Et l'incube ricana légèrement quand Elizabeth lui demanda s'il bandait vraiment pour elle.
« Tu crois que c'est ton bureau qui me fait autant bander ? Je crois, ma chère Elizabeth, que tu ne réalises pas à quel point tu es attirante... Tu sais, je pourrais sans problème m'occuper de bimbos, mais les vraies perverses, ce sont les femmes comme toi... Les frustrées, celles qui refoulent. Ce sont les femmes comme toi que j'aime, celles qui se trouvent laides et inintéressantes, car il n'y a rien de plus glorifiant pour moi que de vous montrer toute l'étendue de votre beauté. »
Il avait beau être un démon, il se considérait comme une personne sympathique, œuvrant pour le bien de l'humanité ! Sa main vint caresser le visage d'Elizabeth, glissant sur ses cheveux. On pouvait alors dire qu'elle agissait comme une sorte de toxicomane, droguée par le puissant membre d'Alastar, par l'épaisse virilité du démon rouge. Il la laissa jouer, plus amusé que réellement agacé.
« Tu vois, vous, les êtres humains, êtes intimement liés par le sexe... Surtout les femmes, en fait. Cela n'a rien de sexiste, vous ressentez l'orgasme différemment de nous. Un homme se contente de tirer son coup, et cela le vide. C'est une jouissance intense, mais brutale, éphémère... Alors que vous, elle s'étale dans la durée, comme une plénitude. Un homme expurge son plaisir, une femme le ressent. Là où l'orgasme soulève l'homme, il libère et épanouit la femme. Tout laisse à croire que tu n'es pas heureuse dans ta vie, ma chère Elizabeth, et je vais y remédier. »
Le démon attendit naturellement que la jeune femme s'écarte un peu, et orienta sa verge. Son membre glissa contre les narines de la belle rouquine, puis frotta ses lèvres, et s'enfonça ensuite dans sa bouche. Il appuya en avant, plaquant la femme contre le bureau, et posa ses deux mains sur sa tête, avant de commencer à remuer tendrement en elle.
« Avec moi, tu prendras conscience de ta beauté... C'est toi qui soumettras ton mari, et tu grimperas dans l'échelle sociale. Ton corps magnifique mérite un bien meilleur lieu où s'épanouir que ce bureau pourri. Je veux te baiser au dernier étage, contre une baie vitrée, je veux te prendre sur une terrasse, que tu hurles au monde entier à quel point tu aimes que je te baise comme une salope. C'est ta frustration qui m'a invoqué, Elizabeth, je suis la réponse à tes pulsions inconscientes et endormies. Et je ne partirai que ma mission accomplie... Tu crois que c'est un coup d'un soir, ma chérie ? Hmmm... Tu crois vraiment que je peux pleinement te contenter en une seule soirée ? Non, Elizabeth... Tout ça, tout ce que tu ressens, tout ce que je te fais... Ce n'est qu'un prélude ! »
Et, suite à cela, il accéléra encore, venant peu à peu baiser énergiquement la délicieuse bouche d'Elizabeth, enchaînant d'épaisses gorges profondes où ses bourses venaient à claquer sur son visage...