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La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Kamiye Goupile
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Kamiye pourrait l’égérie d’un grand couturier. Tout particulièrement dans la spécialisation de lingerie. Avec ses traits fins et son aspect androgyne. Mais Kamiye est vêtu de frusques. Usées. Rapiécés cent fois. Et sales.

Oui, Kamiye devrait attirer les regards dans de beaux vêtements. Au lieu de ça, il peine à discipliner ses cheveux. Ses doigts usés de toutes les tâches ingrates et particulièrement de petites coupures ingrates qui l’empêchent de passer ses doigts longilignes dans ses cheveux. Ce n’est plus que par réflexe qu’il s’occupe encore de ses deux petites tresses qui encadre son cou.

Kamiye devrait être l’objet des attentions et il n’est qu’un vulgaire esclave comme un autre dans un immense château. Il n’a jamais connu le monde extérieur. Enfin… il l’a connu lorsqu’il était tout petit et qu’il vivait dans les bois avec ses parents. Mais ses parents sont… enfin, vous imaginez. Autrement, il n’a aperçu le monde extérieur qu’au cours des voyages qui le faisait passer d’une propriété à une autre. D’un Maître à un autre.

Donc, il était question de la beauté de Kamiye devant attirer les attentions. Ca a été le cas. Depuis un âge trop jeune, trop pour être écrit et que cela reste dans la mémoire des mots… Depuis longtemps, Kamiye sert parfois de défouloir, de… contenant… Très souvent jeté, (littéralement !) entre les pattes de soldats ayant battu trop longtemps les campagnes. Bien que la phrase ayant battu trop longtemps les compagnes fonctionnent malheureusement aussi… Oui, Kamiye a été violé. Plus d’une fois. Et jamais par un esthète riche. Bien qu’il ait déjà souffert entre les mains propres de nobles. Et pas seulement au masculin. La perversité féminine est peut-être pire.

Spartacus : « Je ne comprends pas pourquoi tu acceptes si gentiment de courber l’échine. Putain, je boue de rage, moi ! »

« C’est ici que je dois descendre. »

Spartacus : « Tu vois, c’est ce que je te dis ! Tu acceptes tout. Tu parles sans énergie. »

L’esclave qui parlait à Kamiye enfonça son doigt dans le torse maigre de l’hybride.

Spartacus : « Tu es mort au-dedans, putain. Ca m’énerve ça aussi ! Bon, bah va nettoyer les geoles de nos « pensionnaires ». Et fais attention à ne pas t’approcher trop près des barreaux ! D’accord ! »

Pensionnaires ? Des criminels. Des pervers. Des innocents qui auront mal regardés leur Maître actuel. Mais beaucoup de bruits courent comme quoi, celui qui détient vraiment le pouvoir n’est pas le Maître : mais sa femme qui complote dans les ombres.

Et donc voilà Kamiye à descendre les marches et se retrouver dans un vaste espace où des geoles ont été construites. Des cellules carrés hérissés de barreaux métalliques. De gros cadenas pour retenir les furieux et ceux qui ne souffrent pas encore de la faim de leur trop grande énergie. Un garde reluque Kamiye et lui donne un sourire malsain alors qu’il joue à faire tourner un trousseau de clés autour de son doigt. Il ne se cache même pas pour poser sa grosse main velue sur son sexe. Au moins, le pantalon n’est pas arrivé aux chevilles. Tout comme il reste affalé sur sa chaise de bois qui ne voudrait faire qu’une chose : cesser de résister et se disloquer.

Kamiye commence donc à travailler. Il faut râcler les sols de pierre pour retirer la paille qui infecte. Il n’y a pas de toillettes dans les geoles. Les prisonniers pissent et chient à même le sol. Régulièrement, il faut changer la paille. C’est l’ingrate tâche actuelle dont il doit s’occuper. Coup de pelle après coup de pelle, il charge l’espèce de brouette faites de planches de bois vermoulues. Il fatigue. Son corps, en plus d’être fatigué par la vie d’esclaves et de mauvais repas, n’est pas fait pour les tâches physiques. Il fatigue, se rapproche d’une geôle quand… des mains l’attrapent et font cogner sa tête contre les barreaux ! Il s’écroule. Il ne tombe pas dans l’inconscience, ça aurait probablement été mieux. Mais ait beaucoup trop faible pour faire quoi que ce soit pour se défendre contre ce qui va prochainement lui arriver.

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Gine
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Demande de RP
Sur cette planète gigantesque, Gine s'était très vite rendu compte que voler à travers les airs n'était pas chose permise à tous. Afin de ne pas trop attirer l'attention sur elle, la saïyajin s'était donc résolu à... marcher, oui. A se déplacer à pied à proximité des grandes villes. Elle ne tenait vraiment pas à ce que tout le monde répande la nouvelle comme quoi ils avaient vu une drôle de femme à queue de singe traverser le ciel. Elle n'était que trop bien placée pour comprendre que : "l'ennemi est la rançon du succès."
Sauf que cette prudence n'avait pas suffit.
Ce jour-là, cela faisait un bon moment que Gine n'avait pas trouvé de quoi se nourrir. Le ventre vide, ses forces avaient logiquement fini par décliner. Cette faiblesse couplée à sa naïveté avaient fini par donner lieu à une mauvaise rencontre. Des sales types l'avaient abordée le sourire au lèvre et lui avaient posé des questions. Une stratégie simple mais efficace pour l'attendrir, pour mieux l'appâter...
Croyant en un semblant d'humanité, elle avait relâché sa vigilance au pire moment possible. Une autre qu'elle aurait pu en mourir, de ce grand coup de massue derrière la tête ! Ou finir tétraplégique. Mais bien que faible parmi les siens, Gine était une Saïyajin de sang pur. Elle avait donc non seulement surmonté le choc mais en plus de ça combattu ces monstres comme une vraie lionne !
Tout cela au prix, bien sûr, d'un épuisement conséquent, pour en pas dire assommant...

Elle n'aurait su dire qui, au beau milieu de nulle part, parmi tous ces hommes réduits à l'état de cadavre, l'avait ramassée ce fameux jour. Pas plus qu'elle n'aurait su dire quand, exactement. Mais depuis cette abominable journée, la femme à queue de singe vivait dans une cage. Elle en avait pris conscience dès son réveil. De ça et de sa nouvelle tenue vestimentaire, pleine de puce et usée jusqu'à la corde, qui la grattait bien plus qu'elle ne la recouvrait. Durant ses trois premiers jours de détention, elle n'avait pas pu se lever. Son mal de tête et ses contusions étaient trop nombreuses - sans même parler de son estomac creusé par une insondable faim. Par miracle, personne n'avait eu dans l'idée d'abuser d'elle pendant son sommeil. Gine le savait sans quoi elle aurait eu plus mal à l'entrejambe qu'ailleurs.
Tout espoir n'était donc pas perdu.
Quel jour sommes-nous ?
Le quatrième jour de sa détention dans une cellule crasseuse où la pisse côtoyait la merde, où les innocents se confondaient aux méritants, où tout le monde n'avait pas plus de valeur qu'une poignée de piécettes. Un endroit misérable ! Une prison mal entretenue, humide, puante, suffocante, surveillée par un garde à l'expression par trop souvent lubrique. Un diable de géôlier, gardien des clefs et de la liberté, qui avait sans doute eu plus d'une occasion de frotter son silex contre une certaine ouverture...
Gine ne préférait pas réfléchir à laquelle. Déjà qu'elle se gardait bien de croiser le regard de ce monstre à peau humaine !
Parmi toutes ces horreurs, il y avait bien un "pensionnaire" qui détonait. Quelqu'un qui avait encore moins sa place ici que les autres. Un petit bonhomme fluet, vêtu de haillons, que l'on n'avait pas enfermé. Un nouveau venu aux grandes oreilles de félin. La moitié d'un homme et la moitié d'une bête, apprivoisé de manière à nettoyer les cellules sans jamais produire la moindre plainte.
La Saïyajin, comme beaucoup d'autres, le voyait travailler. Mais à l'inverse des plus vils, elle ne guettait pas une occasion d'en faire son jouet. Elle avait tout simplement pitié... pitié de ce qu'il représentait. Pitié de ce qu'il avait du vivre pour en arriver à devoir s'occuper de toute cette m...
A peine avait-elle baissé les yeux de dépit que le bruit d'un impact contre les barreaux la fit sursauter.
L'esclave était tombé. Un accident ? Non. Gine avait très vite percuté - du premier coup d'œil - qu'un sale type avait passé ses mains à travers les barreaux pour obtenir ce résultat diabolique. Le vicelard était penché sur le corps, de l'autre côté de sa geôle, seul rempart contre sa faim dévoyée. Pas de chance pour lui : la Saïyajin était sa voisine.
Elle avait dû économiser ses forces pour survivre. Elle l'avait fait en l'attente d'une visite de ce garde, qu'elle aurait su expédier dans les bras de Morphée même en l'état. Cette force, la prisonnière dut l'utiliser autrement. En produisant une boule d'énergie bien maigrelette qu'elle envoya vers la figure du gros dégueulasse. Le projectile le manqua de peu. Mais en percutant les barreaux dans une gerbe d'étincelles, il l'avait fait reculer dans un cri de vierge effarouchée !
Avec pour intention d'éloigner la victime des griffes des autres pensionnaires, Gine dut se précipiter contre les barreaux et le tirer face aux portes de sa cellule. Cellule dans laquelle elle était seule, fort heureusement !

- Hé ! Tout va bien ?

- Qu'est-ce que c'est qu'ce bordel ?!

C'était la voix du garde, ponctuée par un craquement retentissant. La chaise sur laquelle il glandait depuis des éons avait protesté suite à cette soudaine "libération". Gine l'entendait s'approcher. Des pas lourds. Avec un bruit métallique et rythmé. Celui des clefs qui, accrochées à sa ceinture, battaient les unes contre les autres.
Mince !
Cette fois-ci, elle craignait la confrontation. En venant en aide au jeune hybride, la Saïyajin avait dépensé le peu de ki dont elle disposait et...

- Au feu ! Au feu ! cria quelqu'un.

Dans la cellule voisine, en l'occurrence. Un coin de la paille avait pris feu au contact de cette pluie d'étincelles. Personne n'avait rien remarqué jusqu'à ce que des flammèches se mettent à danser et de fines volutes à s'élever.

- Nom d'un putain de gros bordel ! Mais qu'est-c'que vous avez foutu, bande de branquignoles ?!

Il s'était mis à courir. Pas le temps de ramasser celui qui traînait par terre. Il l'enjamba et, devant la geôle où avait lieu le début d'incendie, se mit frénétiquement à fouiller parmi ses clefs. Et il y en avait beaucoup.

- Au fond d'la cellule, vous dis-je ! Magnez-vous avant d'cramer comme un troupeau de cons !
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Kamiye Goupile
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Sa tête… Sa pauvre petite tête fragile. La douleur le lançait tandis que de sa main, il frottait la zone endolorie. Il ne pouvait compter que sur la futilité de ce geste pour aider à faire passer le choc. Il aurait une grosse bosse le lendemain. Au mieux. Au pire… de terribles migraines l’accompagneraient plusieurs jours. Ca lui était déjà arrivé. Et il espérait que ça ne recommencerait. Les migraines conduisaient à faire des erreurs. Et les erreurs conduisaient aux punitions…

*Au feu ? *

Oui, il y avait une odeur de brûler dans l’air. Pas seulement. Le feu dévorait la paille pleine de déjections humaines. L’odeur en était encore pire…

Kamiye se releva alors. Il avait contenu sa douleur comme seul sait le faire un esclave de plusieurs années. Il n’avait pas cherché à crier à l’aide. Le pire maintenant ? Il allait courir vers le geôlier pour lui venir en aide. Le même qui n’hésiterait pas à recommencer à l’emmerder.

Maintenant debout, il eut tout de même un doute. Il se retourna et découvrit cette femme hybride. Elle le regardait. Elle aussi était faible. Elle aussi avait des membres d’animaux. A priori, une seule queue de singe. Ce n’était pas grand-chose. Elle devait être aussi faible que lui. Il y a des années, il s’était maudit de ne pas être plus animal. Ça lui aurait peut-être permis de s’en sortir ? Mais il était en majorité un humain. Et un dans la catégorie des faibles. Il s’y était fait. Il donna un dernier regard à cette femme emprisonnée. Mais mis à part l’empathie, rien d’autre.

