Renforcé par la colère et la puissance des démons, Mijak étend de plus en plus son influence, et a recouvert les ruines de l'Eld, pour abriter un immense territoire militaire.

Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

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La Reine s’en donne à cœur joie. Elle se fiche soudainement de la Première Esclave de son époux. ENFIN elle peut donner libre cours à ses pulsions destructrices ! Même si son époux lui a installé un collier invisible autour du cou pour tempérer sa nature démoniaque, cette dernière bouillonne toujours au-dedans. Oui, parfois elle voudrait le carboniser, tester ses limites au feu. Oui, elle a maints fois imaginé assassiner Orgueil. Dans son sommeil. En traître dans le dos. Durant un coït. Mais c’est le seul à la faire jouir. Le seul à la faire exister. Et… aujourd’hui est un jour de purge. Autant d’une vermine inutile pour les futures terres de son conquérant d’époux. Qu’une purge de son trop-plein émotionnel, destructeur et autres.

Le pseudo Chevalier-Noir en oublie Sélipa. Mais pas seulement. Orgueil aussi ne fait plus partie de ses pensées. De toute manière, ce dernier a encore disparu. Aucune des deux femmes n’arrivera à lui mettre la main dessus. Sélipa a éprouvé ses capacités à disparaitre et agir depuis couvert. Ou les ténèbres. Les deux combinés également. A cet instant, la Reine tue. Un carnage sans émotions. Femmes, vieillards et bébés y passent. Elle rit soudainement à la pensée que dans sa destruction, tout le monde est égal. Elle combat, tranche et brûle. Son armure de fer noir se modifie sans cesse. Elle s’adapte pour transpercer le cœur de cet homme. Ou se rigidifie dans son dos pour faire rebondit la lame d’une épée d’un soldat qui… est déjà mort. Tout le monde découvre la « faible » jeune femme sous le fer noir. Ce sourire de dents aiguisés. Cette folie dans la prunelle de ses yeux.

Quant à Orgueil ? Il tue lui aussi. Mais il cherche avant tout. Les biens les plus précieux des gens au pouvoir dans cette ville. Livres, artefacts. Peu importe le support de l’information tant qu’elle possède de l’importance. Inévitablement, cela le fait monter au dernier étage de ce bâtiment. La vue à travers une fenêtre lui apprend que la Dame-Méduse a été courroucé. Il y a des cadavres au niveau de la porte de la ville. Les gens courent mais ne savent plus si la sécurité se trouve au-dedans de la muraille ou dans les champs. Rapidement, Orgueil retrouve la Dame-Méduse. Elle tue. Elle cherche son jouvenceau qui crachera son foutre dans sa matrice. Puis le conquérant retourne à son pillage intellectuel.

Ce sont les cris et les litres de sang qu’on rencontre en retournant au niveau du plancher des vaches. Un carnage effroyable. Si les deux femmes sont incapables de s’entendre, il est clair pour tout le monde que leur potentiel combiné est grand. La liste des morts s’allonge de minutes en minutes. Une minute est très long quand les yeux d’un enfant voient son voisin qui lui donnait toujours un petit dessert sucré mourir à quelques mètres de lui. Puis dans la poignée de secondes qui suit, la mégère de femme de son voisin sympa. Une autre poignée de secondes encore et ce sont les parents qui chialent, hurlent à faire péter des tympans et infliger des traumatismes à l’enfant.

Sélipa tue et tue. Et dans son massacre, elle n’espère qu’une chose : de la résistance ! Qu’on lui apporte un héros. Un ancien chevalier à la retraite encore capable de vaincre les éléments les plus prometteurs de la garnison de défense de cette petite ville. Peut-être même un génie endormi qui verrait dans le stress intense le réveil de ses pouvoirs ! Mais… rien. Au mieux, la résistance prend le visage du nombre. Individuellement, il n’y a personne qui puisse lui tenir tête. Il n’y aurait que… la tentation est évidemment grande. L’opportunité serait à saisir après tout ! Cette grande gueule en fer noir. Sa geolière qui n’a pas pensé qu’elle rendait la liberté à leur esclave en attaquant le chef pitoyable de cette bourgade. Et là… elle lui présente son dos.

Orgueil : « Oublie. »

Cette voix à lui faire grincer les dents. La Première Esclave pourra se retourner à sa vitesse de super guerrière. Le conquérant n’est pas (plus ?) dans son dos. Pourtant, ses lèvres ont dû être qu’à quelques petits centimètres de son oreille, non ? Et comment a-t-il pu intervenir précisément à la naissance de ces pensées ? A ce moment précis où une attaque traîtresse pouvait avoir lieu ?

Mais pire que tout : où est-il donc encore passé ?!

Reine : « Ah ah ah ! Tu es une sacrée salope, esclave ! Mais tu as un don incroyable pour le meurtre, ça, je le reconnais ! Ah ah ah ! »

Un massacre (trop) facile. Aucune résistance. Des fuyards se dispersant dans tous les sens et tous les bâtiments. Une Dame-Méduse perpétuant ses propres actes dans les champs au-delà des murs qui ne protègent plus mais emprisonnent.

Ce n’est qu’une question de temps avant de passer à autre chose. De reprendre la marche forcée avec le collier de fer noir autour du cou. La chaîne cliquetante. Les piques de la Reine. Mais… Sélipa va devoir choisir. Epargner les enfants ou non ? Elle a tué en suivant le mouvement. Mais elle doit maintenant être assez lucide pour remplir sa mission et se préparer aux conséquences de son choix. Assassiner d’innocentes vies maintenant ? Ou les épargner et devoir les supporter jusqu’à qu’ils meurent ? Ou qu’elle meurt…

