La Terre ne se limite pas qu'à une ville au Japon !

Re: Cet aléa qui te va si bien [Marishka]

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Balthazar Noël
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Deux minutes? Balthazar avait bien des défauts mais parmi les rares qualités qu'on pouvait lui attribuer, celle de savoir satisfaire une femme était l'une des plus recommandables. Bien sûr, chacune de ses partenaires avait ses propres envies et généralement, cela tournant autour d'une bonne grosse séance de baise bien hardcore car après tout, c'est la passion première qu'il inspirait (pour les connaisseuses et expertes ...). Mais il pouvait aussi fort bien s'accommoder d'une novice en la matière, ce qui avait l'air d'être le cas d'Alma. Balthazar avait remarqué ses hésitations dès qu'il l'avait vraiment entreprise. Ok, surprise! Celle-là n'a surement pas l'habitude d'écarter les cuisses pour le passage d'un homme. Qu'importe, si elle ne le repousse pas, c'est qu'elle est ouverte à une nouvelle forme d'exploration. Il s'agira juste de ne pas lui faire mal (sauf si elle le demande) et d'user de douceur pour éviter un aller direct pour l'hôpital (pour les deux).

Elle a gémi. Un point pour le colosse, et un laissez-passer qui élargit son champ d'action. Alma est humide, renfrognée mais humide. Derrière son attitude de badass, il y a un monde de plaisir à explorer et exploiter. Ne parlons pas tout de suite de pratiques particulières mais au moins, le premier pas est fait et c'est une réussite. Heureusement que Balthazar a le nez entre les seins de la brunette car sinon, elle le verrais sourire d'une satisfaction sincère et toute masculine.

L'homme n'attend pas. Évidemment, il est inutile qu'elle précise qu'elle n'est pas prête pour une pénétration tout ce qu'il y a de plus commun. Pour que Balthazar passe, faut déblayer le chemin, ou au moins le préparer.

Donc , il persévère. Autour de son doigt, les lèvres l'enveloppe et comme l'endroit est relativement préservé, la sensation d'étroitesse est particulièrement vive. il s'ajuste, amplifie son mouvement de haut en bas tout en adoptant des torsions très professionnelles qui permettent un palpé complet de ces premiers centimètres trempés. Les muqueuses, c'est sensible, donc c'est Alma, en gigotant, qui fait une bonne partie du boulot et qui l'aide pas mal à relever le défi. Et puis, le poids de la jeune femme fait aussi le reste et en trente secondes, le majeur de Balthazar est totalement aspiré dans ce joli petit corps. Tous les vagins sont les mêmes et une fois qu'il l'occupe, il sait ce qu'il doit titiller tandis que son pouce, à l'extérieur, se charge d'atomiser un clitoris qui ne demande que ça.

L'homme relève les yeux sur le visage d'Alma. De sa main libre, il lui ôte son débardeur. il lui saisit ensuite le nuque et fait pression sur les zones abritant les artères occipitales, alimentant le cerveau. C'est une forme de plaisir que de limiter cette irrigation, cela génère un fourmillement, une impression d'être soumis à un plaisir fulgurant et dangereux. Alma est dans les griffes d'un tigre, un tigre qui ne va pas la dévorer mais l'amener à un orgasme totalement débridé.
Balthazar lui prend le menton entre ses dents et mordille au même moment où son index vient se frayer une place aux côtés de son majeur. L'écartement se fait bien, et la cavité vaginale est totalement occupée. L'homme perd volontairement en douceur pour privilégier un doigté plus dense, plus dominateur, plus viril, destiné à l'accomplissement d'une jouissance sauvage.

Parler n'est pas utile, il réagis au langage corporel d'Alma. La moindre tension ou relâchement lui parle et il s'adapte, accompagne, domine ou contrôle dans le sens qui lui convient à elle.
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Marishka Auschwitz
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Elle comprend que dalle ! Tout ce qu’elle sait, à peu près, c’est qu’il y a un doigt en elle et qu’elle est en plein parc. Le reste, c’est son réseau saturé d’informations. Plutôt de sensations. Et le genre puissantes ! Alors elle « subit ». Ca n’a rien à voir avec un combat. Elle n’est pas non plus pucelle. Elle a partagé la couche de plusieurs femmes. Et chacune avait son style particulier et efficace. Mais ce que lui fait Balthazar ? C’est… différent. Pour ne léser personne.