Des ordres furent aboyés. Kamiye devait courir comme si sa vie en dépendant. Non, le geôlier se corrigea. Il rectifia pour dire que la vie des autres dépendaient de lui. Alors Kamiye courut chercher de l’aide. De l’eau. Des brouettes de paille pour étouffer le feu. Peu importait le moyen du moment qu’il ne revenait pas les mains vides. Et quand il revint, il était en sueurs et soufflait très bruyamment. Il était à court de souffle, déjà.

De nouveaux ordres. Avec la pelle, il devait racler la pierre suintante pour jeter des tas sur la paille enflammée. Déjà un nuage noir habillait le plafond. L’air était moins respirable et Kamiye avait des difficultés à respirer. Mais le geolier continuait d’aboyer. Alors Kamiye, malgré la douleur dans ses bras et dans ses poumons, continuaient.

Toute une zone autour du feu était dégagé. Les flammes étaient ralentis faute de nourriture. Mais il y avait toujours un foyer tenace. C’est alors qu’un prisonnier prit son courage à deux mains et rua sur le faible Kamiye. Il tomba par terre et se fit mal au coude. En cherchant à se relever, des étoiles maculèrent sa vue. Il s’était relevé trop vite. Les images suivantes allèrent très vite. Le prisonnier avec sa pelle. Le prisonnier dans une espèce de pose martiale prêt à attaquer le geolier. Puis l’épée du geolier qui éventrait le prisonnier. Des mains qui essaient de contenir des organes voulant se faire la malle. Le prisonnier qui chute. Son visage enlaidi par la certitude de mourir juste devant celui de Kamiye.

Puis un coup de pied qui broie le flanc de Kamiye. Le geolier qui se venge et qui l’insulte d’avoir donné la pelle. Tentative de révolte, dit-il ? Petit séjour en prison, ajoute-t-il ? Kamiye s’excuse platement. Pour rester dans les geoles : comme une merde. Quelques esclaves et un duo de gardes en armure déboulent. Le geolier n’est plus l’autorité alpha. Il ferme sa gueule à son tour.

Kamiye sort. Remonte les marches. Et disparait. Il reviendra dans trois jours pour recommencer la même tâche, sauf imprévu.

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Gine
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Le garçon aux oreilles de félin s'était remis debout. Sans l'aide du géôlier, bien entendu ! Ce gros tas étant trop occupé à s'arracher les cheveux devant un foyer d'incendie duquel se dégageait une odeur suffocante, fétide. Gine s'était attendue à ce qu'il profite de cet incident pour s'enfuir mais non : il lui avait à peine jeté un regard, à elle, une prisonnière parmi tant d'autres, avant de se précipiter du côté du braillard.

- Mais... ?

Il obéissait aux ordres du géôlier, tout simplement. Avec des yeux ronds comme des soucoupes, Gine l'observait s'échiner derrière les barreaux. Impossible pour elle, dans son état de faiblesse, de les forcer. Elle était impuissante ! Une simple observatrice qui contemplait un presque gamin se bouger, seul, en enchainant les allers-retours entre les geôles et le dehors avec tantôt un seau d'eau rempli à ras bord tantôt une brouette chargée d'une paille humide sur les bras.

- Mais... mais tu... kof kof !

Toussotant, elle dut porter une main à son nez sensible.
L'hybride, lui, remuait comme un damné en luttant pour faire abstraction de l'odeur méphitique qui était montée jusqu'au plafond !
Comment fait-il pour... ?
Même ses yeux la piquaient !
Pourtant, à lui seul le garçon, au bord de l'épuisement, maitrisait plus ou moins cet incendie qui effrayait tant les autres - prisonniers comme geôlier. Ce dernier continuait d'aboyer, obligeant son trop jeune héros incompris à redoubler d'effort pour sauver le monde.

- Quel espèce de...

C'est alors qu'elle le vit : ce prisonnier, plus audacieux que les autres, foncer sur leur sauveur !

- Attention !

Trop tard ! Il l'avait renversé avant de lui chiper sa pelle à ramasser la merde.
Outil dont il comptait se servir, en tant qu'ultime ingrat, pour attaquer le geôlier !

- F-folie !

Son cri eut le mérite d'éveiller l'attention du gros homme. Tirant sa lame dans une note métallique, il pourfendit son pensionnaire avant que celui ne commette l'irréparable. Ceci avant de se tourner vers l'hybride et le réprimander, aussi bien oralement que physiquement, en conséquence !

- Arrêtez ça, espèce de monstre !

Comme toute réponse, il avait fait tinter sa lame contre les barreaux.
Et le pauvre hybride qui s'excusait pour sa "bévue"...
Deux gardes blindés, accompagnés d'une poignée d'esclaves, descendirent à leur rencontre histoire de remettre un peu d'ordre parmi tout ce merdier asphyxiant. Le garçon battu disparut par là où il était venu. Au moins ainsi le diable de géôlier ne risquait plus de le tourmenter avant un moment.
Le regard du gardien ventriculaire croisa celui de la prisonnière à queue de singe.

- Ne va pas croire pas qu'on en a terminé, tous les deux.

- Je n'ai pas peur de toi, grinça la saïyajin.

- Tu verras, lui promit-il avec un sourire mauvais. Je te donnerai des raisons d'avoir les chocottes.

Bousculé par les autres gardes, il s'écarta des barreaux.

- Cause toujours...

Il ne l'entendit pas.
Gine s'en alla rejoindre son coin, bien au fond de la cellule. Elle s'y installa en tailleur, les mains posées sur les genoux. Les prochains jours allaient sans doute s'avérer compliqués. D'ici-là, elle allait avoir besoin d'énergie. Alors autant économiser ses forces en attendant que quelqu'un daigne lui apporter de quoi se sustenter...

Elle ne reçut sa ration que le jour suivant. Un gruau insipide qu'elle dévora tout de même avant de se replonger dans un état méditatif. Toujours au même endroit, à quelques bons pas de son tas de paille encore inutilisé. Ses yeux - quand ils étaient ouverts - étaient tournés vers la porte de la cellule au cas où le geôlier déciderait de mettre sa menace à exécution. Mais celui-ci n'avait pas encore osé tenter sa chance jusqu'à présent. Ce n'était pourtant pas faute de la lorgner au moment de ses rondes...

Le deuxième jour, les hématomes de Gine avaient presque complètement disparu. Son mal de crâne s'était évaporé. L'endroit puait toujours autant mais, à force d'y écouler ses heures, la Saïyajin ne sentait plus la différence. A contrecœur, elle avait d'ailleurs dû souiller son tas de paille. Une affaire naturelle mais... humiliante, avec ce gros tocard de géôlier qui s'amusait à lui lancer des regards dans les pires moments possibles.
C'est vrai, pensa-t-elle avec hargne. On n'en a pas encore terminé, tous les deux.
Au cours de cet après-midi, elle avait entendu des prisonniers se chamailler. L'un s'était mis à geindre comme une fillette. L'autre - sans doute le vainqueur - à gémir par-dessus comme un vulgaire animal. Afin de ne pas se laisser distraire par cette querelle ignominieuse, Gine s'était retirée en elle-même. Elle n'attendait qu'une seule chose, après tout : que le geôlier daignasse l'approcher, son trousseau de clefs à la ceinture.
Malheureusement, la nuit s'écoula sur cette pseudo tranquillité...

Le troisième jour était celui que l'on avait consacré pour une inspection en bonne et due forme. Les prisonniers avaient beau vivre dans la crasse, ils n'en demeuraient pas moins de la marchandise à écouler. Les plus faibles et les plus virulents pourrissaient dans leur cellule ou se faisaient marcher dessus par leurs codétenus ; les plus robustes et les plus dociles avaient une chance - infime ? - de s'arracher à ce grand tas de pierre froide et de fumier puant. Afin de bien préparer les pensionnaires à cette visite de routine, on les avait nourris plus tôt dans la matinée. Comme d'habitude, Gine avait tout avalé sans se plaindre. Mais à la différence de ces deux derniers jours, elle n'était point retournée s'asseoir en tailleur. La Saïyajin avait opté pour une posture plus relâchée, presque sensuelle étant donné le contexte, qui mettait en valeur son corps certes moins crasseux que celui de ses voisins pestilentiels. Pour accroître son attractivité, elle avait dû abandonner ses frusques qui, de toute manière, la démangeaient. C'était donc nue comme un ver qu'elle attendait son heure...
Elle demeurait parfaitement silencieuse sous le regard de plus en plus obscène du geôlier.
Parviendrait-il à contenir ses pulsions le temps de l'inspection ? N'avait-il pas peur de voir sa récente pensionnaire tomber entre les griffes d'un monstre plus méritant que lui ?
Fidèle à ses habitudes d'abominable rustaud, engoncé dans sa chaise en proie à une éternelle souffrance, ce dernier se massait distraitement les parties par-dessus son épais pantalon.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Kamiye Goupile
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Les journées se ressemblaient toutes. Il aurait pu s’écouler rien qu’une heure ou tout un mois depuis la dernière fois qu’il avait pelleté la paille puante des geôles. Kamiye allait là où on lui disait. De toute façon, moins il réfléchissait et moins il souffrait. Alors il faisait ce qu’on lui disait et luttait contre la faiblesse que son corps portait depuis des années. Rien d’aussi grave qu’un cancer ou une malédiction. Mais une triste et réelle malnutrition doublé d’un sommeil de plomb pas aussi réparateur qu’il le devrait et d’une fatigue musculaire accumulée.

Ses pieds descendirent la volée de marches pour retrouver cette atmosphère si lourde des geoles. Par automatisme, il récupéra la pelle et la petite brouette, prêt à finir son labeur. Il fut stoppé par le geolier qui, après avoir gueulé comme un porc pour le héler, reboutonna son pantalon pour ne pas exhiber sa nouille durcie. Il apprit qu’aujourd’hui, c’était un jour spécial. Il fallait que ce soit encore plus propre. Jour d’inspection pour écouler la marchandise, qu’il ajouta. Kamiye hocha de la tête. Il était d’accord. Il était toujours d’accord avec tout.

Son gros doigt fut tendu vers un seau d’eau, une grosse éponge et un gros morceau de savon. Savon qui lui aurait été efficace au vu de l’épaisse couche noire qui s’était logé sous ses ongles. Kamiye hocha de nouveau la tête et ajouta le nouveau matériel dans sa petite brouette. Le poussant dans le dos, sans ménagement, le geolier amena Kamiye devant la cellule de celle qui deviendrait Gine (plus tard, quand il apprendrait son prénom).

Geolier « Tu vas me la nettoyer celle-là. Et je veux que tu me l’astiques absolument partout, c’est compris ? Le Maître a bon espoir de la vendre et de récupérer une belle somme. Faut dire qu’elle a quelque chose comparé aux autres. Enfin, elle a même deux choses, hein ! RHA RHA RHA ! »

Bien entendu qu’il parlait de se seins. Il continua même à dire qu’elle lui manquerait. Et bla bla bla. Ce qu’il disait n’était pas intéressant. Ca rentrait par une oreille et ça ressortait par l’autre. Etant donné que ce n’était pas de nouveaux ordres. Sinon, Kamiye aurait retenu. Et donc, le geolier le plaça devant la porte et il l’ouvrit en se servant de l’esclave comme d’un rempart. Au cas où, se dit-il. C’était que la propriété à vendre à queue de singe avait un de ces regards… Il présageait parfois le pire, quand il ne se perdait pas dans sa lubricité.

Et Kamiye entra. Et il commença à travailler sans rien dire, pelle en main. Mais il fut stoppé par le geolier. Il voulait qu’il commence à la nettoyer. Il voulait voir l’eau couler sur son corps. La paille attendrait. Il ne savait pas quand la visite commencerait. Il fallait prioriser. Donc Kamiye posa la pelle contre les barreaux près de la porte, à l’opposé du corps de Gine. Et il s’avança vers elle, seau d’eau, éponge et savon.

Ce que Kamiye ne savait pas encore. C’est qu’il était prévu qu’il reste dans la cage durant l’inspection. S’il n’était pas dans sa prime fraicheur, Kamiye restait beau avec ses traits délicats. Et il s’harmonisait bien avec ses propres traits animaux. L’attention n’en serait que davantage porté sur la marchandise à vendre. Et, si la marchandise n’était pas vendue, il serait puni en devant rester avec elle.