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Sélipa
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Rien. Face à tes poings, les soldats ne valent pas tripette. Ces gars-là s'étonnent de ta puissance, mais elle n'est que le reflet de leur propre impuissance. Le métal se froisse sous tes coups, la chair qu'elle protège vainement se creusant à l'impact. Parfois, il t'arrive de décocher du ki - un éclair par-ci, une boule vrombissante par là. Ceux qui renoncent au combat meurent dans l'indignité la plus totale, un trou aux contours brulés à la place du ventre ou du visage. D'aucunes encore perdent leurs membres, découpés ou arrachés par tes attaques à distance. Il n'existe aucun lieu sûr pour les défenseurs et les habitants de cette ville forteresse en perdition. La mort les fauche les uns après les autres. Tu n'es évidement pas seule à la prodiguer en tant que remède ultime à la faiblesse humaine. Plus loin, aux portes de la ville, c'est la Dame-Méduse qui fait des siennes ; n'ayant point reçu sa jeune dîme, la rage prend le dessus sur tout le reste. A quelques pas de ta position, la Reine Nezz s'en donne à cœur joie, massacrant les civils dans une égalité aussi parfaite que sinistre. Dans le lot, il y a bel et bien des mioches sur lesquels tu n'auras pas l'occasion de veiller...
Ce stupide serment ne devrait pas retenir ma main plus longtemps.
La Chaudasse est distraite. Dans ces circonstances, ma tuer au même titre que les autres deviendrait presque une partie de plaisir. Une attaque en traître et hop! plus de tourmenteuse imbue de sa foutue personne. La perspective de la réduire en miettes te fait de l'œil. D'autant plus qu'il ne semble y avoir aucun champion au sein de cette risible cité...
C'est alors qu'une voix ô combien détestable te souffle à l'oreille de te décharger de cette idée.
Bien que tu reconnaisses celle d'Orgueil, tu ne parviens pas à en trouver la source. Ni dans ton dos, ni ailleurs. Exactement comme cette fois-là, quand vous vous êtes battus...
Ce salopard excelle dans la furtivité.
De la magie ? Tu n'en sais rien. Ce domaine t'es inconnu. Toi, tu es une combattante. Une manipulatrice de ce qu'on appelle le ki - cette formidable énergie qui bouillonne dans ton sang.
Le rire de dégénérée de ce qui lui sert de femme te ramène à la réalité.
Il n'y a vraiment que cette putain de garce pour jouir d'un combat à sens unique...

- De tes lèvres tordues ne jaillissent que de la merde ! pestes-tu.

De la tête aux pieds, tu es couverte de sang. Lorsque ton aura rosée sourde, c'est surtout pour expulser toute cette souillure de la surface de ton corps musculeux ! La raison d'un tel choix : tu préfères te dresser nue face aux enfants, plutôt qu'ils aient à contempler le sang de leurs parents collés à même ton épiderme de meurtrière en puissance.

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Toute ingérence à ses limites.
Tu ne peux rien faire pour ceux qui croisent le chemin de la Reine folle à lier. En revanche, tu as, de ton côté, tout à fait le droit de retenir tes poings lorsqu'ils s'apprêtent à cueillir une jeune vie. C'est notamment le cas pour cette pauvre gamine qui t'a tendue cette pomme. Jamais tu n'oublieras son regard dévoré par la peur. Le cruel destin ayant voulu la glisser sous ta charge. D'autres partageront son sort - sa servitude, sa captivité ? - suite à ce tri sélectif, accompli en plein cœur de ta chasse monstrueuse. Certains verront leurs parents mourir par ta main ; ils t'en voudront jusqu'à la fin de leur existence, sur laquelle tu devras tout de même veiller comme une mère mal-aimée. Tu feras d'eux des soldats. Des machines à tuer qui ne seront jamais aussi efficaces que toi.
Les pion sacrifiables d'un Clan que tu vomis toi-même.
Tu parles d'une chienne de vie !
Mais aller de l'avant implique parfois de se soumettre à des aberrations...
N'oublions pas, d'ailleurs, qui te faut laisser en vie une poignée d'artisans talentueux.
Alors ? lesquels vont vivre ou mourir ?
Que brûle la flamme de mon aura de combat !
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Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

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Clan Vrisk'Skar
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Tuer des soldats restent dans le domaine de l’acceptable. C’est leur métier. Même faibles, cela permet de se mettre en accord avec son code moral. Mais sitôt cette « menace » complètement oblitérée ? Il faut passer aux civils. De pauvres bougres qui, au mieux, tiennent dans leurs mains tremblantes des bâtons de bois, des chaises, des balais et pour les mieux lotis : des couteaux de cuisine. Mais face à la Première Esclave et la Reine Nnezz ? Ça ne vaut absolument rien… Ne restera que des cadavres qui auront mis plus ou moins de temps à rendre leur dernier souffle dans le requiem de douleur les environnant.

Rapidement, trop rapidement, la ville hérite de son titre de « ville fantôme ». Des murs couverts de tâches de sang et de fissures, double preuve du massacre qui aura eu lieu. Le silence s’impose de son lourd suaire sur la place centrale où se réunisse les rares survivants. Une bande de marmots et quelques adultes triés sur le volet. Tous tremblent et pleurent. Certains se lacèrent les bras de peur. D’autres ont chiés dans leur froque. Des réflexes pardonnables car profondément humains.

Reine : « C’est donc ça le début de notre peuple, mon époux ? C’est pitoyable. J’ai envie de les tuer sans tarder ! »

Orgueil : « Retiens ta main. »

Il revient comme il est arrivé. C’est-à-dire de nulle part. Même Sélipa n’y comprend rien malgré sa vie passée à avoir arpenter des champs de bataille et aiguiser son instinct. C’est à n’y rien comprendre.

Orgueil ne revient pas seul. Dans ses mains sont tirées un couple de chevaux. Et derrière chaque paire un chariot. Il y aurait déjà la question de savoir comment le conquérant a réussi à manœuvrer dans une cité en proie au drame et ramener quelques chevaux et de quoi voyager. Mais il y a davantage. Si sa Reine est « immaculée » de sang, l’explication tient à son corps de feu. Sélipa semble avoir singé cette « propreté » en usant d’une de ses facultés. Mais Orgueil et son long manteau blanc ? Pas une tâche ensanglantée pour entâcher sa grandeur naturelle.

Forgeron : « Dites m’sieur. C’est bien beau de décimer tout l’monde et laisser quelques garnements en vie. Mais vous croyez vraiment qu’on va réussir à partir d’ici en sifflotant ? Foi de forgeron que j’vais pas abandonner mon enclume familiale transmise de père en fils. Je vous l’dis, moi Anselme, partirait pas sans mon fiston Bonaventure. »

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Une femme laide, aux yeux cernés et aux quelques boutons sur le faciès trouva moyen de prendre dans son bras la petite fille à la pomme. Cette dernière s’indigna de douleur quand sa tête cogna contre une théière. Mais la femme laide tint bon et recula de plusieurs pas du forgeron qui s’était soudain trouvé une raison de soliloquer.

Reine : « Tu vas fermer ta gueule. Ce n’est pas parce que tu es encore en vie que ça pourrait durer longtemps. »

Une main se posa sur l’épaule « nue » de la Reine. Cette dernière ne se dissimulant plus derrière son armure de fer noire. Ce membre, bien entendu, était celui d’Orgueil qui ne cilla pas. Une démonstration de sa superbe pour la plèbe. A savoir une résistance au feu en plus de tout ce que leur imagination créait.

