The Multiversity

[Korë Grémorya]

D'abord de mauvaise grâce, Ashka s'était soumis aux ordres du vicieux lapin. Paupières contractées, Korë assista à sa traîtresse besogne, le voyant d'abord déglutir, puis remuer la tête avec de plus en plus de courage. Otho, les mains posées sur les hanches, éprouvait la satisfaction de cette gâterie et celle d'avoir remporté une manche bien mérité ! La tristesse du dragonnet le laissait de marbre tant que ce dernier assurait la fellation.

- ...

La Wyvérienne se croyait maligne en se mordillant les lèvres pour ne pas gémir trop fort. Elle avait tort dans la mesure où son pseudo silence ne freinait aucunement le désir du minotaure. Traven ne fit rien pour la ménager, ses gros doigts remuant dans ses deux orifices.

- Et bien alors ? On ne veut plus chanter, ma petite pouliche ?

C'était trop dur. On ne lui avait pas appris à résister autant, et sûrement pas à une telle agression ! Korë se tortilla d'inconfort, repoussant l'envahissant museau d'un petit coup d'épaule. L'homme-taureau renâcla sèchement, éloignant sa tête de son cou gracile. Il se sentit rejeté par cette créature fragile. Aussi en conçut-il de la colère.

- Assez joué, cracha-t-il.

Il retira brusquement ses mains de sa culotte et, dressé de toute sa hauteur, exerça une pression sur ses frêles épaules. La bardesse bascula sur les genoux, face à Otho et Ashka qui donnait toujours du sien. Traven l'attrapa par une oreille, pinçant sa courte extrémité pointue entre le pouce et l'index.

- A-aïe !!

- Tu t'es bien rincé l'œil, pas vrai ? Alors tu sais ce que j'attends de toi, maintenant.

Sur ce dernier mot, il la força à pivoter sur ses genoux. Korë geignit. Elle se retrouva face au pantalon de Traven, avec ses deux énormes ceinturons sous le nez. Le minotaure lui lâcha l'oreille, commençant des deux mains à se défaire d'une de ses lourdes ceintures.

- Ne reste pas les bras ballants, l'usurpatrice. Débarrasse-toi du superflus ! A moins que tu ne préfères que je te délaisse pour me joindre à leur petite sauterie ?

Son sourire était hideux. L'homme-taureau savait très bien qu'elle ne supporterait pas cette vision. Ashka en souffrirait, et elle aussi, de ce spectacle. La Wyvérienne hocha la tête et, sans chercher à se rebiffer, remonta ses doigts le long de son ceinturon. Elle ne tremblait pas ni ne respirait trop fort. Elle s'était fait à l'idée qu'il la prendrait, tôt ou tard. C'était ainsi. On leur avait donné le choix, entre une punition sexuelle ou une plus franche torture...
Les ceintures se détendirent. Le pantalon lui tomba à hauteur de genou.
Traven avait l'air satisfait. Du moins pour le moment.
D'une main lourde et autoritaire, il ébouriffa les cheveux neigeux de la bardesse.

- Allez ! Ne me fais pas répéter et déballe mon attirail.

Korë ne répondit pas mais elle fut prompte à réagir. Ses doigts fins trouvèrent le rebord de son caleçon blanc. Elle le rabattit sur ses jambes, dévoilant... un monstre de virilité ! Libéré de sa geôle de tissu, le dit membre se souleva comme la gueule d'un cobra, cognant contre le petit nez de la bardesse. Son odeur forte lui fit froncer les narines et reculer la tête. Un geste que la paluche de Traven, toujours perchée sur sa tête, minimisa au possible.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Ma matraque te fait peur ?

Il jubilait à moitié. En levant les yeux, Korë comprit à son air qu'elle aurait tort d'essayer de lui résister. Mais peut-être qu'en essayant de négocier gentiment, elle pourrait...

- Elle est... trop grosse pour moi.

Traven ricana.

- C'est vrai que tu es bien fine ! Mais n'essaye pas de me la faire, petite catin, je sais très bien que tu n'es pas aussi fragile que tu en as l'air.

Elle secoua la tête.

- Elle va continuer à grossir, insista la chanteuse. A ce moment-là, il me sera impossible de vous-

- Satisfaire ? la coupa-t-il. Arrête ton char !

