The Multiversity

[Mélinda Warren]

Mélinda appréciait beaucoup ce moment, même si, dans un coin de sa tête, elle attendait avec une certaine impatience le moment où la frénésie de Kamiye passerait, et où Kamiye-Humain reprendrait les rênes après Kamiye-Animal… Ou, en des termes plus freudiens, quand le « sur-moi » de Kamiye reprendrait le contrôle sur son désir, sur son « ça ». Le changement serait fascinant ! Mais, pour l’heure, Mélinda en profitait pleinement. Elle sentait les coups de reins de Kamiye s’accentuer, s’amplifier, il grognait, et alternait entre les lèvres de la vampire, son sein, puis revint la mordiller, petit kitsune énergique !

Elle gloussa quand il commenta les doigts glissés dans son cul, puis quand il indiqua avoir envie de l’enfanter.

« Oh, tu brûles toutes les étapes, mon chéri… Tu tiens vraiment à ce que je te transforme dès maintenant en vampire, haaaa… ? »

Pendant longtemps, Mélinda avait refusé de vampiriser ses esclaves, car le vampirisme engendrait une stérilité absolue. Il avait fallu l’aide de la Déesse Aphrodite pour mélanger le sang de Mélinda avec celui de la Déesse de la fécondité. Depuis lors, elle vampirisait ses esclaves, mais elle ne le faisait pas dès le début, il fallait l’accord de son esclave, et si, en l’état, Kamiye était excité comme une puce, une fois son orgasme arrivé, Mélinda n’était pas sûre qu’il souhaite devenir un vampire.

Kamiye se crispait contre elle. Mélinda caressait sa nuque avec sa main libre, et partagea avec elle un nouveau baiser sulfureux, un baiser où leurs lèvres se pressèrent, et où elle mordilla la lèvre inférieure de Kamiye. Elle tira dessus, et relâcha ensuite la pression, tandis que ses yeux avaient pris une délicieuse teinte rose.

« Retourne téter mes seins, Kamiye, Maîtresse va t’offrir de son bon lait, tu le préféreras sans doute à mon sang, hihi… Petit glouton ♥ ! »

Irène connaissait suffisamment sa Maîtresse pour savoir que la situation l’amusait beaucoup.

« Maîtresse va nourrir Kamiye comme s’il était son bébé… Son beau petit bébé gourmand et impatient ! »

[Kamiye Goupile]

« Kamiye n’est pas un bébé ! »

Il grogna de mécontentement. Mais ses yeux plongèrent dans ceux qui étaient devenus roses de sa Maîtresse. C’était joli.

« Kamiye est un mâle. Kamiye est un chasseur ! Kamiye est l’Alpha de sa Maîtresse maintenant. »

Mais il ne savait plus. Mécaniquement, il continuait d’aller et venir en elle. C’était devenu un réflexe comme respirer. Vital. Qui n’avait plus besoin qu’il y pense pour que ça arrive.

Il ne savait plus donc. Une partie de son esprit voulait véritablement arracher une partie de la chair de sa Mâitresse et y goûter. Elle devait être tendre ! Il avait déjà pu goûter son sang. Sa langue lécha sa lèvre inférieure. Celle que sa Maîtresse avait tiré. Elle avait voulu jouer ? Se défendre ? Il ne savait pas. Il ne savait plus grand-chose !

Alors il s’allongea à nouveau contre elle et exerça une pression de ses dents contre son cou à elle. Mordiller. Lui faire mal. Laper la plaie. Planter toutes ses dents dans la peau et tirer un peu sur la peau. La dévorer ? Non. Pas tout de suite.

« Kamiye va boire le lait. Pour goûter. Parce qu’il veut tout goûter de sa Maîtresse. Peut-être bien qu’il goûtera sa chair après. Je veux boire à toutes les sources du corps de ma Maîtresse. »

Au final, il finit par lui obéir. Ses lèvres se refermèrent autour du téton. Ce petit corps innocent pouvait vraiment produire du lait ? Quel terrible petit trésor il lui faudrait garder comme un dragon. Kamiye l’humain-renard-vampire-dragon. Décidément, il était promis à être promu de nombreuses fois ici. Il était temps de cesser de ramper comme un esclave (et une chenille). Il allait sortir de son cocon. Et il deviendrait quelque chose de puissant. Et de beau. Et d’important aussi.