Orgueil : « Ton fils se nomme Bonaventure ? »

Anselme : « Ouais, et ? »

Reine : « Finis tes phrases avec un « mon Seigneur » ! »

Orgueil : « Tu lui as transmis ton savoir ? »

Anselme : « Bah bien sur. Qu’est-ce qu’il foutrait d’autre dans la vie le gamin sinon ? »

Reine : « Mon Seigneur. Adresse-toi à mon époux avec le respect qui lui est du, moins-que-rien ! »

Orgueil : « Il était vierge ? »

Anselme : « C’est quoi cette question intime, oh ! D’toute façon, c’est pas le genre de détails qu’un père veut savoir. »

Reine : « MON SEIGNEUR ! »

Orgueil : « Il se trouvait aux alentours de la porte Est selon toi, avant que nous ne frappions ? »

Anselme : « Ouais, j’lavais envoyé pour une course. »

Sa tête vola. La femme laide enfouit le visage de la fillette à la pomme contre son ventre flasque. Prochainement, cette femme déclarerait être une cuisinière pas trop mauvaise. Elle annoncerait son métier et son prénom après qu’Orgueil ait ordonné que chaque survivant le fasse. Il devait collecter les informations. Tout comme il appris que la petite fille qui avait proposé une pomme à la Première Esclave se nommait Reinette. Une facétie de la destinée qui esquissa un rictus sur son visage.

Orgueil : « Rassemble le début de mon peuple, Première Esclave. Nous partons en direction des montagnes. Nous y trouverons là-bas ma forteresse. »

Moins-que-rien : « Mais y’aura des monstres sur le chemin. Euh, mon Seigneur ! »

Reine : « Rien ne nous barrera longtemps le chemin. Imbécile ! Mais au moins, toi, tu as compris comment t’adresser à nous. Tiens, reçois ma marque : ah ah ah ! »

La Reine Nnezz posa sa main sur la joue de l’homme qui couina de douleur. Sa larme partant en vapeur d’eau lorsqu’elle glissa sur la cicatrice « noircie ».

Popotte : « Est-ce que j’peux prendre mon coq, mon Seigneur ? Il m’réveille bien parfait tous les matins. Plus loyal que l’homme avec qui qu’j’étais. »

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Orgueil : « Entendu. Cela imposera une rigueur à tous. »

Reine : « Et au pire, il fera l’objet d’un repas. Allez, allons-y ! Je suis en excellente forme, pour le moment ! »

Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

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Sélipa
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Une purge, voilà de quoi votre assaut avait l'air ! Les faibles inutiles mourraient les uns après les autres. Leurs cris d'agonie ou de détresse ne te faisant ni chaud ni froid. Pas tout à fait comme la Reine Nnezz qui, à la grande différence de toi, semble s'en régaler.
Aucun doute là-dessus : cette pute royale est foutrement dérangée.
Les cadavres jonchent les rues. Quantité d'adultes ont péri sous vos coups, recouvrant de leur sang les pavés, les enseignes ainsi que les murs. De plus petits gabarits y sont également passés. Des gamins ou des gamines que tu n'as hélas pas pu arracher aux griffes impartiales de ta compagne de massacre...
Quelle déchéance ! Peu importe le monde dans lequel je fous les pieds, il finit toujours par y avoir ce genre de scènes.
Des univers à la con : voilà ce qu'il en est !
Lorsque les survivants - jeunes pour la plupart - sont rameutés sur la place centrale de la ville forteresse, ton regard inquisiteur ne manque pas de reconnaître la mioche à la pomme. De quoi rallumer une flamette d'espoir dans ton cœur défraichi ?
Pour cette petite, l'enfer dans lequel vous l'avez plongée ne fait que commencer...
Ton "propriétaire" se ramène avec des chevaux qu'il tire par la bride. Un artisan que vous avez laissé en vie profite de sa "glorieuse" présence pour se permettre de lui présenter ses exigences. Le forgeron n'étant visiblement pas du genre à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de pérorer.
Je ne lui donne pas longtemps à vivre.
Tu les laisses échanger. Ton seul plaisir ne relève que de la colère grandissante de la Chaudasse vis-à-vis du réclamateur indiscipliné. Tu ourles un fin sourire en la voyant s'emporter comme une enfant capricieuse collée à la jambe de son indifférent paternel.
En ce qui concerne le charisme, il n'y en a qu'un seul des deux qui assure.
Et c'est à cette imbécile que tu dois obéissance et soumission ?
A ton rictus s'ajoute une petite veine à hauteur de tempe.
C'est jaune que ne tarde pas à se faire ton discret sourire...
Puis, sans prévenir, la tête du forgeron, qui n'a pas pu s'empêcher de trop en dire, vole sous les yeux d'une assistance horrifiée ! Tête molle qui ne rebondit que deux fois avant de s'arrêter pour fixer d'un œil ahuri ses pauvres observateurs. Qu'est-il arrivé à l'autre globe oculaire ? Et bien, avec la violence du choc, la boule de chair blanchâtre s'est tout simplement arrachée à sa cavité pour aller pendre un peu plus bas.
Qu'est-ce que j'avais dit ? Le voilà devenu de la bouffe pour les corbeaux.
Tu pousses un soupir avant de recevoir de nouvelles consignes de la part d'Orgueil. Rassembler en rangs serrés ce groupe de traîne la grolle. Quel autre choix as-tu que de lui obéir ? La parole du tyran fait loi ; tu ne le sais que trop bien. Tu as beau être puissante, tu ne l'as jamais été assez pour occuper ce rôle abject.

En tout est pour tout, il y eut deux autre interventions avant votre départ. D'abord celle d'un pauvre type apeuré qui avait pourtant pris conscience de sa condition d'esclave dans le groupe. Celui-ci là connut, en guise de "récompense", la morsure cuisante des doigts de feu de sa Reine sur sa joue autrefois si pâle. La seconde, laide comme un poux, était accompagnée de son coq. Un privilège qui lui fut accordé sous prétexte qu'il servirait de réveil matin au groupe entier. Ou de potentiel casse-croûte selon les frasques de la Chaudasse.

- Tu as obtenu ce que tu voulais ? Tant mieux. Maintenant, retourne avec les autres !

