Un salon spécial où vos personnages passeront une soirée avec Cesar Flickerman dans son talkshow !
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The Multiverse Talkshow Episode 08:Balthazar Noël !

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Cesar Flickerman
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Il était une fois, dans les contrées gelées de l’extrême Nord, un royaume oublié de la plupart des hommes. Là-bas, bien au-delà des montagnes glacées et des forêts chargées de givre, se dressait un vaste atelier enfoui sous les neiges éternelles. Ce lieu n’était autre que le cœur battant de la fabrique de jouets la plus célèbre de l’univers : celle du Père Noël.

Mais derrière les guirlandes lumineuses, les chants joyeux et les odeurs de cannelle, se cache une vérité bien moins reluisante. Une vérité que personne n’ose raconter. Une vérité qu’on a tenté d’étouffer sous des couches de sucre et de bons sentiments.

Car dans l’ombre de l’homme en rouge vit un frère. Le cadet oublié. Le mouton noir de la dynastie Noël. Celui qu’on a relégué aux marges du conte, trop encombrant, trop bruyant, trop... sincère. On l’appelle Balthazar Noël, mais lui préfère "Brian", pour oublier l’héritage dont il ne veut plus. Un colosse sarcastique à la langue acérée, qui vomit le folklore à coups de vérités crues et d’éclats de rire grinçants.

C’est avec ce personnage hors-norme, brut comme un bloc de glace et chaud comme une bûche en feu, que ce soir... nous allons passer un moment à la fois explosif, dérangeant, hilarant. Oubliez les clochettes. Oubliez les flocons. Ce soir, c’est Brian qui débarque.


*************


Le public était en liesse. Les projecteurs faisaient danser la lumière sur les dorures extravagantes du plateau, et l’ambiance, rythmée par une fanfare joviale, évoquait celle des grandes soirées mondaines, où le faste n’avait d’égal que l’extravagance de son hôte. Sur le devant de la scène, César Flickerman trônait derrière son bureau comme un maître de cérémonie tout droit sorti d’un rêve baroque, costume vert émeraude et sourire carnassier parfaitement en place.

Il se leva lentement, tel un prince des mots s’apprêtant à livrer un discours solennel, et leva les bras vers la foule pour obtenir le silence. Le public obéit avec l’enthousiasme complice des habitués, suspendu à ses lèvres comme à celles d’un prophète.

— Mesdames, messieurs, et vous, êtres lumineux ou démoniaques qui nous regardez depuis les recoins les plus sombres du multivers… ce soir, permettez-moi de vous offrir plus qu’un simple invité : un événement.


Un frisson parcourut les gradins. César, savourant l’effet de ses propres paroles, marqua une pause dramatique, puis reprit, le ton toujours plus solennel :

— Vous connaissez tous le Père Noël. Le grand, le bon, le bedonnant. Mais ce que peu savent… c’est que ce dernier n’est pas un homme seul. Derrière lui, dans l’ombre parfumée de sapin et de disputes familiales, se cache un frère. Un cadet. Un marginal. Un corps d’Apollon, un regard de feu, un ego taillé dans la glace du pôle… Mesdames et messieurs, pour la première fois sous vos yeux ébahis… je vous demande d’accueillir : Balthazar Noël !

Le rideau frémit. Une pluie de confettis s’abattit comme la promesse d’un miracle. La fanfare entonna une mélodie triomphante. La porte des coulisses s’ouvrit lentement dans un souffle... et resta béante.
Personne ne sortit.

Un murmure d’incompréhension parcourut l’assemblée. César, encore debout, fixa l’entrée avec un sourire figé, qui se crispa légèrement au fil des secondes. Il porta discrètement une main à son oreillette.

— Quoi ? souffla-t-il, à peine audible.
…Comment ça, il n’est pas là ?
…Avec qui ? La maquilleuse ? Maintenant ?!
…Quoi, cinq gardes de sécurité n’arrivent pas à le retenir ?! Envoyez du renfort, et vite !


