Les deux femmes s’embrassèrent avec passion. Mélinda pouvait sentir le désir de Shiro, éruptif, explosif. Elles avaient fait l’amour toute la nuit, elles avaient baisé dans tous les sens, et, pourtant, Shiro était loin d’être fatiguée. Ce frisson névralgique, cette excitation perpétuelle… Elle découvrait le pouvoir des vampires, et elle en était totalement accroc. Cela, Mélinda le sentait. Elle savait que, pour Shiro, il était trop tard. Quand elle retrouverait son humanité, et qu’elle voudrait revenir à sa vie d’avant, tout lui semblerait fade, bien trop fade pour qu’elle puisse apprécier cela. Alors, elle reviendrait vers elle. C’était écrit à l’avance. Mélinda ignorait pourquoi Tessia avait choisi d’abandonner une telle beauté, mais Mélinda ne commettrait pas la même erreur ! Shiro
Ishimi était déjà un nom du passé ; ce n’était plus une gentille infirmière qui se tenait face à elle, mais une vampire dominatrice et puissante, Shiro
Warren !
Pendant le baiser, Mélinda palpa les fesses de Shiro, les pressant avec amour, sentant combien la tenue moulait son postérieur. Rompant le baiser, elle lui sourit, et s’écarta un peu en se mordillant les lèvres.
«
J’avoue que tu es sexy, Shiro… »
Shiro frissonnait lentement, et ne tarda pas à exprimer son autorité. Elle ordonna aux maids de se mettre en ligne, et celles-ci obtempérèrent. Il y avait beaucoup de lycéennes, mais Shiro put aussi voir des femmes adultes. Elle dut sans doute reconnaître une bonne partie des élèves, et elle-même fut reconnue. Les maids restaient obéissantes, mais on pouvait voir la surprise dans leur regard. L’infirmière Shiro était là. Celle qui les examinait quand elles étaient malades, ou qu’elles s’étaient blessées. La belle Shiro aux gros seins. Elle prit tout son temps, et Mélinda s’assit sur un fauteuil pendant ce temps. Elle vit Shiro les renifler, les embrasser sur les lèvres ou dans le creux du cou. De fait, chacune n’attendait qu’une chose : pouvoir être choisie, offrir son sang à leur nouvelle Maîtresse. Elles avaient été bien formées. Mélinda aurait pu amener des traps dans le lot, mais elle réservait cela à Shiro pour la suite.
La tournée d’inspection prit un certain temps. Shiro s’amusait, clairement. Mélinda, elle, était avec Rose et Rouge. Elles étaient à quatre pattes, se frottant à ses jambes, léchant ses bottes, et recevant des caresses sur leurs têtes. Quand Shiro ordonna à Rouge de venir, celle-ci se déplaça à quatre pattes, sensuellement. On pouvait sentir son habitude à faire cela.
«
Oui, Maîtresse… »
Rouge ouvrit la bouche. Si ses lèvres étaient recouvertes de latex, la partie du masque entourant ses lèvres était amovible par rapport au reste, ce qui lui permettait de déplacer ses lèvres sans être trop restreinte par la combinaison. Sa langue glissa donc, léchant le talon de Shiro, puis remonta sur sa jambe, le latex crissant contre sa botte. Elle embrassait ensuite les bottes léchées, et on pouvait sentir son expertise dans ce domaine. Mélinda, elle, continuait à sentir l’excitation furieuse de Shiro. La belle infirmière avait du mal à se contenir. Être une vampire, sentir ce pouvoir en elle, cette énergie… C’était enivrant ! Et puis, elle avait été échaudée cette nuit, bien préparée. Mélinda et Bran avaient fait peu à peu sauter tous les verrous, transformant l’infirmière perverse en une nymphomane dominatrice.
Elle demanda une volontaire pour se faire sucer. Si toutes l’étaient, la première à se manifester était celle devant Shiro :
Laure. Une Franco-japonaise qui avait, elle aussi, une très belle poitrine, et qui rougit devant sa Maîtresse.
«
Je… Mon sang vous appartient, Maîtresse, je serai honorée de vous l’offrir… »
Mélinda se rapprocha alors. Elle savait que Shiro n’avait pas encore appris à mordre comme il fallait. Elle se retrouva dans le dos de Laure, et malaxa ses gros seins, la faisant sursauter.
«
Toutes mes délicieuses esclaves se doivent d’avoir une bonne hygiène de vie. Elles mangent de la viande pour que leur sang soit bien chargé, mais pas de drogues ou de tabac. Si jamais tu goûtes à un drogué, tu verras vite que leur goût est infect. Mais ma petite Laure est parfaite… Mais bon, comme je ne t’ai pas encore appris à mordre, je vais t’ouvrir la voie, ma belle, et tu n’auras qu’à sucer.
-
Maî-Maîtresse, ne me parlez pas comme ça…
-
Oh, tu adores quand on te parle comme ça, ma chérie ! Tu crois que je ne sens pas cet afflux sanguin entre tes cuisses ? Toi aussi, tu dois le ressentir, Shiro… Quand ces petites salopes qui font semblant d’être innocentes comme Laure sont excitées, leur sang bouillonne en elles. »
Laure rougit encore, gênée et en même temps excitée en se faisant ainsi rabaisser par sa Maîtresse. Elle soupira ensuite quand les canines de Mélinda mordillèrent sa chair. Un peu de sang commença à en réchapper, et Mélinda frémit lentement, puis sourit.
«
Viens, ma Shiro… Abreuve-toi… »