Pas question d'être aimable : tu la bouscules pour qu'elle se magne, ignorant ses possibles plaintes.
Il te tarde de quitter cette ville morte, même si la perspective de t'engouffrer avec tous ces gens dans les montagnes ne te fait pas forcément de l'œil. Le moins que rien marqué à la joue vous l'a fait remarquer tout à l'heure : le chemin est fréquenté par des monstres. Sans doute des trolls, des griffons ou des saloperies dans le genre ; autant de créatures que tu n'as pas encore eu l'occasion de découvrir mais qui pourraient bien, avec les compétences idoines, rejoindre vos rangs ou vos assiettes.
Entre le domptage et la cuisine, il n'y a qu'un pas, non ?
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Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

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Ils quittèrent la ville qui n’en était plus une. Bientôt, des animaux sauvages viendraient y trouver quelque refuge. Ou ce serait peut-être des monstres. Des hybrides qui auraient fait plaisir à Sélipa qui, au final, avait tué sans jamais ressentir le frisson d’un combat passionné. Ca n’avait été que des punching-ball sur deux pattes… Ou alors, il existait une troisième option : les paysans au-delà du mur d’enceinte. Ceux-là avaient survécu. Orgueil n’avait pas voulu perdre davantage de temps. Sans compter que, tout Cerveau qu’il était, il savait que laisser une poignée de survivants dans son sillage de destruction ferait croitre sa renommée. Il fallait que le « faux » Clan commence à entendre parler de lui et de ses actions. Que le « faux » Clan commence à le craindre. Mais… même les paysans ne survivraient peut-être pas. La Dame-Méduse n’était pas dans la meilleure des humeurs. On avait saboté sa tradition…

Reine : « Mon époux. Mon roi. Mon conquérant. C’est vraiment avec cette lie que tu veux tout commencer ? »

Orgueil : « Oui. »

Reine : « Mais il n’y a rien de valeur dans cette bande de péquenot. Des chiards qui vont chouiner et nous casser les oreilles. Quelques adultes qui sont loin de pouvoir être un modèle pour répandre ton charme. »

Orgueil : « Ce n’est pas ça qui est attendu d’eux. »

Reine : « Même notre Salope d’Esclave a échoué dans sa quête ! Toujours à poils et sans armure. »

L’homme au manteau blanc s’arrêta. Il se tourna et plongea son intense regard froid dans les yeux enfiévrés du monstre de lave.

Orgueil : « A qui la faute si nous avons perdu le forgeron ? »

Reine : « J’ai !-… Non ! Je ne regrette pas d’avoir fait tomber sa tête. Il n’avait aucun talent, je le sais. Je le sens. »

Orgueil : « Il suffit. Ce n’est pas important. Ce massacre a du te faire du bien, non ? Sans compter que nous n’avons pas tout perdu concernant ce forgeron. Son fils fait dorénavant partie de mes plans. »

Reine : « Ah… ah oui ? Mais c’est formidable, mon époux ! Quel stratège incroyable, j’ai épousé ! Merveilleux. Ca me rend toute chose ! Il n’y a bien qu’un intellect comme le tien pour avoir réussi à me charmer. Ca et ton sexe, bien entendu. Ce sexe qui peut me fourrer sans jamais souffrir de brûlures. J-… »

Orgueil : « Non, ma Reine. Il n’y aura pas de coït. Je veux que nous progressions en direction de ces montagnes. Et pour ça, nous devons traverser cette forêt qui annonce des ennuis. »

Le groupe était divisé comme suit : en tête Orgueil et la Reine Nnezz. Juste derrière eux deux : Sélipa, la Première Esclave. Et derrière tout ce qui devait suivre. Quant à la position de Sélipa, elle devait être changeant. S’adapter à toutes les merdes qu’allait lui occasionner toutes les vies qui avaient été épargné. Un gamin tombait et s’égratignait le genou ? C’était à elle de faire en sorte, qu’au minimum, il se taise. Tous les petits soucis d’une conquête avec les moins-que-rien était pour elle. Toute la partie stratégie et actions pouvant entrées dans un livre d’Histoire étaient pour Orgueil et son épouse démoniaque.

Popotte : « Il va falloir qu’on t’trouve un autre nom, ma p’tite. Tu peux pas t’appeler comme la dame en fer noir. »

Reinette : « Bah pourquoi ? C’est mon prénom à moi quand même. C’est mon papa et ma maman qui me l’ont donné. »

Popotte : « J’sais, ma biquette. Mais si la dame du monsieur qu’en a dans la tête sait qu’tu t’appelles presqu’ comme elle, ça va chauffer dans les marmites. Alors… »

Reinette : « Alors il suffit que je ne lui donne pas : ah ah ! »

Le « voyage » ne faisait que commencer. Les enfants les plus jeunes (ou les moins traumatisés) avaient encore assez de poudre dans les yeux pour continuer à « vivre » (presque) comme si de rien n’était.

Puis le jour commença à tomber. Des rumeurs commencèrent à circuler dans les rangs clairsemés. Comme quoi ils s’étaient trop éloignés du territoire de la Dame-Méduse. Et qu’aussi loin de ses champs, elle n’avait plus d’influence sur les Chauve-Souris à Fourrure.

Reine : « Fermez vos gueules, derrière ! »

Orgueil : « … »

Reine : « Qu’y a-t-il, mon époux ? »

Au lieu de répondre, il pointa du doigt des arbres plusieurs fois centenaires. Une race sylvestre qui avait cette particularité de tendre leurs « bras » pour s’entrelacer les uns les autres. Un phénomène étrange qui, d’habitude, voyait plutôt les canopées espacées de « trous ». Comme si les arbres étaient trop polis pour rentrer en confrontation les uns avec les autres. Dans ce cas présent, certaines branches en hauteur se nouaient à d’autres pour former comme des grosses poutres qui permettaient à des créatures de s’y pendre la tête en bas…
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Reine : « Disparais. Je m’occupe de ces créatures. Nous n’avons pas survécu à l’Enfer pour échouer face à des adversaires si faibles. Allez, va. Première Salope ! »

Orgueil : « J’ai un mauvais pressentiment. Fais attention. »

La Reine Nnezz n’eut pas le temps de se retourner pour découvrir qu’Orgueil avait déjà disparu de sa mystérieuse aptitude. En effet, l’une des silhouettes sombres pendues venait de lâcher pour se réceptionner sur ses pattes après un roulé dans les airs. C’était grand. C’était massif. Deux yeux blancs semblèrent briller. Et cette forme qui évoquait de grandes ailes. La créature devait mesurer au bas mot dans les deux mètres.
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Réagissant avec toute l’impulsivité qui la caractérisait, la Reine balança quelques gerbes de lave sur la créature. Sans prendre un seul instant en considération le fait que le feu pouvait donner lieu à un incendie terrible. Voire mortelle pour elle et sa moitié si inestimable…
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Imperturbable, la créature qui était de nouveau surnommé « Chauve-Souris à Fourrure » dans le dos des deux combattantes, ne manifesta aucune douleur ni aucune envie de se jeter sur les deux femmes. En fait, sa tête s’était tourné vers un endroit de la forêt où il n’y avait rien.