Ses dents pressèrent sur le téton dur. Il ne put s’empêcher d’avoir un mouvement de recul lorsque, de surprise, le lait gicla dans le fond de sa gorge. La bouche entrouverte, les yeux ronds d’exclamation posés sur sa Maîtresse, il sentit le petit filet de lait glisser à sa commissure. Ses yeux se posèrent à nouveau sur le téton nourricier.

Il y retourna comme une bête affamée !

[Mélinda Warren]

Kamiye n’est pas un bébé, dit-il. Cela fit glousser Mélinda, car c’était typiquement le genre de choses qu’un bébé dirait ! Mais elle ne voulait pas le blesser, ni le brimer, elle savait qu’il s’en voudrait quand tout ça serait fini, que Kamiye-Humain reprendrait le dessus sur Kamiye-Animal, et qu’il allait sûrement se rouler en boule, se tasser dans un coin, et s’excuser tous les deux mots. Il passait d’un extrême à l’autre, comme on pouvait s’y attendre. Contrairement à ce qu’on pensait, la tempérance n’était pas la manière dont on évoluait. Kamiye avait été trop violemment brimé, alors, que le barrage sautait, il déferlait dedans. Mélinda ne souhaitait pas le castrer de nouveau, elle le laissait donc s’épanouir, s’affirmer, brûlant contre elle jusqu’à ce que le carburant dans ses veines s’épuise. Mélinda était là pour ça, pour le guider, pour l’aider à s’exprimer, pour que Kamiye-Animal et Kamiye-Humain forment un seul être, et que Kamiye s’accepte dans toutes ses composantes.

« Hum… Te voilà bien entreprenant, Ka-Kamiye, haaaa… »

L’Alpha de sa Maîtresse ! Voilà une formule qui risquait bien de revenir par la suite ! Mais, pour l’heure, Mélinda savourait, elle sentait les coups de reins de Kamiyte s’amplifier. Elle continuait à palper ses fesses, mais aussi son dos, sentant la douceur de sa peau. Il avait beau prétendre ne pas être un bébé, sa peau était d’une douceur infinie ! Elle la lécherait pendant des heures si elle le pouvait, en la mordillant et en la baisant tendrement ! Son petit Kamiye, beau comme un Dieu, un véritable Apollon avec de grandes oreilles ! Plus elle le voyait grogner, s’affirmer, et plus elle le trouvait mignon. Il n’avait pas le physique d’un Alpha, ou du moins pas comme il l’imaginait. Ce n’était pas un tas de muscles, ou un barbu furieux, et c’était très bien comme ça. C’était un très bel éphèbe, et, quand Mélinda l’aura formé, l’aura bien éduqué, il sera un séducteur invétéré, irrésistible et talentueux.

Kamiye s’attaqua néanmoins aux seins de Mélinda. Celle-ci releva alors ses jambes, elle les enroula autour du bassin de Kamiye, et posa une main sur ses cheveux. Il y goûta un peu, en fut surpris. Mélinda sourit.

« Viens téter, mon Kamiye… Viens téter le lait de Maman, mon beau Bébé-Alpha… »

Et il y retourna ! Le lait jaillit. Mélinda gémit, sentant ses tétons durcir. Elle utilisait sa magie rose pour remplir son sein de lait, ce qui fit apparaître sur son bas-ventre un inmon rose. Ce glyphe lumineux en forme de cœur ne produisait rien de particulier, Kamiye ne le sentirait même pas, mais il était l’expression de la magie rose que Mélinda utilisait. La queue de Kamiye durcit encore, car le bon lait de Mélinda était aphrodisiaque, puissant et savoureux… Un véritable régal que sa Maîtresse lui offrait sans aucune difficulté !

[Kamiye Goupile]

Si Kamiye-humain devait revoir cette scène, il aurait alors grand honte des bruits qu’il avait produit. Il tétait sans aucune honte. Les lèvres mordillaient l’extrémité dure et sensible comme s’il n’avait pas mangé depuis des jours. Et c’était en partie le cas. Du moins, dans une partie de sa tête, il voulait boire jusqu’à plus soif. Non ! Il voulait boire jusqu’à épuiser sa Maîtresse. Oui, c’est définitivement ce qu’il voulait, pensa-t-il alors qu’il avait relevé la tête, du lait goutant le long de son menton, leurs yeux les uns dans les autres.