Il inspira profondément, redressa les épaules et reprit d’un ton presque trop enjoué :

— Il semblerait que notre cher Balthazar… ait été momentanément retenu. Un léger contretemps… capillaire, semble-t-il. Rien de bien grave, mes chers, Mais a priori notre cher invité a la passion qui brule dans les veines
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Balthazar Noël
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La vie réservait toujours des surprises qu'il fallait aborder assez prudemment. Cet adverbe au sens très clair ne signifiait que peu de choses pour Balthazar Noël, plus connu de la gente féminine sous le nom de Brian. La prudence, lui, il la recalait dans un coin où elle ne le dérangerait pas. L'homme arpentait la Terre (et pas que) dans sa nouvelle quête d'émancipation des contraintes de sa famille. Trop longtemps il avait souffert de ses obligations, celles là même qui le privait des nécessités les plus élémentaires pour un homme, à commencer par le doux art de la fornication sauvage. Car au royaume du Père Noël, hormis les lutins et les rennes, pour tirer un coup c'est plutôt hardos.

Le colosse musculeux avait donc fui sa famille et les steppes enneigées du grand nord pour visiter les mondes et se laisser aller à sa passion première: les femmes, et à sa passion seconde: la pornographie avec les femmes.
Cela faisait maintenant un moment qu'il s'adonnait à ses petits plaisirs, profitant de sa fortune personnelle et de ses quelques pouvoirs pour subvenir à ses besoins: se loger, offrir un bouquet si vraiment nécessaire, payer une pute, se saouler la gueule ... La base d'une vie de mec sur Terre tout simplement ...

Tout allait pour le mieux, d'autant plus que sa famille ne les lui brisait pas. Et puis, il avait été abordé; par une pute blonde, charmante même si loquace, envoyée par un certain Cesar Flickerman. Balthazar avait hoché la tête avec compassion. César ... c'était dégueulasse comme prénom, tout comme le sien. Ce présentateur fameux devait souffrir le martyr ... Cesar ... putain l'horreur! Pourquoi ne changeait-il pas de prénom, comme lui l'avait fait pour celui plus moderne et sexy de Brian? A élucider ...
Enfin, on s'en fout pour l'instant. Donc, Balthazar est invité par Cesar pour s'exprimer sur sa vie et sa condition de tombeur de nénette. Il parait que ça se fait, que c'est dans l'air du temps et que quand on veut atteindre une notoriété mondiale, c'est par là qu'il faut passer. Alors, notoriété, Balthazar ne sait pas ce que ça veut dire mais comme Tina, la blonde, lui dit qu'il pourra la baiser s'il accepte ... et ben il accepte parce que Tina, elle dépote. Et quand un peu plus tard, il se vide en elle et qu'elle lui dit qu'il est le meilleur coup qu'elle ai eu dans sa vie, il se réjouit de cette belle initiative.
Maintenant, qu'on ne s'intéresse pas à la manière dont les studios de Flickerman l'ont trouvé, ou ont eu vent de son existence: dans le Multivers, tout est possible et certaines choses ne s'explique pas.



OoOoOoOoOoO


C'est le grand jour!

Une berline avec chauffeur et escort sur la banquette arrière est passée prendre Balthazar à son hôtel. Après une pipe et un début de sodo, il est déposé aux studios où il est reçu comme un empereur. C'est plaisant tout ce petit monde qui s'affaire autour de lui. On lui donne du "monsieur", du "puissant monsieur", du "monsieur émérite". Il répond par des sourires, des hochements de têtes condescendants, des onomatopées pas trop ridicules, et surtout il ne fait pas l'erreur de prononcer des mots qu'il ne comprend pas. Par exemple, "émérite", ça sonne comme une insulte mais en fait, c'en est pas une, il vérifie sur son smartphone et découvre que c'est un terme valorisant...
Et puis, on le prépare aussi, Sophie, la maquilleuse, n'est pas farouche et après trois coups de pinceaux, il lui présente le sien. Hop, ni une ni deux, à genoux et c'est turlutte partie. On cherche à les séparer, par la force car le temps presse et l'interview doit débuter. Seulement, une pipe sans éjac à la fin, c'en est pas une. Alors Balthazar résiste et quand enfin, on arrive à l'arracher à la bouche de Sophie, il se libère et délivre un torrent de foutre. Malheureusement, dans le mouvement, ce n'est pas Sophie qui reçoit la charge mais un des agents de sécurité qui voit son blazer travestit en un truc tout dégueulasse. Balthazar ne s'excuse pas et montre un gros doigt d'honneur au mec. Quel gâchis!

