The Multiversity

[Félicia Hardy]

Yokohama, Japon

Akira Mabuchi était un homme tout à fait exécrable. Mabuchi était officiellement un banquier d’affaires connu pour son comportement libidineux, mais il était officieusement un membre d’une famille yakuza de Yokohama, les Liumang. Les Liumang faisaient partie de l’alliance d’Omi, une puissante organisation qui visait à fédérer l’ensemble des clans yakuzas du Japon sous une bannière unique, un peu comme la célèbre mafia sicilienne Cosa Nostra, qui disposait d’une sorte d’organisation supérieure fédérant ses différentes branches, la « Coupole ». Félicia Hardy avait appris que Mabuchi jouait toutefois double jeu, et cherchait à détruire l’alliance d’Omi de l’intérieur. Il était fortement endetté auprès d’un des clans de l’alliance, et avait commencé à utiliser ses activités bancaires pour arrondir ses fins de mois. Sa dernière idée avait été de vendre sur le Dark Web des fichiers bancaires des nombreux clients de la banque pour laquelle il travaillait. Il les vendait à des pirates et à des escrocs en échange d’argent, ces pirates utilisant ensuite ces données pour escroquer les clients en fraudant massivement. Il fallait ajouter au curriculum de Mabuchi les accusations de harcèlement sexuel auprès de ses stagiaires ou de ses collaboratrices. Mabuchi était en ce sens aussi influent que détestable, il était le comptable des Liumang, gérant leurs activités occultes et leurs comptes bancaires dissimulés dans des paradis offshore. C’était un petit poisson, et la clef pour permettre à Félicia de remonter sur l’identité de celui qui cherchait à déclencher une guerre entre les Yakuzas. Mabuchi n’avait clairement pas la carrure, et la Chatte Noire était convaincue que ses contacts au sein du Dark Web étaient les mêmes que ceux cherchant à déstabiliser les Yakuzas.

Elle avait donc décidé de se rendre dans une suite luxueuse que Mabuchi avait loué dans un hôtel. Mabuchi était à un séminaire organisé par sa banque, qui était aussi l’occasion pour lui de contacter ceux qui allaient attaquer l’alliance Omi. Yokohama disposait d’un quartier chinois, Chinatown, qui était sous le contrôle d’une triade chinoise, la Triade Saio. Avec l’argent que Mabuchi avait obtenu grâce à ses fraudes bancaires, il devait rencontrer le chef de la Triade, la « Tête de Dragon », Big Lo. Félicia avait donc rejoint cette ville.

La suite de Mabuchi se trouvait au Yokohama Grand International Hotel. Elle avait patiemment attendu qu’Akira Mabuchi sorte, et pénétra à l’intérieur de sa suite, une King Room. Félicia passa par le balcon en grimpant depuis quelques étages en-dessous, et ouvrit ensuite l’ordinateur portable.

*Allez, montre-moi tes secrets, sale pervers…*

Elle avait réussi à obtenir son mot de passe, et glissa ensuite une clef USB spéciale, qui aurait pour fonction de télécharger l’ensemble des données de Mabuchi sur une plateforme en ligne. Une fois la chose faite, Félicia récupéra la clef, la brisa pour éviter qu’on ne remonte à elle, et se dirigea vers la sortie. Elle déclencha alors une alarme de sécurité que Mabuchi avait installé, et une grenade étourdissante placée par Mabuchi explosa alors, assommant Félicia.

Loin de là, Mabuchi reçut un signal sur son téléphone portable le prévenant de la situation, et se dépêcha de revenir. Il était dans sa voiture en compagnie d’une femme qu’il avait recruté pour le protéger, et sur laquelle il fantasmait.

« Je crois que vos talents spéciaux vont être requis, Fang-san. »

Avec son téléphone, il avait une caméra sur sa chambre, et lui montra la femme endormie qui était là.

« La Chatte Noire… Une cambrioleuse qui me poursuit. Mes supérieurs m’ont parlé d’elle, je savais qu’elle viendrait, et je lui ai tendu un piège. Je compte sur vous pour la faire parler. »

Mabuchi avait pris de gros risques en laissant la Chatte Noire accéder à son ordinateur… Il avait toutefois entièrement confiance dans les talents de Mel Fang. Il faisait appel à elle depuis un certain temps, notamment pour qu’elle s’occupe des stagiaires ou des femmes qui avaient envisagé de le dénoncer pour son comportement…

[Mel Fang]

Il y avait une raison pour laquelle Mel Fang portait une tenue simple, légère, mais des plus sexy. Elle avait bien compris depuis le temps, que ce gros porc de Mabuchi fantasmait sur les jeunes filles aux belles formes. Non en fait, ce sanglier perfide fantasmait sur toutes les jeunes femmes qu'il croisait ! Mel ne l'avait pas en haute estime, et ne dévoilait pas ses seins moelleux, ni ses belles cuisses galbées, pour espérer se faire sauter dans la voiture ! Cette pensée même la dégoutait à vrai dire. Seulement, elle avait bien compris qu'un homme fantasmant est plus aisément manipulable... ce qui jouait sur les négociations du salaire final. Et de ce côté là, la mercenaire n'avait effectivement pas à se plaindre de la rentrée d'argent. Cet idiot est une mine d'or, et Mel n'hésites pas une seule seconde à jouer de ses charmes et de ses atouts très subjectivement pour faire gonfler son salaire ( et accessoirement le gourdin de Mabuchi ! )

Aussi aujourd'hui était un grand jour, puisque la capture d'une grande figure, emblématique du cambriolage, tomba dans les filets de ce stupide porcelet. Mel aurait bien eu envie de se montrer surprise, mais il l'aurait surement mal prit.

- Oh ? Pas de doute oui, c'est bien elle... en voila une capture des plus intéressantes.

Evidemment que les yeux de Mel se portent sur la vidéo du portable plus que sur l'homme, un léger sourire se dessinant au coin de ses lèvres. S'occuper en personne de la chatte noire... même avec un salaire au rabais, elle aurait accepté la mission ! Mais bien sur, à la place de l'avouer...

- M'occuper d'un si gros poisson... Mes honoraire risquent de se montrer un peu élevés, cette fois... Mais vous me connaissez, je vais la faire parler. J'imagine sue tous les moyens sont bon ? Et puis...

Mal s'approche de son employeur, jusqu'à murmurer à ses oreilles, pour que le chauffeur ne puisse pas entendre le secret suivant. Son parfum délicat de fleur de jasmin, enivrent les narines du pervers.

