Ici, seule l'imagination est votre limite. Incarnez qui vous voulez dans cette partie, et faites ce que vous voulez !
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Hitchhiker* [pv Vaan]

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Voodoo
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* Auto-stoppeur en anglais

Histoire de se mettre dans l'ambiance

Le soleil dardait ses rayons ardents sur le désert du Nevada; austère paysage composé de roches brunes, de buissons et de maigres touffes d'herbe desséchés. Il faisait tellement chaud que les lézards et les serpents préféraient rester à l'ombre d'une pierre plate, attendant la nuit pour sortir prendre l'air.

Une silhouette humaine se déplaçait au sein de cette immensité aride. Une femme pour être précis. Une beauté brune au corps de déesse, vêtue d'un short en jeans coupé court, laissant apparaître des jambes fuselées et légèrement bronzées, et d'une chemise blanche nouée à la taille qui peinait à contenir ses appas plus que voluptueux. Elle portait aux pieds une paire de tennis qui ne semblait pas taillée pour les excursions en plein désert.

Mais que faisait une telle personne en un tel lieu ?

Cette personne s'appelait Vanina Sobotkovà et il y a encore quelques heures elle était captive du centre OMAC, une base militaire souterraine, appartenant au gouvernement U.S., qui était chargé d'étudier des spécimens humains provenant des quatre coins du globe et disposant de capacités surhumaines. Vanina avait été capturée il y a environ un an et demi de cela, à cause de ses pouvoirs cryogéniques, malgré le soin qu'elle avait pris de les dissimuler aux yeux d'autrui.

Là, en compagnie d'une bonne centaine d'autre "supers", elle avait été étudiée, testée, examinée à la loupe. Entre deux séances, elle dormait dans une cellule propre et confortable mais spartiate, obligée, comme les autres, de porter un collier inhibiteur qui l'empêchait d'utiliser ses super-pouvoirs.

L'avant-veille, le centre OMAC avait perçu un nouveau sujet d'étude : un homme capable de générer des I.E.M. (Impulsions Électro-Magnétiques) de plus ou moins grande intensité. Soit son collier inhibiteur souffrait d'un dysfonctionnement, soit son pouvoir était trop puissant pour être neutralisé par le dispositif, toujours est-il qu'il généra une I.E.M. au sein de la base, de faible puissance certes mais suffisante pour plonger le centre dans le noir complet et d'y détruire tous les dispositifs électriques et électroniques.

Ce fut le chaos et la panique totale pour les militaires et les membres du gouvernement : les "supers" libérés de leurs chaines s'en donnèrent à cœur joie, se vengeant d'une trop longue claustration ; le personnel du centre était bien armé et bien entrainé mais que pouvait-il faire face à une troupe de "supers" bien déter, disposant de pouvoirs et de capacités surhumains : l'un était capable de faire jaillir de ses yeux des rayons couleur rubis, pouvant transpercer des montagnes, un autre commandait au feu, envoyant des vagues de flammes aussi ardentes que les protubérances solaires... Vanina ne fut pas en reste, utilisant ses pouvoirs cryogéniques pour se tailler un chemin vers la sortie, en profitant pour troquer sa blouse de cobaye contre une tenue plus conventionnelle.

Les sujets d'étude aboutirent à l'air libre laissant derrière eux un centre complètement dévasté, constellé d'une bonne centaine de cadavres plus ou moins reconnaissables (les autres étaient à mi-chemin entre l'état solide et la marmelade quand ils n'avaient pas été tout bonnement réduits en cendres très fines ou encore congelés...).

Chacun était parti dans une direction, plus ou moins au hasard, quelques uns volant dans les airs, d'autres se téléportant, mais la plupart durent recourir à la seule force de leurs jambes pour s'éloigner de l'endroit.

Soucieuse de laisser le plus de distance possible entre elle et une éventuelle escouade armée chargée de faire un état des lieux avant de se lancer à la poursuite des fuyards, Vanina avait tracé son chemin à travers le désert, prenant à peine quelques heures pour se reposer durant la nuit. Grâce à ses pouvoirs basés sur le froid et la glace, elle ne souffrait pas de la chaleur et de la soif mais elle commençait à être épuisée et avait une faim de loup.

A l'aube du surlendemain de la grande évasion, elle atteignit une route goudronnée. Elle sourit : qui dit route, dit véhicules et elle espérait qu'un automobiliste la prendrait en stop. Le souci est qu'elle n'avait pas l'air très fréquentée...

- Bah ! On est encore très tôt le matin et il n'y a peut être pas encore du monde à cette heure-ci.... fit-elle à voix haute, essayant de se rassurer.

Pour confirmer ses dires, un bruit de moteur se fit entendre quelques minutes plus tard. Vanina fit alors le geste classique de toute personne pratiquant l'auto-stop.
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« Pouaaah… », soufflait le gigantesque gaillard qui répondait au nom de Dean, alors qu’après avoir secoué son t-shirt par le bas, il finissait d’éponger ses tempes grisonnantes et en sueur.

Toute l’année durant, le Nevada, son désert, c’était déjà quelque chose… mais en été, avec le réchauffement climatique en plus de ça -qu’importe ce que pouvaient bien en dire les politiques-, tout était pire encore.

Pour la cinquième fois cette saison -et d’affilée-, Dean avait pris le volant de son semi-remorque pour relier Sacramento à Denver, dans un sens puis dans l’autre, pour transporter Dieu seul savait quoi, le tout en faisant le même détour qu’à l’accoutumée par la périphérie de Las Vegas, histoire de rallonger plus encore son interminable périple.

Poussant un énième soupir, atteint qu’il était, tout autant par la fatigue que par l’accablante chaleur, le chauffeur rabaissa son pare-soleil de quelques centimètres pour se cacher des rayons qui lui brûlaient les yeux.

Se saisissant du paquet de cigarettes qu’il y avait coincé, Dean s’en fit griller une, prenant aussi quelques longues secondes pour regarder, d’un air las mais attendri, le portrait de sa chère et tendre, et de leurs deux marmots, qui trônait là, scotché en lieu et place de l’habituel miroir qui avait dû s’y trouver un jour.

En dehors des quelques groupes de motards qu’il lui arrivait parfois de saluer de ci et de là, cette portion de la région était bien assez déserte pour qu’il se permette de se laisser aller ainsi à la rêverie.

Pas âme qui vive à des dizaines de kilomètres à la ronde. Voilà qui avait de quoi donner matière à réfléchir. Mieux valait ne pas se perdre hors de la grande route, ou bien tomber en panne. Encore moins sous un cagnard pareil. Dean se souvenait d’un type qu’il avait déposé dans une station-service après trois heures de ligne droite, une fois. Il s’était mis à pleurer quand il lui avait ouvert la porte de son camion.

Fallait être cinglé pour entreprendre un road-trip par ici, sans même penser à prendre un ou deux jerricanes pleins d’essence avec soi.

*smack*
*smack*

Embrassant les fronts de ses marmots, le quarantenaire fatigué remit la photo à sa place avant de se focaliser de nouveau sur la route, un peu pensif. Quelques jours plus tôt, alors qu’il faisait une halte dans un motel un peu trop tardivement, sa femme n’avait pas décroché, ni même cherché à le rappeler avant qu’il ne reprenne la route. Presque une semaine s’était écoulée sans qu’il n’ait la moindre nouvelle de sa petite famille. Voilà qui était bien assez rare pour inquiéter ce bon vieux Dean, en bon papa poule qu’il était.

Deux mois qu’il ne les avait pas vus. Le temps filait en fait si vite qu’il en avait perdu le compte des jours. La vérité, c’est que Dean avait tout simplement oublié que tous étaient partis pour la semaine, passer du temps à la campagne, dans la ferme d’un vieil oncle de sa femme, ou quelque chose comme ça.

Non, ce qui l’angoissait surtout, c’était le fait que son vieux portable avait fini par rendre l’âme, un peu plus tôt dans la matinée. Peut-être aurait-il dû écouter sa moitié, ne serait-ce qu’une seule et unique fois, quand elle lui disait qu’il serait peut-être temps pour lui d’acheter un smartphone ?