M'enfin, arrêtons là les conneries.

"Hey mais putain c'est trop serré!!"

On lui a refilé un costume qui ne lui va pas. Pourtant, c'est une grande taille; mais quand on dispose comme lui d'un corps aussi beau et bien fait, c'est pas simple de s'habiller. On s'en fout. On le pousse, on l'entraine, c'est par là ... Au bout d'un couloir, un débouché nimbé de lumière. Il avance, il est éblouit, il plisse les yeux. Et puis il le voit, il les voit.

C'est immense, il y a un monde fou. Son irruption sur le plateau a tu tous les commentaires. C'est très impressionnant tout ce monde qui le mate ... Et il y a Cesar, ça doit être lui, le type en vert qui parait soulagé en le voyant émerger des coulisses. Il se serait pas pisser dessus tiens?

Balthazar avance, il vient d'oublier tous les conseils donnés par les assistants de production. Son costume l'empêche de marcher normalement et son gros paquet ne trouve pas sa place dans ce futal de bobo. C'est pas qu'il a du mal à respirer mais il est un peu rouge et luisant. Le colosse tend la main à son hôte. Sa poigne peut broyer les bourses d'un éléphant alors imaginez quelques doigts ...

"Euh ... bonjour."


Il prend place dans un fauteuil qui parait immédiatement trop petit et adresse un sourire coincé accompagné d'un petit geste de la main à la foule de gens dont il ne voit pas les visages. Il faut juste s'habituer à ces putains de projos qu'il prend en pleine gueule. Maintenant, faut dire un truc pas trop con.

"Cher Cesar..." Peut pas se retenir, il étouffe un pauvre rire: c'te prénom de morpilo ... "merci pour cette invitation. Et merci aussi à Tina et Sophie pour leur ... accompagnement très personnel. Top tes nénettes, très bon choix mon vieux."

Et il ajoute parce que c'est important pour lui, en aparté auprès de Flickerman:

"Mec, tu m'appelles pas Balthazar, moi c'est Brian. Tu comprends hein? Toi et moi on a pas choisi nos prénoms de merde donc on va faire en sorte qu'on se rappelle de moi comme d'un type cool et pas d'une couille molle d'un autre âge."
Image Vous pouvez me contacter sur le compte d' Ombre si ce personnage vous intéresse!!

Re: The Multiverse Talkshow Episode 08:Balthazar Noël !

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Cesar Flickerman
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Assis dans la salle des moniteurs, entrain de siroter tranquillement un Milkshake, se trouvait Griffon.
— Sérieusement, Qui a validé l’entrée de ce timbré ? On fait une spéciale "cas psychiatriques non traités", ce soir ?


Il se tourna vers l’assistante-réalisatrice qui passait derrière lui, l’air perdu :
— Tu me dis si on doit prévoir une camisole ou juste couper son micro quand il commencera à dire le mot « bite » , hein ? Parce que là, je sens qu’on va avoir droit à du grand art.

Puis, se penchant vers les moniteurs :
— À tous les enfants qui nous regardent : ne mangez pas de stéroïdes au petit déjeuner. Voilà ce qui arrive.


