant doucement, la télépathe ramassa un chat qui n’arrêtait de se mettre dans ses pieds, le caressant doucement sur le chemin du chalet - les télépathes étaient par nature très doués avec les animaux qui étaient encore plus réceptifs à leurs manipulations. J’avoue que mettre “Éleveuse féline” en première ligne de ma carte de visite est tentant, et si tu ajoutes une allitération, je ne vois franchement pas quel espoir j’avais de résister à ce plan machiavélique du grand Cyclope…”

Souriante alors qu’elle caressait délicatement le chat dans ses bras, comme l’aristocrate diabolique digne d’un film de James Bond qu’elle avait été, Emma fit route vers leur lieu de repos, à mi chemin entre le pittoresque que favoriserait Scott, avec ses pilotis, et le confort que méritait une reine mutante - comme son roi, mais il choisissait de nier sa destinée régalienne - avec une masse et un confort respectables.

Aimant être traitée ainsi, et ayant une excuse toute trouvée dans les bras - même si la question d’empêcher les chats d’entrer et submerger le palais allait sans doute se poser - elle attendit que son amant lui ouvre. Et puis, elle n’avait pas la clef.

[Scott Summers]

Le projet un peu fou de Scott ne semblait pas déplaire à Emma. C’était tout de même assez écolo ! Scott proposait un système permettant de sauver tous ces chats d’une autodestruction. Les chats étaient trop nombreux sur cette île. L’idée n’était pas de l’en dépeupler, mais de réguler la population. Le concept plut à Emma, et Scott sourit doucement. Emma avait vu juste en soupçonnant qu’il y avait autre chose derrière. Il n’avait rien dit de plus, et ils délaissèrent le ponton, sous les miaulements curieux des chats. Un court chemin menait au chalet. Scott avança le premier.

« Machiavélique ? Attends de voir, ce n’est que la première partie… » répondit-il avec un sourire énigmatique.

Ils rejoignirent le perron. Il y avait une chaise à bascule dessus.

« Ce n’est pas fermé, on ne craint pas trop les voleurs par ici. »

Scott était quelqu’un qui savait construire. Il avait construit un ranch à Anchorage, avec sa première épouse. Ses pouvoirs lui permettaient de souder très facilement les matériaux, et il avait un esprit analytique et érudit. La porte s’ouvrit, et il fit signe à Emma d’entrer, en lui faisant une légère courbette. Elle entra donc. À l’intérieur, il y avait un hall d’accueil avec une cheminée, une table sur la gauche, un escalier devant qui menait aux étages.

« Il y a des panneaux photovoltaïques sur le toit qui permettent d’autoalimenter le chalet. »

Ils visitèrent le chalet. Ce n’était pas vraiment un manoir, mais un lieu de villégiature, avec les chambres et les sanitaires à l’étage. Le rez-de-chaussée comprenait une terrasse surélevée avec, à l’arrière, une piscine naturelle au milieu d’un jardin apaisant où les chats venaient régulièrement s’immerger :

Sur la table, il y avait une bouteille de champagne qui était prête, dans son étui, mais, avant de l’ouvrir, ils rejoignirent la terrasse à l’arrière.

« C’est un peu petit pour une Reine, j’en conviens… Mais c’est un endroit rien que pour nous deux, Emma… »

[Emma G. Frost]

Relâchant le chat qu’elle avait dans les bras, Emma offrit sa paume tournée vers le bas à Scott pour un baise-main en complément de sa courbette, avant d’entrer et observer les lieux. Elle ne fut pas surprise de voir une cheminée et un intérieur chaleureux digne des chalets de montagne de son Alaska natale; Pas le luxe auquel la bourgeoise-noble Bostonienne était habituée, mais elle était prête à faire un compromis que le champagne adoucissait aisément.

Agrippant le col de la bouteille d’une main pour inspecter celle-ci, Frost suivit son amant à l’arrière pour y découvrir une piscine-lac pittoresque à côté de laquelle deux chats se prélassaient encore. Mettant le système photovoltaïque de Cyclope à l’épreuve, elle chercha un interrupteur et alluma la lumière, révélant d’autant plus l’étendue du jardin sciemment vaguement entretenu par Summers pour lui garder une apparence nature, et faisant fuir les deux matous - avec la nuit tombante, la population féline se faisait plus discrète et battait en retraite.

“Effectivement, un peu petit pour une reine, mais le roi remonte la note jusqu’aux honneurs. Elle l’embrassa alors, faisant miroir à son geste de tout à l’heure en apposant ses mains sur ses joues. Évidemment, surprise sans talons comme rarement, elle devait le faire d’un peu plus bas que lui, se penchant légèrement en arrière pour le faire lui se pencher en avant et venir à elle. Cette attention - et récompense - donnée, elle recula son visage et plongea ses yeux dans ceux de Scott à travers sa visière avant de les plisser, détectant encore quelque chose dans l’esprit de son amant. Et…ça n’est pas tout, si ?”

Joueuse et convaincue qu’il y avait anguille sous roche, Emma retourna à l’intérieur pour inspecter les lieux de plus près - et puis, la visite n’était pas encore complète. Ne semblant rien trouver au rez-de-chaussée, elle en vint rapidement à grimper l’escalier central, menant aux chambres et aux sanitaires.

[Scott Summers]

Une maison un peu petite pour une Reine… Scott sourit doucement, puis Emma l’embrassa. Il l’enlaça, caressant ses beaux et soyeux cheveux d’une main, son autre main glissant sur son dos. Il caressa sa peau, en éprouvant la douceur et la tendresse. Elle était belle, si belle… Et, après ce baiser, elle fit observer qu’il y avait encore une autre surprise dans le chalet. Scott se contenta d’un léger sourire, toujours aussi évasif.