Ses petits seins sont maintenant en contact direct avec l’air. Où est passé son débardeur noir ? Elle n’en a aucune foutue idée. Tout comme elle ne comprend pas la perte de sensation qui en améliore une autre. Elle se sent…sexe. C’est débile. Mais elle a l’impression d’être ses cuisses ouvertes et de couler comme une putain de chute d’eau. Elle n’arrive plus à réfléchir. Ce doit être de la magie ! Et ça pulse. Et ça chauffe. Et ça monte. Putain de saloperies de marée montante !

Il y arrive. Tendue ! L’orgasme la frappe en moins de deux minutes. Hors de question pour elle de gueuler dans un parc public. Elle en a vaguement conscience. Et c’est aussi le moment de se « venger ». Elle aurait du l’engueuler, l’insulter, le frapper quand il l’a déshabillé pour avoir accès à sa petite poitrine. Alors elle plante ses dents à la base de son cou. Comme si elle allait le transformer en vampire ? Comme si elle allait le bouffer tel un zombie non pornographique ? Peu l’importe que l’image ne soit pas glamour. Elle mord fort pour laisser passer l’orgasme. Elle se donne quelques secondes où elle s’affale sur lui. Sans. Aucune. Fierté…

« Enfoiré… »

Elle lui jarte sa main toute poisseuse de son jus ailleurs que dans son jeans. Elle ne laissera pas le squatteur agir comme il l’entend. Puis elle se libère de son étreinte. Elle voudrait être fière sur ses jambes tendues. La réalité est autre. Ses jambes sont flageolantes. Même sa psyché est encore impactée. Disons nauséeuse.

« Tu l’as balancé où mon haut ?! »

En colère. Elle ne pense qu’à se barrer. Où ? Elle ne sait pas. Ce n’était pas bien ce que lui a fait vivre Balthazar ? Bien sur que oui c’était agréable. Alors quoi ? Alors elle se barre tout de même ! Elle se déteste. S’être autant donnée à un inconnu. Avoir tant perdu le CONTRÔLE ! PUTAIN de putain de PUTAIN !!

Elle récupère son débardeur noir et manque tomber tant son corps ne lui répond plus.

« Je me barre… »

Elle essaie de se rhabiller et de partie en même temps. Elle n’y arrive pas. Elle galère comme pas possible.

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Balthazar Noël
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Hé bé quoi ? Elle lui avait demandé deux minutes et il avait tenu le pari, enfin, le deal, l'exploit. Le nom, on s'en fout tant que l'objectif est atteint. Alma a imposé un délai avec de préférence une fin heureuse et Balthazar a respecté la volonté de la miss de la meilleure des manières. Après, des filles avec des réactions bizarres ou impressionnantes, il en a déjà rencontré. Ca peut surprendre mais d'expérience, le colosse sait qu'il est capable de gérer.

Mais là, alors que tout allait pour mieux et qu'il s'était régalé à sentir Alma gigoter sous ses caresses et son doigté profond, il pensait que tout naturellement, elle allait venir après s'embrocher sur sa queue et profiter de son endurance en vue de se faire exploser bien comme il faut.
Bon ... Elle l'a un peu mordu, il lui rendra bien, et puis c'est mignon ce besoin de marquer sa faiblesse passagère par un acte un peu plus viril. le coup de dents signifie : j'arrive encore à réfléchir. Pourtant Alma semble toute chose et pas totalement en possession de tous ses moyens. Et ouais, c'est généralement ça une première avec Balthazar. On s'imagine une grosse défonce bien grasse et on est surprise par un expert qui ne mobilise pas tout de suite ses gros muscles pour envoyer la purée.

De son côté à lui, c'est toujours intéressant de fragiliser la vitrine pour pouvoir mieux entrer après. Quand c'est trop rude, ça gueule et ça saigne. On en met partout, ça tâche et le sang sur les jeans, c'est chiant à nettoyer. Aussi ce petit préliminaire apporte un peu d'élasticité car pour la suite, le corps d'Alma risquera fort de devoir en mobiliser beaucoup. Imaginez un peu si on essayait d'introduire un menhir dans le cul d'une poule sans préparer le terrain ... Vive les dégâts!