« Je… je peux ? »

Il était juste devant elle. L’éponge mouillée. Le savon dans l’autre main. S’il demandait la permission, ce n’était pas pour avoir son autorisation. En fait, il y avait une chance sur deux qu’elle se rebelle. Cri, pleurs ou même coups portés à son encontre. Il fallait passer par cette étape. En se demandant ce qui allait lui tomber sur le coin du nez, il fut pris d’une quinte de toux. Il avait encore des restes d’avoir joué les pompiers amateurs il y avait trois jours de cela.

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Gine
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Une soudaine apparition ! Celle de ce garçon frêle aux grandes oreilles de félin. Les yeux de Gine lui étaient tombés dessus. Ce n'était pas prévu dans ses plans. En même temps, Gine n'avait rien d'une stratège. Pas plus qu'elle n'était une combattante émérite. Ici, le regard de cette pauvre âme silencieuse l'inquiétait bien davantage que celui du geôlier obscène. La Saïyajin s'était sentie contrainte de renoncer à sa posture lascive. De toute façon, le charme avait été brisé par sa venue...
Elle se retint de grimacer en écoutant l'immonde porc ordonner à son triste larbin d'effectuer ses ablutions, de "l'astiquer absolument partout". 
Quelle ordure... tout ce qui l'intéresse, c'est de se rincer l'œil !
Impossible de l'attaquer entre l'ouverture et la fermeture de la porte de sa cellule : son émissaire de propreté lui avait servi de bouclier. Pour ne presque rien laisser transparaître de ses émotions, Gine retrouva sa posture assise avec en prime les bras croisés sur sa poitrine.
C'est mal barré. J'ai beau avoir recouvré mon énergie, je ne peux pas me permettre de la déployer tout de suite.
Elle ne pensait pas à sa sécurité en particulier, non. Son regard sombre fixait le jeune homme qui, la pelle en main, était bien parti pour renouveler sa paille avant d'entreprendre de s'occuper d'elle. Un spectacle qui n'était pas au goût du géôlier. Lui, ce qui l'intéressait ne relevait plus du tout du secret...
J'ai trop attendu.
Elle soupira en voyant l'esclave, armé d'un savon et d'une éponge mouillé, s'approcher avec hésitation. Il n'était pas en forme comme en témoignaient sa mine et ses mouvements lents mais néanmoins forcés. Ses traits animaux lui conféraient une certaine beauté, un exotisme qui attirait l'œil plus sûrement que la queue de singe de la Saïyajin. Avec un brin de nettoyage, sa chevelure châtain clair brillerait sans doute plus que celle de n'importe quel esclave.
Avait-il le droit de la toucher ?
Gine toisa l'impatient geôlier, qui tapait du pied de l'autre côté des barreaux.
La question était plus complexe qu'elle en avait l'air. Si elle refusait, son "invité" aurait des problèmes - et certainement pas des moindres. Il en payerait le prix, probablement avant qu'elle suive le même chemin. Une autre que Gine - une Saïyajin - n'aurait pas hésité à se servir du jeune hybride comme d'un otage. Pour attirer le géôlier, ou pour rameuter d'autres gardiens avant de les laminer scrupuleusement.
Mais cette femme à queue de singe ne partageait pas cet état d'esprit.
Elle n'avait rien d'un monstre, et ce même sous la contrainte.

- Tu peux, oui...

Guère désireuse de lui compliquer la tâche, elle avait pris la peine de se redresser et de ramener les bras le long du corps.
La quinte de toux de l'esclave ne la surprit qu'à moitié. L'hybride n'était pas en état de bosser, contrairement à ce crevard de garde lubrique qui tapait sur les barreaux aussi bruyamment que possible.

- Hé là ! Pas question que clamser avant d'avoir terminé ton boulot, hein !

- Tu n'es qu'un bâtard sans cœur, grogna la Saïyajin. Tu n'as qu'à le rejoindre pour lui donner un coup de main, si ça te dérange !

- Ou me dénicher une autre bonne poire pour faire le sale boulot à sa place. (Il eut un regard amusé à l'attention de l'hybride.) Un remplaçant définitif pour ce chien battu, en l'occurrence. Il ferait mieux de faire plus d'efforts s'il ne veut pas se retrouver coincé ici, avec les rats et les putains dans ton genre.

Gine brûlait d'envie de lui enfoncer son poing en plein face ! Mais elle devait se canaliser, se contrôler... attendre le moment propice. Après avoir inspiré un grand coup, la prisonnière ramena son regard - empathique - sur le tousseur. Comme il était plus petit qu'elle, Gine dut plier sur ses genoux pour ne pas qu'il se retrouve avec sa poitrine devant les yeux.

- Je m'appelle Gine, et toi ?

D'une main affectueuse, elle lui caressa la tête juste entre les oreilles.

- Prends ton temps. Si tu ne peux pas te reposer, il faut que tu économises tes mouvements. (Son sourire se voulait à la fois maternel et rassurant.) Ne te soucie pas du géôlier. Tant que tu te tiendras ici, à côté de moi, tout ce qu'il pourra faire c'est postillonner comme le porc qu'il est.

Elle lui adressa un clin d'œil alors que l'autre, dans son dos, grommelait des jurons.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Kamiye Goupile
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Pour être sincère, Kamiye ne comptait pas donner son prénom. Il en avait eu son lot de mauvaises expériences quand il répondait aux gens. Et ça finissait toujours mal pour lui… Que ce soit parce qu’il était puni par son Maître ou une personne comme le geôlier. Ou alors parce qu’un prisonnier condamné à mort comptait bien se défouler sur la poupée aux oreilles de renard.

Et donc, avant de donner son prénom, il ne peut s’empêcher de fermer les yeux, relever la tête et émettre un son qui ressemblait à un ronronnement de plaisir.

« Je… suis désolé. C’est que… cette zone est un peu sensible. »

En réalité, ce n’était pas vraiment la zone qui était sensible. Ses oreilles, oui. Le dessus de sa tête, non. Mais la douce attention combinée au ton chaleureux, qui plus est à la rareté d’un tel geste, avait fait fondre la carapace autour du petit cœur de l’hybride.

« Kamiye… »

Lâché dans ce qui ressemblait à un soupir, il donna enfin son prénom. Tant d’efforts pour simplement connaître son prénom. Cela démontrait à quel point l’esclave menait une vie misérable. Une existence solitaire et malheureuse.

Plongeant la grosse éponge dans le seau d’eau, Kamiye commença à frotter les bras de la prisonnière. Elle était froide. Bien entendu qu’elle l’était. Il changea ensuite de position pour la contourner et frotter son dos. Si ces mouvements n’étaient pas énergiques, il n’était pas non plus en train de s’économiser. Même si les mots de Gine étaient très gentils, il le pensait, il ne pouvait pas mal faire son travail. Etre un esclave n’était déjà pas une position enviable. Mais un mauvais esclave était encore pire.

Quand il eut fini de frotter le dos, il hésita. Puis il s’accroupit pour laver ses jambes. Mais il fit bien attention à ne pas trop se rapprocher de l’intérieur de ses cuisses. Il se releva pour aller frotter son ventre. Encore une fois, il ne remonta pas trop haut pour s’occuper de ses seins. Ni trop bas pour frotter son sexe.

Geolier : « Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Je t’ai pas dit clairement de l’astiquer partout ? Tu es aussi mou que ma bonne femme inutile. Et tu as clairement évité ses nichons. Fais ton boulot, esclave ! »

La paume de sa main frappe violemment les grilles de fer. S’il devait s’être fait mal lors de sa démonstration d’autorité, l’effet avait touché en plein cœur sa cible. Kamiye laissa échappe un petit cri plaintif tout sauf viril. Les mains subissant ses tremblements, il se rapprocha lentement des seins de Gine. Il frottait encore moins fort que le reste de son corps.

Il ne fit pas son sexe et prit le savon qu’il commença à frotter énergiquement sur son éponge. Il comptait repasser exactement là où il était passé avant et dans le même ordre : bras, dos, jambes, ventre. Ses grands yeux étaient comme agités par des tâches d’humidité. Il savait qu’il lui faudrait envahir tôt ou tard l’intimité de Gine. Son regard implorant s’en excusait et lui demandait en même temps l’autorisation.

Quand tout à coup, l’enfoiré de geôlier balança un seau d’eau (à travers les barreaux, il n’était pas fou pour rentrer avec la bête à queue de singe) froide sur les deux hybrides. Elle était encore plus froide que l’eau qu’avait apporté Kamiye. Elle était glacée et eut pour résultat de le faire éternuer. Kamiye sentait le froid s’insinuer dans son corps maigre. Il sentait la désagréable sensation de ses frusques collées à son corps. Il commença même à claquer des dents.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Qaye Nakhsole
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Il y a quelques jours, à proximité de Lumen, il y a eu une sorte de prison pour esclaves qui a attiré l'attention de l'OTL, pour une raison assez simple : un incendie qui a été déclaré et qui a causé une certaine panique. J'en ai été informée par un contact discret, et donc c'est tout naturel que je viens les aider. Bien sûr, il doit y avoir des esclaves qui sont dans cette prison de manière légitime, mais je crains que les conditions soient abominables, mais on ne sait jamais.

Je ne peux pas y aller moi-même, pour deux raisons : le plus évident est le simple fait que je suis Présidente de l'organisation. Il y a beaucoup à gérer, mais je me bats pour une cause juste qui ne sera pas résolu de mon vivant, alors autant que j'y mette tout mon cœur. La seconde raison est le fait que je sois enceinte, tout simplement, de ma Déesse, depuis notre jour de noce. Je n'aurais jamais pu penser plus heureuse de ce genre de choses, étant donné que Déesse est celle qui m'a sauvée.

Cela dit, ça ne veut pas dire que je resterai inactive : j'ai demandé à un contact de se faire passer pour un esclave et de voir ce qu'il en est. Bien sûr, ce contact utilise la télépathie pour me communiquer, mais il faut aussi se dire que l'Oasis se trouve près de Mijak, et que Lumen se trouve très loin, plusieurs jours en carrosse, bien qu'on puisse maîtriser la téléportation.

Au fur et à mesure, je me rends compte que les conditions sont bel et bien horribles. Rien qu'à l'intérieur on sent que l'hygiène est mis en second plan : pas de latrines, donc les déjections se trouvent à même la paille. Certes, il y a un esclave pour faire le sale boulot, mais lui-même a une tenue en mauvaise état qui pourrait le rendre grièvement malade. Après tout c'est pas grave, les esclaves sont remplaçables, n'est-ce pas ? Evidemment que je ne pense pas ainsi : chaque hybride est important pour moi, et la mort d'un seul est dur pour moi. De plus, nous avons un gardien d'une perversité effrayante. En soi, la perversité ne me dérange pas, Déesse l'est ouvertement. Cependant, on parle d'un homme qui n'a pas hésité à violer et à violenter. Ce genre de personnes qu'il faut arrêter à tout prix.

Bref, les conditions dans cette prison est horrible, alors il va falloir donner des ressources aux frères et sœurs qui y sont, mais on dirait qu'il ne faut pas s'installer trop proches. Juste assez proches pour qu'on puisse le voir après être guidés un peu, mais assez loin pour qu'on puisse le prendre pour un endroit plutôt isolé. Alors c'est avec une partie de mon Organisation que je vais à l'endroit indiqué. Notre contact nous y guide par télépathie, et nous avons dû faire des pauses.

Bien sûr, nous finissons par arriver assez proche du lieu de la prison, et nous nous installons dans un lieu assez plat et agréable. Nous ne perdrons pas de vue notre mission du jour, qui est de donner les moyens aux hybrides de se révolter, et les accueillir pour les nourrir à leur faim.

Image "Préparez tout, mes frères et sœurs ! Je ne veux pas que la révolte tourne au vinaigre et que vous vous retrouviez à être des esclaves supplémentaires !"
Je ne veux pas revivre l'époque où j'avais un deuxième Maître aussi violent, plus jamais, et surtout pas avec un enfant dans mon ventre. Alors je veux que tout soit prêt.

