Le Lys est un établissement luxueux et discret dédié à l'exploration des désirs intimes et des fantasmes, dans un cadre sécurisant et respectueux. Habité par des créatures femelles fascinantes, le personnel accompagne chaque visiteuse dans une expérience personnalisée, mêlant audace et bienveillance. C'est un sanctuaire unique où chaque femme peut dépasser les conventions pour se reconnecter à ses véritables aspirations.
Répondre

Une prison ou un paradis ? [PV : Alyona Dubinkin]

Message par Le Lys »

Le Lys
Le Lys
Messages : 97
Enregistré le : 14 août 2024 09:35
Fiche
Demande de RP
Le soleil brillant artificiellement au-dessus de cette plage paradisiaque semblait presque réel, réchauffant l’air et donnant au sable doré un éclat scintillant. Tout était parfait ici, une perfection savamment orchestrée pour cacher les vérités cruelles d’une prison numérique. Olivia s’était installée sur une serviette, son corps étincelant d’un éclat tropical alors qu’elle sirotait paresseusement une boisson glacée. Sa peau, légèrement humide, reflétait les rayons du soleil, et sa tenue d'Eve ajoutait une touche provocante au décor.

Quand Alyona apparut enfin, un sourire lent et narquois s’étira sur les lèvres d’Olivia, cachées un instant derrière un bâtonnet glacé bleu qu’elle suçotait avec une nonchalance exagérée. Elle retira ses lunettes de soleil, révélant ses yeux pétillants d’un mélange de malice et de calcul, et fixa sa prisonnière, même si cette dernière ne savait pas encore, avec une intensité déconcertante.

« Oh, regarde qui a décidé de se joindre à moi, » murmura-t-elle, sa voix douce mais empreinte d’une ironie mordante. Elle posa son bâtonnet sur le bord d’un verre translucide rempli d’un liquide rose vif, puis s’étira paresseusement, ses cheveux mi-violets mi-noirs glissant sur ses épaules comme une cascade.

Elle désigna l’endroit autour d’elle d’un geste large. « Bienvenue, Alyona. Je vois que tu t’habitues déjà à ma... petite création. C’est charmant, n’est-ce pas ? Une plage privée, le soleil, la mer… Tout ce qu’on pourrait rêver. » Elle marqua une pause, savourant l’expression de sa prisonnière. « Et bien sûr, c’est à moi que tu dois tout ça. »

Olivia se redressa légèrement avant de se tourner sur le côté, exposant son dos musclé et scintillant sous la lumière. Elle attrapa une bouteille de crème solaire posée à côté d’elle et la tendit négligemment à Alyona.

« Puisque tu es là, fais-toi utile. Applique-moi ça, s’il te plaît. Dans le dos. » Sa voix avait pris une teinte douce mais impérieuse, une demande qui sonnait comme un ordre. Elle s’allongea à nouveau sur sa serviette, plaçant son chapeau en paille sur son visage, bien que ses lèvres pincées trahissaient un sourire évident.

Elle ajouta, presque comme une pique : « Ne me déçois pas, Alyona. Ce serait dommage que je doive rendre cet endroit... moins agréable. »

Dans cet univers où chaque pixel, chaque souffle de vent et chaque grain de sable était sous son contrôle, Olivia savait qu’elle avait l’avantage. Le jeu venait à peine de commencer, et elle comptait bien savourer chaque instant.

Re: Une prison ou un paradis ? [PV : Alyona Dubinkin]

Message par Alyona Dubinkin »

Avatar du membre
Alyona Dubinkin
Messages : 23
Enregistré le : 19 déc. 2024 14:07
Fiche
Demande de RP
Dire que je suis sur le cul, c'est l'euphémisme de l'année. J'ai comme l'impression que ma conception entière de la réalité s'effrite et laisse place à quelque chose de plus incertain. Et tout ça, ça a commencé lors d'une énième escapade sur le net, il y a quatre jours.


