The Multiversity

[Camille Marquise]

Camille était assaillie de toute part. Et il n'était pas à l'aise. Il n'était pas un esclave du manoir Warren pas plus qu'il n'était une célébrité ou un acteur X. Il n'était qu'un homme "diminué" avec sa silhouette feminine. Un homme qui avait suivi un monstre qui avait ravi ses fesses (son coeur !) pour l'emmener dans un monde complètement inconnu. Tout changeait si vite. Ça lui donnait une forme de vertige !

Mélinda Warren l'embrassa et caressa ses fesses.
Sa Shaïra le réclama. Il se sentit mieux avec ses deux mains sur ses épaules. Comme...s'il portait une sorte d'armure pour faire face aux relations sociales.
Même Shii s'était faite une place. Il sentait encore l'humidité de ses lèvres dans le creux de son cou.

Mais il y avait surtout ce "clone". Une version améliorée de lui même. Et ce n'était pas à cause de ses attributs animaux. Il brillait d'une force qu'il ne possédait pas. Probablement la confiance en soi...

Inévitablement, la sentence tomba. La propriétaire du manoir lui exposait ses fautes. Miséricordieuse, elle lui laissait une chance. Pour assainir les relations entre toutes. Pour obtenir ce foyer que lui et Shaïra étaient venus chercher.

Kamiye : "Je crois que tu sais que tu peux me faire confiance."

"Euh, oui ?"

Kamiye : "Tu es habillée comme une maid. Au féminin. Tu es inexpérimentée. Sans compter que..."

L'hybride avait connu plusieurs jeux de rôle. Il avait expérimenté le fait d'être le "sexe faible". Aujourd'hui, les rôles étaient inversées. Alors, épaulé par le regard et les mots de sa Maîtresse, il empoigna cette opportunité.

Kamiye : "...que je suis l'animal. Je suis l'alpha de nous deux. Et tu vas apprendre où est ta place."

L'hybride sourit et montra les crocs. Ce qui était stupide mais Camille le réaliserait plus tard. Car Kamiye n'avait pas de crocs. La situation et son cerveau avaient "maquillés" le tout.

Kamiye : "On va y aller par étape, ma petite servante. Et tu vas commencer par te mettre à genoux. Voilà, bien. Tu es très mignonne et très obéissante. Maintenant, prends mon sexe dans ta bouche."

Impossible pour lhybride de regarde le monstre-serpent. S'il le faisait, il perdrait tous ses moyens. Par contre, Shii ? Avec elle, il echangea un sourire malicieux. Un regard joueur.

Camille se sentait comme dans un état second. Sans comprendre vraiment pourquoi, il se retrouva agenouillé. Cette version de lui-même qui était aussi un autre était "supérieure". Kamiye était comme un cristal taillé. Camille n'était qu'un roc brut dissimulant sa préciosité en son sein.

Et ? Et Camille porta le sexe si parfait, si lisse de Kamiye entre ses lèvres. Quelle étrange expérience...il n'était pas attiré par les hommes. Tout comme il croyait avant ne pas être attiré par les monstres. Mais cet hybride ? L'expérience...pourrait bien lui plaire.

[Shaïra Elrunalan]

Ces rapprochements entre son Camille et le Kamiye de Mélinda, Shaïra les percevait. Elle ne pouvait pas nier que voir ces deux beaux éphèbes s’embrasser avec ferveur lui plaisait. C’était une vue très agréable, à n’en pas douter. Elle sourit doucement, tandis que Kamiye prenait l’ascendance, affirmant être l’alpha en raison de ses attributs bestiaux. L’argument amusa Mélinda, qui sourit également à son tour. Près de Kamiye, elle sentait que ce dernier avait pris confiance en lui, et qu’il prenait les devants. La différence réelle entre Camille et Kamiye ? Le premier n’avait pas Mélinda comme Maîtresse ! Et, aussi charmante que soit Shaïra, elle n’avait sans doute pas le talent inné de Mélinda pour mettre les autres en confiance.

Camille s’agenouilla doucement devant Kamiye, et préféra regarder Shii que Shaïra. Elle était sûrement moins impressionnante, et était donc plus à même de le rassurer sur ce qu’il faisait. Mélinda, elle, se mordilla doucement les lèvres devant ce magnifique spectacle.

« Vous êtes si beaux, tous les deux… »

Si Kamiye la verrait, s’il croisait son regard, il y verrait sans doute cette lueur malicieuse et pétillante que les beaux yeux verts de Mélinda faisaient quand une situation l’excitait fortement, ce qui était bien le cas ici. Elle avait hâte d’avoir ces deux beautés dans son lit, et semblait avoir totalement oublié les provocations initiales de Camille. Cela n’avait été qu’une excuse pour le contraindre à accepter de coucher avec Kamiye. Ce n’était pas la première fois que Camille se heurtait face à ses propres orientations sexuelles. Il était en couple avec une monster girl, cela avait naturellement de quoi vous amener à vous poser des questions. Il finit donc à genoux devant Kamiye, tandis que Shaïra se rapprocha, sa queue glissant lentement sur le sol.

Elle les entoura avec sa queue, tournant autour du duo, de Mélinda, et de Shii, sa queue étant suffisamment large pour cela. Camille sentit Mélinda s’agenouiller à côté de lui, et caresser d’une main ses cheveux.

« Là, là, laisse parler tes désirs, mon chéri… Tu es parti vivre avec une Lamia, tu as dû avoir bien plus bizarre dans la bouche que la magnifique queue de mon adorable Kamiye… »

Au-dessus d’eux, Shaïra posa sa main sur l’une des épaules de Kamiye, et rapprocha son visage du sien. Elle lécha ses lèvres, et soupira contre lui.

« Shaïra trouve que tes lèvres ont le même goût que Petit-Homme… Et tu as la même odeur. Tu es Petit-Homme n°2… » glissa-t-elle tout en l’embrassant avec envie.

[Camille Marquise]

Un terrible frisson secoua le corps de Camille lorsqu’il découvrit le spectacle de la langue de Shaïra venir glisser sur les lèvres de son doppelganger animal. Il en éprouva encore une fois de la jalousie. Si ce Kamiye si parfait était meilleur que lui, alors il se retrouverait à nouveau seul… Et il ne pourrait pas lui en vouloir à Shaïra. Kamiye était magnifique avec sa peau lisse, ses grandes oreilles de renard et cette assurance qu’il ne possédait pas. Mais Shaïra le rassura. Le fit-elle exprès ? Peut-être pas. Mais en surnommant Kamiye d’un « Petie-Homme n°2 », elle le remit en valeur. Il était le numéro un. Il le serait toujours ! Il ferait tous les efforts pour.