VOIX OFF : Petit rappel : Griffon est le chat de l’observateur Dans la vraie vie (enfin, de sa mére plutôt) et a decidé de s’incarner dans le forum sous le role d’un chroniqueur/producteur de l’émission afin de balancer tout un tas de dossiers compromettant sur son maitre. Mais la verité est tout autre : Griffon est en realité un chat fidéle et loyal se distingue par son caractére hautement sympatique, agréable, amical et –


« Tu la fermes, la voix OFF ! Je veux plus t’entendre ! »

Bref, reprenons l’émission…

César n’avait pas quitté le rideau des yeux depuis que la régie lui avait confirmé que « l’invité » était enfin en chemin. Quand la silhouette démesurée de Balthazar — pardon, Brian — apparut dans l’embrasure des projecteurs, un soupir de soulagement, presque dramatique, échappa à l’animateur. Il n’avait pas rêvé : le titan était bien là. Rougeaud, dégoulinant, engoncé dans un costume manifestement mal taillé pour son gabarit olympien, mais bel et bien là.

Il s’avança, en balançant les bras comme un lutteur entrant dans l’arène, et César, en hôte professionnel, se leva aussitôt pour l’accueillir, dissimulant tant bien que mal son trouble derrière un sourire large comme une guirlande de Noël.

— Eh bien, voilà une entrée, déclara-t-il avec son enthousiasme légendaire, les bras ouverts, tout en toisant discrètement la main tendue de Brian comme s’il s’agissait d’un piège à loup.

La poignée de main fut brève… et douloureuse. César retint une grimace, son annulaire craqua discrètement sous la poigne de l’autre, mais il fit comme si de rien n’était, se rassit dans un mouvement élégant, et laissa à son invité le soin de s’installer. Le fauteuil gémit. Le plateau entier sembla retenir son souffle.

Lorsque Brian prononça ses premiers mots, remerciant avec une candeur toute relative Tina et Sophie, César laissa échapper un rire poli, mais crispé. Le genre de rire qui trahissait autant le malaise que la volonté farouche de garder le contrôle du direct.

— Ah… Sophie, bien sûr, répondit-il en toussotant légèrement, en jetant un regard assassin vers la régie. Une équipe formidable, vraiment. Très… engagée.

Puis, alors que Brian se penchait vers lui pour souffler à voix basse sa recommandation sur l’usage de son prénom, César l’écouta avec un sourire entendu, hochant lentement la tête, l’air de comprendre un secret d’État.

Mais Alors que Brian étouffait un rire gras en commentant le prénom de son hôte — « Cher César… c’te prénom de morpion » — le visage de Flickerman resta impassible, ou plutôt notre animateur fit tout en son pouvoir pour garder son sang-froid à cette remarque, qui l’avait blessé en son fort intérieur.
Notre animateur reprit rapidement ses esprits, et enchaîna :

— Brian, bien sûr, affirma-t-il, baissant d’un ton pour lui répondre à son tour.

Il se redressa ensuite, adressa un regard complice à la caméra et lança d’un ton solennel :

— Mesdames et messieurs, ce soir, sur le plateau, oubliez le Pére Noel traditionnel. Voici Brian, le cadeau que le multivers ne savait pas qu’il désirait tant. Et croyez-moi… l’emballage ne tient pas longtemps.

Il esquissa un clin d’œil.
Le public éclata de rire.

Le rire du public n’était pas encore tout à fait retombé lorsque les projecteurs pivotaient déjà en direction de l’escalier latéral. Une silhouette svelte, toute en droiture, surgit alors dans le champ lumineux. Les talons claquèrent sur le parquet du plateau comme les pas d’un juge entrant dans la salle d’audience.

— Et maintenant… annonça César avec un timbre faussement solennel, presque moqueur mais toujours charmant, veuillez accueillir une voix forte, engagée et résolument contemporaine. Militante écoféministe, professeure en “déconstruction des archétypes genrés” à l’université de Rive-Gauche, et autrice de l’essai “Le Pénis : arme de domination massive”… voici Sardine Ruisseaux ! Euh, je veux dire Sandrine Rousseaux !


Une pluie d’applaudissements polis l’accompagna alors qu’elle rejoignait le plateau d’un pas sec, vêtue d’un tailleur sobre et strict, rehaussé d’un foulard militant aux couleurs pastel criardes. Les cheveux soigneusement tirés en arrière dans un chignon académique, Sandrine dégageait une assurance presque rigide. Elle ne regarda ni le public, ni César, ni les caméras. Non, son regard alla directement se planter dans celui de Brian, comme une flèche décochée au cœur d’une cible trop musclée à son goût.