« Tu n’as qu’à explorer, tu verras bien… »

Il n’y avait rien de plus à voir au rez-de-chaussée, alors elle monta à l’étage. L’escalier donnait sur un petit couloir sous les combles, avec un fauteuil de repos et une bibliothèque. Scott y avait entreposé des photos d’eux deux, remontant jusqu’à l’époque où ils étaient à l’école de Xavier. Il y avait aussi des photos de groupe, quand toute l’équipe était au complet, avant la mort de Jean, avant Wanda… Le couloir partait ensuite, décrivant finalement une sorte de L inversé, desservant des pièces à droite et à gaucher. Sur la gauche, il y avait surtout la salle de bains, les toilettes, et même une buanderie. Sur la droite, une pièce première donnait à un bureau, une pièce centrale à la chambre à coucher… Et la troisième était fermée. Scott, qui avait rejoint la chambre, sourit doucement quand Emma constata cela. Aucune des autres pièces n’appelait d’observation particulière. La chambre était une belle chambre avec une penderie, un lit double place, et une porte-fenêtre donnant sur un balcon. Une porte intérieure menait toutefois à la salle fermée depuis la chambre, mais cette porte était également fermée.

Sur le lit, il y avait un coffre en forme de cœur.

« Vas-y, ouvre-le… »

Adossé à la porte, Scott souriait lentement. Emma n’avait qu’à ouvrir… Dessous, il y avait la clef de la porte… Une clef posée au milieu d’un jeu de cordes rouges, juste au-dessus d’un gag ball blanc.

« Ce chalet n’a pas été conçu pour une Reine… Plutôt pour une servante qui passerait une galante soirée en compagnie de son Roi. Cela pourrait-il rentrer dans tes cordes ? »

[Emma G. Frost]

Emma prit son temps à explorer ce chalet que Scott avait construit, et même décoré, avec beaucoup d’attention, allant jusqu’à installer quelques photo’s d’eux sur diverses étagères. Évidemment, il y avait aussi cette surprise qu’elle avait senti dans son esprit et que, pour des raisons évidentes, il lui fallait trouver, alors elle prenait son temps, inspectant chaque recoin. Quand Frost tomba sur une porte verrouillée, elle crut savoir où elle se trouvait, et peut-être avait-elle raison, mais c’est lorsqu’elle mit main sur la clef que le plan de Cyclope fut mis en marche.

Assise sur le lit, au milieu de son doux matelas, le coffret entre les cuisses, la Reine Blanche réalisa immédiatement de quoi il s’agissait - elle avait été du Club des Damnés, après tout - et laissa échapper une expiration amusée de son nez sculpté alors que ses lèvres courbées par un sourire malicieux se séparaient juste assez pour laisser apparaître ses dents, et entre elle sa langue qu’elle amena à ses incisives. Délicatement, elle saisit une extrémité d’une des cordes rouges, et surprise par sa longueur, l’amena au dessus de sa tête pour la faire passer autour de son coup, curieuse de savoir si la masse de nylon ne cachait pas autre chose. Une clef, d’abord, mais surtout, un ball gag cette fois plus à ses couleurs - non pas que les cordes étaient censées orner Scott, mais peut-être le représentaient-elles.

“C’est donc ça que tu veux ? Doucement, Emma vint apposer ses mains sur les draps du lit, et les fit lentement glisser sur ceux-ci vers Scott, la faisant se pencher lascivement en avant tout en comprimant sa poitrine entre ses bras, et bien sûr au sein de son maillot étriqué Me voir à tes pieds, te regardant d’en bas… Elle se retourna sur le dos, ramenant ses mains à son cou où elles saisirent les deux côtés de la corde qui y pendait toujours pour la tendre alors qu’elles descendaient le long de son ventre jusqu’à son bassin, et enfin entre ses cuisses …impuissante pendant que tu fais de moi ce que tu désires - m’arraches des gémissements presque muets alors que je mords ton cadeau..? Elle ramena ses mains à son visage, mais avec le ball-gag entre elles pour l’amener à ses lèvres, mais pas plus - aussitôt les deux objets de sensualités se touchèrent qu’elle arrêta son mouvement, se retournant à nouveau pour faire face à Scott sur son ventre, prélassée, la boucle du ball-gag pendant à un doigt. Mon amour, tu as de la suite dans les idées…alors pourquoi ne viens-tu pas ici me détrôner ?”

Un sourire narquois au lèvres, la Reine Blanche avait envie de ressentir la force de son amant, de le voir - et sentir - planifier ce qu’il lui réservait, et même si elle était prête à épouser son rôle de “servante”, presque à s’offrir, elle préférait lui laisser l’opportunité de lui-même nouer ses liens.

[Scott Summers]

C’était la surprise du chef. Scott esquissa un léger sourire en voyant Emma ouvrir son « cadeau ». Elle tira sur l’une des cordes, constatant sa longueur. Elle devina très aisément son usage et s’en amusa. Scott se rapprocha à son tour, et la vit attraper le gag-ball, qu’elle examina lentement, avant de le commenter. Scott resta toujours silencieux, une ombrelle de sourire sur les lèvres. Il se rapprocha encore d’elle, et, quand elle énuméra ce qu’il souhaitait faire, Scott récupéra d’une main le gag-ball.

Souriant lentement, il s’assit derrière elle, tenant devant elle par les deux extrémités le gag-ball blanc.

«  À vrai dire, je m’interroge sur l’origine de ce fantasme… Je veux dire, toi et moi partageons une relation très particulière. Nous nous sommes influencés mutuellement mentalement, et, avant notre relation, je n’avais jamais ressenti de telles pulsions… »

Continuant à parler, Scott rapprochait l’objet de la bouche de son amante, et reprit alors :

« Je me demande donc, légitimement, si ce n’est pas toi qui, inconsciemment, as influencé mon esprit, afin que j’agisse en ce sens… Je veux dire, peut-être que tu aimes ça… »

Le gag-ball se posa sur les lèvres d’Emma, et Scott tira sur les deux lanières, puis les fit passer contre les cheveux de sa femme. L’une des lanières en cuir passa dans la boucle de l’autre, et Scott tira dessus, pour serrer l’ensemble, et relâcha le gag-ball. Il attrapa ensuite doucement les cheveux de la femme, et les tira, afin que sa belle chevelure blonde recouvre le gag-ball.