Alors seulement il put s’intéresser à Mélinda. Elle aussi était incroyable et extraordinaire. Elle était magnifique et Camille la jalousait. C’était idiot. Il était un garçon. Comment pouvait-il vouloir certains traits de cette femme qui semblait si « vieille » en se perdant dans ses yeux et si « jeune » de corps. Pendant un bref instant, il manqua lui poser la question : « Quelle est le secret de la jeunesse éternelle ? ». Mais il ne le fit pas. Il l’observa elle qui était si proche de lui. Il redécouvrit que sa Lamia avait entouré toute la scène de sa queue monstrueuse. Et bizarrement, cela le fit se sentir en sécurité. Il se permit même un sourire timide, embarrassée pour sa Shaïra.

Et sans rien ajouter, sa main glissa d’abord sur la cuisse de Kamiye. Sa tête se rapprocha de ce sexe si beau devant ses yeux. Mais l’hésitation revint. Et si l’animal à figure humaine qui le toisait devenait soudain violent. Il ne voulait pas du tout s’étouffer sur cette œuvre d’art pénienne ! Alors il posa ses deux mains à plat sur les hanches de l’hybride. Et il recommença à s’approcher. D’abord du bout des lèvres, il laissa passer l’extrémité de la verge. Il ne voulait pas la toucher. Mais ses lèvres très vite glissèrent sur le vit. Personne ne lui dit rien. Kamiye se laissa faire et se contenta de l’observer avec des yeux qui témoignaient d’une excitation sincère. Ce fut suffisant pour Camille qui prit de l’assurance.

Ce n’était pas si terrible. Il fit attention à ne pas faire mal. Des efforts furent donnés pour en avaler le plus grand nombre possible de centimètres. Et alors qu’il donnait la première fellation à son doppelganger sous les yeux de trois femmes incroyables, il se rassura tout seul. Cette verge était très belle mais n’avait pas des proportions monstrueuses. Ca lui allait à merveille ! Et il sourit alors qu’il prenait la confiance et faisait des allers-retours. Il se concentra pour durer le plus longtemps possible. C’était une question de souffle. Et puis il réalisa avec le temps qu’il ne pouvait plus déglutir sa salive. Il la sentit COULER SUR SON MENTON ! Mais il ne s’arrêta pas. Ca lui parut la preuve qu’il ne faisait pas semblant. Qu’il faisait des efforts. D’ailleurs, il bandait parfaitement. Tout le monde pouvait le voir.

[Shaïra Elrunalan]

Shaïra commençait à suffisamment connaître son Camille pour savoir qu’il manquait de confiance en lui. Il restait au fond ce petit garçon attaché à un arbre en pleine nuit qu’elle avait retrouvé, avec une peur panique de l’abandon. Contrairement à Mélinda, Shaïra ne pouvait pas interpréter les émotions des proches à partir de leurs oscillations sanguines, mais elle connaissait bien Camille. Ses regards, la manière dont il se crispait parfois. Elle sentait chez lui la confusion que Kamiye lui inspirait. Il était si similaire à lui… Shaïra s’amusait à en profiter, comme pour titiller son Camille, mais elle savait aussi qu’ils revenaient de loin. Ce qui s’était passé dans ce manoir au début n’avait été que l’expression de la jalousie de Camille, sa peur que Shaïra ait trouvé ici de quoi le supplanter. C’était à la fois touchant et amusant, car, si Camille n’avait pas été là, Shaïra ne serait pas venue au manoir Warren. Et elle n’aurait pas assisté à ce spectacle fascinant !

Camille s’agenouilla devant Kamiye, et commença à le sucer. L’image était saisissante, voir ces deux beaux androgynes entourés de femmes perverses qui les mataient sans vergogne… Shaïra se recula même un peu pour que la maîtresse des lieux en profite. Assise sur son fauteuil, Mélinda goûtait à cette scène. On voyait ses douces mains se crisper un peu, ses grands yeux verts s’écarquiller, et ses lèvres qui remuaient lentement.

« Comme vous êtes beaux, tous les deux… »

Shaïra allait tout de même devoir faire attention. Camille était à elle ! Et elle soupçonnait fort volontiers la vampire de vouloir poser ses belles griffes sur lui. Un Camille, ça se prêtait, mais ça se rendait ensuite ! Camille commençait en tout cas à être très excité par ce qui se passait, chose qui n’échappa nullement aux libidineuses observatrices qui les reluquaient sans vergogne.

« Kamiye, mon tout beau, je crois que notre invité a lui aussi besoin de ton expertise… »

Mélinda sourit doucement, et Shaïra se déplaça encore. Elle se coucha en étalant sa queue à côté des deux.

« Allongez-vous l’un contre l’autre, et faites-vous plaisir mutuellement. Montre-lui pourquoi tu es mon amant, Camille ! »

Voir les deux se lancer en position de 69, cela émoustilla Mélinda, qui commençait à mouiller sur place, se mordillant à nouveau les lèvres…

[Camille Marquise]

« Ah ? Euh… »

Il ne savait pas trop ce que ça voulait dire. Qu’est-ce que ça signifiait qu’il soit son amant à elle ? Il était basique au possible. Un simple petit humain. Pas totalement un mâle qui plus est. Et certainement pas une femelle. Juste un « Camille ».

Mais il s’exécuta le premier. Il ne voyait pas comment lui dire non. Et il était hors de question de la mettre dans l’embarras. Qui plus est, s’il y en avait bien un des deux qui devait se retrouver au-dessous et « subir », c’était lui, oui ?

L’autre Kamiye ne perdit pas de temps. Juché sur ses pattes de renard, il ne cachait rien de son désir. Ni de ses oreilles de renard dressées, ni de sa queue caudale balançant dans l’air, pas plus que de son autre queue qui se trouvait à toucher ses lèvres en attendant que Camille les descelle.

*Il ne perd pas de temps ! *

Il fut obligé de laisser un gémissement sortir de ses lèvres à la fellation que lui faisait le garçon-renard. Et ce fut le piège. La verge très humaine de son amant de l’instant passa la barrière de ses lèvres et alla chercher la moiteur chaude et humide de sa bouche.

*Ce n’est pas si désagréable. Ce n’est même pas une épreuve au contraire de la fois où j’ai été saucissonné sur un arbre. *

Et il accueilli cette verge dans sa bouche comme il le dut. Il commença à la stimuler. Tout comme lui était stimuler par la queue caudale de sa lamia. Ses écailles, il les ressentait. Elle pouvait vibrer sous lui. Elle ALLAIT vibrer sous lui. Et rien que l’anticipation donna un coup de fouet dans sa propre verge. Et sa libido également ! Il se laissa alors enfin tenter par la situation. « Aveuglé », il n’avait plus à déterminer le poids de tous ses regards. Couché sur la queue de Shaïra, c’était un peu comme revenir à la maison. Et cet androgyne qui lui ressemblait, il lui était si familier.