Et puis, ça lui a aussi indiqué les petites faiblesses physiques de la brunette et si elle aimait ça, se faire doigter dans cet environnement bucolique, certes peu propice à la reproduction mais charmant quand même.

Donc tout va bien mais la rebelle de service réapparait pas commode et un peu perdue. Elle n'a pas l'assurance du début de leur rencontre, elle semble autant épuisée que satisfaite mais son visage se ferme sur une incompréhension qu'elle ne doit surement pas comprendre elle même. Elle veut se barrer? Ben pourquoi? Quelqu'un l'attend pour un deuxième round ailleurs?

Nan ... C'est juste qu'elle doit seulement accepter qu'elle a vraiment prit son pied.

Balthazar la rattrape alors qu'elle titube. il ne dit rien, ce serait comme balancer de l'huile sur le feu. Et comme ils ont un peu le même caractère, il se dit que ça doit turbiner pas mal dans son ciboulot. Maintenant le silence c'est bien mais faut pas en abuser non plus.

"Tu dépotes Alma."

Il ne la toise pas mais comme il est plus grand elle, ben ... son regard va du haut vers le bas.

"Je te proposerais bien de te venger sur moi mais ..."

Il lève les mains en signe de reddition apparente.

"... si tu pars ce serait dommage et je pense sincèrement qu'on passerait à côté de quelque chose de cool. Maintenant, si j'ai été trop gentil, tu peux me le dire. Je pense que t'aimerais bien me sentir plus hargneux non ?"
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Re: Cet aléa qui te va si bien [Marishka]

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Marishka Auschwitz
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« Connard ! » lui dit-elle en étant obligé de lever la tête.

Cet enfoiré qui la regarde de haut. Tout content d’avoir ses doigts trempés de sa mouille de plaisir.

« Connard… » lui répète-t-elle avec beaucoup moins d’entrain.

Elle était partie. Elle n’y arrive plus.
Il lui propose de se battre. Elle réalise qu’elle n’en a même pas envie. Enfin, un petit peu quand même. Mais pas trop. Elle sentirait même un « truc » de culpabilité par rapport au sang qui coule au niveau du cou du colosse.

« Je ne sais pas comment ça se passe dans ta tête. Trop gentil ? Ca veut dire quoi cette merde ? Et j’ai vraiment pas du tout envie de te sentir plus hargneux, OK ! »

Mais sa voix à chevroter dans sa dernière réplique. En imaginant ce que « hargneux » pourrait signifier pour elle, sa… disons que le sexe faible qu’elle représente s’est sentie… faible. Ouais. Parce que ça va commencer à mal se mettre si elle commence à papillonner dans son bide et flageoler des guiboles parce qu’elle imagine se faire étouffer par le poids du Mâle. Mettons-lui-même une majuscule pour lui faire plaisir. Même si elle n’en dit rien à voix haute.

Alors elle le toise. Et plus elle le toise, plus elle sent qu’elle reprend le contrôle de son corps. De ses sensations. De ses sens. Ici, dans un parc, il n’y a pas besoin de ses réflexes de survivaliste pour compter les portes de sortie. Elle peut littéralement se barrer partout.

Non. Non et non, elle ne se barrera pas. C’est une putain d’opportunité ce Babal sauvage tout de même. Elle le sait. Elle le ressent. Mais elle s’est déjà trop… donné.

« Tu es un enfoiré, ok ? Parce que tu es une sorte de magicien. Franchement, je ne comprends toujours pas comment j’ai pu perdre autant le contrôle. Avec un putain d’inconnu ! Et dans un endroit public ! Ouais, je gueule, et alors ? TA GUEULE, toi, regarde ailleurs ! »

Un gars avec un casque sur les oreilles qui passait près de là. La dernière insulte n’était pas pour le colosse. Il ne peut pas tout déguster, tout de même.

Puis son doigt vient tapoter le torse du colosse. Comme une attaque physique. (et en même temps, il y a autre chose. Elle réalise les muscles et leur attrait pour elle…). Son autre main solidement fichée sur sa hanche.