- Je n'oublierais pas d'enregistrer tout la séquence de l'interrogatoire pour votre utilisation... personnelle... Comme habituellement.

Sur ces mots, Mel reboutonne le haut de son chemisier et sort de la voiture.

- Vous connaissez les règles, il serait fâcheux pour vous comme pour moi d'être vu ensemble. Je prendrais mon propre taxis à partir d'ici. Le temps que je sois sur place, prévenez un de vos hommes de confiance de la neutraliser, avant qu'elle ne revienne à elle.

Il lui fallut plus ou moins 2 heures de route pour arriver au prestigieux hôtel, et Mel avait du mal à cacher son excitation concernant la suite des évènements. La chatte noire... c'est pas rien quand même ! Et puis, elle est parfaitement à son gout, bien plus que l'homme qui la paye. D'ailleurs, la notification de paiement fut bien reçu, toujours en temps et en heure, il avait au moins ça de bon. Rien à voir avec le relent de son haleine... ça avait été difficile de ne pas grimacer un peu, lorsqu'elle s'était approcher de lui pour murmure à ses oreilles.

Sur place, les talons hauts de Mel annoncent déjà son arrivé dans le couloir avant même que sa silhouette ne soit visible. Une si douce mélodie raisonnant dans le couloir et pourtant... voila qu'on l'accueille avec des canons de pistolets pointés vers elle. Mel joue le jeu et lève les bras au ciel, en continuant d'avancer avec un sourire.

- On se détend un peu, voyons...

Quand Mel est reconnue par les hommes de mains, les armes sont bien vites baissées. Au bout du couloir, avant d s'arrêter devant la porte, Mel détourne le regards sur l'un des gardes. Elle lui sourit du coin de l'œil,, réajustant ses lunettes rondes.

- Oh, un petit nouveau ? Le pauvre il tremble, depuis quand on engage des bébés dans la mafia ?... c'est moi qui te met une telle pression ? Désolée mon lapin...

Il doit avoir environs 17 ou 18 ans, celui là, on l'a surement assigné à ce genre de tâche pour se faire la main. Un des gardes plus expérimentés. racle de la gorge, comme pour rappeler Mel à sa mission. Elle lâche alors le petit nouveau, non sans fouetter une de ses nattes avec énergie contre son visage, avant d'aller ouvrir cette porte.

- Ouai ouai... La mission avant tout... mais si on peut même plus rigoler un peu...

Si Mabuchi avait vu la scène il aurait surement été capable de virer ou tue le petit nouveau juste par jalousie, le pauvre... Enfin bon, aucune importance, car maintenant, le plat de résistance se dévoile à Mel.

- J'ai vraiment du mal à le croire, la célèbre chatte noire, devant moi, en chaire et en latex ! Aussi belle qu'on le dit, en plus.

Le chemisier qu'elle avait boutonner se dévoile à nouveau, faisant sauter les 3 boutons du haut, libérant en partie la belle et ronde masse mammaire.

- Ben dis donc, on t'as bien entravé mon chaton, ils avaient vraiment peur que tu t'en aille hein !

Mel s'assoit alors sur le lit luxueux, regardant la belle chatte noire à sa merci, un large sourire aux lèvres qui ne laisse planer aucun doute quant à sa satisfaction d'être ici.

- Voilà comment ça va se passer avec moi... Tu parles, et tout se passe plus ou moins bien. Mais si tu résistes, sache que Mabuchi m'a laissé carte blanche pour délier tes lèvres. Maintenant que les présentations sont faites, gagnons du temps. Répondras tu aux question que je vais te poser ?

Simple formalité, jamais personne n'accepte dès le départ...

[Félicia Hardy]

La Chatte Noire se réveilla lentement. Elle vit devant elle des hommes de main de Mabuchi, qui l’avaient attaché au lit. Des liens à hauteur de ses poignets et de ses chevilles.

« Vous devriez me laisser partir, les gars…
- La ferme ! »

L’un des Yakuzas sortit son téléphone portable, et prévint Mabuchi que la Chatte Noire était solidement capturée. Cela rassura ce dernier. Puis, le jeune homme que Mel allait bientôt titiller expliqua à ce dernier que la Chatte Noire avait réussi à transférer des données importantes situées sur son ordinateur.

« Quoi ?! Remontez la trace des données, bordel de merde !
- C’est impossible, Monsieur. Les données ont transité via plusieurs serveurs, je n’ai pas les moyens de les remonter. »

Mabuchi déglutit. Il y avait dans son ordinateur les données bancaires de ces petits trafics. Non seulement de quoi l’envoyer en prison, mais aussi de mettre à mal sa stratégie en révélant ses alliances avec les Triades chinoises. Si l’alliance d’Omi apprenait qu’il était en lien avec Big Lo, la prison serait le moindre de ses soucis. Il arriva rapidement à la conclusion d’utiliser Mel Fang pour que la Chatte Noire leur indique à qui elle avait envoyé les données. Comme toujours, Mel laissait Mabuchi pantois. C’était une crapule, mais il aimait les femmes fortes comme elle. Ils en profitaient souvent, elle le narguait sexuellement, mais il ne doutait nullement de ses compétences. Il lui expliqua qu’elle avait carte blanche pour utiliser tous les moyens possibles pour la faire parler.

C’est dans ce contexte que Mel entra dans la chambre. Félicia était solidement attachée par des liens. Elle vit cette femme dont elle n’avait jamais entendu parler qui s’assit sur le lit. Félicia fronça les sourcils. Elle avait aussi un collier autour du cou, un collier en cuir avec une charge explosive à l’intérieur. Un classique pour l’empêcher de fuir. Félicia croisa le regard de la femme, tout en serrant et en desserrant les doigts, faisant crisser sa combinaison. Elle lui répondit rapidement, avec un zeste de provocation :

« Tu es qui, toi ? La fille de Mabuchi, sa sugar baby ? Sois gentille, détache-moi, et je te ferai un autographe gratis, ma cocotte. »

Le ton était donné…

[Mel Fang]

C'était un peu près ce que Mel s'imaginait, en mettant les pieds dans cette chambre d'hôtel. La chatte noir alias Félicia, est connue selon les légendes urbaines pour être assez provocatrice, même en mauvaise situation. La mercenaire en ricane, non sans toutefois lui coller une belle gifle qui raisonne dans la pièce. La fille de Mabuchi ? Et puis quoi encore, en voilà une insulte...