À ce moment-là, je vidais un paquet de Doritos tout en testant l'efficacité de mon dernier script sur un site administratif. Mes cibles favorites, car les incompétents qui les programment ne veulent pas faire d'heures supp' et font le minimum syndical en matière de cybersécurité. Bref, du pain béni pour un pirate. Mon script, maintenant, est censé s'infiltrer dans la base de données afin d'en siphonner les données. Son plus grand avantage, c'est qu'il tourne sur leurs serveurs et non les miens pendant toute la récolte, ce qui signifie que j'ai à disposition la puissance de calcul de tout un centre de données plutôt que de quatre ordis certes dopés au possible mais limités par l'approvisionnement en électricité de mon appartement. Bref. Une fois les données récoltées, je les avais envoyées à mon petit Crunchie, le laptop dédié à la recherche de concordances et d'irrégularités. D'ordinaire, il ne me trouve rien. Mais quand il me trouve quelque chose, ça veut souvent dire que je peux m'en mettre plein les poches. Par conséquence, sa notification positive me fit bondir de ma chaise. Il était l'heure de bosser.

Ce que j'avais trouvé ne manqua pas de me surprendre. C'était épars, dissimulé et ne menait à aucune adresse valide malgré la présence factuelle de données à ce sujet. J'avais l'impression de traquer un fantôme. Pourtant, ça m'excitait, ça me gardait encore plus éveillée que d'habitude. J'avais séché plusieurs jours de cours pour ça et ne m'étais nourrie que de nouilles instantanées histoire de gagner le plus de temps possible. Même pendant les douches, je ne faisais que penser à la façon dont je pourrais faire sauter l'entrée de cet espace énigmatique qui avait fini par me tomber entre les doigts. Je n'avais que son identifiant, Le Lys, et d'innombrables lignes de code dans un langage qui m'était inconnu mais dont je commençais à comprendre la logique. Merci le cerveau autiste. J'avais développé la certitude que, si on m'en laissait le temps, je parviendrais à m'infiltrer dans leurs serveurs, à moins que mes machines ne me limitent physiquement.

J'avais tout essayé, du DdoS jusqu'au brute-forcing alimenté par des scripts, en passant par le recours à l'IA afin d'accélérer le décryptage de toutes ces variables et conditionnelles. Tout en vain. J'allais devoir prendre mon temps et apprendre comme une bonne fille, revenant ainsi à mon problème original : le temps. Et ce temps, on ne me l'avait pas laissé.


C'est une expérience hors du commun, de se faire aspirer par son écran. Je ne sais pas vraiment comment je pourrais décrire ça, mais j'ai l'impression d'être dans un rêve. Ça me paraît d'autant plus probable lorsque je considère le peu de temps consacré au sommeil sur ces derniers jours ; peut-être que je dors bel et bien. Autrement, comment expliquer le fait que je me retrouve sur une plage des tropiques alors que je porte toujours mon pyjama composé d'un petit haut de lin rose et de son short assorti ? Il ne me manque plus que mes chaussons, qui ont malheureusement glissé de mes pieds au moment de la transposition.

C'est encore plus exceptionnel de me faire accueillir par une femme à peine fringuée. À ce moment là je me dis que, ouais, ça doit être un rêve. Elle est beaucoup trop belle et audacieuse pour être une personne réelle. C'est forcément une création de mon esprit. Alors je décide de me pincer au moment où elle m'appelle par mon prénom – nouveau choc, mais pas celui que j'attendais. Non seulement le pincement me fait mal, mais en plus je réalise qu'elle en sait plus sur moi que je n'en sais sur elle, et je n'aime pas vraiment ça.

« Donc là, tu viens de me donner un ordre et de me menacer avant même de me donner ton nom ? C'est pas parce que t'as les seins à l'air que tu peux tout te permettre, osé-je lui balancer malgré le frisson que j'ai dû réprimer à l'entente de son intonation. Pas si parfait, comme rêve. »

Ayant pourtant la conviction qu'il ne s'agit que de ça, que d'un rêve, je décide de m'approcher de la supposée propriétaire des lieux. Après tout, si elle n'est pas réelle, je suis seule ici. Et si je suis seule, ça veut dire que je peux agir comme je l'entends sans me faire juger par personne. Alors je continue d'avancer, je m'agenouille à côté d'elle et observe la bouteille de crème solaire pendant un instant, puis le dos nu de miss anonyme qui, à lui seul, constitue un appel à l'indécence. Est-ce que je me lance ? Est-ce que je rentre dans son jeu ou est-ce que je décide de prendre le contrôle de mon supposé rêve ? Considérant ma défiance, la réponse est évidente.

