The Multiversity

[Camille Marquise]

Camille était assaillie de toute part. Et il n'était pas à l'aise. Il n'était pas un esclave du manoir Warren pas plus qu'il n'était une célébrité ou un acteur X. Il n'était qu'un homme "diminué" avec sa silhouette feminine. Un homme qui avait suivi un monstre qui avait ravi ses fesses (son coeur !) pour l'emmener dans un monde complètement inconnu. Tout changeait si vite. Ça lui donnait une forme de vertige !

Mélinda Warren l'embrassa et caressa ses fesses.
Sa Shaïra le réclama. Il se sentit mieux avec ses deux mains sur ses épaules. Comme...s'il portait une sorte d'armure pour faire face aux relations sociales.
Même Shii s'était faite une place. Il sentait encore l'humidité de ses lèvres dans le creux de son cou.

Mais il y avait surtout ce "clone". Une version améliorée de lui même. Et ce n'était pas à cause de ses attributs animaux. Il brillait d'une force qu'il ne possédait pas. Probablement la confiance en soi...

Inévitablement, la sentence tomba. La propriétaire du manoir lui exposait ses fautes. Miséricordieuse, elle lui laissait une chance. Pour assainir les relations entre toutes. Pour obtenir ce foyer que lui et Shaïra étaient venus chercher.

Kamiye : "Je crois que tu sais que tu peux me faire confiance."

"Euh, oui ?"

Kamiye : "Tu es habillée comme une maid. Au féminin. Tu es inexpérimentée. Sans compter que..."

L'hybride avait connu plusieurs jeux de rôle. Il avait expérimenté le fait d'être le "sexe faible". Aujourd'hui, les rôles étaient inversées. Alors, épaulé par le regard et les mots de sa Maîtresse, il empoigna cette opportunité.

Kamiye : "...que je suis l'animal. Je suis l'alpha de nous deux. Et tu vas apprendre où est ta place."

L'hybride sourit et montra les crocs. Ce qui était stupide mais Camille le réaliserait plus tard. Car Kamiye n'avait pas de crocs. La situation et son cerveau avaient "maquillés" le tout.

Kamiye : "On va y aller par étape, ma petite servante. Et tu vas commencer par te mettre à genoux. Voilà, bien. Tu es très mignonne et très obéissante. Maintenant, prends mon sexe dans ta bouche."

Impossible pour lhybride de regarde le monstre-serpent. S'il le faisait, il perdrait tous ses moyens. Par contre, Shii ? Avec elle, il echangea un sourire malicieux. Un regard joueur.

Camille se sentait comme dans un état second. Sans comprendre vraiment pourquoi, il se retrouva agenouillé. Cette version de lui-même qui était aussi un autre était "supérieure". Kamiye était comme un cristal taillé. Camille n'était qu'un roc brut dissimulant sa préciosité en son sein.

Et ? Et Camille porta le sexe si parfait, si lisse de Kamiye entre ses lèvres. Quelle étrange expérience...il n'était pas attiré par les hommes. Tout comme il croyait avant ne pas être attiré par les monstres. Mais cet hybride ? L'expérience...pourrait bien lui plaire.

[Shaïra Elrunalan]

Ces rapprochements entre son Camille et le Kamiye de Mélinda, Shaïra les percevait. Elle ne pouvait pas nier que voir ces deux beaux éphèbes s’embrasser avec ferveur lui plaisait. C’était une vue très agréable, à n’en pas douter. Elle sourit doucement, tandis que Kamiye prenait l’ascendance, affirmant être l’alpha en raison de ses attributs bestiaux. L’argument amusa Mélinda, qui sourit également à son tour. Près de Kamiye, elle sentait que ce dernier avait pris confiance en lui, et qu’il prenait les devants. La différence réelle entre Camille et Kamiye ? Le premier n’avait pas Mélinda comme Maîtresse ! Et, aussi charmante que soit Shaïra, elle n’avait sans doute pas le talent inné de Mélinda pour mettre les autres en confiance.

Camille s’agenouilla doucement devant Kamiye, et préféra regarder Shii que Shaïra. Elle était sûrement moins impressionnante, et était donc plus à même de le rassurer sur ce qu’il faisait. Mélinda, elle, se mordilla doucement les lèvres devant ce magnifique spectacle.