Pendant ce temps-là, Simsymmesh, la neko qui s'est volontairement enfermée pour s'infiltrer dans cette prison, assiste à la scène. Elle ne s'y sent pas bien, dans cette prison, c'est sûr, mais elle le fait pour l'OTL, et pour l'amour de sa Déesse Phasmaria. Cette prison la fait vomir, mais elle est loin d'être la seule. Elle a de la chance d'être bien portante avant de se retrouver ici, mais elle sait qu'elle ne ferait pas le poids en soi face au gardien qui, il faut le dire, est loin d'être un enfant de cœur. Elle assiste à une scène vraiment perturbante, le geôlier a demandé à un frêle nettoyeur de nettoyer une femme-singe, et ce pour le faire bander, au vu des ordres. Le petit gars a l'air d'être esclave depuis si longtemps…

C'est là qu'elle voit que le geôlier prend un seau d'eau glacé pour le balancer sur les pauvres esclaves qui n'ont rien fait pour mériter ça. Alors qu'elle se retenait, elle n'a pas pu s'empêcher de s'exclamer avec colère, alors qu'elle était presque taciturne jusqu'à présent pour ne pas se faire remarquer.


Image "Arrêtez ! Vous voyez pas qu'il fait ce qu'il peut !?"
La nouvelle a attiré l'attention des autres, et notamment du geôlier. Simsymmesh s'est rendue compte de sa bêtise, mais elle assume en se montrant forte, malgré le fait que le geôlier puisse aisément l'assommer en un coup. Elle recule de quelques pas pour avoir un peu de liberté de mouvements, mais aussi parce qu'elle craint qu'il puisse la prendre au cou entre les barreaux.
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Gine
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Demande de RP
Une zone sensible ? De façon encourageante, le garçon avait réagi à ses caresses sur la tête. Elle avait probablement dû effleurer ses oreilles animales en s'y prêtant. Quoi qu'il en fût, Gine appréciait le résultat à sa juste valeur. La timidité de l'esclave, associée à sa vulnérabilité, le rendait particulièrement attachant. Bien plus sensible que ses congénères, la Saïyajin se sentait proprement incapable de rejeter un tel être. Elle laissa le jeune homme du nom de Kamiye passer cette éponge gorgée d'eau le long de ses bras nus. Contact qui la fit frémir - l'eau n'était pas chaude, oh non !
Pas de geste brusque, Gine. Tu pourrais l'effrayer...
Elle ne pouvait pas non plus lui en vouloir d'être aussi appliqué dans sa tâche. Même si Kamiye évitait soigneusement les zones érogènes, il frottait de sorte à ce que cela ne soit pas vain. Les membres et le dos de la femme à queue de singe retrouvèrent rapidement leur éclat. Ce qui n'intéressait pas forcément l'homme qui les surveillait avec un dessein toujours plus évident. Afin de bien leur faire part de son mécontentement, il avait frappé les barreaux du plat de la main en vomissant des ordres qui se voulaient lubriques.

- Cette espèce de sale raclure...

Les poings serrés contre ses flancs, Gine luttait toujours contre cette colère potentiellement improductive. Si elle ne répugnerait sans doute pas à défoncer la trogne de ce queutard, le tuer semblait toujours être une solution un peu trop extrême à ses yeux...
Elle tourna son regard sur son codétenu du moment. Il était facilement impressionnable. Son expression craintive lui faisait si mal au cœur ! Gine prit une grande inspiration avant de fermer les yeux. L'éponge, tenue par le pauvre esclave, rencontra sa poitrine aux tétons durcis par le froid. La honte colora les joues de la femme à queue de singe qui dut se mordre les lèvres pour ne pas produire des sons qui, à nul doute, auraient fait le plaisir des oreilles de l'autre obsédé.
Ce n'est qu'une étape à franchir, rien de plus. Ne te courbe pas. Reste droite !
Par bonheur, Kamiye ne s'attaqua point à son entrejambe. Comme pour temporiser, il bascula à nouveau sur ses bras, son dos, ses jambes puis son ventre qu'il peaufina au mieux. Malgré le contexte, Gine en était presque venu à trouver cela agréable quand tout à coup...

*SPLATCH!*

- Kyaaaaaah !!

Un seau d'eau glacée, voilà ce que le géôlier leur avait balancé !
Le choc thermique avait forcé Gine à se recroqueviller sur elle-même. Sa queue de singe s'était hérissée. Un témoignage de peur comme de faiblesse. Une marque d'impuissance, profondément satisfaisante pour ce diable d'arroseur ! La femme à queue de singe lui lança un regard assassin avant d'entendre Kamiye éternuer dans son dos. Encore une fois, son instinct maternel prit le dessus sur tout le reste. Gine, dos tourné à leur malfaiteur, prit aussitôt le jeune hybride entre ses bras protecteurs.

- Tiens bon, je t'en prie ! Tiens bon...

Son attitude misérable en fit rire plus d'un mais certainement pas tout le monde : depuis une cellule voisine, une voix féminine avait exprimé son indignation. La femme à queue de singe tourna la tête, plissant les yeux dans sa direction. Elle discerna, derrière les deux rangées de barreaux, une frêle hybride à l'allure de chatte. Son intervention, sans doute autant que son apparence de presque gamine, fit sourire le géôlier.

- Tiens donc ! Encore une autre semi-bête de cirque tout juste bonne à se faire remplir qui se permet d'ouvrir sa mignonne petite gueule... Avec toi, ça ne devrait pas être difficile d'avoir le dessus, pas vrai ?

Il balança un coup de pied dans les barreaux.

- Hé ! Hé ! Peut-être que je pourrais obliger mon larbin à te la foutre au fond tandis que je profiterais du spectacle ? Note que ça me ferait un excellent souvenir avant que les autres viennent vous récupérer ! J'suis sûr qu'en y mettant un peu du sien, l'autre fiotte trouvera même le temps de nettoyer son crime.

En entendant cela, l'expression de Gine se durcît. Dans son état émotionnel, elle était prête à se jeter contre la porte de sa cellule dès l'instant de son ouverture. Mais l'autre cave en était encore à fantasmer sur l'hybride féline tout en se frottant le menton entre le pouce et l'index.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Message par Kamiye Goupile »

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Kamiye Goupile
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Au cri de Gine sous le coup de la douche glacée, Kamiye avait lui aussi crié à son tour !

« Je suis désolé ! »

Ce n’était pas lui qui avait lancé le seau d’eau. Preuve en était qu’il en était aussi recouvert. Pour autant, il avait la véritable impression que c’était de sa faute. Et le réflexe avait franchi ses lèvres avant même que son cerveau conçoive la situation. Il s’était excusé.

Il avait même failli fuir quand il avait découvert Gine avec sa queue hérissée. Il avait eu peur. Mais elle l’avait attrapé entre ses bras. Une étreinte qui, même s’il avait voulu s’en défaire, n’aurait pas pu. Kamiye, dans un petit coin de son esprit en tout cas, réalisa à quel point elle était puissante musculairement parlant.

L’état d’esclave était si profondément imprégné en lui qu’il travaillait toujours en baissant la tête. Ne pas croiser le regard des autres était une façon pour ne pas provoquer un conflit inutile… d’où il ressortirait toujours, lui, blessé. C’était aussi une façon de protéger son petit cœur moelleux. Au début, il avait souffert d’entrer en empathie avec les prisonniers. Il souffrait déjà bien assez tout seul. Il avait du faire un terrible choix en se fermant aux autres… Tout cela pour dire que Kamiye réalisait seulement à ce moment la présence de celle qui lui donnerait son nom plus tard, à savoir Simsymmesh.

Kamiye était donc collé contre le corps nu de Gine. Et malgré tout le discours vicelard du geolier, il était un point à relever : nulle érection. Aucun désir. De là à dire que la libido de Kamiye était inexistante… Et pourtant, il entendait très bien le jeu salace du geolier à l’encontre de la neko. A savoir qu’il serait peut-être obliger de « baiser » la prisonnière sur ordre du geolier…

« Je… il faut que tu me relâches. Je dois finir de te nettoyer. Et après, il faudra que je te nettoie ta cellule. Et après, peut-être que je devrais aller dans la cellule de l’autre prisonnière… »

Gine pouvait relâcher naturellement Kamiye. Mais si elle ne le faisait pas, elle se ferait surprendre par, disons, son agilité. La capacité à s’extraire d’une mauvaise situation pour aller autre part. Eternuant une nouvelle fois à cause de l’eau froide, il ne toucha pas à ses vêtements trempés et commença à s’appliquer à éponger toute l’eau froide du corps ruisselant de Gine. Son objectif était avant tout de la réchauffer. L’éponge repassa partout. Il y avait le premier passage à l’eau froide. Le deuxième à l’eau savonnée. Et disons le troisième pour rincer. Seulement…

« Il faudrait que je… »

Il y avait une zone qui avait toujours été évité. Entre la volonté d’accomplir sa tâche d’esclave complètement et le regard si intense du geolier dans son dos qui n’attendait que ça…

Geolier : « Bon alors ! Tu vas la frotter, oui ou merde ! Je te préviens, esclave. Si tu te bouges pas rapidement les miches, c’est toi qui va sévèrement dégusté dès que auras fini de récupérer sa pisse et sa merde. Tu sais quoi ? Viens par ici avec ton éponge. »

Kamiye s’exécuta. Et rapidement, après un nouvel aboiement d’ordre, il se fit retirer son éponge.

Geolier : « Tu vas finir de la lustrer à la main, mon petit larbin. Je veux qu’elle soit aussi propre à l’extérieur qu’à l’intérieur. »

Kamiye s’arrêta à mi distance entre le geolier qui se caressait une érection dans son pantalon, et Gine complètement nue et quasi propre.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Message par Qaye Nakhsole »

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Qaye Nakhsole
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Simsy est envoyée pour son pouvoir télépathique qu'elle cache, mais également pour son physique aussi frêle, rapprochant plus du chaton que du tigre. Elle a appris à résister aux insultes et aux menaces les plus horribles que la Présidente elle-même l'a préparée, de par le passé de cette dernière. Qaye doit préparer mentalement à ce genre de propos qui peuvent faire pâlir même le plus pâle des vampires, et cet entraînement à fonctionné. Elle entend les propos qui peuvent se résumer en "Tu n'es qu'un petit sac à foutre à grande gueule", et ne baise pas les yeux le moindre instant, le regardant même dans les yeux pour lui montrer qu'elle n'a pas peur de sa tronche répugnante, même quand il donne un coup de pied sur les barreaux.

Simsy l'a déjà compris, le "larbin" n'a aucune érection. Il n'est pas nu, mais elle ne voit aucune bosse sur son pantalon. Il n'aurait pas envie de la violer, donc ça va être compliqué. Elle continue de le regarder après qu'il ait parlé.


Image "Quand vous finirez vous-même esclave, vous ferez moins le malin."
Simsy en est convaincue, de par ses convictions en tant que membre de l'OTL. Elle en profite d'ailleurs pour parler par télépathie à Qaye de la couverture. Il faut faire semblant d'être des acheteurs potentiels, tout en cachant leurs armes. Bien sûr, elle a confiance en eux, ils savent comment cacher leurs attributs. Surtout Qaye qui a déjà appris à cacher sa queue et ses oreilles, et à mettre des lentilles, afin d'être sûre de ne pas être vue en tant qu'hybride.

Elle continue de regarder ce qui se passe, en attendant de voir ce que le geôlier oserait faire. Il lui arrache d'ailleurs l'éponge et lui intime de l'agresser sexuellement, pour résumer. Le geôlier est de plus en plus répugnant, à aimer voir une agression sexuelle, et ça se voit que rien que de l'imaginer l'excite. Elle dit presque à voix basse, que le geôlier entende à peine.


Image "J'espère un jour que ce soit vous qui soyez violé."
On a pu se déguiser convenablement. Quelques membres m'accompagnent pour faire comme si nous étions des esclavagistes qui veulent acheter des esclaves. On a même fabriqué de la fausse monnaie pour faire miroiter une belle somme d'argent si on a pu les convaincre, mais on a bien caché nos armes. Heureusement, on a déjà préparé nos tons en amont, et on a même fait comme si on était tout aussi cruels qu'eux. Beaucoup d'hommes sous-estiment la cruauté des femmes, et je l'utilise à mon avantage.

On passe par un poste de garde, qui annonce la couleur. C'est glauque, sombre mais éclairée à la torche. Il y a un garde à l'air patibulaire, mais on fait mine d'être tout aussi patibulaires que lui, histoire d'être dans la même longueur d'onde que lui, et ça marche. Il nous laisse passer et un guide nous emmène plus profondément dans le donjon pour aller au sous-sol. Tiens bons, Symsimmesh, on va te sortir de là.