Il le suça donc. Avec une ferveur renouvelée.

*Est-ce que Shaïra est fière de moi ? Je l’espère fort ! *

De son côté, Kamiye prenait soin de Camille. Il pouvait être sauvage. Violent même. Il avait fait couler le sang de sa Maîtresse. Mais cette peau immaculée sous son propre petit poids ? Il n’allait pas l’abimer. Surtout pas qu’il se trouvait allongé sur un lit monstrueux. Et ce n’était pas une expression. Cette grande queue de serpent, il n’en doutait pas, aurait de quoi le soumettre si ce n’était pire. De toute façon, il ne voulait pas faire de mal à Camille. Il voulait le choyer. Il voulait lui montrer comment on accueillait les gens dans le manoir Warren. Il avait retenu la leçon. C’était à son tour de donner après avoir reçu.

[Shaïra Elrunalan]

C’était assurément un magnifique spectacle ! Mélinda et Shaïra étaient aux premières loges pour en profiter. Si le but de la Lamia était d’apaiser la situation, elle était clairement en train d’accomplir son objectif. En même temps, qui pouvait résister à ces deux beaux éphèbes occupés à se faire tendrement et langoureusement l’amour ? Les deux avaient leurs caractères, Mélinda et Shaïra en savaient quelque chose, mais, en ce moment, les deux savaient effacer leur propre égo pour le plaisir de leurs Maîtresses, ainsi que pour eux-mêmes. Car ni Mélinda ni Shaïra ne les forçaient vraiment à faire quelque chose dont ils n’auraient pas envie. Ils se suçaient mutuellement, allongés l’un sur l’autre sur la queue de Shaïra. Camille était posé dos contre les écailles de la Lamùia, qui voyait devant elle le beau petit postérieur de Kamiye. Elle siffla tandis que leurs verges durcissaient, et qu’ils continuaient à se faire l’amour langoureusement.

« Oh, vous êtes si beaux tous les deux, mes chéris… »

Mélinda s’était rapprochée, et posa sa main sur la tête de Kamiye, allant à l’extrémité de la queue de Shaïra. Elle caressa ses cheveux, tandis que les serpents de Shaïra se déplacèrent. Rivés à ses cheveux, Camille avait déjà eu l’occasion de les rencontrer, et de se faire mordre par eux. Déplaçant ses mains, la Lamia malaxa les fesses de Kamiye. Elle palpa chacune de ses fesses, les remuant de gauche à droite, et approcha ses pouces de sa croupe, les écartant l’une de l’autre. De son côté, Mélinda s’amusait à déplacer sa main pour caresser la base de la queue de Camille, l’empoignant quand la bouche de Kamiye se redressait. Mélinda s’était désormais assise à califourchon sur cette queue, et remuait lentement dessus, se frottant aux vibrations des écailles de Shaïra. Shaïra se pencha de son côté, et titilla le fondement de Kamiye, enfonçant sa langue reptilienne dans son fondement.

Shaïra en profitait, tout comme Mélinda.

« C’est bien, Camille, prends-le bien en bouche… »

L’un de ses serpents se frotta doucement contre la joue de Camille, une manière pour Shaïra d’exprimer son plaisir et toute l’affection qu’elle lui portait, tandis que les deux jeunes androgynes devenaient l’attraction du moment…

[Camille Marquise]

Il y avait beaucoup trop de sensations. Beaucoup trop de membres. Camille ne comprenait plus tout ce qui se passait. Il se sentait comme se noyer dans cet océan de stupre. Non, noyer avait cette connotation négative. Ca ressemblait davantage à ses trucs de secte où « un est tout et tout est un ». Il se sentait devenir une partie d’un tout. Comme une espèce de grande machinerie organique.

Camille sentait les vibrations de la queue caudale de Shaïra. Ca stimulait son épiderme. Il sentait la verge de son jumeau renard. Si chaud. Si plein de désir. Et ce n’était pas désagréable. Ce n’était pas un gros membre épais ou une verge aux proportions monstrueuses. Elle avait des sortes de proportions parfaites. Et puis il y eut une main aux doigts fin se resserrant autour de sa queue sexuelle. Ce n’était pas la main de sa lamia. Ce n’était pas la main de son jumeau renard. Bizarrement, il le sut. Donc c’était celle de sa petite femme qui avait tant de pouvoir. Et c’était agréable.

« Oui, Shaïra… Je… J’aime bien son sexe à lui. Etrangement. »

Mais son instinct le prévenait. Peut-être que c’était aussi les petits serpents de sa Shaïra qui le mettait sur la voie. Son jumeau renard se retenait. Il était encore doux. Il était encore… humain. Camille le réalisa. Son jumeau renard agissait encore en humain et cela lui ficha un sacré frisson. Soudainement, il se sentit comme dans le nid d’un serpent qui souhaitait le dévorer. Une bête renarde, une sorte de lycanthrope, allait bientôt faire tomber le masque et lui déchiqueter les chairs. Et cette petite femme allait le vider de son sang…

Puis la sensation s’en alla. Parce qu’il faisait confiance à Shaïra. Shaïra connaissait Mélinda. Sa femelle d’amour n’allait pas le sacrifier. Pas maintenant. Pas alors qu’ils étaient ici pour trouver une maison et sédentariser le monstre. Et puis, son jumeau renard, il ne pouvait être méchant. Peut-être plus brutal ? Plus impulsif ? Mais pas méchant. Alors Camille reprit le vit chaud en bouche. Il essaya de faire mieux en jouant avec sa langue. Mouvement de va et vient avec son cou. Mouvement de torsion avec sa petite langue rouge.