-Tu essayes de m'insulter, vilain chaton ? Allons, un porc comme Mabuchi ne donnerait pas naissance à une fille aussi belle que moi, non ? Sa sugar ? Encore moins, la seule chose qui m'intéresse chez cette homme, est son portefeuille bien fourni. J'offre mes services aux plus offrants, voix-tu.

Le ton calme de sa voix contraste nettement avec la gifle, et c'est ce qui rends Mel dangereuse. Ce mélange zen, ce contrôle de soit, mêlé dans des gestes plus violents, personne ne pourrait prédire ce qu'elle a vraiment en tête. Dans tous les cas, la plantureuse et belle mercenaire prends la réponse du vilain chat noir comme un refus d'obtempérer. Loin de s'offusquer, cela lui fait plaisir, et elle le fera bien savoir à Félicia, en venant s'assoir sur sons bas ventre, créant ainsi une proximité entre leurs corps. Elle essaye de rester le plus légère possible pour ne pas l'écraser sous le poids de ses belles feses galbées, offrant à Félicia une belle vue contreplongée sur ses seins à moitié délivrés du chemisier. Sentir la tenue en latex de la chatte noir, sous la jupe en cuir qu'elle porte, rends la sensation que plus excitante encore pour Miss Fang.

Tu vois, honnêtement... Mon passe temps préféré est plus de dresser les vilains chatons comme toi que de vider les couilles d'un corpulent yakuza. Si seulement tu aurais été plus sage, j'aurais pu te faire gentiment miauler...

Mais encore une fois, ça aurait été moins drôle ! Un léger détail qui n'échappa pas à Mel fut d'ailleurs les doigts de Félicia, qui faisaient agréablement crépiter le latex. Immédiatement, elle en frémit déjà à l'avance, en pensant au bruit frénétique de sa tenue, lorsqu'elle se débattrait pour de vrai ! La demoiselle éprouve une tel hâte à cette idée, qu'elle libère aussitôt le ventre de Félicia pour aller déballer son sac sur le lit de l'hôtel, non sans laisser. Elle en sort un simple masque en tissus, un tissus plutôt épais cependant, ressemblant plus à une sorte de torchon, ou de vêtement. Elle le lui met sur le visage, recouvrant son nez et sa bouche avec. Bien fixé derrière ses oreilles, comme un vulgaire masque de protection, il ne lui sera pas possible de se l'enlever simplement en gigotant de droite à gauche la tête. Pour l'instant, ça pourrait prêter à faire sourire, un simple masque, même pas assez tendu pour l'empêcher de parler au travers...Cependant, cet instrument allait bientôt être le cauchemar de Félicia.

Il parait que les chat n'aiment pas beaucoup l'eau...

Sous cette menace moqueuse se cache un grand classique des interrogatoires, et ça Felicia doit surement commencer à le voir venir, lorsque Mel sort du mini frigo de la cambre d'hôtel, une grande bouteille d'eau. Avec un ricanement sadique et amusée, Mel ouvre la bouteille au dessus de sa tête puis, verse l'eau lentement sur le visage de la chatte noire. Oh, pas besoin d'une grande quantité, un simple filet d'eau suffit amplement à imbiber le tissus recouvrant la bouche et le nez de Félicia. Le tissus trempé agit alors comme un piège, épousant parfaitement la bouche et le nez de la chatte noir. Impossible dès lors de respirer, le tissus s'infiltrant dans la bouche à chaque tentative d'inspiration. Pareil pour les narines. Après quelques seconde, Mel baisse le masque pour la laisser respirer.

- Attention à ne pas te noyer, vilain chaton...

Elle ne lui demande même pas de parler, replaçant le masque et recommençant, cette fois-ci bien plus longtemps, en regardant Félicia dans les yeux. Voir la jolie chatte noire suffoquer fait rire Mel, mais lui procure également une intense excitation malsaine, qu'elle ne tente même pas de cacher, se frottant les cuisses l'une contre l'autre, ses joues rosissantes.

- Je veux savoir ce que tu comptes faire de ces informations, et si quelqu'un t'envoies ma belle.

Mel n'attends pas encore de réponses, plus captivée par admirer la chatte noire qui suffoque, prisonnière de cette pseudo noyade. Ce qu'elle aime pas dessus tout, c'est que le corps, lui ne ment pas. Même si elle se montrait fière et téméraire, son jolie corps, lui, ne pouvait que crier la vérité. Le manque d'oxygène et les vaines tentatives d'inspiration provoquaient, en plus des gémissement, de bien jolies réaction dont Mel se délectait. Elle admirait avec délice la poitrine de Félicia qui se cambrait. C'était toujours comme ça, Mel était habituée à cette danse, à voir cette poitrine qui se soulève instinctivement par l'envie de respirer, causée par le diaphragme, poussant de force contre les poumons, comme pour leurs implorer qu'il était temp de se gonfler d'air. Un air absent, qui ne fera, que vicieusement, augmenter la cadence de ses soubresaut, de ces spasmes.

Sauf que là, dans une tenue en latex... chaque bond en avant de sa poitrine prodiguait un intense et agréable son de latex crépitant dans les tympans de Mel. Quel douce symphonie, bien vite rejoint par le chant suffoquant de ses lèvres n'y trouvant que l'eau, à la place de l'air. Une manière de marquer un cran " stop ", un break, pour lui permettre de recracher la flotte et enfin soulager ses pauvres poumons.

- Prête à parler, ou ton côté " petit chaton masochiste " veut recommencer ?

Mel s'approche, posant la main contre un sein de Félicia, le caressant d'un geste doux et presque bienveillant, comme pour lui montrer que ça ne la dérangeait pas, de continuer sur cette voie, mais aussi... que le corps de Félicia lui plaisait. De ce côté là, le corps de Mel lui aussi, ne ment pas. Ses cuisses galbées accueillent déjà quelques traces mouillée qui perlent hors de sa culote... à seulement quelques centimètres du visage de la prisonnière.

[Félicia Hardy]

Prisonnière de cette femme, Félicia allait devoir supporter les provocations de celle-ci. Elle nia être la fille ou l’amante de Mibuchi, ce qui n’était pas surprenant. Mais Félicia n’avait jamais entendu parler d’elle. Elle nota qu’elle était très belle. La femme s’assit sur son ventre, et Félicia nota son regard luisant, cette lueur d’appétit alors qu’elle regardait son corps. Oui, cette lueur, Félicia la connaissait très bien, elle l’avait souvent vu dans le regard de bien de personnes, comme son lointain ex’, Spider-Man, ou plus récemment dans les yeux de sa petite-amie, Aoki. Mel la dévorait du regard, et se décala un peu. Félicia remua encore, éprouvant la résistance de ses liens. Cela faisait crisser sa combinaison, provoquant ces irrésistibles bruits de craquements étouffés. Félicia commençait à se dire que cette Mel aux gros seins serrés dans les pans de sa chemise était bien plus fétichiste qu’elle ne souhaitait le laisser paraître.