Scott déplaça ensuite ses mains sur l’avantage du cou d’Emma, mimant un étranglement. Son idée était toutefois simplement de la faire basculer en arrière, ce qu’Emma fit. Elle se retrouva ainsi allongée sur le dos, le visage couché entre les cuisses de Scott. Il sourit à nouveau, et ses pouces glissèrent sur son gag-ball. Il appuya dessus, et l’embrassa sur le front.

« Tu es ma Reine, mais, ce soir, tu seras ma Soumise. Alors, moi, je ne suis plus ton Roi, mais ton Maître… »

[Emma G. Frost]

“Allons, quelles idées te fais-tu..?”

Quand Scott était passé derrière elle, Emma n’avait réagi qu’en tournant la tête, le laissant se positionner comme il le voulait sans résister, mais aussi voir son sourire en coin quand elle balaya sa théorie sur un ton amusé, en fait, plutôt joueur, mais surtout, pas tout à fait affirmatif. L’idée n’était pas absurde, pas dans les faits, Frost avait toujours apprécié ces moments où Cyclope faisait montre de sa force de corps et d’esprit, et ils avaient tous deux beaucoup changé au contact de l’autre, naturellement, comme de simples humains, mais peut-être aussi, comme il le supposait, du fait de toujours être reliés télépathiquement. Mais la Reine Blanche ne pouvait avouer de tels désirs, pas explicitement, en tout cas.

Malgré tout, ou plutôt, “en conséquence”, elle ne résista pas non plus quand il vint lui mettre le ball-gag, et coopéra même, d’abord en ouvrant sa bouche en grand, le menton relevé malgré la position soumise dans laquelle l’objet devait la mettre, puis en tournant sa tête droit devant elle pour qu’il puisse mieux accéder à l’arrière de sa chevelure. Ses muscles se tendirent ensuite quand Scott vint mettre sa main sur son cou, pas par manque de confiance, évidemment, mais par simple réaction épidermique au contact, contre laquelle elle dut se battre pour se relaxer et laisser tomber entre ses cuisses.

Ses yeux bleus rivés sur Summers, allant de son visage à ses mains et vice-versa, métaphoriquement à sa mercie, même s’il l’utilisa pour doucement s’assurer du placement du ball-gag, puis venir embrasser son front - ses lèvres étant désormais occupées, littéralement et physiquement. Elle l’écouta attentivement dicter les règles de cette nouvelle situation, le regard toujours aussi vif et mouvant dans cette position si unique, guettant son prochain mouvement et son attention.

En vérité, n’étant toujours pas attachée, elle avait encore un très grand degré de liberté, mais cela rendait justement les petits tressaillements de ses doigts autour de la corde qui descendait toujours tout le long de son torse jusqu’entre ses jambes, si…inintéressant, banals, presque. Plutôt, elle décida de tester les limites qu’avait déjà mis en place son amant.

“Ces histoires mises de côté…Que requérez-vous de votre Soumise, Maître ?”

Sa télépathie n’avait pas été explicitement interdite, mais du fait qu’elle lui permettait de contourner le but premier du ball-gag qui lui avait été apposé, on aurait pu dire que l’esprit de la loi la lui interdisait. Les coins de ses lèvres à peine capables de se courber vers le haut, elle attendait la réponse à ce subtil défi, les doigts soudainement un peu plus crispés autour de la corde rouge qu’elle tendait à son cou.

[Scott Summers]

Scott s’amusait de la voir ainsi. Elle restait belle, forte, empreinte de majesté, et en même temps perverse, faussement soumise, avec ce gag-ball qui lui battait les lèvres, qui l’empêchait de parler, de s’exprimer, de dire ce dont elle avait besoin. Emma n’avait toutefois pas besoin de parler, il lui suffisait de penser. C’était d’ailleurs ce qu’elle se mit à a faire, parlant avec appétit dans sa tête, lui demandant ce qu’il envisageait de faire. Il réfléchissait, et attrapa la corde, tirant dessus, comme pour en éprouver la solidité.

« Maintenant que nous sommes au Japon, je pense qu’il faut être respectueux de leur culture… »

Tout en disant cela, Scott se rapprocha d’Emma, tenant la corde, et la fit tourner autour de son ventre. Emma portait sa traditionnelle tenue blanche, et Scott, près d’elle, commençait à se sentir doucement excité.

« Le shibari… Curieusement, c’est à travers Logan que j’en ai entendu parler, et je me suis exercé. Initialement, les maîtres du shibari utilisaient les cordes pour torturer des prisonniers, en appliquant les cordes à des endroits précis du corps humain… Mais, petit à petit, le shibari a évolué. C’est un art ancestral très exigeant, qui nécessite une parfaite connaissance du corps humain. Fort heureusement, je commence à plutôt bien connaître ton corps, ma chère Emma… »

Parlant d’une voix basse, chaude, Scott commençait à nouer la corde. Il la tira autour du ventre d’Emma, et fila ensuite près de ses mains, pour les nouer dans son dos, et réalisa un assemblage complexe, liant ses mains dans le dos d’Emma, puis remonta sur le devant. Son regard croisa celui d’Emma à travers sa visière, puis il loucha sur ses seins, faisant passer la corde autour des seins. Il pouvait sentir la respiration précipitée d’Emma, son souffle qui s’accélérait au fur et à mesure que Scott la ligotait. Une corde passa entre les cuisses d’Emma, heurtant sa culotte, filant le long de son intimité, puis repartit sur l’arrière. Tout l’art était de réaliser un schéma complexe qui avait pour finalité de revenir au point de départ.