Sans trop savoir pourquoi, le vieil appareil s’était mis à clignoter, puis à grésiller, alors qu’il avait tenté d’envoyer un SMS avant de reprendre sa route à la fraîche. D’ici à ce qu’il franchisse enfin ce cap, et fasse enfin son entrée dans le 21ème siècle, Dean ne pouvait qu’attendre de rejoindre le prochain motel qui se présenterait sur sa route, pour espérer passer un coup de fil. De mémoire, et puisqu’il passait très souvent par ici, il se souvenait qu’il y en avait un, à plus ou moins cinq heures d’ici.

De vieilles cabines téléphoniques.
Il en existait encore quelques-unes ça et là, des vestiges d’une époque pourtant révolue, mais qui ne se laisseraient pas crever de sitôt, comme lui.

« Raaah. Ah nan, tu vas pas t’y mettre non plus ?! », lâcha-t-il cette fois en tapant du poing son auto radio.

Les problèmes arrivant rarement seuls, vous le savez sans doute très bien vous aussi, ce fut au tour de ce nouvel appareil de grésiller sans raison. Ce même petit air de rock qu’il avait sifflé à chaque fois qu’il était passé à la radio ces derniers jours -autant dire souvent- s’était lui aussi interrompu, pour être remplacé par un air plus… « électronique », et bien moins mélodieux à l’oreille.

Ce bruit était si agaçant, d’ailleurs, que le chauffeur finit par couper la radio, tout simplement, après s’être échiné de longues minutes durant à essayer de capter quoique ce soit. Il n’y avait pas moyen, plus rien ne tournait rond, dans le Nevada.

Grognant dans le vide pour exprimer son mécontentement, Dean revissa sa casquette juste au-dessus de ses sourcils, las et un peu fâché, il fallait l’avouer, et continua alors à rouler, seul avec lui-même… et avec de très nombreuses cigarettes.

Qu’il faisait chaud. C’était tout bonnement insupportable.

Ce n’est qu’une heure plus tard, environ, que Dean sortit de sa torpeur. Alors que le soleil continuait son ascension dans le ciel, et que même cette route, droite sur plusieurs centaines de kilomètres, semblait onduler d’elle-même, brûlante qu’elle était.

N’en croyant d’abord pas ses yeux, Dean se les frotta, alors qu’il levait le pied de l’accélérateur. Pas un arbre, pas un rocher derrière lequel s’abriter, aussi sut-il bien vite qu’il ne s’agissait pas d’un piège tordu qu’on cherchait à lui tendre. On se serait crus dans un clip de musique d’il y a quinze ou vingt ans.

Le pied sur le frein, le chauffeur routier approchait, et distinguait peu à peu, et de mieux en mieux, les contours de cette silhouette qui lui faisait de grands signes, sur le bord de la route.

Une femme, seule, au beau milieu de nulle part, et si peu vêtue. Quel sale tour essayait-on de lui jouer là, ou… quel sale tour lui avait-on joué, à ELLE ?

Finissant par rétrograder jusqu’en première, Dean arriva à hauteur de la jeune femme et s’arrêta, aussi perplexe que peu rassuré, quand bien même il savait son arme chargée, dans le vide-poche de son côté.

De peur de faire mauvaise impression, ou d’effrayer cette jeune femme qui, peut-être, avait connu l’horreur (qui sait combien de temps elle avait dû marcher), il s’empressa de se défaire de sa casquette, pour qu’elle ne masque pas son regard, ni ne lui donne un air trop patibulaire, et ferma les rideaux de sa cabine, pour cacher ces quelques posters un peu trop osés, qui juraient avec la photo de famille qui leur faisait face.

Ceci fait, et se pliant sur sa bedaine, Dean se pencha pour atteindre la poignée de la porte, côté passager. L’ouvrant d’un bras et se penchant vers l’inconnue, écarquillant un peu les yeux en découvrant comme ses traits étaient fins, il fit de son mieux pour que son plus beau sourire transparaisse malgré sa barbe épaisse.

« Hey ! Hm… bonjour. V-vous… vous allez bien ? Vous avez besoin que je vous dépose quelque part ? »

Lâchant la poignée de porte, il garda le bras tendu vers la jeune femme, comme pour l’aider à monter.

« Montez si vous voulez. J’peux vous déposer dans une station-service ou… Hm. Vous êtes tombée en panne ? »

Regardant le désert devant lui, Dean n’aperçut pas la moindre trace à l’horizon d‘un autre véhicule que le sien. Si il lui était arrivé quelque chose comme ça, alors la pauvre devait errer depuis… pfiou.
Il n’en savait rien.
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Re: Hitchhiker* [pv Vaan]

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Voodoo
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Dans un crissement de roues, le semi-remorque s'arrêta pile devant Vanina. La portière côté passager s'ouvrit et elle vit un solide gaillard à la barbe fournie, essayant de rentrer ses abdos pur houblon, lui sourire tout en lui demandant si elle allait bien et s'il pouvait la déposer quelque part.

- Hum, bonjour. Ça va mais un peu plus à rester sous ce soleil et je devenais complètement dingue ! Si vous pouviez me déposer dans un endroit où on peut casser la croûte et dormir, je vous en serais reconnaissante...

Elle grimpa et s'assit sur le siège du passager. L'intérieur était tel que l'on pouvait s'attendre de celui d'un semi-remorque typiquement américain : spacieux, décoré de bibelots divers glanés au cours de maints voyages, et dans lequel flottait une douce odeur de bière et de tabac.

Il lui demanda si elle était tombée en panne et secoua la tête avant de lui répondre :

- En fait, j'étais avec mon petit ami et à un moment donné on s'est engueulé. Du coup, il m'a éjecté de sa bagnole et m'a laissé plantée sur cette route déserte...

C'était le scénario qu'elle avait imaginé durant son escapade dans le désert. Il était vraiment un peu grossier mais comme l'avait dit son professeur d'histoire : "plus un mensonge est gros, plus il passe", reprenant plus ou moins les propos d'un célèbre dictateur autrichien... Elle se regarda dans le rétroviseur intérieur et vit qu'elle n'avait pas très bonne mine : elle n'était pas maquillée, avait quelques cernes sous les yeux et ses cheveux, ainsi que ses vêtements d'ailleurs, étaient poussiéreux. Ceci dit, grâce à ses pouvoirs cryogéniques, elle n'avait ni souffert de la déshydratation (rien de plus facile que d'avoir de l'eau quand on peut générer de la glace à volonté) ni de la chaleur ; son aspect n'était pas donc non plus catastrophique.

- Je m'appelle... Priscilla. Et vous ?

Bien entendu, elle préférait se présenter sous un pseudo, par mesure de prudence : son signalement, ainsi que celui des autres "supers" avait été peut être envoyé aux différents services de police et elle ne tenait pas à trop se faire remarquer. Même si une grande partie du complexe avait été détruit et ses serveurs internes anéantis, avec tous les dossiers de chaque pensionnaire, il valait quand même mieux ne pas tenter le diable.

Elle pensait que son prénom commençait par un "D" : avant de monter, elle avait vu sa plaque, "Big D", et elle se dit que ce devait certainement être l'initiale de son prénom. A moins que cela ne voulût dire autre chose, comme "Big Dick"*, par exemple !

Tandis qu'il démarrait, elle en profita pour se détendre, se calant confortablement sur son siège. Sans qu'elle s'en rendit compte, elle avait légèrement activé son pouvoir, faisant baisser de quelques degrés Celsius la température de l'habitacle, si bien que l'air devint moins suffocant, presque supportable.

* Grosse bite
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Les yeux toujours grands ouverts, le routier ne put retenir un bref hoquet de surprise, quand l’auto-stoppeuse monta pour s’installer sur le siège à côté du sien. S’il avait d’abord remarqué qu’elle était jeune, plus encore qu’il ne l’avait supposé de loin, ce qu’il vit ensuite le surprit tant qu’il en détourna vite le regard, de peur de mettre mal à l’aise sa nouvelle passagère.

Sous ce petit chemisier blanc, que la jeune femme avait noué à sa taille, que ses seins lui paraissaient gros. Lourds.
Le regard ailleurs, Dean déglutit, avant d’oser affronter le regard que posait sur lui sa femme, depuis la photo.