« Vous êtes si beaux, tous les deux… »

Si Kamiye la verrait, s’il croisait son regard, il y verrait sans doute cette lueur malicieuse et pétillante que les beaux yeux verts de Mélinda faisaient quand une situation l’excitait fortement, ce qui était bien le cas ici. Elle avait hâte d’avoir ces deux beautés dans son lit, et semblait avoir totalement oublié les provocations initiales de Camille. Cela n’avait été qu’une excuse pour le contraindre à accepter de coucher avec Kamiye. Ce n’était pas la première fois que Camille se heurtait face à ses propres orientations sexuelles. Il était en couple avec une monster girl, cela avait naturellement de quoi vous amener à vous poser des questions. Il finit donc à genoux devant Kamiye, tandis que Shaïra se rapprocha, sa queue glissant lentement sur le sol.

Elle les entoura avec sa queue, tournant autour du duo, de Mélinda, et de Shii, sa queue étant suffisamment large pour cela. Camille sentit Mélinda s’agenouiller à côté de lui, et caresser d’une main ses cheveux.

« Là, là, laisse parler tes désirs, mon chéri… Tu es parti vivre avec une Lamia, tu as dû avoir bien plus bizarre dans la bouche que la magnifique queue de mon adorable Kamiye… »

Au-dessus d’eux, Shaïra posa sa main sur l’une des épaules de Kamiye, et rapprocha son visage du sien. Elle lécha ses lèvres, et soupira contre lui.

« Shaïra trouve que tes lèvres ont le même goût que Petit-Homme… Et tu as la même odeur. Tu es Petit-Homme n°2… » glissa-t-elle tout en l’embrassant avec envie.

[Camille Marquise]

Un terrible frisson secoua le corps de Camille lorsqu’il découvrit le spectacle de la langue de Shaïra venir glisser sur les lèvres de son doppelganger animal. Il en éprouva encore une fois de la jalousie. Si ce Kamiye si parfait était meilleur que lui, alors il se retrouverait à nouveau seul… Et il ne pourrait pas lui en vouloir à Shaïra. Kamiye était magnifique avec sa peau lisse, ses grandes oreilles de renard et cette assurance qu’il ne possédait pas. Mais Shaïra le rassura. Le fit-elle exprès ? Peut-être pas. Mais en surnommant Kamiye d’un « Petie-Homme n°2 », elle le remit en valeur. Il était le numéro un. Il le serait toujours ! Il ferait tous les efforts pour.

Alors seulement il put s’intéresser à Mélinda. Elle aussi était incroyable et extraordinaire. Elle était magnifique et Camille la jalousait. C’était idiot. Il était un garçon. Comment pouvait-il vouloir certains traits de cette femme qui semblait si « vieille » en se perdant dans ses yeux et si « jeune » de corps. Pendant un bref instant, il manqua lui poser la question : « Quelle est le secret de la jeunesse éternelle ? ». Mais il ne le fit pas. Il l’observa elle qui était si proche de lui. Il redécouvrit que sa Lamia avait entouré toute la scène de sa queue monstrueuse. Et bizarrement, cela le fit se sentir en sécurité. Il se permit même un sourire timide, embarrassée pour sa Shaïra.

Et sans rien ajouter, sa main glissa d’abord sur la cuisse de Kamiye. Sa tête se rapprocha de ce sexe si beau devant ses yeux. Mais l’hésitation revint. Et si l’animal à figure humaine qui le toisait devenait soudain violent. Il ne voulait pas du tout s’étouffer sur cette œuvre d’art pénienne ! Alors il posa ses deux mains à plat sur les hanches de l’hybride. Et il recommença à s’approcher. D’abord du bout des lèvres, il laissa passer l’extrémité de la verge. Il ne voulait pas la toucher. Mais ses lèvres très vite glissèrent sur le vit. Personne ne lui dit rien. Kamiye se laissa faire et se contenta de l’observer avec des yeux qui témoignaient d’une excitation sincère. Ce fut suffisant pour Camille qui prit de l’assurance.

Ce n’était pas si terrible. Il fit attention à ne pas faire mal. Des efforts furent donnés pour en avaler le plus grand nombre possible de centimètres. Et alors qu’il donnait la première fellation à son doppelganger sous les yeux de trois femmes incroyables, il se rassura tout seul. Cette verge était très belle mais n’avait pas des proportions monstrueuses. Ca lui allait à merveille ! Et il sourit alors qu’il prenait la confiance et faisait des allers-retours. Il se concentra pour durer le plus longtemps possible. C’était une question de souffle. Et puis il réalisa avec le temps qu’il ne pouvait plus déglutir sa salive. Il la sentit COULER SUR SON MENTON ! Mais il ne s’arrêta pas. Ca lui parut la preuve qu’il ne faisait pas semblant. Qu’il faisait des efforts. D’ailleurs, il bandait parfaitement. Tout le monde pouvait le voir.