« Je veux épuiser ma Maîtresse de toutes les façons possibles. Kamiye va boire tout son lait. Il y retourne ! »

Il y retourna. Il buvait en la regardant. C’était devenu un défi. Il ne remarqua pas sur le coup les effets aphrodisiaques du lait. Il se sentait « bien ». C’est ainsi qu’il traduisit la magie qui durcissait son sexe. Plus il buvait, plus il se sentait fort. Alors il continua encore et encore. Tout comme il rentrait et ressortait en partie du sexe de sa Maîtresse. Tout était devenu comme sa respiration : une sorte de seconde nature.

« Je vais épuiser ma Maîtresse. Jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un corps immobile. Alors je me lèverais et partirais. Ou peut-être pas. Peut-être que Kamiye veillera sur elle jusqu’à ce qu’elle recouvre ses forces. Kamiye ne sait pas trop encore. »

Et puis il en eut marre d’être allongé ! N’avait-elle pas déjà auguré la suite en resserrant ses jambes autour de son bassin ? Kamiye se releva. Il se sentait puissant. Et elle devait être plus faible ! Ça l’excitait aussi cette partie de leur histoire. Lui fort et elle faible. Lui prédateur et elle proie. Il ne voulait pas la tuer. Mais l’idée qu’elle gise étendue à ses pieds un peu plus tard ? Il n’aurait pas déjà été si excité par la situation et l’aphrodisiaque, qu’il aurait bandé encore plus fort.

Alors il la prit debout.

« Ma Maîtresse est si légère. Et Kamiye si fort ! »

Dans cette position, les tétons pleins de sa Maîtresse étaient un peu loin. Et il ne pouvait plus laisser sa bouche ne rien faire. Alors il l’embrassa. Il y met tant d’ardeur. Son monde se rétrécissait. Comme si au-delà d’un mètre de lui, il n’y avait plus rien. Et pourtant, son monde intérieur ne cessait de croitre. Il avait l’impression de redécouvrir son corps. Des muscles qu’il avait délaissé et qui devenaient importants pour fatiguer sa Maîtresse. Mais c’était surtout ses sens. Ils s’ouvraient. Ils se développaient. Par exemple, il la renifla. Il avait l’impression de sentir encore plus ses fragrances à elle. Celles naturelles. Et celles liées à son excitation. Sa langue lécha sa joue. Et le prédateur en lui fut contenté de savoir qu’il y avait un goût. Ce n’était pas fade. Mais il n’avait pas le vocabulaire pour tout décrire ce qu’il ressentait.

« Ma Maîtresse fatigue ! Kamiye va gagner. »

[Mélinda Warren]

Kamiye continuait à se lâcher, il continuait à s’affirmer, à s’exprimer ! À travers le sexe, il brisait toutes ses brimades, toutes les fois où il avait été frustré, brimé, rabaissé ! Mélinda ne le repoussait pas, elle ne cherchait pas à le ramener à la raison. Elle avait tout fait pour qu’il se lâche ainsi, alors elle récoltait ce qu’elle avait semé ! Elle le laissait se lâcher, consciente aussi qu’il rougirait de honte à chaque mot qu’il avait dit… Car, au fond, Kamiye exprimait ce qu’il voulait, l’idée d’être un amant fort, d’être quelqu’un de reconnu, d’être quelqu’un de fort, et que sa Maîtresse retiendrait pour ça. C’était somme toute classique, un besoin naturel d’attention, de se démarquer des autres, de se dire qu’on comptait pour quelqu’un. Avec Mélinda, la tâche était d’autant plus difficile qu’elle avait un grand nombre d’esclaves, ce qui rendait très paradoxal le fait de vouloir avoir son attention. Mais, qu’on se rassure, Mélinda ne serait pas Mélinda si elle ne parvenait pas à permettre à chacun de ses esclaves d’entretenir une relation particulière avec elle.

« Oooh… »

Elle soupira quand Kamiye la redressa. Il la plaqua contre le plus proche mur, prit appui sur les fesses de Mélinda avec ses mains, et multiplia les coups de reins, tout en grognant encore. Mélinda posa une main sur la nuque de Kamiye, une autre sur son épaule, et enroula ses jambes autour de son bassin. Elle ne put que sourire quand il lui affirma qu’elle s’affaiblissait.

« Tu… Tu crois, haaaa… C-C’est toi qui me pénètres, mon Kamiye… » gémit-elle.