« Enfin, on parle de shibari, mais, en l’espèce, je devrais plutôt parler du kinbaku, qui est l’évolution du hojojutsu. De ce que je sais, Logan a découvert ça quand un maître samouraï prétendait pouvoir l’empêcher de se libérer de ses nœuds. »

Hojojutsu et kinbaku étaient deux des facettes du shibari. Si le shibari désignait en soi l’art du ligotage, le hojojutsu était une application militaire du shibari, qui consistait à neutraliser des prisonniers, ou à les torturer. Le kinbaku était une variante érotique, voire artistique, du hojojutsu. On ligotait une personne pour exalter les sens, ou pour reproduire des figures esthétiques qui confinaient à une certaine forme d’art corporelle. Certains disaient qu’ils aimaient utiliser les cordes pour ligoter des personnes plus compactes qu’elles, et ainsi pouvoir les dominer. C’était donc un art très lié au bondage, comme une forme de version noble et esthétique du bondage classique.

Scott termina son assemblage en nouant un bout de corde à l’autre dans le dos d’Emma à hauteur de ses poignets.

« Hum… Tu es mon premier cobaye… Je ne m’en suis pas trop mal sorti. »

Emma disposait encore de ses jambes, et Scott l’invita à s’asseoir sur un fauteuil, puis s’écarta pour l’observer.

Il fallait bien le dire : elle était sublime !

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[Emma G. Frost]

Emma éprouvait une sensation à la fois de tension, de vulnérabilité, à être ainsi simplement un objet, passif, sans son mot à dire - littéralement - mais aussi de calme, bercée par les explications de Scott pendant que ses mains habiles, et qu’elle savait ne lui feraient jamais véritablement de mal, la arpentaient et nouaient autour d’elle une toile de corde rouge.

Il fut d’abord difficile de sentir ses liens par-dessus son corset, qui restreignait déjà un peu son corps et sa respiration, mais lorsqu’ils passèrent autour de ses poignets, les condamnant à son dos, l’un contre l’autre, elle put enfin le sentir. Ce sentiment d’abandon de son propre contrôle, sa propre liberté ; Frost ne savait pas encore exactement quoi en penser quand Scott fit passer sa corde autour de ses seins.

La surprise, quoique ça n’était pas tout à fait de la surprise, plutôt une réalisation, ce moment où quelque chose basculait, lui fit inspirer, gonflant sa poitrine sous les doigts de Scott et la leur offrant d’autant mieux. Passant autour de leurs bases, la corde soulignait leur volume, leur forme, et lorsque Summers la resserra, la corde prit dans son étreinte le tissu de ses vêtements, les tirant légèrement pour découvrir sa chair; Si elle n’avait pas eu le souffle court, forcée de respirer par son nez parfait à forte allure alors qu’elle sentait les mains de son aimé sur elle, elle aurait souri à la pensée.

L’effleurement du tissu de sa culotte la força à une nouvelle inspiration précipitée et la ramena à l’aspect physique et charnel de l’emprise que Scott tissait autour d’elle plutôt que ses pensées, pendant que ses jambes bougeaient instinctivement, sans réel but, en réaction à la caresse, sur les paroles de Summers, qui l’invita alors à défiler pour lui. Emma sourit en réponse, mais perdit vite cet apparat en réalisant que se relever était soudainement loin d’être facile.

Avec des mouvements incertains entrecoupés de lourdes respirations, elle commença par utiliser ses jambes, heureusement encore libres, elles, pour se retourner sur son ventre, étalée de toute sa longueur, ses bras liés dans son dos bien en évidence. Dans cette position, elle ne pouvait même plus assez lever la tête pour croiser le regard de Summers, mais pouvait par contre ramener ses jambes sous elle, semblant temporairement agenouillée et profondément inclinée devant lui, respectueuse de la culture Japonaise, comme il l’avait dit, avant d’arriver à relever son buste.

Elle s’arrêta ainsi un instant, lui faisant face avec sa peau déjà par quelques endroits rougie et rendue légèrement brillante par l’effort, la respiration haletante; Même si elle n’avait pas été attachée, elle montrait déjà une certaine faiblesse, ou plutôt, portait sur elle les signes que cette mise à l’épreuve marchait. Sur le ball-gag, malgré qu’Emma gardait sa tête légèrement relevée, en fait plus par fierté et habitude, un peu de salive qu’elle ne pouvait retenir commença à perler.

La Reine Blanche se releva alors pour se diriger vers le fauteuil indiqué, prenant soin d’offrir à son amant un spectacle se faisant; Arrivant au bord du lit, ses bras pesant derrière elle et ne pouvant les utiliser pour l’équilibrer du haut de ses talons, elles prit soin de se pencher en avant pour se lever, offrant vue sur sa culotte pressée entre ses fesses par la corde et dévoilée par sa jupe déjà courte mais elle aussi relevée par ses liens. Enfin debout, elle prit soin de garder son buste légèrement tourné pour pouvoir regarder Scott, un sourire enfin perceptible alors qu’elle regagnait un semblant de contrôle et d’aise, et lui offrir la silhouette de sa poitrine dont on devinait presque les tétons, le tissu maintenant lesté par la gravité en plus de tiré par la corde vers le bas.

Allant s’asseoir sur le fauteuil, Emma fut presque tentée d’écarter les jambes, mais préféra rester un peu plus digne et subtile, les croisant mais se tournant légèrement de côté pour laisser apparaître sa croupe malgré sa position autrement relativement digne, buste et tête relevés. Enfin, pour tenter de recouvrir encore un peu plus de sa stature de Reine, elle posa à Scott une simple question qui trahissait qu’elle avait, tout le long, été dans ses pensées pendant qu’il réfléchissait à sa leçon sur le shibari.