[Shaïra Elrunalan]

Shaïra commençait à suffisamment connaître son Camille pour savoir qu’il manquait de confiance en lui. Il restait au fond ce petit garçon attaché à un arbre en pleine nuit qu’elle avait retrouvé, avec une peur panique de l’abandon. Contrairement à Mélinda, Shaïra ne pouvait pas interpréter les émotions des proches à partir de leurs oscillations sanguines, mais elle connaissait bien Camille. Ses regards, la manière dont il se crispait parfois. Elle sentait chez lui la confusion que Kamiye lui inspirait. Il était si similaire à lui… Shaïra s’amusait à en profiter, comme pour titiller son Camille, mais elle savait aussi qu’ils revenaient de loin. Ce qui s’était passé dans ce manoir au début n’avait été que l’expression de la jalousie de Camille, sa peur que Shaïra ait trouvé ici de quoi le supplanter. C’était à la fois touchant et amusant, car, si Camille n’avait pas été là, Shaïra ne serait pas venue au manoir Warren. Et elle n’aurait pas assisté à ce spectacle fascinant !

Camille s’agenouilla devant Kamiye, et commença à le sucer. L’image était saisissante, voir ces deux beaux androgynes entourés de femmes perverses qui les mataient sans vergogne… Shaïra se recula même un peu pour que la maîtresse des lieux en profite. Assise sur son fauteuil, Mélinda goûtait à cette scène. On voyait ses douces mains se crisper un peu, ses grands yeux verts s’écarquiller, et ses lèvres qui remuaient lentement.

« Comme vous êtes beaux, tous les deux… »

Shaïra allait tout de même devoir faire attention. Camille était à elle ! Et elle soupçonnait fort volontiers la vampire de vouloir poser ses belles griffes sur lui. Un Camille, ça se prêtait, mais ça se rendait ensuite ! Camille commençait en tout cas à être très excité par ce qui se passait, chose qui n’échappa nullement aux libidineuses observatrices qui les reluquaient sans vergogne.

« Kamiye, mon tout beau, je crois que notre invité a lui aussi besoin de ton expertise… »

Mélinda sourit doucement, et Shaïra se déplaça encore. Elle se coucha en étalant sa queue à côté des deux.

« Allongez-vous l’un contre l’autre, et faites-vous plaisir mutuellement. Montre-lui pourquoi tu es mon amant, Camille ! »

Voir les deux se lancer en position de 69, cela émoustilla Mélinda, qui commençait à mouiller sur place, se mordillant à nouveau les lèvres…

[Camille Marquise]

« Ah ? Euh… »

Il ne savait pas trop ce que ça voulait dire. Qu’est-ce que ça signifiait qu’il soit son amant à elle ? Il était basique au possible. Un simple petit humain. Pas totalement un mâle qui plus est. Et certainement pas une femelle. Juste un « Camille ».

Mais il s’exécuta le premier. Il ne voyait pas comment lui dire non. Et il était hors de question de la mettre dans l’embarras. Qui plus est, s’il y en avait bien un des deux qui devait se retrouver au-dessous et « subir », c’était lui, oui ?

L’autre Kamiye ne perdit pas de temps. Juché sur ses pattes de renard, il ne cachait rien de son désir. Ni de ses oreilles de renard dressées, ni de sa queue caudale balançant dans l’air, pas plus que de son autre queue qui se trouvait à toucher ses lèvres en attendant que Camille les descelle.

*Il ne perd pas de temps ! *

Il fut obligé de laisser un gémissement sortir de ses lèvres à la fellation que lui faisait le garçon-renard. Et ce fut le piège. La verge très humaine de son amant de l’instant passa la barrière de ses lèvres et alla chercher la moiteur chaude et humide de sa bouche.

*Ce n’est pas si désagréable. Ce n’est même pas une épreuve au contraire de la fois où j’ai été saucissonné sur un arbre. *

Et il accueilli cette verge dans sa bouche comme il le dut. Il commença à la stimuler. Tout comme lui était stimuler par la queue caudale de sa lamia. Ses écailles, il les ressentait. Elle pouvait vibrer sous lui. Elle ALLAIT vibrer sous lui. Et rien que l’anticipation donna un coup de fouet dans sa propre verge. Et sa libido également ! Il se laissa alors enfin tenter par la situation. « Aveuglé », il n’avait plus à déterminer le poids de tous ses regards. Couché sur la queue de Shaïra, c’était un peu comme revenir à la maison. Et cet androgyne qui lui ressemblait, il lui était si familier.