En guise d’instruments de torture, elle sortit de ses affaires des masques transparents. Félicia fronça les sourcils.

« Tu fais dans l’originalité, toi, ma cocotte… »

La Chatte Noire continuait à la narguer. Ce n’était vraiment pas très prudent, mais c’était comme ça qu’elle fonctionnait. Provoquer, forcer l’autre à faire une erreur sous la colère. Parfois, ça marchait. Avec les hommes, c’était bien plus facile, ils mettaient toujours leur égo en avant. Mais les femmes étaient plus vicieuses. Celle-ci retourna ensuite vers elle, et, même si Félicia se débattit, elle put lui mettre le masque. Il moulait son visage, et Félicia soupira, avant de la voir revenir avec de l’eau. Quand Mel la vida sur sa tête, Félicia frémit en comprenant la dangerosité du masque, qui se plaquait davantage contre elle, et l’étouffait.

« Gnnnnnn… !! »

La Chatte Noire se mit à remuer furieusement, tirant sur ses liens, renforçant les crissements, tandis que l’eau coulait un peu sur sa combinaison, la faisant briller davantage. Sous le manque d’oxygène, elle banda ses muscles, faisant légèrement se rehausser ses seins. Elle se débattait encore, vainement, jusqu’à ce que Mel ne retire le masque. Félicia éternua en aspirant de grandes bouffées d’air, et grogna quand Mel rapprocha un autre masque.

« Dé-Dégage de là, sal… » glissa Félicia, sans avoir le temps de finir.

Mel avait en effet reposé le masque sur son visage, et le remplit à nouveau d’eau, cette fois en prolongeant le supplice. La jeune femme gesticula encore, sans noter les regards insistants de Mel vers sa poitrine. Les solides seins de Félicia se cramponnaient sur place, et Félicia sentit encore l’air lui manquer. Cette situation était terrible, mais Félicia l’avait déjà vécu, quand elle avait affronté le docteur Octopus, et qu’il l’avait étranglé avec l’un de ses tentacules. Le tentacule s’était serré autour de son cou, l’étouffant douloureusement. Le masque était une technique différente, mais qui aboutissait au même effet. Les menottes retenant Félicia cliquetèrent en accompagnant le latex.

Le deuxième masque fut plus long que le premier. Mel le retira à son tour, et grimpa de nouveau à califourchon sur le corps de Félicia. Celle-ci respirait lourdement, et sentit la main de Mel jouer avec l’un de ses seins. Tandis que la Chatte Noire reprenait ses esprits, elle pouvait constater que la situation excitait Mel.

« Ça… Ça te fait triper de m’étouffer avec un masque ? Je sais pas qui tu es, mais t’es vraiment une tarée… Mais, vu que tu es bien roulée, je vais te répondre. Les données que j’ai prise ont pour fonction de montrer au monde entier que ton patron est une belle enflure. Tu es sûre de vouloir tomber avec lui ? Car, quand ses propres patrons apprendront qu’il a essayé de les entuber, ils risquent de s’énerver… »

[Mel Fang]

La belle poitrine embaumée de latex noir que porte la voleuse, se gonfle et se secoue sous l'intense manque d'air brûlant sa poitrine, et continue même après, lorsqu'elle cherche à reprendre son souffle. Mel ne cache même pas un seul instant l'excitation malsaine que cela lui procure, au point ou la prisonnière s'en rends compte et lui lance un pique à ce sujet. Mel lui répondra calmement et sans détours, en revenant à califourchon contre son bas ventre. Si l'eau perle sur les seins de la chatte noire, rendant sa combi en latex que plus brillante encore, c'est un autre liquide, qui vient lubrifier le bas ventre de Félicia. Vu l'aisance à laquelle Mel glisse contre son bas ventre, inutile de nier qu'elle a bien mouillé de la situation.

- Ouai, j'adore faire suffoquer de vilaines filles comme toi, serait-ce donc si évident ? Ah ah !

Elle ne le cache même pas, se cambrant contre le corps de la chatte noire à la place, pour s'allonger contre elle de son corps. Ses seins lourds, difficilement tenue dans ce chemisier entrouvert, épousent doucement la poitrine de Felicia, s'y écrasant. La prisonnière pourra alors également sentir les tétons durcit et pointant de la tortionnaire. Avec une telle proximité, la chatte noire peut sentir le souffle chaud et excité de Mel, ainsi que ses longs cheveux noirs, tombant en cascade contre elle.

- Il faut dire que ton corps m'offrait un jolie spectacle dans cette tenue moulante, pendant que je t'étouffais...

Mel fait évidement référence aux nombreux sons de latex qui avaient crépité dans toute la chambre, lorsque Felicia s'était débattu. La tortionnaire dépose un baiser sur la joue du vilain chaton, touchant même le bord de ses lèvres. Elle lui aurait bien offert un profond baiser mais... la vilaine féline n'était pas encore assez docilisé, pour être sur de ne pas se faire mordre les lèvres ou la langue en retour. Mel rétracta donc cette idée, pour le moment. A la place, elle se mit à se frotter, et à onduler sa poitrine dans celle de Félicia, écrasée, pendant qu'une des main de Mel commence à glisser le long de son bas ventre, jusqu'entre ses cuisses.

- Tomber avec lui ? Et puis quoi encore ! Ne sois pas si sure de ça, personne n'est mon patron officiel, je ne suis qu'une simple mercenaire, moi, offrant mes service contre une somme d'argent. Certes, tout le monde saura que j'ai travaillé pour lui, mais je pourrais éventuellement m'en sortir, en offrant mes services à l'autre camp avant que cet imbécile ne tombe... ou en prétextant que les affaire sont simplement les affaires, en proposant une petite ristourne sur mes nombreux atouts ! Ou... je pourrais mourir en effet, ce sont les risques du métier. J'ai plusieurs cartes dans ma manches pour espérer survivre, mais toi, qu'as-tu de ton côté ?