“Et vous, Maître, qu’est-ce qui vous plaît dans tout ça..? Me rendre “compacte”..?”

[Scott Summers]

Scott était plutôt fier de son œuvre. C’était la première fois qu’il s’exerçait autrement que sur des mannequins. Emma s’en était-elle doutée ? Avec les télépathes, c’était toujours difficile à dire. Quand on essayait de leur dissimuler quelque chose, ils le sentaient instinctivement, a fortiori quand, comme Scott, on avait la mauvaise idée d’entretenir une relation affectueuse avec des télépathes, et d’en être amoureux. Le secret, ce n’était pas de dissimuler ce qu’on voulait cacher, mais de ne pas y penser. Une manière subtile et complexe de discipliner sa pensée, et également dangereuse. La pensée, par définition, était désordonnée et chaotique. Impossible de savoir si Emma savait ou non ce qui l’attendait. Scott aimait faire comme si elle n’avait pas été au courant, même si elle avait plutôt bien pris le fait de se retrouver en quelques minutes solidement serrée.

Elle se déplaça lentement, s’habituant à ces cordes. Si les nœuds étaient bien faits, l’ensemble tenait tout seul, et il était impossible de se défaire des cordes. Rappelons après tout qu’à la base, l’idée était de ligoter un prisonnier. Elle lui fit une révérence improvisée, puis se redressa, et alla s’asseoir sur le fauteuil, croisant sensuellement les jambes devant lui. La Reine Blanche éprouvait la sensation des cordes sur son corps. Scott se déplaça lentement, tout en entendant sa voix dans sa tête. Il sourit en s’agenouillant devant elle, et caressa doucement l’une de ses jambes, déposant un baiser sur son collant, à l’emplacement du genou. La soumettre, mais pas l’humilier. Scott n’oubliait pas d’où venait Emma.

« Tu sais que même les cordes doivent être choisies avec soin… »

Il ne répondait délibérément pas à la question d’Emma. Sa main remonta pour caresser l’une des cordes à hauteur du ventre de la femme, tirant doucement dessus. Tout le corps d’Emma remua en conséquence, filant en avant brièvement.

« Il faut faire attention à ne pas irriter la peau. Et, même si tu portes encore tes vêtements, la corde frotte directement ta peau à plusieurs endroits. Tout dépend de l’usage qu’on souhaite en faire. Une corde en coton, par exemple, suffirait tout à fait pour une pratique au sol… Mais c’est du chanvre qui file sur ton magnifique corps. »

Ce n’était pas très original ; la corde de chanvre était la plus utilisée pour le shibari, ses propriétés offrant à la corde une bonne résistance, et permettant surtout de faire de la suspension. Seul véritable risque : une corde en chanvre mal préparée initialement perdait des fibres, ce qui entraînait des irritations sur le corps. Scott s’était adressé à un spécialiste. Irriter la peau de la Reine Blanche, voilà qui, en quelque sorte, s’apparenterait à un crime de lèse-majesté !

« Et tu es plutôt belle, comme ça… Enfin, tu l’es toujours, mais disons que cet emballage de corde te sied au teint. »

Il se redressa lentement, et l’embrassa sur la joue.

« Pour l’heure, je vais t’apprendre la discipline, ma belle… Car un Maître ne peut décemment tolérer que sa Soumise lui parle télépathiquement, n’est-ce pas ? »

Il posa un doigt sur le gag-ball, appuyant dessus.

« Mais d’abord… Je veux goûter à tes lèvres, je veux sentir ton excitation à l’idée d’être ainsi restreinte dans tes mouvements. »

Scott retira donc le gag-ball, et posa sa main sur la nuque d’Emma, avant d’aller l’embrasser, son autre main caressant l’une de ses cuisses. Sa langue s’immisça dans la bouche de la Reine Blanche, partant à l’assaut avec soif…

[Emma G. Frost]

Emma fut surprise de voir donc son Maître s’agenouiller devant elle, même si, une fois qu’il décida de venir embrasser un de ses bas de satin, la raison devint très évidente, quand bien même le geste était quelque peu contradictoire. Scott et son fétichisme.

Il continua alors ses explications, mais pas avant d’avoir réaffirmé un peu son autorité – ayant surpris peut-être les pensées de sa soumise qui trouvait sa position étrange – en passant quelques doigts entre la corde et le vendre de Frost pour la saisir et la faire se pencher en avant d’un geste doux mais pas moins imprégné de force, la forçant à s’abaisser vers lui avec une expiration soudaine. La surprise passée, celle-ci lui sourit alors, presque coupablement, appréciant de littéralement sentir sa poigne mais pas son dédain ; Il prouva d’ailleurs cette dualité en venant l’embrasser sur la joue en se relevant, un geste auquel elle se prêta docilement en tournant sa tête et fermant les yeux.

Cependant, vint ensuite une réprimande sur son utilisation de sa télépathie qui effectivement contrevenait au principe du bâillon ; De par sa position, Emma avait déjà la tête levée vers son Maître lorsqu’il posa un doigt sur le ball-gag, et quand il appuya, elle ne résista pas assez pour que sa tête ne recule pas, continuant de céder face à Scott. Il lui donna cependant un goût d’affection avant de se montrer plus disciplinaire, et lui enleva le bâillon pour venir l’embrasser.

Restant silencieuse face au fait qu’elle était déjà censée être punie pour ses prises de parole, elle s’affaissa légèrement lorsqu’il posa sa main sur sa nuque et vint à sa rencontre, se prêtant passionnément à son baiser. Les yeux fermés, comme graciée par l’affection de son Maître, son visage poussait un peu contre celui de Scott par intermittence, trépignant et venant l’embrasser plus ardemment. En même temps, elle glissait doucement sur le fauteuil pour placer ses cuisses plus sous son amant, faisant par la même remonter sa main le long d’une de celles-ci - même s’il lui était difficile d’ajuster sa position, ne la contrôlant plus beaucoup, ni son équilibre, elle faisait de son mieux pour se lover contre lui et silencieusement quémander l’affection de son Maître, la seule chose qu’elle pouvait faire dans sa position, et au fond, la seule qu’elle désirait à cet instant, acceptant ses liens qui ne l’empêchaient pas de l’aimer et le servir.