« Et si toi tu m'en appliquais ? Tu sais ? En guise de réparation pour ton impolitesse. Puis tu vas faire quoi si je refuse, hein ? Me jeter à l'eau ? Ignorant toujours qu'il s'agit bien d'un espace contrôlable à souhait par cette dame, je me permets de faire ma grande gueule et de la défier en ricanant. On n'apprend à marcher qu'en se cassant la gueule, après tout. T'as beau être plutôt pas mal, moi aussi j'ai le beauty privilege. Et je suis l'invitée, alors je devrais être bien traitée. »

Re: Une prison ou un paradis ? [PV : Alyona Dubinkin]

Message par Le Lys »

Le Lys
Le Lys
Messages : 97
Enregistré le : 14 août 2024 09:35
Fiche
Demande de RP
Un éclat de rire suave et moqueur s’échappa des lèvres d’Olivia, empli de cette douce arrogance qui semblait lui venir naturellement. Elle laissa un instant passer, savourant la défiance d’Alyona avec un amusement palpable, ses doigts tapotant légèrement la serviette sur laquelle elle était allongée. Lentement, presque paresseusement, elle tourna la tête, ses mèches violacées glissant le long de son épaule bronzée alors que ses yeux pétillants d’une lueur malicieuse se posaient sur Alyona.

« Un rêve, hein ? » répéta-t-elle, sa voix un mélange de miel et de sarcasme, chaque mot semblant glisser avec une douceur presque dangereuse. Elle roula lentement sur le dos, s’étirant avec une grâce provocante, le mouvement mettant en valeur chaque courbe sculpturale de son corps nu, dévoilant sa poitrine généreuse et son intimité imberbe, sans une once de honte. Ses doigts effleurèrent distraitement sa peau bronzée, la caressant d'une manière sensuelle, mais elle s’arrêta, un sourire carnassier naissant sur ses lèvres.

« Peut-être que c’est un rêve. Peut-être que c’est la réalité. Ce que tu devrais comprendre, ma douce, c’est que je contrôle ici. Tout. » Sa main effleura l’air autour d’elle, et comme pour illustrer ses propos, le ciel au-dessus changea d’un bleu éclatant à un violet crépusculaire, avant de revenir à la normale. Le bruit des vagues devint plus intense, puis retomba presque dans le silence, tandis qu’une douce brise chaude semblait caresser Alyona, faisant légèrement frissonner sa peau.

Olivia se redressa, son regard captivant et perçant se verrouillant sur celui d’Alyona, transperçant sa façade audacieuse pour chercher ce qu’elle cachait au plus profond. Elle s’approcha lentement, venant très près pour que leur proximité devienne troublante, allant même jusqu'à se coller contre son invitée, sa poitrine à l'air contre la sienne encore couverte. Elle tendit une main, caressant presque le bord du bas rose d’Alyona, avant de retirer sa main avec une lenteur calculée, comme pour la titiller davantage.

« Le Lys. » reprit-elle, sa voix prenant une tonalité plus grave, plus sérieuse. « C’est bien plus qu’un simple serveur, Alyona. C’est un sanctuaire. Une forteresse. Et toi… toi, tu as eu l’audace d’essayer d’en forcer les portes. T’es douée, je te le concède. Bien plus que la plupart de ces amateurs qui pensent pouvoir jouer dans ma cour. Mais tu t’es attaquée à ce que tu ne pouvais pas comprendre. Et maintenant, » elle haussa les épaules, un sourire en coin, « te voilà ici, une prisonnière. Disons que c’est une… punition. »

Elle rapprocha encore plus sa tête de la sienne, cette fois si près qu’Alyona pouvait presque sentir la chaleur de son souffle, leurs deux lèvres s'effleuraient. Olivia posa une main sur la cuisse de sa prisonnière, la faisant glisser lentement vers le haut, effleurant son short rose.

« Tu veux un défi ? Essaye de t’échapper d’ici. Montre-moi à quel point tu es maligne. Mais, » elle pencha légèrement la tête, ses lèvres se courbant dans une expression qui était à la fois sensuelle et terrifiante, « chaque échec aura son prix. Et crois-moi, je peux être… très créative. »

Elle recula légèrement, rompant leur proximité pour mieux savourer la tension qu’elle avait créée. Elle fit apparaître la bouteille de crème solaire, qu’elle avait posée plus tôt, dans ses propres mains et la fit tourner dans ses mains, comme si elle pesait la proposition suivante.