Évidemment, il n’osa pas s’y attarder. Ç’aurait été déplacé.
Fort heureusement, il avait eu la présence d’esprit de refermer les rideaux derrière lui. Dans le cas contraire, son goût pour les poitrines généreuses comme celle-ci aurait été exposé, et là, bonjour l’embarras…

Cette pensée, bien que fugace, ayant traversé son esprit, il n’osa pas la regarder directement. Au lieu de ça, se contenta-t-il de pointer du doigt la route devant eux, tout en récupérant, une fois de plus, son paquet de cigarettes.

« Ah ouais, ouais. Bien sûr. Hum… y’a bien un motel, en continuant par là. C’est pas la porte à côté et… c’est pas le grand luxe non plus, mais au moins y’a des chambres et la carte est pas mal. Pour un truc en plein milieu de nulle part, j’veux dire. Je m’y arrête à chaque fois que j’viens dans le coin. »

L’écoutant sans un bruit, alors qu’il remettait les gaz et avalait déjà les premiers mètres de bitume devant eux, il lui tendit une main timide, qu’il accompagna tout de même d’un petit sourire poli, quand elle se présenta.

« Oh ! Moi c’est Dean. »

Soufflant un coup, il évita de nouveau de trop la regarder, finissant par s’allumer une cigarette, avant de tendre le paquet à la dénommée… Priscilla.

« Cigarette ? »

Tirant une grande bouffée, il reprit.

« Priscilla, hein ? »

Les quelques secondes qu’elle prit pour lui donner son nom le firent tiquer, mais Dean préféra se taire. Ce n’était sûrement pas son vrai nom, mais il ne trouvait rien d’étonnant à ce qu’une inconnue lui mente, surtout en de pareilles conditions.

« Pfff… et, vous comptez faire quoi ? Ça me regarde pas, c‘est sûr, mais… y’a du monde que vous pourriez appeler une fois au motel, pour venir vous chercher. Ou… ou bien vous comptez l’attendre là-bas ? »

Un peu chafouin en y pensant, il se demanda quel genre de connard pouvait bien laisser une si jeune femme comme ça, au beau milieu de nulle part. Il se demanda ce qu’il ferait si un homme se comportait ainsi avec sa fille et… la réponse qu’il trouva ne fut guère commode.

« Moi… j’fais un crochet par Vegas, puis je remonte vers Denver où il faut que je sois dans trois jours. Je vais m’arrêter au motel prendre une douche et dormir un peu aussi, mais euh… si jamais… si jamais j’peux vous rapprocher de votre destination, ou vous trouver une gare… »

Plutôt que de finir sa phrase, Dean haussa les épaules.
Ne s’étant pas rendu compte de suite des soudaines baisses de température, il sut seulement qu’il se sentait étrangement plus à son aise. Moins tendu.

« Sérieusement, quel con. Désolé, hein… mais laisser quelqu’un au beau milieu du désert, comme ça… »

Un premier panneau affichant le motel, encore à quelques centaines de kilomètres de là, Dean s’interrompit, le désignant d’un mouvement de tête.

« Tenez, c’que j’vous disais. Franchement, c’est le truc le plus près d’ici, si vous quittez pas la grand route. Si personne n’était passé… j’sais pas comment vous auriez fait. »

Cet hypothétique sale type occupant ses pensées, une question lui brûla alors les lèvres, à propos de sa jeune passagère.

« Vous avez de quoi payer la chambre, au moins ? En général, c’est rien d’exorbitant mais, comme on en est là… votre mec, là, il vous a pas laissée sans rien, quand même. Si ? »

Ses yeux se posant sur elle, glissant sur tout son corps quand bien même il chercha à s’en défaire, Dean ne put que se demander, encore, comment un homme avait pu jeter dehors pareille créature.
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Voodoo
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« Oh ! Moi c’est Dean. »
- Gagné ! pensa Vanina, esquissant un petit sourire. Elle s'était doutée que le "D" de la plaque était l'initiale de son prénom et elle en eut la confirmation. Enchantée Dean ! Au fait, je ne vous ai pas remercié pour m'avoir pris en stop, donc merci ! fit-elle d'une voix chaleureuse.

Il avait évoqué un motel beaucoup plus loin sur la route et qu'il fréquentait assidument.

- Ce sera parfait ! répondit-elle en hochant la tête. Après un an et demi en captivité dans une base militaire souterraine ultra-secrète, la moindre chambre d'hôtel prend des allures de suite cinq étoiles. Elle avait toujours eu des goûts simples et ce n'était certainement pas maintenant que ça allait changer.

Elle jeta un coup d’œil au tableau de bord et vit une photo représentant une femme et deux enfants. Certainement l'épouse de Dean et ses deux marmots. Mimi ! pensa-t-elle avant de voir dans le rétro le rideau de la cabine arrière s'écarter légèrement, laissant entrevoir une fraction de seconde un poster d'une nana à gros seins. Elle sourit intérieurement : les routiers avaient la réputation d'aimer les pin-up de Playboy ou de Hustler, les punaisant dans les parois de leurs camions et Dean ne faisait pas exception à la règle. Elle ne s'en offusqua pas, trouvant cela plutôt amusant.

Il lui proposa une cigarette qu'elle accepta. Elle ne fumait pas beaucoup mais la cigarette lui avait manqué durant sa détention dans le centre OMAC, aussi l'accueillit-elle avec gratitude. Il lui demanda ensuite ce qu'elle comptait faire au sujet de son petit ami. Elle répondit, s'efforçant de prendre un ton sarcastique :

- Oh lui ?... Il peut aller se faire foutre ! Notre relation battait un peu de l'aile depuis un moment mais là, elle a très vite tourné au vinaigre. Je préfère tourner la page...

Ils virent tous les deux le panneau indiquant que le motel en question était à environ 100 km de là où ils se trouvaient et Dean lui demanda si elle avait de l'argent.

- Euh, oui ça va de ce côté là... sortant de la poche de son short cinq ou six Benjamin Franklin* qu'elle avait réussi à récupérer sur quelques cadavres au cours de son évasion du centre. Cela n'avait pas été une mince affaire tant la plupart des corps des employés, ainsi que leurs vêtements et possessions, avaient été soit réduits en cendres, liquéfiés, congelés, gélifiés voire même carrément désintégrés, ce qui donnait une bonne idée de la puissance de certains "supers" ; quelques uns avaient quand même péri au cours de la fuite : des "supers" aux pouvoirs peu puissants ou peu adaptés pour le combat, dont le fameux "I.E.M.".
Dommage qu'elle n'ait pas eu la présence d'esprit de demander à un "volant" ou à un "téléporteur" de l'emmener avec elle, cela lui aurait évité tout ce périple à travers le désert. Enfin bon, elle, comme les autres, s'étaient focalisés sur leur fuite. Et puis de toute manière, ceux qui disposaient de pouvoirs de vol ou de téléportation s'étaient barrés les premiers, donc leur demander de faire le taxi...

- Cela vous dérange si je mets la radio ? fit-elle tout en allumant l'appareil qui se mit à crachoter.

* Billets de 100$ U.S.
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Re: Hitchhiker* [pv Vaan]

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Vaan la lance Divine
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« Je t'en en prie, c’est rien. Ça te gêne pas que j'te tutoie, hein ? Sérieux, avec une chaleur pareille, à des dizaines de kilomètres du moindre bled… quel genre de type ça ferait de moi si je m’arrêtais pas filer un coup de main ? »

Encore une fois, Dean disait tout haut ce qu’il pensait.
Comme il l’avait dit quelques secondes plus tôt, qui sait ce qui serait arrivé à la jeune femme si personne ne s’était arrêté. Mieux valait ne pas y penser.

Allumant la cigarette qu’il lui avait proposée, il faillit s’étrangler en apercevant Priscilla regarder ce qui se tramait derrière, avant de constater lui-même qu’un des rideaux donnant sur sa couchette s’était entrouvert.

« Ah ! Zut, c’est pas censé… C’est… c’est pas… »

Pris sur le fait, il ne put bien sûr que pousser un petit rire empreint d’un peu de gêne.

« Si. C’est totalement c’que tu penses, en fait. J’imagine. Tu… dois bien te douter que je m’attendais pas vraiment à de la visite… »

Tapotant d’un doigt la photo de sa famille, sur le pare-soleil, il fit chut de son autre main, comme pour lui faire promettre, avec humour, de garder cela pour elle.