Ce qui était faux. Orgueil y était en embuscade. Parfaitement caché comme sa maîtrise le lui autorisait. Mais ces damnés créatures pouvaient le suivre !... Avec un peu de temps. Une vision parfaitement concentrée en un point précis : Sélipa serait en mesure de découvrir ce fait. Mais voilà déjà que deux autres congénères à cette première bête aux intentions belliqueuses rejoignaient la première.
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Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

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Sélipa
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Les gazouillements entre ces deux oiseaux de malheur t'irritent. La Chaudasse n'en manque pas une pour se foutre ouvertement de ta gueule, même quand c'est elle la fautive ! Tu brûles de colère à l'intérieur, mais tu te gardes de tout commentaire. Le défilé de faiblards, derrière toi, accapare une bonne partie de ton attention. Car si l'un deux vient à commettre une bêtise, c'est sur toi qu'elle retombera inexorablement.
Quelle plaie... à croire que je suis encore trop fleur bleue pour ce monde de merde.
Néanmoins, tu ne te fatigues pas à demander aux membres de la cohue de se taire. On ne leur a installé aucun bâillon pour les en empêcher, alors à quoi bon abuser de ton autorité sur eux ? C'est en silence que toi, tu avances, prêtant parfois une oreille à une ou deux conversations inutiles. Comme celle du vieux laideron et de la fillette dont le nom n'est pas si différent de celui de la putain ardente.
Pas terrible, comme coïncidence.
Tu ne trouves pas ça très flatteur pour la gamine, surtout. Heureusement, elle ne compte pas s'identifier à la bouchère de fer noir.
Grand bien lui fasse !
La marche se poursuit jusqu'au coucher du soleil. Lorsque sa lumière décline, les peurs s'éveillent chez les autochtones. Cette histoire de Chauve-Souris à Fourrure te laisse sceptique. Tu en viens à te demander à quel point ces choses sont fortes... et si elle le sont, à vrai dire, étant donné que vos captifs ne valent pas tripette au combat.
Gardons les yeux ouverts.
Tu as bien raison de ne pas pêcher par orgueil. Le couple, devant toi, s'est arrêté en considérant les créatures suspendues la tête en bas à d'énormes branches.
Nous sommes évalués. Je le sens...
Tu serres les poings, prête à agir au moindre mouvement brusque. L'odieuse Reine demande alors à son homme de s'éclipser pour que vous, vous vous occupiez de cette potentielle menace à sa place.
Elle compte lui bouffer les couilles encore longtemps ?
Tu renifles de mépris avant de t'élever doucement dans les airs. Les yeux blancs se font plus nombreux. Une silhouette élancée se laisse choir d'une branche et se réceptionne souplement en bas. Aussi haute que large, elle se déploie, son poids porté autant sur ses pattes arrières que sur l'une de ses griffes antérieures. L'autre ressemblant fortement à une aile de chauve-souris...
Nos pouilleux maîtrisent leur sujet, on dirait.
Le lourd parfum de la peur se répand dans vos rangs. L'attaque éparse de la Reine ne fait qu'en exciter les braises ; la Chauve-Souris à Fourrure ayant dressé son aile pour faire barrage à ses sulfuriques éclaboussures.
Tu fronces les sourcils.
Elle ne réplique pas ?
Non : la cible regardait ailleurs. Et ce ailleurs, qui n'était à priori fait que de "vide", dissimulait bel et bien quelque chose... ou plutôt quelqu'un.
Tu plisses les yeux avant de les ouvrir en grand.

- Elles peuvent le voir, souffles-tu, agréablement surprise.

Un sourire mauvais s'étire sur tes lèvres.
Cela signifiait que la camouflage d'Orgueil n'était pas infaillible !
Si leurs sens leur permettent de détecter cette raclure, je devrais être capable de faire pareil avec un peu d'entraînement.
Cette perspective te met du baume au cœur.
Bras pliés, tu recules légèrement les poings.

- Voyons voir ce que ces saloperies ont dans le ventre !

Elles sont trois, les unes à côté des autres. D'une impulsion, tu leur fonces dessus tout aura allumée, laissant dans ton sillage une brève traînée d'énergie. Ton approche fulgurante surprend la créature de gauche, laquelle lève d'un coup d'un seul son museau vers toi. Tu lui balances une droite. Sa tête pivote dans le sens inverse. Pas suffisamment fort, cela dit, pour lui briser le cou.
Robuste ?
Son horrible gueule grimaçante s'étire vers toi, feulant avec colère ! Elle lève ses quatre griffes longues comme des dagues. Tu l'évites d'un mouvement de recul aérien.

- Et teigneuse, par-dessus le marché !

Tu lui décoches une boule d'énergie dans l'élan. D'un revers d'aile, le prédateur la dévie, l'envoyant s'écraser contre un tronc bien trop épais pour en pâtir.

- Tss !

Un de ses collègues se joint à la fête, fondant sur ton flanc avec une agilité exemplaire ! C'est avec ses pattes arrières qu'elle essaye de te faucher - et de t'écraser, comme le veut l'étape suivante. Malgré sa rapidité tu ne te laisses pas avoir, t'élevant un chouïa pour mieux lui rendre la monnaie de sa pièce en dépliant brutalement les jambes. Le choc l'ébranle un peu. Tu n'as guère le temps d'en tirer quoi que ce soit : ta première adversaire t'emporte avec elle à travers les airs ! Tes deux mains se referment sur son avant-bras, empêchant ses énormes griffes de te labourer la face.
Vous voilà entrain de vous bouffer le nez juste au-dessus des pécores apeurés.

- Tu fais chier !

Votre vol conjoint ne s'éternise pas : tes doigts diffusent un ki rosé et nerveux, aussi efficace que la foudre, qui force la Chauve-Souris à Fourrure hystérique à se détacher de toi. Tu profites de sa retraite pour te jeter sur sa comparse revenue à l'assaut, tes poings entourés de ce même pouvoir électrique.
La bataille s'annonce particulièrement mouvementée !
Que brûle la flamme de mon aura de combat !
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Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

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Les longues griffes pareilles à une épée courte sont élevées vers le ciel où combat Gine. Le poids empalé sur les quatre ne fait pas flancher le bras au bout. Quelques gouttes de sang viennent hydrater la terre de la forêt. La Chauve Souris à Fourrure observe sa proie puis les combats autour d’elle. Sa décision est prise. Son repas capturé, elle quitte le champ de bataille pour aller bouloter le gamin agonisant bientôt mort…

Pendant ce temps, la Reine prend son pied ! Elle rue sans la moindre once de peur vers une autre Chauve Souris à Fourrure. Cette dernière écarte grand ses bras nantis d’ailes pour se grossir et se donner plus de charisme. Mais ni ce stratagème ni le cri sourd qui affolerait les chiens n’arrête ni ne freine l’épouse démoniaque. Son sourire jusqu’aux lobes de ses oreilles affiche un plaisir plein de petites dents effilés.