[Scott Summers]

Pour première figure, Scott avait choisi une position spéciale, qui laissait à Emma le contrôle de ses jambes. Il avait estimé que l’attacher totalement au début aurait peut-être été un peu trop osé. Alors, il avait opté pour cette figure « simple ». Il était plutôt fier de son œuvre, qui allait très bien à Emma, et l’embrassa donc avec appétit, avec ferveur, un soupçon de passion germant dans ses lèvres. Il l’embrassa donc, et sentit les jambes d’Emma se relever, pour se frotter contre ses cuisses. Scott frémit lentement à ce contact, laissant Emma agir. Il rompit le contact après plusieurs secondes, cherchant alors quoi faire pour la punir. Scott ne lui remit pas le gag-ball sur les lèvres, et décida de passer à la suite, doucement excité par ce qui se passait.

« Bon, alors, comment vais-je bien pouvoir te punir ? »

C’était une question rhétorique. Des idées, Scott en avait, mais il lui fallait encore les concrétiser. Sentant les jambes d’Emma dans son dos, il se releva avec elle, en posant une main sous elle, sur ses fesses, et l’autre sur sa nuque. Scott la releva ainsi, et sourit en la sentant contre elle, avant de s’éloigner du fauteuil. Sans pouvoir utiliser ses mains, Emma ne pouvait pas très bien se maintenir contre lui, mais Scott ne comptait pas aller trop loin. Il se posa en fait sur le lit, avec Emma sur ses genoux, et la déplaça ensuite. Il la coucha sur ses genoux, comme une mauvaise fille qui allait recevoir sa fessée.

Scott caressa d’une main les fesses d’Emma.

« Les mauvaises filles, on les corrige par la fessée, ma chère Emma. Je pense qu’une ou deux fessées te feront du bien… Et, sois heureuse, tu vas pouvoir parler. »

Avec sa main, il malaxait l’une de ses fesses. Scott aimait tout chez Emma, et tout sur son corps. Il savait qu’Emma n’aimait pas trop ce qui avait trait à l’anal, mais, en l’occurrence, il n’envisageait aucune pénétration. Il releva sa main, et donna une première fessée, pas trop forte.

« Présente-moi tes excuses pour avoir usé de tes pouvoirs sans avoir demandé l’autorisation de ton Maître… Et qu’elles soient convaincantes ! »

[Emma G. Frost]

Il était difficile pour Emma de rester contre Scott : Sans ses bras pour servir de balanciers, la seule façon qu’elle avait de tenir debout était de rester en parfait équilibre sur ses jambes, ce qui n’offrait une liberté de mouvement que très réduite, et pour ainsi dire aucune si comme elle, l’on tenait à rester droite et fière. Évidemment, cela faisait partie du jeu, et Cyclope, comme toujours, prévit une solution : Porter sa soumise lui-même, contre lui.

S’il n’avait pas juste avant annoncer qu’il allait la punir, sans doute l’idée aurait-elle été délicieuse, mais au lieu de cela, Frost ne put que constater qu’après l’avoir mise sur ses genoux, il la retourna, prête à recevoir la fessée. La position, au delà de ce qu’elle annonçait, était elle-même difficile ; Ses bras dans son dos, incapables de soit faire contrepoids ou activement la retenir, ses jambes la tiraient en arrière, mais encore une fois, cela ne faisait que faire le jeu de Scott, dont la main attendait son fessier au tournant.

L’appréhension, en plus du déséquilibre, la faisaient trépigner sous la paume de son Maître, et quand vint enfin la frappe, elle tressailli et gémit faiblement bien plus de surprise, de cette tension soudainement confirmée, que de réelle douleur, puisqu’il avait été magnanime. Cependant, sans doute y-avait-il dans sa demande d’excuses convaincantes la menace que la suivante ne soit pas si douce, et ne laisse pas son fessier qu’à peine rougi. Elle réfléchit un instant, peu habituée à ce genre de supplication, avant de tourner la tête vers Scott pour son essai, mais tomba sur une formule qu'elle espérait bien trouvée.

« Je suis désolée, Maître – je n’aurais jamais dû faire quoi que ce soit sans votre accord, car ma place est à vos pieds et ordres... Sentant la main de Summers toujours sur son fessier, et très bien, celui-ci étant depuis un moment peu couvert, sa jupe et sa culotte relevées par sa corde rouge, un sentiment qui l’excitait de deux façons contradictoires, Emma, malgré un ton relativement monotone, peu pratiqué, fit du zèle ...j’aurais même dû vous ouvrir mon esprit, il est tout aussi vôtre que mon corps et devrait lui aussi à tout moment être à votre disposition... »

La déclaration était soudaine, mais sincère ; La Reine Blanche appréciait cette communion avec son amant, même si elle était parfois une épreuve, et il lui semblait naturel de l’offrir maintenant, sans quoi il lui resterait toujours un for intérieur seulement à elle. Plus secrètement, l’idée qu’elle y soit dévoilée, vulnérable, de la même manière qu’elle l’était déjà physiquement, l’intriguait, et l’intéressait : Une manière de plus pour Cyclope de faire d’elle son jouet.

[Scott Summers]

Scott donna une petite tape sur le postérieur d’Emma, mais se montra, somme toute, très raisonnable. Il savait que la position était inconfortable, avec ses genoux qui s’enfonçaient dans le ventre de sa belle. Il ne comptait pas la faire souffrir éternellement, ce n’était pas le but ! Joueur, Scott sourit donc, mais ne put empêcher la surprise de se lire sur son visage quand Emma proposa de lui ouvrir son esprit.