Camille avait raison au sujet de Kamiye. Ce dernier commençait à se « détendre ». S’il savait mieux se contrôler que la première fois où il avait fait l’amour… non. Où il avait baisé sa Maîtresse sans retenue. Il n’empêchait pas que l’animal en lui ne pouvait être retenu éternellement. Cela se ressentait déjà. Il cherchait à aller plus loin dans la gorge de son jumeau tout lisse. Il durcissait en l’imaginant faire des petits bruits de régurgitation. En le sentant frémir sous lui parce qu’il restait à la limite. Parce que son jumeau tout lisse manquerait de souffle. Mais Kamiye se maîtrisait encore. D’abord parce qu’il n’était pas excité à ce point. Et aussi parce que le renard avait peur du serpent…

[Shaïra Elrunalan]

Shaïra trouvait ce spectacle très excitant. Camille et Kamiye, ils étaient si beaux tous les deux ! Mais elle voyait aussi le regard envieux de Mélinda, un regard que Shaïra connaissait bien, puisque c’était aussi le sien. Un regard qui disait qu’elle avait envie d’eux deux. Shaïra sourit donc, et continua à les laisser se faire l’amour. Ils prenaient leur temps, passant peu à peu les barrières et les frontières de leurs timidités mutuelles. Ils faisaient après tout l’amour dans un salon, deux beaux éphèbes exposés à la lubricité d’un public féminin. Kamiye ne connaissait pas encore Shaïra, et Mélinda sentait sa nervosité, bien éloignée de cette fois où Kamiye-Animal avait pris le dessus sur le Kamiye-Humain. Ici, l’animal devait sentir en lui l’influence de Shaïra, une prédatrice naturelle. Et puis, Kamiye était d’un naturel timide, après tout, Mélinda le connaissait suffisamment comme ça ! Elle tournait autour du duo, se tapotant les lèvres.

« J’ai envie de pimenter un peu les choses, les garçons… Le premier qui jouit se fera sodomiser par l’autre, est-ce que cela vous convient ? Après tout, vu comment vous vous sucez mutuellement, vous avez l’air d’autant aimer les verges de vos partenaires que nous les aimons… »

Mélinda aurait pu regarder ça pendant des heures. Shaïra, de son côté, déplaçait ses mains pour caresser les cheveux de Camille, de son Camille. Elle voulait lui montrer qu’elle était là, qu’elle pensait à lui. Shaïra savait combien Camille pouvait rapidement paniquer, il l’avait d’ailleurs encore montré en arrivant ici. Shaïra pouvait donc compter sur les talents de Mélinda pour apaiser les choses, et que tout le monde en profite au mieux. La soirée promettait d’être longue, mais il fallait d’abord départager Kamiye et Camille.

« Ou alors, celui qui gagnera laissera le choix à l’autre. Dans tous les cas, vous êtes si mignons, tous les deux, que je vous veux pour ce soir… Si Shaïra accepte de me prêter Camille…
- Mon Camille a l’air d’apprécier ton Kamiye. Quand ils en auront fini, Ssshaïra propose que Kamiye donne à Camille un uniforme, et lui fasse la visite des lieux pendant que Ssssshaïra offrira à Mélinda sa saillie… »

La vampire s’en mordilla les lèvres. Son excitation était palpable. D’abord une Lamia, ensuite deux beaux jeunes hommes qu’elle câlinerait, qu’elle pénétrait, et qui la prendraient… Oui, la nuit se présentait sous les meilleurs augures !

[Camille Marquise]

Il y avait eu un battement cardiaque chez les deux androgynes en même temps. Ce défi proposé par Mélinda avait provoqué chez chacun une vive réaction. Kamiye s’était enfoncé un peu plus loin dans la gorge de Camille. Ce dernier avait senti la marée monter violemment. Il s’en était fallu de peur qu’il éclabousse le gosier du renard.

*Est-ce que… je veux perdre ? *

Une pensée qui ne traversa pas celle de l’hybride. Il voulait montrer à sa Maîtresse. L’animal voulait posséder ce petit humain sans poil qui lui ressemblait tant. Alors non, il était hors de question pour Kamiye de jouir le premier. Et puis Mélinda changea d’avis. C’était plus pervers de laisser le choix. Car il était toujours plus simple d’obéir. On pouvait même se cacher derrière un ordre pour faire quelque chose « d’honteux » et y prendre du plaisir.

*Quoi ? Mais je ne suis pas une chose à prêter. Je ne suis pas un jouet ! Je… *

Il avait la bouche pleine mais il dut quand même déglutir. Parce qu’au fond de lui, ça lui plaisait d’être la petite chose de son monstre. La « princesse ». Sans compter que le scénario où il se faisait habillé de jolis vêtements pour ensuite découvrir ce lieu avec cette sorte de jumeau était très intriguant.

Il n’en fallut pas davantage. Et Kamiye se retrouva, surpris d’abord, avec la bouche pleine d’un jet de sperme. A la surprise s’installa une joie. Animale. Il avait gagné. Il avait conquis.

Kamiye : « Son petit cul est à moi. »

Il le dit avec une telle fierté que ce fut soudain comme si les deux étaient aussi opposés que possible. Il y avait clairement un dominant et un soumis dans leur dynamique actuel. Le renard allait harceler le terrier du petit lapin. Avec sa bite. Oh oui ! Il se relevait tout content, la verge dure et prête à passer à l’action. Car lubrifiée. Il ne perdit d’ailleurs pas de temps et retourna Camille pour qu’il se retrouve en appui sur ses mains, ses fesses en l’air.

« Mais ! »

Le renard eut un instant de doute. Il était à moins de deux centimètre du petit cul de Camille. Mais le renard craignait le serpent. La lamia allait naturellement le laisser faire. Et donc l’hybride appuya gentiment pour passer la frontière. Le petit humain se raidit. Mais il ne chercha pas à fuir. Il fallait qu’il soit moins nerveux. Qu’il se détende et-…

Kamiye : « C’est dedans ! »

« Han ! »

Camille chercha alors des yeux Shaïra. Il voulait la voir. Savoir quel genre d’émotion était sur son visage. Est-ce que ça lui plaisait ? Est-ce qu’elle était fière de lui ? Lui ne savait plus trop. Une partie de son être luttait. Mais une autre…non. Vraiment pas du tout.

[Shaïra Elrunalan]

Avec son défi, Mélinda amena les deux délicieux amants à s’activer. Kamiye ayant plus d’expérience que Camille, le kitsune réussit à faire jouir son amant avec lui. La perspective de le sodomiser semblait le motiver. Mélinda ignorait jusqu’à quel point il y avait le désir en lui-même qui le motivait, et l’envie de faire honneur à sa Maîtresse. Mélinda, elle, se régalait, et Shaïra libéra donc les deux jeunes hommes. Destiné à marquer le coup, Kamiye énonça que le cul de Camille lui appartenait. Avec ses pouvoirs vampiriques, la vampire pouvait sentir que Camille était excité à cette idée. Shaïra siffla lentement en les voyant se positionner au milieu du salon. On filmait toujours. Même au sein du manoir Warren, ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait voir un tel spectacle : deux androgynes, dont l’un était un kitsune, avec une Lamia en prime ! Oui, c’était le genre de film qui allait tourner au sein du manoir !

Shaïra, quant à elle, sentait la nervosité de Kamiye, les regards fuyants vers elle. Elle décida donc de le rassurer à sa manière. Elle s’approcha de lui, et caressa sa joue, avant de l’embrasser sur l’autre joue.