Bien heureusement, la jeune femme eut la politesse de ne pas s’attarder sur ce bref moment d’égarement, et se contenta plutôt de répondre à ses questions, qu’il espérait pas trop indiscrètes. Lui répondant quant à l’avenir, avec son désormais ex copain, Priscilla s’empressa ensuite de sortir des billets de sa poche, pour le rassurer quant au point suivant.

Un petit sourire se dessinant sur ses lèvres, Dean reprit alors :

« Ok, ok. Cool. Tant mieux. J’suis pas sûr que t’aurais appréciée ma cabine, de toute façon. Plus sérieusement… tu devrais faire gaffe avec ça. Le motel est bien, hein, j’te rassure. Mais les tordus, c’est pas ça qui manque. En général, j’mets toujours ça dans une poche un peu discrète, tu vois ?»

À dire vrai, Dean avait même envisagé, l’espace d’une seconde, payer la chambre pour elle. Lui avait sa cabine, alors le lit… il s’en foutait. Tout ce dont il rêvait, là maintenant, c’était d’une bonne douche. Peut-être même d’un saut dans la piscine, si elle avait rouvert cette année.
Un… malencontreux accident, l’an dernier, avait contraint les propriétaires de la fermer pour travaux. Une triste histoire, ça aussi.

Observant la jeune femme trifouiller le poste radio, il n’eut le temps de lui expliquer qu’elle ne marchait plus, que Priscilla le coupa.

« Hm. J’aimerais bien. Elle marche plus. Depuis tout à l’heure… les ondes radio, sans doute, ou… j’sais pas. »

Il tapota ensuite de ses doigts son vieux téléphone, posé sur le tableau de bord.

« C’est comme ça, aussi. Je t’aurais bien proposé de passer un coup d’fil à… enfin, de passer un coup d’fil. Mais comme tu vois, tout part en cacahuètes. Au moins, ils ont de vieilles cabines, au motel. »

Ennuyé, lui aussi, d’être privé de musique, le pauvre Dean réfléchit quelques longues minutes. Après ce qu’elle avait dû vivre, la jeune femme devait avoir besoin qu’on lui remonte le moral, sans doute…
Seulement, il ne savait pas comment.
Au moins pour détendre l’atmosphère, le temps d’arriver au motel.

Les mains sur le volant, alors qu’un nouveau panneau venait indiquer que leur destination se rapprochait, une idée lui traversa l’esprit.

« T’as déjà conduit un camion ? Si tu veux j’te montre. Y nous reste plus longtemps avant d’arriver, c’est une ligne droite… y’a pas un flic en vue. Juste histoire de tuer l’temps, ça te dis ? »
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Re: Hitchhiker* [pv Vaan]

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Vanina fut secrètement amusée de la gène ressentie par Dean quand elle entraperçut le poster avec la fille à la poitrine généreuse dans la cabine se trouvant derrière eux. Il se mit à bafouiller une quelconque excuse mais elle l'arrêta d'un geste de la main :

- C'est bon, te bile pas ! T'es pas le premier mec qui aime punaiser des filles à poil sur les murs que je rencontre. Il en faut plus que ça pour me choquer...

Quand on a passé un an et demi dans un complexe militaire souterrain, entouré de scientifiques, de militaires et de pensionnaires possédant des pouvoirs aussi étranges que variés, il n'y a plus grand chose qui puisse vous choquer. Outre les tests classiques, Vanina, en compagnie d'autres détenus, avait été soumise à des expériences qui dépassaient l'entendement : par exemple, elle avait dû, sous contrôle sévère bien entendu, balancer des vagues de froid intense sur un autre "super" qui était capable d'absorber différentes formes d'énergie via un vortex pour ensuite les "transmuter" (elle ne voyait pas d'autre mot approprié) en une autre forme ; ainsi l'autre cobaye avait pu transformer la glace qu'elle avait générée en lave ardente de couleur bleutée, en gaz verdâtre, voire même en métaux ou en pierres précieuses.

Dean lui recommanda ensuite la prudence quand elle exhiba la petite liasse de billets verts de sa poche : les tordus ne manquaient pas en ce bas monde et il ne fallait pas mieux exciter toutes les convoitises.

- Ouais, t'as pas tort !... répondit-elle simplement, ne voulant pas trop s'étendre davantage sur le sujet. Autant qu'elle ne décrédibilise pas trop son personnage de meuf larguée en plein désert par son ex.

Quand elle voulut allumer l'auto-radio, elle n'obtient que des crachotements. Dean l'informa que l'appareil était tombé en panne avant qu'elle ne le rencontre ; pareil pour son portable d'ailleurs qui avait rendu l'âme. Vanina fronça les sourcils, se demandant si l'I.E.M. générée par le nouveau "super" n'avait pas endommagé les appareils électroniques d'une partie du Nevada, en plus du centre OMAC. Ceci dit, ça ne collait pas vraiment : Dean avait dit "tout à l'heure", or l'I.E.M. avait eu lieu avant-hier ; après, il était possible qu'elle ait fragilisé des appareils qui étaient en fin de course, précipitant leur arrêt définitif.

Le routier lui proposa alors de conduire pendant un temps le camion, histoire de tuer le temps, avant qu'ils n'arrivent au motel. La route était rectiligne et il n'y avait pas le moindre flic en vue, ce serait donc du billard.

- Non, je te remercie, sourit-elle. A vrai dire, je pense que je vais piquer un petit roupillon : je suis un peu vannée !

Et pour appuyer son propos, elle bailla à s'en décrocher la mâchoire puis ferma les yeux tout en s'installant le plus confortablement qu'elle put ce qui était plutôt aisé tant les sièges de ces véhicules étaient assez confortables. Au bout de quelques secondes, bercée par le ronronnement du moteur, elle s'endormit paisiblement. Instinctivement, elle se mit en mode "hibernation" : la température de son corps descendit graduellement jusqu'à avoisiner les 15°C, chose qu'elle n'avait pas pu faire quand elle était captive au centre, son collier inhibiteur bloquant l'essentiel de ses pouvoirs. Une fois débarrassée, elle retrouvait ses vieilles habitudes.

La température de l'habitacle descendit également, si bien qu'à la fin il y régnait une fraicheur automnale.
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Sans doute du fait qu’elle avait été soumise à bien trop de pression ces dernières heures, Priscilla préféra au petit « jeu » de Dean le confort des larges sièges de son camion.

Puisque cela, le vieux baroudeur ne pouvait que trop bien le comprendre, il se contenta d’opiner du chef avec bienveillance, et s’en retourna à la route.

« Pas de soucis, fais comme chez toi. On en a pour une petite heure encore. J’te réveille quand on y est. »

Sifflotant en silence et dans son coin, Dean repositionna ses mains à 10h10 et ne s’occupa plus que d’observer la route, et le lointain. Ou presque. Ne pouvant s’en empêcher, alors que les yeux de la jeune femme étaient désormais clos, qu’elle lui apparaissait désormais abattue par la fatigue, et vulnérable, il la regarda, laissa ses yeux courir tout contre son cou, contre ses jambes… jusqu’entre ses cuisses larges et, plusieurs fois, sur ses seins. Ses deux énormes nibards qui, ainsi maintenus par le haut qui les emprisonnaient, lui semblaient si fermes, malgré leur lourdeur apparente.

À cette vision, et à chaque fois, Dean ravalait sa salive.

« Ça va, j’fais rien de mal. », chuchota-t-il à l’intention de la photo au-dessus de sa tête, après avoir haussé les yeux, comme s’il venait de se faire engueuler.

Une chose était sûre : pour s’être endormie ainsi, la jeune femme devait se sentir en confiance. En plus d’être épuisée, évidemment.
Avec un gabarit comme le sien, avec ses énormes bras épais comme des troncs d’arbre, sa bedaine et sa barbe, il n’était pas rare qu’on lui trouve un côté… impressionnant, alors, comprendre ainsi qu’il ne la terrorisait pas le rassurait un peu. Avec ce qu’elle avait dû vivre, manquerait plus qu’elle le prenne pour un taré, où Dieu sait quoi.