De plus, vu la position debout qu’il avait choisi de prendre, il allait s’épuiser encore plus vite ! Mais Mélinda le maintenait bien contre elle. Elle gémissait, caressant son beau torse d’éphèbe, ses doigts glissant et griffant doucement sa peau. Elle soupirait contre lui, et venait l’embrasser avec envie, serrant dans sa main les cheveux de Kamiye, accompagnant ses mouvements en crispant et en décrispant ses jambes.

« A-Allez, Kamiye, b-baise-moi, haaaa… C’est ce que tu veux, non ? Me montrer quel animal fort tu es ?! Plante ta queue en moi, fais-moi tien ! »

[Kamiye Goupile]

« Tu es déjà à moi ! Alors chut ! »

Sa Maîtresse ne comprenait pas. Elle parlait encore et encore. C’était pénible. Et en même temps, dès qu’il y avait du silence, des questions s’imposaient à son esprit. Heureusement, il y avait aussi les gémissements. Ça remplissait sa tête. Il se sentait bien avec tous ces petits cris de la faiblesse de sa femelle.

Toujours debout, toujours en elle, il continue à l’épuiser. Il continue à se faire du bien à tous les deux. Si ses jambes tremblent ? Peut-être. Son esprit refuse de traiter toute information de faiblesse. Il est l’Alpha Fort ! S’il faut tromper le corps quitte à devoir crasher le bouton d’arrêt d’urgence ? Et bien soit !

« C’est ma Maîtresse l’animal ! Han ! Je vais lui montrer quelle place est la sienne. »

Peut-être était-ce un peu Kamiye-humain qui venait à son secours. Toujours est-il qu’il se laissa tomber sur les genoux. Un peu trop violemment… Mais son cerveau était embué par le sexe et la libération du carcan que ses anciens Maîtres avaient érigé. Son cerveau refusa la douleur et continua à manipuler Mélinda. Il la décrocha de son sexe pour la retourner et qu’elle se retrouve à quatre pattes.

« Comme une chienne ! Voilà. »

Ses mains se posèrent d’abord sur ses hanches à elle. Et puis elles commencèrent à remonter en passant par ses flancs pour aller venir pétrir ses petits seins. Dans le même temps, il la mordillait ici et là dans le dos. Ça l’excitait de voir les marques de ses dents (de ses crocs !) sur sa peau si blanche. D’un blanc qui lui paraissait innocent. Vierge. Une terre à conquérir. Un contrat qui n’attendait plus qu’il signe de leur sang.

Sa main finit par prendre les cheveux de sa Maîtresse avant qu’il revienne prendre position derrière ses petites fesses. Son sexe ne cessait de glisser dessus depuis qu’ils avaient changé de position. Il avait l’impression d’avoir « froid » au sexe. D’avoir le besoin de retourner dans le fourreau humide de sa Maîtresse. Et en même temps, elle pulsait d’une chaleur qui commençait à l’obséder.

« Les longs cheveux, c’est bien le signe qu’une femelle veut se faire prendre et dominer. Alors je le fais ! »

Il tira donc sur ses cheveux en même temps qu’il retrouva la chaleur moite de sa Maîtresse. Il sentait ses chairs à elle se resserrer. C’était trop bon et il ne cessait de pousser de petits cris. Elle était trop bonne et il allait encore jouir en elle. Remplir son petit ventre de petits renards ! Il ne se rendait même plus compte qu’il bavait et qu’il suait. Kamiye était dans un état second. Peut-être même… fiévreux.

[Mélinda Warren]

Oh, pour se lâcher, il se lâchait, le petit insolent ! Un vrai Janus… Kamiye-Humain, qui s’excusait tout le temps, et IKamiye-Animal, qui se lâchait, qui traitait Mélinda comme un simple jouet, allant jusqu’à lui dire : « Tu es déjà moi ! Chut ! ».

Mélinda tremblait sur place. Elle ne voulait pas castrer Kamiye, elle était toujours dans cette optique qu’il prenne confiance en lui… Alors, elle devait faire contre son envie de gifler Kamiye, de lui rappeler qu’elle était la Maîtresse, et lui l’esclave. Mais, faire ça, cela reviendrait à brimer le jeune homme, à le renfermer dans sa coquille. Elle pariait sur le fait que sa conscience allait revenir en force quand cette frénésie serait finie. Mélinda allait devoir lui apprendre à canaliser son « ça ». Plus on frustrait une personne, et plus elle explosait quand le mur s’ébréchait. La réaction de Kamiye était donc tout à fait logique. Ceux qu’on frustrait finissaient parfois par exploser, et Mélinda avait été celle qui avait instillé une brèche dans le mur qui écrasait Kamiye. Une simple brèche qui avait explosé, se transformant en un trou béant.