« Tu veux que je te mette de la crème ? » Elle haussa un sourcil, son sourire s’élargissant encore. « Très bien. Mais seulement si tu te déshabilles d’abord. Pas de demi-mesures, ma chère. Sinon, tu peux toujours rester là, assise dans ton pyjama rose, et espérer que je sois de bonne humeur. »

Elle se rallongea sur la serviette, mais cette fois sur le côté, offrant à Alyona une vue complète de son corps bronzé, étincelant sous le soleil, chaque mouvement délibéré pour attirer son regard. « Alors, qu’est-ce que ça va être, Alyona ? » conclut-elle, son ton défiant et séducteur, un véritable appel à la provocation.

Re: Une prison ou un paradis ? [PV : Alyona Dubinkin]

Message par Alyona Dubinkin »

Avatar du membre
Alyona Dubinkin
Messages : 23
Enregistré le : 19 déc. 2024 14:07
Fiche
Demande de RP
Elle prend un peu trop ses aises. J'ai même l'impression qu'elle fait exprès de se pavaner devant moi. Peut-être qu'elle veut m'impressionner ou me séduire, mais moi, je l'interprète comme des provocations – merci Piotr pour les insécurités que tu as instillées en moi. Le doute n'est cependant plus permis aussitôt que la vénus s'amuse à faire changer la couleur du ciel. Et même si elle a voulu, plus tôt, me faire comprendre qu'il ne s'agit pas d'un rêve, je ne peux toujours pas m'empêcher de penser que c'est beaucoup trop surréaliste pour être réel. Pourtant, ça reste aussi joli qu'impressionnant, alors je lève bêtement les yeux vers le haut pour admirer le spectacle et profite de la brise marine qui souffle pour prendre une grande bouffée d'air. Les sensations, elles, sont beaucoup trop réalistes.

« Si je t'accorde bien une chose, c'est que t'as bon goût. »

Puis je la vois se rapprocher de moi. Par réflexe, j'entame une lente marche vers l'arrière avant de constater qu'elle ne me veut pas de mal. Pas pour le moment, en tout cas, mais ça a au moins le mérite de m'arrêter dans ma fuite et de la laisser pénétrer mon espace personnel. Je m'accroche à son regard et le soutiens, plus pour éviter de la regarder dans les tétons qu'autre chose, et rassemble tout mon sang froid en une façade de confiance alors que je bombe le torse et gonfle ma poitrine, plus modeste que la sienne mais que je me dois de mettre en valeur afin de ne pas faire pâle figure. Je la vois pourtant qui joue avec moi, qui semble tester mes limites en me gratifiant d'attentions fébriles et de caresses inachevées. Je déglutis, tâche de calmer mon cœur qui s'emballe pendant un instant et évacue ensuite toute cette nervosité en un soupir. Heureusement, l'hôte capte mon entière attention par ses prochains mots, lorsqu'elle fait la mention de cet identifiant sur lequel je suis tombée il y a quelques jours. La curiosité illumine mes pupilles, l'intérêt soudain relance mon cerveau et le concentre sur autre chose que l'irritante beauté de mon interlocutrice.

« S'il y a des portes, c'est qu'elles peuvent être enfoncées, réponds-je d'un ton absent, méditant sur les propos de l'anonyme. Puis même si j'ai pas pu comprendre la chose, surtout parce que tu m'en as pas laissé le temps, sa seule existence dans un espace virtuel prouve qu'elle doit se plier à des règles. Physiques, informatiques, quantiques... Reste à savoir lesquelles. »

Mes yeux se posent ensuite sur ses lèvres, que je trouve anormalement proches des miennes mais que je ne repousse pourtant pas, puis remontent vers ses prunelles, cette fois-ci illuminés par l'adversité. Elle me dit de voir ma situation actuelle comme une punition. Or, je ne suis pas du genre à les encaisser en fermant ma gueule. Je compte bien faire ma sale gosse jusqu'au bout.

« Je relève le défi. »

Je me demande toutefois ce qu'elle sous-entend par le « prix » à payer en cas d'échec, mais parviens à la conclusion qu'il n'est pas dans son intérêt de me mettre en danger. Je peux évidemment me tromper, mais je décide de croire en ma bonne étoile et en le fait qu'elle aurait simplement pu effacer ma présence d'ici et me filer entre les doigts, mais qu'elle a choisi de m'inviter pour jouer au lieu de ça. D'une certaine manière, j'aurais sans doute fait la même chose.