« Ne t’en fais pas, Kamiye, je suis certes ta prédatrice naturelle, mais Shaïra ne te mangera pas. Shaïra te trouve presque aussi beau que son Camille, et Shaïra préfère manger des animaux ! »

C’était une manière comme une autre de clarifier les choses. Shaïra se déplaça ensuite, et se mit à hauteur de Camille. Elle savait combien le jeune homme manquait de confiance en lui, elle l’aimait pour ça, mais cela pouvait aussi l’amener à être jaloux, et à mal se comporter, comme il l’avait fait lors de leur arrivée au manoir. Elle l’embrassa donc sur les lèvres.

« Sssshaïra est fière de son Camille. Mélinda aime tellement Camille qu’elle le veut aussi, hihi… Mais Camille est l’amant de Ssssshaïra, son bel amant que tous les autres envient à Sssshaïra… Le Beau et la Bête, hihi… ! »

Elle le lécha encore. Mélinda se rapprocha à son tour de Kamiye, et l’embrassa sur les lèvres.

« N’aie pas peur, mon Kamiye, ta Maîtresse est là… Montre-leur comme tu es fort, mon Kamiye, fais rugir Kamiye-Animal, et… »

Elle pinça le téton de Kamiye, puis s’approcha de son oreille, pour le motiver, comme elle savait si bien le faire :

« …Défonce-lui le cul ! »

[Camille Marquise]

Même Kamiye était déboussolé par cette situation. S’il craignait la lamia qui était une prédatrice naturelle, il devait bien avouer qu’il lui trouvait quand même quelque chose. C’était étrange. Et il préféra arrêter de penser à ça. « Presque aussi beau »… Ca le fit grogner de déplaisir. L’autre androgyne allait prendre tarif à la place de la lamia ! (alors qu’il aurait pu lui proposer de chasser des animaux ensemble. Enfin, si Kamiye-humain ne reprenait pas trop vite la place de Kamiye-animal…)

Le Beau et la Bête ? Devenir le personnage principal d’un conte. Une sorte de héros. Dans lequel il vivait une histoire d’amour avec Shaïra qui plus est ! Certes, il savait que c’était une façon de magnifier sa vie. Mais à cet instant, Camille s’en fichait. Il avait le droit à quelques désillusions. Sans compter que le sexe était un désinhibiteur. Et que l’environnement aidait à penser autrement. Alors il lui sourit à elle tandis que Mélinda se rapprochait de son hybride.

Un geste de la vampire et Camille se sentit comme « pousser ». Il en lâcha un cri de surprise mâtiné de plaisir !

Kamiye : « Il est serré. Grr… Il me serre si fort mon sexe. Mais je crois qu’il ne veut pas m’empêcher de passer. Je crois qu’il se reserre plutôt parce qu’il aime ça. »

« Ah ! A-ah ! Ne dis pas des choses comme ça. Ha ! Hum… C’est-… »

Camille rougit et baissa la tête. Comme s’il pouvait cacher le spectre de luxure qui se posait sur les traits de son visage. Il serra ses petits poings en appui contre le sol. Mais il ne chercha pas à s’enfuir. Il n’en rougit que davantage quand il entendit le petit de l’hybride derrière ses fesses. Car il avait compris. Comme si… comme s’ils étaient liés. C’était bizarre. Et c’était aussi excitant !

Kamiye : « Ma Maîtresse veut que je défonce ton cul ! Et je vais le faire ! »

« N-non ! S’il te plaît ! Sois gentil. Je- Hum… Ha ! »

L’hybride renard posa solidement ses yeux sur la femme-serpent. Il la mettait au défi de l’arrêter, après avoir dit qu’il comptait « défoncer » le cul de son petit amant fragile. Plus il allait et revenait entre les mignonnes jolies petites fesses, et plus l’animal en lui conquérait du terrain. Bientôt, il dépasserait ses limites « humaines ». Il dirait des choses sans se cacher derrière les règles, les politesses et les autres trucs liés à sa personnalité normalement plutôt timide.

Kamiye : « Je vais le faire couiner. Petit à petit, c’est lui qui va devenir l’animal de nous deux. Une… Hmm ? Quel genre d’animal tu pourrais être ? »

« Une chienne ! Ha ! »

Kamiye : « Ah ah ah ! Je ne le crois pas. Je ne pensais pas que tu dirais un pareil truc tout de suite. Tu dois être trop excité ! AH ah ah ! »

« AH ! N-non. Je ne voulais pas-… Je-… »

[Shaïra Elrunalan]

Camille était coincé, piégé entre ses contradictions inhérentes. Shaïra le connaissait suffisamment pour savoir qu’il aimait le sexe, et qu’il aimait se faire prendre fort. Comme cela se heurtait à sa construction de mâle, il refusait ce plaisir. C’était aussi pour ça que Shaïra l’avait conduit ici. Certes, son intention était de trouver une maison, mais la Lamia connaissait bien Mélinda, et en savait assez sur elle pour savoir que la vampire n’allait pas se contenter de leur signer un bail sans contrepartie. Shaïra lui avait déjà fait l’amour, et elle allait encore la prendre ce soir, mais elle savait aussi combien Mélinda aimait les hommes androgynes. En revanche, Shaïra ignorait en venant ici que Mélinda avait déjà Kamiye. La ressemblance entre les deux était si troublante qu’on était en droit de se poser des questions ! Shaïra savait qu’il existait des doubles dimensionnels, des « variants », ou des « convergents », selon les termes usités. Elle n’avait encore jamais retrouvé une autre Shaïra, mais elle se demandait si Kamiye et Camille n’étaient pas des variants dimensionnels.

Mélinda avait aussi observé les liens entre les deux. Ils n’étaient pas uniquement physiques. Il y avait chez eux deux ce dédoublement de personnalité, que Mélinda avait appelé chez Kamiye « Kamiye-Animal » et « Kamiye-Humain ». L’analogie marchait d’autant plus avec Kamiye qu’il était un Furry, un kitsune hybride. Camille était entièrement humain, mais partageait la même ambivalence. Ceci étant dit, c’était courant chez les êtres humains. Mélinda profitait en tout cas du spectacle. Elle était comme une petite fille qui avait le droit de voir son film favori. Ses yeux pétillaient, et elle se mordillait les lèvres, chaudement excitée. Elle était retournée s’asseoir sur son fauteuil, et Shaïra percevait son excitation. Elle voyait les ongles de Mélinda glisser sur les accoudoirs, griffant légèrement ceux-ci.

Camille avoua qu’il avait envie qu’on le compare à une « (i]chienne[/i] », ce qui amusa Kamiye. Il prenait l’ascendant, et remuait en lui, sodomisant le jeune homme.