Il le suça donc. Avec une ferveur renouvelée.

*Est-ce que Shaïra est fière de moi ? Je l’espère fort ! *

De son côté, Kamiye prenait soin de Camille. Il pouvait être sauvage. Violent même. Il avait fait couler le sang de sa Maîtresse. Mais cette peau immaculée sous son propre petit poids ? Il n’allait pas l’abimer. Surtout pas qu’il se trouvait allongé sur un lit monstrueux. Et ce n’était pas une expression. Cette grande queue de serpent, il n’en doutait pas, aurait de quoi le soumettre si ce n’était pire. De toute façon, il ne voulait pas faire de mal à Camille. Il voulait le choyer. Il voulait lui montrer comment on accueillait les gens dans le manoir Warren. Il avait retenu la leçon. C’était à son tour de donner après avoir reçu.

[Shaïra Elrunalan]

C’était assurément un magnifique spectacle ! Mélinda et Shaïra étaient aux premières loges pour en profiter. Si le but de la Lamia était d’apaiser la situation, elle était clairement en train d’accomplir son objectif. En même temps, qui pouvait résister à ces deux beaux éphèbes occupés à se faire tendrement et langoureusement l’amour ? Les deux avaient leurs caractères, Mélinda et Shaïra en savaient quelque chose, mais, en ce moment, les deux savaient effacer leur propre égo pour le plaisir de leurs Maîtresses, ainsi que pour eux-mêmes. Car ni Mélinda ni Shaïra ne les forçaient vraiment à faire quelque chose dont ils n’auraient pas envie. Ils se suçaient mutuellement, allongés l’un sur l’autre sur la queue de Shaïra. Camille était posé dos contre les écailles de la Lamùia, qui voyait devant elle le beau petit postérieur de Kamiye. Elle siffla tandis que leurs verges durcissaient, et qu’ils continuaient à se faire l’amour langoureusement.

« Oh, vous êtes si beaux tous les deux, mes chéris… »

Mélinda s’était rapprochée, et posa sa main sur la tête de Kamiye, allant à l’extrémité de la queue de Shaïra. Elle caressa ses cheveux, tandis que les serpents de Shaïra se déplacèrent. Rivés à ses cheveux, Camille avait déjà eu l’occasion de les rencontrer, et de se faire mordre par eux. Déplaçant ses mains, la Lamia malaxa les fesses de Kamiye. Elle palpa chacune de ses fesses, les remuant de gauche à droite, et approcha ses pouces de sa croupe, les écartant l’une de l’autre. De son côté, Mélinda s’amusait à déplacer sa main pour caresser la base de la queue de Camille, l’empoignant quand la bouche de Kamiye se redressait. Mélinda s’était désormais assise à califourchon sur cette queue, et remuait lentement dessus, se frottant aux vibrations des écailles de Shaïra. Shaïra se pencha de son côté, et titilla le fondement de Kamiye, enfonçant sa langue reptilienne dans son fondement.

Shaïra en profitait, tout comme Mélinda.

« C’est bien, Camille, prends-le bien en bouche… »

L’un de ses serpents se frotta doucement contre la joue de Camille, une manière pour Shaïra d’exprimer son plaisir et toute l’affection qu’elle lui portait, tandis que les deux jeunes androgynes devenaient l’attraction du moment…

[Camille Marquise]

Il y avait beaucoup trop de sensations. Beaucoup trop de membres. Camille ne comprenait plus tout ce qui se passait. Il se sentait comme se noyer dans cet océan de stupre. Non, noyer avait cette connotation négative. Ca ressemblait davantage à ses trucs de secte où « un est tout et tout est un ». Il se sentait devenir une partie d’un tout. Comme une espèce de grande machinerie organique.

Camille sentait les vibrations de la queue caudale de Shaïra. Ca stimulait son épiderme. Il sentait la verge de son jumeau renard. Si chaud. Si plein de désir. Et ce n’était pas désagréable. Ce n’était pas un gros membre épais ou une verge aux proportions monstrueuses. Elle avait des sortes de proportions parfaites. Et puis il y eut une main aux doigts fin se resserrant autour de sa queue sexuelle. Ce n’était pas la main de sa lamia. Ce n’était pas la main de son jumeau renard. Bizarrement, il le sut. Donc c’était celle de sa petite femme qui avait tant de pouvoir. Et c’était agréable.