« Fais attention à ce que tu vas dire après ça. Parce que franchement, j’ai très envie de te tuer. Et ce n’est pas une expression. Si tu le voulais, tu aurais pu me tuer tout à l’heure. Me capturer pour me retrouver enfermée loin des miens. J’ai eu de la chance. Mais ça ne veut pas dire que tu seras aussi… « gentil » à l’avenir. Donc ! Donc, ça me fait chier d’avoir perdu le contrôle. Mais je ne vais pas te dire que je n’ai pas aimé. J’ai tout lâché… Je n’ai rien compris. Je n’étais que… sensations. Et le genre bonnes. Alors je crois qu’on va en rester là. Tu ne remettras pas tes gros doigts habiles dans mon jeans, ok ? »

Le séducteur va en prendre un coup probablement. Le poisson était dans son filet mais semble parvenir à s’échapper du filet. Détestable métaphore tue-l’amour, oui… Mais point positif ? Alma est toujours présente. Elle ne s’est pas barrée. Et elle a avoué à demi-mots qu’elle aimait bien Babal. Pas aimer genre amour, attention ! Mais voilà. Ils ont une chance de vivre un truc qui pourrait durer un petit bout de temps.

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Balthazar Noël
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La maçonnerie, c'est pas une science exacte. Tout un tas de variations peuvent modifier ou pas l'état d'une structure. Parfois ça tient alors que ça devrait s'effondrer, et parfois un truc réputé éternel se vautre à la première secousse. Mais il y a une chose qui ne change pas: une fissure ne peut que s'agrandir. Une fois qu'une brèche est ouverte, elle est destinée à fragiliser son support. Alors Alma n'est ni une maison ni un quelconque immeuble, mais une brèche, elle en a une. c'est une fracture en fait, un canyon naissant, une ligne sismique en formation.

Balthazar l'écoute se protéger, ou en tout cas tenter de préserver la mémoire d'un isolement voulu ou pas de la proximité des hommes. Il n'aura fallu qu'un doigt ... enfin, deux ... pour faire voler en éclat tout un tas de croyances. C'est que c'est pas si pourri un mec! Faut juste trouver le bon, s'y accorder, écarter un peu les cuisses et laisser faire pour voir si ça matche. Et ouais, sans compter les points, on peut dire que Balthazar à remporter une victoire favorable à tous les deux. C'est que c'était mal parti quand même et il lui aura fallu bosser pour donner une image de lui qui vaille la peine d'être retenue.

Et puis, il faut être humble après l'accès à un orgasme. Elle ne lui a pas dit: défonce moi, ou baise moi. Non, il la laisse profiter de ce courant électrique qui indique au cerveau qu'il se passe un truc exceptionnel à l'étage du bas mais que ça gère sans avoir besoin de faire activer la procédure de secours.

Il hausse les épaules.

"T'inquiètes pas. Je suis pas du genre à commenter ce genre de trucs. Faut le prendre comme ça vient. Je nous sentais bien et on a fait le job ensemble."

L'homme qu'Alma envoie chier ne représentant aucune menace, Balthazar cherche le haut d'Alma, et le trouve en boule pas loin, entre deux racines. Il lui tend et pendant qu'elle s'habille, il s'essuie la main sur son jean. Bon sang qu'elle a envoyé!! Qu'est-ce que ça doit être avec une b....

Mais ça, il semble qu'il ne va pas le savoir tout de suite. Ok, bien sûr, il laisse à Alma le choix de la suite et il peut bien comprendre que niquer à la vue d'inconnus peut être dérangeant donc, il peut bien attendre. Mais ce n'est pas pour autant qu'il lâche prise. Quand Alma est prête, c'est à dire qu'elle a l'air vivante et plus figée les yeux papillonnant, il s'approche d'elle et enroule son bras autour de sa hanche pour l'emmener.