Du côté de Simsy, elle sent qu'elle pourrait faire un minimum confiance à Gine, rien qu'à voir son côté maternel s'exprimer. Par contre, le petit garçon, elle ne sait pas si cette révolte finirait par être capoté si elle le disait. Elle se contente cela dit de le contacter par télépathie, faisant comme si elle était la voix de la raison.

Image "Tu es sûr de vouloir le faire, alors qu'elle te réconforte et que ton Maître te fait une misère ?"
Elle essaie d'immiscer le doute dans l'esprit de Kamiye. Est-ce que c'est le bon choix d'obéir alors qu'elle est beaucoup plus sympa que le geôlier ? Elle en profite pour parler par télépathie à Gine, cette fois plus encourageant.

Image "Prépare-toi pour une rébellion. Une fois qu'un groupe vient dans le cachot, n'hésite pas à enflammer la poudrière."
Le geôlier ne remarque rien de plus que ce qu'il voit : un okami qui doute et une ozaru qui se retient de coller une baffe au garde. Elle revient vers le petit okami et lui reparle par télépathie.

Image "Tu veux vraiment faire subir aux autres ce que tu subis toi ? Est-ce que ton Maître mérite que tu lui obéisses, alors qu'il te considère comme une marionnette jetable ? Pourquoi tu dois faire ce qu'il t'ordonne ?"
Il semble perturbé, du moins, c'est ce qu'elle veut faire. Elle essaie de faire en sorte qu'il soit de leur côté. Elle veut inspirer les autres à se rebeller au bon moment. Pour l'instant, c'est en petit comité, car elle sait que certains esclaves pourraient faire leur "balance" pour éviter tout problème, mais l'okami s'était arrêté à mi-chemin, montrant son hésitation, et elle pense en avoir profité.
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Gine
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Demande de RP
Dans ce monde comme dans beaucoup d'autres, il existait quantité de personnes plus faibles qu'elle. Des braves gens de qui l'on abusait à des fins atrocement égoïstes. Gine avait déjà été témoin de meurtres, de carnages et de génocides de la part de ses monstres de congénères. Mais ce qu'elle était en train de vivre dans cette prison la rendait véritablement malade !
Kamiye avait elle ne savait comment su accepter l'autorité de ses maîtres. Il était d'ores et déjà résigné au pire, à contrario de la Saïyajin que le géôlier brûlait d'envie d'humilier. Ce dernier ne voyait en eux que des outils usagers avec lesquels jouir de son imbitable cruauté.

- Tu ne peux pas faire tout ce que te demande cette crapule. Tu ne dois pas le laisser te corrompre...

Pourtant, il se sentait obligé. Il devait obéir aux ordres, sans broncher. Sa vie ne lui appartenait pas ; elle appartenait à ses donneurs d'ordres, qui changeaient en fonction du contexte. Kamiye se savait insignifiant et soumis aux désirs - y compris les plus sombres - de ses maîtres. Par peur de le blesser, Gine ne le serrait pas plus fort que de raison. Il put donc se soustraire à son étreinte et reprendre sa besogne, l'éponge en main. Besogne qui consistait à effacer cette eau froide du corps de son empathique alliée avant de s'attaquer à...
Il voudrait dire "non" mais semble incapable de s'y résoudre.
Son hésitation et sa lenteur attisèrent la colère du geôlier. Kamiye dut le rejoindre et lui remettre son seul outil de travail. Son tourmenteur souhaitait définitivement lui rendre la tâche encore plus difficile et odieuse : il parlait désormais de laver et l'extérieur et l'intérieur de la femme à queue de singe avec ses seules mains.

- ...Tu es véritablement ignoble !!

Elle s'était hérissée. De là où il était, Kamiye pouvait ressentir sa colère. Ce n'était pas compliqué, même pour un non pratiquant des arts martiaux. N'importe quel être vivant doté d'un instinct de survie était capable de capter cette émotion et d'en avoir des sueurs froides. Comme électrifié, l'air au sein de la cellule puante de Gine tremblait...

- Je vais mettre un frein à tes bassesses, ici et maintenant... ?!

Puis éclot cette voix dans sa tête. Voix qui n'était définitivement pas la sienne. Une intrusion mentale, certes, mais d'une délicatesse mystifiante, troublante. Face à cet avertissement privé, à cette annonce d'une imminente rébellion, le feu de la colère de Gine enfla l'espace d'un instant. Il se "matérialisa" sous la forme d'une secousse des atomes, brève mais légèrement plus importante. La Saïyajin prit sur elle pour ne pas que sa rage explose sourdement ou s'éteigne comme la flammèche d'une bougie. Malgré la surprise du moment, il lui fallait avant tout se canaliser, ranger cette colère dans un compartiment de son esprit tumultueux...
J'espère que ce ne sont pas des fables.
Elle ignorait toujours l'auteure de cette voix, la nature de la télépathe qui lui avait communiqué cette information. Peut-être était-ce la neko qui les observait, elle et Kamiye, depuis sa prison crasseuse ?
L'hybride n'était pas la seule à les toiser derrière les barreaux.
Guère familière de cette capacité, Gine n'était sûre de rien.
Dans le doute, elle fit un effort remarquable pour desserrer lentement les doigts et les dents.
Relâchement que le geôlier ne pouvait point ignorer, opportuniste comme il était.

- Ha ha ha ! Allez, mon bon chien-chien ! C'est le moment d'en profiter et de me prouver ton utilité...

Son impatience et sa perversion le poussèrent inconsciemment à se rapprocher des barreaux de la cellule. Une coudée à peine le séparait de la lourde grille. Il respirait fort comme un bœuf en rut, et ses yeux ronds d'obscénité observaient fiévreusement la scène. Ils guettaient la moindre progression du nettoyeur. Ils savouraient chaque pas qu'il effectuait en direction de la Saïyajin au corps encore goûtant.

- Je suis désolée.

Cette simple phrase dans la bouche de Gine aurait dû le faire sourire bien qu'elle ne lui était point destinée. La Saïyajin s'était excusée auprès de Kamiye, mais pas pour la ou les raisons que son entourage attendait d'elle. La femme à queue de singe avait bougé si vite qu'elle avait dépassé - en un souffle ! - le garçon aux oreilles de renard et laissé derrière elle une image rémanente de sa personne. Mirage qui disparut alors qu'une poigne, féminine mais diablement puissante, se refermait brutalement sur le cou du géôlier !

- Rrrggh ?!!

Dans ses yeux fous se reflétait le visage en gros plan de la dangereuse prisonnière sur laquelle, en grand crevard imbu de lui-même, il avait tenté d'exercer sa stupide autorité.

- Aujourd'hui, tu as perdu le droit de vivre.

Son premier réflexe fut bien sûr d'agripper le poignet de cette main qui lui serrait la gorge avec tant de force. Un geste inutile - elle était aussi forte qu'un gorille, cette malade aux yeux sombres ! Et son second geste, alors ? Cette main poilue qu'il avait porté à la poignée de son épée pour l'arracher à son fourreau ?
Il n'eut tout simplement pas le temps de se faire.
L'intérieur de son cou grassouillet éclata dans une détonation, aspergeant de sang les barreaux, la main qui s'était refermée dessus et le visage de celle qui avait fini par user de son ki.
Entre les murs de la prison, le bruit s'était facilement réverbéré, arrachant un sursaut ou un cri de stupéfaction à l'ensemble de ses pensionnaires. Sauf à Gine qui, de son autre main, avait rattrapé le corps décapité du géôlier par le devant de son col afin de le maintenir en appui contre la porte de sa cellule.

- Je ne le voulais pas. Mais dans ton immense vilénie, tu m'as forcé la main...

Froide et juste, la femme à queue de singe n'affichait plus aucune émotion sur son visage écarlate. Elle s'empara du trousseau de clefs, l'arrachant à la ceinture de feu son propriétaire avant d'en repousser le corps. Elle ne chercha point à se tourner vers Kamiye tandis que ses doigts parcouraient les tiges de métal crénelées en quête de celle qui lui permettrait d'ouvrir cette fichue porte. Au bout d'un moment qui lui parut trop long, elle parvint à enfoncer la bonne clé dans la serrure et à la tourner. La porte s'ouvrit dans un léger grincement. Avant qu'elle n'en passe le seuil, le visage ombragé de Gine se tourna vers l'esclave en charge de leur "confort".
Elle sourit à Kamiye.

- Plus possible de faire machine arrière, à présent, annonça-t-elle aussi doucement que son humeur le lui permettait. Tu ne peux rester là plus longtemps, Kamiye. On ne peut pas obéir éternellement à ces monstres. Nul ne le devrait. (Elle secoua la tête.) Je ne t'obligerai pas à te battre mais tu vas devoir faire un choix. Un choix qui pourrait bien modifier le cours de ta vie, et ce pour toujours.

Alors que tout autour d'eux les autres prisonniers pleuraient, vociféraient, hurlaient qu'on les libère, qu'on leur ouvre la porte vers la combat et la liberté, Gine tendit sa main saine à l'esclave qui, dépendamment de sa décision, pourrait bien devenir son protégé.

- Suis-moi et je ferai en sorte tu n'aies plus jamais à vivre dans la crasse. Ou rends toi auprès de tes ignobles maîtres... (Cette pensée la fit ciller. Douloureusement, incommodément.) ...tout en sachant qu'ils ne te feront aucun cadeau.

Quoi qu'il décidât, tout ce tapage finit inéluctablement par attirer la garde.
On entendait déjà des pas précipités en provenance des escaliers.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Kamiye Goupile
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Kamiye devait revoir son jugement concernant la femelle à deux queues de chat. Contrairement à Gine, il n’éprouvait pas tant d’empathie que ça pour elle. Pas depuis qu’elle répétait ses menaces. Même s’il ne dirait rien, et que sa vie d’esclave tarissait ses pensées : il n’empêchait qu’il ne pouvait pas être d’accord avec de tels idées. Personne ne méritait d’être privé de sa liberté. Personne ne méritait d’être violé.

En mentionnant les pensées de Kamiye, justement. Il y en a des étrangères. Ce n’est pas normal. Ca va au-delà des sévices physiques et psychologiques subis. Alors la nouveauté le fait crier ! Ses yeux affolés regardent de tous les côtés. C’était quoi cette voix ?! Et voilà que ça recommence. Cette fois-ci, il ne peut pas s’empêcher de parler à voix haute :

« Sortez de ma tête ! Sort-… »

Voilà qu’il y avait deux Gine maintenant ! Kamiye était complètement paumé. La voix dans sa tête. La colère de la prisonnière à la queue hérissée. Deux Gine. Une qui disparaissait. Une autre qui… c’était impossible. BOUM ! La tête du geôlier implosa ! Du sang éclaboussa les alentours. Il ne voyait pas encore le visage de Gine mais il craignait déjà cette vision ensanglantée. Et ce sang… il y en avait sur lui. EN lui. Dans sa bouche… Ses jambes flageolaient. Elles tremblèrent et ne purent plus supporter son poids. Ses genoux cognèrent contre la paille. Mais surtout contre la pierre brute du dessous.

Ce bruit de clé métallique qui résonnait… C’était comme un sinistre métronome qui amorçait une espèce d’envolée lyrique/épique. Quelque chose à base de grands orchestres, de violons et de drames.

Ce visage ensanglanté qui le regardait. Il ne comprenait pas tous les mots. Il balbutiait en silence et en bavant. La vérité étant qu’il en avait peur. Elle croyait contrôler son émotion pour ne pas l’affecter ? Raté. Kamiye était soudainement très sensible à tout ça.

Pourquoi secouait-elle la tête ? Il ne se rappelait pas ce qu’elle avait dit. Elle voulait modifier le cours de sa vie, maintenant : pourquoi ? Les prisonniers criaient. Des mains secouaient les barreaux de fer comme si soudainement ils avaient la capacité de les tordre, de les briser, de les soumettre à leur violence imagination. Elle voulait maintenant qu’il la suive. Elle parlait d’un nouveau Maître ?

Il tendit la main. Secouée de tremblements forts. Il dut s’y reprendre à trois fois avant de réussir à dire.

« Oui, Maîtresse. »

Seulement deux mots. Mais cela valait un très long discours.