Sur la fin du trajet, le chauffeur, perdu dans ses pensées et… dans les courbes de sa passagère -il avait fini par refermer son pare-soleil-, se mit à trifouiller la climatisation, qui lui sembla merder, elle aussi. S’échinant à le faire sans un bruit, il tourna les boutons dans un sens, puis dans un autre mais sans succès, avant de finir par se dire que cette soudaine fraîcheur n’était pas pour lui déplaire.
Il faudrait bien sûr qu’il pense à vérifier que cela ne bouffe pas trop la batterie du camion, qu’il ne tombe pas lui non plus en panne au beau milieu de nulle part mais… en attendant, ce courant d’air frais avait quelque chose d’étonnamment… salvateur.

Dean se surprit même à penser, lorsqu’il sentit des frissons parcourir ses bras, que cette sensation lui avait manqué.



« Hey. Hum… Pris’. On est arrivés. », glissait-il doucement à l’intention de la jeune fille alors que moins d’une heure après, le chauffeur garait son camion sur le petit parking vide d’un motel, qui semblait l’être tout autant.

En effet, à part eux et… la voiture du proprio, sans doute, il n’y avait, là non plus, pas âme qui vive. Au moins, avait-il constaté avec le sourire, la piscine semblait avoir repris du service, la barrière l’entourant, derrière le bâtiment, semblant avoir elle aussi été rouverte pour la saison.

« Hey, euh… », fit-il cette fois, en posant une main sur l’épaule de Priscilla.

« Bordel ! », lâcha-t-il alors à son contact, tant elle était frigorifiée.

« E-est-ce que ça va ? Hey, tu m’entends ? »

Légèrement pris de panique, Dean secoua la jeune femme un instant, avant de pousser un soupir de soulagement, quand enfin elle sembla émerger. Comment diable pouvait-elle donc avoir si froid avec pareille chaleur ? La clim déconnait donc à ce point ?! Putain, alors là… c’était du sérieux. Faudrait peut-être appeler un mécano avant de repartir, dans le doute, se dit-il.

Préférant d’abord s’assurer que Priscilla allait bien, il sortit de sa cabine une fois que c’était fait, et la contourna pour ouvrir la porte à la jeune femme.

« Ça va aller ? Un coup de main pour descendre ? », dit-il en lui tendant de nouveau le bras.

« Écoutes, j’vais voir Walt, là-bas. C’est le proprio. », continua-t-il en désignant la guérite à l’entrée du motel sur deux étages.

« Je m’prends une chambre, je passe un coup de téléphone et… hum, je pensais faire un tour à la piscine après, si jamais. Il est que quinze heures et on a l’après-midi à tuer, donc… bref. La cabine est juste derrière, là-bas, en empruntant le chemin qui mène à la piscine. La barrière, là, tu vois ? »

S’éloignant, Dean fit rapidement volte-face, après avoir observé Walt dans sa guérite.

« Oh et… hum. Fais pas trop gaffe au vieux Walt, tu veux ? Il est gentil mais, ce vieux con a un peu tendance à laisser traîner ses oreilles partout. Ses yeux aussi. Si tu veux un conseil, verrouilles ta porte ce soir. Il ferait pas d’mal à une mouche mais… j’crois bien qu’il voit pas de femmes très souvent, tu m’suis ? »

Un peu mal à l’aise, il fit une pause.

« Ok, bon… hm. J’y vais. Ferme bien le camion derrière toi. Fais-moi signe si t’as besoin d’un truc. J’utilise la cabine vite fait et… elle est toute à toi. »

Reprenant le chemin de l’accueil, Dean passa les cinq minutes suivantes à tenter de faire barrière aux yeux curieux du vieux Walt qui, tentant d’apercevoir sa future cliente, se trouvait bien incapable de se passer de commentaires. Récupérant les clés de sa chambre après avoir gentiment intimé au propriétaire d’éviter de dire n’importe quoi lorsque Priscilla serait là, il passa par l’alcôve menant à l’autre face du bâtiment.

Là, le chauffeur y trouva en effet une cabine téléphonique, mais gâcha de nombreuses pièces en vain, personne ne décrochant à la maison.

Une bière entre les mains -payée auprès de Gary, le seul employé aux cuisines, à l’intérieur-, Dean finit par se trouver une place assise sur le bord d’un transat, devant la piscine.

Agacé du fait de ne toujours avoir aucune nouvelles des siens, il poussa un soupir, et se laissa reposer contre le dossier incliné de son siège. Sa casquette de nouveau sur la tête, pour se protéger du soleil, bière et cigarette à la bouche, il se détendit une seconde, préférant déjà ne plus penser à toute la route qu’il lui restait à faire.

Puisqu’il était arrivé ici aussi tôt, au moins allait-il pouvoir profiter, pour une fois, d’un après-midi de repos.

« Pffff… »

Sa cigarette terminée au bout de cinq minutes, sa bière toujours à la main, Dean récupéra une serviette qu’il posa autour de ses épaules, et entreprit de gravir les escaliers menant à sa chambre, à l’étage.
Comme à son habitude, il avait demandé à ce que sa fenêtre donne directement sur le parking, sur son camion.

« Allez, à la douche. », marmonna-t-il.

Cette fois, ce bon gros nounours de Dean avait aussi eu une autre demande à faire à Walt : il voulait que soit attribuée à Priscilla la chambre juste à côté de la sienne. Des fois qu’il lui arrive quelque chose ou… qu’elle ait besoin de quoique ce soit. Il devait avoir au moins deux fois l’âge de la gamine, sinon plus, et voulait la tenir à l’œil.

Il n’y avait aucune raison pour qu’un truc comme ça arrive, mais si son enfoiré de copain avait le malheur de passer par ici, il saurait l’accueillir.

Passer devant le distributeur de capotes vissé au mur de l’étage lui provoquant un petit rictus nerveux, le routier arriva devant sa porte avec un air amusé. Cet enfoiré de Walt lui avait dit, non sans un petit clin d’œil, qu’il venait d’installer tout le nécessaire. Dean ne comprenait que maintenant ce qu’il voulait dire par là. Décidément, il ne loupait jamais une occasion de se taire, celui-là.

Glissant la clé dans la serrure, Dean ouvrit la porte de sa chambre -sans la refermer- et jeta ses affaires sur le lit.

Dans un profond soupir de soulagement, il se débarrassa enfin de ce maudit t-shirt qui lui collait à la peau.
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Le contact d'une main et quelques éclats de voix la sortirent du sommeil dans lequel elle était plongée. Puis elle sentit qu'elle était légèrement secoué et là elle ouvrit carrément les yeux, voyant en premier l'expression soulagée de Dean.

- J'ai bien dormi ! bailla-t-elle. On est arrivé ?

Question de pure rhétorique car Vanina voyait par la vitre le motel qui n'avait rien de particulier, ressemblant à la plupart des motels que l'on pouvait trouver un peu partout dans le pays. Celui-ci comportait deux étages et une guérite se trouvait à l'avant dans laquelle elle distinguait la silhouette d'un homme âgé.

Elle accepta son aide pour descendre car il fallait avouer qu'elle se sentait encore un peu dans le coaltar. Elle posa le pied sur l'asphalte brûlant et elle se sentit un peu mieux, surtout rien qu'à l'idée de prendre une bonne douche, un bon repas et de passer une bonne nuit de sommeil.

Dean lui parla du proprio du motel : le vieil homme répondant au nom de Walt et qui, d'après ses dires, avait une réputation de vieux cochon.

- Ok, je ferai gaffe !... Elle poussa ensuite une véritable exclamation de surprise quand Dean prononça le mot de "piscine" : Y'A UNE PISCINE ?! glapit-elle, excitée comme une gamine à qui sa mère vient juste d'annoncer qu'elle l'amenait au magasin de confiseries pour lui acheter une friandise. Par contre, elle n'avait pas de maillot de bain... Tournant la tête, elle vit non loin du motel une sorte de drugstore. Avec un peu de chance, le vendeur aurait ce qu'il lui faut.

Dean entra dans le motel et elle, de son côté, se dirigea d'un pas alerte vers le petit magasin. L'intérieur était un peu mal éclairé et comportait tout un tas d'articles divers et variés, de la bouffe principalement. Derrière le comptoir se tenait un type d'une cinquantaine d'années qui faisait penser à un clone raté de Joe Pesci et qui était en train de lire un magazine tout en fumant un cigare de la taille d'un barreau de chaise.