L'interrogatoire de Mel prends un tournure différente, comme pour marquer une pose après cette suffoquante torture. A la place, elle compte bien lui dicter ses options, trouver une fenêtre pour négocier ! Et tout ça en pleine séance de corps à corps très... intime. Les doigts explorateurs de Mel caressent en effet le sexe de la chatte noire, à travers sa combinaisons en latex. La femme se montre sous un jours plus charmeur que tortionnaire, prouvant sa dangerosité à pouvoir changer du tout au tout d'intentions.

-Toi, quoi qu'il arrive, tu n'auras pas la même chance que moi, tu ne pourras jouer aucune de tes cartes. Tes derniers instant seront entre les mains d'une " tarée " excitée par l'idée de t'étouffer, et puis... les yakuzas se débarrasseront ensuite de toi ,au fond de l'océan, le corps enroulé dans de lourdes chaines, et avec en prime un joli parpaing.

Mel espère que l'idée de finir noyée par les yakuzas soit assez effrayante, surtout après avoir simuler la noyade deux fois d'affilé sur elle. C'était comme pour lui rappeler qu'elle finirait comme ça, mais que cette fois, ce serait pour de bon. Au moment ou elle lui évoque ce funeste supplice final, les doigts de Mel forment un crochet, et tentent de pénétrer les lèvres intimes de la chatte noire, à travers le latex, qui bien sur l'en empêche. C'était plus l'histoire de la surprendre...

- Que tu parles ou non, c'est ce qui t'arrivera, alors à quoi bon parler, tu te dis ? Et bien, c'est là que je rentre en scène ! Je ne suis pas qu'une tortionnaire tu sais, interroger un prisonnier, c'est aussi négocier une contrepartie intéressante.

La main libre de Mel glisse dans les cheveux argentée de Felicia, alors que tout le corps de Mel se contracte vers l'avant, crispant encore plus la tenue en latex sous son poids, écrasant lourdement la poitrine qui crépite agréablement dans le latex l'enfermant. Ainsi, à niveau de son oreille, elle peut lui glisser sa requête, comme un secret entre filles.

- Je te propose d'abandonner ta mission, et moi je négocie ta liberté auprès de Mibuchi. Tu n'auras qu'à exécuter une ou deux missions pour son compte en échange, un peu comme des intérêts généraux... sous ma tutelle... comme mon vilain chaton de compagnie.

Mel lui mordille l'oreille, continuant de masser les lèvres intimes de Felicia à travers le latex, tout en se " faisant du bien " elle même, en se frottant contre le bas ventre de la captive. A vrai dire, Mel ne sait pas s'il est déjà trop tard, est-ce que les données ont déjà été transféré sur un serveur ou l'autre camp a pu les voir, ou est-ce que Felicia peut encore faire marche arrière ? En dernier recours, il y avait bien une option 2 que Mel envisageait mais bon... elle préférait garder cette option seulement si cela était nécessaire.

- Alors, t'en penses quoi chérie ?

[Félicia Hardy]

Félicia s’était déjà retrouvée dans la panade, elle avait déjà été capturée et interrogée. Elle devait toutefois admettre que, même si elle avait déjà combattu des femmes, aucune ne lui avait fait un interrogatoire aussi spécial que cette femme. Félicia ne pensait pas qu’elle simulait, l’idée de la torturer ainsi semblait vraiment l’exciter. La Chatte Noire en était du coup un peu perturbée. Son interrogatrice était visiblement une fétichiste redoutable. Elle grimpa à nouveau sur Félicia, et, à défaut de l’étouffer à nouveau, se lova contre elle. En d’autres circonstances, Félicia aurait sans doute pleinement apprécié le moment. Mais, dans la mesure où il s’agissait probablement de la tuer, elle était partagée entre l’envie de s’envoyer en l’air avec elle… Ou de l’envoyer en l’air, au sens le plus strict du terme. Pour l’heure, les liens l’empêchaient de se détacher. Mel se positionna donc, et frotta sensuellement son corps contre le sien, ses lourds seins heurtant ceux de Félicia. Ils étaient légèrement humides, l’eau utilisée par Mel ayant parfois dégouliné hors du masque pour tomber sur sa poitrine. Elle lui confirma néanmoins une chose importante : elle était une mercenaire, et non une femme qui suivait Mabuchi par conviction. Félicia y voyait une piste à exploiter, car la perspective de finir au fond du Pacifique, le corps lesté par du parpaing et entouré de chaînes, ne la séduisait pas vraiment.

Tandis qu’elle lui parlait, la femme la caressait intimement. Félicia soupira en sentant ses doigts se heurter à sa combinaison, effleurant son sexe. La combinaison de Félicia étant très moulante, en insistant un peu, cette zone prendrait la forme d’un joli cameltoe en moulant le sexe de la femme. L’autre main de sa tortionnaire se crispa à ses cheveux, et releva un peu sa tête. La femme s’amusait à se frotter contre elle, de haut en bas, faisant remuer ses seins sur sa poitrine. Elle lui offrit une contrepartie. Une technique d’interrogatoire intéressante. Félicia frémit quand elle lui mordilla l’oreille, et elle répondit donc… En commençant par lécher la joue de la femme.

« J’en pense que, si Mabuchi devait choisir entre sa petite personne et ton joli petit cul, il te fera rejoindre les poissons avec moi sans hésiter. Peut-être qu’une petite sirène viendra nous sauver, mais je préfère croire en mes propres chances… »

Mel étant une mercenaire, Félicia voulait lui instiller le doute. Si elle travaillait pour Mabuchi, elle avait sans doute déjà dû comprendre qu’il était la pire des crapules.

« Ces données qu’il a… Il ne s’agit pas juste que d’escroquer de petites mamies ou de piquer les investissements des vieux qui partent à la retraite en les arnaquant. Mabuchi utilise l’argent qu’il récupère et les informations qu’il détient au sein des Liumang pour les envoyer à un destinataire influent, quelqu’un qui cherche à s’implanter sur le territoire. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que ses patrons ne découvrent que Mabuchi les a trahis. Tu vois, j’ai aussi pensé à l’hypothèse où je me faisais attraper, ma jolie. Je me suis laissée une heure au moment d’envoyer les données sur un serveur pour retourner à mon ordinateur, et mettre un code spécial. Si ce code n’est pas mis, plusieurs de ces données seront envoyées par mails aux supérieurs de Mabuchi. Pendant qu’on discute, là, toi et moi, Mabuchi va devoir trouver une belle excuse pour expliquer cette fuite de données. »

Félicia soupira encore, croisant le regard de Mel.