Sur sa recommandation, je me sépare ensuite des deux pièces de mon pyjama, révélant un corps plus pâle et moins fourni que le sien, surtout dans le département du buste, mais dont je reste malgré tout fière. Je jette les habits un peu plus loin et pars pour m'allonger sur le ventre sans le moindre complexe, impatiente de recevoir le traitement que j'estime mériter. Je croise les bras et laisse ma tête se reposer dessus avant de la tourner pour observer l'hôte du coin de l’œil, non pas sans me faire la réflexion qu'elle fait partie des privilégiés ayant pu voir mes tatouages les plus dissimulés.

« C'est parfait. Tes mains vont servir à me détendre et m'aider à réfléchir. »

Malgré le tournant que prend la situation, je n'en oublie pas mon objectif. Je ferme alors les yeux et médite dessus, quoique mon train de pensée se retrouve parfois perturbé par la seule perspective d'être dorlotée par cette beauté.

« Donc... Tu es un genre d'administratrice, ici. Et comme tu l'as relevé, je ne comprends pas encore ce à quoi je me suis attaquée. En réfléchissant, je bats doucement des jambes dans les airs, faisant légèrement remuer mon derrière dans le procédé. Pourtant, c'est déjà arrivé qu'un pirate terrasse une cible d'ordinaire trop grosse pour lui. Comment ? En s'en prenant à la chose éternellement faillible du système. À ce moment-là, je rouvre les yeux et les pose vers l'admin tandis qu'un sourire malicieux étire mes lèvres. L'humain qui se trouve derrière. Ma porte de sortie, c'est toi, je me trompe ? Et à défaut de pouvoir te piéger avec un simple phishing, je peux peut-être te, mh, persuader... »

Re: Une prison ou un paradis ? [PV : Alyona Dubinkin]

Message par Le Lys »

Le Lys
Le Lys
Messages : 97
Enregistré le : 14 août 2024 09:35
Fiche
Demande de RP
Olivia, les lèvres entrouvertes dans un sourire narquois, se disait qu’elle était satisfaite de croiser la russe, d’abord, cette dernière allait accepté le défi que lui lançait la propriétaire des lieux, et enfin, notre administratrice ne se gênait pas de se rincer l’oeil, observant toutes les courbes de la rousse. De plus, cette peau blanche, telle de la porcelaine, ou tel un cul, choisissez l’expression, plut beaucoup à Olivia, cela contrastait avec sa propre peau bronzée, les opposés s’attirent, non ? Bref, la gérante de la prison numérique laissait Alyona s’installer sur le ventre, avant de venir doucement s'asseoir, à cheval, au niveau des cuisses de la belle. La russe pouvait sentir l’intimité imberbe d’Olivia contre sa peau, après tout, elle le faisait exprès, l’écoutant attentivement et s'exécutant sans un mot, son regard ne quittant pas les fesses d'Alyona, jouant avec la bouteille de crème solaire entre ses doigts.

Sa main se posa sur les fesses de la pirate, les caressant doucement, les massant, avant de commencer à les enduire de crème chaude et onctueuse, tout en continuant de tendre l’oreille. Le geste était à la fois ferme et sensuel, les doigts glissant sans effort sur la peau, laissant dans son sillage un chemin de fraîcheur et de chaleur. Alyona pouvait, peut-être, sentir les effets de la crème tout à coup changer, les picotements se transformant en une sensation de brûlure délicieuse qui montait dans tout son corps.

Olivia ne cessait de la regarder, son regard brûlant à travers les mèches de cheveux tombant sur le côté de son visage. Son bassin se balançait, rythmiquement, frottant son intimité légèrement humide sur le dos de la prisonnière, les frottements de plus en plus insistants, se mordant les lèvres par l’excitation naissante.

Olivia, tout à sa tâche, se déplaça, glissant ses lèvres intimes contre l’épiderme de la russe, s’installant au niveau du bas du dos. L’administratrice reprend la bouteille et vient faire couler la crème le long de la colonne vertébrale de la pirate, avant de se pencher en avant, pressant sa poitrine opulente contre les omoplates d'Alyona, les tétons dressés à l'air frais et étalant ainsi le liquide et massant cet endroit. La rousse pouvait sentir les pointes glisser ainsi le son de sa respiration d’Olivia sifflant dans ses oreilles. Le bassin de la bronzée continuait à onduler, les lèvres humides de l’administratrice se posant sur l’épiderme d’Alyona, lui laissant un chemin de baisers brûlants sur le cou et les épaules.