« Gifle-là, Kamiye. Frappe ses petites fesses de chienne… Ne te ménage pas, la douleur le stimulera ! »

Si Camille espérait obtenir une aide de la part de Shaïra, il se méprenait. La Lamia se rapprocha de lui, et caressa sa joue.

« Camille a déjà eu la verge de Ssssshaïra dans le cul… La queue de Kamiye devrait être tout à fait sssssupportable, en comparaison… ! »

Kamiye et Camille avaient leur fierté, et Mélinda comme Shaïra aimaient jouer avec cela pour les amener à se surpasser, à se dépasser, et à franchir toutes les limites que la bienséance sociale imposait !

[Camille Marquise]

La gifle sur les fesses blanches de Camille tombèrent sans tarder ! Kamiye n’avait pas hésité. Parce que l’ordre provenait de sa Maîtresse et que, franchement, c’était le genre de cul qui méritait ce traitement. Sans compter que l’Animal en lui adorait voir la marque de sa main imprimé dans les rougeurs de la peau. C’était maintenant SES fesses ! Kamiye conquérait. Kamiye dominait !

« Aie-euh ! Tu n’étais pas obligé de frapper si fort quand même. »

Kamiye : « Un animal ne parle pas l’humain. Chut ! »

Puis Shaïra intervint. Ce n’était pas innocent. Elle provoquait l’androgyne qui n’était pas le sien. Elle encourageait le sien. Kamiye grogna tel un animal. Comment le Serpent osait-il critiquer la taille de son sexe ? Alors qu’il était au-dedans de la proie du Serpent. Pour la peine, il gifla encore plus fort les fesses de Camille et donna un tel coup de rein qu’ils manquèrent tous deux décopuler.

« Mais pourquoi tu es si féroce comme ça ? Je ne t’ai rien fait. »

Kamiye : « Qu’est-ce que je t’ai dit ? Tu ne me parles pas. Tu cris. Tu aboies. Tu geins et gémis. Mais tu ne parles pas. Tiens, elle était méritée aussi celle-là ! »

L’hybride claqua à nouveau le cul de l’humain. Puis il saisit les hanches fines de Camille et recommença à le labourer. Il ne manquait pas de zieuter du côté de Mélinda. Etait-elle satisfaite ? Devait-il y aller encore plus férocement ? Avait-il le droit de… le griffer-le mordre-faire couler son SANG ? Il devait se calmer. Camille n’était qu’un faible humain. Il n’était pas un puissant vampire comme sa Maîtresse.

Du côté de Camille, lui aussi recherchait le regard de sa femelle. Si c’était agréable de se faire prendre pour pouvoir lire l’envie dans les yeux de sa lamia, il repensait aussi, avec un sourire de malice, que le petit renard était effectivement pas aussi bien généreusement pourvue par la Nature. Alors il échangea un sourire de complicité et de connivence avec Shaïra.

« Je comprends maintenant pourquoi les serpents sont les prédateurs des renards. ~ »

Kamiye : « Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ? C’est parce que je déforme ton petit trou du cul que tu racontes des bêtises ? »

« Ce doit être ça… Hey hey. Pardon, désolé, c’est que tu ne dois pas être si compressé que ça. »

Kamiye : « Quoi ? QUOI ? Qu’est-ce que tu en train d’insinuer là ? Kamiye n’est pas sûr qu’il veuille comprendre l’allusion. »

[Shaïra Elrunalan]

Si similaires, et si différents à la fois… Mélinda souriait doucement en voyant la manière dont Camille et Kamiye se provoquaient mutuellement. Leur fierté parlait à chaque fois, leur refus d’être inférieur à l’autre. C’était si mignon ! La testostérone n’était pas ce qui les définissait de prime abord, mais chacun des deux tenait à être important, et à ce que leurs Maîtresses respectives les remarquent. Mélinda savait toutefois aussi qu’elle devait effectivement s’assurer que Kamiye n’aille pas trop loin. Il pouvait fesser Camille, mais pas le griffer. Camille n’était en effet qu’un humain. Restant assise, Mélinda les observait néanmoins avec fascination. Comme ils étaient beaux, tous les deux ! Elle était fascinée par ce spectacle, en adoration, et se tortillait doucement sur place, chaudement excitée. Kamiye continuait à besogner Camille, excité par les provocations de ce dernier, qui répliquait ainsi aux fessées que Kamiye lui avait prodigué. Shii, qui connaissait bien sa Maîtresse, voyait qu’elle était captivée par eux, les observant en se mordillant les lèvres, griffant les accoudoirs de son fauteuil. Elle commençait à avoir chaud entre les cuisses, à vrai dire.

« Vous êtes magnifiques, tous les deux… »

En regardant sa Maîtresse, Kamiye pourrait voir qu’elle appréciait ce spectacle. Il en allait de même pour Shaïra, qui restait à côté de Camille, et vit ce dernier la regarder. Camille pouvait facilement manquer de confiance en lui et s’énerver. Il était son Petit-Homme, mais il était fier de l’être. Les hommes et leur égo, un grand classique ! Cet égo mal placé avait posé des difficultés quand le duo était arrivé au manoir, mais Camille était en train de se rattraper. Il provoquait Kamiye, qui réagissait en le besognant plus fort encore.

Shaïra se lova dans le dos de Kamiye, se déplaçant rapidement, et lécha son creux du cou, avant de murmurer contre son oreille :

« Ne sois pas jaloux, Kamiye, le petit cul de Camille a été bien entraîné par Sssshaïra, il se dilate très facilement ! » glissa-t-elle à Kamiye.

Elle caressa avec ses mains les tétons de Kamiye. Il n’avait pas de poitrine, mais elle joua tout de même avec ses tétons. Camille, de son côté, put voir une paire de jambes devant lui. Mélinda venait de le rejoindre, et s’agenouilla devant lui. Elle releva son visage, et lui sourit alors.

« Tu es très beau, Camille… Toi et Kamiye, vous me ferez l’amour ce soir… Je vous veux tous les deux dans mon lit… »

[Camille Marquise]

Camille tenta de faire un bond en arrière sous la surprise de la déclaration de Mélinda. Mais il n’alla pas bien loin. Déjà parce que Kamiye était entre ses fesses et lui redonnait justement un coup dans l’opposée direction. Et aussi parce que l’hybride ne pouvait lui aussi allé très loin car il était adossé contre le Serpent.