- Bonjour ! fit-elle d'une voix joyeuse ce qui eut pour effet de sortir le vendeur de sa torpeur. Il écarquilla les yeux quand il vit la jeune femme se tenir à quelques mètres de lui.
- Euh ouais 'jour... Vous v'lez quoi ? demanda-t-il, une fois revenu de sa surprise.
- Est-ce que... commença-t-elle avant de voir l'objet de ses recherches à gauche du comptoir : une petite demi-douzaine de maillots de bain. Elle les examina rapidement, sous l’œil quelque peu bovin du vendeur, et trouva celui qui lui convenait : un ensemble blanc qui serait un peu juste au niveau du soutien-gorge mais elle s'en accommoderait.

Elle régla son achat et se dirigea ensuite vers la guérite où se tenait le vieux Walt qui ressemblait un peu à Popeye, le costume marin et la boite d'épinards en moins. Le proprio, dévorant des yeux Vanina, lui donna la clé de sa chambre, l'informant qu'elle était voisine de celle de Dean. Elle le remercia d'un hochement de tête et grimpa l'escalier pour ensuite entrer à l'intérieur.

La chambre était de dimensions moyennes mais il y avait tout ce qu'il fallait : lit, télé, salle de bains, petit canapé et même un frigo. Ce n'était pas le Waldorf Astoria mais celui lui convenait parfaitement, surtout après tout ce qu'elle venait de traverser. Elle se déshabilla et prit une bonne douche chaude, se débarrassant ainsi de la crasse et de la poussière accumulée durant sa traversée du désert.

Après s'être séchée, elle enfila son bikini : comme elle s'y attendait, le soutif était assez juste pour sa large poitrine mais ça allait. Elle sortit de sa chambre et alla piquer une tête dans la piscine.

- Ah, ça fait du bien ! s'exclama-t-elle, sa tête émergeant de l'eau.

Mais où était Dean ?
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Vaan la lance Divine
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S’engouffrant vite dans la cabine de douche de sa chambre pour y laisser couler l’eau froide, Dean profita de cet instant rien qu’à lui pour laisser vagabonder ses pensées. Pensées qu’occupait peut-être un peu trop, ce sans qu’il ne le veuille, la bien jolie Priscilla et son short court, qui moulait ses hanches à merveille.

Dean n’avait jamais été infidèle. Il n’avait pas plus songé ne serait-ce qu’une fois à le devenir. Non, Dean était un époux, ainsi qu’un père aimant. Quand bien même les choses avaient quelque peu changé, depuis qu’il était devenu papa, que sa vie sexuelle en avait pris un coup, jamais ses sentiments pour sa moitié n’avaient changé. Il avait peut-être pris la sale habitude, bien clichée du routier standard, de se complaire dans la contemplation d’autres femmes dans de nombreux magazines qu’il achetait sur les routes, mais cela s’arrêtait là.

Il n’y pensait pas plus maintenant, alors qu’il se trouvait nu, et seul avec lui-même, seulement, sans doute pensait-il un peu trop à elle pour son bien. Avec toute la bienveillance d’un aîné, ou même d’un père, repensait-il à la situation qu’était la sienne, s’inquiétant de ce qui pourrait bien lui arriver, ou à ce qu’il pourrait faire d’autre pour lui venir en aide. Mais, c’était bien en homme qu’il pensait à elle, au moins les deux tiers du temps, alors qu’il en venait à comparer son opulente poitrine -qu’il ne pouvait que fantasmer- à celle de l’actrice de film pour adultes dont la photo était placardée devant sa couchette.

Il s’en voulait un peu, de penser à elle ainsi.
Il ne lui voulait rien, en soi, mais ne pouvait s’empêcher de penser qu’on ne voyait pas de femme comme elle tous les jours. Tout droit sortie d’un film, ou ce genre de truc, vous voyez ?

Dean se trouva même un peu honteux, quand il se mit à compter sur ses doigts depuis combien d’années il avait dû se la mettre derrière l’oreille. Ça remontait… au deuxième, genre… bien avant l’accouchement. Donc cinq ans au moins. Ouais, c’est ça. Cinq ans.

Ce qui était sûr, c'est que Dean approchait la cinquantaine, et que cette partie de sa vie était désormais derrière lui.

Avant d’aller plus loin -trop loin peut-être- dans ses conneries, Dean ferma le robinet d’eau froide et enroula une serviette autour de ses hanches. Retournant à sa bière, qu’il n’avait pas terminée, il pesta, constatant que fraîche elle n’était plus.

Ouvrant le frigo à côté de son lit, il en reprit donc deux, puis toqua contre la cloison qui devait séparer sa chambre à celle de la jeune femme qu’une boisson fraîche devrait ravir.

« Priscilla, une bière ? »

Aucune réponse. Il réessaya.

« Miss ? »

Toujours pas de réponse. Bizarre. Peut-être s’était-elle endormie ?
Fouillant dans son sac, le routier se sortit un short de bain, qu’il enfila par-dessous sa serviette. Il n’avait rien contre le fait d’exhiber son ventre, mais n’était tout de même pas fou au point de se présenter devant une jeune inconnue, à moitié à poil.

Son short enfilé, l'une de ses monstrueusement grosses baloches presque à l’air, mais heureusement cachée par sa serviette, Dean sortit de sa chambre, sa trousse de toilette et ses deux bières à la main, puis s’arrêta devant la petite fenêtre donnant sur la chambre de Priscilla.
Se penchant aux carreaux, il balaya la pièce du regard un instant. Elle n’était pas sur son lit, ni dans sa salle de bain, à en croire sa porte restée ouverte et donnant sur une pièce vide.

Dean lui avait dit qu’il n’en avait pas pour longtemps avec le téléphone. Peut-être avait-elle simplement pris son tour ? Sa compagnie avait beau lui être agréable, un vrai régal pour les yeux surtout, il espérait sincèrement qu’elle ait pu avoir quelqu’un au bout du fil. Quelqu’un qui pourrait vraiment l’aider, quoi.

Tout ce que Dean espérait à cet instant, c’est qu’elle ne se soit pas retrouvée collée par le vieux Walt, ou qu’il ait tenté de l’arnaquer, en lui proposant un rabais contre autre chose ou… ou… bref, tous ces trucs qu’il aurait bien été capable de tenter pour que ça égaye sa journée.

Descendant l’escalier, une nouvelle clope au bec, il inspecta la guérite d’un œil un peu sévère, puis s’en alla ensuite en direction de l’arrière du bâtiment, soulagé que le propriétaire des lieux soit toujours à sa place, les yeux rivés sur son journal.

Personne non plus à la cabine téléphonique.

« Bon… »

Continuant quelques mètres sous l’alcôve, Dean s’arrêta net, un sourire se dessinant sous son épaisse moustache, alors qu’il venait de retrouver Priscilla, visiblement en extase dans la piscine.

« Ah, je m’demandais bien où t’étais passée. »

Désignant d’un bref mouvement de tête la cabine derrière lui, il reprit :

« Alors ? T’as pu avoir quelqu’un ? »

Posant sa trousse de toilette sur ce même transat sur lequel il s’était assis plus tôt, il décapsula les deux bières et s’avança jusqu’à la piscine, posant l’une des bouteilles sur son rebord, à l’intention de la jeune femme.

« Tiens. »

Lui adressant un nouveau sourire, Dean fit ensuite demi-tour, allant s’installer, bien à son aise, sur le siège en plein soleil.
Laissant sa serviette retomber au sol, il ouvrit sa petite trousse et en sortit lunettes de soleil, et crème solaire. Deux indispensables de la saison.

Redressant un peu le dossier du transat, pour avoir meilleure vue sur la piscine, il ajusta les premières sur ses yeux, puis fit gicler une bonne rasade de crème, qu’il commença d’abord par étaler sur ses gros bras velus, galérant du fait de cette nouvelle clope, qu’il reprenait dans une main toutes les trente secondes.

« L’eau est bonne ? »

« Putain, j’espère qu’elle est pas trop chaude », rajouta-t-il en marmonnant ensuite.

Ses bras et ses joues ayant eues leur compte d’ambre solaire, Dean en appliqua ensuite sur son torse, qu’il massa lentement, de sorte à ce qu’elle pénètre bien à travers sa peau épaisse.