La crème solaire devrait commencer à agir, les sens d'Alyona s'aiguisant, les picotements dans son dos se transformant en une soif insatiable, une envie irrésistible de se tourner et de s'enfoncer dans les bras d'Olivia, de sentir les lèvres de la déesse virtuelle sur les siennes. Olivia s'arrêta quand la crème solaire avait pénétré la peau d’Alyona, la respiration courte, les seins pointus et les lèvres gonflées. Une jauge, indiquant «faible», s'afficha dans les yeux d'Alyona, dans les coins de sa vision, une alarme silencieuse qui ne laissait pas de place au doute. Il ne fallait pas se tromper. En effet, la crème solaire était un aphrodisiaque et faisait de l’effet à la russe, une chaleur s’installait dans le bas ventre de la pirate, la preuve d’une excitation qui était à une petite puissance :

« Tu n'as pas tout à fait tort, Alyona » murmura Olivia dans son oreille, sa langue glissant sur le lobe. « Je suis la réponse à tout. Mais pas que… Du coup, tu reçois ta première pénalité, tu as dû remarquer, cette crème est spéciale, c’est un aphrodisiaque. Comme tu as fait une erreur, il est d’une puissance faible, si tu commets une autre erreur, il passera à moyen puis fort pour la 3ème, je ne sais pas si tu pourras résister à une telle dose d’excitation. A toi de trouver les clés à la porte ou bien des moyens de la déverrouiller, il y a quatre étapes pour le faire, alors amuse-moi. Si tu veux un indice, je pense que je t’en donne déjà assez, ce n’est pas très compliqué… Mais oseras-tu aller si loin ? Tu m’as l’air d’une sainte coincée…»

Ses mains glissèrent vers les seins d'Alyona, les caressant, les doigts pinçant les tétons, les mamelons sûrement durs et sensibles sous les caresses. Elle continue à être plus provocante comme pour tester la demoiselle, sans une once de honte et de gêne, elle se permettait ce qu’elle voulait, Olivia était dans son propre univers après tout, elle pouvait faire ce qu’elle voulait, telle une déesse créatrice de tous ces pixels.

Re: Une prison ou un paradis ? [PV : Alyona Dubinkin]

Message par Alyona Dubinkin »

Avatar du membre
Alyona Dubinkin
Messages : 23
Enregistré le : 19 déc. 2024 14:07
Fiche
Demande de RP
Je me laisse aller, m'abandonne aux mains expertes de mon hôte alors que je ferme les yeux dans le but d'en tirer la meilleure expérience possible. Il ne faut pas bien longtemps avant que mes lèvres ne s'ouvrent d'elles-mêmes et laissent échapper un long soupir d'aise. Je me sens comme sur un nuage malgré le plaisir que prend la propriétaire des lieux à se frotter contre moi. Je relève d'ailleurs une dissonance entre ce que je pense et ce que je ressens. En temps normal, j'aurais préféré apprendre à connaître ma partenaire un peu plus avant de la laisser se frotter contre moi de la sorte, au moins son nom. Mais cette fois, je me retrouve à désirer ces contacts, et me surprends même à devoir faire preuve de résilience pour ne pas lui en demander davantage. Les picotis, la chaleur, ses doigts sur ma peau, sa vulve sur mes courbes... C'est anormalement bon, à un tel point que j'ai l'impression de devenir folle.

Puis ses lèvres, sa respiration, ses seins. Ma volonté fait pâle figure en comparaison, elle ne m'autorise même pas un semblant de résistance. Je laisse ma partenaire me chevaucher sans dire un mot, cachant mes rougeurs et ma honte dans mes bras croisés alors que je me mords délicatement la lèvre inférieure. Je veux l'embrasser, je veux l'autoriser à disposer de mon corps pâle comme elle l'entend, je veux gémir et crier sous ses attentions – et ça m'empêche de réfléchir, ça me détourne de mon but initial. Je roule doucement du bassin comme pour protester, mais en profite en réalité pour la sentir contre moi. Ce n'est que lorsque j'ouvre les yeux que je constate ce qu'elle m'a fait, de quelle façon elle a, si on veut, piraté mon esprit. Cette jauge, ce mot « faible, » ça sonne un peu comme une provocation. En plus d'indiquer l'intensité de l'aphrodisiaque, ce mot a tout l'air d'un rappel de ce que j'ai été. Faible de l'avoir laissée prendre l'ascendant de la sorte.