« Oh, Ka-Kamiye est… U-Un vilain garçon, haaaa… »

Il tira sur ses cheveux, la remettant à quatre pattes, et la besogna à nouveau. Elle le sentait haleter, gémir fort. Il hennissait, mais l’adrénaline tuait tout sentiment de fatigue en lui. Le bel éphèbe était magnifique comme ça ! En sueur, avec ses joues rouges, l’effort qui tirait tous les muscles de son corps parfait… Il pensait la dominer, mais la vérité était plus simple. Il s’égosillait comme le Roi-Singe, mais il restait dans la paume de Bouddha. Mélinda contrôlait encore la situation.

Plutôt que de le castrer, elle décida donc de le provoquer. Elle sourit, et tourna sa tête, ses griffes lacérant le tapis sur le sol.

« T-Tu crois pouvoir maîtriser ta Maîtresse ainsi, Ka-Kamiye ? Hm… Tu as encore du chemin à parcourir, mon chéri ! »

Mélinda soupira donc à nouveau, et gémit encore. Elle voulait qu’il comprenne qu’elle l’aimerait toujours, qu’il soit Kamiye-Humain, ou Kamiye-Animal.

« Vas-y, frappe mes fesses, griffe-moi encore… Ooohh… Tu veux le dire, hein ? Tu as envie de le dire, que je suis une salope, hein ? Petit pervers, tu oses baiser ta Maîtresse, sans aucune considération pour son statut, hum… Tu tires mes cheveux si parfaits, hmmm… Tu me griffes… O-Oui, Kamiye, tu es un vilain garçon ! Haaaa… »

Allait-il encore y aller ? Mélinda frémit encore, mouillant sur sa queue.

« Si tu veux me faire taire, il va falloir que tu y ailles plus fort, hihi… ♥ ! »

[Kamiye Goupile]

Il ne l’écoutait plus quand elle parlait. Elle disait n’importe quoi. Mais il n’avait pas le temps de lui faire la leçon. Il était en elle. Il allait l’épuiser. Elle allait s’effondrer ventre contre le tapis, ses petits seins haletant comprimés sous leurs deux poids. Mais ça c’était pour un peu plus tard et- Elle continuait de baragouiner des choses ! C’était un peu comme une mouche qui vous passe près de l’oreille. Mais c’était bien mieux parce que c’était sa Maîtresse. Elle jouait ? Peut-être. Kamiye ne réfléchissait plus trop de toute façon.

« Je vais briser la chienne ! Han ! Haa ! Et elle en redemandera encore ! Et, han !, et toujours plus ! »

Alors il lui gifla le cul !
Il enfonça ses griffes dans ses hanches !
Mais il ne la traita pas de salope. Il…n’en avait pas envie, bizarrement.

« Il n’y a plus un endroit des fesses de ma Maîtresse qui ne soit pas, Han !, rouge. Et elle veut encore plus fort ? La chienne est folle : ah ah ! »

Kamiye lui récupéra les poignets pour les croiser dans son dos. Le visage de Mélinda se retrouva collé contre le tapis. Et elle se faisait toujours pénétrer : encore et encore.

« Je peux tirer plus fort les bras en arrière ! Han ! Han ! HAN ! Maintenant tu te tais ou pas avec la bouche dans le tapis ? »

Il ne réalisait pas qu’il ne faisait que lui obéir. Pour Kamiye, c’était lui l’animal indomptable. C’était lui l’Alpha qui prenait possession de ses femelles. Alors qu’il ne faisait qu’obéir, instruction après instruction. Le pire dans tout ça étant qu’il regretterait tout au moment de reprendre « conscience ». Certes, il chérirait cette baise intense et décomplexée. Mais elle serait source de beaucoup de maux à l’avenir. Accepter qu’il pouvait être si dominant. Mais que ce n’était pas une bonne chose. Et qu’il avait le droit à avoir ce genre de relations avec des femmes. Qu’il n’était plus un esclave. Qu’il avait le droit à laisser libre cours à ses envies. Avec le consentement de tous. Mais c’était tout un programme pour quand les deux amants n’en pourraient plus. Du moins, l’un des deux.