Il la saisit par le menton, la forçant à le fixer droit dans les yeux. Korë ne se rida point, combattant son regard par le sien.

- Écoute-moi bien, petite tête, et de toutes tes oreilles. Tu vas d'abord me lubrifier la trompe avec ta belle petite langue de menteuse, et ensuite - si tu es sage - je me contenterai de te l'insérer entre les cuisses au lieu de te la carrer ailleurs. Tu m'as bien compris, hm ?

- ...

- Tu es bien sûre de vouloir jouer ce jeu-là avec moi ?

- Non, avoua-t-elle.

- Alors réponds à ma précédente question ! aboya-t-il.

- Je suis prête... à essayer.

- Ha ! 'y a du progrès !

Il relâcha son menton, lui tapotant la joue d'une main insolente.

- Maintenant, au boulot~

Se collant un masque d'inexpressivité au visage, la Wyvérienne se saisit de la verge des deux mains. Fidèle à sa taille, elle lui paraissait lourde et difficile à manipuler. Korë multiplia les coups de poignet avant d'engager sa langue dans cette dangereuse aventure. Le membre chaud palpitait doucement entre ses doigts. Elle le sentait qui commençait à durcir et à se courber vers le haut, la rapprochant un peu plus de ce qu'elle avait tendance à craindre de la part d'un monstre de furry aussi avantagé par la nature.

[Ashka Velaryon]

Mes larmes coulent sur mes joues. Mon museau est tout collant, étouffé par cette... cette carotte vraiment très grosse d'Otho, qui pulse comme un cœur de gros dragon enragé contre ma langue pointue. Je l'avale plus profond, parce que je dois, parce que Korë-choute me regarde de ses yeux rouges si tristes, et que si je m'arrête, le vilain minotaure va lui faire encore plus mal. Mon ventre se noue, un gros nœud qui tire sur ma poitrine, comme quand j'étais petit et que Mamie me racontait des histoires pour chasser les cauchemars. Mais là, y a pas d'histoires qui sauvent, juste l'odeur super forte du gros zikoui du lapin tout bizarre et pas gentil du tout, qui envahit tout et qui imprègne mes narines. Mais ça me fait rougir jusqu'au bout de ma queue qui tremble enroulée autour de ma jambe.

Je suce plus fort, mes lèvres de dragon toutes serrées autour de la base poilue, aspirant comme si je pouvais tout avaler d'un coup pour que ça finisse vite. Ma gorge se contracte, glissante de bave et me faisant tousser un peu, mais je ravale, je ravale tout. Ma langue danse comme elle peut autour du gland large du lapin, goûtant ce sel âcre qui me pique la bouche comme du citron pourri. C'est pas comme avec Korë-loute, hier soir dans la grotte, où tout était doux et chantant, où son petit minou sentait la fleur mouillée et l'amour vrai. Là, c'est forcé, c'est vilain, et mon zizikou à moi...

Otho gémit fort, un rire rauque qui vibre dans sa queue jusqu'à ma gorge. Ses pattes poilues se crispent sur mes hanches, me tirant plus près, enfonçant sa grosse tige jusqu'à ce que mes lèvres touchent son ventre blanc doux, couvert de ce duvet qui gratte mon museau.

- Oh, sacré dragonnet coquin ! Regarde-moi ça, ta petite bouche est un vrai fourreau en velours écaillé ! J'sens ta langue qui gigote comme un ver rose, elle me chatouille les couilles à chaque coup... Mmmh, aspire plus, ma poupée efféminée, fais-moi croire que t'es née pour ça !

Il ricane, ses yeux rouges clair pétillant de malice, et il donne un coup de reins pour que ça claque contre moi.

- T'avais l'air d'une vraie princesse en robe, et hop ! Un petit zizi planqué dessous... C'est trop mignon, on dirait un cadeau surprise pour un lapin comme moi. T'inquiète, je vais te polir ce museau jusqu'à ce qu'il brille, et après, peut-être que je te laisserai lécher les restes sur ton amie, hein ?