Et elle me provoque, fait la mention d'une pénalité pour avoir échoué une première fois. Elle dit « pénalité, » j'entends « punition. » Et entre ses lèvres, ça sonne divinement bien, ça ne fait que contribuer au long frisson que je réprime tandis que sa langue joue avec mon lobe percé. J'essaie vainement de me concentrer, de déterminer quel est l'indice qu'elle m'a donné avant de passer à la contre-attaque mais me retrouve une nouvelle fois parasitée à la manière d'une carte graphique qu'on exploite insidieusement pour miner de la crypto. Cette réflexion, insignifiante mais horriblement hors contexte, a le mérite de me faire réaliser que je peux garder un contrôle sur mon train de pensées, avec un peu de bonne volonté. C'est dur, mais je peux le faire.

« Drôle de façon de pénétrer mon système, roucoulé-je entre deux ricanements, titillée par ses baisers, mais ça m'a permis de trouver une pis-- »

Interrompue dans mes réflexions par ses mains baladeuses, je me redresse compulsivement sur mes coudes et lui laisse libre accès à ma poitrine, dirigée par ses doigts aussi aisément qu'un animal. C'est honteux mais excitant, et mon corps se fait le témoin de mon ressenti en frémissant. Mes tétons, soudainement durcis, ne peuvent se séparer de la discrète chair de poule qui les entoure malgré la chaleur des appendices de mon hôte. Je déglutis et cherche désespérément mon impassibilité – visiblement perdue aussitôt mon être jeté dans les bras de cette vénus. Au fond de moi, je peux entendre ma conscience qui me susurre de me laisser faire, mais ma fierté mal placée m'en empêche encore. Alors, d'un élan impétueux dont l'initiative m'a value une grande frustration, je joue des bras pour la faire doucement lâcher prise et me retourne brusquement pour lui faire face. Je remonte ensuite une cuisse, que je place entre ses jambes, et la plaque contre son intimité alors qu'un sourire narquois étire mes lèvres – le contraste entre ce sourire et mes rougeurs doit être drôle à voir.

« Je vais t'en donner de la sainte... »

Succomber de la sorte est risqué, mais je décide de parier sur la folle théorie qui vient de me traverser l'esprit. Elle est certes l'administratrice de ces lieux, ce qui lui donne tous les droits, mais je reste un élément extérieur – un code étranger, si on veut. Et si elle peut insérer ainsi ses petites fantaisies en moi, comme cette jauge dans le coin de ma vision, alors j'en conclus que la voie utilisée est à deux sens, et que je peux aussi tenter d'agir sur son code en me confrontant directement à elle. Un peu comme un virus. Un délicieux virus, ceci dit.

N'ayant rien à perdre, et étant de doute manière alléchée par la perspective d'une autre punition bien que je n'en dise mot, je me jette à l'eau et teste ma théorie. Je plaque soudainement mes lèvres contre les siennes et consume tout le désir instillé par l'aphrodisiaque d'un coup, me jetant contre mon opposante et me saisissant maladroitement de son poignet droit pour la faire basculer sur le côté. Sans lâcher ses lèvres, je fais pression pour passer par-dessus l'administratrice et achève l'acrobatie en plaquant le poignet dont je me suis saisi sur la coin supérieur de la serviette. Enfin, je glisse ma langue entre ses dents pour aller cueillir la sienne et tenter de la soumettre à mon rythme pendant que mon esprit vagabonde à la recherche de la moindre ligne de code, ou de tout ce qui peut les remplacer.

Re: Une prison ou un paradis ? [PV : Alyona Dubinkin]

Message par Le Lys »

Le Lys
Le Lys
Messages : 97
Enregistré le : 14 août 2024 09:35
Fiche
Demande de RP
Allongée sur le dos, Olivia contemplait Alyona avec une expression teintée de moquerie et de contrôle absolu. Malgré la tentative d’Alyona de prendre le dessus, la maîtresse des lieux ne montrait aucun signe d’inquiétude. Au contraire, son sourire narquois s’élargissait à mesure qu’elle observait les efforts infructueux de son adversaire.