Reine : « Je vais te cramer les entrailles, Dracula ! Putain, ouais ! Je vais t’ébouillanter de l’intérieur et tu seras à moitié cuit pour ce soir ! Ah ah ! »

Autre part sur ce champ de bataille improvisé, des innocents doivent s’occuper d’eux-même pour survivre. Comme si ça ne suffisait pas d’être les survivants d’un massacre de leur ville puis d’une randonnée épuisante à cause notamment du dénivelé et de la moyenne très basse de l’âge du groupe.

Popotte : « Viens t’y parlà, petiote. Donne-moi ta paluche. Vite vite ! »

Reinette : « Je crois pas que le coq aime bien que tu le tiennes par la queue, madame. »

Popotte : « T’inquiètes donc pas pour lui, petiote. J’faisais pareil avec mon imbécile d’mari. »

Reinette : « Mon prénom c’est Reinette, vous savez ? »

Le duo improbable, capital empathique de ce groupe, évite les gerbes de flammes et autres émanations de ki. Un slalom impossible qui doit son succès à une insolente chance. Mais la laide femme et la petite fillette trouve refuge derrière un grand arbre. Un avec la particularité d’avoir été creusé par un phénomène naturel puis l’action des incisives et pattes griffues de certains animaux. Popotte et Reinette entrent à l’intérieur de l’arbre pour disparaitre de la scène principale.

Des traits de carreaux fusent ici et là. Ces projectiles si sombres qu’ils sembleraient presque avaler la lumière. Ce sont les armes de jets d’Orgueil qui joue à nouveau à cache-cache. Il n’y aurait que l’esprit de Reinette pour décrire la situation de cette façon. Le stratège ne prendra aucun risque inconsidéré. Une pointe de surprise au tout début l’a animé lorsqu’il a compris que les Chauve Souris à Fourrure étaient capable de le suivre. Puis son sang-froid lui est revenu. Mais maintenant que les secondes se multiplient pour bientôt atteindre une minute. Et maintenant la dépasser. Orgueil ressent des pointes de frustration. Il n’a pas le contrôle comme il le souhaiterait. Parce qu’il ne comprend pas comment les créatures fonctionnent. Un nouveau carreau noir vient percer le deuxième œil d’une créature sur laquelle elle s’acharne. Résultat ? Non. Il n’est pas à l’abri. La capacité à le repérer n’est donc pas lié à au sens de la vue.

Un enfant crie en pointant du doigt une grosse branche au-dessus de leur tête. La première Chauve Souris à Fourrure (de cette réponse) dévore le pied de l’enfant maintenant définitivement mort. Ce cri fait tiquer la créature qui tourne rapidement son visage vers l’enfant qui, maintenant qu’il sait être dans le viseur du prédateur, se pisse dans le froc. Mais la Chauve Souris à Fourrure ne descend pas de son perchoir. Elle croque un nouveau bout de la jambe sans parvenir à briser l’os qui ressort étincelant.

De nouveaux jets de lave viennent éclabousser le bras ailé d’une autre Chauve Souris à Fourrure. Cette dernière crie au ciel sa douleur. Le feu affamé est passé au travers du cuir renforcé. La Reine se marre de sa victoire (qu’elle savait obligatoire !). Elle continue à harasser la créature en l’attaquant au corps à corps. Elle vise perfidement les trous sentant la carne cuite. Ses griffes de fer noir prennent un malin plaisir à agrandir les trous. La Reine pourrait se concentrer sur les yeux ou le cœur de la Chauve Souris à Fourrure. Mais son sadisme la pousse à « jouer ».

Reine : « Ce nouveau monde est très intéressant ! Tu m’entends, mon époux ? J’ai hâte de découvrir tout ce que la faune pourra m’offrir en loisir. Oh ! Et j’ai également hâte de découvrir notre chambre. La chaleur dégagée lors de ce combat me met dans de très bonnes dispositions ! »

Pendant ce temps, dans l’arbre-abri :

Reinette : « J’ai l’impression que la dame de feu s’amuse beaucoup. »

Popotte : « Faut t’y faire attention, petiote Reinette. Le feu il est dangereux. »

Reinette : « Oui, je sais. Je me suis déjà brûlée le doigt à la maison. Enfin, la maison d’avant. Je me demande à quoi elle ressemblera la maison d’après ? »

Popotte : « J’sais pas du tout. J’ai surtout peur là maint’nant qu’la Reine elle crame tout et qu’y reste plus rien d’tout. »

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Votre affrontement tend à s'éterniser. Les bêtes s'avèrent être aussi rapides que robustes. Pendant qu'elles vivent, d'autres, parmi vos otages, beaucoup plus frêles qu'elles, meurent entre leurs griffes...
Les pertes sont inévitables.
Cette boucherie n'a aucun sens !
Les quatre doigts griffus de ton adversaire sifflent tout près de ton visage. Tu la saisis au vol, profitant de son inertie pour mieux contourner son aile protectrice. C'est entre les côtes, par derrière, que ton poing fait mouche ! Un craquement se fait entendre. L'abominable chauve-souris rugit de douleur. D'un revers, elle entreprend de te décrocher la tête des épaules. Tu te baisses, levant tes cinq autres phalanges à l'endroit exact où tu l'as frappée. Son cuir s'enfonce à l'impact. A l'aide d'une gerbe d'énergie, tu achèves de le déchirer. La chauve-souris libère un cri d'agonie avant d'imploser comme une baudruche ! Son sang infâme se heurte à ton aura fluctuante, s'évaporant dans la seconde.

- Enfin décidée à crever, celle-là, grommelles-tu.

Flottant dans les airs, tu tournes ouvertement le dos à l'autre prédatrice, prolongeant ton regard vers ta meute. Trop excitée pour maitriser ses pulsions suicidaire, la chauve-souris envisage alors de te prendre à revers ! Tu ne lui jettes qu'un coup d'œil avant d'esquiver sa charge, de l'attraper par le dos de son épaisse fourrure et lui décocher une Flèche Chasseresse en travers de la colonne. Sa chair musculeuse résiste un peu mais le jet de ki concentré finit heureusement par en avoir raison, la transperçant avec force.

- On ne joue pas impunément avec le feu.

Tu abandonnes le cadavre de la Chauve-Souris à Fourrure à la terre fraîche, ton regard mauvais filant en quête d'une autre proie qui se prend pour ce qu'elle n'est pas. Là-bas, tu surprends la Chaudasse en plein trip. Son euphorie guerrière ne rassure personne - pas même toi, la plus vaillante de l'équipe.

- Elle ne peut pas se battre sans s'empêcher de gueuler, cette abrutie...