« Oh, vraiment ? »

Scott n’était pas télépathe, il était incapable de lire les pensées des autres. Emma aurait beau abaisser ses défenses que cela ne lui permettrait pas de venir… Sauf si elle liait son esprit au sien. C’était ce qu’elle faisait intuitivement quand ils faisaient l’amour. Cette connexion psychique, ils avaient appris à la concevoir ensemble. Scott la reposa sur le lit, la couchant sur le dos, et il s’allongea à côté d’elle.

« Il y a quelque chose que j’ai envie de tenter avec toi, ma chère Emma… Toi qui conserves toujours ton calme… »

Sauf peut-être quand on mentionnait Jean Grey… Une pensée impure que Scott s’évertua à ne pas avoir. Il posa un doigt sur les lèvres d’Emma, puis lui remit finalement le gag-ball.

« Nous allons jouer à un jeu simple… Je vais te caresser, ma belle, je vais t’approcher de l’orgasme, mais je te le refuserai… Jusqu’à ce que tu me supplies de t’offrir ta délivrance. Mais il se peut aussi que je te fasse involontairement atteindre le plaisir suprême… Auquel cas, c’est que je ne serai pas un si bon Maître que ça. »

Il ne lui proposait pas vraiment d’y participer ou non, Scott se contentait de s’amuser avec elle, de soumettre une proposition risquée. Il l’embrassa dans le creux du cou, et sa main glissa ensuite sur la corde, filant de son épaule à l’espace entre ses seins.

« Ces cordes ne servent pas qu’à t’immobiliser… Tu vois, si je tire là… »

Scott appuya sur la corde entre ses seins, et la souleva. Cela eut pour effet de faire frotter la corde qui filait le long du bassin d’Emma, le long de son sexe. Il l’entendit soupirer, et lui sourit encore.

« …Toutes les cordes vibrent en même temps. »

Un léger sourire malicieux se dessina ensuite sur ses lèvres, et il l’embrassa dans le creux du cou, puis déplaça sa main, la glissant entre les jambes d’Emma, et appuya d’un doigt sur la corde qui s’y trouvait, et la remua lentement, comme pour bien la caler entre les lèvres intimes de la Reine Blanche…

« Inonde mon esprit de tes fantasmes, Emma… Laisse parler ta créativité. »

[Emma G. Frost]

Scott avait déplacé Emma comme si elle était une simple possession, et étant donné sa position initiale, elle avait finalement apprécié le contact de ses mains sur son corps afin qu’il le fasse, et malgré qu’il était venu s’allonger à côté d’elle, elle n’était pas son égal. Ses bras bloqués sous son dos, la position n’était pas très confortable, mais surtout, l’échine courbée, elle enfonçait ses épaules dans le doux matelas du lit, et lui forçait à abaisser sa tête vers sa poitrine.

Les négociations étaient d’ailleurs finies, et après avoir apposé entre les lèvres d’Emma son ball-gag, Scott, lorsqu’il expliquait son jeu, ne proposait pas : Il affirmait. Et quand il vint dans son cou, elle ne put que se prêter au geste, tournant doucement sa tête et ses jambes pour mieux l’apprécier pendant que son esprit tentait de comprendre ce qui allait se passer, le piège qu’il lui tendait. Il n’avait d’ailleurs aucun besoin de le cacher, puisque quoi qu’il arrive, elle n’était pas en mesure de s’y opposer, et son corps se tendit lorsqu’il révéla une utilisation possible de la corde avec laquelle il l’avait liée : Au bout de ses bas de satin blanc, on pouvait deviner que ses doigts de pieds se contorsionnaient.

Lorsqu’enfin il descendit jusqu’entre ses jambes, il ne resta plus aucun doute quant à ce que préparait Cyclope pour son jeu cruel, bien que la Reine Blanche l’avait compris depuis un bref moment. Et pour ajouter de l’huile sur ce feu métaphorique, ce fut le moment qu’il choisit pour accepter sa proposition, lui demandant – ce qui revenait à ordonner – de déverser ses fantasmes dans son esprit.

Ses yeux déjà écarquillés le devinrent encore un peu plus pendant qu’elle imaginait le cercle vicieux dans lequel il voulait l’amener, élicitant son imagination avec ses machinations pour pouvoir d’autant mieux raffiner ces dernières. Cependant, c’était le marché qu’elle avait offert – en fait, la vérité qu’elle avait proféré – et elle savait la menace qui pesait sur ses fesses dut-elle revenir sur celui-ci, alors elle tenta de se calmer et ramener son fameux calme olympien pour, sans aller contre sa propre parole, au moins ne pas s’effondrer devant son Maître.

Disciplinant ses pensées un instant, ainsi que son corps, qui au cours d’une longue inspiration, se reposa doucement contre le lit, détendant ses muscles, elle finit par les dévoiler à Scott.

Il put d’abord se voir assis dans le fauteuil, prenant – dans le sens le plus charnel du terme – sa soumise sur ses genoux et la faisant aller et venir sur lui, les mains agrippées à des cordes parcourant tout son corps, alors que, ses joues rosées et son front brillant, quelques unes de ses mèches s’y agrippant, elle semblait à bout de souffle et de volonté, enivrée et dépassée par l’épreuve qu’il lui faisait subir.

Il put aussi la voir les jambes attachées au lit et écartées par de nouvelles cordes rouges pendant qu’il la prenait, tendant ces liens avec chaque coup de rein ; Cette fois, un bandeau de soie blanche bandait ses yeux, et le modicum de liberté qu’il lui restait, à savoir seulement les courbures nerveuses de son bassin, fut finalement restreint lorsque Summers vint poser une main sur sa hanche et l’autre sur sa nuque pour pouvoir mieux la tirer vers elle à chaque mouvement.