Kamiye força sur ses jambes pour se relever. Quelque chose glissait sur sa joue. Il n’osait pas le retirer. Tellement peur de découvrir un morceau de cerveau… un œil qui le regarderait… qui le jugerait au-delà de la mort du décédé geolier… Alors il laissa couler et se releva. Il avait l’impression de vivre une seconde naissance. Dans le sang… pas le sien…

Deux mots. Le premier pour sortir d’ici. Des geoles. Du château. Une nouvelle vie. Et…

Une nouvelle servitude. Avec une nouvelle Maîtresse. Les femmes étaient les plus cruelles. Elle s’était d’abord jouer de son corps nu. Elle avait enchaîné sur une simulation de tendresse. Pour finalement révéler sa plus obscure face.

« Je viens. Je… viens. »

Ça s’agitait tellement autour de lui. Une paire d’esclaves d’abord. Interdit. Choqué. Puis quand ils retrouvèrent le contrôle de leur corps, bien évidemment qu’ils tentèrent de fuir. Ils se retournèrent dans une paire d’armure portant une hallebarde à la main. Ils bégayèrent qu’ils étaient en route pour accueillir les acheteurs d’esclaves et… Les deux gardes armés les réduisirent au silence. Nouvel ordre. Les esclaves devaient descendre. Et une partie de la stratégie martiale était d’avoir deux soldats sacrifiables en attendant les collègues.

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Qaye Nakhsole
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La révolte a débuté plus tôt que prévu, avec Gine qui s'est téléportée et fait exploser le cou au geôlier, ce qui a provoqué un vent de panique au sein des autres esclaves. Simsy fait alors intrusion mentalement dans la tête des esclaves agités pour tenter de les calmer, qu'une organisation libératrice va les libérer et qu'il sera une question de minute. Malgré ça, les prisonniers sont agités. L'oozaru et l'okami sont les seuls à sortir de la prison, mais elle a déjà prévenu Qaye qu'il faut vite venir, car la révolte a commencé plus tôt que prévu.

La révolte a commencé trop tôt ? Tant pis pour l'infiltration, on va profiter de l'effet de surprise. Je me tourne naturellement vers mes frères et soeurs pour qu'ils se préparent.

Image "La révolte a commencé, il va falloir vite les aider avant qu'ils ne se fassent réprimer par le sang."
On assomme ceux qui nous suivait pour commencer à courir vite, assommant sans tuer ceux qui sont sur notre chemin. Tant pis pour le déguisement, je retire mes lentilles et mon nœud papillon pour les ranger. Je ne sais pas lequel entre la révolte et l'intrusion ils vont s'occuper en premier, mais ce qui est sûr, c'est que les deux vont être liés, et on va avoir affaire à des renforts pour réprimer la révolte dans le sang.

Finalement, on finit par voir un okami avec une tenue déchirée et complètement humide, et une oozaru complètement nue. C'est ce que Simsy nous a décrit. Je profite du fait qu'ils soient en armure pour utiliser mon fourreau tranchant, qui percute l'armure plus qu'il ne le tranche, ce qui assomme les gardes. Je me tourne donc vers mes frères et sœurs.

Image "Libérez nos frères et sœurs. La révolte ne peut pas être efficace si nous ne sommes que cinq."
Ils s'exécutent. Heureusement, mon enfant n'est pas en danger. Il est un peu agité, mais ce n'est pas ça qui pourrait le mettre en danger. Je me tourne donc vers l'okami et l'oozaru, avec un petit sourire.

Image "Je m'appelle Qaye, et je dirige l'Organisation des Terranides Libres. Nous sommes ici pour vous aider dans votre révolte et pour vous emmener dans un lieu de liberté."
De toute façon, ils remarquent qu'on est toutes les trois des hybrides nous-mêmes, et que nous n'avons pas de Maître en soi. Je reste avec eux, pendant que mes frères et sœurs libèrent les prisonniers, y compris Simsy. Parlant de ça, les esclaves, tous armés d'une arme rétractable, car ils ont été équipés par mes frères et sœurs, nous rejoignent. Simsy arrive à son tour, me prenant dans ses bras, armée de ses deux dagues fétiches qu'elle avait abandonnés à l'Oasis pour mener à bien sa mission. Elle est souriante et fière.

Image "Dame Qaye ! Tous nos frères et sœurs sont armés !"
Image "Merci Simsymmesh pour ton aide."
Je lui caresse les cheveux avec le sourire et Simsy ne peut pas s'empêcher de ronronner, mais nous n'avons plus beaucoup de temps. Mon sourire s'efface pendant que je relâche Simsy et je me mets devant mes frères et sœurs.

Image "Mes frères et mes sœurs, je m'appelle Qaye, et je suis ici pour vous aider dans la révolte ! Une fois que vous êtes sortis d'ici, vous n'avez plus besoin de chercher où aller ou de quoi vous nourrir, car nous, l'Organisation des Terranides Libres, vous emmènerons à l'Oasis, où notre Déesse Phasmaria vous offrira nourriture et opulence ! Plus jamais vous revivrez votre situation d'esclavage, car nous serons égaux devant notre Déesse ! Nous vous savons affaiblis par les différents traitements que votre geôlier vous ont fait subir, et c'est pour quoi je vais vous donner des forces pour pouvoir tenir tête face à vos anciens Maîtres ! C'est de la part de notre Déesse !"
A tout à chacun, on donne une potion qui leur permet de se revigorer, le temps de la révolte. On n'a pas le temps de manger, alors Déesse leur a concocté une potion qui leur sert à reprendre toute l'énergie qu'ils ont perdu, d'avoir toute l'énergie qu'ils ont eu avant leur époque de l'esclavage. Elle ne peut pas nous revigorer à distance, alors elle a insufflé de sa magie dans une potion.

Image "Maintenant que nous sommes en capacité de mener à bien notre révolte, suivez-moi dans le chemin de la liberté ! Nous aurons des obstacles dans notre chemin, mais nous les franchirons, ou nous y laisserons la vie pour que nos frères et nos sœurs puissent les franchir et être libres !"
J'espère galvaniser mes frères et sœurs avec mon discours. Nous commençons à prendre la direction que nous avions pris. Je me souviens du chemin, mais cette fois il ne sera pas de tout repos, car nous avons une troupe pour essayer de nos arrêter. Je dois être prête à faire couler le sang. Pas le choix si je veux que mes frères et sœurs puissent être libres.
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Gine
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Demande de RP
Elle n'avait pas voulu ça. Cette expression de profonde angoisse sur le visage du jeune homme... Cette peur indicible qu'il éprouvait désormais sans même la regarder. Et surtout : ces tremblement qui le parcouraient de la tête aux pieds...
Cette exécution l'avait grandement perturbé.
Qu'avait cru Gine, au juste ? Que cette mise à mort le réconforterait, et qu'il lui sauterait dans les bras en criant" maman" ?
La Saïyajin ne nourrissait pas de telles pensées. Mais elle n'était pas en mesure, là, tout de suite, avec sa mine barbouillée de sang frais, de le ramener à la raison.

- Tu n'as plus ni Maître ni Maîtresse, rétorqua-t-elle alors que les prisonniers, tout autour d'eux, s'agitaient comme des bêtes en cage. Excuse-moi pour ce que tu es en train de vivre. (Un silence - son silence.) Et pour avoir détruit ton travail. Rien de tout ça n'était prévu, je te le jure.

A peine sortie de sa cellule, elle vit deux esclaves qui la regardaient bizarrement. Ils remontèrent les marches en tout hâte avant de buter contre quelque chose de plus gros. Des hommes en armure qui leur barraient le passage. Ceux-là leur intimèrent immédiatement de redescendre.
Des boucliers de viande, percuta la Saïyajin que cela dérangeait beaucoup.
Mâchoires serrées, elle s'apprêtait à la confrontation quand d'autres personnes firent leur apparition. L'une d'elle assomma les types qui portaient des hallebardes. Attaqués en traitre, ils ne purent pas se défendre mais, au moins, ne connurent pas une fin violente comme feu le geôlier dont la tête grimaçante avait dû rouler dans un coin.

- Qui... ?

L'assaillante parlait d'une révolte, de libérer ses frères et sœurs, de ne pas pouvoir mener ce projet à son terme avec son effectif actuel - bien trop limité.
Le visage de Gine parut s'éclairer.

- Ah !

Pareille à une prophétie soufflée par le vent, une phrase lui était revenue en tête : "Prépare-toi pour une rébellion. Une fois qu'un groupe vient dans le cachot, n'hésite pas à enflammer la poudrière."
Le sourire de la femme à queue de singe s'effaça presque aussitôt.
Dans sa froide colère, elle n'avait pas attendu la venue de ce fameux groupe.
Elle avait donc tué quelqu'un dans la précipitation.

- Mon dieu...

Mais l'heure n'était pas à l'apitoiement. Qaye, dirigeante de l'Organisation des Terranides Libres, lui faisaient face. Elle n'était pas ici pour l'empêcher d'aller plus loin, bien au contraire.

- J-je vois...

Perdue dans ses pensées, Gine remit les clés au premier membre de la résistance qui passa devant elle. L'heureuse élue se chargea de libérer les prisonniers. Gine entendit les portes s'ouvrir sans trop y prêter attention. Elle contemplait cette main poisseuse de sang dont elle s'était servie pour...
Ai-je fait une bêtise ?
Elle ne savait pas vraiment, partagée comme elle était entre culpabilité d'avoir pris une vie et soulagement de s'être débarrassée d'une crevure libidineuse.
Reprends-toi, Gine. Regarde autour de toi. Ecoute le monde qui t'entoure !
Oui, ce n'était définitivement pas le moment de s'abandonner à des pensées parasites de ce genre. Gine s'en était déjà arrachée par le passé, et plus d'une fois au cours de ses aberrantes missions. Elle n'avait qu'à recommencer, aussi dégoûtée fusse-t-elle par ce qu'elle avait dû commettre d'une main vengeresse.
Les prisonniers à demi libérés eurent droit à un discours poignant sur la révolte, la liberté, la Déesse Phasmaria qui leur permettait cette rédemption et sur les moyens dont elle disposait pour les accueillir. Le premier d'entre-eux s'avérait être une potion, un élixir énergisant qu'il leur fallait boire avant d'entre prendre quoi que ce soit.

- ...

Lorsqu'on lui en distribua une, Gine l'ouvrit avant d'approcher ses narines du goulot. L'odeur n'était pas aussi désagréable que celle de son propre visage souillé d'hémoglobine. Alors elle but. Elle vida le flacon tout en gardant un œil sur les autres parce qu'elle n'ignorait pas que certains prisonniers, contrairement à elle, n'avaient pas usurpé leur place en ces lieux froids et ténébreux.
Presque de façon immédiate, la boisson magique fit son effet !
La Saïyajin se sentit se redresser sous l'effet d'une bouffée d'énergie. Sans qu'elle ne le remarque, ses cheveux s'agitèrent un moment sur sa tête avant de retomber doucement sur son front. Le produit avait eu presque le même effet sur les autres prisonniers, qui avaient piailler d'un plaisir barbare !
Gine s'essuya la bouche et le visage d'un revers de main avant de se tourner vers Kamiye.

- Tu peux boire si tu en as envie, lui dit-elle. Testé et approuvé : ce n'est pas du poison !

Elle lui glissa même un sourire tandis que les autres, galvanisés par la situation et leur nouvelle bonne santé, commençaient à se presser du côté des escaliers. Gine ne les imita pas. Elle préférait en profiter pour veiller à la sécurité du pauvre garçon qui, sous la contrainte, avait été forcé de la laver pour... rien, au final.
Elle fit un effort pour se tenir à sa hauteur, quitte à devoir s'accroupir ou fléchir sur ses genoux.

- Essaye de m'écouter, Kamiye. (Avant de continuer, elle chercha son regard jusqu'à le trouver.) Je ne te veux aucun mal, d'accord ? Je ne t'en ferai jamais, tu comprends ? Je te promets de t'aider à quitter cet endroit, à fuir loin de ceux qui te tourmentent... mais pour cela, je vais devoir te demander de me suivre comme mon ombre. (Elle lui glissa sa main la plus saine sur la tête, entre ses deux grandes oreilles triangulaires.) Personne ne te touchera en ma présence, je m'en porte garante. Une fois que nous en aurons terminé ici, tu seras libre d'aller où bon te semble. De vivre où tu le souhaites.