« Je-je… »

Kamiye : « Grr… Et si Kamiye ne veut pas ? De toute façon, Kamiye va ruiner le petit cul de Camille. Et il ne pourra plus rien faire ce soir. »

« Hey ! Tu n’es qu’un petit renard. Tu n’es pas si impressionnant que ça ! »

Kamiye : « Qu-Quoi ?! Comment oses-tu ? Je- ! Je- Grr !... »

Le Renard ne savait plus. C’était lui qui pénétrait l’autre androgyne et pourtant il y avait la prédatrice qui se jouait de lui. Qui jouait aussi avec ses tétons. Il ne se sentait donc plus tellement dominateur avec celui qui avait de jolies petites fesses qu’il faisait rougir. Sa position était mise à rude épreuve. D’autant plus que Camille le diminuait dans ses capacités. Le sexe associé à la frustration faisait de plus en plus ressortir Kamiye-Animal. Il se contrôlait à grand peine.

« Je ferais ce qui d-doit être fait, madame. » répondit Camille qui continuait à être enculer.

Kamiye : « Tu-… »

« Mais Kamiye a raison. Enfin, il a raison sur le fait que nous ne pourrons pas être tous les deux dans v-votre lit. Parce qu’il sera tout vide et tout épuisé. » réussit-il à dire en étouffant au mieux un petit rire provocateur.

Kamiye : « TOI ! Grr ! »

Pourquoi ne se taisait-il pas ? C’était pire : il parlait de plus en plus. Alors que Kamiye était toujours plus intense dans ses coups de rein. En fait, plus il y allait en se relâchant, et plus Camille semblait l’accepter. Le Serpent avait eu raison ? Il avait été éduquer et démontrait maintenant sa capacité à se dilater ? Ca l’agacait. Beaucoup ! S’il n’avait pas des griffes, il pouvait quand même griffer… S’il n’avait pas de crocs, ça ne l’empêchait pas de mordre…

[Shaïra Elrunalan]

Les hommes devaient être contrôlés. C’était aussi simple que ça. À défaut, leur virilité toxique les amenait à vouloir continuellement s’imposer sur les autres. Cela, Mélinda l’avait déjà observé à maintes reprises, tout comme Shaïra. Et, même avec des hommes androgyne comme Kamiye ou Camille, ce masculinisme refaisait surface. Les deux en étaient là preuve. Kamiye sodomisait Camille avec plaisir, mais ce dernier n’avait pas sa langue dans sa poche. Ayant bien compris quoi dire pour énerver son partenaire, Camille y allait, et Kamiye tombait dans le panneau. Mélinda allait devoir jouer la médiatrice, car elle ne voulait pas non plus que les deux se détestent.

« Vous devriez tous les deux vous rappeler que votre principal objectif n’est pas de vous disputer, ou de vous imposer l’un sur l’autre, mais d’honorer vos Maîtresses ! »

Un rappel utile, assurément indispensable, mais serait-il suffisant ? Mélinda était bien placée pour savoir que, quand Kamiye perdait le contrôle, quand « Kamiye-Animal » s’exprimait, il devait difficile à contrôler. Ici, en ajoutant cette envie de briller sur son rival, Kamiye risquait d’autant plus de perdre le contrôle, et cela, Mélinda ne le voulait pas ! Elle voulait montrer à Shaïra que sa maison était bien tenue, et qu’il n’y avait pas d’incidents avec ses esclaves. Alors, elle allait faire tout ce qui était en son pouvoir pour apaiser les choses. La vampire se rapprocha de Kamiye, et se lova dans son dos, puis commença à caresser ses hanches et son ventre.

« Il te provoque délibérément, mon Kamiye, c’est signe qu’il aime ça. Alors, sois un bon garçon, et baise-le bien fort… Mais tu n’utilises pas tes griffes ! Sinon, je ne serai pas contente… »

Et une Mélinda pas contente, cela, Kamiye n’en voulait pas. Shaïra se pencha également vers Camille, et siffla contre lui.

« Camille est très endurant, Ssshaïra est fière de lui… »

Avec sa main libre, Shaïra caressa son visage, glissant sur ses joues, puis sur ses cheveux en sueur. Il avait beau faire le fanfaron, il poussait de délicieux gémissements. Quant à Kamiye, Mélinda restait lovée dans son dos, l’embrassant dans le creux du cou, tout en le câlinant doucement. Elle savait combien son jeune androgyne manquait de confiance en lui, alors elle essayait de le réconforter.

« C’est bien, mon beau, baise-le bien fort, cet insolent… Gifle-le, il aime ça ! C’est un petit pervers, lui, comme toi… »

[Camille Marquise]

Depuis que Kamiye avait sa Maîtresse collée contre son dos nu, il se fichait bien de Camille et de ses provocations. Il n’était plus qu’un fourreau chaud pour sa queue. Un délicieux endroit qu’il continuait de ramoner consciencieusement.

Kamiye : « Oui, Maîtresse. Je peux le gifler encore plus fort si vous voulez ! »

La gifle avait bien claqué. Elle avait produit tant de sons que la marque des doigts s’imprima en surimpression sur les précédentes rougeurs. Ce n’était pas une douleur pour faire mal à un autre homme. D’ailleurs, Camille laissa échapper un petit cri qui révéla une nouvelle fois qu’il avait naturellement un côté masochiste.

Il releva le visage, une petite larme à l’œil suite à la gifle sur ses belles fesses. Il sourit à Shaïra. Il était heureux qu’elle soit fière de lui. Présentement, il n’avait plus de masque. Ses expressions révélaient à quel point il prenait plaisir à se faire sodomiser. Son propre sexe était tendu. Son excitation visible pour tout le monde.

« Je-, hmm… J’aim-merais me toucher mais, hmm… Le Renard n’y va pas à moitié. Je suis obligé de me concentrer pour ne pas tomber. »

Autrement dit, il voulait que Shaïra vienne le masturber. Mais lui exaucerait-elle cette faveur ? Après tout, ça faisait partie du tableau. Le fait qu’il soumis à l’hybride. Qu’il soit celui qui recevait et qui devait se donner à corps perdu pour son partenaire. Son plaisir viendrait après. Qui sait ? Peut-être qu’il pourrait prendre sa « revanche » et sodomiser à son tour le Renard ? Mais bizarrement, il ne s’y projetait pas. Même si, si on lui avait demandé, il aurait volontiers cédé sur le fait que les fesses de Kamiye étaient à croquer.

Kamiye : « C’est tout de même une petite catin, Maîtresse. Il y a des filles au manoir qui demande plus d’effort pour prendre tout mon sexe. Je sais que je suis très loin d’avoir le plus grand ou le plus épais. Mais quand même, il a avalé jusqu’au dernier centimètre : ah ah ! »

En réaction, Camille baissa la tête de honte… et d’excitation aussi ! C’était évidemment les derniers centimètres les plus jouissifs. Il commença alors à changer le rythme. Car naturellement, il avait suivi celui des mouvements de bassin de Kamiye. Il commença à faire en sorte que l’hybride manque de sortir de son petit anus dilaté. Comme s’il cherchait à s’enfuir. Il mettait en place une sorte de jeu. Le tout pour mieux ressentir tout le mouvement. Et le fait d’être à ce point de rupture où il craignait d’avoir son petit trou béant. Ce vide. Cette potentialité de fin.