— Bonsoir, dit-elle enfin en prenant place dans le fauteuil opposé à celui de Brian, après avoir soigneusement vérifié qu’il n’y avait pas de poils suspects sur le coussin.

— Ravie d’être ici, même si je tiens à dire que j’ai hésité à venir, au vu du profil... disons, testostéroné et problématique... de votre autre invité.


Le silence se fit aussitôt. César, déjà sur le qui-vive, esquissa un sourire qui sentait le malaise et le champagne tiède.
Sandrine ne broncha pas. Elle croisa les jambes, sans sourire.

— Je suis là pour mettre en lumière la toxicité d’un modèle de virilité obsolète, oppressif et caricatural. Ce que vous représentez à merveille. Vous êtes un archétype ambulant de la domination patriarcale : muscles hypertrophiés, langage ordurier, fétichisation du corps féminin, et un vocabulaire limité à “pécs”, “pipes” et “Pornhub”. Vous êtes un cliché qui sue.

Elle s’interrompit, puis ajouta, d’un ton sec :

— J’ai lu quelques RPs de ce personnage sur le forum, et je suis scandalisé ! Ses Rps se résument à courir près la première paire de fesses venue, dans l’unique but de "la baiser", comme il le dit si élégamment. On a donc une nouvelle fois un male testostéroné qui ne pense qu’avec son entre-jambe, qui n’a pas été déconstruit, et qui se sert de ses privilèges de male blanc cisgenre pour abuser des femmes et satisfaire ses pulsions perverses. Cela me répulse !
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Re: The Multiverse Talkshow Episode 08:Balthazar Noël !

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Balthazar Noël
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César introduit notre héros des temps sexuels modernes et quand le public applaudit, Balthazar sourit face à ce qu'il ne voit pas. Car en effet, un putain de projecteur est braqué droit sur lui et l'éblouit. Ses yeux le brûle et comme il n'a pas les sourcils d'Emmanuel Chain pour se protéger des rayons lumineux, il morfle. Ce qu'il voit, c'est une grosse masse sombre qui bouge quand le public s'anime. Il lui faut un petit temps d'adaptation pour trouver une contenance convenable. Il use de stratégies performantes pour se donner du temps: un petit signe de la main pour avoir l'air sympa, un flex du biceps face à la caméra pour détendre l'atmosphère (et se détendre lui-même), un pet discret étouffé par l'assise du fauteuil mais qui porte les senteurs du dernier repas ingéré (dans un super resto indien d'ailleurs).

Balthazar partage aussi l'hilarité générale, même s'il n'a pas vraiment compris pourquoi tous rient. Ce César a l'air de savoir ce qu'il fait aussi il est préférable de lui faire confiance et de suivre le mood de l'animateur. Quelques secondes passent et Balthazar pense parvenir à maitriser sa sudation. Heureusement qu'il a penser à prendre en prévision un petit mouchoir pour s'éponger le front ... Allez mon grand, ça va aller! Il va même à se pencher pour tapoter l'épaule de César, ce qui par équivalence reviendrait pour un bucheron à dépiauter un chêne.

Et puis, le temps se fige. L'animateur annonce une certaine forme de trahison. Une autre invitée se profilerait? Une invitée bardée de titres aussi pompeux que pompants; aussi inutiles que l'usage d'une capote entre porteurs de MST.
Balthazar a soudainement le regard mauvais. Il se hérisse dès l'entrée de la pute sur le plateau. Oh putain qu'elle respire l'arrogance. Elle pue les emmerdes à plein nez. Elle a tout de la nénette protestataire le jour et qui se fait pisser dessus par sa grosse vache de copine la nuit. Balthazar a pas mal d'expressions pour qualifier ce genre de personne et aucune n'est vraiment dans le sens de ce qu'on pourrait attendre d'un gentleman.

Dès qu'elle ouvre sa grande bouche, il a une envie furieuse de lui claquer la gueule. Balthazar ne frappe pas les femmes pour ça, il pourrait faire une exception. Il lui répond immédiatement.