[Mélinda Warren]

Kamiye continuait à se laisser aller. Difficile de voir en ce jeune homme furibond et dominateur l’esclave totalement soumis et écrasé. Quand Mélinda avait évoqué « Kamiye-Homme » et « Kamiye-Animal », elle ne s’était pas attendue à ce que la différence soit aussi forte ! De toute évidence, son Kamiye avait une dose de frustration très élevée en lui ! Chaque coup de reins, chaque moment où sa verge s’enfonçait dans le corps de sa Maîtresse, était comme une jouissive délivrance. Il fallait en passer par là pour que les humeurs de Kamiye s’équilibrent ensuite. Mélinda savait que, quand il aurait joui, quand il serait apaisé, sa conscience reviendrait le frapper. Il attrapa les mains de sa Maîtresse et les croisa dans son dos, puis la poussa en avant.

« Haaaa… Vi-Vilain garnement, haaaaa… !! »

La tête de Mélinda heurta le tapis, son bassin se rehaussant donc. Cela allait faciliter les pénétrations. Kamiye poussait de longs soupirs. Ses joues étaient toutes rouges, et son corps luisait, recouvert de sueur. Même en usant de sa magie pour le maintenir en forme, Mélinda ne pouvait le maintenir éternellement. Manquant d’expérience, Kamiye se contentait de tout donner, de bourrer furieusement sa Maîtresse, ce qui était évidemment très épuisant. À ce rythme, il n’allait pas tenir, et Mélinda sera aux premières loges ! Mais, pour l’heure, elle ne boudait pas son plaisir. Elle bavait sur le tapis, gémissait dessus, remuant d’avant en arrière pour accompagner les coups de reins de Kamiye, gémissant à chaque fessée. Il l’avait fait saigner, et ne semblait pas vouloir s’arrêter, continuant à la besogner sans ménagement.

Mélinda s’appuyait sur sa joue, un sourire moqueur sur les lèvres.

« Me taire ? Tu n’aimes pas m’entendre gémir ton nom pendant que tu… Hmmmm… M-Me défonces la chatte, petit pervers ? Haaaa… Ka-Kamiiye, hmmm… ♥ »

Qui voudrait faire taire une si belle voix ? Non, Mélinda n’allait pas se faire si facilement ! Pendant ce temps, la verge de Kamiye baignait dans la mouille de sa Maîtresse. Mélinda était surprise, il était finalement très endurant, ce petit Kamiye ! Elle avait donc envie de jouer encore avec lui, sans relâche, jusqu’à son point de rupture…

[Kamiye Goupile]

Et ça arriva si soudainement. Il avait fallu que sa Maîtresse préférée dise son prénom à voix haute. Mais il y avait eu un trémolo au-dedans. C’était comme si on avait composé une musique pour lui. Et uniquement pour lui. Quelque chose de sexuel, jouissif et qui le délivrait.

Alors il éjacula au plus profond de sa Maîtresse. Comme s’il voulait signer de son meilleur coup la fin de son encartade. Ses membres tremblèrent. Il n’avait plus le contrôle sur rien du tout. Même sa conscience basculait vers un mode veille. Il avait fait trop d’effort. Il se trouvait dans la zone rouge depuis trop longtemps. Toujours en elle, il se laissa tomber son ventre à lui sur son dos à elle. Sa petite poitrine faisait de grand effort pour se gonfler beaucoup et reprendre de l’air. Il avait du mal. Il faisait du bruit en essayant de respirer.

Et puis, il recommença à bouger en elle. Il était épuisé. Il n’était pas loin de s’endormir. Mais une force en lui ne voulait pas s’avouer vaincu. C’était pitoyable. Il n’y avait aucune intensité. Chaque mouvement prenait trop de temps et avait trop d’amplitude pour aucun résultat final. Ca ne claquait pas.

« J-je-… »

Il essaya une nouvelle fois. Sans plus de succès. Kamiye avait tout donné.

« Cccchhhuuuttt… C’est moi qui-… moi qu-… »

Très lentement, très pauvrement, il continuait à essayer de bouger ses hanches. Ses testicules étaient à sec. Son sexe était à vif. Il avait besoin de repos. Mais Mélinda Warren était exceptionnelle. Elle l’avait secouru. Elle l’avait regardé. Aimé. Cajolé. Poussé à bout. Il se devait de produire des efforts tout aussi exceptionnel. Et s’il devait mourir, de toute façon tout le monde mourait, il préférait que ce soit en donnant tout et davantage et finit étalé sur cette peau nue et blanche…qu’il avait rougi de ces attaques. Le rouge. Le rouge PASSION !