« Tu crois qu’il aura une once d’hésitation à t’impliquer dans le coup ? Je ne sais pas qui tu es, ma chérie, mais tu devrais te méfier de la loyauté de ton chef… Alors, tu comprendras bien que, si j’aime passer du temps en ta compagnie, je ne compte pas travailler pour ce sale serpent. »

[Mel Fang]

La première réaction de Mel face à ce flot d'information est simplement de rire, comme si tout cela n'est qu'une évidence. Evidemment, que Mabushi n'allait pas gracieusement mettre à l'abris tout ceux avec qui il a travaillé, de près ou de loin. Sa deuxième réponse, est plus sensuelle, puisque la mercenaire se cambre vers l'avant, prenant avantage appuie sur la poitrine de la chatte noir, avec ses deux propres globes de chaire bien rembourrés. Ecrasant fièrement les seins de Felicia sous sa propre poitrine, et la regardant de haut, avec une pointe d'excitation tout en se léchant le contours des lèvres, sa main fraiche et douce va aller sur la joue du vilain chaton.

- L'idée de rejoindre le fond de l'océan avec toi pourrait presque m'exciter, attention...

Oh, évidemment qu'en réalité l'idée n'est pas non plus dans ses plans, il s'agissait plutôt d'un petit indice concernant sa personnalité, on peut être sadique et soit même au fond, un petit peu masochiste à l'idée de gouter à ses propres traitements. Mais bon, Mel n'est pas suicidaire, et est assez grande pour savoir que les sirènes qui viendraient hypothétiquement les sauver n'existent pas !

- Bien sur que Mabushi me fera tomber avec lui, cette crapule ferait même tomber sa propre mère !

Si Mel le prends toujours avec la plaisanterie, son histoire de code est très embarrassante, donnant à la chate noire une position de force, même dans son état. Elle pourrait bluffer, mais les enjeux sont trop importants pour tenter le coup, et elle ne semble pas mentir... Ce vilain chaton, même au pied du mur, ne se laisse pas faire et a encore des cartes à jouer. Ca a le don d'exciter Mel, ça aussi, et elle le fait bien savoir en se laissant retomber peu à peu contre son corps, faisant crépiter le son du latex dans cette chambre silencieuse, le crispant sous sa lourde poitrine. Ses doigts en crochets viennent soudainement harponner les lèvres intimes de la belle chatte noire, grâce au latex les moulants parfaitement. Ils donnent l'impression de vouloir déchirer le latex, quand elle force vers l'intérieur comme si elle essayait de la doigter à travers ! Cette situation déjà excitante est complétée d'un baiser, doux et érotique, contre ses jolies lèvres rouges. En d'autre circonstance, elle lui aurait fait l'amour dans cette chambre d'hôtel, mais Mel voulait elle d'autres circonstance ? Non, elle aimait son job ! Pour conclure, elle lui collera une petite gifle, plus humiliante que douloureuse, avant de se lever avec un petit air narquois.

- Un vilain chaton bien préparé, je vois...

Mel sort de son sac un masque, ressemblant à un maque à gaz plutôt solide, avec une large vitre devant le visage, au lieu des traditionnelles deux hublots fixés dans du cuir épais. Elle aura beau pester et se débattre dans tous les sens, Mel le lui fixe sur la tête, nouant les sangles en cuir dans sa chevelure argentée. Ce masque à gaz plutôt high-tech, est commandé par une petite télécommande à distance, que Mel utilise dans un premier temps pour baisser le taux d'oxygène à l'intérieur. Elle le règle progressivement sur 50%, sans rien dire, mais Felicia pourra vite se rendre compte qu'elle ne peut pas respirer autant à fond que d'habitude, le masque bridant le taux d'oxygène respirable. Le deuxième dispositif intéressant de ce masque, est le petit clapet sur le côté, dans lequel Mel insère une sorte de capsule rose, avant de le refermer.

- Alors, ça fait quoi de ne pouvoir respirer qu'à 50% de ses capacités ? Tu auras beau inspirer à fond, ce masque bride le taux d'oxygène... tu risques de ressentir une sensations d'étouffement, d'avoirs quelques... vertiges, ma belle... pas de quoi te tuer. Pour la capsule rose... je te laisse découvrir par toi même... amuse toi bien.

Mel souffle un baiser en sa direction avant de sortir de la chambre, soupirant et prenant son téléphone. Que doit-elle faire ? 1 heures, c'est plutôt cours... Elle ne compte pas perdre trop de temps. Ca tombe bien, la capsule rose est réglée pour se diffuser dans le masque toutes les 2 minutes sous forme de vapeur rosâtre. Il s'agit d'un puissant narcotique décuplant les sensations dans toutes les zones érogènes du corps. Autrement dit, pas de chance pour elle, avec sa combi en latex bien trop moulante ! Le moindre mouvement sera un supplice, ses seins seront ultra sensible, de même pour ses tétons, son clitoris, ses lèvres vaginales... Elle ne pourra que se frotter contre sa propre tenue, sans aucun espoir d'en faire plus, à cause de ses jambes attachées et maintenues écartées l'une de l'autre ! De quoi la rendre folle de frustration, surtout que cette drogue est puissante !

- Qu'est-ce que vous regardez ? C'est stressant pour une jolie fille d'être regardée ainsi... j'ai besoin de réfléchir.

Elle saisit la matraque électrique du plus jeune des gardes, et lui fait un clin d'œil en le remerciant de " lui prêter ça un moment ". Ca pourrait lui servir, qui sait ! Mais bon, que doit-elle faire maintenant ? Contre toute attente, Mel décide de cacher la vérité à Mabuchi. Elle a déjà été payé de toute façon, et même si trahir le client n'est pas tré éthique, il est clair que cet abruti est sur le point de tomber ! Elle pourrait tenter d'éviter ça... néanmoins, elle y voit une opportunité intéressante pour le business.

- Tout va bien, la situation est sous contrôle. Le danger concernant les fuites d'informations est écarté pour le moment, mais je dois continuer l'interrogatoire.

C'est tout ce que Mel dira à Mabushi au téléphone après réflexion, et avant de retourner à l'intérieur de la pièce après 20 minutes d'attente. Comme la drogue fait effet plutôt vite, Felicia aura surement déjà, en plus de l'excitation débordante noyant son corps, d'autres symptômes tels que : un cœur battant la chamade, des sueurs... ça plus l'oxygène à moitié coupé, c'est une combinaison à rendre facilement fou.

- Ca va pas vilain chaton, tu veux que je te fasse miauler ?