"C'est bien les testostérones. C'est ce qui permet aux poufs comme toi de découvrir ce qu'est le sexe, le vrai. Car sans ça, quel mec normalement constitué irait foutre sa queue dans un pot de pue pareil. Sans un gros pic de testos, y'a pas moyen. Tu pourrais même nous refiler ta connerie en plus."

Lui, il avait rien demandé à personne. Il avait juste répondu à une invitation et il s'attendait à passer un bon moment. Au moins, maintenant qu'il était énervé, il n'était plus stressé.
Et elle continue en plus la connasse de service. Elle l'insulte gratuitement et déballe des insanités qui sont évidemment toutes fausses. Vite fait, Balthazar tape le nom de la pute sur une tablette mise à sa disposition. Il parcourt très vite la biographie en ligne du troll squelettique et ne peut qu'être effarer par ce qu'il découvre. Il s'adresse à César:

"Mais ... mais ... elle est complètement conne cette truie. On pas idée d'être aussi débile, c'est grave là. Comment elle s'est pas étouffée à raconter autant de merde que ça. Pas étonnant que sa côte soit aussi faible qu'un spermatozoïde de lépreux!"

Le colosse éclate de rire en la désignant de son très gros index.

"OH! L'baril de foutre périmé! Tu t'la pètes à utiliser des mots qu'on comprend pas mais y' a personne qui t'écoute. T'es une momie échappée d'un âge où la laideur était comblée par les mensonges. T'es juste qu'un ragoût de fond de chiottes à mijoter entre trois lesbiennes vérolées, deux féministes enragées et un ou deux pédés dégénérés. On s'en branle de ta vie. On s'en branle que t'arrives pas à te faire baiser, on s'en branle que tu trouves ton bonheur qu'en te gavant de la diarrhée des autres. T'es une fistule sociétale, toujours proche des trous du cul et prompte à vomir ta bile dégueulasse. Tu chlingues pétasse!"

Alors, c'est pas propre comme intervention, et en plus et surtout, Balthazar n'a ABSOLUMENT RIEN contre les lesbiennes et les gays. Il lui est arrivé de parler à certains d'entre eux et il a même converti une gouine à sa cause en lui offrant une pétée exceptionnelle. Pareil pour les gays hein: tant qu'ils n'approchent pas de son anus, il a rien contre eux, mais alors vraiment. Par contre les féministes, elles, c'est des cageots, faut les réunir et les envoyer en stage de redressement, peut être en Russie ... mais dans le fond, là où il fait froid toute l'année ...

Mais il reprend contenance après son coup d'éclat. Il est impressionnant quand il monte en pression Balthazar.

"Et mes RP ... Personne t'oblige à les lire. Tu me prends pour qui? Mes partenaires sont exceptionnelles, des beautés fabuleuses, des odes à la gloire de ce que représente une femme qui mérite d'être aimée. Si elles m'acceptent, c'est parce qu'elles me veulent. Je suis vulgaire? C'est purement affectif. Je baise? C'est parce que faire l'amour n'est pas assez fort pour leur exprimer la passion qu'elles déclenchent chez moi. Aucune ne s'est plaint de mon savoir-faire. Je les honore en les ramonant jusqu'à ce quelles m'inondent de leur plaisir. Et en retour, je les gave de la même manière. AHHH que votre vie doit être bien triste, bien fade et bien transparente, Sandrine Rousseau. Vous incarnez ce qui ce fait de pire chez la femme ... et je ne parle pas que du physique. Quoi? Qu'est-ce y a? Ça vous plais pas?"

Balthazar était passé du tutoiement méprisant au vouvoiement condescendant.

"Demandez à César! Même lui j'en suis sûr n'arriverait pas à bander devant votre minou purulent!!!"


Et là, Balthazar se redresse, se lève, immense, colossal et titanesque et interpelle les hommes du public de sa voix tonitruante:

"ET VOUS MESSIEURS??? VOUS Y ARRIVERIEZ A VOUS LE FARCIR, CE TROMBLON???"
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