[Scott Summers]

Faire l’amour avec un télépathe était toujours un exercice particulier, car les fantasmes du télépathe se mélangeaient aux vôtres. Cette synchronicité tendait à une sorte de symbiose, de fusion qui était surprenante, mais pas désagréable. Avec le temps, Scott avait, non seulement appris à s’y fier, mais aussi à l’apprécier. Il sentit les fantasmes d’Emma l’envahir, lui donnant des indications, tandis que son corps frémissait, et que les cordes vibraient lentement.

« On se noie dans l’océan de tes pensées, Emma… Je pourrais n’y être qu’un simple pionnier, explorant le lagon de tes songes en caressant ton corps de mes lèvres, mais… Ce n’est pas le rôle que tu me destines. »

Lui, il devait avoir un rôle plus marquant, être le « Maître ». Une position spéciale, difficile. Il caressa à nouveau du doigt une corde, entre les seins d’Emma, et approcha ses lèvres de ses seins, venant les embrasser, les mordiller. Les idées d’Emma le motivèrent, et il se déplaça lentement, venant ouvrir un placard. Il en récupéra un autre objet, et commença par mettre autour des yeux un bandeau blanc.

« Si on en croit Daredevil, la privation d’un sens amplifie les autres… Alors, continuons. »

Après avoir empêché Emma de parler, il l’empêchait aussi de voir. Il étira ensuite les jambes de la belle, et les noua à leur tour. Emma ne pouvait rien voir, elle ne pouvait que subir, sentir les cordes glisser sur ses jambes. Il aurait pu relier ses jambes à son dos avec la corde, et ainsi replier ses jambes sous ses genoux, mais il préféra plutôt simplement les nouer au lit, tirant sur les cordes. Des différents fantasmes d’Emma, c’était le second qui l’avait inspiré. Il l’attacha donc proprement, immobilisant également ses jambes, et en caressa une, entre deux lignes de cordes. Il la sentit frémir, tremblant lentement. Scott se pencha alors, et embrassa sa jambe, entre deux cordes, l’embrassant à travers le collant.

« Prenons notre temps… Laissons le désir remonter en toi… Les cordes tirent sur tes muscles, et rendent tes nerfs plus sensibles, ta peau plus… Tactile. Sens-tu ton pouls qui s’emballe ? Ta poitrine qui se contracte, cette vague qui semble délicieusement t’écraser ? »

Elle lui appartenait, pleinement, intégralement, et Scott menait la danse…

[Emma G. Frost]

Sortant un instant de son rôle pour le contempler, Scott appela Emma par son prénom, et réfléchit un instant sur l’effet qu’être dans son esprit lui faisait, une pensée qui la sortit presque elle-même de la position difficile dans laquelle elle était ; Sur le dos, le corps tordu par ses bras sous elle, et à peine capable de le suivre du regard s’il ne s’y présentait pas lui-même.

Il vint d’ailleurs près de ses seins, où il était inconfortable pour Frost de le surveiller du regard, la forçant à relever le cou. Mais lorsqu’il vint les embrasser, puis mordiller, elle abandonna simplement l’effort, laisser doucement retomber sa tête sur le lit en même temps qu’une lourde expiration quittait son nez et qu’elle fermait les yeux, préférant se laisser aller au plaisir des sensations bien plus douce de son corps. Elle fit de son mieux pour ne surtout pas le déranger, en tout cas jusqu’à ce qu’il décide de partir pour aller chercher quelque chose, un voyage qu’elle tenta de suivre du regard, bougeant légèrement – autant qu’elle pouvait sans sembler contrevenir à la position dans laquelle il l’avait mise – pour avoir un meilleur angle qu’elle perdit cependant rapidement, aveuglée par un bandeau de soie blanche.

Ce fut donc la dernière fois qu’elle put prédire ce qui allait lui arriver avant que cela ne lui arrive ; La prochaine chose qu’elle sentit fut de nouvelles cordes que ses mains venaient passer autour de ses jambes, puis délicatement nouer en des motifs qu’elle avait, sans sa vue, du mal à se représenter, avant d’enfin les attacher au lit, mettant fin aux petits mouvements que cette impuissance lui imposait par moments – faisant se contracter un muscle effleuré, replier une jambe caressée, ou simplement tressaillir une peau embrassée. Le contact de ses lèvres lui fit presque elle aussi sortir de son rôle et penser « Mon amour... », une pensée qu’il surprit sans doute malgré tout à travers son esprit ouvert comme un livre.

La simple évocation de ces effets de son jeu était assez pour les faire remarquer par Emma, et comme quelqu’un à qui l’on a rappelé sa respiration, ils devinrent impossible à ignorer, en fait, même évidents, obnubilant. Même si ainsi attachée il lui était virtuellement impossible de véritablement se déplacer, il lui était encore possible de bouger, notamment ses jambes qui, encore quelque peu libres, tendaient à légèrement se courber sous le joug à la fois irrésistible et agréable de son Maître.

Tentant de lui donner tort ne serait-ce qu’un peu, la Soumise Blanche fit l’effort conscient de déplier ses pieds dans ses bras, les tendant en même temps que leurs doigts, pour légèrement se pousser un peu plus haut sur le lit. Elle essaya de calmer sa respiration, de relaxer ses muscles jusqu’ici tendus, même si elle n’arriva pas à totalement cacher les tendons de son cou, encore moins lorsqu’elle déglutit et se lécha les lèvres. Une résistance risible, symbolique et ultimement vouée à un quasi-échec qui trahissait que même ces aspects normalement si essentiels, importants, étaient maintenant le sujet d’une bataille entre le Maître et sa Soumise, tout ça pour que finalement, la pensée lui échappe.

« Oui, Maître... »