C’est alors qu’il se penchait d’un côté pour avaler une gorgée de sa bière, que le géant faillit la recracher aussitôt, alors qu’il venait d’apercevoir sa jeune interlocutrice de plus près, juste au bord du bassin, face à sa bouteille.

Ce que Priscilla portait, là, c’était… c’était…

« Wow. »

Incroyablement petit. Et serré. Foutrement sexy, pour sûr, mais certainement que ce n’était pas sa taille.

Détournant les yeux, Dean leva une main en guise d’excuse, riant encore de gêne.

« C’est pas c’que je voulais dire, pardon. Merde. Tu pourrais être ma fille. J'veux dire, ça te va super bien. Juste… Pfiou. Je m’attendais pas à ça, excuse-moi. »

Retournant à sa bière, l’air de rien, la gêne ne l’empêcha pas de garder ses yeux rivés sur ces jolis mamelons, qui fuyaient presque ce microscopique bout de tissu, qui devait pourtant leur servir de soutien. Caché derrière ses lunettes opaques, profita-t-il au moins de la vue quelques secondes de plus.

« Bon… hum. Et sinon, t’avais faim, nan ? T’as une idée de ce que tu veux manger ? Walt et Gary laissent toujours des cartes plastifiées… »

Tâtonnant une seconde sous son transat, Dean décrocha bel et bien quelque chose de sous celui-ci.

« Là, voilà. Tu vois ? Alors. Steak, burger… »
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Dean apparut quelques minutes après, tout sourire. Il lui demanda si elle avait pu avoir quelqu'un au téléphone, désignant du menton les cabines téléphoniques.

- Hum, il n'y avait personne au bout du fil, mentit-elle, s'appuyant contre le rebord. Je réessaierai ce soir.

Il lui tendit une bière qu'elle accepta avec un joli sourire et d'un "merci" chaleureux. Pendant qu'il avait le dos tourné pour se diriger vers l'un des transats elle en profita pour rafraîchir davantage sa bière en soufflant légèrement à travers le goulot. Pour être honnête, elle devait avouer que les pouvoirs cryogéniques étaient bien plus intéressants que les pouvoirs de feu, offrant bien plus de possibilités : on ne crevait jamais de soif, on avait une protection contre les fortes chaleurs, on pouvait congeler les aliments à volonté, créer des objets de glace ou refroidir n'importe quel gugusse qui vous cherchait des noises.
Le plus intéressant était qu'elle pouvait, quand elle dormait, baisser sa température corporelle pouvant même aller jusqu'à des températures négatives durant les longues phases de sommeil nocturne. La conséquence était que le vieillissement de ses chairs était ralenti durant ces périodes, paraissant plus jeune que son âge.

- L'eau est bonne ? lui demanda-t-il tout en se tartinant le corps de crème solaire.
- Oui... fit-elle avec un petit sourire tout en l'observant : il avait certes un peu de bide mais le reste était solide. Il avait des bras et des jambes musclées, des épaules larges, de sacrés battoirs en guise de main et elle se demanda depuis combien de temps ces dernières n'avaient pas caressé la peau d'une femme...

L'exclamation de surprise et d'admiration de Dean la sortit de ses pensées : le routier venait enfin de remarquer le bikini qu'elle portait, notamment le fait que le haut avait peine à contenir son opulente poitrine. Comme tout à l'heure, il se remit à bafouiller des excuses et Vanina haussa les yeux vers le ciel : c'était charmant au début mais là ça en devenait un peu lourd... Faisant mine de n'avoir rien entendu, elle sortit de la piscine tout en prenant sa bière :

- Pas mal, hein ? Il y en avait cinq ou six dans le drugstore, à côté du motel et j'ai pris celui-ci. Il est un peu juste au niveau du haut mais ça fait l'affaire.

Et pour ponctuer ses propos, elle rajusta le soutien-gorge de son bikini de manière à ce qu'elle se sente plus à l'aise, le faisant exprès afin de faire monter la pression sanguine dans une certaine partie du corps de Dean...

Pour masquer sa gêne, il évoqua le repas. Le menu était marqué sur une des cartes plastifiée qui avait dû traîner sous le transat. C'était on ne peut plus classique : cheeseburger avec frites, hamburger avec frites, T-bone steak avec frites et ainsi de suite, mais après une année et demi à manger de la nourriture certes nourrissante et équilibrée mais insipide et informe, le moindre plat de diner prenait des allures de festin de roi.

- Faisons classique : cheeseburger avec frites ! J'ai une faim de loup ! s'exclama-t-elle. J'ai également faim d'autre chose mais cela peut attendre... pensa-t-elle regardant Dean avec une expression gourmande.
Modifié en dernier par Voodoo le 05 juil. 2025 14:17, modifié 1 fois.
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Malgré ses lunettes de soleil, difficile de croire que Dean soit parvenu à rester discret, tandis qu’il n’avait plus d’yeux que pour Priscilla. Pour ses énormes lolos surtout, tant ils furent exhibés à sa vue, lorsque la jeune femme rajusta son petit haut, une fois sortie de la piscine.

Ces deux merveilles semblaient si… serrées, comprimées, ainsi étreintes par les ficelles tendues du bikini. C’était à se demander comment celles-ci pouvaient bien ne pas craquer sous le poids de ces bien jolies masses.
Les voir bondir au-dehors de ces ficelles devrait sans doute être un spectacle hors du commun.

Une courte seconde, tandis que Priscilla sembla lui demander son avis sur son maillot de bain, le routier s’imagina à quoi ils pouvaient bien ressembler, là-dessous. Jusqu’où ils tomberaient, une fois lâchés à l’air libre, et la forme qu’ils prendraient, dans leur hypnotisant rebond.

S’étant permis de la regarder plus directement, après son « pas mal, hein ? », Dean sentit le rouge lui monter aux joues, évidemment sans que cela n’ait de rapport avec le soleil. La gorge un peu serrée, il commenta tout bas.

« Ouais… moi j’trouve que ça te va bien. Là, la taille fait quand même tout. »

N’en revenant pas d’avoir osé lui dire un truc pareil, Dean eut une pensée pour sa femme, qu’il eût l’impression de trahir.
D’autant plus gêné, il se leva, acquiesçant à l’écoute de la commande que lui passait la jeune fille.

« Un cheesburger et des frites pour la 9, ça roule. »

Quittant alors la piscine un moment, l’espèce de grand dadais qu’il était resta pensif durant de longues minutes, tandis qu’il passait commande auprès de Gary. Si bien qu’il eût du mal à savoir ce dont lui aurait envie.

Il fallait dire que ce n’était pas vraiment son estomac qui parlait, alors que depuis les vitres donnant sur l’extérieur, Dean continuait de mater Priscilla sous toutes ses coutures, profitant bien assez de la vue qu’il avait sur elle de dos, sur son cul qu’elle avait gros et bien dodu, lui aussi ficelé comme un rôti, par les cordelettes du bas de son bikini.

Quand Gary finit par l’appeler, pour qu’enfin il vienne chercher ses œufs, son bacon et le burger de la jeune femme, il dut vite s’interrompre, tandis que presque trop machinalement, il avait attrapée la base velue de sa très large tour de chair pour se donner un massage, sous son short de bain.

S’étant senti raidir un peu, Dean n’avait fait que décaler son gros engin un côté de son bas, pour que cela ne le gêne pas, et ne se voit pas non plus.

Revenant à la piscine un court instant plus tard, les deux assiettes dans les mains, il y retrouva la jeune femme qui avait pris place sur un transat.
Posant son plat sur une petite tablette entre deux sièges, il reprit alors place.

« Au fait. Je t’ai pas demandé ce que tu fais dans la vie. T’as jamais songé à devenir mannequin, ou un truc comme ça ? Tu pourrais carrément. »

Attaquant ses œufs au plat, Dean glissa une nouvelle main discrète sous son assiette pour replacer correctement sa courte mais large saucisse, contre l’intérieur de l’une de ses cuisses.

Parler de mannequinat l’avait encore laissé trop pensif.
Avec le polaroïd qu’il avait dans son sac, il aurait pu en faire, des clichés à accrocher dans sa cabine…
L’espace d’une seconde, Dean se serait bien vu se soulager, et lâcher la sauce sur un instantané de ses seins, à l’arrière de son camion.

À côté de toutes ces femmes dans les magazines, Priscilla n’aurait clairement pas eue à rougir.