Ils ne sont pas mignons, ils font un peu peur en fait. Imaginez un ours se baladant avec une louve, ou une hyène, qui croisent votre chemin ... Ils font cet effet là. Et comme Alma est faible, Balthazar se fait un plaisir de la maintenir contre lui. Elle est légère mais sa présence est magnétique à présent, maintenant qu'il la connait aussi intimement. Et puis ça laisse cette impression de puissance masculine occulter le terrain d'exercice de la jeune femme. Elle peut s'imaginer ce qu'elle veut, si elle demande, elle l'aura et ça, se faire des films, c'est super excitant.

Ils reviennent à la civilisation. A ce stade, plus besoin de s'engueuler hein?

"J'ai de la vodka à ma chambre d'hôtel. On pourra y commander à bouffer si ça te dit. Et puis en vérité, j'ai pas vraiment envie de te lâcher là. Ta chaleur me plait. On se dit les choses hein Alma? Comme elles sont."
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Re: Cet aléa qui te va si bien [Marishka]

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Marishka Auschwitz
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Pourquoi elle se laisse faire ? Pourquoi elle le laisse poser sa main contre sa hanche et la coller contre son corps de colosse ? Elle n’est pas une putain de petite chose fragile. Et pourtant… elle ne lui dit rien. Et elle n’essaie pas de fuir. Incompréhensible.

Pendant qu’ils traversent le parc collé l’un à l’autre, Alma se pose mille questions au travers du regard des gens. Est-ce qu’elle apparait comme la pauvre fille ? Est-ce que son jeans présente une tâche honteuse à l’entre-jambe ? Est-ce que ses tétons pointent et la présentent comme une sorte de bimbo, genre qu’elle déteste ? Pourquoi ont-ils peur ? Elle ne trouve pas que Balthazar (Babal ?) fasse peur ? Ce serait donc elle ?

Et soudainement c’est le retour des bruits de la ville. Et elle doit se concentrer quand elle réalise que son… partenaire ? lui parle.

« La vodka c’est hors de question. »

Le ton est froid. La réponse a été cinglante. Mais les deux doivent déjà comprendre la suite. Ca n’a pas été un non catégorique. En fait, ça prouve déjà qu’elle le suivra. Ca l’agace. Ca se voit sur son visage. Puis elle reprend. C’est qu’elle n’a pas vraiment encore donné sa réponse.

« Avec ce que tu m’as fait subir, ouais, je crois que ce serait pertinent de ta part que je reprenne des forces. J’ose même pas te demander de quel genre de chaleur tu parles. On va dire que c’est le fait que tu me colles comme si j’avais perdu la capacité de marcher. »

Elle n’a pas du tout envie de reparler de sexe. Son corps n’est pas encore en phase avec son esprit. Si le premier aurait tendance à en redemander, le second veut à tout pris reprendre le contrôle de tout. De la situation. De son corps. Babal est un putain d’inconnu, OK ! Ouais… peut-être qu’Alma essaie de se mettre des œillères parce qu’elle… aurait la trouille ?

« Je veux un truc qui nourrit bien. Genre nouilles carbonara. Ou, non, pas un gros morceau de viande. Ou alors un bon gros hamburger de qualité. Si c’est froid ou si c’est mauvais, il y a des chances que ça finisse écrasé contre ton corps de colosse, c’est entendu ? »

Ou comment le complimenter sans vraiment le faire. Parce que clairement que pour Alma, comparé Babal à un colosse, c’est un bon point. Et ouais, elle réalise qu’elle recommence à lui donner son surnom quand elle pense à lui. Une nouvelle preuve qu’elle l’aime…non, qu’elle l’APPRECIE. Il ne faudrait pas que les choses aillent trop vite. Alma ne veut pas d’une nouvelle connerie à ajouter à sa longue liste.

*Je lui parle du réseau des maisons magiques ? *

Elle écarquille brièvement les yeux. A quoi vient-elle de penser, putain ?! Hors de question.

« Je… il faudra que je prenne une douche. Mais seule, hein ! Parce que… parce que voilà. »

Dans une rue, il y a forcément des boutiques. Alma en voit une de fringue et rentre dedans presque comme une furie. Avec une majuscule, ça en jetterait probablement ! Elle va y acheter une culotte. Peut-être même aussi autre chose. En fait, ça pourrait dépendre de Babal. S’il entre ou non. Au pire, elle achètera un truc à l’identique et ils iront à l’hôtel du colosse pour manger.
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