Yoake est "La Nouvelle Aube" du Japon. Symbole du renouveau économique nippon, Yoake est une commune maritime de premier plan dans la politique du Japon.

Re: Une lueur rouge dans la nuit noire. [PV Leon Redgrave]

Message par Hosoo Ienaga »

Avatar du membre
Hosoo Ienaga
Messages : 86
Enregistré le : 15 août 2024 09:17
Fiche
Demande de RP
Une fois les morts éliminés, la kunoichi s'intéressa au duel de son compagnon. Face à lui, le lourdaud sépulcral n'en menait pas large ; il n'était pas fort d'un grand bagage technique, contrairement à son adversaire froid comme la Mort. Hosoo le surprit avoir recours à une magie singulière. A un feu d'outre monde qui, sous forme de chaînes, entrava le monstre au beau milieu d'un cercle rouge comme les enfers.
Ça, ce n'est clairement pas à la portée du premier venu.
Puis il y eut ce bras sombre - cette presque griffe qui n'appartenait pas à l'espèce humaine.
De toute évidence, ce Leon Redgrave manipulait un pouvoir contre nature.
Je ne pourrais le comparer aux miens.
Elle ne faisait qu'emprunter à ses proies là où cette énergie sinistre semblait carrément provenir de lui.
Tout en assistant à la fin du grand bourrin, Hosoo ne produisit aucun bruit. Pas un encouragement à l'adresse de son... allié ?
Dans son esprit, le doute s'était déjà installé.
Joue-t-il double jeu ?
Le doute, pas la certitude.
Le Devil Hunter s'était remis en mouvement. Il avait flairé la Pierre.
Comptait-il vraiment la détruire... ou la conserver pour un usage personnel ?
La kunoichi tenait toujours son ninjato. Elle raffermit sa prise dessus. Toujours sans mot dire, elle suivit Leon Redgrave jusqu'à la cachette de l'artefact. Elle l'observa soulever une dalle, puis user de télékinésie pour en déloger doucement le trésor impie.
Si je dois l'empêcher d'agir, c'est maintenant ou jamais...
Il était concentré sur leur - son ? - objectif, méditant quant à cette curieuse absence de protection autour de la dalle.
Leon Redgrave ne toucha pas le caillou diabolique. Pas plus qu'il ne le trancha de son sabre. Il se servit de son arme à feu pour le pulvériser en un million de particules écarlates !
En l'absence de déflagration magique - ils n'avaient eu droit qu'à une plainte lugubre -, la Chasseuse de démons se détendit un peu.
J'imagine que c'est plutôt encourageant, comme réaction.
Sans émotion aucune, le Devil Hunter rangea son arme et lui coula un regard.
Elle hocha lentement la tête... avant de se rendre compte qu'elle était peut-être un petit peu trop silencieuse.
La meilleure attitude pour éveiller les soupçons chez un potentiel adversaire.
Prenant une courte inspiration, elle força un sourire sous son masque et dit :

- Bien sûr ! C'est toi l'boss... Boss.

Il passa devant elle. La frôlant, avec dans l'idée de se diriger vers l'est de la ville. Vers la deuxième Pierre.

- Une minute.

Elle ne bougea pas, ses yeux sombres braqués sur son dos couvert par un manteau aux pans qui claquaient doucement au vent.

- Les Devil Hunters sont-ils tous comme toi ?

Une lueur dangereuse, aussi froide que cet acier qu'elle n'avait pas rangé, traversa son regard sérieux.

- Je t'ai vu te débarrasser du gros, l'informa-t-elle. Et j'ai vu ton bras.

Elle s'était complètement tournée vers lui.

- Tu n'es que la moitié d'un humain, pas vrai ?

Des paroles crues, lâchées d'un coup sec. A l'instar de ce kunaï, qu'elle avait largement eu le temps d'arracher à sa ceinture pour le lui lancer en visant la nuque !
Chasseuse de démons contre Devil Hunter ? En un moment pareil ?
Comment me verrez-vous ?
Image

Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.

Re: Une lueur rouge dans la nuit noire. [PV Leon Redgrave]

Message par Leon Redgrave »

Leon Redgrave
Leon Redgrave
Démons
Messages : 282
Enregistré le : 14 août 2024 13:28
Fiche
Le kunaï siffla, un éclair d’acier dans la brume, droit vers ma nuque. Mortel. Précis. Presque élégant.
Je ne bougeai pas. Pourquoi l’aurais-je fait ? Les siècles m’ont appris à sentir la mort avant qu’elle ne frappe. Un frisson d’adrénaline, familier, me traversa, mais mon visage resta de marbre. D’un simple effort de volonté, le kunaï s’arrêta net, suspendu à un souffle de ma peau. Télékinésie. Un tour de passe-passe que j’ai perfectionné bien avant que cette gamine ne voie le jour. Je tournai lentement la tête, juste assez pour croiser ses yeux. Noirs, brûlants de défi, mais pas de peur. Pas encore.

Intéressant. Elle a du cran.

« Moitié humain, hein ? », dis-je en levant une main, et le kunaï pivota dans l’air, sa pointe se tournant vers elle, comme un chien obéissant. « Joli lancer, gamine. Mais si tu veux danser avec moi, assure-toi d’avoir les reins assez solides. »

Je laissai le kunaï tomber. Il heurta le sol dans un claquement sec, roulant dans la poussière entre nous. Pas un pas vers elle. Pas encore. Mon manteau rouge ondulait dans la brise, et je laissai le silence s’installer, pesant, presque palpable. J’observais ses traits, sa posture. Une chasseuse. Une tueuse. Mais quelque chose de plus sombre dansait dans son aura, une étincelle démoniaque qu’elle ne contrôlait pas totalement. Ça me rappelait… moi. Autrefois.

Et ça me rappelle pourquoi je hais ce que je suis.

« Tu veux savoir ce que je suis ? »
repris-je, un sourire en coin, plus par habitude que par amusement. « Un démon, gamine. Un vrai. Pas un de ces cafards que tu pourfends pour te donner bonne conscience. Mais je chasse les miens. Pourquoi ? C'est une longue histoire, mais peut-etre que je te la raconterai si t'es assez sage. Et toi ? » Mes yeux se plissèrent, fouillant les siens. « Cette foudre que tu invoques, ce parfum de soufre dans ton sang… ce n’est pas très humain non plus, si tu veux mon avis.»

Un pas en avant. Juste un. Mon aura s’épaissit, une pression subtile, comme une lame effleurant la peau. Pas pour l’effrayer – elle n’était pas du genre à trembler – mais pour lui rappeler que je n’étais pas un vulgaire mortel.

Je marquai une pause, la jaugeant. Ses yeux brillaient toujours de cette lueur farouche, mais il y avait autre chose. De la curiosité, peut-être ? Ou juste de la méfiance. Peu importait. J’avais vu trop de regards comme le sien, humains ou non, pour m’en émouvoir. Mais quelque chose en elle… quelque chose me poussait à ne pas tourner les talons tout de suite.

« Deux Pierres restantes, » ajoutai-je, ma voix redevenant froide, mécanique. « L’est de la ville. On bouge. Si tu veux toujours me planter un couteau dans le dos, fais-le après le boulot. Ça me donnera une raison de rester éveillé. »
Image
Répondre

Retourner vers « Atarashï Yoake »