Mel pointe la matraque volé au garde, entre les cuisses de la chatte noire, et lui caresse un peu... juste un peu ! ses lèvres intimes gonflées dans sa prison de latex. Lorsqu'elle retire la matraque, Mel appuie sur le bouton de l'arme pour montrer à Felicia que la matraque est électrique.

- Une belle décharge sur ton sexe... je suis sure que ça te ferait jouir, dans ton état actuel ! Ah ah ah ! Tu veux que maitresse Mel te soulage ? Je peux peut-être retirer les liens de tes jambes, pour que tu puisses te frotter... ou même te finir moi même à la main, ma chérie...

Mel baisse l'oxygène de 50 à 40%, et va vite s'amuser à aller torturer la belle, qui reçoit devant ses yeux, un nouveau nuage rose à l'intérieur du masque. Enfin, quand on parle de tortures, ce ne sont que de simples caresses contre les cuisses en latex de la prisonnière... des caresses qui montent, montent... doucement vers l'intérieur des cuisses.. sans jamais y aller. Une frustration intense, et qui continue longuement le long de tout son corps, le bas ventre et les cuisses en premières lignes de mire. Parfois, la chatte noire a brièvement le droit à de courtes caresses le long de ses seins toujours mouillé, faisant facilement glisser les mains contre le latex.

[Félicia Hardy]

En soi, Félicia se doutait bien que Mel ne la libérerait pas si facilement. Elle allait faire durer le plaisir, mais Félicia voulait commencer à instiller le doute chez sa tortionnaire. Cet interrogatoire allait être un jeu d’épreuves à deux, où chacune, mine de rien, jouait sa vie. Si Félicia disait à Mel ce qu’elle voulait savoir, on la tuerait, mais, si Mel ne parvenait pas à obtenir de Félicia les éléments permettent à Mibuchi de récupérer les données volées, elle serait tuée par ce dernier, qui n’aurait qu’à chercher une histoire lui permettant de survivre à sa mort. Les deux jouaient donc un jeu dangereux, mais Félicia ne pouvait pas nier que, malgré sa situation, elle ressentait elle aussi une certaine forme d’excitation. Si elle était une gentille fille qui craignait le danger, Félicia Hardy ne serait pas devenue la Chatte Noire. Mel l’observa silencieusement, s’allongeant sur elle, faisant encore crisser le latex, cherchant visiblement quoi faire. Elle se releva ensuite, et alla chercher un masque à gaz. Félicia n’avait pas vraiment d’options pour empêcher Mel de lui mettre le masque, et la laissa donc agir. Mel s’assura que le masque était bien positionné sur son visage, tandis que la vitre commençait à se recouvrir de buée.

« Tu peux encore me libérer, ma jolie, il n’est pas trop tard pour toi. »

Félicia sentit alors le masque s’enclencher, et constata rapidement qu’elle avait du mal à respirer. C’était comme être essoufflée, ou avoir la trachée bouchée. Elle respirait lourdement, provoquant de grands soupirs. Mel s’en amusa, et lui expliqua que le masque l’avait privé de la moitié de ses réserves d’oxygène. Félicia soupira en serrant les mains, et commença vainement à se débattre. Ses solides liens cliquetèrent, et sa combinaison crissa. Ses jambes remuèrent ainsi que ses bras, tandis qu’elle sentait l’effet de la capsule rose sur son corps. Ses joues rougirent, tandis qu’elle inhalait ce qui s’apparentait à un aphrodisiaque.

Mel sortit ensuite, et referma la porte. Félicia frémit encore, et constata rapidement que son corps était devenu plus sensible… Ce qui n’était pas peu dire pour elle, car elle était après tout une femme évoluée. Les mutagènes qu’elle avait reçus pour devenir la Chatte Noire avaient déjà amplifié ses sens. Elle sentit donc le contact du latex sur sa peau, et frémit, en remuant sur le lit. Chaque froissement de la combinaison contre son corps la faisait vibrer. Félicia se mordilla les lèvres, et chercha encore à éprouver la résistance de ses liens. Peine perdue, et elle subit ensuite une nouvelle sanction en sentant le désir exploser en elle, un désir insatisfait qui s’accompagna donc d’une forte dose de frustration. Elle soupira longuement, ne pouvant toujours pas se libérer, et sentant la frustration croître en elle.

*Bordel, quel cauchemar !*

Quand Mel finit par revenir, Félicia tremblait d’excitation, et avait du mal à réfléchir. Elle sentit les mains de la femme glisser sur son corps, et se mit à gémir, couinant sur place.

« Haaaa… Haaaannn… »

Félicia soupira encore, sentant une main de Mel malaxer l’un de ses seins, tandis qu’elle mouillait. Sa chatte était très humide, se dessinant parfaitement à travers sa combinaison. Pour autant, Mel ne semblait pas disposée à la soulager, semblant au contraire jouer avec la frustration de sa prisonnière.

« Tu… T-Tu comptes me rendre folle de désir, haaaa… C-C’est ça ton super p-plan… T-…Tu n’es qu’une pute en manque, ma chérie, haaaaa… Pro-promis, quand je sortirai d’ici, je te baiserai comme tu le mérites, je t’enfoncerai ta matraque de merde dans le cul tout en te baisant en t’étranglant comme une grosse truie… Haaaa… Ça… Ça te fait mouiller, espèce de salope, haaaaa… ? »

Félicia combattait sa frustration comme elle le pouvait…

[Mel Fang]

Oh ? Il perd pas le nord le vilain chaton ! Même sous la torture ses crocs restent aiguisés, prêts à mordre à la moindre occasion. Mais bon, elle peut bien s'amuser à déblatérer ses provocations et ses mesquines insultes, dans cette situation celle qui tient la barre, c'est Mel. Et elle le lui fait bien savoir, rigolant aux éclats, comme une petite folle, ressemblant presque à une sorte de Harley Quin tant son rire semble profond et intense, fou. A son tours, elle va la provoquer, allant s'assoir de tout son poids contre le bas ventre de Felicia... S'assoir, le mot est bien gentille, elle se laisse retomber sur son bas ventre avec tant de force, sans aucun ménagement, qu'elle se fait plutôt complètement écraser le ventre. La mercenaire penche aussitôt son visage droit vers le masque à gaz, balançant ses deux longues et jolies nattes, ricanant toujours, et les joues rosées d'excitation.

Oh oui étrangle moi vilain chaton j'ai si hâte !