« Kamiye aime sa Maîtresse. Beaucoup… trop… »

[Mélinda Warren]

Kamiye atteignit finalement son point de rupture. Mélinda l’avait achevé avec ses mots doux. Un ultime soupir, et elle le sentit jouir en elle avec délectation. La vampire sourit, et s’abandonna également, sentant la vague orgasmique la traverser. Elle jouit avec force, elle aussi, et sentit ensuite Kamiye essayer encore de forcer. Mélinda, qui était restée assez passive, dut cette fois agir. Elle s’écarta de lui, et pivota sur place.

« Ne force pas ton talent, Kamiye, viens plutôt dans mes bras. »

Elle lui fit signe de s’approcher. Mélinda était couchée sur le tapis au sol, et Kamiye s’affala contre elle. Elle l’enlaça avec amour, et l’embrassa ensuite. Il avait la respiration lourde, comme elle, et elle lui sourit.

« Restons l’un contre l’autre, que ta chaleur me recouvre, mon chéri… »

Après l’intensité de ce moment, le duo se reposait. Mélinda caressa doucement le corps de Kamiye, avec un sourire sur le coin des lèvres.

« Tu es très endurant, Kamiye… Tu n’as pas besoin de vouloir m’en convaincre, ou de vouloir absolument être le plus fort. Je ne t’aime pas pour ça, tu sais… Je t’aime parce que tu es mignon, que tu as la peau douce comme un bébé, et que j’aime te câliner et te sentir contre moi. »

Elle continuait à le câliner doucement, caressant ses cheveux et son dos.

« Tu apprendras à contrôler ton désir, Kamiye, à maîtriser cette vague en toi. Tu me retourneras ton amour pour moi, ta dévotion, et tu vas vivre désormais une vie de rêve. Mais ne te mets pas la pression, Kamiye, n’essaie pas d’être le plus fort ou le plus puissant. Jamais je ne t’abandonnerai, mon Kamiye. Et je veux juste que tu sois… Toi, et rien d’autre. »

[Kamiye Goupile]

S’il se laissa aller dans le câlin, tout le reste ne fut qu’un bouilli de mots à ses oreilles. Sa Maîtresse parlait mais il n’en retint que le ton. Elle était heureuse. Elle était contente qu’il soit contre elle. Il était si fatigué qu’il ne pensa même pas à l’éventualité selon laquelle il pourrait être trop lourd. Il se noyait dans le présent. Dans la chaleur de sa Maîtresse. Mais il le sentait. Il perdait pied.

« Je suis… si… fatigué. »

Ca lui tombait dessus comme une chape de plomb. Trop lourd. Et lui trop faible.

« Je crois que je vais… m’endormir. »

Mais il se forçait à ouvrir les yeux. Alors qu’ils étaient déjà fermés. Il se représentait le visage de sa Maîtresse dans sa tête sans réaliser que ses paupières étaient closes.

La petite poitrine de sa Maîtresse se soulevait et s’abaissait de plus en plus lentement. Elle reprenait son souffle. Mais lui entendait une berceuse. Ca rythmait son entrée dans le monde du sommeil. Douce fuite qui permettrait à « Kamiye-humain » de ne pas compliquer la situation de suite. Il fallait que « l’entité Kamiye » se repose. Il pourrait psychoter à son réveil, une fois toute son énergie revenu (et probablement son estomac grognant qu’il soit désespérément vide !).

« Je m’endors. Je… je ne veux pas dormir tout seul. »

Il n’eut pas la force ? Ou alors il fut assez conscient de la situation et du planning de sa Maîtresse pour ne pas lui faire promettre qu’elle soit encore là à son réveil. Il demanda juste à ne pas dormir tout seul.

« Irène… Belle Irène… »

Une parfaite solution pour tout le monde. Le dernier acte de Kamiye.

Il s’endormit. Ses bras enlaçant sa Maîtresse comme un coûteux doudou. Ses lèvres qui auraient pu rechercher un téton pour le téter.

Le principal et le point important fut qu’il s’endormit.

[Mélinda Warren]

F I N