Nouveau sourire rassurant.
Puis elle se releva, pivotant sur ses pieds pour se dresser face aux marches.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
Image

Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Message par Kamiye Goupile »

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Kamiye Goupile
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Non. C’était peine perdue. Kamiye interprétait tout selon un filtre incompréhensible pour des personnes telles que Qaye ou Gine. Il lui était impossible de croire à des concepts tel celui de la rébellion ou de la liberté. La première ne pouvait échouer et que finir dans d’atroces tortures. La mort étant une libération, c’était une faute d’y parvenir… Tandis que la liberté ? Ce n’était qu’un concept abstrait. Un terrible poison qui infusait dans l’âme de tout esclave la notion d’espoir. Kamiye s’y refusait. Il y avait déjà cru. Mais il n’en avait reçu que davantage de souffrances. Il était hors de question de recommencer…

Il y avait donc une nouvelle femelle puissante dans les geôles. Celle-là promettait une nouvelle terre, une autre forme de liberté. Kamiye entendait surtout une porte-parole qui parlait d’une Maîtresse-Déesse qui voulait annexer pour elle un nouveau lot d’esclaves tout en réduisant la concurrence. Sa stratégie était de fournir arme et énergie. Dans sa main gauche, Kamiye possédait maintenant une arme rétractable et dans sa droite une potion à avaler. Il n’avait aucune idée de comment se servir d’une arme. Il n’avait pas été formé pour, contrairement à l’utilisation du balai ou de la pelle. Quant à la potion ? Il était hors de question d’être empoisonné pour souffrir. Ou d’être plongé dans un état d’esprit alternatif pour se réveiller l’anus en sang…

Mais il était obligé de regarder dans les yeux sa nouvelle Maîtresse. Il avait dû lutter pour la laisser lui caresser le haut de la tête entre ses deux grandes oreilles aplaties. Signe extérieur de son pitoyable état intérieur. Il avait amorcé un mouvement de recul avant de se remettre en position. Il ne voulait pas être violenter pour une pareille faute mineure.

Alors il hocha la tête à tout ce qu’elle lui disait. C’était la meilleure méthode pour ne pas dire quelque chose de mauvais. Ce qu’il entendit et comprit du laïus de sa nouvelle Maîtresse ? Ceci : si elle ne voulait pas lui faire du mal, c’est qu’elle voulait qu’il lui fasse du bien. Donc elle parlait de rapport sexuel. S’il était facile de pénétrer une femelle. Il fallait davantage de manipulation pour faire bander un mâle. Elle parlait ensuite de la suivre comme son ombre. Donc elle ne voulait pas s’en séparer. Elle confirma même en ajoutant que personne ne le toucherait. Il était devenu sa propriété exclusive à elle. Message reçu. Il irait là où elle le voudrait. Il la servirait là-bas. C’était de ça qu’elle parlait réellement à la fin.

Les bras le long du corps, il tint fermement l’arme rétractable toujours rétractée. Il ne comptait pas se battre. Quant à la potion, elle était toujours remplie. Il ne comptait pas la boire. A quoi bon de toute façon ?

A l’étage supérieur, le bruit se propageait contre les pierres pour descendre dans les geôles. Une petite unité de soldats en armure courait les rejoindre. Une demi-douzaine. Probablement qu’il y en aurait environ la moitié armée d’une hallebarde pour mater la pseudo-rébellion au corps-à-corps. Tandis que l’autre moitié viserait avec d’ignobles rictus leurs carreaux d’arbalètes. Mais ce n’était pas tout. Dans cette unité se trouvait aussi un maître-chien. Un gentil mot pour parler de molosses de guerre qui se régalerait des entrailles chaudes et fumantes des esclaves. Quoique… il y avait des femelles-chattes dans les geôles actuellement. Il n’était pas à exclure qu’un molosse se servirait de sa pine gonflée de stupre…

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Message par Qaye Nakhsole »

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Qaye Nakhsole
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Les armes rétractables sont diverses. Certains ont des épées ou des dagues, d'autres des lances, et d'autres des arbalètes. Les moyens mis en œuvre ne manquent pas, et tous retrouvent rapidement chaussure à leur patte. Tout le monde me suit, mais on entend du bruit de pas. Je commence donc à prendre mon épée et à le sortir du fourreau. J'espère qu'ils vont se montrer un minimum conciliants, bien que je n'aie que peu d'espoir que ça arrive, et qu'il va falloir verser du sang.

Image "Préparez vos armes !"
Certains obéissent, et ceux qui m'accompagnent déjà avant la libération de mes esclaves n'ont pas de difficulté à le faire. Mais comme je peux m'y attendre, certains ont du mal avec l'idée, et je ne leur en tendrait pas rigueur. Certains ne savent même pas se battre, et même, certains se sentent mal à l'idée de porter une arme. Mais parfois, il faut savoir tuer pour se libérer.

Trois hommes arrivent et ils tiennent tous les trois une hallebarde chacun. Je n'ai pas peur d'eux. Je m'approche, malgré le danger que mon enfant peut avoir, mais pas le choix. Je m'approche d'eux alors qu'ils pointent leur hallebarde sur nous.

Image "Vous êtes ici pour mater la révolte, c'est ça ? Sauf que nous avons les moyens que vous ne pouvez pas anticiper de lutter. Vous faites face à une troupe armée et motivée, et on est prêts à faire couler le sang si ça nous permet de se libérer, donc allez-vous en et laissez-nous passer, si vous ne voulez pas que votre famille soit brisée par votre sang."
On dirait que mon regard déterminé et les moyens utilisés commencent à les faire douter. Je suis enceinte, mais je peux protéger mon enfant sans problème. Cependant, il ne faut pas s'attendre à plus de leur part. J'entends des aboiements. Contrairement à ce qu'on pense, les chats et les chiens ne sont pas forcément ennemis, mais ici on est obligés de faire avec. Cet aboiement a de toute façon motivé les troupes.

Image "T'as cru, toi, petite chatte enceinte. On va te capturer et faire de toi notre pute, et ton enfant un cadavre. Attaquez-les !"
Les trois hallebardiers essaient d'embrocher mon enfant, mais je recule en créant une ombre devant moi qui se fait presque immédiatement toucher, le faisant disparaître.

Image "Je vous ai prévenus. A l'attaque !"
Image "Je vous protège des carreaux ! Utilisez les vôtres !"
Zumarr sort sa hache avant de se mettre à trois pattes, la quatrième tenant la hache, et court en profitant du fait que ça lui donne plus d'impulsion pour parer rapidement les carreaux pour protéger le moindre de nos frères et soeurs. Mais les arbalétriers comprennent la tactique et arrêtent de tirer. A la place, ils sortent leur dague et s'approchent de Zumarr. Le chien saute sur Zumarr, mais on parle d'un neko qui peut le maîtriser dans le plus grand des calmes. Il le tue, même.

De toute façon, cela nous a permis de tuer les trois gardes à l'hallebarde. Nous sommes trop nombreux pour six simples gardes, mais je sais que ce n'est pas terminé. Je regarde derrière moi alors qu'un des arbalétriers est épargné pour qu'il puisse prévenir tout le monde qu'ils ont besoin de renforts, et je vois qu'il y en a bien un qui ne veut pas boire la potion que Déesse nous a offert pour se revigorer… et c'est bien le seul à se sentir tout aussi faible. Je profite alors de notre moment de répit pour me mettre devant le renard, mais je ne le juge pas. Il doit juste être méfiant, surtout qu'il doit être un esclave.

Image "Je comprends ta méfiance. Si tu as subi des années de sévices, c'est difficile de ne pas te méfier de tout le monde. Moi aussi j'ai subi des années de sévices, dans une cage inconfortable au possible. Si j'en suis là aujourd'hui, c'est parce que je voulais absolument m'enfuir de mon ancien Maître, le plus loin possible, mais je savais qu'il abuserait de moi avec beaucoup plus de violence que d'habitude s'il m'attrapait. Donc je ne t'en veux pas d'être méfiant envers moi."
Je lui prends doucement la potion qu'il tient, mais tout en faisant en sorte qu'il continue de le tenir. Je dois être délicate. Il ne voudrait pas se faire toucher, alors je vais plus l'encourager à boire la potion que le forcer.

Image "Mais dans ton état, tu risques de ralentir tous tes frères et sœurs désireux de goûter à la liberté, et surtout celle qui te protège, parce que ton épuisement t'aurait fait effondrer au mauvais moment. Alors même si tu es incapable de te battre, et même incapable de te voir libre, si ce n'est pas pour toi, bois la potion pour celle qui te protège."
Tout le monde est ralenti, personne n'avance, ce qui frustre nos frères et soeurs, mais je préfère que tout le monde ait au moins l'énergie nécessaire pour s'en sortir. Je ne tire pas, je ne le force pas. Il faut plutôt le convaincre. Je le regarde dans les yeux, et derrière mon masque froid il peut voir la tristesse dans mes yeux. Je suis triste qu'il doive avoir subi tellement de sévices qu'il pense la liberté illusoire.

Image "Je te donne ma parole que ni moi, ni elle, ni Déesse n'abuserions de toi."
Certes elle a du mal avec les hommes, certes elle peut se montrer cruelle, certes elle a des gigolos personnels, mais sa cruauté n'est jamais gratuite, donc je peux lui donner ma parole. Peut-être qu'il y aurait du sexe, mais ce sera consenti.

J'entends finalement les renforts arriver, et cette fois on entend qu'ils sont bien plus de six, avec plus d'un chien. Il va falloir se préparer à une épreuve bien plus dur. Je relâche donc la potion en me mettant plus droite.

Image "Pense-y, peut-être pas pour toi ou moi, mais pour celle qui te protège."
Je me remets devant, me préparant à affronter cette troupe. Ca va être difficile, et je sens qu'on va être encerclés, mais je vais rallier tout le monde.

Image "Frères et sœurs ! N'oubliez pas : nous franchirons les obstacles sur notre chemin de la liberté, ou nous y laisserons la vie pour que nos frères et sœurs puissent les franchir ! Jamais on ne se rendra !"
Finalement, ils finissent par venir nous encercler, déterminés à nous arrêter. Mais ce n'est pas le nombre qui va nous arrêter. Je ne peux pas faire d'estimation, mais leur supériorité numérique est évidente. Sans nous, c'est très tentant de se rendre, mais ici, ils ont les moyens de lutter, même de peu. Je commence donc le combat, utilisant ma magie quand je fais face à un coup difficilement esquivable qui pourrait blesser moi ou mon enfant avec Déesse.

Image "Hors de question de se retrouver dans une prison crasseuse qu'Evangéline n'aurait jamais approuvé ! Plutôt mourir !"
Xaki m'avait déjà parlé d'Evangéline, la Maîtresse des Poupées, dictatrice d'Ancarla. C'est celle qui a créé une école d'esclavagistes de luxe, autant pour les esclaves que pour les Maîtresses. Si une esclave ou une Maîtresse vient de l'école à Ancarla, elle a beaucoup de valeur, et c'est pour ça qu'aucun esclave d'ici ne vient de cette ville épargnée par nos actions, étant donné qu'aucune esclave parmi elles n'est maltraitée.
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Gine
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Demande de RP
Gine ne savait pas trop si ses propos avaient fait mouche. Kamiye ne parlait plus. Il écoutait et donnait son assentiment à travers de petits mouvements de tête. La Saïyajin le sentait nerveux, tendu, intimidé... Elle avait compris qu'il était inutile d'essayer de le brusquer.
Je ne sais pas grand chose de lui. Tout comme je ne sais pas grand-chose de tous ceux qui m'entourent.
A qui faire confiance ? Il était encore trop tôt pour en décider.
Gine souhaitait accorder le bénéfice du doute à tout un chacun. On lui avait également remis une arme, au passage. Un bâton rétractable, selon ce qu'elle avait retenu du bref échange avec celui qui la lui avait fournie.
Comment est-ce que ça marche, ce machin ?
Pour en comprendre le fonctionnement, elle devait faire vite. Les autres avaient déjà pris les devants et escaladé plus d'une marche. En premier lieu, elle secoua l'outil. Il n'y eut aucun changement notable. Seulement le bruit de quelque chose de métallique qui coulissait légèrement dans le tube de la même composante.
Drôle d'engin...
Elle le parcourut du regard et finit par trouver ce qui ressemblait fort à un bouton. En le pressant, ce qui n'était qu'un pauvre petite manche s'étira des deux côtés ! La femme à queue de singe, que cette transformation soudaine en bâton de combat avait fait sursauter, cligna des yeux d'ahurissement.