Dans leur champ de vision partagé flottaient les quatre jauges colorées, chacune représentant un objectif clair mais encore inaccessible. Les barres restaient obstinément à zéro, malgré la tentative maladroite d’Alyona de chercher avec sa bouche. Olivia pouvait percevoir mentalement chaque jauge, son pourcentage exact, et elle en contrôlait l’activation avec une précision quasi divine.

Elle laissa échapper un rire bas, profond, qui vibra dans l’air comme une promesse de châtiment. « Tu es adorable à chercher ainsi, Alyona, mais tu te trompes. Ta bouche ne trouvera pas ce que tu cherches. » D’un geste lent et mesuré, elle fit apparaître son sexe masculin, ajoutant à son intimité féminine une démonstration supplémentaire de son pouvoir. « C’est ici que tu devrais chercher. Et puisque tu t'es encore trompée, tu mérites ta punition… »

Olivia ferma brièvement les yeux, un léger frisson d’excitation traversant son corps alors qu’elle augmentait délibérément l’intensité de l’aphrodisiaque imprégnant la peau d’Alyona. La crème solaire, qui avait été appliquée avec tant d’innocence apparente, libérait désormais ses effets à un niveau moyen, transformant chaque contact en une montée de chaleur insidieuse. « Voilà pour ta bêtise. » murmura Olivia, sa voix douce mais chargée d’un amusement cruel. « Peut-être que ça t’apprendra à réfléchir un peu plus avant d’agir. »

Sa main glissa sur la poitrine d’Alyona, capturant un sein dans une étreinte ferme, ses doigts jouant avec le téton jusqu’à ce qu’il se durcisse sous sa paume. Olivia savourait chaque réaction, réelle ou supposée, son sourire s’élargissant tandis qu’elle continuait. « Tu le sens, n’est-ce pas ? Ce feu qui monte doucement en toi. J'adore cet aphrodisiaque… chaque caresse, chaque effleurement, intensifie son effet. Une punition, mais aussi un rappel que tu es sous mon contrôle. »

D’un mouvement fluide de ses hanches, Olivia fit basculer légèrement Alyona, offrant une opportunité calculée. Elle frotta son sexe féminin contre la cuisse d’Alyona, tout en pressant son sexe masculin contre son ventre, créant une double stimulation délibérément provocante. Le contact déclencha immédiatement une réaction : les jauges colorées frémirent, puis commencèrent à grimper lentement. 1 %. 2 %.

Olivia rit doucement, un son rauque et chargé de promesses cruelles. « Oh, regarde ça. Tu vois ? Elles bougent enfin. Peut-être que tu n’es pas complètement désespérée après tout. Mais il va falloir faire beaucoup mieux. »

Son autre main glissa le long du flanc d’Alyona, ses doigts traçant des cercles sur sa peau avant de remonter vers sa nuque. Chaque geste était calculé pour troubler, pour jouer avec l’esprit de son adversaire. Olivia approcha son visage, ses lèvres effleurant presque l’oreille d’Alyona. « Voilà ton indice, ma chère : ce n’est pas ta bouche qui fera la différence. Pas seule, en tout cas. Mais si tu veux vraiment réussir… commence par te montrer digne de moi. »

Elle accentua le frottement de son sexe contre le corps d’Alyona, augmentant la pression et l’intensité du contact. Ses jambes entourèrent fermement les hanches de son adversaire, l’empêchant de s’échapper. « Ces jauges » souffla Olivia, sa voix à peine audible mais pleine de défi « Je les vois aussi. Je peux les contrôler, les faire grimper… ou les laisser stagner. C’est à toi de prouver que tu mérites qu’elles atteignent leur sommet. »

Sa langue glissa doucement sur le lobe d’Alyona, un geste aussi provocant qu’humiliant, avant qu’elle n’ajoute, d’un ton empreint de moquerie : « Allez, ma petite Alyona. Montre-moi que tu peux apprendre de tes erreurs. Mais souviens-toi… chaque faux pas ne fera qu’aggraver ta punition. »

Olivia attendit, savourant l’instant. Elle contrôlait le jeu, le rythme, et Alyona n’était qu’une pièce sur son échiquier, prête à danser au gré de sa volonté.
Répondre

Retourner vers « Le Lys »