Rachnera Arachnera sentit une vague d’amusement sadique monter en elle face à l’enthousiasme désinvolte de la gobeline, ses paroles audacieuses résonnant dans la grotte comme une provocation délicieuse. Ses six yeux rouges scintillaient d’une lueur prédatrice, captant chaque détail du corps frêle mais robuste de Maggot, prisonnière de ses toiles. La gobeline, avec sa langue déliée et son sourire insolent, semblait presque trop à l’aise dans ses liens, une attitude qui attisait à la fois l’irritation et l’excitation de la Papillon de Platine. « Une proie qui parle autant… et qui ose plaisanter dans mes filets ? » murmura-t-elle, sa voix rauque glissant comme une caresse menaçante, ses lèvres s’étirant en un sourire carnassier dévoilant ses dents pointues. « Tu es soit courageuse, soit incroyablement niaise, petite chose. »
D’un mouvement fluide, ses huit pattes glissèrent sur les parois de soie scintillante, ses griffes acérées manipulant les fils avec une précision surnaturelle. Elle tendit un fil invisible accroché au plafond, et dans un chuintement doux, les toiles s’animèrent, soulevant Maggot du sol. Les liens autour de ses chevilles et de ses poignets se resserrèrent, suspendant la gobeline à un mètre du sol, son corps nu offert comme une œuvre d’art dans un tableau arachnéen. Les fils renforcés s’enroulèrent plus étroitement autour de sa poitrine, formant un harnais sensuel qui comprimait ses seins avec une pression calculée, soulignant leurs courbes vertes avec une tension érotique. D’autres fils, plus fins et vicieux, glissèrent le long de son intimité, longeant la fente avec une précision provocante, exerçant une pression légère mais insistante, assez pour faire frémir sans offrir de soulagement.
Rachnera s’approcha, son abdomen orné d’un crâne stylisé frôlant le sol, ses cheveux lavande cascadant sur ses épaules alors qu’elle se penchait vers la gobeline suspendue. « Ne fais pas la maligne, petite proie, » murmura-t-elle, sa voix basse et menaçante, chargée d’une promesse perverse. Ses griffes effleurèrent la joue de Maggot, traçant une ligne délicate mais intimidante, avant que sa langue, longue et agile, ne glisse lentement sur la peau verte, laissant une traînée humide et brûlante. « Tu parles beaucoup, mais voyons si tu peux garder ce sourire face à un peu de… discipline. »
Avec un claquement de doigts, elle invoqua ses minuscules araignées, des créatures scintillantes aux pattes délicates, qui jaillirent des ombres de la grotte comme des étoiles filantes. Elles grimpèrent le long des toiles, se dirigeant vers Maggot avec une précision orchestrée. « J'espère que tu n'es pas arachnophobe, mes petites chéries adorent jouer, » susurra Rachnera, ses yeux brillant d’une lueur sadique. Les araignées s’éparpillèrent sur le corps de la gobeline, leurs pattes légères chatouillant la peau sensible de son ventre, de ses cuisses, et même des zones où les fils pressaient son intimité, amplifiant la sensation par des picotements incessants. Certaines s’aventurèrent sur ses seins, leurs mouvements rapides et taquins provoquant un supplice délicieux, oscillant entre plaisir et frustration.
Rachnera se redressa, ses pattes avant caressant les fils pour ajuster leur tension, resserrant légèrement les liens autour de la poitrine et de l’intimité de Maggot, intensifiant la pression. « Tu aimes ça, n’est-ce pas ? » murmura-t-elle, son souffle chaud frôlant l’oreille de la gobeline, sa langue traînant à nouveau, cette fois sur son cou, avec une lenteur provocante. « Une gobeline si bavarde, si audacieuse… mais ici, c’est moi qui décide du jeu. » Elle tira un fil, inclinant la tête de Maggot en arrière, exposant davantage son cou à ses lèvres, tandis que les araignées poursuivaient leur danse cruelle, leurs pattes chatouillant sans répit.
La grotte, baignée de reflets lavande et argentés, vibrait d’une tension érotique, les toiles frémissant sous chaque mouvement de Maggot. Rachnera savoura l’instant, son corps imposant planant au-dessus de sa proie, ses griffes jouant avec les fils comme une marionnettiste perverse. « Tu vas continuer à faire la maligne ? » murmura-t-elle, sa voix dégoulinant de malice. « Je vais laisser mes araignées te taquiner jusqu’à ce que tu me supplies d’arrêter… ou de continuer. » Ses yeux rouges scintillaient, attendant la réaction de la gobeline, prête à prolonger ce jeu de domination jusqu’à ce qu’elle cède complètement à son emprise.