- Ça m'a l'air bien pratique, en fin de compte !

Elle s'était découvert un nouveau jouet !
Dehors, la cheffe de la révolte s'exprimait au nom des esclaves armés. Gine entendit des chiens aboyer. Apparemment, tout le monde n'était pas d'accord avec les revendications de la neko aux cheveux de jais.
Se tenir en tête de groupe, en étant enceinte, avec de potentiels criminels derrière soi, n'est sans doute pas la meilleure des idées qu'elle ait eue.
Sauf qu'elle n'était pas seule : ses hommes la secondaient. Dont un homme-chat armé d'une hache. Un combattant suffisamment habile avec une arme lourde pour parer des carreaux avec ! La Saïyajin s'était permis de le rejoindre par crainte que les projectiles n'eussent été trop nombreux pour lui. Elle en arrêta quelques-uns par l'intermédiaire de son bâton avant de réduire au silence un tireur qui avait troqué son arbalète contre une dague. Après quoi ce fut au tour des canidés et de son maître. D'un coup bien placé sur le museau, Gine élimina un molosse sur deux. Elle s'occupa de son maître sans chercher à converser, jugeant qu'il était un petit peu trop tard pour ça. L'humain s'effondra lourdement, inconscient, sur le sol poussiéreux. Gine ne s'en intéressa pas davantage, ses yeux sombres attirés par la fin plus sanglante des hallebardiers qui s'étaient dressés face au corps révolutionnaire.
Je pourrais essayer de les retenir, de les tempérer, de leur demander de ne pas tuer mais...
Elle les voyait dans leurs yeux ; la haine et la colère embrasaient le regard des insurgés. Ils n'allaient pas s'arrêter en si bon chemin. Aucune parole ne pourrait modifier le cours des évènements. Aucun mot ne pourrait atténuer cette vague meurtrière nourrie par un fol espoir de liberté.
Lorsque la première bataille fut terminée, Gine revint auprès de Kamiye. Malgré tout ce qu'elle lui avait suggéré de faire, il n'avait pas pu lui coller au train au risque de se prendre un mauvais coup. Elle fut néanmoins heureuse de le revoir sain et sauf. Il n'était pas seul et semblait même au centre des préoccupations de la neko au ventre rond...
La Saïyajin attendit qu'elle en ait terminé avec lui avant d'oser s'approcher.
Quand elle voulut ouvrir la bouche, ce fut malheureusement déjà trop tard : d'autres gardes étaient venus à leur rencontre. Ils eurent vite fait de prendre position autour de leur escouade, les encerclant par ce simple procédé.
Qu'ils parviennent ou non à nous mettre la main dessus, ces soldats nous font perdre un temps précieux. Dans ces circonstances, nous ne tiendrons pas indéfiniment. Nous devons bouger à tout prix !
Gine leva son bâton bien haut et cria :

- Brisons le cercle !

Une femme à queue de singe nue ? Ça attire l'œil, forcément ! Gine n'attendit pas de voir les chiens mordre un tiers à la gorge pour intervenir. Elle se précipita parmi les molosses, brisant gueules et pattes avec un dynamisme affolant ! Les couinements de douleur supplantaient les aboiements méchants. Les invectives des maitres-chiens mourraient dans la gorge de ces derniers, la Saïyajin leur réglant leur compte sans plus aucune hésitation. Dans le processus, Gine trouva même le moyen de balancer une sphère de ki sur un type armé d'une lance. Il s'affala par terre, les yeux blancs et la poitrine fumante. Son armure l'ayant protégé du gros des dégâts mais pas de l'impact en lui-même. Bien que vivant, il demeurait toutefois hors d'état de nuire.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Kamiye Goupile
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Jamais on ne lui avait autant parlé. Ça aussi ça perturbait Kamiye. Ce n’était pas seulement une série d’aboiements, d’ordres ou de foutage de gueule. Les femmes qui l’entouraient semblaient déterminé à… non. Il ne voulait pas écouter ce genre de discours. Il était hors de question de croire à une chimère nommée « Liberté ». Mais il lui était aussi impossible de fuir la conversation. D’abord parce que les deux femmes qui lui parlaient avaient une intensité dans leur être. Un magnétisme. Aussi parce que l’une comme l’autre, s’il descendait le regard, offrait une vision dérangeante. L’une complètement nue. L’autre au ventre arrondi. Deux faits dont il ne savait comme y réagir.

Pour en revenir à Qaye et à son discours. Inconsciemment, Kamiye apprécia l’effort que la femme enceinte déploya pour ne pas le toucher. Pour autant, il n’était pas convaincu. Les mots n’avaient pas le pouvoir pour le convaincre. Tout le monde pouvait s’inventer une histoire. Il refusait que cela jette une passerelle avec sa propre histoire. Il n’avait pas de passé. Le passé n’était que douleur. Il ne voulait pas y penser. Y repenser ferait couler des larmes et briserait un peu plus son cœur en piteux état. Quant à cette notion de « frères et sœurs » qu’elle évoquait ? Il ne comprenait pas. Tous ces gens autour de lui étaient des inconnus. Des races différentes. Non, ça ne le touchait aucunement. Même l’évocation d’une Déesse ne parvenait pas à percer sa carapace d’oubli volontaire. A la limite, « boire la potion pour celle qui te protège » ? Ca, peut-être. C’était une faille. Il le sentait. Et il cherchait déjà comment la boucher au lieu de l’écarter et briser son conditionnement.

Donc non, il n’adhéra pas au discours de Qaye. Non, il ne but pas la potion de renouvellement de ses forces. Et non, pas à un seul moment il ne chercha à donner un coup avec cette arme qui n’était toujours qu’une garde inutile.

Et voilà qu’une nouvelle vague d’ennemis survenait et les entourait. La réaction de Kamiye fut immédiate et pitoyable dès qu’un molosse se mit à aboyer. Il s’accroupit par terre, posa la potion et l’arme et plaqua ses mains sur ses grandes oreilles sensibles pour essayer de faire au barrage au son monstrueux. Il voulait crier que ça s’arrête ! Il voulait pleurer ! Mais il était seul et si faible. Il n’était rien. De là à vouloir se conduire lui-même sur le chemin d’une hallebarde pour en finir avec tout ça…

Gine perça un trou fumant dans un garde. Un neko à quatre pattes agitait sa hache terriblement efficace. Certains des esclaves libérés avait un passif martial et parvenait eux aussi à tuer leurs opposants. Bien entendu, c’était la partie que l’Histoire retiendrait. Il y avait aussi l’autre penchant. Un esclave qui sprinta à toute vitesse, tentant sa chance seule pendant que certains combattaient pour la liberté de tous. Le pire ? Il y avait de grandes chances qu’il arrive à y survivre. Il était tel un cafard. Mais il y eut aussi un ancien esclave qui récupéra une dague d’un garde décédé pour plante un autre esclave en traître dans le dos. Et que dire de cet autre esclave encore qui s’effondra devant Kamiye, une terrible lame l’ayant éventré…

Mais cette bataille allait être gagné. Tous pourraient courir dans le couloir de pierre pour remonter une volée de marches. Pour se rapprocher de la surface et de la possibilité de fuir dehors. Mais il y avait encore tant à faire…

Soudainement, l’ombre qui suivait Gine attrapa la queue de singe. Comme un enfant qui tire sur le vêtement de sa maman pour attirer son attention. Le regard fuyant, son corps nu et ensanglanté le plongeant dans un terrible état, il essaya de dire quelque chose. Mais l’émotion dut le faire répéter. Assez fort et assez compréhensible pour être compris.

« Je connais des passages. Euh, dans les murs. De petits couloirs pour les esclaves. Pour… avancer sans que le Maître, euh l’ancien Maître ! Celui avant vous, pour qu’on soit invisible de ses invités. »

Kamiye avait pu prendre la queue de singe parce qu’il avait une main de libre. Quand tous étaient repartis, il n’avait pas repris l’arme rétractable. Seulement la potion toujours pleine.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Message par Qaye Nakhsole »

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Qaye Nakhsole
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Fiche
Zumarr est reconnaissant envers l'oozaru de l'aider à parer les carreaux. Un peu d'aide est toujours la bienvenue, il sent déjà qu'ils vont faire une belle paire. En tout cas, elle est motivante pour tout le monde, et certains de nos frères et sœurs s'en donnent à cœur joie, alors que l'okami peine à être convaincu par mes paroles. Je ne m'attendais pas à ce qu'il accepte tout, je savais même qu'il pouvait continuer à être méfiant... mais de toute façon, on ne peut pas le convaincre avec si peu de temps devant nous.

De mon côté, les carreaux sont esquivés avec mon pouvoir des ombres ou parés avec mon fourreau. Ils pensaient vraiment que ma grossesse me handicapent, et ils me visent parce que je suis la cheffe, et en plus enceinte, mais je n'ai pas arrêté mon entraînement après le rituel.

Image "Rien ne peut m'arrêter, pas même les herbes à chat !"
Mes cibles sont surtout les lanciers et hallebardiers, alors que Zumarr s'occupe de protéger les frères et soeurs des carreaux, et Xeki s'occupe de tuer ces arbalétriers avec sa dague… jusqu'à ce qu'elle remarque un fratricide de sang froid qui l'énerve au plus haut point.

Image "Sale traître !"
Elle lance la dague pour qu'elle se plante sur la cuisse du traître, et cette dague étant attachée à sa main, elle tire en sautant pour foncer sur lui et le faire tomber avant de lui mettre la dague à la gorge, dague qu'elle avait retiré de la cuisse au préalable.

Image "Quitte à être loup solitaire, tu aurais dû fuir comme l'autre !"
Elle regarde le frère qui est en train de fuir seul. Tant pis pour lui. Il veut sa survie à court terme, mais s'il nous suivait, il aurait pu avoir la nourriture, mais notre installation n'est visible que de loin, et toute source de nourriture est cachée et verrouillée, car on s'est douté qu'il pourrait y avoir du vol de nourriture si on laissait à l'air libre.

Image "Tu vas rester avec nous, tu mérites le courroux de Déesse !"
Elle lui donne un coup de poing à chaque bras, et ceux-ci commence à se sentir excessivement lourd aux endroits précis où il s'est fait frapper, comme si elle avait mis un poids en lui, l'empêchant de bouger ses bras, même en y essayant de toutes ses forces. Xeki continue sa mission, alors que quelques autres esclaves voient le traître allongé de force. Certains tentent de s'approcher, mais ils heurtent une sorte de barrière invisible. Il doit être protégé le temps que la cruauté de Déesse ne doive s'exprimer, mais ce qui est sûr, c'est qu'il sert d'exemple à ceux qui trahissent notre cause, et les quelques uns qui le font quand même subissent effectivement le même sort que lui. Celui qui fuit ne subira rien, à part un risque de mourir de faim et de soif, ce qui est pire que son état d'esclave. Ca me rend triste, mais s'il ne veut pas nous aider, tant pis pour lui. Il n'ira pas à l'Oasis.

Le combat tourne à notre avantage. En fait, la victoire est assurée, malgré les pépins. Quelques gardes ont fini par fuir pour leur vie, et on ne leur court pas après. Après ça, je regarde Zumarr en hochant la tête, et celui-ci hoche la tête en retour. Il sait quoi faire. On commence à prendre un chemin évident, et il a pour mission de récupérer tous les corps de nos frères et sœurs, avec sa propre magie.

Zumarr arrive devant le corps sans vie d'un des prisonniers libérés, pose sa main sur son corps, et un portail apparaît sous lui pour l'engloutir.

Image "Repose en paix. On t'enterrera avec les honneurs."
Le portail disparait une fois que le corps est complètement englouti, et Zumarr se relève pour aller chercher une personne qui crie, un traître qui est incapable de bouger ses bras.

Image "Alors toi, mon frère ennemi, tu es dans de beaux draps pour avoir trahi notre cause."
Il pose sa main sur son ventre et un portail apparaît. Le traître tombe alors dans le portail, qui disparait. Le portail mène à un espace particulier, très petit pour un monde, mais tout de même gigantesque. Alors que le prisonnier tombe, il sent les bras tirés, arrêtant la chute sur le coup. Il n'est plus que retenu par les bras par une poigne invisible, comme s'il était crucifié.

Dans notre monde, Zumarr continue d'emmener les corps dans son monde, sans savoir qu'il aura peut-être une information capital pour ses frères et soeurs.
13e compte de Shehtra Gonas
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