Les
monstrueuses araignées que Zeddicus avait affronté à Locbourg étaient de retour, mais rien ne semblait pouvoir stopper les ardeurs du courageux guerrier. Il les trancha sans difficulté, évitant les fils acides, et utilisa des sorts magiques à l’aide d’amulettes ou de talismans, enflammant plusieurs araignées. Son épée fut également recouverte d’huiles ou de glyphes l’envoûtant, qui lui permit de triompher des nombreux monstres à l’accueil.
L’imperturbable guerrier s’enfonça ensuite dans les profondeurs du château. Remontant à travers un couloir, il fut brusquement interrompu par une gargouille qui jaillit sur sa droite, défonçant une porte. La gargouille l’agrippa à la gorge, le plaquant contre le mur, avant que Zeddicus ne le repousse. Animé par une force supérieure, il avançait avec rapidité et violence, égorgeant la gargouille, puis affronta plusieurs Orcs. Encore une fois, il les défit sans réelle difficulté, croisant le fer avec eux, évitant leurs attaques. Un coup de masse le saisit toutefois dans le dos, et il cracha une gerbe de sang en trébuchant au sol. Plutôt que de combattre avec son épée, Zeddicus attrapa une dague à sa ceinture, et la lança en arrière, transperçant l’œil unique de l’orc. Il rejoignit ensuite l’étage, et continua à remonter.
Depuis la salle du trône au dernier étage, le jeune
Trommel l’observait depuis un orbe avec un sourire narquois.
«
Très bien, Père… Tu sembles vraiment décidé à me retrouver… »
Si le voyage jusqu’à Stonehold avait été plutôt simple, ici, Trommel semblait avoir réuni ses monstres les plus redoutables. Zeddicus arriva à l’étage, où une alpyre lui bondit dessus. Cette femme monstrueuse était une vampire qui avait perdu toute humanité au profit de la seule bestialité, devenant une créature stupide et assoiffée de sang. Ses griffes se plantèrent dans les épaules de Zeddicus, et ses crocs tranchants frôlèrent son cou, avant que Zeddicus ne la repousse. Il la tua à l’aide de son épée magique, transperçant le corps de l’alpyre, la faisant flamber.
S’avançant à travers le couloir, Zeddicus fut attaquée par un noctule. Il s’agissait d’un autre type de vampire, masqué dans l’obscurité, qui déclencha des ultrasons vers lui. Zeddicus tomba à genoux, sentant du sang s’échapper de ses oreilles, tandis que plusieurs Draugirs, des soldats morts-vivants, l’attaquèrent à leur tour. Un harpon se planta dans son dos, et le tira en arrière. De telles attaques auraient été mortelles pour n’importe quel guerrier, mais Zeddicus était convaincu de la justesse de sa cause. Il réussit à reprendre le contrôle, et attrapa un bouclier, le protégeant des ultrasons du noctule. Du sang s’échappait de ses lèvres lorsqu’il ressortit de la grande pièce où les Draugirs l’avaient attiré. Malgré ses élixirs et ses talismans de soin, le sang commençait à couler de son corps, l’amenant à s’appuyer contre le mur.
La dernière épreuve qui l’accueillit fut deux graveirs, des goules renforcées. Un graveir l’attaqua en défonçant un mur à côté de lui, et il se reçut un coup de poing sur la joue, qui lui coupa le son et fit éclater des vaisseaux sanguins dans son œil gauche. Le graveir se battait à mains nues, n’ayant pas besoin de plus. Un coup de pied heurta Zeddicus au ventre, l’envoyant défoncer une porte en bois, où il roula au sol. Couché sur le ventre, il se releva ensuite, et attaqua, tranchant d’un mouvement vertical du bas vers le haut le bras d’un graveir, puis tournoya sur place, et planta l’épée derrière lui, dans le ventre du graveir. L’épée ressortit de l’autre côté, et, quand il la ressortit, les intestins du graveir se répandirent sur le sol.
Mais le second graveir chargea alors Zeddicus, tel un taureau. Il le renversa, et le cloua au sol, l’amenant à lâcher son épée. Le graveir le frappa ensuite violemment des deux poings, se déchaînant, puis l’attrapa par le col, et le projeta à travers le mur. Zeddicus rebondit dessus, et s’écrasa sur une table. Le graveir se rapprocha alors, et l’attrapa par la jambe, tirant dessus… Ce qui offrit au courageux chevalier l’occasion de planter sa dague dans sa tête. La dague se brisa à son contact, et le graveir s’écroula sur le sol, inerte.
Zeddicus resta inerte sur la table pendant un certain temps, avant de se redresser. Blessé en de multiples endroits, il se redressa péniblement, et se rapprocha de la double porte de la salle du trône… Qui s’ouvrit à son approche.
Derrière, Trommel lui fit face, assis sur son trône, des sphères magiques néfastes tournant dangereusement autour de lui.
«
Bonjour, Père ! Vous avez fait bien du chemin pour venir ici ! »