Oui, comme l’avait dit Mélinda, Camille était bien un petit pervers.

[Shaïra Elrunalan]

Oh, mais qu’ils étaient mignons, tous les deux ! Mélinda fondait sous leurs charmes. Elle s’amusait de leur rivalité, car elle avait à ce moment terriblement envie de les avoir tous les deux dans son lit. Et, ce que Mélinda voulait, Mélinda avait. Kamiye et Camille se laissaient peu à peu aller, cessant de s’abriter derrière des faux-semblants. Alors, certes, Kamiye continuait à titiller Camille, mais de la même manière que Mélinda pouvait le faire avec ses soumis. Le dirty talk, cela faisait partie intégrante du jeu sexuel lié à la soumission ! C’était un jeu que Kamiye commençait à bien maîtriser. Depuis son arrivée au harem, Mélinda s’efforçait de jouer avec les deux facettes de Kamiye, le Kamiye soumis qui se confrontait à un Kamiye plus dominateur., Cette contradiction n’existait pas chez Camille, qui réclama l’attention de sa Maîtresse. Avant que Shaïra n’agisse, Mélinda soupira. Elle se pressa contre le dos de Kamiye, et celui-ci put sentir contre ses fesses la verge de sa Maîtresse. Mélinda s’était déshabillée, retirant sa robe. Shii rougit en la voyant toute nue, et Mélinda soupira en déployant sa verge.

« Aaaahh… Vous êtes tellement excitants, mes chéris, que je crains de devoir participer, hihi… »

Shaïra siffla doucement. Mélinda se déplaça alors. Elle se pinça les lèvres en voyant le corps de Camille.

« Ma chère Shaïra, que diriez-vous de rassurer mon beau Kamiye sur vos intentions ? Prétentieux comme il est, je suis sûre qu’il pourra endurer votre verge… »

La Lamia siffla doucement. Elle devait bien admettre que l’envie de rabattre le caquet de Kamiye était forte. Certes, elle savait qu’il y avait de la provocation là-dedans, mais Camille était l’esclave et l’amant de Shaïra. Elle était là pour le protéger, à sa manière !

« Ssshaïra approuve… Shaïra va punir le Beau Kamiye pour son arrogance ! »

Shaïra se déplaça ensuite, et rejoignit le dos de Kamiye, où elle lécha le creux de son cou, et déploya sa verge, qui vint titiller le fondement du jeune kitsune. De son côté, Mélinda s’agenouilla devant Camille, et lui sourit, avant de l’embrasser sur les lèvres en caressant son menton. Elle se coucha ensuite au sol, puis se retourna. Sur le dos, Mélinda fila sous le corps de Camille.

« Je vais m’occuper de ta lance, mon beau Camille… Et toi, occupe-toi de la mienne… »

Camille étant à quatre pattes, Mélinda put se glisser sous lui. Elle prit appui sur ses fesses pour ramper sous lui, et attrapa ensuite la verge tendue Camille, qui frotta son visage, et qu’elle fourra dans sa bouche, avant de gémir doucement, sa propre verge étant désormais à hauteur du visage de Camille…

[Camille Marquise]

Camille était perdu. Il y avait tant de mains et de sexes soudainement. Tant de participantes autour de leurs petites fesses, à lui et son double Renard. Il était clairement intimidé. Une partie de lui voulait râler que c’était trop. Qu’il n’avait pas le caractère. Qu’il voulait que Kamiye finisse par jouir sa chaude semence en lui. Qu’on lui donne son manoir. Et qu’il puisse vite partir avec Shaïra !

« Je-… Une lance ? Euh… C’est-à-dire que… »

C’était une chose de réussir à jouer de provocation avec le Renard. C’était un peu comme embêté un frère. Même s’il n’en avait jamais eu. Il pensait que s’il en avait eu un, la relation aurait été de cet ordre. Mais avec Mélinda ? Cette femme importante ? Ce charisme qui oscillait entre une éternelle jeunesse et quelque chose de plus vieux et plus puissant ? Son air ingénu le rassura tout de même. Bien qu’il ne puisse plus voir son visage maintenant que ses lèvres embrassaient son propre sexe.

« AaAaaah ! Pardon, ça m’a surpris. Mais j’aime ça. Et, euh… Ce n’est pas une lance. Je sais que ce n’est pas impressionnant. Et aussi, je préfère que ça aide à faire la paix que la guerre. Et… Mais qu’est-ce que je raconte, moi… »

Il y avait pourtant une solution simple et évidente. Alors Camille ouvrit la bouche, non pour parler, mais pour goûter à ce sexe dont tout le manoir rêvait. Lui qui n’avait rien demandé, c’était ironique. Alors il déploya tout ce qu’il avait appris en passant du temps avec Shaïra. Et il dut s’avouer que c’était plus facile. Mélinda n’avait pas un sexe monstrueux. Alors il lui lécha le bout. Il saliva sur toute la hampe. Centimètre après centimètre, il l’accueillait dans sa bouche. Il ne voulait pas y aller trop vite. Pour qu’il s’habitue. Pour qu’elle se chauffe à sa lente procession. Mais Camille le savait déjà, il lui ferait une gorge profonde. Comme si c’était obligatoire de se donner au maximum de ses capacités.

Kamiye : « Kamiye n’est pas arrogant ! Il sait quelle est sa place. Il a appris qu’il n’était pas un petit Renard en arpentant les couloirs du manoir de notre Maîtresse. Si Kamiye est définitivement lié à la Belle Irène, il a découvert que d’autres voulaient bien partager leur lit avec moi. Ouvrir leurs bras pour des câlins. Ou leurs cuisses pour des choses comme je fais au faible Camille. »

Malgré sa tirade, il n’en menait tout de même pas large. Il était dans le rôle du Kamiye-animal. Celui qui domine les autres. Et il l’était clairement ! Son sexe avait trouvé refuge dans les fesses de son double sans fourrure. Et là, il y avait maintenant le Serpent (qui lui avait pourtant promis sécurité !!) qui cherchait à passer la barrière de son petit anus. Lui était contracté. Les fesses serrées. Même la langue du Serpent dans son cou lui avait filé des tremblements. Et pas du genre excitant. Enfin, il y avait peut-être un petit peu de cette chose. Mais la femelle de « son soumis » était monstrueuse ! (et il se fichait d’être en partie animal. Son cerveau ne réfléchissait pas nécessairement 100% logiquement).