Finissant vite son assiette, Dean la reposa, un air préoccupé tirant les traits de son visage.

« Hum… si tu veux bien m’excuser. Faudrait peut-être que je réessaie d’appeler ma femme. Elle non plus, elle décroche pas. »
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Voodoo
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Fiche
Vanina avait remarqué l'embarras de Dean quand elle avait rajusté son soutien-gorge et, elle n'en était pas sûre, mais elle avait cru avoir vu une bosse dans le short du routier, et pas une petite bosse... Mais bon, il était possible que son imagination lui joue des tours. Le dénommé Gary, un type plus jeune, enfin moins âgé, que Walt, prit la commande tout en décochant à la jeune femme un regard gourmand. Visiblement les deux lascars devaient être frères, ou tout au moins avoir un lien de parenté ; ou alors, c'étaient deux personnes qui avaient comme point commun d'être de vieux pervers et, de ce fait, s'entendaient comme larrons en foire.

- Enfin bon, tant qu'ils se contentent de mater, je m'en fiche... pensa-t-elle. A vrai dire, elle éprouvait un certain inconfort quand des hommes la mataient, notamment sa poitrine, avec insistance, mais quand d'autres ne la calculaient pas du tout, elle s'en méfiait davantage : en général, ces personnes, avec leur air de ne pas y toucher, pouvaient très bien préparer un sale coup. Ceci dit, il y avait également la possibilité qu'elles soient gays...

Dean alla chercher leur commande et revint avec. Vanina, après avoir dit "merci" et "bon appétit" attaqua son repas. Elle poussa un véritable soupir de satisfaction une fois la première bouchée avalée : cela faisait un an et demi, depuis sa captivité, qu'elle en rêvait !

A un moment donné, le routier lui demanda ce qu'elle faisait dans la vie, lui suggérant qu'elle devrait se lancer dans le mannequinat. Elle se mit à rire à cette idée :

- J'y ai pensé mais mes seins sont trop gros ! sourit-elle, en regardant vers le bas. Je ne sais pas si tu as déjà vu des mannequins mais la plupart sont minces, pour ne pas dire anorexiques. D'ailleurs quand on sait que certains couturiers guettent la sortie des hôpitaux psychiatriques pour en recruter, il y a de quoi se poser des questions...

Une bouchée avant de poursuivre :

- Je pourrais faire instragrameuse ou ouvrir un compte Onlyfans pour montrer mon cul et mes nichons mais cela ne m'intéresse pas vraiment. Pour être honnête, les réseaux sociaux ne sont pas ma tasse de thé.

A un moment donné, Dean lui dit qu'il allait de nouveau appeler sa femme, qui n'avait pas décroché tout à l'heure, et elle hocha la tête :

- Je t'en prie ! fit-elle, se demandant si sa moitié n'était pas en train de s'envoyer en l'air avec un autre mec, pendant que son mari écumait la moitié des routes des U.S.A. J'ai vraiment l'esprit tordu ! C'est alors qu'elle eut une idée : attends encore un peu une heure ou deux, la soirée vient à peine de commencer et si ça tombe ta femme n'est pas encore chez elle. Profitons un peu de la piscine en attendant...
Voodoo en plein "travail" :
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Re: Hitchhiker* [pv Vaan]

Message par Vaan la lance Divine »

Vaan la lance Divine
Vaan la lance Divine
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Priscilla n’avait pas tort : ses mensurations étaient bien trop folles pour que lui soit permise une carrière dans le mannequinat. Difficile de ne pas voir, surtout alors qu’elle était vêtue de la sorte, qu’elle avait bien trop de formes.

Mais ça, quelles formes…

Assurément, ce n’était pas aux podiums et aux défilés que Dean avait pensé tout de suite. Avec un corps comme le sien, pensait-il, il existait sans doute encore tout un tas de magazines dont elle pourrait faire la couverture, quand bien même ceux-ci n’avaient plus autant le vent en poupe que par le passé, du fait de l’essor du numérique.

Qu’elle ne veuille pas non plus vendre son image était tout à fait compréhensible également.

Alors qu’il se relevait et allait prendre la direction de la cabine téléphonique, Dean s’interrompit tout de même, un peu surpris qu’il était de l’entendre dénigrer les réseaux. Entendre ça de la bouche d’une si jeune femme, c’était exceptionnel.

S’amusant de ce point commun qu’elle partageait avec lui, le routier s’arrêta ensuite net, lorsque Priscilla lui proposa de profiter un peu de la piscine, plutôt que de relancer sa femme dès maintenant. Sûrement avait-elle raison là-dessus aussi, se dit-il. Peut-être était-elle sortie faire des courses, ou quelque chose comme ça… il pouvait bien remettre son coup de fil à plus tard. Attendre que la nuit soit tombée, pour la savoir rentrée à coup sûr.

Poussant un soupir, Dean fit volte face, se massant la nuque tandis qu’il revenait faire face à la jeunette sur son transat.

« Elle, elle ne jure que par ça. Candy truc, clash machin… ma femme passe son temps collée à son téléphone, mais est pas foutue de décrocher quand j’appelle. Je comprends pas. J’vois pas ce que les gens trouvent à ces gadgets là. »

Il ne rebondit pas sur la façon qu’elle eût de parler de son corps mais, alors qu’il avait bien sous les yeux ce à quoi elle faisait référence, le routier dut contenir comme un soudain coup de chaud. L’entendre parler ainsi de ses… « nichons », avait quelque chose de particulièrement sexy, trouvait-il.

Retournant à côté de son transat comme s’il n’avait rien entendu, il reprit sa trousse de bain entre ses gros doigts, triturant la fermeture de l’objet un instant.

« C’est sans doute toi qu’a raison. Je ferai mieux de me détendre un moment. »

Retirant ses lunettes de soleil, Dean fouilla dans sa trousse pour leur faire un peu de place. Il en extirpa son vieux, mais toujours fonctionnel, polaroid, qu’il posa sur son siège. C’était avec ce même appareil, que le routier avait pris, quelques années plus tôt, la photo de famille qui trône depuis sur le pare-soleil de son camion. Un outil indispensable dont il ne se séparait jamais… et qui, contrairement aux autres modernités, ne l’avait jamais lâché.

S’étant ensuite défait de sa casquette, le gaillard alla tremper ses mains dans l’eau, commençant par mouiller ses cheveux, sa nuque…
L’instant suivant, alors que son regard se perdait dans le bleu du bassin, il tenta de chasser sa femme de ses pensées. Ce n’était qu’une question d’heures après tout, il n’y avait pas mort d’homme.

L’ennui, c’est que la chasser un temps de sa tête y laissait un vide, une place, qui ne saurait rester vacante très longtemps.

« Et toi tu fais quoi, gamine ? T’y retournes un peu avec moi ? »

Le haut de son buste tourné vers Priscilla, Dean descendit une à une les marches, entrant jusqu’à avoir de l’eau jusqu’au bas du ventre.

« Pfioouu… ok. Ok, elle est bonne. »

Pire que ça, il la trouva même un peu froide, passé un certain point.
Quand bien même son corps n’était encore qu’à moitié dans l’eau, il ne put s’empêcher de frotter l’un de ses bras, pour se réchauffer.

« E-elle est même froide, par endroit. T’as pas trouvé ? Bon, alors disons… quelques brasses, histoire de se rafraîchir, et après j’remonte faire une sieste une petite heure. Deal ? C’est que j’commence à me faire vieux, tu sais ? »

L’air amusé, il envoya un peu de cette eau froide jusqu’aux pieds des transats, comme s’il annonçait à la jeune femme son intention de lancer une bataille d’eau.

« Alors, tu viens ? »

S’enfonçant davantage dans l’eau, il nagea jusqu’au rebord faisant face aux transats. Lui tendant les bras, il l’invita ainsi à le rejoindre sans avoir à contourner de nouveau le bassin.
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Vaan, porteur de la Lance Divine, est constamment sous bonne escorte.
Son groupe se compose de :

Maëlle la barbare, Scarlet la mage noire, Ava la gouvernante, Natasha la mage de glace, Eri la médium, Vel & Cami, les guérisseuses, Melony la voleuse et Tar’ja la paladin.

Pour plus d’infos, voir ce topic : viewtopic.php?p=41502#p41502
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