Parce qu'elle a beau être efficace avec son feu liquide, ses cris attirent inévitablement d'autres assaillants. Tu as beau la détester, vous êtes liées par les sanglantes circonstances. Ainsi, lorsqu'une Chauve-Souris à Fourrure projette de la décapiter, c'est toi qui interviens pour neutraliser la menace, emportant votre ennemie au bout de tes deux poings tendus. L'affreuse et toi, vous vous écrasez tout près de cet arbre creux qui abrite la vieille et sa touchante protégée. D'un coup de griffes véhément, le monstre instaure une certaine distance entre vous deux. Deux sillons brulants se dessinent juste au-dessus de ta poitrine ferme.
Sans jamais quitter ton adversaire du regard, tu passes les doigts de ta dextre le long de fines plairs avant de les porter à tes lèvres tordues par une rage à peine contenue.

- Je vais t'exploser la tronche !

Un nouveau duel s'engage. Au cours de celui-ci, point d'esquives millimétrées ou de projections extravagantes ; vous vous frappez comme des sourdes, bravant la douleur pour continuer à vous infliger des dommages directs. Guère totalement dépourvue de défense, tu amortis quelques coups avec ta garde. Celle de la Chauve-Souris Garou ne se résumant qu'à son aile-bouclier. A force de la travailler, sa membrane élastique se fragilise à maints endroits. C'est avec le tranchant de ta main enveloppée de ki que tu finis par en avoir raison. Cette même attaque fatidique qui se solde par une frappe en estoc au niveau de la gorge, provoquant sa suffocation.

- Morfle-toi ça !

Et d'une lourde manchette, tu lui fracasses le crâne.
Il y a des jours comme ça où tu ne fais pas de promesse en l'air.
Que brûle la flamme de mon aura de combat !
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Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

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Les Chauve-Souris à Fourrure survivantes hurlent à la Lune. Le cri est lâché. L’ordre de retraite est entendu de toutes. Les créatures ont été battu aujourd’hui… Revanchardes, elles reviendront. Tant de raisons. Ces proies faibles qui feront de délicieux repas. Ces deux femelles qui ont décimées plusieurs des leurs avec leurs « feux » de nature différente. Et ce prédateur invisible… Cette menace inquiétante et sournoise. Un tel mâle ne peut décemment vivre dans leur forêt. Il faut éliminer ce qui pourrait devenir leur Alpha à tous dans la pyramide hiérarchique des puissants de cet écosystème sauvage.

En parlant du « loup », Orgueil refait son apparition dans le dos de sa Reine surprise. Même elle ne semble toujours pas pouvoir le sentir malgré son affinité intime avec son époux.

Orgueil : « Ce sont des créatures qu’il nous faudra exterminer jusqu’au dernier. »

La Reine pose sa main sur la joue de son homme. Puis elle lui répond avec une teinte de provocation et de malice.

Reine : « J’aime quand mon époux se sent menacé. Dans ces trop rares moments, tu chutes de ton piédestal et je peux alors grandir aux yeux de notre couple. »

Orgueil : « Je ne chus pas, femelle ! »

Reine : « Cette petite veine qui palpite à ton front. Ma nature démoniaque, cette veine, ça provoque des frissons en moi. Ca me donne des idées. »

Orgueil : « J’ai déjà brimé ce sadisme par le passé. A de nombreuses occasions. Veux-tu que je te fasse souvenir à quel point je t’ai humilié ? Rabaissé ? Eduqué ? »

Le tremblement est si puissant chez la Reine que tous les survivants peuvent le voir. C’est une pulsion de masochisme. Elle qui était une Reine crainte. Qu’aucun homme ne pouvait conquérir. Lui, Orgueil, l’a rabaissé au rang d’esclave. Il a été le seul à pouvoir prendre du contrôle sur elle. Et, inévitablement, deux de ses doigts viennent provoquer un audible jet de fumée en entrant dans son intimité brûlante et à la fois suintante de mouille.

Orgueil : « Alors ?... »

Reine : « Alors quoi, mon époux ? »

Orgueil : « Seras-tu sage ? »

Reine : « Bien sur que non ~ Je suis une démone. Excitée. Masochiste. Violente. Tes yeux me promettent punition. Et je désire ce que ton être noir veut m’infliger. »

Orgueil : « Nous n’avons pas le temps. Où est la Première Esclave ? »

Reine : (tss !) « Cette pute… »

La lave est agitée de giclées qui s’écarte de son corps pour revenir au-dedans. Comme le phénomène du soleil. Sélipa, non, la Salope ! Elle existe dans les pensées de son époux. Elle est un obstacle à ses propres désirs. Eros… Ce sera Thanatos avec elle. Cette paire de Démons incroyables. Ce couple parfait mélangeant le sexe et la violence.

Ailleurs, près d’un arbre-refuge, deux femmes sortent en vie et sans blessures. Au contraire de cette guerrière qui leur a fait peur. Popotte ayant dû plaquer ses deux mains sur la bouche et celle de la pette pour ne pas que leurs cris alertent les créatures ennemies. Mais elles ne craignent plus.

Popotte : « Merci bi’n, m’dame. V’nous avez sauvées. Moi et la petiote. »

Reinette : « Aie ! Dis, tu n’as pas mal, madame ? Tu saignes au-dessus de ton absence de seins. Tu veux un bisou magique ? »

Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

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Sélipa
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Voyant les autres horreurs à crocs et à griffes prendre la poudre d'escampette, tu t'accroupis au-dessus de la carcasse de ta dernière victime. Les muscles de cette créature sont, sous son épaisse fourrure, particulièrement développés. La bête porte quelques cicatrices un peu partout sur son corps. Elles ne proviennent pas de ta main, ce qui dénote un caractère belliqueux - peut-être même une tendance à se bouffer le museau entre membres de la même espèce ?
Pour répondre précisément à cette interrogation, il te faudrait déjà étudier le reste de la faune, et notamment ses plus dangereux prédateurs.
Pour arriver à tenir tête à une saïyajin de mon calibre, ces monstres ne sont pas des rigolos.
Une espèce carnivore et intelligente. Le fait que ses membres aient choisi de battre en retraite indique qu'ils obéissent à un esprit de meute.
Tu t'essuies les mains sur la grise fourrure avant de te redresser.
La petite et le laideron ont assisté à ta fracassante victoire. La seconde te remercie, ce que tu ne juges absolument pas nécessaire étant donné ta... foutue condition. Par contre, le culot, l'innocence et la curiosité de la première t'arracheraient presque un sourire.
Un bisou magique ?
Tu secoues la tête.

- Proposition inutile. Je vais bien, petite tête. Cette blessure est dérisoire, et son absence de profondeur prouve que je m'en suis bien sortie...

