Theorem...
Ishtar avait finalement laissé son petit rouquin avoir droit à une gâterie. Si elle n'était pas attachée et contrainte d'obéir à la dragonne, Helena se serait déjà occupée du cas de ce petit insolent...
Chaque coup de langue de Theorem semblait bien plus intense pour l'humaine. Elle en conclut vite que cela venait du fait qu'elle avait trois sens obstrués grâce à l'intervention de sa maîtresse, et que les deux derniers qui lui restaient étaient devenus plus réceptifs. Le phénomène avait déjà été observé chez des personnes devenues aveugles au cours de leur vie, qui entendaient bien mieux qu'avant qu'ils ne perdent la vue. Et maintenant, c'était à elle que ça arrivait. En plus, les écouteurs dans ses oreilles diffusait en permanence des sons excitants, comme des bruits de baisers, des mots de soumission ou des musiques sensuelles. Elle aurait bien couiné si elle n'avait pas eu une balle dans la bouche. Le confort du cunni que lui offrait le jeune garçon la détendait incroyablement, la poussant plus loin dans la fatigue. Déjà, elle sentait son esprit s'embrumer et le sommeil la gagner. Mais bien que somnolente, l'héroïne put sentir un léger balancement sur le matelas du lit, et elle s'imagina que la dragonne était en train de sodomiser son soumis préféré pendant que ce dernier léchait la combinaison crissante et humide qui s'offrait à lui.
La partie de sexe dura toute la nuit. De temps en temps, Helena s'endormait pendant une heure ou deux puis se réveillait quand son plaisir montait vraiment. Cependant, aussi bizarre que fut cette nuit, l'humaine se sentait reposée et détendue quand Ishtar lui retira les écouteurs, la gag-ball et le bandeau de sa tête. Quand elle l'interrogea sur comment elle avait trouvée cette nuit, l'héroïne hésita un moment avant de pouvoir lui donner une réponse.
« Eh bien... je n'ai pas arrêté de prendre du plaisir une seule seconde... mais je me sens en forme. »
Sans doute que l'atmosphère rose de la pièce avait bercé ses songes et l'avait amené à dormir tout en prenant son pied.
« Et vous maîtresse ? Je sais que vous n'avez pas beaucoup dormi, alors j'espère que vous êtes de bonne humeur. Sinon, votre soumise adorée peut vous faire une petite gâterie pour vous faire plaisir. »
L'humaine était baignée dans une lourde aura de luxure et de perversion, et elle ne restait désormais éveillée plus que pour ça. Si elle ne satisfaisait pas sa maîtresse, elle se sentait en faute, même si la voix dans sa tête la laissait tranquille.