La journée typique d’un lycéen japonais n’était pas aussi traditionnelle qu’en Occident. Les cours se terminaient généralement assez tôt, vers le milieu de l’après-midi, afin de laisser le temps aux étudiants japonais de participer aux activités extrascolaires, aux différents clubs qui s’inséraient eux-mêmes dans la vie étudiante. C’était du moins comme ça que les choses marchaient à Jinmu. Le lycée proposait une grande variété de clubs en tout genre : musique, littérature, Histoire, jeux de société, etc… Mais, cette fois, les deux femmes se livreraient à toute autre chose, à des activités occultes qui existaient également dans le lycée, mais qu’on ne voyait sur aucune brochure. Alice passa la journée avec Nanami, et s’absenta quelques fois pour discuter avec Mélinda. Il existait une sorte de rivalité sous-jacente entre les deux femmes, et, même si Alice n’en comprenait pas bien les raisons, elle essayait aussi de lutter contre ça. Mélinda et Nanami étaient ses deux meilleures amies ici, et aucune amie n’avait envie que ses amies se disputent… Surtout quand les deux étaient aussi ses amantes, et savaient la véritable identité de la jeune femme.
Hikari, quant à elle, passa une journée bien plus nerveuse. Elle en revenait toujours au même point. Elle, une femme adulte, qui devenait l’esclave d’une simple lycéenne… Elle avait toujours du mal à croire que c’était bien le cas, et si, dans son esprit, il y avait toujours une petite voix qui lui hurlait de reprendre ses responsabilités, et d’arrêter ce cirque, ce qu’elle vivait était tout simplement trop bon pour qu’elle lui obéisse. Ce n’était pas logique, ce n’était pas rationnel, mais c’était comme ça. Hikari jouit à plusieurs reprises dans le cours de la journée, et faisait tout pour dissimuler cela. Néanmoins, elle voyait bien les regards de certains élèves, notamment ceux proches de Mélinda Warren. Et, d’ailleurs, quand ce fut un cours avec Mélinda Warren, Hikari eut l’intime conviction que celle-ci la sentait jouir. Pendant ce cours, elle resta assise derrière son bureau, et resta silencieuse, jouissant pendant que les élèves travaillaient sur leurs exercices.
Plus elle patientait, et plus sa soif de sexe grandissait, comme si chaque orgasme stimulait son corps, entretenant sa frustration. Et, au fur et à mesure que la journée se poursuivait, elle se devait aussi de réfléchir au défi d’Alice et de Nanami… C’est-à-dire trouver
où celles-ci allaient faire l’amour. La tâche était assez ardue, car le lycée était assez grand, mais, pour une première fois, Hikari savait que les deux femmes chercheraient un endroit particulier. Elle y songeait donc tout en donnant à ses derniers élèves un contrôle, ce qui lui offrit le temps de la réflexion. Les godes vibrants en elle continuaient à faire leur office, lui arrachant quelques discrets soupirs, qu’elle étouffa en se mordillant les lèvres.
*
Où est-ce qu’elles iront ?*
À la fin des cours, Alice se retrouva seule avec Nanami, abritant dans son sac à dos tous les éléments dont elles auraient besoin. Elle glissa sa main dans celle de Nanami, et l’embrassa tendrement. Celle-ci l’avait attendu à la fin du cours, et Alice sourit quand Nanami lui demanda où elles iraient.
«
Et bien… J’ai accès à toutes les clefs de l’établissement, et je ne connais qu’un endroit où faire cela… »
Alice rejoignit ainsi les bureaux de l’administration, normalement interdits aux élèves. Là, elle rejoignit le bureau d’Hikari, et l’ouvrit ensuite, un sourire moqueur sur les lèvres. Elle referma ensuite la porte, et ouvrit le sac à dos, puis se changea. Il y avait à l’intérieur des
sex toys, mais aussi une tenue roulée en boule, un latex infroissable qu’elle déplia doucement, avant de l’enfiler. Elle se déshabilla sans hésitation devant Nanami, et commença par recouvrir ses bras et ses jambes d’un produit lubrifiant. Le temps qu’Hikari se réveille, Alice avait enfilé sa
tenue noire en latex, un ensemble très moulant et brillant, conçu par Mélinda à l’aide du précieux latex de Nachtheim. La combinaison lui allait très bien, et elle sourit à Nanami, avant de l’embrasser chaudement sur les lèvres.
Le téléphone portable de Nanami sonna alors, signifiant qu’elle avait reçu un SMS. Celle-ci put alors le consulter. Le message émanait d’Hikari, et elle indiquait que c’était Alice qui prendrait Nanami.
«
Je crois qu’elle n’a pas tort… »
Alice venait de récupérer un
strap-on de son sac à dos, avec deux godes internes.
«
J’ai très envie de te prendre sur son bureau… » glissa-t-elle sur un ton malicieux.
La douce Princesse pouvait bel et bien se transformer en une femme très perverse, et, chaque fois qu’elle enfilait cette combinaison, c’était comme si cette personnalité perverse et vicieuse en elle reprenait le dessus, s’exprimant pleinement et sans aucune restriction.
Restait maintenant à savoir si Hikari allait finir par ouvrir la porte, et par voir le magnifique spectacle qui aurait lieu devant elle…