Puis elle dépose une jolie marque de rouge à lèvres sur le hublot du masque à gaz, un masque remplit de buée qui vas et viens en suivant ses respirations et inspirations saccadées. Se faire étrangler par la chatte noire, sentir ses gants en latex autours de son cou, ce serait surement excitant, ouai, mais là, c'est toujours elle qui mène la danse et... l'oxygène passe de 50 à 20%.Alors que le taux baisse, le visage souriant et rieur de Mel se transforme en un rictus sadique et hautain, alors qu'elle se relève de sur son ventre, la regardant en réajustant ses lunettes.

Mais n'oublies pas une chose tout de même, c'est moi qui peut te faire suffoquer comme une carpe. Tu avais déjà du mal à respirer ? Et bien sache que tu viens encore de perdre 30% ! Même toi, tu ne va pas tenir très longtemps avant de devenir folle...

Et là, soudainement, Mel ira déclencher un orgasme de la manière la plus sadique qui soit. Portant la matraque droit sur ses lèvres vaginales, et poussant un peu dessus comme pour s'y " enfoncer ", elle appuie sur la commande pour envoyer une décharge électrique droit dans son sexe. Vu les mouvements, Mel suppose qu'elle a du jouir, pas étonnant avec une stimulation aussi violente, et les doses de drogues. Par chance, le latex est une matière freinant la conductivité, bien qu'elle ne la rend pas nul comme le caoutchouc. La décharge est donc beaucoup plus limité, pas de quoi la griller comme un toast ! J'espère que ça calmera tout de même ses ardeurs, maintenant.

Après ce mauvais tours, la mercenaire sort un pc portable de son sac et le pose sur le lit, l'allumant et tournant l'écran de sorte à ce que la chatte noire puisse le voir.

Ne perdons pas de temps, on va parler affaire avant que le manque d'oxygène et la drogue ne te fassent trop tourner la tête.

Car la sueur qui s'accumule sur son visage cramoisi, et ses inspiration exagérées démontrent bien l'efficacité de ce masque étouffant. Sa belle poitrine se soulève, parfois même à cause de quelques spasmes de son diaphragme, par manque d'oxygène. L'autre bon point de cette torture ? Le latex s'étire tellement qu'il crépite comme s'il était sur le point d'aller de déchirer. Mel ne peut résister à l'envie d'aller saisir ses deux seins bien brillant et moulés qui se soulèvent avec une telle ardeur sous le gonflement des poumons de Felicia, elle retourne aussitôt pétrir ses seins, en la regardant à travers le masque embué.

J'imagine que tu ne fais pas ça pour le plaisir, on t'a employé ? Non ne t'en fais pas je n'ai pas besoin de savoir qui, mais si tu as un gain, je veux une part de 60%. On ne stoppe pas l'envoies des données, je ne dirais rien à Mabuchi, il faut savoir lâcher le morceau quand ça devient trop risqué. Ca te va comme ça ? Tu dis à tes employeurs que je t'ai aidé à faire tomber Mabuchi, que c'était prévu comme ça, je prends ma part sur ton gain. Et en échange, Mabuchi tombe, et toi, tu es de nouveau libre. Un bon deal non ? Et si tu ne me fait pas confiance, on peut officialiser un contrat entre nous, après tout je suis une mercenaire, si la rumeur se repend que je suis une vilaine menteuse, ce ne sera vraiment pas bon pour mes affaires hein ?

60% c'est beaucoup, mais Mel n'en espère à vrai dire pas autant si Felicia accepte le deal. C'est le principe de la négociation, proposer une promotion ou un prix trop loin de la réalité, pour ensuite rebondir sur quelque chose de plus terre à terre. En donnant l'impression qu'on fait une concession, la personne en face est plus apte à accepter ensuite la vraie proposition visée dès le début. Elle devrait vite se décider, par contre, avant de perdre les pédales sous la suffocation et la drogue. Sans oublier... que Mel n'a pas lâché ses seins depuis tout à l'heure, pétrissant ses deux globes de chaires et le latex, sentant ses tétons durs rouler sous la paume de sa main.

[Félicia Hardy]

Le manque d’oxygène risquait surtout d’amener Félicia à comater, et à s’effondrer. On parlait d’une hypoxie, situation dans laquelle l’organisme manquait d’oxygène. En cas de privation d’oxygène, le corps tombait dans le coma au bout de 1 à 2 minutes, et, si la privation d’oxygène durait 4 à 5 minutes, c’était le décès. Avec des filtres qui supprimaient 80% de l’apport en oxygène, les réserves de Félicia s’effondraient à toute allure. Sa respiration devenait longue, saccadée, forte. Elle n’arrivait même plus à parler, ânonnant en poussant de longs soupirs, tandis que Mel pouvait la peloter à loisir. Si le corps de Félicia réagissait, son cerveau était en alerte rouge.

La buée inondait son masque, ce qui fait que Félicia ne voyait quasiment plus rien. Elle entendait Mel lui parler, mais la privation d’oxygène entraînait une réduction de ses capacités sensorielles. Son cerveau se recroquevillait sur elle-même.

*Éveillée, reste éveillée…*

Félicia bandait ses muscles, mais les menottes tenaient bon, et elle manquait d’oxygène pour se concentrer. Ses jambes remuaient sporadiquement, tandis que des points noirs dansaient devant ses yeux, s’élargissant. Ses paupières devenaient lourdes, si lourdes.

La Chatte Noire sombra alors…

…Et revint à elle quand l’air revint dans ses poumons. Elle aspira bruyamment. Le masque à gaz lui avait été retiré, ce qui fit que la subite bouffée d’air frais la fit gémir, et même tousser. Elle éternua en papillonnant des yeux, se sentant épuisée, la respiration lourde.

« T-Tu… Haaaa… Tu as failli me tuer, j’espère que tu le sais, ça… »

Papillonnant des yeux, la Chatte Noire se remémora alors ce que Mel lui avait proposé. La réponse de Félicia tardait à venir, et Mel devait donner le change.

« Ma-Mabuchi n’est qu’un pion, ma chérie… Je constate que tu es suffisamment maligne pour comprendre que tu es dans la merde… Il s’est mêlé à des gens très dangereux. Ces gens liquideront tous ceux qui sont proches de lui ou de moi. Le simple fait que tu m’aies interrogé fait qu’ils préféreront te supprimer. »

C’était un fait évident, mais Félicia n’avait pas répondu à la question. Cette mission, elle ne la faisait pas gratuitement. Alors, il y avait effectivement une marge de négociation avec Mel.

« J’accepte ta marge, ma chérie… Mais nous sommes surveillées, tu sais… Si tu veux t’en sortir, il va falloir que tu continues à m’interroger… En évitant si possible de me tuer. »