Contrairement à d'autres.
Les Chauves-Souris à Fourrure ont fait des victimes. Les conséquences de la sélection naturelle. Tu ne peux pas protéger tout le monde. Et ce n'est pas la putain ardente qui ose se qualifier de "Reine" qui donnera priorité à la sûreté de ses jeunes esclaves...
Ton crachat s'écrase à côté de la dépouille.

- Pfeuh ! Quelle plaie.

D'un geste de la main, tu fais signe aux deux autres de te suivre.

- Remuez-vous. Et tâchez de ne pas vous éloigner de moi.

Le ton est autoritaire mais sûrement pas aussi acerbe que tout à l'heure. Pour avoir survécu à cette attaque, le laideron et sa petite protégée méritent un peu plus de respect. Elles ont presque faire leurs preuves car sans ton intervention, elles seraient probablement aussi mortes qu'une partie de votre triste convoi.

Vous rejoignez donc les autres. Il semblerait que votre "courageux" Roi aie décidé de vous gratifier de sa sombre présence...
Avec, pour ne rien changer, sa brûlante chienne suspendue à ses basques.
Tu les devines impatients. L'un pour une raison qui ne plaît sans doute pas à l'autre. La haine flamboie toujours autant dans le regard de la Chaudasse. Tant mieux ! Si elle te déteste, c'est que tu lui apparais importante. Cette jalousie fait certainement les affaires de son diable d'époux.
Retour à notre petit atelier théâtre.
Tu... poses un genou à terre, évitant de regarder le couple droit dans les yeux.
Une très discrète grimace secoue tes traits. Oui : cela t'en coûte de ne serait-ce que faire mine de te soumettre à leur autorité.

- Nos ennemis se sont enfuis en abandonnant derrière eux bon nombre de cadavres - les leurs comme les nôtres. Que décidez-vous ?

Continuer, très probablement ! Mais avant cela, peut-être y avait-il quelque chose à tirer du côté des morts du camp adverse ? Leur viande ou leur fourrure, par exemple. Leurs griffes ou leurs crocs, pour peu que ton groupe parvienne à les leur arracher ?
En confiant des tâches à leurs esclaves, en leur occupant les mains, ils les disciplineraient.
Peut-être...
A cet instant précis, un jeune adulte tente sa chance et se met à courir comme un dératé dans la direction inverse ! En compagnie des morts, il a manifestement fini par céder à la panique. Un mental de faible qui risque fort de contaminer son monde si rien n'est fait pour l'entraver.

- Tch... pauvre imbécile !

Tu déplies un doigt dans son sillage. L'instant d'après, le pétochard s'écroule lourdement sur la face, un rayon rosé l'ayant traversé de part en part. Il n'a pas eu le temps de souffrir, ses yeux ronds d'effroi à jamais figés dans le vide, un trou aux contours carbonisés en lieu et place de sa cinquième vertèbre.
Son fulgurant décès arrache un cri de stupeur à votre misérable cortège.

- Fuir, c'est mourir, lâches-tu. Imprimez son image décadente sur votre rétine et faites en sorte de ne jamais l'oublier : tel est le sort qui attend les lâches et les inutiles.

L'exemple à ne surtout pas suivre. Un franc début de sanglante discipline.
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Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

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Popotte a posé sa main sur le front de la Reinette. En fait, pétrie d’une bonne intention d’aveugler l’innocente d’un futur drame : elle s’est loupée. Et c’est donc avec de grands yeux ronds et ses deux mains posées sur sa bouche que la petite assiste à l’exécution du fuyard.

Pourtant, la Reinette semble bien le prendre.

Popotte : « Dis ri’n, petiote. Chuuut… »

Mais elle ne va pas faire ce genre de bêtises. Cette femme-homme est comme un mystère flamboyant pour elle. Cette puissance conjuguée au féminin l’attire et l’hypnotise. Pourtant, elle doit aussi accepter que c’est une meurtrière. Si jeune et pourtant déjà confrontée aux pires des êtres dits « intelligents ».

De là à évoquer la première élève de la Première Esclave ? Si la Reinette parvenait à survivre, bien entendu…

Reine : « Une bonne décision. Enfin ! »

Orgueil : « Relève-toi, Première Esclave. »

Reine : « Pourquoi ? J’aime bien quand elle nous démontre où est sa place. »

Orgueil : « Nous n’allons pas faire semblant tous les deux. Ta servitude n’est pas totale. Sans compter que tu as pensé à quelque chose. Ton non-verbal t’a trahi. Alors parle, Première Esclave. »

Une occasion pour Sélipa de faire étalage de ses idées de diplomatie et de contrôle de la meute. Qu’elle transporte une Chauve Souris à Fourrure sur son épaule. Avec sa puissance physique, elle y arrivera comparé aux faibles de la ville. Et que les esclaves récupèrent leurs premiers outils, oui. Arracher une griffe pour avoir une arme pour se défendre. Ou arracher cette griffe pour pouvoir trancher plus facilement dans les chairs des monstres et récupérer davantage de griffes.

Un temps sera donné à l’ensemble des esclaves pour constituer un premier stock de matériaux. Puis il faudra repartir à l’ascension du dénivelé.

Quelques heures de marche plus tard et la nuit s’apprête à recouvrir totalement ce territoire hostile de son noir manteau. Tout le monde se trouve dans une fosse. Certains dorment déjà. D’autres se plaignent de douleurs physiques ou d’un estomac vide. Qu’ils se débrouillent, Orgueil a autre chose à penser. Pour le moment, il se perd dans la contemplation d’un cadavre extraordinaire. Face à lui, un dragon l’observe de ses cavités vides.

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Reinette : « On dirait qu’ils se causent tous les deux. »

Popotte : « P’tet bien qu’t’as raison, petiote. Mais j’préfères ri’n savoir. Allez, faut s’coucher. D’main aussi on va crapahuter. Faut qu’on soit en forme. Faut qu’on arrive à suiv’. »

Quant à la Reine Nnezz, elle a disparu. Son corps s’étant comme allongé comme une flamme pour « sauter » le mur et commencer à remonter la piste de la colonne vertébrale draconique. Mais de lueur de sa personne, il n’y a plus rien.

Reinette : « Moi aussi je pourrais être forte comme toi quand je serai plus grande ? »

La Reinette se sera approchée de Sélipa. Elle n’aura pas pris le risque de la toucher. Mais, les mains derrière le dos, la tête penchée sur le côté, comme si ça pouvait l’aider à comprendre la guerrière esclave : elle observe et attend.

Plus tard dans la nuit, deux esclaves harassés évoqueront la possibilité d’assassiner Orgueil à l’aide de griffes de Chauve Souris à Fourrure…
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