Cette scène était si plaisante, jamais il n'avait ressenti une telle chose, pas à un tel niveau ! Le sexe, même s'il l'a peux pratiquer, il aimait bien ça, mais quand il s'y était intéressé, il voyait surtout l'avenir, les études avant ce genre de choses. Et après en avoir fini avec ça et en ayant son diplôme, c'était la vie active qui lui tenait compagnie. Préparer ses cours, ses tâches, et le peu de temps libre qu'il avait, il aidait ses parents, les soins de son frère dans le coma coûtaient cher et, bien qu'il soit totalement innocent dans cet accident, le fait de l'avoir jalousé et lui souhaiter malheur pour que ses parents le remarquent un peu plus, il prenait cela comme sa faute personnelle. Les aider, c'était la moindre des choses. Il espérait chaque jour apprendre que son frère s'était réveillé et que, en dehors de quelques années à rattraper l'histoire et s'habituer au monde moderne, ça irait mieux... Mais chaque jour, il restait dans son lit d'hôpital, « dormant ».
Loin de tout cela, il profitait des plaisirs que lui offrait Hikari, un tel niveau lui était inconnu et il ne voyait personne qui pouvait l'égaler ou pire, la dépasser. Le fait qu'elle était son genre de femme devait y jouer aussi. Mais que voulez-vous ? Une jeune femme belle, intelligente, japonaise et en plus, avec des lunettes. Il n'était qu'un homme, il était impossible de résister autrement. Oui, autant dire que les blondes américaines avec plus de tours de poitrine que de neurones, ça lui faisait zéro effet. Tout le monde avait, ouvertement ou non, des choses qui rendait une personne plus beau/belle ou inversement à ses yeux, pour lui, l'intelligence était une de ces choses. C'était un défaut.
Elle avait le droit d'avoir des lacunes, mais, rien que le fait d'être professeure au lycée, faisait qu'elle maîtrisait parfaitement une matière ! Lui, l'histoire et la géographie, elle les mathématiques. Il n'était pas son égal dans ce domaine, même s'il se défendait bien, son domaine à lui, c'était l'histoire, japonaise, surtout, mais il n’oubliait pas le reste du monde pour autant. Mais ici, ni les mathématiques, ni l'histoire n'avait sa place, ce n'était que deux adultes qui se faisaient l'amour sans aucune retenue. Hirotaka la prenait avec toujours plus d'élan et d'amour à lui offrir. Elle en faisait autant, sa délicieuse voix était parfaite pour lui.
Même si cette petite déclaration était une bien belle chose, dans le feu de l'action, il laissait cela de côté, ne s'arrêtant pas pour si peu, pour savoir si cela venait du cœur ou si ce n'était qu'une couche de plus pour rendre tout ça meilleur. De même, quand elle avouait qu'il était le seul homme à lui avoir fait l'amour. Il n'était pas un spécialiste, mais il savait que logiquement si ça aurait été le cas, elle aurait saigné... Alors quoi, elle préfaçait juste son historique personnel pour qu'il soit le seul ? Il n'y pensait pas, mais elle a pu faire ça avec une femme. Ses espèces de membre masculin en silicone, peut-être ? Même si elle aurait eu un homme jadis dans sa vie, il n'était pas jaloux... tant qu'il ne devenait pas le voisin en face qui était grand et musclé et qui restait chez lui pendant qu'il partait bosser, rien à craindre.
Il s'abaissait sur elle, passant ses bras autour de son corps tandis qu'il venait donner les derniers coups de reins avant de sentir le nouvel orgasme exploser en elle, remplissant une nouvelle fois la sublime Hikari. Sa tête se collait à la sienne, plutôt dans ses cheveux tandis que le dernier coup arriva, remplissant l'antre de sa sublime partenaire dans un râle de plaisir, presque de fatigue. Il avait beau être « doué » - et encore, c'est un bien grand mot – il n'était pas si expérimenté que ça, surtout à côté d'elle. Tôt ou tard, il allait agiter le drapeau blanc. Sans un mot, il la maintenait contre lui, en reprenant son souffle, une de ses mains se détachait pour aller sur son menton, tournant doucement sa tête vers lui, pour partager un baiser avec elle.
« Hikari-san... tu es bien la seule... avec qui j'ai... j'ai autant couché, je crois... »
Que ce soit en une soirée comme sur la longueur, il a eu quelques petites amies, mais ça n'a jamais duré longtemps. Des filles soi-disant prêtent à vouloir étudier à fond et mettre d'abord leur étude sur le devant avant tout le reste... pour finalement inverser les choses. Il n'était pas curieux de savoir ce qu'étaient devenues ses rares ex, mais pour lui, c'est évident qu'elles ont peu de chance d'avoir fait le bon choix dans leur vie. Il pouvait se tromper, mais lui était du genre à mettre d'abord les études en avant, sans diplôme, compliqué de voir la suite au Japon...
Le futon n'était là, pas si éloigné d'eux, ils étaient dans une auberge typique du Japon, pas de lit ici, des futons pour eux. Il n'allait pas s'en plaindre, il était du genre traditionnel. Il faudrait qu'il songe à regagner sa chambre avant de tomber de sommeil, si ça se sait qu'ils ont dormi ensemble... ça pourrait leur causer des soucis professionnel, et les enfants, surtout à cet âge pourrait s'imaginer des choses. Même si pour le coup, ils auraient raison d'imaginer ça.
« Tu te sens d'attaque, pour continuer ? »
Lui... oui, mais sûrement pas autant qu'elle. Il allait sûrement pouvoir assurer le coup deux ou trois fois, quatre, peut-être ?