« Oui, Shaïra… Je… J’aime bien son sexe à lui. Etrangement. »

Mais son instinct le prévenait. Peut-être que c’était aussi les petits serpents de sa Shaïra qui le mettait sur la voie. Son jumeau renard se retenait. Il était encore doux. Il était encore… humain. Camille le réalisa. Son jumeau renard agissait encore en humain et cela lui ficha un sacré frisson. Soudainement, il se sentit comme dans le nid d’un serpent qui souhaitait le dévorer. Une bête renarde, une sorte de lycanthrope, allait bientôt faire tomber le masque et lui déchiqueter les chairs. Et cette petite femme allait le vider de son sang…

Puis la sensation s’en alla. Parce qu’il faisait confiance à Shaïra. Shaïra connaissait Mélinda. Sa femelle d’amour n’allait pas le sacrifier. Pas maintenant. Pas alors qu’ils étaient ici pour trouver une maison et sédentariser le monstre. Et puis, son jumeau renard, il ne pouvait être méchant. Peut-être plus brutal ? Plus impulsif ? Mais pas méchant. Alors Camille reprit le vit chaud en bouche. Il essaya de faire mieux en jouant avec sa langue. Mouvement de va et vient avec son cou. Mouvement de torsion avec sa petite langue rouge.

Camille avait raison au sujet de Kamiye. Ce dernier commençait à se « détendre ». S’il savait mieux se contrôler que la première fois où il avait fait l’amour… non. Où il avait baisé sa Maîtresse sans retenue. Il n’empêchait pas que l’animal en lui ne pouvait être retenu éternellement. Cela se ressentait déjà. Il cherchait à aller plus loin dans la gorge de son jumeau tout lisse. Il durcissait en l’imaginant faire des petits bruits de régurgitation. En le sentant frémir sous lui parce qu’il restait à la limite. Parce que son jumeau tout lisse manquerait de souffle. Mais Kamiye se maîtrisait encore. D’abord parce qu’il n’était pas excité à ce point. Et aussi parce que le renard avait peur du serpent…

[Shaïra Elrunalan]

Shaïra trouvait ce spectacle très excitant. Camille et Kamiye, ils étaient si beaux tous les deux ! Mais elle voyait aussi le regard envieux de Mélinda, un regard que Shaïra connaissait bien, puisque c’était aussi le sien. Un regard qui disait qu’elle avait envie d’eux deux. Shaïra sourit donc, et continua à les laisser se faire l’amour. Ils prenaient leur temps, passant peu à peu les barrières et les frontières de leurs timidités mutuelles. Ils faisaient après tout l’amour dans un salon, deux beaux éphèbes exposés à la lubricité d’un public féminin. Kamiye ne connaissait pas encore Shaïra, et Mélinda sentait sa nervosité, bien éloignée de cette fois où Kamiye-Animal avait pris le dessus sur le Kamiye-Humain. Ici, l’animal devait sentir en lui l’influence de Shaïra, une prédatrice naturelle. Et puis, Kamiye était d’un naturel timide, après tout, Mélinda le connaissait suffisamment comme ça ! Elle tournait autour du duo, se tapotant les lèvres.

« J’ai envie de pimenter un peu les choses, les garçons… Le premier qui jouit se fera sodomiser par l’autre, est-ce que cela vous convient ? Après tout, vu comment vous vous sucez mutuellement, vous avez l’air d’autant aimer les verges de vos partenaires que nous les aimons… »

Mélinda aurait pu regarder ça pendant des heures. Shaïra, de son côté, déplaçait ses mains pour caresser les cheveux de Camille, de son Camille. Elle voulait lui montrer qu’elle était là, qu’elle pensait à lui. Shaïra savait combien Camille pouvait rapidement paniquer, il l’avait d’ailleurs encore montré en arrivant ici. Shaïra pouvait donc compter sur les talents de Mélinda pour apaiser les choses, et que tout le monde en profite au mieux. La soirée promettait d’être longue, mais il fallait d’abord départager Kamiye et Camille.

« Ou alors, celui qui gagnera laissera le choix à l’autre. Dans tous les cas, vous êtes si mignons, tous les deux, que je vous veux pour ce soir… Si Shaïra accepte de me prêter Camille…
- Mon Camille a l’air d’apprécier ton Kamiye. Quand ils en auront fini, Ssshaïra propose que Kamiye donne à Camille un uniforme, et lui fasse la visite des lieux pendant que Ssssshaïra offrira à Mélinda sa saillie… »

La vampire s’en mordilla les lèvres. Son excitation était palpable. D’abord une Lamia, ensuite deux beaux jeunes hommes qu’elle câlinerait, qu’elle pénétrait, et qui la prendraient… Oui, la nuit se présentait sous les meilleurs augures !