Pourquoi il dit ça ? Pourquoi il rit de moi comme si j'étais un jouet cassé ? Mon grand cœur qui bat si fort pour protéger les autres, il saigne là, tout seul dans ma poitrine, parce que je sais que c'est pas vrai, je suis un paladin, un dragon gentil avec son armure dorée invisible pour l'instant, mais... Je veux pas qu'on fasse du mal à mon amoureuse. J'entends d'ailleurs Korë de l'autre côté qui gémit un peu, le bruit humide de sa langue sur le gros manche du vilain minotaure qui palpite et grandit. Elle essaie d'être brave, ma Korë-choute, avec ses doigts fins qui branlent cet horrible monstre tout bleu, sa tête baissée qui effleure le gland large comme un poing. Et moi, je continue à sucer aussi, avec ma tête qui monte et descend plus vite et ma gorge qui se remplit à chaque fois que je pousse, avec la bave qui dégouline sur moi en tachant le tissu de ma robe.

Dans ma tête, je pense aussi à Jordy. Si il saurait parler, il doit surement penser que je suis qu'un Idiot de dragonnet et que tout est ma faute. Et pour Korë qui dit que c'est trop gros, et qui quand même lèche, le fait pour nous sauver. Je sens alors les coucounettes du vilain lapin qui se contractent contre mon menton.

- Haha, t'entends ça, Traven ? Notre petit dragon suce comme une pro, mais regarde ses yeux... Il pleure comme une gamine qui a perdu sa poupée ! T'es pas une fille, mais t'as le cœur d'une, hein ? Sensible, tout mouillé... Allez, avale plus profond. Montre à ta copine comment on fait pour plaire aux gentils lapins comme moi !

Je gémis, mes griffes qui s'enfoncent un peu dans ses cuisses sans oser griffer vraiment. Mais pour Korë, je tiendrai. Et alors j'aspire encore, avec ma langue qui tournoie et la bouche qui pompe, en espérant que ça va quand même vite se finir...

[Korë Grémorya]

Korë partageait plus ou moins le même supplice que son compagnon d'aventure. Le vit de Traven sentait fort après cette journée de travail, enfermé dans un caleçon trop étroit. L'odeur était piquante, pourtant la Wyvérienne ne grimaçait pas en ce sens. Elle ne craignait pas d'être souillée. En revanche, elle trouvait cela triste que son paladin subisse ainsi à ses côtés. Elle lui jetait de fréquents coups d'œil tout en essayant de contenter l'imposant taureau.

- Otho est un sacré pervers, pas vrai ?

- ...

Face à son silence, Traven renifla de mépris. Il posa une lourde main sur la tête de la Wyvérienne, faisant limite craquer ses vertèbres. Celle-ci leva les yeux sur lui, ses fins sourcils froncés d'indignation.

- Me lécher les bourses ne doit pas t'empêcher de parler, lui repprocha-t-il.

Comme pour lui donner une bonne leçon il empoigna son sexe à la base et, tout en rapprochant son visage de porcelaine de son puissant hochet, le tapota contre sa joue. Korë ferma un œil, essayant instinctivement de s'écarter de lui. Mais Traven maintenait la pression sur l'arrière de son crâne, la forçant de fait à encaisser cette humiliation.

- Est-ce que ça t'excite de voir ton dragon lustrer le chibre d'un vrai matelot ?

- N-non, lui mentit-elle.

- Ha ! Tu m'en diras tant...

Il lui fit tourner la tête, claquant son autre joue avec toute la rigidité de son membre.
Korë, qui retenait sa respiration, poussa un hoquet.
Traven en profita pour lui pincer le nez et enfourner son gland entre ses lèvres tremblantes.
La Wyvérienne ouvrit de grands yeux humides.

- Tu n'étais pas assez bavarde. Voilà donc ce que tu récoltes !

Mâchoires écartées, Korë plissa les mirettes d'inconfort. Son partenaire la laissa poser ses mains sur ses cuisses avant de se redresser un peu. De sa main droite, il lui tapota l'arrière du crâne, l'aidant ainsi à le prendre un peu plus en bouche. La bardesse gagna quelques centimètres en échange de fines larmes qui descendaient doucement le long de ses joues.

- Cette langue de petite pute... Ouuuuh~

Korë n'avait pas eu le temps de la placer correctement dans sa bouche. Du coup, la pointe de son muscle humide butait contre le dard rosé de l'importun. En désespoir de cause, sa langue lui chatouillait le trou. Traven en ressentait des frissons à travers tout le corps ! Un plaisir qui lui avait fait relever la tête, mais pas que ; bien qu'il maintenait toujours la bardesse, il avait momentanément cessé de la pousser vers lui.